Attaques contre la Presse : le RNDDH rappelle aux autorités leur promesse de sécurité

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Face à la multiplication des attaques armées perpétrées par l’organisation terroriste “Viv Ansanm” contre les médias et les journalistes en particulier, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) se dit préoccupé et rappelle aux autorités de la transition leur promesse de sécurité.


Dans un communiqué de presse daté du lundi 17 mars 2025, le RNDDH a souligné les différentes attaques contre les médias et les journalistes haïtiens, précisant que, du 12 au 16 mars 2025, trois (3) médias au moins ont été attaqués par les bandits armés qui sèment la panique à Port-au-Prince et ses environs.

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Le RNDDH a aussi indiqué que le chef de gang Jimmy CHERIZIER alias Barbecue avait clairement menacé de s’en prendre à la presse et à des journalistes. Ce caïd a invité ses partenaires et sbires criminels à attaquer systématiquement les médias, allant jusqu’à nommer certains journalistes, a-t-il déclaré.


Le RNDDH condamne ces attaques et a fait remarquer que la facilité déconcertante de ces attaques prouve que d’une part, l’organisation terroriste Viv Ansanm ne s’arrêtera pas là et que d’autre part, les autorités de la transition ne comptent rien faire pour empêcher ladite organisation de continuer ses activités criminelles.


« La Police Nationale d’Haïti (PNH), les Forces Armées d’Haïti (FAD’H) aidées de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) semblent, à elles trois (3), incapables de juguler la menace terroriste. » lit-on dans le communiqué. Il a souligné aussi le manque de moyens adéquats et suffisants des militaires des FADH et de la MMAS pour mener des opérations d’envergure et se déplacer en grand nombre.


Par conséquent, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) croit que « si aucune mesure n’est immédiatement adoptée par les autorités de la transition en vue de mettre fin à la terreur des gangs armés, le reste du département de l’Ouest tombera entre les mains des bandits armés, dans un carnage et un bain de sang jamais observés auparavant ».


L’organisation rappelle en ce sens aux autorités de la transition qu’elles ont moins d’un an pour ramener l’ordre et la sécurité dans le pays, comme elles l’avaient solennellement promis à la population haïtienne et qu’elles ont intérêt à tenir leur promesse.

Wallace Elie

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