À la veille de la Journée Internationale de la Fille, célébrée le 11 octobre pour rappeler l’importance de la lutte pour les droits des filles et la nécessité de sensibiliser aux problèmes auxquels elles sont confrontées, le REPT a choisi de mettre en lumière les résultats d’une étude menée à Plaisance du Nord et à Saint-Michel-de-l’Attalaye. Cette étude, réalisée en partenariat avec la Campagne latino-américaine pour le droit à l’éducation (CLADE) et Alternative, vise à prévenir les violences sexuelles et sexistes et à renforcer le rôle des écoles au sein des communautés rurales.
Les résultats mettent en évidence des liens entre la violence à l’école, la violence perpétrée au sein de l’établissement et les violences sexuelles et sexistes. En effet, les violences scolaires, telles que la violence physique et la discrimination envers les femmes et les filles, contribuent aux violences subies par les élèves. Ces problèmes incluent des toilettes ne préservant pas la vie privée des jeunes filles, des difficultés pour gérer leur menstruation faute de moyens d’hygiène adéquats à l’école, ainsi que des agressions sexuelles sur les élèves. Une grande partie de ces violences reste cachée, souligne le REPT.
L’organisation estime qu’il est essentiel de prendre des mesures pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l’école. Cela implique la sensibilisation du personnel éducatif, l’amélioration des infrastructures, la mise en place d’un code de conduite contre les violences à l’école et la promotion de relations respectueuses entre filles et garçons. Il est également crucial de prévenir ces violences en sensibilisant contre les violences sexuelles et sexistes, en intégrant des perspectives de genre dans le programme scolaire et en offrant des formations aux enseignants et aux étudiants.
Dans cette optique, le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous s’engage à poursuivre cette initiative dans d’autres communes et écoles à travers le pays, et à solliciter le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) pour élaborer une politique éducative de prévention afin de lutter contre les violences sexuelles et sexistes dans les écoles rurales, notamment.
Synda DOLCE