Dans un communiqué, la Primature réaffirme son engagement à restaurer la sécurité et la paix dans le pays. À la suite du massacre perpétré par des gangs armés à Labodri, le 11 septembre dernier, le gouvernement annonce une réponse ferme et se dit mobilisé sans relâche pour éradiquer l’insécurité.
Ce lundi 15 septembre, trois jours après l’attaque survenue dans la localité de Labodri située entre Cabaret et l’Arcahaie, où plusieurs dizaines de personnes ont été assassinées, la Primature informe avoir convoqué en urgence le Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Plusieurs mesures sont prévues, notamment :
- Le déploiement d’unités spécialisées pour sécuriser la zone ;
- Le renforcement du dispositif de sécurité autour de Cabaret, de l’Arcahaïe et des localités environnantes ;
- Des opérations de traque pour neutraliser les groupes armés responsables ;
- Un soutien médical, psychologique et humanitaire aux familles victimes.
Cependant, de nombreux citoyens restent sceptiques. Les autorités haïtiennes sont souvent critiquées pour leurs promesses non tenues. En effet, ce même lundi, les membres du gang « Gran Grif » ont attaqué le commissariat de Liancourt, obligeant les policiers à fuir avant d’incendier le bâtiment.
Malgré ces défis, le gouvernement affirme maintenir son engagement total à restaurer l’ordre. Il rappelle que toutes les institutions sont mobilisées et insiste sur le fait que les gangs ne seront jamais plus puissants que la République. « La République ne négocie pas avec la terreur », conclut le communiqué.
