Jacques Desrosiers, représentant du secteur de la presse au sein du Conseil électoral provisoire (CEP), a été officiellement installé ce lundi 13 octobre comme président de l’institution. Succédant à Patrick Saint-Hilaire, qui occupait ce poste depuis plus d’un an, le journaliste de carrière promet une gestion exemplaire du Conseil, placée sous le signe de la transparence.
« Ensemble, nous allons œuvrer au renforcement de la confiance du public dans le processus électoral », a-t-il déclaré, Jacques Desrosiers dans son discours d’installation, promettant que, sous son leadership, chaque centime de l’État sera géré avec transparence.
Il s’est engagé à instaurer un CEP plus accessible, plus à l’écoute des préoccupations des citoyens.
Conscient des défis à relever, notamment l’insécurité et l’accessibilité aux bureaux de vote, le nouveau président estime que ces obstacles ne sont pas insurmontables. À ce fait, M. Desrosiers appelle à une approche proactive, fondée sur des solutions innovantes.
Il promet également de promouvoir l’éducation civique, de sensibiliser la population à l’importance du vote, et de garantir la sécurité et le respect de tous les acteurs électoraux.
De son côté, le président sortant, Patrick Saint-Hilaire, a précisé que son départ n’est pas lié aux difficultés rencontrées dans le processus électoral. Il souhaite que cette transition symbolise la continuité institutionnelle et le respect de la mission du CEP : la crédibilité des élections.
M. Saint-Hilaire en a profité pour lancer un appel à l’unité nationale afin d’assurer la réussite des prochaines échéances électorales, qu’il considère comme cruciales pour l’avenir du pays.
Jacques Desrosiers a une formation en Anthropo-sociologie à la Faculté d’Ethnologie de l’UEH, une maîtrise en journalisme à l’Université Quisqueya/CFPJ (Centre de Formation et de Perfectionnement de Journalistes de Paris). Il est détenteur également d’un master en Management des Médias à l’ESJ-Université Lille, d’un Master en Tourisme et patrimoine culturel à l’Université Senghor (Égypte) et à l’université Mohammed Premier (Maroc), mémoire en préparation.
