L’administration du président Donald Trump poursuit son durcissement de la politique migratoire en exigeant un réexamen général des réfugiés admis sous la présidence de Joe Biden. Cette mesure pourrait entraîner la révocation du statut de réfugié pour des milliers de personnes déjà installées aux États-Unis.
Selon une note interne de l’U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS), révélée par Reuters, le 24 novembre 2025, environ 233 000 réfugiés entrés entre le 20 janvier 2021 et le 20 février 2025 sont concernés. L’administration Trump reproche à son prédécesseur d’avoir privilégié la rapidité et le volume des admissions au détriment de la qualité des entretiens et du contrôle de sécurité approfondi.
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« Compte tenu de ces préoccupations, l’USCIS a déterminé qu’un examen complet et de nouveaux entretiens sont justifiés pour tous les réfugiés admis durant cette période », indique le document. Il est précisé que ce réexamen pourrait aussi s’étendre à d’autres réfugiés admis en dehors de cette fenêtre temporelle.
Fin octobre, Donald Trump a également réduit à 7 500 le plafond d’admission des réfugiés pour l’année 2026, un niveau historiquement bas. Il a par ailleurs exprimé sa volonté d’accueillir prioritairement des Sud-Africains blancs d’origine afrikaner, provoquant un tollé chez les démocrates et les ONG.
Mark Hetfield, président de l’organisation humanitaire juive (HIAS), a qualifié ces décisions de « cruelles et inutiles », rappelant que les réfugiés sont déjà soumis à des vérifications parmi les plus rigoureuses du système migratoire américain.
Le président Donald Trump s’exprime après avoir rencontré le maire élu de New York, Zohran Mamdani, dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche, le vendredi 21 novembre 2025, à Washington. Photo AP/Evan Vucci
