Les États-Unis s’empressent de rendre opérationnelle la nouvelle force de sécurité autorisée par l’ONU en Haïti. Cette semaine, Washington dit avoir livré 20 véhicules blindés à la Force de Répression des Gangs, approuvée récemment par l’ONU, bien qu’aucun déploiement n’a encore eu lieu.
L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, dans un communiqué, précise que ces matériels vont renforcer la capacité de la FRG et de la PNH afin d’aider à combattre les gangs armés qui sèment la terreur en Haïti depuis 2018.
Plus loin, la livraison de ces engins, selon l’ambassade des États-Unis en Haïti, réaffirme la volonté et l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité en Haïti.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait voté, le 30 septembre, en faveur de la transformation de la MMAS en FRG en vue de combattre les gangs armés en Haïti. La résolution a été proposée par le Panama et les États-Unis. Cette nouvelle force devrait avoir 5500 hommes, dont 50 civils.
Il est à noter qu’à ce jour, aucun pays n’a exprimé sa volonté de prendre les commandes de cette nouvelle force. Les États-Unis, qui ont proposé cette mission de concert avec le Panama, n’ont pas manifesté l’intention de la diriger ni d’y déployer leurs soldats en Haïti.
La violence des gangs armés en Haïti a déjà fait 16 mille morts depuis 2022, alerte l’organisation des Nations Unies le 2 octobre dernier. Au-delà des meurtres, les gangs criminels se livrent à l’extorsion, aux trafics d’armes et aux trafics de drogues.
