Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a pris part ce vendredi à la cérémonie de lancement officiel d’un projet visant la mise en place d’une plateforme multi-acteurs pour lutter contre la corruption. Selon lui, la corruption constitue une menace directe pour le développement, la justice sociale et la souveraineté nationale. Il a insisté sur le fait que son gouvernement ne tolérera aucune forme de complaisance.
Placée sous le thème « Partenariat pour la mise en place de la plateforme multi-acteurs autour de la lutte contre la corruption », cette initiative vise à élaborer une feuille de route nationale et consensuelle pour une lutte institutionnelle et collective. Elle implique les principales institutions publiques telles que l’ULCC, la CSCCA, le CSPJ, l’UCREF, la CNMP, ainsi que la société civile, précise un communiqué de la Primature.
Dans son allocution, M. Fils Aimé a souligné que la corruption ne se limite pas à une dérive administrative : « Elle est une menace directe contre le développement, la justice sociale et la souveraineté nationale. Elle prive notre jeunesse d’avenir, nos écoles d’enseignants, nos hôpitaux de médicaments », peut-on lire dans le communiqué.
Il a également affirmé que cette initiative s’inscrit dans les priorités de l’État : « Mon gouvernement ne tolérera aucune forme de complaisance. La lutte contre la corruption est une priorité nationale, sans compromis ni exception », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a réaffirmé son engagement à faire face à l’insécurité généralisée, qu’il qualifie de frein majeur à la stabilité, à l’investissement et à la confiance des citoyens. Il a annoncé des mesures concrètes et déterminées pour restaurer l’ordre public et garantir la sécurité des vies et des biens.