Le président Emmanuel Macron a annoncé ce lundi 22 septembre, depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, la reconnaissance officielle par la France de l’État de Palestine.
Dans son discours d’ouverture, Emmanuel Macron a déclaré que “le temps est venu”, appelant à « arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite ». Cette reconnaissance, a-t-il précisé, vise à promouvoir une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Cette décision fait suite à des annonces similaires dimanche du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie et du Portugal. À New York, plusieurs autres pays, notamment Andorre, la Belgique, le Luxembourg, Malte et Monaco, ont reconnu lundi l’État palestinien.
Selon FranceInfo, au total 158 pays sur les 193 membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine. Les pays qui n’ont pas encore franchi ce pas demeurent très minoritaires. Parmi eux, Israël, les États-Unis, l’Allemagne, entre autres.
Toutefois, Macron a également réaffirmé « l’amitié » de la France avec Israël, condamnant les attaques du 7 octobre et appelant à la libération immédiate des otages détenus par le Hamas. « La reconnaissance des droits légitimes de la Palestine n’enlève rien aux droits du peuple israélien », a-t-il insisté.
Concernant l’avenir de Gaza, il a évoqué la mise en place d’un partage du pouvoir entre l’Autorité palestinienne et « la jeunesse palestinienne », avec le soutien des Nations unies, ainsi que la possibilité d’une mission internationale de stabilisation.
Cette vague de reconnaissance par les pays occidentaux intervient après près de deux ans de guerre meurtrière qui a coûté la vie à plus de 60 000 Palestiniens, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
