Après deux journées de grève lancées par les syndicalistes du transport en commun contre l’insécurité, quelques chauffeurs dans différentes régions du pays tentent de reprendre leurs activités avec un effectif réduit alors que le carburant n’arrive pas encore dans les stations de service.
Le transport en commun reprend service timidement après l’opération ” fèmen peyi” lancée par les syndicalistes du secteur contre l’insécurité particulièrement le kidnapping. Ce qui, en autre a paralysé toutes les activités scolaires, commerciales à travers le pays outre des Centres hospitaliers qui montent au créneau face à cette crise mettant la vie humaine en détresse.
Alorsque depuis la semaine écoulée, les pompes ne sont pas alimentées, le prix d’un gallon diesel ou gazoline est la hausse à travers les rues soit 1000 jusqu’à 3000 gourdes. Cela entraine une montée expotentielle du prix des circuits sans oublier l’explosion des prix des courses à moto.
La reprise des activités du transport en commun est toujours sous le verrou de la pénurie d’essence encore stagnée dans le terminal Varreux à Cité Soleil. L’approvisionnement est encore dans l’ultime impasse suivant la déclaration du chef de gang G9, Jimmy Chérizier qui réclame d’abord la démission du premier ministre Ariel Henry.