Michel Martelly dit Sweet Micky ne pourra pas participer au festival de musique à Little Haïti à Miami, samedi 21 mai. Sous la pression des membres de la communauté haïtienne, selon le journal Miami Herald, le maire de la ville n’a pas donner son feu vert à Sweet Micky de se produire à l’occasion de la fête du bicolore haïtien.
Alors que l’ex-président haïtien Michel Martelly a invité la toute la diaspora haïtienne à prendre part au festival de musique à Little Haïti de Miami à l’occasion du 219e anniversaire du bicolore haïtien.
Invoquant plusieurs facteurs mettant à genoux le pays dont Michel Martelly en est la cause, disent-ils, des activistes, des citoyens haïtiens ont opposé à la présence du chanteur dans le spectacle.
En effet, le 13 mai, le président du groupe de défense des droits haïtiens Veye Yo, Tony Jeanthenor a écrit au maire de la ville, Francis Suarez, pour exprimer son opposition à la présence de l’ancien chef d’État à Miami.
« J’ai de la famille en Haïti qui souffre à cause de Sweet Micky », a-t-il déclaré en annonçant de protester même en cas de son absence afin de forcer aux autorités de Miami de prendre des mesures drastiques contre Michel Martelly.
Selon le journal, la police a déclaré que de multiples événements ayant lieu simultanément samedi « mettraient à Rude » leur capacité à maintenir l’ordre, mais n’expliqueraient pas pourquoi ils étaient préoccupés spécifiquement par la performance de Martelly. La décision a été prise uniquement pour des raisons de sécurité pas politique, ont précisé les autorités.
Un porte-parole du maire, Soledad Cedro, a salué la décision de la ville de ne pas permettre à Sweet Micky de venir se produire à Miami. Alors que, dans une courte vidéo, drapeau en main, l’ancien chef d’État promet que la fête sera belle.