Léogâne / Drame : membre d’un gang, il avoue avoir tué son père de quatre balles

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Louivens Montina, né en janvier 2008, dans la zone de « Opak », Leogane, a été arrêté le 14 mars 2025 à la suite d’un crime odieux commis à l’encontre de son père en compagnie de 25 autres acolytes.


La police de Léogâne a présenté ce jeudi 27 mars le jeune de 17 ans tout en retraçant le récit du drame dans lequel il est impliqué. Selon les autorités policières, Louivens a avoué avoir tué son père, Louis Montina, le 6 janvier 2025, en lui tirant quatre balles dans la tête, dans la section communale d’« Opak ». La victime, anciennement CASEC, était ensuite devenue propriétaire d’une borlette et d’un rara.


D’après les déclarations de l’accusé, son père possédait huit (8) armes à feu de calibres variés à son domicile. Dans la soirée du 6 janvier, accompagné de vingt-cinq (25) complices armés d’armes à feu et d’armes blanches, il aurait pris d’assaut la maison pour s’emparer de ces armes. Sur place, il a tiré à quatre reprises dans la tête de son père, ce dernier lui ayant promis un bœuf sans jamais tenir parole.


Encore en vie après avoir été touché, Louivens précise que l’un de ses acolytes a décapité son père afin d’utiliser plus tard sa tête comme récipient pour l’alcool. Ensuite, ils ont incendié la maison avec le reste du corps à l’intérieur.

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Par ailleurs, l’accusé, dont le dossier sera transmis aux autorités compétentes, a déclaré lors des interrogatoires que trois gangs opèrent dans la section communale d’« Opak », située à la frontière entre Léogâne et Carrefour. Ces bandes criminelles, qui tirent leurs revenus du kidnapping et du racket des habitants — en exigeant notamment des taxes sur les récoltes et la vente des animaux — agissent sous les ordres de Chrisla, chef de gang de « Ti Bwa », de Fontamara et de Carrefour.

Un récit qui donne froid au dos sachant le lien sacré existant entre un père et son fils. Sur les réseaux sociaux, des observateurs évoquent un cas de problèmes mentaux et d’autres voient plutôt une facette crue de la criminalité ravageant la société haïtienne.


Hormis l’escalade de violences qui ravage la capitale depuis quelque temps, des actes criminels signalés dans d’autres régions du pays laissent penser que la situation touche à son niveau de gravissime.

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