Le citoyen haïtien Peniel Olibris résidant à Denver aux États-Unis, a plaidé coupable la semaine dernière à des accusations de contrebande fédérales. La rédaction de Passion Info Plus a consulté un article publié dimanche par l’agence CbsNews à ce sujet.
Les enquêteurs fédéraux ont découvert que Peniel Olibris, 32 ans, avait sur une période de 16 mois, acheté 77 armes à feu auprès de détaillants d’armes à feu. Ensuite, il les avait emballées et chargées dans des voitures qu’il avait conduites en Floride, avant de les expédier à des membres de sa famille en Haïti pour être vendues.
À ce fait, un grand jury a inculpé Peniel Olibris, le mois de juillet écoulé. Ce dernier a signé un accord de plaidoyer lundi, reconnaissant sa culpabilité à l’un des deux chefs d’accusation de contrebande dans l’acte d’accusation.
Selon l’accord de plaidoyer dans l’affaire, un gérant de magasin chez Westminster Firearms à Arvada a signalé un client suspect en octobre 2019. Des agents du Bureau fédéral de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ont commencé à enquêter sur Olibris à ce moment-là. L’enquête a pu déterminer qu’Olibris et une femme, Faniola Charles, avaient acheté 77 armes à feu dans des magasins de Lakewood et Aurora entre février 2019 et juin 2020.
Trois des armes que Peniel Olibris avait achetées étaient des pistolets semi-automatiques de 9 mm, elles ont par la suite été enregistrées par des acheteurs en Haïti. L’acheteur de deux de ces pistolets a déclaré aux enquêteurs fédéraux qu’il avait acheté les armes à un frère d’Olibris.
Durant la période d’achat de ces armes, Peniel Olibris a expédié 13 voitures en Haïti, selon la documentation de la compagnie maritime.
Coincé, Olibris a admis aux enquêteurs avoir expédié « quelques » armes à des proches en Haïti. Il a également déclaré aux enquêteurs, lors d’un entretien, qu’il tentait d’obtenir le permis fédéral d’armes à feu, mais il ne l’avait pas encore fait.
Selon les responsables fédéraux, les termes et conditions de chaque expédition exigeaient que Peniel Olibris affirme que les véhicules ne contenaient pas d’armes à feu, qui sont «interdites par la loi», comme indiqué dans l’acte d’accusation. Pourtant, une vérification de l’historique d’enregistrement et de licence d’Olibris a confirmé qu’au 29 décembre 2020, le concerné n’avait pas demandé ou obtenu la licence nécessaire pour exporter des articles de défense.
Le ressortissant haïtien a sciemment exporté ces armes à feu, sachant que l’exportation était contraire à la loi et à la réglementation des États-Unis, concluent les fédéraux.