Malgré l’accord de cessez-le-feu proposé par Donald Trump et signé entre Israël et le Hamas, l’armée israélienne a confirmé avoir mené, dimanche 19 octobre, des frappes aériennes dans la région de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé le Hamas de violer l’accord en vigueur depuis le 10 octobre.
Selon des témoins cités par BFMTV, deux frappes ont visé une zone sous contrôle militaire israélien. Des affrontements auraient aussi eu lieu entre le Hamas et un autre groupe armé palestinien. L’armée israélienne affirme que le Hamas a lancé plusieurs attaques, notamment des tirs de lance-grenade et de sniper.
« À la suite de cette violation, le Premier ministre a consulté le ministre de la Défense et les responsables de la sécurité, et a ordonné d’agir avec force contre les cibles terroristes dans la bande de Gaza », indique un communiqué de son bureau.
De son côté, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a nié tout affrontement à Rafah. Dans un communiqué, elle affirme ne plus avoir de contact avec ses groupes dans cette zone, contrôlée par Israël depuis la reprise des hostilités en mars, tout en réaffirmant son engagement envers le cessez-le-feu.
Les autorités sanitaires de Gaza ont annoncé la mort de deux Palestiniens à la suite des frappes, qui ont également touché la région de Jabalia, au nord de Gaza.
À noter que cette initiative de paix, portée par Donald Trump, avait suscité des débats sur une éventuelle nomination au prix Nobel de la Paix. La Maison Blanche a critiqué le comité Nobel pour avoir préféré décerner le prix à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado.
« Le président Trump continuera à conclure des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies », a déclaré Steven Cheung, directeur de la communication de la Maison Blanche sur X, dénonçant un prix devenu « politique ».
Photo : AFP
