La corée du Nord a lancé trois missiles dont l’un est un présumé balistique intercontinental en moins d’une heure, ce mercredi 25 mai, toute de suite après le départ du président américain Joe Biden de la région asiatique, a déclaré l’état-major de l’armée sud-coréenne. Ces tirs ont été jugés comme un acte illégal par Séoul, a rapporté France 24.
Apparemment, la Corée du Nord n’a pas vu de bon œil la venue du chef de la Maison Blanche, Joe Biden, sur le continent, plus précisément, chez son voisin Corée du Sud, et au Japon pour un nouveau partenariat économique en asie-pacifique regroupant en premier lieu 13 pays. En effet, cela explique la raison de ces tirs de missiles dans la mer du Japon, depuis Sunan dans la banlieue Pyongyang à 6 h, 6 h 37 et 6 h 42.
À travers un communiqué, l’état-major interarmées sud-coréen a déclaré le premier missile balistique peut-être un ICBM. Celui-ci a une portée d’environ 360 km et une altitude d’environ 540 km. Le deuxième missile balistique a disparu à une altitude de 20 km tandis que le troisième projectile, un missile présumé balistique à courte portée, a parcouru environ 760 km à une altitude d’environ 60 km.
“ Le lancement successif par la Corée du Nord d’un missile balistique intercontinental présumé et de missiles balistiques de courte portée aujourd’hui est un acte illégal, en violation directe des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies”, a déclaré le gouvernement de Séoul après une réunion du conseil national de sécurité.
En pleine raflée de Covid-19 dans le pays, Kim Jong-Un n’a pas hésité à montrer ses forces par des essais de missiles. À noter que la Corée du Nord est sur son 18e essai de missile pour l’année en cours.