Sanae Takaichi, perçue comme celle qui pourrait relancer la dynamique économique du Japon, a été élue Première ministre. Proche alliée de l’ancien chef du gouvernement Shinzo Abe, elle entend exercer un contrôle total sur son administration.
Membre influent du Parti libéral-démocrate (PLD), formation dominante depuis près de 70 ans, elle a remporté les élections internes du parti, devenant ainsi la première femme à diriger le gouvernement japonais.
Sur le plan économique, bien que conservatrice sur les questions sociétales, elle défend une politique interventionniste fondée sur l’augmentation des dépenses publiques, des baisses d’impôts ciblées et une politique monétaire souple. Elle estime que le gouvernement doit assumer pleinement ces choix, y compris vis-à-vis de la Banque du Japon, selon BFM TV.
Sur le plan diplomatique, Sanae Takaichi affiche un nationalisme assumé. Sous le slogan « Le Japon est de retour », elle adopte une posture ferme face à la Chine. Sa défense ouverte de Taïwan et ses positions sur les différends historiques pourraient accentuer les tensions déjà vives entre Tokyo et Pékin.
Elle a été félicitée par plusieurs chefs d’État, dont le président américain Donald Trump, qui a salué une « personne très respectée, dotée d’une grande sagesse et d’une force remarquable ».
Photo : KIM KYUNG-HOON / AFP
