Un homme a trouvé son arrestation après avoir pointé son arme à feu chargée sur la vice-présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, ce jeudi 1er septembre à Buenos aires, alors qu’elle rentrait chez elle, rapporte AFP.
La scène s’est déroulée dans le quartier de Recoleta à Buenos aires. Dans une courte vidéo tournant en boucle sur les réseaux sociaux, l’ancienne cheffe de l’État, après avoir été au tribunal pour faire face à des accusations de fraude et de corruption, rencontrait les sympathisants venus l’attendre devant son domicile.
Un homme parmi la foule en a profité et a visé avec son arme à feu la tête de l’ancienne cheffe de l’État tirant à bout portant.
Aucun coup de feu n’est parti de l’arme qui était apparemment enrayée. Mme Kirchner a donc pu être sauvée de justesse.
Les agents de l’ordre ont rapidement pu matriser la situation avant de mettre la main au collet du suspect qui a été par la suite conduit dans une voiture de police, escorté de plusieurs policiers.
“Maintenant, la situation doit être analysée par nos personnels de la police scientifique pour analyser les empreintes, la capacité et la disposition qu’avait cette personne”, a déclaré le ministre de la Sécurité Anibal Fernandez peu après l’arrestation du suspect, selon AFP.
Cet incident a été déploré par l’ensemble de la classe politique d’Argentine. Selon le président argentin Alberto Fernandez, dans un discours prononcé après l’attaque manquée contre la figure de gauche péroniste “l’arme du suspect contenait cinq balles”. Heureusement pour la victime “pour une raison qui n’a pas encore été confirmée techniquement, elle n’a pas fait feu bien qu’ayant été déclenchée”.
Le chef de l’État a profité de l’occasion pour dénoncer et qualifier cet incident “d’une énorme gravité, le plus grave survenu depuis que notre pays a retrouvé la démocratie”.
De son coté, le leader de l’opposition de droite et successeur de Mme Kirchner à la présidence en l’occurrence Maurico Macri a exigé “une clarification immédiate et profonde de la justice et des forces de sécurité”, suite à cet incident.
Par ailleurs, l’ex-cheffe de l’État Mme Kirchner risque d’une peine de 12 ans de prison et une inéligibilité à vie pour association illicite et administration frauduleuse aggravées durant ses deux mandats à la tête du pays (2007-2015).