Le pouvoir en place s’apprête à nommer plusieurs directeurs généraux dans des institutions autonomes de l’État. Hermane Nelson, pressenti comme le nouveau directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), est présenté par le Réseau National de Défense des Droits Humains comme étant un corrompu.
Présenté comme le bras droit du conseiller-président Louis Gérald GILLES par le RNDDH, Herman Nelson est sur le point de devenir le directeur général du FAES. Face à cette éventuelle nomination, le RNDDH s’empresse d’écrire ce 11 février 2024 au président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, sur le passage de M. Hermane Nelson dans l’administration publique haïtienne. Un passage, selon le RNDDH, qui est jalonné de scandales.
“Au Parlement, il a été recherché pour corruption et détournements de biens et a dû fuir le pays pour échapper à la juridiction répressive. À son retour au pays, il a été intégré au ministère de la Défense où il a encore trempé dans des malversations. Fin a été mis alors à ses services », relate le Réseau.
Cette organisation de défense des droits de l’homme souligne aussi la participation de Hermane Nelson dans des activités de corruption. “Récemment, il lui est reproché d’utiliser ses rapports avec le conseiller président Louis Gérald Gilles en vue de vendre des postes de directeurs généraux”, lit-on dans cette lettre.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains, plus loin, exhorte M. Voltaire à réaliser le vetting des candidats avant toute nomination afin, dit-il, d’assurer un minimum d’intégrité dans la fonction publique.