Pour lutter contre les djihadistes qui sévissent au Burkina Faso depuis 2015, des soldats se sont mutinés dans le pays hier dimanche en réclamant le départ du gouvernement en place qui, d’après eux, n’arrive pas à faire face aux accroissements des violences commises par les djihadistes. La vie du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré plonge le pays dans une inquiétude. Plusieurs médias font croire qu’il a été arrêté par soldats d’autres restent prudent à ces informations.
Des tirs spontanés près de la résidence du président ont été entendus hier dimanche en fin de journée par les manifestants partisans des militaires, ils ont aussi mis le feu au siège social du parti au pouvoir à Ouagadougou. Leur colère justifiée. Ils exigent le départ du chef d’Etat et un moyen efficace pour lutter contre la menace des djihadistes.
“Nous voulons des moyens adaptés à la lutte” anti-jihadiste “et des effectifs conséquents”, ainsi que le “remplacement” des plus hauts gradés de l’armée nationale, indique, a fait savoir un militaire de la caserne Sangoulé Lamizana qui a demandé l’anonymat dans un enregistrement sonore parvenu à l’AFP.
Toutefois, tout de suite après ces mutineries, plusieurs sources ont confirmé l’arrestation du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et une déclaration est attendue dans les prochaines heures d’après RFI.