Un groupe de citoyens de la diaspora haïtienne lance un projet d’infrastructures à Paran

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Un groupe de citoyens de la Diaspora haïtienne a inauguré, le 31 décembre dernier, un système solaire, un réseau d’eau potable et des blocs sanitaires à Paran, 5e section communale de Saint-Marc dans le département de l’Artibonite, leur lieu d’origine. Ces réalisations font partie d’une série de projets d’envergure visant à améliorer la qualité de vie dans la région.


L’Association des Citoyens pour le Développement de Paran d’Haïti (ACDPH), composée principalement de Haïtiens résidant aux États-Unis, s’engage à créer un environnement exceptionnel en matière d’infrastructures pour les habitants de la zone.


Le système solaire installé alimente l’ensemble de la zone en électricité grâce à plus de 50 poteaux électriques, offrant également un service payant de recharge de batterie pour les téléphones, géré dans le but d’assurer la maintenance, selon les responsables du projet.


Trois blocs sanitaires, comprenant chacun trois chambres pour toilettes et une douche, ont été installés pour fournir à la population de Paran des installations sanitaires adéquates. De plus, l’ACDPH a clôturé un vaste cimetière dans la région.


Cette initiative, lancée en 2020 par l’Association, “vise à doter Paran d’infrastructures de base pour améliorer le bien-être des habitants”, comme l’explique Saül Ernest, administrateur de la branche basée aux États-Unis, lors d’un entretien téléphonique avec Passion Info Plus.

Un projet très coûteux

Le projet, entièrement financé par les contributions des membres de ladite structure, ne bénéficie d’aucun soutien de l’État haïtien.

“C’est avec nos propres fonds que nous avons fait ces réalisations” lâche M. Ernest précisant que “des levées de fonds sont organisées, avec une contribution mensuelle de 50 dollars par personne à l’étranger”, soulignant le caractère coûteux du projet.


Selon les détails fournis par le responsable, ” le coût du système solaire s’élève à environ 60 mille dollars américains, tandis que la construction du bâtiment pour le système coûte environ 40 mille dollars”, sans compter les dépenses liées à l’installation du système d’eau potable, des blocs sanitaires et de la clôture du cimetière.


Bien que l’association soit légalement établie aux États-Unis, les procédures de légalisation en Haïti sont actuellement en cours. Pendant ce temps, les citoyens n’entendent pas s’arrêter là. Ils promettent de poursuivre leurs efforts pour faire de Paran une zone où les habitants disposent de toutes les commodités nécessaires pour vivre dignement.

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