Pour garder leur survie en raison du réchauffement climatique, les oiseaux de la plus grande forêt du monde se sont mis à développer une capacité leur permettant de s’adapter au moindre changement, soit qu’ ils deviennent plus petits, soit que leurs ailes deviennent plus longues selon une étude menée sur 77 espèces d’oiseaux ces quarante dernières années et publiée vendredi, dans la revue science avances
Concrètement, une étude révélée sur toutes les espèces étudiées a permis de comparer leur masse corporelle entre 1980 et 2021. La plupart des espèces ont perdu en moyenne 2% de masse corporelle chaque décennie. En effet, une espèce d’oiseau pouvant peser 30 grammes dans les années 1980, peut peser, aujourd’hui, 27.6 grammes.
D’après l’hypothèse des chercheurs, rapportée par TV5 monde, moins lourds et avec des ailes plus grandes, les oiseaux peuvent voler plus efficacement, en dépensant moins d’énergie. Des ailes plus petites devant porter davantage de poids requièrent en effet de les battre plus vite, produisant davantage de chaleur corporelle.
Dans les coulisses de TV5 monde, Philip Stoufer co-auteur de l’etude pense que les oiseaux évoluant le plus haut étaient ceux les plus affectés par cette perte de poids, par rapport à ceux restant plus près du sol et que le réchauffement climatique affecte probablement d’autres espèces vivant dans le monde, et pas seulement les oiseaux.
La question de biodiversité est l’affaire de tout un chacun indistinctement. Car la disparition des espèces peut ménacer l’écosystème auquel la vie humaine peut être grandement en danger.