Le Conseil d’avocats de Martine Moïse, dans une correspondance en date du mercredi 7 décembre 2022, demande au juge d’instruction Walther Wesser Voltaire de se déporter du dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse. Ce, pour cause de “suspicion légitime”, alors qu’il y a 7 mois depuis que le magistrat Voltaire a été désigné pour instruire ledit dossier.
Le cabinet d’avocats «Expertus» de la Veuve Martine Moïse dit avoir tenu une rencontre avec le magistrat Voltaire, le 29 novembre dernier, sur la question du déport du dossier d’enquête sur l’assassinat du défunt Moïse pour cause de “suspicion légitime”. En effet, ledit conseil dit constater que juge instructeur n’a pas fait suite à sa demande.
Alors que, des révélations, selon les avocats, ont fait mention du lien du juge avec certains membres influents du parti politique INITE.
“Selon les nombreuses informations parvenues à la victime et aux proches du défunt président, vos liens étroits avec certains membres influents du parti politique INITE impliqués dans ledit dossier, dont Paul Denis, ancien ministre de la Justice, lequel vous avait nommé comme juge dans le système judiciaire, ne vous permettront pas d’avoir la sérénité suffisante pour l’instruction confiée à vos soins”, écrivent les avocats de l’ex-Première Dame au juge Walther Wesser Voltaire.
Le conseil a évoqué le rapport du Réseau National de Défense des droits humains (RNDDH) faisant croire que “Paul Denis et Léon Charles, ancien directeur général de la police nationale, auraient versé des pots-de-vin considérables à l’ancien juge instructeur Garry ORELIEN pour éviter la prison” .
“S’ils n’avaient rien à voir de suspect dans ce dossier pourquoi, auraient-ils versé des pots-de-vin au juge instructeur d’alors ? Se questionnent les avocats de la Veuve.