Douze (12) pays du monde entier ont exprimé aux autorités américaines leur volonté de rejoindre la force multinationale en perspective pour venir aider Haïti à lutter contre la violence des gangs criminels armés en attendant une résolution de l’ONU. Jusqu’ici, le Kenya reste le pays volontaire à diriger une telle mission.
L’administration Biden s’est gardée de ne pas divulguer la liste des pays qui soutiendront Haïti sur ce plan, mais elle a souligné que le Kenya devrait être le principal contributeur avec 1 000 policiers et soldats, rapporte le journal Miami Herald.
Toutefois, une source diplomatique a confié au journal américain qu’en plus des Bahamas, de la Jamaïque et d’Antigua-et-Barbuda qui avaient déjà annoncé leur participation, l’Italie, l’Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou ont également proposé leur soutien.
Par ailleurs, le Premier ministre Ariel Henry a annoncé lundi lors de son retour dans le pays après sa participation à la 78ème Assemblée des Nations Unies que douze pays se sont engagés à contribuer activement à une force de sécurité internationale pour rétablir la stabilité en Haïti.
Il est convient de noter que le Kenya, qui s’est porté volontaire pour diriger une telle mission, a souligné qu’il faudrait 2 000 soldats et une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour s’engager pleinement, sans oublier, le support des pays de la région.
Synda DOLCE