Les directeurs généraux de l’Office national de l’Aviation Civile (OFNAC) et de l’Autorité Aéroportuaire Nationale ont apporté certaines précisions concernant les aéroports internationaux des Cayes, de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien. Les deux responsables, en conférence de presse ce vendredi, ont fait savoir que la sécurité des passagers demeure une priorité pour eux.
« Nous avons déjà un programme pour l’aéroport des Cayes », révèle Yves Ducarmel Francois, numéro 1 de l’AAN. Et d’ajouter : « Un aéroport peut prendre 5 ans jusqu’à 10 ans pour qu’il devienne international ».
Le responsable précise que l’AAN effectue une étude concernant l’aéroport des Cayes. « Nous avons déjà signé un contrat pour huit mois avec une firme sous le patronage de la Banque interaméricaine de développement. L’aéroport pourra recevoir un Boeing sous peu. »
M. François a souligné que l’aéroport international Toussaint Louverture reste ouvert. Toutefois, il admet que la Fédération de l’Aviation Civile des États-Unis met une restriction concernant des vols commerciaux des avions américains en direction de Port-au-Prince. Plus loin, il déclare qu’il travaille de concert avec la police haïtienne et les forces armées d’Haïti pour sécuriser cette infrastructure.
La sécurité des passagers, une priorité pour l’OFNAC
La situation sécuritaire autour de l’aéroport international Toussaint Louverture reste une priorité pour l’Office national de l’Aviation Civile. Le directeur général de l’OFNAC apporte certaines précisions sur les démarches entreprises pour permettre la reprise totale des activités au sein de l’aéroport.
Reginald Guignard précise que le rôle de son institution consiste à assurer que tout le monde fonctionne en conformité. « Cette conformité est égale à la sécurité », avance-t-il.

Reginald Guignard, directeur général de l’OFNAC
Plus loin, Reginald Guignard a abordé certains points concernant l’aéroport international Antoine Simon des Cayes. « C’était un lancement pour qu’il devienne international. Avec ce lancement, AAN et OFNAC vont mettre tout en marche en vue de satisfaire le besoin de l’international», a indiqué M. Guignard.
Par ailleurs, Yves Ducarmel François, de son côté, a fait des promesses concernant l’aéroport international du Cap-Haïtien, promettant de renforcer ses capacités.
La crise sécuritaire affecte particulièrement le secteur du transport en Haïti. Avec la restriction de vols commerciaux des compagnies américaines sur Port-au-Prince, les autorités, en attendant la reprise totale des activités, tentent de tourner leurs yeux vers d’autres villes pour le maintien des activités aéroportuaires.