“Swa nou mouri ajenou oubyen nou mouri debou”, lance Jean-Charles Moïse, annonçant la mobilisation à Port-au-Prince

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L’étau se resserre autour d’Ariel Henry à l’approche du 7 février. Opposant farouche au gouvernement en place, Jean-Charles Moïse appelle ce vendredi à la mobilisation générale pour débarrasser le pays du Premier ministre avant le 7 février, date à laquelle il devrait remettre le pouvoir à un président élu conformément à l’article 20 de l’accord du 21 décembre 2022.

L’ancien sénateur du Nord, ayant lancé la mobilisation anti-gouvernementale dans plusieurs régions du pays, est maintenant à Port-au-Prince pour poursuivre son combat. Devant les micros des journalistes ce vendredi 2 février, le leader du parti Pitit Desalin n’exige rien d’autre que la démission d’Ariel Henry au pouvoir.

” S’il ne veut pas partir, peuple haïtien, mettez le feu un peu partout pour le forcer à quitter le pouvoir “, a lancé, d’un ton ferme, l’ancien maire de la ville de Milot.

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Le leader politique prévoit de débuter la mobilisation dans le département de l’Ouest les 4, 5, 6, 7 février, et ce, jusqu’à la démission d’Ariel Henry. Il appelle ses partisans à descendre dans les rues avec tout ce qu’ils peuvent apporter. “À partir du 4 février, chacun doit se défendre comme il le souhaite. N’oubliez pas d’apporter des bouteilles d’eau et des morceaux de bois, car il est important de nous défendre”, demande Jean-Charles Moïse.

Hormis l’ancien parlementaire qui a annoncé la tenue des manifestations de rue en vue d’obtenir le départ du neurochirurgien à la Primature, plusieurs personnalités, organisations et partis politiques prévoient aussi de fouler le macadam dans les jours qui viennent.

Le Premier ministre Ariel Henry, 74 ans, est à la tête du pays depuis juillet 2021 à la suite de l’assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet de cette année. Aujourd’hui, plus d’un constate la dégradation de la situation du pays sous le règne d’Ariel Henry, supporté par de nombreux acteurs politiques de la place qui se faisaient appeler « opposants » autrefois.

Wilder Sylvain

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