Le Cabinet Lamothe et Associés, représentant Pierre Nissage Saint Joy, dans une note rendue public, lundi, dit avoir déposé une plainte contre Jean Price Cadet au Tribunal de Première Instance des Côteaux pour tentative de spoliation et “destruction du bien d’autrui” au détriment de son client. L’actuel maire de la commune a été aussi accusé d’être complice dans cette affaire frauduleuse.
Selon le Cabinet d’avocat, son client, Pierre Nissage Saint Joy, est fermier régulier de l’Etat haïtien depuis 2008 d’une propriété située à l’Angle des rues Concorde et Saint Paul de la ville des Côteaux dans le département du Sud.
La firme explique que “Cette propriété est régulièrement arpentée par l’Etat haïtien en sa faveur et sur laquelle était construit son centre de divertissement et de loisirs connu sous le nom de « CLUB CONCORDE ». Depuis 2008, son client gérait ce club au su et au vu de tout le monde jusqu’à récemment où un certain Jean Price Cadet essayait d’accaparer la dite propriété avec la complicité de l’actuel maire intérimaire des Côteaux en détruisant une partie du Club”.
En ce sens, le Cabinet Lamothe et Associés dit avoir déposé une plainte avec constitution de partie civile contre l’accusé au Tribunal de Première Instance des Côteaux pour destruction du bien d’autrui, qui est, selon la firme un ”crime puni de la réclusion criminelle aux termes de l’article 358 du Code Pénal haïtien”.
La firme d’avocats rappelle au public que “le sieur Jean Price Cadet n’a aucune qualité de fermier de l’Etat haïtien relativement à cette propriété. D’ailleurs, il ne détient aucun plan et procès-verbal d’arpentage réalisé par l’Etat haïtien pour cette propriété. En conséquence, il est interdit à quiconque de passer des transactions ou des contrats avec le sieur Jean Price Cadet relativement à cette propriété pour laquelle ce dernier n’a aucune qualité, ni aucun droit”.
De plus, les avocats du sieur Pierre Nissage Saint Joy préviennent que “Toute transaction (contrat avec les groupes musicaux ou autres) faite en marge de cet avis sera nulle et de nul effet ainsi que vouée d’avance à l’échec”, conclu la note.