L’Équateur exige désormais un visa de visiteur temporaire de transit (Visa de Visitante Temporal de Transeúnte) pour les ressortissants de 45 pays, dont Haïti. Une mesure qui est entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2025.
Annoncée par le ministère équatorien des Relations extérieures et de la Mobilité humaine, elle fait suite à la réforme de la Loi organique de Mobilité humaine. Selon Visas News, cette disposition s’inscrit dans une stratégie de renforcement de la sécurité nationale et d’amélioration du contrôle migratoire.
Contrairement aux visas de tourisme, cette autorisation ne concerne que les voyageurs en transit. La demande doit être effectuée en ligne et depuis l’étranger, via le portail officiel de la chancellerie. Le coût total est de 80 dollars américains : 50 dollars pour le formulaire et 30 dollars pour la délivrance du visa électronique. Sa validité est limitée à 30 jours, aucune demande ne peut être faite à l’arrivée dans le pays, ont précisé les autorités équatoriennes.
Dans un communiqué, Quito souligne que « la mise en œuvre de cette mesure vise à renforcer la sécurité de l’État et le contrôle migratoire », tout en réaffirmant » son engagement à respecter les droits des personnes en situation de mobilité humaine et à se conformer au cadre juridique en vigueur ».
Les 45 pays concernés par ce visa de transit temporaire sont : Afghanistan, Albanie, Angola, Bangladesh, Cameroun, Chine, Congo, Corée du Nord, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Inde, Irak, Iran, Kenya, Kirghizistan, Libye, Mali, Mauritanie, Myanmar, Népal, Nigeria, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, République démocratique du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Tchad, Venezuela, Vietnam et Yémen.