Le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a publié, ce mercredi, les résultats officiels du baccalauréat. Parmi les admis figure le jeune Zamy Wanderson, tué par balle par un agent de sécurité du MENFP. Bien qu’il ait réussi avec une note de 1130/1900, il n’a pas eu la chance de célébrer cette étape importante avec sa famille.
Passionné de basket-ball et actif sur les réseaux sociaux, Wanderson Zamy attendait les résultats officiels de ses examens. Aujourd’hui, malgré cette réussite, sa famille et ses proches ne peuvent que pleurer la perte d’un jeune plein de promesses. Tous décrivent une vie brisée, un avenir fauché et un rêve interrompu.
Ce drame, causé par les balles d’un agent de sécurité lors d’une manifestation d’enseignants, soulève des interrogations sur la gestion de la sécurité dans les institutions publiques. Ses amis, camarades et abonnés pleurent sa disparition et réclament justice.
« C’est dur de passer des années à étudier, à faire tant d’efforts et de ne pas pouvoir en profiter. Wandou est mort sans célébrer sa réussite ni accomplir son destin », confie Laurie, une amie en larmes.
Un camarade de classe, submergé par l’émotion, a dénoncé l’irresponsabilité des autorités : « Le CPT, le gouvernement, tous sont responsables. Il est mort à cause de leur négligence et de leur incapacité à gérer les institutions. »
Rappelons que le MENFP avait affirmé de son côté sa collaboration avec la police et la justice pour faire la lumière sur les circonstances du drame, considérant cette démarche comme un devoir moral envers la famille, la communauté éducative et la population. Il a appelé aussi au respect des mécanismes institutionnels pour résoudre les conflits, dans l’intérêt du système éducatif et du pays.
