Le parlement salvadorien a adopté hier mardi une loi visant à donner 15 ans de prison à quiconque reproduit ou diffuse des messages ayant une origine des présumés membres de gangs.
Alors que la situation est dépassée les bornes au Salvador avec des gangs qui sèment de la terreur dans le pays. Des violences, des meutres ont été enregistrés.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement avait déclaré État d’urgence dans le pays. En seulement une semaine, plus de 6000 présumés membres de gangs ont été arrêtés ajoutés aux 16 000 autres qui étaient déjà incarcérés.
D’habitude, ils se servent des médias pour diffuser des messages. Une loi, sous la demande du président Nayib Bukele, a été votée par le parlement en réponse à ces genres de pratiques.
Désormais,10 à 15 ans de prison pour quiconque “reproduit ou transmet des messages ou communiqués ayant pour origine, ou pour origine présumée, des groupes de délinquants qui pourraient provoquer l’angoisse ou la panique dans la population”.
Les écritures sur les murs où les membres de gangs s’expriment de façon violente ne sont pas passées inaperçues également. Les mêmes peines s’appliqueront aux messages et sigles des gangs peints sur des immeubles.
Par ailleurs, ce même parlement à majorité présidentielle a aussi modifié le code pénal où il est condamné à 45 ans de prison tout chef de gang alors que les bandes se multiplient dans le pays. Selon ce qu’a précisé le journal 20 minutes, les présumées bandes de la Mara Salvatrucha et du Barrio 18 comptent quelque 70’000 membres au Salvador.