Dans une volonté de restreindre l’accès à son territoire, le département d’État américain a annoncé de nouvelles mesures concernant les demandeurs de visas non-immigrants. Depuis le 6 septembre, toute demande de visa non-immigrant doit désormais être déposée dans le pays de nationalité ou de résidence du requérant.
Selon Visa News, cette règle, applicable immédiatement, concerne la majorité des visas temporaires, notamment ceux liés au tourisme, aux études, aux affaires, aux stages ou aux missions professionnelles. Seules quelques exceptions sont prévues.
Le département d’État a précisé que dans les pays où les ambassades américaines ne délivrent pas de visas non-immigrants de manière régulière, les requérants devront s’adresser à l’ambassade ou au consulat désigné, sauf s’ils résident dans un autre pays.
Visa News souligne, par ailleurs, que l’approche d’événements internationaux majeurs, comme la Coupe du Monde de football 2026 ou les Jeux olympiques de Los Angeles 2028, pourrait ralentir le traitement des demandes. Les consulats des pays les plus fréquentés risquent d’être submergés, entraînant des délais accrus et une prise de rendez-vous plus difficile.
Certains professionnels du tourisme redoutent un effet dissuasif pour les voyageurs, en raison de l’augmentation des coûts liés aux démarches (visa, ESTA, frais de traitement, caution, etc.). Alors que les États-Unis s’apprêtent à accueillir des millions de visiteurs, l’entrée sur le territoire devient plus coûteuse, plus complexe et exige davantage d’anticipation.