Le couple Macron a décidé de porter plainte contre la diffusion de fausses informations affirmant que la Première Dame, Brigitte Macron, serait un homme. Dix personnes, âgées de 41 à 65 ans, parmi lesquelles des publicitaires, des galeristes, des enseignants et des retraités, sont poursuivies pour cyberharcèlement envers Brigitte Macron.
Ce lundi 27 octobre 2025, elles ont comparu devant la justice pour avoir relayé une rumeur infondée selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre, selon des informations confirmées par le journal 20 Heures.
Parmi les messages incriminés, certains accusés ont publié sur les réseaux sociaux : « J’affirme que Brigitte Macron est un homme » ou encore « un vieux travelo ». La diffusion virale de ces propos en ligne a conduit à une mobilisation judiciaire, notamment en raison de leur caractère injurieux et répétitif.
Amandine Roy, médium et l’une des accusées, a déclaré à la presse qu’elle considérait sa convocation comme infondée : « Il n’y a pas d’infraction, donc on va répondre », ajoutant qu’elle attendait même des excuses de la part du couple Macron. Une autre prévenue a affirmé qu’il s’agissait simplement d’un « exercice de liberté d’expression » et non de cyberharcèlement.
Brigitte Macron, absente de l’audience, a néanmoins transmis au tribunal qu’elle était régulièrement interpellée à l’étranger au sujet de cette rumeur, devenue virale. Le couple présidentiel a également engagé des actions judiciaires aux États-Unis, estimant que la propagation de cette fausse information y a été fortement amplifiée.
Photo d’archive : Le DL /Christophe Agostinis
