La crise en Haïti a été au cœur des débats lors d’une session du Conseil de sécurité des Nations unies ce lundi 21 avril. Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, a dénoncé l’augmentation de la violence des gangs armés aux frontières haïtiano-dominicaines, appelant la communauté internationale à intervenir rapidement pour prévenir un conflit international.
Lors de cette session, le diplomate dominicain a mis en lumière l’escalade des violences, notamment l’occupation du consulat dominicain à Mirebalais par des gangs armés. Roberto Álvarez a souligné que si des mesures décisives ne sont pas prises pour résoudre cette crise en Haïti, elle risque de se transformer en un conflit international de grande envergure.
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Selon le journal Diario Libre, il a averti : « Si cette léthargie continue et que nous n’intervenons pas avec la force nécessaire pour éradiquer cette crise prolongée, nous courons le grave risque de la voir se transformer en un conflit international aux proportions imprévisibles. »
Le ministre a également insisté sur la nécessité d’agir de manière proactive pour résoudre la crise avant qu’elle ne devienne incontrôlable, soulignant qu’attendre qu’elle s’aggrave rendra la situation plus difficile à gérer.
Dans un communiqué publié lundi sur ses comptes de réseaux sociaux, la superstar haïtienne Melchie Daelle Dumornay dit Corventina lance un vibrant appel de cessation de la violence qui ravage le pays.
En Haïti, la violence frappe des innocents, et mon cœur se brise à chaque instant. Autrefois, mon pays rayonnait d’espoir et de culture, et ma ville natale, Mirebalais, était un véritable havre de vie. Aujourd’hui, la brutalité nous a privés de ce privilège : à Mirebalais, comme ailleurs, des familles entières sont contraintes de fuir leurs foyers, chassées par certains compatriotes qui sèment la terreur, s’indigne la grenadière, l’une des meilleures joueuses au monde à l’heure actuelle.
“ J’appelle à la fin de cette violence qui tue tant d’innocents. Il est temps que notre pays soit libéré de la tyrannie qui l’étouffe et le maintient dans l’obscurité. J’espère qu’un élan de solidarité et de compréhension remplacera la peur par la confiance, et que la justice guérira les blessures de notre nation ”, a écrit la joueuse d’Olympique Lyonnais.
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Plus loin, Corventigol a insisté sur sa soif de paix. “ Notre aspiration est de retrouver le chemin de la vie que nous avons perdu, afin de reconstruire un avenir pour notre jeunesse, qui n’a connu que la peur jusqu’à présent. Que la raison et la compassion guérissent les cœurs meurtris et que la paix revienne sur nos terres ”, espère-t-elle.
Haïti mérite de retrouver la lumière de son passé. C’est ensemble, dans la solidarité, la justice et l’espoir, que nous pouvons construire un meilleur avenir, selon elle.
La première République noire libre au monde fait face depuis quelque temps à une crise multidimensionnelle sans précédent, touchant ses fils et ses filles partout dans l’univers. Melchie Dumornay figure parmi ces nombreux-ses haïtiens-nes qui brillent à l’extérieur, qui sont ravagés.es par la réalité sombre de leur chère patrie.
L’ancien sénateur des Nippes Nenel Cassy a été libéré ce 19 août 2025, à l’issue de son audition par le commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince Frantz Monclair. Me Frantzso Jean Jacques, l’un de ses avocats, a déclaré que le chef du Parquet a décidé de classer l’affaire sans suite.
Interpellé le 2 août dernier à Pétion-Ville par les agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, l’ancien élu des Nippes était recherché depuis février 2025 pour complot contre la sûreté de l’État, financement de groupes criminels, complicité d’assassinat et association de malfaiteurs.
Il convient de rappeler que l’ancien parlementaire est également visé par des sanctions internationales imposées par le Canada, les États-Unis et la République dominicaine, en raison des liens présumés avec des gangs armés. Ces sanctions incluent l’interdiction de séjour, le gel de ses avoirs ainsi que des restrictions visant certains membres de sa famille.
En 2021, un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) l’avait déjà épinglé pour irrégularités dans la gestion de fonds publics, en raison de l’absence des pièces justificatives relatives à la gestion de son bureau de sénateur.
L’administration Trump a annulé plus de 6 000 visas étudiants, parmi lesquels environ 4 000 pour violation des lois américaines et près de 300 pour des liens présumés au terrorisme, a déclaré le département d’État. Cette mesure, qui illustre le durcissement de la politique migratoire américaine, suscite une vive polémique autour des questions des libertés d’expression.
Selon Reuters, un fonctionnaire du département d’État a déclaré que la majorité des annulations concernaient des infractions pénales, notamment des agressions, tandis que 200 à 300 visas ont été révoqués pour des raisons liées au terrorisme. Environ 4000 visas ont été annulés pour des infractions à la loi, notamment pour conduite sous l’influence de l’alcool ou de drogues et pour cambriolage.
Cette décision, initialement rapportée par Fox Digital, s’inscrit dans le cadre d’une politique de resserrement des visas étudiants. L’administration Trump a renforcé la surveillance des médias sociaux et élargi la sélection des candidats, demandant aux diplomates américains à l’étranger d’être vigilants à l’égard de tout profil jugé hostile aux États-Unis ou engagé dans l’activisme politique.
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Le président Trump a intensifié ses critiques à l’égard des universités américaines, les accusant de devenir « des bastions de l’antisémitisme », ce, à la suite des manifestations d’étudiants pro-Palestiniens dans le contexte de la guerre de Gaza. Son bras de fer avec Harvard, marqué par le gel du financement et la menace de supprimer son statut fiscal privilégié, a incité plusieurs pays européens à augmenter les subventions de recherche afin d’attirer les étudiants internationaux.
De son côté, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que Washington avait révoqué « les visas de centaines, voire de milliers de personnes, y compris des étudiants », parce qu’ils s’étaient impliqués dans des activités, selon lui, allant à l’encontre des priorités de la politique étrangère des États-Unis.
Par ailleurs, des fonctionnaires de l’administration Trump ont affirmé que les détenteurs de visas étudiants et de cartes vertes sont susceptibles d’être expulsés en raison de leur soutien aux Palestiniens et de leurs critiques de la conduite d’Israël dans la guerre à Gaza.
Rappelons qu’une étudiante de l’Université Tufts de Turquie a été placée en détention dans un centre de détention pour migrants en Louisiane pendant plus de six semaines après avoir co-signé un article d’opinion critiquant la réponse de son école à la guerre d’Israël à Gaza. Elle avait été libérée sous caution.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a rencontré son homologue américain Donald Trump à la Maison-Blanche ce lundi 18 août 2025, en présence de plusieurs dirigeants européens. Selon Fox News, cette réunion de haut niveau a révélé de profondes divergences quant aux modalités de mettre fin au conflit russo-ukrainien.
Donald Trump a appelé le président ukrainien à envisager un compromis territorial avec Moscou. « Nous allons les aider et sécuriser au maximum leur territoire, nous devons également discuter d’éventuels échanges de territoire, en tenant compte de la ligne de contact actuelle » , a déclaré le président américain, estimant qu’il s’agissait du « moyen le plus efficace » pour mettre fin au conflit.
Si Volodymyr Zelenskyy a écouté cette suggestion avec prudence, il a insisté sur la question des garanties de sécurité. « Nous avons eu une bonne conversation avec le président Trump, la sécurité de l’Ukraine dépend des États-Unis » et des pays européens, a-t-il affirmé.
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De son côté, le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré qu’aucun accord de paix crédible ne peut être négocié sans un cessez-le-feu préalable », s’opposant ainsi à la logique américaine qui consiste à négocier en pleine guerre. Selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l’Union européenne prépare une 19ᵉ série de sanctions contre Moscou afin d’affaiblir davantage sa capacité militaire et économique.
Bien qu’il ait discuté avec le président Poutine lors de leur rencontre historique en Alaska vendredi, le président américain Donald Trump n’écarte pas la possibilité d’organiser une réunion tripartite avec Zelensky et le chef du Kremlin dans le but de trouver une issue au conflit.
Sous l’initiative de l’équipe de Banj Média, une première édition de la Foire des Métiers du Futur (MEDUF) s’est tenue le samedi 16 août 2025 dans les locaux de l’hôtel Karibe. Cette activité, qui s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la jeunesse vise à préparer les jeunes aux nouvelles dynamiques du marché professionnel à l’ère post-numérique.
Pour assurer la pleine réussite et garantir le succès de cette foire inédite, plusieurs personnalités de la société faisaient partie de la longue liste des intervenants répartie en divers panels sous la modération de l’équipe de Banj Média, motivée par la volonté de créer une plateforme innovante où la jeunesse peut s’inspirer, apprendre et se projeter dans les métiers de demain.
Pour sa toute première édition, la Foire des Métiers du Futur (MEDUF) a réuni entre 700 et 800 participants.
“ Grâce à une stratégie de ciblage rigoureuse menée par Banj Media, nous avons accueilli un public diversifié : élèves, étudiants, professionnels de divers secteurs, notamment de l’éducation, ainsi que de nombreux jeunes aux profils variés ”, se réjouissent les initiateurs.
Nous sommes satisfaits de cette première édition. Pour une première, la participation et l’accueil ont été très positifs. Le public a été enthousiaste, réactif et avide d’échanger avec les panelistes et les intervenants. Beaucoup ont exprimé leur joie de participer à une initiative porteuse d’un tel sens, a ajouté l’équipe de Banj Média.
En plus, au-delà de cette édition inaugurale, des ateliers et formations récurrents sont déjà planifiés par les organisateurs qui soutiennent: préparer la jeunesse aux nouvelles dynamiques du marché professionnel à l’ère post-numérique n’est pas une action ponctuelle : c’est un travail quotidien et permanent.
La jeunesse
Les jeunes ont accueilli la MEDUF avec un grand enthousiasme. Leur participation active aux panels, leurs questions et leur volonté d’interagir ont montré qu’ils attendaient ce type de plateforme. Beaucoup ont manifesté leur reconnaissance pour une initiative qui les place au cœur des discussions sur leur avenir professionnel.
Une participante a confié à l’équipe de Banj Média après l’événement : « Mwen grangou anpil, paske mwen pat gen kouraj leve ale manje paske m te santi nenpòt segond deyò m t ap fè, m tap rate anpil bagay. Panel yo te rich e mwen aprann anpil. »
Un témoignage qui résume bien l’esprit de la journée : une jeunesse avide de connaissances, prête à sacrifier son confort pour ne rien rater d’une expérience qu’elle juge précieuse.
Perspectives
Après cette réussite, la deuxième édition est déjà prévue en août prochain, toujours dans le cadre de la Journée Internationale de la Jeunesse.
“ Elle sera encore plus extraordinaire. Nous allons tirer les leçons de cette première édition afin d’enrichir la prochaine. Les formations et ateliers que nous organisons tout au long de l’année viendront renforcer la programmation, permettant d’aborder des sujets de plus haut niveau ”, disent les initiateurs.
Les leaders que nous aurons contribué à former deviendront à leur tour des ambassadeurs du message de Banj Media dans leurs communautés. Enfin, les sondages et travaux de recherche que nous mènerons durant l’année fourniront des insights précieux pour nourrir les discussions et anticiper les métiers de demain, ont-ils poursuivi.
En somme, l’équipe de Banj Média s’adresse aux jeunes: “ne vous laissez pas paralyser par le doute. Osez avancer, même si vous n’êtes pas totalement prêts. À Banj Media, nous nous sommes lancés sans avoir toutes les réponses. Nous doutions, nous n’étions pas certains d’avoir la capacité de changer les choses. Et pourtant, nous avons choisi d’agir.”
L’ère post-numérique et l’intelligence artificielle constituent une révolution sans précédent. Elles mettent tout le monde sur la même ligne de départ : un jeune en Haïti, avec un téléphone et une connexion internet, a aujourd’hui accès aux mêmes outils et connaissances qu’un professionnel installé dans les plus grandes capitales du monde. Ces technologies créent de nouvelles opportunités, mais uniquement pour celles et ceux qui osent apprendre, expérimenter et s’adapter.
Nous invitons donc chaque jeune à prendre en main sa destinée : se former, rester curieux, bâtir des compétences solides, et surtout, ne pas attendre d’être parfait pour agir. Parce que l’avenir du travail n’est pas quelque chose qu’on subit, c’est quelque chose qu’on construit, leur message adressé à la jeunesse.
Si certains observateurs considèrent le sommet Trump-Poutine du 15 août comme un événement historique, d’autres y voient une victoire pour le président russe, Vladimir Poutine, et un échec pour Donald Trump. Les médias américains et ukrainiens, bien que différents dans leurs approches, s’accordent à dénoncer l’incapacité de Trump à obtenir ne serait-ce qu’un début d’accord sur la guerre en Ukraine, exprimant colère, déception et scepticisme.
Le Figaro, dans un article, explique cet échec par le fait que Vladimir Poutine est parvenu à sortir de son isolement international, tandis que le président américain n’a pas réussi à faire avancer les discussions sur une résolution du conflit.
Par ailleurs, le journal ukrainien *The Kyiv Independent* condamne fermement ce sommet, le qualifiant d’« écœurant » et de « honteux ». Il critique l’accueil réservé à Poutine par Donald Trump, malgré la poursuite des attaques russes contre l’Ukraine, et déplore que Trump ait renvoyé la responsabilité du conflit sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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« The Kyiv Independent » souligne, selon Le Figaro, le contraste frappant entre l’accueil fastueux réservé à Poutine , tapis rouge, gestes chaleureux, survol de bombardiers américains, limousine , et le traitement réservé à Zelensky lors de sa visite à Washington quelques mois plus tôt, qu’il décrit comme une humiliation publique. Il qualifie ces deux épisodes de « honteux ».
Le journal estime que Poutine ressort du sommet en Alaska avec une victoire symbolique. Il parvient à briser son isolement diplomatique, malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Toutefois, cette victoire reste relative en l’absence d’un accord ou d’engagement concret issu de la rencontre.
Ce vendredi 15 août marque un moment clé dans les efforts pour résoudre le conflit russo-ukrainien. Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés à la base militaire Elmendorf-Richardson, à Anchorage, en Alaska, pour un sommet historique.
Bien que la rencontre ait permis d’amorcer un dialogue direct, elle n’a abouti à aucun accord concret. Les divergences entre Washington et Moscou demeurent importantes, notamment sur les modalités d’une sortie de crise, rapporte Le Figaro.
Ce sommet, le premier entre les deux dirigeants depuis 2019, a duré près de trois heures. Il s’est conclu par une conférence de presse où aucun des deux présidents n’a répondu aux questions des journalistes. Malgré cela, les deux leaders ont qualifié les échanges de « productifs ».
Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’y aurait probablement pas eu de guerre en Ukraine si Donald Trump avait été président en 2022. Il a indiqué avoir tenté, en vain, de convaincre Joe Biden d’éviter l’escalade à l’époque, explique le journal.
« Je connais la raison. C’est une incompétence grossière. Nous avons une frontière qui est totalement fermée maintenant… nous avons beaucoup de choses qui vont bien maintenant », a réagi M. Trump.
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Le président russe a salué l’approche de Trump, affirmant qu’ils s’accordaient sur la nécessité de garantir la sécurité de l’Ukraine, tout en appelant à prendre en compte les préoccupations légitimes de la Russie. Il a aussi mis en garde contre toute provocation européenne susceptible de compromettre les pourparlers.
Trump a de son côté exprimé le souhait d’une rencontre trilatérale avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en précisant qu’il ne négocierait pas à la place de l’Ukraine. Poutine a proposé qu’un prochain sommet se tienne à Moscou.
Il est à noter que, pendant ce sommet, les forces russes ont intensifié leurs frappes en Ukraine, notamment à Sumy, Dnipro, Kherson et Donetsk, exacerbant les tensions, selon Le Figaro.
Les autorités dominicaines ont intercepté un camion de marchandises transportant 79 ressortissants haïtiens sans papiers, dont 40 hommes, 30 femmes et neuf enfants, à Las Matas de Santa Cruz, dans la province de Monte Cristi.
Selon le journal dominicain Listin Diaro, la direction générale de l’immigration (DGM) a déclaré que les migrants tentaient de rejoindre Saint-Domingue, dissimulés à bord du véhicule. L’opération s’est déroulée dans la nuit du 14 août et les personnes arrêtées voyageaient dans des conditions inhumaines.
Par ailleurs, le chauffeur, José Andrés Peralta Martes, a été placé en garde à vue et sera poursuivi pour trafic d’êtres humains, un délit passible de lourdes peines en République dominicaine.
L’administration Trump a annoncé ce jeudi 7 août avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l’arrestation du président vénézuélien Nicolás Maduro. Il est accusé par Washington de trafic international de drogue et de corruption.
» Aujourd’hui, le ministère de la Justice et le département d’État annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l’interpellation de Nicolas Maduro », a déclaré sur X la procureure générale des États-Unis , Pam Bondi, qui accuse le chef de l’État vénézuélien d’avoir collaboré avec des cartels, dont le Tren de Aragua et le cartel mexicain de Sinaloa. Ce, selon les autorités américaines, pour inonder les États-Unis de cocaïne contenant du fentanyl.
Le chef d’État vénézuélien est jugé depuis 2020 par un tribunal fédéral de Manhattan pour narcoterrorisme, en lien avec des centaines de tonnes de drogue acheminées vers les États-Unis avec l’aide présumée de l’organisation colombienne Farc, qualifiée de » terroriste » par Washington.
Alors qu’il se trouve dans le viseur du département d’État depuis quelque temps, la prime avait été fixée à 15 millions de dollars sous la première présidence Trump, puis portée à 25 millions de dollars par l’administration Biden.
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En effet, Caracas n’a pas tardé à réagir, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, dans un communiqué dénonçant une décision pathétique.
« Nous rejetons cette grossière opération de propagande politique », a-t-il ajouté, profitant de s’en prendre personnellement à Pam Bondi, l’accusant de mettre en scène un cirque médiatique pour plaire à l’extrême droite vaincue du Venezuela.
Le gouvernement vénézuélien dénonce depuis des années les « ingérences » américaines et accuse régulièrement les États-Unis et l’opposition de comploter pour le renverser. Jeudi, le ministre de l’Intérieur a affirmé que les services de sécurité avaient déjoué un attentat à la bombe à Caracas, rejetant une fois de plus la faute sur les deux parties.
Le chanteur québécois d’origine haïtienne Luck Mervil a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une femme dans la nuit du 23 au 24 juin 2000 à Rimouski, après un concert donné dans le cadre des festivités de la Saint-Jean-Baptiste.
Selon Radio Canada, le juge James Rondeau, dans son jugement, a rejeté la version de l’accusé, selon laquelle il y aurait eu erreur sur l’identité de la victime. Il a souligné à plusieurs reprises que le témoignage de Mervil était peu fiable, peu convaincant et qu’il adaptait et modifiait souvent ses réponses. En revanche, le tribunal a estimé que le récit de la victime était impressionnant et ne laissait aucun doute raisonnable.
Les faits indiquent que l’artiste a rencontré la victime dans un bar de la rue Saint-Germain avant de la violer dans un hôtel de Rimouski. Au moment des faits, Mervil était au sommet de sa carrière, notamment grâce à son rôle dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris.
Dans une déclaration écrite envoyée après le verdict, Mervil a annoncé quil ferait « immédiatement appel » de la décision. » Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines étapes juridiques et demandons que l’intimité de notre famille soit respectée », ajoutant qu’il ne fera aucun autre commentaire. L’artiste reste en liberté dans l’attente de sa condamnation, prévue pour le 6 novembre.
L’affaire qui a été reportée à plusieurs reprises depuis son arrestation le 29 novembre 2023 fait l’objet d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas révéler l’identité de la victime. Luck Mervil a déjà été reconnu coupable en 2018 d’exploitation sexuelle pour des actes commis en 1996, ce qui lui a valu six mois de détention dans la collectivité et 20 ans d’inscription au registre des délinquants sexuels.
Ce jeudi 7 août 2025, le conseiller présidentiel Laurent Saint-Cyr a officiellement pris la tête de la coordination du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Dans son discours inaugural, prononcé intégralement en créole, il a exhorté ses collègues à passer à l’action, soulignant que « l’heure est grave » et que le pays n’a plus besoin de beaux discours, mais de résultats concrets.
Issu du secteur privé des affaires, le nouveau coordonnateur a insisté sur la nécessité de redynamiser l’État et de venir en aide aux plus vulnérables, dans un contexte de crise sanitaire et socio-économique aiguë. Il s’est engagé à diriger la transition de manière inclusive, sans discrimination.
En présence des membres du gouvernement, des conseillers présidentiels, du corps diplomatique et d’autres personnalités, Laurent Saint-Cyr a lancé un appel à l’unité nationale en faveur d’un Haïti plus stable, plus juste et plus sûr.
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Il a également salué le courage des forces de l’ordre et de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), soulignant que « ceux qui choisissent de risquer leur vie pour protéger le pays méritent le respect de toute la nation et une reconnaissance éternelle ».
De son côté, le coordonnateur sortant, Fritz Alphonse Jean, a dressé un bilan de son passage à la tête du CPT. Bien que modeste en résultats, il a tenté de mettre en avant plusieurs initiatives, notamment le renforcement des capacités de la Police nationale et des formations spécialisées dispensées à l’étranger, notamment au Brésil, au Canada et au Chili.
À noter que Laurent Saint-Cyr est souvent critiqué pour son absence prolongée lors des activités officielles du CPT, notamment en raison de ses études en présentiel aux États-Unis. Cette situation soulève des interrogations quant à sa capacité à diriger efficacement dans un contexte aussi complexe, là où ses prédécesseurs ont échoué.
Une nouvelle perte matérielle pour la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS). Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 août 2025, les gangs armés ont incendié deux véhicules blindés de la force multinationale à Kenscoff, une commune devenue un champ de bataille opposant Viv Ansanm aux forces de l’ordre.
Selon le porte-parole de la Force multinationale Jack Ombaka, ces véhicules ont été attaqués et détruits vers deux heures du matin lors d’une patrouille de dissuasion sécuritaire dans la zone de Kenscoff.
À ce jour, la Police nationale d’Haïti et la Mission Multinationale ont perdu ensemble près d’une vingtaine de véhicules blindés, détruits par les gangs armés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans le département de l’Artibonite.
Le 7 mars dernier, Fritz Alphonse Jean est devenu le troisième coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) en Haïti. À ce niveau, il succédait à Edgard Leblanc Fils et Leslie Voltaire. À quelques exceptions près, il a suivi la même voie que ses collègues.
Représentant de l’Accord Montana au CPT, Fritz Alphonse Jean incarnait l’espoir pour une frange de la population haïtienne car, avant sa prise de fonction en tant que coordonnateur, il promettait la sécurité au peuple haïtien. Un « budget de guerre », voilà le moyen avec lequel il pensait combattre les gangs. Trois mois plus tard, la réalité n’a pas bougé d’un poil.
Adopté en Conseil des ministres, le budget rectificatif dit « budget de guerre » ne permet pas à monsieur Jean de mater les gangs alors qu’il croyait dur comme fer que c’était le seul moyen pour venir au bout des gangs. Au contraire, au cours de la présidence de Fritz Alphonse Jean, des « territoires perdus » se sont multipliés. La Chapelle et Liancourt sont, entre autres, les nouveaux territoires « conquis » par les criminels de la coalition de gangs « Viv Ansanm ».
Fritz Alphonse Jean, un homme de conflit
La présidence de monsieur Jean aura été la plus catastrophique depuis la mise en place du CPT en avril 2024. Entre conflit ouvert avec ses collègues et des ministres au sein du gouvernement et l’incapacité à faire fonctionner la Présidence, Fritz Alphonse Jean menait un exécutif « mort-né ». Sous sa présidence, seulement 3 conseils des ministres ont eu lieu avec pour effet « zéro résultat concret pour le peuple haïtien ». De la poudre aux yeux.
L’ancien cadre de la banque centrale est tombé dans le piège du « pouvoir pour le pouvoir » comme Edgard Leblanc Fils et Leslie Voltaire. Il était aux commandes certes, mais pour ne rien réaliser sinon faire des accusations contre certains « secteurs mafieux » qui participent, dit-il, à la déstabilisation du pays. Il se faisait que se plaindre.
Ce 7 août 2025, un nouveau coordonnateur a pris les commandes de la structure présidentielle, en l’occurrence Laurent Saint-Cyr. Fritz Alphonse Jean est reparti laissant derrière lui son bilan zéro.
Le PIB d’Haïti devrait diminuer de 1,5% cette année, celui de Cuba de 2,3%, tandis que le Mexique n’affichera qu’une faible croissance de 0,3 %, soutient un rapport publié le mardi 5 août 2025 par la Commission Économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC).
Selon le journal Proceso, pour l’année 2025, la CEPALC prévoit une contraction du PIB de -1,5% en Haïti et de -2,3 % à Cuba. En 2026, ces économies devraient à peine se redresser, avec une croissance estimée à 0,1% pour Haïti et une nouvelle baisse de -1% pour Cuba.
Le Mexique, troisième sur la liste, n’augmentera que de 0,3 % cette année et de 1 % en 2026. Selon José Manuel Salazar, secrétaire exécutif de la CEPALC, ce ralentissement est dû à la baisse de la consommation et des investissements, au ralentissement de l’économie américaine, son principal partenaire commercial, et à la politique tarifaire instable du président américain Donald Trump.
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« La croissance du Mexique, qui sera inférieure de 1,1 point de pourcentage à celle de 2024″, a déclaré M. Salazar. Il a également souligné un climat commercial incertain entre le Mexique et les États-Unis, malgré une trêve tarifaire de 90 jours. Toutefois, il estime qu’”il existe une très forte interdépendance entre les deux pays, et cela en soi crée une forte incitation pour les parties à parvenir à un accord ».
L’Amérique du Sud pourrait tirer son épingle du jeu, avec une croissance régionale de 27 % en 2025, tirée par l’Argentine, l’Équateur, la Colombie et du Paraguay. L’Amérique centrale et le Mexique, en revanche, devraient plafonner à 1,0 %, bien en deçà des 1,8 % enregistrés en 2024.
D’après la CEPALC, les pays d’Amérique latine sont confrontés à un scénario international très complexe et incertain en raison de la politique tarifaire des États-Unis. Cette dernière a un impact direct sur les exportations régionales, mais aussi des effets indirects à travers la volatilité accrue des marchés financiers internationaux.
Dans un climat politique où la rumeur circule plus vite que la vérité, certaines figures publiques méritent qu’on prenne le temps de confronter les accusations à leur parcours. Smith Augustin, conseiller présidentiel et ancien ambassadeur d’Haïti en République dominicaine, fait partie de ces profils atypiques qu’il est trop facile de réduire à des polémiques.
Intellectuel discret, diplomate, M. Augustin s’est formé en partie à l’étranger. De l’Université INTEC de Saint-Domingue à l’Université de Nantes, en passant par Laval au Québec, son parcours universitaire n’a jamais été celui de la facilité. Philosophie, droit international, sociologie politique, géopolitique : le Carrefourois s’est doté d’un savoir rare, au service de la pensée critique et de l’action concrète.
Aux Nations Unies, il a défendu les droits humains, à l’ambassade d’Haïti en République dominicaine, il s’est battu pour la dignité des migrants haïtiens, dans un contexte souvent hostile.
En 2024, en pleine tourmente politique, Smith Augustin accepte de siéger au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), en tant que représentant de la coalition RED/EDE et Compromis Historique.
Une fonction délicate, dans un climat où les attaques de chapelles prennent souvent le pas sur le débat d’idées. Dès son entrée au conseil, le diplomate se heurte à des tensions internes. Lorsque certains groupes qui l’avaient soutenu pour intégrer la transition affichent des ambitions contraires aux valeurs républicaines qu’il défend, Augustin choisit de prendre ses distances.
C’est dans ce contexte tendu que surgit l’affaire BNC, un dossier sensible dans lequel le nom de Smith Augustin a été indexé. Pour certains, cette simple mise en cause suffit à ternir sa réputation. Pour d’autres, cela s’explique par sa posture indépendante au sein du Conseil Présidentiel de Transition.
Pour rappel, le 19 février 2025, la justice a tranché : la Cour d’appel de Port-au-Prince a annulé les poursuites engagées par le juge Benjamin Félismé contre les conseillers Emmanuel Vertilaire, Smith Augustin et Louis Gérald Gilles, dans l’affaire des 100 millions de gourdes de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Et, lorsqu’est venu son tour d’assumer la présidence tournante du CPT, il y a renoncé sans amertume, dans un geste rare en politique haïtienne.
Pour plus d’un, ce retrait, justifié par un souci d’apaisement et de transparence, visait sans doute à permettre à la justice de faire son travail, sans interférence ni soupçon de conflit d’intérêt.
Pendant que d’autres alimentent les soupçons, il poursuit son engagement. Le diplomate plaide pour un soutien international à la mission de sécurité en Haïti, défendant un agenda clair pour la transition : référendum constitutionnel et élections d’ici 2026.
Certes, il n’est pas au-dessus de la critique. Mais il incarne un style de leadership différent : celui de la compétence assumée, du dialogue, du service public vu comme un devoir. Dans un pays en quête de repères, ces qualités méritent d’être saluées.
À l’heure où la politique haïtienne cherche un nouveau souffle, le temps est propice pour distinguer les procès d’intention des faits vérifiés. Et de reconnaître que la reconstruction passera aussi par des figures comme Smith Augustin, ancrées dans le réel haïtien, formées à l’international, mais fidèles aux exigences de la République.
Un accident d’hélicoptère survenu dans la région d’Ashanti a coûté la vie au ministre de la Défense du Ghana, Dr Omane Boamah, et au ministre de l’Environnement, Murtala Mohammed, ainsi qu’à six autres personnes, dont trois membres d’équipage, a confirmé mercredi le chef d’état-major, Julius Debrah.
Lors d’une conférence de presse, M. Debrah a qualifié l’incident de « tragédie nationale ». Les forces armées ghanéennes avaient annoncé plus tôt, ce mercredi 6 juillet 2025, que l’hélicoptère Z-9 de l’armée avait « disparu des radars », avec à son bord trois membres d’équipage et cinq passagers, rapporte BBC News Afrique.
L’appareil avait décollé de la capitale Accra à 9 h (heure locale et GMT) en direction de la ville minière d’Obuasi, où devait se tenir un événement officiel. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident.
Dans le souci de créer une dynamique communautaire autour du livre et des idées, un groupe de jeunes intellectuels lance un ensemble d’activités littéraires et éducatives sous le thème « Bertin au cœur des livres ». Cette initiative citoyenne vise à encourager la lecture, l’écriture et l’éveil intellectuel dans la localité, à travers des conférences, des ateliers et des animations socioculturelles.
Bertin, une localité située dans la onzième section communale de Rivière-Froide, à Carrefour, compte de nombreuses écoles mais souffre d’un manque criant d’espaces de dialogue, de réflexion et d’apprentissage collectif.
Exposition des livres d’auteurs haïtiens
Ce déficit limite l’accès à la culture pour une jeunesse en quête de repères. D’où l’importance de promouvoir la lecture et l’écriture comme leviers du développement personnel et communautaire, écrit Mardochée Gay dans la présentation du projet.
Haïti valorise un régime démocratique fondé sur la liberté de conscience et d’expression. Pour que ces principes prennent pleinement sens, il est essentiel que les citoyens soient éduqués, informés et responsables, a souligné Gay.
C’est dans cette perspective que l’initiative ambitionne de créer une nouvelle narration autour de la communauté de Bertin, en favorisant l’engagement communautaire et la promotion des valeurs citoyennes.
Ce projet « Bertin au cœur des livres » vise à dynamiser la vie communautaire autour du livre et de la réflexion, en encourageant les échanges intellectuels, en promouvant la lecture comme outil d’émancipation, en stimulant l’expression écrite et en faisant découvrir la richesse de la culture haïtienne. Pour atteindre ces objectifs, les organisateurs prévoient diverses activités telles que des conférences et causeries, des ateliers de lecture et d’écriture, ainsi que des expositions littéraires et des rencontres culturelles.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a pris part à une réception officielle organisée à l’Hôtel Karibe pour marquer la fin de mission de Mme Ulrika Richardson, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnatrice résidente en Haïti. Il était accompagné du ministre de l’Économie et des Finances, M. Alfred Fils Metellus, et du ministre des Affaires étrangères et des Cultes, M. Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste.
Dans un communiqué, le chef de la Primature a salué l’engagement remarquable de Mme Richardson, soulignant son rôle actif et constant aux côtés d’Haïti, en particulier dans les périodes les plus critiques.
« Mme Richardson a exercé ses fonctions avec un sens élevé du devoir et une efficacité qui ont marqué les esprits. Son passage en Haïti restera une référence de leadership et de solidarité », a déclaré le Premier ministre.
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Pour honorer son parcours, un cadeau symbolique lui a été remis au nom de la République d’Haïti. Le Premier ministre a également exprimé l’espoir de la retrouver dans d’autres cadres de coopération à venir, tout en lui renouvelant la reconnaissance du gouvernement et du peuple haïtien.
Dans un communiqué, le Conseil présidentiel de Transition (CPT) annonce avoir reçu en audience le lundi 28 juillet 2025 la Caribbean Port Services (CPS), par le biais de deux de ses représentants, en l’occurrence, M. Philippe COLES et M. Edouard BAUSSAN. Cette réunion tenue à la Villa d’Accueil fait suite à la lettre du Président du CPT Fritz Alphonse JEAN adressée au Premier ministre Alix Didier FILS-AIMÉ en date du 9 juillet 2025, lui sollicitant un rapport sur l’état du dossier de la CPS, relatif au contrat liant cette dernière à l’État haïtien, via l’Autorité Portuaire Nationale (APN).
” Toute la clarification nécessaire a été apportée sur le dossier, notamment sur les clauses concernant les privilèges sur le droit d’affermage des terres du domaine privé de l’État pour une durée de trois (3) fois neuf (9) ans dont a bénéficié la CPS au dernier renouvellement de son contrat le 4 décembre 2023”, indiquent les autorités.
De ces échanges, déroulés en toute transparence, selon la présidence, il est ressorti que ledit contrat a été conclu dans des conditions légales et régulières, conformément aux décrets du 7 avril 1978 créant l’APN, du 15 mars 1985 aménageant son cadre institutionnel et celui du 22 septembre 1964 relatif à la fixation des loyers et fermages des biens du domaine privé de l’État.
Les privilèges énoncés ci-dessus s’expliquent en raison de la priorité dont jouit la CPS comme fermier des terres de l’État et du poids des investissements dans la gestion et l’exploitation portuaires qui requièrent du temps pour leur amortissement, concluent les autorités.
À l’occasion de la 20e édition des Mardis de la Nation, ce mardi 5 août, le directeur de l’Immigration et de l’Émigration, Antoine Jean Simon Fénelon, a présenté d’importantes avancées en matière de gestion migratoire, axées sur la modernisation des services et la réduction des délais.
Il a annoncé le traitement de 45 000 demandes de passeport en attente, rendu possible grâce à l’appui logistique de l’unité de production basée à Washington. Depuis le début de l’année, 60 000 passeports ont ainsi été délivrés, dont *plus de 25 000* remis à des citoyens haïtiens établis en République dominicaine. Ce, sous les orientations du gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé et sur l’instruction du ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé.
La DIE prévoit également d’introduire très prochainement une E-Carte de voyage numérique, un formulaire à remplir en ligne au moins 72 heures avant le départ. Cette innovation vise à faciliter les démarches administratives tout en renforçant les mécanismes de contrôle migratoire.
Par ailleurs, Antoine Jean Simon Fénelon a indiqué que les délais de livraison des passeports ont été considérablement réduits, oscillant désormais entre 15 et 22 jours, contre plusieurs mois auparavant.
Ces initiatives reflètent la volonté du gouvernement de rendre les services d’immigration plus accessibles, performants et adaptés aux besoins des citoyens haïtiens, qu’ils soient sur le territoire national ou à l’étranger.
Le gouvernement américain a annoncé ce lundi 4 août qu’il prévoit de lancer un programme pilote imposant une caution pouvant atteindre jusqu’à 15 000 dollars pour certains demandeurs de visas de tourisme. Cette mesure concerne notamment les ressortissants provenant de pays qui représentent des taux élevés de dépassements de la durée de leur séjour autorisé aux États-Unis.
« Les agents consulaires pourraient exiger des demandeurs de visas de non-immigrants qu’ils versent une caution pouvant atteindre 15 000 dollars comme condition d’émission du visa », ont déclaré les autorités américaines dans un avis publié dans le registre fédéral par le département d’État.
Selon l’agence de presse espagnole EFE, ce programme pourrait concerner environ 2 000 personnes, avec une caution estimée à 10 000 dollars, remboursable si les voyageurs respectent la durée légale du séjour.
D’après les autorités américaines, ce pilote qui commence le 20 août prochain vise « à protéger les frontières américaines et le peuple américain en tenant les visiteurs étrangers responsables de leur départ des États-Unis à temps ».
Comme le rapporte le Washington Post, pour les couples ou les familles, le coût initial potentiel de 10 000 $ ou 15 000 $ pour chaque adulte et de 5 000 $ pour les enfants accompagnants pourrait être prohibitif.
Les obligations seraient levées pour les voyageurs quittant le pays dans le délai prévu et respectant toutes les conditions de leur visa.
L’administration de Donald Trump a justifié cette mesure en se basant sur les chiffres de l’année fiscale 2023, au cours de laquelle il y a plus de 500 000 personnes qui auraient dépassé la durée de séjour autorisée.
Le document officiel précise que « le Département envoie un message à tous les pays pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin d’inciter leurs citoyens à respecter la loi d’immigration américaine et à remédier à la vérification insuffisante d’identité et d’antécédents criminels ».
Cette caution s’ajoute à une série de frais supplémentaires promulgués sous l’administration de Donald Trump, notamment « taxe d’intégrité de visa » d’au moins 250 dollars, et des frais imposés aux demandeurs d’asile de 100 dollars au moment du dépôt du dossier, mais aussi de 100 dollars supplémentaires chaque année pendant laquelle le dossier est en cours de traitement.
L’association SOS Journalistes exprime son inquiétude face aux nouveaux et graves développements intervenus dans le dossier du journaliste Guerrier Henri, recherché et poursuivi par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour des accusations d’affiliation à la coalition criminelle des gangs « Viv Ansanm », d’enrichissement illicite et de blanchiment d’avoirs. SOS Journalistes appelle à un traitement « juste et équitable » dans le cadre de cette affaire.
L’association SOS Journalistes exprime son inquiétude face aux nouveaux et graves développements intervenus dans le dossier du journaliste Guerrier Henri, recherché et poursuivi par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour des accusations d’affiliation à la coalition criminelle des gangs « Viv Ansanm », d’enrichissement illicite et de blanchiment d’avoirs. SOS Journalistes appelle à un traitement « juste et équitable » dans le cadre de cette affaire.
Dans un communiqué publié le lundi 4 août 2025, SOS Journalistes déclare qu’elle « n’entend nullement interférer ou contribuer au blocage du dossier en cours, mais réclame un traitement juste et équitable pour le journaliste qui, depuis un certain temps, subit des persécutions politiques ouvertes de la part du pouvoir en place, en raison de son travail critique ».
La structure rappelle la décision du Conseil National des Télécommunications (CONATEL) de suspendre pendant huit mois l’émission « Boukante Lapawòl », animée par Guerrier Henri sur Radio Méga, pour des accusations de propagande en faveur des gangs armés.
« Le journaliste a potentiellement été victime de l’animosité des autorités qui ont, à plusieurs reprises, essayé de procéder abusivement à son arrestation », a déclaré SOS Journalistes, ajoutant qu’il s’agit d’une attaque grave, délibérée et caractérisée contre la liberté de la presse.
En effet, SOS Journalistes affirme soutenir fermement Guerrier Henri, jusqu’à ce que la DCPJ et les autres autorités fournissent « des preuves tangibles, vérifiables et irréfutables soutenant leurs graves accusations ».
Le journaliste est reproché d’avoir interviewé un ou plusieurs chefs de gang, tandis que des journalistes de grandes chaînes françaises et américaines ont réalisé des reportages similaires sans être inquiétés, ce que SOS Journalistes qualifie de comportement honteux et discriminatoire. Selon l’association, l’ancien collaborateur de Radio Méga subit « ces assauts du pouvoir en raison de son indépendance politique. Et ceci est inacceptable ! »
« SOS Journalistes suit de très près le travail de la DCPJ, et aucun abus des droits du journaliste ne sera accepté ni toléré. Si tel était le cas, les auteurs, quels qu’ils soient, seraient tenus pour responsables et en paieraient les conséquences logiques », conclut le communiqué.
La situation sécuritaire d’Haïti s’est détériorée ces derniers jours. Face à recrudescence des actes de violence dans le pays, particulièrement dans la commune de Tabarre, l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince a fermé ses portes.
Dans un communiqué publié ce lundi 4 août 2025, les autorités américaines ont signalé des tirs nourris dans la région de Tabarre non loin de l’ambassade des États-Unis. Une situation qui pousse le gouvernement américain à fermer les portes de son ambassade dans le pays.
« Le personnel du gouvernement américain a suspendu tout déplacement officiel à l’extérieur de l’enceinte de l’ambassade. Évitez la zone », a écrit le gouvernement américain.
Haïti est l’un des pays où la violence des gangs fait le plus de ravages dans la Caraïbe. Entre avril et juin, près de 2000 personnes ont été tuées ou blessées en Haïti, selon un rapport de l’organisation des Nations unies publié le 1ᵉʳ août.
En dépit du déploiement de la force multinationale de sécurité en Haïti, supportée par les États-Unis en grande majorité, la crise sécuritaire demeure une priorité pour le peuple haïtien, insatisfait.
À la suite de l’enlèvement, dans la matinée du dimanche 3 août 2025, de sept employés de l’orphelinat « Nos Petits Frères et Sœurs » (NPFS) à Kenscoff, dont Gina, responsable de la section pour enfants vivant avec un handicap, NPFS Haïti et la Fondation Saint-Luc ont publié une note officielle.
Dans cette communication, les deux institutions appellent à la prudence et à la discrétion, soulignant qu’elles attendent la confirmation d’informations détaillées sur l’incident. Elles demandent à toutes les parties concernées de faire preuve de patience face à cette situation sensible.
En réponse à ce grave acte de violence, elles annoncent la fermeture temporaire de l’Hôpital pédiatrique Saint-Damien et de l’Hôpital Saint-Luc, jusqu’à la libération des personnes enlevées. « Nos pensées accompagnent les huit personnes enlevées, et nous gardons espoir qu’elles puissent retourner chez elles saines et sauves », ont-elles déclaré.
Pour rappel, l’attaque a été perpétrée par des individus lourdement armés qui ont fait irruption dans les locaux du NPFS à Kenscoff, une commune qui fait face depuis plusieurs semaines à une montée de l’insécurité. Malgré les efforts déployés par la police, les groupes armés continuent d’imposer la terreur sur la population locale.
L’Organisation des Nations unies (ONU), dans un rapport publié ce 1ᵉʳ août, tire la sonnette d’alarme sur la détérioration rapide de la situation sécuritaire en Haïti. Entre avril et juin 2025, près de 2 000 personnes ont été tuées ou blessées dans un climat de violence croissante alimenté par les gangs armés.
Selon le document, au moins 1 520 personnes ont été tuées et 609 autres blessées, principalement dans la capitale de Port-au-Prince, mais aussi dans les départements de l’Artibonite et du Centre. Le rapport recense également 185 enlèvements et 628 cas de violences sexuelles pendant la même période.
L’ONU souligne que la majorité de ces victimes, environ 64 %, ont été atteintes lors d’interventions menées par les forces de sécurité contre les groupes criminels, dont plus d’un tiers par des frappes de drones. Par ailleurs, 15 % des morts ou blessés étaient des civils sans lien avec les gangs, fauchés dans leur quotidien.
Quatre membres des forces de l’ordre ont également perdu la vie dans ces opérations. Le rapport note en outre que 12 % des victimes sont tombées lors d’attaques menées par des groupes d’autodéfense, notamment le mouvement « Bwa Kale », qui s’en prend à des présumés bandits ou à leurs supposés complices.
Cette spirale de violence a poussé plus de 1,3 million de personnes à fuir leur domicile. Pour l’ONU, il est urgent que les autorités haïtiennes intensifient leur action contre les gangs, tout en respectant les droits humains. L’organisation appelle également la communauté internationale à accélérer le déploiement de la Mission multinationale de sécurité et à lutter activement contre le trafic d’armes qui alimente cette crise.
Le Congrès salvadorien a voté ce jeudi 31 juillet un amendement constitutionnel abolissant la limitation des mandats présidentiels, portant leur durée à six ans, supprimant le second tour des élections et synchronisant toutes les élections à partir de 2027. Cette ratification réforme les articles 75, 80, 133, 152 et 154 de la Constitution salvadorienne, ouvrant la voie à une réélection illimitée du président Nayib Bukele, largement réélu en 2024.
Le texte de loi a été approuvé par 57 députés pro-Bukele contre 3 voix de l’opposition. La réforme a été soumise au vote dans le cadre d’une procédure accélérée, alors que le pays entrait dans une semaine de vacances d’été. Elle prévoit également que le mandat actuel du chef d’État s’achève en 2027, soit deux ans plus tôt que prévu, afin de permettre l’alignement des élections présidentielles, législatives et municipales.
« Il est urgent et inévitable de synchroniser les calendriers électoraux en portant l’exercice de la présidence jusqu’à six ans, combiné avec une réélection sans réserves », indique le décret voté, selon l’agence de presse espagnole EFE.
Défendant le projet, la députée pro-Bukele Ana Figueroa a qualifié la réforme d’« historique » en déclarant que « c’est très simple, peuple salvadorien. Vous seuls pourrez décider jusqu’à quand vous soutiendrez votre président ».
Mais pour l’opposition, cette réforme marque une dérive autoritaire. Lors d’une séance plénière, la députée Marcela Villatoro a vivement dénoncé le processus : « Aujourd’hui, la démocratie est morte au Salvador. Ils sont tombés les masques. Ce sont des cyniques ».
« La veille des vacances, sans débat, sans informer le public, lors d’un seul vote législatif, ils ont changé le système politique pour permettre au président de se perpétuer au pouvoir indéfiniment, et nous continuons à suivre le chemin bien tracé des autocrates », a déclaré Noah Bullock, directeur exécutif du groupe de défense des droits Cristosal, à Reuters.
Nayib Bukele, 44 ans, reste extrêmement populaire au Salvador, notamment pour sa politique sécuritaire jugée efficace contre les redoutables gangs appelés « maras ». Depuis 2022, l’état d’exception en vigueur a permis l’arrestation sans mandat de quelque 87 000 personnes. Cependant, des ONG comme Cristosal et Socorro Jurídico dénoncent les détentions arbitraires et affirment que quelque 430 détenus sont morts en prison.
Avec cette réforme, le Salvador rejoint désormais l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Italie, la Russie, l’Espagne, le Cameroun, l’Australie, la Guinée équatoriale, l’Arabie saoudite, la Chine, les Émirats arabes unis, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Nord, Cuba, l’Ouganda et Singapour, entre autres.
Réginald Boulos a comparu ce jeudi 31 juillet devant le juge Jorge Pereira, après son arrestation pour fraude à l’immigration et pour financement présumé de groupes armés en Haïti. Lors de l’audience, le juge a rejeté la demande de libération sous caution présentée par ses avocats.
Assisté par une vingtaine d’avocats, le baron du secteur haïtien, résident permanent aux États-Unis, a été renvoyé en détention. Le juge Pereira a estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour accorder une liberté provisoire.
Pour rappel, Pierre Réginald Boulos a été arrêté le 17 juillet 2025 à Miami par les agents de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), en collaboration avec le Département d’État américain. Il est accusé de soutien présumé à des gangs armés impliqués dans des actions visant à déstabiliser Haïti. Les autorités américaines considèrent que ses activités pourraient représenter une menace pour leur politique étrangère.
Une nouvelle audience est prévue pour le 26 août prochain, preuve que l’instruction du dossier se poursuit activement.
Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a présidé à Washington la première réunion du Groupe des amis d’Haïti, une plateforme informelle de consultation des partenaires internationaux mobilisés en réponse à la crise haïtienne. L’objectif de cette initiative est de promouvoir un meilleur alignement des efforts humanitaires, sécuritaires, politiques et de développement, en accord avec les priorités exprimées par les autorités haïtiennes.
Selon un communiqué de l’organisation régionale, cette réunion s’inscrit dans le cadre de la résolution 3039 de l’Assemblée générale, qui appelle à l’élaboration, en consultation avec le gouvernement haïtien, le Bureau Intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) et la Mission multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS). Ce plan prend la forme d’une feuille de route articulée autour de cinq piliers stratégiques : la stabilisation de la sécurité, la réponse humanitaire, le consensus politique, la légitimité électorale et le développement durable.
« La feuille de route est fondée sur la conviction que le rétablissement de la stabilité d’Haïti nécessite une stratégie claire et unifiée, qui favorise l’appropriation haïtienne, produit de vrais résultats pour la population et garantit que chaque partenaire sait où et comment contribuer », a déclaré le secrétaire général Albert Ramdin dans son allocution.
La Représentante permanente d’Haïti auprès de l’OEA, Myrtha Désulme, a dressé un tableau alarmant de la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti, appelant à une action urgente et coordonnée de la communauté internationale en faveur du peuple haïtien.
Les discussions ont mis en évidence plusieurs priorités urgentes, notamment : le financement la planification opérationnelle de la MMAS, l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte d’effondrement généralisé du système, la lutte contre l’insécurité alimentaire par le biais du développement agricole et l’élargissement des opportunités économiques. En réponse, le secrétaire général de l’OEA a proposé d’organiser une conférence des donateurs sous la coordination de la BID afin de coordonner les efforts.
Des représentants clés des organisations partenaires ont participé à la réunion : Carlos Ruiz Massieu (BINUH), David Kerich, observateur permanent du Kenya auprès de l’OEA ; Mara Tekach (MSS) ; Ilan Goldfajn (BID) ; Mary Lou Valdez (OPS) ; Lloyd Day (IICA) et Sowmya Krishnamoorty (PADF).
En conclusion, Albert Ramdin a réitéré l’engagement de l’OEA à agir dans le cadre de son combat et à porter l’initiative à un niveau politique plus élevé. La feuille de route, une fois consolidée avec les autorités haïtiennes et les partenaires impliqués, sera présentée au Conseil permanent de l’OEA, qui en assurera le suivi et la coordination.
Selon un récent rapport de la FAO, entre 2022 et 2024, 40 millions de Brésiliens ont échappé à l’insécurité alimentaire. La lutte contre la faim constituait l’un des piliers de la campagne présidentielle de Luiz Inácio Lula da Silva. Le taux d’insécurité alimentaire sévère est désormais inférieur à 2,5 % de la population.
Ému aux larmes après l’annonce, le président Lula s’est déclaré « l’homme le plus heureux au monde », selon RFI. Il a salué le retour du Brésil sur la voie de la justice sociale et prédit une amélioration des données l’an prochain, tout en précisant que les chiffres actuels restent influencés par les conséquences de l’année 2022.
Cet exploit résulte d’une stratégie gouvernementale coordonnée. Le ministre du Développement, Wellington Dias, a souligné le rôle central du retour du programme « Bolsa Família », renforcé par Lula, ainsi que la mobilisation conjointe des ministères et des partenaires publics et privés pour apporter une réponse intégrée à la crise alimentaire, a souligné RFI.
Il convient de rappeler qu’en 2022, lors de sa campagne, Lula avait promis de rétablir les politiques sociales démantelées et de faire de la lutte contre la faim une priorité nationale. Deux ans plus tard, le rapport de la FAO confirme des avancées notables. Bien que la bataille ne soit pas terminée, ces résultats marquent un tournant majeur dans la gouvernance sociale du pays.
Il est également important de noter qu’en 2014, à la fin de son second mandat, Lula avait déjà réussi à sortir le Brésil de la carte de la faim grâce à des politiques sociales ambitieuses. Toutefois, les coupes budgétaires menées sous les présidences de Michel Temer et Jair Bolsonaro, aggravées par la pandémie de Covid-19, avaient replongé des millions de Brésiliens dans la précarité.
À l’occasion de la 19e édition des « Mardis de la Nation », tenue dans les locaux de la Primature, le Gouvernement annonce le renforcement significatif, face à l’urgence humanitaire qui frappe des milliers de familles haïtiennes, de ses interventions en faveur des personnes déplacées internes (PDI). Ce, à travers le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES).
S’exprimant au nom du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le directeur général du FAES, Serge Gabriel Colin, a dressé le bilan des actions menées ces derniers mois et présenté les priorités à venir. Mandaté pour cibler en priorité les populations déplacées par la violence, le FAES multiplie les efforts pour répondre à leurs besoins les plus urgents, lit-on dans un communiqué.
Les autorités ont déclaré que, entre mars et juillet 2025, plus d’un million de plats chauds ont été distribués dans les zones les plus touchées du département de l’Ouest. Et, 41 restaurants communautaires sont actuellement actifs à Delmas, Bourdon, Canapé-Vert et Christ-Roi, servant chacun environ 1 000 repas par jour. À cette assistance alimentaire s’ajoute la distribution de kits alimentaires, sanitaires, d’eau potable et de récipients, totalisant plus de 21 000 unités.
Selon le communiqué de la Primature, toutes les opérations du FAES s’inscrivent dans le cadre des orientations définies par le ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST). Le directeur général a également annoncé l’extension prochaine du réseau de restaurants communautaires à d’autres départements durement éprouvés par la crise.
En somme, le gouvernement dit réaffirmer sa volonté ferme d’agir avec efficacité, équité et rigueur pour répondre à la détresse des plus vulnérables, et garantir une distribution humanitaire digne et sécurisée sur l’ensemble du territoire.
Members of the "G9 and Family" gang hold weapons as the group marches against kidnapping through La Saline neighborhood in Port-au-Prince, Haiti, Friday, Oct. 22, 2021. The group said they were also protesting poverty and for justice in the slaying of President Jovenel Moise. (AP Photo/Matias Delacroix)/XLM105/21295648439622//2110222019
Au mois de mai 2025, Gran Grif et Viv ansanm ont été officiellement désignés par le gouvernement américain comme groupes terroristes transnationaux. Depuis, le mot terrorisme apparaît dans toutes les discussions sur l’insécurité galopante en Haïti. Vu son caractère polysémique et polémique, une question s’impose : que dit effectivement la loi pénale haïtienne sur le terrorisme ?
En novembre 2020, lorsque le feu président Jovenel Moise et son gouvernement avaient publié au Journal officiel dans le n° spécial 40 le Décret pour le renforcement de la sécurité publique instituant dans la législation haïtienne « des actes de terrorisme » comme infraction, c’était une évolution majeure dans le droit pénal haïtien. Avant, aucun texte n’incriminait le terrorisme en Haïti. Pourtant, ce qui devait être considéré comme une révolution normative était rapidement rejeté par la classe politique incluant des juristes qui y voyaient une preuve de la volonté dictatoriale du président souhaitant avec ce texte, disaient-ils, éliminer ses opposants politiques en les gratifiant du titre peu envieux et glorieux de terroristes. Ce mot était alors sur toutes les lèvres. Tout le monde en parlait. On pouvait croire à une découverte.
Depuis l’assassinat du président, malgré l’exacerbation des exactions des groupes criminels haïtiens et leurs terribles conséquences sur le fonctionnement régulier de la société, on n’en parlait plus. Ce terme a disparu. Les autorités, selon un ancien haut fonctionnaire, avaient peur de l’utiliser pour nommer les crimes de Viv ansanm afin de tenter de sauvegarder l’image du pays, déjà très sordide et nauséabonde aux yeux de l’international. Puis, il réapparaît le 2 mai 2025 avec un communiqué du secrétaire d’État américain Marco Rubio annonçant que le département d’État considère désormais les deux gangs susmentionnés comme organisations terroristes étrangères et mondiales spécialement désignées. Depuis lors, ceux qui rejetaient ce mot, l’embrassent. Il revient désormais à la mode malgré la perplexité de certains qui craignent des persécutions politiques américaines. En raison de son caractère polysémique, il peut, en effet, être utilisé comme un outil aux mains des puissants pour neutraliser des opposants ou des dissidents qui ne dansent plus selon leur diktat.
Dérivé du mot latin terrŏr, le mot terrorisme fait référence à une situation de peur intense provoquée intentionnellement dans une communauté par des actions violentes et aveugles d’une personne ou d’un groupe contre les institutions étatiques et la société (V. CORNU Gérard, Vocabulaire juridique, Puf, éd. 13, 1987). Son acception a beaucoup évolué au fil des siècles, mais la technique de la terreur dans un but politique, religieux ou idéologique l’a néanmoins toujours caractérisé.
Ainsi, en fonction des époques, des pays et les enjeux, certains actes jugés contraires à l’ordre public peuvent être qualifiés de terrorisme d’État, révolutionnaire, identitaire, séparatiste ou indépendantiste… En France par exemple, ce mot a été utilisé pour la première fois à la fin du XVIIIème siècle avec le régime autoritaire de Robespierre en septembre 1793, qui a même fait adopter une loi dite de grande terreur pour officialiser, voire imposer ce mode de gouvernement reposant sur un terrorisme d’État. Un grand changement s’est opéré depuis la fin du XIXème siècle, notamment dans les sociétés démocratiques : l’auteur du terrorisme n’est plus la puissance publique, elle en est la cible. Le terrorisme n’est plus exclusivement lié à la politique, il devient une infraction de droit commun selon la loi des États nonobstant des particularités procédurales visant à faciliter sa répression. Pour autant, son caractère politique ne disparaît pas. Dans les contentieux politiques relatifs aux luttes des peuples marginalisés contre l’impérialisme, l’apartheid et la colonisation par exemple, il reste une arme diplomatique fondamentale utilisée par les puissants pour désigner et neutraliser leurs adversaires. Ainsi, sans surprise, des terroristes du point de vue d’un d’État peuvent être considérés comme héros ou résistants pour un autre État. Nelson Mandela est l’illustration parfaite de cette antinomie. C’est pourquoi, aucun consensus international n’a été trouvé sur la définition exacte à donner au mot terrorisme. Ce sont ainsi les États, dans leur limite territoriale, en fonction des occurrences, qui qualifient à leur guise de terrorisme les actes qu’ils jugent contraires à l’ordre public qu’ils ont établis et qui sèment la terreur au sein de leur population ; ils les répriment par conséquent en choisissant en toute indépendance les peines jugées convenables dans le respect des droits et libertés fondamentaux garantis par leur constitution et les conventions internationales auxquelles ils sont parties.
Il faut par conséquent différencier la définition du terrorisme du point de vue des relations diplomatiques de celle plus juridique intégrée par l’État haïtien dans sa législation pénale afin de pouvoir lutter contre certaines formes de criminalité qui détruisent de plus en plus, non seulement les structures étatiques, mais la communauté nationale dans son ensemble.
Pour appréhender la notion de terrorisme comme infraction pénale dans le droit haïtien, il est primordial d’identifier le texte, ce préalable légal, qui l’a introduite dans la législation haïtienne (I) avant de décortiquer les éléments nécessaires à la constitution de cette infraction (II).
Le préalable légal
Comme l’exige le principe de la légalité criminelle préconisé depuis très longemps par Beccaria, largement repris dans les pays démocratiques, de tradition civiliste, pour sanctionner pénalement un comportement, il faut une loi. Sans ce texte, il n’y a ni crime ni délit ; toute peine prononcée devient alors arbitraire. En d’autres termes, nullum crimen, nulla poena sine lege. C’est en ce sens, pour se conformer à cette obligation, que le législateur a introduit le mot terrorismedans la législation haïtienne. L’introduction de cette notion dans le droit pénal haïtien s’est toutefois réalisée en plusieurs étapes ; d’abord avec l’incrimination du financement de terrorisme en 2013 (A) suivie de celle des actes qualifiés de terrorisme par le décret du 26 novembre 2020, dont les dispositions seront reprises de manière quasi-identique par le nouveau Code pénal (B).
Les textes sanctionnant le financement du terrorisme
L’adoption en 2013 de la Loi sanctionnant le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme marque la première étape de la transposition de cette notion dans le droit positif haïtien. Ce texte a été abrogé en 2023 par l’exécutif et remplacé- le parlement étant inexistant- par le décret du 4 mai qui a repris ses dispositions sans aucune modification substantielle. L’objectif de ce texte est précisé en son article 1er : la prévention et la répression […] du financement du terrorisme. Il n’a donc aucunement visé les actes de terrorisme au sens propre du terme. Toutefois, pour faciliter son application par le juge, le législateur a jugé nécessaire de définir certaines notions dont : terroriste, acte terroriste et organisation terroriste.
Ainsi, au paragraphe 25 a, b, c et d, de l’article 6 du décret du 4 mai 2023, le terroriste est défini comme toute personne physique qui commet ou tente de commettre des actes terroristes par tout moyen, directement ou indirectement, illégalement et délibérément ; participe en tant que complice à des actes terroristes ; organise des actes terroristes ou incite d’autres à en commettre ; contribue à la commission d’actes terroristes par un groupe de personnes agissant dans un but commun, lorsque cette contribution est intentionnelle et vise à réaliser l’acte terroriste, ou qu’elle est apportée en ayant connaissance de l’intention du groupe de commettre un acte terroriste.
L’acte terroriste quant à lui est défini au paragraphe 1 (ii) du même article comme tout acte destiné à provoquer le décès ou des blessures corporelles graves à un civil ou tout autre personne ne prenant pas activement part à des hostilités dans une situation de conflit armé, lorsque l’objet de cet acte, par sa nature ou son contexte, est d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à commettre ou à s’abstenir de commettre un acte quelconque. Par ailleurs, au paragraphe 1 (i), il est indiqué qu’est aussi un acte terroriste tout acte qui constitue une infraction pénale au sens de plusieurs conventions listées dans l’article.
Enfin, est une organisation terroriste au sens du paragraphe 18 a, b, c et d de l’article précité tout groupe de terroristes quicommet ou tente de commettre des actes terroristes par tout moyen, directement ou indirectement, illégalement et délibérément ; participe en tant que complice à des actes terroristes ; organise ou donne l’ordre à d’autres de commettre des actes terroristes ; contribue à la commission d’actes terroristes par un groupe de personnes agissant dans un but commun lorsque cette contribution est intentionnelle et vise à favoriser la commission de l’acte terroriste ou en ayant connaissance de l’intention du groupe de commettre un acte terroriste.
La peine encourue pour cette infraction est de 15 à 20 ans de réclusion criminelle. Sa tentative ou toute complicité est punie de la même peine selon l’article 124 du décret du 4 mai 2023. Vu la peine désormais prévue, en l’occurrence la réclusion, l’État haïtien a donc transformé en crime cette infraction qui était jusque-là un simple délit au sens de l’article 57 de loi de 2013 qui l’avait punie d’un simple emprisonnement qui est par nature une peine correctionnelle (V. art. 9, 26 et suivants du Code pénal).
Si la loi de 2013, abrogée et reprise dans ses dispositions par le décret de 2023, a le mérite d’avoir introduit le mot terrorisme dans l’arsenal répressif haïtien, son utilité est limitée à la seule répression des actes de financement du terrorisme, soit, selon l’article 8 dudit décret, tout acte commis par une personne physique ou morale qui, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, illicitement et délibérément, fournit ou réunit des biens, fonds licites ou illicites, dans l’intention illégale de les voir utilisés ou en sachant qu’ils seront utilisés, en tout ou en partie en vue de la commission notamment d’un ou de plusieurs actes terroristes.
Le législateur a donc restreint le champ d’application de ce texte qui ne peut être utilisé pour réprimer d’autres comportements ne pouvant être considérés comme des actes de financement du terrorisme. D’ailleurs, pour l’application de ce décret, on a certes défini le mot terrorisme, mais aucune sanction pénale n’a été prévue pour l’infraction de terrorisme en soi. Les peines qu’il a prévues ont visé uniquement le financement du terrorisme. Une bizarrerie juridique qui peut mettre mal à l’aise le juriste averti ; le financeur va être condamné pour financement du terrorisme, mais aucune peine n’est prévue pour l’auteur de l’acte terroriste qu’il finance. Dans ce cas, le juge est obligé de requalifier l’acte matériel de l’auteur des faits qui a reçu le financement.
Ainsi, la loi pénale interdisant un comportement devant obligatoirement l’assortir d’une sanction, ce décret ne peut dès lors, sans violer le principe de la légalité criminelle, fonder une condamnation ou une poursuite pour terrorisme, infraction distincte de celle de financement des actes de terrorisme qui est son objet et qu’il réprime correctement aux articles 125 et suivants.
Par conséquent, en attendant que le nouveau Code pénal entre en vigueur, s’agissant de la répression des actions terroristes proprement dites, le texte le plus important demeure le décret de 2020 pour le renforcement de la sécurité publique.
B. Décret du 26 novembre 2020 et le nouveau Code pénal criminalisant les actes de terrorisme
Dans le droit positif haïtien, c’est-à-dire celui actuellement en vigueur en Haïti, le décret du 26 novembre 2020 pour le renforcement de la sécurité publique reste le texte le plus important concernant la répression du terrorisme. Il est, en effet, le seul texte sur lequel peut se fonder une poursuite ou une condamnation pénale pour actes de terrorisme : il a redéfini l’infraction, fixé les peines encourues par son auteur et identifié les personnes, physiques ou morales, à qui elle peut être imputée.
Le législateur définit le terrorisme à l’article 1 dudit décret comme un ensemble d’infractions de droit commun qu’il a listées, commises en relation avec une entreprise individuelle ou collective, dans l’objectif de troubler, au nom d’une cause affirmée ou non par la terreur, l’ordre et la paix publics ; il entérine en outre comme terroriste des actes prévus comme tels par les traités internationaux autant que par les lois de la République. Ainsi, exceptions faites du terrorisme écologique, de celui par groupement formé ou entente établie, de celui par financement, qu’il incrimine aux § 9, 10 et 11 de l’article 1er, et du terrorisme constitué du seul fait ne pas pouvoir justifier de ressources prévu à l’article 649 du Nouveau Code pénal, constituant tous de nouvelles infractions, l’ensemble des autres actes de terrorisme sont déjà incriminés.
Le nouveau Code pénal reprend en son article 647 la même définition. Le législateur a toutefois pris le soin de réduire à 12 paragraphes les séries d’infractions pouvant entrer dans le champ d’application de cette incrimination (V. Art. 647 et 648). Le décret de 2020 en comportait 15 dont le très contesté paragraphe 12 qui ouvrait la possibilité de considérer comme acte de terroriste le fait d’embarrasser la voie publique, en y déposant, en y laissant des matériaux ou des choses quelconques dans le but d’empêcher ou de diminuer la liberté ou la sûreté du passage.
Le décret de 2020 qui a véritablement institué le terrorisme comme infraction dans le droit haïtien a été rejeté par une partie de la société civile et des juristes qui y voyaient, de bonne foi peut-être, mais dans une approche biaisée, une volonté du pouvoir de Jovenel Moïse de neutraliser ceux qui réclamaient sa démission au moyen des mouvements dits de pays lock.Une preuve qu’une lecture simpliste de ces textes complique la compréhension du terrorisme comme infraction pénale telle qu’ils l’ont définie. Sa constitution étant extrêmement complexe, cette forme de lecture la rend au contraire complètement inintelligible.
Il est dès lors nécessaire, avant de déterminer qu’un comportement constitue, ou pas, une infraction terroriste, d’en décortiquer l’ensemble de ses éléments constitutifs.
II. Les éléments constitutifs de l’infraction terroriste
À la lecture des textes susmentionnés incriminant le terrorisme en Haïti, un constat s’impose : un acte terroriste est, avant tout, une infraction de droit commun. Si le constat s’arrête là, toute réflexion sur le terrorisme comme infraction pénale est toutefois considérablement biaisée ; c’est le piège dans lequel des juristes haïtiens se sont empêtrés. En effet, pour être qualifié de terrorisme, l’acte matériel (A) doit avoir été commis dans un contexte terroriste (B) avec l’objectif bien déterminé de troubler l’ordre public (C). Encore faut-il que tout ait été fait de manière intentionnelle (D). Ces éléments étant cumulatifs, l’absence de l’un d’entre eux suffit à compromettre la qualification de terrorisme.
A. Éléments matériels du terrorisme : des infractions de droit commun
Les actes matériels du terrorisme regroupent un ensemble de comportements déjà réprimés par le droit pénal. Ce sont, entre autres : assassinat, enlèvement et séquestration ; détournement d’aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport ; vols, extorsions, incendies, destructions, dégradation de biens publics ou privés ; détention, port et transport illicites d’armes et de munitions ; fabrication ou détention d’engins meurtriers ou explosifs ; association de malfaiteurs ; recel de produits de ces infractions, etc…
Ces infractions dites de référence à la qualification de terrorisme requièrent de leurs auteurs une action positive. Dans certains cas, très minime, aucun acte matériel n’est nécessaire. Le nouveau Code pénal a introduit en effet dans la législation haïtienne une infraction terroriste matérialisée indépendamment de toute intention terroriste qui est consommée selon l’article 649 par le simple fait de ne pas pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie, tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à des actes de terrorisme. Cette disposition pourra à l’avenir fonder des poursuites engagées contre les conjoints ou autres proches des chefs de gangs dont les forfaits seront juridiquement qualifiés de terrorisme.
On l’aura compris, dans la majorité des cas, l’acte matériel incriminé fait objectivement partie de la liste des infractions de référence prévues par la loi.
Néanmoins, l’analyse de l’acte matériel au prisme de l’infraction de référence est insuffisante à elle seule pour le qualifier de terrorisme. Pour ce faire, il doit avoir été réalisé dans un contexte spécifique, en l’occurrence celui d’une entreprise terroriste.
B. Le contexte de l’infraction : une entreprise terroriste
La qualification de l’infraction terroriste nécessite une démarche en plusieurs étapes dont la première consiste à vérifier rigoureusement l’existence de l’infraction de référence en cause ; ensuite, il s’agit de déterminer que l’infraction a été commise dans le cadre d’une entreprise terroriste. Ce n’est qu’après ces préalables, si l’ensemble des éléments est prouvé, que les actes peuvent recevoir pénalement l’étiquette de terrorisme.
Le terrorisme ne peut donc être caractérisé par la seule considération des actes matériels visés par la loi, lesquels sont en effet subordonnés au mode opératoire du délinquant, au processus d’organisation de son crime et à la finalité qu’il poursuit en les commettant. Il faut donc obligatoirement les analyser en fonction du contexte particulier de leur commission, c’est-à-dire en relation avec une entreprise individuelle ou collective à visée terroriste.
Cette entreprise mentionnée ici doit être appréhendée au sens d’une association de malfaiteurs formée en vue de la préparation d’une infraction à caractère terroriste. Cela n’exige pas néanmoins que les actes terroristes soient systématiquement commis par plusieurs personnes. L’adverbe individuellement utilisé dans le texte d’incrimination a ainsi rendu possible la poursuite pour terrorisme ceux agissant sans aide d’un complice ou coauteur. Un loup solitaireconstitue ainsi à lui seul une entreprise terroriste.
En intégrant cette notion d’entreprise dans la définition de cette infraction, le législateur souhaite indiquer que l’action terroriste envisagée, en groupe ou sans compagnie, nécessite obligatoirement une certaine préparation, d’organisation et de stratégie avec pour finalité d’atteindre l’objectif terroriste visé. C’est ce qu’a décidé par exemple la Cour de cassation de la République française dans un arrêt rendu en octobre 1995 (V. Cass. Civ. 1ère, 17 octobre 1995, n° 93-14.837).
Il est dès lors impossible de considérer un acte criminel fortuit, isolé et non prémédité comme résultant d’une entreprise terroriste. Dans l’arrêt précité, la Haute instance judiciaire française a également jugé que le dépôt d’une charge d’explosifs ne constituait pas un acte de terrorisme dès lors que le fait en question était un acte isolé.
Le fait de citer une jurisprudence de la justice française dans ce travail n’est pas incompatible avec cette nouvelle incrimination dans le droit pénal haïtien, car l’infraction de terrorisme telle que définie par le législateur haïtien est fortement inspirée sur celle du code pénal français.
En tout état de cause, le texte répressif exige pour que la qualification de terrorisme soit retenue que l’entreprise poursuive le but spécifique de troubler l’ordre public par la terreur.
C. La finalité de l’entreprise terroriste : troubler l’ordre et la paix publics par la terreur
Qu’elle soit individuelle ou collective, l’entreprise terroriste doit, selon la définition retenue à l’article 1er du décret de 2020, avoir pour objectif de troubler, au nom d’une cause affirmée ou non par la terreur, l’ordre et la paix publics. Le Nouveau Code pénal en son article 647 reprend cette condition en ajoutant deux mots : intimidation puis l’adverbe gravement. Ainsi, pour être terroriste selon le nouveau Code pénal haïtien, l’entreprise doit avoir pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
Le dictionnaire Larousse définit l’intimidation comme l’action d’intimider par la force, la violence ou la ruse. C’est donc le fait d’inspirer chez quelqu’un un sentiment de crainte ou de peur en raison d’une menace. Quant à la terreur, il la présente comme une peur violente qui découle d’une situation, d’un événement ou d’une personne dont la seule connaissance effraie, terrorise ou paralyse toute une collectivité. En plaçant le mot intimidation avant celui de terreur, le législateur semble créer une hiérarchisation donnant à la terreur une plus grande importance en raison de ses conséquences plus considérables et dévastatrices sur l’individu, ou la société d’une manière plus générale.
Dans l’exercice de qualification du terrorisme, à cause de l’ajout de l’adverbe gravement dans la définition, il faut nécessairement aller plus loin que le simple acte matériel pour systématiquement regarder la nature du but fixé par l’entreprise terroriste, individuelle ou collective, afin de déterminer si celui-ci est susceptible d’impacter ou de déstabiliser de manière considérable le fonctionnement de la société ou de l’État. La loi exige donc de l’entreprise un dol spécial, c’est-à-dire une mens rea de faute subjective d’intention spécifique avec le dessein de troubler gravement l’ordre public. Cela permet d’écarter dans le champ d’application du terrorisme, pour ne pas trahir la volonté du législateur, un acte qui, de par sa nature, ne peut en aucune manière faire naître un climat d’intimidation ou de terreur susceptible de troubler considérablement l’ordre public. C’est ainsi que la Cour de cassation française avait en 2017 validé un arrêt de la Chambre de l’instruction refusant de qualifier de terrorisme des opérations de sabotage menées par des militants sur des catenaires de plusieurs lignes de train à grande vitesse : il n’y avait pas de preuves que les infractions en cause avaient été commises en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par la terreur (V. Cass. Crim. 10 Janvier 2017, n° 16-84. 596).
La finalité de l’entreprise et le degré des conséquences de l’acte réalisé ou envisagé sur la collectivité peuvent être alors considérés comme l’instrument de mesure aux mains des juges qui, seuls dans le cadre de leur pouvoir souverain d’appréciation des faits, peuvent étiqueter une entreprise de terrorisme.
En toute état de cause, l’auteur de l’acte de terrorisme, agissant seul ou en groupe, doit le faire de manière consciente et volontaire. Un élément intentionnel est alors exigé.
D. L’élément intentionnel de l’infraction de terrorisme
Pour qu’un acte puisse être qualifié de terroriste, l’article 1er du décret de 2020 pour le renforcement de la sécurité, dont le contenu a été repris à l’article 647 du Nouveau Code pénal, exige que son auteur ait agi intentionnellement en relation avec une entreprise terroriste.
Le terrorisme n’est donc caractérisé que si l’infraction de droit commun de référence a été réalisée dans les conditions de sa constitution, mais en relation avec une entreprise qui se donne pour objectif de troubler par l’intimidation ou la terreur, l’ordre et la paix publics. Autrement dit, le délinquant doit avoir voulu commettre non seulement l’infraction en question avec le cas échéant un résultat précis, mais aussi dans le cadre d’une entreprise dont le but est d’intimider voire déstabiliser la société par le chaos, la peur et l’effroi.
La loi exige donc un élément moral à deux niveaux. D’abord à celui de l’entreprise, qu’elle soit collective ou individuelle, ensuite à celui de l’auteur des actes.
Ainsi un individu ayant commis un assassinat, pour le condamner au chef d’acte de terrorisme, il faut prouver à la fois un dol général, c’est-à-dire la volonté qu’il avait de commettre l’infraction, mais aussi un dol spécial qui renvoie à sa volonté de tuer. Ensuite, dans le cadre de la caractérisation de l’infraction de terrorisme, au sens de la définition légale, il faut prouver un élément moral spécifique, soit un dol aggravé, consistant à démontrer que l’acte d’assassinat a été perpétré intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler par l’intimidation ou la terreur, l’ordre et la paix publics. En l’absence de ce dol aggravé, la qualification de terrorisme ne pouvant être retenue, on retombe dans le droit commun, et seule une condamnation pour assassinat est possible.
C’est de cette exigence que découle le caractère particulier du terrorisme et sa distinction avec les infractions de droit commun.
En ce sens, afin de ne pas galvauder la notion, l’exercice de qualification doit être fait non pas sous l’angle de l’acte commis, déjà une infraction de droit commun, mais sous celui de la finalité poursuivie par l’entreprise ou son auteur si celui-ci agit en solitaire. À ce titre le professeur André Christophe affirme que le terrorisme comme infraction pénale renvoie moins à l’acte en lui-même qu’à son but (André Christophe, Droit pénal spécial, Dalloz, 6ème éd., 2021, p. 399). Le docteur Yves Mayaud abonde dans ce sens et réfute l’idée de regarder les actes de terrorisme dans leur simple matérialité car cette approche engendre, affirme-t-il, une confusion entre l’acte terroriste et l’infraction de droit commun qui est pourtant un de ses éléments constitutifs (Mayaud Yves, Terrorisme, Rép. Pénal. Dalloz, 2020 § 160).
Ainsi, contrairement à des positions populaires exprimées dans les médias haïtiens dans le passé lors de la publication par le feu président Jovenel Moïse du décret de 2020 intégrant le terrorisme comme infraction à part entière dans le droit haïtien, le simple fait pour un individu de placer et de brûler des pneus sur la chaussée ne peut aucunement à lui seul être considéré comme un acte de terrorisme au sens de cette nouvelle législation. Par contre, certains gangs haïtiens commettent des actes susceptibles d’être qualifiés de terrorisme ; en effet, par leur nature, leur degré de gravité, leur impact sur la société et sur le fonctionnement démocratique des institutions de l’État, leur violence, leurs revendications prouvant l’existence d’une entreprise criminelle et accentuant la volonté de celle-ci de troubler l’ordre public par la terreur et l’intimidation rentrent indubitablement dans cette qualification.
Conclusion
Le terrorisme étant une infraction d’une gravité extrême, le législateur impose, pour sa caractérisation, comme pour toute autre infraction aussi grave, un ensemble de conditions qui doivent toutes être réunies. Ainsi, l’analyse de ces infractions nécessite une approche rigoureuse, prenant en considération tous les éléments, contextes et circonstances de leur commission.
Ainsi, le fait de causer la mort d’autrui peut être, en fonction des circonstances et de l’intention de son auteur, qualifié de différentes manières. L’acte involontaire causant la mort est un homicide involontaire ; s’il est volontaire, c’est un meurtre ; mais en cas de préméditation, un assassinat ; réalisé intentionnellement en relation avec une entreprise terroriste, c’est du terrorisme ; commis dans le cadre d’une guerre en violation des lois de la guerre, il peut être qualifié de crime de guerre ; dans d’autres circonstances, un crime contre l’humanité, voire un génocide s’il est réalisé en exécution d’un plan concerté visant la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique ou religieux.
Par conséquent, s’agissant du terrorisme, en l’absence d’un contexte terroriste, la qualification retenue doit être celle de l’infraction de référence. L’importance de la distinction entre terrorisme et les infractions de droit commun réside dans le fait que leur régime est fondamentalement distinct tant au niveau des peines qu’à celui de la procédure. Les peines prévues pour le terrorisme sont plus lourdes. Ainsi, le décret de 2020 prévoit à l’article 2 al. 1 une peine de 30 à 50 ans d’emprisonnement pour toute personne physique jugée coupable d’actes de terrorisme et une amende de 2 à 200 millions de gourdes. Le nouveau Code pénal, non encore en vigueur, quant à lui prévoit en son article 650 une graduation des peines en fonction de la gravité de l’infraction de référence qualifiée de terrorisme visée à l’article 647. La peine peut être soit délictuelle soit criminelle ; la plus importante étant la perpétuité lorsque l’infraction de référence est punie de 30 ans de réclusion criminelle comme le cas du viol ayant entraîné la mort de la victime prévue à l’article 299, 1°. Par ailleurs, le délai de prescription de l’infraction terroriste sera largement plus long que celui prévu pour les infractions de droit commun lorsque le nouveau Code de procédure pénale sera en vigueur (V. art. 40).
On le voit donc, l’exercice de qualification de l’infraction de terrorisme est complexe, et nécessite une bonne connaissance du droit pénal. Autrement, le risque est grand de prendre pour du terrorisme une simple contravention ou un délit ordinaire, ou au contraire de ne pas considérer comme terroriste un acte relevant nécessairement de ce registre.
Windy Phele
Docteur en droit pénal et sciences criminelles / Université de Strasbourg
Étudiant avocat inscrit à l’École du Barreau du Québec
Le Directeur de la Compagnie de Transport Scolaire DIGNITÉ, Benel Didier, a présenté ce mardi le bilan officiel de la tournée effectuée dans le Grand Sud. Il a fait état de la situation des bus de la compagnie dans ce département, tout en assurant relancer prochainement la couverture de l’institution à l’échelle nationale. Par ailleurs, il a dénoncé une intimidation orchestrée par un groupe armé, selon lui, dirigé par l’ancien sénateur Guy Philippe.
Lors de cette tournée officielle, qui s’est déroulée du 22 au 27 juillet 2025 dans le Grand Sud, Benel Didier a évalué l’état des véhicules de transport scolaire de l’institution dans plusieurs villes du département.
Selon ses déclarations, plusieurs bus, inactifs depuis plusieurs années, souffrent de problèmes tels que l’absence de batteries, de pneus, d’embrayages, tandis que d’autres sont totalement hors service, manquant de moteurs, de jantes et d’autres pièces essentielles.
Cependant, M. Didier a promis de rendre opérationnels des bureaux de l’institution dans plusieurs localités du département. Il a annoncé disposer déjà de plusieurs locaux destinés à accueillir les bus scolaires ainsi que les bureaux de DIGNITÉ.
Cette conférence a également été l’occasion pour le Directeur général d’alerter le public sur les menaces sérieuses auxquelles sa délégation a été confrontée, notamment à son passage dans la commune de Pestel. « Des gangs lourdement armés sont venus nous intimider. Ils étaient cagoulés et portaient des uniformes de la BSAP », a-t-il déclaré.
Il a affirmé que c’est plus d’une cinquantaine de « bandits » obéissent à l’ancien sénateur Guy Philippe. Sans préciser les motifs de cette attaque, Benel Didier a annoncé son intention de porter plainte contre cet incident survenu à la sortie de la ville de Pestel.
Les autorités chargées de l’application des lois sur l’immigration et les douanes (ICE) ont annoncé lundi l’arrestation de 214 immigrés clandestins accusés ou condamnés pour des délits sexuels contre des mineurs dans la région de Houston, au Texas, au cours des six derniers mois.
Selon un communiqué consulté par Fox News, les 214 personnes arrêtées étaient toutes en infraction avec les lois sur l’immigration et impliquées dans des crimes sexuels contre des enfants. Ce chiffre dépasse les 211 arrestations similaires enregistrées tout au long de l’année fiscale 2024.
D’après l’ICE, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une campagne visant à renforcer la sécurité dans le sud-est du Texas face à l’augmentation des crimes sexuels liés à l’immigration clandestine.
Le directeur par intérim des opérations d’expulsion de l’ICE à Houston, Paul McBride, a déclaré que : « le fait de rassembler les ressources et l’expertise de l’ensemble de la communauté fédérale chargée de l’application de la loi pour faire face à la vague écrasante d’immigration illégale que nous avons constatée au cours des quatre dernières années a permis l’arrestation et l’expulsion d’un nombre historique d’étrangers criminels violents, de membres de gangs transnationaux et d’agresseurs sexuels d’enfants ».
M. McBride a également souligné que ces efforts n’étaient qu’un début. « Bien que nous ayons encore un long chemin à parcourir pour vraiment maîtriser cette crise, les progrès que nous avons réalisés en seulement six mois pour rendre nos communautés locales plus sûres sont substantiels, et nos agents continuent de travailler sans relâche chaque jour pour faire sortir les pires des pires criminels étrangers du sud-est du Texas afin de ramener nos communautés dans des endroits dont nous pouvons tous profiter », a-t-il ajouté.
Dans une correspondance adressée au secrétaire d’État américain Marco Rubio et à la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, plusieurs sénateurs expriment de vives inquiétudes concernant la présence d’une entreprise militaire privée (EMP) américaine opérant en Haïti dans le cadre d’un contrat avec le gouvernement de transition. Cette situation soulève de sérieuses questions sur la légalité des opérations, les risques de violations des droits humains, et les incohérences de la politique américaine envers Haïti, notamment après la fin du Statut de protection temporaire (TPS) et l’interdiction de voyager imposée par l’administration Trump.
Selon le New York Times, cité par les sénateurs, le gouvernement de transition haïtien aurait signé un contrat avec une EMP dirigée par Erik Prince — fondateur de la controversée société Blackwater — pour fournir des drones armés, des armes, et environ 150 mercenaires destinés à combattre les gangs à Port-au-Prince. Des livraisons d’armes auraient déjà eu lieu, et des déploiements sont attendus cet été. Les sénateurs avertissent que cette initiative pourrait compromettre la légitimité et l’efficacité de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), soutenue par l’ONU et les États-Unis.
La lettre souligne les problèmes de transparence et de légalité concernant les exportations d’armes américaines. Les opérations en question nécessitent des licences d’exportation, et leur octroi — ou leur absence — soulèverait de graves préoccupations juridiques. Si accordées, ces licences pourraient entrer en contradiction avec les critères de droits humains de la directive NSPM-10, affirment les sénateurs.
Ils rappellent également que la loi Leahy interdit tout soutien américain à des unités étrangères impliquées de manière crédible dans des violations graves des droits humains. Cela remet en cause l’assistance apportée à la Police nationale d’Haïti (PNH), déjà accusée d’exécutions extrajudiciaires.
« Si des unités de la PNH opèrent en coordination avec une société militaire privée américaine, cela pourrait exposer l’assistance américaine à des violations indirectes de la loi Leahy », avertissent les autorités.
Cette mise en garde intervient dans un contexte de crise croissante en Haïti. L’ONU a récemment alerté sur le risque que Port-au-Prince tombe entièrement aux mains des gangs si aucune intervention urgente n’est menée. Pourtant, en février 2025, les États-Unis ont annoncé la fin du statut de protection temporaire (TPS) pour les ressortissants haïtiens à partir d’août, tout en incluant Haïti dans une nouvelle interdiction de voyager. Ces décisions apparaissent contradictoires : elles suggèrent qu’Haïti est à la fois trop dangereux pour accueillir des visiteurs et assez sûr pour y renvoyer des migrants.
Les sénateurs demandent des réponses urgentes aux secrétaires Marco Rubio et Kristi Noem avant le 15 août 2025 sur la politique américaine à l’égard d’Haïti, notamment :
L’existence de licences d’exportation accordées à des entreprises militaires privées (EMP) ;
Leur conformité avec la directive NSPM-10 sur les droits humains et la paix ;
Les risques que ces activités privées fassent peser sur la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) de l’ONU ;
Le contrôle des unités de la PNH selon la loi Leahy ;
La contradiction entre l’appui militaire en Haïti et la suppression du TPS ;
L’incohérence entre l’expulsion de migrants haïtiens et l’interdiction de leur entrée pour des raisons de sécurité.
Face à la recrudescence des violences des gangs qui fragilisent davantage la sécurité en Haïti, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé s’est voulu rassurant. Lors de la quatrième conférence de clôture de la Table Sectorielle sur la Sécurité (TSS), il a affirmé que « des jours meilleurs se profilent à l’horizon ».
Plusieurs hauts responsables de l’État ont unanimement plaidé pour un renforcement des forces de sécurité nationales, ainsi que de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), en vue de restaurer un climat de stabilité durable.
Placée sous le thème « Forces de sécurité nationale et internationale en Haïti : défis et perspectives », cette rencontre a été organisée par le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH). Elle a permis de réunir institutions publiques, défenseurs des droits humains et membres de la société civile autour de la question sécuritaire.
Dans ce contexte alarmant, Me Gédéon Jean, directeur exécutif du CARDH, a souligné l’urgence de consolider les capacités opérationnelles des forces haïtiennes et de la MSS. Il a également proposé un appui accru de l’Organisation des États Américains (OEA).
Pour sa part, Arnaud Royer, représentant du HCDH, a rappelé que la Police nationale d’Haïti (PNH) constitue la pierre angulaire de la sécurité dans le pays. Il a appelé à un appui logistique renforcé et à une formation conforme aux standards internationaux.
Le chef du gouvernement a dans son discours réaffirmé la volonté du Conseil de Transition de soutenir pleinement les forces de sécurité et la MSS. Il a souligné que le retour à un climat de sécurité est une condition indispensable à l’organisation du référendum constitutionnel et des prochaines élections.
Des jeunes Haïtiens, accompagnés d’autres professionnels étrangers, ont mis sur pied un projet intitulé «Informacile». Cette initiative, qui se veut un pont entre ceux qui souhaitent apprendre la technologie et ceux qui n’en ont pas de moyens, lance une formation bootcamp à la création d’applications mobiles (Android et iPhone).
Ce premier bootcamp intensif sur la création d’applications mobiles (Android et iPhone) est 100 % gratuit et conçu spécialement pour de jeunes étudiants.
Selon Johndy Lens Philistin, fondateur d’Informacile, les intéressés n’ont pas besoin d’un PC et de connaissances de base pour prendre part à cette formation. Lui-même, il a appris à coder sur un téléphone, sans ordinateur. Aujourd’hui, il gère plus de 15 sites web.
Les responsables reçoivent des candidatures jusqu’au 5 août 2025, alors que cette formation intensive 100 % en ligne, accessible depuis Haïti, débutera du 8 août au 14 septembre. Les futurs apprenants n’ont qu’à se rendre sur le site web : https://informacile.com pour remplir le formulaire.
Une initiative innovante
Selon les initiateurs, Informacile est un mouvement, pas juste une formation. Un projet qui est là pour montrer que même sans PC, même sans base, ou ka aprann, ou ka grandi, ou ka bati.
Avec ce projet, ces jeunes disent vouloir rendre l’informatique simple, humaine et accessible à tous, surtout à ceux qui n’ont jamais eu leur chance. Et, l’objectif, c’est de permettre à chaque jeune de passer de consommateur à créateur, peu importe son niveau de départ.
Pourquoi un jeune devrait-il prendre part à cette formation ? À cette question, M. Philistin a répondu : “Parce que ce bootcamp, c’est une opportunité réelle, concrète, gratuite d’apprendre un métier du futur (développeur d’appli mobile), de créer sa première app (Android/iPhone), de prendre confiance en soi, même si on part de zéro, de découvrir un monde nouveau.
Ces jeunes veulent briser les limites. Ils indiquent qu’Informacile ne s’arrête pas avec le bootcamp sur la création d’applications pour Android et Iphone. C’est une révolution numérique qui commence avec des prévisions d’enseigner des sujets encore non enseignés dans les universités haïtiennes comme la création d’un système intelligent (pas comme ChatGPT bien sûr mais tout prêt) à titre d’exemple. Et, ils insistent sur le fait qu’Informacile est une deuxième chance pour les jeunes qui ne peuvent pas s’offrir la possibilité de s’inscrire aux grandes universités haïtiennes.
Six jeunes, venus de trois pays différents, sont cachés derrière cette initiative: Johndy Lens Philistin, fondateur et formateur, Nouhaila El Aceb et Dachca Jean, membres du comité de sélection, Redjina Argile, responsable RH, Kensly Eugène, graphiste, Joonie Mirville, social media manager.
Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP) a mis en place un protocole strict pour encadrer le traitement judiciaire des ressortissants haïtiens déportés ou extradés, accusés de crimes financiers ou de liens avec des groupes criminels armés.
Dans une note officielle, le MJSP précise que tout Haïtien expulsé pour de tels motifs sera immédiatement remis au Commissaire du Gouvernement à son arrivée en Haïti. Il sera ensuite placé en détention, soit à la DCPJ, soit dans un autre centre approprié, conformément aux articles 1 et 2 du protocole signé par le ministre Patrick Pélissier.
Le Commissaire devra sans délai constituer un dossier et le transférer au cabinet d’instruction. Il est aussi tenu de collaborer avec les institutions de contrôle financier (UCREF, ULCC, BAFE, IGF) afin de transmettre au juge toute nouvelle information utile au dossier, comme stipulé dans les articles 3 et 4.
Ce protocole s’appliquera notamment à Pierre Réginald Boulos. Selon une note de l’ambassade américaine, ce dernier a perdu son statut légal aux États-Unis pour avoir menti dans sa demande d’asile, en omettant des faits liés à son implication présumée dans des violences et son soutien à des gangs en Haïti. Son expulsion est imminente, et il sera remis à l’ULCC à son retour.
Hier, samedi, au Cap-Haïtien, maître André Michel a été écarté d’un vol à destination des États-Unis. Il n’a pas réagi à ce refus, mais de préférence, il annonce son envie d’habiter le Palais national.
En effet, l’ancien opposant farouche des pouvoirs de Michel Joseph Martelly et de Jovenel Moïse s’est vu refuser l’embarquement le samedi 26 juillet 2025 à bord d’un vol de Sunrise à l’aéroport international du Cap-Haïtien. Selon les dernières informations, l’autoproclamé Avoka Pèp La a été informé par la compagnie aérienne de la révocation de son visa par les autorités américaines.
Ce dimanche matin, sur son compte X, André Michel, au lieu de fournir des explications sur son refus d’embarquement à destination des États-Unis où réside sa famille, annonce sa candidature à la présidence d’Haïti.
“J’annonce mes ambitions présidentielles pour les prochaines élections. Je porterai un projet politique axé sur la sécurité, le développement économique et Social, la souveraineté Nationale. L’élimination des gangs armés est ma première priorité! Nou pa nan Dyalòg ak Gang! » a-t-il publié.
Pour rappel, ce ne serait pas le premier coup d’essai de l’homme qui faisait croire que “barikad se avni jenès la”. En 2015, il s’était déparé de son compagnon de combat, Me Newton Saint-Juste pour se porter, en vain, candidat à la présidence lors des élections organisées sous le régime de Michel Martelly.
Dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain Marco Rubio le 23 juillet 2025, Joverlein Moïse, fils du président assassiné Jovenel Moïse, exhorte les autorités américaines à ne pas transférer en Haïti certains oligarques ayant des différends avec l’État fédéral. Ancien conseiller informel de son père, il rappelle la faiblesse de la justice haïtienne, sollicitant l’aide de Washington.
Pour introduire ses propos, Joverlein Moïse a retracé l’histoire : «Depuis l’arrivée des colons en Amérique, les États-Unis et la République d’Haïti sont les deux plus anciennes nations souveraines du continent. Nos histoires sont intimement liées, et nos peuples ont toujours partagé cette responsabilité commune : soutenir l’idéal démocratique tout en défendant la dignité humaine. »
Depuis plusieurs décennies, le peuple haïtien endure une succession de crises qui ne cessent de s’aggraver. Mais c’est le 7 juillet 2021, lors de l’assassinat brutal du président constitutionnellement élu Jovenel Moïse, mon père, que nous avons touché le fond de cette descente aux enfers. Cet acte ignoble et sans précédent a tué un président, mais pas l’espoir, ni la vision, ni la dignité que Jovenel Moïse, l’homme, incarnait pour son peuple, a-t-il écrit.
« En tant qu’ancien sénateur de l’État de Floride, terre d’accueil de la plus importante diaspora haïtienne, vous connaissez bien les dynamiques économiques et politiques qui ont miné Haïti. Vous n’ignorez pas non plus le rôle néfaste joué par certains oligarques puissants qui, depuis longtemps, financent des activités terroristes, l’instabilité politique, de multiples coups d’État et, ultimement, l’assassinat de mon père », lâche-t-il à Marco Rubio.
Puis, il a ajouté : « Monsieur le secrétaire d’État, vous savez que des institutions américaines compétentes ont appréhendé certains de ces oligarques. Pourtant, d’autres, qui ont fomenté plus d’un complot contre Haïti, l’allié des premières heures, qui a contribué à préserver les États-Unis de la domination européenne jouissent encore aujourd’hui de la protection de votre territoire, sans jamais être inquiétés. Il va sans dire que vous avez, avec votre influence, la capacité et l’autorité morale de contribuer à ce que justice soit faite.»
Vous êtes également conscient que les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu’ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées, interpelle-t-il.
Selon Joverlein, il est impératif que les auteurs de crimes aussi graves soient jugés dans un pays aux institutions capables de garantir une justice réelle et appropriée. « Le monde entier sait que le système judiciaire haïtien a été démantelé par ceux qu’il devrait précisément juger. Tant que régnera le chaos, les forces de l’ordre et les prisons d’Haïti resteront dysfonctionnelles », a indiqué celui qui s’est réfugié au Canada depuis l’assassinat.
Conséquemment, extrader de tels criminels vers un pays en état de déliquescence institutionnelle serait un acte d’une irresponsabilité flagrante, un geste que l’esprit même de fraternité républicaine, au cœur de la nation américaine, ne saurait autoriser. D’autant plus que ces oligarques ont su profiter des infrastructures technologiques, des réseaux de communication, des outils de financement et d’armement des États-Unis d’Amérique – un pays ami, a-t-il poursuivi.
« L’impunité de ces crimes, planifiés sur le sol américain puis commis sur le sol haïtien, ternit la réputation de votre nation et affaiblit davantage la souveraineté d’Haïti, qui aspire pourtant à se relever avec dignité », dit le futur politologue au Secrétaire d’État, précisant que sa lettre n’est pas un appel à l’ingérence, mais un appel à la décence, à la justice, et aussi une exhortation à un allié historique, pour qu’il entende enfin l’ampleur du traumatisme subi et agisse au nom du bien commun.
Pour rappel, dans un entretien exclusif accordé au début du mois au Dr Jean Fils-Aimé, Joverlein Moïse avait tenu Washington responsable en partie de ce magnicide.
Des vols d’expulsion de détenus du centre pour migrants surnommé « Alcatraz des alligators » ont récemment débuté, selon le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Ces opérations, menées par le département de la Sécurité intérieure, ont permis le transfert de plus d’une centaine de personnes vers d’autres pays.
Le gouverneur DeSantis a précisé que les expulsions concernent des migrants détenus dans ce centre situé au cœur des Everglades, selon le New York Times. Il prévoit une intensification de ces départs dans les jours à venir. Bien que le centre soit vivement critiqué pour ses conditions jugées inhumaines, il est défendu par DeSantis et plusieurs responsables républicains, évoque le journal.
Ce centre de détention, installé sur le site de l’ancien aéroport Dade-Collier à Ochopee et aménagé en seulement huit jours, est considéré par ses détracteurs comme un symbole de la politique migratoire répressive de la Floride. Pour eux, il incarne la coopération active de l’État avec la campagne fédérale menée sous l’impulsion de Donald Trump contre l’immigration clandestine.
La visite de Donald Trump sur les lieux, le 3 juillet dernier, a ravivé les critiques. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont dénoncé des conditions de détention dégradantes et un usage politique du centre à des fins de répression migratoire.
Dans le cadre de la reconstruction des Forces Armées d’Haïti et d’une politique de renforcement des capacités nationales en matière de sécurité, 150 militaires haïtiens, dont 15 femmes, ont quitté le pays jeudi en direction du Mexique pour une formation stratégique. Ce programme de coopération bilatérale, qui prévoit la formation de 700 soldats, témoigne de la vitalité des relations entre Haïti et le Mexique, selon le gouvernement.
Le jeudi 24 juillet 2025, en présence du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, du conseiller Leslie Voltaire, du Premier ministre Didier Fils-Aimé, du ministre de la Défense, ainsi que de plusieurs hauts responsables civils et militaires, cette première cohorte de soldats s’est envolée vers le Mexique pour suivre une formation de trois mois, a précisé la Primature dans un communiqué.
Selon le gouvernement, ce départ marque une étape historique dans la reconstruction des Forces Armées d’Haïti. Il reflète la détermination des autorités à restaurer l’ordre républicain, réaffirmer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et assurer la sécurité de chaque citoyenne et citoyen.
Le gouvernement haïtien a exprimé sa reconnaissance au Mexique, représenté lors de la cérémonie par l’émissaire Carlos Imanol Reyes, pour son appui constant. Le Premier ministre a souligné que cette initiative s’inscrit dans une feuille de route globale : rétablir la sécurité publique, relancer les institutions régaliennes et organiser des élections crédibles, dans un contexte marqué par la montée des menaces transnationales.
Le Chef du gouvernement a également salué le soutien du Conseil Présidentiel de Transition à cette stratégie nationale de redressement et rappelé l’importance de l’unité institutionnelle. Le départ de cette première cohorte incarne l’engagement de l’État et l’espérance d’un peuple en quête de paix et de stabilité.
La réforme du système de sécurité est ainsi engagée. Elle se poursuivra avec rigueur, transparence et efficacité dans l’objectif de bâtir une Haïti en paix, forte de ses valeurs et fidèle à sa vocation républicaine, conclut le communiqué.
Âgé de 57 ans, Jean Wiltene Eugene, Américain d’origine haïtienne, a été condamné par un tribunal de district américain à 30 mois de prison et à une amende de 20 000 dollars. Selon la procureure américaine Jeannine Ferris Pirro, le condamné a joué un rôle dans une opération de trafic d’armes à feu vers Haïti.
Le 11 avril 2025, le trafiquant d’armes avait plaidé oupable d’un chef d’accusation de contrebande. À côté de sa peine de prison, le juge Carl J. Nicolas lui a ordonné 24 mois de liberté surveillée, selon un communiqué du bureau du procureur des États-Unis du district de Columbia.
Eugene, selon les documents judiciaires, est un citoyen américain né en Haïti et résidant à Key West. Selon le communiqué, le 23 septembre 2021, Eugene a sciemment exporté plus de deux armes à feu des États-Unis vers Haïti, en violation des lois et réglementations américains, notamment des interdictions prévues par l’Export Administration et Regulations et la loi de 2018 sur la réforme du contrôle des exportations.
« Jean Wiltene Eugene a exporté les armes à feu sans avoir obtenu au préalable la licence requise auprès du Bureau de l’industrie et de la sécurité, situé dans le district de Columbia », détaille le communiqué.
C’est Eugene qui a organisé l’expédition de véhicules vers Haïti par l’intermédiaire d’une société d’exportation basée en Floride. « Il a signé les conditions générales d’expédition de cette société, qui exigeaient que l’expéditeur atteste que les véhicules ne contenaient ni armes ni munitions », lit-on dans le document.
Eugene, dans un entretien accordé aux forces de l’ordre, a admis avoir expédié en Haïti 2 véhicules contenant des armes à feu dissimulées à l’intérieur en 2020 et 2021. « Il a déclaré avoir placé de la nourriture et d’autres articles autour des bacs contenant les armes à feu afin que les autorités frontalières ne les retrouvent pas », poursuit ledit document.
Dans une autre interview avec des agents fédéraux, Eugene a déclaré que neuf armes à feu achetées à Key West sous son nom se trouvaient actuellement à sa station-service en Haïti et qu’aucune d’entre elles ne se trouvait aux États-Unis.
Haïti est en proie à une crise sécuritaire bouleversant la vie sociale, économique et politique de son peuple. La majorité des armes en circulation en Haïti et qui alimentent la ville proviennent des États-Unis.
Le décret du président Donald Trump visant à supprimer la citoyenneté automatique pour les enfants nés aux États-Unis de parents en situation irrégulière a été déclaré inconstitutionnel par la 9e Cour d’appel des États-Unis ce mercredi 23 juillet 2025.
Selon Fox News, dans une décision rendue à San Francisco, le panel de trois juges a confirmé une décision antérieure du tribunal fédéral de district de Seattle, bloquant l’application du décret à l’échelle nationale. À deux voix contre une, les juges ont estimé que la mesure violait le 14e amendement de la Constitution, qui garantit la citoyenneté à toute personne née ou naturalisée aux États-Unis et » soumise à la juridiction des États-Unis « .
« Le tribunal de district a conclu à juste titre que l’interprétation proposée par le décret, refusant la citoyenneté à de nombreuses personnes nées aux États-Unis, est inconstitutionnelle. Nous sommes entièrement d’accord », ont écrit les juges Michael Hawkins et Ronald Gould, tous deux nommés par l’ancien président Bill Clinton.
Bien que la Cour suprême ait récemment limité la portée des injonctions à l’échelle nationale, la 9e circuit a estimé que cette affaire relevait d’une exception autorisée par la haute juridiction. L’arrêt confirme donc l’injonction universelle émise par le juge John C. Coughenour pour » donner aux États un soulagement complet » selon les termes de la cour.
De son côté, le juge Patrick Bumatay, nommé par Trump, a jugé que les États plaignant n’avaient ni le droit légal ni la qualité pour poursuivre l’administration Trump à ce sujet. Il s’est abstenu de tout commentaire sur la constitutionnalité du décret.
Pour rappel, le décret visait à refuser la citoyenneté américaine aux enfants nés sous le sol américain de mère sans statut légal ou permanent, de père qui n’a pas de statut légal ou permanent. L’administration a fait valoir que la clause de citoyenneté du 14e amendement stipule que les personnes nées ou naturalisées aux États-Unis, ou « soumises à la juridiction des États-Unis », sont des citoyens américains. Cependant, il ne garantissait pas automatiquement ce droit en fonction de leur lieu de naissance.
Notons que l’administration Trump fait face à au moins neuf poursuites judiciaires à travers le pays contestant le décret.
Dans une circulaire, l’Ambassade d’Haïti en République dominicaine informe que l’Ambassade des États-Unis en République dominicaine ne traitera plus les demandes de visa B1/B2 des citoyens haïtiens, qu’ils soient titulaires de passeports diplomatiques, officiels ou ordinaires.
La mission diplomatique américaine justifie cette décision par la nouvelle loi sur l’immigration et la nationalité des États-Unis, qui restreint l’entrée des ressortissants de certains pays, dont Haïti, pour des raisons de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme.
Cette proclamation présidentielle suspend l’octroi de tous les visas B1/B2 aux ressortissants haïtiens, quel que soit le type de passeport (ordinaire, officiel ou diplomatique), et ce, jusqu’à la levée de la mesure, précise la circulaire de l’Ambassade d’Haïti en République dominicaine.
Fortement critiqué pour son inefficacité, le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, a reçu un montant de 177 130 000,00 gourdes pour des opérations anti-gangs, selon une correspondance du ministère des Finances couvrant la période de juin à août 2025. Malgré ce financement, les gangs continuent de s’étendre, gagnant du terrain tandis que la PNH reste largement impuissante.
Dans une lettre adressée au ministre de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP), le ministère des Finances a confirmé que ce montant avait été débloqué pour répondre aux requêtes relatives à des opérations anti-gangs dans plusieurs zones du pays sur la période mentionnée.
Les opérations devaient notamment cibler Mirebalais (du 25 juin au 26 juillet), les côtes et la baie de Port-au-Prince (patrouilles maritimes), ainsi que les communes de Tabarre (Torcel et Pernier), Gressier et plusieurs localités du département de l’Artibonite.
Malgré les fonds engagés, 45 millions de gourdes pour Kenscoff et plus de 29 millions pour Mirebalais, la situation sécuritaire continue de se détériorer. Sous la direction de Normil, la PNH n’a toujours pas déployé de stratégie efficace pour faire face aux gangs armés, ce qui laisse les citoyens à la merci de la violence.
Cette inefficacité persistante ravive les critiques à l’encontre de Rameau Normil, au cours de son deuxième mandat à la tête de l’institution. Déjà nommé en 2019, il avait été relevé de ses fonctions en 2020 pour son incapacité à juguler la montée de la violence. Remplacé successivement par Léon Charles puis Frantz Elbé, il a été reconduit en 2024, sans pour autant réussir à inverser la tendance sécuritaire.
Les Services de la citoyenneté et de l’immigration des États-Unis (USCIS) ont annoncé ce mardi 22 juillet qu’ils n’assureront plus de services d’interprétation pour les rendez-vous migratoires. Désormais, toute personne ne maîtrisant pas l’anglais devra se présenter avec son propre interprète.
« Si vous avez un rendez-vous prochain avec un bureau local de l’USCIS et que vous avez besoin de services d’interprétation, vous êtes désormais responsable de fournir votre propre interprète. Si vous ne trouvez pas d’interprète à temps pour votre rendez-vous, vous devez le reporter en contactant l’USCIS », lit-on dans une publication faite sur X.
Par ailleurs, il convient de noter que ce mardi 22 juillet 2025, entre en vigueur la loi du 4 juillet 2025, introduite par l’administration Trump. Celle-ci impose désormais des frais obligatoires pour toutes les demandes d’asile et de permis de travail.
Les nouveaux frais pour une première demande d’asile s’élèvent à 550 dollars. Une demande d’asile seule coûtera 100 dollars, et ce montant devra être versé chaque année jusqu’à ce qu’une décision finale soit rendue par le tribunal de l’immigration. À noter que jusqu’à présent, la procédure de demande d’asile aux États-Unis était gratuite.
Une réunion stratégique de haut niveau s’est tenue lundi à la Primature sous la haute autorité des Conseillers-Présidents Leslie Voltaire et Laurent St-Cyr, ainsi que du Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, pour discuter des mesures drastiques visant à éradiquer les gangs armés sur toute l’étendue du territoire national.
Cette rencontre, selon un communiqué de la Primature, s’est déroulée en présence du ministre de la Justice et de la Sécurité publique, du secrétaire d’État à la Sécurité publique Mario Andrésol, des représentants du Task Force pour la sécurité, ainsi que des plus hauts responsables des Forces Armées d’Haïti (FAd’H), de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMS).
À travers cette réunion, le gouvernement a confirmé la mise en place de mesures budgétaires et logistiques exceptionnelles, destinées à renforcer immédiatement les capacités de la PNH pour intensifier et accélérer ses opérations contre les gangs armés.
« Les autorités ont insisté sur la nécessité d’une coordination permanente et resserrée entre toutes les institutions nationales et les partenaires internationaux, condition indispensable pour garantir une action efficace, rapide et durable », peut-on lire dans ledit communiqué.
Les conseillers-présidents appellent également à la mobilisation nationale en vue de mettre en déroute tous ceux qui compromettent « la paix, la stabilité et la libre circulation des citoyens » dans le pays.
« La sécurité demeure la priorité absolue de l’État, qui mobilise toutes les ressources pour protéger la population, restaurer l’autorité républicaine et préparer, dans les meilleurs délais, des élections libres et démocratiques », conclut la Primature.
Le puissant homme d’affaires haïtien Pierre Reginald Boulos se trouve depuis jeudi dans les filets de la justice américaine. Si les premières informations laissaient croire qu’il s’agissait de démêlés avec l’immigration, une autre version vient sur la table.
En effet, dans une publication faite dans l’après-midi du lundi 21 juillet 2025, le média américain Fox News a confirmé que le service de l’immigration (ICE) a arrêté Pierre Reginald Boulos, résident permanent légal des États-Unis et citoyen haïtien qui avait renoncé à sa nationalité américaine, pour avoir prétendument contribué à la déstabilisation d’Haïti et collaboré avec des chefs de gangs haïtiens liés à une organisation terroriste étrangère.
Le Secrétaire d’État américain
Entretemps, sous le site du Département d’État, le Secrétaire Marco Rubio a publié un communiqué cet après-midi, faisant état de poursuites contre des personnes résidant aux États-Unis qui sont impliquées dans la criminalité en Haïti.
Le Département d’État a établi que certaines personnes bénéficiant du statut de résident permanent légal aux États-Unis ont soutenu et collaboré avec des chefs de gangs haïtiens liés à « Viv Ansanm », une organisation terroriste étrangère haïtienne, a déclaré le secrétaire d’État.
“ Viv Ansanm est un moteur de la violence et de la criminalité en Haïti, contribuant à l’instabilité de l’île. Les États-Unis n’autoriseront pas les individus à bénéficier du statut légal dans notre pays s’ils facilitent les actions d’organisations violentes ou soutiennent des organisations terroristes criminelles”, a ajouté M. Rubio.
Fort de cette décision, le Département de la Sécurité intérieure peut poursuivre l’expulsion de ces individus en vertu de l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité, indique le chef de la diplomatie américaine, précisant que ces nouvelles mesures témoignent de la ferme détermination de l’administration Trump à protéger le peuple américain, à promouvoir ses intérêts en matière de sécurité nationale et à promouvoir la sécurité et la stabilité régionales.
À souligner que Réginald Pierre Boulos, propriétaire du supermarché Delimart, du concessionnaire automobile Autoplaza, actionnaire de NH El Rancho, Fondateur du Parti Politique « Mouvman Twazyèm Vwa », est attendu le 31 juillet prochain devant le juge de l’immigration Jorge Pereira au centre de détention de Krome North Service Processing Center, suite à son arrestation jeudi dernier à son domicile de Palm Beach.
L’arrestation de l’homme d’affaires et figure politique haïtienne Pierre Réginald Boulos par les services américains de l’immigration et des douanes (ICE) continue de susciter de nombreuses réactions. Selon des documents du tribunal, une audience devant un juge de l’immigration est fixée au 31 juillet à 8 heures, au centre de détention de Krome.
Le Dr Pierre Réginald Boulos devra comparaître devant le juge Jorge Pereira. Toutefois, d’après le Miami Herald, ces documents précisent que « l’affaire est en cours » sans indiquer clairement si les violations présumées des lois sur l’immigration sont liées à des accusations criminelles.
Ces derniers mois, M. Boulos aurait affirmé à ses proches qu’il détenait la résidence permanente aux États-Unis. Pourtant, une source familiale indique qu’il est accusé de ne pas avoir déclaré ses activités politiques en Haïti lors de ses démarches migratoires — d’abord à travers le Statut de protection temporaire (TPS), puis via une demande de résidence fondée sur l’un de ses enfants.
Par ailleurs, certains médias évoquent des liens entre son arrestation et l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, des soupçons de blanchiment d’argent ou de financement de gangs. Toutefois, aucune confirmation officielle ni des documents judiciaires ni des sources proches du dossier ne permet d’étayer ces accusations à ce stade.
Pour rappel, Réginald Boulos a été interpellé par des agents de l’ICE le jeudi 17 juillet 2025. Son arrestation semble être principalement motivée par des irrégularités dans son statut migratoire. L’audience du 31 juillet devrait permettre d’en savoir plus sur les raisons officielles de cette procédure.
Québec, Canada, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) informe de la suspension des réceptions de nouvelles demandes de réunification familiale.
Selon un communiqué, l’agence gouvernementale a atteint le nombre maximal de demandes d’engagement pouvant être reçues pour parrainer une épouse ou un époux, une conjointe ou un conjoint de fait, un partenaire conjugal ou un enfant à charge de 18 ans ou plus, dans le cadre du regroupement familial pour la période du 26 juin 2024 au 25 juin 2026.
Par conséquent, le ministère décide de ne plus recevoir de demandes d’engagement visant ces personnes jusqu’au 25 juin 2026.
Et, les demandes reçues après l’atteinte du nombre maximal de demandes seront retournées aux concernés sans être traitées et sans que les droits exigibles pour leur examen ne soient encaissés, précise ledit communiqué.
La famille royale saoudienne est en deuil. Le prince Al-Waleed bin Khalid Al-Saud est décédé le samedi 19 juillet 2025 après avoir passé deux décennies dans le coma à la suite de son terrible accident de voiture survenu à Londres, Angleterre, en 2005.
L’information a été confirmée par son père, le prince Khaled bin Talal Al Saud.
« Avec un cœur croyant en la volonté et le décret d’Allah, et avec un profond chagrin et une tristesse, nous pleurons notre fils bien-aimé : le prince Al-Waleed bin Khaled bin Talal bin Abdulaziz Al Saud, qu’Allah ait pitié de lui, qui est décédé aujourd’hui », a-t-il écrit sur X.
Le prince Al-Waleed bin Khalid Al-Saud connu sous le nom « Prince endormi » a subi une hémorragie cérébrale et une hémorragie interne lors de l’horrible accident de 2005, alors qu’il n’avait que 15 ans. Selon New York Post, il a été maintenu sous respirateur à l’hôpital – mais n’a jamais retrouvé la pleine conscience depuis.
Selon le journal américain, le prince Al-Waleed étudiait dans un collège militaire à Londres lorsqu’il a été impliqué dans cet accident. Par la suite, il a été hospitalisé à la ville médicale du roi Abdulaziz dans a capitale de l’Arabie saoudite, Riyad où il est resté dans le coma depuis.
Son père gardait l’espoir que son fils se rétablisse un jour et prenait soin de lui avec dévouement. Mais après deux décennies ans dans le coma, il s’est éteint, laissant la famille royale dans la tristesse.
Les funérailles du prince Al-Waleed bin Khalid Al-Saud ont lieu ce dimanche 20 juillet à la mosquée Imam Turki bin Abdullah, à Riyad.
Dans un message diffusé par l’Ambassade des États-Unis en Haïti ce samedi 19 juillet, le chargé d’affaires Henry Wooster a réaffirmé l’engagement de Washington à soutenir les efforts de stabilisation du pays, notamment à travers un appui renforcé à la Police nationale d’Haïti (PNH) et à la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS).
« Trop longtemps, les gangs ont utilisé la terreur pour asseoir leur pouvoir et s’enrichir, au détriment de la population », a-t-il dénoncé dans son premier message officiel adressé à la population haïtienne, appelant à une mobilisation collective pour restaurer la sécurité.
Dans cette déclaration, Henry Wooster a également salué l’héritage culturel d’Haïti et la résilience de son peuple, tout en soulignant l’urgence d’agir face à l’escalade de la violence orchestrée par les groupes armés.
Le diplomate a assuré que les États-Unis continueront à travailler en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes et les partenaires internationaux pour restaurer l’ordre, renforcer les institutions sécuritaires et soutenir les aspirations du peuple.
Il a invité, en ce sens, les Haïtiens à faire entendre leurs voix et à participer activement à la reconstruction du pays. « Men anpil, chay pa lou », a-t-il conclu.
En pleine saison cyclonique, le Directeur Général de la Protection Civile, Emmanuel Pierre, a bouclé ce vendredi 18 juillet 2025, une tournée de terrain entamée le 14 juillet, dans les départements du Sud-Est, des Nippes, du Sud et de la Grand’Anse.
Durant cette tournée, le directeur général a rencontré les Comités Départementaux de Gestion des Risques de Catastrophes (CDGRD), les autorités locales, les représentants du Système National de Gestion des Risques de Catastrophes (SNGRD), les partenaires techniques et les forces de sécurité. Ce, dans l’objectif d’évaluer la mobilisation des systèmes départementaux de gestion des risques pendant cette période critique.
Trois priorités ont guidé les discussions : faire le point sur la préparation locale, identifier les besoins opérationnels urgents et renforcer la coordination interinstitutionnelle sur le terrain.
À Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, M. Pierre a également visité le Centre d’Opération d’Urgence (COUD), en cours de réhabilitation après une longue période d’inactivité. Cette revitalisation constitue une avancée majeure pour améliorer la rapidité de la réponse aux catastrophes.
Le photojournaliste haïtien Patrice Noël a été sélectionné pour participer à l’Eddie Adams Workshop 2025, l’un des ateliers de photojournalisme les plus prestigieux au monde, qui se tiendra à New York du 10 au 13 octobre. Il est le seul Haïtien retenu cette année, grâce à son regard engagé sur les réalités sociales, humanitaires et communautaires en Haïti.
Qui est Patrice Noël ?
Né en juillet 2001, Patrice Noël est un passionné de photographie. Il espère que cette expérience lui permettra d’élargir sa vision, de présenter ses projets, d’échanger avec d’autres professionnels du monde entier, et de renforcer ses compétences pour mieux servir sa communauté.
« Je suis photographe depuis plus de 4 ans, dont environ un an dans le domaine du photojournalisme », confie-t-il au journal. Il se dit honoré de cette sélection, qui le motive davantage à raconter des histoires vraies, humaines et inspirantes. « Être choisi parmi des talents venus du monde entier pour représenter Haïti, c’est une immense fierté, mais aussi une grande responsabilité. »
Il faut souligner que L’Eddie Adams Workshop est un séminaire gratuit de quatre jours à Jeffersonville, NY, destiné aux jeunes photographes talentueux. Cent participants sont sélectionnés sur la base de leur portfolio pour travailler avec des professionnels du photojournalisme à travers des ateliers, des critiques de portfolio et des conférences.
En effet, Patrice Noel, dans son interview avec Passion Info Plus, encourage les jeunes photojournalistes haïtiens à capturer ce qui les touche réellement, même si ce n’est pas populaire. Pour lui, « la force du métier réside dans la vérité qu’on partage. Il faut continuer à apprendre, chercher la lumière même dans les moments difficiles, et ne jamais avoir peur de rêver grand. Haïti a besoin de nos images et de nos récits authentiques. »
Avec un parcours prometteur, Patrice Noël souhaite porter haut les couleurs d’Haïti et déconstruire les clichés : « Le pays ne se résume pas aux gangs ni à une jeunesse abandonnée », affirme-t-il. Il travaille pour l’agence américaine Zuma Press et a collaboré comme pigiste avec Associated Press et EFE. En Haïti, il collabore avec Gazette Haïti News.
Le président colombien Gustavo Petro est actuellement en visite officielle en Haïti, dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre les deux pays. Il s’agit de sa deuxième visite en moins d’un an sur le sol haïtien.
Arrivé ce vendredi après-midi à l’aéroport international Toussaint Louverture à bord d’un avion estampillé République de la Colombie, le chef de l’État a été accueilli par le Coordonnateur du conseil de Transition, Fritz Alphonse Jean, des membres du CPT, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que les hauts responsables de l’armée et de la police nationale.
Durant son séjour à Port-au-Prince, le président Petro prévoit des rencontres avec le chef du gouvernement, des hauts responsables des Forces armées et de la police haïtienne, le Conseil Présidentiel de Transition, puis une visite du consulat colombien. Des échanges avec le corps diplomatique sont également prévus. Il procédera également à l’ouverture de l’ambassade colombienne en Haïti.
À noter que le président Gustavo Petro est le premier chef d’État colombien à avoir effectué une visite officielle en Haïti, et ce, à deux reprises en moins d’un an. Lors de sa première visite, le 22 janvier 2025, sous la présidence de Leslie Voltaire, il avait signé un accord de coopération militaire visant à appuyer la lutte contre la criminalité.
Accusé d’ »actes hostiles » contre le Brésil, un juge de la Cour suprême a ordonné le port d’un bracelet électronique pour l’ex-président Jair Bolsonaro. Il est poursuivi pour une tentative présumée de coup d’État contre le président actuel Luiz Inácio Lula da Silva.
Le 18 juillet, le juge Alexandre de Moraes, chargé du procès, a décidé que Jair Bolsonaro devait porter un bracelet électronique, l’accusant, avec son fils Eduardo, d’incitation à des « actes hostiles » contre le pays. L’ex-président, en procès pour tentative de coup d’État, a qualifié cette décision de « suprême humiliation ».
Cette mesure intervient au cœur d’une crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis : Donald Trump, dénonçant une « chasse aux sorcières » contre son allié, menace d’instaurer des droits de douane supplémentaires de 50 % dès août, tandis que Lula condamne ce « chantage inacceptable », rapporte France 24.
Outre le bracelet électronique, Jair Bolsonaro doit respecter un couvre-feu de 19 h à 6 h en semaine, ainsi que 24 h/24 les week-ends et jours fériés. Il lui est également interdit d’entrer en contact avec des ambassadeurs ou des autorités étrangères. Bolsonaro dénonce une « persécution politique » et risque plus de 40 ans de prison. Le verdict est attendu dans les semaines à venir.
Par ailleurs, son fils Eduardo, installé aux États-Unis, réclame des sanctions contre la justice brésilienne auprès des autorités américaines, précise le journal.
Le président américain Donald Trump a été diagnostiqué avec une insuffisance veineuse chronique, une condition décrite comme « bénigne et commune » par le médecin de la Maison-Blanche Sean Barbabella. L’annonce a été faite jeudi lors d’une conférence de presse, après que le président, âgé de 79 ans, a signalé un gonflement des jambes.
Selon les informations rapportées par CBS NEWS, le diagnostic a été confirmé à la suite d’un examen médical approfondi effectué « par excès de prudence » par l’unité médicale présidentielle. Des échographies Doppler veineuses bilatérales ont révélé l’affection, sans signe de pathologies plus graves telles qu’une thrombose veineuse profonde ou une maladie artérielle.
« Le président reste en excellente santé générale », a déclaré le Dr Barbabella, qui a également exclu tout problème cardiaque, rénal ou systémique. Selon lui, la structure et la fonction cardiaques de Donald Trump sont normales.
La note médicale a mentionné également de légères ecchymoses sur le dos de la main, attribuées aux points poignets de main répétés et à la prise d’aspirine dans un protocole de prévention cardiovasculaire.
« Aucun signe de fonction cardiaque, d’insuffisance rénale ou de maladie systémique n’a été identifié. Ni aucun signe de caillots sanguins ou de maladie artérielle », insiste le Dr Barbabella .
À noter, l’insuffisance veineuse chronique (IVC) survient lorsque les veines des jambes ont des difficultés à ramener le sang vers le cœur. Selon Johns Hopkins Medicine, cette affection n’est généralement pas grave, mais elle peut être douloureuse et inconfortable.
Le théâtre haïtien retrouve sa place sur la scène internationale, ce, grâce à Rolaphton Mercure, Jamie Moom Dayiti et Smeralda Jean Philippe Tanis. Ces trois jeunes figurent parmi les douze finalistes du prix RFI Théâtre 2025, retenus parmi 143 textes issus de 22 pays.
Le comité de lecture d’À mots découverts, composé d’Élise Blaché, Françoise Cousin et Christine Gagnepain, a sélectionné 12 pièces finalistes, dont cinq écrites par des femmes. Cette édition est marquée par une forte présence africaine, mais Haïti se distingue par sa force et sa constance.
Le lauréat du Prix international de l’invention poétique (Balisaille), Rolaphton Mercure revient cette année avec Furieuses alors qu’il était finaliste en 2023. Jamie Moom Dayiti est en lice pour sa pièce Traduit du délire. Quant au jeune Smeralda Jean Philippe Tanis, il fait une entrée remarquée avec Épine.
Le lauréat 2025 recevra une dotation, des résidences d’écriture à Saint-Louis (Sénégal), Limoges et Paris, d’une résidence de création au centre dramatique national (CDN) Normandie-Rouen, d’une diffusion sur RFI et de l’Institut français, ainsi qu’une lecture au Festival d’Avignon.
Selon les organisateurs, le verdict sera annoncé le dimanche 28 septembre, lors du festival Zébrures d’automne à Limoges.
Le Prix RFI Théâtre, organisé par France Médias Monde, récompense des textes originaux, d’une grande qualité dramaturgique et ancrés dans l’actualité. Il vise à soutenir les nouvelles voix d’Afrique, des Caraïbes, de l’océan Indien, du Proche et du Moyen-Orient.
Depuis sa création, le Prix a déjà récompensé deux dramaturges haïtiens, notamment Jean D’Amérique, en 2021 pour Opéra poussière, et Gaëlle Bien-Aimé, en 2022 pour « Port-au-Prince et sa douce nuit ».
Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, est rentré à Port-au-Prince ce jeudi 17 juillet 2025, après une mission officielle de plusieurs jours aux États-Unis. À son arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture, il a présenté à la presse les grandes lignes de sa tournée diplomatique à Washington.
Dans sa déclaration depuis le salon diplomatique, le chef du gouvernement a précisé que cette visite s’articulait autour de trois axes majeurs : la sécurité, la migration et le renforcement de la coopération bilatérale avec les États-Unis.
L’un des principaux objectifs de cette mission, selon M. Fils-Aimé, était d’obtenir un appui du Congrès américain en faveur du renouvellement du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les Haïtiens, ainsi qu’un élargissement du programme de « Humanitarian Parole ». Ces dispositifs, estime-t-il, sont cruciaux pour des milliers de ressortissants haïtiens vivant en situation précaire sur le sol américain.
Le Premier ministre a également mis en avant la nécessité de relancer les programmes HOPE et HELP, destinés à stimuler les investissements dans le secteur textile haïtien, un pilier stratégique pour l’emploi et la croissance.
Il a par ailleurs souligné que cette mission diplomatique s’inscrivait dans une démarche rigoureuse, avec des objectifs clairs : renforcer les partenariats internationaux, promouvoir la stabilité sécuritaire, préparer le terrain pour les prochaines élections et soutenir la relance économique nationale.
« Ce n’était pas une visite de courtoisie, mais une véritable mission de travail », a-t-il affirmé, évoquant des résultats concrets obtenus au terme de cette tournée.
Il convient de souligner que l’arrivée du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimée à l’aéroport Toussaint Louverture a été marquée par un accueil enthousiaste de certains partisans. Des militants, des groupes rara et des motards l’ont salué dans une ambiance festive, exprimant leur soutien à ses actions pour la sécurité, l’économie et les élections.
Après plusieurs semaines d’audition, la Cour d’appel de Port-au-Prince a officiellement clôturé ce mercredi 16 juillet 2025 les séances des auditions relatives à l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse. Cette clôture survient après la phase des observations sommaires des parties ainsi que les dernières déclarations des inculpés détenus, parmi lesquels Macky Kessa, Joseph Félix Badio, Ronald Guerrier et les 17 Colombiens.
Dans son réquisitoire, le ministère public a requis l’annulation de l’ordonnance rendue par le juge instructeur Walther Wesser Voltaire en Janvier 2024. Il a demandé à la Cour d’appel de désigner un nouveau juge pour reprendre l’instruction de l’affaire, selon le magistrat Rocky Pierre en audience publique
Le ministère public a également sollicité une entraide judiciaire auprès des États-Unis et du Canada afin d’auditionner plusieurs personnalités clefs, notamment les responsables de la CTU, Marie Etienne Joseph Martine Moïse, Joverlein Moïse, Jomarlie Moïse, Léon Charles, Ariel Henry, l’ancien juge Roger Nöel Cius, entre autres.
Durant les séances d’auditions, aucun des inculpés n’a reconnu sa culpabilité. L’ordonnance du juge instructeur Walter Wesser Voltaire a été vivement critiquée, jugée « bancale » par plusieurs personnalités citées dans le dossier, dont Claude Joseph, Martine Moïse, Rénald Lubérice, Léon Charles, Louis Edner Gonzague Day.
Si aux États-Unis, les suspects n’avaient pas trop résisté avant de plaider coupables, en Haïti les 22 personnes incarcérées continuent de rejeter toute responsabilité dans l’assassinat du président Moïse. Pour la suite, le président de la composition, juge Emmanuel Lacroix, ordonne aux parties de déposer leurs pièces justificatives pour décider dans le délai de la loi.
Critiquée pour son caractère de « villégiature », la tournée de promotion de l’avant-projet de Constitution auprès de la diaspora haïtienne au Mexique, au Brésil, au Chili, en Argentine et en Amérique du Nord a été annulée par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Ce dernier prévoit plutôt de recourir aux technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’à d’autres moyens appropriés, pour maintenir un lien constant et constructif avec la diaspora, en appui aux services offerts par les ambassades et consulats.
Dans une lettre adressée au coordonnateur du CPT, Fritz Alphonse Jean, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a exprimé son inquiétude face à cette mission, dirigée par Frinel Joseph, conseiller présidentiel sans droit de vote. Le RNDDH a rappelé que le processus de révision constitutionnelle en cours viole l’article 28 de l’accord du 3 avril 2024, et avait dénoncé l’utilisation de fonds publics alloués au comité de pilotage de la conférence nationale pour financer cette tournée.
En effet, dans un communiqué publié le mercredi 16 juillet 2025, le CPT précise que cette tournée, initialement envisagée pour vulgariser l’avant-projet de Constitution critiqué tant sur le fond que sur la méthode a été abandonnée. Le conseil aurait pris en compte les critiques du RNDDH, qui demandait son annulation et appelait à de véritables consultations inclusives.
Le CPT réaffirme néanmoins son engagement à intégrer pleinement la diaspora dans les décisions concernant la gouvernance du pays, en favorisant le dialogue, l’écoute et l’inclusion à travers des moyens modernes et accessibles.
Après des mois de suspension en raison de l’insécurité persistante, Médecins sans frontières (MSF) a annoncé la reprise de ses activités médicales dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince dès le mois d’octobre 2025. Cette décision fait suite à une rencontre tenue le 16 juillet entre une délégation de MSF et les plus hautes autorités de l’État haïtien.
La réunion s’est tenue à la Villa d’Accueil en présence du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, du conseiller-président Leslie Voltaire, du ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Patrick Pélissier, et du directeur général a.i. de la Police nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil. MSF était représentée par Fabio Biolchini, coordonnateur régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Suspendues depuis novembre 2024 en raison de graves menaces contre son personnel et ses infrastructures, les activités de MSF ne pourront reprendre qu’à la condition d’un dispositif de sécurité renforcé.
L’organisation a insisté sur la nécessité d’un engagement clair des autorités haïtiennes à garantir la sécurité de ses équipes et de ses patients, tout en respectant son mandat humanitaire.
Un accord a été trouvé pour la mise en place d’un couloir humanitaire sécurisé, conjointement avec la PNH. L’hôpital de Turgeau servira de centre principal pour les interventions de MSF dans la capitale.
Malgré ce contexte, l’organisation humanitaire s’est dite déterminée à reprendre ses services en Haïti à partir d’octobre, dans l’espoir de répondre aux besoins urgents de la population.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a confirmé avoir effectué une perquisition ce 16 juillet 2025, dans les locaux du ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC), dans le cadre d’une enquête ouverte depuis six mois.
Selon un communiqué de l’institution, les agents de la Brigade anti-corruption, agissant en qualité d’officiers de police judiciaires, ont saisi plusieurs pièces à conviction, notamment des documents, des supports numériques et un coffre-fort contenant 1 225 500 gourdes en espèces. Ce montant, selon l’ULCC, serait lié au décaissement de 50 millions de gourdes pour l’organisation de la fête du drapeau, célébrée le 18 mai 2025.
Le directeur général de l’ULCC, Hans Jacques Ludwig Joseph, a indiqué que ces fonds publics et leur utilisation constituent l’un des volets de l’enquête. Des auditions ont également eu lieu sur place.
Cette perquisition fait suite à un rapport d’enquête publié par l’organisation l’Ensemble Contre la Corruption, qui dénonçait des malversations impliquant la ministre Niola Lynn Sarah Devalis Octavius.
Le journaliste culturel Hervé Laplante, en compagnie de près d’une centaine d’autres ressortissants haïtiens a été expulsé des États-Unis ce mercredi 16 juillet. Il était détenu au centre de détention de Baker, en Floride, pour des accusations de fraude migratoire liées à un double mariage ayant permis l’obtention illégale de documents d’immigration.
Originaire de Pétion-Ville, Hervé Laplante est un ancien animateur de radio qui avait entamé sa carrière médiatique en Haïti avant de s’installer au Canada en 2008.
L’influenceur a ensuite déménagé à Jacksonville (États-Unis), où il a fondé en 2014 une société aujourd’hui inactive. Il faisait l’objet d’une ordonnance définitive d’expulsion depuis le 18 octobre 2024, pour avoir volontairement dissimulé des informations dans une demande de visa.
Personnalité controversée sur les réseaux sociaux, Laplante s’est fait connaître par son ton provocateur et ses critiques virulentes envers des figures publiques haïtiennes. Il s’était autoproclamé « journaliste à scandale », estimant que le paysage médiatique haïtien manquait de contenu sensationnaliste. Son arrestation suivie de son expulsion a suscité de vives réactions au sein de la communauté haïtienne.
À présent, le journaliste, ainsi que les autres compatriotes, se trouvent au Service Départemental de la Police Judiciaire du Nord.
Members of the "G9 and Family" gang hold weapons as the group marches against kidnapping through La Saline neighborhood in Port-au-Prince, Haiti, Friday, Oct. 22, 2021. The group said they were also protesting poverty and for justice in the slaying of President Jovenel Moise. (AP Photo/Matias Delacroix)/XLM105/21295648439622//2110222019
Le Conseil de l’Union européenne a annoncé ce 15 juillet 2025 que trois chefs de gangs haïtiens ont été ajoutés à sa liste de sanctions pour leur implication dans des activités criminelles graves menaçant la paix et la sécurité du pays.
Selon un communiqué publié le mardi 15 juillet 2025, les sanctions visent Micanor Altès, chef du gang Wharf Jérémie, tenu responsable du massacre de 207 personnes en décembre 2024, Christ-Roi Chéry, chef du gang Ti Bwa, et Jeff Larose, chef du gang Canaan, qui sont accusés de recrutement forcé d’enfants, d’enlèvements, d’homicides et de violences sexuelles et sexistes.
Ces individus font désormais l’objet d’un gel des avoirs, d’une interdiction de recevoir des fonds ou des ressources économiques et d’une interdiction de voyager au sein de l’Union européenne, a indiqué le communiqué.
Tout en tenant compte de la détérioration continue de la situation en matière de sécurité en Haïti, l’UE a prolongé d’un an, jusqu’au 29 juillet 2026, son régime de sanctions à l’encontre des auteurs d’actes de violence, de violation de l’État de droit ou d’atteintes à la démocratie dans le pays.
“Haïti a un besoin urgent du soutien de la communauté internationale”, déclare l’Union européenne. “Les discussions au Conseil de sécurité de l’ONU devraient garantir sans plus attendre l’avenir de la Mission multinationale de soutien à la sécurité, notamment en lui accordant le financement nécessaire pour remplir son mandat de rétablissement de la paix, de la stabilité et de l’État de droit dans le pays”, a ajouté l’UE.
Les malfrats Micanor Altès, Christ-Roi Chéry et Jeff Larose rejoignent Jonel Catel, chef du gang Terre Noire affilié à la coalition de gangs G9 en Haïti, Gabriel Jean-Pierre, chef de la coalition de gangs G-Pèp, et Ferdens Tilus, chef du gang Kokorat San Ras, tous sanctionnés en décembre 2024 par l’Union européenne.
Williamson Dossous a été arrêté dimanche aux États-Unis pour contrebande et exportation illégale d’armes à feu et de munitions. Il avait affrété un conteneur à destination d’Haïti depuis le port de Miami, contenant des armes à feu non déclarées et des milliers de cartouches. Il a été interpellé juste avant d’embarquer sur un vol pour Haïti.
Le Miami Herald a révélé que les accusations découlent d’une inspection effectuée le 16 janvier par les douanes et la protection des frontières des États-Unis sur un conteneur à destination de Cap-Haïtien, en Haïti. Les agents ont découvert des armes à feu et des munitions dissimulées dans des paquets de vêtements et enveloppées dans du papier aluminium. La cargaison était étiquetée comme « articles ménagers et effets personnels ».
Les gangs haïtiens utilisent de nouvelles tactiques et itinéraires pour s’armer, avec la Floride comme point clé du trafic illégal d’armes. Les enquêteurs du Département de la Sécurité intérieure indiquent que Dossous n’a pas acheté les armes lui-même, préférant passer par des tiers pour éviter toute trace. En mars, une femme, amie de Dossous, a avoué avoir acheté deux armes pour lui, affirmant que c’était pour sa protection, rapporte le journal.
Des armes liées à Dossous ont été trouvées dans plusieurs contextes : une amie les avait laissées dans sa voiture après une urgence familiale et ne les a jamais récupérées, tandis que Dossous a ignoré ses appels et quitté la ville. Deux autres armes ont été découvertes chez son fils, achetées plusieurs mois avant la saisie.
Une troisième arme provenait d’une patiente d’une clinique où Dossous est secrétaire, qui ignorait comment il en avait eu possession. Une autre arme a été achetée par une connaissance, perdue lors d’un accident de voiture. Cette personne connaît Dossous comme un expéditeur fréquent vers Haïti, poursuit le Miami Herald.
Les relevés de vol montrent un déplacement commun à Cap-Haïtien en juillet 2023. Dossous a reconnu expédier régulièrement des conteneurs vers Haïti depuis plus de 20 ans, niant toutefois la présence d’armes dans la cargaison saisie en janvier. Cependant, un enregistrement téléphonique l’incrimine, où il admet avoir manipulé des armes et être au courant de leur présence dans la cargaison, tout en redoutant que la police prélève ses empreintes digitales.
L’administration Trump a récemment déconseillé aux citoyens américains de se rendre en Haïti, invoquant une situation sécuritaire préoccupante marquée par la montée de la criminalité, des enlèvements, des actes terroristes et des troubles civils depuis mars 2024. Ce message contraste fortement avec la décision du Département de la Sécurité intérieure (DHS) de mettre fin au Statut de Protection Temporaire (TPS) accordé aux Haïtiens, arguant que les conditions dans le pays se sont améliorées suffisamment pour permettre leur retour.
Dans son avertissement, le gouvernement américain souligne l’état d’urgence en vigueur en Haïti depuis mars 2024, ainsi que les risques élevés auxquels sont exposés les ressortissants étrangers, notamment des enlèvements ayant parfois entraîné des blessures graves ou la mort de citoyens américains.
Cependant, la fin programmée du TPS pour le 2 septembre 2025, annoncée par la secrétaire du DHS, Kristi Noem, repose sur une évaluation officielle affirmant une amélioration notable de la situation dans le pays, invitant ainsi les bénéficiaires à retourner ou à régulariser leur situation par d’autres voies migratoires.
Cette double posture suscite de nombreuses critiques. Pour plus d’un, l’administration américaine fait preuve d’une incohérence manifeste, modulant son discours selon ses intérêts, et que dans les deux cas, ce sont des intérêts politiques qui prévalent ».
Le lundi 14 juillet 2025, la France a célébré sa fête nationale en grande pompe. Le chef de la diplomatie française en Haïti, Antoine Michon, a épinglé dans son discours, lors d’une célébration à l’hôtel Montana, le dossier de la dette de l’indépendance.
Le 14 juillet incarne l’attachement de la France aux valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité. Ici, en Haïti, qui partage la même devise, cette célébration résonne avec une force singulière, car cette date a trouvé un écho puissant dans la révolution haïtienne qui est allée au bout de la promesse révolutionnaire de liberté et d’égalité pour tous, sans distinction de couleur, a déclaré le diplomate.
Ces deux révolutions, aussi distinctes que profondément liées, sont inscrites dans l’histoire mondiale, une exigence de dignité humaine et d’universalisme que nous devons, plus que jamais, faire vivre ensemble, a-t-il ajouté.
La dette de l’indépendance
“ C’est dans cet esprit que le président Emmanuel Macron a annoncé, le 17 avril dernier, la mise en place d’une commission mixte franco-haïtienne sur l’histoire de notre relation commune, et notamment sur l’ordonnance de 1825 de Charles X, par laquelle la France de la Restauration exigea une indemnité d’Haïti en échange de la reconnaissance de son indépendance, pourtant acquise en 1804 par les armes et le sang.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de vérité, de mémoire partagée et de respect, a affirmé l’ambassadeur français en Haïti.
Elle vise à permettre aux deux pays de faire toute la lumière, ensemble, sur un pan douloureux de notre histoire commune, et d’ouvrir un dialogue constructif et apaisé entre nos pays pour mieux bâtir le futur de notre relation, dit M. Michon.
“ Ce dialogue prend tout son sens dans le contexte de la crise sans précédent que traverse Haïti aujourd’hui. Face à cette crise, la France est au rendez-vous de la solidarité, dans la parole comme dans l’action ”, affirme-t-il.
Soutien de la France
Le diplomate a rappelé que la France soutient la sécurité en Haïti par la fourniture d’équipements et de formations aux unités spécialisées de la Police nationale et aux Forces armées d’Haïti, qui défendent chaque jour la République avec courage face aux gangs criminels sans foi ni loi.
“ La France est aussi présente face à l’urgence humanitaire : en 2024, nous avons mobilisé 16 millions d’euros pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables, qui sont les premières victimes de la crise.
Je veux saluer ici le travail remarquable des équipes des agences des Nations unies et des ONG françaises qui sont tous les jours aux côtés des personnes déplacées, des malades et des blessés dans les hôpitaux, mais aussi des enfants à travers le programme de cantines scolaires que nous soutenons dans tout le pays”, a insisté M. Michon.
Les grands défis
Aussi, dans son long discours, l’ambassadeur Antoine Michon a touché des points sensibles de notre quotidien, en présence des membres du Conseil Présidentiel de Transition, dont le coordonnateur Fritz Alphonse Jean, des membres du gouvernement et d’autres personnalités de la société.
“ Mesdames et messieurs, permettez-moi aussi d’évoquer, avec franchise, les défis que nous devons collectivement relever. Car la solidarité n’exclut pas l’exigence. Et, l’aide internationale ne sera efficace que si elle s’appuie sur une volonté nationale forte de transformation. Cela suppose un engagement résolu des autorités à mener une lutte déterminée contre la corruption, la fraude fiscale, la contrebande et le trafic de drogue – qui sont autant de phénomènes systémiques qui minent l’État haïtien depuis des années. Et pour cela, une volonté forte et unanime de restaurer la sécurité et la justice est nécessaire ”, a lancé le diplomate sans détour.
La sécurité, car aucune relance économique, aucun processus électoral, aucun avenir n’est possible dans le climat de terreur exercé par les gangs criminels et par leurs soutiens. L’appui international pour restaurer la sécurité ne sera efficace que s’il est accompagné d’une augmentation significative des forces de sécurité nationale, de la mise en place d’un service national de renseignement, et d’un contrôle strict des frontières pour lutter contre les trafics d’armes et de drogue, a-t-il poursuivi.
En somme, M. Michon a fait savoir que la France continuera de soutenir le renforcement des institutions régaliennes de l’État, des douanes à la justice, en passant par la police et les forces armées, dans le respect de la souveraineté haïtienne, mais avec une exigence de résultats concrets, pour que l’État retrouve sa légitimité et sa capacité à agir au service de l’intérêt général.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé s’est entretenu lundi avec le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, sur les enjeux sécuritaires et l’organisation des élections.
Au cours de cette rencontre, selon un communiqué de la Primature, “le chef du gouvernement a présenté les grandes lignes du plan de son administration pour rétablir la sécurité sur le territoire national et créer les conditions favorables à la tenue d’élections inclusives”.
M. Fils-Aimé a également fait état des progrès enregistrés dans les travaux du Conseil Électoral Provisoire.
M. Albert Ramdin, de son côté, a réaffirmé « l’engagement indéfectible » de l’Organisation des États américains à accompagner Haïti.
« Cet appui s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route articulée autour de cinq piliers : gouvernance, assistance humanitaire, sécurité, processus électoral et développement durable”, lit-on dans ledit communiqué.
Le chef de l’OEA en a profité pour annoncer la tenue d’une réunion du Groupe des Amis d’Haïti, prévue pour le 29 juillet 2025 en vue de renforcer « la coordination de l’action internationale », a indiqué la Primature.
La France s’apprête à interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 15 ans, selon un communiqué du ministère chargé de l’Intelligence artificielle et du Numérique, publié le 14 juillet 2025. Cette mesure s’appuie sur les nouvelles lignes directrices de la loi sur les services numériques (LSN), qui permettent aux États membres de fixer un âge minimum pour l’accès aux plateformes numériques et d’exiger des contrôles stricts de l’âge.
La publication par l’Union européenne des lignes directrices de la loi sur les services numériques (DSA) marque un tournant dans la réglementation des grandes plateformes numériques.
Selon ce communiqué, chaque État membre pourra désormais fixer un âge minimum pour l’accès aux réseaux sociaux et imposer des mécanismes stricts de vérification de l’âge. Une décision que les autorités françaises ont saluée, la qualifiant de victoire pour la protection des mineurs.
Le ministère précise que cette nouvelle ligne directrice européenne permet d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 15 ans dans le cadre du droit national. Elle renforce également la légitimité de la loi visant à Sécuriser et Réguler l’Espace Numérique (SREN) votée en mai 2024, qui impose déjà une vérification obligatoire de l’âge pour accéder aux sites pornographiques dans toute l’Europe.
« Depuis ma nomination en septembre dernier, je me suis battue sans relâche aux côtés du président de la République pour que ces avancées voient le jour. Aujourd’hui, grâce à ces lignes directrices, l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans devient possible. C’est une étape décisive et attendue pour protéger nos enfants », a déclaré Clara Chappaz, ministre déléguée de l’Intelligence artificielle et au Numérique.
Selon le ministère, cette avancée est le fruit des efforts diplomatiques et politiques initiés par la France lors de sa présidence du Conseil de l’Union européenne en 2022. Il y a deux mois, le président français a réaffirmé sa volonté en déclarant : « On doit interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Je nous donne quelques mois pour arriver à faire la mobilisation européenne. »
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), dans une correspondance adressée au coordinateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a exprimé sa consternation face à une tournée internationale prévue par une délégation dirigée par Frinel Joseph, conseiller présidentiel sans droit de vote. Cette mission au Brésil, au Canada, au Chili et aux États-Unis concerne l’avant-projet de Constitution remis au CPT en mai 2025.
Dans cette correspondance, le RNDDH a tenu à rappeler trois faits majeurs concernant le processus constitutionnel lancé par le CPT et critiqué par plusieurs organisations. L’organisme des droits Humains a relaté la violation de l’article 28 de l’accord du 3 avril 2024, créant le Comité de pilotage de la conférence nationale, ayant à sa disposition des fonds publics importants.
En mai 2025, ce comité a remis un avant-projet de Constitution jugé scandaleux, tant par son contenu que par la méthode employée. Le comité, agissant comme une assemblée constituante sans mandat, a prétendu avoir consulté la société civile, mais ces consultations se sont révélées fictives. Plusieurs organisations de divers secteurs ont vivement dénoncé ce document, a expliqué le RNDDH.
Il a également souligné que le 10 juin 2025, lors d’une réunion avec des organisations de défense des droits humains, les membres du CPT présents ont unanimement reconnu le caractère inacceptable de l’avant-projet. Ils s’étaient alors engagés à consulter plus largement la société pour repenser le processus.
Cependant, malgré ces critiques généralisées, le RNDDH a annoncé le déblocage par le gouvernement de manière inattendue, 182 millions de gourdes en faveur de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) et de l’Association des Médias Indépendants (AMI), pour promouvoir ce document via des émissions médiatiques. Parallèlement, une délégation dirigée par Frinel Joseph entame une tournée dans quatre pays, suscitant de vives interrogations sur les véritables intentions derrière ce projet constitutionnel.
Selon les informations obtenues par le RNDDH, une délégation de 20 personnes, composée de 11 hommes et 9 femmes, quittera Haïti le 21 juillet 2025 pour une tournée de 10 jours à l’étranger, avec un retour prévu le 4 août. Dirigée par Frinel Joseph, conseiller présidentiel sans droit de vote, la délégation comprend également Régine Abraham, ainsi que Jean Enex Jean-Charles, membre du comité de pilotage, accompagné de son épouse.
Le RNDDH dénonce le déblocage de fonds publics, issus du basket fund géré par le PNUD, pour financer ce voyage qualifié de « villégiature », alors que ces ressources sont censées être utilisées pour les élections et le référendum.
L’organisation condamne fermement ce gaspillage de fonds publics au profit de la promotion d’un avant-projet de Constitution largement critiqué. Dans un contexte de crise humanitaire aiguë et d’insécurité généralisée, elle estime que ce déplacement constitue un affront aux conditions de vie précaires de la population. Le RNDDH exige l’annulation immédiate de cette tournée et appelle le CPT à respecter l’accord politique du 3 avril 2024, en engageant de véritables consultations avec tous les secteurs de la société.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé s’est entretenu ce lundi 14 juillet avec le sous-secrétaire d’État américain Christopher Landau. Selon un communiqué de la Primature, cette rencontre bilatérale de haut niveau s’inscrit dans la dynamique diplomatique engagée par le gouvernement haïtien en vue de bâtir des partenariats solides et durables pour répondre aux défis sécuritaires auxquels le pays fait face.
M. Landau, selon la Primature, a réaffirmé le plein engagement des États-Unis aux côtés du peuple haïtien, dans sa quête légitime de sécurité, de paix et de retour à l’ordre républicain.
De son côté, le Premier ministre a salué cette position claire et constante, soulignant l’impératif d’une coopération internationale renforcée pour démanteler les réseaux de violence et rétablir la confiance des citoyens dans l’État de droit.
En somme, la Primature rappelle que le Gouvernement demeure fermement engagé à mobiliser tous les leviers diplomatiques afin d’unir les volontés régionales et internationales pour restaurer durablement la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a déclaré qu’Haïti était la priorité absolue de son mandat 2025-2030, dans un contexte de crise politique, sécuritaire et humanitaire croissante.
« J’ai fait d’Haïti une priorité et nous travaillons actuellement très dur sur ce dossier. C’est un effort qui touche au cœur de l’OEA, au regard de ses principes fondamentaux : la démocratie, les droits de l’homme, la sécurité et le développement. Or, en Haïti, malheureusement, toutes ces questions sont actuellement remises en question, en l’absence d’un gouvernement légitime », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée au Sunday Gleaner la semaine dernière.
Une stratégie régionale coordonnée
M. Ramdin a réaffirmé sa détermination à relancer le groupe des amis d’Haïti au sein de l’OEA et à travailler en étroite collaboration avec la CARICOM. Il a aussi salué les initiatives prises par l’organisation régionale pour former le Conseil présidentiel de transition.
« La CARICOM an accompli un travail remarquable pour faciliter un processus de gouvernance en réunissant les parties prenantes pour former le Conseil présidentiel de transition. Je salue toutefois les efforts de la CARICOM, notamment ceux du Groupe des personnalités éminentes, des présidents de la CARICOM du Guyana et du Suriname, ainsi que de la Barbade et maintenant de la Jamaïque », a-t-il souligné.
L’OEA travaille sur une « Feuille de route haïtienne » basée sur cinq piliers, en alignement avec le cadre du CARICOM. Le premier objectif est de rétablir la sécurité, en particulier dans les zones les plus vulnérables.
« Nous devons garantir la liberté des routes d’accès aux personnes ayant besoin d’aide.
Nous devons sécuriser les ports. Il est donc essentiel de prendre en compte les différentes formes de sécurité. La sécurité et l’aide humanitaire doivent être assurées, mais elles doivent être bien organisées », a insisté M. Ramdin, qui prévoit de présenter le plan aux autorités haïtiennes, à la CARICOM et aux Nations unies.
M. Ramdin appelle à des réformes politiques, constitutionnelles et économiques, en collaboration avec d’autres partenaires régionaux et internationaux tels que la Banque interaméricaine de développement, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture.
« Nous devons mobiliser les acteurs politiques mobilisés par la CARICOM pour élaborer un programme d’avenir pour Haïti, en termes de réformes politiques et constitutionnelles, ainsi que de reconstruction économique. Les questions clés liées à la santé, à l’éducation et à la sécurité devraient nous conduire à des élections », a-t-il conclu.
Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP) a confirmé qu’une importante saisie de cocaïne a été effectuée ce dimanche à l’île de la Tortue, dans le département du Nord-Ouest. Lors de l’opération, trois étrangers, dont deux Jamaïcains, ont été tués dans des échanges de tirs avec les agents du Bureau de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS).
« Lors de cette importante opération menée conjointement par des agents du BLTS et de l’UDMO, 1 045 kilos de cocaïne, répartis dans 49 sacs contenant pour la plupart 20 paquets chacun, ont été saisis. Trois étrangers, dont des ressortissants jamaïcains, ont trouvé la mort lors des échanges de tirs avec la police », a indiqué le MJSP dans un communiqué.
Il convient également de préciser que la police a saisi le bateau immatriculé TNP033555 qui transportait la cargaison, ainsi que trois téléphones portables. Un ressortissant bahaméen, blessé au cours de l’opération, a été hospitalisé. D’autres suspects, à bord de chaloupes, ont réussi à prendre la fuite. La PNH poursuit les recherches en vue de les retrouver.
Dans l’idée d’inculquer aux jeunes de nouvelles notions de civisme, de leadership et de mobilisation citoyenne, le Gouvernement Jeunesse d’Haïti (GJH) a pris l’initiative citoyenne d’organiser au Cap-Haïtien, les 4 et 5 juillet 2025, sur le campus Henry Christophe de Limonade, une grande formation.
Cette activité, qui s’inscrit dans le cadre du projet SEVE (Sitwayen Enfòme, Vòt Eklere), vise à renforcer la participation des jeunes dans les processus démocratiques, précisent les initiateurs.
À l’issue de cette initiative, 25 jeunes leaders issus des cinq (5) départements du Nord ont bénéficié d’une formation sur le civisme, le leadership et la mobilisation citoyenne.
D’un autre côté, un forum regroupant plus de 200 jeunes s’est focalisé sur des échanges dynamiques autour du rôle de la jeunesse dans la démocratie. En plus, des ateliers, panels et témoignages ont favorisé la réflexion et l’engagement.
Les bénéficiaires de la formation organisée par le Gouvernement Jeunesse d’Haïti
Selon les jeunes cachés derrière le mouvement Gouvernement Jeunesse d’Haïti, cette activité marque un pas important dans la mobilisation civique de la jeunesse haïtienne.
Le Gouvernement Jeunesse d’Haïti (GJH), initiative portée par l’Association des Volontaires pour la Démocratie (AVD), est une plateforme conçue pour inspirer une nouvelle génération de leadership et encourager une participation citoyenne active en Haïti. GJH rassemble des jeunes talents visionnaires et engagés à promouvoir des valeurs telles que l’innovation, l’inclusion, et la justice sociale, tout en s’efforçant de transformer les mentalités et les structures pour répondre aux défis actuels, reflétant une ambition collective de bâtir un avenir prometteur pour le pays.
Ce week-end de juillet, marquant quatre ans de vastes mouvements de mobilisation ayant lieu sur le sol cubain, le département d’État américain a annoncé des sanctions, dont l’annulation de visas, à l’encontre des dirigeants du pays de Fidel Castro.
Cette restriction de visas concerne des figures de proue du régime cubain, dont le président cubain Miguel Diaz-Canel, le ministre de la Défense Alvaro Lopez Miera, et celui de l’Intérieur Lazaro Alberto Alvarez Casas.
“Ils ont été sanctionnés ainsi que leurs complices, en raison de leur rôle dans la brutalité du régime envers le peuple cubain”, a indiqué le secrétaire d’État Marco Rubio, précisant que le géant hôtel « Torre K » a également été ajouté à la liste des sites restreints de Cuba.
Ce, selon lui, afin d’empêcher que les dollars américains ne financent la répression du régime. “Alors que le peuple cubain souffre de pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et d’électricité, le régime gaspille de l’argent à ses proches”, a déclaré M. Rubio, profitant de faire savoir que les États-Unis exigent la libération de tous les prisonniers politiques.
Cette semaine plusieurs pays et personnalités ont été touchés par les sanctions américaines, même Francesca Paola Albanese, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, pour avoir directement engagé avec la Cour pénale internationale (CPI) des efforts pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël.
Le président américain Donald Trump a renforcé sa ligne dure sur l’immigration en annonçant vendredi une « autorisation totale » accordée aux agents de l’ICE pour riposter à toute attaque lors de leurs opérations. Cette décision fait suite aux violents affrontements survenus cette semaine dans une ferme de cannabis en Californie.
Dans une publication faite sur son réseau Truth Social, le président a dénoncé la violence dirigée contre les agents fédéraux.
« Je suis sur le chemin du retour du Texas et j’ai regardé avec incrédulité les voleurs jeter violemment des pierres et des briques sur les officiers de l’ICE alors qu’ils se déplaçaient sur une chaussée dans leur voiture et/ou leur véhicule officiel. D’énormes dommages ont été causés à ces véhicules flambant neufs. », a-t-il indiqué, qualifiant ce comportement d’un manque de respect pour la « loi et l’ordre ».
À ce fait, Trump a alors ordonné une réponse immédiate et musclée, demandant à la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, et au responsable des frontières, Tom Homan, d’ordonner à tous les agents de l’ICE, de la Sécurité intérieure ou de tout autre agent des forces de l’ordre victimes de jets de pierres, de briques ou de toute autre forme d’agression, d’arrêter leur véhicule et « d’arrêter ces imbéciles », en utilisant tous les moyens nécessaires.
Le président américain déclare avoir « totalement autorisé l’ICE à se protéger, tout comme elle protège le public. »
Selon Newsweek, ces remarques font suite à un raid effectué jeudi par des agents de l’ICE, soutenus par des troupes de la Garde nationale, dans une ferme exploitée par Glass House Farms à Camarillo, dans le comté de Ventura. L’opération a été marquée par des affrontements tendus, des projectiles ont été lancés, du gaz lacrymogène a été utilisé et un homme armé a été vu en train de tirer en direction des agents.
Dans la soirée du vendredi 11 juillet 2025, Philippe Etienne dit « Pipo », évadé du Pénitencier national, a été arrêté une nouvelle fois par les autorités policières à Beaumont, Grand’Anse. Cette fois, il était en compagnie de Saintony Exil et en possession d’un fusil de calibre 5,56 ainsi que de trois chargeurs.
Selon les informations disponibles, ce coup de filet a été réalisé suite à la collaboration conjointe entre la police du Sud et de la Grand’Anse.
Un homme d’affaires habitué des filets de la justice
Le nommé Phillipe Étienne dit « Pipo », connu publiquement comme un homme d’affaires, ne cesse de nager dans les filets de la justice haïtienne.
En en effet, le 29 décembre 2022, dans le cadre d’une opération de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) avec le support des Gardes côtes, il avait été arrêté dans le département de la Grande-Anse pour diverses infractions dont évasion, escroquerie, usage de faux, association de malfaiteurs au préjudice de l’État haïtien.
Avant cette arrestation, la DCPJ avait émis un avis de recherche à son encontre suite à sa sortie spectaculaire de la Prison Civile de Port-au-Prince le 4 avril 2022, où il avait déclaré avoir payé pour sa libération.
Après son arrestation en décembre 2022, il a profité de l’attaque de « Viv Ansanm » contre le Pénitencier national en mars 2024 pour s’évader.
11 juillet 2025, Étienne Philippe dit « Pipo » se retrouve encore une fois entre les mains de la justice. Notons, selon les informations qui circulaient à l’époque de sa première arrestation, qu’il était question de ce dernier qui a extorqué plusieurs de gourdes à l’État en trafiquant des chèques (usage de faux et escroquerie).
Face à l’urgence et à la détresse dans les camps de déplacés à travers la capitale, la Fondation AIC a choisi d’être présente avec le déploiement d’une clinique mobile. Ce, pour offrir bien plus que des soins médicaux : une écoute attentive, un soutien réconfortant, et une lueur d’espoir au cœur des difficultés.
Dans la poussée de la solidarité humaine, cinq camps de fortune à Delmas ont bénéficié cette initiative où les équipes de la Fondation AIC ont redonné espoir et dignité à des milliers de citoyens en grande détresse.
En effet, selon un communiqué de ladite fondation, sous la supervision du président Olivier Barrau, une première phase de cette clinique mobile s’est déroulée avec des médecins généralistes, dermatologues, ophtalmologistes, dentistes et autres spécialistes déployés pour répondre à l’urgence de l’heure.
Lors de cette première phase, plus de 150 personnes; enfants, femmes et hommes, ont bénéficié de soins adaptés, dans un cadre chaleureux et humain, précise le communiqué.
« Voir ces enfants, ces femmes, ces hommes retrouver le sourire après une consultation, c’est une victoire de l’humanité sur l’abandon », a déclaré le président de la Fondation Olivier Barrau.
En plus, la deuxième phase, prévue le dimanche 13 juillet, ambitionne de prendre en charge plus de 200 personnes.
La Fondation AIC rappelle que chaque vie mérite un filet de sécurité, précisant que ce geste de solidarité marque le début d’un engagement durable. Du coup, elle lance un appel à toutes les institutions, partenaires, citoyens, pour faire de la solidarité un réflexe quotidien.
Au niveau de Carrefour ODN, dans la ville du Cap-Haïtien, des agents de la Police Nationale d’Haïti ont abattu cinq présumés bandits dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 juillet 2025.
Selon les informations relayées par MédiaMax, ces individus circulaient à bord d’une motocyclette et tentaient de fuir un point de contrôle lorsqu’ils ont tiré des coups de feu. Ils ont été abattus lors d’une cours-poursuite à Carrefour ODN.
Par ailleurs, la police a indiqué avoir saisi deux armes à feu entre les mains de deux individus surpris en flagrant délit de braquage dans la même zone.
Le FBI a ouvert une enquête fédérale et offre une récompense de 50 000 dollars pour toute information permettant d’identifier un individu qui a ouvert le feu sur des agents fédéraux hier jeudi à Camarillo, dans le Sud de la Californie. Ce, lors des violents affrontements liés à une descente des agents ICE.
ABC NEWS rapporte que les faits se sont déroulés sur Laguna Road, dans le comté de Ventura, au cours d’une manifestation déclenchée suite à une intervention des agents des services d’immigration et de la douane (ICE) dans une ferme locale.
Une vidéo aérienne devenue virale montre un individu, vêtu d’un T-shirt noir et d’un masque médical blanc, qui semble pointer et tirer avec une arme de poing en direction des forces de l’ordre, peu après que les agents aient dispersé la foule à l’aide de grenades fumigènes. Aucun blessé n’est à déplorer, précisent les autorités.
Le procureur fédéral Bill Essayli, en charge du district central de Californie, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour tentative d’homicide sur des agents fédéraux. “Le FBI a émis une récompense de 50 000 $ pour toute information menant à la condamnation d’un sujet inconnu qui semble avoir tiré avec un pistolet sur des agents des forces de l’ordre fédérales près de Camarillo”, a déclaré le responsable.
Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) a également réagi en déclarant que « ne vous y trompez pas : quiconque cible nos agents sera confronté à de lourdes poursuites fédérales ».
Depuis plusieurs jours, les opérations de l’ICE dans cette région agricole, qui compte une importante population de travailleurs migrants, suscitent une forte mobilisation et résistance. Diverses organisations de défense des droits des migrants ont dénoncé les méthodes de l’agence, l’accusant d’agir sans transparence.
Ce vendredi 11 juillet, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a quitté le pays pour un voyage officiel aux États-Unis. Selon un communiqué de la Primature, cette visite s’inscrit dans le cadre de la diplomatie active menée par le gouvernement, visant à consolider les partenariats stratégiques avec les alliés de la République.
Le chef du gouvernement doit rencontrer plusieurs hauts responsables américains pour aborder trois axes prioritaires : la lutte contre l’insécurité, la relance de l’économie nationale et le soutien au processus électoral.
Il est accompagné de Mario Andrésol, secrétaire d’État à la Sécurité publique, Me Guerly Leriche, conseiller du Premier ministre, et M. Amos Dorival, agent de sécurité rapprochée.
Ce déplacement marque une étape importante dans la stratégie de mobilisation internationale engagée par l’Exécutif, dans un contexte marqué par de grands défis sécuritaires et socio-économiques. Le Premier ministre sera de retour au pays le 17 juillet 2025.
Le gouvernement réaffirme, à travers cette mission, son engagement à répondre aux attentes de la population et à conduire le pays vers la stabilité, la prospérité et le rétablissement de l’ordre démocratique.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations unies (OCHA) a signalé que, face à l’aggravation de la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti, la majorité des nouvelles personnes déplacées ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil. Quelques centaines se sont installées dans sept sites informels.
La détérioration continue de la sécurité dans le pays accentue les besoins humanitaires. Selon le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, près de 6 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, dont la moitié des déplacés sont des enfants. Il a également souligné que les femmes et les filles déplacées sont particulièrement exposées à des risques de violences sexuelles et sexistes.
À Belladère, ville frontalière avec la République dominicaine, les services essentiels sont submergés en raison de l’afflux de déplacés internes et de migrants expulsés. Depuis janvier, près de la moitié des 121 000 Haïtiens refoulés par la République dominicaine sont passés par cette localité. Une mission conjointe de l’OCHA, d’agences onusiennes et d’ONG partenaires a observé des conditions critiques, notamment pour les enfants non accompagnés.
Bien que des efforts soient déployés (distribution de repas, assistance financière, services de protection et fournitures médicales), les ressources disponibles demeurent insuffisantes. Les priorités immédiates incluent l’augmentation des capacités d’accueil, la protection des enfants séparés et le soutien renforcé aux migrants et familles vulnérables.
Enfin, l’ONU rappelle que le Plan de réponse humanitaire 2025 pour Haïti reste le moins financé au monde. À mi-parcours de l’année, seulement 8 % des 908 millions de dollars requis ont été mobilisés, soit moins de 75 millions de dollars.
Ce sous-financement limite considérablement les opérations, en particulier dans les zones à haut risque comme Belladère. Malgré les défis, entre janvier et mars, plus de 720 000 personnes ont reçu une aide alimentaire d’urgence, tandis que des dizaines de milliers ont bénéficié d’un accès à des abris, à l’eau potable et à des services d’assainissement d’urgence.
Le ministère de la Justice, sous les commandes de Patrick Pelissier, a annoncé mercredi avoir effectué plusieurs changements dans les parquets près les tribunaux de première instance dans le Grand Sud du pays, notamment aux Cayes, à Miragoâne et aux Côteaux. Ces mutations, selon le MJSP, visent à améliorer la qualité du service public de la justice offert aux justiciables.
Selon un communiqué du ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP) en date du 9 juillet 2025, le substitut du commissaire du gouvernement, précédemment chargé de l’intérim au parquet des Cayes, Me Pierre Elliott PAUL, a été transféré au parquet près le tribunal de première instance du Cap-Haïtien.
Aussi, « Me Maxène EBELIOT, substitut du commissaire du gouvernement aux Côteaux, a été transféré au même titre à la juridiction du TPI des Cayes ; Me Berlus RILFORT, substitut du commissaire du gouvernement aux Cayes, également transféré à Miragoâne ; Me Kensly BENJAMIN, en poste au Parquet d’Aquin, rejoint celui des Côteaux en tant que substitut du commissaire du gouvernement ; Me Max Samora METTELUS, auparavant au Parquet des Côteaux, est désormais affecté au parquet près le TPI des Cayes », peut-on lire dans ledit communiqué.
Quant à Me Pierre DORMEVIL, ancien commissaire du gouvernement près le Tribunal de première Instance de Mirebalais, il a été nommé commissaire du gouvernement près le Tribunal de première Instance des Cayes.
« À travers cette initiative, le MJSP poursuit ses efforts en vue de renforcer les capacités opérationnelles des juridictions, en veillant à une meilleure répartition des ressources humaines et à l’accompagnement des magistrats dans l’exercice de leur fonction, ce, dans le respect scrupuleux des principes de rigueur, d’efficacité et de proximité par rapport aux justiciables », a conclu le MJSP.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rencontré ce jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov en Malaisie. Aux micros des journalistes, M. Rubio a déclaré avoir relayé la « déception et la frustration » du président Donald Trump à son homologue à propos des pourparlers de paix avec l’Ukraine.
La réunion a eu lieu en Malaisie en marge d’un rassemblement de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Le chef de la diplomatie américaine, Rubio, a déclaré aux journalistes après la réunion que lui et M. Lavrov avaient partagé quelques idées et commentaires, qu’il rapporterait à Washington dès ce soir, indiquant que la Russie avait avancé une « approche nouvelle et différente ».
“ J’ai fait écho à ce que le président a dit à la fois de déception et de frustration face au manque de progrès dans les pourparlers de paix ou dans une voie à suivre. Nous comprenons que ces choses prennent du temps et de la patience, mais évidemment, nous sommes également frustrés que d’autres progrès n’aient pas été réalisés, et j’espère que, sur la base d’aujourd’hui et dans les jours à venir, nous aurons plus de clarté sur ce que sont exactement la position et les priorités russes à cet égard, et que nous pourrons commencer à faire des progrès ”, M. Rubio.
Plus loin, le secrétaire d’État a ajouté que les États-Unis continueraient à engager toutes les parties impliquées dans la recherche d’une issue à ce conflit.
Je C’est la deuxième fois que Rubio rencontre son homologue russe, la première étant en Arabie saoudite plus tôt cette année. Les deux diplomates ont parlé au téléphone à plusieurs reprises ces derniers mois alors que les États-Unis ont poussé à un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie qui n’a jamais eu de concrétisation.
Suite à la décision de Donald Trump de mettre fin à la citoyenneté par le droit du sol, le juge fédéral Joseph LaPlante, du New Hampshire, a annoncé jeudi qu’il autorisait une action collective contre ce décret. Il a également accordé une injonction préliminaire suspendant l’application de la mesure, avec un délai de sept jours pour permettre un éventuel appel.
Cette action en justice, portée par l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) et d’autres organisations, représente une femme enceinte, deux parents et leurs jeunes enfants. Elle conteste la légalité du décret de Donald Trump, qui refuse la citoyenneté aux enfants nés de parents en situation irrégulière ou temporaire aux États-Unis, selon La Presse.
Le cœur du litige repose sur l’interprétation du 14e amendement de la Constitution américaine, qui garantit la citoyenneté à toute personne née sur le sol américain. L’administration Trump soutient que la clause « sous leur juridiction » permettrait d’exclure de la citoyenneté les enfants nés de parents en situation irrégulière.
Selon ses avocats, une interprétation trop large de cette clause aurait encouragé l’immigration illégale, compromettant la souveraineté, la sécurité nationale et l’économie du pays, a rapporté CNN.
Le juge LaPlante a jugé les arguments du gouvernement peu convaincants et estimé que priver un enfant de la citoyenneté constituait un préjudice irréparable. Il a donc émis une injonction pour bloquer la mesure, précisant que sa décision n’était « pas prise à la légère », poursuit le journal.
L’avocat des plaignants, Cody Wofsy, a salué cette décision, affirmant qu’elle protège tous les enfants aux États-Unis contre un décret qu’il qualifie d’illégal, inconstitutionnel et cruel.
De nouvelles sanctions contre Viv Ansanm et Grand Grif. Le 8 juillet 2025, le Conseil de Sécurité des Nations unies a inscrit ces deux groupes armés sur sa liste de sanctions, dans le cadre du régime établi par la résolution 2653 (2022).
Après les États-Unis, c’est au tour des Nations unies d’imposer des sanctions contre la coalition criminelle « Viv Ansanm » qui contrôle Port-au-Prince à plus de 80 % et Grand Grif, actif dans le département de l’Artibonite.
« Le Comité du Conseil de sécurité créé conformément à la résolution 2653 (2022) a approuvé l’ajout des entrées spécifiées ci-dessous à sa liste de sanctions des personnes et entités soumises aux mesures imposées par le Conseil de sécurité et adoptées en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies », peut-on lire dans un communiqué.
Ces sanctions de l’ONU entraînent le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et l’embargo sur les armes visant ces groupes et permettent également à l’INTERPOL de les rechercher activement.
Cette décision survient dans un contexte de détérioration continue du climat sécuritaire. Selon un rapport de l’ONU, plus de 4 000 homicides volontaires, dont 376 femmes et 89 mineurs ont été recensés depuis mars. Plus de 1,3 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, dont la moitié sont des enfants.
L’ancien entraîneur du Real Madrid et actuel sélectionneur du Brésil, Carlo Ancelotti, a été condamné par la justice espagnole à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale portant sur l’année 2014. Il devra également s’acquitter d’une amende de 386 361,93 euros et se verra privé d’aides ou d’avantages fiscaux pendant trois ans. En revanche, il a été acquitté pour les faits relatifs à l’année 2015.
Le parquet espagnol l’accusait d’avoir dissimulé plus d’un million d’euros au fisc entre 2014 et 2015. Lors de son procès, Ancelotti a nié toute intention frauduleuse, affirmant avoir agi selon les conseils du Real Madrid et de ses conseillers fiscaux. Il a invoqué sa bonne foi et demandé que soient prises en compte des circonstances atténuantes, notamment le remboursement intégral de sa dette en 2021 et la durée excessive de la procédure, a rapporté Le Monde.
Conformément à la législation espagnole, il n’exécutera pas sa peine de prison, celle-ci étant inférieure à deux ans et en l’absence de récidive. Bien qu’il ait été relaxé pour l’exercice 2015, il reste civilement redevable envers le Trésor public du montant évoqué, poursuit le journal.
Lors de son audition, Ancelotti a expliqué que la structure fiscale mise en place — incluant 15 % de ses 6 millions d’euros annuels versés sous forme de droits à l’image — était une pratique courante dans le football professionnel. Il a cité d’autres figures comme José Mourinho, également condamné en Espagne pour fraude fiscale en 2019.
Le parquet avait initialement requis quatre ans et neuf mois de prison. Cette affaire s’inscrit dans une série de condamnations pour fraude fiscale impliquant des personnalités du football comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi.
Le président kényan William Ruto a lancé ce mercredi un avertissement ferme contre toute tentative de renversement de son gouvernement, deux jours après une nouvelle vague de manifestations violemment réprimées dans tout le pays. Selon un rapport de la commission nationale des droits de l’homme (KNCHR), au moins 31 personnes ont été tuées, 107 blessées, 2 ont disparu et 532 ont été arrêtées.
« Ils veulent semer le chaos, organiser des manifestations, brûler des biens, provoquer le désastre afin de renverser le gouvernement avant 2027 », date de la prochaine présidentielle, a déclaré M. Ruto depuis la capitale Nairobi.
« Ce pays ne sera pas détruit par quelques personnes impatientes qui souhaitent un changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels. Et je tiens à leur dire que cela n’arrivera pas », a-t-il également averti.
Selon TV5Monde Afrique, le chef de l’État a ajouté que toute personne responsable d’actes de destruction devrait être blessée, soignée et traduite en justice. En précisant que « quiconque met le feu aux commerces et aux biens de quelqu’un doit recevoir une balle dans la jambe, être conduit à l’hôpital et traduit en justice. Il ne faut pas le tuer, mais lui casser la jambe pour pouvoir ensuite aller à l’hôpital et comparaître devant le tribunal ».
Une commémoration endeuillée
Les violences de lundi ont éclaté le jour de Saba Saba (7 juillet), l’anniversaire du soulèvement de 1990 en faveur de la démocratie. Alors que le centre de Nairobi était complètement désert, des affrontements ont éclaté à la périphérie de la capitale et dans d’autres villes, la police tentant de contenir des rassemblements menés principalement par des jeunes qui protestaient contre la cherté de la vie, les violences policières et l’injustice sociale.
Le haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’est déclaré « profondément troublé » par les violences du 7 juillet. Sa porte-parole, Ravina Shamdasani, a rappelé que le recours à la force meurtrière par les autorités ne peut être justifié que « pour protéger des vies contre une menace imminente ».
Le climat politique continue de se détériorer. Mardi, plusieurs personnalités de l’opposition, dont l’ancien vice-président Rigathi Gachagua, ont appelé à un boycott total des entreprises, services et institutions liés au gouvernement, qualifiant le régime actuel d’« hostile ». « Nous ne reculerons pas, nous ne capitulerons pas », ont-ils déclaré lors d’une conférence de presse.
Malgré la dégradation constante de la situation sécuritaire en Haïti, certains territoires français ont repris les expulsions de ressortissants haïtiens, aggravant ainsi la précarité de ces derniers. Après plus d’un mois de suspension, les expulsions ont repris depuis les centres de rétention administrative (CRA) en Guyane, en Guadeloupe et dans l’Hexagone, selon l’association de solidarité active avec les personnes migrantes et réfugiées, La Cimade.
En juin, quatre Haïtiens ont été expulsés vers Haïti, en dépit du contexte critique. Les autorités françaises ont justifié ces renvois par un acheminement vers Cap-Haïtien, qualifié de « zone sûre ». Pourtant, cette ville figure toujours parmi les zones formellement déconseillées par le Quai d’Orsay en raison des risques sécuritaires élevés.
Par ailleurs, aux États-Unis, l’administration Trump envisage d’annuler le Statut de Protection Temporaire (TPS) accordé à des centaines de milliers d’Haïtiens. Bien que les autorités cherchent une issue viable pour Haïti, le Département de la Sécurité intérieure (DHS) estime que le pays est désormais « relativement stable », ce qui ouvrirait la voie à des expulsions massives.
La Cimade s’insurge également contre le fait que plusieurs recours ont été rejetés avant même d’être examinés par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), pourtant connue pour sa position généralement favorable à la protection des Haïtiens.
Dans un communiqué publié le mardi 8 juillet 2025, le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé a réagi à l’incendie du célèbre Hôtel Oloffson, survenu le weekend écoulé à Carrefour-Feuilles, Port-au-Prince.
L’Hotel Oloffson, joyau architectural et symbole vivant de l’histoire haïtienne, a été détruit par les flammes dans un acte criminel d’une violence inqualifiable. Ce lieu emblématique, qui a vu défiler artistes, écrivains et visiteurs du monde entier, n’est plus. C’est une part de l’âme de Port-au-Prince, de la mémoire nationale et du patrimoine haïtien qui vient d’être anéantie, décrit le communiqué de la Primature.
Du coup, le gouvernement juge que les bandits armés ont franchi un nouveau cap dans la terreur. Ils ne brûlent plus seulement des maisons : ils s’en prennent désormais à notre culture, à notre identité, à ce qui fait de nous un peuple.
En ce sens, le gouvernement dit exprimer son indignation la plus ferme, appelant chaque Haïtienne, chaque Haïtien, au sursaut.
“ L’heure n’est plus à l’indifférence ni aux divisions : l’heure est à l’unité nationale. Il y a urgence à se mobiliser ensemble contre le banditisme qui menace notre survie collective”, lit-on dans le communiqué. L’État est pleinement conscient de la gravité de la situation. Toutes les ressources continueront d’être mobilisées pour traquer, démanteler et déraciner ces groupes armés. Ce crime contre la nation ne restera pas impuni, indiquent les autorités gouvernementales.
“ Aux fauteurs de chaos, nous disons ceci : vous ne détruirez pas Haïti. Vous avez allumé un feu qui réveillera la conscience d’un peuple debout ”, a conclu le communiqué du gouvernement.
Pour rappel, les bandits armés ont réduit en cendres, dans la soirée du samedi 5 juillet 2025, l’hôtel Oloffson, ce patrimoine, vieux de plus de cent ans, suscitant l’indignation de plus d’un.
Le député français Olivier Marleix s’est suicidé à l’âge de 54 ans, tandis qu’en Russie, l’ancien ministre des Transports Roman Starovoit a été retrouvé mort d’une blessure par balle quelques heures après son limogeage . Ces deux tragédies distinctes, survenues ce 7 juillet 2025, ont suscité émotions et interrogations dans leurs pays respectifs.
France
Le député Les Républicains (LR) d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, a été retrouvé mort à son domicile d’Anet, dans la banlieue de Dreux, selon BFMTV. Âgé de 54 ans, l’ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale s’est donné la mort par pendaison, selon les premières constatations effectuées par le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier.
Proche de Michel Barnier, Marleix avait récemment soutenu Bruno Retailleau dans la course à la présidence des Républicains. Il était député depuis 2012 et père de deux filles, auparavant, il avait dirigé la commune d’Anet de 2008 à 2017, après une carrière dans plusieurs cabinets ministériels. Alertés par le maire de la commune, les gendarmes ont retrouvé le corps dans une chambre à l’étage. Une autopsie est prévue et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes du décès, rapporte la presse française.
L’annonce de son décès a interrompu la session parlementaire en cours. Une minute de silence a été observée et un hommage officiel est prévu le mardi 8 juillet, à l’initiative de la présidence de Yaël Braun-Pivet.
Russie
L’ancien ministre russe des Transports a été retrouvé mort, blessé par balle dans sa voiture en banlieue de Moscou, selon The Guardian. Dans un communiqué, le comité d’enquête russe parle d’un probable suicide, bien que la chronologie exacte des événements n’ait pas été confirmée.
Le Kremlin a publié un décret signé par Vladimir Poutine ce lundi matin, démettant Starovoit de ses fonctions de ministre, sans en préciser les raisons. Selon Forbes Russia, son décès aurait pu survenir dès le vendredi précédent. Un député de la Douma, Andrei Kartapolov, a même affirmé que Starovoit était mort » depuis longtemps « .
Un pistolet Makarov, qui lui avait été décerné en 2003 pour services rendus à la sécurité publique, a été retrouvé dans sa voiture. Le Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a nié que le licenciement soit lié à une perte de confiance, sans donner plus de détails.
L’administration Trump a annoncé lundi son intention de révoquer le Statut de protection temporaire (TPS) accordé à plus de 70 000 immigrants originaires du Honduras et du Nicaragua. Cette décision marque la volonté du président Donald Trump de mettre fin au séjour temporaire de ces personnes aux États-Unis, dans le cadre du programme Humanitarian Parole lancé par son prédécesseur Joe Biden.
En effet, à compter de septembre, les bénéficiaires du TPS en provenance de ces deux pays d’Amérique centrale perdront leur protection, selon un communiqué du Département de la Sécurité intérieure. Sauf s’ils disposent d’autres voies légales pour rester sur le territoire, ils seront menacés d’expulsion, a rapporté CBS News.
Le président Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, a intensifié sa politique migratoire restrictive. Il entend réduire les protections accordées aux migrants sous le TPS et mettre en œuvre ce qu’il qualifie comme étant la plus vaste campagne d’expulsions de l’histoire américaine.
Pour rappel, le TPS, créé en 1990 par le Congrès, permet aux étrangers dont le pays d’origine traverse une crise grave (conflit armé, catastrophe naturelle, etc.) de séjourner temporairement aux États-Unis. Sous l’administration Biden, le programme avait été élargi, notamment au bénéfice de ressortissants haïtiens et vénézuéliens.
La sénatrice démocrate du Nevada, Catherine Cortez Masto, a vivement critiqué la décision de révoquer le TPS pour les Honduriens et les Nicaraguayens. Elle a souligné que ces familles vivent aux États-Unis depuis les années 1990, qu’elles travaillent dur et contribuent activement à l’économie. Selon elle, les renvoyer ne renforcera ni la sécurité aux frontières ni celle du pays.
Le célèbre Hôtel Oloffson, situé à Carrefour-Feuilles dans la capitale haïtienne, a été complètement détruit par les flammes dans la nuit du samedi 5 juillet 2025. La machine criminelle de la coalition « Viv Ansanm » a anéanti ce patrimoine culturel, architectural et artistique d’Haïtivieux de plus d’un siècle.
Richard Morse, le propriétaire de ce monument historique, a confirmé la nouvelle sur ses réseaux sociaux.
Construit à la fin du 19e siècle comme résidence privée de la famille Sam, l’hôtel est un rare exemple de l’architecture gingerbread emblématique du patrimoine haïtien.
Transformé en hôtel en 1935 par un capitaine de marine suédois, il est rapidement devenu un haut lieu de la vie intellectuelle et artistique du pays.
L’hôtel Oloffson a accueilli des personnalités aussi illustres que Graham Greene, Jacqueline Kennedy ou Mick Jagger. Il a aussi inspiré le décor du roman Les Comédiens (1966). Dans les années 1990, sous la direction du musicien Richard Morse, il devient alors un haut lieu de la scène musicale racine avec le groupe RAM, faisant de l’établissement un symbole de résistance culturelle en pleine turbulence politique.
Ayant résisté au tremblement de terre de 2010, il a été ruiné par les bandits de la coalition criminelle Viv Ansanm qui continue de pilonner Port-au-Prince sous les yeux de la Police Nationale d’Haïti, des Forces armées d’Haïti et de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) dirigée par le Kenya.
Cette attaque armée survient alors que les autorités haïtiennes ne font que constater les exactions continues des criminels armés qui règnent en maîtres dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite. Les gangs pillent, incendient et exécutent en toute impunité. Les dirigeants se résignent à une posture d’observatrices passives, incapables d’assurer les fonctions les plus élémentaires de l’État.
Elon Musk a annoncé sur X la création de l’America Party, un nouveau parti politique visant à défier le système bipartite républicain-démocrate, quelques semaines après un différend avec Donald Trump. En réaction, le président américain s’est dit attristé de voir Elon Musk complètement « hors des rails », affirmant que personne n’a jamais réussi à instaurer un troisième parti aux États-Unis.
Trump a insisté sur le fait que le système politique américain n’est pas conçu pour accueillir un troisième parti, rappelant que toutes les tentatives précédentes ont échoué. « Je suis attristé de voir Elon Musk complètement « hors des rails », devenant essentiellement une ÉPAVE DE TRAIN au cours des cinq dernières semaines », a-t-il déclaré sur son réseau social ce dimanche 6 juillet.
Il en a profité pour vanter sa nouvelle méga-loi budgétaire adoptée cette semaine au Congrès. « C’est un grand projet de loi, mais, malheureusement pour Elon, il élimine le mandat ridicule sur les véhicules électriques (VE), qui aurait forcé tout le monde à en acheter un dans un délai très court. Je m’y suis toujours fermement opposé », a-t-il ajouté.
Donald Trump a également affirmé avoir reçu le soutien total d’Elon Musk, même après avoir clairement exprimé son opposition aux obligations liées aux véhicules électriques. Il a précisé que cette position figurait dans tous ses discours et que Musk ne semblait pas y voir de problème à l’époque.
Il convient de noter qu’Elon Musk n’a pas précisé si l’America Party a été officiellement enregistré, ni qui en prendra la tête. N’étant pas éligible à la présidence, il ne peut pas diriger le parti lui-même. L’idée serait née à la suite de sa querelle publique avec Donald Trump.
Par ailleurs, dans un message publié samedi, Musk a cité un sondage montrant que deux personnes sur trois soutiennent la création d’un nouveau parti. Il a déclaré : « Le Parti américain est créé pour vous rendre votre liberté », dénonçant un système à parti unique miné par le gaspillage et la corruption.
Dans un entretien exclusif accordé au Dr Jean Fils-Aimé, Joverlein Moïse a fait une récapitulation du mandat de son père jusqu’à son assassinat. Il en a profité pour tenir Washington responsable de ce magnicide.
Le président Jovenel Moïse avait réalisé que pour mettre fin au règne des gangs, il fallait arrêter 90 % des élites du pays, tant politiques qu’économiques. En ce sens, il a préféré les informer qu’il détenait des informations compromettantes sur eux et leur demander de suspendre leurs malversations, ce qui a provoqué un calme dans le pays les mois précédant son assassinat, retrace l’ancien conseiller informel du chef de l’État.
L’ingérence de Washington dans le changement de Premier ministre
Plus loin, Joverlein, qui s’est réfugié au Canada depuis le crime odieux du 6 au 7 juillet 2021, a révélé que le changement de Premier ministre (Claude Joseph à Ariel Henry) moins d’une semaine avant l’assassinat n’était pas un choix personnel de son père, mais le résultat de l’ingérence directe de la communauté internationale, plus précisément de Washington.
Dans cette interview, Joverlein Moïse a fait plusieurs déclarations choquantes, surtout sur la mainmise des élites politiques et économiques ainsi que de l’international sur la gouvernance du pays.
Selon lui, tous les candidats aux élections haïtiennes sont les choix de Washington, peu importe celui choisi par la population. “Initialement, mon père était arrivé à la tête du pays suite à l’aval de Washington”, assure-t-il, précisant qu’en réalisant qu’il avait les mains liées, « Nèg Bannann Nan » avait commencé à se détacher du système.
Toutefois, selon lui, la famille ne croyait pas que les États-Unis auraient permis un tel acte d’exécution en plein XXIᵉ siècle, encore moins à l’ère de la technologie.
Joverlein Moïse confirme que le pays n’appartient pas au peuple haïtien ou, du moins, il ne revient pas à la population de prendre les grandes décisions. “En Haïti, c’est une poignée d’une centaine de personnes faisant partie des classes politiques et affaires qui dirigent tout”, soutient celui qui poursuit ses études en sciences politiques.
Fraîchement nommé par le président américain Donald Trump, le chargé d’affaires Henry Wooster a réaffirmé, lors d’une cérémonie marquant la fête de l’indépendance des États-Unis, l’engagement de son pays en faveur de la stabilité en Haïti, condition essentielle à la croissance économique et à un avenir meilleur pour les citoyens haïtiens.
Dans une réception organisée à sa résidence à l’occasion des 249 ans d’indépendance des États-Unis, M. Wooster a souligné que la réalisation des ambitions communes requiert du courage moral de la part des serviteurs publics, qu’ils soient civils ou militaires, afin de bâtir un futur prometteur pour les générations à venir. Il a indiqué que cette vision oriente les actions quotidiennes des diplomates américains.
Le chef de mission des États-Unis en Haïti a également déclaré que la stabilité du pays constitue une priorité politique pour Washington. Il a mis en garde contre le risque que représente un État haïtien affaibli, livré à l’illégalité, à la criminalité et au terrorisme, une situation qui serait préjudiciable non seulement à Haïti, mais aussi aux États-Unis, à la région et à l’ensemble de la communauté internationale.
Par ailleurs, le diplomate a salué l’exploit historique de la révolution haïtienne qu’il a qualifié d’accomplissement unique dans l’histoire des luttes pour la liberté.
À noter que cette cérémonie s’est tenue le jeudi 3 juillet en présence du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, du coordonnateur du CPT Fritz Alphonse Jean, de plusieurs membres du gouvernement, ainsi que de représentants du corps diplomatique et d’autres personnalités.
Un effectif de 55 policiers issus des rangs de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), de l’Unité Tactique Anti-Gangs (UTAG), du Bureau de Lutte Contre les Stupéfiants (BLTS) et du Bureau de Lutte contre les Véhicules Volés (BLVV) et 9 moniteurs ont été formés « au commandement opérationnel et à l’intervention en milieu hostile » par des membres du RAID, l’unité d’élite de la police française.
Selon un communiqué de l’Ambassade de France à Port-au-Prince publié ce 3 juillet 2025, cette formation, déroulée du 19 au 26 juin 2025 à l’Académie de police située à Route de Frères, « s’inscrit dans un agenda continu de projets mis en œuvre à travers la Direction de la Coopération Internationale de sécurité (DCIS) du ministère de l’Intérieur avec l’appui de la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. »
Cet appui, selon la chancellerie française, vise à accompagner l’investissement de l’État haïtien dans ses forces de sécurité pour augmenter significativement leurs effectifs et leur équipement.
Au cours de cette formation, les agents ont effectué une séance de tir tactique et ont pu s’exercer en conditions réelles par l’utilisation de munitions et armes de simulation. Ce, grâce à la livraison de quatre tonnes d’équipements et de matériels à la PNH les 16 et 17 juin dernier.
Les autorités françaises veulent renforcer la lutte contre l’impunité en Haïti. À cet effet, la France dit avoir participé à différents séminaires multilatéraux visant à promouvoir la coopération judiciaire entre Haïti et ses partenaires internationaux dans le domaine de la lutte contre la corruption et la criminalité financière, notamment au Panama, sous l’égide de l’ONUDC et de l’Organisation des Etats Américains (OEA), a indiqué le communiqué.
La chancellerie française indique que des experts français mènent ou prévoient plusieurs formations dans le cadre de projets pilotés par l’OEA et l’Organisation Internationale de la Francophonie, à travers le réseau policier FRANCOPOL. Ces formations visent en particulier à renforcer les capacités du Bureau des affaires financières et économiques de la police judiciaire.
Par ailleurs, la France affirme qu’elle soutient les efforts du Comité de sanctions des Nations unies pour Haïti et travaille au renforcement du régime de sanctions autonome de l’Union européenne. Lors du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi, le représentant français a plaidé pour un renforcement des sanctions afin de mieux lutter contre les gangs et les réseaux transnationaux de criminalité organisée qui les alimentent.
Le gouvernement haïtien a entamé une série de visites de travail stratégiques en vue de garantir la tenue « d’élections libres, crédibles et inclusives, dans un climat de sécurité renforcée ». Après une visite à la Direction générale de la Police nationale d’Haïti, le Premier ministre Alix Didier-Fils Aimé s’est rendu, ce mardi, au siège du Conseil Électoral Provisoire (CEP).
Accompagné du ministre délégué aux questions électorales, Joseph André Gracien Jean, le chef du gouvernement a rencontré le président du CEP, Patrick Saint-Hilaire, ainsi que les autres conseillers électoraux. Les échanges ont porté sur les avancées du processus, notamment la finalisation du décret référendaire, la publication prochaine du calendrier électoral, et l’état de préparation des structures territoriales.
Le CEP a, de son côté, fait état de plusieurs progrès, parmi lesquels l’installation imminente des Bureaux Électoraux Départementaux (BED) et des Bureaux Référendaires Départementaux (BRD), l’ouverture des bureaux de vote, l’intégration de technologies modernes, ainsi que les résultats préliminaires des récentes évaluations régionales, selon un communiqué de la Primature.
Face à l’insécurité persistante, le Premier ministre a rappelé que la lutte contre la violence demeure une priorité nationale et une condition essentielle à la réussite du processus électoral.
Il a appelé à la mobilisation de tous les citoyens, en particulier des jeunes et des femmes, pour bâtir une Haïti pacifique, juste et souveraine. Il a également réaffirmé l’engagement du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du gouvernement à organiser des élections démocratiques, en vue de rétablir la légitimité des institutions républicaines.
Le Mexicain Carlos Ruiz Massieu a été nommé ce 2 juillet 2025 à la tête du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Suite à ce choix du secrétaire général Antonio Guterres, le diplomate de carrière devient également le représentant spécial du Secrétaire général sur le sol dessalinien, succédant à María Isabel Salvador de l’Équateur.
Selon le communiqué de l’ONU, M. Ruiz Massieu apporte à ce poste plus de 30 ans d’expérience dans la fonction publique et la diplomatie, tant dans des contextes bilatéraux que multilatéraux.
En tant que représentant spécial du secrétaire général en Colombie depuis 2019, il a dirigé la mission de vérification des Nations unies en Colombie, en surveillant la mise en œuvre de l’accord de paix entre le gouvernement colombien et la guérilla FARC-EP.
Il a fourni de bonnes fonctions et un leadership politique dans les récents dialogues de paix du gouvernement colombien et de l’Armée de libération nationale, ainsi qu’avec d’autres groupes armés illégaux.
Avant cette affectation, il a été président du Comité consultatif de l’Assemblée générale sur les questions administratives et budgétaires de 2013 à 2018.
Diplomate de carrière distingué, M. Ruiz Massieu a occupé différents postes au sein du gouvernement mexicain avant de rejoindre les Nations Unies, y compris à la mission permanente du Mexique auprès des Nations Unies.
Diplomate reconnu depuis 1999, il a été représentant suppléant du Mexique au Conseil de sécurité de 2009 à 2010. De 2004 à 2008, il représentait son pays au Conseil économique et social (ECOSOC), s’occupant des organes des fonds et programmes des Nations Unies et des questions de gestion et de développement, dans les grandes commissions de l’Assemblée générale.
Il a aussi été Directeur général adjoint au ministère mexicain des Affaires étrangères et a travaillé à l’ambassade du Mexique au Costa Rica, après avoir occupé plusieurs postes aux ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et du Développement social.
M. Carlos Ruiz Massieu, désormais à la tête du bureau de l’ONU en Haïti, est diplômé en droit de l’Universidad Iberoamericana, Mexico, et titulaire d’une maîtrise des arts en politique de l’Université d’Essex au Royaume-Uni, avec un accent sur l’Amérique latine. En plus de l’espagnol, il parle anglais et français.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu ce mercredi une réunion cruciale sur la situation en Haïti. Le renforcement du mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), et une application rigoureuse de l’embargo sur les armes et de sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui financent ou appuient les groupes armés, ont été parmi les recommandations reformulées à l’issue de cette rencontre.
Le représentant du Kenya, Erastus Ekitela Lokaale, a salué les progrès réalisés par la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS). Il a notamment évoqué la réouverture d’infrastructures essentielles : écoles, hôpitaux, aéroport international, port et palais présidentiel ; ainsi que la mise en place d’un nouveau gouvernement.
Cependant, ces déclarations ont été nuancées par une réalité plus sombre. Sur le terrain, peu de zones ont été véritablement sécurisées, certaines restent sous contrôle des gangs, et les services de base demeurent largement dysfonctionnels. Les membres du Conseil présidentiel de transition continuent de loger à la Villa d’Accueil, symbole de l’insécurité persistante.
Le représentant haïtien, présent à la réunion, a rappelé que la sortie de crise doit avant tout venir des Haïtiens eux-mêmes, avec l’appui de la communauté internationale. Il a plaidé pour un renforcement du mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), en particulier dans les domaines de la protection de l’enfance face aux gangs, du traitement judiciaire des criminels, de la sécurisation des centres de détention détruits par les violences, et du contrôle des frontières pour limiter l’entrée d’armes et de munitions.
Malgré les efforts affichés, la situation en Haïti reste donc extrêmement fragile, et la communauté internationale est appelée à conjuguer soutien sécuritaire et engagement politique pour éviter une rechute du pays dans le chaos.
Par ailleurs, le représentant de la France a souligné que les sanctions constituent un outil essentiel pour affaiblir les gangs et les réseaux criminels transnationaux. Il a plaidé pour une application rigoureuse de l’embargo sur les armes et de sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui financent ou appuient ces groupes armés. Il a également insisté sur l’importance de renforcer la lutte contre la corruption et les crimes financiers.
De son côté, le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez Gil, a réitéré son appui au renouvellement du mandat du BINUH. Il a également soutenu la mise en œuvre d’un « modèle hybride » permettant à un bureau dédié de gérer les volets logistiques et opérationnels du soutien à la MMAS. Il a exhorté le Conseil de sécurité à adopter cette formule sans délai, la jugeant indispensable pour garantir l’efficacité et la stabilité de la mission.
À noter, selon un rapport de l’ONU, que depuis le mois de mars, 1,3 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, dont la moitié sont des enfants. Plus de 4 000 homicides volontaires ont été recensés par l’ONU, parmi lesquels 376 femmes et 89 mineurs. À cela s’ajoute la faim « qui rôde partout en Haïti, désormais classé parmi les cinq pays les plus exposés au monde au risque de famine ».
À la suite de l’annonce du secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, concernant la fin anticipée du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour Haïti, le juge du tribunal fédéral de New York Brian M. Coran a bloqué cette décision, la jugeant illégale. Le tribunal rétablit la date d’expiration initiale du TPS au 3 février 2026.
Alors que cette mesure concerne près d’un million de ressortissants haïtiens et suscite de vives inquiétudes, la Cour a rejeté certains recours pour incompétence matérielle, conformément à l’article 12(b)(1) des Règles fédérales de procédure civile.
La Cour a rappelé qu’elle peut s’appuyer sur des éléments de preuve extérieurs à la plainte pour évaluer la qualité pour agir. Cette évaluation devient particulièrement rigoureuse lorsqu’elle implique un examen des décisions d’une autre branche du gouvernement. Dans cette affaire, les plaignants contestent la « vacance partielle » décidée par la secrétaire Noem, qui a ramené la fin du TPS du 3 février 2026 au 2 septembre 2025, causant un préjudice selon eux.
Dans le cadre administratif, la doctrine de la maturité interdit aux tribunaux de se prononcer sur des différends théoriques ou prématurés. Elle vise à éviter toute ingérence judiciaire avant qu’une décision administrative formelle n’ait été prise et que ses effets ne soient réellement ressentis par les parties concernées.
Il convient de souligner que les plaignants ne contestent pas le pouvoir légal du secrétaire Noem de mettre fin au TPS. Leur grief porte sur le non-respect de la procédure légale, notamment l’absence de consultation inter-agences et de publication d’un avis officiel 60 jours avant la fin du statut, comme l’exige la loi.
Le clash entre le président américain Donald Trump et le patron de Tesla et de SpaceX Elon Musk s’intensifie avec des positions désormais plus tranchées et des propos nettement plus virulents de part et d’autre. Ce mardi 1ᵉʳ juillet, Trump a déclaré qu’il envisagerait de déporter Musk et a menacé de faire un retour en arrière pour enquêter sur ses entreprises, rapporte la presse américaine.
Le projet de loi budgétaire XXL, adopté hier par le Congrès américain, continue de susciter des réactions.
Pour le patron de Tesla et de SpaceX, « il est évident au vu des dépenses insensées de ce projet de loi, qui augmente le plafond de la dette d’un montant record de CINQ MILLE MILLIARDS DE DOLLARS, que nous vivons dans un pays à parti unique, le PARTI DU GROS COCHON ». Il a ajouté que « notre pays a besoin d’une alternative au parti unique démocrate-républicain pour que le peuple ait réellement une voix ».
« Chaque membre du Congrès qui a fait campagne pour réduire les dépenses du gouvernement et qui a immédiatement voté pour la plus grande augmentation de la dette de l’histoire devrait baisser la tête de honte ! Et ils perdront leur primaire l’année prochaine si c’est la dernière chose que je fais sur cette Terre », a écrit lundi Musk sur son compte X.
Trump a riposté violemment, déclarant qu’il pourrait « mettre DOGE sur Elon… DOGE est le monstre qui pourrait devoir revenir en arrière et manger Elon », a-t-il déclaré ce mardi matin, ajoutant que : « Je ne pense pas qu’il devrait jouer à ce jeu avec moi. »
À la question de savoir s’il allait expulser le milliardaire d’origine sud-africaine, Trump a répondu aux journalistes : « Je ne sais pas. Nous devons jeter un coup d’œil. »
Retour en Afrique du Sud ?
Donald Trump ne fait pas de réserve dans ses déclarations concernant les subventions accordées aux entreprises de son ancien compagnon de route.
« Elon Musk pourrait recevoir plus de subventions que n’importe quel être humain dans l’histoire, et de loin. Sans ces subventions, Elon devrait probablement fermer boutique et rentrer chez lui en Afrique du Sud », a-t-il écrit sur son réseau social. « Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques, et notre pays économiserait une FORTUNE », a-t-il poursuivi.
Le projet de loi, adopté par 51 voix contre 50, prévoit notamment la suppression des crédits d’impôt pouvant atteindre 7 500 dollars pour l’achat d’un véhicule électrique neuf, et 4 000 dollars pour un véhicule électrique d’occasion. Une mesure qui vise directement Tesla, fleuron de l’industrie américaine de véhicules électriques.
Un rapport du groupe d’experts de l’ONU, transmis au Conseil de sécurité, met en lumière l’ampleur du trafic d’armes et de munitions en Haïti, alimenté par un réseau transnational impliquant la Police nationale d’Haïti (PNH), les États-Unis, la République dominicaine et les failles aux frontières.
Ce rapport de 60 pages révèle l’absence de contrôle aux points d’entrée qui facilite ce commerce illicite. En décembre 2024, un fusil « fantôme » AR-15 a été saisi à Cité-Soleil, illustrant l’accès croissant des gangs à un armement sophistiqué.
Le rapport dénonce également des détournements internes à la PNH. Deux policiers ont été interceptés en octobre et novembre 2024 avec plusieurs milliers de munitions destinées à des gangs, obtenues avec la complicité d’agents internes, dont une employée de l’armurerie centrale.
Le document dénonce des pratiques opaques et inquiétantes dans la circulation d’armes en Haïti. Il évoque notamment des importations effectuées par certaines missions diplomatiques sans l’aval des comités de sanctions de l’ONU, ainsi que le manque de contrôle entourant les entreprises de sécurité privées, parfois autorisées à s’armer sans supervision de l’État.
Des consuls honoraires sont également pointés du doigt pour avoir abusé de leur statut afin d’introduire illégalement des armes sur le territoire. Côté dominicain, des agents de la police sont accusés d’avoir revendu illégalement des munitions à des réseaux haïtiens. En juillet 2024, une saisie de 5 000 cartouches à Mirebalais a permis de remonter à des stocks officiels. Plus de 900 000 articles auraient été détournés.
Ce constat révèle un système profondément affaibli, gangrené par des complicités internes, une gouvernance institutionnelle défaillante, une frontière largement poreuse et des interférences étrangères. Le rapport appelle à un renforcement urgent du contrôle des armes, à la réforme des institutions concernées et à la coopération régionale pour freiner ce fléau sécuritaire.
Le lundi 30 juin 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a visité la Direction générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH), où il s’est entretenu avec le directeur général Rameau Normil sur les défis sécuritaires auxquels le pays fait face. Les discussions ont également porté sur les mesures à renforcer pour garantir une réponse efficace et coordonnée de l’État, selon un communiqué de la Primature.
Conscient de l’importance d’une administration publique dynamique pour soutenir l’action des institutions, le Chef du gouvernement a réaffirmé la volonté de l’État de moderniser et d’optimiser les mécanismes de gestion, notamment les procédures de décaissement.
” La PNH a partagé ses perspectives sur les ajustements nécessaires pour accroître son agilité opérationnelle, particulièrement dans l’exécution budgétaire. Des solutions concrètes ont été proposées afin de renforcer l’efficacité des processus, tout en consolidant les acquis en matière de gestion rigoureuse des ressources publiques”, affirme la Primature.
De ce fait, M. Fils-Aimé a initié une concertation entre les principales institutions concernées, notamment le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique. Cette démarche vise à instaurer une chaîne de décaissement plus fluide, tout en respectant les principes de transparence et de bonne gouvernance, ajoute ledit communiqué.
En somme, le gouvernement dit réaffirmer son engagement indéfectible à assurer la sécurité des citoyens et à optimiser la performance de l’administration publique, dans le strict respect de l’intérêt général.
Lancée début avril par le développeur Joshua Aaron, l’application ICEBlock vise à alerter les communautés locales de la présence d’agents de l’ICE dans leur secteur. Elle compte déjà plus de 20 00 utilisateurs, principalement à Los Angeles, et fonctionne comme un système d’alerte précoce.
« Je voulais faire quelque chose pour riposter », a déclaré Aaron à CNN. Réagissant aux politiques migratoires de l’administration Trump, qu’il décrit comme un rappel « littéral » de l’histoire de l’Allemagne nazie, Aaron dit avoir voulu offrir un outil communautaire de soutien mutuel. Il précise toutefois que l’application n’encourage en aucun cas à perturber les sanctions des forces de l’ordre.
Pour éviter tout abus, des limites techniques sont mises en place. Une alerte par utilisateur toutes les cinq minutes, dans un rayon restreint, automatiquement supprimée au bout de quatre heures. L’ICEBlock ne dispose pas de moyens infaillibles pour vérifier la véracité des alertes, mais intègre des mécanismes de sécurité pour limiter les abus. Pour l’instant, le logiciel est disponible seulement sur iOS.
Pour protéger la vie privée des utilisateurs, l’application ne collecte aucune donnée personnelle. « Nous ne voulons pas connaître l’identifiant de l’appareil, l’adresse IP ou la localisation de qui que ce soit « , a déclaré M. Aaron. » Nous ne voulons pas que quoi que ce soit soit détectable. C’est pourquoi cette application est 100 % anonyme et gratuite pour tous ceux qui souhaitent l’utiliser. »
Lorsque les utilisateurs observent des agents, ils peuvent épingler les endroits sur une carte et transmettre des informations facultatives. Une notification est alors envoyée aux utilisateurs dans un rayon de cinq miles.
Contactée par CNN, l’United States Immigration and Customs Enforcement (ICE) n’a pas répondu aux demandes de commentaires avant la publication. Toutefois, son directeur par intérim, Todd Lyons, a publié une déclaration critiquant le rapport de CNN et affirmant qu’ICEBlock « constitue une cible pour les agents fédéraux chargés de l’application de la loi » et que « les agents sont déjà confrontés à une augmentation de 500 % des agressions ».
Joshua Aaron, qui ne souhaite pas monétiser l’application, espère qu’elle contribuera à protéger les personnes vulnérables de l’expulsion. » Je dirais qu’il faut avoir du cran. On ne peut pas se concentrer uniquement sur l’argent, nous avons besoin de courage » , a-t-il déclaré tout en s’adressant aux dirigeants du secteur technologique qui soutiennent encore les politiques de l’actuel président des États-Unis, Donald Trump.
À l’occasion de la première journée des examens officiels de la 9ᵉ année fondamentale, le Service de Transport DIGNITÉ, en collaboration avec la Police Éducative (EduPol), s’est mobilisé pour assurer le transport sécurisé des élèves vers leurs centres d’examens et leur retour à domicile. Plusieurs points d’accès aux véhicules ont été mis en place pour faciliter cette opération.
Le directeur général du Service de Transport DIGNITÉ, Didier Benel, a présenté les différentes mesures prises pour garantir la sécurité des élèves. « Pour la réussite de cette opération d’accompagnement des élèves durant les examens, nous travaillons de concert avec l’EduPol, notamment pour assurer la sécurité pendant les trajets », a-t-il expliqué.
Conscient des défis sécuritaires, le commissaire Morency Dorvil, responsable de l’EduPol pour le département de l’Ouest, a salué cette initiative. Il a affirmé que cette collaboration entre DIGNITÉ et EduPol se poursuivra jusqu’aux examens du baccalauréat, afin de permettre aux élèves de se déplacer en toute sécurité.
La coordonnatrice des opérations de DIGNITÉ, Jupiter Suzette, a détaillé les points d’accès où les bus seront disponibles dès les premières heures du matin : Delmas 34, Delmas 48, Delmas 75, Carradeux, Clercine, Silot, Pétion-Ville et Puits-Blain.
Des élèves se sont rendus aux points de stationnement pour prendre le bus en direction des centres d’examen
Elle a également lancé un appel au Ministère de l’Économie et des Finances, sollicitant l’achat de nouveaux bus pour mieux répondre aux besoins croissants en matière de transport scolaire, dans un contexte où la situation reste particulièrement difficile.
Cependant, les responsables ont précisé que cette opération est actuellement limitée à Port-au-Prince, les bureaux des villes de province étant dysfonctionnels en raison d’un manque d’équipement.
La Corée du Nord tente de relancer son secteur touristique avec l’ouverture d’un vaste parc aquatique sur la côte est du pays. Situé à Wonsan-Kalma, ce nouveau complexe est présenté comme le plus grand du territoire, capable d’accueillir jusqu’à 20 000 visiteurs.
L’inauguration, à laquelle a assisté le dirigeant Kim Jong-Un, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à développer le tourisme comme levier économique, selon une vidéo de Franceinfo. Les installations incluent des toboggans, des bassins ludiques et diverses attractions balnéaires. L’ouverture au public est prévue en deux temps : dès le 1er juillet pour les touristes nationaux, puis progressivement pour les visiteurs étrangers, en commençant par les Russes.
Longtemps considéré comme l’un des pays les plus hermétiques au monde, le régime nord-coréen semble vouloir redorer son image à l’international. Le développement du complexe de Wonsan-Kalma illustre cette volonté de projeter une image de modernité, tout en stimulant une économie plombée par les sanctions internationales.
Mais le tourisme en Corée du Nord reste étroitement surveillé. Comme le rappelle Franceinfo, chaque déplacement de visiteur étranger est encadré par l’État, et les règles imposées sont strictes. Ce nouvel élan touristique soulève donc autant d’espoirs économiques que d’interrogations sur la véritable ouverture du pays.
Le président américain Donald Trump a affirmé ce dimanche 29 juin avoir trouvé un acheteur pour TikTok. Une étape jugée cruciale pour permettre à la plateforme de continuer à fonctionner aux États-Unis.
Selon l’agence de presse espagnole EFE, Donald Trump a fait cette déclaration lors de l’émission Sunday Morning Futures sur Fox News, déclarant que « nous avons un acheteur pour TikTok. Nous aurons probablement besoin de l’approbation de la Chine « .
Toutefois, le chef de l’État n’a pas encore révélé le nom de l’entreprise concernée, se consentant d’indiquer qu’il s’agissait d’un » géant de la technologie « très riche « .
Pour rappel, sous l’administration Biden, le Congrès avait voté une loi obligeant TikTok à se désinvestir de sa société mère, ByteDance, et à trouver un investisseur issu d’un pays non considéré comme un » adversaire » des États-Unis.
En absence d’accord avant le retour de Trump à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025, l’application avait été temporairement suspendue sur le territoire américain. Cependant, dès le premier jour de son entrée en fonction, Donald Trump a signé un décret accordant à TikTok une prolongation de 75 jours.
Le président a ensuite prolongé le délai une première fois le 4 avril, puis une seconde fois le 19 juin, le repoussant au 17 septembre. Toujours selon EFE, le président américain a réitéré à plusieurs reprises son » faible pour TikTok » affirmant que la plateforme avait contribué à sa victoire électorale en renforçant sa popularité auprès des jeunes.
Ainsi, en confirmant qu’un acheteur a été trouvé, le président américain espère assurer la pérennité de TikTok, tout en respectant les exigences de sécurité nationale définies par le Congrès.
La Barbade accueillera, du 22 au 31 août 2025, la 15e édition du Festival des Arts de la Caraïbe (CARIFESTA XV), placé sous le thème « Caribbean Roots • Global Excellence ». Le lancement officiel, tenu le 26 juin au Lloyd Erskine Sandiford Centre, a mis en lumière les ambitions culturelles, écologiques et inclusives de ce rendez-vous régional majeur.
Les organisateurs ont annoncé plusieurs mesures en faveur du développement durable : emballages biodégradables, stations solaires, éclairage écoénergétique, transports alternatifs, et gestion renforcée des déchets.
La programmation promet une diversité artistique vibrante, avec des artistes venus de toute la Caraïbe et du continent africain, en particulier du Ghana. Des spectacles de rue, concerts, défilés, forums culturels (*Big Conversations*), ateliers pour jeunes talents, ainsi qu’un forum dédié aux industries créatives, sont prévus.
Carol Roberts, directrice du festival, a qualifié CARIFESTA de « plus pure expression de notre créativité collective », soulignant sa portée internationale. Inspiré du tout premier festival caribéen de 1952 à San Juan, CARIFESTA continue de célébrer la diversité et la richesse des expressions artistiques régionales.
La Barbade, qui accueille cet événement pour la troisième fois, ambitionne de faire de cette édition un moment phare pour la culture caribéenne, entre tradition, innovation et ouverture sur le monde.
Le troisième enfant du président américain Donald Trump, Éric Trump, a révélé son désir de se hisser à la tête de la Maison-Blanche après le mandat de son père.
C’est lors d’une interview avec Financial Times qu’Éric Trump a déclaré qu’il n’excluait pas de se présenter à la présidentielle américaine à la suite de son père.
“Je pense que la voie politique serait facile, autrement dit, je pense que je pourrais y arriver. Je pense que d’autres membres de notre famille pourraient le faire aussi”, a déclaré l’homme de 41 ans.
Né du premier mariage de Donald Trump avec Ivana Zelníčková, Eric Trump, homme d’affaires tel que son père, est resté plus en retrait de la politique que le reste de sa fratrie. Depuis quelque temps, il a pris les rênes de la co-vice-présidence de Trump Organization.
La Cour suprême des États-Unis a bouleversé l’équilibre des pouvoirs en accordant ce vendredi 27 juin 2025 à l’administration Trump davantage d’autorité pour limiter les décisions des tribunaux inférieurs. Désormais, les juges des tribunaux de district ne pourront plus, à eux seuls, bloquer à l’échelle nationale les décrets d’un président.
L’analyste juridique senior de CNN, Elie Honig, a expliqué que la procédure devient désormais « plus lourde » pour les plaignants souhaitant contester les politiques de l’administration Trump. Il a toutefois précisé que la Cour a maintenu la possibilité d’obtenir des réparations générales via des recours collectifs.
Selon Honig, ancien procureur fédéral et d’État, cette décision vise à éliminer un outil couramment utilisé par les groupes conservateurs et progressistes pour suspendre les politiques présidentielles : l’injonction nationale, ou universelle.
« Le point essentiel à retenir aujourd’hui est que la présidence – oublions Donald Trump – est bien plus puissante qu’elle ne l’était à 9 h 55 ce matin », a-t-il conclu après l’annonce du jugement.
Une décision que le président américain a qualifiée d’une « géante victoire » à la Cour suprême des États-Unis.
Ce 27 juin 2025, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Kristi Noem a annoncé la fin du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour Haïti. Les États-Unis, qui ont demandé cette semaine à leurs ressortissants de quitter immédiatement Haïti, déclarent que la situation s’est améliorée dans le pays et que les Haïtiens peuvent y retourner.
La désignation TPS pour Haïti expire le 3 août 2025, et la résiliation entrera en vigueur le mardi 2 septembre 2025.
Selon le communiqué du ministère américain de l’intérieur (DHS), au moins 60 jours avant l’expiration d’une désignation de TPS, la secrétaire, après consultation avec les agences gouvernementales américaines compétentes, est tenue d’examiner les conditions dans un pays désigné pour le TPS afin de déterminer si les conditions à l’appui de la désignation continuent d’être remplies, et combien de temps prolonger la désignation.
“La situation environnementale en Haïti s’est suffisamment améliorée pour qu’il soit sûr pour les citoyens haïtiens de rentrer chez eux. Nous encourageons ces personnes à profiter des ressources du ministère pour retourner en Haïti, ce qui peut être organisé via l’application CBP Home ”, ont déclaré les autorités américaines, ajoutant que les ressortissants haïtiens peuvent poursuivre un statut légal par le biais d’autres demandes de prestations d’immigration, s’ils sont éligibles.
“ Après avoir rencontré des partenaires interagences, la secrétaire Noem a déterminé que les conditions en Haïti ne répondaient plus aux exigences légales du TPS. La décision a été prise en accord avec les services de citoyenneté et d’immigration examinant les conditions en Haïti et en consultation avec le Département d’État”, détaille le communiqué.
La secrétaire a déterminé que, dans l’ensemble, les conditions du pays s’étaient améliorées au point que les Haïtiens pouvaient rentrer chez eux en toute sécurité. Les ressortissants haïtiens qui rentrent chez eux sont encouragés à utiliser l’application CBP Home des douanes et de la protection des frontières pour signaler leur départ des États-Unis, peut-on lire dans le communiqué du DHS.
Paradoxalement, dans un message publié sur le compte X de l’ambassade des États-Unis en Haïti lundi, le Département d’État américain avait demandé à leurs citoyens de quitter le territoire haïtien dès que possible en raison de la détérioration de la situation.
L’administration Trump prévoit de rejeter les demandes d’asile de centaines de milliers de migrants, rendant leur déportation quasi automatique, ont déclaré à CNN deux sources proches du dossier. Cette mesure intervient alors qu’environ 1,45 million de demandes d’asile sont actuellement en attente, selon des données fédérales.
Le plan vise principalement les personnes qui sont entrées illégalement aux États-Unis et qui ont ensuite demandé l’asile. Ces dernières verront leur dossier classé sans audition, ce qui ouvrira la voie à une expulsion accélérée sans avoir à passer devant un juge de l’immigration. Selon un rapport fédéral de 2023, cette mesure pourrait concerner jusqu’à un quart de million de personnes.
Selon une note obtenue par CNN, les services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS), jusqu’ici chargés du traitement administratif des dossiers, ont reçu les instructions d’engager des procédures d’expulsion rapides. Le porte-parole de l’USCIS, Matthew Tragesser, a justifié cette politique tout en déclarant que « le président Trump et le secrétaire Noem ont donné à l’USCIS la possibilité d’utiliser tous les outils de notre boîte à outils pour s’assurer que l’intégrité du système d’immigration est respectée, que la fraude est découverte et traitée rapidement et que les étrangers illégaux sont expulsés du pays ».
Cependant, plusieurs voix s’élèvent contre cette réorientation. Sarah Mehta, directrice adjointe des affaires gouvernementales pour la division de l’égalité de l’American Civil Liberties Union, a déclaré que « ils transforment l’agence que nous considérons comme fournissant des prestations d’immigration en un bras d’application de la loi pour l’ICE ».
Michael Knowles, vice-président exécutif de l’American Federation of Government Employees Council 119, qui représente les employés de l’USCIS, a déclaré : » Notre syndicat s’oppose à toute politique qui viole les droits fondamentaux garantis aux demandeurs d’asile par le droit américain et international. En vertu de la loi sur l’immigration et la nationalité, un étranger a le droit de demander l’asile et d’avoir une procédure régulière dans sa poursuite – qu’il soit arrivé ou non dans un port d’entrée désigné, quel que soit son statut d’immigration.
Dans une lettre ouverte adressée ce mercredi au Secrétaire général Albert Ramdin et à la communauté internationale, le regroupement citoyen « Nou Pap Konplis » dresse un constat d’échec de la transition politique en cours en Haïti, soulignant qu’aucune des formules appliquées jusqu’à présent n’a permis d’améliorer la situation chaotique du pays.
Cette lettre, transmise à l’occasion de la 54e Assemblée générale de l’Organisation des États Américains (OEA), rappelle que depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse, Haïti est plongée dans une crise multidimensionnelle : insécurité généralisée, effondrement économique, et paralysie des institutions.
Selon le regroupement, deux transitions successives ont échoué à apporter des réponses durables, tandis que des milliers de professionnels ont quitté le pays. Une large partie de la capitale est aujourd’hui sous le contrôle de groupes armés, et l’État a perdu son autorité sur les principaux axes routiers. Le secteur de la santé est également à l’agonie, avec plus de 80 % des centres médicaux hors service.
« Nou Pap Konplis » déplore que depuis plus de 13 mois, le pays demeure dans une impasse politique, sécuritaire, économique et humanitaire. Aucun progrès institutionnel notable n’a été enregistré, et la pacification des gangs reste incertaine, malgré la présence du MSS.
Le groupe affirme que les élections et le référendum annoncés pour 2025 sont irréalisables, en raison du manque de légitimité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dirigé par Fritz Alphonse Jean, et du gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé, jugés inefficaces.
En conclusion, « Nou Pap Konplis » présente une transition qualifiée d’inefficace, incompétente et incapable de répondre à la gravité de la crise actuelle, tant sur les plans sécuritaire, humanitaire, sanitaire, économique que judiciaire.
Face à ce constat alarmant, le regroupement politique « Nou Pap Konplis » met fermement en garde contre toute modification ou prolongation de l’accord du 3 avril. Il estime qu’aucune révision de cet accord n’est acceptable dans le contexte actuel.
JuLe groupe interpelle la communauté internationale, en particulier l’OEA et la CARICOM, sur leur insistance à promouvoir des « solutions haïtiennes » jugées irréalistes. Selon eux, sans un changement de cap, ce ne sera pas seulement l’État haïtien qui s’effondrera, mais l’ensemble de la région caribéenne et latino-américaine qui pourrait être déstabilisée, en raison de l’inaction et du manque de leadership international face à la crise.
Devant cette impasse, « Nou Pap Konplis » appelle à l’instauration urgente d’une nouvelle transition, dirigée par une personnalité crédible, légitime et morale, soutenue par des acteurs de la société civile et des forces politiques non signataires de l’accord du 3 avril. Cette nouvelle équipe devrait avoir un agenda clair : rétablir la sécurité, organiser des élections et un référendum, et remettre Haïti sur la voie de la stabilité et du développement durable.
Enfin, le regroupement réaffirme sa conviction que l’OEA, en tant qu’organisation régionale, peut jouer un rôle déterminant dans la recherche de solutions. Il sollicite une attention soutenue aux besoins spécifiques d’Haïti, ainsi qu’un appui concret pour renforcer les institutions démocratiques, promouvoir le dialogue politique et améliorer les conditions de vie de la population.
Ené Val a été installé ce mardi comme nouveau porte-parole de la Primature par Axène Joseph, directeur de cabinet du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Cette nomination s’inscrit dans une volonté de renforcer la communication gouvernementale autour d’une voix crédible et compétente, dans un contexte national marqué par de fortes tensions politiques.
La cérémonie d’installation s’est tenue dans le cadre des « Mardis de la Nation ». Juriste, politologue, philosophe et analyste expérimenté, Ené Val est présenté comme un profil d’exception doté d’une solide expérience médiatique.
Le chef du gouvernement voit en lui « l’incarnation d’une parole républicaine structurée, responsable et accessible », a souligné Axène Joseph.
De son côté, Ené Val s’engage à garantir une information claire et continue, dans le respect des principes démocratiques, de la transparence et de la participation citoyenne. Il promet de faire de cette fonction un outil de dialogue et d’explication, tout en assurant sa disponibilité à l’égard de la presse.
Alors que le président Donald Trump affirme avoir porté un coup décisif au programme nucléaire iranien, les premières analyses des services de renseignement américains invoquent, pourtant, un impact limité. Après 12 jours de combat, la république islamique d’Iran et l’État hébreu apaisent la situation au Moyen-Orient en acceptant de mettre fin, mardi, à la guerre
Les États-Unis affirment que les récentes frappes aériennes sur les sites nucléaires iraniens ont été un grand succès militaire. Toutefois, selon CNN, les services de renseignement américains estiment que les installations stratégiques de l’Iran n’ont pas été détruites et que l’impact réel sur le programme nucléaire ne serait que temporaire.
Les frappes qui ont visé les sites de Fordo, Natanz et Ispahan, n’auraient » probablement causé qu’un retard de quelques mois « dans les capacités d’enrichissement d’uranium de Téhéran, selon une première évaluation confidentielle de la Defense Intelligence Agency (DIA), relayée par CNN et le New York Times. Selon ces sources, « Les bombardements américains sur les sites nucléaires iraniens ont bloqué les entrées de deux des installations, mais n’ont pas provoqué la destruction des bâtiments souterrains ». En outre, une partie de l’uranium enrichi a été déplacée avant les frappes. Ce qui limite encore l’effet.
Ces informations ont été contestées par la Maison-Blanche. Depuis les Pays-Bas, où il participe à un sommet de l’OTAN, le président Trump a qualifié les frappes d’ » une des attaques militaires les plus réussies de l’histoire », sur son réseau social Truth. Il a affirmé que » les sites nucléaires iraniens sont complètement détruits « , tout en accusant « CNN et le New York Times, en faillite, se sont associés pour tenter de dénigrer l’une des frappes militaires les plus réussies de l’histoire ». Leur programme a été retardé de plusieurs « décennies », a-t-il déclaré mercredi.
De son côté, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a également rejeté les informations de CNN plus tôt mardi, reconnaissant leur existence, mais les qualifiant de « complètement fausses ». Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, a déclaré que « nous savons avec certitude que leur programme nucléaire a été considérablement retardé. Et c’est une victoire, non seulement pour cette région, mais aussi pour la sécurité nationale de notre pays « .
Fin de la guerre ?
Après 12 jours d’échanges de missiles et de drones, l’Iran et Israël ont finalement accepté de mettre fin à la guerre après avoir violé mutuellement un cessez-le-feu.
« Aujourd’hui, après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre de 12 jours, imposée par l’aventurisme et la provocation » d’Israël, a écrit Massoud Pezeshkian, dans un message écrit adressé à la nation et publié par l’agence de presse Irna.
Le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, a joué un rôle clé dans la négociation d’un accord avec Téhéran. Ces efforts auraient permis finalement au président américain Donald Trump d’annoncer le cessez-le-feu sur les réseaux sociaux, selon CNN.
Lors d’une réunion du conseil de sécurité des Nations unies, l’ambassadeur iranien, Amir-Saeid Iravani, a remercié le Qatar pour son rôle dans le cessez-le-feu entre les deux pays.
De son côté, l’ambassadeur d’Israël Danny, auprès des Nations unies, a déclaré que son pays répondrait « avec force » à toute violation du cessez-le-feu conclu avec l’Iran. Il a réitéré qu’Israël avait » porté un coup sévère » à l’Iran avec ses attaques contre des cibles du régime iranien.
Déclenchée le 13 juin 2025 par Israël, la guerre a fait au moins 610 morts en Iran et plus de 4.700 blessés, selon un nouveau bilan communiqué par le ministère de la Santé.
Dans un message publié sur le compte X de l’ambassade des États-Unis en Haïti, le mardi 24 juin 2025, et adressé aux ressortissants américains, le Département d’État exige aux citoyens de quitter le territoire haïtien dès que possible.
Le transport aérien commercial national de routine a repris entre l’aéroport international du Cap-Haïtien et l’aéroport Antoine Simon des Cayes, puis entre l’aéroport international du Cap-Haïtien et le terminal domestique Guy Malary de Port-au-Prince. Les citoyens américains en Haïti devraient quitter Haïti par d’autres moyens de transport commerciaux ou privés lorsqu’ils estiment qu’il est sûr de le faire, détaille la chancellerie américaine.
“ Les citoyens américains devraient surveiller les nouvelles locales et vérifier régulièrement auprès des agences de voyages et des bureaux et des pages Web des fournisseurs de transport commercial pour trouver des options de départ qui répondent à leurs besoins ”, déclare le gouvernement fédéral, précisant être au courant que des citoyens américains se rendent au Cap-Haïtien par hélicoptère à partir de sites autres que les aéroports commerciaux ; ces vols comportent des risques potentiels que les citoyens devraient évaluer avant de prendre l’avion.
Plus loin, dans ce message, les autorités indiquent que le personnel du gouvernement américain n’est pas autorisé à voyager sur des vols commerciaux à destination ou en provenance de Port-au-Prince en raison des restrictions de la Federal Aviation Administration et des risques potentiels pour le trafic aérien.
“ Le gouvernement américain n’approuve pas les transporteurs privés ou commerciaux. Si vous avez besoin d’une assistance d’urgence pour retourner aux États-Unis, veuillez envoyer un courriel à acspap@state.gov ”, décrit ce message.
Du coup, l’administration Trump conseille aux citoyens américains de:
– Ne pas voyager en Haïti.
– Quitter Haïti dès que possible par des moyens de transport commerciaux ou privés;
– Éviter les foules;
– Surveiller les médias locaux pour les mises à jour et éviter les zones où des violences, des manifestations ou des perturbations sont signalées ;
– Garder un profil bas et être prêt à s’abriter sur place pendant une période prolongée ;
– Éviter d’être dehors après la tombée de la nuit et rester vigilant ;
– Passez en revue vos plans de sécurité personnels, avoir des documents de voyage à jour et facilement accessibles;
Ce 23 juin 2025, la Cour suprême des États-Unis a autorisé l’administration Trump à expulser des criminels condamnés vers des pays tiers avec lesquels ils n’ont aucun lien, même en l’absence de garanties procédurales.
La Cour a rendu une brève ordonnance, non signée, suspendant la décision du juge fédéral Brian Murphy qui exigeait que les migrants aient une « opportunité significative » de démontrer qu’ils seraient en danger s’ils étaient expulsés. Cette décision permet à l’administration de procéder à des expulsions rapides, tout en laissant la possibilité de 10 jours aux personnes pour déposer une plainte, rapporte NBC News.
Trina Realmuto, directrice exécutive de la National Immigration Litigation Alliance, l’un des groupes qui ont intenté la contestation judiciaire, a déclaré que « les ramifications de l’ordonnance de la Cour suprême seront horribles ; elle supprime les protections essentielles en matière de procédure régulière qui ont protégé les membres de notre groupe contre la torture et la mort ».
Du côté du gouvernement, la porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure, Tricia McLaughlin a salué cette décision. « Le DHS peut désormais exercer son autorité légale et expulser les étrangers en situation irrégulière vers un pays disposé à les accueillir », a-t-elle déclaré. « Déclenchez les avions d’expulsion. »
La juge Sonia Sotomayor a dénoncé une intervention visant à « accorder au gouvernement une mesure d’urgence contre une ordonnance qu’il a défiée à plusieurs reprises ». Selon elle, la cour récompensait l’anarchie », en permettant à l’administration Trump de contourner les droits constitutionnels des migrants. Elle a aussi ajouté le fait que « des milliers de personnes souffriront de violences dans des endroits éloignés » est moins important pour la majorité conservatrice que la « faible possibilité » que le juge ait outrepassé son autorité.
CRÉDIT PHOTO: J. SCOTT APPLEWHITE, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Sous le thème « Des fonctionnaires engagés au service d’une administration publique haïtienne innovante et performante », le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a pris part, ce lundi 23 juin, à la célébration de la Journée mondiale de la fonction publique, organisée par l’Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH).
En présence de plusieurs membres du gouvernement, de hauts fonctionnaires de l’État ainsi que de directeurs généraux, le coordonnateur général de l’OMRH, Madelain Fils-Aimé, a salué le dévouement et la détermination des fonctionnaires qui œuvrent chaque jour à améliorer la qualité des services publics.
Le Premier ministre a, pour sa part, rendu hommage à l’engagement des agents de l’État face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté. Il les a encouragés à faire preuve de créativité et d’innovation, tout en rappelant les efforts du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du gouvernement visant à renforcer la sécurité, améliorer les conditions de travail, investir dans la formation continue et moderniser l’administration publique.
« Le fonctionnaire est le bras agissant de l’État. Il mérite d’être honoré pour son engagement constant envers le service public », a-t-il souligné, selon un communiqué de la Primature.
S’exprimant au nom de ses collègues, Mme Stéphanie Saint-Louis, fonctionnaire au ministère de la Culture et de la Communication, a mis en lumière les conditions de travail souvent difficiles des agents publics, tout en saluant leur résilience. « Être fonctionnaire, c’est servir sans relâche, souvent dans l’ombre, et toujours avec dignité », a-t-elle déclaré.
La Protection civile a annoncé ce dimanche 22 juin le passage de la 8e onde tropicale sur la mer des Caraïbes. Ce phénomène, combiné à un flux d’air humide provenant d’une dépression près de la Colombie, devrait provoquer une instabilité atmosphérique marquée sur l’ensemble du territoire haïtien.
Selon les prévisions, des averses localisées, parfois orageuses, sont attendues en fin d’après-midi et dans la nuit, touchant particulièrement le Grand Sud, l’Ouest et le Centre du pays.
Le ciel sera partiellement à très nuageux, avec une forte sensation de chaleur en journée. Les températures maximales pourraient atteindre entre 34 et 38 °C, tandis que les minimales oscilleront entre 22 et 26 °C.
Face à cette situation, l’Unité Hydrométéorologique (UHM), le Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD) et la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) appellent la population à la prudence. Ils recommandent notamment de boire de l’eau régulièrement pour prévenir la déshydratation, de se rafraîchir à l’aide d’eau ou d’un ventilateur, de réduire les déplacements durant les heures les plus chaudes et de porter des vêtements légers et de couleur claire.
Les réactions pleuvent dans le monde entier après que, dans la nuit de samedi à dimanche, les États-Unis ont rejoint leur allié israélien dans le conflit avec l’Iran. En effet, trois (3) sites nucléaires iraniens ont été attaqués par des avions de l’armée américaine.
– Le président Donald Trump
”Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix », a déclaré le président américain dans une allocution télévisée aux Américains, en menaçant Téhéran de nouveaux bombardements si « la paix ne vient pas rapidement ».
Et d’ajouter : « Rappelez-vous qu’il reste encore de nombreuses cibles. Celle de ce soir était de loin la plus difficile de toutes, et peut-être la plus mortelle. Mais si la paix ne vient pas rapidement, nous frapperons les autres cibles avec précision, rapidité et compétence, la plupart pouvant être rayées de la carte en quelques minutes. Aucune autre armée au monde n’aurait pu faire ce que nous avons fait ce soir, et de loin. Aucune armée n’a jamais pu faire ce qui vient de se passer. «
– Le Premier ministre Benjamin Netanyahu
“Votre décision audacieuse de viser les installations nucléaires de l’Iran avec la puissance impressionnante et juste des États-Unis changera l’Histoire.
Les attaques de dimanche sont un tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix », a déclaré le chef du gouvernement israélien dans une vidéo de remerciement à Donald Trump.
– L’Union européenne (UE)
La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a appelé dimanche à une désescalade et à un retour aux négociations après les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens. « J’exhorte toutes les parties à faire un pas en arrière, à revenir à la table des négociations et à éviter toute escalade supplémentaire », a écrit Kaja Kallas sur X, ajoutant que l’Iran ne doit pas développer l’arme nucléaire et que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne discuteront de la situation lundi.
– L’Allemagne
L’Allemagne a exhorté l’Iran à reprendre les discussions avec les États-Unis après les frappes américaines sur des sites nucléaires, estimant qu’elles avaient « endommagé une grande partie du programme iranien ». « Le chancelier Friedrich Merz a réitéré son appel à l’Iran pour entamer immédiatement des négociations avec les États-Unis et Israël afin de parvenir à une solution diplomatique au conflit », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius, à l’issue d’une réunion sur le sujet.
– La France
La France s’est dite préoccupée après les frappes américaines contre les sites nucléaires de l’Iran, exhortant « les parties à la retenue pour éviter toute escalade susceptible de conduire à une extension du conflit », selon un message du chef de la diplomatie française posté dimanche sur X, tout en précisant que l’Élysée « n’a ni participé à ces frappes ni à leur planification ».
La France se dit « convaincue que le règlement durable à cette question passe par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération ».
– Grande-Bretagne
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé dimanche l’Iran à « revenir à la table des négociations » après les frappes américaines contre les sites nucléaires de Téhéran.
« L’Iran ne doit jamais être autorisé à développer une arme nucléaire et les États-Unis ont pris des mesures pour atténuer cette menace. Nous appelons l’Iran à retourner à la table des négociations et à trouver une solution diplomatique pour mettre fin à cette crise », a déclaré Keir Starmer sur X, soulignant que « la stabilité dans la région est une priorité ».
– La Russie
La Russie a fermement condamné dimanche les frappes américaines contre des sites nucléaires en Iran, dénonçant des bombardements « irresponsables » contre son principal allié au Moyen-Orient.
« La décision irresponsable de mener des frappes de missiles et de bombes sur le territoire d’un État souverain, quels que soient les arguments avancés, viole de manière flagrante le droit international », a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué, sans mentionner les mesures à venir.
– La Chine
Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé dimanche que Pékin « condamnait fermement » les frappes américaines sur les installations nucléaires en Iran, ajoutant qu’elles « conduisaient à une escalade des tensions au Moyen-Orient ». « La Chine appelle toutes les parties impliquées dans le conflit, et tout particulièrement Israël, à un cessez-le-feu aussi vite que possible », a-t-il ajouté dans un communiqué.
– L’Arabie saoudite
L’Arabie saoudite a exprimé dimanche sa « grande préoccupation » après les frappes américaines contre des installations nucléaires clés en Iran. Le royaume « suit avec une grande préoccupation les développements en République islamique d’Iran, avec le ciblage des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis », a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
– Le Qatar
Le Qatar met en garde contre des « conséquences catastrophiques » après les frappes américaines sur l’Iran
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas dans la guerre à Gaza, a mis en garde dimanche contre des « conséquences catastrophiques » après les frappes américaines sur l’Iran.
« L’escalade dangereuse actuelle dans la région peut entraîner des conséquences catastrophiques tant au niveau régional qu’international », a affirmé le ministère qatari des Affaires étrangères, appelant « toutes les parties à faire preuve de sagesse, de retenue et à éviter toute nouvelle escalade ».
– L’Iran
L’Iran, frappé de plein fouet, promet des « conséquences éternelles ».
« Les événements de ce matin sont scandaleux et auront des conséquences éternelles. L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple », a averti le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, dénonçant le « comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel » des États-Unis.
L’Organisation de l’énergie atomique iranienne a pour sa part dénoncé « un acte barbare qui viole le droit international », et affirmé que « malgré les complots maléfiques de ses ennemis », l’Iran « ne laissera pas le chemin du développement » de son industrie nucléaire « être arrêté ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Sayed Abbas Araghchi, a déclaré sur X : « Les États-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, ont commis une grave violation de la Charte des Nations Unies, du droit international et du TNP en attaquant les installations nucléaires pacifiques de l’Iran. Les événements de ce matin sont scandaleux et auront des conséquences durables. Chaque membre de l’ONU doit s’alarmer de ce comportement extrêmement dangereux, illégal et criminel. Conformément à la Charte des Nations Unies et à ses dispositions autorisant une réponse légitime en cas de légitime défense, l’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple. »
– Et l’ONU
Le secrétaire général des Nations-unies met en garde contre les risques d’escalade.
« C’est une dangereuse escalade dans une région déjà sur la corde raide – et une menace directe à la paix et à la sécurité dans le monde », a estimé le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
– La Turquie
« La Turquie est profondément préoccupée par les conséquences possibles de l’attaque américaine contre les installations nucléaires de la République islamique d’Iran », a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
– L’Égypte
L’Égypte a condamné dimanche une escalade en Iran, mettant en garde contre les « dangereuses répercussions » pour la région, après les frappes américaines menées sur des sites nucléaires dans la République islamique.
Dans un communiqué, la diplomatie égyptienne a mis en garde contre « le risque de voir la région glisser vers plus de chaos et de tensions », condamnant une « escalade accélérée qui menace d’avoir de dangereuses répercussions sur la sécurité et la paix régionales et internationales », tout en précisant que les solutions politiques et les négociations diplomatiques, et non les solutions militaires, sont la seule voie vers une sortie de crise.”
– États-Unis
Le Congrès se divise sur cette guerre. Et aussi, les démocrates qui parlent d’une guerre potentiellement désastreuse.
« Le président Trump a induit le pays en erreur sur ses intentions, il n’a pas cherché à obtenir l’autorisation du Congrès pour l’usage de la force militaire et risque d’engager les Américains dans une guerre potentiellement désastreuse au Moyen-Orient », a déclaré un chef de file de l’opposition démocrate à la Chambre des représentants américaine, Hakeem Jeffries.
Autre figure des démocrates, Alexandria Ocasio-Cortez affirme qu’il s’agit d’une « grave violation » de la Constitution et des pouvoirs de guerre du Congrès, et qu’il s’agit « absolument et clairement d’un motif de destitution ». « Il a impulsivement risqué de lancer une guerre qui pourrait nous piéger pendant des générations « , dit-elle sur X.
C’est le président américain Donald Trump qui a confirmé l’information dans la soirée du samedi 21 juin 2025, faisant état de plusieurs frappes menées par l’armée américaine sur le sol iranien.
“ Nous avons mené à bien notre attaque très réussie contre trois sites nucléaires iraniens : Fordow, Natanz et Ispahan ”, a publié le président sur son compte X.
Tous les avions ont désormais quitté l’espace aérien iranien. Un chargement complet de bombes a été largué sur le site principal, Fordow. Tous les avions sont en route sains et saufs, précise le chef de la Maison Blanche.
“ Félicitations à nos grands combattants américains. Aucune autre armée au monde ne peut accomplir une telle chose. L’heure est à la paix !”, insiste le président républicain.
Notons qu’aujourdhui marque le neuvième jour depuis le début de la guerre entre Israël et Iran, implicant plusieurs frappes de missiles et de drones les deux côtés. Maintenant, une phase décisive est lancée avec l’entrée en guerre des États-Unis au côté de l’Etat hébreu.
La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a procédé à l’arrestation le 17 juin 2025 de Midson Jean Louis, administrateur de l’Hôpital Eben-Ezer. Il est soupçonné d’être le comptable de la coalition de gangs « Viv Ansanm » et d’avoir utilisé sa position pour blanchir de l’argent au profit de ce réseau criminel.
Cependant, l’administration de l’Hôpital Eben-Ezer a catégoriquement démenti ces accusations dans une note adressée à la rédaction de Passion Info Plus, mettant quiconque au défi de prouver son implication dans une quelconque connivence avec les gangs. « Nous opérons dans le secteur de la santé. Nous n’avons aucun lien, direct ou indirect, avec des groupes armés », a-t-elle affirmé.
Face à ce qu’elle qualifie d’intimidation, l’administration tient à rassurer ses 110 000 patients : les services de l’hôpital resteront disponibles et aucune menace ne les fera reculer.
« L’Hôpital Eben-Ezer fonctionne à Croix-des-Bouquets sans discrimination. Nous sommes confrontés à l’insécurité depuis des années, dans une zone abandonnée par l’État, où les groupes armés imposent leurs lois. Nous sommes donc contraints d’interagir avec tous, dans le strict cadre de nos services médicaux », poursuit la note.
L’administration insiste sur l’innocence de Midson Jean Louis. « En plus d’être administrateur et comptable, il est responsable des affaires publiques. Il est donc naturel qu’il soit en contact avec divers acteurs : policiers, douaniers, employés de l’AAN, mais aussi ceux qui contrôlent les zones à risque, toujours pour des raisons strictement sanitaires », explique-t-elle.
Enfin, l’administration souligne qu’il est irréaliste de penser qu’un entrepreneur opérant dans ces conditions n’interagisse pas avec les acteurs locaux pour garantir la sécurité de son personnel et de ses équipements. Elle rappelle que même des représentants étrangers, comme un chargé d’affaires américain, ont dû prendre des mesures similaires pour sécuriser leur personnel en Haïti.
L’ancien maire de la commune de Les Irois, dans le département de Grand’Anse Jean Morose Viliena, a été condamné ce vendredi 20 juin à 9 ans de prison par un tribunal fédéral de Boston. Ce, pour avoir obtenu frauduleusement une carte verte en dissimulant son implication dans de graves violations des droits de l’homme.
D’après la justice américaine, Viliena a menti sur sa demande de visa, niant toute implication dans des exécutions extrajudiciaires ou des actes de violence. Cependant, les tribunaux fédéraux ont établi qu’il avait personnellement dirigé ou soutenu des attaques contre des opposants politiques lorsqu’il était en fonction, entre 2006 et 2010, avec le soutien du groupe armé Korega.
« Il s’est construit une vie aux États-Unis en enterrant la vérité sur son passé violent, un passé marqué par la persécution politique, l’effusion de sang et le silence de la dissidence en Haïti », a déclaré la procureure Leah B. Foley. La juge estime que cette condamnation « apporte une mesure de justice pour les vies qu’il a brisées ».
» Nous ne tolérons pas les violeurs des droits de l’homme qui mentent pour se réfugier ici. Nous vous trouverons », a déclaré Matthew R. Galeotti, chef de la division criminelle du ministère de la Justice.
De son côté, Michael J. Krol l’agent spécial responsable des enquêtes sur la sécurité intérieure en Nouvelle-Angleterre, a indiqué : « La condamnation d’aujourd’hui souligne l’engagement des enquêtes de la sécurité intérieure à s’assurer que les personnes qui commettent des actes odieux de violence et de fraude soient tenues responsables, quel que soit l’endroit où ces crimes ont été commis. »
Il affirme que « les actions de Jean Morose Viliena n’étaient pas seulement une violation flagrante des droits de l’homme, mais aussi une trahison de la confiance que lui a accordée sa communauté ».
M. Krol assure que « HSI continuera à travailler sans relâche avec nos partenaires pour rendre justice aux victimes et protéger le peuple américain contre les criminels étrangers qui cherchent à échapper à la justice dans leur pays d’origine. »
En mars dernier, Viliena a été reconnu coupable de trois chefs d’accusation de fraude aux visas. Il fera l’objet d’une procédure d’expulsion à l’issue de sa peine. En 2023, un jury a déclaré l’accusé responsable de l’exécution extrajudiciaire de l’Écclésiaste Boniface, de la tentative de détention extrajudiciaire et de torture des juges Yseme et Nissage Martyr. Les plaignants ont reçu 11 millions de dollars de dommages-intérêts punitifs.
Des tonnes d’équipements et de matériels fournis reçus par la police nationale. Dans un communiqué publié ce 20 juin 2025, la France dit soutenir la montée en puissance des forces de sécurité d’Haïti pour la reconquête des territoires occupés par les gangs.
“ Une nouvelle étape dans ce soutien a été franchie cette semaine avec la livraison à Port-au-Prince de quatre tonnes d’équipements et de matériels au profit de la Police nationale d’Haïti ”, indique la chancellerie française, précisant que ces équipements sont destinés aux unités spécialisées d’intervention et de maintien de l’ordre, qui sont engagées au quotidien dans la lutte contre les gangs criminels armés.
En plus, selon l’ambassade de France en Haïti, cette livraison d’équipements est complétée par une action de formation conduite par des experts du RAID, unité d’élite de la police nationale française, au profit d’une quarantaine de personnels des unités spécialisées de la PNH.
“ Ce stage intègre une dimension de commandement opérationnel au profit des cadres de ces unités ”, assure la France, représentée en Haïti par le diplomate Antoine Michon.
En somme, la chancellerie française a affirmé que ces actions de coopération s’inscrivent dans une politique de soutien de la France à la Police nationale d’Haïti, aux Forces armées d’Haïti et à la Force Multinationale.
Face à la montée alarmante des violences des gangs contre les enfants, un rapport des Nations unies a inscrit Haïti, pour la première fois l’an dernier, sur sa liste noire des pays violant gravement les droits de l’enfant. Le pays occupe désormais la troisième place mondiale en termes d’augmentation des violations graves confirmées.
Publié jeudi et cité par le Miami Herald, le rapport désigne la coalition de gangs « Viv Ansanm » comme principal responsable de la vague d’enfants tués, mutilés et violés.
Haïti dépasse même l’Ukraine, pourtant en guerre avec la Russie, en nombre de violations graves enregistrées. L’ONU a documenté 2 269 cas impliquant 1 373 enfants, principalement à Port-au-Prince et dans l’Artibonite. Ces abus comprennent des violences sexuelles, des meurtres, ainsi que des attaques ciblant des écoles et des hôpitaux.
Un haut responsable de l’ONU a qualifié ces violations d’« horribles », précisant que les chiffres ne représentent qu’une partie des atrocités réellement commises.
À l’échelle mondiale, les violences sexuelles sur enfants, notamment les viols collectifs, ont augmenté de 35 % en 2024. L’inclusion d’Haïti dans le rapport découle de la volonté de mettre en lumière une crise qui dépasse la simple violence des gangs.
Depuis un an, l’ONU alerte sur l’implication croissante d’enfants dans les activités criminelles. Dès l’âge de 8 ans, certains sont recrutés comme guetteurs, d’autres sont utilisés pour incendier des habitations ou sont armés et contraints de tirer lors d’attaques.
Le conflit continue de s’intensifier au Moyen-Orient. Ce jeudi 18 juin, Israël a accusé l’Iran d’avoir frappé un hôpital, blessant des dizaines de personnes dans plusieurs villes. En réaction, le Premier ministre israélien a affirmé qu’Ali Khamenei, guide suprême iranien, « ne peut continuer d’exister ».
« Tôt ce matin, un missile balistique iranien a frappé directement l’hôpital Soroka de Beersheva. Cet hôpital dessert plus d’un million d’Israéliens, dont des Bédouins, des Juifs, des Chrétiens et des Arabes… L’Iran cible des civils ; nous, nous visons une menace existentielle qui met en péril la sécurité mondiale », ont écrit les forces de Défense israéliennes sur X.
Toutefois, les autorités iraniennes ont fermement nié ces accusations. Elles ont réaffirmé leur engagement envers le droit international humanitaire (DIH), insistant sur le fait que leurs opérations militaires sont précises et ciblent uniquement des sites militaires impliqués dans l’agression israélienne.
« L’Iran rejette catégoriquement les allégations mensongères des sionistes selon lesquelles un hôpital aurait été visé. Nos mesures d’autodéfense sont conformes au droit international, ne visant que des installations liées à l’agression illégale du régime israélien. Contrairement aux extrémistes de Tel-Aviv, l’Iran respecte le DIH et ne cible ni les civils ni leurs infrastructures », peut-on lire dans une publication sur X.
Pour rappel, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait qualifié les frappes iraniennes présumées contre des infrastructures civiles de « crimes de guerre parmi les plus graves ». Il avait également accusé Khamenei de vouloir la destruction d’Israël, affirmant : « Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister. »
Le laboratoire pharmaceutique Gilead a annoncé mercredi que les autorités américaines ont approuvé un nouveau traitement préventif contre le VIH, suscitant de grands espoirs dans la lutte contre cette épidémie mondiale. Toutefois, la question de l’accessibilité à ce traitement reste en suspens.
Ce nouveau médicament, baptisé Yeztugo, représente une avancée majeure par rapport à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) traditionnelle. Moins contraignant, il ne nécessite que deux injections par an, tout en offrant une protection plus efficace contre le virus.
Selon France 24, cette nouvelle option pourrait transformer la prise en charge des personnes à risque, notamment dans les pays en développement. Des experts estiment même qu’il pourrait s’agir d’un pas décisif vers l’élimination du sida.
Le PDG de Gilead, Daniel O’Day, a qualifié cette approbation de « jour historique dans la lutte contre le VIH ». Yeztugo sera disponible aux États-Unis pour les adultes et les adolescents pesant au moins 35 kg et souhaitant bénéficier de la PrEP, précise France 24.
Les essais cliniques menés par le laboratoire ont démontré une réduction du risque de transmission du VIH de plus de 99,9 %, positionnant ce traitement comme la solution préventive la plus proche d’un vaccin. Pour les spécialistes, Yeztugo pourrait profondément changer la dynamique de la lutte contre le VIH/sida.
Le mouvement Agissons pour Haïti (APHA) accuse le groupe politique « 21 décembre » d’être directement responsable de l’échec de la Transition actuelle en Haïti. Dans une note publiée ce mardi 17 juin, l’APHA dénonce la posture « hypocrite et opportuniste » de ceux qui, après avoir soutenu Ariel Henry et participé à la mise en place du Conseil présidentiel de Transition (CPT), tentent aujourd’hui de se dédouaner.
« Ils ont participé activement à la mise en place du CPT après avoir soutenu sans réserve la gouvernance d’Ariel Henry », a rappelé la structure qui fustige également « leur silence prolongé » face à l’effondrement sécuritaire et institutionnel.
Selon l’APHA, ce sont ces mêmes acteurs du « 21 décembre » qui ont validé, signé et promu l’accord politique du 3 avril 2024 et occupé des postes clés sans rendre aucun compte à la nation. Alors que « leur posture actuelle ne masque en rien la vacuité de leur engagement », a affirmé le mouvement, qui souligne leur « responsabilité directe » dans la montée des terroristes, l’inflation ainsi que la crise humaine.
En ce qui concerne la réforme constitutionnelle, APHA soutient une refondation sérieuse, mais dénonce également « l’hypocrisie de ceux qui remettent en cause un processus qu’ils ont eux-mêmes perverti ».
À cet effet, le mouvement a lancé un appel clair à la communauté internationale demandant à l’OEA et à la CARICOM de cesser toute forme de négociation, de reconnaissance ou de caution diplomatique envers le groupe « 21 décembre », qui a perdu toute légitimité populaire et morale et n’incarne en rien une solution viable à la crise haïtienne.
APHA prône l’émergence d’une nouvelle génération formée d’acteurs sincères, intègres et porteurs d’une vision claire, capables de mobiliser les énergies nationales et de restaurer la confiance du peuple haïtien.
L’administration Trump, qui avait nié initialement tout projet d’utilisation de la base navale américaine à Guantánamo Bay, à Cuba, pour détenir des migrants, a finalement déporté discrètement 20 Haïtiens par vols militaires vers Haïti, ce mardi 17 juin.
Alors qu’un avion militaire américain a atterri discrètement à Port-au-Prince à son bord avec 20 migrants haïtiens expulsés depuis la base navale de Guantánamo à Cuba. 11 d’entre eux ont été interceptés en mer près des Bahamas et 9 autres provenaient de centres de détention aux États-Unis, rapporte Miami Herald.
Un responsable haïtien a déclaré au journal que « certains ont dit qu’ils avaient été dans deux centres de détention en une semaine ».
Ce transfert intervient alors que la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a qualifié de » fake news » les informations selon lesquelles l’administration prévoyait d’envoyer des milliers de migrants, dont des ressortissants de pays d’Europe occidentale, vers le centre de détention controversé de Guantánamo Bay. » Cela n’arrivera pas « , a-t-elle écrit sur X.
Cependant, dès son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a ordonné que Guantánamo soit prêt à accueillir jusqu’à 30 000 migrants, dans le cadre de sa politique migratoire massive. En février, l’administration avait envoyé plus de 150 Vénézuéliens à Guantánamo avant de les renvoyer dans leur pays d’origine.
Guerline Jozef, directrice exécutive de l’Alliance du Pont Haïtien, basée à San Diego, a dénoncé une opération « secrète ». Il ne s’agit pas seulement d’une crise humanitaire, « c’est une violation flagrante des droits humains et des libertés civiles internationaux », a déclaré Jozef.
« Ces personnes ont été détenues sans avocat, sans que leurs familles soient informées, puis déportées dans l’ombre. Elles sont privées de leurs droits les plus fondamentaux, garantis par le droit américain et international », ajoute la directrice.
Mme Jozef a ajouté que « nous ne pouvons pas permettre qu’un système conçu pour la détention indéfinie et la torture devienne la nouvelle ligne de front de l’expulsion des migrants ». La décision de faire disparaître les Haïtiens dans ce pipeline militaire révèle la logique racialisée du contrôle migratoire américain. Il s’agit d’une urgence en matière de droits humains et d’une honte morale.
Le journal américain a rapporté qu’un autre vol avec 61 Haïtiens est prévu ce mercredi vers Cap-Haïtien, le seul aéroport encore accessible dans le pays.
Crédit photo : JORGE SALVADOR CABRERA/GETTY IMAGES (illustration)
Lors du sommet du G7 tenu au Canada, le président américain Donald Trump a critiqué son homologue français Emmanuel Macron, affirmant qu’il « ne comprend jamais rien », visiblement agacé par les propos de ce dernier au sujet d’un projet de règlement du conflit israélo-iranien.
Emmanuel Macron a réagi ce mardi 17 juin 2025, peu avant son départ du sommet, en relativisant les attaques de Trump. Selon France 24, le président français a déclaré : « Ça ne m’émeut pas parce que je connais », ajoutant qu’il s’attendait à ce genre de critiques.
Trump avait qualifié Macron de « chic type » tout en l’accusant de vouloir « se faire de la publicité » en évoquant un hypothétique cessez-le-feu, reprochant au président français d’avoir parlé en son nom, a précisé Europe1.
Sur sa plateforme Truth Social, Trump a précisé que « cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus complexe que ça », avant de quitter le sommet de Kananaskis un jour avant sa clôture.
Le Conseil Présidentiel de Transition et le gouvernement ont échoué dans leurs missions, constatent plusieurs organisations, dont le RNDDH. Les deux branches de l’exécutif n’ont pas respecté l’accord du 3 avril, selon Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains critiquant la dernière déclaration du conseiller Frinel Joseph.
De plus en plus de nouvelles voix s’élèvent contre les dirigeants de la transition. Pierre Espérance explique que le conseil et le gouvernement ne sont pas restés dans les lignes de l’accord du 3 avril 2024 reposant sur l’État de droit, la transparence, la gouvernance, la lutte contre la corruption et l’insécurité.
Le numéro un du RNDDH critique particulièrement le conseiller présidentiel Frinel Joseph qui appelait dans une note antérieure ses collègues à travailler pour sauver la transition. Selon M. Espérance, le membre du CPT participe à « la vente des jobs » (pot-de-vin) au sein de l’administration publique haïtienne tout comme ses collègues.
Selon le défenseur des droits humains, la sortie de Monsieur Joseph est tout simplement due à un voyage vers Washington que ses collègues n’ont pas soutenu. »Il sort sa frustration », argumente Pierre Espérance.
Le responsable du RNDDH dit que le conseiller Frinel Joseph porte aussi les actifs et les passifs du conseil Présidentiel de Transition. » Monsieur Frinel, tu es laid », lance Pierre Espérance exigeant le départ des neuf conseillers et du gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé.
Le Conseil Présidentiel de Transition, issu d’un accord politique, est, jusqu’ici, incapable de redresser la barque du pays. Entre la crise sécuritaire et humanitaire, le CPT et le gouvernement se montrent inefficaces depuis plus de 12 mois.
Alors qu’une large partie de la population continue de critiquer les partis politiques haïtiens, souvent jugés responsables de l’aggravation de la crise multidimensionnelle du pays, un groupe de jeunes a lancé ce mardi 17 juin un nouveau mouvement politique baptisé « Lapè pou Ayiti », se disant prêt à œuvrer pour le rétablissement de la paix nationale.
Lors de son lancement, les responsables du mouvement ont affirmé être ouverts à tous les secteurs de la vie nationale, en vue d’engager un dialogue inclusif pour sortir le pays de l’impasse. Toutefois, ils ont exclu catégoriquement toute collaboration avec les acteurs ayant contribué à l’effondrement du pays.
Considérant l’échec des élites politiques et la nécessité de rétablir la confiance ainsi que les institutions républicaines, Marie Sheila Martine a déclaré que « Lapè pou Ayiti » prône l’unité nationale, la sécurité générale et la justice sociale.
« Une tournée nationale sera lancée dans le but de réconcilier la nation et de proposer des solutions concrètes aux besoins fondamentaux du pays », a-t-elle laissé entendre.
Me Franceline Léoné, membre fondatrice, a présenté « Lapè pou Ayiti » comme un mouvement nationaliste dont l’objectif est de contribuer à la restauration de la paix à travers une transition centrée sur la réconciliation nationale.
Citant tour à tour Claude Joseph, Ariel Henry, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) avec un gouvernement dirigé par Gary Conille, et son successeur Alix Didier Fils-Aimé, les membres du mouvement dénoncent une gestion chaotique. En réaction à ce constat, « Lapè pou Ayiti » entend se positionner aux côtés du peuple haïtien pour aider à surmonter cette crise persistante.
Le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé a tenu ce mardi la 13e édition des Mardis de la Nation. Une édition qui a été axée sur les initiatives majeures du Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP).
Ces actions, portées par une vision inclusive, visent à garantir un accès équitable à des soins de qualité, en particulier pour les couches les plus vulnérables de la population, indique un communiqué de la Primature.
Au cours de cette édition déroulé ce 17 juin, le ministre de la Santé publique et de la Population, Dr Bertrand Sinal, a présenté les progrès réalisés dans le secteur de la santé. Il a souligné que, conformément aux instructions du Conseil présidentiel de transition (CPT) et du gouvernement, le MSPP poursuivra ses efforts en vue d’élargir l’accès aux soins de santé sur l’ensemble du territoire national.
Le Dr Sinal an mis en lumière les efforts consentis pour revitaliser les principaux centres hospitaliers du pays. Il a notamment cité les hôpitaux Justinien au Cap-Haïtien et La Providence aux Gonaïves, où des actions concrètes ont permis d’accroître l’efficacité des services offerts.
Il a également évoqué les initiatives entreprises à Jérémie, notamment le renforcement du service de neurologie, qui représente une avancée notable dans l’offre de soins spécialisés. Sans oublier, une campagne nationale de recrutement de plusieurs centaines d’infirmières, sages-femmes et pharmaciens, lancée récemment dans de renforcer, entre autres, les services de maternité à travers le pays, poursuit ledit communiqué.
Le numéro 1 du MSPP a également annoncé une réorganisation au sein des dix directions sanitaires départementales, marquée par l’introduction d’un nouveau leadership orienté vers la performance et l’amélioration continue des services fournis.
Et, dans le souci d’optimiser l’appui des partenaires internationaux, le MSPP a engagé un dialogue stratégique avec les bailleurs de fonds. Une table ronde a été récemment organisée pour présenter le Cadre d’Action Prioritaire (CAP), un document de référence élaboré par le gouvernement, destiné à assurer une meilleure coordination et une utilisation plus efficiente de l’aide internationale.
Dans un article publié par le Washington Times, le mode de gouvernance de Donald Trump est comparé à une émission de téléréalité. Le journal établit plusieurs parallèles pour tenter d’expliquer la logique que semble suivre le président américain.
Selon l’article, le style de gouvernance adopté par Trump s’apparente davantage à un scénario de téléréalité qu’à une administration traditionnelle. L’une des constantes de la téléréalité, explique le journal, est la recherche permanente du conflit et de la discorde.
« Sans conflit, le public perd son attention. L’acteur principal cherche à capter l’attention, et pour cela, il doit créer le conflit afin de maintenir l’intérêt du public. Le conflit mobilise les émotions », peut-on lire dans l’article.
Le journal affirme que la colère et la haine, souvent déclenchées par la peur, sont les émotions les plus efficaces pour susciter l’engagement du public.
« Si une menace n’existe pas naturellement, Trump en invente une. Il est essentiel pour lui de contrôler le récit basé sur la peur. Il doit créer un sentiment de danger imminent, afin de susciter la colère et de rallier les gens à son discours (ou à ses illusions) », poursuit l’article.
Enfin, le journal rappelle que les immigrants ne sont pas les criminels, violeurs ou meurtriers souvent décrits. Des recherches menées par Jacob Stowell, professeur de criminologie et de justice pénale à l’Université Northeastern, démontrent que les immigrants sans papiers commettent en réalité moins de crimes que les citoyens américains nés aux États-Unis.
L’administration Trump pourrait étendre sa politique migratoire restrictive en interdisant l’accès aux ressortissants de 36 pays, dont 25 en Afrique. Cette intention figure dans une note interne datée du 14 juin 2025, consultée par le Washington Post et Reuters.
Selon RFI, parmi les pays africains mentionnés figurent la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Niger et le Sénégal. Ces pays ont désormais 60 jours pour se conformer à une série d’exigences fixées par les autorités américaines, sous peine de voir leurs ressortissants interdit d’entrée sur le territoire américain.
Selon le document, signé par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, plusieurs critères sont avancés pour justifier cette décision. Certains pays ne seraient pas en mesure de fournir des » documents d’identité fiables » ou auraient » trop de fraude dans l’administration « . Pour d’autres, un nombre important de leurs ressortissants aux États-Unis auraient « dépassé la date limite de leur visa « .
Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Cameroun, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Éthiopie, Égypte, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe : telle est la liste des pays africains visés par cette mesure de l’administration Trump.
Cela s’ajoute à une série d’interdictions déjà annoncée début juin, visant douze pays, dont la République du Congo, le Tchad ou Haïti. Ainsi que des restrictions pour d’autres pays comme le Togo ou le Burundi.
L’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir tué le général Ali Shadmani, chef d’état-major des gardiens de la révolution islamique, lors d’un raid aérien à Téhéran dans la nuit de lundi à mardi. Selon Le Parisien, il avait été nommé quatre jours auparavant, après la mort de son prédécesseur dans des frappes israéliennes.
Ali Shadmani était l’un des plus hauts gradés de l’armée iranienne. Étant l’homme le plus proche du Guide suprême Ali Khamenei, il a été nommé pour renforcer la coordination stratégique et améliorer la réponse aux menaces, d’après l’agence de presse officielle iranienne IRNA.
« Suite à une opportunité soudaine au cours de la nuit, des avions de chasse de l’armée de l’air ont attaqué un quartier général habité au cœur de Téhéran et, grâce à des renseignements précis reçus, ont tué Ali Shadmani, le chef d’état-major de la guerre, le commandant militaire le plus haut placé et l’homme le plus proche du dirigeant iranien Ali Khamenei », a publié l’armée de l’air israélienne sur son compte X.
À noter que, depuis le lancement, vendredi, de son opération en Iran, l’État hébreu a tué une dizaine d’officiers de haut rang, dont le général Hossein Salami, et celui de la force aérospatiale, le général Amirali Hadjizadeh. Le chef d’état-major iranien, le général Mohammed Bagheri, le général Gholam Reza Mehrabi, adjoint au renseignement de l’état-major des forces armées, et le général Mehdi Rabbani, adjoint aux opérations. Trois généraux du renseignement, Mohammad Kazemi, Hassan Mohaghegh et Mohsen Bakri ont été assassinés et sont tombés en martyrs, ont annoncé les Gardiens de la révolution.
En Iran, les frappes israéliennes ont tué au moins 224 personnes et en ont blessé plus d’un millier, selon un rapport officiel publié dimanche, rapporte France 24. En représailles, des tirs de missiles et de drones iraniens ont tué au moins 24 personnes en Israël, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Entre-temps, les échanges de missiles se poursuivent.
Dans une lettre adressée à ses collègues du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), le conseiller président et membre observateur Frinel Joseph dénonce la négligence et la volonté apparente de certains membres de paralyser le fonctionnement de cette instance exécutive. Il souligne que plusieurs propositions formulées pour améliorer l’efficacité du Conseil ont été totalement ignorées.
Alors que des discussions émergent sur la possibilité de contourner le CPT en raison de son inefficacité, Frinel Joseph tente de rappeler à ses collègues leurs responsabilités historiques et l’urgence d’agir.
Sous la coordination de Fritz Alphonse Jean, le CPT serait, selon lui, dans une impasse : seulement deux conseils des ministres tenus, des conflits internes exposés publiquement, et aucune avancée significative. Il appelle les conseillers à dépasser les clivages internes pour se concentrer sur la mission définie par l’accord du 3 avril 2024, qui prend fin le 7 février 2026.
« Je constate que, depuis quelque temps, le Conseil Présidentiel de Transition est bloqué en raison des luttes internes entre les membres votants, s’accusant publiquement, alors qu’il reste au CPT environ huit mois aux termes de l’accord du 03 avril », a écrit Frinel Joseph.
Il précise avoir soumis plusieurs propositions visant à accélérer le travail du Conseil, mais que les recommandations des membres observateurs sont régulièrement écartées.
Malgré tout, il reste optimiste et propose :
– Une retraite d’urgence pour résoudre les différends internes ;
– Une rencontre avec les forces vives de la nation pour définir des mécanismes de solution communs ;
– Une communication régulière à la population sur les actions du Conseil ;
– La convocation rapide d’un Conseil des ministres afin de doter le CEP d’un décret référendaire et d’adopter d’autres décisions en attente.
Le dernier rapport Hunger Hotspots publié par la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM), en collaboration avec l’ONU, avertit qu’une famine extrême pourrait frapper 13 zones critiques à travers le monde, dont Gaza, le Soudan, le Soudan du Sud, Haïti et le Mali, si aucune intervention humanitaire urgente n’est mise en place.
Selon Reuters, ces prévisions alarmantes sont liées à l’intensification des conflits, aux chocs économiques et aux effets du changement climatique dans les zones les plus vulnérables.
« Le rapport prévoit des crises alimentaires dans les cinq prochains mois et appelle à des investissements rapides pour faciliter l’acheminement de l’aide, actuellement entravée par l’insécurité et un sous-financement », précise l’agence.
La directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, a qualifié ce rapport d’« alerte rouge ». « Nous savons où. Sans financement ni accès, nous ne pourrons pas sauver des vies », a-t-elle déclaré.
Pour Haïti, le rapport met en avant la montée de la violence des gangs armés, qui a déjà forcé des milliers de personnes à fuir leurs foyers. Environ 8 400 Haïtiens sont actuellement confrontés à une insécurité alimentaire de niveau catastrophique, ont rapporté les organisations.
À l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la fondation de la Police nationale d’Haïti, le chef du gouvernement, Alix Didier Fils-Aimé, a rendu hommage aux policiers affectés à la Primature. Une cérémonie a été organisée à cet effet, le dimanche 15 juin 2025.
À l’occasion, dans une ambiance solennelle, les policiers de l’unité de sécurité ont tenu à marquer la date en honorant le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Un geste qui traduit de leur gratitude envers M. Fils-Aimé, qui, selon eux, est très attentif à leurs conditions de travail ainsi qu’à la reconnaissance de leurs missions.
Le Premier ministre, de son côté, a personnellement remis des plaques d’honneur aux policiers, en reconnaissance de leur professionnalisme, de leur courage et de leur loyauté sans faille. Il a exprimé sa profonde gratitude envers l’ensemble des membres de l’Unité de sécurité de la Primature pour leur vigilance constante, leur discipline exemplaire et leur engagement au service de la République, lit-on dans un communiqué de la Primature.
» La nation vous doit respect et reconnaissance, vous êtes les garants silencieux de la stabilité institutionnelle « , a déclaré le chef du gouvernement, tout en soulignant que le service des forces de l’ordre va « bien au-delà de la protection des murs de la Primature, il s’étend à la défense des principes républicains et à la sécurité de notre peuple ».
Le sommet du G7 s’est ouvert hier dimanche au Canada dans un climat mondial tendu. Les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie, du Japon, doivent aborder durant trois jours plusieurs dossiers majeurs comme la guerre en Ukraine et les tensions entre Israël et l’Iran ainsi que les différends commerciaux avec Washington.
Selon Fox News, une déclaration commune appelant à la désescalade entre Israël et l’Iran est en préparation. La situation s’est aggravée lundi après de nouvelles frappes meurtrières. Friedrich Merz, le chancelier allemand, a affirmé que » cette question sera une priorité absolue à l’ordre du jour du sommet du G7″. Il a aussi précisé que les objectifs de l’Allemagne sont d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire, de garantir le droit d’Israël à se défendre et de préserver un espace pour la diplomatie.
Téhéran pour sa part maintient que son programme nucléaire est pacifique. Les services de renseignement américains et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) confirment que l’Iran ne cherchait pas activement à se doter d’arme nucléaire.
Les tensions commerciales sont également à l’ordre du jour, notamment avec les tarifs douaniers imposés ou menacés par le président Trump. Avant de quitter la Maison Blanche, ce dernier a déclaré que » nous avons nos accords commerciaux. Il nous suffit d’envoyer une lettre disant : « Voilà ce que vous allez devoir payer. » Mais je pense que nous aurons quelques nouveaux accords commerciaux. »
Le premier ministre canadien Mark Carney, l’hôte du sommet, a réitéré les priorités de son gouvernement pour l’événement de cette année, à savoir le renforcement de la paix et la sécurité dans le monde, le développement des chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels et la création d’emplois. Selon Fox News, un haut fonctionnaire a précisé que le sommet viserait à identifier des actions concrètes communes, sans dissimuler les désaccords existants.
Les discussions porteront également sur la sécurité énergétique, le commerce , l’économie mondiale, les minéraux essentiels, le trafic de migrants et de drogue, les incendies de forêt, la sécurité internationale, ainsi que sur les opportunité et les menaces liées a l’intelligence artificielle.
En marge de ce sommet, le président Trump doit également tenir plusieurs réunions bilatérales avec des dirigeants clés notamment Carney, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy.
Le bilan s’alourdit alors que les échanges de tirs entre Israël et l’Iran se poursuivent pour un troisième jour consécutif. Malgré les appels à la retenue lancés par plusieurs dirigeants du monde, les pertes humaines continuent de s’accroître des deux côtés.
Selon l’AFP, les frappes israéliennes contre l’Iran ont causé la mort d’au moins 128 personnes entre vendredi et samedi, dont des enfants, selon les médias iraniens. En représailles, l’Iran a lancé plusieurs vagues de missiles contre Israël entre samedi soir et dimanche. Le bilan des ripostes iraniennes s’élève à 13 morts et 380 blessés.
Les hostilités entre ces deux ennemis de longue date ont atteint un niveau inédit. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis de faire payer à l’Iran « un prix très lourd » pour les morts civiles. Face aux frappes continues, les autorités iraniennes ont ouvert mosquées, stations de métro et écoles pour abriter les civils. De son côté, l’armée israélienne a exhorté les Iraniens à évacuer les zones proches des installations militaires, selon l’AFP.
Toujours selon l’agence, l’armée israélienne a déclaré avoir frappé plus de 80 cibles à Téhéran dans la nuit de samedi à dimanche. Ces attaques dépassent désormais les seules installations militaires et nucléaires, ciblant aussi des infrastructures pétrolières, des bâtiments gouvernementaux ainsi que des hauts responsables et scientifiques. L’aéroport Hashemi Nejad de Mashhad a également été visé.
Téhéran a reproché à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) son inaction face aux frappes israéliennes et menace de restreindre sa coopération avec l’organisation. Elle accuse également les États-Unis de soutenir ces attaques, affirmant détenir « des preuves solides ». Washington a toutefois démenti toute implication, affirmant « n’avoir rien à voir » avec les opérations israéliennes.
Dans le cadre de la poursuite des immigrants haïtiens en situation irrégulière par les autorités dominicaines, 42 compatriotes, dont 29 hommes, 12 femmes et un mineur, ont été arrêtés ce week-end par l’armée dominicaine alors qu’ils tentaient de traverser une zone rurale de la municipalité de Guayubín dans la province frontalière de Montecristi.
Selon le journal Diario Libre, qui cite un communiqué publié par l’armée, ces migrants ont été interceptés alors qu’ils tentaient de fuir les environs du détachement militaire de Mangá. Cette opération a été menée par une patrouille conjointe composée de soldats de l’ERD ainsi que d’officiers du renseignement militaire.
Ensuite, les individus ont été transférés au quartier général de la 4e brigade d’infanterie après leur arrestation, où les autorités dominicaines ont entamé les procédures administratives en vue de les remettre à la Direction Générale des Migrations (DGM), pour leur rapatriement en Haïti.
Selon les dernières données de la DGM, plus de 145 000 ressortissants haïtiens ont été expulsés ou rapatriés de la République dominicaine au cours des cinq premiers mois de l’année 2025, soit en moyenne près de 1000 personnes par jour. Ce qui montre l’intensification de la politique migratoire du gouvernement dominicain dans un contexte de crise persistante en Haïti.
Comme le ministère américain de l’intérieur avait annoncé, les étrangers se trouvant chez l’Oncle Sam en situation irrégulière qui s’expulsent eux-mêmes par le biais de l’application CBP Home seront exonérés de toute amende civile ou pénalité pour ne pas avoir quitté les États-Unis. L’auto-expulsion, l’évangile de l’Administration Trump pour motiver les migrants à vider les lieux.
Dans un communiqué publié ce dimanche 15 juin, les autorités américaines rappellent qu’un étranger en situation irrégulière peut se voir infliger une amende de près de 1 000 dollars par jour de non-départ après un ordre d’expulsion définitif.
Primes pour l’auto-expulsion
Les États-Unis motivent les migrants à se déporter tout en profitant de primes offertes par l’État fédéral.
À cet effet, les autorités précisent que les étrangers en situation irrégulière qui utilisent l’application mobile CBP Home pour s’expulser bénéficient également d’un « voyage gratuit et d’une prime de sortie de 1 000 dollars”.
Cette somme sera versée une fois que leur retour est confirmé par l’intermédiaire de l’application.
“L’auto-expulsion est le moyen le plus sûr et le plus économique de quitter les États-Unis. En s’auto-expulsant, les étrangers en situation irrégulière prennent le contrôle de leur départ et peuvent préserver la possibilité de revenir aux États-Unis de manière légale et appropriée à l’avenir”, lancent les autorités à l’endroit des migrants en situation irrégulière.
À souligner, des milliers de ressortissants haïtiens, cubains, vénézuéliens et nicaraguéens, arrivés aux États-Unis grâce au Programme Humanitaire Parole, se trouvent désormais dans la tourmente après que l’administration de Trump a décidé d’annuler leur libération conditionnelle et leur autorisation de travail.
Le président Vladimir Poutine et son homologue Donald Trump se sont entretenus au téléphone ce samedi 14 juin sur des tensions croissantes au Moyen-Orient entre Israël et la république islamique d’Iran. Moscou a fermement condamné les récentes frappes israéliennes contre l’Iran et a mis en garde contre une escalade régionale aux conséquences imprévisibles. Une situation que le président américain a qualifiée « d’alarmante » et a appelé les deux pays à conclure un accord de paix.
« Le président Poutine m’a appelé ce matin pour me souhaiter très gentiment un joyeux anniversaire, mais plus important encore, pour parler de l’Iran, un pays qu’il connaît très bien. » a écrit le président américain sur son réseau social.
L’échange a duré environ une heure, selon le chef de l’État américain, qui a précisé que « beaucoup moins de temps a été passé à parler de la Russie/Ukraine, mais ce sera pour la semaine prochaine. Il fait les échanges de prisonniers prévus – un grand nombre de prisonniers sont échangés, immédiatement, des deux côtés. »
En ce qui concerne le israélo-iranien en cours au Moyen-Orient, le président Trump a fait savoir qu’il (Poutine) « pense, comme moi, que cette guerre en Israël-Iran devrait se terminer, ce à quoi j’ai expliqué que sa guerre devrait également prendre fin. »
Selon Louri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin, les deux présidents ont salué le caractère direct et « professionnel » de leur dialogue, malgré les divergences profondes. » Ils ont exprimé leur satisfaction pour leurs relations personnelles qui leur ont permis de parler de manière professionnelle pour rechercher des solutions aux problèmes bilatéraux ou à l’ordre du jour international.
Il affirme que le président « Poutine a condamné l’opération militaire israélienne contre l’Iran et a exprimé sa grave inquiétude quant à une possible escalade du conflit, qui aurait des conséquences imprévisibles sur l’ensemble de la situation au Moyen-Orient. »
Selon Reuters, Trump et Poutine ont toutefois convenu de ne pas exclure une reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien. Selon M. Ushakov, la Russie reste favorable à des discussions constructives, avec Oman comme médiateur possible.
Et, avant la montée actuelle des tensions, le diplomate russe a déclaré que la Russie avait proposé des mesures concrètes visant à trouver des accords mutuellement acceptables lors des négociations entre les représentants américains et iraniens sur le programme nucléaire iranien.
L’État hébreu et la république islamique d’Iran continuent de se bombarder mutuellement. Des morts et des blessés sont enregistrés dans les deux camps. Toutefois, Trump promet de mettre fin à ce conflit, tout comme il l’avait fait, dit-il, pour l’Inde et le Pakistan.
« De même, nous aurons bientôt la PAIX entre Israël et l’Iran ! De nombreux appels et réunions ont lieu actuellement. Je fais beaucoup, mais je ne reçois jamais de reconnaissance, mais ce n’est pas grave, le PEUPLE comprend. RENDONS AU MOYEN-ORIENT SA GRANDEUR ! », a écrit le président Trump sur Truth Social.
Haïti s’enfonce de plus en plus dans une spirale de violence sans précédent. Depuis le début de l’année, plus de 1,3 million de personnes ont été déplacées en raison de la violence armée. En seulement cinq mois, plus de 2 600 personnes ont été tuées. Un bilan qui inquiète le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, face à l’aggravation de la violence et à l’expansion des gangs.
“Je suis horrifié par la propagation croissante des attaques de gangs et autres violations des droits humains au-delà de la capitale, et profondément préoccupé par leur impact déstabilisateur sur d’autres pays de la région”, a déclaré le Haut-commissaire Türk ce vendredi 13 juin dans un communiqué.
Selon l’ONU, entre le 1er janvier et le 30 mai 2025, au moins 2 680 personnes ont été tuées, dont 54 enfants, et 957 ont été blessées, puis 316 ont été enlevées contre rançon. Cette violence, souvent perpétrée par les gangs lourdement armés, s’accompagne de viols, de recrutement forcé d’enfants et de meurtres d’une cruauté indicible. “Aussi alarmants soient-ils, ces chiffres ne peuvent exprimer les horreurs que les Haïtiens sont contraints de subir au quotidien”, a souligné M. Türk.
Massacres au-delà de Port-au-Prince
Depuis la fin du mois de mars, la commune de Mirebalais, dans le Centre du pays, est le théâtre d’attaques coordonnées de gangs. Des commissariats ont été saccagés, des maisons pillées et plus de 515 détenus se sont évadés. Dans le Bas-Artibonite, au moins 25 personnes ont été massacrées le 20 mai dernier. Certaines sont tuées à la machette dans leur église ou leur maison ; leurs corps sont traînés dans la rue avant d’être incendiés.
Dix jours plus tard, à Pernier, dans la capitale haïtienne, six membres d’une même famille, dont quatre filles âgées de 2 à 14 ans, sont assassinés à leur domicile par les groupes alliés. “Ces meurtres ont été commis au hasard, sans autre justification que la terreur comme stratégie”, a dénoncé Türk.
Selon les observations du HCDH, l’État, pour tenter de rétablir l’ordre, a multiplié les opérations de grande envergure. Le bilan est lourd : 1 448 personnes ont été tuées dans les opérations policières depuis janvier, dont au moins 65 ont été sommairement exécutées par des policiers.
Le Haut-commissaire a jugé cette situation extrêmement préoccupante. “Tout recours à la force meurtrière par les forces de l’ordre doit toujours être conforme au droit relatif aux droits humains et respecter les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité”, a déclaré le chef des droits de l’homme de l’ONU. Il affirme que “les auteurs de violations de la loi doivent être tenus responsables”.
M. Türk a déclaré que “l’impunité des violations des droits humains et la corruption sont les moteurs de la crise multidimensionnelle et durable à laquelle le pays est confronté. Il est essentiel que les autorités respectent leur engagement de lutter contre tous les crimes, y compris les violences sexuelles et les crimes financiers tels que la corruption”.
Le chef des droits de l’homme de l’ONU appelle la communauté internationale à sortir de sa réserve face à la situation catastrophique du pays : “il est impératif d’agir avec détermination pour mettre fin à la violence”. Il a appelé à un soutien accru à la Mission multinationale d’appui à la sécurité, dirigée par le Kenya, qu’il juge sous-équipée et sous-financée. Il a aussi réclamé la pleine application de l’embargo sur les armes décrété par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva a dénoncé ce qu’il a qualifié d’“abandon et indifférence” de la communauté internationale face à la détérioration de la situation en Haïti, lors du sommet Brésil-Caraïbes tenu ce vendredi 13 juin à Brasilia.
Selon l’agence de presse EFE, le président du Brésil Lula a déclaré qu’“Haïti ne peut pas être punie éternellement pour avoir été le premier pays des Amériques à obtenir son indépendance”.
Il a insisté sur l’urgence d’un engagement régional concerté pour aider Haïti à sortir de l’impasse. D’après lui, sans un retour progressif à la sécurité, il sera impossible d’organiser les élections tant attendues et extrêmement nécessaires à la reconstruction d’un cadre politique viable. “La stabilisation de la situation de violence est essentielle pour que des élections puissent avoir lieu en Haïti”, a-t-il estimé.
En effet, le Brésil a présenté un plan de coopération axé sur des priorités concrètes, comme la sécurité alimentaire, la lutte contre la crise climatique, la gestion des risques et des catastrophes, la transition énergétique, ainsi que le développement de la connectivité maritime et aérienne, levier essentiel pour redynamiser le tourisme et le commerce.
“Au Président du Conseil Présidentiel de Transition d’Haïti, Fritz Alphonse Jean, j’ai réitéré ma volonté de mobiliser l’appui international en faveur de la stabilisation et du développement du pays.” , a écrit le chef de l’État brésilien sur son compte X.
Rencontre entre le Coordonnateur du CPT et le Président Lula da Silva lors du Sommet Brésil-Caraïbes tenu à Brasilia/ Photo : compte X du Président Lula
Le coordonnateur du CPT Fritz Alphonse Jean était présent à cette réunion présidée par le président de la République dominicaine Luis Abinader, le président de la Guyane Irfaan Ali, ainsi que les premiers ministres d’Antigua-et-Barbuda, des Bahamas, de la Barbade, de Sainte-Lucie, et de Saint-Kitts-et-Nevis. Le vice-président cubain Salvador Valdés Mesa était également présent.
Les autres nations caribéennes : le Belize, la Dominique, la Grenade, la Jamaïque, Saint-Vincent-et-les Grenadines, le Suriname et la Trinité-et-Tobago étaient représentés au niveau ministériel.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a célébré, le 12 juin 2025, son 30e anniversaire. À cette occasion, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié un rapport dressant un bilan du fonctionnement de l’institution et des conditions dans lesquelles travaillent les agents de l’institution policière.
Dans ce rapport, le RNDDH passe en revue l’impact de la situation sécuritaire, le budget alloué à l’institution pour l’exercice fiscal en cours, les efforts de renforcement de ses capacités et la lutte contre les gangs armés. Ce document de 16 pages revient aussi sur les circonstances dans lesquelles des agents ont été tués entre juin 2024 et juin 2025, avant de formuler des recommandations aux autorités de la transition.
Impact de la situation sécuritaire
Entre 2019 et 2024, l’organisation de défense des droits humains a rapporté que les attaques armées dans des quartiers tels que Carrefour-Feuilles, Delmas et Solino ont fortement affecté les policiers, ces zones étant historiquement habitées par de nombreux agents. Depuis qu’elles sont tombées sous le contrôle des gangs de la coalition Viv Ansanm, plusieurs policiers ont été contraints de quitter leur domicile et vivent aujourd’hui chez des proches ou dans leur lieu d’affectation.
Malgré la gravité de la situation, le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) semble peu préoccupé. Dans plusieurs commissariats et unités spécialisées comme la BIM, les agents vivent dans des conditions précaires, sans infrastructures adéquates, selon le rapport.
Le Budget de Guerre
Le 21 avril 2025, les autorités de la transition ont adopté un budget rectificatif allouant plus de 32,9 milliards de gourdes à la Police nationale, soit un peu plus de 10 % du budget national. Sur ce montant, environ 73 % sont consacrés aux salaires et charges du personnel, tandis que seulement 27 % sont destinés à l’investissement (équipements, infrastructures, etc.), représentant à peine 3 % du budget global. Ce budget, qualifié de « budget de guerre », met davantage l’accent sur le fonctionnement que sur le renforcement matériel de l’institution.
Salaires, promotions et primes
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a déploré la faiblesse des salaires perçus par les policiers haïtiens, en dépit des risques importants et des horaires contraignants auxquels ils sont soumis. Bien que la Primature ait annoncé, en décembre 2024, le doublement du montant des cartes de débit allouées aux agents, ces dernières continuent d’être alimentées de manière irrégulière.
Par ailleurs, un décret du 1er juillet 2022 prévoit une indemnité spéciale de risque pour les policiers engagés dans des opérations spéciales (anti-émeutes, maintien de l’ordre, interventions à haut risque, etc.). Toutefois, en l’absence d’un mécanisme clair d’accès à ces primes, de nombreux agents ou leurs proches ne reçoivent pas les compensations prévues en cas d’accident ou de décès, selon le RNDDH.
Matériels et équipements pour la PNH
Entre juin 2024 et juin 2025, la PNH a reçu divers équipements (armes, munitions, véhicules blindés, matériels de protection) de partenaires internationaux tels que les États-Unis, la France, le Canada et l’ONUDC, en appui à la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS).
Cependant, certains équipements achetés sous l’administration précédente se sont révélés de mauvaise qualité et inadaptés au combat. Bien que le gouvernement actuel ait annoncé l’acquisition de nouveaux matériels le 29 mars 2025, ceux-ci n’ont pas encore été distribués aux forces de l’ordre.
Lutte contre les gangs armés
Depuis plusieurs mois, des efforts sont déployés pour freiner l’expansion des gangs armés et reprendre le contrôle des zones sous leur emprise, notamment à Tabarre, Arcahaie, Léogâne, Petite Rivière de l’Artibonite et dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince.
Le 1er mars 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a annoncé sur la plateforme X la création d’une Task Force conjointe avec le Conseil Présidentiel de Transition, visant à intensifier les opérations contre les gangs. C’est dans ce cadre que l’usage de drones kamikazes a été lancé, marquant le début d’une série d’interventions armées d’envergure, écrit le RNDDH.
Depuis leur déploiement, environ 300 bandits armés ont été tués et plus de 400 blessés, selon le RNDDH dans son rapport publié à l’occasion du 30e anniversaire de la PNH. Toutefois, le RNDDH souligne que l’absence de présence policière permanente après les interventions permet aux gangs de reprendre rapidement le contrôle des zones libérées. Des quartiers comme Solino, Delmas 30 et Nazon en sont des exemples concrets, où les victoires temporaires de la PNH ne sont pas consolidées.
Enfin, ce 30e anniversaire de la PNH est célébré dans un climat de violence extrême, d’instabilité et de désespoir. De nombreux policiers ont été contraints de fuir leurs domiciles tombés aux mains des gangs, sans soutien réel du CSPN. Quant au budget rectificatif adopté, bien que qualifié de « budget de guerre », il ne consacre que 10 % à la PNH, ce que le RNDDH considère comme largement insuffisant.
Face à ces constats, le RNDDH appelle à une distribution équitable, rapide et transparente des primes de risque et des récompenses. Il plaide également pour un meilleur accompagnement des policiers blessés, ainsi qu’un soutien digne aux familles des agents tués. L’organisation dénonce la stagnation professionnelle, le manque de reconnaissance et les inégalités au sein de la PNH, facteurs majeurs de démotivation.
Concernant les opérations menées avec des drones kamikazes, bien qu’elles aient été saluées par la population, le RNDDH les juge inefficaces à ce jour, car aucune zone n’a été durablement sécurisée et aucun chef de gang majeur arrêté. Il critique aussi le pilotage politique de ces opérations, rappelant que les gangs ont longtemps été instrumentalisés par les mêmes autorités. Selon le RNDDH, de meilleurs résultats auraient été obtenus si ces actions avaient été coordonnées par une équipe intégrant la PNH, les FAD’H et la MMAS.
Le RNDDH rappelle que l’Inspection Générale de la PNH (IGPNH) doit non seulement surveiller les agents, mais aussi évaluer les conditions générales de l’institution et en faire rapport aux autorités compétentes. Il souligne plusieurs problèmes persistants : conditions précaires des policiers, manque de matériel adapté, accès difficile aux soins de santé, promotions opaques, salaires insuffisants et primes versées de façon irrégulière.
En conclusion, le RNDDH recommande : un renforcement des équipements adaptés, un meilleur encadrement du personnel, un salaire décent, la pleine application des décrets sur les primes de risque, la réaffectation des fonds de l’intelligence au renseignement policier, ainsi que l’implication effective des forces de l’ordre dans la coordination des opérations utilisant les drones kamikazes.
La coalition criminelle « Viv Ansanm », désignée comme organisation terroriste étrangère par les États-Unis, tente de renforcer son arsenal. Trois présumés membres de ce groupe criminel opérant en Haïti ont été arrêtés par la police dominicaine alors qu’ils tentaient d’acheter des drones et autres matériels au profit de leur coalition, selon le directeur général de la Police haïtienne.
Rameau Normil, intervenant à l’occasion du 30e anniversaire de la Police nationale d’Haïti, ce 12 juin, explique que les trois « terroristes » ont été arrêtés grâce aux services de renseignement des autorités des deux pays de l’île. « Le service d’intelligence de la Police nationale d’Haïti de concert avec le service d’intelligence de la République dominicaine procèdent à l’arrestation de 3 « terroristes haïtiens » qui allaient s’acheter de drones et accessoires pour lancer de drones kamikazes en Haïti », révèle le chef de la Police.
Après l’interrogatoire de ces trois individus au niveau de la Direction Centrale de la Police judiciaire (DCPJ) en Haïti, la Police haïtienne, selon son Directeur général, dit avoir détenu des informations montrant que les bandits ne « dorment » pas.
Face à la menace persistante des gangs, le DG Normil demande à la population de travailler aux côtés de la Police dans le cadre de la politique baptisée « Mariage de la Police et de la population » afin de contrecarrer les criminels.
Au début du mois de mars 2025, les autorités de la transition avaient annoncé le début d’une opération de « grande envergure » visant le chef de gang Jimmy Chérizier alias Barbecue ( Porte-parole et président de Viv Ansanm). Cette opération menée par le « task force », structure créée par la Primature et la Présidence » était appuyée par des frappes de drones kamikazes au bas de Delmas, fief de Barbecue.
Peu de temps après, Barbecue, activement recherché par la police, sauvé de justesse de cette opération, avait annoncé son intention de se procurer des drones kamikazes pour renforcer son entreprise criminelle, ventant les moyens économiques dont la coalition dispose à cet effet.
Depuis environ 4 mois, des frappes aux drones kamikazes se poursuivent dans plusieurs fiefs de gangs, notamment à Village-de-Dieu et Grand Ravin. Plus d’une centaine de morts et blessés ont été recensés parmi les bandits, selon Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits humains (RNDDH).
L’annonce de l’arrestation des 3 présumés membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm » en République dominicaine expose une fois de plus la dimension de la crise sécuritaire du pays avec les gangs qui veulent à tout prix poursuivent leur entreprise criminelle en utilisant le pays voisin comme territoire de transite.
Haïti : sous la menace des gangs armés, refuser de négocier avec les terroristes, un impératif
Par Thériel Thélus
Depuis plusieurs années, Haïti est pris dans un engrenage de violence orchestrée par des groupes armés qui ont pris le contrôle de vastes zones du pays, y compris la capitale, Port-au-Prince. Ces terroristes imposent leur loi à la population, extorquent, kidnappent, tuent et provoquent un climat de terreur généralisée. Ce qui était autrefois un problème localisé est désormais une crise quasi-nationale, paralysant la vie quotidienne et l’économie.
Pour les Haïtiens ordinaires, vivre sous l’emprise constante de ces criminels signifie faire des choix déchirants chaque jour: aller à l’église ou à l’école ou risquer d’être pris entre deux feux, aller au travail ou au marché ou se faire enlever, ou ne jamais revenir, surtout avec la question du trafic d’organes qui défraie la chronique dans plusieurs régions du territoire national.
La liberté de circuler n’existe plus. Des quartiers entiers sont devenus inaccessibles, des familles entières déplacées, des écoles et des hôpitaux fermés. L’État, affaibli, inexistant, incapable, semble avoir perdu le contrôle.
La Police Nationale d’Haïti, bien que courageuse, est sous-équipée et souvent dépassée par la puissance de feu des gangs qui imposent leur loi en toute impunité.
Dans ce contexte, certains appellent à négocier avec les criminels pour “stabiliser” temporairement le pays. C’est une erreur fatale. Négocier avec les gangs est une trahison du peuple Haïtien et une insulte aux victimes.
Négocier avec ces terroristes armés, c’est légitimer leurs actes. C’est envoyer un message clair à la jeunesse haïtienne que le crime paie, que la violence est un chemin vers le pouvoir.
Cela détruit toute notion de justice, d’autorité légitime et de confiance dans les institutions. On ne construit pas la paix sur l’impunité. Toutes les forces vives de la nation doivent dire non, nous devons lutter pour restaurer l’autorité de l’État.
Chaque fois qu’un dirigeant cède face aux gangs, il abdique son devoir fondamental: protéger ses citoyens. C’est aussi faire insulte à toutes les victimes innocentes qui ont perdu la vie ou leur liberté à cause de ces groupes armés. Ce n’est pas de la réconciliation, c’est de la soumission.
Aujourd’hui, “viv ansanm” est classé parmi les terroristes, cela ferme toutes les voies de dialogue. On ne négocie pas avec des terroristes, on les élimine. Nous devons souligner que “viv ansanm” est bel et bien une organisation terroriste contrairement a ce que pensent certaines personnes. Souvent c’est une idéologie, mais surtout ensemble d’actes violents et illégaux commis avec l’objectif de provoquer un climat de terreur au sein de l’opinion publique ou d’ébranler la force d’un gouvernement ou d’un groupe. La cible peut être nationale ou internationale. Les terroristes utilisent les moyens suivants: assassinats, attentats, prises d’otage, etc.
La solution à la crise sécuritaire haïtienne passe par un renforcement réel de la Police nationale, les Forces Armées d’Haïti, un soutien logistique et technique international ciblé, et une réforme de la justice pour juger rapidement les criminels ainsi que leurs alliés.
Il est temps de couper les sources de financement et les réseaux politiques et économiques qui alimentent ces gangs qui sèment la pagaille sur tout le territoire national et à Port-au-prince en particulier.
Mais surtout, il est essentiel de reconstruire la confiance entre l’État et les citoyens, à travers l’accès aux services de base, l’éducation, la santé, le travail. Ce sont les armes les plus puissantes contre la tentation de la violence. Sur ce, nous faisons appel aux ministères des affaires sociales et du travail, de l’éducation nationale et de la jeunesse et des sport, travaux publics, environnement, tourisme, entre autres.
Haïti ne peut pas se permettre de se compromettre avec ceux qui détruisent son avenir. Négocier avec les gangs, c’est abandonner la République. C’est à l’État haïtien, avec le soutien de ses partenaires, de se montrer fort, juste et déterminé. Le peuple haïtien mérite la paix, mais une paix fondée sur la loi, pas sur la peur.
Thériel Thélus, journaliste, analyste politique, responsable de ”Ti Koze Ak TT Radio”
Ce 12 juin 2025 marque le 30e anniversaire de la fondation de la Police nationale d’Haïti (1995–2025). À l’occasion, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé adresse, au nom du Gouvernement, ses félicitations et ses profonds remerciements à cette institution républicaine, colonne vertébrale de la sécurité publique et garante du respect de l’ordre républicain.
Depuis trois décennies, la PNH incarne les idéaux de discipline, de loyauté et de sacrifice, se tenant debout face à l’adversité pour remplir sa noble mission : protéger et servir le peuple haïtien, dans le respect de la loi et de la dignité humaine, rappelle un communiqué de la Primature.
Plus loin, le chef du gouvernement se montre conscient que, en cette période cruciale de notre histoire où l’État fait face à des menaces existentielles et notre société est mise à l’épreuve par la violence armée et la terreur orchestrée par des groupes criminels, la PNH s’illustre comme le rempart ultime de l’ordre républicain, de la souveraineté nationale et de l’espérance collective.
“ Le Premier ministre salue avec la plus haute considération le courage quotidien des policiers et policières qui, jour et nuit, dans des conditions souvent périlleuses, assurent la sécurité de la population au prix de lourds sacrifices. Il rend un hommage solennel à la mémoire de celles et ceux qui sont tombés en uniforme dans l’exercice de leurs fonctions, honorant jusqu’au bout leur serment envers la Nation. Leur engagement ne sera jamais oublié ; leur sacrifice nous oblige ”, indique le communiqué.
Les autorités gouvernementales rappellent que la Police nationale d’Haïti n’est pas seulement une institution de sécurité publique : elle est aujourd’hui l’avant-garde du combat pour la libération de notre territoire, la restauration de l’autorité légitime et la refondation de l’État.
“ La PNH peut compter sur la pleine solidarité de l’État. Sa victoire est celle de tout un peuple ”, insiste M. Fils-Aimé, réaffirmant son appui indéfectible à cette force régalienne, et à renouveler l’engagement solennel du Gouvernement à l’accompagner dans cette lutte essentielle à la survie de la Nation et à l’avenir de la démocratie haïtienne.
Le vol AI171 d’Air India s’est écrasé peu après son décollage, provoquant une tragédie majeure. Le Boeing 787-8 Dreamliner, en route d’Ahmedabad vers Londres Gatwick, transportait 242 personnes, dont 230 passagers et 12 membres d’équipage. Plusieurs morts et des dizaines de blessés ont également été enregistrés au sol.
L’accident s’est produit environ cinq minutes après le décollage, lorsque l’avion a percuté un bâtiment résidentiel dans le quartier de Meghani Nagar à Ahmedabad, provoquant une explosion et un important incendie. Parmi les victimes au sol, cinq décès ont été confirmés, et au moins 41 personnes ont été blessées. Le crash a aussi touché un internat médical, causant la mort de plusieurs étudiants et en blessant de nombreux autres, selon BFMTV. Un seul passager a survécu au crash.
Le patron d’Airresponsable India, Campbell Wilson, a toutefois indiqué qu’il y aurait plusieurs survivants : « Les passagers blessés ont été transportés par les autorités locales vers les hôpitaux les plus proches », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Pourtant, plus tôt dans la journée, la police d’Ahmedabad avait affirmé qu’« il n’y a apparemment aucun survivant ».
Les sauveteurs ont récupéré 204 corps sur le site du crash, selon le chef de la police locale, cité par BFMTV. « Nous avons retrouvé 204 corps, et 41 personnes sont actuellement soignées », a précisé GS Malik, indiquant que ce chiffre inclut les membres de l’équipage, les passagers et les victimes au sol.
Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur ferme opposition à l’avant-projet de réforme de la Constitution de 1987, présenté par le Comité de Pilotage au Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Elles dénoncent un processus illégal, mené dans un contexte d’insécurité généralisée, en violation des principes fondamentaux de transparence, de participation et de souveraineté populaire.
Dans un communiqué conjoint, la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH), la Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix (CE-JILAP), le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et l’organisation Ensemble Contre la Corruption critiquent la non-conformité du Comité de Pilotage National avec l’accord du 3 avril 2024. Elles soulignent que seul un organe constituant élu est habilité à rédiger une nouvelle constitution, et non un comité désigné.
Les organisations s’indignent également de l’opacité entourant l’organisation des assises départementales et de la prétendue « Conférence nationale ». Elles affirment n’avoir reçu aucune information claire sur le calendrier, les critères de participation ou les modalités de ces rencontres, ce qui révèle, selon elles, une volonté délibérée d’exclure les forces vives de la nation du débat constitutionnel.
Par ailleurs, elles accusent le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) de chercher à consolider son pouvoir et à servir des intérêts politiques et économiques particuliers à travers cette réforme constitutionnelle. Elles estiment que certaines dispositions de l’avant-projet représentent un net recul démocratique, notamment en compromettant le principe fondamental de séparation des pouvoirs garanti par la constitution du 29 mars 1987.
Elles estiment que la proposition de désigner les responsables départementaux sous le titre de « gouverneur » crée une confusion majeure quant à la structure réelle de l’État. « Cette désignation, absente de la tradition politique haïtienne, laisse planer le doute sur la nature des relations entre les différents niveaux de pouvoir et ne permet pas de distinguer clairement s’il s’agit d’un régime unitaire décentralisé ou d’un système fédéral déguisé. Cette ambiguïté renforce la perception d’un projet confus, déconnecté de la réalité institutionnelle et administrative du pays », peut-on lire dans le communiqué.
Enfin, les organisations de défense des droits humains ont relevé plusieurs incohérences graves dans l’avant-projet de Constitution, notamment en ce qui concerne les collectivités territoriales. Elles critiquent l’élévation des sections communales au rang de communes : « Une telle mesure, prise sans étude préalable ni concertation, ne tient pas compte des réalités géographiques, économiques et logistiques du territoire. »
Face à ces nombreuses remarques, les organisations concluent que cet avant-projet de Constitution est non seulement illégitime dans sa procédure, mais aussi dangereux dans son contenu. « Il doit être rejeté avec la plus grande fermeté », ajoutent-elles, précisant qu’une réforme véritable et crédible ne peut avoir lieu que dans un cadre démocratique, stable, participatif et portée par une assemblée constituante librement élue.
Le Commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince Me Frantz Monclair a annoncé le mardi 10 juin 2025 le gel des comptes bancaires des personnes sanctionnées par l’ONU ainsi que ceux de leurs complices. Ceci, conformément à la résolution 2653 du Conseil de sécurité et au décret haïtien du 30 avril 2023 relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Cette décision fait suite à une demande formulée le 12 mai 2025 par le ministre de la Justice et de la Sécurité publique Patrick Pelissier, visant à ordonner le gel immédiat des comptes bancaires des personnes visées par les sanctions des Nations unies. Selon le commissaire du gouvernement lors d’un point de presse tenu à Delmas 75, elle s’inscrit dans le cadre de mesures conservatoires destinées à lutter contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, entre autres.
Parallèlement, le chef de la poursuite informe avoir saisi l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) et l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) à ce sujet depuis le 6 juin afin de mener des enquêtes financières approfondies sur les avoirs des personnes sanctionnées ainsi que ceux de leurs complices.
Cette mesure concerne jusqu’à ce jour 7 personnes notamment : Jimmy Chérizier, alias « Barbecue » ; Johnson André, alias Izo ; Renel Destina, alias Ti Lapli ; Wilson Joseph, alias Lanmò san jou ; Vitelhomme Innocent, chef de gang de Torcel, Tabarre, Pernier ; Luckson Elan, chef du gang Gran Grif ; Prophane Victor, ancien député de Petite Rivière de l’Artibonite (2016-2020).
Ces individus sont accusés de graves violations des droits humains, notamment massacres, enlèvements, viols, et actes terroristes contre la population civile.
La Cour suprême d’Argentine a confirmé, ce mardi 10 juin, la condamnation de l’ancienne présidente Cristina Kirchner de Fernández à six ans de prison, ainsi qu’à une interdiction à vie d’exercer toute fonction publique. Cette peine, prononcée en 2022, faisait suite à des irrégularités constatées dans l’attribution de marchés de travaux routiers dans la province de Santa Cruz (Sud). Le dernier recours formé par l’ex-cheffe de l’État a été rejeté par la Cour.
Dans l’arrêt rendu par les juges de la Cour suprême Horacio Rosatti, Carlos Rosenkrantz et Ricardo Lorenzetti, il est indiqué que « les jugements rendus par les tribunaux précédents se sont fondés sur les preuves abondantes produites (…) sans qu’il ait été démontré de quelque manière que la décision en appel ne constitue pas une dérivation raisonnée du droit en vigueur conformément aux circonstances particulières constatées dans l’affaire, ni qu’une garantie constitutionnelle a été violée au cours de la procédure ».
Les juges, que Mme Fernández a traités de « trois marigots qui répondent à des commandements supérieurs » et qu’elle a qualifiés de « triumvirat d’imprésentables », affirment que « la procédure régulière a été sauvegardée et la requérante a obtenu un jugement fondé sur la loi », selon EFE.
Par ailleurs, le président Javier Milei a salué la décision sur X (anciennement Twitter), la qualifiant de « Justice. Fin », et en affirmant que « la République fonctionne ».
Selon l’agence EFE, la décision de la Cour doit être renvoyée à la Cour pénale fédérale 2 en vue de l’exécution de la sentence rendue en 2022. Toutefois, Cristina Fernández pourrait éviter l’arrestation si sa défense demande au juge chargé d’exécuter ladite sentence, Jorge Gorini, d’accorder à l’ex-présidente le bénéfice d’une assignation à résidence, compte tenu de son âge de 72 ans.
Lors de l’activité « Mardis de la Nation », l’ancien député Franck Lauture, signataire de l’avant-projet de Constitution récemment rendu public et soumis aux commentaires de la population, a présenté les principaux changements contenus dans le document. Il a mis en avant les réformes touchant les collectivités territoriales, les attributions du président ainsi que la déconcentration des pouvoirs, plaidant pour une lecture objective du texte remis au Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Depuis la remise de ce document à l’exécutif, les débats se sont intensifiés. Plusieurs critiques estiment que le texte ne reflète pas la réalité haïtienne et exclut des secteurs essentiels, notamment celui de la justice. En réponse, Franck Lauture affirme que l’avant-projet tient compte des blocages actuels freinant le développement du pays.
Les principaux changements proposés
Selon M. Lauture, le texte introduit des réformes majeures. Notamment, les présidents ne pourront plus dépenser les fonds publics sans rendre des comptes et devront répondre devant la justice pour tout acte de corruption. Il dénonce également le système actuel où un président, une fois élu, doit négocier avec le Parlement pour former son gouvernement. Ce projet de Constitution vise à mettre fin à ces pratiques.
Il préconise également l’indépendance de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), pour garantir l’impartialité des enquêtes. Il a par ailleurs évoqué les dysfonctionnements au sein des municipalités, notamment la présence de trois maires par commune, et estime que le texte propose des alternatives viables pour améliorer la gouvernance locale.
M. Lauture a également dénoncé le fait que le budget national ne soit pas équitablement réparti. Selon lui, la capitale est budgétivore, ce qui pénalise les villes de province qui ne bénéficient d’aucun budget de développement. Cette situation contribue à la surpopulation de Port-au-Prince et à la marginalisation des sections communales.
Il a aussi souligné que dans le nouveau projet de constitution, la jeunesse aura la possibilité d’accéder à des postes décisionnels, notamment en pouvant se porter candidate à partir de 21 ans révolus.
Par ailleurs, l’ancien député Franck Lauture a indiqué que, selon les propositions des parties prenantes, l’opposition devrait être institutionnalisée. « Aujourd’hui, un président ne peut pas parvenir à un consensus avec l’opposition, car celle-ci n’est pas structurée ni institutionnalisée. Il y aura toujours un groupe pour s’opposer en affirmant qu’il n’a pas été consulté », a-t-il déclaré.
Enfin, M. Lauture a déploré l’absence de l’appareil judiciaire dans l’élaboration de l’avant-projet de constitution. Il estime toutefois qu’il n’est pas trop tard, et que le comité de pilotage national reste ouvert aux discussions constructives et aux propositions des différents secteurs pour faire avancer ce projet de société.
L’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) a récemment organisé son deuxième forum départemental sur la réforme du système d’état civil en Haïti, dans le cadre de son plan stratégique 2025-2027. Cet événement a rassemblé divers acteurs, dont des représentants du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), des officiers d’état civil, ainsi que des membres d’organisations nationales œuvrant dans le domaine des droits humains et de la gouvernance publique.
En effet, dans un communiqué publié ce mardi 10 juin 2025, l’OCNH a souligné que les discussions ont porté sur les défis et perspectives du système d’état civil haïtien, le rôle des partenaires internationaux dans le processus de réforme, ainsi que sur les enjeux, obstacles et leviers d’action.
L’OCNH a souligné les graves dysfonctionnements du système d’état civil, notamment l’archaïsme du Code civil de 1825, la mauvaise gestion des bureaux d’état civil, en particulier dans les zones rurales, et le manque de coordination entre les ministères concernés. Ces défaillances entravent l’accès des citoyens à des documents légaux, tels que les actes de naissance, les cartes d’identification nationale et les passeports, compromettant ainsi l’exercice de leurs droits fondamentaux.
Face à cette situation, l’OCNH plaide pour une réforme en profondeur du système d’état civil. Elle recommande la création d’une commission de réforme chargée d’élaborer un plan d’amélioration concret, la synchronisation des services de l’Office National d’Identification (ONI) avec ceux de l’état civil et la modernisation du cadre légal. L’organisation insiste sur l’importance d’une identification fiable des citoyens pour garantir l’accès à l’éducation, à la santé et au marché de l’emploi, et pour renforcer la gouvernance démocratique dans le pays.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de plaidoyer soutenue, visant à garantir à chaque Haïtien un accès effectif à une identité légale et à renforcer la gouvernance démocratique dans le pays.
En réponse aux affrontements entre manifestants anti-ICE et forces de l’ordre dans la région de Los Angeles, l’administration Trump a déployé 300 soldats de la Garde nationale. Une mesure jugée « illégale, immorale et inconstitutionnelle » par le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a décidé de poursuivre en justice l’administration Trump pour avoir pris cette décision sans le consentement des autorités locales.
Le Washington Post a rapporté que Gavin Newsom a engagé des démarches judiciaires contre l’ordonnance de Donald Trump de déployer la Garde nationale afin de réprimer les manifestants qui crachent leur colère face la politique migratoire de Trump depuis le vendredi 6 juin dans le comté de Los Angeles. Le journal a souligné que plus de 50 manifestants ont été arrêtés au cours du week-end.
Qualifiant ce déploiement de mesure brutale visant à attiser les tensions, le gouverneur Gavin Newsom a intenté lundi un procès contre l’administration Trump. De son côté, Trump a suggéré que le responsable des frontières, Tom Homan, arrête Newsom, l’accusant d’entraver les opérations de contrôle de l’immigration à Los Angeles.
En renfort aux troupes de la garde nationale, le Pentagone a envoyé 700 Marines, rapporte le journal qui a souligné que ces troupes ont un rôle de soutien et ne peuvent pas participer aux opérations d’immigration directe ou d’application de la loi.
Par ailleurs, des militants des droits civiques et des syndicats prévoient un rassemblement dans un parc de Los Angeles pour demander la libération de David Huerta, un éminent dirigeant syndical arrêté pour obstruction lors d’une opération des services de l’immigration et des douanes vendredi, selon l’Union américaine pour les libertés civiles, a rapporté le Washington Post.
Ce lundi 9 juin 2025, conformément à la Proclamation présidentielle sur « la restriction de l’entrée des ressortissants étrangers pour protéger les États-Unis des terroristes étrangers et d’autres menaces à la sécurité nationale et à la sécurité publique », les États-Unis suspendent totalement ou partiellement l’entrée et la délivrance de visas aux ressortissants de 19 pays, dont la République d’Haïti.
“Nous protégeons notre nation et ses citoyens en utilisant des procédures de dépistage et de vérification rigoureuses et axées sur la sécurité pour nous assurer que les personnes approuvées pour l’entrée ne mettent pas en danger la sécurité nationale ou la sécurité publique”, ont indiqué les autorités américaines dans un communiqué.
En effet, le Département d’État américain suspend entièrement la délivrance de visas aux ressortissants d’Haïti, d’Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen pour toutes les catégories de visas de non-immigrant et d’immigrant.
Des exceptions limitées
Toutefois, dans le cadre de l’application de cette mesure, des exceptions s’imposent concernant : certains visas diplomatiques et officiels, certains visas d’immigrant relatifs immédiats (conjoints, enfants et parents de citoyens américains), adoptions par des citoyens américains, visas d’immigrant pour les minorités ethniques et religieuses menacées de persécution en Ira, Double ressortissant demandant avec une nationalité de passeport non soumise à une suspension, Visas d’immigrant spéciaux (SIV) pour les employés du gouvernement américain, Participants à certains événements sportifs majeurs, Résidents permanents légaux (LPR).
En plus, à sa discrétion, le secrétaire d’État ou sa personne désignée, en coordination avec le secrétaire à la sécurité intérieure, peut constater que le voyage d’un individu servirait l’intérêt national américain au cas par cas ; le procureur général, en coordination avec le secrétaire d’État et le secrétaire à la sécurité intérieure, peut constater que le voyage d’un individu ferait progresser un intérêt national américain, pour autoriser un voyage spécial.
Notons que cette nouvelle mesure prise par l’administration Trump ne s’applique qu’ « aux ressortissants étrangers qui se sont en dehors des États-Unis à la date d’entrée en vigueur et qui ne détiennent pas de visa valide à la date d’entrée en vigueur (9 juin 2025). »
Du coup, les ressortissants étrangers, même ceux qui ne sont pas aux États-Unis, qui détiennent des visas valides à la date d’entrée en vigueur ne sont pas soumis à cette mesure. Puis, aucun visa délivré avant le 9 juin 2025 n’a été ou ne sera révoqué conformément à la Proclamation.
En guise de voie d’espoir, les autorités américaines indiquent que les demandeurs de visa soumis à cette mesure peuvent toujours soumettre des demandes de visa et planifier des entretiens, mais qu’ils peuvent ne pas être admissibles à la délivrance ou à l’admission de visa des États-Unis.
Par ailleurs, le Département d’État a également suspendu partiellement aujourd’hui la délivrance de visas aux ressortissants du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela pour les visiteurs non immigrants du visa B-1/B-2 et les visas d’étudiants F, M et J et de visiteurs d’échange.
À Gros-Morne, dans le département de l’Artibonite, des individus armés du gang « Kokorat san Ras » ont enlevé, séquestré puis assassiné trois personnes la semaine dernière. Parmi les victimes figure Élie Limarge, propriétaire de l’hôtel « Beau Rivage ».
Selon les informations recueillies, malgré les négociations engagées avec les familles, les ravisseurs ont exécuté les otages. Ils avaient pourtant encaissé une partie de la rançon exigée, estimée à 300 000 dollars américains, ainsi que deux véhicules appartenant à l’entrepreneur.
Le magistrat de la commune, Hubert Cénéac, a confirmé ces détails au journal « Premye Okazyon » sur Radio Caraïbes. Il a précisé que les kidnappeurs ont refusé de réduire le montant de la rançon et ont tout de même assassiné M. Limarge, dont le corps a été retrouvé à Morne Marguerite.
Le magistrat a également dénoncé l’inaction des autorités centrales face aux violences répétées perpétrées par les gangs armés dans la localité de « Ti Bois d’Homme ».
Ce 7 juin fait exactement 3 mois depuis la prise de fonction de Fritz Alphonse Jean en tant que coordonnateur du Conseil présidentiel de Transition. Ancien cadre de la banque centrale, quoiqu’ayant un budget rectificatif, n’arrive pas à redonner espoir au peuple haïtien souffrant depuis plusieurs années.
L’adoption d’un budget rectificatif dit budget de guerre, tel qu’il a été prôné par le conseiller-président, ne favorise pas une amélioration considérable du climat sécuritaire du pays. La zone métropolitaine de Port-au-Prince est encore contrôlée par des gangs armés, désignés par les États-Unis comme des organisations terroristes étrangères à plus de 80 %.
Actuellement, la population de la Plaine du cul-de-sac ne sait plus à quel saint se vouer. Depuis la soirée du vendredi 6 juin 2025, les groupes armés Chen Mechan, les Talibans et 400 Mawozo, tous deux membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm » s’affrontent. Des coups de feu ont été entendus à Carrefour Marasa, Santo et Pont Tabarre.
Dans les 5 mois réservés à monsieur Jean, 3 sont déjà écoulés sans résultats concrets sur le plan sécuritaire et humanitaire. Si les institutions sécuritaires du pays sont les plus concernées par ce budget, aucun résultat sur le terrain.
Fritz Alphonse Jean est sur la même voie que ses prédécesseurs, Edgard Leblanc Fils, Leslie Voltaire : échec. Le représentant de l’accord Montana au Conseil présidentiel de Transition ne trouve pas la formule magique pour redonner espoir au peuple haïtien. Dans les 2 mois qui lui restent, il aura peut-être à dire qu’il a battu un bon combat alors que rien n’a changé dans ce pays.
Le CPT aura été le modèle de gouvernance le plus catastrophique pour le pays. Entre corruption et inefficacité, cette structure présidentielle est sur le point de rater ses missions : le rétablissement de la sécurité publique et nationale, l’organisation du référendum et des élections, l’adoption d’une nouvelle constitution et le redressement de l’économie nationale.
Selon le classement publié par le magazine Forbes le 1er juin 2025, la fortune cumulée des dix personnes les plus riches du monde a atteint 1 900 milliards de dollars, soit 140 milliards de dollars de plus qu’un mois plus tôt. Le patron de Tesla, SpaceX et X, Elon Musk, est toujours en tête.
Voici la liste intégrale du magazine américain sur les dix principaux milliardaires qui ont vu leur fortune augmenter.
Elon Musk domine le classement avec une fortune de 423 milliards de dollars. L’Américain d’origine sud-africaine de 53 ans renforce son avance avec un gain spectaculaire de 36 milliards de dollars. Cela est dû en grande partie à l’annonce du lancement imminent du robotaxi de Tesla, qui a fait rebondir l’action de 23%.
Mark Zuckerberg
L’Américain de 41 ans a une fortune évaluée à 224 milliards de dollars. Ses sources de revenus : Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp). Pour la première fois dans l’histoire, Zuckerberg dépasse Bezos et prend la deuxième place. Ce bond de 34 milliards de dollars est principalement dû à la hausse de 18 % du cours de l’action Meta, soutenue par les investissements massifs du groupe dans l’intelligence artificielle générative.
Jeff Bezos
M. Bezos, de nationalité américaine, est âgé de 61 ans. Sa source de revenus est Amazon. Malgré une augmentation de 19 milliards de dollars, Bezos a perdu sa deuxième place. Sa fortune est évaluée à 220 milliards de dollars. L’action Amazon a gagné 11%, portée par de bons résultats trimestriels.
Larry Ellison occupe la 4e place avec 206 milliards de dollars. Âgé de 80 ans et de nationalité américaine, sa source de revenus est Oracle. Larry a enregistré l’une des plus fortes hausses du mois, avec plus de 29 milliards de dollars. Cette performance est le résultat direct de la hausse de 18% du cours de l’action Oracle. Il s’est aussi distingué en tant que partenaire stratégique dans le mégaprojet d’infrastructures d’IA mené par OpenAI, SoftBank ainsi que les Émirats arabes unis, a rapporté le magazine.
Warren Buffett et ses 158 milliards de dollars
Il est âgé de 94 ans, de nationalité américaine. Sa source de revenus est Berkshire Hathaway. En revanche, Warren a enregistré une baisse de sa fortune de 9 milliards de dollars en raison de la chute de 5 % des actions de Berkshire Hathaway.
Bernard Arnault
Âgé de 76 ans, de nationalité française, Bernard Arnault, dont les sources de revenus sont LVMH (produits de luxe), a une fortune évaluée à 144 milliards de dollars. Il est le seul représentant européen dans le top 10. Bernard a vu sa fortune diminuer de 3 milliards de dollars à cause d’une baisse de 2% de l’action LVMH, affectée par le ralentissement de la consommation en Chine.
Larry Page et ses 142 milliards de dollars
Il est âgé de 52 ans, de nationalité américaine. Sa source de revenus est Google. Grâce à une hausse de 10 milliards de dollars de sa fortune, il a gagné une position. Il reste l’un des principaux actionnaires et un membre du conseil d’administration.
Sergey Brin
Âgé de 51 ans, Sergey Brin est de nationalité américaine. Sa source de revenus est Google. Il a une fortune évaluée à 136 milliards de dollars. Il profite lui aussi de l’envolée du cours de l’action d’Alphabet. Brin a récemment fait son retour sous les feux de la rampe à cause de son rôle dans le développement de Gemini, l’assistant IA avancé de Google.
Steve Ballmer avec ses 133 milliards de dollars
Âgé de 69 ans, de nationalité américaine, sa source de revenus est Microsoft, les Clippers et ses investissements. En tant qu’ ancien PDG de Microsoft, il gagne une place après avoir gagné 15 milliards de dollars en mai. Sa fortune est largement soutenue par ses actions Microsoft mais aussi par la croissance des Los Angeles Clippers, son équipe de NBA, qui ont récemment emménagé dans un nouveau stade ultramoderne.
Amancio Ortega
La fortune de l’Espagnol de 89 ans est de 124 milliards de dollars. Sa source de revenus est Inditex (Zara, Massimo Dutti, Pull & Bear). Amancio ferme le top 10. Il a perdu une place malgré un léger gain de 600 millions de dollars. Le fondateur d’Inditex continue d’adopter un profil bas. Cependant, son portefeuille immobilier, réparti dans plus de 20 pays, continue de s’étendre.
Au final, le mois de mai 2025 a été particulièrement favorable aux grandes fortunes technologiques, tandis que les milliardaires liés à des secteurs plus traditionnels comme le luxe, la consommation, les conglomérats ont été relégués au second plan.
Kilmar Armando Abrego Garcia, dont l’expulsion erronée en mars à la mega-prison du Salvador est devenue l’élément de remise en question de la politique de l’immigration appliquée par l’administration Trump, est renvoyé aux États-Unis.
Toutefois, il fera face à des accusations criminelles liées à ce que l’administration fédérale a déclaré être une opération massive de contrebande humaine pour amener des migrants illégalement chez l’Oncle Sam.
Du coup, ce dernier devrait être poursuivi aux États-Unis et, s’il est reconnu coupable, sera renvoyé encore dans son pays d’origine, le Salvador, à la fin de l’affaire, ont déclaré des responsables ce vendredi à l’AP.
Dans le cadre de l’enquête, le grand jury a constaté qu’il avait fait des voyages via un réseau qui trafiquait des armes à feu, de la drogue, des enfants et des femmes, a déclaré la procureure générale Pam Bondi.
En plus, elle a déclaré, rapporte AP, que les co-conspirateurs ont allégué qu’il avait abusé des femmes qu’il transportait et qu’il avait joué un rôle dans le meurtre de la mère d’un membre d’un gang rival.
“ Les enquêteurs ont découvert que c’était son travail à temps plein, pas un entrepreneur. C’était un contrebandier d’humains, d’enfants et de femmes ”, a-t-elle ajouté.
Les accusations faites à l’encontre de M. Garcia proviennent d’un arrêt de véhicule en 2022 au cours duquel une patrouille routière du Tennessee l’a soupçonné de trafic d’êtres humains. Un rapport publié par le ministère de la Sécurité intérieure en avril indique qu’aucune des personnes dans le véhicule n’avait de bagages, alors qu’elles indiquaient la même adresse qu’Abrego Garcia.
Le ressortissant salvadorien Kilmar Armando Abrego Garcia, 29 ans, vit aux États-Unis depuis des années et est père d’un enfant avec une citoyenne américaine. En 2019, il avait obtenu le statut de protection par un juge de l’immigration, interdisant son expulsion dans son pays d’origine en raison de la violence des gangs.
Alors qu’un conflit ouvert a éclaté entre le milliardaire Elon Musk et le président américain Donald Trump, la Russie cherche à en tirer parti en suggérant un asile politique pour Musk. En plus de la Russie, certaines voix au sein de l’Union européenne ont évoqué la possibilité que Musk relocalise ses entreprises sur le Vieux Continent.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Ce vendredi 6 juin 2025, Dmitri Novikov, premier vice-président de la Commission des affaires internationales de la Douma, a suggéré que la Russie pourrait accueillir Elon Musk et lui offrir l’asile politique, précise le Washington Post.
Parallèlement, l’ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, a appelé les autorités à « lancer une enquête officielle » sur le statut d’immigration d’Elon Musk, né en Afrique du Sud et naturalisé américain. « Je suis fermement convaincu qu’il est en situation irrégulière et qu’il devrait être expulsé immédiatement », a-t-il déclaré, selon Europe 1.
Il faut préciser que les tensions entre les deux hommes montent depuis plusieurs semaines. Elon Musk, que Trump accuse d’être « devenu fou », avait affirmé que le Républicain aurait perdu l’élection sans lui. Il l’a ensuite accusé d’ingratitude et a allégué, sans preuve, que Trump apparaîtrait dans des dossiers gouvernementaux liés à Jeffrey Epstein, accusé d’exploitation sexuelle, rapporte Europe 1.
Dans le cadre de sa politique stricte contre l’immigration illégale, l’administration Trump poursuit ses efforts pour combattre les mariages frauduleux. Le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) a annoncé ce vendredi 6 juin avoir lancé une enquête ciblant ces unions de complaisance, considérées comme un crime fédéral.
Selon une publication sur sa page Facebook officielle, l’ICE a annoncé qu’une femme, expulsée il y a 14 ans pour fraude au mariage, a été arrêtée à Orlando par les agents de l’ICE, en collaboration avec la Florida Highway Patrol. « Sous le président Donald J. Trump et la secrétaire Kristi Noem, il y a des conséquences pour ceux qui enfreignent la loi sur l’immigration », précise la note.
L’ICE rappelle que toute tentative d’abus du système migratoire, notamment par des mariages simulés, peut entraîner des poursuites judiciaires et une expulsion immédiate.
Le président américain Donald Trump a signé, le 4 juin 2025, un décret interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays, dont Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie et le Yémen, invoquant des préoccupations en matière de sécurité nationale. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 9 juin, a suscité de vives critiques de la part de la communauté internationale et des défenseurs des droits humains.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé son inquiétude quant à la conformité de cette décision avec le droit international, notamment le principe de non-discrimination. Il a averti que cette interdiction pourrait contribuer à la stigmatisation des ressortissants des pays concernés et accroître leur exposition à l’hostilité et aux abus xénophobes, a rapporté Le Monde.
Des organisations telles qu’Amnesty International ont qualifié ce décret de « discriminatoire, raciste et absolument cruel », soulignant que de telles mesures ne renforcent pas la sécurité mais causent des souffrances inutiles à de nombreuses personnes, poursuit le journal.
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En réaction, certains pays touchés ont pris des mesures de rétorsion. Le président du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé sur sa page Facebook, la suspension de la délivrance de visas aux citoyens américains, affirmant que son pays défend sa dignité et sa fierté face à ce qu’il considère comme une injustice.
Cette nouvelle interdiction de voyager rappelle les politiques controversées de l’administration Trump lors de son premier mandat, qui avaient déjà suscité des débats sur leur légalité et leur impact sur les relations internationales.
La reprise des vols réguliers entre Port-au-Prince et les villes de province, suspendus depuis des mois en raison de la violence des gangs armés est prévue le 12 juin prochain. Ce, à la suite de la signature, aujourd’hui, d’un protocole d’accord entre le gouvernement haïtien et la compagnie aérienne Sunrise Airways.
« La signature de ce protocole est bien plus qu’une simple annonce de retour aux opérations de l’Autorité Aéroportuaire Nationale, des aéroports régionaux ni un acte administratif et juridique ordinaire, mais davantage l’accomplissement de réflexions approfondies, de consultations enrichissantes et de négociations constructives », a déclaré Yves Ducarmel François, le directeur de l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN).
Pour le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, “ceci est une étape importante qui permet aux citoyens de recommencer à vaquer à leurs activités, en leur donnant la possibilité de voyager vers d’autres régions du pays ainsi qu’à l’étranger”. Ce pas, ajoute-t-il, traduit l’engagement du gouvernement, malgré les contraintes, de se mettre au service de la population.
Philippe Bayard, responsable de la compagnie aérienne Sunrise Airways, affirme avoir collaboré avec le gouvernement, l’OFNAC, l’AAN et la Police nationale afin de mettre en place des procédures visant à minimiser les risques liés aux opérations aériennes à destination et en provenance de Port-au-Prince. Il ajoute que le gouvernement fournit déjà les garanties exigées par la réglementation aérienne.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de plusieurs autres personnalités, dont Réginald Guignard, directeur général de l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC), Alfred Fils METELLUS, ministre de l’Économie et des Finances, Raphaël HOSTY, ministre des Travaux Publics,Transports et Communications entre autres.
Un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait état de plus de 5 000 personnes forcées de fuir leur domicile dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite entre le 23 et le 30 mai 2025 à la suite d’une nouvelle attaque armée.
Les sections Bas Coursin I et II ont été la cible des groupes armés. « Au total, 5 113 personnes (1 244 ménages) ont été forcées de fuir leurs maisons, principalement vers la municipalité voisine de Dessalines. La majorité des personnes déplacées (73 %) ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil, tandis que 27 % se sont installées dans six sites, dont quatre nouvellement créés à la suite de ces incidents et deux qui existaient déjà », peut-on lire dans ce rapport.
La situation sécuritaire continue de se détériorer dans la commune. L’OIM rappelle qu’il y a moins d’un mois, plus de 16 000 personnes avaient déjà été forcées de fuir lors de violences similaires dans la même région.Alors que la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) tarde à freiner la machine criminelle.
Le Département d’État américain a émis ce mercredi 4 juin des avis de voyage de niveau 4 signifiant « Ne pas voyager » pour une vingtaine de pays, dont Haïti, le Venezuela, la Russie et l’Ukraine, qu’il qualifie de « dangereux ».
“Ces endroits sont dangereux et vous pourriez vous exposer à un risque extrême en les visitant “, ont alerté les autorités américaines.
Haïti, ravagé par la violence des groupes armés que les États Unis ont designé comme des organisations terroristes mondiales, figure en septième position sur cette liste.
Les pays concernés sont : l’Afghanistan, la Biélorussie, le Burkina Faso, la Birmanie , la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Haïti, l’Iran, l’Irak, le Liban, la Libye, le Mali, la Corée du Nord , la Russie, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Syrie, l’Ukraine, le Venezuela et le Yémen.
Dans la province conservatrice d’Aceh en Indonésie, un homme et une femme ont été fouettés en public après avoir été reconnus coupables par un tribunal islamique d’avoir eu des relations sexuelles en dehors du mariage. La sentence a été prononcée en vertu de la charia, appliquée uniquement dans cette province à majorité musulmane du pays.
Le journal de Montréal a relayé que les deux condamnés ont été battus à coups de rotin devant une petite foule rassemblée dans un parc de la capitale provinciale. Cependant, trois autres personnes ont également été fouettées avec 49 coups de fouet pour s’être livrées à des jeux d’argent en ligne et pour avoir consommé de l’alcool.
La mairesse de Banda Aceh, Illiza Sa’aduddin Djamal, a déclaré aux journalistes qu’« aujourd’hui, nous appliquons la peine de flagellation. Cela sert de leçon de morale pour la communauté dans son ensemble ».
Malgré les protestations régulières des organisations de défense des droits de l’homme qui ont dénoncé cette mauvaise pratique en la qualifiant de » draconienne. »
Toutefois, une majorité de la population locale soutient la flagellation publique. Alors qu’Amnesty International et Human Rights Watch, entre autres, ont vivement critiqué ces châtiments corporels qu’ils jugent dégradants et contraires aux normes internationales.
Par ailleurs, en 2001, la province d’Aceh s’est vue accorder une autonomie spéciale dans le cadre d’un accord qui vise à mettre fin à l’insurrection séparatiste. Depuis lors, elle applique strictement la charia, notamment celle qui interdit les relations sexuelles en dehors du mariage ou entre deux personnes du même sexe. En février, deux étudiants avaient été condamnés à 77 et 82 coups de fouet chacun pour relation homosexuelle.
Bien que l’Indonésie ait intégré une interdiction nationale des relations sexuelles hors mariage dans son dernier code pénal en 2022, mais cette législation n’entrera en vigueur qu’en 2026. L’Aceh, quant à lui, continue d’appliquer rigoureusement ses propres lois islamiques, selon le journal de Montréal.
Dans un communiqué, l’ancienne porte-parole de la Maison-Blanche sous la présidence de Joe Biden a annoncé son retrait du Parti démocrate, affirmant que ce dernier a trahi l’ancien président. Elle promet également de révéler, dans son prochain livre, la vérité sur la décision de Joe Biden d’abandonner sa campagne pour un second mandat.
Née en Martinique de parents haïtiens ayant émigré aux États-Unis, Karine Jean-Pierre a quitté le Parti démocrate qu’elle accuse d’avoir « trahi » son ancien patron. Selon le communiqué annonçant la sortie de son livre « Indépendante » prévue pour le 21 octobre chez Hachette, cette décision de devenir indépendante n’a pas été prise à la légère.
Elle invite par ailleurs le peuple américain à dépasser les clivages partisans. Elle promet de dévoiler « les trois semaines qui ont conduit Biden à abandonner sa campagne pour un second mandat, et la trahison du Parti démocrate ayant conduit à cette décision », rapporte le Journal de Montréal.
Il convient de rappeler que Karine Jean-Pierre avait été accusée par les partisans de Donald Trump, lorsqu’elle était porte-parole, de mentir sur l’état de santé de Joe Biden. Ce revirement coïncide avec de récentes révélations sur la manière dont la Maison-Blanche aurait dissimulé le déclin physique et mental du président démocrate.
Agir Pour Haïti (APHA) a dénoncé l’attitude du coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, qui, malgré la situation chaotique du pays, choisit de garder le silence. L’organisation socio-politique affirme que l’économiste constitue un obstacle majeur au bon fonctionnement du Conseil des ministres, en raison de son arrogance, de son obstination et de son insensibilité face à la souffrance du peuple haïtien.
Dans cette note publiée ce mercredi 4 juin 2025, APHA rappelle que la mission du CPT est de faciliter une transition inclusive et apaisée, en plaçant les besoins urgents du peuple en priorité. Pourtant, plusieurs dossiers cruciaux restent bloqués, faute de volonté de dialogue constructif. Pendant ce temps, des milliers de familles déplacées attendent des réponses concrètes de l’État.
L’organisation se dit également indignée par les dépenses jugées extravagantes pour les célébrations du 18 mai, ainsi que par les déplacements à l’étranger sans retombées tangibles pour la population. Selon APHA, ces actes témoignent d’un mépris total pour les souffrances du peuple haïtien, meurtri par l’insécurité, les déplacements forcés et la précarité extrême.
APHA estime qu’il est encore temps pour les autorités haïtiennes de rectifier le tir. Haïti, souligne-t-elle, ne peut plus se permettre des dirigeants sans vision ni compassion. Le pays a besoin de femmes et d’hommes capables de servir avec humilité, lucidité et intégrité.
Lors de la 11ᵉ édition des « Mardis de la Nation », le ministre de la Culture et de la Communication, Patrick Delatour, a présenté un compte rendu stratégique de sa récente mission officielle en République française. Il a notamment évoqué les discussions engagées avec l’UNESCO concernant l’adhésion d’Haïti à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Le ministre a également fait le point sur l’état d’avancement des dossiers liés à la mise en œuvre des conventions internationales ratifiées par Haïti.
Accueilli par la Délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO et par son Excellence Monsieur Louino Volcy, ambassadeur d’Haïti en France, M. Delatour a abordé avec lucidité et responsabilité des enjeux cruciaux pour la Nation : la situation sécuritaire, le processus constitutionnel et les échéances électorales à venir, peut-on lire dans un communiqué de la Primature.
Le ministre a également tiré la sonnette d’alarme sur la destruction continue du patrimoine bâti national, citant notamment l’incendie criminel de la chapelle de Milot, le saccage du quartier historique de Bel-Air, ainsi que la dégradation alarmante des sites de Bélot et de Furcy à Kenscoff. Il a dénoncé ces actes comme des atteintes intolérables à l’identité nationale, perpétrées par des forces hostiles à l’ordre républicain.
Par ailleurs, M. Delatour a annoncé avoir eu des échanges de haut niveau avec des représentants d’Amérique latine, de la Caraïbe et du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, portant sur la réévaluation du rapport de l’ISPAN sur le Parc national historique Citadelle-Sans-Souci-Ramiers et sur la problématique de la Route nationale #3.
Il a également eu un entretien stratégique avec M. Gérard Larcher, président du Sénat français, qui s’est conclu par la création d’une Commission mixte franco-haïtienne. Les travaux de cette commission débuteront en juillet 2025 et viseront à redynamiser la coopération bilatérale dans des domaines clés tels que la formation militaire, le renforcement des capacités maritimes et de la garde côtière, la protection du patrimoine et la diplomatie culturelle.
Cette mission s’inscrit dans une volonté affirmée de renforcer la coopération entre Haïti et ses partenaires internationaux, notamment en matière de préservation du patrimoine culturel et de consolidation des institutions nationales.
L’administration Trump envisage de modifier profondément la politique d’immigration américaine en restreignant l’accès aux permis de travail pour la plupart des demandeurs d’asile. Selon une proposition récente, les migrants ayant traversé la frontière sans documents seraient privés de cette autorisation pendant au moins un an après le dépôt de leur demande d’asile.
Actuellement, les demandeurs d’asile peuvent solliciter un permis de travail 150 jours après avoir déposé leur demande, et l’obtenir après 180 jours, à condition qu’aucun retard ne soit imputable au demandeur. La nouvelle règle proposée allongerait ce délai à 365 jours et exclurait ceux ayant franchi la frontière illégalement, selon USCIS.
Cette mesure vise à dissuader les migrants économiques de solliciter l’asile pour obtenir un emploi légal aux États-Unis. Ken Cuccinelli, directeur par intérim de l’USCIS, a déclaré que cette proposition cible ceux qui cherchent à « exploiter » le système d’asile américain, rapporte CBS News .
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Les défenseurs des droits des migrants s’inquiètent des conséquences de cette politique, notamment l’augmentation de la pauvreté et du travail non déclaré parmi les demandeurs d’asile, a affirmé CBS News. Aaron Reichlin-Melnick, conseiller politique à l’American Immigration Council, a souligné que « des dizaines de milliers de personnes pourraient perdre leur emploi et des centaines de milliers ne seraient plus éligibles à une autorisation de travail » poursuit le journal.
La proposition a été publiée dans le Federal Register et est soumise à une période de commentaires publics de 30 jours avant son éventuelle mise en œuvre.
Élue avec le soutien de 167 États membres, Annalena Baerbock, ancienne ministre allemande des Affaires étrangères, succède à Philémon Yang, ancien Premier ministre du Cameroun. Elle promet une ONU plus efficace et plus inclusive, dans un contexte mondial marqué par plus d’une centaine de conflits, les inégalités et la paralysie du multilatéralisme.
Annalena Baerbock est élue présidente de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, ce 2 juin 2025. À 44 ans, elle devient la première femme allemande, et la 5e femme dans l’histoire de l’ONU, à occuper cette fonction.
Avec 167 voix sur 193, l’ancienne ministre allemande des Affaires étrangères entame un mandat qui débutera officiellement en septembre, à la veille de l’ouverture de la session annuelle. « La paix et le développement ne peuvent être pérennisés que si la moitié de l’humanité — les femmes — a une place sur un pied d’égalité », a-t-elle déclaré lors de sa prise de parole.
Dans un contexte mondial très instable avec plus de 120 conflits armés, des inégalités croissantes et un multilatéralisme en crise, Mme Baerbock souhaite que son mandat soit placé sous le signe du renouveau. Elle a aussi exprimé sa volonté de faire de l’ONU une organisation « sous pression » capable de répondre efficacement aux défis d’aujourd’hui.
« Notre objectif commun est d’avoir une organisation plus souple, plus robuste, plus efficace, une organisation capable d’atteindre ses objectifs de paix, de développement et de justice », a-t-il indiqué.
La réforme structurelle portée par l’initiative ONU 80, lancée en mars dernier par le Secrétaire général, Antonio Guterres est l’un de ses chantiers prioritaires.
Mme Baerbock supervisera le processus de sélection du prochain secrétaire général, car le second mandat d’António Guterres touche à sa fin. Elle a également souligné « l’importance de la transparence et de l’inclusivité » dans cette nomination, tout en rappelant que chaque État membre, grand ou petit, dispose d’une voix à l’Assemblée générale.
Antonio Guterres a salué une élection « historique », en soulignant l’expérience diplomatique de Mme Baerbock et la pertinence de son slogan « Mieux ensemble » (Better Together). Il a aussi rappelé que l’ONU traverse « un moment difficile et incertain », minée par une succession de crises : guerres, dérèglement climatique, pauvreté galopante, montée de la méfiance, et institutions figées dans « le monde d’hier ».
La nouvelle responsable a souligné le rôle central de l’Assemblée générale face à l’inaction du Conseil de sécurité, souvent paralysé par le droit de veto de ses cinq membres permanents. « L’Assemblée générale demeure le seul organe véritablement universel chargé des responsabilités de maintien de la paix et de la sécurité, de promotion du développement, d’éradication de la pauvreté, de lutte contre les maladies infectieuses, de promotion du désarmement, de sauvegarde des droits de l’homme et de protection de l’environnement », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York après son élection.
En réponse à l’appel au cessez-le-feu lancé par le militant panafricain Stellio Gilles Robert Capo Chich dit Kemi Seba, les chefs de gangs haïtiens devraient prochainement rendre publique une proposition, témoignant de leur adhésion à cette initiative.
Lors d’une conférence tenue ce lundi, Kemi Seba a affirmé que plusieurs chefs de gangs avaient répondu favorablement à son appel visant à rediriger leurs actions contre les véritables ennemis de la nation haïtienne. « Depuis notre arrivée en Haïti, plusieurs chefs de gangs nous ont contactés. Dans les prochains jours, nous rendrons publiques leurs propositions en réponse à notre appel », a-t-il déclaré.
L’appel du panafricaniste béninois invitait les gangs à cesser les violences envers la population haïtienne et à se retourner contre ceux qui les ont armés. Il a précisé : « Les ennemis des gangs ne sont pas le peuple haïtien, mais ceux qui leur ont fourni les armes pour tirer sur ce peuple. »
Il a également indiqué que les chefs des gangs les plus influents envisageaient de se constituer en force citoyenne pour lutter contre le néocolonialisme. « C’est pourquoi les gouvernements américain, français et canadien ne souhaitent pas notre présence ici : ils veulent faire croire aux Noirs que leur ennemi est un autre Noir », a-t-il affirmé.
L’activiste a insisté sur la nécessité pour les Noirs de reconnaître leur fraternité afin de changer la dynamique actuelle. « Lorsque les gangs comprendront qu’ils ont un ennemi commun, comment ceux qui ont colonisé les esprits pourront-ils continuer à opérer ? » a-t-il souligné.
Par ailleurs, Kemi Seba exhorte les Haïtiens à compter sur leurs propres forces pour libérer le pays du joug des colonisateurs. Il estime qu’Haïti n’a pas besoin d’aide internationale pour prospérer, mais plutôt de l’unité démontrée lors de la cérémonie du Bois Caïman. Il a conclu : « Haïti représente un problème géostratégique pour l’oligarchie occidentale. Votre proximité avec les États-Unis fait que, si une révolution survient ici, la situation pourrait devenir bien plus préoccupante pour eux qu’elle ne l’a été avec Cuba. »
Dans un communiqué, le système MonCash annonce un changement majeur dans le fonctionnement de son service à partir du 31 mai 2025. Ce, dans l’objectif de renforcer son engagement envers les exigences de conformité.
En effet, dans un souci de s’aligner aux lois et règlements nationaux, MonCash en tant que Fournisseur de Services de Paiement (FSP) prend les mesures nécessaires afin de garantir que tous les utilisateurs de son service de paiement mobile soient dûment identifiés, pour renforcer la sécurité financière, lutter contre le blanchiment d’argent et favoriser la transparence des transactions.
Le changement reflète deux éléments clés :
– La suspension des comptes non identifiés dans son écosystème. Tous les clients détenteurs de ces comptes maintiennent la possibilité d’utiliser leurs comptes une fois le processus d’identification finalisé avec la soumission d’une pièce d’identité valide.
– La mise en place de mesures additionnelles encadrant les dépôts en espèce réalisés auprès des agents de son réseau ; visant à restreindre l’accès exclusivement aux clients MonCash dûment identifiés.
Ce nouveau format, selon les responsables, reflète l’engagement de MonCash à renforcer la sécurité de l’écosystème numérique en Haïti, à se conformer aux standards imposés par les régulateurs, à protéger les utilisateurs contre les fraudes et les abus, à contribuer activement à une meilleure transparence du système financier national, dans l’intérêt de la population.
“ En tant qu’acteurs responsables du secteur numérique et financier, nous avons le devoir d’aligner nos services sur les meilleures pratiques. Cette réforme nous permet non seulement de nous conformer aux règlements, mais aussi d’offrir à nos clients une expérience plus sûre, plus fiable et plus équitable ”, a indiqué Jean-Philippe Brun, DG de la Digicel.
Par conséquent, MonCash invite tous ses utilisateurs actuels et potentiels à se faire enregistrer dès maintenant pour continuer à bénéficier des services de transfert d’argent.
Le constat est bel et bien accablant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, mais aussi dans plusieurs villes de province. Selon un rapport publié le 1er juin 2025 par le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH), Haïti compte aujourd’hui 28 « territoires perdus », dont 25 dans le seul département de l’Ouest.
Ce 1er juin marque les quatre ans depuis que des groupes armés ont pris le contrôle de l’entrée sud de la capitale, notamment à Martissant, sans aucune réaction efficace de la part des autorités. Depuis, ces groupes armés imposent leur loi, tuent des civils en toute impunité.
Dans ces 28 zones, selon le CARDH, 102 institutions publiques et 622 établissements privés ont été contraints de fermer, de se relocaliser, ou ont été vandalisés ou incendiés.
Le rapport indique également que 1 064 935 personnes sont aujourd’hui déplacées internes (PDI). Au total, 4 716 personnes ont été assassinées, dont 136 policiers (assassinés ou portés disparus), et 3 363 autres ont été victimes d’enlèvements.
« Cette réalité dramatique résulte du laxisme, voire de la complicité, de nombreuses autorités qui se sont succédé au pouvoir, ainsi que de la participation d’autres acteurs dans la montée de la criminalité en Haïti », peut-on lire dans ce rapport du CARDH.
Face à cette situation inhumaine, l’organisation estime que la décision des États-Unis de désigner les groupes armés comme des organisations terroristes internationales peut aider à freiner la machine criminelle à condition, précise-t-elle, que cette décision soit suivie de mesures concrètes, durables et coordonnées, tant sur le plan conjoncturel que structurel.
Le CARDH indique que le recours à des mercenaires peut aider à faire face à cette situation, « à condition que cela s’établit dans un cadre d’appui aux institutions de sécurité, soutenu par des règles d’engagements en matière de droits humains , ainsi que des mécanismes de contrôle et de justiciabilité. »
Le CARDH appelle les autorités haïtiennes à adopter une série de mesures urgentes afin de restaurer l’autorité de l’État, de démanteler les groupes armés et de protéger la population civile.
Parmi ses recommandations, la structure exige l’adoption d’un cadre légal sécuritaire d’urgence modifiant la loi du 29 novembre 1994 créant la Police haïtienne ; la création d’une unité spécialisée anti-terroriste et anti-gangs, bien formée et bien équipée ; l’augmentation des effectifs de la PNH et des FAD’H ; le déploiement de moyens aériens, maritimes et terrestres pour soutenir les opérations conjointes des forces de sécurité et de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) ; la construction d’une prison de haute sécurité, entre autres.
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H), en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), a organisé une formation à l’intention de plusieurs directeurs d’écoles, afin de mieux accompagner les enfants vivant dans les sites de personnes déplacées internes (PDI).
Cette formation a abordé plusieurs thématiques, notamment : la prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PSEA), la violence basée sur le genre (VBG), l’utilisation de la plateforme SIGE du MENFP, ainsi que la gestion des classes en période d’urgence.
Dans l’objectif de permettre à un plus grand nombre d’enfants d’accéder à l’éducation, l’OCCED’H et le MENFP, avec l’appui de l’UNICEF, ont mis l’accent sur une approche appelée « Nexus », qui prend en compte à la fois les besoins immédiats et les objectifs à long terme, tout en renforçant les opportunités de paix, a expliqué la directrice exécutive de l’OCCED’H, Luca Chrislie.
Les directeurs d’écoles partenaires ont aussi été formés à l’utilisation de la plateforme SIGE, un outil qui permet de suivre le parcours des élèves : inscription, fréquentation scolaire, redoublement, décrochage et obtention de diplômes. Une formation spécifique sur la gestion des classes en situation d’urgence a également été dispensée.
Des professeurs en pleine formation
Le directeur départemental de l’Ouest du MENFP, Frantz Jean, a salué cette initiative visant à promouvoir une éducation de qualité. « Face à la complexité de la situation en Haïti, il est essentiel que nos directeurs d’écoles soient bien outillés pour répondre efficacement aux défis actuels », a-t-il déclaré.
Enfin, Luca Chrislie a annoncé que des formations seront également organisées pour les parents d’élèves, qu’elle considère comme des acteurs clés de la réussite scolaire. « Cette année, il est crucial d’accompagner les parents afin qu’ils se sentent pleinement impliqués dans l’éducation de leurs enfants. Une session de formation sera organisée la semaine prochaine pour les comités de parents, dans le but de les motiver à œuvrer pour l’autonomie et la paix », a-t-elle conclu.
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Antoine Augustin
Par Spensherly Claude, enseignante et citoyenne concernée
Monsieur le Ministre,
Il m’en coûte de devoir faire abstraction des usages de la bienséance républicaine, notamment ceux qui voudraient qu’à l’entame d’une telle correspondance, des félicitations soient adressées pour le travail accompli. Or, en toute objectivité, le bilan que vous présentez depuis votre prise de fonction ne suscite ni admiration ni gratitude. S’il existe des réalisations méritoires, elles sont hélas trop discrètes pour apaiser le malaise généralisé qui s’exprime dans le milieu éducatif haïtien. Écrire cette lettre relève moins du choix que d’un devoir civique et moral.
Je ne me hasarderai pas à vous attribuer l’entière responsabilité du naufrage du système éducatif national. Vous êtes l’héritier d’un ministère que bien d’autres avant vous ont déserté intellectuellement, s’asphyxiant dans leurs cravates trop serrées et leurs décisions trop creuses. Cependant, aujourd’hui, c’est à vous qu’échoit la lourde tâche de redresser la barre, de porter avec rigueur et humanité les espoirs d’un secteur fondamental pour l’avenir de notre pays : l’éducation.
Je ne m’attarderai pas ici sur la litanie des revendications légitimes de vos enseignants – nominations, arriérés de salaire, absence d’assurance santé digne, cartes de débit invalides, absence d’ajustements salariaux – que vous traitez avec une désinvolture inquiétante, entre mutisme administratif et promesses creuses. Je ne reviendrai pas sur la manière dont vos services, en toute impunité, infligent à ces femmes et ces hommes un traitement qui frôle l’humiliation, le mépris et parfois même la brutalité, lorsqu’ils sont molestés par des agents zélés au lieu d’être protégés.
Mais je vous pose une seule et fondamentale question, Monsieur le Ministre : quelles considérations avez-vous réellement pour celles et ceux qui constituent le cœur battant de votre ministère – vos enseignantes et enseignants ?
Avez-vous seulement idée de ce que vivent ces professionnels qui, malgré les retards de paye, les menaces sécuritaires, les incertitudes et l’absence totale de reconnaissance institutionnelle, continuent, avec une abnégation héroïque, de transmettre la connaissance à nos enfants ?
Avez-vous conscience qu’en raison de l’insécurité, nombre d’entre eux ont dû fuir leur zone d’affectation, se réfugiant dans d’autres villes où ils n’ont ni logement ni repères, tout en risquant leur vie pour rejoindre la capitale, parfois en bateau, parfois à moto, sur des routes dangereuses, uniquement pour percevoir un chèque dérisoire qui couvre à peine leurs frais de transport ?
Savez-vous combien dorment aujourd’hui dans des sites de déplacés internes, enseignants comme élèves, privés de tout mais continuant à porter la mission éducative à bout de bras ?
Monsieur le Ministre, quelles réponses votre ministère apporte-t-il à cette détresse ? Où sont vos conseillers ? Où est votre voix dans ce gouvernement dont vous êtes un pilier ?
L’état lamentable des infrastructures éducatives, les bâtiments scolaires déserts, abandonnés ou détruits, les espaces loués sans transparence ni efficacité, sont les signes visibles d’un système à la dérive. Et pourtant, les fonds sont débloqués, les projets sont annoncés. Mais la réalité reste inchangée : les élèves cherchent leur salle de classe, les professeurs leur dignité, et le peuple son avenir.
L’éducation ne peut être reléguée au rang de simple discours de campagne ou d’outil de propagande. Elle doit être au cœur du projet de société. Un pays sans une politique éducative cohérente, juste et humaine, est condamné à errer dans les couloirs de l’instabilité permanente.
Je ne vous donne ici ni leçon ni ordre, Monsieur le Ministre. Mais je vous rappelle que si vous aviez élaboré ne serait-ce qu’un embryon de politique publique ambitieuse, en mettant l’humain au centre, vous auriez sans doute pu enclencher de véritables transformations. Tout ne peut être réglé d’un trait de plume, certes. Mais il est des urgences qui n’ont que trop attendu.
Un enseignant affamé ne peut instruire. Un éducateur humilié ne peut inspirer. Un professeur désabusé ne peut espérer.
Enfin, permettez-moi de revenir sur cette désorganisation extrême de vos services. Comment accepter que le ministère soit morcelé, que ses locaux soient éclatés en plusieurs adresses, parfois inconnues du public, alors que des millions de gourdes sont affectés à la location de nouveaux espaces sans vision d’ensemble ? Ce désordre nuit à l’efficacité du service public et alimente la défiance.
Vous êtes l’État, Monsieur le Ministre. Vous êtes responsable non seulement devant la loi, mais aussi devant l’Histoire. Il ne s’agit pas d’un simple poste, mais d’une mission qui engage la destinée de toute une génération.
Avez-vous, dans un moment de lucidité, regardé dans les yeux un enseignant survivant de cette crise, et pensé à ce qu’il retiendra de votre passage à la tête du MENFP ?
Je vous laisse avec cette salutation – une salutation lourde de colère, de tristesse et de frustration – celle d’une enseignante, mais surtout d’une citoyenne qui refuse d’abdiquer devant l’indifférence.
Ce samedi 31 mai, à Munich, le Paris Saint-Germain a été sacré champion de la Ligue des champions 2025, en écrasant l’Inter Milan sur le score sans appel de 5-0.
Les Parisiens ont largement dominé une équipe italienne timorée. Dès les 20 premières minutes, le Marocain Achraf Hakimi a ouvert le score, avant que le jeune talent Désiré Doué ne double la mise d’une superbe frappe, laissant le gardien milanais Yann Sommer impuissant.
En seconde période, les hommes de Luis Enrique se sont montrés plus agressifs que jamais. À seulement 19 ans, Désiré Doué a inscrit son deuxième but de la soirée, devenant ainsi le plus jeune joueur de l’histoire à réussir un doublé en finale de Ligue des champions.
Comme si cela ne suffisait pas, à la 73e minute, le Norvégien Khvicha Kvaratskhelia a ajouté un quatrième but, anéantissant tout espoir pour les Interistes.
La manita. À la 86e minute, Senny Mayulu, lui aussi âgé de 19 ans, est venu sceller la victoire en inscrivant le cinquième but parisien.
La grande fête s’est immédiatement ouverte à Paris, à Munich et partout ailleurs où se trouvent les fans du club de la capitale, qui attendaient depuis longtemps ce moment historique.
Le Paris Saint-Germain rentre une fois de plus dans l’histoire ce soir. Un chapitre glorieux, après avoir déjà marqué l’Europe en 1996 en remportant sa première Coupe d’Europe, alors appelée la Coupe des vainqueurs de coupe.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié un rapport alarmant sur les conditions de détention dans sept commissariats et trois sous-commissariats du département de l’Ouest, visités entre avril et mai 2025. L’organisation y dénonce des violations graves de la dignité humaine.
Les cellules de garde à vue, conçues pour des détentions temporaires, sont désormais utilisées comme des prisons permanentes. Elles sont exiguës, mal ventilées, peu éclairées, insalubres et surpeuplées. Certains détenus y sont maintenus pendant des mois, voire plus d’un an, sans jugement ni accès à des soins ou à une alimentation adéquate. Par exemple, au commissariat de Port-au-Prince, 92 personnes sont entassées dans deux cellules prévues pour dix chacune, sans respect des normes internationales.
Le RNDDH souligne que cette situation résulte de la fermeture ou de la désaffectation de plusieurs prisons civiles en raison de l’insécurité, obligeant les autorités à utiliser les commissariats comme centres de détention. Cette pratique aggrave les conditions de vie des détenus et viole leurs droits fondamentaux.
L’organisation appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour rétablir des conditions de détention conformes aux normes internationales et garantir le respect des droits des personnes privées de liberté.
Les conditions sanitaires et physiques dans les postes de police
L’organisation de défense des droits humains constate que les personnes retenues ou détenues dans les centres monitorés reçoivent très peu de visites de la part de leur famille ou de leurs proches. « Lorsqu’aucune visite n’est effectuée, ce sont les responsables des postes qui s’organisent pour leur fournir de la nourriture. Parfois, ce sont des codétenus qui partagent avec eux ce qu’ils reçoivent, afin d’éviter qu’ils ne meurent de faim », souligne le RNDDH.
L’organisme explique également que ces cellules, inadaptées à une détention prolongée, manquent d’aération, de lumière naturelle et d’éclairage. Elles sont plongées dans le noir, infestées de rongeurs et d’insectes nuisibles. La chaleur y est insupportable, transformant ces espaces en véritables nids à microbes.
Bien que certains responsables tentent de nettoyer les cellules, le RNDDH estime que ces mesures sont insuffisantes. « Dans la majorité des commissariats et sous-commissariats visités, une forte odeur nauséabonde se dégage des cellules, ce qui constitue un danger pour la santé des détenus comme pour celle des agents de la PNH affectés à ces postes », indique le rapport.
Face à ces constats, le RNDDH dénonce de graves manquements au respect de la dignité humaine et aux garanties judiciaires des personnes privées de liberté, qu’elles soient en situation de rétention ou de détention. L’organisme recommande de limiter la détention préventive prolongée et de transférer sans délai les condamnés dans des centres de détention encore fonctionnels, afin qu’ils purgent leur peine dans des conditions respectueuses de leurs droits fondamentaux.
À cet effet, le RNDDH recommande de procéder à l’audition des personnes arrêtées depuis plusieurs mois et maintenues en garde à vue ; de statuer définitivement, comme le prévoit la loi, sur les cas de contravention, et citer directement au correctionnel les personnes accusées de délits afin qu’elles soient jugées ; prendre des dispositions pour que les personnes condamnées soient transférées dans les prisons encore fonctionnelles, où elles pourront purger leur peine dans la dignité ; électrifier tous les postes de police et les doter de produits de nettoyage appropriés entre autres.
La saison cyclonique s’ouvre ce dimanche 1er juin dans l’Atlantique Nord, les Caraïbes et le golfe du Mexique. En prélude à cette période à haut risque, la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a organisé, ce vendredi 30 mai 2025, une cérémonie officielle au Centre d’opérations d’urgence national (COUN), afin de marquer le lancement de la saison et de renforcer la préparation face aux éventuels aléas climatiques.
Cette activité s’est tenue dans l’objectif d’« informer, sensibiliser et mobiliser toutes les parties prenantes engagées dans la gestion des risques de désastres », selon un communiqué de la Protection civile qui souligne que les experts annoncent entre 12 et 19 tempêtes tropicales, dont trois à cinq pourraient se transformer en ouragans majeurs.
Présent à cette cérémonie, le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a évoqué la nécessité d’utiliser les ressources de l’État, à travers le budget de la République, pour prévenir les risques et protéger la vie des citoyens. « La saison cyclonique n’est pas une fatalité, mais un défi à relever », a-t-il déclaré lors de sa prise de parole, soulignant l’importance de la préparation pour faire face aux aléas climatiques.
Préparer un kit d’urgence ; participer à la prévention ; suivre les consignes des autorités compétentes, tels sont les conseils du ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé pour la population.
De son côté, le directeur général de la Protection civile, M. Emmanuel Pierre, plaide pour la concrétisation du projet d’une ville résiliente à l’horizon de la saison cyclonique 2025. Le responsable a insisté sur l’importance des travaux d’atténuation des risques dans les grands centres urbains, évoquant la réhabilitation de six des dix centres d’opérations d’urgence départementaux.
20 jeunes ambassadeurs de la Protection civile présentés lors de cet événement sont appelés à sensibiliser la population. Ils sont des influenceuses et influenceurs, issus des dix départements géographiques, qui « seront à la fois bénéficiaires et co-bâtisseurs de la résilience, grâce à leur engagement à mobiliser et sensibiliser leurs communautés avec les messages de la Protection civile ».
Plusieurs autres personnalités ont pris part à cette importante cérémonie, notamment le maire de Tabarre, M. Arsonval Alexandre, des membres du Gouvernement, des agences onusiennes ainsi que des cadres de la Protection civile.
Crédit photo: page Facebook de la Protection civile
Pour la première fois dans son histoire, Haïti a été élue au conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à l’issue de la 157e session qui s’est tenue les 28 et 29 mai 2025 à Genève. Ce mandat s’étendra de 2025 à 2028.
Cette élection représente une avancée significative pour le pays sur la scène internationale de la santé. Pour Dr Bertrand Sinal, le ministre haïtien de la Santé, cela constitue une opportunité historique, tout en remerciant les États membres pour la confiance accordée à Haïti.
« Je tiens à remercier sincèrement les États membres pour la confiance accordée à Haïti. Siéger pour la première fois au sein du Conseil exécutif est pour nous bien plus qu’un privilège : c’est un engagement à participer activement aux décisions majeures qui façonnent la santé mondiale », a-t-il déclaré lors de son discours.
Le ministre Bertrand Sinal promet d’œuvrer pour un système de santé équitable capable de répondre aux besoins des plus démunis. « En dépit des défis complexes et multidimensionnels, nous gardons intacte notre volonté de construire un système plus résilient, plus équitable, et surtout, plus proche des besoins réels de nos populations, notamment les plus vulnérables », affirme-t-il.
M. Sinal en a profité pour saluer l’adoption historique et récente de l’accord sur les pandémies qui incarne « notre volonté commune de renforcer la prévention, la préparation et la riposte aux urgences sanitaires ». Selon lui, cet accord doit se traduire concrètement par un accès équitable aux ressources, un accompagnement technique renforcé et un véritable esprit de solidarité pour un pays comme Haïti dont les problèmes de santé sont majeurs.
Il tient également à saluer l’approbation du budget-programme 2026-2027, soulignant qu’« il est essentiel qu’un tel instrument s’accompagne d’un financement prévisible, durable et aligné sur les priorités des pays, en particulier ceux en situation de fragilité ou dotés de capacités limitées ».
Le conseil exécutif, composé de 34 des 194 États membres de l’OMS, est chargé de mettre en œuvre les décisions de l’Assemblée mondiale de la Santé et de fournir des orientations stratégiques à l’organisation. En tant que membre dudit Conseil, Dr Sinal promet qu’Haïti sera une voix engagée et contribuera résolument à la gouvernance mondiale de la santé.
La Cour suprême des États-Unis a autorisé l’administration Trump à mettre fin au programme de « parole humanitaire » instauré sous l’administration Biden. Cette décision concerne plus de 530 000 migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, qui bénéficiaient d’un statut temporaire leur permettant de vivre et de travailler légalement aux États-Unis.
Mis en place en 2022 et élargi en 2023, ce programme visait à encadrer l’immigration par des contrôles de sécurité et l’obligation d’un parrainage financier.
La révocation, décidée ce vendredi 30 mai 2025, expose désormais ces migrants haïtiens , vénézuéliens, cubains et nicaraguayens à des expulsions imminentes, à moins qu’ils ne disposent d’une autre base légale pour rester dans le pays, selon le journal américain Reuters.
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Deux juges de la Cour, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant les graves conséquences humanitaires qu’elle pourrait entraîner, rapporte BMFTV.
Cette mesure s’inscrit dans la politique migratoire plus stricte menée par l’administration Trump, visant à restreindre les voies d’immigration humanitaire et à intensifier les expulsions.
Les États-Unis ont désigné ce vendredi 30 mai une nouvelle tête pour représenter leur chancellerie en Haïti. C’est le secrétaire d’Etat Marco Rubio qui en a fait l’annonce.
“ J’ai le plaisir d’annoncer que l’ambassadeur Henry Wooster assumera le rôle de chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis en Haïti à partir du 12 juin. L’ambassadeur Wooster a été chargé de diriger une approche pangouvernementale de la politique américaine sur Haïti. Il travaillera avec nos partenaires à travers le monde, qui apportent un soutien essentiel aux forces de sécurité haïtiennes”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, profitant d’exprimer sa gratitude à l’ambassadeur Dennis Hankins pour son service et son leadership à la Mission et lui souhaiter bonne retraite.
Plus loin, M. Rubio a indiqué que le diplomate Wooster a eu une longue et distinguée carrière, y compris en Jordanie et à l’armée américaine.
“ Compte tenu de sa vaste expérience à Washington et de ses antécédents de leadership éprouvés à l’étranger, il est la bonne personne pour diriger cette mission à un moment critique ”, assure le secrétaire d’État.
Henry Wooster
Henry Wooster a un baccalauréat des arts de l’Amherst College et une maîtrise des arts de l’Université de Yale.
Il a également servi comme officier dans la réserve de l’armée des États-Unis de 1985 à 2009.
Diplomate de carrière, il a été en poste aux États-Unis, en France, au Pakistan, en Jordanie, entre autres.
À l’ambassade américaine à Islamabad, au Pakistan, il a été directeur pour l’Asie centrale au Conseil de sécurité nationale et conseiller en politique étrangère du commandant général du Commandement interarmées des opérations spéciales.
Au début de sa carrière, M. Wooster a travaillé en tant que secrétaire adjoint par intérim pour l’Iran au Bureau des affaires du Proche-Orient du Département d’État et en tant que directeur du Bureau des affaires iraniennes au Département d’État.
Son poste le plus récent était celui de secrétaire adjoint pour le Maghreb et l’Égypte au Bureau des affaires du Proche-Orient du Département d’État.
Nouveau chargé d’affaires des États-Unis en Haïti en remplacement de Dennis Hankins, M. Wooster, en dehors de son langage natif, parle français ainsi que russe et a une connaissance pratique de l’arabe, du persan et de l’araméen.
La nouvelle tombe et fait couler beaucoup d’encre. Frantz Elbé, actuel ministre conseiller à l’ambassade d’Haïti auprès de l’organisation des États américains, est désigné comme représentant d’Haïti auprès de la Junte Interaméricaine de Défense, présentée comme un organe important et stratégique de l’OEA.
Malgré une gestion catastrophique de l’institution policière haïtienne par le concerné, Frantz Elbé continue de travailler dans le domaine de la sécurité. Monsieur Elbé, devenu représentant d’Haïti auprès de la JID, a exprimé sa volonté de contribuer à un espace régional plus sûr, plus stable et plus solidaire lors de sa prise de parole devant le Conseil des délégués.
La nomination de Frantz Elbé à ce poste révèle un problème éthique et fait planer des doutes sur la volonté réelle des dirigeants haïtiens de changer la gouvernance du pays. Échoué dans ses fonctions de directeur général de la police haïtienne, Elbé croit que la Junte interamericaine de Défense est bien plus qu’un organe technique. Selon lui, c’est un lieu de concertation stratégique entre les nations de l’hémisphère.
Au cours de la gestion de Frantz Elbé, la PNH a été considérablement affaiblie avec des attaques répétées contre des agents et des commissariats qui n’ont pas pu bénéficier de la protection du haut état-major de la police. Les gangs ont conquis la majorité de leurs territoires sous le règne de Frantz Elbé.
Aujourd’hui, nommé comme représentant d’Haïti auprès de la Junte interaméricaine de la Défense pour discuter des questions sécuritaires pour toute la région, Frantz Elbé peut ne pas réussir à ce poste. Son échec à la PNH est un mauvais précédent pour lui qui va aborder la question sécuritaire d’Haïti spécialement à l’échelle régionale.
À 29 ans, Kitana St. Cyr trace une voie sans précédent dans le monde fermé du Polo américain. En ce mois du patrimoine haïtien, cette athlète haïtiano-américaine, basée à Wellington, en Floride, la capitale nord-américaine du Polo s’est imposée comme étant l’une des premières femmes haïtiennes à concourir au plus haut niveau de ce sport d’élite.
Lors d’une interview accordée à NBC6, elle a déclaré qu' »être haïtienne est son super pouvoir ». Née et élevée en Haïti, elle a survécu au tremblement de terre de 2010, avant d’immigrer aux États-Unis. Elle et sa famille pour prendre un nouveau départ. Cependant, c’est au lycée qu’elle a découvert l’équitation, discipline dans laquelle elle a rapidement excellé, encouragée par ses entraîneurs qui voient en elle un potentiel qu’elle-même ne soupçonnait pas. « J’ai commencé à être douée pour cette discipline », confie-t-elle. « Mes entraîneurs ont vu en moi quelque chose que je ne voyais pas moi-même. »
En effet, elle est formée à l’équitation anglaise en bénéficiant d’un entraînement de niveau olympique. La jeune athlète a commencé sa carrière il y a seulement sept ans. Son ascension fulgurante l’amène à remporter le tournoi Polo Lifestyles avec son équipe en 2023, marquant ainsi une étape décisive pour sa carrière.
Désormais, Kitana St. Cyr concourt fièrement avec le drapeau haïtien sur son casque, ce qui montre un puissant symbole de sa résilience et de son identité. Forte de ce succès, elle se prépare actuellement pour la prestigieuse compétition internationale de l’Open de France féminin en septembre. Ce sera sa première compétition internationale.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a reçu un lot de véhicules et d’ordinateurs performants, grâce à une initiative conjointe de l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et du gouvernement canadien. Cette remise de matériel vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’ULCC dans l’exécution de son mandat.
Lors de la cérémonie de remise, l’ambassadeur du Canada en Haïti, André François Giroux, et la directrice régionale de l’ONUDC, Sylvie Bertrand, ont échangé avec les responsables de l’ULCC sur les défis liés à la corruption qui affecte le pays. Sur X, le directeur général de l’ULCC, Hans Jacques Ludwig Joseph, a exprimé sa gratitude envers le Canada pour ce soutien, soulignant que cette coopération renforcera l’efficacité de l’institution dans ses missions.
Le conseiller de l’ONUDC, Adrian Banu, a rappelé que la corruption ne se limite pas à des questions financières, mais qu’elle engendre également des pertes d’opportunités, une trahison de la confiance et une fragilisation des communautés. Il a insisté sur l’importance de renforcer la responsabilité et la transparence à tous les niveaux pour lutter efficacement contre ce fléau, a-t-il dit sur X.
Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le Canada et l’ONUDC pour soutenir les institutions haïtiennes dans la lutte contre la corruption et la criminalité organisée. Par exemple, en février 2025, un lot de 73 véhicules, dont 54 automobiles, a été remis à la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour renforcer ses capacités opérationnelles.
L’organisation humanitaire et de développement de l’Eglise catholique Caritas Internationalis a tenu une conférence en ligne le 28 mai 2025, dans le cadre de sa campagne mondiale « Transformer la dette en espoir « . L’initiative a été lancée depuis janvier 2025, à l’occasion du jubilé et du 10e anniversaire de l’encyclique Laudato si’ du Pape François, alerte sur l’urgence de s’attaquer au fardeau écrasant de la dette qui pèse sur les pays les plus pauvres.
Selon le Vatican News, un chiffre frappant a été rappelé : 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent davantage pour rembourser les intérêts de leur dette que pour financer l’éducation, la santé ou l’adaptation au changement climatique.
Le monseigneur Gabriel Caccia, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, a déclaré que » c’est avant tout un échec moral », qui maintient des millions de personnes dans un cycle de pauvreté, tout en se demandant quel type de système international voulons-nous.
“Un système qui protège les intérêts de quelques-uns ou un système au service de la dignité de tous ? “
À cet effet, le secrétaire général de la Caritas Alistair Dutton, a souligné d’éliminer les dettes en déclarant que « Si nous voulons vraiment un chemin de paix, il nous faut supprimer les causes de l’injustice, particulièrement l’injustice des dettes impayables ».
Quant à la sœur Alessandra Smerilli, la secrétaire du dicastère pour le Service du développement humain intégral, a lié la crise financière à celle de l’environnement, évoquant une « double injustice » subie par les pays du Sud : » Les pays les plus pauvres paient le double » , selon elle ils subissent de plein fouet les conséquences dévastatrices de l’exploitation de la planète par les pays les plus riches.
Le président de la conférence épiscopale du Brésil, le cardinal Jaime Spengler, a appelé à une église porteuse d’espoir. Il a considéré l’annulation de la dette non pas comme un acte de charité, mais comme un geste de justice, tout en citant Aristote » l’espérance est le rêve d’un homme éveillé « . Il a également mentionné des initiatives locales au Brésil en préparation de la COP 30, puis il a conclu pour dire que » Pour vivre dans le futur et le présent, il faut ouvrir de nouveaux chemins ».
Par ailleurs la seconde partie de la conférence s’est concentrée sur les aspects économiques de la crise. Le professeur d’économie à Columbia Martin Guzman a mis en garde contre une situation qui continue de se détériorer « La situation empire d’années en années », a-t-il alerté. Tandis que Lucy Esipila, secrétaire exécutive de Caritas Africa, a témoigné des conséquences concrètes des enfants contraints d’abandonner leurs rêves , elle déplore que » Le manque de services publics pousse à la pauvreté, et les pays ne peuvent pas investir en raison du poids de la dette ».
La campagne de Caritas Internationalis se poursuit toute au long de l’année. Les responsables invitent chacun à s’impliquer en signant une pétition mondiale en ligne ou en sensibilisant autour de soi sur le dramatique problème des dettes financières pour le développement des pays les plus pauvres.
À titre de rappel, la France a une lourde dette envers Haïti, pour l’avoir contrainte, en 1825, à payer une indemnité en échange de la reconnaissance de son indépendance. À l’occasion du bicentenaire de cette reconnaissance, le président français Emmanuel Macron, conscient de cette injustice historique, avait annoncé la création d’une commission franco-haïtienne d’historiens chargée de travailler sur cette « très lourde indemnité financière ».
Soucieuse de son riche héritage culturel, Haïti a officiellement adhéré à la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, ainsi qu’à ses premier et deuxième protocoles additionnels.
Selon l’UNESCO, l’instrument d’adhésion a été déposé le 19 mai 2025 auprès du directeur général de ladite organisation. Une démarche qui traduit les engagements internationaux d’Haïti relatifs à la sauvegarde de son patrimoine culturel.
« Nous, Fritz Alphonse Jean, président du le Conseil présidentiel de transition de la République d’Haïti, déclarons que le gouvernement d’Haïti après avoir examiné la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé avec règlement d’exécution et ses deux protocoles, accepte et adhère à la Convention en question et entend sincèrement l’exécuter et mettre en œuvre les dispositions », pouvait-on lire dans un arrêté du CPT en date du 29 avril 2025, paraphé par l’économiste Fritz Alphonse Jean.
Il est à souligner que la Convention de La Haye a été adoptée le 14 mai 1954 à la suite des dégâts causé par la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit du premier traité international à vocation exclusivement culturelle visant à assurer la protection des biens culturels en cas de conflit armé.
Le texte est complété par deux protocoles, l’un adopté en 1954, l’autre en 1999, qui renforcent les mécanismes de prévention, de coopération et de responsabilité pénale en matière de destruction ou de trafic illicite de biens culturels.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture, « conformément aux termes de l’article 33, paragraphe 2, de la Convention, de l’article 10, point b) de son premier protocole et de l’article 43, paragraphe 2, de son deuxième protocole, la Convention, ses premier et deuxième protocoles entreront en vigueur à l’égard d’Haïti trois mois après le dépôt de l’instrument d’adhésion, soit le 19 août 2025. »
Cette adhésion survient alors que plusieurs sites historiques, monuments, archives et œuvres d’art en Haïti sont exposés à des risques accrus liés à l’instabilité et à la violence. En rejoignant la Convention et ses protocoles, Haïti rejoint les 135 autres États parties à la Convention, s’alignant ainsi sur les normes internationales en matière de protection du patrimoine culturel en période de conflit.
La juge fédérale Indira Talwani a ordonné le 28 mai 2025, à l’administration Trump de reprendre immédiatement le traitement des demandes d’immigration liées aux programmes humanitaires de liberté conditionnelle mis en place sous la présidence Biden, notamment le programme CHNV (Cuba, Haïti, Nicaragua, Venezuela). Cette décision fait suite à une tentative de l’administration Trump de suspendre ces programmes par décret exécutif dès son retour au pouvoir.
La juge Talwani a estimé que l’administration ne pouvait pas mettre fin à ces programmes sans un examen individuel des cas, soulignant que la loi fédérale exige un processus défini pour l’octroi ou la révocation de la liberté conditionnelle. Cette décision protège ainsi des centaines de milliers de migrants qui avaient obtenu une résidence temporaire et des autorisations de travail aux États-Unis, a souligné CTN.
Des organisations telles que le Justice Action Center et la Haitian Bridge Alliance, qui ont intenté le recours, ont salué cette décision comme une victoire pour les droits des migrants et de leurs familles. Elles ont souligné l’importance de traiter équitablement les bénéficiaires de ces programmes, qu’ils viennent d’Ukraine, d’Haïti, d’Afghanistan ou du Nicaragua, a précisé CTN.
Selon Democracy Now, Aline Gue, directrice exécutive de Haitian Women for Haitian Refugees, a déclaré : « C’est une énorme perturbation, non seulement pour leur vie, créant de l’anxiété et du tort, ravageant nos communautés, mais c’est aussi illégal. Le statut de protection temporaire a justement été créé pour éviter de renvoyer des personnes dans des pays en proie à l’instabilité politique, à la violence et aux catastrophes naturelles. Et c’est exactement ce qui se passe en Haïti aujourd’hui. »
Il convient de noter que cette décision intervient après une précédente ordonnance de la juge Talwani en avril, qui avait déjà suspendu la tentative de l’administration Trump de mettre fin au statut légal et aux permis de travail accordés à des milliers de personnes sous le programme CHNV.
Sur ordre de l’administration Trump, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la suspension temporaire de la délivrance de visas pour les étudiants étrangers. Cette décision s’inscrit dans une série de mesures visant à restreindre l’accès à l’Université Harvard pour les étudiants internationaux.
Les ambassades américaines ont reçu l’instruction de ne plus accorder de rendez-vous pour de nouveaux visas étudiants, en attendant de nouvelles directives. Le département d’État justifie cette suspension par des préoccupations liées à la sécurité nationale.
Selon France 24, cette mesure s’inscrit dans une offensive plus large contre Harvard, l’administration Trump envisage également de résilier tous les contrats en cours avec l’université pourtant reconnue mondialement et forte de 162 lauréats du prix Nobel.
Qui pis est, les autorités américaines souhaitent désormais examiner les réseaux sociaux des étudiants étrangers, notamment ceux ayant participé à des manifestations pro-palestiniennes. Plusieurs d’entre eux ont vu leurs visas annulés, voire ont été arrêtés.
Elon Musk a vivement critiqué le « grand et beau projet de loi », promu par Donald Trump, marquant un tournant dans leur relation jusqu’alors étroite. Dans une interview accordée à CBS News ce 28 mai 2025, le milliardaire a déploré « le projet de loi de dépenses colossal » qui accroît le déficit fédéral et « compromet le travail » de son Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE).
Selon l’Associated Press, le texte prévoit un ensemble de réductions d’impôts et un renforcement des contrôles en matière d’immigration. Mais selon le Bureau du budget du Congrès, la législation ajouterait 3,8 milliards de dollars au déficit sur dix ans.
Le patron de Tesla , SpaceX et X a déclaré : « Je pense qu’un projet de loi peut être gros ou beau, mais je ne sais pas s’il peut être les deux. » Le milliardaire espérait réaliser 1 000 milliards de dollars d’économies à la tête du DOGE, mais n’en a réalisé qu’une fraction.
Dans une interview accordée au Washington Post, Musk s’est montré amer en déclarant que « la bureaucratie fédérale est bien pire que ce que je pensais ». Il a ajouté : « Je savais qu’il y avait des problèmes, mais c’est vraiment un parcours du combattant pour essayer d’améliorer les choses à Washington. »
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Les critiques d’Elon Musk ont ravivé les divisions entre républicains, certains appelant à des coupes budgétaires plus importantes. Le sénateur républicain de l’Utah, Mike Lee, a republié un article de Fox News sur l’interview d’Elon Musk, tout en y ajoutant son propre point de vue sur la mesure, affirmant qu’il était « encore temps de la corriger ».
« La version du Sénat sera plus agressive », a déclaré Lee. « Elle peut, elle doit, et elle le sera. Sinon, elle ne passera pas. »
Pour rappel, le milliardaire a déjà quitté ses fonctions au Département de l’efficacité gouvernementale, tout en assurant vouloir se consacrer à nouveau à ses affaires.
Le gouvernement haïtien, confronté à une escalade de la violence des gangs et à l’incapacité de ses forces de sécurité à rétablir l’ordre, a sollicité l’aide de sociétés de sécurité privées américaines. Parmi elles figure une entreprise fondée par Erik Prince, ancien dirigeant de Blackwater, une société controversée pour ses opérations passées en Irak.
Selon ce qu’on peut lire dans les colonnes du New York Times, le gouvernement haïtien a signé un contrat avec l’entrepreneur américain Erik Prince en vue d’éliminer les gangs qui terrorisent la population. Des drones armés ont été déployés à Port-au-Prince pour cibler des zones contrôlées par les caïds. Depuis mars, ces frappes ont entraîné la mort de plus de 200 personnes, bien que les principaux chefs de gangs n’aient pas été touchés. Le gouvernement haïtien envisage également de recruter jusqu’à 150 anciens militaires haïtiens-américains pour renforcer ces opérations au cours de l’été.
Le journal américain a aussi souligné que les détails financiers et contractuels de cet accord entre le gouvernement haïtien et Erik Prince restent inconnus. Le département d’État américain a déclaré ne pas avoir rémunéré Erik Prince ni son entreprise pour une quelconque mission en Haïti.
Notons qu’Erik Prince, entrepreneur militaire privé, est un fervent partisan du président américain Donald Trump. Ce dernier a d’ailleurs désigné, le mois dernier, les groupes armés Gran Grif et Viv Ansanm, comme organisations terroristes. Soulignons qu’Erik Prince a déjà participé à des opérations similaires en Équateur.
La journaliste Matiado Vilmé, collaboratrice de VOA Kreyol, se trouve dans une situation extrêmement préoccupante. Depuis près de deux ans, elle lutte courageusement contre un cancer du côlon, alors qu’en juillet 2024, elle a subi une intervention chirurgicale qui avait temporairement amélioré son état.
Malheureusement, aujourd’hui, son état de santé se dégrade bien qu’elle affiche un comportement apparemment normal dans l’exercice de ses fonctions. Elle nous confie que la maladie commence à attaquer ses os, malgré le fait qu’elle ait suivi toutes les séances de chimiothérapie prescrites. Les médecins recommandent en urgence un traitement de radiothérapie spécialisée dans l’objectif d’empêcher la propagation du cancer dans son organisme.
Ce type de soin n’existe pas dans les centres hospitaliers en Haïti. À cet effet, Matiado Vilmé doit se rendre rapidement à l’étranger pour recevoir les traitements nécessaires à sa survie.
La travailleuse de la presse, âgée de 35 ans lance un appel à l’aide financière et logistique en vue de lui offrir une chance de continuer à vivre et à se battre. « Votre contribution, si modeste soit-elle, peut faire la différence », nous dit-elle tristement.
Ce mardi, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), en partenariat avec le Fonds national de l’Éducation (FNE), a inauguré quatre nouvelles écoles dans le département des Nippes. Ces établissements sont les écoles nationales de Lièvre, Changeux, Moinsard et Fond Tortue.
Dans son discours, la directrice générale du FNE, Sterline Civil, s’est réjouie de cette inauguration, qui coïncide avec ses cent (100) premiers jours à la tête de l’institution.
“ Ce moment n’est pas seulement une célébration de la construction de bâtiments ; il est la consécration d’un rêve partagé, celui d’offrir à nos enfants les clés de leur avenir ”, a-t-elle déclaré.
Plus loin, elle a dressé un bilan positif de ses premiers mois à la tête de l’institution, mentionnant la signature d’un protocole d’accord avec le Programme des cantines scolaires afin de garantir un repas chaud à chaque élève, et aussi l’appui du FNE à la relocalisation de l’Université d’État d’Haïti (UEH), menacée par l’insécurité, ainsi que le soutien aux associations œuvrant pour l’éducation inclusive.
Par ailleurs, plus de sept (7) écoles dans les Nippes ont déjà été dotées de nouveaux mobiliers scolaires, indique la directrice générale.
L’activité a été réalisée en présence du ministre de l’Éducation Antoine Augustin, des autorités départementales des Nippes, de l’éducation et des centaines d’écoliers.
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a fermement condamné, dans un discours télévisé depuis Caracas, la décision de révoquer le statut de protection temporaire (TPS) pour des centaines de milliers de Vénézuéliens aux États-Unis. Il a accusé le secrétaire d’État américain Marco Rubio et la représentante de Miami, María Elvira Salazar, d’être à l’origine de cette décision, prise sous l’administration Trump.
Maduro a qualifié la révocation du TPS d’« acte criminel » contre des migrants qu’il estime avoir fui la crise provoquée par une « guerre économique et médiatique ». Il a défendu le droit à la migration et déclaré : « Retirer le TPS est un crime, car c’est un droit qu’ils ont. »
Cette déclaration intervient après une décision de la Cour suprême des États-Unis autorisant l’administration Trump à mettre fin aux protections offertes par le TPS, malgré une prolongation jusqu’en octobre 2026 décidée par l’administration Biden en raison de la situation critique au Venezuela.
María Elvira Salazar a réagi vivement aux propos de Maduro sur X, le qualifiant de « dictateur lâche » et l’accusant d’être la véritable cause de l’exode vénézuélien. « La mafia est à Miraflores, pas à Miami », a-t-elle lancé.
La Russie a lancé une nouvelle offensive contre l’Ukraine en lançant 355 drones Shahed, dans la nuit du dimanche au lundi 26 mai 2025. L’armée ukrainienne a annoncé un nombre record depuis le début du conflit russo-ukrainien. En plus des drones, Moscou a tiré neufs missiles de croisière, en augmentant la pression sur les infrastructures ukrainiennes.
Selon The Guardian, l’armée de l’air, dans un communiqué, a rapporté qu’il s’agissait de la troisième vague de bombardements nocturnes massifs menés d’affilée par Moscou, alors que les deux pays procédaient durant tout le week-end à un échange massif de prisonniers. La Russie a lancé une attaque combinée contre l’Ukraine. Elle a utilisé 364 projectiles d’attaque aérienne, 355 drones de combat et drones leurres, accompagnés de neuf missiles de croisière.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré que l’intensification des frappes russes devrait donner lieu à des « sanctions accrues », en ajoutant que le rejet par Moscou du cessez-le-feu de 30 jours proposé par les États-Unis devrait conduire à un « gel des finances russes et à l’arrêt de son commerce pétrolier », rapporte le journal anglais.
De son côté, le président américain Donald Trump, dans un communiqué en date du dimanche 25 mai, a accusé Vladimir Poutine de mener une guerre » complètement folle » et a menacé d’intensifier les sanctions contre la Russie à la suite des nouvelles frappes. En soulignant que la tentative du Kremlin de conquérir l’Ukraine pourrait conduire à la « chute » de la Russie.
Pendant que les tensions continuent de monter, les alliés occidentaux de l’Ukraine réclament, notamment les États-Unis ainsi que l’Union européenne, de rester fermes dans leur soutien militaire et économique. The Guardian rapporte que le chancelier allemand Friedrich Merz a récemment confirmé que les pays occidentaux alliés de l’Ukraine n’imposent plus de limites de portée aux armes livrées à Kiev.
La tension monte entre Haïti et la République dominicaine. En réaction aux déclarations du ministre haïtien de la Défense, Jean Michel Moïse, le président dominicain Luis Abinader a exigé, ce lundi, que des preuves concrètes soient présentées pour justifier les accusations selon lesquelles la République dominicaine faciliterait l’entrée illégale d’armes et de drogues en Haïti.
Lors d’un symposium de l’Organisation des États américains (OEA) à Washington, D.C., Jean Michel Moïse a affirmé que la République dominicaine joue un rôle dans la détérioration de la sécurité en Haïti, en permettant le passage clandestin d’armes et de stupéfiants vers le territoire haïtien.
Face à ces propos, Luis Abinader a appelé les autorités haïtiennes à ne pas rejeter leurs responsabilités. « Haïti est un problème pour la région. Nous nous protégeons, mais Haïti doit aussi faire face à ses propres réalités », a-t-il déclaré, selon le journal Hoy.
Du côté haïtien, les autorités soulignent que le pays ne produit ni n’importe d’armes lourdes, et pourtant, les gangs sont lourdement armés « Nous faisons face à une guerre alimentée par des armes que nous ne fabriquons pas et des munitions que nous n’achetons pas », a déclaré Jean Michel Moïse.
L’arrivée du couple présidentiel français au Vietnam ce lundi 26 mai se trouve au cœur des débats. Ce, en raison d’une vidéo de la première dame Brigitte Macron qui semble visiblement poser sa main sur la joue de son mari, avant qu’il ne descende de l’avion présidentiel, le forçant à reculer puis à se ressaisir et à saluer les caméras sur le tarmac.
Selon France 24, face à l’ampleur des réactions, l’Élysée a précisé qu’il s’agissait d’un moment de complicité entre le couple présidentiel.
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Le président Emmanuel Macron a lui-même commenté l’incident devenu viral en déclarant : » nous étions en train de chamailler ou plutôt de plaisanter avec mon épouse. Ce n’est rien ».
Entre les explications en plusieurs temps de l’Élysée et les déclarations de M. Macron, cette vidéo montrant une supposée gifle continue de créer la polémique sur les réseaux sociaux.
À souligner, l’arrivée de l’homme fort de l’Élysée en Asie du Sud-Est, marque la première visite d’un président français au Vietnam depuis près d’une décennie.
Haïti : des territoires perclus déclarés perdus – entre illusion d’anarchie et réalité d’État
Par Jean-Baptiste SUFFRARD
Texte soumis à la rédaction le 19 mai 2025
Dans le tumulte d’une Haïti confrontée à une fragmentation de plus en plus palpable de son autorité, certains territoires sont aujourd’hui catalogués comme des zones de non-droit. Ces espaces, souvent stigmatisés par les médias et l’opinion publique, sont pourtant habités, vécus, et parfois même perçus comme des havres de paix par leurs résidents. Ce paradoxe nous pousse, dès lors, à interroger notre compréhension du rôle de l’État, du territoire et de la souveraineté, à la lumière des théories de Thomas Hobbes, des stratégies évoquées dans L’Art de la guerre de Sun Tzu (trad. fr. par Joseph-Marie Amiot), ainsi que de la logique disciplinaire analysée par Michel Foucault dans Surveiller et Punir.
Un État faible ou une volonté affaiblie ?
Selon Hobbes, l’État est une construction issue d’un contrat social dans lequel les individus acceptent de céder une part de leur liberté à une autorité centrale en échange de la sécurité et de l’ordre. Le Léviathan qu’il imagine est tout sauf faible : il incarne la force nécessaire pour empêcher le retour à l’état de nature, qu’il décrit comme une condition de guerre de chacun contre tous. Dans le cas d’Haïti, ce n’est donc pas tant l’absence de l’État qui pose problème, mais bien l’abandon volontaire de ses responsabilités. L’État existe, ses institutions subsistent, mais sa présence réelle dans certains territoires semble délibérément suspendue, comme si l’anarchie y avait été tolérée pour mieux servir des intérêts politiques, économiques ou stratégiques.
Par analogie, comme l’enseigne L’Art de la guerre, la guerre ne se gagne pas par la force brute, mais bien par la stratégie, la connaissance du terrain et, surtout, par la capacité à agir au moment opportun. Ainsi, en renonçant à occuper certains territoires, l’État haïtien laisse voir non pas une preuve d’impuissance, mais plutôt l’illusion d’une défaite. Pourtant, il aurait pu — s’il le voulait — faire prévaloir sa souveraineté.
Zones de non-droit ? Zones de vie
Ce qui est désigné comme « zone de non-droit » est, en réalité, pour de nombreux citoyens, un espace de vie, d’organisation, et parfois même de solidarité communautaire. Les habitants de ces quartiers évoluent selon un code, des règles, une forme d’ordre que l’on ne perçoit pas toujours de l’extérieur. Ce que l’on qualifie de chaos est souvent, pour les résidents, un quotidien structuré par d’autres formes d’autorité non étatiques.
À titre d’exemple, dans la commune de Carrefour, une grève a été lancée et respectée à l’initiative d’une autorité non étatique. Ce constat met en évidence que la sécurité n’est pas toujours liée à la présence de l’État, mais plutôt à la stabilité ressentie par la population.
Le territoire est indivisible
La Constitution amendée de 1987 est sans équivoque : « Haïti est une République, indivisible, souveraine, indépendante, libre, démocratique et solidaire » (art. 1). Toute tentative de morcellement ou de segmentation du territoire en zones autonomes ou abandonnées est donc contraire à la loi fondamentale du pays. Déclarer certains territoires comme « perdus » revient à nier ce principe constitutionnel. C’est aussi déléguer, de manière implicite, le pouvoir régalien à des groupes non étatiques, affaiblissant ainsi l’essence même de la République.
L’État : symbole de force, non de faiblesse
L’État n’est pas intrinsèquement faible. Il est, par définition, le symbole de la force collective, de l’unité nationale et de la souveraineté populaire. Les dérives actuelles – corruption, inaction, gestion opportuniste du territoire – ne relèvent pas d’une incapacité, mais plutôt d’un désintérêt, d’un déficit de volonté politique et, surtout, d’une perte du sentiment patriotique. Il ne suffit pas de disposer d’une armée ou d’une police pour incarner l’autorité : il faut également une vision, un engagement à défendre l’intérêt général, et une capacité à faire respecter la loi sur l’ensemble du territoire.
Le pouvoir ne tolère pas le vide
Les théories stratégiques, de Sun Tzu à Clausewitz, enseignent que tout espace abandonné par la force légitime sera inévitablement occupé par une autre. Dans L’Art de la guerre, la victoire repose sur l’anticipation, la connaissance du terrain et la maîtrise du temps. Dans Surveiller et punir, Michel Foucault montre que le pouvoir moderne s’exerce à travers la surveillance et la normalisation des comportements. Cette logique s’applique pleinement aux territoires perclus, où les habitants — souvent marqués par la précarité, le décrochage scolaire, le chômage, et surtout par le banditisme — sont perçus comme déviants. Ils sont donc surveillés, marginalisés et exclus.
Ce regard social et sécuritaire les réduit à l’état « d’anormaux », que l’on tient à distance de ceux et celles qui respectent l’ordre social établi. Dès lors, lorsqu’ils quittent leur quartier, ces individus vivent avec la peur d’être pris pour des menaces, voire d’être victimes de diverses formes de violence — notamment la plus brutale : la violence physique. Celle-ci culmine parfois dans le phénomène du « bwakale », où l’esthétique de la mort prend une place centrale dans l’imaginaire collectif. Cette banalisation de l’exécution sommaire, souvent justifiée par une stigmatisation profonde, révèle une société traversée par des mécanismes de pouvoir et de rejet.
En abandonnant certains de ses territoires à des puissances non étatiques, Haïti creuse un vide que la nature politique ne tolère jamais.
Reprendre sans violence, gouverner avec lucidité
Le mythe des territoires perdus ne doit pas devenir une fatalité. Le véritable enjeu réside dans une réappropriation nationale, non par la violence, mais par une gouvernance éclairée, équitable et enracinée dans une conscience patriotique. Comme le dirait Hobbes, seul un État fort peut garantir la paix ; et comme le dirait Sun Tzu, seule une stratégie lucide permet de vaincre sans livrer bataille.
Définitions
Territoire perclus : Espace enclavé ou isolé, souffrant d’un manque d’accessibilité ou de connectivité avec le reste du territoire.
Décrochage scolaire : Interruption ou abandon des études avant la fin de la formation obligatoire ou sans obtention d’un niveau minimal de qualification.
Esthétique de la mort : Mise en forme symbolique ou spectaculaire de la mort, conférant à l’exécution une dimension expressive ou ritualisée.
Jean-Baptiste SUFFRARD, Communicologue / Formation en anthropo-sociologiePrésident du JCDEH (Jeunes Conscient.e.s et Engagé.e.s pour le Développement d’Haïti)
Le fondateur d’un orphelinat pour garçons en Haïti, Michael Geilenfeld, a été condamné à 210 ans de prison ce vendredi 23 mai 2025, après que plusieurs de ses victimes ont témoigné d’abus sexuels, physiques et émotionnels qu’elles ont subis pendant plusieurs années. Le juge fédéral de Miami David Leibowitz a qualifié les actes de Geilenfeld de « pires des pires ».
Les témoignages des dix victimes étaient poignants en révélant les atrocités qu’ils ont subies sous la direction de Geilenfeld, selon ce qu’a rapporté le journal Miami Herald. Les victimes ont décrit comment elles avaient été attirées dans l’orphelinat avec l’espoir d’une éducation et d’une vie meilleure, pour découvrir ensuite qu’elles étaient victimes de viols, de violences physiques et d’abus psychologiques.
La majorité d’entre elles ont parlé d’années de traumatisme profond, de cauchemars, d’angoisse, de honte et de sentiments de culpabilité.
« Cet orphelinat a détruit mon enfance », a témoigné un jeune homme de 24 ans à propos du foyer pour garçons de Saint-Joseph, en ajoutant : « Seule la mort peut me faire oublier ».
En effet, Geilenfeld est un ancien missionnaire américain qui a dirigé des orphelinats à Port-au-Prince pendant plus de 30 ans. Il accueillait des garçons des rues dans un pays frappé par la pauvreté. Pourtant, derrière cette façade de foi et de charité, il manipulait et abusait des enfants qu’il avait sous sa charge.
Alors que le juge Leibowitz, très ému par les témoignages, a condamné l’ancien directeur, il a souligné qu’il avait utilisé la couleur de sa peau et son pouvoir pour intimider ses victimes et les empêcher de parler. « Il a usé de son pouvoir. Il a usé de sa couleur de peau », a déclaré Leibowitz.
L’une des victimes a déclaré : « Parfois on a l’impression de ne pas être humain, de ne pas être de ce monde ». Il poursuit en disant : « Être victime, c’est être victime à vie. Ça, on va vivre avec, on va mourir avec, et on espère que nos enfants ne le sauront jamais. »
Daniel Madrigal a déclaré que s’il y a une leçon à tirer de tout cela, c’est que les gens devraient écouter leurs enfants. « Quand vos enfants vous disent quelque chose, croyez-les », a-t-il dit. « On a fait de gros efforts ces 20, 30 dernières années, mais personne ne comprenait, personne ne croyait. Les gens pensaient que c’était une question d’argent. »
Le journal américain a relayé que Geilenfeld avait réussi à éviter la justice pendant plusieurs années, malgré les accusations persistantes en Haïti comme aux États-Unis. Il a même remporté un procès en diffamation dans le Maine. Toutefois, grâce aux témoignages courageux de ses victimes ainsi qu’à la persévérance des autorités, il a finalement été condamné.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a pris part ce vendredi à la cérémonie de lancement officiel d’un projet visant la mise en place d’une plateforme multi-acteurs pour lutter contre la corruption. Selon lui, la corruption constitue une menace directe pour le développement, la justice sociale et la souveraineté nationale. Il a insisté sur le fait que son gouvernement ne tolérera aucune forme de complaisance.
Placée sous le thème « Partenariat pour la mise en place de la plateforme multi-acteurs autour de la lutte contre la corruption », cette initiative vise à élaborer une feuille de route nationale et consensuelle pour une lutte institutionnelle et collective. Elle implique les principales institutions publiques telles que l’ULCC, la CSCCA, le CSPJ, l’UCREF, la CNMP, ainsi que la société civile, précise un communiqué de la Primature.
Dans son allocution, M. Fils Aimé a souligné que la corruption ne se limite pas à une dérive administrative : « Elle est une menace directe contre le développement, la justice sociale et la souveraineté nationale. Elle prive notre jeunesse d’avenir, nos écoles d’enseignants, nos hôpitaux de médicaments », peut-on lire dans le communiqué.
Il a également affirmé que cette initiative s’inscrit dans les priorités de l’État : « Mon gouvernement ne tolérera aucune forme de complaisance. La lutte contre la corruption est une priorité nationale, sans compromis ni exception », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a réaffirmé son engagement à faire face à l’insécurité généralisée, qu’il qualifie de frein majeur à la stabilité, à l’investissement et à la confiance des citoyens. Il a annoncé des mesures concrètes et déterminées pour restaurer l’ordre public et garantir la sécurité des vies et des biens.
L’administration américaine passe à la vitesse supérieure dans sa politique de répression de l’immigration aux États-Unis. Des migrants ont été arrêtés devant des tribunaux alors qu’ils s’y rendaient pour une audience devant un juge de l’immigration. Ces interpellations ont eu lieu dans des régions comme Miami, Seattle ou encore en Arizona, menées par des agents du Service de l’immigration et des douanes (ICE).
Cette opération, déployée dans plusieurs tribunaux à travers le pays, cible principalement les personnes ayant traversé la frontière au cours des deux dernières années, selon des sources citées par Fox News. L’Associated Press a confirmé que des agents fédéraux sont postés dans les couloirs et à l’entrée même des salles d’audience pour procéder aux arrestations.
Les migrants appréhendés seront soumis à une procédure d’expulsion accélérée, permettant aux autorités de les renvoyer sans passer devant un juge. D’après Kristi Noem, directrice du Département de la Sécurité intérieure (DHS), cette initiative vise à renverser les politiques migratoires de l’ancien président Joe Biden, accusé d’avoir permis l’entrée de millions d’étrangers durant son mandat.
À noter également que 68 migrants honduriens et colombiens ont utilisé l’application gouvernementale CBP-Home pour quitter volontairement les États-Unis. Ce programme, encouragé par l’administration Trump, offre 1 000 dollars à chaque participant et prévoit des démarches pour permettre leur retour légal ultérieur dans le pays.
Des employés de la compagnie de téléphonie Natcom sont révoqués, disent-ils, pour avoir refusé de travailler dans des conditions inappropriées. Sans préavis, ils se voient écartés de l’institution sans solde. Une décision « arbitraire » qu’ils dénoncent.
Pierre Mackenson a vu son contrat rompu sans préavis pour avoir refusé à plusieurs reprises, selon lui, de se rendre dans des quartiers contrôlés par des gangs, dont Delmas 19 et 21, quartiers en proie à la violence armée. Ce refus lui a valu une troisième lettre de blâme entraînant automatiquement sa révocation de la compagnie, explique-t-il lors d’une interview avec la rédaction de Passion Info Plus.
« J’ai reçu ma première lettre de blâme en juin 2024, liée à un dossier de Target. Cela s’expliquait par le fait que je n’avais pas pu servir un client à temps, mais je l’avais acceptée. Mon équipe l’avait également signée. J’ai reçu la deuxième en septembre 2024, pour des motifs similaires. Cette fois, il s’agissait d’un client résidant à Delmas 24. J’avais peur de m’y rendre à l’époque en raison du conflit armé opposant Solino, Bel-Air et Delmas 2, alors que les habitants du quartier commençaient à fuir leur domicile », raconte-t-il.
« Monter sur un poteau électrique en pleine fusillade pour rétablir le service chez un client est extrêmement risqué ; je peux être atteint à tout moment. »
La troisième lettre synonyme de révocation, survient en janvier alors qu’en décembre les bandes armées, explique-t-il, ont assiégé Bas-Delmas jusqu’à Delmas 17 et 19, toujours pour les mêmes motifs.
« À l’époque, la zone où la compagnie exigeait ma présence pour le travail était désertée. J’ai envoyé au responsable technique des photos des boîtes de distribution pour leur montrer comment elles avaient été impactées par des balles », raconte Mackenson Pierre, ajoutant que les clients résidant à Delmas 19, 21 et 23 ont quasiment fui leur domicile.
Selon ce qu’on peut lire dans une lettre de demande d’avertissement datée de janvier 2025, et la rédaction a obtenu une copie, concernant onze employés de la succursale, adressée au conseil d’administration de la branche et transmise au service central des ressources humaines, le nom de Pierre Mackenson y figure, pour les raisons suivantes : « les indicateurs de performance (KPI) du mois de décembre sont très mauvais. Une lettre d’avertissement est exigée par l’entreprise à l’encontre de toute l’équipe ayant obtenu de faibles résultats. »
Mackenson Pierre, après 10 ans au service de la Natcom, dénonce cette décision « arbitraire ». « Nous sommes cinq concernés par cette décision. Depuis le 12 mai dernier, on m’a envoyé une lettre actant ma révocation sans préavis” explique-t-il.
Après avoir dit non aux mauvaises conditions de travail, Gérald Garraud, travaillant depuis 2011 à la Natcom, a été licencié dans les mêmes conditions. » Je ne comprends pas comment on a décidé de révoquer un employé sans préavis, sans solde », commente Gérald Garraud lors d’une interview avec Télé Scoop, demandant aux instances concernées de jeter un coup d’œil sur cette compagnie qui applique une politique brutale envers ses employés.
Comportement « honteux »
Contactée par la rédaction, une source au niveau du service de communication de la compagnie a confirmé que sous couvert d’anonymat, confirmait réellement la révocation de ces travailleurs tout en portant un démenti formel sur les motifs qu’ils ont avancés. Elle a fait savoir que la raison pour laquelle la compagnie a révoqué ces employés est honteuse.
» la raison de leur révocation est assez honteuse, nous ne pouvons pas la dévoiler pour des raisons professionnelles, nous pourrons révéler les motifs dans la mesure où ils ont intenté une action en justice », a-t-elle confié tout en ajoutant que ce qu’ils ont évoqué comme motifs n’a rien à voir avec les dossiers.
De plus, la source a ajouté que la Natcom n’envoie jamais ses employés dans les “zones rouges”pour exécuter des tâches dans des conditions difficiles.
La situation sécuritaire du pays s’est dégradée ces derniers jours. Souvent, les techniciens travaillant pour des institutions comme des compagnies de télécommunications se trouvent exposés en raison des difficultés d’accéder aux zones sous contrôle des gangs armés. Mackenson Pierre n’entend pas baisser les bras. Des démarches sont en cours pour la constitution d’un cabinet d’avocats chargé de ce dossier, a-t-il confié.
L’information enflamme les réseaux. Ce jeudi 22 mai, l’administration Trump a décidé de retirer à l’Université Harvard le droit d’accueillir des étudiants internationaux.
Cette décision intervient après que l’université a refusé d’adhérer à un ensemble d’exigences formulées par le groupe de travail de l’administration Trump pour lutter contre l’antisémitisme qui comprenait des réformes radicales sur qui l’université peut embaucher et admettre, et soumettre l’idéologie des membres du corps professoral à un audit approuvé par le gouvernement.
Le gouvernement a déjà réduit plus de 2 milliards de dollars de financement fédéral de la recherche disposés pour l’université. Ce qui a conduit les responsables à intenter un procès pour récupérer l’argent. Aujourd’hui vient cette résiliation brutale de la certification du programme d’étudiants et de visiteurs d’échange de Harvard qui pourrait avoir de graves conséquences sur l’école de l’Ivy League, qui inscrit près de 6 800 étudiants internationaux sur un corps étudiant de 24 596.
Suite à cette décision, les étudiants internationaux actuels à Harvard devront transférer ou perdre leur statut juridique.
Des réactions
La secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem a précisé sur X que « laissez cela servir d’avertissement à toutes les universités et institutions universitaires à travers le pays ”.
Plus loin, elle a accusé Harvard de « favoriser la violence, l’antisémitisme et de coordonner avec le Parti communiste chinois » dans une déclaration séparée.
Puis, dans un communiqué, le porte-parole de Harvard, Jason Newton, a qualifié l’action du gouvernement d’insensée.
“ Nous sommes pleinement déterminés à maintenir la capacité de Harvard à accueillir des étudiants et des universitaires internationaux, qui proviennent de plus de 140 pays et enrichissent l’Université – et cette nation – de manière incommensurable « , a-t-il déclaré.
Alors que le ministère américain de la Sécurité intérieure a déclaré que la sanction était le résultat d’une demande à Harvard de fournir des informations sur « la criminalité et l’inconduite » des étudiants étrangers. Harvard a fourni des informations sur les étudiants internationaux au département le 30 avril, mais la secrétaire Noem a déclaré dans une lettre à Harvard jeudi que l’information était insuffisante et que les tentatives ultérieures d’obtenir plus de l’école n’ont pas satisfait le gouvernement.
Du coup, les autorités indiquent que si Harvard veut retrouver sa capacité à inscrire des étudiants internationaux pour le semestre d’automne, l’école devra fournir dans les 72 prochaines heures tous les dossiers et fichiers audio et vidéo qui impliquent une activité dangereuse, menaçante ou illégale d’un étudiant international inscrit au cours des cinq dernières années.
Et, Harvard devra également remettre toutes les séquences audio et vidéo de l’activité de protestation des cinq dernières années impliquant des étudiants internationaux sur son campus de Cambridge, dans le Massachusetts.
Le Comité de Pilotage de la Conférence nationale, créé par décret le 17 juillet 2024, a remis au pouvoir exécutif l’avant-projet de la nouvelle Constitution haïtienne. Engagé à soumettre ce document à la nation haïtienne, le Comité présente le fruit de plusieurs mois d’échanges, de consultations publiques et d’assises tenues dans les départements du pays ainsi qu’à l’étranger.
Une période de consultation d’un mois
Cet avant-projet est soumis à l’appréciation du peuple haïtien du 22 mai au 21 juin 2025, soit pendant un mois. Ce document introduit plusieurs modifications importantes à la Constitution de 1987, qu’il est destiné à remplacer.
Les principales innovations concernant les députés
Les articles 73, 74 et 75 établissent de nouvelles règles pour les députés. L’âge minimum requis est fixé à vingt-et-un (21) ans. Les députés seront élus pour un mandat de cinq ans et pourront être rééligibles indéfiniment. Ils entreront en fonction le deuxième lundi de janvier suivant leur élection et siégeront en deux sessions annuelles.
Concernant les sénateurs
Le système sénatorial suit un modèle similaire : les sénateurs seront élus pour cinq ans, également rééligibles sans limitation, et prendront leurs fonctions le deuxième lundi de janvier suivant les élections. Une disposition particulière fixe à deux (2) le nombre de sénateurs représentant les Haïtiens vivant à l’étranger.
L’administration départementale
L’article 68 introduit une réforme majeure de l’administration territoriale. Chaque département sera dirigé par un gouverneur élu au suffrage universel pour un mandat de cinq (5) ans, rééligible sans limitation. Ce gouverneur sera assisté d’une Assemblée départementale composée d’un représentant de chacune des Assemblées municipales du département.
Un document ouvert aux contributions
Il convient de souligner que cet avant-projet n’est pas définitif. Il constitue une première ébauche soumise à l’appréciation de l’opinion publique, des secteurs organisés de la vie nationale, des corps professionnels, des organisations et partis politiques. L’objectif est de parvenir à un projet de Constitution conforme à la volonté nationale.
La Conférence nationale invite donc le public à soumettre ses commentaires, remarques et critiques du jeudi 22 mai au vendredi 21 juin 2025. Ces contributions seront prises en compte pour enrichir le texte final, qui sera ensuite transmis au Conseil Présidentiel de Transition en vue de la convocation du peuple en ses comices.
Ce jeudi matin, un petit avion s’est écrasé dans un quartier résidentiel militaire de San Diego, États-Unis, tuant plusieurs personnes qui se trouvaient à bord.
S’adressant aux journalistes sur les lieux de l’accident, le chef adjoint du service de sauvetage de San Diego, Dan Eddy, a déclaré que l’avion au moment du crash a heurté environ 15 maisons. Ce qui a provoqué le feu à plusieurs maisons et voitures.
“ Je viens de marcher moi-même, et en bas de la rue, ça ressemble à un film d’horreur « , a déclaré M. Eddy, rapporte NBC News.
Plus loin, le commandant a déclaré que plus d’une personne a été tuée dans l’accident, mais que tous les corps étaient dans l’avion, précisant que l’engin aurait pu contenir de huit à dix personnes, y compris le pilote, mais que les responsables ne savaient pas combien de personnes exactes étaient dans l’avion lorsqu’il s’est écrasé.
» Nous pensons que nous avons plusieurs décès, mais nous allons devoir tout analyser et prendre notre temps pour produire un bilan sûr et exhaustif ”, a-t-il ajouté.
Selon les données, le jet accidenté a décollé mercredi soir de l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey, juste à l’extérieur de New York, et a atterri à Wichita, au Kansas, jeudi matin. Il est resté au Kansas pendant environ une heure et était censé atterrir à l’aéroport exécutif Montgomery-Gibbs à San Diego plus tard dans la matinée.
L’avion était un Cessna C550 fabriqué en 1985, selon les données de la Federal Aviation Administration. À souligner, depuis le début de l’année, près d’une trentaine d’accidents d’avion se sont produits aux États-Unis.
Lors de son audition devant la commission sénatoriale des affaires étrangères, ce 20 mai 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a proposé que l’Organisation des États américains (OEA) joue un rôle plus actif dans la gestion de la crise en Haïti. Il a souligné que cette initiative pourrait inclure des interventions militaires menées par les pays de la région, comme l’OEA l’avait déjà fait en 1965 pour la République dominicaine.
« S’il y a une crise régionale pour laquelle on pourrait penser qu’une organisation comme celle-ci pourrait intervenir et fournir une force ou un groupe de pays qui, travaillant ensemble, pourraient aider à la résoudre, ce serait l’OEA », a déclaré M.Rubio devant la commission.
Cette proposition intervient alors que le pays est en proie à une instabilité politique et une violence incessante malgré la présence de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) dirigée par le Kenya.
« Nous sommes actuellement confrontés à une catastrophe dans notre propre hémisphère, en Haïti, et nous cherchons à élaborer une stratégie alternative, car celle en place actuellement ne fonctionne pas et Haïti se dirige très rapidement vers une très mauvaise direction », a déclaré le responsable américain, selon le Miami Herald.
M. Rubio a ajouté que l’administration américaine est prête à jouer un rôle de premier plan dans l’intervention de l’OEA en Haïti, en précisant, cependant, avoir besoin « de l’adhésion d’autres partenaires de la région qui sont tout aussi touchés, sinon plus, par ce qui se passe là-bas ».
Toutefois, les voisins d’Haïti n’ont montré aucun engagement à prendre des mesures concrètes sur le terrain. Le secrétaire d’État a également mentionné que, malgré l’allocation de fonds, aucun pays d’Amérique latine ou des Caraïbes n’a contribué au fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour soutenir la mission du Kenya.
Le chef de la diplomatie américaine a également noté que la Mission Multinationale dirigée par le Kenya, bien qu’importante, ne suffisait pas à elle seule à pacifier Haïti. Il a mis en avant l’importance d’une implication plus large des pays de la région.
Il a exhorté l’OEA à assumer ses responsabilités face à la crise haïtienne, en se demandant : « Pourquoi avons-nous une Organisation des États américains si elle est incapable de répondre collectivement à une grave catastrophe dans notre hémisphère ? »
Un groupe de 42 Haïtiens ayant traversé la mer des Caraïbes à bord d’un voilier de 6 mètres a débarqué près de Long Bay, en Jamaïque, vers 6 heures du matin, le dimanche 18 mai. Ils ont été rapatriés plus de 24 heures après leur arrivée, malgré l’appel d’un groupe de défense des droits de l’homme.
Lundi soir, les 42 ressortissants haïtiens, comprenant des hommes, des femmes, des enfants, ainsi qu’une femme enceinte en fin de grossesse, ont été rapatriés depuis le quai de Boundbrook à Port Antonio, selon le journal jamaïcain CNW. Les autorités ont également indiqué qu’un autre groupe de migrants haïtiens, précédemment hébergé dans un centre à St. Mary, devrait être rapatrié prochainement.
Ces expulsions interviennent alors qu’Haïti traverse une crise multidimensionnelle sans précédent, marquée par l’emprise des gangs, qui forcent des familles à fuir leurs domiciles pour vivre dans des camps exposés à la maladie et aux violences sexuelles.
Lundi, l’organisation de défense des droits des migrants Freedom Imaginaries, basée en Jamaïque, a publié un communiqué exhortant le gouvernement à suspendre les expulsions et à garantir aux Haïtiens un accès à une procédure d’asile équitable et efficace.
L’organisation a souligné l’aggravation de la crise en Haïti, exacerbée par la violence des gangs et la détérioration des conditions humanitaires, ayant causé le déplacement de plus d’un million de personnes et la mort de plus de 5 600 personnes rien qu’en 2024, selon CNW.
« La crise frappe plus durement les femmes et les enfants, victimes de violences sexuelles systématiques, représentant plus de la moitié de la population déplacée », précise le communiqué relayé par Caribbean National Weekly.
Malene Alleyne, fondatrice et avocate spécialisée en droits humains, a appelé les autorités jamaïcaines à fournir un abri et une protection juridique aux migrants. Elle a rappelé que « le droit international ne laisse aucun doute : le renvoi forcé de personnes vers un lieu où elles risquent d’être persécutées, torturées ou de subir d’autres préjudices graves constitue un refoulement, strictement interdit par le droit international des réfugiés et des droits humains ».
Le journal espagnol El País a publié ce 19 mai 2025 une enquête sur les pratiques inhumaines auxquelles sont confrontées les femmes haïtiennes en République dominicaine. Des Haïtiennes sont soumises à des violences sexuelles pour éviter d’être expulsées en Haïti.
D’après ce qu’on peut lire dans les colonnes de ce journal, une mère de famille haïtienne vivant dans le quartier de Kosovo qui a été violée par des agents de migration pour éviter l’expulsion a révélé son astuce face aux comportements des agents de la migration dominicaine.
Dès qu’elle entend le bus de l’immigration arriver, elle cache ses enfants et s’allonge sur le lit. Cette ressortissante affirme que cette pratique est devenue pour elle une solution pour éviter d’être arrêtée avant de se faire expulser vers son pays qu’elle a quitté depuis 5 ans en raison de la violence et de la pauvreté.
Selon El País, la citoyenne haïtienne ne peut pas dénoncer les agents d’immigration qui l’auraient violée, ni se rendre à l’hôpital pour diminuer les risques d’une maladie sexuellement transmissible. « J’en ai marre de les voir venir », a-t-elle déclaré au journal.
Guadalupe Valdez, membre du Collectif Migration et Droits Humains a affirmé que son organisation avait signalé 12 plaintes similaires au ministère public. « Les agents doivent être poursuivis et renvoyés du service d’immigration », a-t-il annoncé. Mais il craint, selon El País, que ces violations des droits humains et des centaines d’autres qui se sont multipliées depuis le 6 avril restent impunies.
Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent une politique de nettoyage ethnique et de persécution raciale. Pour M.Valdez, »le gouvernement ne sait pas clairement comment résoudre le problème migratoire et a adopté des mesures populistes pour plaire aux secteurs conservateurs », négligeant ainsi les droits fondamentaux des migrants.
Depuis le durcissement de la politique migratoire de la République dominicaine en avril 2025 par l’administration de Luis Abinader, les déportations massives se sont intensifiées. En seulement les 12 premiers jours du mois d’avril 2024, 14 874 personnes ont été déportées. Les femmes en particulier sont dans le viseur des raids ; les hôpitaux publics, les sorties d’école, les chantiers de construction et même leurs maisons sont devenus des arrêts de routine pour les raids.
L’organisation du referendum constitutionnel et des élections en Haïti semble figurée à l’agenda du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. En visite au siège du Conseil Électoral Provisoire, M. Fils-Aimé affirme sa volonté politique de rétablir l’ordre constitutionnel et démocratique dans le pays.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa campagne de mobilisation afin de s’assurer que “le CEP est pleinement engagé, tout comme le Gouvernement, dans une dynamique électorale coordonnée, constructive et respectueuse de la souveraineté populaire. Il a également exprimé la nécessité d’une parfaite cohésion institutionnelle dans l’intérêt supérieur de la Nation”, lit-t-on dans ce communiqué.
Le Premier ministre en a profité pour rappeler à la population haïtienne, aux institutions républicaines et à la communauté internationale que l’organisation d’élections libres, inclusives et crédibles constitue une priorité nationale. Il s’agit non seulement d’une obligation constitutionnelle, mais aussi d’un impératif démocratique pour garantir le retour à la légitimité institutionnelle.
Il a souligné aussi l’importance de respecter les trois (3) grands axes de l’Accord Politique du 3 avril 2024 notamment le rétablissement de la sécurité publique et nationale, la tenue de la Conférence nationale et l’engagement dans un processus de réforme constitutionnelle, la création des conditions techniques, institutionnelles et politiques pour organiser un référendum et des élections libres, démocratiques et participatives.
Ces points sont une priorité, dit le Premier ministre Fils-Aimé tout en appelant « l’ensemble des forces vives de la Nation à accompagner le processus avec responsabilité, patriotisme et foi dans les valeurs républicaines. »
Black-out total depuis environ 8 jours dans plusieurs régions du pays, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Me Robenson Mazarin, coordonnateur général de MOCEC (Mouvement des Citoyens Engagés du Centre), revendique la fermeture de la centrale hydro-électrique de Péligre.
Selon le coordonnateur de la structure, la fermeture de cette centrale hydroélectrique vise à forcer les autorités centrales à prendre des mesures concrètes pour mater les gangs qui contrôlent la commune de Mirebalais depuis environ 2 mois.
Il pose des conditions pour la reprise des activités à la centrale hydroélectrique de Péligre. « Nous donnons la possibilité aux autorités d’envoyer les forces de l’ordre pour venir déloger les gangs dans le centre-ville, puis donnons l’électricité », déclare-t-il tout en menaçant de passer à une autre phase si rien n’est fait pour la reprise des communes de Saut-d’Eau et Mirebalais.
Me Mazarin, estimant que les forces déployées à Mirebalais et Saut-d’Eau sont insuffisantes, exige le renforcement des agents en effectif et en matériel (armes, drones et munitions). « Dans 3 à 4 jours, nous allons libérer Mirebalais et Saut-d’Eau », a-t-il dit.
La situation à Mirebalais et Saut-d’eau reste tendue depuis la prise de ces villes du département du Centre par la coalition criminelle « Viv Ansanm », qualifiée récemment par le département d’État des États-Unis « d’organisations terroristes mondiales et étrangères ». « C’est un État pompier ». « Nous donnons la garantie que les autorités vont intervenir et nous libérons Mirebalais », croit Me Mazarin lors d’une intervention à Magik9 ce mardi.
« Si l’État ne veut pas entendre raison, nous préférons aller habiter avec un million de personnes dans la centrale », menace-t-il. Et d’ajouter : « les conditions dans lesquelles vivent les personnes sont inacceptables ».
Ce mardi, la Police nationale d’Haïti a mené une opération musclée ayant conduit à la mort de plusieurs présumés membres de gangs dont « Chalè », « Zo Kadav » et Ormezil Francillu dans la ville de Mirebalais. Au moins 3 fusils d’assaut ont été récupérés.
La commune de Terre-Neuve a célébré le 222ᵉ anniversaire de la création du bicolore haïtien à sa manière. Ainsi, l’organisation Union des Citoyens pour l’Avancement Économique et Social de Terre-Neuve (UCAESTEN) a organisé un événement sportif le dimanche 18 mai qui a été une réussite, selon les organisateurs.
« Votre mobilisation exceptionnelle a permis de faire de cette initiative un véritable succès populaire et citoyen. Nous saluons particulièrement l’esprit de fraternité et de solidarité qui a marqué toutes les activités », écrit l’organisation en guise de remerciement à la communauté de Terre-Neuve.
À l’occasion, quatre équipes ont participé à un tournoi sportif. « Nous félicitons chaleureusement les quatre équipes qui ont pris part au tournoi sportif, avec une mention spéciale à l’équipe Ben Cool, victorieuse sur le score de 1 à 0 face à Jaguar de Pravil, dans une finale disputée avec respect et fair-play », se félicite UCAESTEN dans une note de remerciement.
« Ensemble, poursuivons cette dynamique positive pour bâtir un avenir meilleur », conclut l’organisation, soulignant que ces rencontres sportives ont illustré les valeurs d’unité, de paix et de respect qui doivent guider le vivre-ensemble haïtien.
Symbole de l’unité nationale, le drapeau haïtien est célébré chaque 18 mai. Des Haïtiens, en Haïti ou à l’étranger, ont organisé une série d’activités pour marquer cette date importante pour le peuple haïtien.
L’ex-chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne et voix de l’opposition de gauche, Yair Golan, affirme qu’Israël risque de devenir un « État paria » en raison de la guerre à Gaza. Selon lui, « un pays sensé ne mène pas la guerre contre les civils, ne tue pas de bébés comme passe-temps », a rapporté NBC News.
Environ 14 000 bébés à Gaza pourraient mourir dans les prochaines 48 heures si davantage de camions d’aide n’atteignent pas la population, a déclaré mardi à la BBC le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Tom Fletchert.
La situation des citoyens de Gaza est alarmante. L’entrée des camions est qualifiée de « goutte d’eau dans l’océan des besoins urgents ». Environ 500 camions d’aide et 50 camions-citernes sont actuellement bloqués près du poste-frontière de Kerem Shalom.
Amjad Al-Shawa, président d’un réseau d’ONG, a déclaré mardi qu’aucune aide n’avait encore été distribuée, les camions restant stationnés à la frontière. L’ONU estime qu’au moins 500 camions d’aide et 50 camions-citernes doivent entrer quotidiennement dans l’enclave palestinienne pour éviter une catastrophe humanitaire. Israël accuse le Hamas de détournement d’aide, une accusation que le groupe nie, selon NBC News.
L’aide arrive dans un contexte d’intensification des frappes aériennes israéliennes, qui ont tué au moins 88 personnes dans la nuit. Lundi, l’armée israélienne a ordonné l’évacuation des habitants de Khan Younis, dans le sud, avant de lancer une « attaque sans précédent » ayant entraîné le déplacement de milliers de personnes.
Les États-Unis ont organisé leur premier vol d’auto-déportation financé par le gouvernement, rapatriant, ce 19 mai 2025, 68 migrants vers le Honduras et la Colombie. Parmi eux, 38 Honduriens, dont 19 enfants, ont atterri à San Pedro Sula.
Chacun de ces migrants auto-expulsés via l’application CBP Home a reçu une carte de débit de 1 000 dollars du gouvernement américain. Ce programme prévoit également la possibilité de revenir légalement aux États-Unis pour certains migrants.
De son côté, le gouvernement hondurien, par la voix du vice-ministre des Affaires étrangères du Honduras, Antonio García, a déclaré que le gouvernement soutiendrait également les migrants de retour en leur versant 100 dollars en espèces et un autre crédit de 200 dollars dans un magasin géré par le gouvernement qui vend des produits de première nécessité.
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Cependant, le directeur de l’immigration du Honduras, Wilson Paz, a déclaré que « le nombre de Honduriens expulsés des États-Unis jusqu’à présent cette année est inférieur à celui de l’année dernière. Alors qu’environ 13 500 Honduriens ont été expulsés des États-Unis cette année, ce chiffre s’élève à plus de 15 000 à la même période en 2024 », a déclaré Paz, selon Associated Press.
Toutefois, malgré l’initiative américaine, M. Paz reste prudent. « Je ne pense pas que des milliers de personnes postuleront au programme », a-t-il déclaré. Néanmoins, le responsable hondurien a souligné que « Notre responsabilité est de veiller à ce qu’ils arrivent dans les règles et de les accompagner. »
Le Cercle des Jeunes Ambassadeurs du Changement (CEJAC) a organisé, ce vendredi, en prélude à la fête du Drapeau et de l’Université, la cérémonie de lancement officiel de son initiative : « Une jeunesse engagée pour un drapeau porteur de changement ».
À travers cette initiative, le CEJAC entend stimuler chez les jeunes l’envie de s’impliquer activement dans toutes les sphères de la vie nationale, dans le but de construire une société plus juste, où chaque jeune, libre et épanoui, peut s’imposer comme un leader, capable de transformer sa communauté et d’inspirer les générations futures.
Selon le Directeur exécutif du CEJAC, Me Anson Dacius, cette activité vise à réaffirmer l’engagement des jeunes envers le drapeau national et à aborder de manière approfondie les problématiques liées à l’université en Haïti.
Il convient de souligner que, malgré les appels répétés à l’intégration de la jeunesse dans les sphères décisionnelles du pays, les jeunes peinent encore à accéder aux espaces politiques de manière significative. CEJAC souhaite ainsi ouvrir la voie à une jeunesse engagée, responsable et davantage impliquée dans la construction d’un avenir collectif.
Le vendredi 16 mai 2025, à Entre Nous, Delmas, s’est déroulée la finale d’Eloquentia Port-au-Prince, ce concours à caractère international axé sur l’éloquence, dans une ambiance conviviale.
Pour cette première édition tenue dans la capitale haïtienne, plus de 187 jeunes avaient déposé leurs inscriptions, reçu 2 mois et demi de formations sur la prise de parole en public, l’expression scénique, la rhétorique classique, le partage d’émotions, le Slam et l’Écriture créative, l’Humour dans la prise de parole.
Après leurs formations, le concours a été lancé avec quatre (4) phases à huis clos et le quart de finale, la demi-finale ainsi que la finale ouverte au grand public.
Puis, quatre (4) orateurs, une fille et trois (3) garçons : Mardochena Oscar, Stephaneau Dehilaire, Israël Souffrant et Fatsendy Jean-Pierre, étaient sur le ring le vendredi 16 mai pour élire la personne qui représentera Haïti en France en août 2025, pour la partie internationale.
Après le verdict du jury composé de Mme Djina Guillet Delatour, M. Stevenson Telfort (ATROS), M. Jean Gardy Charles et M. Marc Stevenson Nepuis, c’est Stéphaneau DÉHILAIRE qui a remporté le gros lot.
Stéphaneau DÉHILAIRE, le gagnant de la finale d’Éloquentia/ photo: MC Studio
Le lauréat est juriste, professeur d’anglais, animateur de l’émission Ballade musicale sur les ondes de la radio Timoun (90.9 FM), membre de la JCI-Haïti et ambassadeur pour la lutte contre la corruption à l’OCNH (Organisation des citoyens pour une nouvelle Haïti).
Eloquentia ?
Eloquentia est un programme de prise de parole en public francophone, créé par Stéphane de Freitas en 2012 en France.
Arrivé en Haïti par Golden Team Haïti à Jacmel en 2024, le concours est entré à Port-au-Prince en 2025 pour une première édition qui est exécutée par MEnpakte.
En effet, MEnpakte, structure de la société civile, se dit honorée d’avoir réalisé ce projet à Port-au-Prince, tout en se basant sur leur croyance en une Haïti capable.
« Ce n’était pas facile. Beaucoup de difficultés, faibles moyens financiers, presque aucun support. Mais on a assuré avec les moyens du bord et des ressources humaines. Les bénévoles ont effectué un travail remarquable pour la réalisation de ce projet », lâche Nerla Conserve, l’une des responsables de la structure, profitant pour remercier Golden Team Haïti d’avoir initié ce projet dans le pays et les sponsors qui ont fait acte de support.
Les initiateurs disent souhaiter perpétuer cette initiative à Port-au-Prince et dans toutes les régions du pays. « Les jeunes sont capables, ils ont besoin juste de bon encadrement pour leur épanouissement. Nous avons beaucoup appris de cette première édition à Port-au-Prince. Les défis sont divers mais l’objectif est précieux », a indiqué Mme Conserve.
À souligner, cette activité portée bénévolement par la jeunesse a eu le soutien de Happiest Service, entreprise évoluant dans la livraison de fleurs et cadeaux divers, planification événementielle, qui a ravivé le bonheur floral dans la salle, incluant les finalistes, les jurés et le public conquis.
Ce 19 mai 2025, la Cour suprême des États-Unis a autorisé l’administration Trump à mettre fin au statut de protection temporaire (TPS) accordé à environ 350 000 ressortissants vénézuéliens. Cette décision annule une extension du TPS jusqu’en octobre 2026, initialement mise en place par l’administration Biden en réponse à la crise humanitaire persistante au Venezuela.
La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a justifié cette révocation en invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale, notamment des allégations non étayées de liens entre certains migrants vénézuéliens et des groupes criminels tels que le gang Tren de Aragua, selon le Washington Post. Cependant, un juge fédéral avait précédemment bloqué cette décision, soulignant l’absence de preuves concrètes et les conséquences négatives potentielles sur les bénéficiaires du TPS et leurs communautés.
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Cette révocation du TPS a suscité des inquiétudes parmi les communautés d’immigrants, notamment celles originaires d’Haïti, de Cuba et du Honduras, qui craignent des mesures similaires de la part de l’administration Trump. Des actions en justice ont été engagées, accusant l’administration de motivations discriminatoires et de violations des procédures légales, rapportent des journaux américains.
Cette décision de la Cour suprême représente un tournant majeur dans la politique migratoire des États-Unis, mettant en péril le statut légal de centaines de milliers de Vénézuéliens et suscitant des débats sur les implications humanitaires et juridiques de cette mesure.
Si les ancêtres pouvaient voir comment les dirigeants haïtiens bafouent aujourd’hui l’héritage arraché au prix du sang, ils pleureraient dans leur tombe. En 1803, l’Arcahaie a vu naître un idéal d’unité ; en 2025, elle est abandonnée par ceux qui prétendent gouverner. Une mémoire trahie.
Désormais, les lieux symboliques dans l’historiographie haïtienne n’ont pas la même importance qu’hier. Le 18 mai d’hier chantait la victoire contre l’oppression ; celui d’aujourd’hui résonne du silence cynique d’un État totalement absent qui fuit la réalité du pays.
Depuis plusieurs années, la cité du drapeau a perdu sa valeur symbolique. Nos dirigeants, n’ont rien fait pour préserver les dates historiques comme ils devraient le faire dans leurs lieux symboliques. Reculant face aux gangs armés, chaque année, ils ont orchestré une mise en scène, une mascarade pleine d’insouciance, de cynisme, de promesses illusoires et de mensonges
Arcahaie, ce lieu symbolique, ne figure plus dans leur agenda. Le MUPANAH non plus, surtout quand ils fuient les bandes armées au Champ-de-Mars. Cette année, les festivités sont délocalisées dans le Nord. Fuyant la loi des gangs sur la route nationale #1 qui mène à l’Arcahaie, le Conseil Présidentiel de Transition, coordonné par l’économiste Fritz Alphonse Jean, s’est dirigé vers la ville du Cap-Haïtien avec 400 millions de gourdes pour commémorer les 220 ans de la création du bicolore. Une commémoration vidée de sens.
Cela traduit la faillite d’un État qui n’assume plus ses responsabilités. En préférant la mise en scène à la mémoire, le pouvoir enterre un peu plus l’esprit du 18 mai.
Ils ont dépensé pour se montrer plus soucieux d’image que de réalité, célébrant une illusion d’unité, alors que la population est encore abandonnée et prise en otage par des gangs. Cela témoigne de l’absence de courage politique de nos dirigeants.
Le CPT a réduit notre bicolore à une toile que l’on agite machinalement, très loin de l’idéal qu’il portait. Comme il est écrit dans le premier couplet de la Dessalinienne : « Pour le Pays, pour les Ancêtres, Marchons unis, marchons unis, Dans nos rangs point de traîtres ». Les 9 membres du CPT agissent comme des traîtres foulant aux pieds les paroles symboliques de nos ancêtres pour faire de nos valeurs historiques le voile d’un échec collectif.
À l’occasion de la célébration de la Fête du Drapeau et de l’Université ce dimanche 18 mai, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a assisté aux cérémonies tenues au Cap-Haïtien, profitant pour appeler à l’unité pour sauver le pays.
Selon un communiqué de la Primature, cette cérémonie de célébration, déroulée sous le thème « Un seul drapeau, un seul peuple, une seule Nation », a permis de rappeler l’importance de l’unité et de la solidarité citoyenne.
Le chef du gouvernement, en participant à cet événement, a rendu hommage à l’histoire glorieuse du peuple haïtien, rappelant que le 18 mai incarne l’unité, le courage et la détermination de nos aïeux à bâtir une nation libre, juste et souveraine. Dans un contexte de grandes incertitudes, cette date appelle chacune et chacun à un sursaut de responsabilité, de solidarité et d’engagement collectif, lit-on dans ce communiqué.
“ Le drapeau est notre lien sacré. Il est le symbole de ce que nous avons de plus précieux : notre unité dans la diversité. En ce jour du 18 mai, le chef du gouvernement lance un appel solennel à la cohésion nationale. Seule l’unité pourra triompher des défis actuels ”, déclare la Primature.
“ Nous devons, ensemble, créer un climat de sécurité et de confiance, propice à la tenue du référendum constitutionnel et des élections libres et inclusives. Ce chemin exige le dialogue, la responsabilité et le dépassement des intérêts partisans ”, insiste M. Fils-Aimé.
Appelant tous les acteurs – société civile, collectivités, institutions publiques et partenaires internationaux – à contribuer activement à cette dynamique de reconstruction nationale, le Premier ministre a fait savoir que l’avenir de la République dépend de notre capacité à faire front commun. À refonder notre démocratie. À restaurer l’autorité de l’État. À donner à notre jeunesse un pays où elle pourra rêver, apprendre et réussir.
Ce dimanche 18 mai, Haïti a célébré le 222e anniversaire de son drapeau national au Cap-Haïtien, marquant un changement scandaleux par rapport à la tradition qui voulait que cette commémoration se tienne à l’Arcahaie, berceau historique du bicolore. Cette délocalisation a été motivée par l’insécurité persistante, surtout sur la route nationale #1, contrôlée par des gangs armés.
L’État, sous la commande du fameux Conseil Présidentiel de Transition ayant à sa tête l’économiste Fritz Alphonse Jean, a fêté pour 400 millions de gourdes au Cap-Haïtien. Délocalisation forcée, dépenses multiples, marronnage des autorités face aux bandits, cette célébration a suscité des réactions mitigées.
La cérémonie officielle a débuté par un Te Deum solennel à la cathédrale Notre-Dame de la deuxième ville du pays, en présence du coordinateur du Conseil Présidentiel de Transition, Fritz Alphonse Jean, des conseillers-présidents Emmanuel Vertilaire et Frinel Joseph, du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
Une population en grogne
La célébration n’a pas été exempte de tensions. Des manifestations ont eu lieu. Plusieurs citoyens se sont massés sur la place pour exprimer leur mécontentement face à l’inaction des autorités sur le plan sécuritaire.
Des pneus enflammés ont été signalés à la veille de l’événement, illustrant le climat de frustration et d’insécurité qui prévaut dans le pays.
L’économiste Fritz Alphonse Jean, lors de sa prise de parole, a été chahuté par les membres de la population, le qualifiant de gaspilleur de fonds publics, de nul, d’imposteur, entre autres.
Pour plus d’un, la délocalisation de la célébration du 222ᵉ anniversaire du bicolore national au Cap-Haïtien ne fait que montrer à quel point la situation est compliquée et le niveau de faiblesse de l’État pour tout pallier en vue d’un lendemain meilleur pour le pays.
Les autorités migratoires dominicaines poursuivent leur traque contre les Haïtiens. Plus de 500 compatriotes en situation irrégulière ont été arrêtés ce 6 avril 2025, au cours de la semaine écoulée, dans le district de Friusa, situé dans la province de La Altagracia, à l’est de la République dominicaine.
Selon le journal dominicain Diario Libre , ces opérations ont été intensifiées ces derniers jours dans plusieurs zones du district touristique de Bávaro, notamment Mata Mosquito, Villa Playwood et Haïti Chiquito, des zones où la présence de migrants irréguliers est particulièrement élevée.
Plus de 300 personnes ont été appréhendées samedi dernier lors d’une opération menée dans la zone de Friusa. Jeudi, 125 autres ressortissants haïtiens ont été arrêtés à Mata Mosquito, alors que, le mercredi 2 avril, la DGM avait déjà rapporté l’interception de 111 individus, dont 95 hommes et 16 femmes, à Friusa et Verón. Au total, quelque 536 Haïtiens ont été arrêtés dans cette région en l’espace d’une semaine.
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Diario Libre rappelle que, depuis octobre 2024, la DGM affirme avoir réalisé quelque 130 interventions dans la province de La Altagracia, qui ont permis l’arrestation et le rapatriement de 9 405 étrangers, dont la majorité serait des ressortissants haïtiens sans documents légaux.
À quand le rétablissement de la sécurité et le retour à l’ordre démocratique en Haïti ? Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rencontré les maires des différentes communes du département du Nord pour discuter de la situation en vue de redresser la barre.
Dans le cadre de sa visite officielle dans le département du Nord, le chef du gouvernement, accompagné du Ministre délégué chargé des questions électorales et constitutionnelles, M. Joseph André Gracien Jean ; de la Ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger, Mme J.E. Kathia Verdier ; de son Chef de Cabinet, Me Axène Joseph, entre autres, a tenu une importante réunion de travail autour des défis urgents auxquels fait face le pays.
Cette rencontre, selon un communiqué de la Primature, « témoigne de la volonté ferme du chef du Gouvernement de dialoguer directement avec les forces vives de la région, de consolider l’unité nationale autour des grandes priorités, et d’agir de manière résolue face aux défis urgents du pays. »
Les responsables ont échangé sur la sécurité, l’organisation du référendum constitutionnel et des élections générales, conditions indispensables au rétablissement de la stabilité institutionnelle et à la refondation démocratique de la Nation.
À cet effet, « les maires ont été appelés à jouer un rôle actif dans la sensibilisation des citoyens, à œuvrer aux côtés de l’État central pour renforcer le climat de confiance, favoriser la participation électorale et soutenir les initiatives visant à restaurer la paix dans leurs collectivités respectives », peut-on lire dans ledit communiqué.
Cette initiative s’inscrit dans une série de rencontres stratégiques engagées par le Premier ministre à travers le pays. Ce, « avec pour objectif de mobiliser toutes les composantes de la société – élus locaux, jeunes, femmes, organisations communautaires – afin de remettre le destin du pays entre les mains de dirigeants légitimement choisis par le peuple haïtien ».
À ce titre, le gouvernement dit réitérer son engagement à assurer les conditions sécuritaires, techniques et logistiques nécessaires à la tenue d’élections libres, inclusives et transparentes, dans le respect des principes républicains.
Joly Germine alias « Yonyon », 32 ans, ancien chef du gang « 400 Mawozo » à Croix-des-Bouquets, a été reconnu coupable, le vendredi 16 mai 2025, par un jury fédéral du district de Columbia. Ce, pour son rôle dans l’enlèvement et la séquestration de 16 citoyens américains, dont cinq enfants, un Canadien, pendant 62 jours, en 2021.
Dans un communiqué du ministère de la Justice, les autorités américaines ont annoncé le verdict, publiant des déclarations de l’avocate fédérale et de l’agent spécial du FBI chargé de l’affaire.
Le bureau du procureur se battra agressivement pour protéger les Américains pris en otage et maltraités, et pour défendre les libertés religieuses de notre peuple, y compris les chrétiens. Comme l’ont montré les preuves, Joly Germine a orchestré un complot qui a mis à profit les missionnaires chrétiens américains comme monnaie d’échange pour essayer d’obtenir sa propre libération d’une prison haïtienne, ont déclaré les autorités américaines.
“ Lorsque vous commettez des crimes contre des Américains dans d’autres pays, peu importe où vous êtes, nous venons pour vous. La justice n’est peut-être pas toujours rapide, mais c’est certain ”, a déclaré, de son côté, l’avocate Jeanine Ferris Pirro.
“ Cette condamnation démontre la détermination du FBI à suivre les preuves où qu’elles mènent et à se frayer un chemin jusqu’aux chefs des complots criminels où qu’ils se trouvent. Le chef de gang haïtien et kidnappeur condamné Joly Germine a découvert qu’il n’était pas hors de portée du FBI ”, a déclaré James, l’agent spécial adjoint en charge du FBI. Ni le temps ni la distance n’affaibliront notre détermination. Nous utiliserons tous les outils disponibles et nous irons dans les plus roins du monde pour traduire en justice ceux qui kidnappent les Américains, a-t-il affirmé.
C’est après un essai de 10 jours que le jury a déclaré « YonYon » coupable d’un chef d’accusation de complot en vue de commettre la prise d’otages et de 16 chefs d’accusation de prise d’otages d’un ressortissant américain contre rançon.
Aussi, l’ancien leader de 400 Mawozo a plaidé coupable pour son rôle dans un complot de trafic d’armes qui a fait passer en contrebande d’armes à feu en Haïti en violation des lois américaines sur les exportations et le blanchiment des fonds du gang dérivés des rançons payées pour d’autres victimes d’otages américains.
Pour ces crimes, il a été condamné en juin 2024 à 35 ans de prison fédérale.
Pour rappel, le 16 octobre 2021, 17 missionnaires, (16 américains et un canadien) de Christian Aid Ministries, une organisation d’aide missionnaire basée dans l’Ohio, revenaient d’une visite à un orphelinat lorsqu’ils ont été enlevés le gang « 400 Mawozo ».
Les preuves au procès ont montré que le caïd Yonyon avait dirigé l’enlèvement initial, s’était arrangé pour les endroits où les otages étaient détenus et avait fixé la demande de rançon de 17 millions de dollars, sachant qu’elle était trop élevée pour être payée et que le gouvernement haïtien négocierait sa libération de prison en échange des missionnaires. Les preuves ont également montré qu’il était impliquée ou consultée sur les décisions de libération des victimes.
Une semaine après le début de son pontificat, le pape Léon XIV a fait sa première nomination épiscopale ce 15 mai 2025. Il a nommé le père Miguel Angel Contreras Llajaruna S.M. évêque auxiliaire du diocèse de Callao, au Pérou, en lui assignant le siège de Babra.
Né le 5 juillet 1979 à Cajabamba, Miguel Angel Contreras Llajaruna a consacré sa vie au service pastoral et éducatif au sein de la congrégation mariste. Selon Vatican News, il a été formé au séminaire de Sullana-Puina, a étudié la philosophie à Lima, puis la théologie au Mexique. Il est aussi titulaire d’un master en Écriture Sainte au Brésil, ainsi que d’un autre en gestion d’éducation au Pérou.
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Selon Vatican News, Mgr Miguel a été ordonné prêtre le 26 avril 2008. Il a occupé plusieurs postes comme promoteur de l’école paroissiale Saint-Joseph (2012-2021), curé de la Vierge Missionnaire (2015-2022) et vicaire épiscopal pour la vie consacrée depuis 2021. Il est également directeur général du réseau des écoles paroissiales du diocèse de Callao depuis 2022. Et depuis cette même année, il est supérieur du district sud-américain des Pères Maristes.
À noter que le diocèse de Callao a été créé par le pape Paul VI le 13 avril 1967 et est suffragant de l’archidiocèse de Lima. Il comprend la province constitutionnelle de Callao, incluant les îles de San Lorenzo, Fronton, Cavinsas et Redonda, ainsi que le district de Ventanilla. Cette nomination symbolise la continuité pastorale et l’attachement du nouveau pape à ce territoire, dont il a été administrateur apostolique de 2020 à 2021.
Lors d’une cérémonie officielle organisée à l’Hôtel Karibe, marquant la Journée Nationale des Enseignants et enseignantes d’Haïti ce vendredi 16 mai, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rendu un vibrant hommage à tous les professionnels servant de piliers pour l’enseignement haïtien tout en promettant d’améliorer leurs conditions de travail dans ce contexte difficile.
Selon un communiqué de la Primature, cette cérémonie solennelle, placée sous l’égide du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), « témoigne de la ferme volonté de l’État haïtien de soutenir les enseignantes et enseignants à travers les dix départements géographiques du pays, en œuvrant activement à l’amélioration de leurs conditions de travail. »
Tout en rendant un vibrant hommage à ces cadres du système éducatif haïtien à travers les dix départements du pays, le chef du gouvernement tient à saluer leur courage, leur persévérance et leur sens du devoir, alors qu’ils continuent chaque jour à faire vivre le système éducatif haïtien avec dévouement et abnégation malgré un contexte national difficile.
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Le Premier ministre Fils-Aimé a réaffirmé l’importance du rôle fondamental des éducateurs dans la construction d’une Haïti nouvelle, en tant que bâtisseurs de savoir, transmetteurs de valeurs civiques et républicaines, et acteurs clés dans la formation des citoyens de demain.
M. Fils-Aimé a souligné que « seule une éducation de qualité, valorisée et soutenue par l’État, permettra de jeter les bases d’une société plus juste, équitable et prospère », tout en rappelant que le Conseil Présidentiel de Transition et le gouvernement ont réitéré leur engagement ferme en faveur du renforcement du système éducatif haïtien, dans une dynamique de refondation sociale et républicaine.
Cette activité s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont la Directrice générale du Fonds National de l’Éducation (FNE), Sterling Civil.
Cette année encore, le Centre Muse Haïti donne la parole aux jeunes. Ce jeudi 15 mai, l’organisation a lancé officiellement la quatrième édition du concours national de dissertation. Une initiative centrée sur le droit à l’éducation, organisée à l’intention des écoliers (NSI-NSIV) et des étudiants de premier cycle universitaire.
Placée sous le thème « Le droit à l’Éducation en Haïti« , cette année, le CMUH a offert aux jeunes du pays un espace pour réfléchir sur les défis et les enjeux de ce droit fondamental. C’est dans cette perspective que l’organisation a lancé cette nouvelle édition.
Selon le responsable du Centre Muse Haïti, le Révérend Père Gilbert Peltrop, dans son discours de circonstance, cette initiative vise à encourager chaque citoyen, chaque citoyenne et chaque institution à un engagement réel pour que l’école ne soit plus considérée comme un levier politique dans une Haïti rongée par une crise socio-politique et économique.
Tout en retraçant une historiographie du droit à l’éducation en Haïti et en soulignant son importance capitale, le prêtre rappelle que « aller à l’école n’est pas un privilège réservé à un petit groupe, mais un droit pour chaque personne ».
Pour Dieuseul Prédélus, Recteur de l’Université d’État d’Haïti (UEH), le droit à l’éducation est plus qu’un principe juridique inscrit dans les chartes internationales et la Constitution haïtienne de 1987 : « Il est une exigence morale, un rempart pacifique contre l’exclusion, l’ignorance et la pauvreté. Il est également une condition essentielle à l’émergence de la nouvelle société haïtienne, équitable et démocratique dont nous rêvons tous. »
Tout en soulignant l’engagement de l’UEH à faire de l’éducation un levier de transformation sociale, M. Prédélus a affirmé continuer à œuvrer pour un système éducatif inclusif, de qualité et accessible à tous.
Invité d’honneur de cette édition, le cinéaste Arnold Antonin croit, quant à lui, qu’il faut une nouvelle réflexion sur l’éducation en Haïti. Lutter pour qu’il y ait une éducation de qualité pour tous sera, selon lui, la vraie révolution en Haïti, tout en critiquant le système éducatif haïtien basé sur le paraître et la tromperie.
« L’éducation ne sert qu’à une chose : nous permettre d’utiliser l’ordinateur le plus puissant qui existe encore au monde, qui est le cerveau des jeunes Haïtiens, à nous apprendre à réfléchir de façon critique afin de bien poser les problèmes, de prendre de bonnes décisions et d’agir. » Pour y arriver, selon M. Antonin, il faut un changement de méthode d’apprentissage et la formation des enseignants.
Dans ses propos, le directeur de l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPE), Hervé Boussiquot, a souligné le rôle que joue l’éducation dans la promotion de la paix, tout en appelant à faire de cette initiative du Centre Muse Haïti une contribution à la reconquête et au maintien de la paix.
De la gauche vers la droite, Recteur de l’UEH Dieuseul Prédélus, au milieu, le Cinéaste Arnold Antonin, Rév. Père Gilbert Peltrop entre autres
Cette initiative s’articule autour de l’une des principales missions de la Protection du citoyen, qui consiste à promouvoir l’établissement d’une culture du respect des droits humains et de la paix sociale, a déclaré le Protecteur du citoyen, Jean Wilner Morin, tout en soulignant la situation alarmante de plus de deux millions de personnes qui ont dû fuir leurs maisons en raison de la violence des gangs.
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPE), l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Université d’État d’Haïti (UEH), l’Université Quisqueya (UNIQ), l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), Le Nouvelliste et la Radio Télévision Caraïbes rejoignent tous le Centre Muse Haïti pour la 4e édition de cet événement socio-éducatif combien important dans une société où le droit à l’éducation reste encore un combat à mener.
Engagée dans la promotion des valeurs et des œuvres des femmes haïtiennes, la plateforme VWA FANM AYISYÈN (VFA) a lancé, ce jeudi, la première édition du Festival de la Littérature Féminine Haïtienne. Cette initiative sera marquée par des conférences, des ateliers, ainsi que des expositions mettant en lumière les productions littéraires des femmes haïtiennes.
Prévu du 23 au 25 mai 2025 au Centre Culturel Brésil en Haïti, à l’occasion de la fête des Mères, ce festival vise à créer un espace de diffusion, de valorisation et de promotion des œuvres littéraires produites par des autrices haïtiennes. Il souhaite également offrir une plateforme où ces femmes peuvent exposer leur talent et renforcer leur visibilité dans le milieu culturel, selon une note signée par Westerline Charles, présidente de VWA FANM AYISYÈN.
« Il s’agit de créer une synergie entre l’histoire littéraire, la recherche en littérature, et les études de genre. Le festival inclura aussi des études comparées entre la littérature créolophone et d’autres langues. L’approche académique sera mise en valeur lors des ateliers d’écriture », a-t-elle précisé.
Basé sur des principes d’inclusion, d’égalité de genre et d’autonomisation des femmes, le projet poursuit plusieurs objectifs : Promouvoir et valoriser les femmes dans le secteur littéraire ; Révéler le potentiel féminin en matière de propriété intellectuelle ; Mettre en valeur les différents genres littéraires haïtiens ; Mettre en lumière les Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à l’égalité de genre ; Organiser des ateliers d’écriture littéraire avec production de textes par les participant(e)s ; Produire un ouvrage collectif issu des différents ateliers réalisés.
Ce festival s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance et de soutien aux voix féminines dans la littérature haïtienne, et contribue à enrichir le paysage culturel du pays par une approche inclusive et participative.
L’exécutif s’apprête à célébrer le 222ᵉ anniversaire de la création du bicolore haïtien le 18 mai prochain. Fritz Alphonse Jean, qui dénonçait par le passé le gouvernement d’Ariel Henry, s’apprête à se rendre au Cap-Haïtien pour faire la fête, évitant l’Arcahaie, lieu symbolique dans l’historiographie haïtienne.
Tout comme Ariel Henry en 2023, le Conseil Présidentiel de Transition évite l’Arcahaie pour aller célébrer la fête du drapeau dans la deuxième ville du pays avec un budget alléchant. Si l’équipe de Monsieur Henry avait un budget de 90 millions de gourdes pour ce faire, l’administration de Fritz Jean, quant à elle, mise sur 300 à 400 millions pour un tel événement dans un pays miné par la misère et la violence armée.
Président de l’Accord Montana d’alors, Fritz Jean dénonçait cette décision de l’administration d’Ariel Henry de décaisser 90 millions de gourdes du trésor public pour célébrer le bicolore haïtien alors qu’elle évitait la cité du drapeau. Fritz Jean, devenu président du Conseil Présidentiel de Transition en 2025, est aujourd’hui rattrapé par le temps, puisque son administration veut éviter la ville d’Arcahaie aussi.
Le Palais national est abandonné depuis la prise du pouvoir par le Conseil Présidentiel de Transition. Les territoires perdus s’accumulent au temps du CPT dont le président est Fritz Jean, représentant de l’Accord Montana. Même le Mupanah n’aura pas vu les nouveaux dirigeants cette année à l’occasion du 18 mai.
Valeria Marquez, une influenceuse mexicaine de 23 ans, a été assassinée mardi 13 mai alors qu’elle diffusait une vidéo en direct sur la plateforme Tiktok. Le drame s’est produit dans la commune de Zapopan, en banlieue de Guadalajara, capitale de l’État de Jalisco, à l’ouest du Mexique, ont rapporté plusieurs médias étrangers.
Selon les autorités locales, la jeune femme se trouvait dans son salon de beauté, dont elle était propriétaire, lorsqu’un homme armé a fait irruption dans l’établissement. « D’après les premiers éléments de l’enquête, elle se trouvait dans son établissement lorsqu’un homme est entré et, apparemment, a tiré plusieurs fois sur elle avec une arme à feu, la tuant », a précisé le parquet de l’État dans un communiqué officiel.
Les forces de l’ordre se sont rendues sur place après avoir été alertées par un appel d’urgence. Le décès de Valeria Marquez a été constaté sur les lieux. Des membres de sa famille ont ensuite identifié son corps. L’auteur du crime est toujours activement recherché.
Active sur les réseaux sociaux, Valeria Marquez comptait plus de 95 000 abonnés sur TikTok, où elle partageait des vidéos axées sur la beauté et le lifestyle. Certaines de ses publications dépassaient les 800 000 vues. « La victime était active et influente sur les réseaux sociaux », a souligné le parquet.
Ce drame s’inscrit dans un contexte de violences persistantes contre les femmes au Mexique. Selon les données de l’ONU, 70 % des femmes âgées de plus de 15 ans y ont été victimes d’au moins une forme d’agression. Le pays enregistre chaque jour en moyenne dix assassinats de femmes et de jeunes filles, qu’il s’agisse de féminicides ou d’homicides volontaires.
L’ancien président uruguayen, José Mujica, est décédé à l’âge de 89 ans après une longue bataille contre le cancer. La triste nouvelle a été confirmée par l’actuel président, Yamandú Orsi, sur son compte X.
Ancien guérillero et prisonnier politique sous la dernière dictature en Uruguay, José Mujica a dirigé le pays entre 2010 et 2015. Lors de sa dernière interview, il avait annoncé qu’il ne poursuivrait pas son traitement et qu’il souhaitait mourir en paix, rapporte Euronews.
Le pays est en deuil, pleurant la perte d’un grand homme. « Tu vas nous manquer, vieil homme. Merci pour tout ce que tu nous as donné et pour ton amour profond pour ton peuple », a écrit le président Yamandú Orsi sur X. À la suite de son décès, un deuil national de trois jours a été décrété en Uruguay.
Surnommé « Pepe », José Mujica était l’un des fondateurs du « Movimiento de Participación Popular », un parti de gauche constitué par d’anciens guérilleros du Movimiento de Liberación Nacional-Tupamaros, un groupe armé marxiste des années 1960 et 1970, précise le journal.
Sa carrière politique a débuté après sa libération en 1985, lorsque la dictature uruguayenne est tombée. À l’aube de la démocratie, il devient député en 1995 pour le MPP, puis sénateur, ministre de l’Agriculture avant de devenir président de l’Uruguay en 2010.
Durant son mandat, il a promulgué des lois progressistes importantes, notamment la légalisation du mariage homosexuel, du droit à l’avortement et la régulation du marché du cannabis, consolidant ainsi la position de l’Uruguay sur le continent, selon Euronews.
L’étau se resserre autour des citoyens haïtiens sanctionnés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour leur implication présumée dans des activités criminelles en Haïti. Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique demande au commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince de prendre des mesures pour geler leurs comptes bancaires ainsi que ceux de leurs complices.
Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Frantz Monclair, a été ordonné de « prendre les dispositions légales pour le gel immédiat de tous les comptes appartenant aux individus sanctionnés sous le régime des Nations Unies, ainsi que ceux appartenant à leurs complices », comme indiqué dans une correspondance du ministère de la Justice datée du 12 mai 2025.
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Le ministre Patrick Pelissier demande également au commissaire d’enjoindre à toutes les institutions spécialisées et de contrôle financier d’enquêter sur les activités financières des personnes sanctionnées.
Le ministère a précisé être en attente d’une réponse à une démarche entreprise auprès des ambassades des pays ayant sanctionné certains ressortissants haïtiens, sollicitant une entraide pénale consistant à transférer les dossiers y afférents audit Ministère pour les suites nécessaires.
Rappelons que la liste des personnes sanctionnées par le Conseil de sécurité des Nations Unies comprend plusieurs chefs de gangs, dont Lucson Elan, Johnson André (alias Izo), Renel Destina (alias Tilapli), Wilson Joseph (alias Lanmò San Jou), Vitel’homme Innocent et Jimmy Chérizier, dit Barbecue. Dans cette liste figure également l’ancien député de Petite-Rivière de l’Artibonite Prophane Victor, seul homme politique haïtien à avoir été sanctionné par les Nations unies à ce jour.
Face au contrôle exercé par des gangs armés sur l’ensemble des axes de transport entrants et sortants de Port-au-Prince, empêchant la libre circulation des personnes, des biens et particulièrement des produits pétroliers, l’Association des Professionnels du Pétrole et de l’Énergie (APPE) alerte le gouvernement sur le risque imminent d’une paralysie totale du secteur pétrolier, ce qui pourrait entraîner un arrêt généralisé de l’économie haïtienne.
Dans une correspondance adressée au Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, les membres de l’APPE soulignent l’urgence d’une action décisive et rapide des autorités publiques pour garantir la sécurité et la liberté de circulation sur l’ensemble du territoire. Sinon, le secteur pétrolier risque de ne plus être en mesure d’exercer ses activités dans un avenir très proche.
En ce sens, l’APPE sollicite une rencontre urgente avec le Premier ministre pour discuter précisément des mesures concrètes et immédiates que le gouvernement entend adopter afin de permettre aux compagnies pétrolières de continuer à importer, stocker et distribuer des carburants en toute sécurité.
« La situation actuelle est arrivée à un point critique où l’insécurité, désormais généralisée, menace directement la continuité des activités économiques essentielles du pays. Depuis plusieurs mois, le contrôle exercé par des gangs armés sur l’ensemble des axes de transport entrants et sortants de Port-au-Prince empêche la libre circulation des personnes, des biens et particulièrement des produits pétroliers », écrit l’APPE.
L’association précise qu’elle est à court de ressources et de capacités, malgré ses efforts et son engagement à maintenir coûte que coûte l’approvisionnement en carburant pour soutenir l’économie nationale.
« Face à cette situation d’extrême urgence, il devient impératif que l’État intervienne immédiatement et efficacement pour rétablir les conditions minimales de sécurité nécessaires au maintien de la chaîne logistique pétrolière », a-t-elle déclaré.
Basée à Barcelone, la compagnie Volotea a franchi une étape très importante en accueillant son 75 millionième passager à l’aéroport d’Olbia en Sardaigne, le 8 mai 2025. Pour immortaliser l’événement, elle a déployé un paillasson géant de 75 m² sur le tarmac avec un message : « Ciao Mamma, sono il passeggero 75 milioni », qui veut dire « Salut maman, je suis le 75 000 000ème passager ».
Selon Ouest-France, le passager honoré a reçu un cadeau exceptionnel : 75 vols gratuits à partager avec sa mère, remis en main propre par le PDG et fondateur de Volotea, Carlos Muñoz, qui était également à bord de l’avion.
Volotea a été créée en 2012 et s’est imposée comme un acteur incontournable du transport aérien européen, en reliant particulièrement les petites et moyennes villes. « Nous desservons plus de 110 aéroports à travers 420 lignes et totalisons 19 bases, dont 10 en France, 7 en Italie et 2 en Espagne », a déclaré le PDG.
En effet, en 2024, Volotea a transporté 11,4 millions de passagers et prévoit d’offrir 12,7 millions de sièges d’ici 2025. Toutefois, la France reste son premier marché : « La France représente aujourd’hui plus de 60 % de notre activité. Nous y opérons dans plus de 20 aéroports, et notre plus grande base, en nombre de passagers transportés, se trouve à Nantes », explique M. Muñoz.
La célébration a eu lieu à l’aéroport d’Olbia, l’une des bases stratégiques de Volotea. La compagnie prévoit d’y offrir 1,1 million de sièges, confirmant ainsi son engagement dans la région de Sardaigne.
Depuis 13 ans d’activité,Volotea a lancé plus de 50 initiatives pour réduire sa consommation de carburant, ce qui lui a permis de réduire de 47 % ses émissions directes de CO2 par passager-kilomètre. « Nous prévoyons d’atteindre 50 % d’ici 2030 (par rapport à 2012), avec cinq ans d’avance sur les prévisions », a assuré le responsable, selon Ouest-France.
Les États-Unis ont expulsé mardi un total de 132 citoyens dominicains pour des violations de l’immigration et d’autres crimes fédéraux commis sur leur territoire. Selon plusieurs rapports, plus de 50 % des personnes expulsées par les autorités américaines ont été arrêtées lors de raids menés par des agents de l’ICE dans différents comtés américains.
Parmi les 132 personnes expulsées, 116 ont été rapatriées par avion depuis diverses villes des États-Unis, tandis que 16 sont arrivées par ferries depuis San Juan, à Porto Rico, selon des sources officielles rapportées par Listín Diario.
L’Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis a rapatrié les 116 Dominicains à bord d’un vol spécial affrété par l’ICE, qui a atterri à l’aéroport international José Francisco Peña Gómez (AILA-JFPG).
Le journal a également confirmé que certains rapatriés avaient purgé des peines pour des crimes graves tels que le trafic de drogue, la fraude bancaire, la violence domestique, les agressions, le blanchiment d’argent et les infractions au code de la route.
À leur arrivée, les expulsés ont été accueillis par la Direction générale de l’immigration (DGM), en collaboration avec la police nationale, qui a assuré la sécurité et supervisé le transport des expulsés dans la zone nord-ouest du terminal de l’aéroport. En 2025, plus de 600 Dominicains ont été expulsés des États-Unis grâce à des vols spéciaux organisés par l’ICE, selon Listín Diario.
Dans un entretien accordé à EFE, les policiers kenyans déployés en Haïti à travers la Force Multinationale expriment leur grogne. Ces officiers ont même lancé des critiques concernant la structure de la mission.
“ Nous sommes les seuls à faire face aux bandits. Les policiers des autres pays sont responsables de la sécurité des bâtiments ou de l’évacuation des blessés. La partie dangereuse est tout pour nous “, déclare l’un des officiers à l’agence de presse espagnole, sous couvert d’anonymat.
Plus loin, cet officier a même reconnu que les bandits ont de meilleures armes qu’eux.
Les policiers consultés par EFE se plaignent de conditions de travail précaires, de décisions stratégiques erratiques et de problèmes de paiement.
“ Les blindés sont constamment en panne. Nous n’avons pas de couverture aérienne. Et même ainsi, on nous ordonne de nous déployer sur plusieurs fronts », raconte un officier.
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Certains se disent eux-mêmes « spécialistes » pour éviter les patrouilles. Tout dépend de qui vous connaissez dans le commandement, a révélé l’un des policiers.
Selon les témoignages, plusieurs opérations ont échoué en raison d’un manque de soutien ou de décisions qu’ils jugent inappropriées.
À souligner, depuis leur arrivée, deux d’entre eux ont été tués, particulièrement dans l’Artibonite, et d’autres ont été blessés, dont à Kenscoff.
Le Kenya avait promis 1 000 policiers à Haïti pour combattre les gangs aux côtés de la Police nationale. Jusqu’à présent, environ 800 ont été déployés. Et, conformément à leur principe de rotation, en juillet prochain, 400 des policiers déployés sur le sol dessalinien rentreront chez eux.
Pendant ce temps, la population haïtienne se demande à quoi sert la venue des policiers kenyans dans le pays, puisque, sous leurs yeux, les gangs continuent de gagner du terrain dans la capitale et ailleurs, de massacrer les habitants, de violer et d’incendier tout sur leur passage.
Marjorie Michel, fraîchement élue députée de Papineau à Québec, nommée ministre de la Santé au gouvernement de Mark Carney, premier ministre du Canada, ce mardi.
La fille de l’ancien premier ministre haïtien, Smarck Michel, avance en haut de l’échelle, devenant première femme d’origine haïtienne à être nommée à ce poste.
Dans une lettre, l’actrice haïtiano-canadienne Fabienne Colas célèbre ce nouveau sacre de la fille d’Haïti. “ En ce 13 mai 2025, tu entres dans l’Histoire. Première femme et première personne d’origine haïtienne à occuper le poste de ministre – ministre de la Santé du Canada — quelle fierté pour nous toutes et tous ”, lâche la figure culturelle québécoise d’origine haïtienne.
Elle insiste sur le fait que Marjorie Michel, nouvelle députée de Papineau, assermentée par le Premier ministre Mark Carney, devienne bien plus qu’une ministre .
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“ Tu incarnes l’espoir, la compétence, l’engagement, et surtout, la promesse que tout est possible. Tu es une femme d’influence qui a su rester humaine. Une leader respectée dans les plus hautes sphères du pouvoir, mais toujours accessible, humble et prête à servir. Ton optimisme sans borne — à toute épreuve, presque déconcertant — est un moteur puissant pour faire avancer les choses, même dans les moments les plus complexes ”, ajoute Mme Colas.
Marjorie Michel, fille d’Haïti, est désormais une figure influente de la politique canadienne, passant de première femme noire à être nommée cheffe de cabinet du ministre fédéral de la Famille, des Enfants et du Développement social, de directrice des opérations du Parti libéral du Canada – Québec (PLCQ), cheffe de cabinet adjointe du premier ministre Justin Trudeau, à députée et désormais ministre.
Suite aux décisions du gouvernement dominicain de ne donner des soins qu’à ceux en situation régulière, Lourdia Jean Pierre est décédée en tentant d’accoucher seule chez elle, dans la province d’El Seibo.
Âgée de 32 ans, Lourdia Jean Pierre est morte vendredi dernier dans son salon, en tentant d’accoucher seule, afin d’éviter la présence de l’immigration dominicaine dans les hôpitaux. Son mari, Ronald Jean, qui est également en situation irrégulière, a hésité à appeler les secours, selon le quotidien dominicain DiarioLibre.
Le couple vivait dans des conditions difficiles à Pedro Sánchez, un endroit reculé de la République dominicaine, selon le journal. Lourdia Jean Pierre avait quatre enfants, dont le nouveau-né, actuellement pris en charge par un proche à Miches, et deux autres enfants qui vivent toujours en Haïti.
Il convient de souligner que le gouvernement dominicain a lancé une chasse aux sans-papiers dans le pays. Il a mis en place des mesures interdisant l’accès aux hôpitaux pour les sans-papiers, sous peine d’être arrêtés et renvoyés dans leur pays d’origine. Cette décision du président Luis Abinader a été largement critiquée par plusieurs organisations non gouvernementales.
Lourdia Jean Pierre, âgée de 32 ans, devient une victime de plus de la politique discriminatoire de l’administration Abinader en République dominicaine, face à un Haïti ravagé par les violences des gangs armés qui occupent une grande partie du pays.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Metellus, a présenté le bilan de la visite du président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Ilan Goldfajn, au Cap-Haïtien, la semaine dernière. Il a annoncé qu’une enveloppe de 243 millions de dollars a été accordée à Haïti pour financer des projets de développement dans les secteurs des infrastructures routières, de l’éducation et de la santé pour les années 2025 et 2026.
Lors de la 8ᵉ édition des Mardis de la Nation, ce mardi 13 mai 2025, M. Metellus a précisé que, sur les 243 millions de dollars, 143 millions de dollars sont déjà engagés pour l’année en cours. Le ministre des Finances a souligné que ce montant est destiné à financer des projets majeurs, notamment l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement pour 30 000 foyers dans la région du Nord, ainsi que la réhabilitation de l’Hôpital Universitaire Justinien du Cap-Haïtien.
« L’enveloppe initialement prévue de 185 millions de dollars a été réévaluée à 243 millions de dollars, en fonction des priorités identifiées et des ressources mobilisées », a précisé un communiqué du gouvernement.
Par ailleurs, le ministre a souligné l’importance stratégique de cette mission, qui marque une étape significative dans le renforcement des relations entre Haïti et cette institution financière régionale de premier plan. « Cette visite a permis non seulement de réaffirmer l’engagement de la BID en faveur du développement durable d’Haïti, mais aussi de définir les priorités de coopération pour la période 2025-2026 », a conclu le gouvernement.
Parallèlement, la ministre de la Jeunesse et des Sports, Lynn Sarah Octavius, a souligné que 400 millions de gourdes ont été mobilisées pour la célébration de la fête du Drapeau et de l’Université, prévue le 18 mai prochain. Elle a précisé que la célébration officielle du drapeau se tiendra au Cap-Haïtien.
Un premier groupe de 59 Sud-Africains blancs, identifiés comme Afrikaners, est arrivé ce lundi 12 mai à l’aéroport de Dulles en Virginie, dans le cadre d’un programme exceptionnel initié par le président américain. La relocalisation intervient après que Trump ait signé un décret en février dernier, accordant le statut de réfugiés à ces individus, évoquant comme motif une prétendue discrimination raciale en Afrique du Sud.
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BFMTV a rapporté que le président américain justifie cette mesure par la nécessité de « protéger une communauté ciblée » en raison de sa couleur de peau, tout en citant la politique de réforme agraire et des cas d’attaques contre des fermiers blancs. Trump accuse Pretoria de mettre en œuvre une « discrimination systématique » contre les Afrikaners. Le président a aussi annoncé que cette relocalisation n’est que le début d’un programme d’accueil plus large.
Le gouvernement sud-africain a catégoriquement rejeté toutes les accusations, qualifiant les migrants de « faux réfugiés n’ayant aucune preuve de persécution ». Selon les autorités, les accusations américaines sont infondées et nuisent aux relations bilatérales.
Cependant, en Afrique du Sud, les Blancs représentent un peu plus de 7% de la population. Selon les chiffres du gouvernement, ils possédaient 72% des terres agricoles, héritage d’une politique d’expropriation de la population noire pendant la colonisation puis l’apartheid, que des lois votées depuis 1994 visent à réviser, explique BFMTV.
La signature d’un accord entre le Kenya et la République dominicaine est en vue. Ce, pour soutenir les policiers kenyans présents en Haïti dans le cadre du déploiement de la Force multinationale.
La ministre kenyane des Affaires étrangères, Musalia Mudavadi, est en visite à Saint-Domingue jusqu’au 13 mai 2025 pour parapher le protocole d’accord.
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» À Saint-Domingue, Mudavadi signera des protocoles d’accord sur l’évacuation médicale, le rapatriement des blessés et des morts, et l’accès au territoire dominicain pour les membres kenyans de la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti « , précise le bureau du ministre.
À souligner que, dans le cadre de cet accord, les informations officielles n’ont aucunement fait mention du déploiement de militaires dominicains sur le sol dessalinien, contrairement à ce qui circule déjà sur les réseaux sociaux.
Ce 12 mai 2025, la Confédération brésilienne de football a annoncé la signature officielle du coach italien Carlo Ancelotti comme nouveau sélectionneur de la Seleção.
La plus grande équipe nationale de l’histoire du football sera désormais dirigée par l’entraîneur le plus vainqueur du monde. Carlo Ancelotti, synonyme de réalisations historiques, a été annoncé ce lundi (12) par le président de la CBF Ednaldo Rodrigues, en tant que nouvel entraîneur de l’équipe nationale brésilienne, indique le communiqué de la CBF.
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« Amener Carlo Ancelotti à la tête du Brésil est plus qu’un geste stratégique. C’est une déclaration au monde que nous sommes déterminés à récupérer la première place sur le podium. C’est le plus grand technicien de l’histoire et maintenant il est devant la plus grande sélection de la planète. Ensemble, nous allons écrire de nouveaux chapitres glorieux du football brésilien », a déclaré Ednaldo Rodrigues, président de la CBF.
Le coach sortant du Real Madrid dirigera le Brésil jusqu’à la Coupe du Monde 2026 et entraînera déjà l’équipe jaune lors des deux prochains matchs de qualifications contre l’Équateur et le Paraguay le mois prochain.
Le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, a rencontré, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre Haïti et le Brésil, notamment en matière de sécurité, de défense et d’appui institutionnel, l’Ambassadeur de la République fédérative du Brésil accrédité en Haïti, Luís Fernando De Carvalho, ainsi que le Lieutenant-Général Derby Guerrier, Commandant en chef des Forces armées d’Haïti (FAD’H).
Dans un communiqué du gouvernement, il est indiqué que les échanges ont porté sur la situation sécuritaire du pays, les perspectives de coopération militaire, ainsi que les mécanismes d’un partenariat stratégique durable. La question de l’organisation des prochaines élections en Haïti a également été abordée.
« Le chef du gouvernement a souligné que le rétablissement de la sécurité est une condition essentielle au bon déroulement du processus électoral. À ce titre, il a exprimé l’importance du soutien des partenaires internationaux, dont le Brésil, dans les efforts visant à créer un climat propice à des élections libres, inclusives et crédibles », a précisé la Primature.
Réaffirmant l’engagement de son gouvernement dans la mise en place des conditions nécessaires à la restauration de l’ordre républicain, le Premier ministre a salué l’engagement continu du Brésil en faveur de la stabilité en Haïti, tout en soulignant la volonté du Gouvernement de renforcer cette collaboration dans un esprit de respect mutuel, de souveraineté nationale et de solidarité régionale.
Le Fonds National de l’Éducation annonce avoir lancé un appel à candidature en vue de recruter, par voie de concours, 10 stagiaires dans le domaine du management des politiques et dispositifs éducatifs.
Selon un communiqué du FNE, au cours de 3 mois, ces stagiaires seront mobilisés pour appuyer la mise en œuvre de projets structurants de l’institution liés à la planification, la gestion et le financement de l’Éducation.
Toutefois, ces professionnels doivent être œuvrant dans le champ des sciences de l’éducation, « avec une spécialisation en planification de l’éducation, politiques éducatives, financement de l’éducation et/ou management des dispositifs éducatifs et de formation ».
Comme missions, a précisé le FNE, ils auront à participer à l’analyse, la structuration et l’évaluation des projets éducatifs portés par le FNE ; contribuer à l’élaboration d’outils de suivi et de pilotage des programmes financés par le FNE ; appuyer la rédaction de rapports stratégiques et de notes techniques orientées vers l’action publique ; prendre part à des travaux de veille documentaire, de benchmarking et de capitalisation sur les politiques éducatives ; collaborer avec les différentes directions du FNE impliquées dans le financement et la planification de l’éducation.
À cet effet, le Fonds National de l’Éducation précise que les candidats admissibles seront convoqués à un concours d’admission tout en soulignant que les dossiers doivent être transmis au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 16h00, exclusivement via le formulaire en ligne disponible à l’adresse suivante https://fne.gouv.ht/stage-rh-2025 ou visiter les sites officiels de l’institution pour plus de détails.
En Grèce, une femme mariée depuis 12 ans, mère de deux enfants, a demandé le divorce après avoir consulté ChatGPT pour interpréter le fond d’une tasse de café, une pratique divinatoire traditionnelle. Selon la chaîne de télévision publique grecque ERT, l’intelligence artificielle lui a révélé que son mari avait une liaison avec une jeune femme dont le prénom commence par la lettre « E ».
Elle a soumis à ChatGPT des photos de ses fonds de tasses de café et de ceux de son mari. L’IA aurait interprété les motifs comme indiquant une relation extraconjugale de la part de son mari et prédit qu’il allait la quitter pour l’autre femme.
En effet, Le Parisien a relayé que, dans un précédent cas lié à une voyante, l’épouse avait déjà accusé son mari d’infidélité, cette fois-ci à la suite de la consultation d’une voyante. Sans vérifier la véracité des révélations faites par l’intelligence artificielle, elle a immédiatement mis son mari dehors. L’homme, pris de court, a dû quitter la demeure familiale. Ce n’est que plus tard qu’il a été informé par un avocat que des démarches de divorce avaient été entamées.
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Lors de son passage à ANT 1, le mari, qui a souhaité garder l’anonymat, a expliqué que sa femme était influençable « aux modes qui se développent » et qu’elle se laissait « parfois entraîner ». Selon la déclaration du mari, le couple avait déjà frôlé le divorce à cause d’une déclaration faite par une voyante : « Il avait fallu un an pour que je la convainque que rien n’était vrai », a-t-il précisé. En ce qui concerne l’incident de ChatGPT, il a confirmé que sa femme lui avait proposé ce « jeu » avec ChatGPT « pour rire » et qu’il avait accepté. À la vue des résultats, « j’ai jugé inutile de lui expliquer que c’était une absurdité et j’ai ri », a-t-il témoigné, rapporte le journal français.
L’affaire pourrait prendre une tournure plus sérieuse. L’avocat du mari, Phoebus Stroungaris, a déclaré à ANT 1 que « mon client est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire. L’absurdité de l’intelligence artificielle ne résiste pas à la justice ». Il a suggéré à l’homme de retirer la garde des deux enfants mineurs à la femme.
À la suite d’une plainte du Syndicat du Personnel de l’OFATMA (SPO), l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a publié un rapport mettant en lumière des faits graves de corruption concernant des contrats de restauration conclus par l’ex-Directeur Général Carl François. Selon l’ULCC, ces contrats, signés en violation des règlements en vigueur, ont coûté à l’État la somme 107,743,312.60 gourdes entre le 24 octobre 2022 et le 12 février 2025.
Dans ce rapport, l’ULCC affirme que des contrats de restauration signés entre l’ex-Directeur général de l’OFATMA, Carl François, et deux services traiteurs, à savoir «VALCUISINE» et «OLEY EVENTS & FOOD SERVICES», comportent des irrégularités susceptibles d’enfreindre la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption, en impliquant des actes de corruption de la part de M.François.
Après audition des parties concernées, à savoir Carl François, Nadia Valérie Victor, co-directrice de Valcuisine, et John Wesley Junior Poincy, représentant d’OLEY EVENTS & FOOD SERVICES, l’ULCC a conclu que ces contrats avaient été attribués de manière arbitraire et en dehors des procédures légales. « L’ex-Directeur général a personnellement et arbitrairement choisi les entreprises ci-dessus mentionnées », précise le rapport.
« En conséquence, sur la base des actes d’enquête réalisés, la Commission a découvert que, contrairement aux déclarations de Carl François, il n’y a jamais eu de procédure d’appel d’offres. Pour tenter de brouiller les pistes, il a formulé des affirmations manifestement contraires à la vérité des faits », ajoute l’Unité de Lutte Contre la Corruption.
De plus, la Commission d’enquête a relevé des irrégularités flagrantes dans la rédaction des contrats liant l’OFATMA aux entreprises susmentionnées. Dans le contrat de restauration avec ValCuisine, la Commission a constaté des divergences entre l’exemplaire du contrat soumis par Valérie Nadia Victor, mandataire de Valmine Jean-Jacques, pour la période du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023, et celui détenu par la Directrice a.i. des Affaires Administratives (DAABF), Djennifer Laurenza Césaire.
L’ULCC a également constaté que l’entreprise ValCuisine a été légalement enregistrée le 9 mars 2022 au nom de Valmine Jean-Jacques, la fille de Nadia Valérie Victor, seulement six jours après l’installation de Carl François à la tête de l’OFATMA, le 3 mars 2022. Toutefois, la carte d’immatriculation fiscale de ValCuisine a été émise le 5 septembre 2022, alors que le premier contrat de restauration avec l’OFATMA avait été signé le 1er juillet 2022.
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« Il est à noter enfin que le premier chèque décaissé par l’OFATMA dans le cadre de ce contrat de restauration date du 21 septembre 2022, quelques jours après que cette toute nouvelle entreprise, ValCuisine, ait bouclé son processus d’enregistrement et de reconnaissance légale », souligne le rapport. L’ULCC ajoute que tous ces indices concordants et graves démontrent clairement que ValCuisine a été créée dans le but de bénéficier indûment de ce contrat de restauration sous l’administration de l’ancien Directeur général Carl François.
L’ULCC recommande la mise en mouvement de l’action publique contre l’ex-directeur général Carl FRANÇOIS pour abus de fonction, passation illégale de marché public et prise illégale d’intérêt. Cette décision concerne aussi Valmine Jean Jacques et Valérie Nadia VICTOR, pour co-auteurs de faux et usage de faux. L’ULCC exige le gel, à titre de mesure conservatoire, des comptes des entreprises VALCUISINE et OLEY EVENT & FOOD SERVICES pour le recouvrement du montant de 2.153.892,08 gourdes à titre d’acompte prévisionnel non-perçu.
Après un revirement spectaculaire confirmant l’élection de Nathalie Sinclair-Desgagné pour la circonscription de Terrebonne, le Parti libéral a finalement gagné la course par une seule voix après le dernier dépouillement judiciaire des résultats entamé depuis le 8 mai 2025.
À la suite d’un rebondissement dans les résultats des élections de Terrebonne, la candidate libérale d’origine haïtienne, Tatiana Auguste, a été confirmée comme victorieuse avec une avance sur sa rivale, Nathalie Sinclair-Desgagné, la députée sortante.
Initialement, Nathalie Sinclair-Desgagné avait été déclarée gagnante avec une avance de 44 voix. Cependant, des erreurs de dépouillement signalées lors du comptage des votes ont conduit à un renversement de la situation, donnant finalement l’avantage à Tatiana Auguste.
Les résultats tournent finalement en faveur de la jeune femme de 24 ans. Selon ce qu’a rapporté La Presse, le dépouillement judiciaire a indiqué ce samedi que le Parti libéral devance le Bloc québécois d’une seule et unique voix, confirmant ainsi l’élection de la libérale Tatiana Auguste comme nouvelle députée de Terrebonne.
La victoire de Tatiana Auguste permet au Parti libéral du Canada de passer de 169 à 170 députés à la Chambre des communes. Un gouvernement majoritaire est composé de 172 députés.
La Russie a célébré en grande pompe, le 9 mai 2025, le 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour marquer cet événement, le Kremlin a organisé un imposant défilé militaire sur la place Rouge de Moscou. C’était l’occasion pour le président Vladimir Poutine de s’exprimer, justifiant ainsi l’invasion de l’Ukraine.
Sur la place Rouge, la journée du 9 mai a été marquée par les moments les plus spectaculaires des commémorations de la victoire contre l’Allemagne. Toutes les rues de Moscou étaient décorées aux couleurs nationales avec des slogans patriotiques appelant les citoyens à se souvenir et à être fiers de la victoire de 1945.
Selon CNN, dans son discours de circonstance, le président Vladimir Poutine a déclaré que « la Russie luttait contre le nazisme, la russophobie et l’antisémitisme ». Il a affirmé que les forces nucléaires russes sont toujours en « état d’alerte » tout en soulignant la position défensive du pays face à ce qu’il considère comme des agressions occidentales. « Nous ne laisserons personne nous menacer », a-t-il déclaré en réaffirmant la détermination de la Russie à défendre sa souveraineté.
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Pour justifier la guerre en Ukraine, l’homme fort du Kremlin a déclaré que « l’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale ».
Aux côtés des militaires russes dans le défilé, un important contingent chinois a également défilé sur la Place Rouge, montrant ainsi le soutien indéfectible de Xi Jinping à Vladimir Poutine.
Les personnalités présentes
Ce défilé a été grandement marqué par la présence de plusieurs dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, le président vénézuélien Nicolás Maduro, le président cubain Miguel Díaz-Canel, ainsi que le Premier ministre slovaque Robert Fico et le président serbe Aleksandar Vučić.
Le dirigeant chinois Xi Jinping a assisté au défilé du 9 mai à la droite de Vladimir Poutine. Sergei Bobylyov / REUTERS
Leurs présences témoignent les alliances stratégiques du Kremlin malgré l’isolement diplomatique imposé par les pays occidentaux.
Au total, 11 000 soldats ont défilé sur la place Rouge, dont 1 500 vétérans de la guerre en Ukraine. Des chars modernes T-90, des missiles Iskander et des systèmes antiaériens S-400 ont été présentés. Selon ce qu’a rapporté Le Figaro, pour la première fois, des drones ont également été montrés, dont des Orlan, Lancet et des Geran, utilisés quasi quotidiennement par l’armée russe pour frapper l’Ukraine.
Le doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Bernard Saintvil a désigné le jeudi 8 mai 2025 un juge pour s’en charger de l’instruction du dossier concernant l’ex-directrice du SMGRS, Magalie Habitant, l’ancien-député Victor Profane et l’ex-directeur de la Caisse Assistance Sociale (CAS), Elionor Devallon.
Selon notre source, ce dossier, remis à la justice par la DCPJ, est arrivé au cabinet du magistrat instructeur Benjamin Félismé ce vendredi 9 mai.
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Tous ces anciens hauts fonctionnaires de l’État ont été arrêtés en janvier dernier par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour leurs liens présumés avec les gangs qui sèment la terreur dans le pays.
À titre de rappel, selon le rapport de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, Magalie Habitant a confirmé ses relations étroites avec la quasi-totalité des chefs de gangs de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Des messages téléphoniques ont révélé que l’ancienne Directrice du Service Métropolitain de Collecte des Residus Solides (SMCRS) devenu Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) est impliquée dans des transactions de vente de véhicules ou de marchandises volées au profit des gangs. Aussi, dans l’achat de munitions auprès de Victor Prophane pour les bandits.
Aussi, ce même rapport a indiqué aussi que Magalie Habitant reconnaît avoir effectué des transferts d’argent pour les gangs, par le biais de son chauffeur Lenès Jean Philippe. L’ancien Directeur de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Elionor Devallon, a versé de l’argent au chef de gang Barbecue grâce aux démarches effectuées par Magalie.
À quoi peut-on s’attendre ? À mentionner que ce juge s’occupait du dossier de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC) impliquant les trois conseillers-présidents.
Haïti au cœur des débats depuis l’élection ce 8 mai 2025 d’un nouveau pape succédant à François. En effet, selon les dernières informations disponibles, le côté maternel de la famille du cardinal Robert Francis Prévost, devenu hier pape Léon XIV, remonte en 1840 parmi les « personnes de couleur libres » de la Nouvelle-Orléans, États-Unis.
Troy Carter, qui représente la Nouvelle-Orléans, a publié une déclaration jeudi soulignant les « liens ancestraux du pape Léon XIV avec nos familles créoles et haïtiennes », affirmant qu’il était fier « en tant qu’homme noir » et « un fier fils de la Nouvelle-Orléans ».
Les grands-parents maternels du pape Léon XIV, ainsi que les frères et sœurs aînés de sa mère, étaient « identifiés dans les dossiers comme noirs ou mulâtres », a déclaré Jari Christopher Honora, généalogiste à la Collection historique de la Nouvelle-Orléans, à Forbes. Il a précisé que la famille « est passée à une identité raciale blanche » lorsqu’ils ont déménagé à Chicago, où la mère du pape, Mildred Martinez, est née en 1912.
Les grands-parents du nouveau Saint-Père résidaient dans le septième quartier de la Nouvelle-Orléans, un quartier historiquement noir, avant de déménager à Chicago, a déclaré l’historien Honora.
C’est le 14 septembre 1955 que le pape Léon XIV est né à Chicago de Mildred Martinez et Louis Prevost, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale d’origine française et italienne.
Le chercheur Jari C. Honora a déclaré dans un post Facebook : « Notre Saint-Père, le pape Léon XIV, a des racines créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans du côté de sa mère ! »
Et Haïti dans tout ça ?
M. Honora a déclaré auprès des journaux locaux qu’une licence de mariage montre Joseph Martinez et Louise Baquié, les grands-parents du pape, mariés en 1887 à l’église Notre-Dame du Sacré-Cœur à la Nouvelle-Orléans.
Et, Joseph Martinez a indiqué Haïti comme son lieu de naissance. Il a ajouté que la famille était répertoriée comme vivant au 1933 North Prieur St. dans le septième quartier de la ville, une zone qui a été démolie lors de la construction du viaduc de l’avenue Claiborne, qui, selon les critiques, a considérablement perturbé les quartiers noirs dynamiques de la ville.
Le gouvernement haïtien
Le monde entier salue l’arrivée d’un nouveau chef à la tête de l’Église catholique.
Port-au-Prince, le 8 mai 2025, dans un communiqué, le gouvernement haïtien a également réagi : “ C’est avec une profonde déférence que Son Excellence Monsieur Alix Didier Fils-Aimé, Premier ministre de la République d’Haïti, a appris l’élection de Sa Sainteté le pape Léon XIV, anciennement le cardinal Robert Francis Prevost, au trône pontifical de l’Église catholique”.
La Primature indique que le gouvernement haïtien adresse ses plus sincères et chaleureuses félicitations au nouveau Saint-Père. Homme de foi, de service et de mission, son parcours remarquable témoigne d’une ouverture d’esprit, d’une proximité sincère avec les plus démunis et d’un engagement indéfectible envers l’universalité de l’Église.
Et, en ce moment historique et empreint de spiritualité, Haïti, nation profondément enracinée dans la tradition catholique, s’associe en prières aux fidèles du monde entier. Le pays forme l’ardent espoir que ce nouveau pontificat sera placé sous le signe de la paix, de la fraternité et de la justice pour tous les peuples.
Cette année, Haïti sera fièrement représenté à la 4e édition des Oscars de la Photographie Africaine qui se tiendra le 19 mai 2025 à Lomé, au Togo. Avec 718 candidats issus de 18 pays, 200 ont été retenus, dont quatre photographes haïtiens.
Il s’agit de Cassandrine Destima, Mondesir Sara, Trezil Carlin et Glaude Evens, des photographes talentueux qui participeront à cet événement prestigieux organisé par All Événements Pro Sarl.
La jeune Cassandrine Destima, passionnée de photographie, s’est réjouie de participer à l’événement en déclarant sur sa page Facebook : « Ma passion pour la photographie et mon engagement m’ont amenée jusqu’en Afrique pour représenter fièrement Haïti. »
Mondesir Sara, quant à elle, considère la photographie comme plus qu’un simple travail : « C’est une passion, un acte d’amour, une arme douce pour répandre la lumière et l’humanité, » a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Sa vision créative unique témoigne la profondeur du travail des photographes haïtiens dans ce domaine.
« À travers mon objectif, je capte la fierté et la beauté du peuple haïtien, » a déclaré Trezil Carlin.
Pour le jeune photographe Glaude Evens, lors d’une interview avec la rédaction : « Cette nomination est plus qu’un honneur pour moi. C’est une reconnaissance qui place Haïti au premier plan de cet événement important. C’est un rappel que mes travaux ont de la valeur aux yeux d’Haïti et des étrangers. Ce choix me donne la force de continuer à créer. »
Les Oscars de la Photographie Africaine offrent une véritable plateforme pour célébrer l’imagination, la culture et l’impact social des photographes africains et caribéens. Ces quatre jeunes professionnels haïtiens porteront leur créativité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest pour la fierté d’Haïti.
Dans un effort de concertation visant à préparer les référendums constitutionnels et les prochaines élections générales, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rencontré plusieurs représentants des Conseils d’Administration de Section Communale (CASEC) dans le département du Sud, plus précisément aux Cayes.
Dans un communiqué publié ce 8 mai 2025, le chef du gouvernement a souligné l’importance capitale du rôle des CASEC dans le bon déroulement de ces prochaines consultations populaires. Il a rappelé leur responsabilité dans la sensibilisation, la préparation logistique et la légitimation du processus électoral.
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En tant qu’organes exécutifs de la plus petite division administrative du pays, les CASEC sont appelés à jouer un rôle actif et essentiel pour garantir la transparence, l’accessibilité et la participation citoyenne tout au long de ce processus.
Lors de cette rencontre, le chef de la Primature a également exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, en conformité avec les principes de décentralisation, afin de créer un cadre électoral crédible, inclusif et porteur de stabilité pour l’ensemble du pays.
Le Premier ministre a conclu son communiqué en insistant sur la nécessité de bâtir un environnement propice à des élections transparentes et pacifiques, en collaboration avec toutes les structures locales.
Ce jeudi 8 mai, après un conclave secret, une fumée blanche s’est échappée de la chapelle Sixtine, les cardinaux ont élu Robert Francis Prévost comme pape, qui prend le nom de Léon XIV. Préfet de la Congrégation des évêques, il a également été élu à deux mandats consécutifs à la tête des Augustins.
Le cardinal Robert Francis Prévost est né le 14 septembre 1955 à Chicago, dans l’Illinois. Il est entré au noviciat de l’Ordre de Saint-Augustin (OSA) en 1977 et a prononcé ses vœux solennels en 1981. Il a passé de nombreuses années comme missionnaire au Pérou avant d’être élu à la tête des Augustins pour deux mandats consécutifs.
Il est titulaire d’une licence en mathématiques de l’Université Villanova en 1977, d’une maîtrise en théologie de l’Union théologique catholique de Chicago, ainsi que d’une licence et d’un doctorat en droit canonique du Collège pontifical Saint-Thomas d’Aquin à Rome. Sa thèse de doctorat portait sur « Le rôle du prieur local dans l’Ordre de Saint-Augustin », a précisé Vatican News.
L’homme de Dieu a dirigé le séminaire augustinien de Trujillo et enseigné le droit canonique au séminaire diocésain, où il occupait également les fonctions de préfet des études. Il y a exercé d’autres rôles importants, notamment ceux de curé, d’officiant diocésain, de directeur de la formation, de professeur de séminaire et de vicaire judiciaire.
En 2014, après son retour au Pérou, le Pape François l’a nommé administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo. En 2015, il a été élevé au rang d’évêque de Chiclayo. De 2018 à 2023, il a également été vice-président et membre du conseil permanent de la Conférence épiscopale péruvienne.
Grâce à son parcours impressionnant et ses compétences administratives, le Pape François lui a accordé une grande confiance.
Dans sa première allocution en tant que Pape Léon XIV, il a appelé à « la paix pour tous ». « Chacun où que vous soyez, tous les peuples, la terre entière : Une paix désarmée et désarmante, une paix humble, venant de Dieu qui nous aime tous de manière inconditionnelle », a-t-il lancé.
Selon ce qu’a rapporté La Croix, le nouveau pape présidera aussi la prière du Regina Caeili dimanche midi et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican, a indiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Des ressortissants mexicains, expulsés par leur propre pays conjointement avec les autorités américaines, se retrouvent piégés en Haïti depuis plusieurs mois. Ce, en raison du refus inexplicable de l’Ambassade du Mexique de leur octroyer leurs passeports. Ce qui pourrait leur faciliter le retour chez eux.
Selon les informations dont dispose notre rédaction, ils sont plus d’une cinquantaine d’enfants nés sur le sol mexicain. Leurs parents haïtiens après avoir vécu en majorité l’enfer de la traversée de la jungle du Darién, avaient transité par le Mexique dans l’espoir de traverser la frontière américaine. En compagnie de leurs enfants nés entre la frontière americano-mexicaine , ils avaient été arrêtés puis expulsés par les autorités américaines.
Depuis leur arrivée en Haïti, et malgré la fourniture par leurs parents des pièces d’identité requises aux services consulaires, ces ressortissants mexicains se heurtent à un refus de l’Ambassade concernant la délivrance de leurs passeports. Les documents restent inexplicablement bloqués dans les bureaux de l’Ambassade, sans qu’aucun motif ne soit avancé pour justifier ce retard.
Notre rédaction a pu confirmer plusieurs copies d’actes de naissance soumis aux services consulaires. Des parents, exaspérés, dénoncent vivement le comportement des diplomates mexicains face à ces dossiers, qui concernent leurs enfants, citoyens mexicains de plein droit après leur expulsion par les États-Unis.
Selon eux, leurs enfants sont victimes de la violation de plusieurs de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la nationalité, à la liberté de circulation, à la sécurité juridique et au respect de la procédure régulière, à l’assistance consulaire, ainsi qu’au droit à la non-discrimination, tels que les garantit la loi mexicaine.
Ambassade du Mexique en Haïti /Source : Google
Le Jus Soli, fondement de la nationalité mexicaine
Le Mexique fait partie des pays ayant appliqué le principe du Jus Soli, ou droit du sol. L’article 30 de la Constitution politique des États-Unis mexicains stipule clairement que la nationalité mexicaine s’acquiert par naissance ou par naturalisation. Autrement dit, tout enfant né sur le territoire mexicain est automatiquement citoyen mexicain, à l’exception des enfants de diplomates étrangers.
« A) Sont mexicains de naissance : I. Les personnes nées sur le territoire de la République, quelle que soit la nationalité de leurs parents. II. Les personnes nées à l’étranger, enfants de parents mexicains nés sur le territoire national, de père mexicain né sur le territoire national, ou de mère mexicaine née sur le territoire national ; III. Les personnes nées à l’étranger, enfants de parents mexicains par naturalisation, de père mexicain par naturalisation, ou de mère mexicaine par naturalisation, et IV. Les personnes nées à bord de navires ou d’aéronefs mexicains, qu’ils soient de guerre ou marchands. »
Sous la houlette de López, le consulat mexicain en Haïti navigue à vue
La gestion de Luis Ricardo López Figueroa au sein des services consulaires de l’Ambassade du Mexique en Haïti soulève de sérieuses interrogations. Selon plusieurs diplomatiques, il est le responsable direct des dossiers sensibles concernant la délivrance des passeports et des visas.
Cependant, loin de faciliter les démarches administratives, M. López Figueroa adopterait une attitude d’une désinvolture déconcertante, prenant des décisions préjudiciables, en particulier à l’égard des enfants de ressortissants haïtiens expulsés, qui se trouvent dans une situation de grande vulnérabilité en Haïti où l’emprise des gangs armés ne cesse de s’étendre.
Des sources concordantes indiquent que ce diplomate, au lieu d’agir dans un esprit de coopération consulaire, aurait délibérément compliqué la situation des ressortissants mexicains eux-mêmes. M. López Figueroa aurait ordonné la suspension des services de délivrance de passeports à ses propres compatriotes expulsés de la frontière mexicaine.
Y a-t-il une date précise pour la prise d’une décision favorable concernant ces petits Mexicains ? Le doute persiste. Les parents, profondément sceptiques, dénoncent l’attitude des responsables du consulat mexicain qui, selon eux, confondent rigueur administrative et décisions arbitraires.
Dans le cadre d’une mission officielle axée sur la sécurité et la stabilité du pays, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé se trouve actuellement en déplacement officiel dans le département du Sud, précisément aux Cayes. Ce déplacement s’inscrit dans une démarche stratégique visant à activer les Cellules de Sécurité Municipales (CSM), un dispositif novateur destiné à renforcer la sécurité de proximité et à organiser des élections inclusives pour restaurer la souveraineté populaire, soutient la Primature.
Dans un communiqué publié ce mercredi 7 mai 2025, la Primature annonce une visite du Premier ministre dans le Sud, en concertation avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT), réaffirmant son engagement en faveur du dialogue, de la concertation et de la proximité avec la population, afin de répondre avec efficacité aux défis sécuritaires actuels.
Dans un discours tenu dans la troisième ville du pays, M. Fils-Aimé a rappelé que la mission centrale de la transition actuelle est d’organiser des élections dans les meilleurs délais afin que des autorités légitimes, investies par le suffrage du peuple, puissent diriger le pays et conduire les nécessaires réformes institutionnelles.
« La transition que je conduis a une feuille de route claire : sécurité, Constitution, élections. Il n’y aura pas de recul. Nous avons pris la voie des élections, et nous n’en dévierons pas », a déclaré le chef du gouvernement.
Pour y parvenir, il a affirmé qu’en collaboration avec le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), un budget rectificatif historique a été adopté, orienté vers la sécurité, la stabilisation sociale et l’organisation du processus électoral.
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« Plus de 65 millions de dollars américains sont déjà mobilisés pour les opérations électorales, et un appui de 750 millions de gourdes est prévu pour accompagner les partis politiques. De plus, des moyens sans précédent ont été débloqués pour renforcer les capacités opérationnelles de la Police nationale et des Forces armées », a ajouté le locataire de la Primature.
Par ailleurs, dans ce discours, M. Fils-Aimé a souligné l’importance cruciale de la participation citoyenne à ce processus, profitant pour lancer un appel à tous les secteurs – jeunesse, femmes, diaspora, collectivités locales – à s’approprier le chantier démocratique.
Le monde catholique vit un moment historique ce mercredi 7 mai 2025. Les 133 cardinaux électeurs se sont réunis dans la chapelle Sixtine pour choisir le successeur du pape François, décédé le 21 avril dernier. Parmi eux, le cardinal haïtien Chibly Langlois, seul représentant d’Haïti à ce conclave, a prêté serment de respecter le secret absolu entourant l’élection du 267e souverain pontife.
Avant le début des votes, chaque cardinal a juré de ne rien révéler des discussions et des scrutins. Le cardinal Langlois, d’une voix grave et déterminée, a prononcé la formule rituelle : « Et moi, Cardinal Chibly Langlois, je promets, j’engage et je jure ainsi. Que Dieu m’aide et ces saints Évangiles que je touche de ma main. »
Conformément à la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, établie par Jean-Paul II, les cardinaux ont entamé les votes dans un cadre solennel. Chaque électeur reçoit un bulletin portant l’inscription latine Eligo in Summum Pontificem (« Je choisis comme Souverain Pontife »), sur lequel il inscrit le nom du futur pape. Les bulletins sont ensuite déposés dans une urne sacrée après avoir été présentés à l’autel.
Pour garantir la transparence du scrutin, trois scrutateurs, trois infirmarii (chargés de recueillir les votes des cardinaux malades) et trois réviseurs ont été désignés par tirage au sort. Une fois ces rôles attribués, toutes les personnes non électrices ont quitté la chapelle Sixtine, et les portes ont été scellées selon la tradition Extra Omnes.
Arrestation ce mardi 6 mai de William Etienne, René Jacques Laguerre et Jude Marcelin, tous employés des services de l’Émigration et de l’Immigration, respectivement à Delmas 31, à la rue Lamarre et à Tabarre.
Selon notre source proche du dossier, ces fonctionnaires de l’administration publique ont été arrêtés à la suite de leur audition par des agents de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC).
Ce, dans le cadre d’une enquête administrative en cours sur la gestion des Centres de Réception et de Livraison de Documents d’Identité (CRLDI), surtout dans l’émission de passeports pendant le lancement du programme humanitaire Parole dit programme Biden.
Accusés d’usurpation de titre, de concussion et d’abus de fonction, ces trois anciens responsables ont été déférés au parquet de Port-au-Prince.
À travers trois projets lancés ce lundi 5 mai, dans la salle paroissiale d’Anse d’Hainault, le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES) a annoncé la construction d’une passerelle au-dessus de la rivière Médisant, la conservation des sols et le reboisement à Morne Pichigri, ainsi que l’aménagement d’une place publique à Nan Franklin.
Dans la note du FAES, il est précisé que ces projets s’inscrivent dans le cadre du Programme de Renforcement des Filets de Sécurité pour les Populations Vulnérables (HA-J0005), avec le soutien financier de la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Ces initiatives visent à répondre aux besoins de la communauté tout en contribuant à améliorer leur qualité de vie quotidienne.
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Accueillis avec enthousiasme par les habitants et les bénéficiaires, ces projets ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie des communautés locales participantes, de créer 195 emplois temporaires, dont 50 % pour des femmes. Ils visent aussi à dispenser à ces 195 bénéficiaires une formation technique en Chantier-École, validée par une certification officielle de l’Institut National de la Formation Professionnelle (INFP) et à offrir une formation en compétences socio-émotionnelles et une couverture d’assurance aux travailleurs.
Le cardinal Chibly Langlois, évêque du diocèse des Cayes en Haïti, se distingue par son rôle spirituel, mais aussi par sa place historique comme premier cardinal d’Haïti. Nommé cardinal par le pape François en février 2014, Langlois fait partie des cardinaux qui participeront au conclave papal de mai 2025.
Né le 29 novembre 1958 à la Vallée de Jacmel, dans le département du Sud-Est d’Haïti, Langlois ressent très tôt l’appel à la vocation religieuse et décide d’entrer au séminaire. Après avoir terminé ses études théologiques à Port-au-Prince, ordonné prêtre en 1985, il a poursuivi sa carrière en tant que prêtre diocésain, assistant dans diverses paroisses en Haïti.
Nommé évêque du diocèse des Cayes le 16 mai 2004, une région marquée par une grande pauvreté et des défis infrastructurels, Chibly Langlois travaille avec détermination pour améliorer les conditions de vie de ses paroissiens. Son travail pastoral, axé sur l’accompagnement des plus vulnérables, l’éducation et la réconciliation, lui a valu une reconnaissance croissante au sein de l’Église haïtienne et internationale.
Le 22 février 2014, il a été nommé cardinal par le pape François et est devenu ainsi le premier cardinal haïtien de l’histoire de l’Église catholique. Sa nomination marque un tournant important pour Haïti, mais aussi pour l’Église universelle, qui voit en Chibly un modèle de leadership spirituel et de justice sociale.
Le Conclave Papal de 2025
À l’aube du conclave papal, dont le début est prévu le 7 mai 2025, le cardinal Langlois fait partie des voix influentes qui réfléchissent aux défis auxquels l’Église catholique est confrontée. Le conclave étant un événement déterminant pour l’Église, puisque les cardinaux devront élire le successeur du pape François, dont le pontificat a été marqué par des réformes importantes et une ouverture aux questions sociales.
Lors d’une interview accordée à ABC NEWS, le cardinal Chibly Langlois a souligné l’importance de poursuivre les réformes entreprises par le pape François. D’après lui, le nouveau pape devrait s’attaquer à des problèmes liés à la technologie, aux scandales d’abus sexuels dans l’Église, au dialogue interreligieux, à la sensibilisation des jeunes et des communautés isolées.
« Si nous essayons de comprendre ce qui attend le prochain pape, à l’intérieur de l’Église, à l’extérieur de l’Église et dans le monde, cela aidera à guider le prochain pape », a déclaré Langlois.
Toutefois, il n’a pas révélé pour qui il voterait lors du conclave, en déclarant que « l’Église ne peut pas parler du prochain pape sans parler de l’héritage que le pape François nous a laissé ».
« Il a ouvert cet atelier de transformation, de transparence en matière de gouvernance ; il faudra en tenir compte », a déclaré Langlois. « Nous devons achever ce qu’il a commencé. »
Au total, 133 cardinaux voteront lors du conclave papal, parmi eux 108 ont été nommés par le pape François, dont un seul Haïtien : le cardinal Chibly Langlois.
Des agents spécialisés de la Police Nationale d’Haïti ont réalisé plusieurs interventions et opérations durant ces derniers jours. Plusieurs membres présumés de gangs ont été tués et d’autres blessés, selon plusieurs communiqués publiés par l’institution policière ce lundi 5 mai.
« Lougans », présenté comme le numéro 2 du gang « Chyen Mechan », ainsi que plusieurs de ses acolytes ont été tués lors d’une opération policière menée dans la commune de Tabarre. De plus, la police dit avoir blessé plusieurs membres influents des groupes criminels venus en renfort à leurs acolytes lors de cette opération. Parmi eux figurent « Chalè », chef du gang opérant à « Tokyo », ainsi que « Supò », originaire de Drouillard. Ce dernier s’apprêtait à être installé comme chef dans la zone de Clercine.
Dans la commune de Kenscoff, située en hauteur de Pétion-Ville, les forces de l’ordre ont infligé un sévère coup aux groupes criminels qui veulent prendre le contrôle de cette ville. Plus d’une vingtaine de membres présumés de gangs y ont été neutralisés par la police haïtienne, annonce l’institution ce lundi.
Par ailleurs, plusieurs présumés bandits de l’équipe rapprochée du chef de gang dénommé « Krisla », déployés à Kenscoff mais basés à Tibwa, ont été blessés dans ces affrontements armés avec les agents déployés sur le terrain.
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Le samedi 3 mai, la police a neutralisé plusieurs malfrats dans la ville de Mirebalais lors d’affrontements. Un fusil d’assaut a été saisi au cours de cette opération. Sur la page Facebook de l’institution policière, des images aériennes de la ville de Mirebalais ont été partagées, montrant le déploiement des agents spécialisés de la Police dans plusieurs quartiers.
Selon Pierre Espérance, Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, des frappes de drones kamikazes ont causé la mort de 17 présumés bandits à Grand Ravin, entrée sud de la capitale haïtienne, et blessé gravement une quarantaine d’autres. Pas moins de 5 drones ont été largués, ce week-end, dans le fief du gang « Ti Lapli ».
Dans un avis aux assurés et prestataires de soins, l’OFATMA annonce qu’elle entreprend des démarches légales auprès des instances concernées et du Conseil d’Administration des Organes de Sécurité Sociale (CAOSS) pour résoudre les dettes cumulées de l’institution envers ses partenaires de la chaîne de santé.
La nouvelle administration de l’OFATMA a informé ses assurés et les prestataires de soins affiliés que les dettes cumulées de l’institution sont dues au fait qu’aucun contrat légalement signé et validé par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) n’a été retrouvé dans les archives de l’institution.
Pour maintenir la continuité des services et rendre justice aux prestataires de soins, l’institution annonce qu’une demande de dérogation exceptionnelle a déjà été soumise aux autorités compétentes afin d’accélérer le paiement des prestataires de soins.
La direction générale de l’OFATMA a promis d’honorer ses engagements financiers, en préservant la continuité de l’État, tout en veillant à améliorer la qualité des services et à élargir leur accès sur toute l’étendue du territoire.
Face à ces irrégularités administratives graves, l’OFATMA a précisé que dès cette semaine, un Protocole d’Entente sera soumis aux prestataires de soins pour un règlement intégral des arriérés, et un nouveau contrat leur sera proposé conformément à la loi, selon l’avis diffusé aux assurés et prestataires de soins.
Dans un communiqué publié ce ce lundi 5 mai 2025, le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) a annoncé une aide financière, incluant des billets d’avions, aux étrangers illégaux pour faciliter le retour dans leur pays d’origine via l’application CBP Home. En effet, tout étranger illégal qui utilise l’application CBP Home pour se déporter recevra une allocation de 1 000 dollars, payée après que son retour dans son pays d’origine a été confirmé via l’application.
L’auto-expulsion est un moyen digne de quitter les États-Unis et permettra aux étrangers illégaux d’éviter d’être en conflit avec le gouvernement fédéral à travers l’agence de l’immigration et des douanes (ICE), lit-on dans ce communiqué.
“ Même avec le coût de l’allocation, il est prévu que l’utilisation de CBP Home réduira les coûts d’une expulsion d’environ 70 %. Actuellement, le coût moyen d’arrestation, de détention et d’éloignement d’un étranger illégal est de 17 121 $”, précisent les autorités américaines.
“ Si vous êtes ici illégalement, l’auto-expulsion est le meilleur moyen, le plus sûr et le plus rentable de quitter les États-Unis pour éviter l’arrestation. Le DHS offre maintenant aux étrangers illégaux une aide financière aux voyages et une allocation pour retourner dans leur pays d’origine via l’application CBP Home ”, a déclaré la secrétaire Kristi Noem.
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Il faut mentionner que, selon les autorités américaines, les migrants illégaux qui soumettent leur intention de s’auto-expulser volontairement à travers l’application CBP Home seront protégés de la détention et de l’éloignement avant leur départ tant qu’ils démontrent qu’ils font des progrès significatifs pour achever ce départ.
En plus, la participation à l’auto-expulsion via ladite application peut aider à préserver la possibilité pour un migrant illégal de rentrer légalement aux États-Unis à l’avenir.
« Téléchargez l’application CBP Home AUJOURD’HUI et auto-déportez-vous », a brandi Mme Noem.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a fermement refusé la proposition du président américain Donald Trump visant à déployer des troupes américaines sur le sol mexicain pour lutter contre les cartels de drogues.
Selon Fox News, lors d’un appel téléphonique entre les deux dirigeants le 16 avril 2025, le président américain aurait proposé une assistance militaire. Ce que la présidente a fermement rejeté.
« Non, Président Trump, notre territoire est inaliénable, notre souveraineté est inaliénable. » En insistant sur ce point : « Nous pouvons collaborer. Nous pouvons travailler ensemble, mais avec vous sur votre territoire et nous sur le nôtre. Nous pouvons partager des informations, mais nous n’accepterons jamais la présence de l’armée américaine sur notre territoire. »
Dans une déclaration écrite adressée au journal américain, la Maison Blanche a souligné les efforts coordonnés avec le Mexique pour assurer la sécurité des frontières.
Anna Kelly, la secrétaire de presse adjointe, a déclaré que « le président Trump a collaboré avec la présidente Sheinbaum pour faire progresser la collaboration avec le Mexique en matière de sécurité frontalière à un niveau record. »
Elle a également ajouté que « cette coopération solide et ce partage d’informations produisent des résultats tangibles, notamment l’expulsion de nombreux chefs de cartels vers les États-Unis pour qu’ils soient traduits en justice et la création de la frontière la plus sûre de l’histoire. »
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La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, bien qu’ouverte à une collaboration en matière de renseignements, a réaffirmé que le pays n’accepterait « jamais » la présence de l’armée américaine sur son territoire. Elle a également annoncé une réforme constitutionnelle qui vise à renforcer la défense de la souveraineté nationale, en interdisant toute implication étrangère dans les enquêtes sans l’autorisation expresse de l’État mexicain.
Depuis son entrée en fonction, le président américain a renforcé les mesures contre les cartels, en les désignant comme « groupes terroristes étrangers » tout en augmentant la surveillance aérienne au-dessus du territoire voisin en collaboration avec le gouvernement mexicain.
Le dimanche 27 avril 2025, 84 jeunes femmes ont reçu leur diplôme dans plusieurs domaines lors d’une cérémonie de graduation organisée par Elegancia Beauty Center, une école réputée dans la ville du Cap-Haïtien. Dorénavant, après six (6) mois de formation acharnée, ces récipiendaires sont des professionnelles en maquillage, cosmétologie, décoration événementielle et cuisine.
Issues de la promotion baptisée « Vita Nova », ces jeunes ont reçu leurs diplômes en présence des membres du staff de l’institution, dont la directrice Joana B. Homéus.
Pour ce dimanche honorifique pour ces jeunes femmes de la deuxième ville du pays, deux activités se sont succédé à Versailles, dans une salle pleine à craquer. Le Pasteur Loubens Marcelin, intervenant à l’occasion, a pris le temps de communiquer avec les graduées, leur expliquant plusieurs notions dont la différence entre aptitude et attitude, deux qualités qu’un professionnel doit avoir pour mieux réussir.
De son côté, M. Paulson Homéus, administrateur de l’institution, a fait un discours élogieux pour montrer combien il est fier de ses graduées, en profitant pour les féliciter pour leur parcours et leur motivation malgré la situation difficile du pays.
Puis, la Directrice Joana B. Homéus a fait la description de la promotion « Vita Nova », pour montrer aux invités combien ses étudiantes sont dévouées. Elle considère ces 84 jeunes femmes comme des héroïnes en raison des défis surmontés pendant leur période de formation.
Les étudiantes ont reçu leurs diplômes aux côtés du parrain Ulrich Félix et de la marraine Stephanie Pierre. Après, une activité culturelle s’est tenue dans la soirée au Complexe Culturel Retrouvailles où les récipiendaires ont fêté cette nouvelle étape dans un moment convivial.
Pour information, les lauréates de cette promotion sont : Claudine Mondésir, Jolette Présendieu et Majorie Debréus, respectivement en décoration, cosmétologie et maquillage.
Alors que beaucoup choisissent de plier bagage face à l’insécurité grandissante qui gangrène notre chère Haïti, Idatson Élysée est de ceux qui croient que même en terrain hostile, l’espoir peut fleurir. C’est à cette image que l’entrepreneur, armé de résilience et de projets, s’engage à investir dans son pays malgré vents et marées.
Né un 24 avril dans la localité de Laborde, aux Cayes, Idatson Élysée a grandi dans cette ville, effectuant ses études classiques au Lycée Philippe Guerrier avant de se rendre à Port-au-Prince pour ses études universitaires.
Un esprit entrepreneurial qui germe
L’idée de l’entrepreneuriat a commencé à bourgeonner alors qu’il étudiait le Génie électromécanique à la Faculté des Sciences (FDS) de l’Université d’État d’Haïti (UEH).
D’importantes formations portant sur le leadership personnel, le développement personnel, les ressources humaines, les ventes à la Power Sales University ainsi qu’un MBA en Leadership, Entrepreneuriat et Innovation à la St. John’s University, ont changé le parcours de ce jeune chrétien, le plaçant sur la voie dont il rêvait : celle du monde des affaires.
Après avoir achevé ses études universitaires en 2016, l’originaire des Cayes a dirigé plusieurs projets internationaux pour la compagnie Heineken.
« Ces projets renforcent mon expérience en leadership, logistique, gestion des suivis, gestion d’équipes et gestion des packagings », nous raconte l’ancien lycéen, soulignant que « c’était vraiment une bonne expérience ». Un début qui allait marquer son parcours professionnel.
En 2018, alors qu’il était le coordonnateur général du Cercle des Solidarités Francophones, l’ancien de l’UEH a quitté le pays pour se rendre en Belgique, afin de participer à plusieurs formations sur l’entrepreneuriat. Un événement qui avait réuni plus d’une cinquantaine d’entrepreneurs venant de divers pays du monde.
Ses premiers investissements
Comment commencer, par où commencer, avec quoi commencer ? Idatson Élysée a tenté de percer le mur de la peur et s’est lancé dans l’entrepreneuriat à l’âge de 16 ans.
Ses premiers investissements ont débuté avec l’achat de motocyclettes et de voitures pour faire du transport. Il commençait également à investir dans la culture du vétiver, cet important arbre utilisé pour la fabrication d’huile et de parfum dans le monde. Mais tout ne se passait pas comme il l’espérait.
« Malheureusement, j’ai été déçu, j’ai vécu des moments difficiles, les matériels sont tombés en panne, c’était une perte totale », nous raconte celui qui est passionné par l’esprit d’entreprise et qui n’entend pas abandonner.
I&N Global Services
Seul un entrepreneur dans l’âme peut expliquer l’idée de l’implantation de cette entreprise œuvrant dans la vente de voitures dès son lancement, avant d’ajouter par la suite d’autres services.
Le jeune père de famille nous confie que le nom est une inspiration divine. I&N Global Services est né à l’issue de la lecture d’un livre qui mettait en évidence un couple parlant de business. De là, ce nom a été inspiré.
« L’idée ayant accouché cette entreprise fait suite à l’achat d’un véhicule truffé de vices cachés. En effet, l’ingénieur s’est dit qu’il allait mettre sur pied une entreprise pour éviter que d’autres personnes soient prises dans ce piège. »
« Du coup, suite à cet achat, j’ai commencé dans la vente de véhicules, et ajouté des matériels électroniques, des appareils électroménagers et la location de véhicules. Ensuite, j’ai vu la nécessité d’ajouter aussi les services de voyage dans l’objectif de satisfaire plusieurs milliers d’Haïtiens désirant planifier leurs voyages », nous raconte-t-il tout en assurant avoir à cœur de respecter son engagement envers ses clients.
Des moments d’apprentissage plutôt que de mauvaises expériences
« Tout entrepreneur ayant un niveau de succès, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas peur de risquer », argue l’ancien lycéen de Philippe Guerrier, qui croit qu’il n’existe pas vraiment de mauvaises expériences. Selon lui, il n’y a que des moments d’apprentissage dans la vie, surtout dans le monde des affaires.
« Les expériences ne sont pas là pour nous détruire, mais plutôt pour nous construire. À chaque moment difficile, cela renforce notre force de caractère, cela nous contraint à travailler beaucoup plus, et à chaque fois qu’on surmonte des situations difficiles, on devient plus fort pour avancer. »
I&N Global Services et 10 000 emplois
M. Élysée rêve grand pour I&N Global Services. Devenir une entreprise multinationale, c’est ce que chérit le jeune entrepreneur avec une ferme conviction et un esprit optimiste.
« Un de mes rêves pour cette compagnie, c’est qu’elle devienne multinationale, c’est-à-dire qu’elle ait un standard international. J’ai déjà commencé en République dominicaine en installant notre bureau, mais en raison de la situation géopolitique, j’ai dû fermer temporairement. J’ai une équipe au Mexique et aux États-Unis », nous confie M. Élysée, mentionnant l’équipe de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien, ainsi que l’installation très prochaine d’une équipe dans la ville des Cayes.
En outre, j’ai également un projet en expansion au Panama. Tout ceci, c’est en vue de créer des opportunités pour les Haïtiens ainsi que pour les étrangers, a-t-il indiqué.
« Dans les 3 à 5 prochaines années, nous chérissons le rêve de créer plus de 10 000 emplois à travers le monde », argue l’entrepreneur, en vue de montrer aux étrangers , selon lui, la capacité des Haïtiens à créer et à réaliser de superbes exploits.
Idatson Élysée face aux défis destructeurs
Si en Haïti, surtout, l’investissement est un pari risqué, rien ne doit étonner quand cela tourne mal. Le plus important, c’est d’avoir utilisé ses capacités pour redresser la barre. C’est à cette image qu’a agi M. Élysée lorsque la compagnie a failli s’effondrer en 2022.
« Alors que les locaux de I&N Global Services étaient à Delmas 39, ils sont partis en fumée. Des documents brûlés, des documents volés, c’était la fin. J’ai été conditionné à abandonner, mais je me suis dit que notre travail était pour le bien-être de la nation, et si cela arrivait, c’est parce qu’il y avait un autre plan », a-t-il retracé.
« En 2023, reparti à zéro, j’ai ouvert mon tout premier nouveau bureau. Et aujourd’hui, j’ai plusieurs succursales en Haïti ainsi qu’à l’étranger. »
Cette expérience ne l’a pas contraint à se décourager ou à abandonner. Au contraire, explique-t-il, « cela a renforcé ma conviction et ma capacité à encaisser, parce que la force ne réside pas dans les coups qu’on peut donner, mais dans ceux qu’on peut encaisser », a brandi le PDG de la compagnie, qui appelle les jeunes désirant se lancer dans le monde entrepreneurial à le faire avec le peu qu’ils ont.
« Tout ce que nous pensons est réalisable. L’important, c’est de croire en Dieu et en notre rêve, de croire en soi et puis d’avancer », a lancé l’homme qui voit en chaque entrepreneur un acteur clé du changement et du renouveau économique.
Outre le fait de prendre soin de sa famille, le jeune entrepreneur est un ami du livre, surtout sur les sujets du développement personnel, professionnel, des ressources humaines, de la communication, entre autres. Comme pase-temps, il pratique aussi le football et le basketball.
En cette journée dédiée à la liberté de la presse, le gouvernement haïtien a rappelé le rôle de l’État dans l’accompagnement des acteurs de l’information en facilitant l’accès à tous les documents et dossiers disponibles, garantissant ainsi une transparence absolue dans la gestion des affaires publiques.
Dans un communiqué daté du 3 mai 2025, Alix Didier Fils-Aimé a réaffirmé l’engagement de son gouvernement en faveur d’un journalisme indépendant et transparent. « La liberté d’informer est un droit fondamental, protégé par l’État », a-t-il écrit.
Il a également profité de l’occasion pour saluer la mémoire de tous les journalistes tombés ou disparus dans l’exercice de leur mission, ceux qui ont combattu pour que la vérité ne soit jamais bafouée. « Mon gouvernement travaille fermement à éradiquer les problèmes liés à l’insécurité afin que chaque journaliste puisse exercer son métier en toute sérénité, sans crainte ni entrave », lit-on dans le communiqué.
Le chef du gouvernement est convaincu que la démocratie repose sur une presse forte, indépendante et respectée. Il affirme qu’aucune menace ni atteinte à la liberté d’expression n’a été perpétrée par son gouvernement. « Une presse libre et responsable est un pilier essentiel de la démocratie, permettant aux citoyens d’être éclairés et aux institutions d’être redevables », a ajouté M. Fils-Aimé.
Officiellement, l’administration Trump a étiqueté de “terroriste transnationale”, le vendredi 2 mai 2025, la coalition criminelle «Viv Ansanm» et le gang «Gran Grif» de Savien, dans le département de l’Artibonite. En réaction, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, assure que l’ère des groupes criminels et de leurs alliés semant la terreur en Haïti est terminée.
La coalition criminelle « Viv Ansanm », dirigée par l’ancien policier Jimmy Cherizier dit Barbecue et composée de plus d’une vingtaine de groupes super armés, et le gang « Gran Grif » sont désormais considérés à la fois comme organisations terroristes étrangères et terroristes mondiaux spécialement désignés par le département d’État américain.
“ L’ère de l’impunité pour ceux qui soutiennent la violence en Haïti est terminée ”, a déclaré le secrétaire d’État Marco Rubio. “ Ces gangs ont tué et continuent d’attaquer le peuple d’Haïti, les forces de sécurité haïtiennes et le personnel de la mission de soutien à la sécurité des multinationales, et s’engagent à renverser le gouvernement d’Haïti ”, retrace le chef de la diplomatie américaine.
Les États-Unis considèrent les gangs, leur violence et leur influence croissantes comme une menace directe pour la sécurité de leur territoire. Suite à leur désignation de terroriste, les gangs haïtiens rejoignent huit autres organisations criminelles latino-américaines, dont des cartels mexicains ainsi que le Tren de Aragua au Venezuela, qui ont également été qualifiés de groupes terroristes par le Département d’État en février.
» L’administration Trump envoie un message clair avec ses désignations terroristes de Viv Ansanm et Gran Grif. Sous la direction du secrétaire Rubio, nous tenons responsables de groupes vicieux qui ont sapé Haïti et son peuple. Il est dans l’intérêt de la sécurité nationale de l’Amérique de tenir les gangs vicieux responsables ”, a déclaré un haut responsable du département d’État au Miami Herald.
Selon cette source, le secrétaire d’État Marco Rubio voit la désignation terroriste comme un outil essentiel pour tenter de répondre aux préoccupations régionales selon lesquelles « l’objectif ultime des gangs est de créer un État contrôlé par des gangs où le trafic illicite et d’autres activités criminelles fonctionnent librement et terrorisent les citoyens haïtiens.”
Les deux désignations (organisations terroristes étrangères et terroristes mondiaux spécialement désignés) ont des implications pénales et financières importantes pour toute personne considérée comme fournissant un « soutien matériel » ou des « ressources » pour les groupes désignés.
Non seulement les supporters des différents groupes risquent des sanctions antiterroristes et des accusations criminelles, mais ils pourraient également être expulsés des États-Unis ou se voir interdire l’entrée. En plus, il n’y a pas de limitation territoriale, si quelqu’un aide les gangs en Europe ou ailleurs, les sanctions seront toujours applicables.
Un haut responsable américain a déclaré, au journal, que l’administration américaine envisageait également d’envoyer les individus concernés dans la prison à sécurité maximale du Salvador (CETOT).
Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) des États-Unis a ajouté deux groupes de gangs haïtiens, “Viv Ansanm” et “Gran Grif”, à la liste des ressortissants spécialement désignés (SDN), dans le cadre de ses efforts de lutte contre le terrorisme mondial. Cette décision, conforme à la section 1(b) du décret présidentiel 13224 modifié par le décret 13886, a été prise pour qualifier ces groupes comme des organisations terroristes transnationales.
Les deux groupes concernés sont Viv Ansanm, également connu sous le nom Fòs Revolisyonè G9 an Fanmi e Alye ou encore G-9, et Gran Grif, qui est actif dans la région de Savien, dans le département de l’Artibonite. L’OFAC les a inscrits en raison de leur rôle majeur dans la violence et l’instabilité en Haïti.
Le groupe Gran Grif, basé à Savien, est particulièrement tristement célèbre pour ses affrontements violents, ses enlèvements, son trafic d’armes, et la terreur qu’il exerce sur la population locale dans l’Artibonite.
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Quant à la coalition Viv Ansanm, elle a été fondée en septembre 2023 sous la direction de l’ex-policier Jimmy Cherizier, alias « Barbecue ». Ce groupe, qui est accusé de liens avec plusieurs personnalités politiques haïtiennes, est considéré comme une menace significative à la sécurité de la nation. Viv Ansanm est également souvent cité pour son rôle dans la violence politique et la manipulation des conflits pour des gains politiques.
L’inscription de ces groupes dans la liste des organisations terroristes par l’OFAC marque une étape importante dans les efforts des États-Unis pour contrer la menace croissante des gangs armés en Haïti et dans la région.
Après un rebondissement dans les résultats des élections de Terrebonne, Nathalie Sinclair-Desgagné, la députée sortante, a été confirmée comme victorieuse avec une avance de 44 voix sur sa rivale, Tatiana Auguste d’origine haïtienne. Initialement, la candidate libérale d’origine haïtienne, Tatiana Auguste, avait été déclarée gagnante avec une avance de 35 voix. Cependant, des erreurs de dépouillement signalées lors du comptage des votes lundi ont conduit à un renversement de la situation.
Élections Canada a confirmé que le résultat final place Nathalie Sinclair-Desgagné en tête avec 23 340 voix, contre 23 296 pour Tatiana Auguste, un écart de seulement 44 voix. Ce revirement a été rapporté par La Presse.
Face à cette situation, Jenna Ghassabeh, porte-parole du Parti libéral du Canada, a souligné l’importance de s’assurer que chaque vote soit correctement comptabilisé. Elle a ajouté que, dans ce type de scénario avec un résultat aussi serré, un recomptage automatique aura lieu, et la campagne libérale fait entièrement confiance aux recours prévus par la Loi électorale du Canada.
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La Presse a également précisé qu’un dépouillement judiciaire est envisagé, étant donné que l’écart de voix entre les deux candidates est inférieur à 61 voix. Un tel écart, représentant moins d’un millième du total des voix dans la circonscription (61 107 électeurs ont voté), déclenche le recomptage. Le directeur de scrutin dispose de quatre jours pour soumettre sa demande officielle de recomptage.
Suite aux élections fédérales canadiennes du 29 avril 2025 qui ont vu Mark Carney élu Premier ministre et des Canadiennes d’origine haïtienne élues députées, le gouvernement haïtien a adressé ses sincères félicitations et leur a souhaité plein succès dans l’accomplissement de leur mandat.
Dans un communiqué daté du 1er mai 2025, le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a salué la victoire de Mark Carney à la tête du gouvernement canadien. Il a également souligné la maturité démocratique du Canada et réaffirmé l’engagement d’Haïti à renforcer les relations bilatérales, basées sur l’amitié et la coopération.
Le gouvernement haïtien a également salué l’élection des députés d’origine haïtienne au Parlement canadien, en soulignant que « leur victoire aux urnes reflète le dynamisme de la diaspora haïtienne et l’intégration exemplaire de cette dernière dans la démocratie canadienne. »
Parmi les nouvelles élues, Tatiana Auguste, âgée de 24 ans et d’origine haïtienne, a remporté la circonscription de Terrebonne sous la bannière du Parti libéral du Canada. Elle a obtenu la victoire avec une marge de 35 voix face à la candidate sortante du Bloc québécois, Nathalie Sinclair-Desgagné. De plus, Marjorie Michel, également d’origine haïtienne et fille d’un ancien Premier ministre haïtien, a été élue dans la circonscription de Papineau à Montréal.
Tatiana Auguste, âgée de 24 ans, a été élue députée de Terrebonne sous la bannière du Parti libéral du Canada lors des élections fédérales du 28 avril 2025, et ce, avec une marge de 35 voix sur Nathalie Sinclair-Desgagné, députée sortante du Bloc Québécois.
Née à Port-au-Prince et résidant au Canada depuis 2008, Mme Auguste a grandi à Montréal où elle a fait ses études primaires et secondaires, en obtenant un baccalauréat international. Elle a fait des études en économie à l’Université Concordia, axées sur les stratégies d’investissement dans les communautés sous-représentées.
De plus, elle a participé à plusieurs projets, dont certains avec l’ONU, développant ainsi ses compétences en matière de négociation et de planification stratégique.
Avant son élection, Tatiana Auguste a été conseillère en commerce électronique à la Fédération des chambres de commerce du Québec et attachée politique du député libéral Emmanuel Dubourg.
L’élection de la jeune femme a marqué un tournant dans la circonscription de Terrebonne, qui traditionnellement favorise le Bloc Québécois depuis 1993. Sa victoire avec une différence de 35 votes a été serrée. Dans les deux cas, le taux d’appui est de 38,7%, ce qui a forcé Élections Canada à faire un dépouillement judiciaire automatique comme le prévoit la loi.
Le Journal de Montréal a rapporté la victoire de Terrebonne comme étant la plus serrée de l’élection au Canada, offrant aux libéraux leur 169e circonscription, ce qui les rapproche encore plus du seuil requis de 172 sièges pour atteindre la majorité.
La victoire de Tatiana Auguste dans Terrebonne, aux côtés de Marjorie Michel, élue dans Papineau à Montréal, une circonscription anciennement représentée par Justin Trudeau, marque la montée en puissance de la diaspora haïtienne sur la scène politique canadienne.
Kamala Harris, la principale rivale de Donald Trump pour l’élection présidentielle de 2024, a vivement critiqué ce dernier mercredi, qualifiant ses premiers 100 jours à la Maison-Blanche d’exercice « égoïste » du pouvoir. Elle a invité les Américains à ne pas se laisser « berner » par ce qu’elle considère comme le « chaos » apparent du début de mandat du milliardaire républicain.
L’ex-vice-présidente a dénoncé le revirement de Donald Trump sur un programme élaboré sur plusieurs décennies par les conservateurs. Selon elle, Trump incarne une « vision étroite et égoïste de l’Amérique », où l’on punit ceux qui disent la vérité, où l’on privilégie les loyaux partisans, où l’on profite de son pouvoir et où les autres doivent se débrouiller seuls, rapporte TF1.
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Six mois après sa défaite face à Trump lors des élections présidentielles, Kamala Harris a critiqué à nouveau sa politique, affirmant que le président et son administration parient sur l’idée que « la peur peut être contagieuse ». Cependant, elle a affirmé que « le courage est aussi contagieux », saluant l’engagement des juges, universitaires et citoyens qui s’opposent au gouvernement. « Le courage de tous ces Américains m’inspire », a-t-elle aussi ajouté.
Le journal TF1 a également rappelé que les premiers 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump avaient été marqués par des blocages judiciaires de plusieurs décrets, des attaques politiques contre ses adversaires, une médiatisation de l’expulsion des immigrés en situation irrégulière, ainsi qu’une réduction importante de l’effectif de l’administration fédérale.
Dans un rapport trimestriel sur la situation des droits de l’homme en Haïti pour la période de janvier à mars 2025, l’ONU révèle que 1 617 personnes ont été tuées, 580 blessées et 161 enlevées. En plus, 319 cas de violences sexuelles ont été enregistrés.
Jusqu’au 31 mars, 1 041 229 personnes figuraient sur la liste des déplacés en raison de la violence des criminels armés, soit une augmentation de 48 % par rapport à septembre 2024, précise ce rapport de 20 pages rendu public ce mercredi 30 avril.
L’ONU, à travers le Bureau Intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), souligne la progression de l’influence territoriale et des abus des droits de l’Homme commis par des gangs dans la capitale, dans les régions de l’Artibonite et du Plateau Central, des exécutions extrajudiciaires sommaires ou arbitraires impliquant la police, la violence perpétrée par des groupes d’autodéfense et des membres de la population (Bwa Kalé), entre autres, tire la sonnette d’alarme face à de graves cas d’abus des droits de l’Homme.
Recommandation
Les Nations unies recommandent :
• à la communauté internationale de maintenir Haïti dans son agenda et d’accélérer le déploiement complet de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), conformément aux normes et standards en matière de droits de l’homme, telle que prévue par la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations unies;
• aux États de la région, renforcer et augmenter le nombre des inspections des cargaisons à destination d’Haïti sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et les aéroports, conformément aux résolutions 2653 (2022) et 2752 (2024) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui imposent un embargo sur les armes;
• au gouvernement haïtien d’accélérer l’installation des pôles judiciaires spécialisés pour lutter contre les crimes de masse, y compris les violences sexuelles, et les crimes financiers.
• Puis, avec le soutien de la communauté internationale, d’accélérer la mise en œuvre effective du processus de vetting au sein de la police et de traduire en justice les policiers accusés d’être impliqués dans des violations graves des droits de l’homme.
• Et, avec le soutien de la communauté internationale, de mettre en place un programme de réhabilitation et de réinsertion des mineurs impliqués dans les gangs.
Ong’ondo Were est le nom d’un député kenyan tué par balles à Nairobi, capitale du pays. L’information a été rapportée ce mercredi après-midi sur les pages officielles du président de l’Assemblée nationale du Kenya, Moses Wetang’ula. La nation est-africaine, le Kenya, est à la tête de la Force Multinationale en déploiement en Haïti.
“ C’est avec un profond choc et une tristesse innommable que j’ai reçu ce soir la nouvelle dévastatrice de la fusillade mortelle de l’honorable Ong’ondo Were, le député de la circonscription de Kasipul, lors d’un incident survenu le long de la route Ngong près de la mortuaire de la ville, Nairobi ”, a publié le président de l’Assemblée nationale.
La victime, M. Were, était en service pour son deuxième mandat en représentant la population de la circonscription de Kasipul après avoir été élu à l’Assemblée nationale en 2017 et réélu aux élections générales de 2022.
“Cet acte insensible et lâche commis sous couvert de la nuit a volé à la nation un législateur distingué, un défenseur intrépide de ses électeurs et un homme profondément attaché aux idéaux démocratiques et au service du peuple qu’il représentait ”, se lamente l’officiel, précisant que la mort du député n’est pas seulement une tragédie pour sa famille et le peuple de Kasipul, mais aussi une grande perte pour le peuple du Kenya.
Il a appelé les agences kenyanes de sécurité et d’investigation à diligenter des enquêtes approfondies afin d’amener les responsables de cet acte odieux et lâche.
Notons que le Kenya avait promis 1 000 policiers à Haïti pour aider à mater les gangs criminels armés aux côtés de la PNH. Depuis le déploiement de près de 800 de ces officiers, l’efficacité de cette mission est mise en question par la population haïtienne du fait que, sous leurs yeux, les gangs continuent de gagner du terrain et de massacrer les citoyens.
Comme prévu, après sa participation au conseil des ministres du BRICS au Brésil, le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, est arrivé ce mercredi en République dominicaine. Sa visite est marquée par l’inauguration de l’ambassade de la Russie dans le pays, célébrant ainsi les 80 ans de relations diplomatiques entre les deux nations.
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Le chef de la diplomatie russe a été accueilli en République dominicaine, où il procédera à l’inauguration de l’ambassade russe. Selon plusieurs médias dominicains, cette visite s’inscrit dans le cadre des festivités marquant les 80 ans de bonnes relations diplomatiques entre la Russie et la République dominicaine.
Selon Listín Diario, l’agenda de Sergueï Lavrov au siège du ministère des Affaires étrangères dominicain (Mirex) prévoit une réunion privée avec le ministre dominicain des Affaires étrangères, suivie d’une rencontre entre les délégations russe et dominicaine, respectivement dirigées par Lavrov et Álvarez.
L’administration Trump a informé les membres du Congrès de son intention de désigner les gangs qui sèment la terreur en Haïti comme organisations « terroristes ». L’information a été révélée par des sources proches du dossier à l’Associated Press.
Le Département d’État indique que l’administration fédérale prévoit d’exercer des pressions, similaires à celles faites sur les groupes criminels de l’Amérique latine, sur les gangs en Haïti. Leur désignation de terroriste entraînera des sanctions et des pénalités pour toute personne qui leur apporte un « soutien matériel ».
Selon la notification envoyée aux comités du Congrès le 23 avril 2025, l’administration Trump a déclaré qu’elle a l’intention de désigner la coalition criminelle « Viv Ansanm » et le gang « Gran Grif » de Savien, Artibonite, comme des organisations terroristes étrangères, selon deux personnes familières avec le message, qui ont parlé sous couvert d’anonymat pour discuter de détails qui n’ont pas encore été rendus publics.
Puis, une troisième personne a confirmé à l’AP que les comités des relations étrangères de la Chambre et du Sénat ont reçu la notification. Le Département d’État et la Maison Blanche n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires du journal.
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La nouvelle administration est à fond dans la prise de mesures à l’encontre des groupes criminels. Le président Donald Trump, lors d’un rassemblement au Michigan mardi, a même vanté sa désignation de six groupes criminels latino-américains en tant qu’organisations terroristes étrangères, y compris MS-13 et Tren de Aragua.
Il faut souligner que, depuis belle lurette, le label d’organisation terroriste étrangère a généralement été réservé à des groupes comme Al-Qaïda ou le groupe de l’État islamique. L’appliquer aux gangs haïtiens signifie que la Maison Blanche de Trump élargit la définition américaine de longue date du terrorisme étranger.
Le parti libéral du Canada dirigé par Mark Carney a remporté les élections fédérales de 2025 avec 169 des 343 sièges à la Chambre des communes, soit quatre de moins que la majorité absolue de 172. Cette victoire permettra aux libéraux de former un gouvernement minoritaire, et marquera un quatrième mandat consécutif pour le parti.
Le parti conservateur, dirigé par Pierre Poilievre, obtient 114 sièges, soit une progression par rapport aux élections précédentes. Cependant, il a perdu son propre siège dans la circonscription de Carleton, qu’il représentait depuis 2004. Le Bloc québécois a remporté 22 sièges alors que le Nouveau Parti démocratique (NPD) a subi une défaite en remportant 7 sièges, ce qui a conduit à la démission de son chef Jagmeet Singh. Et le Parti vert, un seul.
Une victoire historique pour Mark Carney qui affrontera les grands défis auxquels fait face le Canada, surtout les décisions tarifaires de l’administration américaine. « Le président Trump essaie de nous briser pour que l’Amérique puisse nous posséder. Cela n’arrivera jamais, jamais », a-t-il déclaré.
Ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney a succédé à Justin Trudeau à la tête du parti libéral en mars 2025. Il a concentré sa campagne électorale sur ses références économiques et un message d’unité nationale face aux menaces extérieures, surtout les tensions croissantes avec le président américain Donald Trump.
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« Nous avons surmonté le choc de la trahison américaine, mais nous ne devons jamais oublier les leçons », a déclaré Mark Carney lors de son discours de victoire.
Il affirme que « les Canadiens sont toujours prêts quand quelqu’un lance le gant. Que les Américains ne s’y trompent pas. Dans le commerce comme au hockey, le Canada gagne. »
Le nouveau dirigeant canadien a souligné également l’importance de diversifier l’économie canadienne et renforcer les relations commerciales avec des partenaires fiables en Asie et en Europe. Il marque ainsi la volonté de réduire la dépendance économique envers les Américains, rapporte Radio Canada.
Un appel à l’unité
Mark Carney a tendu la main à ses adversaires politiques, en exprimant sa reconnaissance envers les autres chefs de parti pour leur engagement pendant la campagne. Il a également salué la campagne menée par le chef conservateur Pierre Poilievre, soulignant leur attachement pour le Canada. La démarche s’inscrit dans un appel à l’unité nationale, alors qu’il s’apprête à diriger un gouvernement minoritaire dans un contexte politique polarisé.
La Presse note que plus de 67 % des électeurs admissibles ont voté aux élections fédérales, ce qui représente plus de 19,2 millions de personnes, selon les données d’Élections Canada.
Suite à un appel public à candidatures lancé par le Fond National d’Éducation (FNE) pour recruter des jeunes enquêteurs dans le cadre du Projet d’Appui aux Écoles et Familles d’Élèves Victimes de l’Insécurité (PAEF), 100 jeunes enquêteurs ont été sélectionnés. Ce processus, explique le FNE a été mené dans le respect des principes d’équité, de rigueur et de transparence.
Selon une note du FNE, cette sélection a été le fruit d’une analyse minutieuse des dossiers, d’une vérification approfondie des pièces justificatives et d’une évaluation détaillée de la disponibilité, de l’ancrage territorial et de l’adéquation des profils avec les objectifs stratégiques du projet.
L’institution a également souligné que chaque étape du processus a été supervisée par une Commission d’Évaluation indépendante, constituée pour garantir l’impartialité et l’intégrité de la sélection, conformément aux standards institutionnels du FNE.
Dans une démarche visant à promouvoir la bonne gouvernance, le FNE réaffirme son engagement à investir dans les compétences de la jeunesse haïtienne et à construire une éducation résiliente face aux défis actuels.
Sous la bannière du Parti libéral, la canadienne d’origine haïtienne, Marjorie Michel, est élue députée ce lundi dans la circonscription de Papineau à Montréal, succédant, du coup, à Justin Trudeau. Alors qu’elle était récemment la cheffe de cabinet adjointe de l’ancien Premier ministre.
Marjorie Michel, l’ex-cheffe de cabinet adjointe de Justin Trudeau, qui lui succède dans Papineau, devient l’une des figures remarquables de la vie politique canadienne. La fille d’Haïti a aussi été cheffe de cabinet de Jean-Yves Duclos, alors qu’il était ministre de la Famille.
Qui est Marjorie Michel ?
Fille de l’ancien premier ministre haïtien Smarck Michel, elle est arrivée une première fois au Canada dans les années 1980, à l’âge de 17 ans, puis est venue s’y installer définitivement 20 ans plus tard avec ses deux filles, âgées de 5 et 11 ans, fuyant les violences en Haïti. Sa carrière politique a débuté officiellement en 2008 sur la scène provinciale comme conseillère politique.
Sur le site du Parti libéral du Canada, la femme de 61 ans est décrite comme une personne de confiance pour défendre un avenir meilleur dans la circonscription Papineau, Montréal, en raison de son vif intérêt pour les gens.
Elle est titulaire d’une maîtrise en psychologie sociale, du travail et des organisations de l’Université catholique de Louvain (UCL), en Belgique. Dans sa communauté, Marjorie est une femme d’action capable de mobiliser des équipes.
“ Son esprit créatif, sa capacité d’analyse et son sens politique lui permettent d’accompagner les organisations dans la gestion du changement et l’exploration de façons de faire novatrices qui mènent au succès. Sa devise professionnelle est « Sortez des sentiers battus ! « , lit-on sur la page web de son Parti.
Ses talents en organisation, son expertise en stratégies partenariales et son travail exceptionnel comme coordonnatrice générale de l’Assemblée générale annuelle de l’Organisation des États américains (OEA) en 1995 lui ont valu une distinction du gouvernement des États-Unis.
Adepte inconditionnelle du réseautage durable, elle s’implique activement au sein du Réseau des Femmes d’affaires du Québec depuis 2005, faisant de l’inclusion économique son cheval de bataille. C’est dans la circonscription provinciale de Viau, qui a certains quartiers en commun avec la circonscription fédérale de Papineau, que Marjorie a commencé à s’impliquer en politique. Elle a depuis mené avec succès de nombreuses campagnes électorales.
En 2016, elle a rejoint le cabinet du ministre fédéral de la Famille, des Enfants et du Développement social. En 2019, elle est devenue la première femme noire à être nommée cheffe de cabinet au sein du gouvernement fédéral.
Lors des campagnes électorales de 2019 et 2021, elle a agi à titre de directrice des opérations du Parti libéral du Canada – Québec (PLCQ).
Après la victoire électorale d’octobre 2021, Marjorie a été nommée chef de cabinet adjointe du premier ministre Justin Trudeau.
Après avoir réalisé une courbe de 90 degrés l’année dernière pour rejoindre le Conseil Présidentiel de Transition, structure qu’il dénonçait dès sa conception, l’ancien sénateur Moïse Jean Charles, chef du parti « Pitit Dessalines » veut quitter la barque après 12 mois de jouissance et de manœuvres morbides pour accaparer le pouvoir politique. Lors d’une interview accordée à Magik9 ce lundi, l’autoproclamé « révolutionnaire haïtien » menace de demander à son représentant au sein du Conseil de se retirer dans un délai de deux semaines si rien n’est fait pour soulager le « peuple haïtien ».
Comme si pour Moïse Jean Charles, le pays était dirigé et gouverné depuis 12 mois, alors que Vertilaire est le responsable des « chantiers justice et sécurité » au sein de cette structure collégiale-présidentielle depuis son installation. Après son silence de cimetière sur les maux du peuple haïtien, le « bombardier du Nord » souhaite, maintenant, refaire son image en faisant des agitations politiques. Pour M. Moïse, il faut des actions concrètes du Conseil présidentiel de transition pour redresser la barque du pays. Sinon, il demandera au représentant de son parti, Emmanuel Vertilaire, de démissionner et, paradoxalement, il reprendra les mobilisations populaires pour renverser le gouvernement et le CPT.
Moïse Jean Charles, secrétaire général de « Pitit Dessalines », à chaque fois qu’il ne trouve pas ce qu’il veut dans le partage du gâteau (partage de responsabilités) brandit des menaces pour faire chanter les conseillers et le gouvernement. On se souvient de son discours enflammé lors de la nomination des directeurs généraux à l’encontre des conseillers et d’une partie du secteur privé des affaires. Pour lui, on « écarte ses proches du Conseil de la Banque nationale de Crédit (BNC) ».
L’image qu’on retient de l’ancien sénateur aujourd’hui, qui symbolisait par le passé la résistance face au « système politique et économique haïtien », est celle d’un homme complaisant cherchant à tout prix à prendre plus de pouvoir à travers son représentant Emmanuel Vertilaire. L’image qu’on retient de lui est celle d’un démagogue, faisant ainsi des contestations populaires des outils de pression et de chantage contre le « système ».
Au passage, il faut souligner que le représentant de « Pitit Dessalines » au Conseil présidentiel de Transition, Emmanuel Vertilaire, est impliqué dans une affaire de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Malgré les poursuites judiciaires en cours et les convocations de la justice, Moïse Jean-Charles est resté fidèle à M. Vertilaire, ne manifestant pas une volonté forte de faire la lumière sur l’affaire. Il parle de « persécution politique ».
Comment un homme qui invitait le peuple haïtien à se diriger vers les banques commerciales sous le pouvoir d’Ariel Henry afin d’obtenir « ses transferts en devise américaine » est-il aujourd’hui silencieux sur cette affaire ? Comment un homme comme Moïse Jean Charles, qui dénonçait la corruption et l’injustice, continue-t-il à soutenir publiquement son représentant impliqué dans la corruption ?
Après 36 jours de campagne marquée par l’ombre persistante de Donald Trump, dont la présence mentale n’a cessé de hanter à la fois les politiciens et les électeurs, les bureaux de vote au Québec et en Ontario ont fermé leurs portes à 21 h 30, ce lundi. Le dépouillement des bulletins de vote a débuté, et les premiers résultats devraient arriver sous peu.
À Terre-Neuve, les bureaux de vote avaient fermé dès 19 h (heure du Québec), tandis que dans les Maritimes et au Labrador, la fermeture avait eu lieu à 19 h 30, rapporte le journal Le Devoir. Les résultats en provenance de la Colombie-Britannique et du Yukon ne seront connus qu’après 22 h (heure du Québec), poursuit-il.
Les premiers résultats du Québec ont commencé à être divulgués vers 20 h 30, avec ceux de la région de la Gaspésie. Une compétition très serrée se dessinait entre le bloquiste Alexis Deschênes et la libérale Diane Lebouthillier. Les deux candidats s’échangeaient régulièrement la première place au fur et à mesure du dépouillement, et il semble que cette course s’intensifie. Diane Lebouthillier, qui est élue depuis plusieurs années dans cette région, conserve une forte compétitivité, explique Le Devoir.
Dans le Nouveau-Brunswick, le libéral Dominic LeBlanc, ministre sortant du Commerce international et des Affaires intergouvernementales, a été réélu dans la circonscription de Beauséjour. M. LeBlanc reste une figure emblématique de la guerre tarifaire avec les États-Unis.
Au Québec, malgré un incendie ayant contraint à la délocalisation d’un bureau de vote à Windsor et la propagation d’une fausse rumeur sur la date des élections, la journée de vote s’est déroulée de manière relativement sereine, sous un ciel ensoleillé.
La fermeture des bureaux de vote permettra également de connaître le taux de participation à ces élections générales. Cette année, pas moins de 7,3 millions de personnes ont voté par anticipation, marquant une hausse de 25 % par rapport aux élections fédérales de 2021.
Conformément à leur principe de rotation, le Kenya verra le retour en juillet prochain de 400 de ses policiers déployés en Haïti au sein de la Force Multinationale, dans l’objectif de combattre les gangs criminels armés aux côtés de la police nationale.
Contacté par la rédaction, le porte-parole de la mission, Jack Ombaka, a confirmé l’information, précisant que le premier contingent kenyan est arrivé en Haïti le 25 juillet 2024. Et, comme pour toute mission internationale, une relève du personnel est prévue.
Dans le cadre de cette mission, le Kenya a opté pour un cycle de rotation annuel. « Ce calendrier reste soumis aux politiques internes de chaque pays. Le Kenya a jusqu’à présent déployé quatre contingents différents, avec une relève prévue chaque année, conformément à notre plan de rotation convenu », a indiqué le porte-parole.
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Le premier contingent kenyan arrivé en Haïti était composé de 400 officiers. À la question de savoir si ces policiers, dès leur relève en juillet prochain, seront remplacés par de nouveaux venus, M. Ombaka a répondu : « Bien sûr, oui ! »
Toutefois, il a décidé de ne pas réagir à notre question concernant la date de l’éventuel déploiement de la troupe remplaçante. Notons que, depuis leur arrivée, deux (2) des officiers kenyans ont été tués dans le département de l’Artibonite.
Il convient de mentionner qu’une grande frange de la population haïtienne se demande à quoi sert le déploiement des policiers kenyans sur le sol dessalinien, puisque, sous leurs yeux, les gangs continuent de gagner du terrain dans la capitale et ailleurs, de massacrer les habitants, de violer et d’incendier tout sur leur passage.
Le Conclave pour l’élection visant à élire un nouveau pape, successeur du pape François, débutera le 7 mai 2025, comme l’a annoncé le Vatican. Il se tiendra dans la chapelle Sixtine, au cœur de la Cité du Vatican. Cette date a été fixée par les cardinaux réunis en congrégation générale, conformément aux règles établies par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis.
Le conclave est l’un des événements les plus solennels du Vatican. C’est le processus par lequel les cardinaux de l’Église catholique élisent un nouveau pape. Ce rituel, empreint de mystère et de spiritualité, se déroule dans le plus grand secret et a un impact considérable sur l’avenir de l’Église. Selon Vatican News, ce processus séculaire est régi par des règles très strictes et un engagement total de discrétion.
Le mot « conclave » vient du latin cum clave, signifiant « fermé à clé ». Il fait référence à l’isolement complet des cardinaux électeurs pendant toute la durée de l’élection du pape, une pratique requise depuis le XIIIe siècle. Ce terme désigne à la fois les opérations de vote et le lieu où elles se déroulent.
Déroulement du Conclave
À la date retenue pour le début du conclave, les cardinaux électeurs célèbrent une messe d’ouverture, suivie des premières délibérations et du premier tour de scrutin. Le tout se déroule dans la chapelle Sixtine, un lieu emblématique où les cardinaux se rassemblent sous le plafond peint par Michel-Ange.
Les règles sont strictes : les cardinaux électeurs sont tenus de vivre dans l’isolement le plus complet. Ils ne peuvent pas utiliser le téléphone, renoncent à toute correspondance écrite, ne peuvent pas lire les journaux, ni regarder la télévision, ni recourir à aucun autre moyen de communication ou d’information.
Ils sont logés à la résidence Sainte-Marthe, non loin de la chapelle, et se réunissent chaque jour pour plusieurs tours de scrutin.
Lors de chaque conclave, seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans peuvent voter. Actuellement, environ 135 cardinaux participeront à l’élection, un groupe largement influencé par les choix du pape François, selon l’Église catholique en France. Ces cardinaux viennent de plus de 90 pays et sont chargés de choisir le successeur du pontife démissionnaire ou décédé.
Selon les explications de Vatican News, les bulletins sont brûlés après chaque tour de scrutin. Si la fumée est noire, cela signifie que l’élection a échoué. Si la fumée est blanche, cela informe qu’un nouveau pape est élu. Ainsi, la couleur de la fumée devient le signal sacré et visible de la décision du conclave, un moment qui capte l’attention de millions de catholiques dans le monde.
Le choix du nouveau Pape
Lorsqu’un cardinal obtient les deux tiers des voix, il est invité à accepter l’élection. S’il accepte, il doit alors choisir son nom de pontife et sera revêtu des habits papaux traditionnels, dont la soutane et la calotte blanches. Au balcon de la basilique Saint-Pierre, le doyen des cardinaux apparaît et annonce au monde : « Habemus Papam », ce qui signifie « Nous avons un pape ».
Cette élection portera au pouvoir le 267e pape chargé de diriger l’Église catholique depuis saint Pierre, premier souverain pontife de l’histoire. À travers les siècles, l’Italie a été largement représentée avec 217 papes sur les 266 précédents. La France occupe la deuxième place avec un total de 16 papes. L’Allemagne en compte 6, la Syrie 5 et la Grèce 4 entre autres. Par ailleurs, le pape François, décédé le 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans, est devenu le premier pontife originaire d’Amérique latine.
Près de 800 personnes en situation irrégulière ont été arrêtées en Floride lors d’un raid baptisé “Tidal Wave”, mené du 22 au 26 avril 2025 conjointement par les services de l’immigration et des douanes (ICE) et les forces de l’ordre locales.
Selon le New York Post, parmi les personnes arrêtées figuraient des individus avec un passé criminel très lourd, notamment José Sanchez Reyes, un Colombien condamné pour homicide dans son pays d’origine, et Rafael Juarez Cabrera, un Guatémaltèque présumé membre du gang MS-13, rentré illégalement aux États-Unis à plusieurs reprises.
L’opération a également conduit à l’arrestation d’un Russe, Savva Klishchevskii, recherché par Interpol pour homicide involontaire, ainsi qu’un Hondurien, Aron Isaak Morazan-Izaguirre, affilié au gang 18th Street, soupçonné de liens avec le terrorisme.
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Ron DeSantis se félicite de l’initiative, en soulignant l’importance de la coordination inter-agences : « L’opération Tidal Wave est un exemple de partenariat entre la Floride et le Département de la sécurité intérieure (DHS) pour obtenir de bons résultats en matière de contrôle de l’immigration et de déportations. »
« Il a aussi déclaré sur X que « La Floride est à la tête de la nation en coopérant activement avec l’administration Trump sur le contrôle de l’immigration et les opérations de déportation. »
L’opération Tidal Wave est possible grâce à la collaboration entre l’ICE et les forces de l’ordre locales, par le biais du programme 287(g), qui permet aux agents locaux d’agir comme agents fédéraux de l’immigration. Les responsables de l’ICE ont salué l’opération en la qualifiant de grand succès, rapporte le journal américain.
L’annonce intervient alors que deux juges ont été arrêtés cette semaine pour avoir prétendument aidé des migrants clandestins à fuir l’ICE : la juge Hannah Dugan du comté de Milwaukee, accusée d’avoir intentionnellement détourné des agents fédéraux pour permettre aux migrants d’échapper à l’arrestation. Puis l’ancien juge du comté de Dona Ana, Joel Cano, ainsi que son épouse ont été accusés de falsification de preuves après l’arrestation d’un présumé membre du gang vénézuélien Tren de Aragua à leur domicile.
Plus de 250 000 personnes sont rassemblées sur la place Saint-Pierre au Vatican ce samedi 26 avril 2025, pour assister à la messe de requiem du pape François, décédé le 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans. La cérémonie solennelle était présidée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du collège des cardinaux.
Selon Vatican News, le cardinal Re a souligné dans son homélie les 12 années de pontificat du pape François, marquées par sa proximité avec les fidèles, son amour et sa spontanéité pour l’Église.
Il a rappelé que le pape concluait souvent ses discours en demandant : “N’oubliez pas de prier pour moi”. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, “cher Pape François, nous vous demandons de prier pour nous. Bénissez l’Église, bénissez Rome et bénissez le monde entier depuis le ciel”.
Le cercueil du pape François, après la messe, a été transporté en papamobile dans les rues de Rome jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, qui sera sa dernière demeure. Il s’est arrêté un instant pour un dernier salut devant l’icône de Marie Salus Populi Romani, un symbole de sa dévotion mariale.
Le pape François est ainsi devenu le premier souverain pontife depuis plus d’un siècle à être enterré en dehors du Vatican, conformément au souhait qu’il a exprimé en décembre 2023, explique le Vatican.
Pour permettre à ses proches de lui rendre un dernier hommage, la mise au tombeau s’est déroulée dans l’intimité. Son cercueil, fait seulement de bois doublé de zinc, porte l’inscription “Franciscus”, en accord avec son souhait de simplicité.
Premier pontife originaire d’Amérique latine, il laisse derrière lui un héritage de compassion, d’inclusion et de service aux plus démunis. Pour son engagement en faveur des migrants, des pauvres et des marginalisés, tout comme sa détermination à rapprocher l’Église des gens, on se souviendra longtemps de son pontificat.
Selon une liste officielle publiée par le Vatican, des représentants de 157 pays ont pris part aux funérailles du Pape François sur la place Saint-Pierre, ainsi que des délégations de 9 organisations internationales, 39 délégations œcuméniques et 9 délégations interreligieuses. Parmi les chefs d’État présents, on peut compter le président américain Donald Trump, le président français Emmanuel Macron, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, le président argentin Javier Milei, de même que des représentants de la famille royale britannique et d’autres monarchies européennes. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, était également présent.
Pierre Espérance, Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), a dénoncé ce vendredi 25 avril 2025 un complot visant à destituer le Directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil. Selon Espérance, trois conseillers présidentiels impliqués dans le dossier de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC) — Louis Gérard Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin — ont joué un rôle clé dans cette tentative de renvoi de Rameau.
Lors d’une interview avec des journalistes, ce vendredi, Pierre Espérance a affirmé que ces derniers auraient pour objectif de nommer un nouveau directeur général pour préparer un coup d’État en faveur de l’évadé de prison, Dimitry Herard.
M. Espérance a également accusé ces conseillers d’être complices de la coalition de gangs, Viv Ansanm, et d’entretenir des projets mafieux visant à semer le chaos parmi la population haïtienne. Il a souligné que l’échec en matière de sécurité était un échec collectif, englobant non seulement la police, mais également le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement en place.
Le défenseur des droits humains a aussi pointé du doigt certains journalistes, qu’il accuse de travailler pour ces conseillers présidentiels afin de lancer une campagne de dénigrement contre la PNH. Il a insisté sur le fait que la responsabilité de l’échec sécuritaire ne revient pas uniquement à la police, mais également au Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, et au ministre de la Justice, Patrick Pelissier.
Cette offensive contre le Directeur général de la Police intervient après la publication d’un rapport de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) concernant des individus comme Magalie Habitant, Prophane Victor et l’ancien directeur de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), M. Elionor. M. Espérance a précisé que le rapport de la DCPJ révèle que le conseiller présidentiel Louis Gérard Gilles entretenait des liens avec la coalition Viv Ansanm.
La juge chevronnée Hannah Dugan du comté de Wisconsin a été arrêtée par le FBI ce vendredi 25 avril 2025, pour avoir supposément aidé un migrant mexicain en situation irrégulière à échapper aux agents de l’ICE dans une salle d’audience.
Selon le directeur du FBI, Kash Patel, la juge Hannah Dugan a délibérément détourné les agents fédéraux de leur cible, Carlos Flores Ruiz, un Mexicain âgé de 30 ans, accusé de coups et blessures. L’incident a eu lieu le 18 avril, au moment d’une audience au tribunal de Milwaukee.
Munis d’un mandat d’arrêt administratif, les agents attendaient à l’extérieur pour interroger Flores Ruiz. En revanche, la juge aurait dirigé l’accusé ainsi que son avocat vers une sortie latérale, leur permettant d’échapper à l’arrestation, rapporte le New York Post.
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M. Patel, dans un message sur X, a déclaré : « Nous pensons que la juge Dugan a intentionnellement détourné les agents fédéraux du sujet qui devait être arrêté dans son palais de justice, Eduardo Flores Ruiz, permettant au sujet, un étranger illégal, d’échapper à l’arrestation. »
« Heureusement, nos agents ont poursuivi le coupable à pied et il est en détention depuis, mais l’obstruction du juge a créé un danger accru pour le public. »
D’après le journal américain, le message a été par la suite discrètement retiré par Patel sans fournir d’explication, en annonçant l’arrestation de la juge Dugan pour obstruction à la justice. Ensuite, son arrestation a été confirmée par la procureure générale Pam Bondi sur les réseaux sociaux, déclarant que « Nul n’est au-dessus des lois ».
La juge a brièvement comparu devant le tribunal fédéral de Milwaukee vendredi avant d’être libérée sous caution. Son avocat Craig Mastantuono a déclaré « qu’elle regrettait sincèrement son arrestation et proteste contre. Elle n’a pas été effectuée dans l’intérêt de la sécurité publique. »
Sa prochaine comparution est prévue pour le 15 mai prochain. Quant à Flores Ruiz, il est détenu par l’ICE au centre de détention de Dodge à Juneau, à environ 50 miles au nord-ouest de Milwaukee, d’après le New York Post.
Les neuf membres du Conseil Présidentiel de Transition coûtent à eux seuls 93 500 000 gourdes chaque mois au trésor public, alors que la population peine encore à trouver leur utilité.
Dans un rapport publié ce 25 avril 2025, date marquant la première année du CPT à la tête du pays, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) retrace les sommes faramineuses reçues par les 9 locataires de la Villa d’Accueil.
En effet, la sous-section 2 intitulée « Rémunération des membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) » du Décret du 23 mai 2024 publié dans le journal Le Moniteur le 27 mai 2024, déterminant l’organisation et le mode de fonctionnement du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) précise, en son article 29 que :
« Les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) reçoivent du Trésor Public une indemnité mensuelle à partir de leur installation.
L’exécutif de la Transition veille à ce que soient supprimés les privilèges injustifiés, à rationaliser l’utilisation des véhicules de services, entre autres.
Le conjoint ou la conjointe d’un membre du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), ni aucun membre de sa famille, ne gère de projet public, ne possède de bureau et n’a accès à des fonds du Trésor Public. »
Pourtant, au mépris de ces dispositions, voici ce que coûte par mois, chaque membre du CPT :
– Salaire = 225 000 gourdes
– Frais de fonctionnement = 75 000 gourdes
– Frais de deuxième résidence = 400 000 gourdes
– Carte de téléphone = 500 000 gourdes
– Frais d’intelligence = 4 500 000 gourdes
– Frais de carburant = 300 000 gourdes
– Carte de débit = 2 500 000 gourdes
– Frais pour conjoint(e) = 500 000 gourdes
– Frais pour remplir le réfrigérateur = 75 000 gourdes
– Frais de nourriture = 925 000 gourdes
– Total = 10 000 000 gourdes
En plus, le CPT reçoit chaque mois des frais pour le petit déjeuner et le lunch, d’un montant de 3 500 000 gourdes.
Sans oublier que les conseillers-présidents s’octroient des frais spéciaux pour les fêtes patronales et pour d’autres célébrations. Selon le RNDDH, pour les dernières fêtes pascales, les membres du CPT ont reçu chacun entre 3 000 000 et 5 000 000 gourdes.
Ainsi, en plus des frais spéciaux, chaque mois, les membres du CPT coûtent à l’État 93 500 000 gourdes, soit 1 122 000 000 gourdes pour une année.
Et les voyages à l’étranger des conseillers-présidents coûtent un bras au trésor public. Le RNDDH indique, par exemple, que pour le voyage aux États-Unis du conseiller président inculpé Smith AUGUSTIN, réalisé du 8 au 18 avril 2025, la délégation était composée de quinze (15) personnes. Les envies de luxe de ce dernier, manifestées par les dîners onéreux qu’il a donnés et le grand train de vie qu’il a mené alors qu’il se trouvait sur le sol américain, ont coûté à l’État haïtien au moins 100 000 dollars américains.
Par ailleurs, l’organisation, tenant compte du bilan catastrophique du Conseil Présidentiel de Transition, recommande, entre autres :
– La mise à l’écart des trois (3) conseillers présidents inculpés pour corruption ainsi que des deux (2) observateurs qui ne font que recevoir sans raison aucune, émoluments et avantages des deniers publics ;
– La réduction du train de vie de tous les membres du CPT, l’élimination des frais qu’ils octroient à leur conjoint(e) ainsi que tous frais créés par eux pour vider les caisses de l’État à leur guise ;
– L’annulation de tous les voyages onéreux qui, en fait, ne rapportent rien au pays ;
– La mise en place de l’OCAG, du Conseil National de Sécurité et de tous autres organes prévus par l’accord politique du 3 avril 2024 ;
– L’assainissement des finances publiques et la transparence dans l’utilisation des ressources de l’État ;
– La fourniture des moyens et équipements adéquats aux agents(es) de la PNH et aux militaires des Forces Armées d’Haïti, en vue de traquer et de combattre les terroristes membres de Viv Ansanm ;
– L’adoption de toutes mesures devant aboutir à la remise du pouvoir le 7 février 2026, peu importe leurs réalisations.
Ce 25 avril 2025 marque exactement un an depuis la prise de pouvoir officielle par le Conseil présidentiel de Transition. Si l’une des priorités de cette structure présidentielle de neuf membres était de rétablir la sécurité, la situation montre bien le contraire avec des gangs criminels armés qui gagnent du terrain quotidiennement.
Haïti souffre depuis un certain temps. Accablé d’une crise multidimensionnelle, aggravée par l’assassinat du président Jovenel Moïse, le pays peine encore à sortir de cette situation lamentable résultant de la mauvaise gouvernance. Comment sortir de ce bourbier ? Comment faire renaître l’espoir dans ce pays à l’ère du Conseil présidentiel de transition ?
Composé de 9 membres issus de différents secteurs politiques, le CPT est une solution « morte-née », visiblement. Un cadeau empoisonné, car, quelques mois après sa prise de fonction, cette structure présidentielle, déjà illégitime et illégale, s’est trouvée au cœur d’un scandale de corruption où 3 de ses membres ont été cités dans un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption. En plus, la société civile dénonce la captation des frais de renseignement par les conseillers-présidents.
12 mois de débandade. À côté des notes de condamnation des actes d’atrocité par le CPT, aucune mesure concrète n’a été prise pour permettre aux citoyens de vivre un air de paix. Au contraire, sous la gouvernance du CPT, les « territoires perdus » se multiplient, ainsi que le nombre de familles déplacées, de femmes violées, d’enfants privés d’école.
Tout se déroule sous les yeux de ces grands jouisseurs qui s’érigent en observateurs des malheurs des citoyens démunis.
La dure réalité, c’est que ce conseil présidentiel est composé de 9 membres issus d’un accord « politique large ». C’est-à-dire ce sont les partis et les groupes politiques les plus représentatifs, depuis des années sur la scène politique, qui avaient décidé le 3 avril 2024 de signer un accord pour diriger tous ensemble une transition après la chute du Premier ministre Ariel Henry à la fin du mois de février 2024. 12 mois plus tard, le CPT fait du sur-place.
Le constat aujourd’hui est plus qu’alarmant. Les gangs continuent de tuer, violer, brûler et piller dans plusieurs régions du pays. L’Office de la Protection du Citoyen, dans un rapport sur les conditions de vie des déplacés internes vivant dans les camps, décrit une situation déshumanisante et une violation flagrante des droits de ces personnes.
Les hommes au pouvoir ne brillent que par leur insouciance face aux calamités du peuple. Pourtant, ils sont arrivés comme de bons sauveurs à un moment crucial dans la gouvernance du pays. À titre de rappel, le CPT devrait organiser la réforme institutionnelle, les élections, résoudre le problème de l’insécurité et redresser l’économie nationale cette année. Aujourd’hui, plus d’un se demande quel est l’avenir du pays avec ces dirigeants nuls et cyniques.
Les gangs ont mordu la poussière à Pacot le mercredi 23 avril 2025. Au moins 35 présumés bandits, membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm », ont été abattus et une quarantaine d’autres ont été blessés lors d’une intervention policière appuyée par des groupes d’autodéfense, selon Pierre Espérance.
Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) révèle que, au cours de cette intervention, au moins quatre armes à feu ont été récupérées par des brigadiers. Ces matériels ont été remis, dit-il, à la force publique.
La Police et les brigadiers ont tué au moins une vingtaine de bandits à l’avenue N, Pacot, rue Casséus alors que les frappes de drones ont causé la mort d’une quinzaine d’autres, a précisé M. Espérance qui appelle au renforcement des groupes d’autodéfense pour freiner les actions criminelles.
Sans révéler leurs noms, le militant des droits humains souligne la mort de trois membres de la brigade du Canapé-Vert (un policier et deux soldats des Forces Armées d’Haïti) dans un piège tendu par les criminels. La scène a été filmée par les malfrats.
La situation sécuritaire du pays s’est vite dégradée en dépit de la présence dans le pays d’une force multinationale dirigée par le Kenya. Plusieurs membres des Forces de Sécurité ont déjà été tués par des bandits armés.
La chasse aux Haïtiens se poursuit en République dominicaine. Dès le premier jour de l’application du protocole hospitalier des patients étrangers dans 33 hôpitaux publics, la direction générale de l’immigration a signalé que 48 femmes enceintes et 39 femmes ayant à peine accouché, ainsi que 48 mineurs haïtiens ont été expulsés, rapporte Diario Libre.
Selon le journal dominicain, les femmes interpellées ce mercredi 23 avril ont été amenées dans un centre de détention où les données biométriques ont été collectées, avant d’être conduites sous escorte à la frontière d’Elias Pina et livrées aux autorités haïtiennes.
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Cette opération s’inscrit dans une série de 15 mesures annoncées le 6 avril par le président Luis Abinader pour lutter contre la migration haïtienne. Les patients étrangers doivent présenter une pièce d’identité, un permis de travail et une preuve de résidence pour avoir accès à des soins médicaux dans les hôpitaux dominicains.
Cette politique fait partie d’un plan encore plus large qui vise à expulser jusqu’à plus de 10 000 Haïtiens sans papiers par semaine. Selon les données officielles, environ 500 000 immigrés haïtiens vivent en République dominicaine.
Le président Donald Trump a exprimé son soutien ce lundi 22 avril 2025 à une proposition « bonus bébé » qui vise à accorder une prime de 5 000 dollars aux nouvelles mères, afin d’inverser la baisse du taux de natalité aux États-Unis.
Cette initiative fait partie d’une série de politiques de natalité envisagées par l’administration Trump. Selon le New York Post, le président américain a déclaré depuis le Bureau ovale que « Cela me semble une bonne idée », tout en faisant référence à l’incitation financière qui vise à encourager les Américains à avoir plus d’enfants.
Les discussions au sein de la Maison-Blanche incluent également d’autres mesures telles que l’attribution de 30% des bourses Fulbright à des femmes mariées ou ayant des enfants, et le financement d’un programme afin d’éduquer les femmes sur leurs cycles menstruels pour mieux comprendre la fertilité.
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Dans un communiqué rapporté par le New York Times, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, affirme que le président américain s’engage à mettre en place des mesures pour améliorer la condition des familles aux États-Unis.
« Le président veut que l’Amérique soit un pays où tous les enfants peuvent grandir en toute sécurité et réaliser le rêve américain », déclare-t-elle.
« En tant que mère moi-même, je suis fière de travailler pour un président qui prend des mesures importantes pour laisser un pays meilleur à la prochaine génération », a-t-elle ajouté.
Cette proposition fait suite aux récentes données provisoires publiées par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, qui révèlent que 3,6 millions de bébés sont nés aux États-Unis en 2024, avec un taux de fécondité avoisinant les 55 naissances pour 1 000 femmes en âge de procréer.
Lors d’une audioconférence avec des analystes, Elon Musk a révélé qu’il allait prendre ses distances avec l’administration Trump pour se concentrer davantage sur Tesla. Le patron du spécialiste des véhicules électriques a indiqué que son engagement envers certaines de ses initiatives, notamment celles liées à Dogecoin, allait diminuer de manière significative.
« À partir du mois prochain, je vais allouer davantage de mon temps à Tesla », a-t-il déclaré mardi, précisant que son implication dans Dogecoin allait « baisser de manière très importante » à partir de mai, rapporte Le Figaro.
Musk, qui dirigeait la commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), une initiative de l’administration Trump visant à réduire les dépenses fédérales, a souligné que le « travail crucial » de la commission était désormais « en grande partie accompli ». Il a évoqué les répercussions de cette implication sur Tesla, notamment en raison des appels au boycott et des manifestations qui ont affecté la marque.
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Le directeur financier de Tesla, Vaibhav Taneja, a confirmé que ces tensions ont eu un impact négatif sur les ventes. Les chiffres du premier trimestre montrent une baisse plus importante que prévu des ventes mondiales, avec seulement 336 681 véhicules livrés, soit une baisse de 13 % par rapport à l’année précédente.
Taneja a précisé : « L’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés », selon Le Figaro.
Accusé de s’être fait passer pour un consul du Brésil et de proposer des visas brésiliens à ses compatriotes contre des paiements allant de 1 000 à 2 000 dollars américains, Dieuseul Siac, un Haïtien de 44 ans, a été arrêté en République dominicaine. L’homme a été interpellé par la Direction centrale d’enquête (DICRIM) alors qu’il conduisait de manière suspecte un véhicule dans les rues Mexico et Altagracia, dans le secteur de San Carlos, au district national.
Lors de sa fouille, les agents ont découvert un portefeuille contenant 737 $ en espèces, un passeport à son nom, deux téléphones portables et 13 passeports d’autres citoyens haïtiens, ainsi que divers documents personnels, a fait savoir Listin Diario, qui ajoute qu’à l’intérieur du véhicule, les forces de l’ordre ont également découvert un colis contenant ces 13 passeports et d’autres documents.
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Le journal a aussi confirmé que M. Siac portait également un portefeuille autour du cou avec l’insigne tricolore de la République dominicaine, dans lequel il détenait trois cartes d’identité : l’une de Guardianes Escolta (Aleor S.R.L.), une autre du Ministère des Aumôniers Internationaux et une troisième d’une organisation de prévention de la toxicomanie, qu’il utilisait comme couverture pour son activité frauduleuse.
La situation a dépassé les bornes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, à Mirebalais ainsi que dans le département de l’Artibonite avec la violence continue des gangs armés. Alors que la Police Nationale d’Haïti dispose d’un budget de près de 30 milliards de gourdes pour lutter contre l’insécurité.
Rameau Normil s’illustre surtout par son incapacité flagrante à faire face à la montée en puissance des gangs armés qui continuent de semer la terreur dans le pays. Des promesses non tenues s’enchaînent, M.Normil alimente la spirale de violence au lieu de l’enrayer. La population attend encore un sauveur capable de freiner la machine criminelle.
Tandis que, dans son discours d’installation le 21 juin 2024, le numéro 1 de l’institution policière avait promis de déraciner les gangs criminels qui terrorisent la population haïtienne tout en rappelant que l’État est détenteur de la violence légale et légitime et avait promis de reprendre « le monopole ».
Plus de 10 mois après, la gestion de M. Normil à la tête de la PNH est catastrophique. Rien n’a été fait pour limiter les dégâts des criminels. L’’institution est-elle en manque de matériel pour renforcer ses capacités opérationnelles?
Les chiffres parlent
Selon le budget rectificatif de l’exercice fiscal 2024-2025, le Ministère de l’Économie et des Finances a autorisé un décaissement de 29,984,625,338 gourdes, soit 229,774,991 dollars américains, pour le fonctionnement de la Police nationale d’Haïti.
Selon un document du MEF, en janvier dernier, les autorités ont fait l’acquisition de plusieurs matériels pour renforcer les capacités d’intervention de la PNH, évalués à 4,650,000,000 gourdes, soit 35,708,910 dollars.
Pour l’acquisition d’armes et de munitions, un montant de 852,853,544 gourdes a été alloué, ainsi que 1,141,805,000 pour des matériels roulants, 842,037,033 pour des accessoires, 864,500,000 pour des blindés et 269,580,969 gourdes pour d’autres matériels.
Récemment, 1,443,511,557 gourdes, soit 11,062,912 dollars, ont été décaissés entre février et avril 2025 pour l’achat d’armes, munitions et matériels de police en vue de renforcer les capacités opérationnelles des forces de l’ordre.
Un montant de 334,350,000 gourdes, soit 2,559,006 dollars, a été décaissé pour le financement d’interventions publiques pour les opérations dans les zones ou régions assiégées par les gangs armés, notamment à Kenscoff, Mirebalais et dans le département de l’Artibonite.
Malgré ces ressources conséquentes, force est de constater que les résultats sont dramatiquement absents. L’insécurité s’est même enracinée davantage, et les gangs continuent d’élargir leur emprise sur le territoire national, contrôlant plus de 90 % de la capitale haïtienne. La dernière démonstration de force majeure de “Viv Ansanm” contre deux villes stratégiques du pays, Mirebalais et Saut-d’Eau, illustre l’incompétence de M. Normil.
L’Office de la Protection du Citoyen a publié un rapport accablant concernant les conditions de vie des déplacés internes vivant dans les camps en Haïti. Dans son rapport de 67 pages, il met en évidence une situation inhumaine, déshumanisante et catastrophique de la vie des déplacés vivant dans les camps dans le pays.
« La vie dans les camps est déshumanisante et ne répond pas aux normes relatives à la dignité humaine ». Selon ce rapport, les espaces de l’environnement des camps ne sont pas faits pour loger une personne, voire des familles entières.
Conditions hygiéniques des déplacés internes
L’Office de la Protection du Citoyen a décrit des conditions exécrables et susceptibles de favoriser des cas de maladie. « Les conditions d’hygiènes sont exécrables et peuvent accroître la morbidité. Des cas d’infections cutanées comme la gale, d’infections vaginales et autres sont recensés dans les camps des déplacés », alerte OPC.
Pour l’institution, le mode de vie des déplacés dans les camps remet de plus en plus en question les droits à l’identité, à la santé, à l’éducation, au logement, à l’alimentation, à l’environnement, à la libre circulation et à la dignité humaine.
Des personnes déplacées sont allongées au sol/ crédit photo: Dieugo André
Ces déplacés internes, compte tenu de leurs conditions de vie, avance l’OPC, sont classés dans une catégorie sociale très vulnérable nécessitant une prise en charge dans le cadre d’une protection particulière.
À cause de la violence des gangs armés, environ un million de personnes ont dû quitter leurs domiciles, selon l’Organisation Internationale de la Migration. Seulement pour l’année 2024, plus de 5 000 personnes ont été tuées en Haïti. Ce qui met en évidence une banalisation et une violation des droits humains.
Le monde catholique est en deuil. Le pape François est décédé ce lundi matin à l’âge de 88 ans. C’est le cardinal Kevin Farrell qui a annoncé la nouvelle, indiquant que « l’évêque de Rome, François, est retourné dans la maison du Père ».
Au cours de son pontificat, le souverain a fait face à certains problèmes de santé, dont des complications de pneumonie. Souffrant, ce 20 avril 2025 (dimanche de Pâques), le pape François a fait sa dernière apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre pour prononcer la bénédiction « Urbi et Orbi », suivie d’un bain de foule.
Parcours atypique jusqu’au sommet de l’Église
Né à Buenos Aires, le 17 décembre 1936, en Argentine, Jorge Mario Bergoglio était fils d’immigrés italiens. En 1958, il a fait son entrée chez les Jésuites, a été ordonné prêtre en 1969, puis est devenu Archevêque de Buenos Aires en 1998, et nommé cardinal par Jean-Paul II.
Élu 266e pape de l’Église catholique le 13 mars 2013, il devenait le premier souverain pontife d’origine d’Amérique latine, premier jésuite et le premier à choisir le nom de François, en hommage à saint François d’Assise, symbole de pauvreté et de paix.
François s’est distingué dès le début de son pontificat par son style simple et sa volonté affichée de réformer l’institution en plaçant les plus démunis au centre de son action, appelant ainsi à la solidarité, l’inclusion et la justice sociale.
Le pape François n’a jamais cessé de rappeler que « le vrai pouvoir, c’est le service ». Son pontificat, d’une durée de douze ans, est marqué par un déplacement du centre de gravité de l’Église vers, entre autres, l’Amérique latine et l’Afrique, et des prises de position progressistes en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, pour l’accueil des réfugiés, entre autres.
Le Pape François, arrivé à la tête de l’Église catholique suite à la démission de Benoît XVI, avait une doctrine conservatrice concernant les droits LGBT et l’accès à l’avortement tout en luttant contre les abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique.
Ses prises de position faisaient de lui un souverain pontife populaire auprès des fidèles mais clivant au sein de la classe politique internationale, où il était très critiqué par les partis d’extrême droite et parfois de droite, ainsi qu’au sein de l’Église même, où il était contesté par les conservateurs.
En Haïti, le gouvernement a rendu hommage à ce grand ami de la nation haïtienne. « Le Pape François a été un grand ami d’Haïti. Par son humilité, sa voix toujours tournée vers les oubliés, et son engagement pour la justice et l’inclusion, il a incarné un leadership moral rare et profond. Dans nos heures les plus sombres, il a porté Haïti dans sa prière et dans son cœur. Toutes nos condoléances à la grande famille de l’Église catholique », a réagi la Primature.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue ce lundi, la représentante des États-Unis a avoué la position de la nouvelle administration sur le financement de la Force Multinationale, dirigée par le Kenya, en déploiement en Haïti.
“ L’Amérique ne peut pas continuer à supporter un fardeau financier aussi important ”, a déclaré Dorothy Camille Shea, chargée d’affaires par intérim à la mission des États-Unis aux Nations Unies, rapporte Miami Herald.
Elle a appelé les autres membres de la communauté internationale à accroître leur soutien à la réponse à la détérioration rapide de la situation d’Haïti. Les États-Unis, plus précisément l’administration précédente de Biden, a injecté plus de 600 millions de dollars pour soutenir cette mission en Haïti sous la direction de la nation est-africaine Kenya.
La cheffe de la BINUH
Lors de cette réunion, la représentante spéciale du secrétaire général en Haïti, Maria Isabel Salvador, a déclaré que l’escalade des attaques armées affecte les quelques zones restantes de la capitale qui ne sont pas sous contrôle de gangs et sème la panique, alors que de nouvelles villes en dehors de la région métropolitaine tombent également aux mains des gangs.
“ L’augmentation du soutien international à Haïti est plus importante que jamais, en particulier grâce à l’augmentation du financement et de la capacité opérationnelle de la Mission multinationale de soutien à la sécurité ”, a déclaré la cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
Haïti a atteint un moment charnière. Nous approchons d’un point de non-retour. Alors que la violence des gangs continue de se propager à de nouvelles régions du pays, les Haïtiens connaissent des niveaux croissants de vulnérabilité et un scepticisme croissant quant à la capacité de l’État à répondre à leurs besoins, a ajouté Maria Isabel Salvador.
“ Sans une assistance internationale opportune, décisive et concrète, la situation sécuritaire en Haïti pourrait ne pas changer… Haïti pourrait faire face au chaos total et tout retard dans votre soutien pourrait être une cause directe d’une telle détérioration”, insiste-t-elle.
Le temps de la condamnation est terminé, a déclaré, de son côté, la représentante du Danemark, Christina Markus Lassen, lors de la réunion de mise à jour de lundi sur la situation du pays. “Haïti manque de temps. Les gangs armés continuent d’étendre leurs arsenaux et leur territoire “, a-t-elle lâché, faisant écho aux appels de plusieurs autres représentants pour une plus grande implication.
Par ailleurs, la ministre de la Sécurité nationale du Kenya, Monica Juma, a déclaré que les contributions volontaires au fonds fiduciaire des Nations Unies pour la Force Multinationale restent à 110 millions de dollars, ce qui est insuffisant.
“ Ce dont la mission a besoin, c’est d’être entièrement déployée, rapidement activée; une expansion urgente… est donc essentielle pour fournir l’impact escompté et répondre aux attentes légitimes du peuple haïtien. Au Kenya aujourd’hui, un total de 261 officiers restent en attente pour le déploiement, mais ne peuvent pas se rendre au théâtre des opérations en raison d’un manque d’équipement et de soutien logistique ”, a-t-elle déclaré, précisant que, près d’un an après son déploiement, la force multinationale reste à moins de 40 % de son objectif déclaré de 2 500 agents de sécurité.
Ce lundi après-midi, à travers une note conjointe du bureau du porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de celui de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), les responsables informent que, contrairement aux informations publiées par certains médias étrangers, faisant croire que la Force Multinationale n’appuie pas la PNH dans les opérations de démantèlement des gangs armés, les agents de la MMSS sont très impliqués dans le théâtre d’opérations sur le terrain aux côtés de la PNH sur plusieurs fronts.
La politique migratoire de Donald Trump continue de faire polémique à l’échelle mondiale. Le président colombien, Gustavo Petro, a critiqué cette politique dans un message publié sur X, en réclamant le rapatriement des ressortissants colombiens incarcérés au Salvador.
Gustavo Petro dénonce la criminalisation massive des migrants et la stigmatisation collective, qu’il associe à des dérives historiques, affirmant : « C’est ainsi que l’on est arrivé à l’Holocauste ». Il a également exprimé son opposition à la vision sécuritaire de Donald Trump, soulignant que ce dernier est en contradiction avec le combat historique de John Quincy Adams pour la liberté des esclaves africains.
Le président colombien a aussi réagi à l’accord entre l’administration Trump et le président du Salvador, Nayib Bukele, selon lequel les États-Unis financent l’incarcération de criminels dans la gigantesque prison CECOT au Salvador. Plus de 200 prisonniers, dont des Vénézuéliens, ont déjà été transférés dans cet établissement.
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« Non, Monsieur Bukele, c’est très mauvais. Nous n’acceptons pas, et le système judiciaire américain n’accepte pas, la criminalisation des enfants au Venezuela, la patrie de Bolívar. Donnez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Laissez le peuple vénézuélien libre, car ce peuple sait crier Liberté », a déclaré Petro sur X.
Le président colombien a par ailleurs insisté sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux et exigé la libération immédiate des Colombiens détenus, précisant que « les migrants ne sont pas des criminels. C’est une question d’humanité. »
Dans un communiqué publié ce dimanche soir, le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé annonce la perte de trois (3) militaires des Forces Armées d’Haïti, tombés ce matin à Kenscoff dans l’exercice de leur devoir sacré.
En première ligne, ils ont fait face au danger avec courage, détermination et honneur. Ils sont tombés en héros, les armes à la main, en défendant la patrie qu’ils ont juré de protéger, lit-on dans le communiqué.
“ Ces soldats ne sont pas seulement des membres de nos forces armées. Ce sont des fils dignes de la Nation, des défenseurs de notre souveraineté, dont le sacrifice ultime ne sera jamais oublié. Leur engagement nous rappelle, avec force, que la liberté et la sécurité ont un prix, et que ce prix est parfois payé dans le sang de nos plus braves ”, indique la Primature.
Le gouvernement dit saluer la mémoire de ces martyrs de la République et adresse ses condoléances les plus émues à leurs familles, à leurs frères d’armes, et à tout le peuple haïtien.
“ Leur sacrifice renforce notre détermination commune à reprendre le contrôle de notre territoire et à rétablir la paix. L’État haïtien, à son plus haut niveau, est totalement mobilisé dans la lutte contre l’insécurité. Cette bataille pour la sécurité, la dignité et la souveraineté du peuple haïtien est une priorité nationale ”, ont déclaré les autorités gouvernementales, affirmant que cette bataille, nous la mènerons ensemble — avec courage, discipline et unité — jusqu’à la victoire.
“ Nous refusons de céder un seul pouce de notre sol à la peur. Nous refusons de laisser la violence dicter notre avenir. Cette bataille, c’est celle du peuple haïtien tout entier. Et cette bataille, nous la gagnerons”, assure le gouvernement.
Avant et pendant le weekend, plusieurs officiers des forces armées et personnalités influentes au Burkina Faso ont été arrêtés suite à des informations faisant état qu’un coup d’État était en train d’être orchestré contre le gouvernement de transition dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.
Les responsables n’ont pas encore communiqué de détails sur les faits. Toutefois, les médias locaux font état de plusieurs arrestations, dont deux hauts responsables de l’armée qui sont proches du président Ibrahim Traoré. Aussi, dans cette tentative de coup d’État, des militaires en exil sont pointés du doigt.
Parmi les officiers arrêtés figurent le magistrat commandant Frédéric Ouédraogo, ex-commandant du bataillon de la Justice militaire, et le capitaine Elysée Tassembedo, surnommé « le libérateur de Sebba », commandant du Groupement des forces de sécurisation du secteur nord basé à Ouahigouya.
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En conséquence, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, nouveau leader émergent en Afrique, a décidé de remplacer plusieurs responsables dans les différentes institutions du pays.
La situation reste tendue au Burkina Faso qui a connu une énième tentative de coup d’État contre le pouvoir de Traoré, investi depuis 2022, qui s’efforce de faire face aux terroristes et à l’ingérence de puissances étrangères.
Une expropriation criminelle sans la moindre indemnité
Par Jean Barnave CHERON
Texte soumis le 20 avril 2025
Dénonçons et accusons sans cesse ces dirigeants aux mains et aux pieds enchaînés pour des miettes de l’indignité et du déshonneur jusqu’à ce que nous retrouvions la dignité et l’honneur de ce grand peuple. Alors que Cheffe Leenchee EXCELLENT a fait le grand sacrifice, en mettant sa santé en jeu pour rehausser Haïti, vous, de votre côté, vous mettez tout votre poids dans la balance pour détruire le pays. Dans sa lettre ouverte du 18 avril 2025, Raoul DENIS Junior a écrit : « Je vous écris avec la rage au cœur, le vomi au bout des lèvres et les poings serrés ». Pendant que je dénonce, j’accuse et que le peuple déteste les minables, je me pose la question, de savoir, devant cet abattoir humain, où l’extermination des populations haïtiennes, sans aucun doute, est négociée par les vendus, le chien retournera-t-il à son vomi ?
Dans ce total désarroi de tout un peuple livré à lui-même par ses prétendus dirigeants, sous les yeux de ce que l’on appelle « Communauté internationale », je suis certain que les terroristes seront terrorisés, les traîtres trahis, les assassins assassinés, les tueurs tués et les exécutants exécutés, aux ordres de leurs maîtres. En 1976, en France, en défendant l’accusé Christian RANUCCI, le dernier condamné à mort exécuté, Paul LOMBARD, eut à dire, et je cite : « Le sang ne se lave pas avec le sang, mais avec les larmes ». Or, en Haïti, il y a eu des larmes, beaucoup de larmes, des larmes coulant partout, à tort et à travers. Aujourd’hui encore, il y a davantage de larmes, beaucoup plus de larmes, et pourtant le sang continue de couler, comme dans une rivière. Il semble que le sang du peuple a besoin du sang des dirigeants, quoiqu’infecté, pour se laver et non des larmes de crocodile, du sang des terroristes, un mélange de sang, car les larmes du peuple semblent impuissantes devant ce tsunami ensanglanté.
D’une part, inutiles et traîtres, d’autre part, minables et vendus pour des miettes du déshonneur et de l’indignité. Qui aurait imaginé après 221 ans d’Indépendance, après les prouesses extraordinaires des héros de la Nation, le pays aurait des dirigeants aussi traîtres, nuls et avares ? Je vous dénonce pour avoir trahi la Nation et pour avoir livré le peuple pour des miettes. Je vous accuse d’avoir exproprié manu militari les habitants de l’Ouest sans indemnité, comme si la Capitale du pays était la propriété de ceux qui la convoitent, sans droit ni qualité, et qui veulent l’avoir au prix du sang du peuple. Du magnicide où le Président Jovenel MOISE a été sacrifié, on passe, désormais, au populicide où le peuple est exterminé par ses dirigeants pour plaire aux colons. C’est Dr Blair CHERY qui le dit : « Un pouvoir qui laisse mourir la population dans l’indifférence ou en complicité avec les criminels est un pouvoir populicide ». Aujourd’hui, c’est l’extermination du peuple, demain sera sa vengeance bien méritée contre les gardiens de cet abattoir humain, auteurs et exécutants compris.
Karl JASPERS, médecin psychiatre allemand, distingue quatre types de culpabilité :
1- La culpabilité criminelle ;
2- La culpabilité politique, (où il avance : chaque individu porte une part de responsabilité dans la manière dont l’Etat est gouverné) ;
3- La Culpabilité morale, (où il dit : tout acte est soumis au jugement moral) ; et
4- La culpabilité métaphysique, où il affirme : « Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate, ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement) […] ». (), Jacques FIERENS, Droit humanitaire pénal, Editions Larcier, 2014, pp-44 et 45. Parce que vous êtes quadruplement coupables des atrocités que nous subissons au quotidien, soit comme complices, soit comme instigateurs, je vous dénonce, je vous accuse au nom de la Patrie commune. Parce que vous êtes accusés de tous ces crimes abominables, vous serez jugés, et le peuple sera votre seul et unique juge.
Le 8 mars 2022, j’ai publié un texte sous le titre : « En quoi êtes-vous utiles au pays ? ». Dans cette descente aux enfers du peuple haïtien, devant cet abattoir d’êtres humains, pendant que je dénonce cette expropriation sanguinaire sans la moindre indemnité, dont les citoyens haïtiens en sont victimes, sans qu’ils soient sous le pont de Texas ni en République dominicaine, j’ai le droit de reposer cette même question aux dirigeants d’aujourd’hui. Toujours dans sa lettre ouverte adressée aux plus hauts jouisseurs de l’Etat, Raoul DENIS Junior a posé la question, de savoir « Êtes-vous issus d’un seul ancêtre ? Conzés ? J’ai envie d’affirmer que la question reste pendante, et que seule la pendaison fera l’affaire pour nous défaire de cette trahison. Je vous donne la primeur, dans cette séance de pendaison, le peuple sera le bourreau.
Le Core Group, sans doute, par peur d’être sali par le sang du peuple qui coule partout, disparaît, pour réapparaître lorsque le peuple aura choisi ses dirigeants, dans le but unique de changer les résultats des élections, avec, bien sûr, la complicité des conzés diplômés. On s’étonne que même par hypocrisie, ce Core « groupé » contre Haïti, n’ait même pas la décence de condamner ce que vit ce peuple horrifié et terrifié depuis tout ce temps par des armes qui viennent de loin. Dans son ultime cri de citoyen, en date du 16 avril 2025, Hérold JEAN-FRANCOIS, dans « Indignez-vous », a écrit « Après la démolition du commissariat de Mirebalais, le Conseil présidentiel de transition, le Premier ministre, le Directeur général de la Police nationale d’Haïti, et même le Général en chef de l’Armée sans moyens et son État-major, tous, ils devaient démissionner en bloc ». La question fondamentale est celle-ci, comment demander à des jouisseurs et profiteurs de démissionner, sans que la révolte du peuple soit réelle ?
On est déjà tous tenaillés, de quoi avoir peur ? J’accuse les plus hautes autorités des forces de l’ordre qui acceptent de recevoir des ordres manifestement illégaux des inutiles et des traîtres à la Nation, des gens sans la moindre légitimité. J’accuse le haut état-major de l’Armée et le haut commandement de la Police et je prends acte de leur inaction face à la détresse du peuple. Seuls les inutiles et les traîtres à la Nation sont protégés et sécurisés. Elle ne cuisine pas pour elle mais pour Haïti, Cheffe Leen n’a reçu aucune subvention de l’Etat haïtien, en dépit de sa demande, pourtant 100,000 dollars auraient été dépensés à Washington pour un dîner, par un Conseiller présidentiel, selon le journal en ligne Rezo Nodwès, à la date du 16 avril 2025, seulement pour tenter de redorer l’image d’une seule personne.
Dans un texte intitulé « Au paroxysme de la déchéance » que j’ai publié le 10 octobre 2024, j’ai écrit : « Le crime le plus abominable qui soit, pire que l’esclavage, est celui de tuer l’espoir de tout un peuple à vivre dans son pays ». Je prends acte de ce que toutes les souffrances, tous les déboires des Haïtiens sont l’œuvre des dirigeants en transit, des inutiles de la République. Le Président du Conseil présidentiel de transition (CPT) Lesly VOLTAIRE, en prenant ses fonctions, déclare prendre la mesure exacte de la situation dans laquelle le pays est enlisé…l’heure est grave. Comme s’il était nouveau au Conseil, il avance : Le peuple haïtien a besoin d’espoir et surtout de la sécurité pour vaquer librement. Il est une évidence que le bilan de celui-ci est catastrophique pour le pays, car il y a plus de territoires livrés et davantage de cadavres. C’est le même refrain dans la bouche de l’actuel Président du Conseil présidentiel de transition, une sorte de solidarité dans le mal, pour mieux exécuter le plan destructeur contre Haïti.
Il ne fait aucun doute que la haine du peuple est d’une férocité pire que votre inhumanité. Je vous fais ce rappel, puisque le peuple est en état de légitime défense permanent, il ne saurait être reproché de sauvagerie lorsqu’il aura à se venger contre ses bourreaux et ses ennemis. Le 15 décembre 2024, dans un texte sous le titre « Haïti, de l’horreur dans la terreur », j’ai dit ceci : « Sans la moindre surprise, d’ailleurs, la Capitale du pays devient un abattoir humain. Et comme si cela ne suffisait pas, l’étau de l’horreur se resserre davantage. Si le pays est coupé du reste du Monde, sous prétexte que trois avions auraient été atteints de projectiles à l’aéroport international Toussaint LOUVERTURE, la Capitale, pour sa part, est séparée du reste du pays, du fait qu’elle est prise en otage par des psychopathes, fédérés en une association criminelle dénommée «Viv ansanm». Alors que le peuple est incapable de compter ses cadavres, vos familles se trouvent à l’étranger, à l’abri de la violence, à la charge de l’État.
Personne n’est dupe, tout se voit, tout se sait, tout se dit. Les territoires ne sont pas perdus, mais livrés, en exécution d’un plan macabre et sanguinaire, comme au temps de l’esclavage. Vous pouvez vider toutes les prisons du pays, afin que Viv ansanm ait davantage de soldats pour mieux exécuter votre plan. Ce qui est essentiel c’est que le peuple transformera ce populicide en magnicide en cascade, en toute impartialité. Ce sera justice, non pas étatique mais populaire.
Je réaffirme, Madame, messieurs les neuf (9) Présidents du Conseil présidentiel de transition, Monsieur le Premier Ministre, mesdames, messieurs les dix-huit (18) ministres du gouvernement + deux (2), monsieur le Commandant en chef des Forces Armées d’Haïti, monsieur le Directeur général de la Police nationale, le pays est à feu et à sang à cause de vous, sous votre conscience. J’en profite pour saluer le courage, la bravoure et la volonté de certains policiers et soldats de l’Armée d’Haïti de servir et protéger la population contre la volonté du pouvoir, qui font tout pour résister à la force du mal que constitue le groupe terroriste « Viv ansanm ». Quant à vous qui pactisez avec ces criminels abominables pour nous exterminer, que vos sommeils se troublent à jamais, jusqu’à ce que la révolte brutale du peuple arrive.
Pour sauver la nation de cette destruction planifiée de mains de maitre, il faut que cette voyoucratie disparaisse à jamais, pour céder la place aux Haïtiens compétents et sérieux, de moralité incontestée. De cette plaie béante vers le pourrissement où se trouve Haïti, commençons par éliminer les vers que constituent les traitres à la nation, les inutiles, les minables et les pourris. Je vous rappelle que la Police est de loin mieux équipée que Viv ansanm, les policiers sont plus nombreux que les criminels de cette association terroriste, la Police a le support total de toute la population. Je vous rappelle aussi que la Police a des chars blindés et des drones kamikazes, alors que les terroristes de Viv ansanm n’ont que leur peau et le support moral de leurs abominables patrons. Assassins aujourd’hui, assassinés demain, terroristes aujourd’hui, terrorisés demain. Ils périront tous, ces imbéciles écervelés.
Des policiers sont assassinés, des soldats sont assassinés, des bébés sont brûlés vifs, des populations sont exterminées et expropriées sans indemnité, seuls les dirigeants sont protégés et hautement sécurisés pour mieux comploter contre les parents, les frères et sœurs, les proches et amis des policiers et soldats. Seuls les policiers, membres de « Viv ansanm », sont exceptés.
À quoi bon d’être l’infamie et l’opprobre de son pays ! Je ne suis pas responsable, car je n’ai jamais été pour cette association de G-9, dont le dénominateur commun est la corruption dans l’indignité et dans le déshonneur. « Je viens de voir une vidéo des chefs des gangs se promenant à Mirebalais. On est vraiment en droit de dire que ces gens de CPT, le Premier Ministre en place, et les responsables de la PNH, sont soit des ramassis de minables, soit des vendus. S’ils ne sont ni l’un ni l’autre, ils auraient collectivement démissionné après Mirebalais ». Sic. Auriez-vous besoin qu’on vous demande de démissionner lorsque vous savez que toute la population vous déteste ?
Pour une énième fois, je m’adresse à l’institution policière, dont j’étais dignement membre, à l’Armée d’Haïti et à la Brigade de sécurité des aires protégées (BSAP), afin qu’il ne soit trop tard. Je vous conjure de faire une chaîne d’union et de solidarité pour sauver Haïti de la force du mal, concoctée par la main invisible bien connue, afin que vous ne soyez jugés et jetés dans la poubelle de l’histoire comme les inutiles à la Nation. Alors que le sang du peuple continue de couler, impossible de compter les cadavres, les maisons des citoyens continuent de partir en fumée, la sécurité des 9 membres du Conseil présidentiel de transition, du Premier ministre, des 20 ministres, du commandant en chef de la Police, du Général en chef des Forces Armées d’Haïti, entre autres, est très renforcée. Seul le peuple est en insécurité, Monsieur le Président du CPT, au risque de vous démentir.
Si je dénonce et accuse, le peuple, quant à lui, déteste ses bourreaux et les ennemis d’Haïti. Tous pourris. Honte à vous !
Le gouvernement a intensifié vendredi ses efforts pour venir en aide aux milliers de personnes déplacées, victimes des violences armées et de l’instabilité persistante. Plusieurs sites à Bourdon ont reçu des kits alimentaires et sanitaires.
Selon le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), ces distributions ont permis de fournir une aide essentielle à des familles en grande précarité. « Dès les premières heures de la matinée, des kits alimentaires et sanitaires ont été distribués dans la zone de Bourdon, notamment sur les sites suivants :
– Site OPC
– Site de l’École Nationale de Colombie », a indiqué un communiqué de l’institution.
Animé par un profond sens des responsabilités et une volonté ferme de soulager les plus vulnérables, l’État a mené plusieurs actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des populations affectées. Le FAES ajoute qu’à la mi-journée, l’élan de solidarité s’est poursuivi avec la distribution de plats chauds sur quatre sites d’accueil pour déplacés internes :
– École Nationale de la République d’Équateur
– Bureau du Travail / MAST
– MTPTC
– MSF
Ces interventions illustrent l’engagement du gouvernement à rester aux côtés de chaque citoyen touché par cette crise, en mettant en œuvre des actions tangibles, humaines et coordonnées. L’État haïtien, à travers le FAES et ses partenaires, veut rester mobilisé, solidaire et résolument engagé à accompagner le peuple haïtien sur le chemin de la résilience, de la dignité et de la reconstruction, selon le communiqué.
Si l’infidélité est perçue comme une décision intentionnelle et volontaire, une étude menée par des chercheurs de l’Université du Queensland, en Australie avance une hypothèse surprenante selon laquelle l’infidélité serait d’ordre génétique.
Les gènes jouent un rôle significatif dans le comportement humain. Selon les chercheurs australiens , les hommes et les femmes peuvent être plus susceptibles d’avoir des liaisons en raison des gènes transmis par leurs parents. Ils ont identifié un gène qui présente des variations qui rendent les femmes plus susceptibles de commettre l’adultère.
« Nos recherches montrent clairement que la composition génétique des gens influence la probabilité qu’ils aient des relations sexuelles avec quelqu’un en dehors de leur partenariat principal », a déclaré le directeur de l’étude, chercheur à l’école de psychologie de l’université, le Dr Brendan Zietsch lors d’une interview avec The Telegraph.
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Selon le scientifique, isoler des gènes spécifiques est plus difficile parce que des milliers de gènes influencent tout comportement et que l’effet de tout gène individuel est minuscule.
« Mais nous avons trouvé des preuves provisoires d’un gène spécifique influençant l’infidélité chez les femmes. D’autres recherches seront nécessaires pour confirmer cette conclusion », a-t-il ajouté.
Pour mener à bien cette étude, les chercheurs de l’université ont analysé les séquences génétiques de plus de 7 300 jumeaux âgés de 18 à 49 ans, tous engagés dans des relations à long terme. Parmi eux, 9,8 % des hommes et 6,4 % des femmes avaient déclaré avoir eu deux partenaires sexuels ou plus au cours des 12 mois précédents.
En comparant le patrimoine génétique de jumeaux identiques (partageant tous leurs gènes) et de jumeaux non identiques (ne partageant qu’une partie de leurs gènes), les chercheurs ont constaté que 63 % des comportements infidèles chez les hommes pouvaient être attribués à des facteurs génétiques héréditaires, contre 40 % chez les femmes.
Suite à ces résultats, les chercheurs se sont concentrés sur l’identification des gènes potentiellement impliqués dans ce type de comportement. Ils ont découvert que les femmes présentant certaines variations du gène AVPR1A étaient plus susceptibles d’être infidèles.
Le gène AVPR1A est impliqué dans la production de l’hormone arginine-vasopressine, qui joue un rôle dans la régulation du comportement social et influence l’attachement entre les partenaires sexuels.
Toutefois, les chercheurs ont indiqué que les recherches doivent être approfondies compte tenu de la corrélation des gènes les uns avec les autres.
Plusieurs membres du Comité National Haïtien des Restitutions et Réparations (CNHRR), fraîchement nommés par le Conseil Présidentiel de Transition, ont voté en faveur de la restitution par la France de l’argent de la rançon de l’indépendance imposée à Haïti, affirmant qu’il s’agissait d’une escroquerie.
À l’occasion du bicentenaire de la dette de l’indépendance, imposée à Haïti par la France le 17 avril 1825, le président français Emmanuel Macron a reconnu cette injustice commise par le roi Charles X. Bildadson Cadélus, membre du CNHRR, a exigé sur Magik9 que « la France restitue l’argent de la rançon de l’indépendance, car c’est une escroquerie. Cet argent doit être restitué avec des dommages et intérêts. »
Dans l’émission *Panel Magik* du jeudi 17 avril 2025, Bildadson Cadélus a qualifié l’annonce du chef de l’État français comme « un signal pour une première forme de reconnaissance symbolique de ce que représentent l’esclavage et la rançon de l’indépendance ». Toutefois, au-delà de cette reconnaissance symbolique, l’élément le plus fondamental, selon M. Cadélus, est « une reconnaissance qui mène aux restitutions et aux réparations », comme rapporté par Magik9.
La psychologue Judite Blanc, membre du CNHRR, s’est exprimée sur la reconnaissance par Emmanuel Macron de « l’injustice initiale » imposée à Haïti. Elle a souligné que cette reconnaissance serait « un grand pas dans le cheminement vers la restitution ». Elle a ajouté : « Je suis non seulement pour une restitution financière de la rançon de l’indépendance, mais également pour tout acte diplomatique et symbolique entrepris par la France en vue d’une réparation pleine et entière. » Par ailleurs, elle a plaidé pour que les réclamations de restitutions et de réparations soient retirées du domaine politique et confiées à la société civile.
Parallèlement, l’historien Pierre Buteau a invité les dirigeants haïtiens à faire preuve de prudence lorsqu’il s’agit d’aborder la question de la restitution de la dette de l’indépendance, en mettant en lumière les nuances du dossier. « Nous faisons face à l’effondrement de l’État haïtien, dépourvu de ressources, et à une ancienne puissance coloniale elle-même en difficulté. Pour aborder correctement la question de la restitution de la dette, il faut comprendre comment cette dette a été établie », a-t-il déclaré sur Magik9.
De plus, il a insisté sur la nécessité d’élaborer une constitution solide, un dossier bien documenté, et des exigences claires. Selon lui, pour que la question de la restitution soit bien traitée, Haïti doit être capable de sortir « de la crise actuelle de manière autonome ».
Les bandes armées qui sèment la terreur en Haïti et les personnes qui les financent, les arment pourraient bientôt se retrouver étiquetées comme « terroristes ». Et, les concernés risquent de se retrouver emprisonnés dans la célèbre prison à sécurité maximale du Salvador (CECOT).
Selon le Miami Herald, le département d’État américain, qui a désigné plus tôt cette année le gang vénézuélien Tren de Aragua et sept autres groupes criminels comme organisations terroristes étrangères, travaille à l’émission de la même désignation, ou d’une catégorie moins sévère, « terroriste mondial spécialement désigné », aux dirigeants et aux membres de la coalition de gangs « Viv Ansanm » ainsi qu’au groupe armé Gran Grif opérant dans le département de l’Artibonite.
Cette mesure fait suite aux nombreuses réunions tenues entre le secrétaire d’État Marco Rubio et les dirigeants des Caraïbes au sujet de la violence croissante en Haïti, à la base de plus d’un million de déplacés à l’intérieur du pays, qui est à la fois une menace pour la sécurité régionale et les intérêts américains.
La désignation de terroriste visant les caïds et leurs acolytes étendrait la juridiction américaine à toute personne aidant les gangs, des trafiquants d’armes et de munitions aux représentants du gouvernement en Haïti qui financent les groupes. Toute personne reconnue coupable d’avoir aidé les gangs serait considérée comme des « terroristes » et s’exposerait à des sanctions plus sévères, y compris des sanctions contre le terrorisme.
« Pendant trop longtemps, les facilitateurs des gangs brutaux d’Haïti, aux États-Unis, en Colombie et ailleurs, s’en sont tirés en toute impunité, mais ils seront maintenant confrontés aux conséquences criminelles de la fourniture d’un soutien matériel au terrorisme », a déclaré un haut responsable du département d’État au Herald. « Cela inclut des scénarios où les chefs et les membres de gangs haïtiens pourraient se retrouver au CECOT, aux côtés d’autres terroristes désignés de MS-13 et de Tren de Aragua », a-t-il ajouté.
CECOT est l’acronyme espagnol pour le Centre de confinement du terrorisme d’El Salvador, la plus grande prison à sécurité maximale d’Amérique latine. En cas d’arrestation, tout transfert de ressortissants haïtiens au CECOT, où les prisonniers sont entassés par centaines dans de gigantesques cellules en acier inoxydable, devrait être approuvé par le ministère de la Justice haïtien.
À souligner, plusieurs chefs de gangs haïtiens font déjà face à des accusations criminelles fédérales aux États-Unis pour l’enlèvement de citoyens américains en Haïti et sont recherchés par le FBI. Bien que leur éventuelle capture pourrait les conduire à être poursuivis aux États-Unis, une autre possibilité, a déclaré une source bien informée au Miami Herald, consiste à suivre le manuel impliquant des membres de gangs MS-13 arrêtés en Virginie : Abandonner les accusations fédérales afin qu’ils puissent être rapidement expulsés à la prison du CECOT au Salvador (l’enfer sur terre).
Un rapport de la Fondasyon Je Klere (FJKL) a révélé des informations troublantes concernant Magalie Habitant, une ancienne fonctionnaire de l’État arrêtée le 9 janvier dernier par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) en compagnie de son chauffeur, Lenès Jean Philippe, pour des liens présumés avec des gangs armés.
Quelques jours après ces arrestations, la DCPJ a également interpellé Prophane Victor, Joseph Saget alias Djo, Elionor Devallon, Pierre Paul Balan, Peterson Augustin, Jensen Ghandi Victor, Eder Victor, Claudel Victor, Jacquelin Glaude, Peterson Félix et Evens Monnier.
Selon le document de 7 pages publié le 15 avril 2025, Magalie Habitant a confirmé ses relations étroites avec la quasi-totalité des chefs de gangs de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des messages WhatsApp échangés entre l’ancienne Directrice du Service Métropolitain de Collecte des Residus Solides (SMCRS) devenu Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) et des chefs de gangs, dont un certain Kempès, ont été révélés.
Ce chef de gang de Bel-Air lui a réclamé vingt (20) caisses de cartouches de différents calibres, qu’elle pouvait obtenir par l’intermédiaire de l’ancien député et ancien directeur de la douane de Belladère, Prophane Victor. Magalie Habitant lui a alors indiqué le montant à verser pour l’achat de ces munitions, soit 70 000 dollars.
Le rapport indique également que Magalie Habitant reconnaît avoir effectué des transferts d’argent via MonCash pour les gangs, par le biais de son chauffeur Lenès Jean Philippe. De l’argent a été versé au chef de gang Barbecue par le Directeur de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Elionor Devallon, grâce à l’intervention de Magalie Habitant, qui a entrepris des démarches auprès du directeur de la CAS.
Encore, Magalie Habitant
Des conversations téléphoniques ont révélé que Mme Habitant est impliquée dans des transactions de vente de véhicules ou de marchandises volées au profit des gangs. Elle a également joué un rôle d’intermédiaire pour un homme d’affaires dont les camions de marchandises étaient détournés par les gangs.
L’enquête de la DCPJ, selon la FJKL, n’a pas révélé le nom de ce baron. Ce dernier a offert un véhicule Toyota Land Cruiser blindé de niveau 6 au chef de gang de Canaan, Jeff Larose alias Jeff Gwo Lwa.
En fevrier 2021, des gangs armés avaient enlevé deux citoyens dominicains Maicol Enrique et Antonio Gerer Campusano Féliz, en compagnie d’un interprète haïtien Junior Albert Augusma connu sous le sobriquet Tinèg. À la demande de l’ancien président Jovenel Moïse, Magalie Habitant a négocié avec les kidnappeurs pour une rançon d’un million de gourdes en échange de leur libération, a révélé l’organisme des droits humains.
Elionor Devallon
Devant les enquêteurs de la DCPJ, l’ancien directeur de la CAS n’a pas mâché ses mots. Selon la FJKL, il a reconnu être en contact avec plusieurs chefs de gang de la région métropolitaine, dont les noms sont enregistrés sur son téléphone portable depuis 2015, période où il était candidat à la députation pour la deuxième circonscription de Port-au-Prince.
Interrogé sur l’argent envoyé à Jimmy Cherizier alias Barbecue, Devalon a avoué que Mme Habitant lui avait demandé ce montant pour un « gran frè », alors qu’il octroyait des sommes exorbitantes.
« Les talons de chèque imprimés par la Banque de la République d’Haïti (BRH) retrouvés dans le véhicule du Directeur de la CAS révèlent que vingt-huit chèques sur cent trente émis par la CAS pour un montant total d’un million deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille sept cent vingt-neuf gourdes (1 299 729,00 gourdes) ont eu pour bénéficiaire Elionor Devallon lui-même », a écrit la Fondation, tout en précisant que, dans ces talons de chèque, certains bénéficiaires n’ont reçu que 1 500 gourdes chacun.
Tandis que d’autres ont perçu des montants plus conséquents, entre 90 000 et 100 000 gourdes.
Concernant les policiers détachés auprès du directeur de la CAS, le rapport de la FJKL révèle qu’ils sont en possession d’armes illégales dont ils ne peuvent justifier la provenance. De plus, ces agents sont réputés être membres d’un gang opérant sous la direction d’Ezéchiel Alexandre, qui s’était évadé lors des assauts orchestrés en mars 2024 par les gangs armés contre la Prison civile de Port-au-Prince (Pénitencier National).
Le dossier de Magalie Habitant, Prophane Victor et Elionor Devallon a été transféré au cabinet d’instruction après leur deuxième audition par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Frantz Monclair. Quant à Glaude Jacquelin, Felix Peterson et Monier Evens, également appréhendés par la police judiciaire, ils ont été libérés.
Ce jeudi, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rencontré le Protecteur du citoyen, Me Jean Wilner Morin, accompagné du directeur général, M. Jude Jean-Pierre, dans le cadre d’une concertation visant à renforcer la protection des droits humains en Haïti. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un engagement en faveur des droits fondamentaux en Haïti.
Dans un communiqué publié ce jeudi 17 avril 2025, le chef du gouvernement a échangé avec les dirigeants de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) sur plusieurs points stratégiques pour renforcer la protection des droits humains dans le pays.
Les discussions ont porté sur le renforcement des mécanismes de protection des droits humains, avec une attention particulière à la situation critique des personnes déplacées vivant dans les camps. Il a également été question de la finalisation imminente d’un rapport détaillant les conditions de vie dans ces camps, rapport qui servira de base pour les futures politiques publiques, selon le communiqué.
Les échanges ont également mis l’accent sur la synergie avec le Protecteur du citoyen pour : améliorer l’accès aux services essentiels (logement, santé, sécurité) ;
Garantir des conditions de vie dignes aux populations vulnérables ;
Mobiliser les acteurs institutionnels et internationaux autour d’une stratégie commune.
« Cette collaboration illustre notre volonté partagée de placer la dignité humaine au centre de l’action gouvernementale », a déclaré le Premier ministre.
À travers une déclaration faite sur la relation entre la France et Haïti ce jeudi 17 avril, date rappelant l’ordonnance du Roi de France Charles X qui, en 1825, imposait une rançon à Haïti en échange de la reconnaissance de son indépendance, le président français Emmanuel Macron reconnaît officiellement l’injustice faite à la première république noire libre au monde, et annonce le lancement d’un travail de mémoire sur cette histoire.
“ Le 17 avril 1825, par voie d’ordonnance le roi de France Charles X reconnaissait l’indépendance d’Haïti, tout en lui imposant une lourde charge. En dépit de la conquête effective de sa liberté, dès 1804, par les armes et le sang, le dernier des Rois de France, en échange de la reconnaissance et de la fin des hostilités, soumettait le peuple d’Haïti à une très lourde indemnité financière, dont le paiement allait s’étaler sur des décennies. Cette décision plaçait alors un prix sur la liberté d’une jeune Nation, qui était ainsi confrontée, dès sa constitution, à la force injuste de l’histoire”, retrace le communiqué de l’Elysée.
Plus loin, l’État français ajoute qu’aujourd’hui, en ce bicentenaire, il nous faut, ici comme ailleurs, regarder cette histoire en face. Avec lucidité, courage et vérité. Haïti, est né d’une révolution, fidèle à l’esprit de 1789, qui affirmait avec éclat les principes universels de Liberté, d’Egalité et Fraternité. Ce combat d’Haïti, en harmonie avec les idéaux de la Révolution française, aurait dû offrir à la France et à Haïti l’opportunité de faire chemin commun. Mais les forces en mouvement de la contre-révolution depuis 1814, la restauration des Bourbons et de la monarchie ont décidé autrement de l’écriture de l’Histoire.
“ Reconnaître la vérité de l’Histoire, c’est refuser l’oubli et l’effacement. C’est aussi, pour la France, assumer sa part de vérité dans la construction de la mémoire, douloureuse pour Haïti, qui s’est initiée en 1825”, a déclaré le président Emmanuel Macron.
La vérité de l’Histoire ne doit pas constituer de fracture, elle se doit au contraire d’être ce pont qui permet d’unir ce qui est épars. Dans cet esprit et dans ce but, il nous faut désormais ouvrir tous les espaces de dialogue et de compréhension mutuelle, a-t-il poursuivi.
“ En conséquence, en ce jour symbolique, j’entends qu’il soit institué une commission mixte franco-haïtienne chargée d’examiner notre passé commun et d’en éclairer toutes les dimensions. Une fois ce travail nécessaire et indispensable accompli, cette commission proposera aux deux gouvernements des recommandations afin d’en tirer les enseignements et de construire un avenir plus apaisé ”, décide le chef d’État français ce 17 avril 2025.
Une commission mixte
Cette commission, composée d’historiens, des deux États, aura pour mission d’explorer deux siècles d’histoire, y compris l’impact de l’indemnité de 1825 sur Haïti, d’analyser les représentations et les mémoires croisées de cet épisode entre les deux pays, et d’aborder les développements de la relation franco-haïtienne au XXᵉ siècle.
Elle sera coprésidée par M. Yves Saint-Geours et Mme Gusti-Klara Gaillard Pourchet, indique le président dans sa déclaration.
Et, le travail de la commission devra s’inscrire dans une démarche historique de dialogue et d’action. “ Nous devons penser ensemble les moyens de mieux transmettre cette histoire dans nos deux pays, renforcer la coopération éducative et culturelle, et bâtir une relation renouvelée entre la France et Haïti, fondée sur l’écoute, le respect et la solidarité », a lâché M. Macron.
Notre dialogue doit être libre, ouvert, sincère et tourné vers l’avenir. C’est dans cet esprit que nous lançons aujourd’hui ce travail mémoriel commun. La mémoire n’est pas une charge qui obscurcit les consciences, mais une force qui éclaire les esprits. La reconnaissance de la vérité de l’Histoire offre aux nations la chance exceptionnelle de se bâtir un avenir commun, a conclu le président.
Dans une décision unanime rendue ce mercredi 16 avril 2025, la Cour suprême du Royaume-Uni a statué que, aux fins de la législation de 2010 sur l’égalité, le terme « femme » se réfère uniquement à une personne née biologiquement de sexe féminin. Cette interprétation exclut les femmes transgenres des politiques publiques conçues uniquement pour les femmes, y compris la représentation institutionnelle.
Selon l’Associated Press, la décision met fin à une bataille juridique entamée entre le gouvernement écossais et le groupe For Women Scotland. Ce dernier avait contesté une loi adoptée en 2018, qui visait à garantir une représentation féminine d’au moins 50% dans les conseils publics, y compris pour les femmes transgenres ayant obtenu un certificat de reconnaissance de genre. Pour les juges, cette inclusion est incompatible avec le cadre juridique tel qu’il a été rédigé à l’origine.
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Le journal rapporte que l’organisation For Women Scotland a salué « le verdict historique qui réaffirme l’importance du sexe biologique dans les politiques publiques. » Elle perçoit cette décision comme une avancée majeure dans la protection des droits des femmes sur une base de critères objectifs et non subjectifs.
Pour les défenseurs des droits des personnes LGBT+, la décision a été accueillie avec stupéfaction. Dans un communiqué, l’association Switchboard LGBT+, qui soutient les personnes trans au Royaume-Uni, a déclaré : « Cette décision est profondément blessante. Elle nie la réalité des femmes trans et les exclut de la sphère publique. » Elle dénonce la réduction de la reconnaissance juridique des identités transgenres, rapporte le journal américain.
Le gouvernement britannique soutient cette lecture juridique en la qualifiant de « clarification nécessaire d’une question délicate. » Le gouvernement écossais, quant à lui, a annoncé qu’il allait examiner les implications sur sa politique d’égalité, sans remettre en cause son engagement en faveur des droits des personnes trans.
En mars dernier, Nazaire Joinville a soutenu avec mention « excellent » son mémoire de maîtrise à l’Université Sainte-Anne, au Canada. Intitulé « Langue, musique populaire et identité : comprendre les dynamiques sociolinguistiques de la diaspora haïtienne à travers le prisme du Compas », ce travail s’inscrit dans une démarche originale mêlant linguistique, musique et identité culturelle.
Supervisée par la professeure Chantal White, cette recherche sur la musique compas (Konpa) vise à explorer deux axes majeurs : d’une part, la manière dont le Konpa, genre musical emblématique d’Haïti, reflète la réalité sociolinguistique du pays et de sa diaspora ainsi que les idéologies linguistiques qui en découlent ; d’autre part, la manière dont les artistes et les mélomanes en diaspora interagissent avec les langues véhiculées dans les chansons, et ce, en lien avec leurs environnements sociaux respectifs.
Ancrée dans une perspective ethnomusicologique, cette étude met en lumière le rôle central du Konpa dans l’expression des identités linguistiques et culturelles haïtiennes, tant en Haïti qu’au sein des communautés diasporiques.
Par ailleurs, cette recherche s’articule autour de quatre axes. Le premier, l’image de la situation sociolinguistique haïtienne reflétée par les chansons, vient ensuite l’influence des langues utilisées dans les chansons Konpa sur la réception des mélomanes de la diaspora. Le troisième et le quatrième axes portent sur les facteurs guidant le choix des langues des musiciens dans les compositions musicales et les représentations linguistiques des acteurs du konpa.
Une méthodologie rigoureuse
Le travail de terrain a été réalisé dans deux pôles majeurs de la diaspora haïtienne : Montréal et Miami. Afin de garantir une approche complète, le chercheur Nazaire Joinville a opté pour une triangulation méthodologique : Une analyse linguistique des paroles de chansons Konpa, mettant en lumière les langues utilisées et les idéologies sous-jacentes aux choix linguistiques ; deux focus groups de huit mélomanes dans chacune des deux villes ; huit entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs clés de la scène Konpa (trois à Montréal et cinq à Miami) et une observation participative de deux événements musicaux majeurs : le premier concert du groupe Zafem à Montréal, le 27 décembre 2023 à la Gare Windsor, et la première édition du festival Konpa Kingdom, tenue au Barclays Center de Brooklyn, à New York, le 31 décembre 2023.
Ce qui confère à cette étude sa légitimité, c’est qu’elle intègre l’ensemble des composantes de l’industrie musicale haïtienne : les artistes, les journalistes, les animateurs, les mélomanes et bien sûr les œuvres musicales elles-mêmes, précise le professeur Joinville, soulignant que cela lui permet de comparer les discours entre eux et avec les productions musicales.
Nazaire Joinville et le chanteur Richie dans un entretien
Pourquoi inclure la diaspora ?
Le choix de la diaspora haïtienne, en particulier celle de Montréal et de Miami, s’inscrit dans une logique bien réfléchie. Pour le sociolinguiste, ces milieux, bien que multiculturels, conservent un fort ancrage identitaire haïtien. Le Konpa y est particulièrement présent et joue un rôle important dans la vie culturelle locale.
« Mon étude porte sur les liens entre l’identité haïtienne fortement incarnée par le Konpa et les dynamiques linguistiques spécifiques que l’on retrouve au sein des diasporas, notamment dans ces deux villes », précise-t-il.
Des résultats riches en enseignements
Cette recherche met en évidence le rôle fondamental de la langue dans les processus de construction identitaire des Haïtiens vivant en diaspora. Elle révèle aussi comment les conflits linguistiques existant en Haïti trouvent un écho direct dans la musique populaire, qui devient alors un espace d’expression et de négociation identitaire.
L’étude accorde une place centrale au groupe Zafem et à son album Lalin ak Solèy, sorti en mai 2023. Ce projet musical est présenté comme une œuvre qui sublime le créole haïtien, à la fois dans sa richesse poétique et dans sa portée symbolique. L’album joue un rôle essentiel dans les représentations linguistiques des mélomanes interrogés et dans leur attachement au Konpa.
En somme, ce mémoire s’inscrit dans la continuité des recherches de Nazaire Joinville. Déjà, pour son mémoire de licence en communication sociale à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti (FASCH/UEH), il avait étudié les chansons de l’artiste Arly Larivière. Depuis, il a publié plusieurs articles scientifiques sur le Konpa dans des revues canadiennes et donné diverses conférences sur le sujet dans des universités du pays.
Nazaire Joinville invite la communauté universitaire à approfondir encore davantage l’étude du Konpa, de la diaspora et de la culture haïtienne dans leur complexité et leur richesse.
En cuisinant 192 heures, soit 8 jours sans relâche, la cheffe Leen Excellent a atteint son objectif et dépassé le record du plus long marathon culinaire mondial. Avec son slogan affiché sur sa page de diffusion « si nou fè 8, nou ka fè 9 », elle a choisi de résister au temps, à la fatigue et à la pression pour offrir une journée supplémentaire à la communauté haïtienne, tout en attendant la reconnaissance officielle par Guinness World Records.
L’événement se déroule depuis le 7 avril 2025 au restaurant Anba Le Pont, à Saint-Denis, Paris.
Dès le départ, le ton était donné, car il ne s’agissait pas seulement de battre un record, mais d’accomplir un geste fort et symbolique, porteur d’un message d’amour et de fierté pour la cuisine haïtienne. De nombreux compatriotes se sont rassemblés devant le restaurant, dans une ambiance festive, pour la soutenir tout au long de la préparation de multiples plats faisant partie de l’art culinaire national.
Le marathon culinaire est diffusé sans interruption depuis désormais plus de 8 jours sur sa page TikTok (@LeenExcellent). Les Haïtiens, dont des artistes et des personnalités influentes de la société, se sont mobilisés tant en présentiel que sur les réseaux sociaux pour encourager cette vaillante femme.
Son live a battu des records de popularité sur la plateforme, atteignant 84 500 spectateurs simultanés, loin devant Talya Ka (64 400) et Stilititili (51 200). La diffusion a généré plus de 383 millions de tapotages et près de 268 000 partages.
Fatiguée mais fière, Leen Excellent a lancé devant ses fans : « Ce n’est pas seulement moi qui ai battu ce record, c’est tout un peuple qui a cuisiné avec moi. »
Cet exploit culinaire est remarquable. Une fois le cap des 192 heures atteint, Cheffe Leen, au lieu de s’arrêter, s’est lancée dans une prolongation spontanée suite aux impacts exceptionnels de l’événement.
Désormais, le monde attend le verdict du Guinness World Records. De son côté, la communauté haïtienne, tant locale que dans la diaspora, crie déjà victoire. Avec cette démonstration, Cheffe Leen Excellent n’a pas seulement battu un record, elle a aussi rassemblé toute une nation, et faire flotter bicolore avec dignité.
Le président du Salvador, Nayib Bukele, a déclaré qu’il ne renverrait pas Kilmar Armando Abrego Garcia, un homme du Maryland expulsé à tort par les autorités américaines. Cette position a été exprimée lundi 14 avril 2025, lors d’une entretien dans le Bureau ovale avec le président américain Donald Trump, selon le New York Times.
Abrego Garcia, âgé de 29 ans et père de trois enfants, s’était vu accorder le droit de rester aux États-Unis par un juge fédéral à cause des violences au Salvador. Cependant, il a été expulsé en mars à la suite d’une « erreur administrative », reconnue par l’administration Trump. D’après le New York Times, il est actuellement détenu dans une prison de haute sécurité connue pour ses conditions extrêmes.
Questionné sur un potentiel retour de M. Abrego Garcia, le président Bukele a répondu : « Bien sûr que je ne le ferai pas. » Le journal américain a signalé que la déclaration a été faite en présence de différents membres influents du cabinet Trump, dont certains ont publiquement accusé M. Abrego Garcia d’appartenir à un gang criminel, sans qu’aucune preuve n’ait été présentée ni qu’aucune inculpation ait été prononcée contre lui.
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La Cour suprême a néanmoins ordonné à l’administration de faciliter son retour, mais l’administration refuse d’aller à l’encontre des autorités salvadoriennes. La procureure générale Pam Bondi a fait savoir que c’est au Salvador de décider du sort de l’homme.
Dans une déclaration rapportée par le journal américain, l’épouse de M. Abrego Garcia, Jennifer Vasquez Sura, a fustigé les pratiques injustes des « jeux politiques » entre les deux gouvernements, qui mettent en péril la sécurité de son mari. Elle dit garder espoir, malgré la détention prolongée de son conjoint dans un centre controversé.
En refusant le retour de Kilmar Abrego aux États-Unis, Nayib Bukele semble rappeler aux présidents américains que, même dans un partenariat, chaque partie défend ses intérêts.
À noter que le 17 mars dernier, l’administration Trump a versé 6 millions de dollars au Salvador pour la détention de ces prisonniers dans sa méga-prison.
Le président américain Donald Trump rencontre le président salvadorien Nayib Bukele dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 14 avril 2025, à Washington, DC. (Win McNamee / Getty Images)
Le Fonds National d’Éducation (FNE) et le Programme National de Cantine Scolaire (PNCS) ont signé ce mardi 15 avril un protocole d’accord stratégique visant à renforcer durablement l’alimentation scolaire en Haïti.
La directrice générale du FNE, Sterline Civil, a exprimé dès son arrivée à la tête du Fonds National d’Éducation son désir de gérer efficacement les fonds de l’institution. « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des attributions légales du FNE, telles que définies à l’article 27, alinéa h de la Loi portant création, organisation et fonctionnement du FNE, laquelle stipule que les ressources du Fonds doivent servir à financer le Programme National de Cantines Scolaires », a-t-elle précisé dans une note de l’institution.
Il est également précisé que ce protocole d’accord entre les deux institutions témoigne de leur engagement commun à œuvrer pour une éducation inclusive et à améliorer la rétention scolaire, en assurant à chaque élève un repas quotidien.
Annoncé depuis un certain temps par l’exécutif, le « budget de guerre », budget rectificatif pour l’année fiscale 2024-2025, vient d’être adopté en conseil des ministres le lundi 14 avril 2025. La sécurité publique et nationale reste la première priorité suivant cette nouvelle loi budgétaire.
Ce budget, d’un montant total de 323,4 milliards de gourdes, a été conçu pour répondre aux exigences nationales tout en soutenant la relance de l’économie, souligne le ministère de l’Économie et des Finances dans un communiqué publié ce mardi.
Ledit ministère précise qu’il « est équilibré, sans recours aux avances de la Banque de la République d’Haïti (BRH) et financé à hauteur de 217,5 milliards de gourdes par les ressources qui seront collectées par les administrations fiscales et douanières ».
Selon le communiqué, le nouveau budget s’articule autour de cinq « priorités stratégiques » du gouvernement. Le renforcement de la sécurité publique et nationale, la conférence nationale et la réforme constitutionnelle, l’organisation des élections sont, entre autres, les « priorités stratégiques » du gouvernement.
Dans ce budget rectificatif, la première priorité est accordée à la sécurité publique et nationale. Selon le document, avec une augmentation de 11,8% du budget alloué aux institutions impliquées directement dans le domaine de la sécurité, cette dernière reste la première des priorités du pouvoir en place.
En ce qui a trait à l’organisation des élections, à côté du Conseil Électoral Provisoire qui a été mis en place, un montant de 60 millions de dollars américains est déjà disponible dans le _Basket Fund_ et des ressources seront mobilisées en temps voulu, précise le communiqué.
Le budget rectificatif est adopté dans un contexte de grandes inquiétudes où les forces de sécurité publique et nationale peinent à contrecarrer les gangs armés ainsi que l’aggravation de la crise humanitaire à cause des actions criminelles forçant des milliers de déplacés internes.
Les bénéficiaires du programme Biden peuvent souffler. La juge fédérale du Massachusetts, Indira Talwani, a rendu sa décision ce lundi 14 avril, suspendant temporairement le processus de révocation du statut juridique d’environ un demi-million d’Haïtiens, Cubains, Nicaraguayens et Vénézuéliens, en attendant un examen plus approfondi.
Cette décision intervient en réponse à une action intentée contre l’administration Trump qui avait fixé au 24 avril la date limite pour mettre fin définitivement au statut juridique et aux permis de travail de ces ressortissants, arrivés légalement aux États-Unis via le processus de libération conditionnelle humanitaire.
Le tribunal du Massachusetts a décidé de suspendre temporairement la décision du DHS (Département de la Sécurité Intérieure) de révoquer en masse les autorisations de séjour et de travail de ces bénéficiaires, jugeant qu’une telle mesure, sans examen individuel, pourrait être contraire à la loi. L’affaire reste en cours pour un examen plus approfondi.
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Selon l’ordonnance du tribunal, la résiliation des programmes de « parole » pour les Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens, telle que publiée au Federal Register le 25 mars 2025, est suspendue jusqu’à nouvel ordre.
Cette suspension s’applique dans la mesure où la révocation automatique, sans examen au cas par cas, du statut de « parole » et de l’autorisation de travail des bénéficiaires, avant la date d’échéance initialement fixée, est concernée. Le tribunal a également suspendu toutes les notifications individuelles envoyées via les comptes USCIS en ligne, informant ces ressortissants de la révocation de leur « parole » sans examen personnalisé, jusqu’à nouvel ordre, a indiqué ladite ordonnance.
Médecin et entrepreneur d’origine haïtienne, le Dr Herriot Tabuteau figure dans le classement de la liste des milliardaires noirs du monde entier publié par Forbes Magazine en 2025. Sa fortune est évaluée à 1,1 milliard de dollars grâce aux succès de son entreprise Axsome Therapeutics, spécialisée dans les traitements innovants des troubles cérébraux.
Né en Haïti, Tabuteau a grandi dans le quartier de l’Upper East Side de Manhattan, exactement à un pâté de maisons de l’Université Rockefeller où ses parents travaillaient, à trois pâtés de maisons du Memorial Sloan Kettering Cancer Center, à un pâté de maisons du Manhattan Eye, Ear & Throat Hospital et à cinq pâtés de maisons de la Cornell University School of Medicine. La proximité de ces institutions de classe mondiale a alimenté son intérêt précoce pour la science en général et la médecine en particulier, lit-on sur le site du médecin spécialiste.
En 2012, il a fondé Axsome Therapeutics avec l’ambition de répondre à des besoins médicaux non satisfaits dans le domaine des troubles cérébraux. Alors que des secteurs pharmaceutiques ont délaissé ce secteur complexe, Tabuteau a misé sur le développement et l’innovation pour améliorer la vie de millions de patients. La société entre en bourse et prend un tournant décisif en 2015, et Tabuteau détient une participation de 15% dans l’entreprise.
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Il est titulaire d’un diplôme en biologie moléculaire et biochimie de l’université de Wesleyan, ainsi qu’un doctorat en médecine à l’université de Yale. Il a travaillé dans la finance de la santé chez Goldman Sachs et Bank of America Securities, ainsi qu’au fonds Healthco/SAC Capital, où il s’est occupé de portefeuilles de biotechnologie avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.
L’entrepreneur Tabuteau se classe 21ᵉ dans une liste de 23 riches avec une fortune nette de 1,1 milliard de dollars, selon le classement du magazine Forbes. Ces 23 milliardaires noirs, parmi lesquels on trouve LeBron James, Oprah Winfrey, Rihanna, Jay-Z et Magic Johnson, possèdent une fortune cumulée de 96,2 milliards de dollars.
La situation sécuritaire du pays reste tendue malgré l’arrivée d’un conseil de 9 membres pour mener une transition dans le pays. Face à une menace des groupes armés pour renverser cette transition, les États-Unis lancent une mise en garde aux instigateurs et apportent leur soutien au Conseil présidentiel de Transition.
Dans un communiqué du département d’Etat publié le 13 avril 2025, le gouvernement américain dit soutenir la déclaration de la Caricom condamnant toute action visant à déstabiliser le Conseil présidentiel de transition d’Haïti. Ce support survient à la suite des discussions entre le Secrétaire d’État et le Secrétaire d’État adjoint avec la Première ministre de la Barbade et la présidente de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Mia Mottley.
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Par ailleurs, les Etats-Unis disent soutiennent les efforts déployés par la Mission Multinationale de Soutien à la sécurité dirigée par le Kenya et la CARICOM pour aider le gouvernement à instaurer la paix et la stabilité en Haïti face aux gangs criminels armés.
Sans donner trop de détails y relatifs, les États-Unis annoncent la poursuite de leurs consultations avec les gouvernements de la région.
Les positions de la Caricom et des États-Unis surviennent dans un contexte où, en dépit de la présence du CPT, d’un gouvernement et de la MMSS, les gangs continuent d’annexer des territoires dans le pays en toute quiétude. Une dernière attaque des bandes armées a conduit à la chute de Mirebalais et de Saut-d’Eau, deux villes importantes du pays. Les habitants livrés à eux-mêmes, ont dû fuir pour éviter le pire et la structure présidentielle ne fait qu’observer la machine de l’insécurité.
Une cheffe d’origine haïtienne, connue sous le nom de Leen Excellent, se lance dans un défi culinaire inédit. Engagée dans un marathon gastronomique depuis le 7 avril 2025 à Saint-Denis, en France, Leen tente de battre un record de 192heures de cuisine sans interruption pendant 8 jours.
Ce défi, initié depuis plusieurs années par la Guinness, vise à repousser les limites de l’endurance culinaire dans le monde. Déterminée, Leen souhaite mettre en avant la richesse et l’authenticité de la gastronomie haïtienne à travers cette performance exceptionnelle.
Conformément aux règlements établis, la cheffe a seulement 2 heures de pause. Un dispositif de surveillance est mis en place pour s’assurer du bon déroulement de l’épreuve.
En effet, la cuisine devient un moyen de partage culturel. Durant cette longue épreuve, Leen comporte des plats typiques culinaires haïtiens comme tchaka, akasan , diri djondjon, mayi moulen, soupe joumou Ragou pye bèf, Ze fri ak bannann, Mayi blan ak kokoye, Bouyon pwa kongo, Boulèt pwason, Pikliz zonyon, Tchaka, Diri ak pwa tchous, Sòs pwason, Mayi kase, Bouyon patat ak kalalou, Sò pwa rouj/Diri blan, entre autres. Le drapeau haïtien veille sur son espace culinaire, tandis que sa tenue est marquée de messages inspirants en créole.
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La séance est diffusée en direct sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok où elle rassemble un nombre de supporteurs important. Leen Excellent souhaite dépasser les records établis par la Libérienne Evette Quoibia avec 140 heures en 2023. Après la performance, l’ensemble sera transmis à Guinness World Records pour validation. Un moment très attendu.
Plusieurs artistes haïtiens apportent leur soutien à la cheffe Leen pour battre ce record mondial. Certains, comme le chanteur Daan Junior, se sont déplacés à Saint-Denis, tandis que d’autres, dont Rutshelle Guillaume, apportent leur soutien en se connectant au live pour encourager cette performance exceptionnelle.
Daniel Compère, Directeur départemental du Sud de la Police Nationale d’Haïti, à travers une lettre datant de ce 11 avril 2025, s’empresse d’informer le DG Rameau Normil des urgences d’ordre sécurité dans le département.
Selon cette lettre parvenue à la rédaction, suite aux rumeurs persistantes sur la présence des individus armés dans la zone côtière sud du département, le service de renseignement du département a pu obtenir la véracité de ces allégations.
“ Ils sont au nombre de trente-trois (33) individus lourdement armés qui sont basés entre la commune de Tiburon et Les Anglais, ils ont pour cible la Direction départementale du Sud et la prison civile des Cayes ”, avertissent les responsables au Directeur général.
Plus loin, la DDS précise pour M. Normil que leurs renseignements ont permis d’avoir des informations sur le mode opératoire de ces malfrats. Ils projettent d’attaquer de la manière suivante :
➤ Prendre d’assaut les commissariats de la zone côtière pendant que d’autres qui viendront de Pestel sous la direction de Guy Philippe vont faire de même à partir du commissariat de Camp-Perrin afin d’atteindre la ville des Cayes.
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De ce fait, étant en nombre réduit en munitions et armements, le Directeur Départemental Daniel Compère sollicite l’assistance du Directeur général Rameau Normil à tous les nouveaux afin de faire face à cette situation, sans oublier un retrait temporaire de l’équipe de l’UDMO basé à Gressier dans le but de renforcer l’effectif sur place.
Plusieurs endroits du pays sont objet de menaces des gangs criminels armés, la Direction départementale du Sud, de son côté, fait marche avant pour appeler le commandant en chef de la police nationale à l’aide.
Il convient de rappeler que les populations de Kenscoff, Mirebalais entre autres avaient lancé d’avance des appels de secours auprès des autorités, pourtant rien en terme de prévention n’a été fait pour éviter le pire. Haïti est-elle livrée à elle-même ?
Les groupes de la coalition criminelle « Viv Ansanm » ont attaqué deux nouvelles villes en Haïti. Saut-d’Eau et Mirebalais, situées dans le département du Centre, sont tombées aux mains des gangs armés au début du mois d’avril. Un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains a fait état de plus de 80 morts et plusieurs disparus au cours de cette attaque.
Selon les enquêteurs du RNDDH, cette double attaque a occasionné la chute de deux importantes villes du département du Centre, Saut-d’Eau et Mirebalais. Les pertes en vie humaine et les dégâts matériels sont considérables. «De la nuit du 30 au 31 mars jusqu’au 8 avril 2025, d’une part, vingt-trois (23) victimes ont été recensées dont dix-neuf (19) membres de la population civile et un (1) policier qui ont été assassinés, et trois (3) autres personnes qui sont portées disparues. D’autre part, plus de soixante (60) bandits armés et détenus évadés, ont été tués principalement au centre-ville de Mirebalais », relate l’organisme des droits humains.
Au cours de cette attaque criminelle, les malfrats se sont pris aux travailleurs de la presse. Deux journalistes sont portés disparus dès le début de cette incursion. Il s’agit de Jean Christophe COLLEGUE (correspondant de VOA de l’Amérique) et Roger Claudy ISRAEL (correspondant de Radio Ginen).
Suivant le rapport du réseau, l’attaque ayant conduit à la chute de la ville de Mirebalais a débuté dans la nuit du 30 mars au 31 mars. Une fois dans la ville, les gangs ont facilité l’évasion de plus de 500 prisonniers, et ils ont incendié plusieurs bâtiments publics et privés, notamment le marché communal, la prison civile et le commissariat de cette municipalité.
Par ailleurs, les gangs se sont introduits dans la ville de Saut-d’Eau le 3 avril, une commune limitrophe de Mirebalais. Ils ont tué plusieurs personnes, dont un policier, et incendié plusieurs maisons, dont des propriétés de deux anciens parlementaires. Depuis, les groupes criminels contrôlent entièrement cette ville.
Recommandations du RNDDH
Face à ce 14ᵉ épisode de violence armée depuis l’intronisation du Conseil Présidentiel de Transition, le Réseau National de Défense des Droits Humains croit que renforcer les forces de l’ordre afin de reprendre les communes de Saut-d’Eau et de Mirebalais, diligenter une enquête approfondie en vue d’établir les responsabilités dans ces attaques et accompagner, en fonction de leurs besoins psychologiques et médicaux, les victimes, notamment les personnes déplacées, pourraient permettre un retour au calme.
La situation sécuritaire du pays, déjà dégradée, est devenue pire avec l’arrivée d’un conseil présidentiel à la tête du pays en avril 2024. Plusieurs quartiers et communes sont tombés aux mains des gangs armés, aggravant ainsi la crise humanitaire du pays.
En 24 heures, l’institution policière a perdu trois (3) agents à Delmas et à Mirebalais. Le policier Garry Luma, membre de l’UTAG, a été tué le mardi 8 avril lors des combats avec les bandits armés qui sèment la terreur au niveau de la cité Benoit Batraville. Et mercredi, Jose Rony et Silmon Job, tous deux inspecteurs et formateurs au sein de l’UDMO, ont été abattus sur la route de l’aéroport.
Le chef du gouvernement a réagi aujourd’hui à ces actes barbares touchant la Police Nationale d’Haïti (PNH).
“ Cette semaine, des bandits ont assassiné 3 de nos courageux policiers. Je partage et m’incline devant la souffrance de leurs familles, de leurs proches et de leurs collègues policiers. Cette douleur est celle de la population qui reconnaît les sacrifices que font les forces de l’ordre pour endiguer l’insécurité ”, a écrit le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé sur son compte X.
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Le combat de la PNH est le combat du peuple. Nous ne devons pas reculer. Nous continuerons à marcher aux côtés des forces de l’ordre, car c’est dans l’unité, avec plus de force et de détermination, que nous pourrons mettre fin à l’insécurité, a ajouté le président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN).
Il convient de mentionner que des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, hier, jeudi, illustrent la présence des chefs des gangs Taliban et « 400 Mawozo », Jeff Larose dit Gwo Lwa et Wilson Joseph dit Lanmò San Jou, au niveau de la commune de Mirebalais en compagnie de leurs cortèges composés d’une grande flotte de véhicules, alors que la police avait annoncé avoir le contrôle de la situation dans la commune limitrophe entre le département du Centre et la capitale.
Du coup, plus d’un se demande ce que fait Normil Rameau à la tête de l’institution policière ? Où est passée la Force Multinationale ? La population peut-elle compter sur la contribution des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) dans la lutte contre le grand banditisme ?
Face à la situation sécuritaire, où des écoles sont victimes des violences des gangs, contraignant plusieurs familles à quitter leur lieu de résidence, le Fonds National de l’Éducation (FNE) a annoncé qu’il apportera un soutien ponctuel et ciblé à 56 écoles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Dans une note de presse publiée le jeudi 10 avril 2025, le FNE, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), a affirmé son intention d’accompagner les écoles et les familles d’élèves victimes de l’insécurité dans la capitale haïtienne.
« Un premier lot de 56 écoles fondamentales, identifiées comme étant en grande vulnérabilité en raison de la violence des gangs, bénéficiera de ce soutien ponctuel et ciblé, dans le cadre du Projet d’Appui aux Écoles et Familles (PAEF) d’élèves victimes de l’insécurité », peut-on lire dans la note du FNE.
Le FNE a également précisé qu’une enquête est en cours pour identifier les élèves et leurs familles ayant été contraints de quitter leur domicile en raison de la crise sécuritaire persistante. La liste des écoles bénéficiaires du PAEF est disponible sur le site web du FNE à l’adresse www.fne.gouv.ht.
De plus, le FNE a annoncé que cette liste d’écoles serait régulièrement mise à jour afin d’intégrer d’autres établissements concernés par cette situation.
« Au-delà des contraintes conjoncturelles imposées par la crise actuelle, le Fonds National de l’Éducation (FNE) entend poursuivre avec rigueur et constance la mission que la loi lui a confiée », a conclu l’institution étatique.
En France, par 332 voix sur 334, le Sénat a adopté ce jeudi une résolution en faveur de la restauration de la sécurité en Haïti. À l’occasion, le ministre français des Affaires étrangères, Jean Noel Barrot a indiqué que le rétablissement de la sécurité dans le pays est une priorité.
“ La France soutient les autorités de transition en Haïti et leur agenda. Notre priorité, c’est le rétablissement de la sécurité ”, a déclaré le chancelier français, précisant que depuis 2023 son pays a décaissé plus de 11 millions d’euros en soutien à la Force Multinationale, à la police nationale et aux Forces Armées haïtiennes.
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En termes de sanctions contre les différents trafics et la corruption, le ministre a affirmé que la France est favorable à une plus grande implication des Nations unies. “ Nous nous tenons prêts à agir en ce sens au Conseil de sécurité. Nous agissons pour la mise en place de sanctions à l’encontre des chefs de gangs et de ceux qui les financent ”, a-t-il ajouté.
De nouveaux dossiers de sanctions sont en cours de préparation par la chancelière française, confie le ministre Barrot.
Par ailleurs, à l’approche du 17 avril, date marquant la signature de l’ordonnance de Charles X en 1825 qui a concédé la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti en contrepartie d’une indemnité, le ministre confirme, sur ce point, que la France est ouverte à un dialogue mémoriel apaisé.
CRÉDIT PHOTO : CHRISTOPHE PETIT TESSON / ARCHIVES EPA/MAXPPP
Plusieurs organisations de la société civile, dont l’Ensemble Contre la Corruption(ECC), la Commission Épiscopale Justice et Paix (CE-JILAP), le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), et la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains ( POHDH), saluent la création imminente de deux pôles judiciaires spécialisés dans le système judiciaire haïtien.
Cette branche incluse dans le système judiciaire vise à renforcer l’efficacité de la justice et à lutter contre les crimes financiers et la grande criminalité dans le pays.
Cependant, ces organisations qui saluent cette décision expriment leur réserve sur certains points du projet de décret du gouvernement. « Ces observations ont été réalisées dans le but de rendre ce décret conforme à la réalité haïtienne et d’en faire un instrument de lutte contre la corruption et la grande criminalité », a fait savoir la présidente de l’Ensemble Contre la Corruption Rosy Auguste Ducéna lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 9 avril 2025.
Mme Ducéna précise que le terme incluant dans le titre du décret suppose les crimes de masse et les violences sexuelles qui sont d’une catégorie inférieure à la grande criminalité. Elle propose :« Projet de décret portant sur la création d’un pôle judiciaire spécialisé sur les crimes financiers et d’un pôle judiciaire national spécialisé sur la grande criminalité, les crimes de masse et les violences sexuelles qui s’apparentent à des actes de terrorisme. »
À cela s’ajoutent les articles 1er et 2 qui précisent que les pôles sont localisés au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince et sur la composition de ces pôles. Selon eux, le TPI de Port-au-Prince ne saurait prendre cette responsabilité, car ce dernier n’a rien fait en vue de poursuivre et punir les personnes impliquées dans la corruption et la grande criminalité durant ces six dernières années.
À cet effet, ces organisations ECC, CE-JILAP, RNDDH et POHDH encouragent l’écartement des chefs de juridiction du TPI de Port-au-Prince pour être remplacés par l’élection d’un ou d’une président(e) parmi les membres composant chaque pôle.
Elles recommandent la nomination par le Conseil du Pouvoir Judiciaire(CSPJ) des magistrats spécialisés après certification les 2 ans pour un mandat de 10 ans renouvelable, l’hébergement dans un local indépendant dudit tribunal, et la représentation de certaines institutions de contrôle comme l’UCREF, l’ULCC et le BAFE au parquet national financier pour les crimes financiers et d’un représentant de la DCPJ pour les crimes de masse, peut-on lire dans leur document de proposition.
Après avoir imposé des tarifs douaniers sur tous les produits venant du monde entier, le président américain Donald Trump a annoncé une pause de 90 jours dans l’application de ses droits de douane « réciproques », à l’exception de la Chine.
Considérée comme le principal rival économique des États-Unis, la Chine a été exemptée de la pause de 90 jours dans l’application des droits de douane, comme l’a rapporté le journal BFMTV. Toutefois, les taxes douanières visant Pékin augmentent immédiatement à 125%. En conséquence, Wall Street a connu une forte hausse, précise le journal.
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Pour justifier sa décision, Donald Trump a déclaré que la Chine n’a pas bien traité les États-Unis, tout en ajoutant que le président chinois Xi Jinping est un « ami ». « Je l’aime bien, je le respecte », a poursuivi le président américain depuis le Bureau Ovale, selon BFMTV.
Par ailleurs, malgré les menaces mondiales concernant des droits de douane réciproques contre les États-Unis, Donald Trump estime qu’il y a plus de 75 pays prêts à négocier. « Tout le monde veut parvenir à un accord », a confirmé le dirigeant américain, précisant que « le Japon et la Corée du Sud sont prêts à négocier ».
Il convient de souligner que la Chine ne cherche pas à négocier, mais a plutôt réagi aux droits de douane américains en annonçant un tarif de 84% sur tous les produits américains.
Après avoir imposé des tarifs douaniers sur tous les produits venant du monde entier, le président américain Donald Trump a annoncé une pause de 90 jours dans l’application de ses droits de douane « réciproques », à l’exception de la Chine.
Considérée comme le principal rival économique des États-Unis, la Chine a été exemptée de la pause de 90 jours dans l’application des droits de douane, comme l’a rapporté le journal BFMTV. Toutefois, les taxes douanières visant Pékin augmentent immédiatement à 125%. En conséquence, Wall Street a connu une forte hausse, précise le journal.
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Pour justifier sa décision, Donald Trump a déclaré que la Chine n’a pas bien traité les États-Unis, tout en ajoutant que le président chinois Xi Jinping est un « ami ». « Je l’aime bien, je le respecte », a poursuivi le président américain depuis le Bureau Ovale, selon BFMTV.
Par ailleurs, malgré les menaces mondiales concernant des droits de douane réciproques contre les États-Unis, Donald Trump estime qu’il y a plus de 75 pays prêts à négocier. « Tout le monde veut parvenir à un accord », a confirmé le dirigeant américain, précisant que « le Japon et la Corée du Sud sont prêts à négocier ».
Il convient de souligner que la Chine ne cherche pas à négocier, mais a plutôt réagi aux droits de douane américains en annonçant un tarif de 84% sur tous les produits américains.
Quelques heures avant l’entrée en vigueur d’une nouvelle vague de droit de douane ce mercredi 9 avril, le président américain Donald Trump fait une charge verbale contre ses adversaires.
BFMTV rapporte que lors d’un discours tenu ce mardi soir devant le comité national républicain, le président Donald Trump s’est moqué des pays qui cherchent à négocier les tarifs douaniers qu’il impose unilatéralement. Applaudi par ces collègues républicains, il a déclaré » « Je vous le dis, ces pays nous appellent, ils m’embrassent le cul. Ils veulent conclure un accord : s’il vous plaît, s’il vous plaît, concluons un accord, je ferai tout, je ferai tout, monsieur. »
Cette déclaration survient dans un contexte très tendu sur le plan commercial. En effet, quelques heures avant l’entrée en vigueur des nouvelles taxes douanières américaines. La Maison Blanche dévoile que 70 pays ont commencé à négocier sur les réductions tarifaires, selon l’exécutif américain, pour rétablir l’équilibre des échanges commerciaux avec les États-Unis.
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Les tarifs supplémentaires annoncé par Trump le 2 avril sont entrées en vigueur ce mercredi 9 avril 2025, ainsi la Chine, un des pays les plus durement touchés, se voit imposé une surtaxe de 50% ajoutant à celle déjà en place qui signifie que les importations du pays asiatique subiront un tarif de 104%.
Après les 50% supplémentaires annoncés par Trump, la Chine a répondu avec fermeté à l’offensive du président américains en ajoutant 84% sur les produits américains, ces nouvelles taxes appliqueront dès le 10 avril à minuit et il assume le découplage de son économie avec les États-Unis, selon le journal.
À noter que l’administration Trump a annoncé aujourd’hui une pause de 90 jours dans l’application de ses droits de douane réciproques, à l’exception de la Chine.
Les directeurs généraux de l’Office national de l’Aviation Civile (OFNAC) et de l’Autorité Aéroportuaire Nationale ont apporté certaines précisions concernant les aéroports internationaux des Cayes, de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien. Les deux responsables, en conférence de presse ce vendredi, ont fait savoir que la sécurité des passagers demeure une priorité pour eux.
« Nous avons déjà un programme pour l’aéroport des Cayes », révèle Yves Ducarmel Francois, numéro de l’AAN. Et d’ajouter : « Un aéroport peut prendre 5 ans jusqu’à 10 ans pour qu’il devienne international ».
Le responsable précise que l’AAN effectue une étude concernant l’aéroport des Cayes. « Nous avons déjà signé un contrat pour huit mois avec une firme sous le patronage de la Banque interaméricaine de développement. L’aéroport pourra recevoir un Boeing sous peu. »
M. François a souligné que l’aéroport international Toussaint Louverture reste ouvert. Toutefois, il admet que la Fédération de l’Aviation Civile des États-Unis met une restriction concernant des vols commerciaux des avions américains en direction de Port-au-Prince. Plus loin, il déclare qu’il travaille de concert avec la police haïtienne et les forces armées d’Haïti pour sécuriser cette infrastructure.
La sécurité des passagers, une priorité pour l’OFNAC
La situation sécuritaire autour de l’aéroport international Toussaint Louverture reste une priorité pour l’Office national de l’Aviation Civile. Le directeur général de l’OFNAC apporte certaines précisions sur les démarches entreprises pour permettre la reprise totale des activités au sein de l’aéroport.
Reginald Guignard précise que le rôle de son institution consiste à assurer que tout le monde fonctionne en conformité. « Cette conformité est égale à la sécurité », avance-t-il.
Plus loin, Reginald Guignard a abordé certains points concernant l’aéroport international Antoine Simon des Cayes. « C’était un lancement pour qu’il devienne international. Avec ce lancement, AAN et OFNAC vont mettre tout en marche en vue de satisfaire le besoin de l’international», a indiqué M. Guignard.
Par ailleurs, Yves Ducarmel François, de son côté, a fait des promesses concernant l’aéroport international du Cap-Haïtien, promettant de renforcer ses capacités.
La crise sécuritaire affecte particulièrement le secteur du transport en Haïti. Avec la restriction de vols commerciaux des compagnies américaines sur Port-au-Prince, les autorités, en attendant la reprise totale des activités, tentent de tourner leurs yeux vers d’autres villes pour le maintien des activités aéroportuaires.
Le bilan de l’effondrement de la discothèque Jet Set survenu le mardi 8 avril 2025 dans la zone métropolitaine de Saint-Domingue s’élève à 113 morts et 155 blessés, selon le Centre des opérations d’urgence (COE).
Selon le Diario Libre, le gouverneur de Monte Cristi, Nelsy Cruz, figure parmi les victimes. Plusieurs autres figures importantes de la société dominicaine figurent parmi les morts, dont le chanteur Rubby Pérez, 69 ans, organisateur de la soirée, selon l’agence EFE.
Le directeur général du COE, Juan Manuel Méndez, a déclaré que les chiffres étaient encore provisoires et que des recherches intensives étaient en cours pour retrouver les personnes encore piégées sous les décombres. « Tant qu’il y aura de l’espoir, nous continuerons à travailler », a-t-il déclaré, soulignant que certains signaux détectés pourraient indiquer la présence de survivants.
Le président Luis Abinader, arrivé sur les lieux après l’incident, a exprimé sa solidarité avec les victimes et a promis une aide immédiate aux familles touchées. Face à cette tragédie, il a souligné l’importance de renforcer les mesures de sécurité pour éviter que de tels accidents ne se reproduisent, tout en assurant la nation que toutes les ressources disponibles seraient mobilisées pour soutenir les opérations de sauvetage.
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Le gouvernement dominicain a déclaré les 8, 9 et 10 avril jours de deuil national. Le drapeau national sera mis en berne sur les installations militaires ainsi que sur les bâtiments publics à travers tout le pays pendant cette période.
Dans un rapport du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), il est confirmé que les forces de sécurité, bien qu’informées à l’avance de l’attaque des gangs à Kenscoff, n’ont pas agi rapidement. Grâce à ces informations, elles auraient pu éviter ce désastre dans la commune.
Le retard pris par les forces de sécurité le 27 janvier pour répondre aux attaques des gangs, ainsi que les déclarations du Premier ministre et du ministre de la Justice et de la Sécurité publique, indiquant que les autorités avaient reçu des informations sur la préparation de ces attaques plusieurs jours avant qu’elles ne soient menées, soulignent un manque d’alignement entre la direction de la police nationale et le gouvernement, selon le BINUH.
Plusieurs jours avant l’attaque, des informations précisaient qu’entre 75 et 100 individus armés étaient déjà arrivés à Kenscoff et se cachaient sur la colline en face de Belot. Cependant, les autorités policières n’ont pas réagi, et ces hommes armés ont attaqué la commune, semant le deuil et le désespoir.
Présents parmi la population, les membres des gangs ont commis au moins deux viols à Bongard lors de la préparation de l’attaque, entre le 18 et le 25 janvier. L’une des victimes était une mineure de 14 ans qui tentait de quitter la zone après avoir été alertée de la présence des gangs à Kenscoff, précise le rapport.
Ainsi, malgré les mesures prises par les autorités municipales de Kenscoff, notamment un couvre-feu le 25 janvier de 22 h 00 à 5 h 00, et l’obligation pour la population de porter des documents d’identité, le 27 janvier, vers 3 heures du matin, une centaine de membres des gangs de Gran Ravine, Ti Bois et Village de Dieu ont attaqué plusieurs localités de Kenscoff (Belot, Bois Major, Bongard, Carrefour Bête et Furcy).
Les bandits ont également commis divers meurtres et viols sur la population, une situation qui aurait pu être évitée si le Conseil de Sécurité de la Police Nationale (CSPN) avait pris des mesures, compte tenu des informations dont il disposait, pour protéger la population civile de Kenscoff.
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Depuis la fin janvier 2025, Kenscoff lutte toujours, où les forces de l’ordre affrontent les bandits armés qui poursuivent leurs exactions contre la population.
Ce 8 avril 2025, l’organisation médicale Médecins Sans Frontières annonce la fermeture de ses centres à Turgeau et Carrefour, à la suite d’une attaque ciblée le 15 mars dernier contre un de ses convois.
Dans un communiqué, MSF indique que le convoi a été attaqué sur l’axe reliant le Centre d’Urgence de Turgeau et l’hôpital traumatologique de Carrefour. “ MSF prend la décision difficile de se désengager de ces deux activités pour une durée minimale de trois mois. Cette période permettra d’évaluer si l’évolution du contexte sécuritaire offre les conditions nécessaires au retour de ses équipes”, ont précisé les responsables.
Le jour de l’attaque, MSF avait déjà dû évacuer le Centre d’urgence de Turgeau, alors que les combats et la ligne de front se rapprochaient dangereusement de l’hôpital, y déversant quotidiennement leurs lots de balles perdues.
Selon le communiqué, ce même jour, lors de l’évacuation des équipes du centre de Turgeau vers l’hôpital traumatologique de Carrefour, des véhicules clairement identifiés aux couleurs de MSF, circulant sur la seule route reliant les deux structures, ont été délibérément pris pour cible par au moins un homme armé, cagoulé et en uniforme. Les véhicules ont essuyé 15 tirs, empêchant désormais toute possibilité de déplacement sur cet axe pour des raisons de sécurité.
“ Les centres d’urgence de Turgeau et l’hôpital traumatologique de Carrefour sont étroitement interconnectés dans leur fonctionnement quotidien. L’impossibilité d’emprunter la route reliant ces deux structures compromet gravement le transfert des patients, la circulation du personnel soignant et l’acheminement des fournitures médicales ”, déclare Benoît Vasseur.
Dans ces conditions, il devient malheureusement impossible de maintenir nos activités à Carrefour. Nous sommes donc contraints de nous désengager à partir du 9 avril 2025. C’est une décision extrêmement douloureuse, alors que les besoins médicaux vitaux de la population ne cessent d’augmenter, a poursuivi le chef de mission de MSF en Haïti.
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Dans ces deux centres médicaux, les équipes de MSF ont observé une hausse préoccupante des victimes de violences entre janvier et mars 2025, période durant laquelle plus de 750 personnes ont été prises en charge. Parallèlement, 3 600 cas urgents ont également été traités. Ces deux hôpitaux, gérés par MSF, étaient les seuls dans la zone à fournir gratuitement des soins aux victimes d’accidents de la route, de chutes graves ou d’accidents domestiques, ou à les orienter vers des structures de soins appropriées.
MSF rappelle que, depuis plus de 30 ans, ses services sont disponibles en réponse aux grandes crises qui ont frappé Haïti (séismes, ouragans, épidémies de choléra) et continue de soutenir la population face à la violence actuelle.
C’est une question complexe qui touche à plusieurs facteurs historiques, politiques, économiques et sociaux. Hayti a connu de nombreux défis qui ont empêché l’émergence d’un leadership performant, stable et efficace.
Je vous présente aujourd’hui quelques unes de ces raisons majeures :
1. Héritage historique et instabilité politique
• Depuis son indépendance en 1804, Hayti a subi une série de dictatures, de coups d’État et d’interventions étrangères qui ont fragilisé ses institutions.
• L’absence de transition démocratique stable a empêché l’émergence de dirigeants compétents et engagés sur le long terme.
2. Corruption et mauvaise gouvernance
• De nombreux dirigeants haytiens tout au long de l’histoire ont été accusés de corruption, détournant les ressources du pays au lieu de les investir dans le développement durable commun.
• L’administration publique est souvent inefficace, et le clientélisme politique et le népotisme priment sur la méritocratie.
3. Influence étrangère et ingérences
• Hayti a subi des pressions extérieures, notamment des interventions américaines et des influences économiques qui ont parfois favorisé des dirigeants plus dociles que compétents.
• L’aide internationale, mal gérée ou détournée, a parfois renforcé la dépendance au lieu de favoriser une autonomie politique et économique.
4. Faiblesse des institutions
• Un État de droit fragile, une justice inefficace et une administration publique défaillante empêchent une bonne gestion du pays.
• L’insécurité, alimentée par des gangs armés, affaiblit l’autorité de l’État et rend la gouvernance encore plus difficile.
5. Problèmes économiques et sociaux
• La pauvreté endémique, le manque d’infrastructures et l’exode des talents font qu’il est difficile d’avoir une élite politique compétente et engagée.
• Le faible accès à l’éducation et aux services publics empêche la formation d’une nouvelle génération de dirigeants qualifiés.
6. Absence de vision à long terme
• Beaucoup de dirigeants haïtiens gouvernent à court terme, cherchant à se maintenir au pouvoir plutôt qu’à bâtir un pays stable et prospère.
• Il manque une vision nationale partagée qui transcende les intérêts personnels, claniques et partisans.
Hayti a pourtant un peuple résilient et une diaspora influente qui pourraient être des moteurs de changement. La question est donc de savoir comment créer les conditions pour qu’un leadership éclairé et performant puisse émerger et prospérer.
Et vous, pensez-vous que l’une de ces raisons est plus déterminante que les autres ?
Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer une surtaxe supplémentaire de 50 % sur les produits chinois si Pékin maintient ses droits de douane de 34 % sur les importations américaines à partir de ce lundi 7 avril 2025. D’après BFMTV, cette mesure, qui entrerait en vigueur dès le 9 avril, ferait grimper les taxes américaines à un total de 104 % contre la Chine.
Sur Truth Social, Trump a donné jusqu’au 8 avril à Pékin pour faire marche arrière. Sans réponse d’ici là, Washington compte passer à l’offensive. Le président a aussi annoncé la suspension des discussions avec les autorités chinoises, tout en affirmant qu’il ouvrait des négociations avec d’autres partenaires commerciaux.
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Dans ce climat tendu, l’Union européenne a exprimé son souhait d’ouvrir un dialogue avec les États-Unis. Elle propose notamment une suppression mutuelle des droits de douane sur certains produits industriels, comme les voitures et les médicaments. La Maison Blanche a confirmé les chiffres avancés par Trump auprès de l’AFP.
Par ailleurs, un tarif douanier universel de 10 % est désormais appliqué sur toutes les importations aux États-Unis, une mesure entrée en vigueur samedi. Ce taux doit encore augmenter mercredi pour plusieurs pays, notamment l’Union européenne (+20 %) et le Vietnam (+46 %).
Enfin, selon BFMTV, plusieurs économistes alertent sur un risque de flambée inflationniste et un ralentissement de la croissance américaine. Conséquence directe, les marchés mondiaux ont lourdement décroché lundi : la Bourse de Hong Kong a chuté de plus de 13 %, enregistrant sa pire séance depuis 1997, tandis que les places européennes ont terminé en nette baisse, notamment Paris (-4,78 %) et Londres (-4,64 %).
Crédit photo: le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, à Pékin, le 9 novembre 2017. Fred Dufour /AFP
L‘éducation reste une priorité pour la fondation Jean Olriche Pierre (JOP). Consciente de la nécessité de changer le panorama de la réalité sociale, économique et politique du pays, en passant par un secteur clé de la vie nationale, elle souhaite, pour l’année académique qui s’approche, apporter son support aux enfants haïtiens, les plus vulnérables surtout, selon les responsables.
À la suite d’une rencontre stratégique tenue le 27 mars 2025 entre différents membres de la fondation au Chili, ils ont décidé d’accompagner des enfants issus particulièrement de deux départements du pays dans le cadre de ce projet ambitieux rôdant autour de l’éducation : Nord et Sud. Pour l’accompagnement de ces enfants, plusieurs axes seront considérés, notamment la scolarité de ces derniers, expliquent les responsables dans un dossier de presse dont la rédaction a eu copie.
À la question comment cette structure va-t-elle procéder dans le cadre de son projet, les responsables ont apporté une certaine précision. Chaque deux membres de ladite fondation vont parrainer un enfant en Haïti. Selon les responsables de la fondation JOP, Haïti doit encore miser sur l’aide et la bienfaisance de sa diaspora pour se construire de manière plus forte et plus résiliente.
Le coordonnateur général de la JOP, Esdras Devalon, qui n’a pas précisé la durée d’un tel projet ni le nombre d’enfants concernés, explique que certains citoyens ont pris l’engagement d’accompagner pour longtemps ces enfants en prégnant à leur charge entièrement les frais de leur scolarité.
Cette initiative de la Fondation Jean Olriche Pierre montre la nécessité pour que les communautés haïtiennes en terre étrangère et les pays dits amis d’Haïti, à travers les structures organisées, d’apporter leur contribution dans la construction du pays miné par des crises multidimensionnelles.
Le sort définitif des bénéficiaires du programme humanitarian parole dit « programme Biden » se joue au tribunal des États-Unis. Pour une deuxième fois, le dossier a été entendu au tribunal du district fédéral de Boston ce lundi.
La juge Indira Talwani, qui instruit le dossier, n’a pas pu trancher au cours de cette séance consacrée aux programmes humanitaires de plusieurs pays, dont l’Ukraine, l’Afghanistan et les pays membres du programme CHNV, selon CTNINFO. Cette dernière gardait une posture neutre jusqu’à présent dans le cadre de cette affaire.
La juge explique l’agence en ligne précitée, a cherché à comprendre les arguments des deux parties. « Elle s’est également interrogée sur sa propre compétence à se prononcer sur des questions liées aux politiques migratoires du gouvernement », lit-on sur le site du journal.
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Selon les arguments avancés par l’avocat, représentant du gouvernement fédéral dans ce procès, cette affaire ne relevait pas de la compétence du pouvoir judiciaire. Tandis que les parties plaignantes estiment que la décision de l’exécutif de mettre fin aux programmes de parole humanitaire est illégale et préjudiciable aux citoyens des pays concernés, dont Haïti (Ndlr).
La juge se prononcera sous peu. Si, selon le journal, Talwani tranchait en faveur des 18 États plaignants et du district de Columbia, l’administration Trump serait contrainte de continuer à recevoir des demandes dans le cadre du programme « humanitarian Parole », appelé couramment « programme Biden ». Elle serait également obligée de traiter les dossiers des milliers de personnes ayant déjà postulé au programme.
Jeudi prochain, une autre audience est prévue dans le cadre de ce dossier. La juge devra se prononcer sur la demande des plaignants, sollicitant une injonction visant à invalider la décision de l’administration Trump consistant à révoquer le statut légal des bénéficiaires du programme Biden.
À la fin du mois de mars dernier, l’administration de Donald Trump, avait décidé de mettre fin au programme humanitarian parole ayant facilité l’entrée de plus de 530 mille ressortissants Haïtiens, Cubains, Vénézuéliens et Nicaraguayens.
Hier dimanche, le gouvernement a annoncé que les immigrants en République dominicaine en situation irrégulière devront présenter leurs papiers d’identité lorsqu’ils se rendent dans les hôpitaux de l’État dominicain.
Selon le journal Nuevo Diario, le président Luis Abinader se veut strict quant au contrôle de l’afflux de personnes en situation d’immigration irrégulière dans les hôpitaux publics. Pour cela, il annonce l’établissement d’un protocole qui devra être mis en œuvre d’ici au lundi 21 avril.
« Cela exige que le personnel hospitalier du Service national de santé réponde aux exigences suivantes : une pièce d’identité, une lettre d’emploi dans le pays et un test à domicile », a-t-il soutenu.
En outre, Luis Abinader affirme que des frais seront également appliqués à tous les services fournis, et que toute personne ne répondant pas aux exigences précédemment expliquées sera renvoyée dans son pays d’origine.
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« Des honoraires seront convenus pour tous les services fournis. Si ces conditions sont remplies, le patient sera soigné et, une fois rétabli, rapatrié immédiatement », a-t-il déclaré.
En effet, pour garantir le strict respect de ce protocole, le président dominicain Luis Abinader prévoit de mettre en place un agent d’immigration dans chaque hôpital public. « Les droits des Dominicains ne seront pas bafoués. » a-t-il lancé.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures annoncées hier, lundi, par le président dominicain, dans le but de freiner la migration haïtienne qu’il perçoit comme une menace pour la République dominicaine.
Kenscoff est sous l’emprise des groupes armés. Plus de 260 personnes ont été tuées depuis janvier 2025, dans une série d’attaques brutales menées par des gangs armés, selon un communiqué des Nations unies publié le 7 avril 2025.
Les attaques à Kenscoff entre janvier et mars 2025 ont fait au moins 262 morts et 66 blessés, dont 53 % de civils et 47 % de membres de groupes armés, rapportent le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Le communiqué indique que ces attaques ont été d’une violence inouïe, visant à semer la terreur au sein de la population. Des femmes, des enfants et des hommes ont été tués à l’intérieur de leur maison ou abattus alors qu’ils fuyaient. De nombreuses victimes ont été brûlées après leur exécution et des violences sexuelles ont été commises. Près de 200 maisons ont été incendiées, forçant plus de 3 000 personnes à fuir.
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Maria Isabel Salvador, représentante spéciale du secrétaire général en Haïti et chef du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme, a souligné que « les attaques à Kenscoff ont été extrêmement brutales, dans le but de semer la panique au sein de la population ». Elle a également précisé que des femmes et des enfants figuraient parmi les victimes de ces actes de violence.
Les groupes criminels ont mené ces attaques pour prendre le contrôle des zones montagneuses de Kenscoff et déstabiliser Pétion-Ville. Si les forces de sécurité ont tardé à réagir, elles ont renforcé leur présence avec l’appui de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), ce qui a permis de limiter l’expansion des groupes armés, même si l’ordre public n’a pas encore été rétabli.
Les dernières attaques ont eu lieu entre le 24 et le 27 mars. Depuis le début des violences, quatre policiers haïtiens ont été tués et cinq blessés, ainsi qu’un membre de la MMAS.
Face à cette situation alarmante, des institutions comme la DINEPA, des agences de l’ONU et plusieurs ONG ont apporté une aide humanitaire. “Cependant, ces initiatives restent insuffisantes face à l’ampleur des besoins et du traumatisme psychologique vécu par les survivants, en particulier les enfants, qui ont été victimes ou témoins directs de violences extrêmes, y compris de violences sexuelles”, ont souligné les responsables.
Des hommes armés continuent de tuer et d’incendier dans cette zone située dans les hauteurs de Pétion-Ville. Des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux montrent une épaisse fumée se propageant depuis Hanch Le Moncel, un site autrefois prisé par les touristes.
Le président dominicain, Luis Abinader, a annoncé ce dimanche 6 avril 2025 une série de mesures visant à renforcer davantage les restrictions contre l’immigration irrégulière en provenance d’Haïti, invoquant la détérioration du climat sécuritaire dans ce pays, que le chef de l’État considère comme une menace pour la République dominicaine.
Dans un message adressé à la nation dominicaine, le chef de l’État a commencé par reconnaître les inquiétudes de la population dominicaine face à ce qu’il a qualifié de « menace » que représente la migration haïtienne non régulée. Selon lui, cette situation exerce une pression considérable sur les hôpitaux et les écoles, et met en péril la sécurité nationale et la stabilité économique.
Selon le Diario Libre, Luis Abinader a réaffirmé que la République dominicaine ne pouvait rester indifférente à la détérioration de la situation en Haïti, marquée par une triple crise : sécuritaire, environnementale et économique. Toutefois, a-t-il souligné, la protection du territoire dominicain reste une priorité.
« Nous savons qu’Haïti traverse l’heure la plus sombre de son histoire, à travers de multiples crises. Une crise de sécurité, à cause des bandes criminelles qui contrôlent son territoire ; une crise environnementale, à cause de la déforestation et du manque d’eau ; une crise économique, du manque de moyens de production », a-t-il déclaré, tout en annonçant plusieurs mesures visant à intensifier le contrôle migratoire.
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Quinze mesures
1. Réorganisation militaire à la frontière : les trois brigades actuelles seront divisées en six zones opérationnelles, chacune dirigée par un officier supérieur.
2. Renforts militaires : 1 500 soldats supplémentaires seront déployés à la frontière, en plus des 9 500 déjà mobilisés.
3. Accélération de la construction du mur frontalier : un appel d’offres sera lancé immédiatement pour ajouter 13 km aux 54 km déjà construits.
4. Réforme législative imminente : un projet de réforme de la loi sur l’immigration sera présenté au Congrès, avec des sanctions plus sévères pour les complices nationaux de l’immigration illégale, qu’il s’agisse de propriétaires ou de fonctionnaires.
5. Augmentation des effectifs : 750 nouveaux agents seront intégrés à la Direction générale de l’immigration.
6. Déploiement dans les provinces : des bureaux de contrôle de l’immigration seront mis en place dans toutes les provinces.
7. Contrôle du commerce frontalier : les règles seront ajustées pour maintenir l’ouverture au commerce, tout en limitant l’immigration irrégulière.
8. Création d’un parquet spécialisé : nous proposons de créer un parquet spécialisé dans les affaires de migration.
9. Mobilisation des autorités locales : les gouvernements municipaux seront impliqués dans les efforts de rapatriement.
10. Mise en place d’un observatoire citoyen : cet organe suivra l’application de la politique migratoire et formulera des propositions.
11. Nouvelles exigences dans les hôpitaux publics : à partir du 21 avril, les patients devront présenter une pièce d’identité, une preuve d’emploi et un test de résidence pour être soignés. En l’absence de ces documents, les patients seront immédiatement rapatriés après leur traitement.
12. Examen réglementaire complet : le Dr Milton Ray Guevara coordonnera une commission chargée de revoir la législation en matière de migration à la lumière de la crise haïtienne.
13. Promotion de l’emploi local : le Président souhaite introduire une « dominicanisation » de l’emploi, avec une augmentation des salaires de 25 % dans les zones franches et de 30 % dans le secteur du tourisme.
14. Intégration des bénéficiaires du Supérate : ils pourront travailler dans les secteurs de la construction et de l’agriculture sans perdre leurs avantages.
15. Appui au secteur productif : le fonds de la Banque nationale de développement et d’exportation (Bandex) sera renforcé pour permettre aux producteurs et aux coopératives de moderniser leurs installations.
Les autorités migratoires dominicaines poursuivent leur traque contre les Haïtiens. Plus de 500 compatriotes en situation irrégulière ont été arrêtés ce 6 avril 2025, au cours de la semaine écoulée, dans le district de Friusa, situé dans la province de La Altagracia, à l’est de la République dominicaine.
Selon le journal dominicain Diario Libre , ces opérations ont été intensifiées ces derniers jours dans plusieurs zones du district touristique de Bávaro, notamment Mata Mosquito, Villa Playwood et Haïti Chiquito, des zones où la présence de migrants irréguliers est particulièrement élevée.
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Plus de 300 personnes ont été appréhendées samedi dernier lors d’une opération menée dans la zone de Friusa. Jeudi, 125 autres ressortissants haïtiens ont été arrêtés à Mata Mosquito, alors que, le mercredi 2 avril, la DGM avait déjà rapporté l’interception de 111 individus, dont 95 hommes et 16 femmes, à Friusa et Verón. Au total, quelque 536 Haïtiens ont été arrêtés dans cette région en l’espace d’une semaine.
Diario Libre rappelle que, depuis octobre 2024, la DGM affirme avoir réalisé quelque 130 interventions dans la province de La Altagracia, qui ont permis l’arrestation et le rapatriement de 9 405 étrangers, dont la majorité serait des ressortissants haïtiens sans documents légaux.
Le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a annoncé cette semaine la mobilisation des agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) dans la bataille contre l’insécurité. Suite à l’annonce de cette décision, la défenseure des droits humains, Rosy Auguste Ducena, met en doute la crédibilité des agents.
Dans son intervention, la responsable de programme du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a rappelé que la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) constitue en fait un groupe d’attachés qui a été mis sur pied par l’ex-directeur de l’ANAP, Jeantel Joseph.
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La BSAP n’est pas une structure du ministère de l’Environnement et il y a plein de doutes sur les méthodes d’intégration de ses membres, a-t-elle affirmé. “De toute façon, depuis sa création, la BSAP n’a jamais manifesté une quelconque volonté d’aider à préserver les aires protégées”, a ajouté l’avocate.
Face à la résolution adoptée ce 2 avril 2025 par le CPT, selon laquelle des agents de la BSAP seront intégrés, après certification, dans un système permettant de les utiliser dans la lutte pour le rétablissement de la sécurité, Mme Ducena a insisté sur le fait que les agents de ce corps avaient instauré et maintenu la terreur au sein de la population l’année dernière, en appui à Guy Philippe qui voulait s’accaparer du pouvoir par tous les moyens.
« Sachant cela, le CPT veut-il nous faire comprendre qu’il est effectivement de mèche avec ceux qui, selon les informations qui circulent, veulent, avec les bandits armés, fomenter un coup d’État et prendre le pouvoir ?» , se demande Rosy Auguste Ducena.
Par ailleurs, elle pense que le CPT pourrait au contraire penser à utiliser de nouvelles stratégies en vue de renforcer les troupes de la PNH et des Forces armées, indiquant que les autorités pourraient faire appel aux nombreuses compagnies de sécurité privée qui, elles, sont structurées, dont les agents ont reçu une certaine formation et dont la certification serait plus facile.
Dans un rapport de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), près de 6000 personnes ont fui leurs maisons à Saut-d’Eau (précisément dans sa 2ᵉ section La Selle) et à Mirebalais (2ᵉ section Sarazin), entre le 31 mars et le 1ᵉʳ avril 2025, suite aux attaques des gangs armés contre ces deux communes.
Dans ce rapport publié le 2 avril 2025, l’OIM a précisé qu’un total de 5981 personnes de 1272 familles ont été forcées de quitter leurs maisons face à la violence des gangs armés dans les communes.
L’organisme a précisé que 83 % des personnes déplacées internes ont trouvé refuge au sein de communautés hôtes, tandis que 17 % se sont installées dans 14 sites de déplacement nouvellement établis à la suite de ces incidents.
Il faut rappeler que le lundi 31 mars 2025, des bandits armés de la coalition des gangs “Viv Ansanm » ont attaqué les communes de Mirebalais et de Saut-d’Eau. Ils ont mis le feu au commissariat de la ville, libérant ainsi plus de 530 prisonniers, et ont forcé les résidents de ces communes à quitter leur foyer.
En effet, les 5981 nouvelles personnes déplacées interrogées viennent augmenter la liste des déplacés déjà à la barre des 1 million. Toutefois, l’Organisation internationale des Migrations (OIM) a souligné que la DTM continue de suivre la situation et publiera des mises à jour sur les nouvelles données sur les déplacements liés à ces incidents.
Face à l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Jean, s’est adressé à la nation ce jeudi 3 avril depuis la Villa d’Accueil. Il a souligné la nécessité d’une réponse ferme contre les groupes criminels et a annoncé plusieurs mesures pour renforcer la lutte contre l’insécurité.
Dans son discours, il a réaffirmé la détermination des autorités à mettre fin aux gangs armés. « Nous n’allons pas laisser les gangs détruire le pays », a-t-il déclaré d’un ton ferme, pointant du doigt les trafiquants de drogue, d’armes, de munitions et d’organes pour leur responsabilité dans l’instabilité actuelle. Il s’est engagé à ce que « le gouvernement gagne cette guerre » et a promis de donner des moyens supplémentaires aux forces de l’ordre.
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Parmi les mesures annoncées, l’économiste fait mention de l’intégration des agents du Bureau de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) dans la lutte contre l’insécurité, sous réserve d’un processus de vérification rigoureux. « Nous devons mobiliser toutes les ressources disponibles, mais avec rigueur et responsabilité », a-t-il déclaré. Il a également confirmé l’adoption prochaine d’un « budget de guerre », soulignant que « les forces de l’ordre doivent disposer des moyens nécessaires pour mener cette bataille ».
Tout en assurant que le CPT a entendu « les cris » de la population, il a exhorté les citoyens à collaborer avec les autorités. « La coopération de la population est essentielle, mais nous devons rester vigilants face aux tentatives d’infiltration », a-t-il prévenu.
Pendant que le représentant de l’Accord de Montana déclare n’avoir pas peur des gangs, plus de 80 % des institutions publiques du pays fuient la capitale haïtienne incapable de résister à la violence armée.
La situation sécuritaire continue de se détériorer. Chaque semaine, de nouveaux territoires tombent sous le contrôle des gangs, laissant la population livrée à elle-même. Alors que les promesses se multiplient, les actions concrètes tardent à se concrétiser.
Ce message à la nation intervient moins de 24 heures après que plusieurs milliers de citoyens, venus de Canapé-Vert, Turgeau, Carrefour-Feuilles, Debussy, Pacot, Carrefour, Delmas, entre autres, ont foulé le macadam pour dénoncer la passivité des autorités face à la montée en puissance des gangs armés.
Le président américain Donald Trump a annoncé ce mercredi 2 avril 2025 une série de sanctions commerciales d’une ampleur sans précédent, visant 180 pays, avec ce qu’il a appelé des droits de douane « réciproques et bienveillants ».
S’exprimant depuis la roseraie de la Maison-Blanche, M. Trump a insisté sur le fait que ces nouvelles taxes, bien qu’élevées, restaient inférieures aux droits de douane imposés par d’autres pays sur les produits américains. « Il s’agit de droits de douane réciproques moins élevés », a-t-il déclaré, affirmant que cette stratégie était nécessaire pour mettre fin à des décennies de pratiques commerciales déséquilibrées.
Selon AP, les nouvelles mesures comprennent une taxe de 34 % sur les importations chinoises, de 20 % sur les importations de l’Union européenne et une taxe minimale de 10 % sur toutes les importations, garantissant que chaque pays contribue équitablement à l’économie américaine.
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Trump a qualifié ce jour de « jour de la libération », affirmant que ces mesures marqueraient la fin d’une époque où les États-Unis étaient, selon lui, « arnaqués par le monde ». Pourtant, ni le Canada ni le Mexique, souvent visés par Trump, ne figurent sur la liste des pays concernés. Selon AP News, les deux nations restent en état d’urgence économique en raison de la lutte contre le trafic de drogue et l’immigration, même si certaines restrictions commerciales subsistent.
Le président a défendu sa politique en soulignant son impact positif sur l’industrie manufacturière nationale. « Notre pays a été pillé, saccagé et exploité pendant trop longtemps. Aujourd’hui, nous disons STOP ! », a-t-il martelé devant une foule de partisans et de membres de son administration.
Cependant, de nombreux experts économiques mettent en garde contre le risque de flambée des prix pour les consommateurs américains et d’instabilité accrue sur les marchés mondiaux.
Aussi, plusieurs sénateurs républicains, en particulier des États agricoles, ont déjà exprimé leur scepticisme quant à l’impact de ces droits de douane sur les exportations américaines et les relations diplomatiques.
Selon des responsables de l’administration Trump cités par AP, les taxes devraient rapporter des centaines de milliards de dollars aux caisses de l’État. Le taux de 10 % entrera en vigueur samedi, tandis que les autres taxes seront introduites progressivement à partir du 9 avril.
Voici la liste de tous les pays qui seront concernés par cette taxe selon une publication de la Maison-Blanche sur son compte X.
Haïti fait partie des 15 pays où la perception de la corruption dans le secteur public est la plus élevée, selon un rapport annuel de 2024 de Transparency International. Lutter contre ce fléau devient un devoir crucial. À cet effet, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé, le lundi 31 mars 2025, un atelier de formation à l’intention des journalistes afin de les aider à mieux documenter et dénoncer les actes de corruption qui nuisent gravement au pays.
Plus d’une vingtaine de journalistes ont pris part à cette journée de sensibilisation, tenue à l’Hôtel Kinam, à Pétion-Ville, sur la lutte pour l’effectivité des droits humains à travers la documentation des cas de corruption. Cette initiative a permis aux professionnels de la presse de mieux comprendre leur rôle fondamental dans l’éradication de ce fléau.
En dénonçant les pratiques illicites, la presse contribue, selon le Protecteur du citoyen, Jean Wilner Morin, à contraindre la justice à poursuivre les corrompus et les corrupteurs, rendant ainsi un service essentiel à la nation. M. Morin ajoute que la corruption, qu’elle soit à grande ou à petite échelle, sape les fondements de la société et compromet l’État de droit.
Dans le même esprit, Jacques Desrosiers, représentant de la presse au Conseil électoral provisoire (CEP) et ancien cadre de l’OPC, a encouragé les journalistes à s’impliquer activement dans ce combat. Il a souligné l’importance pour ces professionnels de disposer d’outils adaptés afin d’exercer efficacement leur mission d’investigation et de sensibilisation.
Atzer Alcindor, l’un des formateurs de l’atelier, a mis en garde contre les dérives possibles, rappelant que, dans leur rôle de dénonciation, les journalistes ne doivent pas se substituer au pouvoir judiciaire. « Vous devez rapporter les faits avec rigueur et impartialité, sans salir ni blanchir qui que ce soit. C’est aux tribunaux de décider », a-t-il insisté.
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L’atelier a également permis aux participants d’explorer les cadres juridiques nationaux et internationaux encadrant la lutte contre la corruption. Ils ont approfondi leur compréhension des institutions de contrôle et des mécanismes de renvoi, tout en échangeant les meilleures pratiques pour documenter et enquêter sur les cas de corruption.
Par cette initiative, l’OPC et le PNUD réaffirment leur engagement en faveur d’une presse mieux équipée et plus proactive, contribuant ainsi à une gouvernance plus transparente et à la consolidation de l’État de droit.
Une formation similaire avait été organisée au Cap-Haïtien à l’intention des fonctionnaires de l’État, a indiqué le coordinateur de l’OPC, Me Eliakim Cangé. Il a également annoncé la création imminente d’une cellule de sensibilisation chargée d’organiser des causeries, des conférences-débats et des sessions de formation sur la corruption dans divers milieux, notamment les écoles, les universités et les organisations de la société civile. Par ailleurs, une unité de suivi sera mise en place afin de collaborer avec les tribunaux et les organes de contrôle, a-t-il précisé.
La Direction générale des migrations (DGM) de la République dominicaine a rapatrié 180 417 Haïtiens en situation irrégulière entre octobre 2024 et mars 2025, selon les chiffres officiels publiés par les autorités. Ce chiffre est le résultat d’opérations menées dans plusieurs provinces du pays dans le cadre du plan gouvernemental de contrôle de l’immigration.
Selon le journal dominicain Listín Diario, les expulsions se sont réparties comme suit : 40 223 en octobre, 28 703 en novembre, 25 085 en décembre, 31 213 en janvier et 26 659 en février. En mars, 28 534 personnes ont été expulsées. En 2024, le nombre total de rapatriements avait atteint 276 215 personnes, tandis qu’au 31 mars 2025, le nombre d’expulsions pour l’année en cours était de 86 406.
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Les autorités ont précisé que chaque individu expulsé a fait l’objet d’un enregistrement biométrique et d’une validation conformément aux protocoles en vigueur. Les opérations de contrôle ont eu lieu dans des zones telles que Saint-Domingue, Santiago, La Romana, Dajabón et Monte Cristi, avec le soutien du ministère de la Défense et d’autres institutions de sécurité.
L’objectif du gouvernement dominicain est de renvoyer jusqu’à 10 000 migrants irréguliers par semaine, en mettant l’accent sur la sécurisation des frontières et la lutte contre la traite des êtres humains. Ces opérations, selon Homero Figueroa, directeur de la stratégie et de la communication du gouvernement, visaient à protéger la souveraineté nationale tout en respectant les droits des migrants.
La nouvelle secoue les États-Unis à un moment où les vagues de déportations sont devenues monnaie courante. En effet, dans le cadre d’un dossier judiciaire, l’administration Trump a admis, le lundi 31 mars, qu’elle avait expulsé un père de famille du Maryland vers le Salvador « à cause d’une erreur administrative ». Et elle a laissé croire qu’elle ne pouvait pas le rendre parce qu’il est maintenant en détention salvadorienne.
Le dépôt du dossier découle d’un procès concernant la destitution de Kilmar Armando Abrego Garcia, un ressortissant salvadorien qui, en 2019, a obtenu le statut de protection par un juge de l’immigration, interdisant au gouvernement fédéral de l’envoyer au Salvador.
Le dépôt, rapporté pour la première fois par The Atlantic, marque la première fois que l’administration Trump a admis une erreur liée à ses récents vols d’expulsion vers le Salvador, qui sont maintenant au centre d’une bataille juridique tendue.
“Le 15 mars, bien que l’ICE soit au courant de sa protection contre l’éloignement au Salvador, Abrego Garcia a été transféré au Salvador en raison d’une erreur administrative”, indique le dépôt de l’administration Trump.
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Abrego Garcia, qui, selon les avocats, a fui la violence des gangs au Salvador il y a plus de dix ans, avait été identifié par sa femme sur une photo de détenus entrant dans l’admission au CECOT, la célèbre méga-prison du Salvador. Avant son renvoi, il avait été arrêté par l’Immigration and Customs Enforcement à la mi-mars « en raison de son rôle de premier plan dans le MS-13 », selon une déclaration devant le tribunal d’un haut responsable de l’ICE. Alors que ses avocats disent qu’il n’est pas membre du gang MS-13 et qu’il n’a aucun lien avec lui.
L’erreur ? Abrego-Garcia n’était pas sur le manifeste initial du vol du titre 8 à retirer au Salvador, a déclaré Robert Cerna, directeur par intérim du bureau de l’ICE, dans sa déclaration, faisant référence à la loi fédérale sur l’immigration. “C’était plutôt un remplaçant. Comme d’autres ont été retirés du vol pour diverses raisons, il a progressé dans la liste et a été affecté au vol. Le manifeste n’indiquait pas qu’Abrego-Garcia ne devrait pas être retiré”, a-t-il insisté.
Il ne peut pas revenir aux États-Unis
Malgré son erreur scandaleuse, l’administration Trump a fait savoir qu’elle ne pouvait pas ramener Abrego Garcia parce qu’il est en garde à vue salvadorienne et a essayé de radoucir les inquiétudes selon lesquelles il est susceptible d’être torturé ou tué au CECOT.
Le concerné a été arrêté le 12 mars après avoir terminé un quart de travail sur un chantier de construction. La femme d’Abrego Garcia lui a parlé pour la dernière fois le matin des vols d’expulsion. Il a disparu du système de localisation ICE, et elle l’a ensuite identifié sur des photos publiées par le gouvernement salvadorien, selon des documents judiciaires.
“Un cauchemar pour ma famille”, dit sa femme, parlant de la détention de son mari. Le couple, qui a tous deux 29 ans, partage un enfant avec deux enfants de la relation précédente de la femme qui est une citoyenne américaine née en Virginie.
Crédit photo: Secrétaire de presse de la présidence du Salvador
L’association Grâce Production a jugé, dans un monde en constante évolution où les femmes occupent des positions cruciales dans tous les domaines, qu’il est essentiel de célébrer leurs réalisations exceptionnelles. À cet effet, elle a réalisé, ce 30 mars 2025, la 5ᵉ édition de la cérémonie de remise de prix Femmes Actives Modèles (FAM), un événement dédié à l’hommage des femmes engagées, inspirantes et pionnières, reconnues pour leur détermination, leur succès et leur contribution positive à la société.
Cette cérémonie, déroulée samedi dernier à la salle La Bella, Argenteuil, Paris, sous le signe de la reconnaissance, de l’inspiration et du raffinement, a offert une tribune de choix pour honorer des femmes d’exception.
8 lauréates et une invitée d’honneur en 2025
Cette année, 9 femmes d’exception, dont une invitée d’honneur, ont été honorées pour leur engagement et leur parcours :
Maryse Saint Pierre Cyprien, diplomate, conférencière, ministre-conseiller à la délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO, docteure en Relations internationales et diplomatie stratégique et auteure du livre « Hugo Chavez et Petrocaribe : le pétrole d’État de la coopération sud-sud ».
Cottecheese Pierre, féministe, fondatrice du mouvement Fanm Eklere ;
Michaelle Lafontant, artiste peintre, écrivaine et ancienne diplomate;
Chantal Guerrier, journaliste de carrière, secrétaire de rédaction et présidente de l’Association Haiti-Oise ;
Joanne ILean Leone dit la belle Jojo, danseuse, chorégraphe et entrepreneure ;
Brunette Coulanges, PDG de la Pâtisserie de Brunette, entrepreneure, designer et pâtissière ;
Esther Saint-Ville, citoyenne engagée et présidente de la Plateforme des Associations Franco-Haïtiennes (PAFHA) ;
Manuella Das Neves Melao aka Manoue Kompa, manager, productrice et citoyenne engagée.
Venant des États-Unis, l’artiste Fatima Altieri était l’invitée d’honneur de cette édition. C’est le président de Grâce Production, Wilson Wesmy Chery, qui a eu le privilège de remettre le prix à la chanteuse Fatima, mettant en lumière son parcours exceptionnel et son énorme contribution à la culture haïtienne.
Les responsables de Grâce Production affirment avoir choisi ces femmes leaders du fait que chacune représente une valeur essentielle : la force, l’intelligence et l’ambition, des qualités qui servent à inspirer les générations futures.
La soirée
Au début de cette soirée, un hommage émouvant a été rendu à l’écrivain Frankétienne, animé par la troupe Bamboch Lakay, suivi d’une intervention de Ronald Pierre, membre de Corecof, sur la constitution de 1987.
Puis, la cérémonie a été marquée par les discours de plusieurs personnalités telles que Myrveline Altidor Badio, fondatrice de Grâce Production, Sophie Bazile, ancienne lauréate de FAM, l’ambassadeur Fanfil Monesty Junior, parrain de la soirée, Louino Volcy, chargé d’affaires haïtien.
Depuis cinq ans, l’association Grâce Production honore des femmes, qui, selon elle, changent le monde. “L’objectif de cet événement est de souligner l’impact indéniable de ces femmes dans notre société et de favoriser l’ascension de nouvelles générations prêtes à changer le monde”, assurent les initiateurs.
Hier lundi, un juge fédéral américain a suspendu le projet de l’administration de Donald Trump de mettre fin aux protections juridiques temporaires (TPS) dont bénéficiaient des centaines de milliers de Vénézuéliens.
Le plan migratoire de Donald Trump a fait sa première défaite en justice, hier lundi 31 mars 2025. L’ordonnance rendue par le juge de district américain Edward Chen à San Francisco constitue un soulagement pour 350 000 Vénézuéliens dont le statut de protection temporaire (TPS) devait expirer le 7 avril, a fait savoir La Presse.
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En effet, le juge Chen a indiqué que la décision de la ministre américaine de l’intérieur Kristi Noem « menace d’infliger un préjudice irréparable à des centaines de milliers de personnes, dont la vie, les familles et les moyens de subsistance seront gravement perturbés, de coûter des milliards de dollars en activité économique aux États-Unis et de porter atteinte à la santé et à la sécurité publiques dans les communautés à travers les États-Unis ».
Le juge va plus loin pour affirmer que le gouvernement n’a identifié aucun « préjudice compensatoire réel au maintien du TPS pour les bénéficiaires vénézuéliens » et que les plaignants parviendraient probablement à démontrer que les actions de Mme Noem « sont illégales, arbitraires et capricieuses, et motivées par une animosité inconstitutionnelle », a rapporté le journal.
Edward Chen, nommé juge par le président démocrate Barack Obama, a donné une semaine au gouvernement pour déposer un avis d’appel et une semaine aux plaignants pour déposer une demande de suspension pour 500 000 Haïtiens, dont la protection du TPS expire en août.
Peut-on s’attendre à l’éradication du phénomène d’insécurité en Haïti ? Quoi qu’il en soit, les autorités semblent vouloir donner le ton en annonçant, dans un communiqué, la mobilisation de 31 milliards de gourdes pour freiner la machine des exactions criminelles.
À l’occasion de la réouverture du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince à Delmas 75, ce lundi 31 mars, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Patrick Pélissier, a réaffirmé l’engagement du gouvernement haïtien à « éradiquer» l’insécurité. Ce, « grâce à des investissements substantiels. »
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Dans le cadre du budget rectificatif 2024-2025, “un montant de 31 milliards de gourdes est consacré au renforcement de la Police nationale d’Haïti (PNH), dont plus de 7 milliards exclusivement dédiés à l’acquisition d’équipements stratégiques. Parallèlement, pas moins de 4,4 milliards de gourdes sont alloués à la modernisation et au déploiement opérationnel des Forces armées d’Haïti (FAd’H) », a indiqué la Primature, précisant que cette allocation est en attente de validation par le Conseil des ministres.
Les autorités ont également souligné qu’en mars 2025, 12 millions de dollars avaient été investis dans l’achat d’armements et de matériels de pointe afin d’optimiser les capacités des forces de l’ordre.
Ce plan financier illustre la détermination inébranlable de l’État à rétablir l’ordre public, à renforcer efficacement la PNH et les FAd’H, et à garantir la sécurité des citoyens. La Primature a ajouté que « face à la menace des gangs armés, le gouvernement ne cédera aucun terrain ».
L’ex-présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a été reconnue coupable ce lundi de détournement de fonds publics et condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans ferme, et à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate.
Selon la presse française, neuf eurodéputés du Rassemblement national, dont Marine Le Pen, ainsi que les 12 assistants parlementaires ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics et ont tous été condamnés à des peines d’inéligibilité, lundi 31 mars 2025, par le tribunal de Paris. Marine Le Pen devrait payer 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.
Précisons que le tribunal a estimé que le préjudice total était de 2,9 millions d’euros, en faisant » prendre en charge par le Parlement européen des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti « d’extrême droite.
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La justice luia aussi reproché de signer des « contrats fictifs ». « Il a été établi que toutes ces personnes travaillaient en réalité pour le parti, que leur député ne leur avait confié aucune tâche », qu’ils « passaient d’un député à l’autre », a détaillé la présidente Bénédicte de Perthuis, ajoutant qu' »il ne s’agissait pas de mutualiser le travail des assistants, mais plutôt de mutualiser les enveloppes des députés ».
« Il ne s’agissait pas de mutualiser le travail des assistants, mais plutôt de mutualiser les enveloppes des députés », a-t-elle poursuivi.
Parallèlement, les réactions parlent de condamnations injustifiées, « Aujourd’hui, ce n’est pas seulement Marine Le Pen qui est injustement condamnée : c’est la démocratie française qui est exécutée », a dénoncé le président du RN, Jordan Bardella, après la condamnation.
Quelques minutes à peine après l’énoncé du jugement, le Kremlin a déploré une « violation des normes démocratiques ». Je suis Marine ! », s’est exclamé le Premier ministre hongrois Viktor Orban. De son côté, Éric Ciotti a dénoncé une « cabale judiciaire indigne » qui « confisque le destin démocratique de notre nation », rapporte France 3.
« La France est-elle encore une démocratie », s’est indigné sur X l’allié de la cheffe de file des députés RN. « C’est un système de captation du pouvoir qui écarte systématiquement tout candidat trop à droite en mesure de gagner, de François Fillon à Marine Le Pen », a dénoncé Éric Ciotti.
Dans un rapport, l’organisation non gouvernementale Concern a mis en lumière les troubles psychologiques provoqués par la crise sécuritaire actuelle, notamment chez les familles et les enfants. L’ONG y relate l’histoire bouleversante d’un adolescent de 16 ans et les traumatismes qu’il a subis.
Sous le thème « Pris au piège entre deux feux », Concern raconte le calvaire de Willy, un jeune de 16 ans, pris au piège par la violence des gangs dans son quartier à Delmas 30. Les tirs, les cris, les assassinats, la peur et le désespoir ont laissé en lui de profondes séquelles psychologiques.
Cependant, grâce à sa participation aux activités psychosociales de l’Association pour la Promotion du Service Social en Haïti (APROSSH), partenaire de Concern dans l’accompagnement psychologique des déplacés, Willy a progressivement appris à se détacher de ce moment traumatisant et à ne plus revivre sans cesse cette journée interminable.
« Au début, Willy était physiquement présent sur un site de déplacés, mais dans sa tête, il était encore chez lui, sous les balles, à attendre que tout s’arrête. Willy fait partie des milliers d’enfants déplacés depuis le début de l’année 2025. » explique Concern, qui se réjouit des progrès de Willy grâce aux activités psychosociales du Projet MBLK (Manje Byen Lespri ak Ko Djanm), financé pat USAID a travers Concern et exécuté par APROSSH.
« …Grâce à sa participation à des groupes de parole, à des activités d’espaces sûrs et socioartistiques, ainsi qu’à des sessions individuelles de soutien psychologique, Willy commence à libérer ce qu’il a gardé en lui pendant ces heures d’horreur. Il exprime ce qu’il n’a jamais dit à personne et commence à croire qu’il pourra, un jour, se sentir en sécurité à nouveau. » poursuit le rapport de Concern.
L’ONG souligne également l’importance des activités socioartistiques, qui offrent un espace propice à la créativité, au développement de compétences techniques et à l’expression personnelle à travers divers médiums artistiques. Ces activités permettent aux enfants d’améliorer leurs compétences émotionnelles, cognitives et sociales, favorisant ainsi leur reconstruction psychologique.
Naomi, une autre participante de Carrefour-Feuilles, témoigne :
« Grâce à ces séances, j’ai pu raconter ce qui s’est passé lorsque des hommes armés ont attaqué mon quartier. Je reprends peu à peu confiance en moi pour vivre comme une enfant de 14 ans devrait le faire – non pas dans la peur, mais avec l’espoir et le courage de pouvoir, un jour, retourner chez moi. »
Il convient de préciser que l’Association pour la Promotion du Service Social en Haïti (APROSSH), dirigée par Elie Jim-Wise, ne se limite pas aux activités socio-artistiques. Elle propose également des ateliers sportifs, des sessions individuelles et de groupe de soutien psychologique, ainsi que les « 45 minutes de bien-être », organisées chaque samedi et destinées aux parents et aux adultes.
Selon Concern, ces séances sont principalement axées sur la relaxation guidée.
« Ces sessions sont intégrées au fonctionnement d’APROSSH afin d’aider les participants à mieux gérer leur stress, à améliorer leur bien-être émotionnel et à renforcer leurs relations sociales. » précise l’ONG.
Le président Luis Abinader persiste dans la fermeture de l’espace aérien de la République dominicaine avec Haïti. M. Abinader a été interrogé ce lundi, après que le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition Fritz Alphonse Jean a exprimé son souhait, lors d’une interview exclusive avec Listin Diario, pour la réouverture de l’espace aérien, au moins entre le Cap-Haïtien et les villes frontalières.
Lors de LA Semanal tenue ce lundi, le président dominicain a déclaré que le trafic aérien entre la République dominicaine et Haïti restera fermé en raison des niveaux élevés d’insécurité et d’instabilité que connaît le pays.
« Nous apprécions ces déclarations. Nous n’allons pas ouvrir l’espace aérien, même pour Cap-Haïtien, qui serait la seule possibilité en raison de la situation à Port-au-Prince », a déclaré Abinader à LA Semanal.
Pourtant, Fritz Alphonse Jean, président du CPT, espère une décision favorable de la part de son homologue. Lors de cet entretien, l’économiste, en plus de la réouverture de l’espace aérien, il a demandé l’activation de la Commission mixte bilatérale dominicaine-haïtienne afin de rétablir le dialogue entre les deux pays de l’île.
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Sur ce point, le président dominicain a déclaré qu’il appréciait la déclaration et qu’elle devait être étudiée par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères.
En plus du refus de la reprise des vols, le dirigeant dominicain, insistant sur le fait que la situation sécuritaire en Haïti s’est aggravée, a déclaré que cela « accélère » la mise en œuvre prochaine d’une série de « mécanismes et d’actions » qui ont été discutés avec plusieurs secteurs.
Convoitée depuis plus d’un an, la commune de Mirebalais est finalement tombée sous la coupe des bandits. Dans la nuit du 30 au 31 mars 2025, les membres de la coalition criminelle “Viv Ansanm” ont mené une attaque contre la ville, orchestrant l’évasion des détenus de la prison et incendiant une partie du commissariat ainsi que plusieurs véhicules.
Armés jusqu’aux dents, des bandits venus de Croix-des-Bouquets et de Canaan ont facilement progressé vers Mirebalais, située à la frontière des départements du Centre et de l’Ouest. Dans les localités de Trianon et Labastille, en périphérie du centre-ville, les assaillants ont incendié plusieurs habitations, forçant la population à fuir.
La police, appuyée par des membres de la brigade de vigilance ainsi que par des agents de la BSAP, a tenté de résister face aux hommes de 400 Mawozo et des Talibans avant d’abandonner le commissariat et la prison civile. C’est ce qui a facilité l’évasion des prisonniers par les criminels.
Un détenu a été tué lors de cette évasion. Dans des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, on peut voir son corps gisant au sol à l’intérieur de la prison. Plusieurs véhicules stationnés dans la cour du centre carcéral ont été réduits en cendres.
Même cas de figure au commissariat de la ville. Les hommes de Viv Ansanm ont incendié près d’une dizaine de véhicules ainsi qu’une partie des locaux du bâtiment de police.
Selon des sources sur place, les places publiques de Hinche et de Lascahobas sont débordées par des habitants fuyant la violence des gangs à Mirebalais.
Jointe par téléphone, Rosy Auguste Ducena, responsable de programmes du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), nous a confié que, le 24 mars 2025, ce centre carcéral comptait 533 détenus, dont 66 condamnés, tandis qu’environ 88 % étaient en attente de jugement.
À souligner, l’accès au Grand Nord est bloqué depuis plusieurs jours au niveau de Mirebalais. Les membres de la brigade de vigilance ont érigé une barricade par précaution, face à une éventuelle attaque des bandits armés qui menaçaient de prendre d’assaut la commune depuis plusieurs semaines. Pourtant, aucune mesure n’a été prise par les autorités pour empêcher cette offensive.
“TekTalk” présenté par John Boiguéné, se veut être une tribune inclusive dédiée à toutes celles et ceux qui conçoivent, développent ou questionnent des produits, services ou idées dans le domaine des technologies. Il sera un lieu d’intelligence collective, de diagnostic partagé et d’action possible.
Déjà disponible sur plusieurs plateformes en ligne dont Tiktok, TekTalk a été présenté dans un souci constant d’ouverture, d’innovation et de contribution au développement d’Haïti à travers les sciences et la technologie. L’émission a été aussi conçue avec une ambition claire : vulgariser, débattre, commenter et inspirer.
« Cet espace, entièrement ouvert au public, a pour vocation de permettre aux créateurs, innovateurs, entrepreneurs, penseurs et citoyens engagés de venir présenter leurs projets technologiques, partager leurs opinions sur l’évolution numérique, et surtout, proposer des pistes concrètes de solutions aux problèmes sociétaux auxquels fait face notre pays. » lit-on dans sa note de présentation
Par ailleurs, le présentateur de l’émission TekTalk, John Boisguéné a affirmé qu’il est possible de proposer un sujet ou de participer à l’émission. Il suffit d’envoyer le document ou le résumé du thème à débattre via WhatsApp au 3903 8181, ou par courriel à l’adresse suivante : infoe0ltektek.com.
L’émission est diffusée chaque dimanche de 16 h à 17 h, en direct sur Radio Télévision Caraïbes (94.5 FM, chaine 22, YouTube, Facebook, TikTok), a rappelé la note.
Le cycle de vie de Marie Paula Bénoît Luca s’est achevé à l’âge de 68 ans. Son décès revêt une dimension particulière, survenant presque à la date anniversaire de sa naissance, soit un jour avant (19 mars 1957 – 20 mars 2025).
Les obsèques de Mme Marie Paula Bénoît Luca sont célébrées le samedi 29 mars 2025 à l’Église Mahalaleel, située à Delmas 33, rue Adolphe. Famille et proches se sont réunis pour lui adresser un dernier adieu.
Fille de Denise Bénoît et d’André Bénoît, Marie Paula Bénoît est née le 19 mars 1957 à Canapé-Vert, Port-au-Prince, au sein d’une fratrie de huit enfants. Elle a fait ses études chez les sœurs salésiennes de La Saline.
La famille Luca, selon la biographie de la défunte présentée par son fils Marc-Arthur Luca, pasteur, décrit Marie Paula Bénoît Luca comme une femme combattante, qui a su affronter les épreuves de la vie et surmonter les obstacles pour offrir à ses enfants une éducation de qualité.
Aujourd’hui, Mme Marie Paula Bénoît Luca s’en est allée vers l’Orient éternel. En cette douloureuse circonstance, la famille Luca tient à exprimer ses sincères remerciements à tous ceux qui, par leur présence, leur soutien et leurs paroles réconfortantes, partagent leur peine. « Merci à vous tous d’avoir été présents à mes côtés ainsi qu’aux côtés de la famille Luca en cette période de deuil. Nous vous adressons un grand merci », a lancé Chrislie Luca.
Un ressortissant haïtien a tenté de s’emparer de l’arme à feu d’un militaire dominicain ce samedi 29 mars 2025 à la frontière haïtiano-dominicaine, à Dajabón, avant d’être arrêté grâce à l’intervention rapide d’un civil, selon Listín Diario.
Le journal dominicain rapporte que le soldat poursuivait l’homme en raison de l’absence de document prouvant sa présence légale sur le territoire dominicain, l’Haïtien qui n’a pas réussi à retirer le fusil du militaire a donc été arrêté et sera traduit en justice pour répondre de ses actes.
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Arrestations d’Haïtiens en situation irrégulière
Dans un contexte de surveillance accrue des frontières, les autorités dominicaines ont arrêté plusieurs groupes d’Haïtiens en situation irrégulière. Selon Listin Diario, le 27 mars, des agents de l’Armée de la République dominicaine (ERD) ont arrêté 65 ressortissants haïtiens lors d’opérations menées dans les provinces de Valverde et San Juan de la Maguana.
Dans le premier cas, un groupe de 48 personnes a été localisé alors qu’il tentait de se cacher dans une plantation de bananes à La Yagua et Jaibón, située à Mao, province de Valverde. Au même moment, un autre groupe de 17 personnes, composé de 4 hommes, 12 femmes et un mineur, a été intercepté alors qu’il tentait de s’échapper du poste de contrôle de Pedro Corto à San Juan de la Maguana.
Les 65 personnes arrêtées, dont 39 hommes, 21 femmes et cinq mineurs, ont été remises à la Direction générale des migrations (DGM) en vue de leur expulsion.
En visite à l’École nationale République de l’Équateur, devenue aujourd’hui refuge pour les personnes fuyant la violence armée, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rassuré ce samedi aux déplacés que personne ne sera laissé dans l’oubli.
Le chef du gouvernement et plusieurs autres personnalités, dont les ministres Georges Wilbert Franck, Herwil Gaspard, et le directeur du FAES, Serge Gabriel Colin ont partagé ce moment de douleur et d’espoir, rapporte une note de la Primature.
« Cette école, autrefois temple du savoir, abrite aujourd’hui des familles brisées. Mais dans ce lieu où la dignité est mise à l’épreuve, le gouvernement est venu rappeler une promesse : personne ne sera laissé dans l’oubli. » lit-on dans ladite note.
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Lors de sa visite à ce samedi 29 mars 2025, à l’École nationale République de l’Équateur, des kits hygiéniques, de l’eau potable, des kits sanitaires décents, des besoins basiques, mais vitaux, ont été distribués, soulignant aux déplacés qu’à travers ces gestes concrets “Vous comptez. »
« Mais au-delà de l’aide d’urgence, une conviction guide cette démarche : Haïti ne se reconstruira pas sans ses enfants. Chaque déplacé mérite plus qu’un toit de fortune – il mérite de rentrer chez lui, en sécurité, la tête haute. Parce qu’un peuple digne est un peuple debout. » a conclu la note de la Primature.
L’ambassadeur français Antoine Michon a visité la région Sud du pays, du 24 au 26 mars 2025, pour observer les principaux projets financés par la France dans le cadre de sa coopération bilatérale avec Haïti et des projets de développement durable qui contribuent au rayonnement économique de cette région.
Au cours de cette mission dans les départements du Sud et de la Grand’Anse, l’ambassadeur a visité le port de Saint-Louis du Sud, récemment inauguré, l’usine Frager aux Cayes qui produit de l’huile essentielle de vétiver.
La qualité exceptionnelle du vétiver haïtien place Haïti au premier rang mondial. L’industrie de luxe française (Chanel, Hermès…) en est le principal importateur -16 millions de dollars en 2024, indique la chancellerie française.
Production de l’huile de vétiver, Les Cayes/ Photo: compte X de l’ambassadeur Antoine Michon
Le développement de cette filière associe des dizaines de milliers de petits producteurs et des coopératives agricoles. La certification en commerce biologique et équitable contribue à augmenter les revenus et le développement des communautés locales, précise l’ambassade de France en Haïti dans un communiqué.
Coopération bilatérale
M. Michon s’est rendu au sein du Projet d’appui à l’irrigation (PAIS) dans les communes des Cayes et d’Aquin. Financé par la France à travers l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 13 millions d’euros, ce projet réhabilite et construit plus de 15 km de canaux d’irrigation sur 1500 hectares.
Plus de 4000 petits producteurs de la région en bénéficient directement. PAIS a permis la relance de la riziculture, favorise l’élevage et augmente les revenus des agriculteurs, indique l’ambassade.
Puis, il y a le projet Timama 2 appuyant la santé maternelle et infantile. Dans le cadre de ce projet, la France a financé la réhabilitation et la reconstruction de 4 structures sanitaires endommagés par le séisme du 14 août 2021.
Selon la chancellerie française, avec un financement de l’AFD en partenariat avec la Direction départementale du Ministère de la Santé publique et de la population (MSPP) et l’ONG Entraide médicale internationale, les Centres de santé de Carrefour Charles et de Cavaillon pourront bientôt offrir à nouveau des soins de qualité à la population de ces communautés.
Grand’Anse
Le diplomate était également dans les murs d’une école fondamentale située à Chambellan où le Programme alimentaire mondial (PAM) assure des repas quotidiens préparés avec des produits locaux, notamment de la farine de fruit à pain, riche en nutriments.
Toujours dans cette lignée, le projet PROFIT mis en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT) permettant la structuration de filières de production, notamment autour du fruit à pain et du cacao, pour permettre à des milliers de petits producteurs d’écouler leur production mais aussi de la transformer, voire l’exporter.
Les Alliances françaises de Jérémie et des Cayes ont eu aussi l’honneur de recevoir le chef de la diplomatie française en Haïti.
Selon l’ambassade, ces établissements sont bien plus que des centres linguistiques : ce sont des espaces de culture, de dialogue et d’ouverture. À travers des cours de français, ciné-débats, concerts, expositions et projets éducatifs, les Alliances accompagnent les jeunes, soutiennent les artistes et favorisent les échanges interculturels, incarnant l’engagement concret de la France auprès des communautés locales en faveur de l’éducation, de la culture et de la francophonie.
En somme, l’Ambassadeur Antoine Michon souligne que les départements de la Grand’Anse et du Sud offrent des possibilités d’investissement et de développement dans de nombreux secteurs : l’agriculture, l’élevage, le tourisme, etc.
“Cela contribuera au développement de la Péninsule du Sud et à la nécessaire déconcentration des activités économiques d’Haïti. La France continuera à accompagner la société civile de la région sud à travers le financement de projets de développement durable, comme la réhabilitation et la construction de canaux d’irrigation permettant aux agriculteurs d’augmenter leur production et la construction d’infrastructures sanitaires pouvant offrir des soins de qualité aux communautés locales. avec les Alliances françaises présentes dans ces deux départements, la France démontre son engagement à accompagner les jeunes et soutenir les artistes locaux », a déclaré le diplomate à l’issue de sa mission.
Le photojournaliste Clarens Siffroy, né en 2000, a été sacré champion du World Press Photo cette semaine pour l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale. Collaborateur de l’AFP, il a remporté ce prix après seulement un an de carrière.
“Ce sacre m’inspire beaucoup. Je peux dire, c’est maintenant que ma carrière de photojournaliste a débuté. Recevoir le prix World Press Photo, c’était mon plus grand rêve pour les dix prochaines années, heureusement, je le fais en seulement un an de carrière”, se réjouit-il lors d’un entretien avec la rédaction.
L’un des plus grands prix au monde dans le domaine de la photographie après Pulitzer, le concours World Press Photo a été créé en 1955. Champion avec un projet décrivant la crise en Haïti, Clarens se rendra à Amsterdam pour recevoir son trophée le 13 mai prochain.
Plus de 3 700 photographes venant de 141 pays du monde entier ont pris part à ce concours en soumettant plus de 59 000 photos.
Photojournaliste Clarens Siffroy
Motivé, Clarens Siffroy conseille aux confrères (photojournalistes) de continuer leur lutte quotidienne, de fuir les sentiments de découragement en dépit de tout.
Jeune photojournaliste travaillant sur la capture des réalités des événements sociaux et politiques en Haïti, c’est depuis mars 2024 qu’il vend ses services à l’Agence France-Presse (AFP). Ce, après avoir collaboré avec EFE-Noticias, Le Nouvelliste, TIME Magazine, The Guardian, The Washington Post, The New York Times, CNN, BBC, Le Temps, Le Devoir, Libération, CBS News, Le Monde, Al Jazeera, Bloomberg, Forbes, RFI entre autres.
À l’occasion du 38e anniversaire de la Constitution de 1987, la directrice du Fonds National de l’Éducation (FNE), Sterline Civil, plaide en faveur de l’éducation, affirmant que son inscription comme droit fondamental dans la Constitution n’est pas le fruit du hasard.
À la tête du Fonds National de l’Éducation, Sterline Civil veut porter le poids de cette responsabilité historique. « Nous sommes les héritiers d’une vision qui place l’éducation au cœur du contrat social. Chaque jour, nous mesurons l’écart entre l’idéal constitutionnel et les réalités du terrain. Ces disparités qui persistent ne sont pas de simples statistiques – ce sont des destins brisés, des potentiels inexploités, des rêves différés. » peut-on lire dans une note du FNE.
En effet, Mme Civil croit que la constitution n’est pas un simple document à commémorer, mais une feuille de route pour l’action. Et « Quand elle parle d’éducation gratuite et obligatoire, elle nous trace un horizon. Quand elle évoque l’accès universel à l’instruction, elle nous fixe un cap. Notre devoir n’est pas seulement de préserver ces acquis constitutionnels, mais de leur donner vie dans chaque recoin de notre territoire. » a-t-elle expliqué.
Le droit à l’éducation doit être préservé et que chaque institution se fasse le relais de cette exigence constitutionnelle. Chaque enseignant qui transmet son savoir, chaque élève qui s’éveille à la connaissance, chaque parent qui accompagne cette quête participe à la réalisation de ce projet constitutionnel. Que chaque citoyen devienne le gardien vigilant de ce droit fondamental, a lancé la directrice du FNE.
Sterline Civil décrit l’éducation dans la charte suprême du pays comme l’expression d’une sagesse ancestrale, celle qui reconnaît que la véritable indépendance d’un peuple se conquiert d’abord dans les salles de classe. « L’éducation n’est pas un secteur parmi d’autres – c’est le socle sur lequel repose l’édifice entier de notre République. »
Elle lance un appel aux citoyens de combattre pour l’Éducation, qui représente une survie collective, car dit-elle l’éducation pour tous n’est pas une option, mais un impératif social.
La star de la NBA, Stephen Curry, et l’ancienne première dame des États-Unis, Michelle Obama, ont annoncé le lancement, le 26 mars 2025, de Plezi Hydration, une boisson sportive conçue comme une alternative plus saine aux produits traditionnels.
L’objectif de cette initiative est d’offrir des choix plus sains aux consommateurs, en particulier aux familles et aux athlètes. « Chez Plezi Nutrition, nous cherchons constamment à révolutionner le débat sur la nutrition et à rendre les choix sains plus faciles pour tout le monde », a déclaré l’ancienne première dame, selon le magazine People.
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Elle a ajouté que le développement de cette boisson a bénéficié de l’expertise de diététiciens afin d’optimiser sa composition. « Ce fut une merveilleuse aventure que de collaborer avec nos amis Stephen et Ayesha Curry pour créer une boisson d’hydratation sportive révolutionnaire », a-t-elle déclaré.
Une boisson adaptée aux besoins des sportifs
People rapporte que Plezi, qui signifie « amusant » en créole haïtien, présente une composition plus équilibrée que les boissons énergisantes classiques. Elle contient 12 grammes de sucre par bouteille, soit moins de la moitié des 28 grammes que l’on trouve dans d’autres marques. De plus, elle est enrichie en potassium (500 mg contre 70 mg habituellement), contient 120 mg de sodium (au lieu de 230 mg) et apporte 90 mg de vitamine C, répondant ainsi aux besoins des sportifs et des personnes actives.
Les saveurs comprennent Tropical Punch, Orange Mango Twist et Lime. Selon CNBC, la saveur préférée du curry est la touche de mangue orange.
Une vision commune soutenue par les Curry et Michelle Obama
Stephen Curry, qui est récemment devenu le premier joueur de la NBA à réussir 3 000 tirs à trois points en carrière, considère la boisson comme une solution idéale pour les athlètes et la jeune génération. « La prochaine génération mérite mieux », a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant le besoin d’options plus saines.
Ayesha Curry, une entrepreneuse alimentaire investie dans le projet, partage cette ambition. Selon People, elle a participé activement à la conception du produit afin d’assurer un équilibre entre les saveurs et les avantages nutritionnels.
Kristen Bell, également investisseur et partenaire de la marque, souligne l’importance d’un tel produit sur le marché. « Il est essentiel de proposer une alternative plus saine et plus savoureuse. Avec Plezi Hydration, nous voulions montrer qu’il est possible de rester bien hydraté sans faire de compromis », a-t-elle déclaré.
Louivens Montina, né en janvier 2008, dans la zone de « Opak », Leogane, a été arrêté le 14 mars 2025 à la suite d’un crime odieux commis à l’encontre de son père en compagnie de 25 autres acolytes.
La police de Léogâne a présenté ce jeudi 27 mars le jeune de 17 ans tout en retraçant le récit du drame dans lequel il est impliqué. Selon les autorités policières, Louivens a avoué avoir tué son père, Louis Montina, le 6 janvier 2025, en lui tirant quatre balles dans la tête, dans la section communale d’« Opak ». La victime, anciennement CASEC, était ensuite devenue propriétaire d’une borlette et d’un rara.
D’après les déclarations de l’accusé, son père possédait huit (8) armes à feu de calibres variés à son domicile. Dans la soirée du 6 janvier, accompagné de vingt-cinq (25) complices armés d’armes à feu et d’armes blanches, il aurait pris d’assaut la maison pour s’emparer de ces armes. Sur place, il a tiré à quatre reprises dans la tête de son père, ce dernier lui ayant promis un bœuf sans jamais tenir parole.
Encore en vie après avoir été touché, Louivens précise que l’un de ses acolytes a décapité son père afin d’utiliser plus tard sa tête comme récipient pour l’alcool. Ensuite, ils ont incendié la maison avec le reste du corps à l’intérieur.
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Par ailleurs, l’accusé, dont le dossier sera transmis aux autorités compétentes, a déclaré lors des interrogatoires que trois gangs opèrent dans la section communale d’« Opak », située à la frontière entre Léogâne et Carrefour. Ces bandes criminelles, qui tirent leurs revenus du kidnapping et du racket des habitants — en exigeant notamment des taxes sur les récoltes et la vente des animaux — agissent sous les ordres de Chrisla, chef de gang de « Ti Bwa », de Fontamara et de Carrefour.
Un récit qui donne froid au dos sachant le lien sacré existant entre un père et son fils. Sur les réseaux sociaux, des observateurs évoquent un cas de problèmes mentaux et d’autres voient plutôt une facette crue de la criminalité ravageant la société haïtienne.
Hormis l’escalade de violences qui ravage la capitale depuis quelque temps, des actes criminels signalés dans d’autres régions du pays laissent penser que la situation touche à son niveau de gravissime.
Alors que le premier conseil des ministres de la présidence de Fritz Alphonse Jean au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) tarde à se réaliser, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé vient de présider un conseil de gouvernement préparatoire au prochain conseil des ministres.
En effet, ce jeudi, le chef du gouvernement a présidé un conseil du gouvernement et a examiné des mesures majeures afin d’intensifier la lutte contre les gangs et de répondre à l’urgence humanitaire, a précisé la Primature sur ses réseaux sociaux.
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Dans ce conseil de gouvernement, des mesures comme la création de pôles judiciaires contre les crimes de masse, la réforme des marchés publics et le budget rectificatif 2024-2025 ont été examinées, selon la note de la Primature.
Il faut préciser aussi que le gouvernement, en accord avec le CPT, a annoncé la réouverture du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince et la création de pôles judiciaires spécialisés. Cette décision rentre dans le cadre des efforts pour rétablir la sécurité, renforcer l’état de droit et garantir une justice équitable plus accessible et efficace pour tous.
Par ailleurs, lors du prochain Conseil des ministres, le gouvernement procédera à l’adoption d’un décret instituant deux pôles judiciaires spécialisés, visant à mieux répondre aux défis de l’impunité et à assurer un traitement plus rigoureux des affaires sensibles, avait annoncé tantôt la Primature.
Dans une circulaire du ministère de l’Économie et des Finances, il est informé que les Bureaux de Douane sis à la frontière haïtiano-dominicaine n’ont plus le droit de recevoir les marchandises en provenance de l’étranger, via la République Dominicaine, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Le communiqué du ministère de l’Économie et des Finances précise que les marchandises doivent arriver en Haïti par voie maritime pour être prises en charge par les bureaux des douanes compétents.
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Cependant, il est ordonné aux responsables de ces bureaux de douane de procéder, entre autres, à la saisie de toutes les marchandises qui franchiraient la frontière en violation des dispositions ci-dessus.
L’Administration Générale des Douanes (AGD) a affirmé que, de concert avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces Armées d’Haïti (FADH), elle est instruite d’assurer la surveillance de tous les mouvements qui s’effectuent au niveau de la frontière terrestre.
Les responsables indiquent que les contrevenants à cette circulaire sont toutefois exposés à des sanctions administratives, sans préjudice des sanctions pénales prévues par les lois régissant la matière. « La présente circulaire entre en vigueur à partir du lundi 7 avril 2025 », a souligné la circulaire du MEF.
À Petite rivière de l’Artibonite, les forces de l’ordre ont mordu la poussière face aux gangs armés. Un officier kényan a été tué et trois véhicules blindés ont été incendiés par les criminels, ce mardi, lors d’une opération conjointe entre la Police nationale d’Haïti (PNH) et la force multinationale.
Encore une victime dans le camp de la Force multinationale. Selon les explications de la MMSS, l’attaque s’est produite alors qu’un véhicule blindé de la Police nationale d’Haïti, en patrouille sur l’axe principal Carrefour Paye-Savien, dans la zone de Pont-Sondé, s’est enlisé dans un fossé creusé par les gangs.
Deux véhicules MRAP (Mine-Resistant Ambush Protected) de la MSS ont alors été envoyés depuis Pont-Sondé pour tenter de récupérer le blindé. Cependant, l’un d’eux s’est également enlisé, tandis que l’autre est tombé en panne.
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C’est à ce moment qu’un officier kényan, tentant d’échapper à l’attaque surprise des gangs, a été abattu. Dans une courte vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir son corps profané par les criminels armés.
À noter qu’en février dernier, ce gang avait déjà tué un policier kényan. Pas plus tard que la semaine dernière, un autre officier kényan a été blessé par balles. Quant aux équipements des forces de l’ordre, depuis le début de l’année 2025, près d’une dizaine de véhicules blindés ont été incendiés par des gangs criminels armés.
Mith-Love Joachim
Crédit photo : Arnold Junior Pierre / The Haitian Times
Le gouvernement vénézuélien a annoncé avoir reçu ce lundi 24 mars 199 Vénézuéliens expulsés par l’administration Trump. Ces nouveaux expulsés des États-Unis marquent le rétablissement des vols d’expulsions suspendus il y a un mois dans le contexte de la crise de l’immigration déclenchée par Donald Trump.
Le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a déclaré : « Aujourd’hui, nous recevons 199 compatriotes à l’aéroport international de Maiquetía, qui dessert Caracas. Ils étaient tous des hommes menottés », selon les images diffusées par la télévision d’État, a rapporté Listin Diario.
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Le ministre de l’Intérieur du Venezuela, Cabello, a rappelé qu’il s’agit du quatrième vol transportant des Vénézuéliens expulsés des États-Unis. « Les voyages ont eu peu de régularité, ce n’est pas à cause du Venezuela. Nous sommes prêts à recevoir les Vénézuéliens où qu’ils soient, lorsque les possibilités existent », a-t-il assuré.
Il faut préciser que plus de 200 Vénézuéliens ont été déportés des États-Unis vers le Centre de Confinement Terroriste (Cecot), une prison à sécurité maximale du Salvador, après une entente entre les deux pays. Une décision que le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a qualifiée d’enlèvement.
Une triste nouvelle choque le monde politique. L’ancienne membre de l’Utah de la Chambre des représentants des États-Unis, Mia Love, est morte, ce dimanche 23 mars, à l’âge de 49 ans, après une bataille contre un cancer du cerveau.
Selon The Guardian, sa famille a confirmé la nouvelle sur son compte X, indiquant qu’elle s’était éteinte « paisiblement » à son domicile de Saratoga Springs, dans l’Utah. Son état de santé s’était dégradé au cours des dernières semaines et elle ne répondait plus au traitement, selon sa fille.
“ Avec des cœurs reconnaissants remplis de débordement pour la profonde influence de Mia sur nos vies, nous voulons que vous sachiez qu’elle est décédée paisiblement ”, a déclaré sa famille, indiquant que Mme Love a récemment subi un traitement pour un cancer du cerveau et a reçu une immunothérapie dans le cadre d’un essai clinique au centre de tumeurs cérébrales de l’Université Duke.
Et avant sa mort, selon le journal anglais, sa fille a déclaré plus tôt ce mois-ci que l’ancienne législatrice ne répondait plus au traitement.
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Une carrière politique remarquable
Mme Love est entrée en politique en 2003 après avoir remporté un siège au conseil municipal de Saratoga Springs. Puis, elle est devenue plus tard la maire de la ville. Après avoir perdu de peu en 2012 une candidature à la Chambre contre le titulaire démocrate, l’ancien représentant Jim Matheson, elle s’est à nouveau présentée deux ans plus tard et a battu le candidat pour la première fois Doug Owens.
Élue en tant que femme noire républicaine au Congrès dans l’Utah, majoritairement blanc, elle a été brièvement considérée comme une étoile montante au sein du GOP et elle a gardé ses distances avec Donald Trump, qui était impopulaire auprès de nombreux électeurs de l’Utah lors de sa candidature réussie à sa première présidence en 2016, a rappelé The Guardian.
Après avoir quitté le Congrès, Mia Love est devenue analyste politique et enseignante, continuant à défendre une Amérique unie au-delà des clivages partisans. Dans une tribune publiée récemment, elle écrit : « J’espère que ma vie aura compté et apporté du changement. »
Le gouverneur de l’Utah, Spencer Cox, lui a rendu hommage, saluant « une femme de principe, d’inspiration et d’engagement », rappelant l’impact qu’elle a eu sur la scène politique américaine.
L’Ambassade des États-Unis d’Amérique en Haïti, à travers son bureau des Affaires publiques, a organisé une discussion virtuelle sur « la sécurité personnelle en milieu hostile » à l’intention des journalistes. Animée le 19 mars 2025 par les journalistes Matiado Vilmé et Michel Joseph, cette session visait à renforcer les compétences des travailleurs de la presse en gestion des risques sur le terrain.
Cette discussion ouverte par M. Christopher Machin, Conseiller au Bureau des Affaires Publiques de l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour améliorer la sécurité des journalistes haïtiens, a précisé Amparo Garcia, attachée de presse de l’ambassade.
Quel comportement à adopter dans un environnement hostile ?
Michel Joseph a détaillé plusieurs mesures essentielles pour minimiser les risques sur le terrain. Le journaliste à Radio Télé Caraïbes a notamment insisté sur la nécessité de se préparer à l’avance lors de reportages dans des zones sensibles, en soulignant l’importance de recueillir des informations sur le terrain, d’évaluer les itinéraires d’évacuation possibles et de s’équiper d’un matériel de protection adéquat.
Il a également insisté sur la nécessité de rester discret, d’éviter tout comportement susceptible d’attirer l’attention et d’avoir toujours un plan de repli en cas de menace. La gestion du stress et la capacité à analyser rapidement une situation sont des compétences essentielles pour un journaliste travaillant dans un environnement hostile.
Premiers secours : une compétence essentielle
Le débat a aussi porté sur les premiers secours, un aspect souvent négligé, mais crucial pour la survie en cas de blessure sur le terrain. Matiado Vilmé, correspondante de Voice of America (VOA) à Port-au-Prince, a partagé son expertise en la matière, rappelant qu’une intervention rapide en cas d’incident peut faire toute la différence.
Elle a notamment expliqué les techniques de premiers secours, telles que la gestion des hémorragies, le traitement des blessures par balle et la réanimation cardiaque. Matiado Vilmé a également souligné l’importance de disposer d’une trousse de premiers secours complète et de savoir improviser avec les moyens disponibles en cas d’urgence.
Les deux intervenants, qui ont suivi une formation spécialisée Hostile Environment Training (HEAT) avec VOA à Miami en janvier 2024, ont pu enrichir la session de conseils concrets tirés de leur propre expérience. Ils ont partagé des témoignages de terrain, illustrant les défis auxquels sont confrontés les journalistes en Haïti et ailleurs.
À travers cette discussion, l’ambassade des États-Unis en Haïti, par le biais de son bureau des Affaires publiques, entend poursuivre ses efforts pour améliorer la sécurité des professionnels des médias et promouvoir un journalisme responsable et sécurisé.
Le secteur du tourisme américain connaîtra une baisse significative du nombre de visiteurs étrangers en 2025, selon un rapport de l’économie du tourisme publié fin février. Cette baisse de 5,1 % en glissement annuel est notamment influencée par le climat politique et les décisions de l’administration Trump.
Selon Le Figaro, plusieurs pays européens et asiatiques montrent moins d’intérêt pour les États-Unis en raison de la polarisation politique actuelle. Une enquête menée par YouGov en décembre dernier a révélé que 35% des touristes de 16 pays européens et asiatiques préfèrent éviter les États-Unis cette année.
De plus, le journal français rapporte que des pays comme l’Allemagne et le Royaume-Uni ont lancé des avertissements à leurs citoyens, les invitant à faire preuve de prudence lorsqu’ils se rendent aux États-Unis en raison d’un risque accru d’arrestation, de détention ou de refoulement.
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Un impact visible dans les grandes villes touristiques
Les effets de cette tendance se font déjà sentir dans les grandes villes américaines. Selon Le Figaro, New York, qui a accueilli 12,9 millions de touristes étrangers en 2024, connaît une baisse d’intérêt pour ses attractions et ses hôtels. L’économie du tourisme fait état d’une baisse des recherches en ligne pour les spectacles et les réservations d’hébergement, indiquant une baisse de la demande.
De plus, les compagnies aériennes constatent une baisse du nombre de voyageurs en provenance de certains pays. Le Figaro rapporte que United Airlines fait état d’une forte baisse des réservations de vols du Canada vers les États-Unis.
La politique protectionniste de l’administration Trump, notamment avec la menace d’une taxe de 200 % sur les vins et spiritueux européens, dissuade davantage de touristes de traverser l’Atlantique. Selon Tourism Economics, cette tendance pourrait coûter cher au secteur du tourisme américain, entraînant une perte pouvant atteindre 64 milliards de dollars d’ici à 2025 en raison de la diminution des flux touristiques internationaux.
L’entreprise Ma Douce Saveur annonce, après le succès de la première expérience, l’organisation de la deuxième édition du concours de déclamation « M ap Deklame Pou Manman M ». Un événement spécial organisé en l’honneur des mamans pendant la période de la fête des Mères.
Ce concours est ouvert aux enfants âgés de 8 à 12 ans résidant à Port-au-Prince et ses environs. Il leur offre l’occasion d’exprimer leur amour et leur reconnaissance envers leur mère à travers une vidéo de trois minutes maximum, détaillent les responsables.
Calendrier du concours :
Du 21 mars au 7 avril : Réception des vidéos via Telegram ou WhatsApp au numéro 4390 7663
18 avril : publication des vidéos sélectionnées sur la page Facebook de Ma Douce Saveur
Du 18 au 2 mai : période de votes sur Facebook
9 mai : annonce des finalistes
17 mai : prise de vue pour les finalistes
24 mai : grande finale à Port-au-Prince et annonce des gagnants
Les gagnants recevront des tablettes, des livres et des paniers-cadeaux « Spécial fête des Mères », ainsi que d’autres primes surprises, confient les initiateurs, invitant les intéressés à contacter l’administration sur : 4702 0878/ 509 44091442 ou par email : concoursmadoucesaveur@gmail.com
Ma Douce Saveur est une entreprise spécialisée dans l’événementiel et l’agro-industrie. Elle s’engage à soutenir des projets sociaux afin de renforcer les liens dans la communauté.
Dans un communiqué publié ce dimanche 23 mars sur son compte X, l’ambassade des États-Unis en Haïti lance une mise en garde à l’encontre des personnes impliquées dans la fraude en matière de visas.
Les autorités américaines font savoir que les efforts déployés par différentes agences du gouvernement américain permettent de lutter contre la fraude et mettront fin à l’immigration illégale.
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“ Ceux qui commettent des fraudes en matière de visa seront bannis des États-Unis à vie. Une nation sans frontières n’est pas une nation. Nous engagerons des poursuites pénales à l’encontre de ceux qui se livrent à la fraude en matière de visas et contre ceux qui font entrer et hébergent des étrangers en situation irrégulière ”, insiste le département d’État américain.
Plus loin, ledit communiqué révèle que le gouvernement américain a lancé un effort interinstitutionnel coordonné pour lutter contre la fraude et mettre fin à l’immigration illégale. Les personnes reconnues coupables de fraude en matière de visa seront frappées d’une interdiction permanente d’entrer aux États-Unis. De nouvelles politiques de restriction des visas s’appliquent aux personnes et aux gouvernements étrangers qui facilitent l’immigration illégale, disent les autorités.
“ Nous protégeons l’Amérique et accueillons les voyageurs légitimes. Nous maintenons les normes de contrôle les plus élevées dans la procédure de délivrance des visas américains et nous nous adaptons aux nouvelles menaces grâce à une étroite coordination entre les agences du gouvernement américain ”, ajoute le gouvernement américain.
En somme, le département d’État se dit déterminé à respecter les normes les plus strictes en matière de sécurité nationale dans le cadre de la procédure d’octroi des visas.
Aucun visa n’est délivré tant que tous les problèmes de sécurité ne sont pas résolus. Nous ne délivrons pas de visas aux demandeurs qui soumettent des documents frauduleux, et ceux-ci s’exposent à des sanctions juridiques en vertu de la législation américaine et dans le pays où ils ont déposé leur demande de visa, indique ce communiqué disponible sur le compte X de l’ambassade américaine en Haïti.
Les personnes vivant aux États-Unis avec un statut temporaire peuvent immigrer au Canada en tant que visiteurs, demandeurs de protection ou dans le cadre d’un parrainage familial. L’essentiel est de bien comprendre les démarches légales à entreprendre pour atteindre leur destination.
Le site Enloja a partagé les différentes étapes à suivre pour entrer au Canada légalement.
Le visa temporaire : une porte d’entrée simple
Le visa temporaire, souvent appelé visa de visiteur, est l’une des solutions les plus courantes pour séjourner au Canada. Il autorise un séjour de courte durée, généralement jusqu’à six mois, pour des motifs tels que le tourisme, les visites familiales ou des explorations professionnelles.
Comment obtenir ce type de visa ?
– Complétez le formulaire de demande en ligne sur le site de l’immigration canadienne ;
– Préparez les documents requis, notamment un passeport valide, une lettre d’invitation (si applicable) et des justificatifs financiers prouvant que vous pouvez assumer vos dépenses pendant votre séjour ;
– Acquittez les frais de traitement et attendez la décision des autorités.
Cette option est idéale pour ceux qui souhaitent découvrir le Canada sans s’engager dans un processus d’immigration permanent.
Demander la protection : une solution pour les personnes en danger
Si vous êtes confronté à des persécutions ou à des menaces graves dans votre pays d’origine, vous pouvez solliciter la protection du Canada en tant que demandeur d’asile. Cette voie légale est destinée à protéger les personnes qui ne peuvent pas retourner dans leur pays en toute sécurité.
Comment faire une demande de protection ?
– Vous pouvez présenter votre demande à la frontière canadienne ou depuis l’intérieur du pays.
– Vous devrez fournir des preuves démontrant que votre sécurité est compromise dans votre pays d’origine.
– Les autorités examineront votre dossier et statueront sur votre demande après une évaluation rigoureuse.
Cette option est cruciale pour ceux qui fuient des situations de violence ou de persécution.
Le parrainage familial : rejoindre un proche au Canada
Selon Enloja, si un membre de votre famille proche est résident permanent ou citoyen canadien, il peut vous parrainer pour venir au Canada. Cette possibilité est souvent ouverte aux conjoints, enfants, parents ou autres membres de la famille proche.
Comment fonctionne le parrainage familial ?
Votre proche au Canada doit déposer une demande de parrainage et prouver qu’il dispose des ressources financières nécessaires pour vous soutenir. Une fois la demande approuvée, vous pourrez rejoindre votre famille de manière légale.
Les programmes d’immigration économique : Une opportunité pour les talents
Si vous envisagez de vous établir au Canada de manière permanente, les programmes d’immigration économique, comme le système Entrée Express ou les programmes provinciaux (PNP), peuvent être une excellente option. Ces programmes visent à attirer des personnes qualifiées et expérimentées.
Comment postuler
– Vérifiez votre éligibilité en fonction de votre éducation, de votre expérience professionnelle et de vos compétences linguistiques ;
– Soumettez une demande via Entrée Express ou un programme provincial ;
– Si vous êtes sélectionné, vous pourrez obtenir un visa de résidence permanente.
Cette option convient particulièrement à ceux qui souhaitent s’installer au Canada à long terme.
Venir au Canada depuis les États-Unis avec un statut temporaire est tout à fait réalisable grâce à plusieurs voies légales. Que vous choisissiez un visa temporaire, une demande de protection, un parrainage familial ou un programme d’immigration économique, il est essentiel de bien comprendre les étapes et les exigences de chaque option. En planifiant soigneusement votre projet et en vous informant sur les différentes possibilités, vous pourrez prendre une décision éclairée et adaptée à votre situation.
Pour plus de détails, consultez le site officiel de l’immigration canadienne ou envisagez de consulter un expert en immigration pour vous guider dans vos démarches.
Dans une note, Agissons pour Haïti (APHA), félicite les organisations de défense des droits humains, notamment la FJKL, le RNDDH, la POHDH, le CARDH et le Collectif Défenseurs Plus, pour avoir pris position en faveur de l’utilisation par la police des drones explosifs dans la lutte contre les gangs armés dans le pays.
Selon APHA, c’est une position courageuse et éclairée, « Cette prise de position démontre un engagement fort envers le droit à la sécurité des citoyens et la nécessité de restaurer l’ordre dans le pays. »
Par ailleurs, Agissons pour Haïti a souligné l’importance pour que l’utilisation de ces drones soit encadrée par les principes du droit et du respect des normes internationales en matière de recours à la force. « Cette stratégie, si elle est bien coordonnée et inscrite dans un plan opérationnel structuré, représente une avancée significative dans la lutte contre la criminalité qui ravage notre pays depuis trop longtemps », ont ajouté les responsables.
Parallèlement, APHA a rappelé que le Premier ministre est le président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) et que cette institution n’est pas coprésidée. Il fait sans doute référence à la dernière rencontre du Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, avec les responsables des forces de l’ordre en l’absence du premier ministre Alix Didier Fils Aimé.
« La clarté dans la hiérarchisation et le respect des chaînes de commandement sont essentielles pour assurer l’efficacité des décisions sécuritaires et éviter toute confusion susceptible de nuire aux opérations de terrain. » a souligné APHA tout en rappelant que le CSPN n’est pas une instance coprésidée.
L’organisation invite en ce sens les acteurs impliqués à privilégier la coordination, la discipline institutionnelle et l’efficacité dans la mise en œuvre des stratégies visant à protéger la population. « L’heure est à l’unité et à l’action concertée pour reprendre le contrôle du territoire et restaurer la paix en Haïti. » ajoute-t-elle.
On ne sait ni l’heure ni le jour, mais de toute évidence, la capitale haïtienne peut être contrôlée totalement par des gangs armés si rien n’est fait. À l’instar de sacs de friperie qu’on empile et transporte à la hâte, les quartiers, réputés pour leur calme autrefois, se vident un par un avant l’arrivée des assaillants.
Chaque crépitement d’armes de gros calibres paralyse une journée ou une nuit. Chaque citoyen arrange son sac pour une nouvelle destination. S’il faut courir, il ne reste que 15 % de la capitale pour le faire, bien que certaines zones se protègent avec des barricades. Après, le reste appartient aux groupes criminels qui transforment Port-au-Prince en caciquats.
Qui d’entre nous fera la une d’un journal de la place comme le nouvel assassiné ? Qui d’entre nous partira tout indigné en laissant derrière lui son pays, son rêve, sa famille ? Qui d’entre nous assistera à la chute totale de Port-au-Prince comme la ville de Kaboul ?
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La décimation de Port-au-Prince se poursuit sous les yeux des autorités. Incrédules ou inutiles. La ville, du nord au sud, de l’Est à Ouest, est sous le contrôle presque total des criminels. Circuler dans la capitale haïtienne est un acte héroïque pour les « paisibles citoyens » ; l’habiter l’est encore plus.
Si la capitale haïtienne tombe totalement dans les jours qui viennent, qu’est-ce qui pourra arriver avec l’exécutif retranche à Musseau, dans les hauteurs de Bourdon ? Si la capitale tombe, quelle serait alors la nouvelle donne du pouvoir politique ? Une telle chute marquerait l’ouverture d’une nouvelle page dans l’histoire du pays.
Le président Donald Trump resserre l’étau sur les immigrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela qui sont entrés aux États-Unis dans le cadre du programme humanitaire “parole”. L’administration américaine révoquera leur statut juridique à partir du 24 avril 2025, les exhortant à quitter volontairement le pays sous peine d’arrestation.
Cette décision concerne un total de 532 000 immigrants haïtiens, cubains, vénézuéliens et nicaraguayens ayant bénéficié de ce programme, qui leur a permis de séjourner légalement aux États-Unis pendant deux ans sous le statut de “liberté conditionnelle humanitaire”. Cependant, ce programme a été interrompu peu après l’entrée en fonction du président Donald Trump.
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CBS News rapporte que le ministère de la Sécurité intérieure a déclaré qu’il demanderait l’arrestation et l’expulsion des personnes soumises au changement de politique s’ils ne parviennent pas à quitter les États-Unis dans les 30 prochains jours. Les responsables invitent les concernés à organiser leur expulsion à travers l’application CBP Home lancée récemment par le gouvernement américain.
On ignore encore combien d’entre eux ont depuis obtenu une autre forme de protection ou de régularisation leur permettant d’éviter d’être affectées par la politique migratoire de l’administration américaine.
Selon le département de la Sécurité intérieure, cette mesure vise à réduire le recours aux programmes de libération conditionnelle, que l’administration Trump considère comme un contournement des lois fédérales sur l’immigration.
« La fin des programmes de libération conditionnelle du CHNV et la fin de la libération conditionnelle pour ceux qui l’ont exploitée, sont un retour aux politiques de bon sens, un retour à la sécurité publique et un retour à l’Amérique d’abord », a déclaré Tricia McLaughlin, porte-parole du DHS dns un communiqué.
Le programme de liberté conditionnelle a été lancé en 2022 pour les Vénézuéliens, puis élargi en 2023 aux Cubains, Haïtiens et Nicaraguayens afin de proposer une alternative légale aux traversées illégales de la frontière sud des États-Unis.
Dans les mois à venir, on pourrait assister à une déportation massive de citoyens haïtiens, compte tenu du nombre de personnes admises aux États-Unis grâce à ce programme humanitaire. Selon les derniers chiffres, sur environ 144 000 compatriotes autorisés, environ 138 000 sont effectivement entrés aux États-Unis.
Plus d’une semaine après avoir prêté serment comme coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition, Fritz Alphonse Jean a rencontré les responsables de la sécurité nationale ce jeudi 20 mars. Selon un communiqué de la présidence, au menu de leur discussion, tenue à la direction générale de la police haïtienne, se trouvait la question de la crise sécuritaire du pays.
Après son séjour au Cap-haïtien, le coordonnateur du CPT a fait son retour dans la capitale haïtienne. Ce jeudi, il a rencontré le directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Rameau Normil, le commandant des forces armées d’Haïti, Derby Guerrier, le général Godfrey Otunge de la mission multinationale de sécurité et plusieurs représentants des forces de l’ordre. Ils discutaient de la question d’insécurité qui frappe le pays.
Fritz Alphonse Jean, représentant de l’ « Accord Montana » au CPT, et les responsables des forces de l’ordre réfléchissaient à de nouvelles stratégies à adopter pour stabiliser le pays. Toutefois, après cette rencontre, aucune mesure concrète n’a été annoncée.
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La situation sécuritaire du pays demeure fragile avec les gangs qui gagnent de plus en plus de territoire dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Cette détérioration du climat sécuritaire du pays survient à un moment où le Conseil de Sécurité des Nations unies a déployé depuis juin 2024 une force de sécurité pour aider la PNH à rétablir l’ordre et la paix en Haïti.
Cette nouvelle rencontre entre le président Fritz Alphonse Jean et les responsables de la sécurité nationale n’est-elle pas une rencontre de plus ? En attendant des mesures concrètes pour combattre l’insécurité, les bandes criminelles multiplient des attaques contre certains quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
La Fondation Haïti Jazz annonce dans un communiqué que la 18ᵉ édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince (PAPJAZZ), qui devait débuter aujourd’hui, est une nouvelle fois reportée en raison de la détérioration continue de la situation sécuritaire.
Selon le communiqué, cette décision survient en raison de la détérioration significative de la situation sur le terrain en début de semaine. Cette situation ne permet pas d’assurer les conditions nécessaires au bon déroulement de l’événement sans un environnement sûr et sécurisé pour les participants, ont souligné les responsables.
Les organisateurs, assurent toutefois, qu’ils mettront tout en œuvre pour garantir un festival à la hauteur des attentes des amateurs de jazz, dans un environnement plus sûr et plus stable.
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Cela constitue le deuxième report de cette édition, après celui qui avait été programmé en début d’année en raison de problèmes de sécurité similaires. Toutefois, selon les organisateurs, les festivaliers qui ont déjà acheté leurs billets pourront les utiliser pour assister à l’événement une fois qu’une nouvelle date aura été annoncée.
Konsèy Prezidansyèl Tranzisyon an (KPT) ak Gouvènman, nan yon kominike yo pibliye jodi 20 mas 2025 lan, di li vle rasire chak sitwayen yo tande kri yo, yo konprann kè sote yo, epi yo rete fèm nan detèminasyon yo pou reponn ak revandikasyon lejitim pèp la.
Peyi a ap travèse yon moman difisil kote ensekirite menase lavi ak byennèt chak sitwayen, chak sitwayèn, men batay la ap kontinye san rete pou retabli lòd, lapè ak estabilite sou tout teritwa a, se sa nou li nan kominike konjwen sa KPT ak Primati rann piblik.
“ Depi plizyè mwa, plizyè aksyon estratejik ap mennen pou konbat ensekirite a. Operasyon militè ak polisye ki fèt deja pèmèt anpil bandi netralize oswa fè vwèl pou peyi san chapo ”, deklarasyon otorite yo.
Nouvo estrateji fòs lòd yo mete sou pye gen ladan, selon kominike sa, itilizasyon dròn ak lòt ekipman modèn ki vin ogmante kapasite repons lan. Sekirite pa yon bagay ki fèt ak yon sèl kout kle, men li mande metòd, pasyans, kowòdinasyon tout aktè yo ak patisipasyon aktif popilasyon an, pawòl responsab yo.
Pi lwen, chèf yo fè kwè yo konprann dezespwa ak enpasyans pèp la, e yo rekonèt gen anpil chimen ki rete pou yo fè, pandan yo presize angajman yo p ap febli e yo di KPT ak Gouvènman an ap double efò pou chak fanmi ka rekipere lavi yo ak diyite, pou chak sitwayen chak sitwayèn ka retounen lakay yo san laperèz, san kè sere.
Alors qu’il tentait de traverser en République dominicaine ce jeudi 20 mars, via le pont frontalier de Dajabón, André Michel a été surpris par des manifestants haïtiens qui ont tenté de le lyncher, l’accusant d’être impliqué dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Me André Michel a frôlé la mort. Les protestataires l’accusent d’être un défenseur des groupes criminels en Haïti, dont le chef de gang Vitel’Homme Innocent, et d’être impliqué dans l’assassinat de Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, a rapporté Diario Libre.
Le journal dominicain a précisé que c’est grâce à l’intervention rapide du Corps spécialisé de sécurité des frontières terrestres (Cesfront) que l’homme politique a pu éviter une issue tragique au poste-frontière de Dajabón.
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L’ancien chouchou devenu bête noire pour les manifestants avait déjà été attaqué à Port-au-Prince. Des hommes l’avaient violemment frappé, l’accusant d’être responsable de ce qui se passe en Haïti aujourd’hui. Ses agresseurs l’ont également accusé d’être impliqué dans la fourniture d’armes à des gangs opérant à Port-au-Prince, a précisé le journal.
André Michel a réagi sur son compte X, invitant le peuple à rester vigilant, en remerciant les agents qui l’ont aidé à traverser la frontière Dajabòn/Ouanaminthe sans difficulté sérieuse. Il a aussi affirmé que sa position resterait inchangée.
« Notre position reste inchangée : pas de Dialogue avec les gangs ! Pas de négociation avec les Gangs ! Se Moun ki mete Gang peyi a ki kraze Peyi a ! Pèp Ayisyen kale je w ! », a-t-il écrit.
Par ailleurs, le Corps spécialisé de sécurité des frontières terrestres (Cesfront) en République dominicaine a renforcé la sécurité à la frontière pour éviter de nouveaux incidents.
Dans un avis publié le mercredi 19 mars 2025, la Direction du Centre de Formation en Communication et en Administration (ISNAC) annonce la fermeture de ses portes en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. L’institution décide de suspendre les cours du 19 au 31 mars 2025.
“ Consciente des enjeux liés à cette interruption, la Direction explore actuellement toutes les alternatives possibles afin d’assurer la continuité de la formation des étudiants et la reprise des activités académiques dans les meilleures conditions ”, indiquent les responsables, précisant que les décisions prises à cet effet seront communiquées à l’issue de cette période.
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Tout en espérant un retour rapide à un climat sécuritaire propice à la reprise des activités, la direction de cet établissement de référence affirme rester attentive à l’évolution de la situation.
ISNAC, un nom qui résonne de loin, surtout en matière d’apprentissage du journalisme en Haïti. Aujourd’hui, même ce patrimoine, situé à l’avenue Charles Sumner, Port-au-Prince, est menacé par l’insécurité grandissante. Qui sauvera la capitale ?
Les professeurs Dieuseul Prédelus, Prédener Duvivier et Jacques Blaise ont été investis dans leurs fonctions respectives de recteur, vice-recteur aux affaires académiques et vice-recteur à la recherche. Ce nouveau conseil exécutif, installé ce mercredi 19 mars 2025 à la tête de l’Université d’État d’Haïti, dispose d’un mandat de quatre ans.
Cette cérémonie d’investiture s’est tenue à l’Hôtel Montana en présence du Prof. Antoine Augustin, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, de Paul Antoine Bien-Aimé, ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, ainsi que des ambassadeurs de France et de Taïwan, accompagnés de plusieurs autres personnalités importantes.
Dans son discours de circonstance, le Recteur sortant, Fritz Deshommes, a souligné les défis majeurs auxquels ce nouveau Conseil devra faire face, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire du pays. Il a exhorté les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’UEH, devenue une véritable « cible » d’attaques.
De son côté, le nouveau Recteur, Dieuseul Prédelus, s’est engagé à renforcer les programmes de formation afin qu’ils répondent aux normes internationales. Il a également promis de travailler en synergie avec les différents acteurs pour relever les défis auxquels l’UEH est confrontée, en particulier ceux liés à l’insécurité grandissante, qui contraint de nombreuses activités académiques à être déplacées.
Notons que ce nouveau trio dirigera l’Université d’État d’Haïti pour les quatre prochaines années, à la suite de l’élection du 9 mars dernier, au cours de laquelle le professeur Dieuseul Prédelus a été élu avec 95,45 % des voix, soit 21 votes contre 1, face à son rival Jean Poincy. De son côté, Predener Duvivier a été élu vice-recteur aux affaires académiques avec 58,33 % des voix (14 votes), contre 6 pour Marc Félix Civil et 4 pour Tadal Étienne. Enfin, Jacques Blaise a été réélu au poste de vice-recteur à la recherche, battant son rival Vogly Nahum Pongnon avec 73,91 % des voix, soit 17 contre 6.
La capitale haïtienne sous les balles, la population crache sa colère. Ce mercredi 19 mars, des milliers de personnes ont manifesté dans les rues pour exiger des actions concrètes des autorités afin de mettre un terme à la violence des gangs dans le pays.
Ces dernières semaines, la violence armée a connu une escalade dans la capitale, contraignant des centaines d’habitants de plusieurs quartiers à fuir leur foyer. D’autres tentent de résister face aux attaques répétées des criminels armés.
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Pour exprimer leur ras-le-bol face à cette situation, des résidents de Canapé-Vert, Débussy, Pacot, Christ-Roi, Canot, entre autres, ont foulé le macadam, armés de machettes, de pancartes, de pierres et d’autres objets et se sont dirigés vers la Villa d’Accueil, siège politique du Conseil Présidentiel de Transition ainsi que la Primature.
En colère face à la passivité des autorités actuelles, les manifestants ont lancé des pierres en direction des entreprises privées situées sur la route de Bourdon exigeant du gouvernement et du CPT des actions urgentes contre l’insécurité qui fait rage depuis plusieurs années dans le pays.
En effet, la situation s’est rapidement aggravée au cours du déroulement de cette manifestation. La police nationale d’Haïti (PNH) a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule venant des quartiers les plus touchés par la violence des gangs.
Au moins trois manifestants ont été blessés par balles alors qu’ils lançaient des pierres sur un véhicule blindé stationné devant la Primature.
La coalition criminelle « Viv Ansanm » continue de pilonner la capitale haïtienne. Actuellement, les habitants de Christ-Roi et des zones avoisinantes subissent les assauts des bandes armées. Les forces de l’ordre tentent de les repousser.
Le chef du gang « 5 segond », Johnson André dit Izo, dans le viseur de la justice américaine. En effet, le ministère américain de la Justice a rendu publique, le mardi 18 mars 2025, une plainte pénale déposée dans le district de Columbia accusant Izo d’enlèvement d’un citoyen américain en 2023.
Selon les informations rapportées par Miami Herald, le caïd de Village de Dieu risque une peine maximale d’emprisonnement à vie pour son rôle présumé dans cet enlèvement, où la victime avait été détenue en captivité pendant neuf jours, battue et brûlée au plastique chaud.
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Ce ressortissant américain a finalement été libéré le 27 mars 2023, après le versement d’une rançon et la remise d’autres objets de valeur au gang, à la suite de négociations menées par Izo avec la famille.
Le gang « 5 segond » participe activement à des enlèvements contre rançon et à des vols, et utilise les revenus générés par ses activités criminelles pour verser des salaires à ses membres et acheter des armes et des munitions aux États-Unis et ailleurs, a déclaré le ministère américain de la Justice.
Il convient de noter que Johnson André, alias Izo, avait déjà été sanctionné par le Département du Trésor des États-Unis pour son implication dans de graves violations des droits de l’homme liées à son rôle de chef de gang criminel semant la terreur en Haïti.
Le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont entretenus par téléphone ce mardi 18 mars au sujet du conflit russo-ukrainien. Le chef du Kremlin a accepté de suspendre les frappes sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, mais il a refusé d’accéder à la demande américaine d’un cessez-le-feu général de 30 jours.
Une trêve partielle aux contours flous
Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a ordonné l’arrêt immédiat des attaques contre les installations énergétiques ukrainiennes, tout en exprimant ses craintes qu’une telle suspension ne permette à Kiev de renforcer ses capacités militaires. « La Russie ne permettra pas à l’Ukraine de profiter de cette pause pour se réarmer », a souligné Moscou dans un communiqué.
La Maison Blanche a confirmé que cet échange marquait le début de discussions plus larges, sans préciser si l’Ukraine serait directement impliquée dans les négociations à venir.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de son côté, s’est montré prudent face à cette annonce, insistant sur le manque de transparence des discussions entre Moscou et Washington. « Nous devons comprendre exactement ce qui a été négocié », a-t-il déclaré lors d’un point de presse, rapporte Associated Press (AP).
Selon l’AP, la conversation entre Trump et Poutine a également abordé la question d’un échange de prisonniers et du contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijjia. M. Trump a parlé d’un « pas important vers la paix », mais aucune garantie n’a été donnée quant à un accord durable.
L’annonce de cette trêve limitée a suscité des réactions contrastées en Europe. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti que la Russie « renforçait massivement sa capacité militaire en prévision d’une confrontation avec l’Europe ».
Alors que la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, M. Zelensky a rappelé que « la souveraineté de l’Ukraine n’est pas négociable » et a exigé la restitution des territoires occupés.
La 5ᵉ réunion du Comité consultatif ad hoc restreint, convoquée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’est tenue à Paris le 17 mars 2025. La détérioration du climat sécuritaire en Haïti figurait parmi les sujets de discussion.
Selon un communiqué de l’OIF, cette réunion fait suite à la mission d’information et de contacts (MIC) envoyée en Haïti par la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, du 6 au 13 mars.
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Dirigée par Domitien Ndayizeye, ancien président du Burundi et envoyé spécial pour Haïti, la MIC a mené des consultations avec les acteurs locaux, dont le Conseil présidentiel de transition (CPT), dirigé par Fritz Alphonse Jean, ainsi qu’avec des représentants de la société civile et des partenaires internationaux, dont le commandement de la Mission multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) Godfrey Otunge.
Lors de la réunion du 17 mars, l’envoyé spécial de l’OIF a exprimé sa préoccupation face à la dégradation de la situation sécuritaire et ses répercussions sur la transition politique. Il a appelé les acteurs nationaux à renforcer le dialogue et à travailler ensemble pour restaurer la stabilité et organiser les prochaines élections.
La commission ad hoc a souligné la nécessité d’une feuille de route nationale et a convenu de mettre en place un plan d’action structuré autour du dialogue interhaïtien, élaboré en coordination avec les partenaires internationaux. Le suivi sera assuré par un groupe restreint de l’OIF composé de 13 États et présidé par Djibouti.
Participant également à cette réunion spéciale, le Qatar était représenté par le Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur auprès de la République française et représentant du pays auprès de l’OIF. Les discussions ont porté sur la situation critique d’Haïti, marquée par une instabilité croissante, et sur le soutien que l’OIF pourrait apporter, notamment dans le cadre du processus de transition et des élections prévues en 2026.
La situation sécuritaire en Haïti ne cesse de se détériorer. Ces derniers mois, selon l’ONU, plus de 5 000 personnes ont été tuées et plus de 2 000 autres blessées en raison des activités des gangs. De plus, le nombre d’Haïtiens déplacés par ces violences a triplé depuis l’an dernier, dépassant le million de personnes, dont la moitié sont des enfants.
Face à la multiplication des attaques armées perpétrées par l’organisation terroriste « Viv Ansanm » contre les médias et les journalistes en particulier, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) se dit préoccupé et rappelle aux autorités de la transition leur promesse de sécurité.
Dans un communiqué de presse daté du lundi 17 mars 2025, le RNDDH a souligné les différentes attaques contre les médias et les journalistes haïtiens, précisant que, du 12 au 16 mars 2025, trois (3) médias au moins ont été attaqués par les bandits armés qui sèment la panique à Port-au-Prince et ses environs.
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Le RNDDH a aussi indiqué que le chef de gang Jimmy CHERIZIER alias Barbecue avait clairement menacé de s’en prendre à la presse et à des journalistes. Ce caïd a invité ses partenaires et sbires criminels à attaquer systématiquement les médias, allant jusqu’à nommer certains journalistes, a-t-il déclaré.
Le RNDDH condamne ces attaques et a fait remarquer que la facilité déconcertante de ces attaques prouve que d’une part, l’organisation terroriste Viv Ansanm ne s’arrêtera pas là et que d’autre part, les autorités de la transition ne comptent rien faire pour empêcher ladite organisation de continuer ses activités criminelles.
« La Police Nationale d’Haïti (PNH), les Forces Armées d’Haïti (FAD’H) aidées de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) semblent, à elles trois (3), incapables de juguler la menace terroriste. » lit-on dans le communiqué. Il a souligné aussi le manque de moyens adéquats et suffisants des militaires des FADH et de la MMAS pour mener des opérations d’envergure et se déplacer en grand nombre.
Par conséquent, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) croit que « si aucune mesure n’est immédiatement adoptée par les autorités de la transition en vue de mettre fin à la terreur des gangs armés, le reste du département de l’Ouest tombera entre les mains des bandits armés, dans un carnage et un bain de sang jamais observés auparavant ».
L’organisation rappelle en ce sens aux autorités de la transition qu’elles ont moins d’un an pour ramener l’ordre et la sécurité dans le pays, comme elles l’avaient solennellement promis à la population haïtienne et qu’elles ont intérêt à tenir leur promesse.
À l’occasion de la célébration des 19 ans de l’Inspection Générale des Finances (IGF), ce lundi 17 mars, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réaffirmé son soutien à l’institution dans la lutte pour une gestion publique transparente et intègre.
Plusieurs personnalités, notamment le Premier ministre Fils-Aimé, le président de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA) et des membres du corps diplomatique ont pris part à cette célébration à l’Hôtel Karibe, tenue sous le thème « Vers une double décennie de contrôle, d’engagement et de lutte contre la corruption pour une gestion publique plus saine ».
Cet événement, selon un communiqué de la Primature a symbolisé la détermination collective des acteurs clés à intensifier la lutte contre la corruption sous toutes ses formes en Haïti.
Le chef du gouvernement, dans son allocution, a profité pour saluer le rôle essentiel de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans le contrôle des finances publiques. Il a précisé que le thème de cette année reflète la volonté inébranlable de l’IGF de poursuivre ses efforts en faveur de la transparence, de l’intégrité et de la modernisation de la gestion des ressources publiques, des principes fondamentaux pour le développement du pays.
Rappelant qu’« aucune finance ne mérite l’épithète de publique sans inspection, sans gouvernance transparente et efficace », Alix Didier Fils Aimé dit réitérer son soutien aux actions de l’IGF et des institutions partenaires dans l’accomplissement de leur mission.
M. Fils-Aimé « a rendu hommage aux inspecteurs des finances, ainsi qu’à l’ensemble des cadres et employés de l’IGF, qui, par leur rigueur et leur professionnalisme, contribuent quotidiennement à une gestion publique plus saine, intègre et efficace », a conclu le communiqué de la Primature.
L’administration Trump franchit une autre étape dans sa lutte anti-migratoire. En effet, les États-Unis ont versé 6 millions de dollars au Salvador pour accueillir des immigrants illégaux vénézuéliens qui devaient être expulsés vers leur pays d’origine, a annoncé lundi la Maison Blanche.
Le gouvernement américain a envoyé au Salvador au moins 238 membres du gang vénézuélien « Tren de Aragua » vivant aux États-Unis. Ce lundi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a détaillé le coût de ces transferts.
» Le Salvador a dépensé environ 6 millions de dollars pour la détention de ces terroristes étrangers « , a-t-elle déclaré aux journalistes, rapporte Fox News. » Et je tiens à souligner que ce n’est qu’une infime fraction de dollar par rapport au coût de la vie et au coût que représenterait pour le contribuable américain l’incarcération de ces terroristes dans des prisons de haute sécurité ici, aux États-Unis « , a-t-elle ajouté.
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Pour sa part, le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré que les États-Unis paieraient un prix très bas pour que le Salvador héberge ces migrants.
» Au fil du temps, ces actions, combinées à la production déjà générée par plus de 40 000 détenus participant à divers ateliers et travaux dans le cadre du programme « Zéro oisiveté », contribueront à rendre notre système pénitentiaire autonome. À ce jour, cela coûte 200 millions de dollars par an « , a écrit Bukele sur son compte X.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a même salué le président salvadorien comme « le leader le plus fort en matière de sécurité dans notre région » et « un grand ami des États-Unis » pour avoir accepté des étrangers illégaux criminels.
Le gouvernement rwandais a annoncé, ce lundi 17 mars 2025, la rupture immédiate des relations diplomatiques avec la Belgique. Cette décision, communiquée officiellement à Bruxelles, est fondée sur plusieurs motifs que Kigali qualifie d' »ingérence » et de « tentatives néocoloniales » de la part du gouvernement belge.
Dans son communiqué, le ministère rwandais des Affaires étrangères affirme que la Belgique a « constamment porté atteinte au Rwanda », notamment dans le cadre du conflit en République démocratique du Congo (RDC). Selon Kigali, Bruxelles a adopté une attitude hostile en « prenant systématiquement parti » et en « manipulant l’opinion » contre le Rwanda.
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Le gouvernement rwandais dénonce également l’attitude de la Belgique vis-à-vis de son passé colonial et du génocide des Tutsis en 1994. Il accuse Bruxelles de laisser les groupes négationnistes opérer sur son territoire et de perpétuer une idéologie génocidaire. « La Belgique a joué un rôle destructeur dans la création de l’extrémisme ethnique et continue d’encourager une rhétorique qui sape la stabilité régionale », indique le communiqué.
Cette rupture diplomatique entraîne le départ de tous les diplomates belges du Rwanda dans les 48 heures. Kigali précise toutefois qu’il respectera la Convention de Vienne en garantissant la protection des locaux et des archives de l’ambassade belge.
Le président du Salvador, Nayib Bukele, a confirmé l’arrivée de 238 premiers membres de l’organisation criminelle vénézuélienne, Tren de Aragua, au CECOT, le Centre de Confinement du Terrorisme, pour une période d’un an renouvelable.
Dans une publication faite sur son compte X ce 16 mars 2025, le président salvadorien Nayib Bukele a précisé que les États-Unis paieront des frais pour les criminels de gangs transférés au CECOT. « Les États-Unis paieront des frais très bas pour eux, mais élevés pour nous », a-t-il indiqué.
Selon lui, « au fil du temps, ces actions, combinées à la production déjà générée par plus de 40 000 détenus engagés dans divers ateliers et travaux dans le cadre du programme Zero Idleness, aideront à rendre notre système pénitentiaire autosuffisant. À ce jour, cela coûte 200 millions de dollars par an. »
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M. Bukele a aussi souligné que les autorités américaines ont également envoyé 23 membres du MS-13, des criminels recherchés par la justice salvadorienne, dont deux chefs de file. « L’un d’eux est membre de la plus haute structure de l’organisation criminelle », a-t-il ajouté.
L’arrivée de ces criminels, selon le chef de l’État du Salvador, va aider le pays à finaliser la collecte de renseignements et à poursuivre les derniers restes du MS-13, y compris ses anciens et nouveaux membres, l’argent, les armes, les drogues, les cachettes, les collaborateurs et les sponsors.
Le président Bukele, dans sa lutte contre le crime organisé, promet d’aider aussi ses alliés à héberger des criminels, tout en rendant son système pénitentiaire autosuffisant et en obtenant des renseignements vitaux pour faire de son pays un endroit encore plus sûr. « Le tout en une seule action. » a-t-il lancé
Le président américain Donald Trump a signé, ce 15 mars 2025, un décret suspendant les activités de Voice of America (VOA) et d’autres médias financés par les États-Unis, notamment Radio Free Europe/Radio Liberty et Radio Free Asia. Cette mesure s’inscrit dans un programme plus large de réduction des dépenses fédérales.
Pour la première fois en 83 ans, la VOA cesse ses activités, mettant 1 300 employés en congé administratif rémunéré. Selon l’administration Trump, cette décision vise à rationaliser les coûts, mais elle marque un tournant dans l’histoire des médias internationaux américains.
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Ces employés sont interdits d’accès à leur bureau. Ils sont aussi sommés de rendre leur carte de presse et leur téléphone professionnel.
Selon Associated Press (AP), outre les médias, plusieurs agences fédérales sont concernées par ce décret. Parmi elles, le Woodrow Wilson International Center for Scholars et le U.S. Interagency Council on Homelessness ont reçu l’ordre de limiter leurs activités. De même, la Minority Business Development Agency et le Community Development Financial Institutions Fund font partie des programmes touchés par les coupes budgétaires.
En guise de rappel, Voice of America (VOA) a été lancé en 1942 avec un mandat de lutte contre la propagande nazie et japonaise. Sa première diffusion – faite sur un émetteur prêté aux États-Unis par la BBC – avait un objectif modeste, a rappelé la chaîne BBC News.
Mark Carney a officiellement prêté serment en tant que 24ᵉ Premier ministre du Canada lors d’une cérémonie à Rideau Hall ce vendredi 14 mars 2025. Ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, il succède à Justin Trudeau qui a occupé ce poste pendant près de 10 ans.
Selon l’AP, Carney doit gérer une crise économique déclenchée par l’administration Trump sur les droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium canadiens. En réponse, Ottawa explore des contre-mesures commerciales et diplomatiques, tout en appelant à un dialogue constructif.
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Par ailleurs, le nouveau chef du gouvernement pourrait convoquer des élections générales dans les prochaines semaines. Face à la montée du nationalisme canadien provoquée par les mesures de Trump, le Parti libéral espère capitaliser sur un regain de soutien populaire.
Dans son discours d’assermentation, M. Carney a affirmé sa volonté de défendre la souveraineté économique du Canada et de travailler à une solution concertée avec Washington.
Pour répondre aux spéculations selon lesquelles les États-Unis pourraient annexer le Canada, le nouveau Premier ministre affirme que son pays ne deviendra jamais le 51ᵉ État de son voisin. « Nous ne ferons jamais, jamais, en aucune manière, partie des États-Unis », a-t-il déclaré.
À l’aéroport international de Denver, aux États-Unis, un avion d’American Airlines transportant 178 passagers a pris feu après avoir effectué un atterrissage d’urgence. Les occupants ont été rapidement évacués en urgence par les autorités.
Les incidents d’avions ne cessent de se répéter aux États-Unis. Ce jeudi 13 mars 2025, un incendie s’est déclaré dans un avion d’American Airlines stationné à l’aéroport international de Denver. Selon plusieurs médias américains, l’avion a émis d’épaisses fumées noires visibles depuis le tarmac.
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Le CBS News a précisé que les passagers ont été évacués grâce aux toboggans d’urgence. Des vidéos déjà virales sur les réseaux nous montrent des passagers entourés par des flammes denses.
Les responsables de l’aéroport, selon le chaîne américaine, ont déclaré que 12 passagers ont été emmenés à l’hôpital avec des blessures mineures. À présent, la cause de l’incendie reste toujours inconnue.
L’entrepreneur haïtien Cenat Guitho a été arrêté le jeudi 13 mars 2025 à Hinche, dans le département du Centre, pour trafic d’armes. Il est le destinataire présumé de la cargaison d’armes et de munitions saisie le 4 mars dernier par la douane dominicaine au port de Haina, en République dominicaine.
Cette cargaison, comprenant provenait des États-Unis et transitait par la République dominicaine avant d’être interceptée par les autorités douanières.
Arrêté lors d’une opération policière, Cenat Guitho a été placé en garde à vue au commissariat de la Cité Charlemagne Péralte, en attendant les suites judiciaires.
Originaire de Belladère, il est propriétaire de l’hôtel « Le Wozo » dans cette commune et évolue également dans le secteur du transport.
Selon le porte-parole de la Police nationale d’Haïti, Lionel Lazarre, deux ressortissants dominicains, Urbano Eugenio Garcia et Máximo Pérez Berigüete, ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Pour rappel, la cargaison saisie comprenait un fusil Barrett de calibre 50 mm, 17 fusils de calibre 7,62 mm, un fusil de calibre 9 mm, cinq pistolets Glock de 9 mm, une mitrailleuse Uzi, 18 chargeurs de fusil, 13 chargeurs de 9 mm, un chargeur de fusil de calibre 50, un silencieux et une boîte pour pistolets.
Les gangs armés continuent de multiplier leurs exactions criminelles. Dans la soirée du mercredi 12 au jeudi 13 mars, les hommes armés de la coalition criminelle « Viv Ansanm » ont incendié les locaux de la Radio Télévision Caraïbes. « Un acte ignoble » condamné par l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) qui exprime sa solidarité avec la Direction de la veille dame.
« L’ANMH condamne sans réserve cet acte infâme qui consacre la continuité du chaos ambiant produit par les bandits. Il est dommage qu’après toutes ces années, l’État ne se soit pas donné les moyens et n’a pas manifesté une volonté suffisante pour mettre fin au règne des bandits et des gangs », peut-on lire dans un communiqué publié ce jeudi 13 mars.
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Les bandits sont les seuls maîtres et seigneurs. Ils ont chassé des milliers de familles dans différents quartiers de la capitale et vandalisé ou pillé des institutions de référence, écoles, sièges d’institutions publiques, journal, bibliothèque, pénitenciers, commissariats de police, les presses nationales, des entreprises privées, a souligné l’ANMH.
L’Association estime que « les médias qui sont au service de la population dans une dynamique garantissant la liberté d’expression et l’accès à tous au droit de parole, doivent bénéficier de la protection des pouvoirs publics qui ont le devoir de garantir la continuité de ce gain fondamental ».
Face à cette situation, l’ANMH exhorte les autorités à prendre leurs responsabilités afin de rétablir l’ordre dans le pays et que la population, les institutions et tous ceux qui ont choisi de continuer de vivre et de fonctionner en Haïti puissent vaquer sans crainte à leurs activités.
L’Ukraine a accepté mardi une proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, marquant ainsi une avancée diplomatique majeure dans le conflit. Ce, à l’issue de pourparlers entre des responsables américains et ukrainiens tenus à Djeddah, en Arabie saoudite.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré que le cessez-le-feu entrerait en vigueur dès que la Russie l’accepterait, ajoutant que le « silence » de 30 jours donnerait aux deux parties l’occasion de préparer des négociations en vue d’une paix durable.
« Nous aurons le temps de préparer avec nos partenaires tous les aspects d’une paix fiable et d’une sécurité à long terme », a-t-il déclaré, selon le journal anglais Reuters.
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» Aujourd’hui était un bon jour pour la paix. Grâce au leadership de @POTUS et sous la gracieuse hospitalité du prince héritier Mohammed bin Salman, nous sommes un peu plus près du rétablissement d’une paix durable pour l’Ukraine. La balle est maintenant dans le camp de la Russie » , a écrit le secrétaire d’État Marco Rubio sur son compte X.
Moscou, de son côté, n’a pas encore réagi officiellement à la proposition de cessez-le-feu. Le président Vladimir Poutine a exprimé sa volonté de négocier, mais a exclu toute trêve à court terme. Le Kremlin insiste sur le fait que tout accord de paix doit garantir la sécurité à long terme de la Russie et être conclu à ses conditions, notamment le retrait des troupes ukrainiennes des régions contrôlées par la Russie.
Selon le journal, le plan sera transmis à Moscou par plusieurs canaux diplomatiques. Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, doit rencontrer son homologue russe dans les prochains jours, et l’envoyé spécial Steve Witkoff se rendra à Moscou pour s’entretenir directement avec M. Poutine.
Lors de cette discussion américano-ukrainienne, tenue sans la Russie, Washington a ainsi annoncé la reprise de l’aide militaire et de l’échange de renseignements avec Kiev.
Dans un communiqué, la Mission Multinationale de Soutien à Sécurité (MMSS) a annoncé la tenue d’une messe à la paroisse Saint-Jérôme de Petite-Rivière de l’Artibonite, en hommage à l’officier de police kenyan Samuel Tompoi Kaetuai, tué le 23 février 2025 lors d’une opération contre le gang Gran-Grif à Ségur.
Au cours de la cérémonie présidée par le père Wilder Jean-Baptiste, le chef du parquet de Saint-Marc, Venson François, a lu un message de condoléances du directeur général de la PNH, Normil Rameau, exhortant la population à collaborer avec les forces de l’ordre. Pour sa part, Philip Shiuma Wachiya, chef du contingent kenyan dans l’Artibonite, a relayé un message du commandant de la force MMSS, Godfrey Otunge.
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Réaffirmant leur soutien aux forces conjointes PNH-MMSS stationnées à Pont-Sondé, les habitants ont appelé à la poursuite des opérations contre les gangs qui sèment la terreur dans la région.
Notons que le corps de Samuel Tompoi Kaetuai est déjà au Kenya depuis le lundi 10 mars 2025. Il a été accueilli à l’aéroport international Jomo Kenyatta par l’inspecteur général adjoint de la police administrative, Gilbert Masengeli, avant d’être transféré à la morgue de Chiromo en attendant l’annonce de la date des funérailles, selon les responsables de la Force multinationale.
Le procès tant attendu sur les circonstances de la mort de la légende du football argentin Diego Maradona s’est ouvert ce mardi 11 mars 2025 à Buenos Aires, quatre ans après son décès. La star du football, qui était en convalescence au moment de sa disparition, était censée être surveillée 24 heures sur 24, ce qui a soulevé de nombreuses questions sur la gestion de ses soins médicaux.
Selon El País, le tribunal de San Isidro juge sept professionnels de la santé pour « homicide simple avec intention possible », un crime défini comme une négligence ayant entraîné la mort d’une personne, en connaissance des risques encourus.
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Parmi les accusés figure Leopoldo Luque, neurologue et médecin personnel de Maradona, qui est jugé aujourd’hui. Lors de l’audience, M. Luque a nié toute responsabilité dans le décès, insistant sur le fait qu’il avait agi conformément aux protocoles médicaux en vigueur. « Je n’ai jamais eu l’intention de nuire à Maradona. J’ai agi dans le cadre de mes compétences », a-t-il déclaré au tribunal.
Les accusés risquent des peines de prison allant de 8 à 25 ans, s’ils sont reconnus coupables. Le procès, prévu pour durer jusqu’à la mi-juillet 2025, a été reporté à plusieurs reprises, ce qui a alimenté la tension et l’impatience des proches de la victime, des experts et du public. Plus de 120 témoins, dont des membres de la famille de Maradona, des spécialistes de la santé et des témoins directs, seront entendus au cours du procès, dans l’espoir de faire la lumière sur les circonstances de la mort de l’icône du football mondial.
Pour son avocat, la famille de Maradona « mérite de connaître la vérité », et les témoignages seront déterminants pour établir la responsabilité des médecins impliqués. Les autorités judiciaires ont déjà annoncé qu’elles prendraient le temps nécessaire pour faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant qu’elle revêt une importance particulière pour l’Argentine, où Maradona est considéré comme une figure nationale.
Le procès a suscité de grandes attentes en Argentine et au-delà, car Diego Maradona reste une icône du football mondial. Décédé le 25 novembre 2020 à son domicile de Dique Luján, dans la province de Buenos Aires, des suites d’un arrêt cardiaque, l’ancien champion du monde était censé bénéficier d’une surveillance médicale constante.
Le 12 mars 2021, cinq policiers ont été lâchement assassinés par des bandits armés à Village de Dieu. Quatre ans après, le gouvernement, dans un communiqué, s’incline devant leur mémoire et celle de tous les agents des forces de l’ordre tombés sous les balles des criminels et réaffirme son engagement à combattre l’insécurité en Haïti.
Quatre ans après, l’assassinat des cinq policiers Standley Eugène, Ariel Poulard, Georges Renoit, Alexis Georges Vivender et Désilus Wislet, alors qu’ils accomplissaient leur devoir avec bravoure, ne va pas rester impuni. Alix Didier Fils-Aimé dit réaffirmer avec force son engagement indéfectible à éradiquer les gangs armés qui sèment la terreur et paralysent notre société.
Le gouvernement dit intensifier ses efforts pour rétablir l’autorité de l’État, renforcer les capacités des forces de sécurité et restaurer un climat de paix et de stabilité. Le chef du gouvernement veut donner la priorité absolue à la lutte contre l’impunité et la violence.
« L’État haïtien, avec le soutien de ses partenaires nationaux et internationaux, ne ménagera aucun effort pour démanteler les groupes criminels et redonner espoir à la population. » a indiqué le communiqué. Ainsi, M. Didier promet que le sacrifice des policiers ne sera pas vain. « Leur combat pour une Haïti plus sûre est le nôtre, et nous poursuivrons, avec détermination, la mission de libérer le pays du joug de l’insécurité. »
Devoir de mémoire. Quatre (4) années se sont déjà écoulées, on se souvient de ce vendredi 12 mars engendrant l’amertume, l’indignation, le regret et surtout la révolte chez les Haïtiens. Une tentative d’opération policière dans la zone de Village de Dieu avait abouti à l’exécution crapuleuse de plusieurs agents de la Police nationale d’Haïti, dont des membres du SWAT.
Aujourd’hui encore, la société espère des réponses de la part des autorités sur ce drame inoubliable. Depuis lors, des arrestations des responsables et des impliqués ont-elles eu lieu ? Des préparatifs pour des opérations musclées dans un avenir proche ? Un rapport d’enquête à venir ?
Un rappel concernant les agents victimes
Le vendredi 12 mars 2021, au début de la journée, des agents de plusieurs unités spécialisées de la Police nationale, dont le SWAT et la BOID, avaient tenté de mener une opération au Village de Dieu afin de déloger le groupe armé qui contrôle ce quartier, situé à l’entrée sud de la capitale haïtienne.
Jusqu’aujourd’hui, les chiffres se partagent sur le nombre de policiers restant au village délaissé par Dieu, puisque la PNH n’a pas pu récupérer les corps des siens. Cette opération décriée s’est soldée par la mort de cinq (5) policiers, une dizaine d’autres blessés, un véhicule blindé de la police incendié et un autre confisqué par les malfrats.
Le bidonville contrôlé par le gang 5 Segond reste l’espace de « kwa manman w ak kwa papa w » pour l’organisme de protections et de services. Armes, uniformes, corps et d’autres matériels sont restés sur le territoire ennemi. On ne peut pas oublier les différentes vidéos terrifiantes, visiblement prises par les bandits, faisant l’exhibition des cadavres ensanglantés des agents de police, piétinés, souillés… Ils se sont comportés en maîtres et seigneurs.
Parents en larmes aux yeux, société indignée, internautes en rage, ces faits ont enfoncé Haïti dans une profonde indignation. À ce fait, les internautes avaient initié le hashtag #FreeHaiti, du français (Libéré Haïti) et ils ont même sollicité l’aide de l’international. A-t-on encore eu des résultats ou des solutions ?
Réaction de la PNH
Des messages vocaux envoyés par des policiers en difficulté dans le village sont devenus viraux sur les réseaux. Coincés dans les chars sous des tirs, ils réclamaient à tout prix des renforts (secours) ; pourtant, ils n’ont pas été secourus par les hautes autorités policières, souffrantes de surdité.
Tout s’est déroulé sous le commandement nonchalant de Léon Charles.“ L’opération était une phase décisive dans les actions menées contre le phénomène de kidnapping. Village de Dieu est l’un des endroits où les bandits séquestrent la majorité des victimes ”, avait réagi le DG a.i. de la police à l’époque tout en se sympathisant aux familles des policiers tués. Il déclarait également que l’état-major s’était engagé à les accompagner.
La police ne lâchera pas et elle ne devrait pas, puisqu’elle a une mission à accomplir qui est de « protéger et servir la population », avait assuré Léon Charles.
Le mercredi 17 mars 2021, soit 5 jours après, la police nationale avait récupéré le blindé saisi par les caïds, oubliant les dépouilles des policiers. Une potentielle négociation (entre le gouvernement et le groupe armé) avait été évoquée pour cette récupération.
À propos de la récupération des corps, Léon Charles s’était montré catégorique. “ La PNH n’aménagera aucun effort afin de les retrouver ”, avait-il lancé, soulignant que les moyens pour procéder à cette récupération ne doivent pas non plus mettre en danger la vie d’autres policiers.
“ La récupération des corps des policiers est une obligation morale envers les familles des victimes qui n’attendent que cela pour pouvoir faire leur deuil ”, avait-il également martelé dans la soirée du mercredi. “ Ce que le pays attend de nous, nous le ferons. C’est un engagement et nous le respecterons ”, avait promis Léon Charles. Jusqu’à ce jour, les familles ont pu mettre en terre leurs fils ?
Il faut souligner que la PNH avait trouvé un bouc émissaire pour cette opération catastrophique. L’inspecteur général Carl-Henry Boucher qui avait été placé en isolement juste après son audition à l’Inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH), le mardi 16 mars 2021.
Accusé d’être le responsable du gâchis, il avait déclaré : “ Je ne suis pas responsable de l’échec de l’opération à Village-de-Dieu ”.
Georges Renois Vivender, Désilus Wislet, Eugène Stanley, Ariel Poulard et Lucdor Pierre sont les cinq policiers tombés au Village de Dieu, qu’on pourrait appeler Village d’enfer, effectuant leur devoir de « protéger et servir », sans protection pour leur part, vivant ou mort.
Aujourd’hui encore, les parents qui n’ont pas pu donner des obsèques dignes à leurs fils souffrent amèrement. À mentionner que depuis lors, la PNH laisse la vie tranquille aux seigneurs du Village de Dieu. Une question remonte à la surface en ce jour : est-ce que les autorités laissent aux oubliettes le dossier des vaillants policiers tués et humiliés à Village de Dieu ?
Dans une correspondance datée du 11 mars 2025 et adressée au nouveau Coordonnateur du Conseil présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) exhorte la mise à l’écart de cette structure présidentielle de Emmanuel VERTILAIRE, Louis Gérald GILLES et de Smith AUGUSTIN inculpés dans le scandale de corruption de la BNC.
Alors que le Conseil Présidentiel de Transition, ne devrait tolérer ni la corruption ni l’impunité, estime le RNDDH qui refuse de comprendre qu’au sein même du CPT, trois de ses membres sont inculpés dans le scandale de corruption de la BNC.
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Le RNDDH dit constater que, depuis l’installation du CPT, la justice ne fait rien pour juger et condamner les personnes impliquées dans les actes de corruption. Ces trois inculpés dans ce scandale de corruption devraient être mis à l’écart, selon le RNDDH .
L’organisme des droits humains dénonce aussi le conseiller présidentiel, Emmanuel Vertilaire qui manipule le système judiciaire et arrange des rencontres avec le personnel judiciaire chargé de connaître son dossier, faisant ainsi montre d’un irrespect total envers la justice haïtienne.
« Aussi, le RNDDH vous exhorte-t-il à immédiatement décider en Conseil, d’écarter les trois (3) conseillers-présidents inculpés, jusqu’à ce que la justice décide de leur sort ; et, en attendant, de décharger Emmanuel Vertilaire de ses responsabilités judiciaires au sein du CPT », demande le RNDDH dans sa correspondance au coordonnateur du CPT Fritz Alphonse Jean.
Haïti et Cuba pourraient figurer sur une liste de pays dont les ressortissants seront soumis à des restrictions d’entrée aux États-Unis. Cette information a été confirmée par le journal américain Miami Herald, citant une source proche des discussions.
Le journal a précisé que Cuba, étant figuré sur une liste du Département d’État des pays qui soutiennent le terrorisme, pourrait voir ses ressortissants totalement interdits d’entrée aux États-Unis. Haïti, au contraire, pourrait être sur une liste moins restrictive.
Cependant, ces informations n’ont pas été confirmées par le département d’État. Questionné sur cette affaire, un porte-parole du Département d’État a déclaré à Miami Herald que l’Agence ne commente pas les délibérations ou les communications internes.
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Il convient de préciser que la première administration Trump avait mis en place une interdiction d’entrée aux États-Unis, à la Corée du Nord, aux membres du gouvernement vénézuélien et à leurs proches. Cette série d’interdictions avait été par la suite étendue à d’autres pays, notamment l’Égypte, l’Érythrée, l’Iran, l’Irak, le Kirghizistan, la Libye, le Mali, la Birmanie, le Nigéria, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, le Venezuela et le Yémen.
Soulignons que cette interdiction, qui pourrait concerner Haïti et Cuba, découle d’un décret présidentiel signé par Donald Trump le 30 janvier dernier. Ce document ordonne au département de la Sécurité intérieure et à d’autres agences d’identifier « les pays du monde entier pour lesquels les informations de contrôle et de filtrage sont si insuffisantes qu’elles justifient une suspension partielle ou totale de l’admission des ressortissants de ces pays ».
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) participe à la 43ᵉ réunion du Comité d’experts du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption (MESICIC) de l’Organisation des États américains (OEA). Selon un communiqué de l’ULCC, cette réunion se tient à Washington D.C. du 10 au 13 mars 2025.
Cette rencontre réunit les représentants des États parties pour évaluer les progrès dans la lutte contre la corruption et renforcer la coopération régionale.
La délégation haïtienne sera conduite par le directeur général de l’ULCC, Hans Jacques Ludwig Joseph, qui agira en tant qu’expert principal et point focal du pays au sein du MESICIC. Selon le communiqué, les discussions porteront sur la transparence, la coopération internationale et les mécanismes d’évaluation de la lutte contre l’impunité.
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L’un des points clés de la réunion, est l’examen et l’adoption des rapports d’évaluation du Brésil, du Belize et du Suriname, soulignant l’importance du suivi des engagements pris par les États membres, lit-on dans ce communiqué.
Comme le précise le document, la participation se l’ULCC s’inscrit dans une dynamique de renforcement des engagements d’Haïti au sein des mécanismes régionaux et internationaux visant à promouvoir l’intégrité et la transparence dans la gestion publique.
226 est le nombre de compatriotes retournés dans le pays, ce mardi 11 mars, après avoir connu l’enfer en Turquie. Ils ont été rapatriés à bord d’un vol spécial.
En effet, l’Office Nationale de la Migration a accueilli aujourd’hui 226 migrants haïtiens à l’aéroport international Toussaint Louverture.
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C’était un vol de rapatriement « Volontaire » réalisé suite aux démarches de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) et la chancellerie haïtienne, a indiqué Jean Négot Bonheur Delva, directeur de l’ONM.
Selon lui, l’ONM accordera de frais de 10 000 Gourdes à chaque migrants. Et de son côté, l’OIM interviendra à hauteur de 5 000 Gourdes.
En plus des responsables de l’ONM et l’OIM, le ministre des Affaires sociales Georges Wilbert Franck, des fonctionnaires de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) et de la police, se sont déplacés pour les recevoir.
Ces compatriotes ont décidé de retourner au bercail de leur propre gré suite à de fâcheuses expériences sur le sol turc en place d’une vie meilleure.
Félix Joseph Badio, présenté comme un suspect clé dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, a comparu devant la Cour d’appel de Port-au-Prince le lundi 10 mars 2025. Il a admis avoir parlé à deux reprises à l’ancien Premier ministre désigné, Ariel Henry. Ces appels ont été passés avant et après l’assassinat du président Moïse.
Selon l’inculpé, avant l’assassinat du président Jovenel Moïse, il avait téléphoné à M. Henry pour faire suite à un plan de sécurité pour 6 communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Et, le 7 juillet 2021, il affirme avoir parlé à M. Henry, précisant que l’appel effectué tôt le matin du magnicide visait à s’assurer que l’ancien PM désigné allait bien et se sentait en sécurité, tout en niant connaître l’endroit où il se trouvait au moment de l’appel.
Cependant, Ariel Henry, lors d’une interview accordée au journal Miami Herald, avait nié les faits prouvant qu’il a eu une conversation téléphonique avec le nommé Félix J. Badio le jour de l’assassinat du dauphin de Michel Martelly. « Nous avons parlé avec Badio pour la dernière fois le 5 juillet 2021 ».
Toutefois, le neurochirurgien avait admis avoir eu des conversations avec des numéros inconnus le jour de l’évènement où Jovenel Moïse a été assassiné et sa femme, Martine Moïse, en était sortie blessée gravement chez elle à Pèlerin 5, périphérie de Petion-Ville.
Si aux États-Unis, certaines personnes sont déjà condamnées dans le cadre de ce dossier, par contre, en Haïti, aucun jugement n’a encore lieu, mettant ainsi en évidence une lenteur au niveau de la justice haïtienne pour faire jaillir la lumière.
Albert Ramdin, ministre des Affaires étrangères du Suriname, a été élu ce lundi 10 mars 2025 secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) lors de la 56ᵉ Assemblée générale extraordinaire de l’organisation. Il succède à l’Uruguayen Luis Almagro, devenant ainsi le premier dirigeant des Caraïbes à occuper ce poste.
Selon Reuters, le chancelier surinamien Albert Ramdin, qui a été secrétaire général adjoint de l’OEA de 2005 à 2015, était le chef de la diplomatie du Suriname depuis 2020. Son élection marque un tournant pour la représentation des petites nations caribéennes au sein de l’organisation.
Dans son discours à Washington, M. Ramsin a mis l’accent sur l’unité régionale, le dialogue et le développement durable, tout en soulignant l’urgence du changement climatique.
« Unissons nos forces et mobilisons nos capacités », a-t-il déclaré, appelant les États membres à renforcer leur coopération.
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Un contexte politique tendu
Cette élection intervient alors que la politique américaine a une forte influence sur la région, avec des tensions commerciales, des ajustements de l’aide étrangère et des mesures migratoires strictes. Pour y parvenir, le diplomate a souligné la nécessité d’une approche concertée afin de favoriser une coopération plus équitable entre les Amériques.
Le président du Suriname, Chan Santokhi, s’est félicité de cette nomination, estimant qu’elle renforcerait la voix des Caraïbes au sein de l’OEA.
De son côté, le secrétaire sortant, Luis Almagro, croit également en la capacité de M. Ramdin à bien diriger cette organisation.
« Mes félicitations à l’ambassadeur Albert Ramdin, élu aujourd’hui comme prochain secrétaire général de l’OEA. Je félicite également Caricom pour sa forte unité dans cette campagne, démontrant sa validité et ses capacités avec l’élection du secrétaire général. Je suis sûr qu’Albert Ramdin dirigera avec succès et renforcera notre organisation », a-t-il écrit sur son compte X.
M. Almagro a promis une transition en douceur avant l’entrée en fonction officielle de M. Ramdin, prévue pour le 25 mai 2025.
Me Jean Wilner Morin, protecteur du citoyen, a participé ce lundi 10 mars 2025 au lancement de la conférence annuelle de l’alliance globale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI). C’était l’occasion pour le responsable de l’OPC de présenter une évaluation critique de la situation sécuritaire en Haïti.
Lors de sa prise de parole à la séance plénière du Réseau des Institutions nationales des droits de l’homme du Continent Américain (RINDHCA), Me Morin a abordé la crise sécuritaire sévissant en Haïti. Il souligne que les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables aux violences sexuelles perpétrées par les gangs armés, notamment celles qui sont contraintes de fuir leur domicile en raison de cette insécurité généralisée.
Il a présenté, du coup, les rapports réalisés par l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) sur les conditions de détention et la situation des personnes déplacées internes.
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Plus loin, Me Jean Wilner Morin appelle ses homologues à exiger de la République dominicaine le respect des droits fondamentaux des ressortissants haïtiens. « Il a insisté sur le fait que ces derniers doivent être traités avec dignité, même lorsqu’une application stricte de la loi est en jeu. »
Le responsable de l’OPC aura, au cours de son séjour à Genève, à discuter avec les institutions membres de la GANHRI de programmes pratiques dans le but de renforcer la capacité des INDH, dans un élan de solidarité internationale. De plus, Me Morin participera à une série d’activités, notamment à l’Assemblée générale de l’Association francophone des Commissions nationales des droits de l’homme (AFCNDH).
L’administration Trump a annoncé ce lundi le lancement d’une nouvelle application, CBP Home, visant à permettre aux immigrants en situation irrégulière aux États-Unis de « s’auto-déporter », évitant ainsi les risques d’arrestation et de détention. Une décision qui témoigne de l’ampleur de la politique rigide du programme migratoire du gouvernement américain.
Selon le journal Fox News, l’application CBP Home, développée par les Douanes et la protection des frontières américaines, offre aux individus la possibilité de signaler leur « intention de départ » du territoire américain.
La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a déclaré dans un communiqué que l’application donnait aux étrangers la possibilité de quitter le pays volontairement, leur permettant ainsi de conserver une chance de revenir légalement à l’avenir et de réaliser le rêve américain. Elle a ajouté que ceux qui ne s’y conformeraient pas seraient recherchés, expulsés et interdits de retour.
« Avec le lancement de l’application CBP Home, nous restaurons l’intégrité de notre système d’immigration », a-t-elle ajouté.
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L’application CBP Home a remplacé CBP One, lancée par l’administration Biden, qui a permis à plus d’1 million d’étrangers d’entrer sur le sol américain. Cependant, ce programme a été critiqué par les Républicains, qui estiment qu’il facilitait une immigration massive vers les États-Unis sans un contrôle adéquat des migrants. Dès son entrée en fonction, le président Trump a désactivé CBP One, laissant de nombreux migrants ayant des rendez-vous en attente dans l’incertitude quant aux démarches à suivre.
Novice en politique, Mark Carney, âgé aujourd’hui de 59 ans, est cette nouvelle tête qui va prendre ses fonctions dans un contexte où le Canada traverse une période de tensions économiques et diplomatiques, notamment en raison d’une guerre commerciale avec les États-Unis. Qui est vraiment ce remplacement de Justin Trudeau au poste de Premier ministre du Canada ?
Mark Carney a grandi à Edmonton, en Alberta, il a obtenu un baccalauréat en économie à l’université américaine Harvard en 1988, puis a continué son parcours à l’Université d’Oxford, en Angleterre, où il a fait une maîtrise (1993) et un doctorat (1995) dans la même discipline. C’est à Oxford qu’il a rencontré sa conjointe, Diana Fox, aussi économiste. Ils se sont mariés en 1994 et ont eu quatre filles, a souligné Radio Canada.
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M. Carney a commencé sa carrière à la banque d’investissement Goldman Sachs, où il a occupé divers postes entre 1988 et 2003, dont celui de directeur général des services bancaires d’investissement. En 2003, il est nommé sous-gouverneur de la Banque du Canada, puis sous-ministre délégué principal des Finances (2004-2007).
Au cours de cette période, Mark Carney était considéré comme le sauveur de l’économie au Canada. En pleine crise financière mondiale, M. Carney a pris des mesures visant à garantir que les banques canadiennes disposent de suffisamment de liquidités pour maintenir leurs activités, des mesures saluées à l’époque par divers commentateurs. Face à la récession, l’économie canadienne est celle qui s’en est le mieux tirée parmi ses pairs du G7.
En effet, face à ce grand exploit, en 2012, le Premier ministre de l’époque, Stephen Harper, lui avait demandé de se joindre au gouvernement conservateur en tant que ministre des Finances, une offre qu’il a déclinée. Il faut souligner que le titre de sauveur de l’économie du Canada, a été contesté par M. Harper arguant que c’était le ministre des Finances de l’époque, Jim Flaherty, qui a pris les décisions difficiles et que Carney s’était attribué à tort le mérite d’avoir sorti l’économie canadienne de la crise financière mondiale, il y a plus de 15 ans.
À son départ de la Banque centrale du Canada, M. Carney retourne de l’autre côté de l’Atlantique pour occuper le poste de chef de la Banque d’Angleterre (2013-2020), un mandat marqué par le Brexit de 2016 et une période tumultueuse sur le plan économique.
Il obtient d’ailleurs en 2018 la nationalité britannique, à laquelle il a toutefois annoncé renoncer.
Aujourd’hui, devenu chef du Parti libéral, Mark Carney a déclaré lors du lancement de sa campagne en janvier dernier, « J’ai aidé à gérer plusieurs crises et j’ai aidé à sauver deux économies. Je sais comment les affaires fonctionnent et je sais comment les faire fonctionner pour vous, » à un moment où une guerre commerciale avec les États-Unis s’annonce inévitable contre un Donald Trump déterminé.
Enfin, le novice en politique s’est distancié du bilan du Premier ministre, Justin Trudeau, arguant que son équipe a peut-être trop souvent oublié l’économie. M. Carney a promis d’être un centriste dont la priorité serait le redressement de l’économie canadienne. « Notre croissance est trop lente, les salaires sont trop bas, les produits essentiels comme l’épicerie et les loyers sont trop chers pour plusieurs » avait-il déclaré, selon Radio Canada.
Wallace Elie
Crédit photo : Jason Franson/The Canadian Press via AP
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) a réalisé du 3 au 8 mars, une causerie autour du thème : les défis de l’autonomisation des femmes face à la corruption sexuelle.
La Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) a présenté un bilan de ce plaidoyer contre la corruption sexuelle, qui est un fléau méconnu de la population. Selon l’une des responsables, plusieurs séances de sensibilisation sur le respect des droits des femmes ont été réalisées dans le cadre de la célébration du 8 mars.
Cette activité qui a réuni 35 personnes a été le prétexte pour échanger et discuter de ce mal qui ronge notre société. C’était également l’occasion pour Me Ebens Exantus de montrer la nécessité et l’urgence de remplir le vide légal qui entoure ce mal silencieux qui ronge notre société, a écrit SOFEHJ sur Facebook.
L’institution a ajouté que cette participation active de femmes et d’hommes journalistes de la corporation témoigne de l’importance de ce sujet et de l’engagement de la SOFEHJ à lutter contre toutes formes de discriminations dans la société.
« Cette causerie a permis d’aborder les défis spécifiques auxquels les femmes font face avec ce type de violence dans le cadre de leur automatisation. »
S’achemine-t-on vers l’éradication totale des gangs armés en Haïti ? Pour l’instant, on n’est pas encore là, mais de nouvelles stratégies viennent d’être adoptées à cet effet. En effet, depuis plus d’une semaine, les agents des forces de sécurité nationale ont lancé une opération contre les gangs armés. Cette démonstration de force des agents de sécurité a mis mal, semble-t-il, les gangs armés qui auraient enregistré des victimes dans leurs rangs.
Le 1ᵉʳ et 2 mars derniers, plusieurs membres de gangs ont été tués, suivant les confirmations de la Primature et de la Police Nationale d’Haïti. Selon les informations, les autorités policières auraient frappé directement les fiefs des gangs avec des « drones explosifs ». Izo, numéro un du gang basé à Village de Dieu et Barbecue, chef de gang de Delmas 6, ont confirmé effectivement qu’ils ont été les cibles de cette intervention. Depuis, c’est la panique du côté des gangs.
Face à cette nouvelle stratégie adoptée par les autorités, la peur, paraît-il se diriger vers les gangs. Les attaques coordonnées par les criminels contre certains quartiers ont connu une baisse significative dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince depuis le 1ᵉʳ mars. Une stratégie saluée par le responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Esperance.
Les gangs armés ont imposé un régime de terreur dans le pays depuis environ cinq ans. Ils contrôlent plus de 85 % du territoire de la zone métropolitaine de Port-au-Prince en assassinant des citoyens, pillant et incendiant des maisons et des véhicules. Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au Conseil Présidentiel de Transition, avait révélé, en janvier dernier, que les criminels se livrent dans les trafics d’armes illégales, de munitions, de cocaïne et d’organes.
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Aujourd’hui, la pression monte dans les camps des malfrats. Plusieurs membres de gangs, paniqués, auraient voulu quitter leur base, selon les informations dont dispose notre rédaction. Ce qui crée une tension entre leur chef et eux. Krisla, un autre chef de gang basé à Fontamara, paniqué après la première frappe aérienne contre Barbecue, dans un message WhatsApp qu’il a publié, déplore que les autorités puissent utiliser des « drones explosifs » contre les gangs. Pour lui, ces matériels sont utilisés dans la « guerre ».
En février 2024, la coalition criminelle « Viv Ansanm » a lancé ses premières attaques coordonnées à Port-au-Prince. Les malfrats, dirigés par l’ancien policier devenu chef de gang, Jimmy Chérizier, alias Barbecue, se sont pris aux commissariats, universités, écoles, hôpitaux et pharmacies. Depuis, cette coalition de gangs ne cesse de multiplier ses forfaits.
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars 2025, l’organisation Zafè Fanm ak Tifi (GAWA) parle du rôle central que jouent les femmes dans la société haïtienne, malgré les nombreux défis qui entravent leur plein épanouissement.
Dans un contexte marqué par des crises économiques, politiques et sécuritaires, GAWA fait le plaidoyer pour l’égalité et la résilience des femmes haïtiennes. Elle réaffirme son engagement à défendre les droits des femmes et à promouvoir leur autonomisation en Haïti.
« En Haïti, les femmes jouent un rôle central dans la société, que ce soit dans l’économie informelle, l’éducation, la santé ou le leadership communautaire. Pourtant, elles demeurent parmi les premières victimes des inégalités sociales, de la précarité et de la violence sous toutes ses formes », a écrit l’organisation dans un communiqué de presse.
La présidente et porte-parole de GAWA, Adassa R. Guerrier, fait appel à la conscience collective et à des actions concrètes pour garantir aux femmes haïtiennes un accès équitable à l’éducation, à la sécurité et aux opportunités économiques. L’autonomisation des femmes est une nécessité pour bâtir un avenir plus juste et plus prospère pour Haïti, a-t-elle souligné.
À cet effet, ce 8 mars 2025, l’organisation organise plusieurs initiatives visant à amplifier la voix des femmes haïtiennes et à renforcer leur rôle au sein de la société : Un panel de discussion sur les défis et perspectives des femmes en période de crise ; des ateliers de formation sur l’indépendance économique et l’entrepreneuriat féminin ; ainsi qu’une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux sous le hashtag #FemmesHaitiennesFortes, mettant en lumière des témoignages inspirants.
Adassa R. Guerrier pense que l’avenir d’Haïti repose sur l’égalité et la reconnaissance du potentiel des femmes. « Ensemble, bâtissons un Haïti où chaque femme et chaque fille peut rêver, choisir et réussir », a conclu ledit communiqué de GAWA.
Le représentant de Fanmi Lavalas au Conseil Présidentiel de Transition vient de quitter la présidence dudit conseil sans tenir sa « belle promesse » de sécurité. Comme si diriger symbolisait l’absence de toute éthique en Haïti, Voltaire est parti sans avoir « rouvert au moins une route ».
Le 21 janvier dernier, Lesly Voltaire, se trouvant à Jacmel, commune du Sud-est d’Haïti, avait déclaré, dans une interview accordée à radio Télé Métropole, qu’avant la fin de son mandat, il allait rouvrir au moins une route contrôlée par les gangs armés. Voilà que son mandat vient d’arriver à son terminus, aucun axe routier n’a été libéré comme il l’avait promis. Pas d’excuses publiques pour promesses non tenues. Pas d’explications non plus. L’architecte part en silence.
La montagne a accouché d’une souris. La promesse de Voltaire n’est pas tenue. M. Voltaire, deux jours avant son départ, a assisté à la cérémonie du lancement de services de vols internationaux de l’aéroport Antoine Simon des Cayes. Pour y arriver, lui, le directeur général de la police haïtienne, Rameau Normil, et des autres membres du gouvernement sont partis en hélicoptère, car la principale route menant vers le sud se trouve contrôlée par des gangs armés. Voltaire a donc menti comme un arracheur de dents, alors que la population civile subit encore des attaques criminelles.
Au lieu de la libération « d’au moins une route », sous la présidence Lesly Volataire, les gangs ont pris le contrôle d’un tronçon, le seul pouvant lier Port-au-Prince et un autre département, à Kenscoff. En Haïti, il semble qu’il est plus facile d’assister au retour de Jésus Christ au lieu de voir la tenue d’une promesse, surtout quand celle-ci concerne la sécurité publique et nationale.
Après son « voyage officiel » au Vatican, Lesly Voltaire vantait la qualité de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le problème de la violence armée a été remis entre les mains de la vierge, dit-il. « Nous avons demandé à Notre-Dame de Perpétuel Secours de combattre les gangs en Haïti », avait déclaré le 31 janvier dernier.
Au cours de sa présidence, trois massacres ont été orchestrés par des bandes criminelles, notamment à Wharf Jérémie, à Chateaublond ainsi que dans la commune de Kenscoff, occasionnant plus de 269 morts, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Dans un communiqué, la Primature, au nom du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, dit saluer la prise de fonction du nouveau Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition, Fritz Alphonse JEAN. C’est dans une ambiance solennelle à la Villa d’Accueil que s’est déroulée aujourd’hui la passation de pouvoir entre Leslie Voltaire et Fritz Alphonse Jean au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Un moment historique qui marque un nouveau chapitre pour notre nation, a écrit le gouvernement.
Visiblement ému, Fritz Alphonse Jean a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur, saluant son travail acharné pendant ces temps difficiles. Il a ensuite dévoilé sa feuille de route avec conviction : rétablir la sécurité, donner la parole au peuple à travers un référendum, et garantir des élections irréprochables pour rebâtir notre Haïti, retrace ledit communiqué.
Plus loin, la Primature a indiqué que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé n’a pas caché son enthousiasme face à cette transmission de pouvoir, exprimant sa totale confiance en M. Jean pour piloter cette transition délicate et saluant également le travail remarquable accompli par Leslie Voltaire.
« Notre gouvernement lance un appel du cœur à tous les Haïtiens : c’est ensemble, unis et solidaires, que nous pourrons surmonter nos défis et construire l’Haïti de demain, une nation forte, sûre et profondément démocratique », a indiqué M. Fils-Aimé, réitérant l’engagement et la détermination du gouvernement à relever les défis du pays.
À mentionner, outre la présence du PM Fils-Aimé, accompagné des membres de son gouvernement, la participation des membres du corps diplomatique ainsi que des dignitaires de l’État à cette cérémonie.
Le représentant de Montana, Fritz Alphonse JEAN, est installé ce vendredi 7 mars au poste du président du Conseil Présidentiel de Transition. Dans son discours de prise de fonction, prononcé à la Villa d’Accueil, l’économiste a insisté sur la question sécuritaire.
» Il y a urgence, car les populations de l’Ouest et de l’Artibonite, particulièrement, requièrent des réponses concrètes et rapides de l’État pour se remettre des méfaits de la violence exercée sur elles « , a jugé l’ancien gouverneur de la banque centrale.
Plus loin, M. JEAN a déclaré que le pays est en guerre aujourd’hui. « Pour cela, nous devons impérativement nous unir pour gagner cette bataille. La sécurité est notre plus grande priorité et nous devons absolument nous assurer de l’ équation entre les dépenses, les défis, les actions qu’il faut mener pour les relever afin d’atteindre des résultats concrets », a-t-il déclaré.
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Dans le cadre du budget rectificatif (budget de guerre), il faudra, a-t-il affirmé, mobiliser les moyens qui permettront à l’État de satisfaire les besoins de relèvement engendrés par les dégâts causés par l’insécurité sur les plans économique et social.
« Le comité national de sécurité, mis en place, devra guider et orienter les forces de l’ordre, et aura la charge de s’assurer de la pertinence du plan stratégique de la sécurité », a poursuivi le nouveau Coordonnateur du CPT.
Parallèlement, il y a lieu de veiller à rendre opérationnelle, au renforcement et à l’harmonisation des services de renseignements à travers l’activation du décret portant création de l’Agence Nationale d’Intelligence (ANI), a indiqué M. JEAN, précisant que sans un effectif adéquat les forces de l’ordre ne seront pas en mesure de mettre fin à l’insécurité et annonçant la formation, cette année, de 3 000 troupes supplémentaires au sein de l’armée et de la police.
» Il faut agir en urgence pour éradiquer la violence. Un protocole d’accord sera signé entre l’armée et l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) pour la mobilisation des agents des aires protégées dans la guerre contre les gangs armés » , a-t-il déclaré.
Des démarches sont également en cours pour obtenir un support aérien et maritime afin de protéger les frontières maritimes et terrestres, selon lui.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que les membres de son gouvernement, le directeur général de la Police nationale d’Haïti, Rameau Normil, les membres du Haut État-Major des Forces armées d’Haïti, le corps diplomatique et d’autres dignitaires de l’État, ont assisté à cette cérémonie de passation de pouvoir, où Fritz Alphonse JEAN, succédant à Leslie Voltaire, devient le troisième président du Conseil Présidentiel de Transition, dirigé sous l’égide d’une présidence tournante.
Le Cri De Ralliement Du 14 Août 2021 Par Axan ABELLARD Soumis à Passion Info Plus le 6 mars 2025
Vu le désarroi d’une population en détresse et sa fuite vers les villes de province, en particulier le Grand Sud. Face à la montée des actes criminels à Port-au-Prince, nous jugeons opportun de republier ce texte.
Aujourd’hui encore, il est essentiel de repenser le développement du pays à travers une approche décentralisée. Nous relançons donc le débat sur cette proposition, convaincus de l’impérieuse nécessité de reconstruire notre Haïti chérie. En 2021, c’était le séisme dévastateur, aujourd’hui c’est l’insécurité dévastatrice. Transformons ces épreuves en opportunités et remettons notre pays sur les rails du développement.
Haïti terre de souffrance, peuple de misère, pays aux rêves carnivores, nation meurtrie au plus profond de ses entrailles est à la croisée des chemins. Haïti a le dos par terre, une terre en agonie. Et pourtant après l’épopée du 18 novembre 1803, Haïti était appelée à un destin de grandeur. Sa destinée était inscrite en lettre d’or dans les étoiles et dans les livres de nos dieux tutélaires, scellée au fer rouge sur la peau d’ébène de nos aïeux engagés dans une guerre sans merci, et dans une marche forcée vers la liberté. Ils ont acquis à la pointe de leurs fusils et de leurs baïonnettes, et au prix de leur sang écarlate cette terre que nous chérissons tant, Haïti Kiskeya Bohio.
Le 1er janvier 1804 devait marquer le début de l’histoire, le début de toute l’histoire avec la naissance de l’humanisme universel.
Car avant cette date l’homme avait perdu son humanité dans les actes immondes d’oppression de l’homme par l’homme. Il a fallu que nos aïeux déclenchent ce mouvement universel de libération de l’homme noir, pour arriver à extraire de l’homme universel sa part d’humanité généreuse et régénératrice pour que l’histoire cesse de hoqueter dans les limbes de l’espace-temps. Il était temps pour l’homme de choisir pour un temps la bonne part, choisir de donner, de se donner plutôt que de prendre.
Le temps universel est devenu chrétien depuis 2021 années à partir de la naissance de Jésus Christ, Homme-Dieu. Haïti devait marquer le temps nègre depuis le 1er Janvier 1804, mais à cause de nos luttes intestines, notre pays a raté ce tournant historique et n’a pas su bâtir une nation prospère, respectée de tous. Nous sommes devenus l’une des dernières nations nègres, et depuis lors nous nous vautrons dans les bas-fonds de l’histoire.
Le tremblement de terre du 14 Aout 2021 a charrié dans sa course inexorable sa dose de souffrances, de misère, de malheurs et semble enterrer à jamais tout espoir pour notre pays de relever la tête.
Cependant comme le sphinx renait de ses cendres, bâtissons une cité nouvelle à partir de l’énergie déclenchée par nos douleurs, nos souffrances et nos misères. Comme le papillon nait de la chenille, il est possible de métamorphoser le désespoir en espoir, de transformer l’espoir en énergie et d’utiliser cette énergie pour reconstruire notre patrie, Haïti chérie.
Voici venu aujourd’hui le temps d’une nouvelle guerre !
Non pas la guerre contre l’esclavagisme, le colonialisme, l’impérialisme ou contre un ennemi de l’intérieur, mais la guerre contre le sous-développement, la misère, la faim, la déchéance morale.
Voici venu le temps des baïonnettes, les baïonnettes d’une frondaison nouvelle !
Voici venu le temps des professionnels de tout bord des ingénieurs, des architectes, des urbanistes, des médecins, des agronomes, des économistes, des experts financiers, des sociologues, des juristes, des professeurs etc…
C’est avec une nouvelle vision de l’avenir, avec nos pensées, notre générosité de cœur, nos connaissances, nos expériences et nos plumes que nous pouvons gagner cette guerre. Nos plumes, nos pensées et nos actions doivent constituer les baïonnettes d’une nouvelle ère avec lesquelles nous allons poursuivre l’œuvre rédemptrice de nos aïeux pour sortir ce pays des affres de la misère et du sous-développement.
J’invite les ingénieurs, les architectes, les urbanistes, les économistes, les experts financiers, les médecins, les agronomes les juristes, les sociologues, les psychologues, les professeurs, les universitaires, et toutes les catégories de professionnels haïtiens de l’intérieur et de la diaspora à se mettre ensemble pour voler au secours de nos concitoyens du grand Sud pour panser les plaies, guérir les cœurs, reconstruire cette zone dévastée et faire du grand Sud la locomotive économique qui va conduire Haïti vers une ère nouvelle de prospérité dans la dignité.
Face aux Répliques Telluriques opposons une RÉPONSE CITOYENNE disproportionnée, marquée à l’aune des énergies dégagées sur les champs de bataille en 1803.
Pour prévoir l’avenir, il faut l’inventer. Inventons à partir d’aujourd’hui notre avenir de peuple libre, indépendant, en transformant le chaos, la misère et la souffrance en opportunité pour bâtir une nation nouvelle.
Donnons-nous pour ce pays !
Donnons une part de nous-mêmes à ce pays !
Devenons des guerriers et des soldats d’un nouveau genre pour rendre à notre pays sa dignité et son rang dans le concert des nations. Unissons-nous en mémoire des pères fondateurs de la nation, Dessalines, Christophe et Pétion, et des compatriotes décédés lors des tremblements de terre du 14 Août 2021 et du 12 Janvier 2010.
Faisons un grand faisceau de solidarité citoyenne pour porter secours aux victimes du tremblement de terre du 14 Août 2021.
Nous appelons les ingénieurs et les architectes et toutes les catégories professionnelles d’Haïti et de la diaspora à se regrouper pour organiser la riposte. Nous les invitons à se mettre ensemble pour former une organisation à but non lucratif en charge de la Reconstruction d’Haïti. Cet organisme doit être autonome, doté de la personnalité juridique et reconnu d’utilité publique.
Le grand Sud doit devenir un mégapole de développement, de Léogane aux Irois en passant par Jacmel, Miragoâne, les Cayes et Jérémie. Les haïtiens sortiront de tous les coins d’Haïti et de la diaspora pour aller travailler dans la région du Grand Sud qui deviendra ainsi le nouvel eldorado de la République d’Haïti.
Haïti est souvent passée à côté de l’histoire et de son destin sans s’en rendre compte.
Quand notre nation a débuté le 1er Janvier 1804 son grand voyage vers la gloire et la lumière, cette marche a été interrompue deux ans plus tard par l’assassinat de notre père fondateur, Jean Jacques Dessalines. Et depuis lors nous errons dans les luttes intestines, la politique politicienne, l’indignité, la corruption, le pillage des richesses et des ressources nationales, la misère, le sous-développement, l’ingouvernabilité et finalement le chaos.
Pour redémarrer Haïti et la remettre sur les rails du progrès et de la prospérité, nous devons changer de paradigme.
Inventons l’avenir pour mieux le prévoir. C’est le paradigme de la double naissance. Tout ce qui existe dans l’univers a été créé deux fois. Il nait d’abord dans l’esprit de Dieu ou dans l’esprit de l’homme qui le conçoit, ensuite il nait dans la réalité qui nous entoure.
Inventons donc dès aujourd’hui l’Haïti de demain.
Le grand philosophe Romain de l’antiquité Sénèque affirme : « il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va »
Il revient donc aux professionnels haïtiens de planifier et de décider ou ils veulent amener leur pays.
Nous devons donc imaginer et écrire ce que doit être Haïti dans quarante ans et le couler dans la glaise du réel. Il nous faut une vision nouvelle.
Donner est un devoir mais, mais se donner est un droit.
Revendiquons le droit de nous donner pour Haïti en participant à la mise en commun de ce que nous avons de plus précieux, de plus beau, de plus merveilleux en nous, pour construire une nouvelle Haïti.
J’invite le peuple entier à revendiquer le droit de se donner pour participer à la renaissance d’Haïti.
Haïti est une femme, une idée, un rêve, un destin de gloire basé sur la générosité et le don de soi.
Les fils d’Haïti peuvent-ils passer à côté de l’histoire sans la remarquer ?
JetBlue Airways ne reprendra pas ses vols vers Haïti en avril, comme initialement prévu. Ce jeudi 6 mars 2025, la compagnie aérienne américaine a décidé de prolonger la suspension de ses services vers l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince jusqu’au 11 juin prochain, invoquant des troubles civils en cours dans le pays.
Un porte-parole de la compagnie aérienne a déclaré au journal Miami Herald que la priorité de la compagnie restait « la sécurité et le bien-être des clients et des membres d’équipage ». Il a ajouté que la décision de suspendre les vols jusqu’à la mi-juin était motivée par l’instabilité en Haïti.
Cette annonce intervient alors que l’interdiction des vols commerciaux et de fret américains vers Haïti décrétée par l’administration fédérale de l’aviation (FAA) doit expirer le 12 mars.
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En novembre dernier, des bandes armées ont tiré sur trois avions américains à l’aéroport international Toussaint Louverture, blessant une hôtesse de l’air de Spirit Airlines et obligeant la FAA à interdire aux compagnies aériennes américaines de desservir Port-au-Prince.
Avant ces restrictions, JetBlue était l’une des trois compagnies américaines opérant des vols quotidiens vers Haïti, avec American Airlines et Spirit Airlines. Cependant, la recrudescence de la violence a incité ces compagnies à suspendre leurs activités. American Airlines a suspendu ses vols pour une durée indéterminée, tandis que Spirit Airlines espère reprendre ses services vers le Cap-Haïtien sous réserve d’une évaluation par l’Administration de la sécurité des transports (TSA).
Victime de la violence armée à Port-au-Prince en raison du blocage des routes nationales par des groupes armés, la région sud bénéficie d’une bouffée d’air frais avec l’ouverture de l’aéroport Antoine-Simon des Cayes aux vols internationaux, à la suite de travaux de modernisation. Jusqu’alors, l’aéroport international de Cap-Haïtien était la seule porte d’entrée en Haïti pour les vols commerciaux internationaux.
Grâce au » Programme d’appui aux enfants PDI hors école affectés par la crise pour la réinsertion et le maintien scolaires » , mis en place par l’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) depuis octobre dernier, environ 7 000 enfants du département de l’Ouest ont eu accès à l’éducation pour l’année académique 2024-2025.
Issus de neuf communes du département de l’Ouest, ces enfants bénéficiaires ont été accueillis dans 26 écoles partenaires de l’organisation, engagées aux côtés de l’OCCED’H pour favoriser la scolarisation des enfants vulnérables du pays.
« Environ 26 écoles participent à ce programme et sont réparties dans neuf communes. Nous avons organisé des formations à l’intention des directeurs de ces établissements scolaires, en abordant plusieurs thématiques, notamment la gestion de classe, l’éducation à la paix entre autres», a expliqué Myriam St-Vil Smith, coordonnatrice de l’éducation au sein de l’OCCED’H.
Selon Mme St-Vil Smith, ces responsables d’écoles ont signé un partenariat avec l’organisation pour définir la quantité des enfants qu’ils peuvent accueillir dans le cadre de ce programme, mis en œuvre en collaboration avec l’UNICEF, avec l’appui technique de la DDEO du ministère de l’Éducation nationale.
Des responsables d’écoles saluent le programme
Christopher Kervens Chéry, directeur du Collège Mixte des Cadres de Frères, explique avoir accueilli, à la demande de l’OCCED’H, 150 enfants de la première à la sixième année fondamentale. Pour le pasteur Siléus Notrice Utile, responsable de l’Institution Mixte Pasteur Notrice, ce sont au total 176 enfants qui ont été reçus, et il se dit prêt à en accueillir davantage.
De son côté, l’Institution Chrétienne Mixte Les Érudits a intégré environ 110 enfants, selon son directeur Isaïe Primé, qui s’engage à accompagner l’OCCED’H en augmentant cet effectif afin de contribuer à la réduction du nombre d’enfants non scolarisés en Haïti.
Grâce à ce programme, près de 7 000 enfants ont pris ou repris le chemin de l’école. Certains avaient passé plusieurs années sans être scolarisés, tandis que d’autres, malgré leur âge avancé, n’avaient jamais fréquenté une salle de classe . « Certains de ces enfants ont 16 ou 17 ans », a précisé Mme Myriam St-Vil Smith.
Un centre d’apprentissage pour les enfants surâgés
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti ne laisse pas de côté les enfants surâgés. En effet, l’OCCED’H a mis en place un centre d’apprentissage à Route Frères, dans la commune de Pétion-Ville, afin d’offrir une opportunité éducative à un plus grand nombre d’enfants.
Installé temporairement dans les locaux de l’Institution Mixte Jean-Marie César, ce centre accueille des enfants âgés de 6 à 17 ans et leur a offert des cours préparatoires, élémentaires et intermédiaires.
Et « Nous avons reçu un feed-back très positif des parents, qui voient avec bonheur leurs enfants reprendre le chemin de l’école grâce à l’OCCED’H », a souligné la responsable de l’éducation de l’organisation.
Ce programme éducatif vise à offrir un accès à l’éducation à plus de 10 000 enfants vivant dans des quartiers défavorisés et des sites de déplacés à Port-au-Prince. Malgré les défis sécuritaires auxquels fait face le département de l’Ouest, l’OCCED’H continue de venir en aide aux enfants victimes de la misère, de la violence armée, des troubles politiques entre autres. L’organisation reste convaincue que « investir dans l’éducation et la protection des enfants, c’est investir dans la résilience et le développement durable de nos communautés. »
Le président Emmanuel Macron s’est adressé aux Français ce mercredi 5 mars, à la veille d’un sommet européen, pour alerter l’Europe d’une « menace russe » qui dépasse le cadre ukrainien.
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Dans son allocution, TF1 a fait savoir qu’Emmanuel Macron prévient les pays de l’Europe qu’ils entraient dans une nouvelle ère, celle dans laquelle la Russie représente désormais une menace pour la France et pour l’Europe.
Il constate l’agressivité de la Russie en dressant une liste non exhaustive de ces agressions et de ces manœuvres hostiles. « La Russie du président Poutine a violé nos frontières pour assassiner des opposants, manipulé les élections en Roumanie, en Moldavie, organisé des attaques numériques contre nos hôpitaux pour en bloquer le fonctionnement. Elle tente de manipuler nos opinions avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux. »
Il a aussi ajouté que« la Russie continue de se réarmer, dépensant plus de 40 % de son budget à cette fin. D’ici 2030, elle prévoit d’accroître encore son armée, d’avoir 300 000 soldats supplémentaires, 3 000 chars, 300 avions de chasse de plus. »
Face à ces menaces, Macron a affirmé que l’Europe devait réagir avec fermeté : « La Russie est devenue, au moment où je vous parle et pour les années à venir, une menace pour la France et pour l’Europe. »
Le chef de l’État français pense qu’il est nécessaire de continuer à aider l’Ukraine à résister jusqu’à ce qu’ils puissent négocier avec la Russie une paix solide pour eux-mêmes et pour nous tous. Tout en rejetant toute paix imposée par Moscou, M. Macron croit que « la paix ne peut pas être conclue à n’importe quel prix, sous le diktat russe. La paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine. Elle ne peut pas être son effondrement », a rapporté La Croix.
La Cour suprême des États-Unis a rejeté l’appel d’urgence de l’administration Trump pour maintenir le gel de l’aide étrangère par un vote serré de 5 contre 4, ce mercredi 5 mars 2025. L’aide, d’une valeur d’environ 2 milliards de dollars, concerne des travaux déjà réalisés et approuvés par le Congrès.
Cette décision de la Cour représente un revers pour la Maison-Blanche, qui avait tenté de restreindre ce financement en invoquant des priorités budgétaires et diplomatiques.
Dans son arrêt, la Cour a rétabli une ordonnance d’un tribunal inférieur exigeant l’administration Trump de débloquer les fonds gelés, rapporte Associated Press (AP). Elle a toutefois demandé au juge de district Amir Ali de préciser les obligations du gouvernement pour assurer la mise en œuvre effective de cette décision.
À mentionner que cette décision représente une victoire pour les organisations d’aide et les entreprises qui avaient intenté une action en justice. Cependant, ces entités attendent toujours le versement des fonds et certaines ont déjà subi des conséquences financières importantes. En effet, l’une d’entre elles a récemment annoncé le licenciement de 110 employés en raison du retard prolongé des paiements, selon des documents judiciaires.
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L’administration Trump avait initialement gelé l’aide étrangère par décret, estimant que certains programmes ne correspondaient pas à ses priorités en matière de politique étrangère. Cependant, ce gel a été contesté en justice. Les plaignants affirment que le président Donald Trump violait la loi fédérale et mettait en péril le financement de projets humanitaires urgents.
La firme EXSSA a procédé, ce mercredi 5 mars, au lancement de la FREPA-2025 à l’hôtel Montana. Cette initiative, la Foire Régionale de l’Eau Potable et de l’Assainissement, coïncide cette année avec la Journée mondiale de l’eau, célébrée sous le thème “Sauvons nos glaciers.” De son côté, l’entité mettra particulièrement l’accent sur la problématique de la gestion de l’eau.
» FREPA inclura, cette année, deux ateliers, deux formations ainsi que d’autres activités basiques. Prévu pour ce jeudi, le premier atelier sera basé sur la problématique qui a trait à la gestion de l’eau transfrontalière. On analysera de nombreux thèmes, dont les instruments de gestion des eaux transfrontalières, comprendre le conflit de l’eau entre Haïti et la République dominicaine, les eaux territoriales, la problématique des bassins versants, entre autres « , a expliqué Jean-Marie Raymond NOËL, directeur EXSSA.
Plusieurs personnalités de compétences diverses interviendront dans le cadre de cette foire afin de trouver des réponses utiles et nécessaires sur les différentes problématiques qui constituent l’agenda, à en croire les initiateurs.
La FREPA-2025 bénéficie du soutien de la DINEPA, d’ELVETAS HAÏTI, du Bureau Haïtien de Normalisation, d’ADISH, de l’UNICEF, de METACOM, du PNUD, d’UNBROSSA, de Le Nouvelliste, entre autres.
Lors du deuxième tournoi de golf annuel du GOP (Parti républicain) organisé au Trump International Golf Course, la communauté haïtiano-américaine a mis en lumière les problèmes majeurs auxquels Haïti et sa diaspora sont confrontés. Les discussions ont porté sur les opportunités commerciales, l’immigration et les stratégies visant à sortir le pays du marasme socio-économique persistant.
Plusieurs organisations haïtiennes et leaders ainsi que des dignitaires du GOP, des conseillers et des amis du président Donald Trump et des candidats locaux se sont rencontrés dans le sud de la Floride, États-Unis. Ils ont engagé des discussions sur les opportunités commerciales, la réforme de l’immigration et les stratégies politiques pour relever les défis auxquels fait face le pays.
Anthony Monely entrepreneur, Wilkinson Bruna, Derat Simon Dieusseul ancien président de l’Assemblée nationale, Jessica Lahens, Moise Garçons, Rod Joseph, Smith Magny, Pedro Raphael et Kerline Marseille sont les différentes figures qui ont participé à cet événement.
C’était l’occasion pour le coordonnateur de Proposition Citoyenne et vice-président du Syndicat des Spécialistes des Transports (TSU), Moïse Garçon, de faire l’éloge de ce tournoi qui est une opportunité pour redéfinir les objectifs en s’assurant que les acteurs clés nous prennent au sérieux alors que nous luttons pour notre survie dans un monde compétitif et en constante évolution, a-t-il déclaré.
Il a mis en avant la détermination de la diaspora haïtienne d’amplifier sa voix sur la scène mondiale tout en favorisant des partenariats susceptibles de stimuler la croissance économique et le progrès politique pour Haïti.
Le tournoi de golf du GOP est aussi une opportunité pour les acteurs de s’engager avec des figures influentes et des décideurs, afin de jouer un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour Haïti et son peuple.
Fraîchement installée à la tête du Fond National de l’Éducation (FNE), Sterline Civil lance l’application ACCPAC, dans l’objectif d’établir un système robuste qui servira de référence et d’outil de pilotage stratégique pour les futures administrations.
Lors de son installation le 18 février 2025, Sterline Civil a parlé d’une vision de transformation profonde et audacieuse pour le FNE. Un nouveau dynamisme caractérisé par : une gouvernance innovante, où la transparence n’est pas qu’un mot, mais une pratique quotidienne. « Chaque gourde investie dans l’éducation doit avoir un impact mesurable et visible », a-t-elle fait savoir.
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L’implémentation de l’application ACCPAC au sein du FNE va optimiser la gestion et garantir une traçabilité complète des opérations, tant durant mon mandat de directrice générale du Fonds National de l’Éducation que pour la pérennité des processus après ma transition, a-t-elle indiqué sur son compte X.
La responsable du FNE a ajouté que cette démarche s’inscrit dans une volonté de modernisation et de transparence administrative. ACCPAC va assurer un suivi rigoureux des activités, une meilleure gouvernance des ressources et la continuité des bonnes pratiques institutionnelles.
En conseil des ministres télévisés le 3 mars 2025, le chef de l’État colombien Gustavo Petro a déclaré que la cocaïne trafiquée par des groupes armés et des médias du Catatumbo finance la violence en Haïti.
Catatumbo est une région située au Nord-Est de la Colombie et à la frontière du Venezuela. Selon Petro, la drogue fabriquée dans cette région se dirige directement vers la Guajira et, selon lui, en quelques heures, elle arrive en Haïti pour arriver jusqu’à Miami, États-Unis.
« C’est l’itinéraire », insiste le président Petro. « Catatumbo finance la violence armée en Haïti, nous parlons donc d’une stratégie géopolitique, d’un côté il y a le Venezuela, Haïti au Nord et notre propre territoire colombien », dit-il.
Dans cette région, près de 55 000 hectares de feuilles de coca sont cultivés de façon clandestine. Le président Petro a donc présenté un plan qui vise l’éradication d’au moins la moitié de ces cultures dans la région. Son plan rentre dans le cadre du décret de « commotion intérieure » déjà en vigueur dans certaines régions du pays.
Haïti, pays des Caraïbes, fait face à une vague de violences criminelles ces dernières années. Des groupes armés puissants se livrent à des activités comme le trafic de drogue, le trafic d’armes et de munitions, entre autres.
La Fédération des Organisations Socialistes (FOS) dénonce les dérives des pouvoirs post-1986 et, face à cet échec total, exhorte les responsables à prioriser la vie de la population et à faire du pays leur véritable priorité.
Dans une note en date du dimanche 2 mars 2025, la Fédération des Organisations Socialistes (FOS), dit constater les mauvaises conditions de vie de la population haïtienne ; la cherté de la vie, l’insécurité, le désordre généralisé et la peur qui gangrène chaque recoin du pays, augmentent le désespoir des citoyens. Tout cela constitue un échec total de la classe politique post 1986, a constaté FOS.
« Malgré l’alliance et la combinaison de cette classe politique, il n’arrive pas à répondre aux défis majeurs du pays. En guise de solution, ils n’ont apporté que désespoir pour la population, en encourageant des conflits inutiles pour affaiblir l’État, alors que des assaillants ne cessent de semer deuil et violences dans le pays », a écrit la structure.
Par conséquent, la Fédération des Organisations Socialistes (FOS), croit que le pays ne peut pas continuer sur cette voie et demande à tous les acteurs qui en ont la responsabilité et qui bénéficient de grands privilèges à cet effet, de mettre la protection de la vie de la population et la réparation du squelette du pays en tête de liste des priorités.
Les autorités de la douane dominicaine ont procédé à une importante saisie d’armes et de munitions en provenance de Miami, Floride, avec pour destination d’Haïti.
En effet, dans le conteneur saisi par la douane dominicaine se trouvaient dissimulés un fusil Barrett de calibre 50 millimètres, 17 fusils de calibre 7,62, un fusil de calibre 9, cinq pistolets Glock de 9 millimètres et une mitrailleuse Uzi, ont détaillé les responsables dominicains.
Les agents douaniers ont détecté 36 000 capsules de différents calibres, 18 chargeurs de fusil, 13 chargeurs de 9 millimètres, un chargeur de fusil de calibre 50, un silencieux et une boîte à pistolet.
Cette opération a accouché à la saisie de 23 armes à feu et diverses minutions provenant des États-Unis et destinées à Haïti, rapporte le journal Listin Diario.
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La découverte, selon un communiqué rendu publique ce mardi 4 mars, a été faite après une inspection, en collaboration avec le Ministère public dominicain, d’un conteneur en transit en provenance de Miami, en Floride, avec pour destination finale le sol haïtien. Ce, dans le port Haina, sud de la République dominicaine.
Les autorités dominicaines assurent que l’enquête se poursuit en coordination avec le ministère public, le J-2 du ministère de la Défense, le Bureau des enquêtes de sécurité nationale des États-Unis et d’autres agences de sécurité, afin de déterminer les responsabilités et de procéder conformément à la législation en vigueur.
À signaler, cette découverte s’ajoute aux 37 autres armes à feu qui ont été saisies dans le même port, début février. La cargaison saisie auparavant comprenait 30 fusils de différents calibres, 6 pistolets Glock, modèle Gen 5, calibre 9 millimètres et un pistolet Smith & Wesson, modèle SD9 VE, calibre 9 millimètres, en plus de 37 chargeurs de fusils.
La Direction générale des migrations (DGM) de la République dominicaine a déporté 26 659 ressortissants haïtiens en février dernier, portant le nombre total de déportations à 151 883 depuis octobre 2024.
Dans un communiqué en date du 3 mars 2025, entre octobre 2024 et février 2025, les autorités migratoires dominicaines ont indiqué avoir mené 255 opérations d’interception à travers plusieurs provinces, notamment Grand Santo Domingo, La Romana, San Pedro de Macorís, Hato Mayor, El Seibo, Azua, Santiago Rodríguez, Moca, Duarte, Loma de Cabrera, Dajabón, Valverde, Monte Cristi, Barahona, Peravia, La Altagracia, Montecristi, La Vega et Santiago de los Caballeros.
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Ces interventions ont donné lieu à 12 101 expulsions et 14 558 rapatriements. Les autorités dominicaines précisent que ces opérations impliquent des mesures de renseignement et d’identification biométrique afin de vérifier les antécédents des personnes interpellées.
En février dernier, 9 586 hommes et 2 515 femmes ont été expulsés. Ils ont été traités avec leurs droits garantis, leur dignité respectée et leur intégrité physique et leur vie en danger. Parmi les déportés, 8 386 sont partis du centre de détention de Haina ; 1 931 de Dajabón et 1 784 de Santiago. Les rapatriés étaient : 4 847 de Dajabón ; 4 311 d’Elías Piña ; 2 910 de Jimaní et 2 490 de Pedernales, ont précisé les autorités dominicaines.
Renforcement des contrôles aux frontières, dans les ports et les aéroports
Outre les expulsions par voie terrestre, la DGM a renforcé la surveillance dans les ports et les aéroports afin de limiter les entrées et sorties irrégulières. Ces actions sont menées en collaboration avec le ministère de la Défense, l’armée nationale, la marine, l’armée de l’air dominicaine, le ministère public, Digesett et le groupe Ciudad Tranquila.
Selon les données de la DGM, 40 223 expulsions ont été effectuées en octobre, 28 703 en novembre, 25 085 en décembre et 31 213 en janvier. L’administration Abinader affirme que ce plan vise à renforcer l’ordre migratoire et à lutter contre l’immigration irrégulière
Un groupe d’immigrants et de citoyens américains a intenté, le lundi 3 mars 2025, une action en justice contre l’administration Trump afin de rétablir la libération conditionnelle humanitaire. Ce programme permettait à des milliers de migrants originaires d’Ukraine, d’Afghanistan, de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela d’entrer légalement aux États-Unis.
Selon l’Associated Press (AP), les plaignants incluent huit immigrants qui étaient entrés légalement aux États-Unis avant que l’administration Trump ne décide de mettre fin à ce qu’elle considérait comme un « large abus » de la libération conditionnelle humanitaire.
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Bien qu’ils puissent attendre l’expiration de leur statut de libération conditionnelle, l’administration a cessé de traiter leurs demandes d’asile, de visa et d’autres procédures pouvant leur permettre de rester plus longtemps sur le territoire américain.
La plainte, déposée devant un tribunal fédéral du Massachusetts, vise à rétablir les programmes de libération conditionnelle instaurés depuis 1952. Ces dispositifs, utilisés aussi bien par des présidents républicains que démocrates, permettaient d’accueillir des personnes ne pouvant pas emprunter les voies d’immigration classiques en raison de l’urgence de leur situation ou de l’absence de relations diplomatiques entre leur pays d’origine et les États-Unis.
Si la majorité des républicains soutiennent la décision de Trump, certains élus, comme la représentante de Floride Maria Salazar, se sont positionnés en faveur des immigrés. Elle s’est ainsi jointe à 200 démocrates pour défendre un projet de loi visant à accorder la résidence permanente aux bénéficiaires du programme.
Toutefois, l’administration Trump n’a pas encore répondu officiellement à cette plainte concernant la suppression des programmes de libération conditionnelle humanitaire, qui ont permis à 875 000 personnes d’obtenir une protection temporaire ces dernières années. Cette bataille juridique pourrait s’avérer cruciale pour des milliers de familles.
Lors d’une rencontre vendredi dernier, le président Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se sont affrontés ouvertement, alors qu’ils s’apprêtaient à signer un accord sur le partage des richesses minérales de l’Ukraine et à discuter d’un accord de paix avec la Russie.
Moins d’une semaine après cet échange tendu, Donald Trump a ordonné la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine, a déclaré ce lundi un responsable de la Maison-Blanche à CNN. La source a ajouté que « le président a clairement indiqué qu’il se concentrait sur la paix. Nous avons également besoin que nos partenaires s’engagent à atteindre cet objectif. Nous suspendons et examinons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à une solution. »
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Cette pause est considérée comme une réponse au mauvais comportement du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a précisé le responsable de la Maison Blanche.
« Vous n’agissez pas du tout de manière reconnaissante. Ce n’est pas une bonne chose », a déclaré Trump. «Il va être très difficile de faire des affaires comme ça.» Cette décision concerne tous les équipements militaires qui ne sont pas encore à l’intérieur de l’Ukraine.
La Maison-Blanche a par ailleurs laissé une porte de négociation à cette décision, si et seulement si Zelensky démontrait un nouvel engagement dans les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Le président ukrainien doit s’excuser publiquement avant d’aller de l’avant avec l’accord sur les minéraux, qui avait été proche d’un accord avant la réunion de vendredi.
À un moment où les autorités sont à la recherche de la bonne stratégie pour faire face à la violence des gangs criminels armés qui sèment la terreur dans le pays, le chef de l’armée de l’Ouganda, Muhoozi Kainerugaba, s’est dit prêt à résoudre le problème. Le commandant promet qu’en cas de déploiement de ses troupes en Haïti, un mois serait suffisant pour finir avec tous les criminels.
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Dans des publications faites sur son compte X, le week-end, le général Muhoozi Kainerugaba a déclaré que la Force de défense populaire ougandaise (UPDF) est prête à être déployée en Haïti pour aider dans la lutte contre les gangs, néanmoinsu qu’elle soit officiellement invitée par l’Organisation des Nations-Unies ou les États-Unis.
» J’ai reçu de nombreux appels de nos frères et sœurs en Haïti. Je veux qu’ils sachent tous que nous les aimons beaucoup. UPDF est prêt à être déployé là-bas, laissez l’ONU ou les États-Unis nous faire une invitation formelle. Nous serons là et nous finirons avec tous les problèmes en Haïti « , a indiqué le fils du président.
À en croire ses dires, il ne faudrait pas un siècle pour finir avec le fléau qui ronge la société haïtienne. » En un mois, nous aurions éliminé tous les criminels en Haïti ! « , a assuré le commandant de l’armée ougandaise.
En plus, il a déclaré : « Barbecue devra se rendre à nous dans les 24 heures s’il ne veut pas de Kandoya ! »
Notons que, depuis plusieurs mois, une Force multinationale dirigée par le Kenya, une nation d’Afrique de l’Est, est déployée sur le sol dessalinien. Toutefois, cette force peine à obtenir les résultats escomptés.
Les criminels de la coalition « Viv Ansanm » ne cessent de massacrer les Haïtiens et les Haïtiennes. En trois mois, ils ont tué au moins 269 personnes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, selon le Réseau Nationale de Défense des droits humains (RNDDH).
Dans un rapport de 26 pages publié le 28 février 2025, le Réseau a documenté trois massacres survenus à Wharf Jérémie, Kenscoff et Chateaublond. « Lors de ces massacres, des atrocités innommables ont été enregistrées, dont des assassinats, des blessures par balles, des enlèvements, des disparitions ainsi que des viols », révèle le RNDDH.
Cet organisme des droits humains peinant à fournir un bilan détaillé de ces massacres estime que le nombre de personnes tuées est au moins de 269. « Le bilan de ces atrocités ainsi que les raisons pour lesquelles elles ont été commises sont effarants », lit-on dans ce document.
À Wharf Jérémie, les 6 et 7 décembre 2024,Monel Félix, appelé encore Micanor ALTES, alias Roi Micanor, a assassiné au moins 110 personnes âgées, pour la plupart entre 60 et 80 ans.
Les 27, 28 et 29 janvier 2025, des bandits membres du gang armé de Village de Dieu dirigé par Johnson André alias Izo 5 secondes ont attaqué la commune de Kesncoff où ils ont assassiné et/ou fait disparaitre au moins 139 personnes. Selon le RNDDH, les criminels ont incendié des dizaines de maisons trouvées sur leur passage.
À Chateaublond, au lendemain de la mort d’Annil JEAN-PHILIPPE tué le 14 ou le 15 février 2025 lors d’une intervention policière, des hommes du gang « Kraze Baryè » ont perpétré une attaque contre les habitants de ce quartier. Le 16 février, Stanley JEAN-PHILIPPE, un de ses fils, voulant venger son père, a conduit une expédition punitive ayant abouti à l’assassinat d’au moins 20 personnes, au viol d’une fillette de 10 ans et à l’incendie de nombreuses maisons ainsi que de véhicules, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains.
Face à cette situation, le réseau demande aux autorités en place de tout mettre en œuvre en vue de ramener l’ordre et la sécurité dans le département de l’Ouest en passant par la traque des bandits armés en vue de les juger et de les condamner pour tous les faits qui leur sont reprochés. Le RNDDH recommande aussi aux membres du CPT de renoncer aux fonds alloués à l’intelligence qu’ils se sont octroyés, au profit des institutions policière et militaire.
Les obsèques de Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent dit Frankétienne ont eu lieu ce vendredi 28 février 2025 à l’église Saint-Pierre, à Pétion-Ville. Frankétienne, décédé le 20 février à l’âge de 88 ans, laisse derrière lui un riche héritage littéraire et artistique qui a marqué la culture haïtienne.
Alors que le cercueil du poète haïtien, recouvert du drapeau national et entouré de fleurs blanches symbolisant l’importance de sa carrière, était exposé à l’église Saint-Pierre. Son épouse, Marie-Andrée Étienne, émue, a fait part de sa peine en déclarant : « Comment continuer sans l’homme, dont les mots font que la vie vaut la peine d’être vécue ?
Aux côtés de la famille, de nombreuses personnalités politiques et culturelles ont assisté aux funérailles, dont le président du Conseil de transition, Lesly Voltaire, le conseiller présidentiel Edgard Leblanc Fils et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Des représentants des Forces Armées d’Haïti et de la Police nationale, ainsi que des personnalités du monde artistique et littéraire étaient également présents.
Au cours de l’office religieux, le prêtre a souligné l’immensité de son héritage, le décrivant comme un « titan de la pensée et de la parole », dont la voix continuera de résonner à travers son œuvre. La cérémonie a été marquée par des hommages poignants et des prestations artistiques, notamment de James Germain et Barbara Guillaume, qui ont salué sa contribution inestimable à la culture haïtienne.
À noter que, la veille, une cérémonie officielle avait été organisée en son honneur, en présence de membres du gouvernement, de diplomates et d’écrivains. Parmi eux, le ministre de la Culture et de la Communication, Patrick Delatour, plusieurs anciens ministres et des représentants de l’Académie Créole Haïtienne.
Une rencontre s’est déroulée entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ce vendredi 28 février 2025, à la Maison-Blanche. Devant les caméras des médias, les deux dirigeants ont eu des échanges extrêmement tendus sur le conflit russo-ukrainien, concernant un éventuel « compromis » pour mettre fin à la guerre.
Après cette scène nonchalante, sur son réseau social Truth, le président Donald J. Trump a écrit : « Nous avons eu une réunion très significative à la Maison-Blanche aujourd’hui. Nous avons appris beaucoup de choses qui n’auraient jamais pu être comprises sans un dialogue sous un tel feu et une telle pression. C’est incroyable ce qui ressort de l’émotion, et j’ai déterminé que le président Zelensky n’est pas prêt pour la paix si l’Amérique est impliquée, car il estime que notre implication lui donne un grand avantage dans les négociations. Je ne veux pas davantage, je veux la PAIX. Il a manqué de respect aux États-Unis d’Amérique dans leur précieux Bureau ovale. Il pourra revenir quand il sera prêt pour la paix. »
Échange tendu
En effet, le ton s’est monté publiquement entre les deux chefs d’État sur le dossier de la Russie. « Concluez un accord ou nous vous laissons tomber. Vous devez être reconnaissant. Vous n’avez pas les cartes en main, avec nous vous avez les cartes en main, sans nous vous ne les avez pas », a lancé Donald Trump publiquement Volodymyr Zelensky, qui, lui, est très réticent à l’idée de laisser l’avantage aux Russes.
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L’homme fort de Kiev se trouvait à la Maison-Blanche, surtout pour signer un document portant sur l’accès des États-Unis aux ressources du sous-sol ukrainien, exigé par Donald Trump en compensation de l’aide militaire et financière versée depuis trois ans.
Après le clash avec Trump, Volodymyr Zelensky a quitté précipitamment la Maison-Blanche.
L’accord sur les minerais ukrainiens, objet de sa visite à Washington, n’a pas été signé en raison de l’échange tendu survenu entre les deux présidents. Aussi, la conférence de presse commune a été annulée
Environ 250 000 personnes ont déjà manifesté leur intérêt pour le programme d’immigration « Gold Card » annoncé par le président américain Donald Trump. Ce dispositif, destiné aux investisseurs fortunés, leur permettrait d’obtenir un permis de séjour en échange d’un investissement de 5 millions de dollars.
Annoncé pour remplacer le visa d’investisseur EB-5, le programme « Gold Card » a été présenté comme un levier économique majeur par l’administration Trump. Lors d’une interview accordée à l’émission Special Report de Bret Baier sur Fox News, le mercredi 26 février 2025, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a expliqué que l’initiative pourrait générer jusqu’à 1250 milliards de dollars si tous les candidats potentiels finalisent leur dossier.
« Il y a 250 000 personnes qui font la queue en ce moment », a-t-il déclaré, ajoutant que ces investisseurs pourraient « apporter l’esprit d’entreprise, la capacité et la croissance à l’Amérique ».
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Howard Lutnick a également défendu la sélection des candidats, assurant que tous seraient soumis à des contrôles stricts pour éviter les fraudes et n’attirer que des profils jugés bénéfiques pour le pays. « Ils seront de grands citoyens du monde. Si l’un d’entre eux arrive, pensez aux emplois qu’il apportera, aux entreprises qu’il créera. Et ils paieront aussi des impôts américains », a-t-il déclaré, soulignant l’impact économique attendu.
Axion a relayé que certains analystes s’interrogent sur la viabilité du projet. Des programmes similaires dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni et l’Australie, ont attiré peu de demandes, et le montant requis pourrait dissuader certains investisseurs. En outre, l’introduction de cette carte de résidence soulève des questions juridiques sur la capacité du président à modifier un programme d’immigration sans l’approbation du Congrès.
Aucun détail précis n’a encore été communiqué sur les critères d’éligibilité et le processus de candidature dans ce nouveau programme mis en place à l’intention des investisseurs riches.
Un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies met en évidence l’implication présumée de certains influenceurs haïtiens dans des activités criminelles en Haïti. Selon le document, sur TikTok, « certains chefs de gangs reçoivent des dons d’internautes », notamment par l’intermédiaire d’influenceurs basés aux États-Unis.
Tati Mendel, Commandant, Parrola, Belle-Enfant et Trapalman sont parmi les noms cités dans ce rapport qui couvre la période de septembre à décembre 2024, une période marquée par une instabilité persistante dans le pays. Selon le document, le gouvernement haïtien ne dispose pas encore de législation claire contre la cybercriminalité, ce qui permet aux gangs d’opérer sans être inquiétés.
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L’ONU a fait remarquer que les gangs armés ont fait usage de plus en plus les médias sociaux et les applications de messagerie chiffrées pour diffuser des menaces, recruter des membres et propager leur propagande criminelle.
« Des chefs de gangs comme Johnson “Izo” André (leader du gang 5 Segonn) utilisent WhatsApp et TikTok pour envoyer des ordres directs à leurs hommes », peut-on lire dans ce document de 25 pages.
La situation sécuritaire du pays s’est aggravée de plus en plus. Sur les réseaux sociaux, les chefs de gangs s’affichent sans inquiétude. Parfois, ils arrivent même à publier certaines vidéos de leurs exactions criminelles.
Malgré un contexte national instable, la musique haïtienne continue de briller à l’international. Lors de la cérémonie des Trace Awards 2025, qui s’est tenue le 26 février à Zanzibar, en Tanzanie, Kenny Sinvil de son nom d’artiste Kenny Haïti, a confirmé cette dynamique en remportant le prix du « Best Artist Diaspora in the Caribbean », une distinction qui illustre l’influence croissante des talents haïtiens sur la scène mondiale.
À Zanzibar, en Tanzanie, l’artiste haïtien Kenny Haïti a confirmé son talent exceptionnel en se démarquant parmi des artistes de renom avec lesquels il était en compétition, notamment Shenseea (Jamaïque), Meryl (Martinique), Venssy et Nesly (Guyane française), ainsi que Mathieu White (Guadeloupe), pour décrocher le prestigieux titre de « Meilleur artiste diaspora dans les Caraïbes ». Ce prix récompense non seulement la qualité de son travail, mais aussi le rayonnement de la musique haïtienne sur la scène internationale.
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En effet, depuis plusieurs années, Kenny Haïti se distingue par un style musical qui mêle habilement les sonorités traditionnelles haïtiennes aux influences afro-caribéennes et urbaines. Son succès ne se limite pas aux récompenses, puisqu’il se fait également connaître sur les plateformes de streaming, où ses titres sont extrêmement populaires.
« Merci à Dieu, merci à Haïti, merci aux médias, merci aux blogueurs, merci à mes fans, merci à mon équipe, merci à tous mes collègues artistes qui croient en moi », a écrit la voix de « Demantibile m » sur sa page Facebook.
L’album « Time to Shine »
Sorti le 19 septembre 2024, son premier album, Time to Shine, marque un tournant dans sa carrière. Composé de 12 titres, cet opus séduit rapidement le public, porté par des productions soignées et des textes qui reflètent à la fois l’énergie de la jeunesse haïtienne et les réalités sociales du pays.
Parmi les titres phares de l’album, « Kle kou » s’est imposé comme un véritable phénomène musical. Grâce à son rythme entraînant et à sa mélodie accrocheuse, la chanson est devenue virale sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où de nombreux défis et chorégraphies ont vu le jour. Cet engouement numérique a largement contribué à sa popularité, renforçant l’aura de Kenny Haïti auprès de la nouvelle génération d’artistes caribéens.
Au-delà de son succès musical, la victoire de Kenny Haïti aux Trace Awards 2025 revêt une importance particulière dans le contexte actuel. Alors qu’Haïti traverse une crise multidimensionnelle, les artistes jouent un rôle crucial dans la diffusion d’une image positive du pays sur la scène internationale. Ce qui montre que la culture haïtienne reste une force vive et un vecteur d’espoir.
Deux ans plus tôt, en 2023, c’est l’artiste haïtienne Rutshelle Guillaume qui remportait le titre de « Meilleur artiste caribéen » lors de la cérémonie organisée à Kigali, au Rwanda. À l’époque, son titre RG X, célébrant ses dix ans de carrière. Mith-Love JOACHIM
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et la Primature expriment leur solidarité à l’inspecteur divisionnaire Vladimir Paraison, responsable de la sécurité du Palais National, blessé par balle ce jeudi 27 février au Champ-de-Mars, alors qu’il était en renfort pour protéger le commissariat de Port-au-Prince (Pompier), à la suite d’une attaque des gangs armés en milieu de journée.
Une fois de plus, la tension a régné dans la capitale haïtienne, alors que les groupes armés poursuivent leurs exactions criminelles. En début d’après-midi, ils ont fait irruption dans la rue Romain, à proximité du commissariat, semant la panique dans la zone et ses environs, alors que l’inspecteur Paraison était venu en renfort pour protéger le bâtiment de police avant d’être atteint par balles.
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Cet incident ne laisse pas les autorités indifférentes. Dans un communiqué publié dans la soirée de ce jeudi, le Conseil présidentiel de Transition et la Primature exprimant leur solidarité au Coordonnateur de la Sécurité Présidentielle , l’Inspecteur Général disent rassurer que la vie n’est de ce dernier « n’est pas en danger et déplorent cet incident qui ne fait que renforcer leur détermination à associer les unités spécialisées de la PNH et les forces armées en vue de rétablir la sécurité et permettre à la population de vaquer librement à ses occupations. »
Ces derniers jours, la coalition criminelle « Viv Ansanm » a montré toute sa brutalité, assassinant des citoyens paisibles et incendiant des maisons. Les attaques meurtrières orchestrées contre les habitants de Tabarre 27 et de Delmas 30 illustrent l’ampleur de la violence armée qui ravage le pays.
Le président dominicain Luis Abinader a signé un décret, le mercredi 26 février 2025, déclarant les gangs criminels armés qui sèment la terreur en Haïti comme des « organisations terroristes ». Le chef de l’État voisin a averti que tout membre de l’une de ces bandes qui tenterait d’entrer sur le territoire dominicain serait poursuivi, arrêté et jugé en vertu des lois antiterroristes du pays.
C’est ce jeudi que le chef de l’État a annoncé la nouvelle lors de son cinquième rapport de responsabilité au Congrès national, rapporte Listin Diario.
» Malheureusement, aujourd’hui, la situation sécuritaire en Haïti continue de se détériorer et les bandes criminelles continuent d’avancer dans leur contrôle du territoire dans toute la ville de Port-au-Prince et dans une partie du sud de ce pays, commettant des actes de barbarie au point que l’année dernière seulement, plus de 5 000 personnes ont été tuées « , a-t-il déclaré.
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Constatant le manque d’intérêt et l’impuissance de la communauté internationale face à cette tragédie et après analyse et réunions avec les agences de sécurité nationale de la République dominicaine, j’ai signé hier, mercredi, un décret qui déclare les bandes criminelles haïtiennes comme des organisations terroristes, annonce M. Abinader.
Plus loin, le président a affirmé que toute personne appartenant à l’un de ces gangs qui entre sur le territoire dominicain sera poursuivie, arrêtée et jugée conformément aux lois antiterroristes de la République dominicaine.
» Nos forces de sécurité ont été averties d’agir avec toute la sévérité possible dans de tels cas. Il n’y aura aucune tolérance ni considération pour ceux qui menacent la sécurité et la paix du peuple dominicain « , a déclaré le chef de l’État dominicain depuis l’Assemblée nationale.
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi la création d’un nouveau programme de visa, la « Trump Gold Card », qui offrirait une voie d’accès à la citoyenneté aux investisseurs étrangers en échange d’un paiement de 5 millions de dollars. Ce programme est destiné à remplacer le visa EB-5, introduit en 1990, qui permettait aux investisseurs d’obtenir une carte verte en échange d’un investissement moins important.
« Ils seront riches et ils réussiront, ils dépenseront beaucoup d’argent, paieront beaucoup d’impôts et emploieront beaucoup de gens, et nous pensons que ce sera extrêmement fructueux », a déclaré Donald Trump depuis le bureau ovale, selon Associated Press (AP). Selon le secrétaire au commerce, Howard Lutnick, la nouvelle mesure devrait entrer en vigueur d’ici à deux semaines.
Le visa EB-5, actuellement en place, requiert un investissement d’environ 1 million de dollars dans une entreprise américaine créant au moins 10 emplois. Cependant, ce programme a été critiqué pour son manque de transparence et le risque de fraude lié à l’origine des fonds investis.
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Avec la « Trump Gold Card », l’objectif est d’attirer des investisseurs plus solides en augmentant significativement le montant requis. Lutnick a justifié cette réforme en affirmant que ce nouveau programme mettrait fin aux fraudes et aux « absurdités » liées au visa EB-5. Il a ajouté que la carte verte offrirait une voie directe vers la citoyenneté, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir l’approbation du Congrès.
M.Trump n’a pas précisé si des exigences en matière de création d’emplois seraient imposées aux investisseurs. En outre, alors que le nombre de visas EB-5 est plafonné, il a laissé entendre que le gouvernement fédéral pourrait vendre jusqu’à 10 millions de ces nouvelles cartes pour réduire le déficit.
À la suite de la mort tragique d’un policier haïtien de l’Unité Tactique Anti-Gang (UTAG), de deux soldats des Forces armées d’Haïti ainsi que d’un policier étranger déployé dans le cadre de la Mission multinationale d’Appui à la Sécurité, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique affirme avec fermeté qu’il ne reculera devant aucun obstacle.
Dans un message de sympathie, le ministre de la Justice Patrick Pelissier a confirmé que ces agents ont été tués, lors des dernières opérations policières menées pour déraciner les gangs armés qui terrorisent la nation. « Tombés en héros, ils ont fait preuve d’un engagement exemplaire pour restaurer l’ordre, défendre la paix et protéger le peuple haïtien face à des forces de violence et d’anarchie. » a écrit le MJSP.
M. Pelissier a, par ailleurs, argué que toutes les mesures nécessaires seront prises pour restaurer l’ordre et garantir la sécurité des citoyens.
« La Police Nationale d’Haïti, en coordination avec la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité, aura la responsabilité de mener, avec détermination et efficacité, les opérations visant à démanteler les réseaux criminels et à faire en sorte que la peur change enfin de camp », a avancé le ministre.
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Il croit aussi qu’il est un impératif « de mettre fin à cette spirale de violence insensée et de ne plus jamais perdre ces vaillants agents qui incarnent le courage, le dévouement et l’esprit de sacrifice. » Parallèlement, les bandits armés de la coalition des gangs Viv Ansanm poursuivent les attaques contre la population civile de Port-au-Prince. Depuis plusieurs jours, les quartiers de Delmas 30, Tabarre, Post Marchand, Lalue, enchaînent des soirées de terreur.
United States President Donald Trump speaks in the Oval Office of the White House in Washington, DC, US, Friday, February 21, 2025.
Credit: Francis Chung / Pool via CNP/AdMedia//Z-ADMEDIA_adm_022125_TrumpLutnick_CNP_020/Credit:CNP/AdMedia/SIPA/2502221843
L’administration Trump a mis fin ce lundi 25 février à l’utilisation de l’application CBP One comme moyen d’identification pour les migrants voyageant sur des vols intérieurs aux États-Unis. Désormais, seules les personnes dont le voyage est lié à une expulsion ou à un transfert entre centres de détention pourront passer les contrôles de la TSA avec cette application.
Selon le New York Post, cette décision s’inscrit dans la volonté de l’administration Trump de renforcer la sécurité nationale en limitant l’accès aux vols intérieurs aux personnes sans identification officielle. L’application CBP One, initialement créée sous la première présidence de Trump, avait été développée sous Joe Biden pour permettre aux migrants de prendre rendez-vous pour l’asile et de voyager sans documents officiels.
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Face aux critiques sur l’absence de contrôle rigoureux, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a souligné que cette mesure visait à corriger les défauts des politiques précédentes. Désormais, la TSA et le département de la sécurité intérieure (DHS) exigeront une pièce d’identité valide pour tous les passagers. Ceux qui ne pourront pas la fournir se verront refuser l’accès aux vols intérieurs, sauf dans le cadre d’un retour volontaire dans leur pays d’origine.
Un rapport de l’inspecteur général de la sécurité intérieure, cité par le New York Post, a révélé que des migrants à haut risque ont été autorisés à voyager sans être soumis à un contrôle approfondi. Certains agents de la patrouille frontalière, débordés par l’afflux de migrants, validaient les identités sur la seule base des déclarations des voyageurs, sans documents à l’appui.
Pour Sonya LaBosco, directrice du National Council of Air Marshals, cette interdiction représente une « étape essentielle » pour garantir la sécurité aérienne. Elle dénonce une faille qui représente un risque majeur pour les passagers et salue la décision de l’administration Trump.
Cette mesure du gouvernement américain met en évidence le calvaire des immigrants aux États-Unis, compte tenu du nombre considérable de personnes ayant été admises dans le pays grâce à l’application CBP One.
Dans un communiqué publié ce mardi 25 février, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dit prendre acte de l’arrêt-ordonnance de la Cour d’appel de Port-au-Prince, rendu en date du 19 février 2025, relatif au scandale de corruption de la Banque Nationale de Crédit (BNC) ayant débouché sur l’inculpation des trois (3) conseillers présidents : Smith AUGUSTIN, Emmanuel VERTILAIRE et Louis Gérald GILLES.
Le RNDDH a rappelé que le 2 octobre 2024, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a transmis au Parquet près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince, un rapport accablant à l’encontre des conseillers présidents. Et, face à la gravité des faits d’abus de fonction, de sollicitation de pots-de-vin et de corruption passive qui leur sont reprochés, le Parquet a, en date du 5 octobre 2024, sollicité la conduite d’une instruction judiciaire sur le dossier en question.
Alors que le magistrat instructeur Benjamin FÉLISMÉ a été choisi pour conduire l’enquête, les conseillers présidents inculpés ont profité d’un mandat de comparution émis à leur encontre pour saisir la Cour d’Appel de Port-au-Prince, lui demandant de déclarer qu’ils ne sont pas passibles du tribunal de droit commun et que le magistrat instructeur n’était pas compétent pour instruire l’affaire.
» Avant l’audience du 15 janvier 2025, le commissaire du gouvernement près de la Cour d’Appel de Port-au-Prince, Claude JEAN a, à plusieurs reprises, rencontré les conseillers présidents et, de nombreuses tractations ont été faites en vue d’obtenir de la Cour qu’elle se range du côté des inculpés « , révèle le RNDDH.
Sans trop grande surprise, en date du 19 février 2025, la Cour d’appel de Port-au-Prince a rendu son arrêt-ordonnance, dont le dispositif est ainsi libellé :
La Cour, délibérant en conseil au vœu de la loi, et sur les réquisitoires en parties conformes du représentant du Ministère Public Reçoit en la forme l’Appel en date du trois (3) décembre 2024 du sieur Emmanuel Vertilaire; Dit qu’il a été bien appelé Dit qu’il y a lieu pour le Juge d’Instruction de poursuivre son instruction conformément à la loi tout en tenant compte des statuts des personnes concernées dans le dossier ; Déclare inopérants les mandats de comparution émis le 2 décembre 2024 à l’égard des conseillers présidents Emmanuel Vertilaire, Louis Gérald Gilles et Smith Augustin dans le cours de leur statut actuel, ce, conformément aux dispositions de l’article 186 de la Constitution de 1987 : Rejette les autres demandes des parties.
Le RNDDH hausse le ton
En effet, l’organisme de défense des droits humains a indiqué, sur la poursuite de l’instruction ouverte et conduite à l’encontre des inculpés, qu’il avait déjà partagé son avis sur le fait que l’arrêt-ordonnance de la Cour d’Appel de Port-au-Prince n’aurait aucune incidence sur le travail du magistrat instructeur car il ne lui serait pas opposable.
Cependant, le RNDDH estime que c’est une bonne chose que, dans le dispositif dudit arrêt-ordonnance, il soit clairement énoncé que le magistrat instructeur poursuive son travail d’enquête, ce que d’ailleurs, il n’avait jamais cessé de faire, puisqu’en date du 17 janvier 2025, il avait transféré son cahier d’information au Parquet près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince, pour réquisitoire définitif du commissaire du gouvernement.
» Donc, même lorsque le magistrat instructeur n’aurait pas été lié si la Cour avait avancé le contraire, la demande expresse à lui formulée de poursuivre l’instruction vaut aujourd’hui commandement adressé au Parquet près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince de retourner le dossier rapidement au cabinet d’instruction, muni de son réquisitoire définitif ou supplétif pour les suites de droit « , ont écrit les responsables.
La Cour a demandé au magistrat instructeur de tenir compte du statut des personnes concernées dans le dossier et a déclaré inopérants les mandats de comparution émis à l’encontre des conseillers présidents Emmanuel VERTILAIRE, Louis Gérald GILLES et Smith AUGUSTIN, prétendant implicitement que ces derniers ne sont pas passibles du tribunal de droit commun, en raison de leur statut actuel.
Sur ce point, le RNDDH estime que prétendre que les conseillers présidents ne peuvent actuellement comparaître par-devant la juridiction répressive pour des faits de corruption à eux reprochés, mais par-devant la Haute Cour de Justice dans la situation actuelle marquée par l’indisponibilité de cette instance créée pour assurer la stabilité de l’État revient à leur garantir à tort et en violation de la Constitution et des lois de la République, un brevet d’impunité.
Contrairement à ce que veulent faire croire la Cour d’Appel de Port-au-Prince et les inculpés Emmanuel VERTILAIRE, Louis Gérald GILLES et Smith AUGUSTIN, la protection de la Constitution ne s’étend pas aux crimes que les hauts dignitaires commettent alors qu’ils occupent un poste à responsabilité, mais ne concerne que les actes par eux exécutés dans l’exercice de leurs fonctions, argue le RNDDH.
Toutefois, l’organisme tient à souligner qu’en déclarant inopérants les mandats de comparution émis à l’encontre des conseillers présidents, la Cour ne fait que les suspendre, les reporter sans les annuler pour autant.
Ainsi, les conseillers présidents restent et demeurent maintenus dans les liens de l’inculpation car l’arrêt-ordonnance de la Cour ne les disculpe point.
En somme, le RNDDH dit regretter que la Cour n’ait pas saisi cette occasion pour tenter, au moins dans le traitement de ce grave dossier de corruption, de redorer le blason de la Justice haïtienne décriée, placée depuis toujours sous coupe réglée de politiciens véreux et retors qui l’instrumentalisent au gré de leurs intérêts personnels ou de clans. La Cour vient aussi de laisser passer l’occasion de participer dans la lutte contre la corruption en déclarant formellement que toute personne indexée dans des actes de corruption, peu importe le poste occupé, doit répondre par-devant la juridiction de droit commun, des faits qui lui sont reprochés.
Le réseau invite le commissaire du gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince Frantz MONCLAIR à rendre le dossier au cabinet d’instruction accompagné de son réquisitoire et attend les conclusions du magistrat instructeur tout en espérant qu’il émettra, en toute indépendance, une ordonnance de clôture à la hauteur des engagements de l’État haïtien, en faveur de la lutte contre la Corruption.
Le climat de violence qui s’aggrave de plus en plus fait de la capitale haïtienne un cimetière à ciel ouvert. L’archevêque métropolitain de Port-au-Prince, Mgr Max Leroy Mésidor, a attiré l’attention des autorités sur la souffrance de l’Église en général face à l’escalade de la violence armée dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines grandes villes du pays.
Mgr Max Leroy Mésidor a lancé un message fort à la nation, lors de l’ordination de neuf séminaristes à l’acolytat, le week-end dernier. Face au climat de violence dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, où personne n’est épargné, ni les bébés, ni les vieillards sans défense, le religieux dit espérer des réponses concrètes de la part des autorités de l’État.
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Il a également contesté la fermeture de plus d’une vingtaine d’églises dans l’archidiocèse de Port-au-Prince, qui ne peuvent pas fonctionner normalement. Les portes de l’enfer ne doivent pas détruire l’Église, a-t-il soutenu.
Mgr. Max Leroy Mésidor juge inacceptable l’attitude des dirigeants haïtiens, qui en ce temps difficile, où les gangs armés règnent en maîtres, ils se battent pour plus de pouvoir. Avons-nous perdu toute humanité ? Pourquoi toutes ces violences aveugles, se demande-t-il.
Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de rétablir la paix et la sécurité dans le pays, avant même de penser à toute tentative d’organisation d’élections dans le pays : « Pourquoi ces violences ? Pourquoi ces massacres ? Juste pour le pouvoir politique ? Pour de l’argent ? « Pour l’honneur ? » s’est-il demandé.
À souligner, hier lundi, la population de Tabarre et Delmas 30, ont connu l’enfer dans la nuit du 24 au 25 février. Des bandits ont fait irruption dans ces zones et ont incendié des maisons et des voitures se trouvant sur leur passage. Plusieurs personnes ont aussi froidement assassiné à Tabarre et à Delmas 30.
Le reportage « Haïti : La loi des gangs », réalisé par Catherine Norris-Trent et Roméo Langlois, a été récompensé lors de la 30ᵉ cérémonie des Lauriers de l’audiovisuel, qui s’est tenue le 24 février 2025 au Théâtre Marigny à Paris. Ce, dans la catégorie « Grand reportage ».
Depuis après l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, Haïti est confronté à la montée en puissance des gangs armés, qui contrôlent désormais plus de 80% de la capitale. La violence et l’instabilité ont paralysé la zone métropolitaine de Port-au-Prince, limitant les approvisionnements de première nécessité et plongeant la population dans une situation critique. C’est dans ce contexte que la chaîne française France 24 a obtenu un accès exclusif à la réalité du terrain, documentant les affrontements, la résistance des habitants et leur quotidien marqué par l’insécurité.
Le long reportage, diffusé en juillet 2024, ne se contente pas de dénoncer la crise. Il met également en lumière ceux qui luttent pour survivre et faire entendre leur voix, notamment les défenseurs des droits de l’homme et les artistes haïtiens engagés. Ce qui fait du documentaire un travail exceptionnel qui décrit la complexité du quotidien haïtien et place Haïti au cœur du débat médiatique mondial.
Les deux grands reporters de France 24, Catherine Norris-Trent et Roméo Langlois, ne sont pas étrangers aux honneurs journalistiques. Catherine Norris-Trent, qui a rejoint la chaîne en 2007, a gagné un prix aux One World Media en 2020 et une version courte de ce reportage a été récompensée à Bayeux la même année grâce à son documentaire titré « Libya: The Infernal Trap » et Roméo Langlois, correspondant en Colombie depuis 2002, a reçu le prix Albert-Londres en 2013 pour son documentaire « À balles réelles », a souligné la chaîne française.
Dans son discours ce lundi 24 février à l’occasion de la cérémonie marquant ses 100 premiers jours à la tête de la Primature, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a renouvelé ses promesses, dont celles portées sur le rétablissement de la sécurité dans le pays afin d’organiser les élections. Il en a profité pour annoncer la préparation d’un budget rectificatif qui sera, selon lui, un véritable budget de guerre.
La sécurité, selon lui, est la condition essentielle pouvant permettre à la transition de respecter les grands chantiers fixés conformément à l’accord du 3 avril 2024, impliquant : la sécurité, la question humanitaire, le référendum constitutionnel, les élections, le redressement économique, entre autres.
» Fort de tout cela, le secrétaire d’État à la Sécurité publique chargé des coordinations et de la mise en œuvre des politiques de sécurité a été nommé. Il est également appelé à concourir au renforcement des forces de l’ordre et à optimiser la gouvernance de la sécurité », a déclaré M. Fils-Aimé, indiquant que l’engagement de l’équipe gouvernementale est marqué par un investissement massif dans l’acquisition de nouveaux équipements en faveur de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et une meilleure prise en charge des policiers ainsi que des employés civils de l’institution.
La sécurité
Pour l’organisation du référendum constitutionnel, la tenue des élections, la gouvernance efficace, la relance économique, entre autres, M. Fils-Aimé se dit conscient que tout cela ne sera pas possible sans le rétablissement de la sécurité dans le pays.
En ce sens, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) indique qu’il s’engage à apporter les soutiens nécessaires à la PNH, aux Forces Armées d’Haïti (FAD’H) ainsi qu’à la Force multinationale en vue de mettre les gangs hors d’état de nuire.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé qui prend la parole, le mardi 24 février 2025, à l’occasion de ses 100 jours au pouvoir. @saphira /Passion Info Plus
» Le gouvernement travaille sur un budget rectificatif. Ce budget permettra de relancer l’économie et de financer adéquatement les chantiers prioritaires de la transition « , assure-t-il, précisant que ce sera aussi un véritable budget de guerre.
Puisque, à en croire les dires du locataire de la Primature, l’enveloppe dédiée à la sécurité sera doublée.
» L’héritage de l’insécurité est très lourd. Mais, aujourd’hui, il y a de la volonté et des moyens sont mobilisés pour mettre fin à ce fléau. Nous sommes vivement engagés pour permettre aux forces de l’ordre de mettre les gangs à leur vraie place « , a déclaré l’homme d’affaires. Nous sommes en guerre contre les gangs. Cela exige beaucoup de moyens. De ce fait, le budget rectificatif reflétera la réalité actuelle, apportera la sécurité à la population, condition de réussite de la transition, soutient M. Fils-Aimé.
Le rétablissement de la sécurité doit constituer le socle de toute initiative entreprise actuellement en Haïti. En guise d’assurance, le chef du gouvernement rappelle qu’aucune force ne peut tenir tête à l’État quand les autorités décident réellement d’agir en utilisant convenablement les différentes ressources disponibles.
Agissons Pour Haïti (APHA) se dit déçu de la gestion de Rameau Normil à la tête de la Police haïtienne et appelle à un nouveau leadership à la tête de l’institution policière, capable de réprimer efficacement les criminels armés.
« Le Directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH) n’a produit aucun résultat satisfaisant dans la lutte contre les gangs armés. Aucun territoire perdu n’a été récupéré, et l’insécurité continue de s’étendre, plongeant le pays dans un chaos sans précédent », constate l’APHA dans un communiqué adressé au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ce 24 février 2025.
Face à cette situation, la structure politique estime que la gestion actuelle de la PNH a montré ses limites et qu’un nouveau leadership est nécessaire pour impulser une stratégie plus ferme et adaptée à la gravité de la crise.
APHA souligne également les conséquences humanitaires de cette instabilité. Plus de 85 camps de personnes déplacées ont été identifiés à travers le pays, tandis que des milliers de familles se sont retrouvées sans abri suite aux violences et aux destructions. Cette situation, exacerbée par un manque de coordination au sein du Haut Commandement de la PNH, entrave toute tentative de réponse efficace à la crise, selon les responsables.
Agissons Pour Haïti (APHA) appelle le CPT à agir avec responsabilité et détermination et à prendre des décisions claires et immédiates pour enrayer la montée de l’insécurité et redonner espoir à la population.
La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) est en deuil. L’un de ses officiers kényans, blessé par balle ce dimanche 23 février lors d’une opération menée dans la localité de Ségur, à Savien, dans le département de l’Artibonite, a succombé à ses blessures dans un centre hospitalier dédié à la mission.
Évacué d’urgence par hélicoptère par l’équipe d’évacuation sanitaire d’El Salvador (CASEVAC) afin de recevoir les soins nécessaires, l’officier kényan, dont l’identité n’a pas été révélée, est décédé, a confirmé un communiqué de la mission. Le décès tragique de cet officier survient alors que la MMSS et la PNH poursuivent des opérations pour déloger les gangs dans la région.
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« Oui, notre officier kényan de la MMSS est mort en héros », a déclaré le porte-parole de la mission, Jack Ombaka, dans un communiqué relatant les circonstances du drame.
« Au cours de la dernière semaine, les policiers kényans ont mené des opérations de sécurité continues dans l’Artibonite, neutralisant avec succès plusieurs gangs. En réponse, les habitants de Seguin, à Pont-Sonde, ont demandé des interventions similaires dans leur région. Nos courageux officiers kényans ont entendu leur appel et ont répondu sans hésitation. C’est le prix qu’a payé notre valeureux officier—il a été tué en combattant pour le peuple haïtien. Ses camarades, refusant d’accepter cette perte, ont immédiatement poursuivi et neutralisé le membre du gang responsable » , raconte la Force multinationale.
On ignore s’il s’agit du premier membre de la Force multinationale de soutien à la sécurité à succomber à ses blessures après avoir été atteint par des balles des bandits armés. Le 30 juillet 2024, un policier kényan avait été blessé par balle à l’épaule lors d’une attaque contre une patrouille de la Force multinationale au centre-ville de Port-au-Prince. Il s’agissait du premier officier blessé depuis leur déploiement en Haïti.
Le jeune Dave-Oliver Bijoux, né à Port-au-Prince le 27 novembre 1998, est le fondateur de DOB DESIGN qui a lancé un pair de chaussures baptisé Ayibobo. Et, l’entrepreneur innovant est nominé au concours A’Design Award & Competition, l’une des plus prestigieuses compétitions mondiales en matière de design.
» J’ai toujours puisé ma force dans ma famille, notamment dans le soutien indéfectible de mes sœurs qui ont été une source constante d’inspiration et de créativité. Dès mon plus jeune âge, j’ai découvert que le design pouvait transformer des idées en réalités tangibles, ce qui m’a conduit à entreprendre des études spécialisées dans ce domaine « , nous dit-il.
Grâce à son parcours académique et professionnel, M. Bijoux a su développer une expertise en modélisation 3D et en innovation. Actuellement, il enchaîne un Master en design industriel à au Tech Global University, via des cours 100% en ligne, dans un établissement se trouvant à Mexico.
Le Projet Ayibobo
L’entrepreneur se cache derrière le projet Ayibobo, une initiative innovante et emblématique qui illustre l’essence même de la créativité haïtienne. » Ayibobo unifie les valeurs culturelles du pays avec le design moderne pour créer un produit qui incarne à la fois l’innovation et la résilience. Cette chaussure unique se distingue par ses motifs inspirés de l’art haïtien et de la culture locale, tout en utilisant des techniques de fabrication de pointe comme l’impression 3D « , nous décrit-il.
Une paire de chaussures AYIBOBO présentée parDave-Olivier Bijoux
Ayibobo représente l’aboutissement d’un processus créatif qui cherche à rendre hommage à nos traditions tout en offrant une version contemporaine du design. L’inspiration derrière Ayibobo réside dans la volonté de valoriser l’identité haïtienne à l’échelle internationale. Chaque élément de la chaussure a été pensé pour raconter une histoire, celle d’un peuple fier et d’une nation pleine de talents et de possibilités, assure le responsable.
« Chaque création que je réalise, notamment le projet AYIBOBO, reflète la fusion de mon héritage culturel haïtien et de ma vision moderne, témoignant de ma détermination à positionner Haïti sur la scène internationale. Inspiré par mes racines et motivé par l’envie de faire rayonner notre identité, je m’efforce de créer des œuvres qui célèbrent notre histoire et encouragent la jeunesse à croire en son potentiel « , nous scande le jeune dévoué.
Pour moi, le design représente un moyen puissant de contribuer au développement social et économique de notre pays, en transformant des défis en opportunités créatives et en ouvrant la voie à un avenir prometteur, ajoute-t-il, précisant qu’à travers ce projet, lui et son équipe souhaitent révolutionner le secteur de la mode en Haïti en démontrant que notre pays dispose du potentiel nécessaire pour marquer d’un sceau unique l’industrie du design mondial.
Ayibobo est également conçu, toujours selon les initiateurs, pour répondre à un besoin croissant, celui de l’insertion des jeunes Haïtiens dans des secteurs créatifs et porteurs d’avenir. En inspirant la jeunesse à travers un projet concret, nous aspirons à ouvrir un dialogue entre l’art, l’innovation et le développement économique, a-t-il déclaré.
En somme, l’objectif de ce projet est de créer un pont entre les jeunes talents haïtiens et le marché international, et d’intégrer le design dans la stratégie de croissance du pays.
Block by block, Ayibobo englobe une série d’innovations : des matériaux durables, des solutions techniques avancées et un engagement envers la planète. » Ce n’est donc pas qu’un produit, mais un véritable vecteur de changement et d’opportunités pour la jeunesse. Nous croyons profondément que le design peut jouer un rôle crucial dans la transformation de la perception d’Haïti sur la scène mondiale. Ce projet n’est qu’un début : il ouvre la voie à d’autres initiatives où l’innovation et la culture se rejoignent pour créer des emplois, des opportunités de formation et des alliances stratégiques avec des acteurs mondiaux « , a lancé Dave-Oliver Bijoux.
Le concours A’Design Award & Competition
M. Bijoux est nominé à l’international. En effet, le concours A’Design Award & Competition est l’une des plus prestigieuses compétitions mondiales en matière de design, réunissant les meilleurs talents originaires de divers horizons.
Chaque année, cette plateforme met en lumière l’excellence en design dans des domaines variés, tels que le design industriel, le graphisme, l’architecture, et bien d’autres. Participer à ce concours permet aux créateurs de se faire connaître à l’échelle mondiale. Il offre également une opportunité unique de nouer des partenariats avec des acteurs de renom, d’attirer des investisseurs et de valider la pertinence de son travail sur la scène internationale.
» Ma nomination au concours A’Design Award marque une étape clé dans mon parcours. Elle reflète le travail acharné et la vision claire que j’ai pour DOB DESIGN et pour le projet AYIBOBO, une référence d’innovation et de design » se réjouit-il.
Ce projet a particulièrement attiré l’attention des juges grâce à sa combinaison unique d’héritage culturel haïtien et de design moderne, permettant à AYIBOBO d’allier tradition et innovation. Cette nomination n’est que la première étape d’un projet ambitieux. Elle suit plusieurs mois de recherches, de planification et de création de ma part, au cours desquels j’ai su relever des défis techniques et créatifs, a-t-il poursuivi.
En plus, il a fait savoir que la reconnaissance de A’Design Award & Competition lui permet aujourd’hui de mieux positionner Haïti dans le monde du design, et à travers ce projet, il vise à inspirer la jeunesse haïtienne tout en attirant l’attention du monde entier sur la richesse culturelle et créative d’Haïti.
» Ainsi, cette candidature représente bien plus qu’une simple réussite personnelle ; elle ouvre une voie pour une nouvelle ère dans le secteur du design et de l’innovation en Haïti, aussi bien sur le plan culturel que commercial. Elle incarne l’espoir d’un futur économique où Haïti, riche de son patrimoine, est un véritable acteur global du marché du design « , a-t-il affirmé.
Dans cette dynamique, M. Bijoux et son staff ont pris la décision d’organiser l’événement « AYIBOBO POU AYITI », une initiative visant à présenter officiellement la marque AYIBOBO. Cet événement servira de plateforme pour dévoiler cette innovation au grand public, permettant à la jeunesse haïtienne de voir, comprendre et célébrer cette réalisation unique. Il se tiendra à l’Hôtel Karibe le 29 mars 2025.
Le club Cavalier Intrépide (Cavint) de la cité Nissage Saget organisera, le 25 mai prochain, la première édition du championnat interscolaire d’échecs à l’école Jean-Baptiste Pointe du Sable. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux : le jeu d’échec dans les écoles artibonitiennes comme matière d’enseignement.
Les échecs, en tant que discipline, stimulent l’intelligence logico-mathématique, favorisent la concentration, la prise de décision et la réflexion critique. Ils contribuent ainsi à développer des compétences essentielles chez les jeunes, soutiennent les responsables.
Fondé en 2007 par Marc Yves Daméus et Berthony Nelson, le Club Cavalier Intrépide (Cavint) se rangent aux côtés de la Jeunesse, offrant à plus d’une centaine de jeunes la possibilité d’apprendre à jouer aux échecs et de représenter fièrement Haïti dans des compétitions internationales.
Parmi ces talents, figurent :
– FM Markens Jean Louis, représentant d’Haïti dans plusieurs Olympiades (2014, 2018, 2022)
– CM Jude Mirvens Guillaume, également présent à l’Olympiade (2022, 2024)
– Paul Joason, qui a porté les couleurs haïtiennes en Géorgie en 2018.
– Herby Jean-Louis, participant au 5e championnat de la francophonie au Canada en 2015.
À en croire les initiateurs, la vision de Cavint va au-delà de la simple représentation nationale et internationale. En 2024, Rolmens Registre, avec le soutien de Mathurin Mathly, a lancé le projet : « Le jeu d’échecs dans les écoles artibonitiennes ».
Un Championnat
Impactant plusieurs établissements de la Cité, cette initiative pousse aujourd’hui les responsables à organiser un Championnat Interscolaire prometteur.
En effet, c’est dans ce contexte dynamique que s’inscrit le championnat interscolaire d’échecs, qui se déroulera le 25 mai 2025 et comprendra quatre catégories :
– Catégorie OPEN
– Catégorie féminine
– Catégorie 12 à 15 ans
– Catégorie 16 à 20 ans
Ce tournoi permettra de mettre en valeur les compétences des élèves et leur passion pour le jeu d’échecs, tout en défendant l’idée que les jeunes de Saint-Marc ne se limitent pas aux plaisirs immédiats, mais aspirent également à des défis intellectuels. Les échecs deviennent ainsi un vecteur d’épanouissement et de fierté pour toute la cité.
La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité MMSS veut couper court aux rumeurs selon lesquelles son commandant en chef et le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti se trouvent en de mauvais termes. Selon Godfred Otunge, le numéro 1 de la MMSS, cette propagande déplacée et mal informée circule dans divers médias en ligne par des défaitistes qui ont compris qu’au début d’opérations décisives, les jours des gangs sont comptés.
Dans un communiqué, M. Otunge souligne que les propagandistes ont commencé à diffuser des informations dites malveillantes selon lesquelles la MSS aurait perdu des soldats à Kenscoff. ” Je tiens à rétorquer que la MMSS n’a perdu aucun de ses membres dans une quelconque confrontation entre gangs à Kenscoff ».
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Plus loin, le commandant Otunge, pour démentir certaines rumeurs, a fait savoir qu’il existe de très bonnes relations de travail entre lui et Normil Rameau. » Je tiens à préciser que la relation de travail entre le DG de la PNH, NORMIL RAMEAU et moi-même, le commandant de la force MSS, GODFREY OTUNGE, a été et est toujours aussi cordiale et solide », précise Otunge.
Si les rumeurs faisant croire que les deux hommes ne s’entendent pas pour planifier des opérations contre les gangs, Otunge précise que le duo planifie et organise ensemble les opérations de sécurité et partage les ressources pour un « impact maximal ».
M. Otunge souligne qu’il n’a parlé à aucun média local ou international. Selon lui, toute communication de ce type sera effectuée par l’intermédiaire du bureau de communication stratégique de la MSS et partagée comme cela a toujours été le cas.
Présente en Haïti depuis juin 2024, cette force de sécurité, dirigée par le Kenya, peine encore à donner des résultats concrets face aux gangs armés qui sèment la terreur dans le pays. Avec environ 1000 membres, la MMSS tente de rassurer le peuple haïtien pour le rétablissement de la sécurité.
Un jury fédéral de Miami a rendu son verdict final, le jeudi 20 février 2025, déclarant Michael Karl Geilenfeld, 73 ans, coupable d’avoir abusé sexuellement six garçonnets dans un orphelinat qu’il dirigeait en Haïti. Accusé de six chefs d’accusation pour contacts sexuels illégaux avec des mineurs à l’étranger et d’un chef d’accusation pour s’être rendu de Miami à Haïti à cette fin, ce dernier risque jusqu’à 30 ans de prison pour chaque chef d’accusation. Sa sentence devrait être prononcée le 5 mai prochain.
Selon le Bureau du procureur, district sud de la Floride, les documents judiciaires et les preuves présentées au procès ont montré que « Michael Karl Geilenfeld, 73 ans, plus récemment de Littleton, a fondé St. Joseph’s Home for Boys – un foyer pour enfants orphelins, appauvris et autrement vulnérables en Haïti – en 1985 et l’a exploité pendant plus de deux décennies. Pendant ce temps, Geilenfeld a voyagé à plusieurs reprises des États-Unis à Haïti, où il a abusé sexuellement des garçons qui lui étaient confiés à ses soins »
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Des témoignages poignants et concordants
Selon le Miami Herald, au cours des trois semaines de procès, six anciens pensionnaires de l’orphelinat ont témoigné, décrivant des actes de maltraitance subis entre 2005 et 2010. L’un d’entre eux, aujourd’hui âgé de 28 ans, a raconté comment, à l’âge de 12 ans, Geilenfeld l’avait invité dans sa chambre sous prétexte de l’aider à prier.
« Son pantalon était baissé et il frottait son sexe contre mon dos » , a déclaré l’homme à la barre, expliquant qu’il s’était débattu avant de s’enfuir de la pièce. Il a également affirmé que Geilenfeld lui avait ordonné de ne rien révéler à personne.
Les autres victimes, âgées de 9 à 13 ans à l’époque, ont fait des récits similaires. Elles ont parlé d’un climat de peur, de domination, décrivant comment Geilenfeld a usé de son autorité pour les manipuler et les contraindre au silence.
Ce n’est pas la première fois que Geilenfeld fait l’objet d’allégations d’abus sexuels. En 2014, les autorités haïtiennes ont fermé son orphelinat après qu’il a été arrêté pour des accusations similaires. Cependant, en l’absence de témoins lors d’une audience cruciale, l’affaire a été classée.
Depuis plusieurs années, des activistes et des défenseurs des droits de l’enfant, dont Paul Kendrick, mettaient en garde contre les abus présumés de l’orphelinat. En réaction, Geilenfeld a intenté un procès pour diffamation aux États-Unis, obtenant dans un premier temps un jugement en sa faveur avant qu’il ne soit annulé.
L’enquête qui a conduit à l’arrestation de Geilenfeld a été menée par Homeland Security Investigation et le FBI. Son arrestation a eu lieu en janvier 2024 au Colorado. D’abord libéré sous caution, il a ensuite été placé en détention après qu’un juge fédéral a estimé qu’il risquait de s’enfuir.
En outre, les enquêteurs ont découvert un dossier contenant des photographies de plusieurs des victimes présumées. Ces images, trouvées en 2019 par les douanes américaines alors que Geilenfeld se rendait en République dominicaine, ont été présentées comme preuves lors du procès.
Ses avocats ont plaidé que les victimes avaient été influencées et incitées à témoigner en échange d’avantages, notamment l’asile aux États-Unis. Néanmoins, les procureurs ont souligné la cohérence des témoignages et la présence de preuves matérielles renforçant les accusations. Après seulement cinq heures de délibération, il a été déclaré coupable.
Les vagues de violence des gangs se poursuivent à Port-au-Prince et ses environs. À Pétion-ville, le dimanche 16 février 2025, plus de 20 personnes ont été abattues, dont quatre membres d’une même famille.
Les gangs armés qui sèment le deuil au sein de la population ont encore frappé, cette fois-ci le bilan est effroyable. Selon le journal Haïti Info Pro, des hommes armés ont fait irruption dimanche dernier dans une maison abritant 11 personnes, et neuf autres qui se réfugiaient après que ces assaillants ont mis le feu à leur maison à Dorcoc.
Pensant échapper à la terreur des gangs, ces personnes ont été froidement abattues par ces bandits armés à Château-Blonc, à Frères. Parmi les victimes, le journal a précisé deux sœurs et un frère. Habacuk Jean-Baptiste, 41 ans, enseignant, Fagnole Jean-Baptiste Desamour, 37 ans, mère de trois enfants, Ednidge Pierre Louis, 39 ans, et Jerry Lafaille, 18 ans. Tous ont été exécutés par des hommes armés dans la maison.
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Tout a commencé vers 18 heures quand les assaillants ont frappé à la porte. Une fois la porte ouverte, les hommes armés ont exigé de connaître tous les recoins de la maison, avant d’exécuter toutes les personnes présentes, a expliqué le journal.
Toutefois, dans la cour de cette maison, abritaient d’autres personnes qui n’étaient pas encore entrés dans la maison. Assistant à l’horreur, sans réfléchir, elles ont escaladé les murs, se jetant dans le vide pour échapper à la mort. « Si nous étions restés une seconde de plus, nous serions morts », a expliqué un survivant à Haïti Info Pro.
Né le 12 avril 1936 à Ravine-Sèche, commune de Saint-Marc, et élevé dans le quartier populaire de Bel-Air à Port-au-Prince, Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent dit Frankétienne incarne la complexité et la richesse de la culture haïtienne. Dès son plus jeune âge, marqué par l’absence de son père et les réalités sociales de son pays, il se passionne pour la littérature, domaine dans lequel il s’illustre à partir des années 1960.
Écrivain prolifique, Frankétienne est reconnu comme le co-fondateur du mouvement spiraliste avec Jean-Claude Fignolé et René Philoctète au milieu des années 1960. Ce mouvement littéraire se distingue par son audace et son expérimentation, en s’inspirant de la théorie scientifique et du concept philosophique de la spirale.
Frankétienne a développé un style unique, influencé par les tourments de son pays et les questions sociales et politiques d’Haïti.
Le mouvement spiraliste qu’il a fondé, loin d’être une simple mode littéraire, est une philosophie qui s’exprime non seulement dans ses livres, mais aussi dans ses peintures et ses compositions musicales. H’Éros-Chimères, roman d’une grande complexité formelle, fait écho à cette spirale infinie où les textes s’entremêlent aux images, créant une œuvre qui va au-delà des mots. Chaque page, chaque coup de pinceau, s’inscrit dans une quête plus vaste, celle d’une Haïti en pleine métamorphose, où le désir, la souffrance et la beauté se mêlent dans un tourbillon incessant.
Œuvres de Frankétienne
Frankétienne est une richesse, un patrimoine immortel qui explore divers genres tels que le roman, poésie, nouvelle entre autre. Ses œuvres incarneront des générations.
Textes dramatiques en créole
Pèlin-Tèt. Port-au-Prince: Éditions du Soleil, 1978;
Troufobon. (1977) Port-au-Prince: Imprimerie Les Presses port-au-princiennes, 1979;
Certaines de ses œuvres ont été mises en film, notamment :
Une étrange cathédrale dans la graisse des ténèbres, avec Frankétienne. Réalisation : Charles Najman; Production : Gilles Le Mao, La Huit, 2011, 78 minutes ;
Délire du prédateur déchu, film d’Arnold Antonin, texte de Frankétienne avec l’auteur dans le rôle principal de la pièce, 2012.
Dans l’œil de la spirale / In the Eye of the Spiral, par Raynald Leconte et Eve Blouin, avec Frankétienne, 2012, 72 minutes ;
Traversée des mondes de Frankétienne. Réalisation : Arnold Antonin, 2015.
L’art de Frankétienne
Les peintures de Frankétienne, où les nuances de bleu et de rouge se rencontrent dans une danse vibrante, trouvent un écho dans ses romans, chacun portant l’intensité d’un peuple en quête de vérité. L’exposition Entre ténèbres et lumières, qui a fait date en 2004, illustre cette lutte constante entre l’ombre et la lumière. Les œuvres de l’artiste, comme ses livres, révèlent un monde en lutte constante pour la survie de l’espoir, malgré les ténèbres qui semblent parfois l’engloutir. Ses peintures deviennent des fenêtres sur un univers où le chaos se mêle à la beauté.
En fait, les œuvres de Frankétienne, telles que Dans l’œil de la spirale (2012) et Traversée des mondes de Frankétienne (2015), capturent ce processus spirituel, une exploration continue de soi et du monde, à la frontière du visible et de l’invisible. Le film Dans l’œil de la spirale est à la fois un hommage à la profondeur de l’écrivain et une incursion dans l’intimité de son processus créatif, un voyage visuel où la spirale devient une métaphore de l’infini.
Prix et distinctions littéraires
L’œuvre de Frankétienne a été célébrée de manière constante et internationale. Au cours de sa carrière, l’homme de lettres haïtien a claqué un ensemble de prix et de distinctions, selon le site Île en Île.
1992 : Session spéciale en hommage à Frankétienne, avec la présence de l’auteur, Congrès du CIEF, Strasbourg.
2001 : Hommage à Frankétienne, mois de la langue créole, Montréal.
2001 : Hommage à Frankétienne par ses élèves, Pétion-Ville.
2002 : Prix Carbet de la Caraïbe, pour H’Éros chimères.
2003 : Prix de leadership dans le domaine social délivré par Toast Masters International.
2004 : Distinction remise par l’Association des Artistes Haïtiens de New York.
2004 : Medalla de Honor Presidencial Centenario Pablo Neruda.
2005 : Grand Prix du Livre Insulaire (Ouessant), Prix des îles du Ponant, pour Anthologie Secrète.
2006 : Prix International Union Latine de Littératures Romanes (Rome), pour l’ensemble de son œuvre.
2006 : Prix Prince Claus (Pays-Bas), pour l’ensemble de son œuvre artistique, son usage poétique de la langue, son engagement en faveur des langues locales et sa contribution à la langue et à la culture régionales.
2006 : Désigné « Trésor National Vivant » d’Haïti (avec Michèle Pierre-Louis et Azor [Lenord Fortuné]) par la Fondation Françoise Canez Auguste et Image et Marketing (Haïti).
2007 : Prix Honneur et Mérite délivré par les Organisations populaires d’Haïti.
2008 : Hommage à « L’Écrivain Quisqueyen » par le Ministre de la Culture dominicain.
2008 : Mapou d’Or 2008, premier récipient du prix de la Fondation pour la reconnaissance des œuvres majeures (Forom).
2010 : Artiste de l’UNESCO pour la Paix.
2010 : Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres de la France.
2012 : Grand Prix National des Lettres décerné par les Presses Nationals d’Haïti.
2012 : Certificat Honneur et Mérite du Ministère des Affaires Étrangères d’Haïti.
2012 : Diplôme Honneur et Mérite au grade de Grand Officier décerné par le président d’Haïti Michel Martelly.
2021 : Grand Prix de la francophonie, de l’Académie française.
Aujourd’hui, son héritage se poursuit au-delà des frontières haïtiennes. Certaines de ses œuvres sont traduites dans différentes langues, notamment en anglais, en espagnol, en portugais entre autres. Le 20 février 2025, à l’âge de 88 ans, le géant des lettres haïtiennes a quitté ce monde, mais son œuvre continue de briller, inspirant les générations futures. À travers ses livres, ses peintures, ses films et les nombreux prix qui saluent sa carrière, Francketienne, diplômé de l’institut des hautes études internationales, professeur de mathématiques, directeur d’école, ex-ministre de la Culture, chanteur, comédien, dramaturge, écrivain et peintre, reste un pilier de la culture haïtienne et un exemple du pouvoir créatif de l’art dans la résistance et l’affirmation d’une identité.
L’Organisation des Nations unies lance une vaste cagnotte pour soutenir Haïti, première république noire libre au monde plongée depuis quelque temps dans une crise sans précédent.
En effet, plus de 900 millions de dollars, c’est le montant d’un appel aux dons lancé par les Nations unies (ONU), le jeudi 20 février 2025, ayant pour objectif de venir en aide à 3,9 millions de personnes en 2025 en Haïti. Une initiative qui concerne les citoyens touchés directement par la violence des gangs criminels armés et subissant une insécurité alimentaire aiguë.
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« La situation humanitaire en Haïti n’a cessé de se détériorer tout au long de 2024. La violence armée a engendré des souffrances incommensurables, en particulier pour les femmes et les enfants », a indiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans ce plan humanitaire pour 2025.
Selon les responsables onusiennes, 6 millions d’habitants, soit environ la moitié de la population, ont besoin d’aide, mais dans un contexte de sous-financement chronique des opérations humanitaires. De ce fait, ils ont décidé de concentrer le plan sur les 3,9 millions d’Haïtiens jugés prioritaires, notamment les déplacés, les habitants de zones sous contrôle des gangs, les communautés touchées par le choléra.
À cet effet, l’ONU affirme avoir besoin de 908,2 millions de dollars. Un montant qui représente une nette augmentation par rapport à 2024 où OCHA avait demandé 674 millions de dollars, un appel aux dons financé seulement à 44 %.
Alors que les gangs criminels armés continuent de diriger le pays vers sa décente en enfer, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fait savoir, mercredi, qu’il allait prochainement proposer au Conseil de sécurité de modifier la Force Multinationale, dirigée par le Kenya, afin que la logistique soit directement prise en charge par l’ONU.
La tension ne retombe pas à Port-au-Prince après une journée déjà marquée par des violences. Jusqu’en soirée, les gangs armés continuent de faire parler la poudre et tentent d’avancer, tandis que la police est en état d’alerte pour les repousser. Des tirs retentissent dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne, plongeant la population dans un climat de panique.
La capitale haïtienne et ses environs se sont réveillés sous tension ce jeudi matin. Aux alentours de 7 heures, plusieurs axes routiers ont été bloqués, et des pneus enflammés ont été aperçus à proximité de Marianne, Christ-Roi, Delmas 32, 38, 31, 47, 40B et 42, ainsi qu’à Pétion-Ville, notamment dans la zone du Pétion-Ville Club. Ce qui a quasiment paralysé la circulation. Plusieurs établissements scolaires, en particulier ceux situés au cœur de Port-au-Prince et de Delmas, ont gardé leurs portes fermées.
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La situation n’était guère différente, voire pire, à Carrefour-Feuilles, où des tirs sporadiques ont été entendus. Même scénario à Fort National, une zone convoitée par les gangs armés. Dans ces deux quartiers situés au cœur de Port-au-Prince, les habitants restent sous l’emprise des groupes criminels.
Alors que des citoyens ont investi les rues de la capitale, notamment à Bourdon, pour exiger une intervention policière à Solino, ce quartier, pilonné et dévasté par la coalition criminelle « Viv Ansanm », s’est vidé de ses habitants, contraints de se réfugier ailleurs.
Une situation qui n’a pas changé jusqu’à cette heure. Cette démonstration de force des hommes armés met à nu la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS), qui s’équipe de nouveaux matériels blindés.
Dans le cadre de sa coopération bilatérale avec Haïti, la France a apporté, en 2024, plus de 43 millions d’euros dans différents domaines d’interventions.
Selon un communiqué de l’ambassade de France en Haïti, ce montant a été alloué : 10 millions d’euros pour soutenir la lutte pour la sécurité ; 16 millions d’euros d’aide humanitaire pour soutenir les populations les plus vulnérables ; 16 millions d’euros pour financer des projets de développement en santé, éducation, gouvernance et agriculture via des formations, de l’équipement et des infrastructures ; 1 million d’euro pour soutenir notre 6 coopérations culturelle et académique à travers l’Institut Français de Port-au-Prince, 5 Alliances françaises à travers le pays, et plus de 45 bourses d’études.
Engagement sécuritaire
La chancellerie française précise que, sur le plan de la sécurité, l’ambassade a organisé 12 formations techniques de haut niveau destinées à plus de 360 policiers issus des unités spécialisées de la Police nationale d’Haïti. Et, certaines formations ont bénéficié de la présence et de l’expertise des éléments français du RAID.
En décembre 2024, quatre véhicules blindés ont été remis à la Police nationale qui a été immédiatement engagés dans les combats urbains contre les gangs criminels. Une équipe de drones de renseignement a été formée et équipée, se félicite la diplomatie française.
En plus, le mois de novembre dernier, les Forces françaises aux Antilles ont pris en charge la formation de 25 soldats des Forces Armées d’Haïti pendant 15 jours sur leur site en Martinique. Une opération qui sera renouvelée en mars, puis en juin 2025 avec un volet formation de formateurs, annonce l’ambassade de France en Haïti.
D’un autre côté, près de 10 millions de dollars ont été versés à la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) depuis la création du trustfund des Nations-Unies, y compris à travers le financement des cours de français et créole à destination des contingents non-francophones de la MMAS par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
La France a également contribué à la mobilisation des partenaires européens et à la somme de 10 millions d’euros versée par l’Union européenne au trustfund, à en croire ce communiqué publié sur le site de l’ambassade de France dans le pays, y indiquant que la France poursuivra son engagement sans faille dans l’accompagnement des autorités haïtiennes et des forces de sécurité nationales dans la lutte contre les gangs criminels.
Choc au sein de la communauté haïtienne vivant chez l’Oncle Sam. L’administration Trump met fin à l’extension de 18 mois du Statut de Protection Temporaire (TPS), favorable à plus de 500 000 ressortissants haïtiens à la recherche d’une vie meilleure sur le sol américain.
En effet, dans le cadre de sa vaste campagne de répression menée contre les immigrants, le président Donald Trump est sans pitié pour les compatriotes haïtiens.
Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, a signé ce jeudi un décret révoquant la prolongation de 18 mois du statut de protection temporaire pour les Haïtiens aux États-Unis, rapporte New York Times.
Par cette décision, l’administration Trump réduit au mois d’août prochain les protections accordées à des centaines de milliers d’Haïtiens aux États-Unis, les exposant ainsi à une éventuelle expulsion cet été, selon des documents gouvernementaux et un responsable du ministère de la Sécurité intérieure.
Plus de 500 000 Haïtiens sont concernés, y compris ceux l’administration Biden avait autorisés à rester dans le pays.
En janvier, l’administration Trump avait annoncé aussi que les Vénézuéliens perdraient leur statut de réfugié à partir d’avril. Un coup dur pour 600 000 personnes qui pensaient non seulement être protégées contre l’expulsion, mais aussi bénéficier d’un permis de travail jusqu’à l’automne 2026 au moins.
Le ministre des Affaires sociales et du travail (MAST) Georges Wilbert Franck a procédé ce mercredi à l’installation de Ronald Bazile et D’Johnson Absolus respectivement directeur général et directeur général adjoint à l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA). Ils promettent de dynamiser l’institution au service de la société haïtienne.
Conscient de la complexité des défis, le directeur général adjoint, D’ Johnson Absolus, assure que l’argent qu’ils auront à gérer sera celui des assurés, « pas le nôtre », a-t-il insisté. Il ajoute que la gestion sera rigoureuse, fondée sur la méthode SMART, réaliste et définie dans le temps.
« Notre objectif est clair, rendre l’ONA pérenne. Cette institution est essentielle pour garantir la sécurité sociale », a fait savoir M. Absolus lors de son discours de circonstances.
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Le directeur général Ronald Bazile a pour sa part annoncé que des mesures de redressement seront adoptées par sa direction et l’amélioration des services de l’ONA sera l’une des priorités absolues. « Chaque pensionnaire, chaque employeur, chaque affilié va percevoir l’ONA comme un partenaire fiable, réactif et attentif à ses besoins », a lancé Ronald Bazile.
Il a annoncé que des programmes seront mis en œuvre à l’intentions des secteurs informels (secteurs Madan Sara, chauffeur de taxis, moto, etc.) que. Pour cela, il lance un appel à l’unité aux filles et fils de l’ONA « serrons-nous les coudes, car il est temps d’engager l’ONA sur la voie d’un développement stratégique, durable et de le remplir pleinement dans l’intérêt de nos véritables bénéficiaires », a lancé le directeur général.
Le ministre des Affaires sociales, Georges Wilbert Franck en a profité pour inviter les directeurs généraux à travailler à ce que les pensionnaires puissent percevoir ce qui leur est dû. « Ce ne sera pas chose facile, mais vous avez intérêt à le rendre possible ». Il les invite aussi à immortaliser leur passage à l’ONA, en arrivant à satisfaire les revendications et à améliorer les services de l’institution.
De nouveaux équipements sont arrivés à Port-au-Prince ce 19 février 2025. Le gouvernement américain, à travers l’International Narcotics and Law Enforcement Affairs (INL) a livré un lot de véhicules blindés à la Mission Multinationale d’Appui à la sécurité ( MMAS) en Haïti. Ce, en vue de renforcer les capacités des forces déployées dans le pays pour aider la PNH à contrer les actes du banditisme.
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« Le 14 février, l’INL a livré des véhicules indispensables au @MSSMHaiti. 20 véhicules blindés de transport de troupes supplémentaires sont à Port-au-Prince, renforçant les 1 000 membres du personnel du MSS dans le pays pour améliorer la sécurité de la population d’Haïti et de la région »,a écrit l’organe du Département d’État américain sur son compte X.
Ces nouveaux matériels viennent s’ajouter aux moyens déjà mis à la disposition de la MMAS dirigée par le Kenya. Bien que les résultats tardent à se manifester face à la puissance des gangs armés.
Il convient de souligner que la mission a déjà reçu un financement estimé entre 515 et 600 millions de dollars sur deux ans, incluant des livraisons d’équipements ainsi que 40,7 millions de dollars de soutien logistique à la PNH. Des aides continuent d’être fournies à Haïti alors que les gangs pilonnent la capitale haïtienne en toute impunité.
Serge Gabriel Colin vient d’être installé dans ses fonctions de directeur général du Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES), ce 19 février 2025. L’ampliation de l’arrêté le nommant, lui a été remise par le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Metellus.
Saluant son arrivée à la tête du FAES, Alfred Metellus invite le nouveau Directeur général Serge Gabriel Colin à cultiver la transparence dans ses activités en vue d’aider le Conseil Présidentiel de Transition et le Premier ministre, à apporter des réponses urgentes et efficaces aux personnes en situation d’insécurité alimentaire qui représentent près de 48% de la population haïtienne.
Le nouveau directeur général Serge Gabriel Colin a annoncé que sa nomination n’est qu’une étape, « c’est un renouvellement de mon engagement pour une société plus juste où l’assistance sociale au profit des populations, ménages et personnes vulnérables, c’est la règle », a-t-il déclaré dans son discours.
Cadre du FAES depuis 8 ans, M. Colin, conscient que les enjeux sont de taille, promet de s’engager à optimiser les ressources, tout en rappelant que l’efficacité et la transparence sont les principaux éléments sur lesquels il veut capitaliser dans cette nouvelle mission.
M. Colin entend œuvrer pour le renforcement des collaborations avec les institutions publiques et les partenaires internationaux comme la BID et la République de Chine Taïwan pour apporter plus de support aux personnes en difficulté.
Une nouvelle tête aux commandes de l’Office d’Assurance Véhicule Contre-Tiers (OAVCT). Ce 19 février 2025, le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Metellus a procédé à l’installation de Pierre Jean Raymond André en tant que nouveau directeur général de l’institution.
Le nouveau directeur général de L’OAVCT, Pierre Jean Raymond André, tout en exprimant sa gratitude envers le gouvernement et le Conseil Présidentiel de Transition, dit prendre cette fonction avec la plus grande responsabilité, a dévoilé les différents axes que va constituer son projet à la tête de l’OAVCT.
Le nouveau directeur de l’OAVCT assure qu’il mettra l’accent sur la sensibilisation à la mission de l’institution, la déconcentration des services à travers des antennes régionales pour les usagers, ainsi que sur l’efficacité et l’amélioration des prestations afin de répondre aux attentes des citoyens.
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Il s’est dit déterminé à moderniser l’institution afin de la rendre plus efficace, accessible et adaptée pour les assurés. « L’assurance contre-tiers n’est pas seulement une exigence légale, mais un outil fondamental pour bâtir une société plus juste et plus sécuritaire », a-t-il lancé.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Metellus a dans ses propos de circonstance invite le nouveau directeur général à la transparence dans ses actes administratifs « je vous encourage également à poursuivre les efforts de modernisation initiée au sein de l’OAVCT en mettant l’accent sur la facilitation des assurés dans le pays. »
Aussi, il invite le directeur général à participer pleinement à la recherche de solutions contre l’insécurité en proposant et en adoptant des dispositions visant à faciliter le contrôle et la réglementation des véhicules en circulation sur tout le territoire.
M. Metellus demande aux employés de collaborer étroitement avec le nouveau responsable dans le but de continuer à remplir la mission et les attributions de l’OAVCT dans l’intérêt de tous. Il promet aussi que le ministère qu’il dirige est disposé à travailler avec le directeur général en vue de lui permettre d’accomplir avec satisfaction sa mission.
Les avis de recherches émis par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ à l’encontre des ex-parlementaires Alfredo Antoine et Nenel Cassy ne sont pas conformes aux règles, selon le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance.
Dans une interview accordée à la rédaction de Passion Info Plus ce mercredi 18 février, le défenseur des droits humains, Pierre Espérance a qualifié d’illégal et arbitraire la façon, dont les autorités policières ont procédé à l’émission des avis de recherche contre l’ancien sénateur du département des Nippes Nenel Cassy et l’ancien député de Kenscoff Alfredo Antoine.
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« Étant une institution apolitique, la Police Nationale doit agir avec sérénité sans aucune considération d’ordre politique », a-t-il déclaré en ajoutant que si la Police judiciaire a des informations concernant des personnalités politiques ayant des connexions avec des gangs, il est impératif de les inviter.
Pierre Espérance parle de persécution politique, parce que selon lui, émis des avis de recherche sans en avoir invité ces personnes, « C’est une décision politique, illégale et arbitraire ». Il estime que la police judiciaire a fait un faux pas dans ce dossier et qu’il le corrige immédiatement.
Sur la base que nulle n’est au-dessus de la loi, M. Espérance a affirmé qu’il était préférable que la DCPJ invite ces personnalités à répondre aux questions de la justice, afin d’éviter des actions arbitraires et des soupçons de persécution politique, a expliqué le responsable du RNDDH.
Ce mardi 18 février, le ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle Joseph Vernet a procédé à l’installation de Sterline Civil comme nouvelle directrice générale du Fond National de L’Éducation (FNE). Mme Civil promet de restructurer l’institution pour un système éducatif capable de faire face aux grands défis.
En présence des cadres du FNE, des ministres de l’Éducation et de la planification, l’ancienne secrétaire générale du parti politique EDE, dit s’engager à prendre à cœur cette responsabilité avec détermination, intégrité et dévouement.
Consciente des difficultés auxquelles est confronté le système éducatif haïtien, Mme Civil a affirmé qu’avec une bonne collaboration de différents acteurs du système et un engagement envers la transparence et la redevabilité, ainsi qu’une bonne gestion du FNE, ces défis pourront être transformés en opportunités.
Pour cela, la nouvelle directrice générale du FNE promet de « mettre en place des mécanismes de contrôle et de suivi rigoureux pour garantir que chaque centime dépensé va contribuer directement à l’amélioration de l’éducation en Haïti et de travailler en étroite collaboration avec les institutions de contrôle, les partenaires internationaux et la société civile pour assurer que leurs actions soient toujours alignées sur les principes de transparence et d’efficacité. »
Il faut préciser que Sterline Civil remplace à ce poste Jean Ronald Joseph qui l’invite à prendre connaissance des dossiers en cours et à assurer une permanence afin qu’ils arrivent à terme.
Le ministre de l’Éducation Joseph Vernet a pour sa part souligné que cette nomination est arrivé à un moment où les attentes sont élevées, car, dit-il, diriger le FNE c’est apporter une vision impulser d’une dynamique de transformation et garantir que l’action de l’institution, c’est exclusivement l’intérêt général.
Le carnaval national 2025, initialement prévu les 2, 3 et 4 mars à Fort-Liberté, a été annulé. Une source proche de la Primature nous a confié que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a demandé au ministre de la Culture et de la Communication, M. Patrick Delatour, d’annuler la tenue du carnaval.
« Haïti Debout ! Ayiti Kanpe ! » C’est sous ce thème que devait se dérouler le carnaval national cette année à Fort-Liberté pour la première fois. Toutefois, une décision de dernière minute de la Primature conduit à l’annulation de cette grande manifestation culturelle. La source nous indique que le chef du CSPN déclare que « c’est la sécurité qui est sa propriété. »
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Cependant, les autorités avaient été vivement critiquées après que le Comité organisateur du carnaval 2025 a proposé un budget initial estimé à plus de 4 millions de dollars américains. Cette somme avait suscité de vives réactions au sein de la société et a été révisée à 300 millions de gourdes, dont 170 millions spécifiquement alloués à Fort-Liberté, selon une annonce faite le 11 février dernier par le ministre de la Culture et de la Communication, M. Patrick Delatour, lors des « Mardis de la Nation ».
Cette décision ne concerne pas les activités carnavalesques dans certaines villes de province, notamment à Jacmel.
Le président kényan William Ruto a formulé une proposition le 16 février 2025 demandant à reconnaître Haïti comme la sixième région de l’Afrique. Ce, lors de la 38ᵉ Assemblée ordinaire de l’Union africaine (UA) tenue à Addis-Abeba (Ethiopie). Une initiative qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens historiques et culturels entre Haïti et le continent africain.
Dans son allocution, selon ce qu’a rapporté le journal Diario Libre M. Ruto a souligné l’importance de cette reconnaissance pour soutenir Haïti dans ses efforts de sécurité. Il a également plaidé en faveur d’une déclaration officielle de solidarité de l’Union africaine à l’égard d’Haïti. Cela vise à renforcer la position d’Haïti au sein de la diaspora et à soutenir sa stabilisation, marquée par des défis de sécurité persistants, a souligné Hussein Mohammed, le porte-parole du gouvernement kényan.
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La reconnaissance d’Haïti comme sixième région de l’UA pourrait donc non seulement renforcer la coopération entre le pays des Caraïbes et le continent africain, mais aussi ouvrir la voie à une assistance accrue dans les domaines de la sécurité et de l’aide humanitaire. Cependant, la mise en œuvre de cette proposition est conditionnée par l’approbation des États membres de l’UA lors des prochaines sessions, et son efficacité dépendra de leur soutien.
À noter que les autorités haïtiennes n’ont pas encore réagi au plan proposé par le président kényan. Il ne reste plus qu’à attendre les prochaines étapes de cette proposition.
L’administration Trump a commencé depuis vendredi un licenciement massif des employés de la Federal Aviation Administration (FAA), seulement quelques semaines après une collision mortelle d’un hélicoptère Black Hawk de l’armée américaine avec un avion de la compagnie American Airlines à Washington, D.C.
Selon le journal Miami Herald, les licenciements massifs font suite à une collision meurtrière le 29 janvier impliquant un hélicoptère Black Hawk de l’armée américaine et un avion de ligne d’American Airlines près de l’aéroport national Ronald Reagan de Washington. Il a souligné que cet accident, qui fait toujours l’objet d’une enquête, a soulevé un nouvel examen minutieux de la capacité de la FAA à gérer en toute sécurité un espace aérien à fort trafic.
Par ailleurs, ces licenciements ont touché plusieurs centaines de travailleurs responsables de l’entretien des radars, des systèmes d’atterrissage et des aides à la navigation de la FAA, qui constituent des infrastructures essentielles à la sécurité aérienne, a fait un contrôleur aérien à l’AP sous couvert d’anonymat.
Charles Spitzer-Stadtlander, un des employés licenciés, a fait savoir à l’AP que son licenciement pourrait avoir été motivé par des raisons politiques. « Sans motif ni sur la base de leurs performances ou de leur conduite », a déclaré Spero, ajoutant que les e-mails provenaient « d’une adresse e-mail Microsoft « exécutive » et non d’une adresse e-mail gouvernementale.
Il faut aussi préciser que, selon Miami Herald, ces licenciements surviennent également après que Trump a créé le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), un groupe de travail dirigé par le milliardaire Elon Musk, pour réduire les coûts et la main-d’œuvre fédérale. Au cours de son premier mois de fonctionnement, il a restructuré plusieurs agences fédérales et recommandé des licenciements massifs, a souligné le journal.
Dernière minute. L’ex-sénateur des Nippes, Nenel Cassy, et l’ancien député de Kenscofff, Alfredo Antoine, sont activement recherchés par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), pour leur implication présumée dans la terreur des gangs dans le pays.
En effet, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 18 février à la Direction générale de la police nationale, les autorités annoncent avoir lancé des avis de recherche contre 16 personnes, dont les ex-parlementaires Nenel Cassy et Alfredo Antoine.
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La police judiciaire reproche à l’ex-sénateur des Nippes et à l’ancien député de Kenscoff d’avoir des liens avec les gangs responsables de la violence qui gangrènent la société haïtienne, notamment dans la commune de Kenscofff.
Notons que Nenel Cassy a été sanctionné depuis quelque temps par l’international pour ses liens avec les gangs criminels armés qui sèment la terreur en Haïti.
Cette nouvelle va faire couler beaucoup d’encres dans la société compte tenu des postes qu’avaient occupés les concernés dans les plus hautes sphères de l’État.
Haïti, pays des Caraïbes, est en proie à une crise sécuritaire aiguë issue d’une instabilité politique chronique depuis près de 10 ans. C’est dans ce contexte que Mario Andrésol, ancien directeur général de la Police Nationale d’Haïti, a fait son « grand » retour dans l’administration publique haïtienne comme secrétaire d’État à la Sécurité Publique. Plus d’un mois après sa prise de fonction, la situation sécuritaire de notre chère Haïti reste stagnante, voire dégradée avec les gangs qui continuent de pilonner Port-au-Prince, capitale haïtienne.
L’homme aux abords du pouvoir n’est pas l’homme au pouvoir, dit-on. Cette citation semble être la loupe dans laquelle il faut apprécier l’avènement de Mario Andrésol en tant que secrétaire d’État à la Sécurité publique. Si par le passé, surtout au cours de la période de la gouvernance d’Ariel Henry, Mario se vantait d’avoir la panacée pour résoudre le problème d’insécurité, aujourd’hui il se trouve au pied du mur, mais la société haïtienne peine à reconnaître s’il est vraiment le maçon.
Mario avait pleuré le jour de son installation lors de son discours. Des larmes, pour certains, qui marquaient la douleur qui traverse un Haïtien patriote. Un cri de révolte ? Ça pleure aussi un homme ? Oui, nous chante Ginette Réno. Ce n’est pas pour l’amour, mais plutôt Mario a versé des larmes pour qu’il mette en application son rêve ancien : résoudre le problème d’insécurité. Quel bilan ?
Après l’incursion des gangs armés à Kenscoff à la fin du mois de janvier, le ministre de la Justice Patrick Pélissier, comme un bon père, a décidé de déléguer la responsabilité du monitoring des opérations de sécurité dans les départements de l’Ouest et l’Artibonite à Mario Andrésol. Jusqu’à preuve du contraire, aucun bilan n’a été présenté et les gangs ont fait fi de Mario Andrésol qui répète à tout bout de champ qu’il faut repenser les opérations de la PNH.
Ce qui paraît évident aujourd’hui, c’est que les bandits armés s’installent progressivement dans plus de 80 % de la capitale haïtienne. Si l’arrivée de Mario Andrésol comme secrétaire d’État à la Sécurité Publique avait reçu un écho favorable dans l’opinion publique haïtienne, un mois plus tard, l’ancien candidat à la présidence peine à donner des résultats concrets. Mario n’est pas un messie. Il n’est pas non plus un outsider.
Face à la circulation d’un médicament contrefait, frauduleusement étiqueté « Antitoxin Tétanus 1500 UI, 1 ml et 2 ml », le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique ordonne des mesures immédiates pour son retrait du marché.
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Selon un communiqué daté du 17 février 2025, ce médicament, qui porte de façon frauduleuse l’étiquette « Antitoxin Tétanus 1500 UI, 1 ml et 2 ml », constitue une menace sérieuse pour la santé publique. En conséquence, le ministre de la Justice, le Dr Patrick Pélicier, a instruit les commissaires du gouvernement des 18 juridictions près des tribunaux de première instance de procéder à des « inspections rigoureuses et immédiates dans tous les établissements pharmaceutiques susceptibles de commercialiser ce produit frauduleux et dangereux ». Ce, en coordination avec le ministère de la Santé Publique et de la Population ainsi que le ministère du Commerce et de l’Industrie.
Des poursuites judiciaires seront engagées contre toute personne ou entité impliquée dans la fabrication, l’importation, la distribution ou la commercialisation de « ce produit frauduleux ». En cas de non-respect de ces directives, des sanctions administratives et disciplinaires seront appliquées, prévient le ministère de la Justice.
Un drame nonchalant s’est produit dans un club à Delmas 40 B, dans la soirée du vendredi 14 février 2025. Les policiers Grégory Pierre Michel, agent 4 affecté au commissariat de Port-au-Prince, et Stanley Denizé, agent de l’Unité de Sécurité et de Gestion du Palais National (USGPN), ont perdu la vie dans des circonstances troublantes. La rédaction de Passion Info Plus a recueilli les propos d’un témoin oculaire.
« L’incident s’est produit vers minuit. Le policier Grégory était accompagné d’une jeune femme du quartier, décrite comme ayant une belle silhouette. En la voyant sur place, l’agent Stanley lui a touché ses fesses. Cela a immédiatement provoqué une altercation entre les deux frères d’armes, qui s’est rapidement intensifiée. Finalement, Grégory a ouvert le feu sur Stanley, 24 ans », rapporte notre source.
« En réaction, le groupe qui accompagnait la victime a abattu à son tour le policier Grégory, avant de repartir avec son arme », détaille notre contact.
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D’après tous les contacts effectués dans la zone, l’alcool et la femme seraient au cœur de cet énième drame qui frappe la Police nationale d’Haïti.
« On ne sait pas précisément si la personne qui a abattu Grégory est aussi de la PNH ou un simple civil armé », indique notre contact, précisant que la moto de ce dernier a été récupérée samedi dans la journée par des gens à bord d’un pickup.
Lionel Lazarre, porte-parole adjoint de la PNH
Joint par téléphone, le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre, nous a confirmé la mort des agents de l’ordre, précisant que Grégory Pierre Michel était un agent 4 de la 20ᵉ promotion de la Police nationale et Stanley Denizé, agent 2 de la 33ᵉ promotion.
Les responsables de la juridiction de Delmas de la police nationale ont lancé une enquête pour faire la lumière sur ce dossier, nous dit M. Lazarre.
Ce drame a fait couler beaucoup d’encres sur les réseaux sociaux. Plus d’un se demande quand l’État mettra l’accent sur le suivi psychologique des agents de l’ordre, confrontés eux aussi à des dédales multiples dans une société en dérive.
Très tôt ce dimanche 16 février, les gangs armés de la Coalition « Viv Ansanm » ont de nouveau envahi la commune de Kenscoff. Paniqués, les habitants de la commune ont lancé un cri d’alarme aux autorités policières.
En effet, plusieurs quartiers de la commune de Kenscoff se sont réveillés sous des détonations d’armes automatiques. La population, délaissée, appelle au secours urgent des autorités.
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Des zones stratégiques ont été ciblées par les malfrats, notamment Viard, où abritent les antennes de toutes les stations de radio et de télécommunications, communément appelée « Téléco ».
En plus, pour empêcher l’arrivée des blindés des agents de l’ordre, les caïds ont imbibé d’huile la voie routière donnant accès à la zone.
Cependant, une source nous a confirmé que les agents des Forces Armées d’Haïti, positionnés à Furcy dans la localité d’Obléon, tentent de contrer les malfrats.
Notons que, selon l’ex-député Alfredo Antoine, 2 soldats des FAD’H ont été touchés par balle dans cette nouvelle attaque.
En partenariat avec la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP) et l’Université d’État d’Haïti (UEH), le lancement officiel du programme de master en Marchés publics marque non seulement un tournant décisif pour le système des marchés publics en Haïti, mais s’inscrit également dans la logique d’une vision politique plus large, axée sur le renforcement des capacités de l’État, la promotion de la bonne gouvernance et la consolidation des institutions publiques.
Lors de sa participation au lancement officiel du programme de master en marchés publics, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé a affirmé que notre système des marchés publics fait face à des défis structurels majeurs. Il a évoqué un déficit de professionnalisation, un manque de ressources humaines qualifiées et des pratiques inégalement harmonisées.
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Ce secteur des marchés publics étant représenté comme un levier stratégique pour la croissance économique, la création d’emplois et la modernisation des infrastructures, Alix Didier Fils Aimé pense qu’il est indispensable de professionnaliser les acteurs des marchés publics.
Par ailleurs, face à ce lancement, le chef du gouvernement croit essentiel de réfléchir à ce que nous souhaitons accomplir à travers ce programme. « De là, il importe de nous poser la question suivante : quels sont les résultats concrets que nous attendons ? Ce programme de master n’est pas une simple initiative académique ; c’est un instrument stratégique de transformation des pratiques de gestion des ressources publiques », a écrit la primature dans une note.
« Ce programme incarne la vision d’un État fort, capable d’assurer la continuité administrative, la pérennité des réformes et la confiance des citoyens envers leurs institutions », a-t-il ajouté. Il a aussi précisé que ce programme est le fruit d’un travail collectif qui s’inscrit dans la continuité administrative de l’État.
Le quartier de Carrefour-Feuilles a subi une nouvelle attaque criminelle ce 14 février. Une église, des maisons et des véhicules ont été incendiés, selon les informations dont dispose notre rédaction.
Située à l’angle de la ruelle Alerte et de la rue Lotta Jérémie, l’église de Dieu, dirigée par le pasteur Jean Gabriel Anglade, a été incendiée par des criminels de la coalition de gangs « Viv Ansanm » en fin d’après-midi du 14 février 2025. Des voitures stationnées non loin du bâtiment de cette église sont parties en fumée.
Lors de cette attaque criminelle, plusieurs maisons ont été brûlées aussi, rapportent des habitants. Face à ce climat de terreur, des habitants qui avaient fui certaines localités de Carrefour-Feuilles ont dû quitter leurs domiciles à nouveau.
En août 2023, des gangs en provenance de Gran Ravin avaient pris d’assaut une bonne partie de Carrefour-Feuilles, forçant ainsi des milliers de personnes à fuir leur domicile. Certains d’entre eux dorment encore sous les tentes dans des sites de déplacés.
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Malgré la présence de la mission Multinationale d’Appui à la Sécurité en Haïti déployée depuis juin, les criminels ne cessent d’étendre leurs tentacules. Plusieurs massacres, dont celui de Cité-Soleil et Pont-Sondé, ont été réalisés durant le déploiement de ladite mission.
Aucun jour n’est spécial pour Trump lorsqu’il s’agit d’éprouver de la pitié pour les migrants en situation irrégulière sur le sol américain. Ce vendredi 14 février, la Maison-Blanche a diffusé sur le réseau social X (anciennement Twitter) une carte de Saint-Valentin accompagnée d’un message sur l’immigration illégale.
L’image, qui a été partagée par le président Donald Trump, montre ce dernier aux côtés de son conseiller spécial pour la politique migratoire, Tom Homan sur une carte de couleur rose avec la légende :
« Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, venez ici illégalement et nous vous expulserons. »
Cette publication intervient dans un contexte de renforcement des mesures de contrôle migratoire par l’administration Trump. Depuis janvier 2025, un ensemble d’actions a été déployé sous la supervision de Tom Homan,chargé de la politique d’expulsion massive des immigrés en situation irrégulière.
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Cette communication a suscité des réactions diverses. Certains y voient une réaffirmation des politiques migratoires en place, tandis que d’autres critiquent le ton employé. À ce stade, la Maison-Blanche n’a pas réagi aux commentaires sur cette initiative.
Selon le New York Post, depuis le début du second mandat de Donald Trump, 11 000 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés en 18 jours, et 7 300 expulsés au cours de la première semaine suivant son investiture.
Avec un résultat de 52 voix pour et 48 contre, Robert F. Kennedy Jr. a été nommé secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis le 13 février 2025. Cette nomination, intervenue à l’issue d’un débat approfondi au Sénat, s’est faite en dépit des controverses entourant ses positions sur les vaccins.
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Comme l’a relayé la presse américaine, lors de son audition de confirmation, Robert F. Kennedy Jr. a réaffirmé son engagement en faveur de l’utilisation des données scientifiques pour guider ses décisions. Cependant, sa nomination a suscité des réserves. Plusieurs sénateurs, notamment du Parti démocrate, ont exprimé leurs réserves concernant ses positions antérieures sur les vaccins, soulignant que ses prises de position sceptiques pourraient compromettre les efforts de santé publique. Des professionnels de la santé ont également exprimé des réserves quant à l’impact de ses positions sur la confiance du public envers les agences sanitaires.
M. Kennedy s’est réjoui de rejoindre l’administration Trump en tant que 26ᵉ secrétaire du ministère américain de la Santé et des Services sociaux. « Rendons l’Amérique en bonne santé à nouveau », a-t-il écrit sur son compte X.
Malgré ces réserves, Kennedy Jr. a reçu le soutien de la majorité des sénateurs républicains, qui considèrent sa nomination comme un catalyseur potentiel pour des réformes dans le secteur de la santé publique. En tant que secrétaire, il aura la responsabilité de superviser plusieurs agences clés, dont la Food and Drug Administration (FDA), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et les National Institutes of Health (NIH).
Me Iswick Théophin a annoncé son refus d’accepter le poste de Directeur Général Adjoint du Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) qui vient de lui être proposé. Dans un communiqué de presse daté du jeudi 13 février 2025, il a exprimé sa gratitude aux autorités pour leur confiance, tout en soulignant son grand étonnement à la suite de cette nomination.
Me Théophin a décidé de refuser le poste de Directeur Général Adjoint du FAES. Cette décision, selon lui, n’est pas le résultat d’un rejet de la mission de FAES, ni d’une réticence à assumer des responsabilités publiques mais réside dans le manque de cohérence idéologique et de vision commune avec la nouvelle direction. Ne connaissant pas les orientations politiques et administratives du directeur général, il estime qu’une collaboration stratégique serait difficile.
Pour Me Théophin, l’engagement public doit être basé sur la transparence, la confiance et une compréhension commune des défis à relever. Il dit préférer renoncer à cette rencontre plutôt que de s’inscrire dans une dynamique, dont les objectifs et les valeurs lui échappent.
Il réaffirme néanmoins son engagement pour Haïti, soulignant que servir son pays ne se limite pas à occuper un poste, mais à agir en accord avec ses convictions. M.Théophin, figure active des mobilisations contre la mauvaise gouvernance et plusieurs fois pressenti pour la Primature, choisit ainsi de poursuivre son combat pour une gouvernance responsable et une gestion transparente des ressources publiques.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) dit condamner l’incendie criminel du 13 février 2025 ayant ravagé les locaux de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti communément appelé hôpital Général. Bien qu’il ait abandonné depuis quelque temps en raison de la situation d’insécurité et de violence qui règnent à Port-au-Prince.
Cet acte de vandalisme contre le plus grand centre hospitalier du pays, qui est au service de la population haïtienne depuis 109 ans, constitue une attaque inacceptable contre le patrimoine sanitaire du pays et met davantage en péril l’accès aux soins de santé pour la population, a écrit le MSPP dans une note datée ce jeudi 13 février.
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« Détruire une infrastructure de santé, c’est porter atteinte au droit fondamental à la vie et à la dignité humaine », a lancé le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). Il appelle en ce sens les autorités compétentes à adopter toutes les mesures nécessaires, tout en réaffirmant son engagement à œuvrer sans relâche pour assurer l’accès aux soins à l’ensemble de la population.
Le Conseil Présidentiel de Transition( CPT) vient de nommer une commission de restructuration composée de 5 membres à la tête de la Télévision Nationale d’Haïti. Gamall Jules Augustin, qui a passé 9 ans à la Direction Générale de cette institution étatique, fait partie de cette commission. Sa présence soulève la colère du syndicat des employés des médias d’Etat.
André Frasmé, secrétaire général du syndicat des employés des médias d’État, dit avoir constaté avec étonnement la présence de Gamall Jules Augustin au sein de la commission de restructuration de la Télévision Nationale d’Haïti. » Gamall a détruit tous les compartiments de la Télévision Nationale d’Haïti » , dénonce M. Frasmé.
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Il décrit Gamall comme un loup dévastateur qui a tout détruit sur son passage. Dès l’arrivée de Gamall Augustin, il a détruit le régis, le studio, la mise en onde et la salle de montage de la TNH. » Il a emporté tous les appareils pour pouvoir construire ses propres médias privés », révèle le syndicaliste lors d’une interview téléphonique accordée à notre rédaction.
Le syndicaliste Frasmé entend mener une lutte acharnée afin de contrer cette décision du CPT. « Nous continuons à mener le combat jusqu’à ce que les autorités entendent nos voix, jusqu’à l’expulsion de Gamall Jules Augustin de cette commission », poursuit-il.
Le passage de Gamall Jules Augustin a laissé un goût amer dans la bouche des employés. Depuis l’arrivée de cet homme qui est présenté comme un proche de Michel Martelly, Gamall a tout emporté sur son passage. Le syndicaliste a révélé que Gamall Jules Augustin aurait même emporté des génératrices et des véhicules de la Télévision Nationale d’Haïti.
Par ailleurs, il alerte l’opinion sur des menaces de mort qu’il reçoit de la part de Gamall Augustin. « Peu importe ce qui m’arrivera dans le pays, il sera le principal responsable », dénonce-t-il.
Sandra Duvivier, présidente, Jean Mary Simon, Raoul Vital, Jean Yvon Virgile et Gamall Augustin, membres, voilà les 5 personnalités composant cette commission de restructuration.
La Primature annonce que, dans le souci de respecter l’agenda de la transition, de garantir la stabilité et la souveraineté démocratique du pays, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a visité les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), ce jeudi 13 février. Cette visite a permis de faire le point sur les dispositions mises en place pour l’organisation du référendum et des élections à venir.
Lors de cet entretien, le chef du gouvernement a rappelé aux Conseillers électoraux leurs lourdes responsabilités d’organiser des élections libres, honnêtes et crédibles à travers le pays, précise le communiqué de la Primature, indiquant que le CEP, en tant qu’institution indépendante, doit mettre tout en œuvre pour garantir au peuple haïtien un processus électoral transparent et démocratique.
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“ Organiser des élections ne peut se faire en dehors d’un climat sécuritaire. Conscient de cette réalité, le Premier ministre a réaffirmé avec détermination que sa mission première est de garantir la sécurité que le peuple haïtien exige et mérite. Face à l’insécurité qui sévit dans le pays, il met tout son poids dans la balance pour apporter une solution durable et définitive à ce fléau ”, peut-on lire dans ledit communiqué.
La Primature affirme que le gouvernement est mobilisé. Et M. Fils-Aimé incarne la volonté inébranlable de restaurer l’ordre et de permettre à chaque citoyen de vivre en paix, de circuler librement et de croire en un avenir prospère et stable pour Haïti.
Dans des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux ce jeudi après-midi, on peut remarquer des vagues de flammes depuis les locaux de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, communément appelé l’hôpital général.
Selon les dernières informations, les gangs criminels armés opérant au centre-ville de Port-au-Prince ont décidé d’incendier les locaux du plus grand centre hospitalier du pays.
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L’espace est abandonné depuis tantôt un an suite aux terreurs implantées par les bandes armées dans les parages. Une tentative de réouverture le 24 décembre dernier avait tourné au drame.
Alors que les professionnels de la presse avaient été conviés sur les lieux le 24 décembre 2024 par le ministre de la Santé Publique et de la Population de l’époque, Dr Duckenson Lorthé Blema, afin de couvrir la cérémonie de réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), les gangs armés faisant irirruption,aissant un bilan tragique. Trois morts, dont les journalistes Markenzy Nathoux et Jimmy Jean, ainsi qu’un policier.
Sans oublier que sept autres confrères de la presse ont été blessés, parmi eux, Petyon Robens, Réginald Baltazar, Miracle Velondie, Florise Deronvil, Jean-Jack Aspèges, Jocelyn Justin et Rosemond Vernet.
Parmi les principaux partenaires commerciaux de la République dominicaine, Haïti se distingue par une augmentation de 54,7 % des exportations, soit une hausse de 34,2 millions de dollars, portant le total à 96,8 millions de dollars en janvier 2025.
Selon le journal El DINERO, cette croissance remarquable s’explique principalement par l’augmentation des ventes de ciment évaluées à plus de 6 millions de dollars et de barres de fer à plus de 4,8 millions de dollars. Ces matériaux sont des acteurs clés de l’économie haïtienne, contribuant significativement aux secteurs de la construction et des infrastructures, des domaines essentiels pour la reconstruction et le développement du pays.
Toujours selon le journal dominicain, les exportations dominicaines ont atteint 979 millions de dollars en janvier 2025, marquant une croissance annuelle de 16,7 %.
Biviana Riveiro, directrice exécutive du Centre d’exportation et d’investissement de la République dominicaine (ProDominicana), a souligné que cette performance confirme la reprise et l’expansion du secteur exportateur. Elle a en outre précisé que le pays avait retrouvé les niveaux d’avant la pandémie, alors que les exportations s’élevaient à 762,3 millions de dollars en janvier 2019.
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Les États-Unis restent le principal marché pour les exportations dominicaines, avec une hausse de 8,3 % (+36,9 millions de dollars), tandis que le Canada affiche une croissance significative de 821,2 % (+35,9 millions de dollars), principalement due à la vente d’appareils médicaux, de profils creux et de produits agricoles, ajoute le média dominicain.
Si la dynamique des échanges commerciaux avec Haïti témoigne d’une forte demande pour certains produits dominicains, l’économie haïtienne, quant à elle, continue de faire face à des difficultés majeures. Selon l’Institut Haïtien de Statistique et d’Information (IHSI), le produit intérieur brut (PIB) en valeur constante est estimé à 568 milliards de gourdes pour l’exercice fiscal 2023-2024, contre 592,7 milliards pour l’exercice précédent, marquant ainsi une contraction de 4,2 %.
Emmanuel Fils Thomas, policier membre de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), est décédé hier, jeudi, à l’hôpital des suites de blessures par balles subies lors d’une intervention dans la commune de Montrouis. Trois autres policiers ont également été blessés, tandis qu’un présumé bandit a été abattu lors des échanges de tirs avec les forces de l’ordre.
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Selon Lionel Lazarre, porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti (PNH), cette intervention a eu lieu sur la Route nationale #1, où des criminels armés tentaient d’installer un poste de péage pour extorquer les usagers.
Le présumé chef de gang, « Ti Gérard » ainsi connu a été tué lors des affrontements avec la police.
De son côté, le policier Emmanuel Fils Thomas, issu de la 33ᵉ promotion de la PNH, a été mortellement touché par balle au thorax, non loin du commissariat de la commune. Transporté d’urgence dans un centre hospitalier, il a succombé à ses blessures.
Trois autres policiers ont été blessés par balles lors de cette intervention. Leur état de santé est actuellement stable, selon M. Lazarre.
Malgré la présence de la force multinationale dirigée par le Kenya et équipée de matériels adéquats, les criminels armés continuent de semer le deuil au sein de l’institution policière, allongeant la liste des victimes sous les balles des gangs.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 février, le directeur de la compagnie de transport des écoliers DIGNITÉ, Didier Benel, a annoncé un ensemble de mesures visant à revitaliser l’institution, deux mois après sa nomination à sa tête.
Après plusieurs mois d’interruption, la DIGNITÉ a repris ses activités dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, avec de gros défis liés à l’insécurité. Avec une couverture réduite, Didier Benel a annoncé avoir mis en place des commissions pour travailler sur la relance des activités dans le Sud et le Nord pour l’instauration de nouveaux circuits.
Toutefois, M. Benel dit attendre d’abord les rapports des commissions pour une expertise de la situation avant la relance de ses activités, tout en soulignant des mesures pour doter l’institution d’un cadre légal et de permettre à certains des employés d’avoir un badge et une lettre enfin de les protéger. Il annonce également que tous les employés de l’institution bénéficieront d’une augmentation de salaire.
« J’ai identifié dès mon arrivée les véhicules en fonctions et ceux qui ne sont pas fonctionnels. Toutefois, une évaluation technique est en cours pour avoir plus d’informations sur ceux non opérationnels afin de statuer les démarches », a fait savoir Didier Benel.
Il a souligné les points de stationnement stratégiques des bus, facilitant le transport gratuit des écoliers. Avec une flotte d’une dizaine d’autobus, DIGNITÉ s’engage à assurer la mobilité des élèves sans frais, en positionnant ses véhicules à des emplacements clés tels que Caradeux, Carrefour Gérald Bataille, Delmas 32 et Pétion-Ville.
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé ce mercredi 12 février 2025 que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’était pas une option réaliste et que la sécurité du pays devait désormais être prise en charge par l’Europe.
Alors que l’administration Trump se concentre sur la protection des frontières des États-Unis et la dissuasion face à la Chine. Lors d’une intervention préalable à une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, selon CNN Hegseth a indiqué que les États-Unis ne déploieraient aucune troupe sur le territoire ukrainien et que la sécurité de Kiev doit être garantie par des forces européennes. Il a également jugé irréaliste un retour aux frontières ukrainiennes d’avant 2014, avant l’annexion de la Crimée par la Russie.
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Cette prise de position pourrait susciter des inquiétudes chez le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a récemment souligné l’importance du soutien américain pour garantir la sécurité de son pays. Alors que l’OTAN et l’Union européenne ont anticipé un désengagement progressif de Washington et ont mis en place des mécanismes pour coordonner l’aide militaire à l’Ukraine.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a reconnu la nécessité d’accroître l’aide militaire à l’Ukraine, tandis que le secrétaire britannique à la Défense, John Healey, a assuré entendre les préoccupations liées à la sécurité européenne, selon CNN.
À rappeler que tous les membres de l’OTAN, dont les États-Unis, avaient promis leur soutien à une « voie irréversible » vers une future adhésion de l’Ukraine. En 2024, au sommet de Washington, ils ont réaffirmé que l’avenir de l’Ukraine était dans l’OTAN et qu’ils continueraient de l’aider à suivre sa trajectoire irréversible vers l’intégration euro-atlantique pleine et entière, y compris vers l’adhésion à l’OTAN. L’administration Trump a changé la donne.
Les États-Unis examinent les réserves significatives de terres rares situées dans le sud de la République dominicaine. Ces ressources, estimées à près de 100 millions de tonnes, sont cruciales pour la fabrication de produits technologiques, tels que les téléphones portables, les véhicules électriques et les puces électroniques, selon Franceinfo.
Lors de sa visite à Santo Domingo les 5 et 6 février 2025, Marco Rubio, secrétaire d’État des États-Unis, a affirmé que la coopération avec la République dominicaine, « un pays ami », était stratégique, soulignant l’importance de ces ressources pour l’avenir de l’économie mondiale.
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Les terres rares, un groupe de 17 éléments chimiques indispensables à l’industrie technologique et à la défense, représentent une opportunité pour la République dominicaine de se positionner comme un acteur clé de la production de semi-conducteurs, grâce à un potentiel transfert de technologies. Rubio a déclaré que « le Corps des ingénieurs de notre armée a déjà collaboré pour identifier des ressources qui seront essentielles pour l’avenir » du monde.
Le gouvernement dominicain a déjà mis en place l’Empresa Minera Dominicana, S.A. (EMIDOM) pour promouvoir l’extraction de ces minéraux, tandis qu’Haïti, bien que partageant la même région frontalière, n’a établi aucun plan stratégique pour exploiter ses ressources.
D’ailleurs, depuis 1993, l’État haïtien n’a financé aucune étude de recherche dans le domaine des mines. De plus, en 2012, toutes les activités de recherche minière métallique ont été suspendues, a souligné Claude Prépetit, directeur du Bureau des Mines et de l’Énergie en Haïti, lors d’une interview accordée à la Radio Magik9 le mardi 11 février 2025.
L’ingénieur Préptit a également précisé qu’aucune étude n’a été menée sur les terres rares afin de déterminer l’existence et l’ampleur des gisements dans le sous-sol haïtien. Toutefois, compte tenu des conséquences néfastes que peut entraîner l’exploitation des terres rares, il souhaite qu’une coopération soit établie entre les deux États afin d’analyser les enjeux communs.
À l’occasion des « Mardis de la Nation », le ministre de la Culture et de la Communication, M. Patrick Delatour, s’est exprimé sur les préparatifs du carnaval national qui se tiendra à Fort-Liberté du 2 au 4 mars, en annonçant que le budget est passé à 300 millions de gourdes.
Sous le thème « Haïti Debout ! Ayiti Kanpe ! » l’organisation des festivités carnavalesques à travers le pays, aura un budget de 300 millions de gourdes, prévu dans la loi de finances 2024-2025, dont 170 millions spécifiquement pour Fort-Liberté, ville désignée pour accueillir cette grande célébration populaire, lit-on dans un article du Ministère de la Culture et de la Communication (MCC).
« Dans le cadre des préparatifs, l’État prévoit des investissements conséquents, notamment la réfection en bitume de la rue principale de la ville ainsi que le nivellement et l’amélioration des voies secondaires », a écrit le ministère de la Culture et de la Communication. Cette initiative, selon les responsables, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à dynamiser l’économie locale, à renforcer les services hospitaliers et à moderniser les infrastructures numériques de la ville.
Par ailleurs, le Ministre Patrick Delatour a souligné que le choix de la ville Fort-Liberté est stratégique et reflète une volonté affirmée de décentralisation et de mise en valeur du patrimoine historique national.
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« En parallèle, ces efforts ambitionnent de positionner Fort-Liberté comme une destination touristique de premier plan, mettant en lumière ses richesses culturelles et historiques. » a-t-il expliqué.
Il convient de rappeler que Comité Organisateur du Carnaval national 2025 avait soumis un budget provisoire qui s’élevait à 536 millions de gourdes, soit 4.1 millions de dollars américains. Cette somme avait suscité de vives réactions, compte tenu des nombreux défis urgents auxquels le pays est confronté.
Le pouvoir en place s’apprête à nommer plusieurs directeurs généraux dans des institutions autonomes de l’État. Hermane Nelson, pressenti comme le nouveau directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), est présenté par le Réseau National de Défense des Droits Humains comme étant un corrompu.
Présenté comme le bras droit du conseiller-président Louis Gérald GILLES par le RNDDH, Herman Nelson est sur le point de devenir le directeur général du FAES. Face à cette éventuelle nomination, le RNDDH s’empresse d’écrire ce 11 février 2024 au président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, sur le passage de M. Hermane Nelson dans l’administration publique haïtienne. Un passage, selon le RNDDH, qui est jalonné de scandales.
« Au Parlement, il a été recherché pour corruption et détournements de biens et a dû fuir le pays pour échapper à la juridiction répressive. À son retour au pays, il a été intégré au ministère de la Défense où il a encore trempé dans des malversations. Fin a été mis alors à ses services », relate le Réseau.
Cette organisation de défense des droits de l’homme souligne aussi la participation de Hermane Nelson dans des activités de corruption. « Récemment, il lui est reproché d’utiliser ses rapports avec le conseiller président Louis Gérald Gilles en vue de vendre des postes de directeurs généraux », lit-on dans cette lettre.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains, plus loin, exhorte M. Voltaire à réaliser le vetting des candidats avant toute nomination afin, dit-il, d’assurer un minimum d’intégrité dans la fonction publique.
Dans un communiqué, la Primature dit renouveler son engagement à rétablir définitivement la sécurité dans le pays, suite au décès ce mardi 11 février en salle de cours de l’étudiant Massenat Lebelt au Centre d’Études Diplomatiques et Internationales (CEDI). L’étudiant en Relations Internationales a reçu une balle perdue alors qu’il suivait un exposé dans son établissement universitaire situé à Bourdon, Port-au-Prince.
Le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé, dans ce message de sympathie, exprime son rejet face à ces actes odieux et regrettables.
“ À la suite des incidents survenus au Centre d’Études Diplomatiques et Internationales (CEDI) et à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, le Gouvernement condamne fermement ces actes odieux et regrettables qui plongent davantage notre société dans la désolation. La perte tragique d’un jeune du CEDI qui était porteur d’espoir, ainsi que les blessures subies par un élève de Saint-Louis de Gonzague constituent une épreuve douloureuse pour la nation”, lancent les autorités.
Face à ces drames qui sèment le deuil et le désarroi au sein de la population, le Gouvernement dit renouveler ses engagements à travailler sans relâche pour rétablir définitivement l’ordre et la sécurité dans le pays.
Il faut souligner que, ce 11 février 2025, plusieurs personnes ont été atteintes de balles perdues à Port-au-Prince.
Le Conseil Présidentiel de Transition veut aborder le problème d’insécurité sévissant en Haïti d’une autre façon. La présidence a instruit le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé de recueillir et d’examiner toutes les personnes sanctionnées par le Canada, les États-Unis et les Nations unies pour leur rôle présumé dans la déstabilisation d’Haïti, informe le président du CPT, Leslie Voltaire.
Le représentant de Fanmi Lavalas au sein de cette structure présidentielle, dans un message publié sur son compte X le lundi 10 février 2025, promet d’aborder le problème avec du sérieux. « Le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour enquêter et engager des poursuites », avance-t-il.
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M. Voltaire compte sur la justice haïtienne, une justice décriée et impliquée dans plusieurs scandales, pour entamer des poursuites contre les fossoyeurs de la nation haïtienne. Il précise, dans son message, que l’État agira avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d’Haïti.
Cette annonce survient moins d’un mois après que le président Leslie Voltaire a accusé l’ancien président haïtien, Michel Martelly, sanctionné par les États-Unis et les Nations unies, d’avoir légalisé les gangs en Haïti durant son administration (2011-2016).
Le président Leslie Voltaire invite la population à rester vigilante face à toute tentative de manipulation et de déstabilisation. « Ne tombez pas dans le piège des gangs et de ceux qui servent leurs intérêts ! » exhorte-t-il.
Entre 2022 et 2024, plusieurs personnalités des secteurs économique et politique en Haïti ont été sanctionnées par les États-Unis, le Canada, les Nations unies, entre autres, pour leur présumée implication dans des activités criminelles en Haïti, notamment le trafic de drogue et le financement des gangs armés. Parmi les sanctionnés, seul l’ancien sénateur de Petite-Rivière de l’Artibonite, Prophane Victor, a été arrêté.
L’ambassadeur des États-Unis accrédité en Haïti, Dennis B. Hankins, a remis ce lundi 10 février plusieurs matériels à la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans le cadre de la lutte contre les gangs armés dans le pays.
Le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Leslie Voltaire, accompagné du directeur général de la Police Nationale, Rameau Normil, et du chef de la mission multinationale, Godfrey Otunge, a reçu, divers matériels de l’ambassadeur des États-Unis accrédité dans le pays, Dennis B. Hankins. Ces dons de matériels sont effectués dans les locaux de la direction générale de la Police, a précisé un communiqué de la présidence.
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Selon le représentant de Fanmi Lavalas au CPT, « ce don offert à la PNH est évalué à 6 millions de dollars américains et comprend des bulldozers, des lowboys, des camions blindés, ainsi que neuf véhicules et d’autres équipements. » Ce, dans l’objectif de renforcer les capacités de la Police Nationale d’Haïti (PNH), dans la lutte pour restaurer la paix et la sécurité dans le pays, a-t-il indiqué tout en saluant cette démarche du gouvernement américain.
Le président Emmanuel Macron a dévoilé hier dimanche un ambitieux plan d’investissement de 109 milliards d’euros pour le secteur de l’IA en France. Ce, à l’occasion du Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA) qui se déroule à Paris du 10 au 11 février 2025. L’objectif de ce plan, selon lui, est de renforcer la compétitivité du pays face aux grandes puissances technologiques mondiales.
Selon BFMTV, ces investissements seront exclusivement le fait d’acteurs privés. Parmi les acteurs impliqués, le fonds Brookfield prévoit d’allouer 20 milliards d’euros à la construction de centres de données, dont un projet à Cambrai. Les Émirats arabes unis ont annoncé un engagement financier de 50 milliards d’euros pour la création d’un pôle technologique dédié à l’intelligence artificielle.
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L’Europe, de son côté, manifeste sa volonté de renforcer son rôle sur la scène mondiale. Plus de 60 entreprises, dont Mistral, Spotify, Airbus et L’Oréal, se sont unies dans le cadre de l’EU AI Champions Initiative, visant à faire de l’Europe un leader mondial de l’IA.
En réponse, le gouvernement français a annoncé des mesures d’accompagnement, notamment par le biais de la formation et de la collaboration public-privé, afin de soutenir le développement de l’IA et de renforcer les compétences nécessaires à son évolution.
« Ce sommet montre que l’IA est un moyen pour l’humanité d’aller plus vite, d’innover plus vite et clairement pour transformer la santé, l’énergie, la mobilité, les services publics, afin d’être plus efficace », a déclaré le président.
À souligner que de nombreux responsables politiques sont attendus pendant ces deux jours, notamment le vice-président des États-Unis, J. D. Vance, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Selon Franceinfo, des figures de proue de l’intelligence artificielle ont aussi annoncé leur présence, notamment les dirigeants d’entreprises phares comme OpenAI (Sam Altman), Google DeepMind (Demis Hassabis), Anthropic (Dario Amodei) ou Mistral AI (Arthur Mensch).
Dans un message sur le réseau social X, l’ex-première dame Martine Moïse cherche à convaincre l’administration Trump de déclassifier tous les documents du FBI et du Département d’État liés à l’assassinat de son mari défunt.
La veuve fait l’éloge des combats qu’avait menés Jovenel Moïse avant d’être tué dans la nuit du 7 juillet 2021. S’adressant directement au président américain Donald Trump, elle associe les réformes économiques lancées par Donald Trump à celles de Jovenel Moise. « Comme vous, il a entrepris de profondes réformes économiques pour mettre fin aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques. Comme vous, il a été la cible d’une campagne coordonnée de diffamation en raison de ses réformes ambitieuses et audacieuses », écrit Martine Moïse.
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Martine Moïse a affirmé qu’aujourd’hui, les assassins de l’ex-président contrôlaient les pouvoirs exécutif et judiciaire du gouvernement et dirigeaient Haïti avec les gangs. Face à ce constat, il invite le président Trump, alors qu’il élimine la corruption et le gaspillage au sein de son gouvernement, à « déclassifier tous les documents du FBI et du Département d’État liés à l’assassinat de mon mari ».
« Il est également temps pour Haïti, conformément à sa constitution, d’avoir un Premier ministre à la tête du pouvoir exécutif (art. 149) afin de détruire les gangs et d’organiser des élections libres et équitables pour le retour de l’ordre constitutionnel. » a-t-elle conclu.
Dès ce lundi 10 février, les États-Unis imposeront des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium. Ces nouveaux droits de douane seront aussi effectués pour les importations en provenance du Canada et du Mexique.
Avant d’assister au Super Bowl hier dimanche, Donald Trump s’est exprimé lors d’une conférence de presse à bord de l’avion présidentiel annonçant une imposition des droits de douane sur l’acier et l’aluminium de 25 %, y compris pour le Canada et le Mexique.
Nous annoncerons les tarifs douaniers sur l’acier lundi », a-t-il déclaré, ajoutant que « tout acier entrant aux États-Unis sera soumis à des droits de douane de 25 %. » « L’aluminium aussi », a-t-il ajouté, a rapporté CNN.
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Sans donner plus de détails, Trump prévoyait annoncer mardi ou mercredi de nouveaux droits de douane réciproques massifs, qui pourraient correspondre aux droits de douane d’autres pays sur les produits américains, dollar pour dollar. « Très simplement, s’ils nous accusent, nous les accusons », a déclaré Trump, rapporté par CNN.
Précisons que ces nouvelles taxes sur l’acier visent également à lutter contre l’évasion douanière de la Chine, principal producteur de plus de la moitié de la production mondiale d’acier. Les taxes sur l’aluminium toucheraient également les productions établies en Chine, en Biélorussie, en Iran et en Russie, a souligné Finances et Investissements.
Par ailleurs, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a réagi à cette annonce sur le réseau social X, disant qu’il n’y a « aucun scénario » où les États-Unis « produiront assez d’aluminium pour remplacer celui du Québec ». « Vous exposez vos industries de pointe à une grave inflation. « Négocions plutôt… », a écrit Yves-François Blanchet, s’adressant au président Trump.
À l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), tenue ce samedi 8 février 2025, le gouvernement a annoncé une riposte contre les criminels armés afin de rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé entend offrir un répit à la population face à la violence persistante des gangs armés. Dans un communiqué, le chef de la Primature affirme avoir mobilisé toutes les forces de l’État pour « éradiquer les criminels sans condition et sans compromis ».
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« Aucun répit, aucun jour férié dans cette guerre contre les gangs », a déclaré le chef du CSPN tout en réaffirmant son engagement à combattre l’insécurité qui perdure. Il a ajouté : « Toutes les ressources nécessaires sont déployées pour frapper fort et reprendre le contrôle du territoire. La population doit respirer, la peur doit changer de camp. »
Le gouvernement se dit déterminé à mener ce combat contre les criminels armés jusqu’au bout. « Rétablir l’ordre, garantir la sécurité et ramener la paix sont des priorités absolues des autorités », conclut le communiqué.
L’année 2025 débute sous un ciel tragique, marqué par une série d’incidents aériens survenus aux quatre coins du globe. En l’espace de quelques semaines, plusieurs avions commerciaux, sanitaires et militaires ont été impliqués dans des accidents meurtriers, soulevant des questions sur la sécurité aérienne et les défis qu’elle continue de poser.
LesÉtats-Unis connaissent un épisode de crash aérien
Aux États-Unis, plusieurs accidents ont marqué ce début d’année. Le 29 janvier, une collision entre un avion Bombardier CRJ700 et un hélicoptère UH-60 de l’armée de l’air américaine a causé la mort de 67 personnes dans l’espace aérien du fleuve Potomac. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame.
Le 31 janvier, un avion sanitaire transportant six personnes s’est écrasé à Philadelphie, entraînant la mort de tous les occupants. L’accident a ravivé le débat sur la sécurité des vols médicaux, souvent confrontés à des conditions météorologiques difficiles.
Disparu des radars le jeudi 6 février 2025, le Cessna Caravan de la compagnie Bering Air avec dix personnes à bord a été retrouvé écrasé ce vendredi 7 février à Nome, en Alaska. Aucun survivant n’est attendu dans cet accident, alors que 3 corps sont déjà retrouvés, selon les informations communiquées par @USCGAlaska. Les recherches se poursuivent malgré des conditions météorologiques difficiles.
Le Brésil en a enregistré un
Le même jour, un drame s’est produit également au Brésil. Un petit avion s’est écrasé sur une avenue animée de São Paulo, peu après son décollage d’un aéroport privé voisin. Le pilote et le propriétaire de l’appareil, seuls à bord, ont péri dans l’accident, tandis que plusieurs passants ont été blessés.
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De leur côté, les Philippines en ont enregistré deux en quelques jours. Le 6 février, un avion militaire Beechcraft King Air 350, sous contrat avec le Département américain de la Défense, s’est écrasé dans la province de Maguindanao del Sur, faisant quatre morts, dont un militaire américain et trois contractuels de la défense, a rapporté Ouest France. L’appareil effectuait une mission de surveillance entre Cebu et Cotabato avant de s’abîmer dans une rizière près d’Ampatuan.
Quelques jours plus tôt, le 2 février, un hélicoptère s’est écrasé dans la province de Nueva Ecija, au nord du pays. Le pilote, seul à bord, a perdu la vie. L’appareil avait décollé de Manille en direction de Baguio avant de rencontrer des difficultés techniques. Les autorités philippines enquêtent sur les causes de l’accident.
Autres accidents à travers le monde
En Inde, le 5 janvier, un hélicoptère HAL Dhruv Mark 3 de la Garde côtière s’est écrasé près de l’aéroport de Porbandar, tuant trois membres d’équipage, selon The Indhu.
En Australie, un hydravion Cessna 208 Caravan s’est abîmé le 7 janvier près de l’île de Rottnest, soulignant les défis posés par les vols opérant dans des zones isolées et soumises à des conditions climatiques extrêmes.
Le 29 janvier, au Soudan du Sud, un Beechcraft 1900 D transportant 21 passagers s’est écrasé près de Unity Oilfield. Seule une personne a survécu, a rapporté CNN.
Le même jour, au Venezuela, La Libre a rapporté qu’un Cessna Citation S/II s’est écrasé près de Cerro El Volcán. À bord, se trouvait le ministre de la Justice, mais les circonstances exactes de l’incident restent floues.
2024 reste une année noire pour l’aviation commerciale mondiale, avec plus de 180 crashes et 318 morts, selon les données publiées le 1ᵉʳ janvier 2025 par l’ASN (Aviation Safety Network). Et, ces dernières semaines, les accidents se multiplient, ce qui suscite de vives inquiétudes pour l’année 2025.
Mith-Love JOACHIM
L’épave de l’avion de ligne l’aéroport international de Muan, le 29 décembre 2024, en Corée du Sud. Crédit photo : CHUNG SUNG-JUN / GETTY IMAGES VIA AFP
La Cour pénale internationale (CPI) est frappée par des sanctions américaines. Le président Donald Trump a signé, le jeudi 6 février 2025, un décret interdisant l’entrée sur le sol américain à ses dirigeants, employés et agents. Cette décision fait suite aux enquêtes menées par la CPI sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan et des militaires israéliens à Gaza.
Selon l’Associated Press (AP), le président Trump qualifie cette mesure des enquêtes « illégitimes et infondées » qui menacent la souveraineté des États-Unis et la sécurité nationale. En conséquence, les sanctions incluent des interdictions de voyage et des gels d’avoirs pour les membres de la CPI impliqués dans ces investigations.
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La Cour a à son tour condamné ces sanctions, les qualifiant d’« inacceptables » et affirmant qu’elles entravent son travail. L’ONU et l’Union européenne ont également exprimé leur opposition à cette mesure, invoquant son impact sur l’indépendance et le fonctionnement de la justice internationale.
79 pays critiquent la décision
La décision du républicain de sanctionner la CPI a été largement critiquée par 79 pays qui dénoncent une menace pour la justice internationale. Ils ont signé une déclaration commune dénonçant un risque accru d’« impunité pour les crimes les plus graves ».
Portée par la Slovénie, le Luxembourg, le Mexique, la Sierra Leone et le Vanuatu, cette initiative a été soutenue par plusieurs États, dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, ainsi que des nations d’Amérique latine, d’Afrique et du Moyen-Orient, notamment les Palestiniens.
Ces pays qui se présentent comme des soutiens de la CPI déclarent regretter « toute tentative de saper l’indépendance de la Cour ». La déclaration souligne également l’importance du rôle de la CPI dans la lutte contre les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, tout en réaffirmant leur attachement aux principes de justice internationale, selon AP.
Israël, en revanche, a salué la décision de Donald Trump, estimant qu’elle était « juste et nécessaire » pour protéger ses responsables contre des poursuites qu’il juge politiquement motivées. À noter qu’en novembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
L’ex-président français Nicolas Sarkozy, qui avait été condamné en décembre dernier à un an de prison ferme, a été placé sous bracelet électronique ce vendredi 7 février par les autorités judiciaires.
M. Sarkozy s’est vu poser son bracelet électronique ce vendredi à Paris. Ce, après que l’ex-chef d’État français avait été définitivement condamné le 18 décembre 2024 à 3 ans de prison, dont un an ferme aménagée sous bracelet électronique dans l’affaire Bismuth « pour corruption de magistrat et trafic d’influence par une personne dépositaire de l’autorité publique. »
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À la suite de cette mesure de surveillance, l’ancien homme fort de l’Élysée pourra sortir de chez lui entre 8 h et 20 h, avec une permission jusqu’à 21 h 30 les lundis, mercredis et jeudis, selon les précisions du parquet de Paris, rapporte BFMTV. Et, soit les jours où il comparaît depuis le 6 janvier devant le tribunal de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007.
Condamné, Nicolas Sarkozy a renoncé devant la justice à tous ses engagements internationaux ou de représentations, dont ceux liés à son statut d’ancien président, indique une source judiciaire à BFMTV. Ce qui signifie que l’homme politique de 70 ans n’assistera pas aux cérémonies comme les festivités du 14 juillet.
C’est une première pour un ancien chef d’État français. La Cour de cassation avait rejeté, le 18 décembre 2024, le pourvoi de l’ex-dirigeant et confirmé l’arrêt de la Cour d’appel. Depuis ce jour, Nicolas Sarkozy est définitivement condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis pour corruption de magistrat et trafic d’influence par une personne dépositaire de l’autorité publique.
Et, par décision du 28 janvier 2025, le juge d’application des peines (JAP) de Paris avait fixé à ce vendredi 7 février le début d’exécution de cette peine sous bracelet électronique.
Le photojournaliste Odelyn Joseph fait partie de la liste des 5 finalistes du concours “Pictures of the Year International (POYi)” pour l’année 2024. Un challenge qui réunit chaque année des milliers de photographes du monde entier.
Distingué dans la catégorie “Spot News” avec l’une de ses captures sur les actes de violences dans la capitale haïtienne, le collaborateur d’Associated Press (AP) s’illumine de plus en plus à l’international. Son nom, grâce à son professionnalisme, dépasse quotidiennement les limites.
Alors que celui qui a grandi à Canapé-Vert continue de se donner à fond sur le terrain, au Centre-Ville, à Kenscoff, à Pont-Sondé, pourquoi pas partout où la population est en difficulté, pour soulever le drap sur la réalité des personnes les plus démunies en raison à la crise qui perdure dans le pays.
« Terminé dans le top 5 parmi des milliers d’autres professionnels évoluant dans le domaine dans le monde entier, c’est un honneur d’avoir pu capturer une image qui a marqué le jury composé de 12 grands photographes renommés avec des critères de sélections très strictes » , nous lance M. Joseph, tout souriant.
L’ancien étudiant du CEPEC qui a été encadré sur le terrain par le photojournaliste Dieu-Nalio Chéry, nous confie que ces distinctions lui sont chères et lui servent de dose de motivation à aller en chercher d’autres plus prestigieuses, comme les prix Pulitzer et Robert Capart.
« Je suis toujours motivé à aller plus loin. Dans la réalité actuelle du pays, je suis content aujourd’hui d’être un modèle positif pour des jeunes désirant exercer ce beau métier », a poursuivi le membre du collectif Kit Médias.
En place de la chance, le photographe croît plutôt dans un processus, une méthode de travail, qui se peaufine par des risques quotidiens, la pertinence, la créativité entre autres.
Finaliste du Prix “Photos internationales de l’année” à la suite de sa postulation portée par l’Associated Press, l’ancien du Lycée Jean Jacques Dessalines se range aux côtés des photographes internationaux Ali Jadallah, Tyler Hicks, Robert Gauthier et Noah Berger.
POYi, c’est le plus ancien et l’un des principaux concours de photojournalisme dans le monde. Débuté en 1944 comme un simple concours annuel de photojournalisme à l’École de journalisme du Missouri à Columbia, Pictures of the Year International devient au fil des années un concours universel. Cette compétition donne une représentation visuelle des différentes sociétés et favorise la compréhension des enjeux de notre civilisation, en reconnaissant les images durables et en établissant la norme d’or pour l’excellence. POYi a pour principale mission d’honorer et de promouvoir le travail des photographes documentaires, des magazines, des journaux et des photojournalistes indépendants.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi aux côtés du président dominicain Luis Abinader, a déclaré que les États-Unis vont participer dans la solution contre l’insécurité en Haïti. À en croire ses dires, l’Oncle Sam ne peut pas ignorer les problèmes existant dans le pays.
Alors qu’il est en visite officielle en République dominicaine, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a discuté avec le président Luis Abinader sur la situation en Haïti, soulignant que la solution du pays est entre les mains du peuple haïtien, bien qu’il soit conscient que les États-Unis ne peuvent pas ignorer les problèmes qui existent, rapporte le journal dominicain Noticias SIN.
“ La solution d’Haïti est entre les mains de son peuple et de ses élites, mais nous allons aider et participer parce que nous ne pouvons pas ignorer les problèmes qui existent. Malheureusement, aujourd’hui, une grande partie du territoire est contrôlée par des gangs armés et dangereux, et il faut y faire face ”, a lancé M. Rubio.
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L’homme fort du département d’État a aussi expliqué que les États-Unis ne vont pas exiger à la République dominicaine d’accepter un flux de migrants haïtiens qui fuient leur pays à cause de l’insécurité.
Par ailleurs, selon le média dominicain, il a confirmé que la nouvelle administration américaine aidera la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS). “ Depuis la semaine dernière, j’ai signé l’autorisation de poursuivre notre aide à cette mission. Aujourd’hui même, j’ai parlé au président du Kenya pour renforcer cet engagement ”, a-t-il indiqué.
Parallèlement, M. Rubio croit que la stabilisation d’Haïti est une étape importante pour le développement du pays. Il affirme que “Si nous parvenons à stabiliser la situation, nous pouvons parler de l’avenir d’Haïti et des opportunités d’étendre son industrie, d’attirer des investissements et de créer des emplois”.
Le Département d’État américain a confisqué ce jeudi un avion de l’administration Maduro en République dominicaine. Ce, en pleine visite du secrétaire d’État Marco Rubio.
« La saisie de cet avion vénézuélien, utilisé pour échapper aux sanctions américaines et blanchir de l’argent, est un puissant exemple de notre détermination à tenir le régime illégitime de Maduro responsable de ses actions illégales”, a publié le secrétaire d’État américain sur son compte X.
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Avec la République dominicaine et nos partenaires régionaux, nous continuerons à contrecarrer tout stratagème visant à échapper aux sanctions, a renchéri Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, qui se trouve en visite officielle en terre voisine.
Il convient de rappeler que le 2 septembre 2024, le département d’État américain avait procédé à la saisie de l’avion du président Nicolás Maduro en République dominicaine. L’engin, estimé à 13 millions de dollars américains, a été par la suite transféré en Floride.
Un contingent de 200 cents policiers kenyans supplémentaires est arrivé à Port-au-Prince ce jeudi 6 février 2025, venant renforcer la Force multinationale déployée dans le pays afin de lutter contre l’insécurité et le crime organisé.
Plusieurs hauts dignitaires, parmi lesquels le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Leslie Voltaire, le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, ainsi que des membres du corps diplomatique étaient présents pour les accueillir.
Au total, 800 officiers kenyans sont déployés sur le territoire haïtien pour aider la police haïtienne à mater les gangs criminels armés qui contrôlent plus de 80 % de la capitale.
« C’est une avancée significative vers la réalisation du mandat de la mission MSS », a déclaré le commandant en chef de la force, Godfrey Otunge, exhortant les autres pays donateurs qui n’ont pas encore honoré leurs engagements à le faire pour assurer la réussite de la mission.
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Quant au Premier ministre, il assure qu’un retour à la paix est imminent. « Ne vous inquiétez pas, le rétablissement de la sécurité, c’est pour bientôt », a-t-il affirmé depuis l’aéroport international Toussaint Louverture.
En plus de son effectif qui s’agrandit, la force multinationale dirigée par le Kenya est désormais dotée de trois hélicoptères. Transportés à bord d’un avion cargo de l’entreprise ukrainienne Antonov, ces appareils seront utilisés dans le cadre des opérations de la force multinationale, avec l’appui de pilotes militaires salvadoriens.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé le mercredi 5 février 2025 un décret interdisant aux femmes transgenres de participer aux compétitions sportives féminines. Cette mesure est l’une de ses promesses de campagne.
Le décret intitulé « Empêcher les hommes de participer aux sports féminins », vise à « préserver l’équité et la sécurité des compétitions féminines », a déclaré le républicain.
NBC News rapporte que ce décret repose sur l’interprétation du titre IX, qui interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les établissements éducatifs recevant des financements publics. L’administration Trump adopte une position opposée à celle de l’administration Biden, qui considérait que les écoles ne pouvaient exclure les athlètes transgenres des équipes féminines.
Selon la chaîne américaine, l’administration prévoit d’examiner la conformité des écoles et pourrait leur retirer des financements fédéraux en cas de non-respect. Elle entend également faire pression sur les instances sportives nationales et internationales, comme la NCAA (National Collegiate Athletic Association) et le Comité olympique, pour restreindre la participation des femmes transgenres.
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Cette mesure s’inscrit dans une série d’actions ciblant les droits des personnes transgenres. Depuis son retour à la présidence, Trump a rétabli l’interdiction pour les personnes transgenres de servir dans l’armée et envisage d’autres restrictions.
Selon la NCAA, moins de dix athlètes transgenres seraient concernés sur un total de 510 000 participants aux compétitions universitaires aux États-Unis. Cette décision pourrait être contestée en justice.
On aura tout vu dans ce pays au passé glorieux. À l’ère du Conseil Présidentiel de Transition, en plus des nouveaux quartiers tombés aux mains des criminels, les gangs armés semblent s’être mieux organisés, notamment en ce qui concerne les activités ludiques dans les zones qu’ils contrôlent.
À Canaan, un vaste bidonville situé au nord de Port-au-Prince, les gangs ont fait la fête. Le chef de gang de ce quartier populaire Jeff Gwo Lwa a fait danser. Sur les réseaux sociaux, les criminels se sont fait filmer en pleine activité carnavalesque sous les yeux passifs des autorités publiques.
Ce n’est pas une histoire fictive. En Haïti, les criminels, qui massacrent la population civile, se livrent à l’organisation des activités qui étaient autrefois l’apanage de l’État. Cette nouvelle démonstration montre une fois de plus la « faiblesse » de l’État à remplir sa fonction régalienne.
L’État semble transférer son monopole aux gangs armés. Sans se soucier de la présence de la force multinationale, de la police et de l’armée haïtienne, plusieurs chefs de gangs se sont réunis à Canaan pour une activité carnavalesque au cours du weekend dernier.
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La mise à mort des institutions publiques en Haïti est tributaire de la mauvaise gouvernance chronique. Si la question sécuritaire reste une priorité pour les Haïtiens, par contre, pour ceux qui sont au pouvoir, ce n’est pas le cas. Les gangs armés continuent de défier l’autorité de l’État.
La question qu’il faut poser aujourd’hui face à l’insouciance des autorités. À Canaan, l’État haïtien a-t-il dansé le carnaval organisé par ces chefs de gangs avant de se rendre à Fort-Liberté ?
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, accompagné du ministre de l’Économie et des Finances Alfred Fils METELLUS, a effectué une visite au sein de l’Administration Générale des Douanes (AGD), ce 5 février 2025. Ce déplacement témoigne de l’importance que le chef du gouvernement accorde aux institutions républicaines et à leur rôle dans le développement du pays, indique un communiqué de la Primature.
À l’occasion, le chef du gouvernement a félicité le Directeur Général Julcène Édouard et l’ensemble du personnel de la Douane pour leur engagement et leur efficacité qui ont permis à l’État de maintenir des recettes essentielles, malgré les défis imposés par la situation actuelle. Selon la Primature, M. Fils-Aimé a salué leur résilience et leur professionnalisme, soulignant que le bon fonctionnement de la Douane est une garantie pour la stabilité économique et financière du pays.
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Le locataire de la Primature a réaffirmé sa détermination à renforcer les institutions et à leur fournir les moyens nécessaires pour accomplir efficacement leur mission, insistant sur le rôle crucial de la Douane dans la mobilisation des ressources publiques et la lutte contre la contrebande, tout en appelant à une modernisation continue pour améliorer la transparence et l’efficacité des opérations douanières.
Suite à la publication d’un article titré « Anderson Mackenson Guillaume, un faussaire-imposteur à la Primature » dans les colonnes du média en ligne Le Politique, le concerné, Anderson Mackenson Guillaume, PDG de l’agence Haïti24, a engagé des poursuites judiciaires à l’encontre du journaliste Jean Jul Désauguste, ancien porte-parole du Premier ministre Conille, pour diffamation.
En effet, ex-collaborateur de Métropole, Jean Jul Désauguste a été sommé ce mercredi par les avocats de Mackenson Guillaume, en l’occurrence, Me Joseph Briel Latice et Me Thervil Pierrin.
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Selon la sommation communiquée à la rédaction, Jean Jul Désauguste a 24 heures pour infirmer ou confirmer ses propos publiés via le média Le Politique.
Et, en cas de maintien de ces propos, le journaliste devra se rétracter publiquement par le même canal et sous le même format que celui utilisé pour les publier, tout en présentant des excuses expressément adressées à Anderson Mackenson Guillaume, risquant également une procédure judiciaire plus poussée.
M. Desauguste a été notifié par l’huissier en charge du dossier que, par faute de réponse dans le délai imparti, les avocats du plaignant, Anderson Mackenson Guillaume, engageront des actions légales contre lui.
La Police nationale d’Haïti a présenté hier mardi Alexandre Frantzces, un policier de la 19ᵉ promotion de la police arrêté pour ses connivences avec le gang « Kraze Baryè » dirigé par Vitelhomme Innocent.
La police dit confirmer que l’agent 4, Alexandre Frantsces, a entrepris de bonnes relations avec le numéro 2 du gang « Kraze Baryè » , Yvel Celestin alias « Tizo », des accusations rejetées par l’agent de la Brigade d’Intervention Motorisée (BIM).
Toutefois, il a confirmé avoir reconnu Yvel Célestin sans pour autant être au courant qu’il était membre du gang Kraze Baryè. Par ailleurs, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) à travers le service audiovisuel de la PNH, a affirmé qu’Alexandre Frantsces a l’habitude de rencontrer Vitelhomme Innocent chez lui, malgré les difficultés pour un policier de circuler dans la localité Eddy-One, dans la commune de Tabarre.
Haïti a enregistré 5 626 homicides en 2024, dont 1 732 au cours du dernier trimestre, selon un rapport du Bureau intégré des Nations unies en Haïti ( BINUH ) publié ce mardi 4 février 20205. Le document rapporte également 2 213 blessés et 1 494 enlèvements au cours de l’année, dans un contexte dominé par la violence des gangs, des groupes d’autodéfense et des opérations policières.
Le rapport a mentionné trois massacres survenus entre octobre et décembre 2024, ayant causé plus de 300 morts dans les quartiers de Wharf Jérémie (Port-au-Prince), Pont Sondé et Petite Rivière de l’Artibonite. Il souligne également la recrudescence des actes de justice populaire, avec 268 lynchages ou exécutions signalés au quatrième trimestre, soit un total de 596 en 2024.
Concernant les opérations de maintien de l’ordre, le BINUH recense 771 morts ou blessés sur la période d’octobre à décembre, dont 38 % de civils. Le document fait aussi état de 80 exécutions extrajudiciaires présumées impliquant des membres des forces de l’ordre, portant le total à 281 pour l’année. Le rapport évoque également les conditions de détention, avec 21 décès en prison au dernier trimestre, pour un total de 186 en 2024.
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Le BINUH critique le fait que des actions judiciaires aient été engagées contre la corruption, mais pas contre les massacres de Wharf Jérémie et Pont Sondé, malgré l’ouverture d’enquêtes policières. Concernant les exécutions sommaires impliquant potentiellement des membres de la police, l’organisation onusienne souligne que l’Inspection Générale de la Police n’a pris quasiment aucune mesure pour identifier les responsables, invoquant l’insécurité. Elle déplore également que, depuis le début du processus de vetting au sein de la police en juin 2023, aucun policier n’ait fait l’objet d’une enquête approfondie sur ses antécédents.
People walk past the rubble of destroyed buildings along a street in Khan Yunis in the southern Gaza Strip on July 8, 2024 amid the ongoing conflict in the Palestinian territory between Israel and Hamas. (Photo by Bashar TALEB / AFP)
Le président américainDonald Trump a expliqué hier mardi son projet de « prendre le contrôle » de la bande de Gaza et d’en faire « la Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Cette décision a suscité une vague d’indignations tant de son côté prohibé que dangereux pour le processus de paix.
Pour le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk, « tout transfert forcé ou expulsion d’un territoire occupé sont strictement prohibés », a rapporté BFMTV. Dans un communiqué, M. Türk a rappelé également que « le droit à l’autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être protégé par tous les États ».
Les réactions contre ce projet de Donald Trump sont nombreuses. Le chef du gouvernement britannique Keir Starmer, interrogé par le Parlement sur le projet de Donald Trump, a déclaré que les Palestiniens doivent pouvoir revenir « chez eux ».
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Le journal BFMTV a aussi rapporté que le président brésilien Lula Da Silva a qualifié la proposition de Donald Trump « quasiment incompréhensible » en affirmant : « Ceux qui doivent veiller sur Gaza, ce sont les Palestiniens, qui ont besoin d’une réparation pour tout ce qui a été détruit afin qu’ils puissent reconstruire leurs maisons, leurs hôpitaux, leurs écoles et vivre dans la dignité et le respect. »
Le gouvernement français, plus pragmatique, juge les déclarations de Trump « dangereuses » pour « le processus de paix « . Les déclarations de Donald Trump sur un projet d’occupation américaine de la bande de Gaza et le transfert des Palestiniens qui y vivent sont « dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix », a déclaré la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, relaté par BFMTV.
« La France est opposée pleinement aux déplacements des populations », a-t-elle dit à l’issue du Conseil des ministres. « Nous nous en tenons à notre politique qui est: pas de déplacement des populations, la recherche d’un cessez-le-feu temporaire vers un processus de paix et une solution à deux États israélien et palestinien », a-t-elle ajouté.
Il convient de préciser qu’en octobre 2023, une guerre entre Israël et Gaza est éclatée et se poursuit avec des bombardements de la bande de Gaza entrepris par Israël, puis avec l’invasion de ce territoire palestinien. Un conflit qui a causé plus de 47 000 mort et plus de 110 000 blessés, selon les données disponibles. Alors qu’un cessez-le-feu s’apprêtait à être conclu, vient le projet de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza, complètement rasé par des tirs israéliens.
À l’occasion de l’arrivée du nouveau contingent de 70 soldats salvadoriens, le commandant de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), Godfrey Otunge, a salué leur arrivée en soulignant que c’est une étape importante pour la mission.
Lors de son discours, ce mardi 4 février, M. Otunge a confirmé que ce contingent de soldats salvadoriens va apporter une expertise précieuse en soutien aérien, qui sera essentielle pour les opérations d’évacuation sanitaire (CASEVAC) et d’évacuation médicale (MEDEVAC) au sein de la mission.
Il a également exprimé sa gratitude envers la communauté internationale, en particulier le gouvernement canadien, pour leur rôle déterminant dans le déploiement réussi de ce contingent en Haïti. Toutefois, le MMSS, déjà confronté à des problèmes de financement, se voit privé d’un fonds essentiel de 13,3 millions de dollars des États-Unis.
Ce mardi 4 février, l’administration Trump a ordonné le gel immédiat de leur contribution de 13,3 millions de dollars à la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) déjà sous-financée. Cette décision a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de cette mission dans un pays gangrené par la violence.
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Néanmoins, le commandant kenyan, Godfrey Otunge a réaffirmé l’engagement indéfectible de la MMSS envers le gouvernement et le peuple haïtien. Il croit que « nous sortirons victorieux de cette mission. Notre collaboration avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) demeure solide, fondée sur une confiance mutuelle, une coopération étroite et un objectif commun : restaurer la paix et la stabilité. »
À quelques heures de l’arrivée du nouveau contingent salvadorien en renfort à la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), les États-Unis ont ordonné le gel immédiat de leur contribution de 13,3 millions de dollars à la Force multinationale déjà sous-financée.
La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) chargée d’appuyer la police contre les gangs se voit désormais privée d’une importante contribution de 13,3 millions de dollars au fonds des Nations unies, a confirmé le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, selon la Radio France Internationale.
« Nous avons reçu une notification officielle des États-Unis demandant un ordre d’arrêt immédiat de leur contribution à la force multinationale de soutien à la sécurité », a-t-il déclaré, faisant référence à la force déjà sous-financée dirigée par le Kenya.
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Cette décision prise par l’administration Trump représente un coup dur pour l’opération menée par le Kenya, qui fait déjà face à un manque de ressources. Alors que le pays est gangrené par une augmentation de violence des gangs armés, qui occupent une bonne partie de la capitale haïtienne et certaines villes de province.
Le Mexique a annoncé ce mardi le début du déploiement des 10 000 soldats promis à la frontière avec les États-Unis, à la suite d’un accord conclu le lundi 3 février 2025 entre les deux pays. Cet accord vise à repousser l’application d’un tarif de 25 % sur les importations mexicaines, après des négociations intenses entre les deux parties.
Depuis avant son investiture, le président Donald Trump avait initialement menacé d’imposer ces tarifs à partir de juin. Toutefois, un accord a été signé pour accorder un délai de 30 jours supplémentaires. En échange, le Mexique a accepté de déployer 10 000 membres de sa Garde nationale à la frontière nord afin de lutter contre le trafic de fentanyl, une drogue largement responsable des surdoses aux États-Unis.
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Dans le cadre de cet accord, la présidentemexicaine Claudia Sheinbaum Pardo a indiqué : « Nous avons eu une bonne conversation avec le président Trump, avec un grand respect pour notre relation et notre souveraineté. Nous sommes parvenus à une série d’accords. » Ces accords, annoncés sur les réseaux sociaux des deux gouvernements, comprennent, en plus du renforcement de la frontière, la coopération des États-Unis pour lutter contre le trafic d’armes vers le Mexique. Les deux pays s’engagent à travailler conjointement sur deux fronts principaux : la sécurité et le commerce.
Les discussions se poursuivent entre les deux gouvernements pour évaluer l’efficacité de l’accord dans les semaines à venir, et la mise en œuvre des nouvelles mesures sera suivie de près, tant sur le plan commercial que sécuritaire.
Faisant plier le Canada et le Mexique face à ses tarifs douaniers, Donald Trump s’est vu opposer une riposte de la Chine. À partir du 10 février, Pékin annonce l’application de droits de douane de 15 % sur les importations de charbon et les produits à base de gaz naturel liquéfié (GNL) américains. Une taxe de 10 % sera également appliquée sur le pétrole et d’autres biens en provenance des États-Unis.
Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a hier dimanche exprimé la position de Donald Trump sur la « violation du traité » régissant le canal de Panama, lors d’une rencontre avec le président panaméen José Raul Mulino.
À moins de 24 heures de cette rencontre stratégique, le président du Panama José Raul Mulino a fait machine arrière sur la question du canal. Il a annoncé qu’il ne va pas renouveler le mémorandum d’entente paraphé avec la Chine dans le cadre de la route de la soie.
José Raul Mulino a nié que la Chine ait le contrôle du Canal, qui est régi et exploité par l’Autorité du canal de Panama. Marco Rubio « a clairement indiqué que ce statu quo est inacceptable et qu’en l’absence de changements immédiats, il obligerait les États-Unis à prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs droits en vertu du traité », a rapporté NBC NEWS.
Avant même son entrée en fonction, Donald Trump n’a pas écarté la possibilité d’utiliser la force militaire pour s’emparer du canal de Panama et du Groenland, qu’il a présentés comme deux objectifs de son second mandat.
Le cancer de la prostate est une maladie qui fait des ravages à travers le monde, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Considéré comme le deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes, il constitue une menace silencieuse, notamment en Haïti, où il est responsable de nombreux décès. Une étude menée par des urologues haïtiens, dont le Dr Mane Ricot Félix, met en évidence l’ampleur de cette pathologie dans le pays.
Un cancer parmi les plus fréquents et mortels
Le cancer de la prostate se caractérise par la formation d’une tumeur maligne au sein des tissus de la prostate, une glande située sous la vessie et entourant l’urètre chez l’homme.
Selon la Société Américaine du Cancer, ce cancer est le deuxième plus diagnostiqué chez les hommes à l’échelle mondiale, après le cancer du poumon. Pour 66 % des pays, il est même classé comme le cancer masculin le plus fréquent. Chaque année, on estime que 1,5 million d’hommes reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate.
Cette maladie représente également la cinquième cause de décès par cancer chez les hommes dans le monde, avec environ 1,4 million de nouveaux cas et 375 304 décès en 2020.
En 2022, il s’agissait du cancer masculin le plus fréquemment diagnostiqué dans 118 des 185 pays étudiés, notamment aux États-Unis, au Brésil, dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni, en France et en Australie.
Selon l’Observatoire mondial du cancer (GCO), le cancer de la prostate figurait parmi les dix types de cancers représentant les deux tiers des nouveaux cas et des décès dans le monde en 2022, avec 1,5 million de cas, soit 7,3 % du total.
Un cancer touchant principalement les personnes âgées
L’âge avancé constitue le principal facteur de risque du cancer de la prostate. Son incidence augmente considérablement après 50 ans, et environ 1 homme sur 7 est atteint à 70 ans, selon la Fondation pour la recherche sur le cancer.
Cependant, bien que majoritairement associé au vieillissement, ce cancer peut également toucher des hommes plus jeunes en raison de prédispositions génétiques ou d’antécédents familiaux. Les professionnels de santé exhortent donc tous les hommes à rester vigilants et à consulter un urologue en cas de facteurs de risque ou de symptômes évocateurs.
Des chirurgiens urologues haïtiens révèlent l’ampleur du cancer en Haïti
Le cancer de la prostate est l’une des principales causes de décès chez les hommes âgés en Haïti. Le manque de dépistage et l’accès limité aux soins font qu’il est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui complique son traitement.
Une étude menée entre septembre 2020 et janvier 2025 par les chirurgiens urologues Mane Ricot Félix, Joseph Kedex, sous la supervision du Dr Clervile Mitelot, président de la Société Haïtienne d’Urologie (SHU), met en lumière la montée exponentielle de cette maladie. Sur un échantillon de 88 hommes diagnostiqués, plus 50 % sont venus avec un résultat d’histopathologie positif, nous explique le chirurgien urologue Mane Ricot Félix, lors d’une interview exclusive accordée à Passion Info Plus, dans le cadre de la journée Mondiale de la lutte contre le Cancer le 4 février.
Ce taux élevé, selon lui, reflète à la fois un manque de sensibilisation et des lacunes majeures en matière d’infrastructures médicales et de politiques publiques dédiées à la prévention et au traitement du cancer de la prostate en Haïti.
Un accès limité au traitement
Si de nombreux hommes en Haïti reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate, peu d’entre eux bénéficient d’un traitement en raison de leur situation économique précaire et de l’insuffisance de soins urologiques dans les hôpitaux publics, nous confie le PDG de la COPSA (INULACOPSA).
Le Dr Félix explique qu’en 2023, pendant trois mois consécutifs, aucun de ses patients n’a pu suivre son traitement après avoir été testé positif, faute de moyens financiers.
“Nous avons traité de nombreux cas, mais nous nous concentrons davantage sur le dépistage. Sur des milliers de patients vus en consultation avec suspicion pour une centaine de cancer de la prostate avec PSA élevé et toucher rectal suspect 62.5% % d’entre eux ont apporté un résultat positif après l’examen de confirmation de biopsie de la prostate.
Troubles érectiles
Selon le co-présentateur de l’émission “Micro santé” à Radio Télévision Caraïbes, le cancer de la prostate peut affecter votre érection, principalement en raison des traitements administrés pour le soigner. Les nerfs responsables de l’érection entourent la prostate et pourraient être affectés lors d’une intervention chirurgicale. Il est donc fréquent qu’une prostatectomie entraîne des troubles de l’érection.
Certaines thérapies, comme la radiothérapie et l’hormonothérapie, peuvent également provoquer des effets secondaires, notamment une diminution de la libido, une dysfonction érectile modifient également le processus d’éjaculation, entraînant une réduction du volume du sperme ou une éjaculation rétrograde (où le sperme est redirigé vers la vessie plutôt que vers l’extérieur), a expliqué le Dr Félix.
Une maladie silencieuse mais destructrice
Le cancer de la prostate est une maladie qui évolue silencieusement, sans provoquer de symptômes aux premiers stades. Ce n’est qu’au fur et à mesure de sa progression que certains signes commencent à apparaître, selon la Fondation pour la Recherche sur le Cancer.
D’après l’urologue travaillant au Complexe Médical Éphata, la maladie peut se développer de manière insidieuse, passant inaperçue jusqu’à ce qu’elle ait déjà causé des ravages dans l’organisme. “Vous pouvez être atteint sans jamais le savoir, et lorsque les symptômes apparaissent, le cancer est déjà à un stade avancé. Ce qui réduit considérablement les chances de guérison”, explique-t-il.
À ce stade, des troubles urinaires peuvent survenir, notamment la dysurie, qui désigne des difficultés à uriner. Celle-ci peut être :
• Initiale : difficulté à commencer à uriner,
• Finale : sensation de vidange incomplète de la vessie, avec des gouttes retardataires,
• Totale : diminution de la pression du jet urinaire, pouvant donner l’impression d’un écoulement faible ou interrompu.
Dans certains cas, une hématurie (présence de sang dans les urines) peut également survenir. L’urine, habituellement claire, peut contenir du sang en fin de miction, ou inversement, le saignement peut apparaître au début du jet urinaire. Tous ces symptômes doivent alerter et motiver une consultation urologique rapide.
Facteurs de risque du cancer de la prostate
Selon le Centre de Lutte contre le Cancer, les principaux facteurs de risque sont :
• L’âge avancé : le risque augmente considérablement après 50 ans.
• Les antécédents familiaux : un homme dont un parent proche a eu un cancer de la prostate est plus à risque.
• L’origine ethnique : les hommes d’origine africaine sont plus susceptibles de développer cette maladie. Selon Cussenot. O et Cancel-Tassi. G (2004), les seuls facteurs de risque identifiés avec certitude sont l’origine ethnique et les antécédents familiaux d’un cancer du même type.
Le régime alimentaire peut entraîner un cancer de la prostate. La Fonction pour la Recherche sur le Cancer a souligné également qu’une consommation insuffisante en fruits et légumes, associée à une consommation trop élevée de graisses notamment issues de viande rouge, peut augmenter le risque de développer ce type de cancer.
Un cancer guérissable s’il est détecté tôt
Le cancer de la prostate peut être guéri si le diagnostic est précoce. Selon le spécialiste en Urologie, plus il est détecté tôt, plus les chances de succès du traitement sont élevées. Lorsqu’il est localisé, il peut être traité efficacement. Cependant, lorsque la tumeur se propage aux organes voisins, le traitement devient plus complexe. Au stade des métastases, il devient beaucoup plus difficile d’éradiquer totalement la maladie.
L’indifférence de l’État haïtien face à cette maladie
L’État haïtien affiche un manque criant de volonté en matière de politique de santé publique pour lutter contre le cancer de la prostate, qui touche pourtant une large frange de la population masculine, constatent ces urologues précités.
Dans plusieurs pays, la lutte contre cette maladie repose sur des campagnes de sensibilisation, un dépistage systématique et une prise en charge médicale organisée afin de limiter ses conséquences. Pourtant, en Haïti, aucune politique de prévention n’est mise en place. Les citoyens ne sont pas assez informés des risques liés à cette pathologie, et l’absence de programmes nationaux de dépistage rend difficile un diagnostic précoce.
“Le cancer de la prostate n’est pas une priorité pour l’État haïtien”, a scandé sans langue de bois le médecin spécialiste tout en critiquant l’inaction des autorités sanitaires, qui peinent même à assurer des soins de santé primaires, encore moins à mettre en place des mécanismes pour aider les hommes de plus de 50 ans atteints de cette maladie.
Le cancer de la prostate fait partie des maladies les plus mortelles dans le monde. En 2022, 20 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués, et 10 millions de personnes en sont mortes, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
D’ici 2050, l’agence de l’OMS spécialisée dans cette maladie prévoit 35 millions de nouveaux cas par an, soit une augmentation de 77 %. Le comportement passif de l’État haïtien face à cette maladie représente un enjeu de santé publique majeur.
Tout en défendant une politique de dépistage et de sensibilisation pour sauver des vies, le chirurgien urologue Mane Ricot Félix encourage les hommes de plus de 40 ans à effectuer un dépistage annuel des maladies de la prostate afin de prévenir ou de traiter toute pathologie potentielle.
Références
1. Cussenot. O et Cancel-Tassi. G (2004), Facteurs de risque génétiques pour le cancer de la prostate. URL : https://id.erudit.org/iderudit/008424ar [en ligne]. Consulté le 29 janvier 2025
2. URL : https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-prostate/facteurs-risque-cancer [en ligne], consulté le 30 janvier 2025
3. URL: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8888523/ [en ligne], consulté le 31 janvier 2025
4. URL: https://www.cancer.org/research/acs-research-news/prostate-cancer-is-number-1-for-118-countries-worldwide.html [en ligne], consulté le 31 janvier 2025
5. URL : https://www.cancer-environnement.fr/fiches/cancers/cancer-de-la-prostate/ [en linge], consulté le 27 janvier 2025
6. URL : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cancer [en ligne], consulté le 29 janvier 2025
En réaction aux tarifs douaniers américains, le gouvernement du Québec ordonne ce lundià la Société des alcools du Québec (SAQ) de retirer les produits américains dèsmardi 4 février 2025. Cette décision concerne les vins et autres boissons alcooliques en magasin, en ligne, ainsi que dans les épiceries, bars et restaurants.
Cette annonce intervient alors que le président américain Donald Trump a déclaré sur son compte X que les États-Unis « subventionnent le Canada à hauteur de centaines de milliards de dollars » et que le pays « cesse d’exister en tant que pays viable » sans cette aide. Il a également suggéré que le Canada devienne « le 51ᵉ État » américain, mettant en avant des « impôts bien plus bas » et une « meilleure protection militaire » pour les Canadiens, tout en supprimant les tarifs douaniers.
Face à l’impact économique des mesures américaines, le premier ministre québécois a exprimé des inquiétudes concernant les répercussions sur les régions, en particulier les entreprises locales qui pourraient être durement touchées. Le gouvernement annonce des mesures de soutien pour les travailleurs, incluant des programmes tels qu’Emploi Québec et l’assurance-emploi, et prévoit de collaborer avec le gouvernement fédéral pour renforcer cette aide.
Le ministre des Finances, Éric Girard, a déclaré sur X que cette mesure est une réaction à l’imposition injustifiée des tarifs douaniers décrétés par l’administration américaine. D’autres mesures suivront. Nous protégeons notre économie, nos entreprises et nos citoyens.
D’après le premier ministre François Legault, environ 100 000 travailleurs québécois pourraient perdre leur emploi en raison de l’imposition de ces barrières tarifaires.
Après avoir bénéficié d’une bourse d’étude octroyée par l’État haïtien sur concours dans le cadre d’une convention partenariale entre le Fonds National de l’Education (FNE) et la Conférence des Recteurs et Présidents d’Universités Haïtiennes (CORPUHA), pour une admission à l’Institut des Hautes Études Commerciales et Économiques (IHECE), de 2021 à 2025, les étudiants finissants bénéficiaires de ladite bourse ont organisé samedi une cérémonie de remerciement. Ce, dans le but d’exprimer au monde entier leur gratitude envers l’État haïtien d’avoir subventionné leurs huit (8) sessions d’études à l’IHECE.
Au local de Banj, les étudiants finissants en Sciences Économiques, Sciences Comptables, Sciences Administratives et en Gestion des Collectivités Territoriales (GCT), ont rendu de vifs hommages au Fonds National de l’Éducation (FNE) et à la Conférence des Recteurs, Présidents et Dirigeants d’Institutions d’Enseignement Supérieur Haïtienne (CORPUHA).
Quelques bénéficiaires du programme de bourse FNE/CORPUHA
À l’occasion, le responsable du FNE, Jean Ronald Joseph, en recevant sa plaque d’honneur, a tenu à faire l’éloge de ce programme qui a permis à 1 500 jeunes de poursuivre leurs études au niveau universitaire.
Alors que les étudiants boursiers montrent leur reconnaissance pour cette initiative et appellent à la mise en place d’un projet de stage au profit des finissants, il faut rappeler que le FNE avait informé mi-janvier de la caducité dudit programme, après 4 ans.
1 500 étudiants-es ont pu recevoir une formation de premier cycle universitaire grâce à ce programme de bourse, désormais clôturé, qui a été financé à hauteur de 387 000 000 gourdes en 8 versements successifs.
Il est de retour en Haïti ce vendredi 31 janvier 2025. Leslie Voltaire, président du Conseil Présidentiel de Transition, revient d’une tournée en Europe au cours de laquelle il a rencontré le président français Emmanuel Macron et le pape François. Il tente d’en dresser un bilan qu’il qualifie de “positif”, bien que pour le moins théologique.
D’où viendra le secours pour qu’Haïti puisse sortir de sa crise ? De la main de Notre-Dame du Perpétuel Secours ? En tout cas, Leslie Voltaire, dans ses déclarations, dès son retour en Haïti, dit avoir échangé avec le Pape François. Pour le représentant de Fanmi Lavalas au CPT, c’est Notre-Dame du Perpétuel Secours qui viendra libérer Haïti de ses gangs.
Au Vatican, dans le plus haut lieu de l’Église catholique romaine, M. Voltaire implore le pardon du Pape François. Sans gène, celui qui devrait être le premier « citoyen » de la nation, au lieu de faire appel à la science pour contrecarrer les gangs, plaide à la bénédiction de Notre-Dame du Perpetuel Secours.
Haïti traverse une crise sans précédent ces dernières années. Près de dix mois après l’installation du Conseil Présidentiel de Transition, la situation demeure inchangée. Leslie Voltaire, actuel président du CPT, annonce la tenue d’élections en Haïti, alors que 85 % de la capitale est sous le contrôle des gangs armés. Face à cette urgence, devons-nous espérer des actions concrètes ou attendre une manne de Notre-Dame du Perpétuel Secours ?
Dans le cadre du projet « Sitwayen Pa Dòmi », l’organisation de la société civile « Nou P ap Dòmi », a lancé, le jeudi 30 janvier 2025, à l’Hôtel Montana, un concours de débat sur la corruption et l’impunité, destiné aux élèves des écoles des départements de l’Ouest et du Centre.
Ce concours vise à créer une plateforme suscitant chez les jeunes de 15 à 24 ans l’engagement dans un dialogue national autour des thématiques liées à la corruption et à l’impunité. Cette initiative se veut un outil pour mieux comprendre leurs conséquences néfastes sur leurs vies, exprimer leurs préoccupations, partager des idées et contribuer à l’élaboration de solutions concrètes à des problèmes cruciaux, ont fait savoir les responsables.
Cette initiative marque aussi la deuxième étape du projet « Sitwayen Pa Dòmi » visant à promouvoir la participation citoyenne des jeunes par l’Éducation Civique et l’engagement citoyen, explique le chef du projet « Nou P ap Dòmi », James Beltis.
Vélina Charlier a, pour sa part, souligné que, pour sa première édition, ce concours est ouvert aux écoles qui participent au projet « Sitwayen Pa Domi », affirmant que seulement des équipes d’adolescents âgés de 15 à 18 ans sont visées.
Par ailleurs, afin de faciliter l’aptitude des écoliers aux sujets qui seront débattus, des formations sur les thématiques corruption et impunité et plusieurs séances de formation en technique de débat sont également prévues dans le cadre de ce projet.
Dans le souci de renforcer la sécurité des touristes, des sites et des infrastructures touristiques, le ministre du Tourisme John Herrick Dessources a lancé, ce jeudi 30 janvier 2025, les travaux de rénovation du bureau de la Police Touristique (Politour) au Champ-de-Mars, à Port-au-Prince.
En cohérence avec les priorités du gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé, John Herrick Dessources a rappelé, dans un communiqué, l’importance de la sécurité dans la relance du tourisme, élément essentiel au développement économique du pays. Il a souligné l’engagement du Ministère du Tourisme à s’attaquer aux défis sécuritaires en dotant la Politour de moyens modernes et performants pour assurer efficacement sa mission.
Cette démarche, selon le Ministère du Tourisme, vise à renforcer la couverture sécuritaire des zones touristiques ; à élever le niveau de compétence des agents par des formations adaptées ; à moderniser les équipements pour une surveillance optimale et à consolider la collaboration avec les institutions en charge de la sécurité et les acteurs du tourisme.
“La Politour, unité spécialisée de la Police Nationale d’Haïti (PNH), joue un rôle clé dans la protection des sites touristiques, des infrastructures stratégiques et des visiteurs, tant nationaux qu’étrangers. Sa montée en capacité est une priorité pour garantir une expérience touristique sereine et attractive”, a expliqué le ministre John Herrick Dessources.
Une délégation de haut niveau conduite par le Sous-secrétaire général des Nations Unies pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques, Miroslav Jenča, a été reçue par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Ils ont échangé sur la situation globale du pays et les défis actuels.
Ce jeudi 29 janvier, le chef du gouvernement a présenté un bilan détaillé des actions entreprises par son gouvernement, mettant en avant les avancées réalisées et les initiatives en cours pour répondre aux attentes de la population, a écrit la Primature dans un communiqué.
Pour la délégation, Alix Didier Fils Aimé a souligné l’harmonie qu’il y a entre son gouvernement et le Conseil présidentiel de Transition (CPT), tout en réaffirmant la volonté commune des autorités haïtiennes d’assurer une transition harmonieuse et efficace.
Le chef du gouvernement a précisé que le sous-secrétaire des Nations unies, Miroslav Jenča, et l’ensemble de la délégation ont réitéré l’engagement des Nations unies à accompagner Haïti tout au long du processus de transition, en apportant un soutien actif aux efforts nationaux en faveur de la stabilité et du développement.
« Cette rencontre témoigne du renforcement du partenariat entre Haïti et la communauté internationale, fondé sur le dialogue, la coopération et une vision partagée dans la perspective d’un avenir meilleur pour le peuple haïtien », a conclu le communiqué.
Après la collision survenue hier mercredi entre un avion d’American Airlines et un hélicoptère militaire de type H-60 “Black Hawk” près de Reagan International Airport à Washington, aux États-Unis, le nouveau président Donald Trump accuse les anciens présidents Obama et Biden d’avoir baissé les exigences en matière de contrôle aérien.
« Moi, durant mon premier mandat, c’était la sécurité avant tout, mais les démocrates se sont attachés à la politique avant tout », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse donnée ce jeudi 29 janvier, rapporte le journal BFMTV. Trump a dénoncé ces prédécesseurs qui n’ont pas donné la priorité à la sécurité intérieure des États-Unis.
« En 2016, j’ai changé les règles et on avait les normes les plus élevées, et ils ont tout rechangé après moi », a-t-il martelé, affirmant également que, dès son retour à la Maison-Blanche en ce début de mois, il avait signé plusieurs décrets qui « ont rétabli les normes les plus élevées du trafic aérien ».
Par ailleurs, Donald Trump a déploré la façon dont la Federal Aviation Administration (FAA ) fait les recrutements, il souligne qu’elle recrute des personnes « aux désordres psychiques sévères ». « Ils (la FAA, NDLR), le font sous prétexte de diversité, des gens ont perdu la vie juste pour des questions de politique, il faut mettre des gens brillants à ce type de position », a lancé Donald Trump.
Précisions que CNews a confirmé que les effectifs de la tour de contrôle de l’aéroport Ronald-Reagan de Washington n’étaient « pas » à leur niveau « normal » mercredi soir au moment de la catastrophe aérienne au-dessus de la capitale américaine. À souligner que le bilan s’élève à 67 morts, selon le New York Times.
L’administration Trump a annoncé, le 29 janvier 2025, son intention d’utiliser la prison militaire de Guantanamo pour détenir jusqu’à 30 000 migrants sans papiers, considérés comme des criminels.
La prison de Guantanamo a été largement critiquée pour ses conditions de détention extrêmes et l’usage de la torture. Bien que les administrations Obama et Biden aient tenté de la fermer, elle reste opérationnelle. En 2023, le New York Times a révélé que Guantanamo était également utilisée pour détenir des migrants interceptés en mer, dans des zones distinctes de celles réservées aux détenus accusés de terrorisme.
Les organisations de défense des droits humains continuent de dénoncer les conditions de détention, notamment les restrictions sur les communications avec les avocats et les conditions sanitaires précaires.
Parallèlement à cette annonce, Trump a ratifié une nouvelle législation imposant la détention systématique des migrants en situation irrégulière ayant été condamnés ou inculpés pour divers délits. Cette mesure renforce significativement le contrôle des flux migratoires.
Ouverte en 2002 dans le cadre de la “guerre contre le terrorisme”, la prison militaire de Guantanamo est située au sein de la base navale américaine du même nom, sur la côte sud-est de Cuba, à environ 1 000 kilomètres de La Havane. Cette base militaire, une enclave de 117 km² (dont 49 km² de terre ferme), a été cédée aux États-Unis par Cuba en 1903, à la suite de la guerre hispano-américaine de 1898, a rappelé La Croix. C’est dans ce centre que Trump prévoit désormais d’incarcérer les migrants en situation irrégulière présents sur le sol américain.
Le ministre de la Santé Publique et de la Population, Dr Bertrand SINAL, sous les consignes du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, a visité, le mercredi 29 janvier 2025, l’Hôpital de Fermathe. Cette visite intervient dans un contexte dramatique, quelques jours après l’attaque des bandes armées contre la commune de Kenscoff.
“Face à cette épreuve déchirante, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre, réaffirme avec force son engagement indéfectible à soutenir les victimes et à accompagner les soignants qui, avec dévouement et abnégation, sauvent des vies chaque jour”, peut-on lire dans un communiqué de la Primature.
Lors de cette visite, le ministre a remis des intrants médicaux essentiels afin de pallier le manque critique de fournitures auquel fait face l’hôpital, aujourd’hui en première ligne pour accueillir et soigner les blessés. Ce soutien immédiat vise à garantir une prise en charge optimale des patients et à soulager la pression sur les équipes médicales, qui travaillent sans relâche dans des conditions particulièrement éprouvantes, précise le gouvernement.
Par ailleurs, le titulaire du Ministère de la Santé Publique et de la Population a profité de cette visite pour échanger avec les responsables de l’établissement sur les défis structurels auxquels l’Hôpital de Fermathe est confronté.
Selon ledit communiqué, une réflexion approfondie a été engagée afin d’identifier des solutions concrètes pour améliorer durablement les infrastructures et renforcer la capacité de l’hôpital à répondre aux besoins croissants de la population.
Sans langue de bois, l’actuel président du Conseil présidentiel de transition en Haïti, Leslie Voltaire, a accusé l’ancien président haïtien Michel Joseph Martelly d’avoir donné carte blanche aux gangs armés dans le pays. Selon M. Voltaire, cette stratégie visait uniquement à se maintenir au pouvoir.
Sur le plateau de TV5 Monde, Leslie Voltaire a remué le couteau dans la plaie concernant les instigateurs de la violence armée en Haïti. Ce mercredi 29 janvier, il accuse Michel Joseph Martelly d’avoir participé à la légalisation des gangs armés en Haïti. Pour lui, il l’avait fait pour garder le pouvoir.
Le 18 octobre 2023, un rapport d’un groupe d’experts de l’ONU avait révélé l’implication de plusieurs personnalités politiques et économiques dans le financement des gangs armés en Haïti. L’ancien sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue, l’homme d’affaires Reynold Deeb et l’ancien président haïtien Michel Martelly figuraient dans ledit rapport.
Les gangs de la base 257, Village de Dieu et Gran Ravin ont été financés par Michel Martelly. Selon le rapport du groupe d’experts de l’ONU sur Haïti, M. Martelly leur a fourni des fonds ou des armes à feu.
Le 30 août 2024, les États-Unis avaient sanctionné Michel Martelly pour avoir joué un rôle prépondérant déstabilisateur dans la facilitation de l’envoi de la cocaïne aux États-Unis. L’ex-président Tèt Kale aurait aussi parrainé les gangs armés en Haïti.
« D’abord, ils [les gangs (Ndlr)] avaient été soudoyés par des politiciens et des hommes d’affaires très puissants, mais, maintenant, ils se sont libérés et ils contrôlent un trafic de cocaïne et d’autres drogues illicites », retrace Leslie Voltaire.
Hormis ses activités, les gangs armés se sont livrés à d’autres exercices criminels. « Ils contrôlent le trafic de munitions et d’armes, c’est un trafic très lucratif. Ils font aussi du trafic d’organe », ajoute le représentant du Fanmi Lavalas au CPT, soulignant que les bandits se sont servis des enfants de rue comme bouclier humain pour commettre leurs forfaits.
Michel Martelly est ancien président d’Haïti (2011-2016) connu aussi pour son côté misogyne et sexiste. À plusieurs reprises, son nom est cité dans des activités illégales tant en Haïti qu’à l’étranger. Il avait lui-même, dans un entretien, admis avoir l’habitude de participer dans le trafic de cocaïne.
Depuis quelque temps, les danses latines et la kizomba s’installent en Haïti, particulièrement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Chaque semaine, des séances de pratique de danse sont organisées dans divers lieux, attirant un public varié et passionné. Cependant, dans un rapport de 35 pages publié ce mois-ci par l’ACODLAK (Association de Consommateurs des Danses Latines, du Konpa et de la Kizomba), les responsables soulèvent plusieurs insuffisances dans l’organisation de ces événements.
Selon le rapport, bien que ces pratiques soient devenues une source de revenus pour les organisateurs, des lacunes importantes persistent. Parmi les problèmes soulevés, l’entité mentionne l’absence de ponctualité dans le démarrage des activités, attribuée au retard des participants et à une mauvaise gestion des horaires. Ce qui nuit à l’efficacité de l’organisation.
Plus loin, l’ACODLAK souligne des carences majeures dans les infrastructures. “ Certains espaces sont mal ventilés, créant une atmosphère étouffante pour les danseurs. D’autres sont envahis par la fumée de cigarettes, ce qui est jugé inapproprié pour une activité sociale de cette nature. Les toilettes, souvent insalubres, représentent un risque sanitaire, surtout pour les femmes, plus vulnérables aux infections dans de telles conditions ”, s’indigne l’association.
Toutefois, malgré ces défis, l’ACODLAK dit reconnaître l’enthousiasme et l’attachement des consommateurs à ces pratiques. Les danses latines, notamment la salsa, la bachata et le cha-cha, dominent les séances, tandis que des styles comme le tango et la valse sont encore peu représentés.
Face à ces constats, l’ACODLAK appelle les organisateurs à améliorer leurs prestations. Elle recommande une meilleure gestion des horaires, des espaces plus adaptés, et des infrastructures sanitaires répondant aux normes d’hygiène. Dans son rapport, l’association insiste sur l’importance de valoriser les genres musicaux locaux comme le konpa, tout en continuant à promouvoir la diversité musicale.
À souligner, l’ACODLAK est une association œuvrant dans la promotion des danses latines, du konpa et de la kizomba. Ses principales actions demeurent dans l’évaluation, la promotion et le soutien des pratiques de danses latines et caribéennes, incluant la Kizomba venue de l’Angola. Elle reste engagée à promouvoir de la culture et de la diversité musicale.
Nommé Directeur Général de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) hier, mardi, Jude Jean-Pierre est appelé à redynamiser l’institution à l’échelle nationale. Dans un contexte difficile, marqué par des violations des droits des citoyens, M. Jean-Pierre s’engage à mettre ses compétences au service de résultats concrets.
Fraîchement installé, Jude Jean-Pierre a été averti que seuls les résultats comptent. Le Protecteur du Citoyen, Me Jean Wilner Morin a décrit un tableau sombre de la violation des droits du citoyen et de la citoyenne en Haïti, affirmant que l’OPC est attendu à chaque station où le droit du citoyen est violé.
Me Morin a rappelé, dans son rapport d’enquête sur les centres carcéraux du pays, avoir relevé de graves violations des droits des citoyens. Il a également mentionné les atteintes aux droits des citoyens refoulés à la frontière avec la République dominicaine, ainsi que les menaces de déportation pesant sur les Haïtiens en raison des nouvelles politiques des autorités américaines.
Cependant, la nomination de Jude Jean-Pierre à l’OPC, bien qu’intègre et intelligent selon Jean Wilner Morin, les bonnes qualités ainsi que les gros diplômes ne valent rien si, face à l’adversité, on est incapable d’innover, a-t-il rappelé. « Écouter, identifier, anticiper, évaluer, moduler, mais surtout impacter. En un mot, être un bon gestionnaire », conseille Jean Wilner Morin au nouveau directeur général de l’OPC.
L’OPC étant une institution d’écoute et d’accompagnement. Jean Wilner Morin dit s’attendre à ce que le nouveau directeur général impulse sa vision d’une administration saine, sans corruption, efficace et efficiente. Jude Jean-Pierre, pour sa part, affirme mesurer l’immensité de la tâche qui l’attend.
Cependant, il s’engage à mettre à profit sa longue expérience à l’OPC, où il a travaillé pendant plus de 10 ans et occupé plusieurs postes à responsabilité, ainsi que son expertise au sein d’autres institutions, pour mener à bien sa mission. Il promet également de renforcer les mécanismes de réception des plaintes en mobilisant les ressources disponibles afin d’assurer, de manière efficace, la protection des citoyens contre les abus et les violations de leurs droits.
Même les migrants en situation régulière sont visés par l’administration Trump. Ce mardi 28 janvier, les autorités américaines ont décidé révoquer l’extension des protections du statut de protection temporaire (TPS) accordées par l’ancien président Joe Biden à plus de 600 000 Vénézuéliens.
C’est Kristi Noem, la secrétaire à la Sécurité intérieure, qui a décidé d’annuler la prolongation de 18 mois du TPS accordée aux citoyens vénézuéliens fuyant leur pays en raison de la crise économique et politique.
Selon The New York Times qui cite une copie de cette décision, Mme Noem a estimé que la décision d’Alejandro N. Mayorkas, secrétaire à la Sécurité intérieure sous Biden, de prolonger ces protections était juridiquement contestable. Elle considère que M. Mayorkas a agi trop précipitamment en publiant l’extension le 17 janvier, soit à peine quelques jours avant la transition présidentielle, et juge que cette prolongation ne devrait donc pas rester en vigueur.
Un responsable du ministère de la Sécurité intérieure, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confié au journal américain que cette décision de dernière minute de l’administration Biden semblait être un moyen de lier les mains des responsables de Trump sur ce dossier.
Le journal a souligné que les Vénézuéliens ayant obtenu le TPS en 2021 conserveront leur protection jusqu’en septembre, tandis que ceux l’ayant reçu en 2023 bénéficieront de ce statut au moins jusqu’en avril. Toutefois, le sort d’un autre groupe de bénéficiaires reste incertain : ceux ayant obtenu leur statut en 2023 doivent attendre jusqu’à samedi la décision de Mme Noem. Si aucune décision n’est prise d’ici là, les protections seront automatiquement prolongées de six mois.
L’administration de Donald Trump apporte des précisions concernant sa politique de déportation. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, déclare que les immigrants illégaux arrêtés aux États-Unis sont des « criminels ».
La porte-parole, lors de son premier briefing, ce mardi, a précisé que tous les immigrants illégaux arrêtés aux États-Unis sont des « criminels », faisant référence au fait qu’ils ont enfreint la loi sur l’immigration lorsqu’ils sont entrés dans le pays, selon la chaîne Fox News.
À la question si tous les immigrants arrêtés ont un casier judiciaire, madame Leavitt apporte de précisions. « Tous, parce qu’ils ont violé illégalement les lois de notre pays, et donc, ils sont des criminels aux yeux de cette administration « , ajoute madame Caroline Leavitt.
Consciente que l’administration précédente ne voyait pas les choses de cette façon, elle admet que c’est donc un grand changement de culture dans son pays de considérer quelqu’un qui enfreint les lois sur l’immigration comme un « criminel ». « Mais c’est exactement ce qu’ils sont », tranche la porte-parole.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président républicain et extrême droite Donald Trump, son administration entame une vaste opération de déportation. Plusieurs milliers d’immigrants déclarés illégaux sont déjà arrêtés aux États-Unis.
Le Sénat américain a confirmé, le 27 janvier 2025, la nomination de Scott Bessent au poste de secrétaire au Trésor par un vote de 68 voix contre 29. Cette nomination marque une étape historique dans la politique américaine : M. Bessent, ex-allié du Parti démocrate devenu un fervent partisan de Trump, devient du coup le deuxième homme ouvertement gay à rejoindre un cabinet présidentiel américain.
Ancien gestionnaire de fonds spéculatifs et ancien partisan des démocrates, Bessent a travaillé pour George Soros avant de se rapprocher du président Trump, soutenant notamment les réductions d’impôts de 2017. La prolongation de ces réductions, qui expireront fin 2025, sera l’une de ses principales priorités. Selon l’Associated Press, l’homme d’affaires de 62 ans a également exprimé son soutien à une croissance économique de 3 % par an et à une augmentation significative de la production pétrolière nationale.
Dans le cadre de son mandat, Bessent devra gérer des défis majeurs, notamment une dette publique en forte hausse et l’application de nouveaux tarifs douaniers. Sa confirmation intervient, cependant, dans un contexte de litiges fiscaux. Des démocrates ont soulevé des préoccupations concernant des dettes fiscales impayées liées à sa société en commandite, mais Bessent a contesté ses obligations fiscales et s’est engagé à régler la question si un tribunal le lui impose.
Malgré ces controverses, plusieurs sénateurs démocrates ont exprimé leur soutien à Bessent, soulignant son engagement à continuer les investissements dans des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et le FMI. Le nouveau secrétaire au Trésor devra aussi superviser la politique commerciale de Trump, y compris des tarifs douaniers et des sanctions économiques, et garantir l’indépendance de la Réserve fédérale.
La Fondation Digicel a dévoilé, le week-end écoulé, la liste des organisations lauréates de la huitième édition de sa campagne Konbit Pou Chanjman. Cette initiative, qui contribue à la promotion du développement durable et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales, permet à la fondation de soutenir cette année encore des projets communautaires dans les dix départements du pays.
Lancée en 2017, la campagne Konbit Pou Chanjman a permis la réalisation de nombreux projets dans des domaines variés, tels que l’agriculture, l’accès à l’eau potable et le développement communautaire. “ Ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie à travers le pays, particulièrement dans les zones les plus reculées. Pour la huitième édition, lancée le 8 mai 2024, la Fondation a reçu un grand nombre de candidatures. Après une évaluation rigoureuse, 48 projets ont été sélectionnés pour une étude approfondie sur le terrain, et 25 d’entre eux ont été retenus pour passer à la phase finale, précise un communiqué de la Fondation Digicel.
Ces finalistes ont bénéficié de sessions de formation et ont présenté leurs projets devant un jury composé des membres du conseil d’administration de la Fondation. Au final, 18 organisations ont été primées, recevant chacune un financement de 10 000 dollars américains.
La liste des organisations gagnantes
Artibonite
• Rassemblement National pour l’Épanouissement et le Progrès d’Haïti (RANEPH)
• Plateforme des Organisations Sociales pour la Sécurité Alimentaire des Pauvres et le Développement Economique (POSSADEC)
• Fédération des Associations de Groupe d’Entraide d’Anse Rouge (FAGERA)
Centre
• Zanmi environnement
• Organisation pour le Developpement Collectifdes Paysans Haitiens (ODCPHA)
Grande-Anse
• Jeunes Organisés pour le Travail et l’Avancement de la Grand’Anse (JOTAGA)
Nippes
• Oganizasyon Peyizan Plezans Nip pou Avansman (OPEPNA)
• Association Pecheurs de Grand-Anses (APEGRAN)
Nord
• Association des Paysans pour l’Avancement de La Victoire (APAL)
• Groupman Peyizan Makaty Pou Protection Anvironnman (GPMPPA)
Nord-Est
• Réseau frontalier Jeannot Succès (RFJS)
Nord-Ouest
• Fondation de l’Association de Professionnelles pour le Développement du Nord-Ouest (FAPDNO)
Ouest
• École Bon Secours de Brigué
Sud
• Regwoupman Pechè Òganize Chadonyè (RPOC)
• Organisation des Habitants de Faugé pour le Développement Durable (ORHAFADD)
• Oganizasyon Peyizan pou Devlopman Twa Mango (OPDTM)
Sud-Est
• Conseil d’Appui au Développement Communautaire de Grand-Gosier (CADEC-G)
• Asosyasyon pou Devlopman Trou Mawo Benè (ADTB)
De plus, cette année, la Fondation Digicel a organisé pour la deuxième fois sa campagne “Konbit Pou Chanjman Spéciale”, destinée à récompenser une organisation déjà lauréate lors d’une précédente édition, avec une subvention additionnelle de 15 000 dollars américains pour l’implémentation d’un nouveau projet.
À cet effet, près de 40 applications reçues et l’organisation gagnante fut sélectionnée sur la base de la qualité de son projet soumis, ainsi que de son professionnalisme démontré lors de sa participation précédente.
L’organisation ayant remporté la deuxième édition de la campagne Konbit Pou Chanjman spéciale :
• Association pour le développement de Savanne-grande (ADSG)
“Ces projets témoignent la détermination et l’ingéniosité des acteurs locaux, prêts à se mobiliser pour le bien-être de leurs communautés. Nous croyons fermement que ces initiatives, portées par un leadership solide et un engagement constant, auront un impact positif, contribuant à un avenir plus prospère et inclusif pour le pays ”, a déclaré Sophia Stransky, Directrice Exécutive de la Fondation.
Donald Trump veut à tout prix respecter ses promesses de campagne concernant l’opération de déportation de masse la plus importante de l’Histoire. Hier, lundi, il a annoncé vouloir quadrupler le nombre de déportations, atteignant ainsi un million par an.
Aux États-Unis, environ une douzaine de vols de déportations de migrants partent chaque jour de Harlingen, au Texas. Le gouvernement américain veut utiliser quatre aéroports pour les vols d’expulsions de migrants aux États-Unis, notamment les aéroports de Mesa en Arizona, d’Alexandria en Louisiane, de San Antonio ou de Harlingen au Texas, et d’une dizaine d’avions militaires.
Notons qu’en 2024, l’Agence de l’immigration et des douanes américaine a organisé la déportation de plus de 270 000 migrants par voie aérienne, un nombre que Donald Trump souhaite multiplier par quatre, à un million d’expulsions annuelles.
« Les conditions de détention sont un peu plus légères dans l’avion pour les familles qui voyagent, poursuit Miguel Vergara. On ne met pas de menottes aux parents qui doivent s’occuper de leurs enfants, mais on en met aux adultes qui n’en ont pas, hommes ou femmes », rapporte RFI. Cependant, ces conditions d’expulsion des migrants ont été critiquées par des chefs d’État, notamment ceux de la Colombie, Gustavo Petro, et du Brésil, Lula Da Silva, reprochant aux autorités américaines le non-respect de la dignité des migrants.
La présidence colombienne a pris l’initiative d’affréter ses propres avions militaires pour rapatrier les migrants colombiens expulsés. Les deux avions sont rentrés à Bogota ce mardi avec quelque deux cents migrants, libres, « sans menottes », s’est félicité Gustavo Petro.
Le secteur des anguilles en Haïti est une menace pour le pays, selon les constats de l’ancien ministre de l’Environnement Jean Vilmont Hilaire. Ce dernier appelle les autorités de l’État à prendre des dispositions pour régulariser ce secteur afin de réduire l’incidence de l’insécurité et, par la même, celle du trafic de drogue et de blanchiment d’argent.
À l’émission Panel Magik ce lundi 27 janvier 2025, l’ex-ministre a attiré l’attention sur le trafic illicite d’anguilles en Haïti. Selon M. Hilaire, il n’est pas en mesure d’appuyer les estimations selon lesquelles la capacité de production annuelle d’Haïti tournerait autour de 800 tonnes d’anguilles qui représentent 8 millions de kilos.
Jean Vilmont Hilaire a estimé qu’« un kilo d’anguille peut atteindre jusqu’à 5 000 dollars », tout en précisant que l’espèce d’anguille présente en Haïti n’est pas en voie de disparition mais reste une espèce menacée.
M. Hilaire a invité les autorités compétentes en la matière à évaluer la capacité d’exportation du pays en ce qui concerne le trafic des anguilles sans nuire à l’espèce et à réguler la manière dont les bénéfices seront partagés. Il appelle l’État à réguler ce secteur pour réduire l’incidence de l’insécurité et par la même celle du trafic de drogue et de blanchiment d’argent.
Il a aussi averti que les trafiquants d’anguilles avaient régularisé le secteur, car, dit-il, sur Magik9 « Quand c’est l’ONUDC qui alerte sur les trafics de drogue et d’organe dans ce secteur, cela signifie que vous êtes sur la liste pour être sanctionné », a averti Jean Vilmont Hilaire.
La politique d’expulsion massive instaurée sous l’administration Trump se poursuit. Ce lundi 27 janvier, 86 ressortissants dominicains en situation irrégulière aux États-Unis ont été rapatriés, selon les médias locaux.
Selon le quotidien dominicain El Nacional, l’avion transportant les déportés a atterri à l’aéroport international Las Américas, où les autorités locales, accompagnées des forces de sécurité, ont supervisé le débarquement et la prise en charge des individus. Certains des rapatriés auraient été condamnés pour des infractions graves, tandis que d’autres sont accusés d’avoir violé les lois sur l’immigration, a rapporté le journal.
Une fois arrivés, les expulsés ont été conduits au centre de sélection de Haina, situé à San Cristóbal, où un processus d’identification et de réintégration a été entamé par la Direction générale de l’immigration dominicaine.
Les médias dominicains ont rapporté qu’au cours des dernières années, entre 250 000 et 300 000 Dominicains auraient traversé la frontière mexicaine pour entrer aux États-Unis.
Le ministère des Affaires étrangères et des Cultes d’Haïti ordonne, dans une note circulaire publiée le 24 janvier 2025, la mise en place de cellules de veille et d’urgence au sein de l’ambassade d’Haïti à Washington et des consulats haïtiens accrédités aux États-Unis. Cette décision vise à répondre aux déportations massives de migrants en situation irrégulière lancées par l’administration Trump.
Selon la circulaire, ces cellules, qui doivent être opérationnelles dans les plus brefs délais, sont chargées de collecter des informations pertinentes sur les situations des ressortissants haïtiens concernés ; Informer ces derniers sur leurs droits en cas d’arrestation, d’incarcération ou d’application de mesures restrictives et offrir une assistance 24 h/24 grâce à des lignes téléphoniques dédiées.
Le document précise que les postes consulaires devront soumettre un rapport hebdomadaire contenant des observations détaillées ainsi que des recommandations sur les actions à entreprendre, en vue d’une analyse approfondie.
Dans une démarche participative autour des réformes constitutionnelles, le comité de la Conférence Nationale a organisé, le 24 janvier dernier, la première journée d’ateliers de travail dans la ville des Gonaïves, département de l’Artibonite. Ces ateliers ont réuni des membres de divers secteurs issus des 17 communes du département.
“Lors de cette journée, les participants ont pris part à des ateliers thématiques portant sur les bases juridiques et les orientations essentielles pour une réforme constitutionnelle ambitieuse et inclusive”, a fait savoir le comité dans un communiqué.
Le coordonnateur départemental de l’Artibonite pour le comité de pilotage des assises de la Conférence Nationale, le professeur Mackenson Jn Baptiste, a indiqué que ces assises départementales doivent aboutir à des amendements significatifs à la Constitution.
Le comité a révélé une participation considérable des femmes, des jeunes et des leaders communautaires dans l’Artibonite. “Ces acteurs ont contribué activement aux débats en alimentant des réflexions et des propositions sur plusieurs thématiques cruciales, notamment les réformes constitutionnelles et les relations entre l’État et les différentes composantes de la société”, a-t-il souligné.
Pour les responsables, cette mobilisation illustre l’engagement croissant de la population à contribuer à l’écriture d’un avenir institutionnel et démocratique pour Haïti. Ces consultations sont essentielles pour poser les bases d’une réforme constitutionnelle solide et durable, à la hauteur des attentes du peuple haïtien, a précisé le Comité.
La tension a augmenté entre la Colombie et les États-Unis après les annonces de sanctions des États-Unis contre la Colombie après que cette dernière ait restitué les avions militaires américains qui transportaient des migrants colombiens le dimanche 26 janvier 2025, dénonçant le traitement inhumain imposé à ses migrants par l’administration Trump. Un accord a été trouvé entre les deux pays, et la reprise des déportations va poursuivre.
« Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des États-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai », a confirmé la Maison-Blanche dans un communiqué publié ce dimanche soir.
« Nous avons surmonté l’impasse avec le gouvernement des États-Unis, comme l’a confirmé le ministre des Affaires étrangères Luis G. Murillo, qui se rendra dans les prochains jours à Washington avec l’ambassadeur Daniel García Peña pour tenir des réunions de haut niveau pour le suivi des accords », a déclaré le gouvernement colombien.
Les autorités colombiennes ont aussi confirmé que cet accord est le résultat d’un travail commun qui a donné lieu à un échange de notes diplomatiques entre les deux gouvernements. Qualifiant d’inhumains les traitements accordés aux migrants colombiens, le président Gustavo Petro a organisé l’avion présidentiel pour le retour des hommes et des femmes colombiens qui allaient arriver hier dans le pays sur des vols d’expulsion.
« La Colombie ratifie que les voies diplomatiques de dialogue soient maintenues pour garantir les droits, l’intérêt national et la dignité de nos citoyens », a ajouté le chancelier colombien Gilberto Murillo.
Cependant, les autorités américaines ont souligné que, sur la base de cet accord, l’IEEPA entièrement rédigé, les tarifs et les sanctions seront gardés en réserve et non signés, à moins que la Colombie ne respecte pas cet accord. Les sanctions en matière de visa émises par le Département d’État et les inspections renforcées des douanes et de la protection des frontières resteront en vigueur jusqu’au premier chargement d’avion.
À la suite des annonces de sanctions par Donald Trump contre la Colombie, le président colombien Gustavo Petro répond avec fermeté au président américain. Dans une lettre remplie d’émotions, monsieur Petro rappelle au président américain que la Colombie est un pays libre et souverain.
« Trump, je n’aime pas trop voyager aux USA, c’est un peu ennuyeux, mais j’avoue qu’il y a des choses qui valent la peine, j’aime aller dans les quartiers nord de Washington, là j’ai vu toute une bagarre dans la capitale américaine entre noirs et les Latinos avec des barricades, ce qui me paraissait stupide, car ils devraient s’unir », écrit Gustavo Petro à Donald Trump.
Le président colombien fait un bond dans l’histoire pour faire un travail de mémoire. » J’avoue que j’aime Walt Whitman et Paul Simon et Noam Chomsky et Miller », poursuit le chef d’État colombien. Il rappelle que certains Colombiens ont fait l’histoire. » J’avoue que Sacco et Vanzetti, qui ont mon sang, dans l’histoire des États-Unis, sont mémorables et je les suis. Ils ont été assassinés par des dirigeants ouvriers à la chaise électrique, par des fascistes qui sont aux États-Unis comme dans mon pays », se remémore Gustavo.
Gustavo campe une Colombie souveraine dans sa lettre adressée à Donald Trump. « Vous me tuerez, mais je survivrai dans ma ville qui est avant la vôtre, aux Amériques. Nous sommes le peuple des vents, des montagnes, de la mer des Caraïbes et de la liberté », ajoute-t-il.
Après que les États-Unis ont annoncé des sanctions commerciales, économiques et diplomatiques contre la Colombie ce dimanche, le président colombien sort de son silence et décide d’imposer des sanctions à l’Oncle Sam. Gustavo Petro annonce l’augmentation de 25% des tarifs douaniers sur les produits en provenance des États-Unis.
Cette rupture brutale entre la Colombie et les États-Unis survient peu de temps après que les autorités colombiennes ont refusé l’atterrissage de deux avions militaires américains transportant des migrants colombiens arrêtés aux États-Unis.
Après avoir rencontré le président colombien Gustavo Petro dans la ville de Jacmel, sud-est d’Haïti, le président du Conseil Présidentiel de Transition s’est envolé pour l’Europe. Le samedi 25 janvier, il a rencontré le Pape François avec qui il a discuté de la situation sociopolitique du pays et du rapport existant entre le Saint-Siège et Haïti.
« Trump a dit qu’Haïti était un trou à rats , donc je ne pense pas qu’il se souciera d’Haïti ». Avec cette déclaration, Lesly Voltaire semble vouloir tourner le dos à l’administration de Donald Trump dans un contexte où les États-Unis démarrent avec une vaste opération de déportation massive des immigrants.
Avec la nouvelle politique américaine, la situation sera catastrophique, prévoit Lesly Voltaire lors d’un entretien avec l’AP depuis l’Europe. Cette prévision, à l’allure apocalyptique, laisse pourtant indifférents les neuf membres du CPT, qui se contentent de faire du surplace.
Lesly Voltaire et ses collègues n’arrivent pas à garantir la stabilité en Haïti, une mission qu’ils se sont fixée depuis la prise du pouvoir en avril 2024. 9 mois après, la situation n’a pas changé, avec 85% de la capitale haïtienne contrôlée par des gangs criminels lourdement armés.
Lesly Voltaire, dont le mandat arrivera à terme le 7 mars prochain, après sa rencontre avec le Pontife souverain, se dirigera vers la France où il devait rencontrer le 29 janvier prochain le président français Emmanuel Macron. Soulignons que ce dernier avait qualifié de « cons » les membres du CPT, dont Lesly Voltaire, dans une récente déclaration faite à la fin de l’année, au Brésil.
Que peut-on espérer de ces rencontres ? En ce qui concerne celle avec le Pape François, quelques livres du Vatican ont été remis à Lesly Voltaire, selon Vatican News, et monsieur Voltaire avait remis des photos d’Haïti au numéro un de l’Église catholique romaine.Avec Macron, peut-être s’efforcera-t-il de demander à la France de restituer la rançon de l’indépendance haïtienne, si tant est qu’il s’en souvienne.
Le Conseil Présidentiel de Transition devrait, selon ses missions, rétablir la sécurité et la paix dans le pays ainsi qu’organiser les élections à la fin de l’année 2025. Pour le moment, la situation reste compliquée, mettant ainsi en péril l’avenir de la transition.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko semble assuré de prolonger son règne entamé en 1994, avec 87,6 % des suffrages lors de l’élection présidentielle de dimanche 26 janvier, selon un sondage de sortie des urnes diffusé par la télévision d’État.
Selon Reuters, le proche allié du président russe Vladimir Poutine, Loukachenko, a défendu fermement l’emprisonnement de ses opposants, déclarant qu’ils étaient responsables de leur situation. « Certains ont choisi la prison, d’autres l’exil. Nous n’avons expulsé personne », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse marathon de plus de quatre heures.
Le scrutin marqué par des critiques internationales
Les États-Unis et l’Union européenne ont dénoncé le processus électoral, le qualifiant de « mascarade »,en évoquant l’interdiction des médias indépendants et la répression de l’opposition. Kaja Kallas, cheffe de la politique étrangère de l’UE, a qualifié l’élection d’« affront flagrant à la démocratie ».
En exil, Svetlana Tikhanovskaïa, figure de l’opposition biélorusse, a dénoncé un « rituel pour dictateurs ». Des manifestations contre Loukachenko ont eu lieu dimanche dans plusieurs villes d’Europe de l’Est, dont Varsovie.
Les autorités biélorusses ont annoncé un taux de participation de 81,5 %, sur une population de 6,9 millions d’électeurs en droit de voter. Ces résultats, bien qu’attendus, renforcent l’isolement international de Minsk face aux critiques occidentales.
La politique de déportation massive de l’administration Trump commence à provoquer des tensions diplomatiques. Ce dimanche 26 janvier, le président de la Colombie Gustavo Petro exige le respect de la dignité des migrants expulsés par les États-Unis, affirmant que ces derniers ne sont pas des criminels, « les migrants sont des êtres humains et des sujets de droits et doivent être traités comme tels. »
Plusieurs pays ont qualifié d’inhumains la façon dont l’administration Trump traite les migrants expulsés aux États-Unis. « Je ne peux pas obliger les migrants à rester dans un pays qui ne veut pas d’eux ; mais si ce pays les renvoie, ce doit être avec dignité et respect pour eux et pour notre pays. Sur les avions civils, sans être traités de criminels, nous recevrons nos compatriotes. La Colombie se respecte », a écrit Gustavo Petro sur son compte X.
Après le Mexique, c’est au tour de la Colombie de refouler les avions militaires américains qui transportaient des migrants colombiens. « Un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite.
C’est pour cela que j’ai fait restituer les avions militaires américains qui transportaient des migrants colombiens », a confirmé le président de gauche.
Il a aussi souligné qu’en Colombie plus de 15 666 Américains sont en situation irrégulière et, selon la loi colombienne, ils doivent régulariser leur séjour. « Vous ne me verrez jamais brûler un drapeau gringo ou faire une « razzia » pour renvoyer aux États-Unis des clandestins menottés. Les vrais libertaires n’attaqueront jamais la liberté humaine. Nous sommes à l’opposé des nazis », lance Gustavo Petro.
Cette décision de bloquer les deux vols américains a provoqué la colère dans l’administration Trump. Le président américain a déclaré que le refus de Petro d’autoriser ces vols a mis en danger la sécurité et la sûreté publiques des États-Unis tout en annonçant des sanctions. Le républicain demande d’augmenter les droits de douane d’urgence jusqu’à 50% sur toutes les marchandises entrant aux États-Unis, d’imposer une interdiction de voyager et une révocation immédiate des visas pour les fonctionnaires du gouvernement colombien, ainsi que pour tous leurs alliés et partisans.
Le Mexique continue d’enregistrer des actes criminels alarmants. Cinquante-six (56) cadavres ont été découverts ces derniers jours dans des fosses communes dans le Nord du pays, près de la frontière avec les États-Unis.
Ces cadavres ont été exhumés dans l’État du Chihuahua entre mardi et vendredi avec l’appui de l’armée, selon BFMTV, citant un communiqué du parquet régional.
Les enquêteurs, après plusieurs jours, ont découvert des corps, des squelettes complets et des ossements épars, des douilles de balles et des vêtements sur les lieux. Pour l’heure, l’identité des victimes reste inconnue.
Le parquet, cité par le média français, a envoyé les restes aux laboratoires médico-légaux pour déterminer les causes et l’heure des décès ainsi que l’identité des victimes.
Dans cette partie du Mexique, des membres de gangs s’adonnent aux trafics de drogue, d’armes et de migrants vers les États-Unis, souligne le journal français.
À signaler, depuis quelque temps, le pays de l’Amérique du Nord constitue le lieu de transit pour des centaines de milliers de migrants, dont des ressortissants haïtiens, désirant fouler le sol américain.
Le président du Conseil de Transition, Leslie Voltaire, a rencontré ce samedi 25 janvier 2025, le Pape François au Vatican, dans le cadre d’une tournée européenne visant à renforcer les liens entre Haïti et le Saint-Siège.
“Dans une atmosphère empreinte de spiritualité et de respect, j’ai exprimé, au nom du peuple haïtien, notre profonde gratitude pour son soutien, notamment envers nos migrants persécutés. Malgré les épreuves, Haïti demeure ferme dans la défense de ses valeurs et de sa dignité.” a fait savoir Leslie Voltaire.
« Que cette rencontre inspire la mobilisation des églises catholiques en Haïti pour promouvoir la paix, la réconciliation et lutter contre la pauvreté par l’éducation et l’aide humanitaire. Nous prions également pour nos policiers et soldats, courageux défenseurs de la sécurité, dans leur lutte contre les gangs. Que Dieu, dans sa bonté, les protège. » a-t-il ajouté.
Soulignons que cette tournée d’une semaine vise à renforcer les liens d’amitié et de coopération avec ces États de l’Europe tout en mobilisant un appui international pour le redressement d’Haïti. Du 25 au 31 janvier 2025, la délégation conduite par Leslie Voltaire devra aussi rencontrer le président de la République française, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron.
Il n’y a pas que le président du CPT qui est en voyage. Les conseillers-présidents Fritz Alphonse Jean se trouvent respectivement à Washington, et Smith Augustin, en Floride.
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump a décrété une guerre contre les migrants aux États-Unis. Hier, jeudi, le Mexique a refusé d’autoriser un avion transportant des migrants illégaux à atterrir dans le pays, selon les responsables militaires du Mexique.
Après l’arrêt de l’application CBP-One, l’administration Trump a considérablement renforcé la sécurité à la frontière et organisé une série d’expulsions massives depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. En effet, un vol d’expulsion a été empêché de quitter les États-Unis après que deux vols C-17 de l’Air Force, transportant chacun environ 80 personnes expulsées vers le Guatemala, ont décollé avec succès jeudi soir, a rapporté NBC News, citant deux responsables de la défense et une troisième personne proche de la situation.
Le journal New York Post a précisé que, selon un message SMS d’un responsable de la Maison-Blanche, qu’il y avait un problème d’ordre administratif qui a été rapidement corrigé par l’administration. Il a aussi confirmé que ce vendredi 24 janvier, les services américains de l’immigration et des douanes ont procédé à 593 arrestations, avec 449 détenus déposés.
Toutefois, la réponse sur la raison du blocage reste incertaine, considérant les tensions qui ont éclaté entre Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum depuis qu’il a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits mexicains en réponse aux migrants traversant illégalement la frontière avec le Mexique.
Après avoir proposé une cogestion de TikTok avec une structure de nationalité partagée, visant à maintenir l’application sous contrôle américain tout en encourageant l’investissement étranger, Donald Trump a exprimé son soutien à une éventuelle acquisition de TikTok par Elon Musk. Il a également suggéré que les États-Unis détiennent collectivement 50 % de l’application.
Il a été contraint de stopper pendant plusieurs heures l’application chinoise TikTok sur le territoire américain dans la soirée du dimanche 18 janvier à la suite de la décision de la Cour suprême. Cependant, elle a été rapidement rétablie après la proposition de Donald Trump qui s’apprêtait à investir à la Maison-Blanche.
En effet, Trump a suggéré aux propriétaires de TikTok, qu’une entreprise devrait acheter l’application et accorder la moitié des parts au gouvernement américain. « Ils auront quelque chose de réellement plus précieux parce qu’ils auront le partenaire ultime, et les États-Unis rendront l’affaire particulièrement avantageuse pour eux en matière de permis et autres nécessités », a proposé Trump.
Dans une réunion avec des leaders du secteur technologique, dont le PDG d’OpenAI, Sam Altman, et le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, Trump a clairement annoncé qu’Elon Musk, dirigeant de Tesla et SpaceX, est devenu un acheteur potentiel de l’application TikTok.
Précisons que, selon les experts, sans son algorithme, TikTok vaut entre 40 et 50 milliards de dollars seulement pour la branche américaine. Toutefois, Donald Trump a estimé que les prix de vente de l’application TikTok étaient de 1 000 milliards de dollars, a rapporté BFM TV.
« La plateforme est extrêmement rentable outre-Atlantique, puisque les revenus publicitaires de l’application devraient dégager 15,5 milliards de dollars en 2025, selon les données de l’agence eMarketer. En France, TikTok aurait déclaré 44,3 millions de chiffre d’affaires en 2022 selon les chiffres de l’Informé. Il ne faut pas non plus négliger son pouvoir d’influence. La plateforme est le deuxième réseau social qui compte le plus d’utilisateurs, 170 millions, juste derrière Facebook.
L’administration Trump a lancé son plan d’expulsion massive des migrants. En une seule journée, le 22 janvier 2025, des agents de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE )ont procédé à l’arrestation de 538 migrants en situation irrégulière, dont un Haïtien, présumé membre d’un gang.
Selon le journal américain New York Post, cette opération ciblait des individus ayant des antécédents criminels, tels que des agresseurs sexuels, des membres de gangs et des suspects de terrorisme.
Parmi les interpellés, un membre présumé d’un gang d’origine haïtienne a été arrêté à Boston, Massachusetts. L’homme, dont l’identité n’a pas été divulguée, a exprimé son opposition à l’administration Trump. « Je ne retournerai pas en Haïti », aurait-il déclaré aux agents fédéraux, selon les informations relayées par Tom Homan, coordinateur des frontières de l’administration Trump. Ce dernier a confirmé que cet individu serait néanmoins expulsé vers son pays d’origine.
« Nous appliquons la loi. Peu importe les opinions politiques de ces individus, ils devront répondre de leurs actes », a scandé le responsable américain.
Parmi les autres arrestations figurent Gokhan Adriguzel, un ressortissant turc considéré comme un suspect terroriste arrêté à New York, et Juan Francisco Sanchez Contreras, un membre du gang MS-13 du Salvador, accusé de crimes graves. À Buffalo, deux hommes condamnés pour agressions sexuelles sur des enfants ont également été appréhendés.
Ces opérations, selon un porte-parole de l’ICE, visent à « assurer la sécurité nationale et la justice pour les victimes » et à protéger le pays contre « des criminels dangereux ».
Les arrestations effectuées cette semaine marquent le début d’un effort intensifié pour expulser environ 700 000 migrants illégaux ayant des antécédents criminels, selon Tom Homan.
À souligner, une source a déclaré à NBC News, que hier, un avion militaire est parti de l’aérodrome de l’armée de Biggs à El Paso, au Texas, avec à son bord environ 75 à 80 migrants en direction de Guatemala.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé ce jeudi 23 janvier 2025 la signature d’un décret visant à déclassifier les archives gouvernementales sur trois assassinats marquants de l’histoire américaine : celui du président John F. Kennedy en 1963, de son frère Robert F. Kennedy en 1968, et du leader des droits civiques Martin Luther King Jr. la même année. « Tout sera révélé », a-t-il affirmé depuis le Bureau ovale, soulignant sa volonté de lever les zones d’ombre sur ces événements qui continuent de nourrir des théories du complot.
Dès sa campagne présidentielle, Donald Trump s’était engagé à rendre publics les derniers dossiers classifiés relatifs à l’assassinat de JFK. Cette promesse s’est concrétisée en novembre dernier, après son élection, lorsqu’il a réitéré son intention de déclassifier ces documents, conservés jusque-là dans les Archives nationales.
L’assassinat de John F. Kennedy, survenu à Dallas en 1963, a été officiellement attribué à Lee Harvey Oswald, un ancien marine ayant vécu en Union soviétique. Cependant, les conclusions de la commission d’enquête de 1964 n’ont jamais dissipé les doutes et les spéculations. En décembre 2022, les Archives nationales avaient déjà publié plus de 13.000 documents liés à l’affaire, mais la Maison-Blanche de Joe Biden avait maintenu la classification de plusieurs milliers d’autres, invoquant des raisons de sécurité nationale.
En plus de JFK, le décret de Donald Trump inclut la déclassification des dossiers sur l’assassinat de Robert F. Kennedy, ministre de la Justice et frère cadet du président. Robert Kennedy a été abattu à Los Angeles en juin 1968, alors qu’il semblait bien parti pour remporter les primaires démocrates en vue de l’élection présidentielle.
Martin Luther King Jr., figure emblématique du mouvement des droits civiques, a également été assassiné la même année, en avril, sur le balcon d’un motel à Memphis. Son meurtrier, un ségrégationniste blanc, avait déclenché une vague de colère et de deuil à travers le pays.
Le décret du président américain Donald Trump mettant fin au droit du sol a été qualifié de « manifestement inconstitutionnel » par le juge fédéral John Coughenour, ce jeudi 23 janvier. Ce dernier a émis une ordonnance de restriction temporaire pour en suspendre l’application.
Selon CNN, ce juge, nommé par Ronald Reagan et qui siège à Seattle, a accordé la demande du procureur général de l’État de Washington, Nick Brown, et de trois autres États dirigés par les démocrates, visant à obtenir l’ordonnance d’urgence suspendant la mise en œuvre de la politique pendant les 14 prochains jours, le temps que d’autres séances d’information soient organisées dans le cadre de la contestation judiciaire.
Lors de l’audience, le juge Coughenour a exprimé son étonnement face à cette décision, s’interrogeant sur l’absence de discernement juridique. « Je siège à la Cour depuis plus de quatre décennies, et je ne me souviens pas d’un autre cas où la question était aussi claire. » Il a ajouté, visiblement surpris par l’argument de l’administration Trump : « Où étaient les avocats lorsque la décision de signer le décret a été prise ? »
Les États dirigés par les démocrates affirment que ce décret viole le 14e amendement de la Constitution, qui garantit la citoyenneté à tous les enfants nés sur le sol américain.
L’avocat de l’État de Washington, selon CNN, Lane Polozola, a insisté en soulignant que « les naissances ne peuvent pas être suspendues » pendant que le tribunal examine l’affaire. Il a également averti que les enfants nés dans ces circonstances seraient confrontés à des « conséquences négatives substantielles à long terme ».
De plus, il a souligné que l’impact du décret irait au-delà des enfants concernés, affectant les programmes d’État, qui risquent de se retrouver privés de certains financements fédéraux dus à la citoyenneté de ces enfants.
De son côté, l’avocat du ministère de la Justice, Brett Shumate, exhorte le juge à attendre avant de rendre une ordonnance d’urgence, arguant qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions hâtives sur cette politique, rapporte la chaîne américaine.
Le décret, publié il y a seulement trois jours en pleine période de transition gouvernementale, a suscité des préoccupations. Brad Rosenberg, avocat du ministère de la Justice, a déclaré à la juge fédérale Deborah Boardman qu’« il est encore trop tôt pour que les agences élaborent les politiques nécessaires » à la mise en œuvre de cette ordonnance. Par ailleurs, une nouvelle audience visant à examiner une demande de suspension temporaire du décret est programmée pour le 5 février.
L’Office de Protection du Citoyen (OPC) a fait l’état des lieux des centres de détention et des commissariats dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Dans son rapport, l’OPC dit constater une qualité de vie énormément dégradée et très alarmante dans les différents centres carcéraux de Port-au-Prince.
Suite à des visites effectuées au CERMICOL, à la DCPJ, au Commissariat de Pétion-Ville, au Commissariat de Delmas 3 et au Sous-Commissariat de Canapé-vert, l’OPC a fait la description de la réalité constatée dans ces cinq (5) espaces respectivement de rééducation et de rétention. L’institution dirigée par Me Jean Wilner Morin révèle que seuls les dix-sept Colombiens impliqués dans l’assassinat de l’ex-président Jovenel MOISE sont incarcérés aux ordres du cabinet d’instruction, les autres sont en rétention ou détention illégale.
« La condition de vie des retenus et détenus au Commissariat de Pétion-Ville est extrêmement précaire. L’espace n’est nullement accommodant pour une telle situation eu égard au nombre de retenus/détenus qui s’y trouvent. La logistique est totalement défaillante. Les conditions sanitaires sont exécrables, voire dégradantes », a déploré l’OPC.
Le respect de la dignité humaine, qui généralement est le principe selon lequel une personne ne doit jamais être traitée comme un objet ou comme un moyen, mais comme un être intrinsèque, selon la définition d’Emmanuel Kant, est loin d’être une réalité dans les centres carcéraux de l’aire métropolitaine.
Les observations réalisées dans les cinq (5) sites révèlent que les intérêts supérieurs des mineures privés.es de liberté ne sont pas pris en compte. Aucune des règles des Nations unies pour la protection des mineurs/es en conflits avec la loi privés/es de liberté n’est respectée dans ces conditions. Actuellement, dans la zone métropolitaine, les mineurs/es ne sont pas privés de liberté au moyen d’une décision judiciaire en raison du non-fonctionnement du Tribunal pour Enfant depuis environ trois (3) ans. Ainsi, les mineurs/es sont gardés/es en détention préventive illégale, a précisé l’OPC.
L’OPC rapporte que les institutions travaillant dans la prévention de la délinquance juvénile ou de la protection des enfants sont aussi absentes que la justice pour les mineurs.es, dans la zone métropolitaine. De ce fait, il croit impérieux que ces institutions soient interpellées afin qu’elles puissent intervenir pour trouver une solution à la détention illégale des mineurs/es.
En effet, l’Office de Protection du Citoyen (OPC) en a profité en fonction des observations liées au non-respect de la constitution haïtienne pour séparer les mineurs des majeurs le plus rapidement possible. La réouverture du tribunal pour enfants en nommant des juges et en lui attribuant un siège provisoire en attendant la récupération de son siège situé à la rue Pétion.
Sur le plan juridique, l’OPC recommande de lancer une campagne de sensibilisation des juges au respect des délais de la procédure pénale et des commissaires au principe que la prison est l’exception et la liberté la règle. Solliciter du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique la sanction de tous les commissaires qui, en connivence avec des avocats, procèdent à l’arrestation des citoyens pour dette sous le fallacieux prétexte d’abus de confiance, entre autres.
Dans une réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies ce mercredi 22 janvier, le ministre des Affaires Étrangères et des Cultes, Jean-Victor Harvel JEAN-BAPTISTE, a plaidé pour la transformation de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en une mission d’opération de maintien de la paix des Nations unies en Haïti.
À cette séance qui visait à présenter une mise à jour sur les derniers développements concernant les défis sécuritaires et politiques auxquels fait face la République d’Haïti, M. Jean-Baptiste dit constater des progrès significatifs sur le plan sécuritaire grâce aux efforts de la Police soutenue par la Mission Multinationale en Haïti.
Toutefois, il confirme que ces avancées, bien que notables, nécessitent un appui plus robuste et structuré pour assurer leur pérennité. Pour cela, il a plaidé fermement pour la transformation de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en une mission d’opération de maintien de la paix des Nations unies en Haïti.
« La détresse des familles qui pleurent leurs enfants, des femmes terrorisées et des jeunes privés d’un avenir prospère ne peut plus attendre. Nous exhortons la communauté internationale à agir maintenant, car le temps est un luxe que notre nation ne peut plus se permettre », a déclaré le Chancelier Jean-Baptiste devant les membres du Conseil.
Parallèlement, son homologue dominicain Roberto Alvarez croit que le moment est venu pour que les Nations unies assument un rôle plus efficace dans le rétablissement de la paix en Haïti, en accompagnant les autorités de ce pays. « La Charte des Nations Unies attribue très clairement à ce Conseil la responsabilité première du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cette responsabilité nous engage à persister à jouer ce rôle de leadership important là où il est le plus nécessaire et en temps opportun », a-t-il lancé lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies.
La cheffe du BINUH, María Isabel Salvador a pour sa part expliqué la synergie entre le Conseil présidentiel de Transition (CPT) et le chef du gouvernement Alix Didier Fils Aimé. Cependant, elle révèle un déficit de confiance, tant au niveau de la population qu’au sein de la communauté internationale face aux divergences internes et aux critiques au CPT, relatives à des allégations de malversation et de corruption visant les trois conseillers pointés du doigt dans le scandale au sein de la BNC.
L’administration de Donald Trump a annoncé, ce mercredi 22 janvier 2025, l’annulation des vols pour des milliers de réfugiés déjà approuvés pour leur réinstallation aux États-Unis. Ces réfugiés devaient être accueillis dans le cadre d’un programme mis en place par l’administration Biden après le retrait des forces américaines du territoire afghan en 2021.
CNN rapporte que cette mesure affecte plus de 1 600 réfugiés afghans, dont plusieurs avaient été validés pour rejoindre les États-Unis dans le cadre de ce programme. Ces réfugiés, principalement des interprètes et des familles de militaires américains, attendaient leur réinstallation, soutenus par des agences spécialisées dans l’intégration des réfugiés.
La suspension, initialement prévue pour entrer en vigueur le 27 janvier, a été appliquée de manière anticipée, selon l’ordonnance officielle. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du programme d’immigration de l’administration Trump, conçu pour restreindre l’entrée de réfugiés en invoquant des critères de sécurité publique et nationale. Contrairement à la situation à la frontière sud des États-Unis, qui est régie par des règles distinctes, ce programme de réinstallation des réfugiés repose sur un processus de sélection rigoureux.
L’administration précédente avait fixé à 125 000 le nombre de réfugiés à accueillir annuellement sur le territoire américain. Cependant, la suspension de ce programme affecte des milliers de réfugiés qui avaient déjà été approuvés pour leur réinstallation.
Les autorités américaines n’ont pas précisé les raisons de cette mesure ni donné d’indications sur une éventuelle reprise des réinstallations. Pendant ce temps, selon CNN, environ 10 000 réfugiés ayant réservé un voyage ont vu leur départ annulé.
Sans tarder, à la suite de son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump a signé un décret ordonnant le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).une décision justifiée par des accusations de mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19. « L’OMS nous a escroqués », a déclaré le président républicain, critiquant notamment l’influence présumée de la Chine sur l’organisation.
Les États-Unis, l’un des plus importants contributeurs financiers de l’OMS, versaient près de 18 % du budget total de l’organisation, selon Reuters. En 2020, cela représentait environ 700 millions de dollars, dont 450 millions de contributions volontaires.
Ce retrait pourrait affaiblir les efforts mondiaux de santé publique, affectant des programmes vitaux comme la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et d’autres urgences sanitaires. En réponse, l’OMS a exprimé son « profond regret » dans un communiqué, selon HuffPost, tout en appelant les États-Unis à reconsidérer leur position.
« L’OMS joue un rôle crucial dans la protection de la santé et de la sécurité des personnes dans le monde entier, y compris les Américains, en s’attaquant aux causes profondes des maladies, en renforçant les systèmes de santé et en détectant, en prévenant et en répondant aux urgences sanitaires, y compris les épidémies, souvent dans des endroits dangereux où d’autres ne peuvent pas intervenir », a déclaré l’organisation.
Elle dit espérer « que les États-Unis reviendront sur cette décision, car une coopération mondiale est cruciale face aux défis de santé publique ».
Les réactions se multiplient
Cette décision a suscité de vives inquiétudes chez les spécialistes de la santé publique, dont Tom Frieden. L’ancien directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a averti sur X que « la décision de quitter l’OMS affaiblit l’influence de l’Amérique, augmente le risque d’une pandémie mortelle et nous rend tous plus vulnérables ».
De son côté, Lawrence Gostin, professeur de droit à Georgetown, a souligné l’impact stratégique de cette décision : « Au lieu d’être les premiers à recevoir des vaccins, nous serons en queue de peloton. Le retrait de l’OMS inflige une blessure profonde à la sécurité des États-Unis et à notre avantage concurrentiel en matière d’innovation.»
M. Gostin affirme également que cette décision pourrait également renforcer l’influence de la Chine, déjà dominante au sein de l’OMS. « Les agences américaines dépendent de l’OMS pour des données essentielles. Cette rupture fragilise notre capacité à agir efficacement dans les crises sanitaires », a-t-il ajouté lors d’une interview avec CNN.
Le retrait des États-Unis marque un tournant pour l’OMS, qui doit désormais composer avec la perte de son principal contributeur financier. Comme a commenté Reuters, ce départ pourrait mettre en péril des programmes de santé mondiaux essentiels, aggravant les inégalités face aux crises sanitaires.
Le conseiller-président, Fritz Alphonse Jean, a rencontré Ilan Goldfajn, Président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), pour discuter des conséquences de la crise sécuritaire en Haïti. Ce, lors de sa participation au sommet Africain-Caraïbéen sur le Développement Économique le 20 et 21 janvier à Washington, États-Unis.
Lors des discussions, M. Jean a proposé d’augmenter à 200 millions de dollars le financement destiné à Haïti, une demande qui sera examinée par le Conseil d’administration de la BID.
Cette initiative, selon un communiqué de la Présidence, vise à renforcer les projets urgents tout en soutenant des initiatives de développement durable pour le pays. Ils ont discuté également de la mobilisation de bailleurs de fonds supplémentaires via le RCIA (Réseau Commun d’Investissements et d’Aides).
Le membre du Conseil Présidentiel de Transition a, par ailleurs, reçu une invitation à la rencontre annuelle de la BID, prévue pour mars 2025 au Chili, où les priorités d’Haïti seront abordées avec les principales institutions internationales.
Environ 100 personnes ont perdu la vie lors de violents affrontements survenus le 20 janvier 2025 en Colombie, impliquant l’Armée de libération nationale (ELN), des dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le cartel du Clan del Golfo. Ces affrontements ont également entraîné le déplacement de plus de 10 000 personnes.
Selon France24, les combats les plus meurtriers ont eu lieu dans la région de Catatumbo, au nord-est de la Colombie, près de la frontière avec le Venezuela. Des affrontements entre l’ELN et les dissidents des FARC y ont causé près de 80 morts et entraîné le déplacement de plus de 11 000 habitants.
Dans le Guaviare, au sud du pays, les dissidents des FARC ont tué au moins 20 personnes, tandis que des violences entre l’ELN et le Clan del Golfo dans le nord ont fait 9 morts.
« Ce qui s’est passé à Catatumbo n’est rien d’autre qu’une nouvelle démonstration de la transition des guérilleros insurgés vers les organisations narco-armées », a déclaré ce lundi 2 janvier le président colombien Gustavo Petro sur son compte X.
Face à cette escalade, le chef de l’État a décrété l’état d’urgence interne et économique, en vue de mobiliser des ressources pour renforcer la sécurité et limiter les déplacements dans les zones les plus touchées.
Le gouvernement a également suspendu les négociations avec l’ELN, qui faisaient partie de sa stratégie de “paix totale”. Selon le président Gustavo Petro, « l’ELN a choisi la voie de la guerre, et elle aura la guerre. Nous, le gouvernement, sommes du côté du peuple ».
Ce massacre survient quelques heures avant la visite du président colombien en Haïti, un pays également asphyxié par la violence des groupes armés. Cette visite, prévue à Jacmel, s’inscrit toutefois dans le cadre de la coopération entre Haïti et la Colombie, couvrant des domaines tels que la sécurité, l’assistance humanitaire et le commerce, entre autres.
Dans la soirée du 20 janvier 2025, Donald Trump a signé un décret présidentiel à la Maison-Blanche, accordant la grâce à plus de 1 500 personnes impliquées dans l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Cette mesure survient près de quatre ans après l’assaut qui a secoué les États-Unis, alors que le pays est encore divisé sur la manière de gérer les responsabilités liées à cet événement.
L’attaque qui visait à contester les résultats des élections présidentielles de 2020, a marqué un tournant dans l’histoire récente du pays. Des centaines de partisans de Trump avaient envahi le Capitole, interrompant la certification des résultats électoraux et provoquant des scènes de violence et de chaos. De nombreuses personnes ont été arrêtées et condamnées pour leur participation à cet assaut, avaient rapporté les médias locaux.
Le décret de Trump a immédiatement suscité des réactions, notamment de la part de Nancy Pelosi, l’ex-présidente démocrate de la Chambre des représentants. Dans une déclaration, Pelosi a qualifié cette décision d' »insulte au système judiciaire » américain, soulignant les implications de la grâce pour la justice dans le pays.
Alors que le texte du décret publié par la Maison-Blanche, selon France 24, a indiqué que « Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale infligée au peuple américain au cours des quatre dernières années et commence un processus de réconciliation nationale ».
Le débat sur la grâce accordée par le 47ᵉ président des États-Unis d’Amérique met en lumière des questions sur la responsabilité des acteurs politiques et des manifestants impliqués dans l’assaut. Certains estiment que cette décision pourrait affaiblir la perception de la justice aux yeux du public, tandis que d’autres la considèrent comme un acte de réconciliation.
Lancée par la plateforme des syndicats d’enseignants-es d’Haïti, début janvier, la grève nationale a été levée hier après la signature d’un accord d’engagement entre les protagonistes et le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé. Plusieurs mesures ont été adoptées, dont l’octroi d’une carte de débit aux enseignants et au personnel du ministère de l’Éducation nationale.
Dans un communiqué, le gouvernement a confirmé la levée de la grève des enseignants après avoir trouvé un accord avec les grévistes. Cet accord constitue une étape majeure pour permettre aux élèves de retourner dans leurs salles de classe et de recevoir le pain de l’éducation, insistent les autorités.
” Conscient des défis auxquels fait face le secteur éducatif et des conséquences de cette grève, le Gouvernement a intensifié les discussions avec les organisations syndicales ces derniers jours. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, en collaboration avec les ministres de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), Antoine Augustin, de l’Économie et des Finances, Alfred Metellus, a supervisé personnellement les négociations ayant abouti à un consensus sur plusieurs mesures urgentes et concrètes”, précise ledit communiqué de la Primature.
Parmi les mesures prises figurent : l’octroi d’une carte de débit d’un montant de quinze mille gourdes (15 000 G) aux enseignants et au personnel du MENFP à partir de février 2025, le renforcement de la régulation des statuts des enseignants, le traitement des dossiers concernant leurs dettes, promesse d’une collaboration étroite avec les instances de l’État pour rétablir la couverture d’assurance publique au bénéfice des enseignants et d’autres agents du Ministère, soutenu le PNCS pour garantir un repas chaud aux élèves et aux autres agents éducatifs tout en mettant en place une commission mixte chargée de se pencher sur la situation des instituteurs-trices du premier cycle fondamental et le deuxième cycle.
En plus, le gouvernement se dit engagé à poursuivre et renforcer les démarches en cours afin de régulariser, dans les plus brefs délais, la situation des enseignants travaillant sans rémunération ou sans lettre de nomination. Traiter les dossiers relatifs aux arriérés de salaire dus par le Ministère aux enseignants.
À la suite de l’investiture de Donald Trump ce ce lundi 20 janvier, le Sénat a voté pour confirmer Marco Rubio au poste de secrétaire d’État du président Donald Trump. C’est le premier haut responsable du cabinet de la nouvelle administration à être approuvé par la chambre.
Quelques heures après que Trump ait prêté serment en tant que 47ᵉ président, le Sénat américain a voté à l’unanimité 99 contre 0 la nomination du sénateur républicain de Floride depuis 2011 Rubio au poste de secrétaire d’État de l’administration Trump. Il a été approuvé par un certain nombre de démocrates du Sénat, qui ont qualifié leur collègue de hautement qualifié pour ce rôle.
Notons que Marco Rubio a été un amer rival de Donald Trump lors de la primaire présidentielle du GOP en 2016. Rubio qualifiait Trump d’« escroc », tandis que Trump l’appelait avec dérision « Petit Marco » a précisé CNN, qui a aussi souligné que Rubio est passé d’adversaire de Trump à allié ces dernières années, dans le cadre d’un revirement politique remarquable.
Soulignons que,lors de son audition de confirmation, le nouveau secrétaire d’État a souligné la nécessité pour que les États-Unis adoptent une position ferme à l’égard de la Chine. Rubio soutient que le Parti communiste chinois est un adversaire « puissant » et « dangereux ». « Ils sont un adversaire et un concurrent technologique, un concurrent industriel, un concurrent économique, un concurrent géopolitique, un concurrent scientifique. Maintenant, dans tous les domaines, c’est un défi extraordinaire et qui, je crois, définira le 21ᵉ siècle ».
« Nous leur avons permis de s’en tirer sans problème, et franchement, les Chinois ont fait ce que n’importe quel pays au monde ferait étant donné ces opportunités, ils en ont profité, alors maintenant nous devons faire face à ses conséquences », a-t-il poursuivi, en appelant les États-Unis à reconstruire leur capacité industrielle nationale et à assurer qu’ils ne dépendent d’aucun autre pays pour aucune de nos chaînes d’approvisionnement critiques.
Dès son investiture ce 20 janvier 2025, le président Donald Trump a annoncé l’annulation immédiate de l’application CBP One. Un coup dur pour des milliers de migrants qui espéraient entrer sur le territoire américain dans le cadre du programme humanitarian parole.
Cette plateforme avait été mise en place sous l’administration Biden pour permettre aux migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela d’entrer légalement aux États-Unis. Son annulation a pris de court des milliers de migrants, notamment ceux se trouvant au Mexique, qui avaient planifié leur entrée en fonction des rendez-vous obtenus via l’application.
Lors de son discours d’investiture, Donald Trump a justifié sa décision en déclarant : « Nous mettons fin à un système qui permettait à des milliers de migrants d’entrer illégalement dans notre pays. Nous devons rétablir l’ordre à nos frontières et protéger la sécurité nationale. »
Cependant, cette décision soulève des préoccupations parmi les défenseurs des droits des migrants , comme Amnesty international qui estiment que cela viole des principes fondamentaux, comme le droit d’asile. De plus, la décision pourrait entraîner des tensions diplomatiques, notamment avec le Mexique, qui avait collaboré au fonctionnement de l’application.
Selon CBS News, l’application CBP One a permis à près de 919 000 migrants d’entrer légalement aux États-Unis depuis son lancement en janvier 2023. Ces migrants ont bénéficié de permis de séjour de deux ans avec une éligibilité au travail.
Odelyn Joseph, un nom qui résonne loin quand on évoque l’activité photographique en Haïti. Intéressé par ce métier à partir de 2016, le natif de Delmas a fait ses débuts dans la capture des moments forts des mariages, et depuis tantôt 5 ans, il excelle en tant que photojournaliste rapportant les nouvelles locales au monde entier.
« La photographie symbolise ma façon de vivre. C’est mon adorable métier, ma passion, qui devient mon passe-temps. En dépit des contraintes sur le terrain, j’ai trouvé mon aisance qu’en circulant avec ma caméra pour capturer les grands moments du quotidien haïtien », nous scande le père de famille de 32 ans.
Scellé aujourd’hui par de nombreuses distinctions internationales, l’ancien étudiant de CEPEC nous raconte qu’au début même ses proches se fracassaient la tête pour comprendre son revirement dans le monde de la photographie alors qu’il souhaitait devenir avocat. « À l’époque, on voyait la photographie comme un métier de bas étage. J’ai dû faire face à de nombreux soucis, trouver les moyens nécessaires pour acheter une caméra m’était presque impossible », a-t-il lancé. J’étais obligé de sortir chaque matin avec des professionnels en maçonnerie, plomberie, électricité, entre autres, afin de gagner à petit feu de quoi me procurer des matériels.
Après de bons moments à exercer la photographie de mariage et de studio, celui qui a grandi à Canapé-Vert fait a rencontré le photojournaliste renommé Dieu-Nalio Chery, l’un de ses mentors, lors d’un atelier. « J’ai débuté comme son assistant, avant de le remplacer suite à son départ du pays », lâche-t-il tout en affirmant sa reconnaissance envers ce dernier.
Photo de Odelyn Joseph prise alors que des habitants cherchent refuge devant l’ambassade américaine à Port-au-Prince en raison de la violence des gangs armés.
Parlant de réussite, l’ancien du lycée Jean-Jacques Dessalines se vante avec modestie. « Au premier plan, je voulais juste être utile derrière ma caméra, permettant aux gens de sourire, d’espérer et, pourquoi pas, de contribuer au changement de mon pays. En ce sens, je suis sur la bonne voie du fait qu’aujourd’hui mes travaux atteignent des endroits même inattendus », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il lui reste beaucoup à faire compte tenu de ses multiples rêves, notamment participer à l’implantation en Haïti d’une école spécialisée en photographie.
Solide comme un roc
Malgré vents et marées, le cinéaste se tient derrière son collimateur pour capter les sujets impressionnants. Cette motivation ne découle pas du hasard.
« L’une de mes premières motivations est née de mon envie de contribuer à la vie quotidienne et d’être utile à la société. L’importance et l’impact de mes réalisations en disent beaucoup », a déclaré le collaborateur de AP (Associated Press).
Les appréciations que reçoivent mes travaux constituent l’une de mes doses de motivation, malgré que certaines personnes ont du mal à cerner l’essence des reportages des photojournalistes et nous décrivent même d’anti-nationalistes.
« L’une des expériences qui a le plus impacté ma vie est l’initiation du phénomène «Bwa Kale » à Canapé-Vert en 2023. C’était pas facile d’assister à l’exécution d’autant de jeunes pleins de vie, qui pourraient aider le pays dans d’autres circonstances. Mais, consolidé par l’idée de vendre d’autres voies à la jeunesse et sensible pour ma relation avec Haïti, je suis là, solide comme un roc derrière mon objectif », explique-t-il.
En guise de perspectives, Odelyn, engagé déjà comme formateur, chérit l’idée de mettre sur pied des structures destinées à encadrer des jeunes désirant s’immiscer dans le monde de la photographie.
En plus, le collaborateur de KitMédias indique qu’il compte se peaufiner le plus possible, aller à la recherche des grands prix internationaux comme Pulitzer et Robert Capart. « L’objectif pour les prochaines années à venir est de travailler mieux, toucher plus de monde, réaliser des reportages spéciaux sur le pays, surtout sur le plan social pour décrire des réalités quotidiennes, les modes de vie dans les zones reculées », insiste-t-il tout en espérant que le terrain lui soit propice en raison de la situation sécuritaire.
Une carrière hors de la photographie est peu probable aux yeux d’Odelyn, qui, toutefois, nourrit l’idée de se former en communication, cinéma et gestion d’entreprise, sans pour autant abandonner la photographie.
Gratitude et conseils
Odelyn Joseph a profité de notre échange pour exprimer sa gratitude envers ceux et celles qui ont contribué à faire de lui la personne qu’il est aujourd’hui.
En premier lieu, il a remercié l’Église de la Prophétie de Turgeau, son lieu de culte contribuable à son parcours, surtout son ancienne présidente de jeunesse Johanne Devilien. Puis, Dieu-Nalio Chery, son coach et modèle, d’autres confrères et amis, dont Richard Pierrin, Steven Aristil, Ralph Teddy Erol, sans oublier son autre moitié.
Le formateur n’a pas raté l’occasion pour s’adresser à la jeunesse. « Je conseille aux jeunes de se former, d’aller à la rencontre des gens qui se différencient, de trouver de bonnes orientations, de respecter les aînés, de s’inspirer des tutoriels de YouTube, de rester motivés… », son message à la nouvelle génération.
Odelyn Joseph est charmé par la photographie de guerre. Il est membre de KIT. Le travailleur de AP a déjà reçu plusieurs prix dans sa carrière, dont deux au concours Atlanta Photojournalism Seminar 2024, deuxième de la catégorie Actualité générale et Chris Hondros Memorial International News.
Récemment, le journal The Express Tribune a affirmé que Michelle Obama envisageait de divorcer de Barack Obama. Des spéculations alimentées par l’absence de l’ex-première dame à des événements majeurs, dont les funérailles de Jimmy Carter. Elle ne participera non plus à l’investiture de Donald Trump le lundi 20 janvier. Ces rumeurs ont été rapidement démenties par le couple.
Pour le 61ᵉ anniversaire de sa femme le 17 janvier 2025, l’ancien président américain Barack Obama a publié un message touchant sur sa page d’Instagram, qualifiant Michelle de « l’amour de mavie ».
« Vous remplissez chaque pièce de chaleur, de sagesse, d’humour et de grâce – et vous avez l’air bien en le faisant. J’ai tellement de chance de pouvoir vivre les aventures de la vie avec vous. Je t’aime ! » , a écrit le démocrate. Michelle lui a répondu chaleureusement avec un « Je t’aime chéri » renforçant ainsi l’image d’un couple uni et solide et écartant les rumeurs .
Selon Page Six, des sources proches du couple ont confirmé que Michelle préfère passer du temps à Martha’s Vineyard plutôt qu’à Washington. Cette préférence alimente les spéculations entourant le couple emblématique, marié depuis 1992 à la Trinity United Church of Christ, à Chicago. L’année dernière, ils ont célébré leurs 32 ans de mariage.
Des chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont lancé HelloQuitteX, une application visant à faciliter la migration des utilisateurs de X (anciennement Twitter) vers des réseaux sociaux alternatifs tels que Mastodon ou Bluesky sans perdre ses données. Cette initiative coïncide avec l’investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump, prévue pour Lundi 20 janvier.
Selon des informations partagées par TV5Monde, l’outil permet de transférer ses abonnés et abonnements via l’importation des archives personnelles, avec la garantie que les données seront ensuite supprimées.
Cette démarche répond à la montée des contenus haineux et toxiques sur X depuis son rachat par Elon Musk en 2022. David Chavalarias, mathématicien au CNRS, dénonce un réseau devenu « très dangereux pour les individus et pour la démocratie » avançant que X n’est plus neutre et est incompatible avec un débat public sain. Il ajoute que la proportion de contenus d’extrême droite et toxiques a considérablement augmenté sous la direction de Musk.
Un exode collectif est prévu pour le 20 janvier, date symbolique liée à l’investiture de Donald Trump, afin de marquer une rupture avec la vision controversée de Musk sur la liberté d’expression. Plus de 5 000 utilisateurs, dont l’Institut Pasteur et 80 associations, ont déjà adhéré au projet. Selon les initiateurs, HelloQuitteX s’inscrit comme une réponse aux dérives des réseaux sociaux, promouvant un environnement numérique plus sûr et modéré.
Pour la première fois dans son histoire, Fort-Liberté accueillera le carnaval national pour cette année du 2 au 4 mars, a confirmé le ministre de la Culture et de la Communication, Patrick Delatour.
Après environ quatre ans, les festivités carnavalesques reprendront en dépit des problèmes sécuritaires qui rongent le pays. C’était en 2021, sous l’administration de l’ancien président assassiné Jovenel Moïse, qu’a eu lieu le dernier carnaval national à Port-de-Paix.
Précisons que les préparatifs sont déjà en cours à travers les différents ministères. Le ministère du Tourisme a rencontré les responsables de la compagnie aérienne Sunrise Airways afin de permettre la liaison entre Port-au-Prince et le monde et les villes de province, perturbées depuis plusieurs mois en raison de la violence des gangs armés.
Il convient aussi de souligner que, selon le ministre Patrick Delatour, Jacmel va aussi profiter de la visite du président colombien Gustavo Petro le 22 janvier pour préparer son fameux carnaval en 2025.
Le ministre du Tourisme, John Herrick Dessources, a rencontré ce jeudi 16 janvier 2025, les représentants de la compagnie aérienne Sunrise Airways et a discuté de plusieurs points essentiels, notamment la reprise des vols commerciaux, l’implication de Sunrise dans les aéroports et une bonne collaboration entre les deux institutions.
Selon un communiqué, cette rencontre rentre dans le cadre des efforts du ministère du Tourisme de contribuer à l’amélioration du secteur du transport aéronautique qui est essentiel pour le secteur. John Herrick Dessources et les deux représentants de Sunrise Airways, Messieurs Sébastien et Jonathan Bayard, ont discuté de la possibilité et des démarches en cours en vue de la reprise des vols commerciaux sur Port-au-Prince et de l’implication de Sunrise également dans l’amélioration de l’accueil dans les aéroports.
Ils ont discuté aussi de l’opportunité d’une collaboration entre le ministère du Tourisme et Sunrise en vue du développement de packages spéciaux pour la période carnavalesque à venir.
Par ailleurs, le ministre du Tourisme John Herrick Dessources a expliqué que la priorité du ministère est de reconnecter Port-au-Prince aux villes de province et au reste du monde. Il a aussi annoncé que l’équipe du ministère travaille sans relâche aux côtés des acteurs à la recherche de solutions aux défis touchant notamment le transport aéronautique.
« Le ministère du Tourisme travaille avec la direction générale de l’AAN sur le réaménagement des espaces d’accueil dans les aéroports. Il a été en mesure de confirmer la réparation de certains équipements, dont les ascenseurs, qui sont désormais fonctionnels à l’aéroport Toussaint Louverture », a précisé le ministère soulignant que les représentants de Sunrise ont confirmé la reprise des vols cargo sur Port-au-Prince, jeudi 16 janvier 2025.
La Cour suprême des États-Unis a approuvé à l’unanimité, ce vendredi 17 janvier, en faveur d’une loi qui interdit TikTok sur le territoire américain si sa société mère chinoise, ByteDance, refuse de céder la plateforme. Cette loi entrera en vigueur dès dimanche 19 janvier.
Le Congrès américain a voté une loi en avril dernier demandant à TikTok de rompre ses liens avec sa maison mère, ByteDance, en raison de préoccupations concernant la sécurité des données des utilisateurs. Les autorités américaines craignent que ces informations puissent être accessibles par le gouvernement chinois.
Cependant, le président sortant Joe Biden a décidé de ne pas appliquer cette loi durant les derniers mois de son mandat, préférant laisser le dossier à l’administration de Trump. Alors que le président élu qui prendra fonction le 20 janvier a, à maintes reprises, manifesté son opposition au bannissement du réseau social très populaire sur le sol américain.
Le patron de TikTok, Shou Zi Chew, a exprimé sa gratitude envers le président Trump pour son engagement à collaborer afin de trouver une solution permettant à TikTok de continuer ses opérations aux États-Unis. Cette déclaration a été faite dans une vidéo sur la plateforme, publiée ce vendredi.
Il convient de rappeler que l’application, lancée en 2016 aux États-Unis par la société chinoise ByteDance, a commencé à susciter des inquiétudes chez les autorités américaines en 2019. Bien que TikTok ne soit pas le réseau social le plus utilisé aux États-Unis, il compte néanmoins plus de 170 millions d’utilisateurs sur le sol américain, selon les dernières données disponibles.
Les anciens présidents Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, invités au traditionnel déjeuner inaugural du président élu Donald Trump, n’y assisteront pas. Ces hommes d’État américains ont refusé de participer au déjeuner inaugural sans donner plus de précisions.
Les médias rapportent que plusieurs hautes personnalités invitées à cette cérémonie ont annoncé leur absence. L’ancienne secrétaire d’État et première dame Hillary Clinton a également reçu une invitation au déjeuner inaugural, mais n’y assistera pas.
Cependant, les trois anciens locataires de la Maison Blanche seront présents à la cérémonie d’assermentation plus tôt dans la journée, selon leurs équipes.
Il convient de rappeler qu’aucun des anciens présidents vivants n’a soutenu la candidature de Donald Trump pour un retour à la tête du pays. Bush n’a pas fait d’approbation ; Obama et Clinton ont activement fait campagne pour la vice-présidente Kamala Harris.
En 2021, M. Trump avait refusé d’assister à l’investiture du président Joe Biden, son rival direct aux élections de l’époque.
Précisons que c’est en 1953, le JCCIC a commencé à organiser le déjeuner pour le nouveau président et vice-président et leurs invités. Les politiciens prononcent généralement des discours et portent un toast à la nouvelle administration. Le jour de l’inauguration est l’une des seules occasions où tous les anciens présidents vivants se rassemblent généralement pour inaugurer la prochaine administration.
Dans un communiqué publié le mercredi 15 janvier 2025, la Primature de la république d’Haïti dénonce des pratiques inacceptables constatées dans certaines stations d’essence qui refusent délibérément d’accepter les bons de carburant prépayés.
La primature dit adresser une correspondance au Ministère du Commerce et de l’Industrie pour dénoncer ces comportements dolosifs, qui causent des préjudices importants aux bénéficiaires, et sont contraires aux pratiques commerciales. En conséquence, elle demande au Ministère de prendre toutes les mesures nécessaires.
Elle exige par ailleurs du Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) de mettre un terme immédiat à ces agissements répréhensibles, de ces stations d’essence et d’appliquer des sanctions appropriées à l’encontre des contrevenants. Tout en appelant également les parties concernées à faire preuve d’intégrité et de professionnalisme dans l’exécution de leurs obligations.
Dans un communiqué publié le mercredi 15 janvier 2025, le Fonds National de l’Education a annoncé que le mois de septembre 2024 a marqué la caducité de la convention FNE-CORPUHA qui facilitait à 1 500 étudiant·es de recevoir une formation de premier cycle universitaire. Clôturé, ce programme de bourse a été financé à hauteur de 387 000 000 de gourdes en 8 versements successifs.
Selon les responsables, dans le cadre du partenariat public/privé, une convention a été signée le 12 octobre 2020 entre le Fonds National de l’Education (FNE) et la Conférence des Recteurs, Présidents et dirigeants d’institutions d’enseignement Supérieur Haïtienne (CORPUHA) pour une période de quatre années consécutives. Cette convention se rapporte au paiement du premier cycle d’études universitaires de 1 500 étudiants-es répartis dans les diverses entités de formation du réseau des universités de la CORPUHA.
Les universités concernées sont GOC, UNDH, UNIKA, IHECE, ESIH, CREFI, UNAP, UNEPH, URH, etc.
Cette convention stipulait que le FNE met les fonds à la disposition du CORPUHA qui, pour sa part, sert d’interface avec les universités et institutions d’enseignement supérieur bénéficiaires de ce programme.
Suite à la caducité du programme, le FNE encourage les étudiants boursiers à s’adresser, d’une part, à leurs universités respectives pour tous les suivis administratifs et académiques nécessaires et d’autre part, à la CORPUHA pour avoir des informations détaillées concernant leur dossier de bourse respectif.
À quelques jours de son départ de la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden a décidé, le 14 janvier 2025, de retirer Cuba de la liste noire des États soutenant le terrorisme. Cette mesure marque un tournant dans les relations entre les deux pays, après des années de tensions accrues sous les administrations précédentes.
Selon les autorités américaines, cette décision officialisée par un mémorandum publié par la Maison-Blanche vise à encourager des négociations en cours, sous l’égide de l’Église catholique, concernant la libération de prisonniers politiques à Cuba. En réponse, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 détenus, dont certains avaient été arrêtés lors des manifestations antigouvernementales de juillet 2021.
Cette annonce a suscité des réactions. Les républicains, notamment Ted Cruz, sénateur du Texas, ont vivement critiqué cette décision. Selon Cruz, il s’agit d’une mesure « inacceptable », car le régime cubain « continue de soutenir des activités terroristes ».
Le président élu, Donald Trump, a laissé entendre qu’il pourrait réinscrire Cuba sur cette liste une fois qu’il prendra ses fonctions le 20 janvier. Marco Rubio, futur chef de la diplomatie et sénateur de Floride, a également réaffirmé sa position en faveur d’une approche stricte envers La Havane, qualifiant le retrait de « stratégie désastreuse ».
Cuba avait été inscrite sur cette liste en 2021 sous l’administration Trump, un retour à une politique de pression maximale après le rapprochement amorcé sous Barack Obama. Le retrait décidé par Joe Biden rétablit, dans une certaine mesure, l’ouverture diplomatique initiée il y a une décennie, tout en s’appuyant sur des garanties telles que la libération progressive de prisonniers.
Après plus de 15 mois de conflit le gouvernement israélien et le groupe militant palestinien Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu à Gaza ce mercredi 15 Janvier 2025. La nouvelle a été confirmée par le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani en précisant que le cessez-le-feu entrerait en vigueur le dimanche 19 janvier.
À la suite de cette annonce, des milliers de Palestiniens ont exprimé leur joie à travers la bande de Gaza. Des centaines de personnes de la partie centrale de Gaza, sont rassemblées dans plusieurs endroits célébrant l’événement par des danses et en agitant des drapeaux palestiniens, ont fait savoir les médias internationaux.
« Espérons qu’il s’agit de la dernière page de la guerre» a déclaré M. Al Thani, ajoutant que le Qatar poursuivra ses efforts conjoints avec l’Égypte et les États-Unis pour veiller à ce que toutes les parties respectent leurs engagements », a précisé ABC. Par ailleurs, cet accord de cessez-le-feu prévoit aussi que les pays libéraient des dizaines d’otages.
Selon le président américain, Joe Biden, ce nouvel accord « mettra fin aux combats à Gaza, augmentera l’aide humanitaire indispensable aux civils palestiniens et permettra aux otages de retrouver leurs familles après plus de 15 mois de captivité ».
Cet accord comportera trois phases a affirmé Joe Biden, un « cessez-le-feu total » pendant six semaines. Les forces de défense israéliennes se retireront de Gaza, tandis que le Hamas libérera des otages.
La deuxième phase sera la négociation d’un accord de « fin de guerre permanente ». Si les négociations durent plus de six semaines, le cessez-le-feu se poursuivra, a déclaré le président américain. Enfin, les Palestiniens pourront retourner dans leurs anciens quartiers sur l’ensemble du territoire, un plan de reconstruction sera lancé et l’aide humanitaire arrivera en plus grand nombre.
À la suite d’une intervention chirurgicale, l’ex-Premier ministre sous l’administration René Garcia Préval, Rosny Smart est décédé à 84 ans ce mercredi 15 janvier 2025. Le Coordonnateur Général de l’OPL, Kétel Jean-Philippe, qui a confirmé la nouvelle, précise que ce dernier était souffrant.
Premier ministre du 27 février 1996 au 20 octobre 1997, lors du premier mandat de Preval, Rosny Smarth était un membre influent de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL).
Suite à l’annonce de son décès, l’actuel Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé se dit profondément bouleversé par la nouvelle. “ Homme de convictions profondes, d’une grande culture et d’une rare humanité, il a servi notre nation avec honneur et dévouement. Sa mémoire restera une source d’inspiration pour les générations futures ”, a écrit M. Fils-Aimé sur X.
Rosny Smart est né à Cavaillon, département du Sud, le 19 octobre 1940. Sous le plan académique, après avoir obtenu un diplôme en agronomie à l’université de Santiago du Chili, il a dirigé l’Institut chilien de développement agricole, tout en jouant un rôle dans la réforme agraire sous le gouvernement de Salvador Allende. Il a également enseigné au Mexique et a travaillé pour l’ONU.
“ Rosny Smarth incarnait l’engagement et la dévotion au service de son pays. À travers ses actions et ses décisions, il a honoré la fonction de Premier ministre en portant haut les valeurs de la démocratie, du dialogue et du respect des institutions. Son talent, son caractère et son profond sens de l’éthique ont marqué tous ceux qui ont eu l’honneur de collaborer avec lui ou de bénéficier de son leadership éclairé ”, rappelle la Primature.
Les violences sexuelles en Haïti ont pris des proportions alarmantes au cours des deux dernières années. Derrière chaque chiffre se cache une réalité brutale : des milliers de victimes, souvent des femmes et des enfants, subissent des agressions dans un contexte d’insécurité galopante. Selon MSF, ses équipes ont donné soins à 4 463 victimes et survivants de violences sexuelles et sexistes à la clinique Pran Men’s et à l’hôpital Carrefour Maternity, seulement en 2024.
Les violences sexuelles frappent durement Haïti. Selon les données recueillies par les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) entre 2023 et 2024, la situation est hors de contrôle.
« En 2024, nos équipes ont fourni des soins à 4 463 victimes et survivants de violences sexuelles et sexistes à la clinique Pran Men’s et à l’hôpital Carrefour Maternity, et par le biais d’un nouveau programme dans notre hôpital de Cité Soleil. En 2023, nous avons fourni des soins à 3 207 victimes et survivants à la clinique Pran Men’s et à l’hôpital de maternité Carrefour, ce qui représente une forte augmentation par rapport à 1 775 en 2022 », a publié MSF sur son site.
L’ONU a rapporté 3 949 cas de violences basées sur le genre entre janvier et mai 2024, dont 65 % concernaient des viols.
Human Rights Watch (HRW) note également une augmentation inquiétante des violences sexuelles, avec 4 000 cas recensés entre janvier et octobre 2024, un phénomène qui touche particulièrement les enfants.
Les femmes et les filles déplacées sont les premières victimes. En 2024, 61 % des cas de violences sexuelles ont touché des personnes déplacées, une réalité renforcée par le contrôle des gangs dans de nombreuses régions. En outre, près de 20 % des victimes étaient des mineures, des chiffres qui révèlent l’étendue de la tragédie.
Les services médicaux et psychologiques sont débordés. En novembre 2024, MSF a suspendu ses activités dans la capitale, Port-au-Prince, en raison des menaces sécuritaires. Cela a laissé de nombreuses victimes sans accès immédiat aux soins nécessaires.
En 2023, l’organisation Nègès Mawon a recensé 1 169 victimes de violences sexuelles, soulignant l’ampleur du défi auquel les soignants et les organisations humanitaires font face.
Les violences sexuelles sont devenues monnaie courante dans le pays, notamment en raison des centaines de milliers de personnes déplacées à cause des exactions des groupes armés, ce qui aggrave une situation déjà fragile.
Dans une note datant du 14 janvier 2025, la rédaction de Haïti24 a démenti les récentes allégations calomnieuses relayées par le média en ligne “Le Politique”, accusant son PDG Anderson Mackenson Guillaume d’implication dans un scandale de trafic de drogue et de complicité d’enlèvement.
La rédaction de Haïti24 a indiqué que ces accusations sont dénuées de tout fondement et qu’elles émanent de Jean Jul Désauguste, ancien porte-parole du Premier ministre Garry Conille, et de sa concubine Rousseline Guillaume, ex-directrice de la communication de la Primature. De plus, elles s’inscrivent dans une campagne de diffamation grossière et désespérée.
“ Ce duo, déjà mis en lumière par Haïti24 pour leur refus de restituer des biens de l’État haïtien après avoir quitté leurs fonctions, tente maladroitement de détourner l’attention publique de leurs propres méfaits ”, lit-on dans cette note.
Plus loin, Haïti24 dit condamner fermement ces pratiques malveillantes visant à manipuler l’opinion publique à travers des mensonges flagrants. Et, ces accusations infondées ne sont qu’une tentative désespérée d’intimider et de discréditer notre PDG, qui demeure un défenseur de la transparence et de l’intégrité journalistique.
De ce fait, l’équipe de l’agence Haïti24 appelle ses lecteurs, ses partenaires et l’ensemble de la population à faire preuve de discernement face à ces manœuvres diffamatoires, assurant que les attaques personnelles, aussi viles soient-elles, ne les détourneront pas de leur mission : informer avec rigueur et dénoncer sans crainte les abus et les injustices.
Smith AUGUSTIN, Louis Gérald JULES et Emmanuel VERTILAIRE sont inculpés par la justice haïtienne dans l’affaire de 100 millions de gourdes à la Banque Nationale de Crédit. Face à une possibilité d’annulation de leur dossier au sein de la cour d’appel, le RNDDH est monté au créneau et a alerté l’actuel ministre de la Justice et de la Sécurité publique sur ce dossier.
Le Réseau National de Défense des droits Humains, dans une correspondance adressée au ministre de la Justice Me Patrick Pélissier, révèle que les trois conseillers-présidents font tout en vue de ne pas répondre devant la juridiction répressive des graves faits d’abus de fonction, de sollicitation de pots-de-vin et de corruption passive qui leur sont reprochés.
Le réseau dit apprendre avec stupéfaction que le parquet près de la Cour d’appel de Port-au-Prince, par le biais du commissaire du gouvernement Claude JEAN, prétend, dans son réquisitoire d’informer qu’il aura à soutenir à l’audience du 15 janvier 2025, que les concernés ne seraient pas justiciables de droit commun et que, par conséquent, le mandat de corruption à eux adressé par le magistrat instructeur est nul et de nullité radicale.
Dans cette correspondance, le RNDDH souligne pour le ministre que la position du magistrat Claude Jean est intéressée. Pour argumenter, le réseau a révélé que cette position survient après que le magistrat a rencontré les conseillers présidents Smith AUGUSTIN, Emmanuel VERTILAIRE et Louis Gérald GILLES.
Un rapport produit par l’Unité de Lutte Contre la Corruption avait révélé que 3 des 9 conseillers-présidents sont impliqués dans un scandale de corruption lié à la Banque Nationale de Crédit. Le 2 octobre 2024, le rapport avait recommandé la mise en mouvement de l’action publique contre ces trois conseillers présidents.
L’ancien commandant en chef de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a été installé dans ses fonctions de secrétaire d’État à la Sécurité publique ce mardi 14 janvier 2025. Pour le gouvernement, cette nomination est un signal fort de son engagement contre l’insécurité.
Au Villa d’Accueil, en présence du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), M. Leslie Voltaire, du Premier ministre, M. Alix Didier Fils-Aimé, et de plusieurs hauts responsables de l’État, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Patrick Pélissier, a rappelé l’importance cruciale de cette nomination dans le cadre des efforts constants pour renforcer l’État de droit et garantir la sécurité des citoyens.
L’ancien membre des Forces armées d’Haiti (FAd’H), Mario Andresol a exprimé sa vision pour relever les défis sécuritaires du pays. « Si j’ai accepté de revenir au service de l’État et de la population dans un contexte aussi difficile que troublé, ce n’est pas parce que je crois que je peux faire des miracles, ni que je sois porteur d’un quelconque destin messianique, mais c’est seulement parce que j’ai grand espoir que mon expérience dans le domaine stratégique et opérationnel, associée aux compétences professionnelles de collaborateurs choisis sur mesure, pourront apporter une contribution significative dans ce grand chantier de la reconstruction de la gouvernance sécuritaire du pays ».
Pour le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, cette nomination illustre la ferme volonté du gouvernement de relever les défis sécuritaires de la nation. « La sécurité publique est et restera le socle sur lequel nous bâtirons une Haïti stable, prospère et unie. » Tout en soulignant que sa mission nécessite une mobilisation sans faille, en vue de rétablir l’ordre, de garantir la tenue du référendum constitutionnel, et d’assurer le bon déroulement des élections générales prévues pour le 7 février 2026.
Le Premier ministre a aussi exhorté le Secrétaire d’État à agir avec diligence et efficacité, en mobilisant toutes les ressources nécessaires pour lutter contre la criminalité et restaurer la confiance de la population. En affirmant qu’« ensemble, unis par un même objectif, nous vaincrons les forces du désordre et construirons une Haïti où chaque citoyen pourra vivre en paix, en sécurité, et dans la dignité ».
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a publié de nouveaux chiffres, concernant le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays à cause de l’insécurité qui fait rage dans le pays. 1 041 000 personnes, dont beaucoup ont été déplacées à plusieurs reprises.
Les dernières données de l’organisation affirment que les enfants sont les plus touchés. Ils représentent plus de la moitié des personnes déplacées. « La majorité des personnes déplacées sont originaires de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Beaucoup cherchent refuge dans les provinces d’Haïti, qui submergent les communautés d’accueil et qui mettent à rude épreuve des ressources limitées »,a précisé l’OIM.
Les déplacés internes pour l’année 2024 ont été multipliés par trois, passant de 315 000 en décembre 2023 à plus d’un million. « Rien que dans la capitale, le déplacement a presque doublé, augmentant de 87 %, alimenté par la violence incessante des gangs, l’effondrement des services essentiels – en particulier les soins de santé – et l’aggravation de l’insécurité alimentaire. » a souligné l’Organisation Internationale de Migration (OIM).
Par ailleurs, l’OIM dit constater face à cette situation des besoins urgents de sécurité et d’assistance. « Haïti a besoin d’une aide humanitaire soutenue en ce moment pour sauver et protéger des vies », a déclaré la directrice générale de l’OIM, Amy Pope, indiquant qu’il va travailler pour s’attaquer aux causes profondes de la violence et de l’instabilité qui ont conduit à tant de morts et de destructions.
Cependant, en raison de la surpopulation de sites de déplacement, 83 pour cent des Haïtiens déplacés s’appuient sur des communautés d’accueil déjà surchargées, telles que des connaissances, des amis et des familles, pour s’abriter, tandis que les autres luttent pour faire face à des sites spontanés.
Néanmoins, l’OIM a parlé de ses efforts pour fournir un soutien essentiel aux personnes dans le besoin. « Nos équipes sont sur le terrain tous les jours, fournissant de l’eau potable, des soins médicaux et un abri, mais les demandes augmentent rapidement », a déclaré Grégoire Goodstein, chef de l’OIM en Haïti, qui souhaite, avec un bon soutien, étendre davantage leurs efforts, à répondre aux besoins urgents et à aider les Haïtiens à reconstruire leur vie.
Pour marquer son cinquième anniversaire, l’association Konbit San Pou San (KSPS) a organisé une série d’activités marquantes du 10 au 12 janvier 2025. L’événement, qui s’est conclu dimanche 12 janvier à l’hôtel Karibe, coïncidait également avec la commémoration des 15 ans du tremblement de terre dévastateur de 2010, un moment poignant qui a conduit à la création de KSPS.
Durant ces trois jours, KSPS a réuni une quarantaine de journalistes autour d’une formation intensive aux premiers secours. Ces sessions visaient à doter les professionnels des médias des compétences nécessaires pour intervenir en cas d’urgence, dans un contexte où leur rôle dépasse souvent l’information pour inclure une assistance directe sur le terrain.
Les participants ont appris à gérer des situations critiques telles que les hémorragies, les fractures, ou encore les crises cardiaques. La dernière journée, dédiée aux exercices pratiques, a permis aux journalistes de mettre en application les notions acquises. À la fin de la formation, des certificats de participation ont été remis à chaque participant, symbolisant leur engagement à contribuer activement à sauver des vies.
Une commémoration significative et un geste solidaire
Le 12 janvier 2025, date emblématique pour le peuple haïtien, a également été marqué par une collecte de sang organisée par KSPS. Plus d’une centaine de personnes ont répondu à l’appel, témoignant de la solidarité et de la générosité de la population envers les plus vulnérables. Cette initiative s’inscrit dans la mission principale de KSPS, qui est de promouvoir la santé communautaire et de répondre aux besoins urgents des Haïtiens.
Dr Cassandra Jean François, coordinatrice générale de l’association, aux micros des journalistes rappelle l’importance de ce double anniversaire. « Il y a 15 ans, le séisme du 12 janvier 2010 a changé à jamais la vie des Haïtiens. C’est dans cet élan de solidarité que Konbit San Pou San a vu le jour. Aujourd’hui, nous célébrons non seulement cinq ans de service, mais aussi notre engagement continu envers la communauté », a-t-elle déclaré.
Séance de simulation
Elle a également souligné l’importance de former les journalistes aux premiers secours : « Dans leur métier, les journalistes sont souvent les premiers sur les lieux d’un drame. Leur capacité à intervenir peut faire la différence entre la vie et la mort. »
En cinq ans, Konbit San Pou San s’est imposée comme un acteur clé dans le domaine de la santé communautaire en Haïti. À travers des formations, des campagnes de sensibilisation et des collectes de sang, l’association poursuit son objectif de bâtir une société plus solidaire et résiliente.
L’ancienne directrice générale du Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS), Magalie Habitant, a été arrêtée dans la commune de Pétion-Ville, le jeudi 9 janvier 2024, dans le cadre d’une opération policière, pour association de malfaiteurs et financement de gangs armés. Le président du Conseil de Transition a confirmé qu’il y aura d’autres interpellations.
En effet, trois jours après l’arrestation de l’ancienne directrice générale du SMCRS devenu SNGRS, Magalie Habitant, l’ancien député de Petite Rivière de l’Artibonite, Prophane Victor a été arrêté hier dimanche 12 janvier à son domicile à Vivy Mitchell, Pétion-Ville. Selon Leslie Voltaire, Magalie Habitant aurait collaboré avec la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour arriver à ce coup de filet.
Dans une interview accordée à Magik9 ce lundi 13 janvier, le président du Conseil présidentiel de transition a indiqué que d’autres interpellations pourront suivre au rythme des dénonciations de madame Habitant. « J’ai l’impression que Magalie Habitant chante, et d’autres personnalités seront interpellées ». Les autorités ont par ces interpellations, lancé un signal fort contre le financement de gangs qui devient le point culminant pour combattre l’insécurité dans le pays.
Notons que depuis plusieurs mois, les États-Unis, le Canada et les Nations unies ont sanctionné plusieurs personnalités publiques et politiques du pays, pour leur connivence avec des groupes armés, dont Michel Martelly, Youri Latortue, Laurent Lamothe. Prophane Victoire a été dans un premier temps dénoncé par l’ancien chef de gang « ODMA » pour l’avoir initié dans l’association de malfaiteurs, puis sanctionné par l’international pour financement de groupes armés en Haïti.
La chanteuse haïtienne Fatima Altieri a brillé hier dimanche au Kia Center, lors de l’avant-match de NBA opposant les Orlando Magic aux Philadelphia 76ers. Cet événement a été marqué par une célébration spéciale de la nuit du patrimoine haïtien, rendant hommage à la richesse culturelle et historique d’Haïti.
La prestation de Fatima a revêtu une dimension encore plus poignante à l’occasion de la commémoration du 15ᵉ anniversaire du tremblement de terre du 12 janvier 2010, une tragédie qui a profondément marqué l’histoire et la mémoire collective d’Haïti. Ce moment a permis de rappeler, à travers l’art et la musique, la résilience et la force du peuple haïtien.
Avec ses interprétations en créole, l’artiste a livré une performance émotive avec une connexion vibrante avec la diaspora haïtienne présente dans le public. L’occasion pour Fatima de montrer à un public international la valeur de la culture haïtienne.
Cette prestation s’inscrit dans la continuité du succès de son dernier album, Pwoteje m, sorti le 11 novembre 2024. Cet opus de 12 titres à succès est porté par sa chanson vedette « Hello », qui a rapidement conquis les fans grâce à son mélange d’émotions et de rythmes entraînants.
L’album, qui comprend également des collaborations remarquables avec des artistes tels qu’Oswald, Phyllisia Ross, et Kenny Haïti, met en lumière l’évolution artistique de Fatima et sa capacité à toucher un public diversifié.
Cet hommage, sur une plateforme aussi prestigieuse que la NBA, est un témoignage de la portée universelle de la culture haïtienne et de sa capacité à inspirer bien au-delà des frontières.
Une première nuit à la DCPJ pour l’ancien député de Petite Rivière de l’Artibonite Prophane Victor après avoir été arrêté par la DCPJ ce dimanche 12 janvier à Vivy Mitchell, commune de Pétion-Ville. La police a confirmé l’information tout en publiant les photos du patron présumé des gangs armés qui sèment la terreur dans le pays.
C’est à son domicile se trouvant dans le quartier résidentiel Vivy Mitchell que les agents de la Direction Centrale de la Police judiciaire(DCPJ) ont procédé à l’arrestation de l’ancien parlementaire. Ce, sous la supervision « du Commandant en chef a.i. de la Police Nationale d’Haïti (PNH), M. Rameau NORMI », selon une note de l’institution policière.
Prophane Victor et l’ancien chef de gang Odma
Faut-il rappeler que l’ancien chef de gang de Savien, Odma, avait accusé cet ancien député de contribuer à la détérioration du climat sécuritaire ? Avant son décès, Odma avait fait des révélations troublantes sur le comportement de l’ex-parlementaire.
« C’est Prophane Victor qui m’a poussé à devenir bandit, je n’ai rien à cacher. Si je suis le premier bandit, Prophane est le deuxième; s’il est le premier, alors je suis le deuxième », avait déclaré le chef de gang dans des courtes vidéos qui circulaient sur les réseaux sociaux.
« Il nous a armés pour l’aider à remporter l’élection législative et nous a promis des emplois à l’ODVA. Après son élection, il n’a fait que nous envoyer tuer des gens en échange d’argent. Parfois, je prenais l’argent du député sans exécuter l’acte demandé. […] Quand il m’a demandé pourquoi je n’avais pas éliminé la cible, je lui ai répondu qu’il n’y avait pas eu cette condition. Tu m’avais promis de me nommer chef de mécanique à l’ODVA parce que je suis un professionnel », avait-il révélé.
Malgré ces graves accusations, l’ancien parlementaire continuait de circuler librement dans le pays. « L’État ne fait rien, le président (Jovenel Moïse à l’époque) ne dit rien. Chaque jour, je le répète », avait reproché Odma.
Le groupe d’experts de l’ONU
Le groupe d’experts de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur Haïti avait souligné dans un rapport final rendu public le 18 octobre 2023 que l’ancien député Prophane Victor, l’ancien président Joseph Michel Martelly, l’ancien sénateur Youri Latortue et le directeur général du groupe Deka, Reynold Deeb, sont impliqués dans le financement des gangs armés en Haïti.
Ce groupe d’experts avait révélé que Victor a fourni des armes à des jeunes de sa circonscription en vue d’assurer son élection en 2016 et de contrôler la zone. Et ce sont ces jeunes qui ont formé aujourd’hui le gang «Gran Grif» qui sème la terreur dans cette région.
Sanctions internationales
L’ancien député (2016 à 2020) de Petite-Rivière de l’Artibonite vit sous sanctions américaines depuis septembre 2024. Ce, « pour son rôle dans la formation, le soutien et l’armement de gangs qui ont commis de graves violations des droits humains en Haïti », avait écrit le gouvernement américain.
Ces sanctions concernent également le chef du gang « Gran Grif » de Savien (Petite Rivière de l’Artibonite), Luckson Elan « pour son implication dans de graves violations des droits humains, liées à l’activité des gangs dans le département de l’Artibonite ».
À noter que le Canada avait sanctionné également Prophane ainsi que l’ancien sénateur Garcia Delva pour leurs liens avec les gangs armés.
L’arrestation de ce membre du parti politique Bouclier a enflammé les réseaux sociaux. Plus d’un estime que les autorités policières ont agi trop lentement, malgré les nombreuses accusations portées contre lui.
Il convient de rappeler que Prophane Victor avait également été sanctionné par l’ONU dans le cadre de la lutte contre la collusion entre les gangs et le monde politique. Il est le premier politicien à avoir été frappé par les sanctions des Nations unies.
15 ans après le séisme du 12 janvier, la situation des personnes vivant sur les sites des déplacés reste encore précaire. Un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains a mis en lumière la situation catastrophique des personnes déplacées vivant sur des sites dans deux départements du pays.
Le RNDDH dit avoir recensé, de concert avec la Direction Générale de la Protection Civile, 150 mille déplacés repartis sur 117 sites dans les départements de l’Ouest et l’Artibonite.
« Les sites d’accueil de personnes déplacées ne sont plus ce qu’ils étaient au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, car, 15 ans après, seuls 5% des espaces monitorésaccueillent des victimes du séisme. Les 95% restants hébergent des personnes ayant fui la violence des gangs armés qui se sont tous regroupés autour de la fédération terroriste Viv Ansanm », lit-on dans le rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains.
En matière d’insalubrité dans les sites des déplacés, l’organisme a documenté une situation alarmante mettant en péril la santé des gens qui y vivent. « 21 % des sites monitorés ne sont pas nettoyés. Seuls 5% d’entre eux sont curés par l’État et 20%, par des organisations privées et non gouvernementales. Les 54 restants sont nettoyés par les comités des camps, les propriétaires des espaces ou par les déplacés.es eux-mêmes », a publié le RNDDH.
Violence dans les sites de déplacés
Les actes de violence dans les sites des déplacés sont récurrents. Alors que la sécurité des personnes déplacées ne constitue pas une priorité pour les autorités étatiques, 73% des espaces monitorés sont l’objet d’actes de violence, souligne l’organisme de Défense des droits humains dans son rapport de 26 pages.
« Bagarres, coups et blessures, vol, injures, troubles à l’ordre public, violences sexuelles et violences physiques et sexistes à l’égard des femmes et des filles sont autant d’infractions qui ont été signalées au RNDDH. Et, ce sont 10% et 7 % des sites qui ont respectivement recensé des violences sexuelles et des violences physiques et sexistes à l’égard des femmes », résume le RNDDH.
Recommandations du RNDDH
Face à cette situation alarmante, le RNDDH recommande de prendre en charge toutes les personnes déplacées et mieux coordonner l’aide humanitaire offerte par les organisations privées et non gouvernementales et d’investir dans la sécurité en procurant aux forces de l’ordre le matériel et les équipements policiers et militaires dont elles ont besoin, pour établir la paix et la sécurité dans le pays, entre autres.
Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a dévasté Haïti, faisant plus de 220 000 morts, 300 000 blessés et plus de 1,3 million de familles sans abris, selon les données disponibles. Malgré qu’il y ait certaines avancées en termes de connaissance du phénomène, selon l’ingénieur-géologue Claude Prépetit, la non-application des outils conçus rend encore le pays très vulnérable.
15 ans après le séisme du 12 janvier 2010, le pays se construit aux normes parasismiques inadaptées à sa situation sismique. « Or cette tragédie ne doit pas être perçue par les populations haïtiennes, ni par les médias étrangers comme une fatalité, car le risque sismique de cette île des Caraïbes était bien connu : l’île d’Haïti est située dans une zone à haut risque de tremblement de terre et sa capitale,Port-au-Prince, est elle-même construite sur une grande faille sismique, qui avait déjà été détruite par deux fois au XVIIIe siècle… », a fait savoir le groupe d’experts profilés techniques de Bâtiment (ADESOL).
Ces experts en techniques de bâtiment déplorent qu’en raison de l’absence de moyens et de dispositifs de sécurité adéquats, de nombreux Haïtiens aient trouvé la mort, écrasés par des constructions. Cela constitue la principale cause de décès lors de ces tragiques événements.
Des enquêtes ont été réalisées sur les manques d’infrastructures spécifiques dans le pays. Les matériaux et les dispositifs les moins coûteux ont été privilégiés. « En réalité, ce pays a été mal géré au cours des cinquante dernières années : mauvaise gestion du territoire, constructions anarchiques, crise de la paysannerie et refuge dans des bidonvilles infâmes, élites dépourvues de vision globale », ont-ils déploré.
Les constructions n’ont pas changé 15 ans après. Plusieurs personnes disent craindre un autre séisme, arguant que le bilan sera aussi catastrophique que celui du 12 janvier 2010. Le pays reste vulnérable face à un manque cruel de réglementation en matière de construction parasismique.
Le Protecteur du Citoyen, Me Jean Wilner Morin, a déploré la surpopulation carcérale, le désastre sanitaire et les mauvaises conditions de détention à la prison civile du Cap-Haïtien. Ce, lors d’une visite effectuée dans le département du Nord, du mercredi 8 au vendredi 10 janvier 2025. Me Morin en a également profité pour visiter le Tribunal de Première Instance du Cap-Haïtien, le Tribunal de paix de la section Nord et le complexe administratif de Vaudreuil.
Cette visite s’inscrit dans le but de s’enquérir de l’état d’avancement de projets en cours d’exécution, de l’aspect humanitaire des centres carcéraux et de la proximité sociale de l’OPC.
Compte tenu du ratio de détenus par mètre carré, mais aussi, sur une population de 876 détenus, seulement 131 sont condamnés et purgent leurs sanctions dans un environnement physique quasi inhumain. Des mineurs en contravention avec la loi sont détenus pendant plus de cinq ans sans être jugés, a décrit l’Office de la Protection du Citoyen, ajoutant que « la détention préventive prolongée est la règle au Cap-Haïtien ».
Me Morin a par ailleurs rencontré des partenaires dans le cadre du projet POTO MITAN en cours d’exécution, dont l’objectif consiste à munir les citoyens non identifiés de documents identitaires tels que : acte de naissance, carte électorale, extrait des archives, jugement rectificatif d’actes de naissance, etc.
Il en a profité pour annoncer la transparence au niveau des directions départementales afin que tous citoyens en situation de besoin soient assistés en matière des droits de la personne d’accéder au service de l’Office en temps réel.
En vue d’instaurer une parfaite harmonie entre la population et l’OPC, l’ancien juge d’instruction annonce prochainement le recrutement d’un responsable de communication afin de permettre à la population de se familiariser avec l’Office de la protection du citoyen et d’obtenir les informations en temps réel.
Le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé a rendu hommage aux victimes du séisme du 12 janvier 2010. Ce jour tragique, marqué par une douleur incommensurable, a laissé derrière lui des vies brisées, des familles endeuillées et un pays profondément blessé.
15 ans après le séisme du 12 janvier 2010, le chef du gouvernement croit que ce jour ne doit pas seulement raviver la douleur du passé, mais aussi nourrir notre volonté de changer. « Ce drame tragique nous rappelle l’urgence de repenser notre manière de vivre, de travailler et de bâtir notre pays. Le changement ne pourra advenir que si nous choisissons de tirer des leçons de ce passé et d’agir de manière courageuse, avec espoir et détermination », a-t-il déclaré dans communiqué publié ce 12 janvier 2025.
Il en profité pour honorer la mémoire des disparus, tout en rappelant la responsabilité de poser des actions concrètes et durables pour bâtir un avenir meilleur. « C’est ensemble, en faisant des choix audacieux, que nous pourrons redonner à Haïti sa dignité et sa grandeur. » a écrit la Primature.
À travers un message de paix et un appel à la solidarité et à l’unité, le gouvernement veut honorer la mémoire, se souvenir pour agir, et reconstruire pour ne plus jamais revivre l’irréparable. « Nous devons nous rappeler que notre pays ne périra pas si nous nous unissons et prenons nos responsabilités ensemble. Que ce 12 janvier soit le point de départ d’une nouvelle ère, où le souvenir de la tragédie nourrit notre désir de construire un avenir où chacun peut vivre dignement », souhaite la Primature tout en estimant que « Ayiti pap peri si nou pran responsabilite nou ansanm ».
L’ancienne juge de la Cour de cassation est décédée dans la nuit du 10 au 11 janvier 2025, des suites d’un malaise à son domicile, selon les premières informations parvenues à la rédaction. D’après un proche de la défunte, trois jours avant son décès, l’ex-magistrate s’était fait une mauvaise chute en tentant d’éviter un accident.
Originaire de Marmelade, Wendelle Coq femme influente du système judiciaire haïtien, est une professionnelle aguerrie qui a passé plus d’une décennie à la Cour d’appel des Gonaïves et de Port-au-Prince, puis est devenue juge à la Cour de cassation en 2011.
Après ces études de droit aux Gonaïves, elle a milité comme avocate au barreau des Gonaïves avant de se faire inscrire à l’école de la magistrature. En 2001, elle a intégré la Cour d’appel des Gonaïves où elle a prêté ses services pendant trois (3) ans. Elle a été transférée à la Cour d’appel de Port-au-Prince en tant que Substitut du commissaire du gouvernement pendant deux (2) ans, puis juge à cette même Cour.
À côté de son statut de juge à la Cour de cassation, Mme Coq était professeure de Droit commercial à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Port-au-Prince de l’Université d’État d’Haïti.
Après plusieurs années de carrière, elle s’est imposée dans le système judiciaire haïtien. Cependant, en 2021, elle a été révoquée de son poste par le président Jovenel Moïse, à la suite d’une tentative présumée de coup d’État controversé contre le président de la République, qui a été assassiné en juillet 2021.
Par la suite, Wendelle Coq a fait l’objet d’un avis de recherche émis par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse. Depuis, l’ex-magistrate vivait en cavale. Elle est décédée dans la nuit du 10 au 11 janvier 2025.
La Barbade a annulé sa décision d’envoyer des troupes en Haïti, invoquant un environnement de plus en plus dangereux et un manque de coordination stratégique à l’échelle mondiale. Kerrie Symmonds, ministre des Affaires étrangères de cette petite nation des Caraïbes, a précisé que son pays se limitera désormais à une assistance technique, telle que l’envoi d’experts en médecine ou en formation, excluant toute présence militaire directe.
« Nos troupes ne vont nulle part à ce stade. Nous avons indiqué à tout le monde que la Barbade voudrait fournir une assistance technique dans la mesure du possible ; et nous ne pensons pas, à ce stade, en termes de bottes sur le terrain en Haïti. Quand je dis assistance technique, il peut y avoir des gens ayant des compétences spécialisées, qu’il s’agisse de la médecine, de la formation, peu importe », a déclaré M.Symmonds d’une interview accordée à Barbados TODAY.
Le responsable barbadien se dit conscient « de ce danger croissant, et vous ne voulez pas envoyer les gens en danger, probablement ou inutilement. Il doit s’agir d’une activité correctement planifiée de manière stratégique. Et nous ne pouvons pas dire avec sécurité qu’il y a eu le niveau de planification stratégique que nous aurions souhaité. »
Le ministre a également exprimé sa frustration face au comportement de la communauté internationale. « Même si nous en avons parlé et commencé à l’exécuter, les élections américaines ont tout transformé. Maintenant, nous marquons le temps, tandis que la situation en Haïti semble ne pas se calmer, mais s’aggraver. »
Le chancelier a souligné que la situation en Haïti ne peut être ignorée, ajoutant que les engagements que les États-Unis avaient pris auparavant doivent tenir, parce que nous parlons du bien-être des êtres humains dans les Caraïbes.
Toutefois, M. Symmonds réaffirme que son pays reste solidaire avec Haïti, tout en privilégiant des solutions sûres et stratégiques. Cependant, la décision des autorités barbadiennes de renoncer à l’envoi de troupes sur le sol dessalinien, par crainte de devenir les cibles des gangs armés, soulève des interrogations.
Le vendredi 10 janvier 2025, Donald Trump devient le premier président élu des États-Unis ayant écopé d’une sanction pénale. Il a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation, dont le paiement occulte à Stormy Daniels, une star de films X, de falsification de documents et commerciaux.
Dix jours avant son entrée à la Maison-Blanche, soit le 20 janvier, le Républicain a été dispensé de sa peine de 4 ans par le tribunal pénal de Manhattan dans l’affaire Stormy Daniels. En visioconférence depuis la Floride, M. Trump a assisté à cette condamnation pénale historique, qui sera inscrite dans son casier judiciaire à la place d’une peine et d’une amende.
Selon le journal BMFTV, le procureur général adjoint Joshua Steinglass a souligné que le verdict du jury dans cette affaire a été pris de façon unanime et certaine et il doit être respecté, ajoutant que Donald Trump n’amontré aucune forme de remords pour son comportement criminel. Au contraire, le milliardaire a encouragé les gens à rejeter le verdict de la cour.
M. Trump envisage de saisir la Cour suprême dans le cadre de cette affaire, liant tout à des manœuvres politiques.
Le Fonds National de l’Education (FNE), depuis sa création en 2017, symbolise 52 chantiers d’établissements scolaires dans le cadre de sa mission de participation à l’effort de l’éducation pour tous sur le territoire national. Ces projets sont divisés en trois (3) catégories.
Les écoles inaugurées sont : le Lycée Technique et Professionnel Joseph Charles Bernard, à Route de Frères, l’École Nationale Olivert Vincent, Ouanaminthe, École Nationale Matelière, Nord’Est, École Nationale Jean Baptiste Dutty Boukman, Acul du Nord, École Nationale de Lifranc, Marfranc, École Nationale Ducasse René, Jérémie, Lycée Technique Agricole de Petit-Trou de Nippes, École Nationale de Fonds-des-Nègres, École Nationale Sources Salée de Baradère, École Nationale d’Arnaud, École Nationale de Cité Soleil, École Nationale de Pinot, Dondon, École Nationale des Roy, Ranquitte, École Nationale Melionnière, Chantal, École Nationale de Léogâne.
Réalisations et projets en cours du Fond National de l’Éducation
Celles en attente d’inauguration : École Nationale de Cap à Foux, Les Irois, École Nationale Belle Rivière, Miragoane, École Nationale Elie Dubois, Fort-Liberté, École Nationale l’Oiseau, Fort-Liberté, École Nationale Marquillon les Perches, École Nationale de Cabaret, Jean-Rabel, École Nationale de Platon, l’Estère, École Nationale de Bossa, Ennery, École Nationale Chavanenée, Tiburon, École Nationale de Deslandes, Petite-Rivière de l’Artibonite, École Nationale Fièrevil, Les Anglais, École Nationale d’Oreste, Petite-Rivière de l’Artibonite, Lycée de Previlé, École Nationale Moinsard, Anse-à-Veau, École Nationale de Fonds-Tortue, Baradères, École Nationale Changeux, L’Azile, École Nationale de Lièvre, Petit-Trou de Nippes, École Nationale Clonard, Cavaillon.
Un des établissements scolaires construit par le FNE
Et, les chantiers scolaires en cours de construction sont : Lycée des Îles Cayemites, Lycée de Saint-Victor, Abricots, Lycée de Duchity, École Nationale de Tozia, Pestel, École Nationale de Lory, Marfranc, École Nationale Colminy, Saint-Marc, École Nationale de Logan Bazile, Ennery, École Nationale Bois Blanc, Anse-Rouge, École Nationale de Maniche, École Nationale Miette Tacqui, Coteaux, École Nationale de Rhé, Camp-Perrin, École Nationale Croisade de Chardonnières, École Nationale Derrière Fort, Cayes, Lycée Jean Marie de la Mennais, Saint-Louis du Nord, École Nationale Ramier, Chansolme, École Nationale St Julien Gabriel et École Nationale Desilia Charles, Saint-Louis du Nord, École Petit Enfance de Terrier-Rouge, École Nationale Union Communautaire de Carrefour-Berthé, Kenscoff.
Hormis la construction et la réhabilitation d’établissements scolaires, les axes d’intervention du FNE incluent également le programme de Cantine Scolaire, Subvention à la Scolarité, Matériels et équipements, Encadrement des enseignants, Financement des Études Supérieures.
L’institution a précisé que toutes ces interventions, réalisations et projets d’infrastructure en cours sont rendus possibles grâce au soutien de la diaspora haïtienne, notamment à travers la contribution de 1,50 dollar et les frais prélevés sur les appels internationaux.
Créé par la loi du 17 août 2017 et placé sous la tutelle du ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, dans le cadre de sa mission, le FNE est appelé à recueillir et gérer des fonds destinés : à la prise en charge des coûts de scolarité du Programme spécial de la Gratuité de l’Education (PROSGATE), à la construction et à la réparation des bâtiments scolaires, achat de matériels pédagogiques et didactiques et équipement d’établissements adaptés, à la prise en charge des frais de scolarité des élèves à besoins éducatifs particuliers, entre autres.
La Police Nationale d’Haïti augmente ses rangs avec plus de 700 nouveaux policiers ce vendredi. Plusieurs hauts responsables ont été présents à cette cérémonie, dont le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé qui réitère son engagement ferme contre l’insécurité.
La cérémonie de graduation de la 34ᵉ promotion de la Police nationale d’Haïti (PNH), baptisée “Vertières”, s’est déroulée à l’École Nationale de Police. 739 nouveaux agents, dont 213 femmes, ont été diplômés en ce jour du 10 janvier 2025.
Le Premier ministre, en sa qualité de président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a mis en avant l’importance de la sécurité nationale, en présence du président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, d’autres membres du CPT, des représentants de la Force multinationale, du DG Normil Rameau, entre autres.
Le chef du gouvernement a fait savoir que ces nouvelles recrues auront un rôle crucial à jouer dans la lutte contre les gangs armés et le rétablissement de l’ordre public.
” La paix et la stabilité sont des impératifs absolus. Mon gouvernement ne ménagera aucun effort pour rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire national ”, assure M. FILS-AIMÉ.
Par ailleurs, le locataire de la Primature a salué le courage et le professionnalisme des forces de l’ordre, les exhortant à poursuivre leur mission avec détermination et intégrité. Il en a profité pour lancer un appel à l’unité nationale, soulignant que la sécurité des citoyens demeure une priorité absolue et non négociable.
Le vendredi 10 janvier 2025, Nicolás Maduro a prêté serment pour un troisième mandat présidentiel au Venezuela. Cette réélection s’est déroulée dans un contexte de controverse internationale. Plusieurs organisations, dont l’Organisation des États Américains (OEA), ont exprimé des doutes sur la transparence des élections, évoquant des allégations de fraude et d’irrégularités.
Le mandat de Maduro survient alors que le pays traverse une période marquée par des tensions politiques et sociales. Son gouvernement bénéficie du soutien de l’armée ainsi que de partenariats stratégiques avec des pays comme la Russie et la Chine.
Sur le plan économique, le Venezuela continue de faire face à une grave crise, caractérisée par une hyperinflation et des pénuries de biens essentiels. En réponse, Maduro a annoncé des réformes économiques et des initiatives visant à relancer la production pétrolière, bien que la situation reste complexe.
À la veille de cette investiture, l’opposition a annoncé l’arrestation de sa cheffe Maria Corina Machado avant d’être relâchée par la suite. « En quittant le rassemblement, Maria Corina Machado a été interceptée et renversée de la moto qui la transportait. Elle a été emmenée de force. « Pendant son enlèvement, elle a été forcée d’enregistrer plusieurs vidéos et a été relâchée par la suite », affirme l’équipe de l’opposante sur les réseaux sociaux.Une information qui a été rejetée par le gouvernement. Maria Corina Machado, dans une vidéo, nie aussi avoir été arrêtée par la police.
L’invasion des gangs armés dans plusieurs quartiers du pays a de graves conséquences sur l’économie et sur les familles. En plus d’être dépossédées de leurs biens, ces dernières se voient souvent contraintes d’abandonner leurs maisons, se retrouvant confrontées à une crise de logement sans précédent. Dans de nombreux quartiers, elles doivent fournir un casier judiciaire vierge ou présenter une référence fiable pour espérer signer un contrat de location. Des victimes ont partagé leurs calvaires avec la rédaction de Passion Info Plus.
Plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince adoptent une attitude très stricte envers les personnes ayant fui leur domicile en raison de la violence armée et cherchant à trouver refuge. Ces dernières sont souvent stigmatisées en fonction de leur provenance.
« Fuyant la fureur des gangs à Solino, cela fait plusieurs mois que je n’arrive toujours pas à louer une maison. J’ai l’argent, mais les propriétaires refusent de louer à des soi-disant inconnus », déplore un père de famille. Il exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures pour rétablir la normalité dans les quartiers occupés par les gangs armés.
Les choses vont de mal en pire. À force de vouloir protéger leurs quartiers contre l’intrusion des gangs armés, certains propriétaires imposent une série de conditions avant de signer un bail. Si certains exigent une personne de référence ayant vécu plusieurs années dans le quartier, d’autres demandent un casier judiciaire ou un certificat de police.
Jacqueline, 42 ans, et sa fille de 19 ans cherchent depuis plus d’un mois un logement temporaire en attendant le retour au calme dans leur quartier à Nazon. « Même à Delmas 32, je n’arrive pas à trouver une maison, car les propriétaires craignent que leurs biens soient occupés par des bandits armés, facilitant ainsi une éventuelle invasion du quartier », déplore-t-elle avec frustration.
Louis, quant à lui, s’est vu demander un casier judiciaire pour vérifier ses antécédents avant de pouvoir signer un bail à Delmas 40B. « Le propriétaire voulait vérifier mes antécédents parce qu’il disait ne pas faire confiance aux jeunes inconnus. Il a ajouté qu’un de ses voisins avait loué à deux garçons qui, ensuite, ont hébergé des criminels cherchant à prendre possession du quartier », explique-t-il.
Cette situation préoccupante devrait attirer l’attention des dirigeants sur le calvaire des personnes fuyant leur quartier en raison de l’assaut des gangs armés qui sèment la panique à travers le pays. Ces victimes appellent les autorités à prendre des mesures pour reloger les déplacés, qui ont perdu leurs maisons et leurs biens, et qui errent dans les rues sans aucun accompagnement. Elles demandent également à l’État de garantir leur droit à la sécurité et à la vie.
Les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) illustrent l’ampleur de cette crise. En novembre dernier, plus de 40 000 personnes ont été forcées de quitter leur foyer à Port-au-Prince en l’espace de dix jours, conséquence directe d’une recrudescence des violences. Ce chiffre porte à plus de 700 000 le nombre total de déplacés internes dans le pays.
Dans un communiqué, le service de presse de la Primature a informé que le Conseil des Ministres s’est réuni hier, mercredi 8 janvier, en séance spéciale, sous la présidence du Président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, accompagné du Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé. À l’occasion, plusieurs sujets ont été abordés, notamment la sécurité publique, la crise alimentaire et agricole, les conséquences des récentes pluies diluviennes, le rapport binational Colombie-Haïti, les perspectives pour 2025.
En effet, selon la Primature, la question de la sécurité reste une priorité majeure pour le gouvernement. La recrudescence des violences perpétrées par les gangs constitue une menace pour l’avenir de la nation. En raison de leur précarité, de nombreux enfants sont attirés ou forcés à rejoindre ces groupes criminels, les privant de leur potentiel de bâtisseurs de demain, rappellent les responsables.
Le Conseil des Ministres a discuté des mesures nécessaires pour réhabiliter la maison de Rééducation, communément appelée « Centre d’Accueil », afin de récupérer ces enfants, de les réintégrer dans la société et de leur offrir une trajectoire socio-professionnelle viable, lit-on dans ledit communiqué.
Par ailleurs, les membres du Conseil ont souligné le besoin urgent de renforcer les capacités des institutions chargées de la sécurité publique. À cet effet, le gouvernement juge que l’adoption du Décret relatif au Fonds de Soutien à la Sécurité Nationale (FSSN) est indispensable.
Et, à cet effet, des instructions fermes ont été données pour que la Police Nationale d’Haïti et les Forces Armées d’Haïti reçoivent un appui adapté, leur permettant de lutter efficacement contre l’insécurité, assurent les autorités.
Crise alimentaire et inondations
En plus, le Conseil des Ministres a examiné la situation critique de l’insécurité alimentaire à travers des statistiques alarmantes et l’évaluation des stratégies en cours.
Plusieurs mesures d’urgence seront mises en œuvre pour répondre à la crise humanitaire et relancer le secteur agricole, précise ce communiqué.
Et, les récentes inondations ayant touché le Cap-Haïtien, Port-de-Paix, les Cayes, Jérémie et d’autres régions ont entraîné une crise sanitaire. Sur ce point, le Conseil a discuté des mécanismes de suivi et d’évaluation pour accompagner les victimes, tout en planifiant des stratégies de résilience face aux intempéries.
Le Conseil des Ministres Binational Colombie-Haïti
Dans ce communiqué, la Primature a touché le dossier lié aux évolutions dans les rapports entre Haïti et Colombie.
Un « Conseil des Ministres Binational Colombie-Haïti » s’est tenu en Colombie le 18 décembre 2024. Selon les responsables, ledit conseil visait à renforcer la coopération bilatérale dans des domaines tels que la paix, la sécurité, la justice, la migration, l’économie, l’éducation et la culture.
Dans le cadre du suivi, une délégation colombienne sera accueillie à Jacmel ce mois-ci pour poursuivre les discussions bilatérales entamées en décembre, ajoute la Primature.
En somme, le Conseil des Ministres a défini les priorités de l’exécutif pour l’année 2025, parmi lesquelles figurent :
• Le rétablissement de la sécurité nationale
• L’organisation d’un référendum constitutionnel
• La tenue d’élections générales, conformément à l’Accord Politique du 3 avril 2024 pour une Transition Pacifique et Ordonnée.
La police nationale d’Haïti a arrêté, au cours de la matinée de jeudi 9 janvier 2025, Magalie Habitant ainsi que son chauffeur Lener Jean Philippe. Leur arrestation a eu lieu à Laboule alors qu’ils se dirigeaient en direction du centre-ville de Pétion-Ville.
L’ancienne directrice du Service Métropolitain De Collecte de Résidus Solides (SMCRS) devenu Service Nationale de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) a été arrêtée par des agents affectés à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Lionel Lazarre, porte-parole adjoint de la PNH, confirmant la nouvelle, n’a pas précisé le motif de l’arrestation de Madame Habitant.
Alliée du PHTK, Magalie Habitant se trouve actuellement à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour répondre aux questions des enquêteurs. Son avocat, Palvin Phizéma, joint par téléphone, a déclaré à la rédaction ne pas connaître les motifs de cette arrestation.
À rappeler que la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif( CSC/CA), dans un jugement rendu le 29 juillet 2021,a établi la responsabilité de l’ancienne directrice SMCRS, Magalie Habitant et certains de ses collaborateurs à restituer 38 millions de gourdes au trésor public.
L’incendie qui s’est déclaré le mardi 7 janvier 2024 ravage la ville de Los Angeles, où plusieurs quartiers sont en proie aux flammes. Au moins cinq personnes ont perdu la vie. Les images montrent un paysage apocalyptique. Sur les photographies et vidéos de la catastrophe, certaines rues ont été complètement effacées, tandis que d’autres sont désertées, donnant une impression de ville fantôme.
Selon les premiers chiffres partagés par les médias locaux, plus de 130 000 habitants ont été évacués, alors que d’autres tentent tant bien que mal d’échapper seuls aux feux. L’incendie se propage à une vitesse incroyable, le rendant complètement incontrôlable et obligeant les habitants à quitter leurs domiciles, laissant derrière eux des souvenirs qui appartiendront bientôt au passé.
Poussées par des vents qui atteignent parfois plus de 150 km/h, les flammes se propagent rapidement, brûlant tout sur leur passage. Plus de 130 000 personnes ont été évacuées, 1000 structures ont été brûlées et plus de 350 000 foyers sont sans électricité. Les pompiers sont dépassés avec au moins cinq brasiers qui ravagent le comté de Los Angeles où résident plus de 10 millions de personnes, la région la plus peuplée aux États-Unis.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), depuis le 27 décembre 2024, a pris la décision d’invalider les cartes d’Agents de l’ancien Service d’Intelligence National (SIN) et d’autres agences liées au ministère. Un simple communiqué pour annoncer l’arrêt d’un fléau.
Les responsables du MICT indiquent que cette décision vise à garantir une gestion vigoureuse des activités de renseignement pour le compte du ministère et à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens.
Parallèlement, le ministère dit travailler sur la mise en place d’un nouveau système d’identification sécurisé pour les agents autorisés, invitant les autorités et les citoyens à faire preuve de vigilance face à toute tentative d’usurpation liée aux anciennes cartes ou au titre d’Agent de renseignement.
Il convient de demander si un simple communiqué est suffisant pour arrêter ce désastre, compte tenu de nombreux individus en possession de badges d’attachés du ministère de l’Intérieur impliqués dans des actes hostiles dans la société.
Ces cinq dernières années, des attachés du MITC en possession des badges, soi-disant des Agents de renseignement, ont été indexés dans des actes de braquages, d’enlèvements, assassinats, entre autres. L’État a-t-il vraiment un plan pour stopper ce fléau ? Entre-temps, les actes criminels venus de tout part continuent de pousser le pays vers sa descente en enfer.
L’année 2024 aura été l’une des plus meurtrières pour le peuple haïtien. 17 mille personnes ont été tuées ou blessées en 2 ans en Haïti, selon un rapport de l’organisation des Nations unies. L’année a certes changé, mais on danse encore au même rythme en ce début du nouvel an.
Les semeurs de mort sont encore là. D’ailleurs, deux assassinats ont eu lieu à Delmas entre le dimanche 5 et le lundi 6 janvier. On entre en 2025 avec les mêmes priorités et les mêmes contraintes aussi. Des territoires perdus ou abandonnés.
À environ 11 mois de la tenue possible des élections en Haïti, le climat sécuritaire du pays reste encore précaire. Tous les chefs de gangs qui terrorisent la population haïtienne depuis plus de 3 ans, maintiennent encore leur plein contrôle sur plus de 80% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les forces de sécurité nationale peinent jusqu’à présent à rétablir l’ordre et la paix, alors que les autorités au plus haut niveau de l’État multiplient des promesses pour cette année.
L’aéroport international Toussaint Louverture fonctionne au ralenti avec l’absence quasi totale des vols commerciaux des avions américains. Cependant, les autorités de la transition avaient annoncé la reprise des activités au cours du mois de décembre 2024. On est en 2025, rien n’a changé. C’est un aéroport fantôme.
Gardons l’espoir pour cette année que quelque chose va changer. Les axes routiers seront-ils libérés des mains criminelles ? Est-ce que les déplacés forcés retourneront chez eux ? Est-ce que les victimes de la criminalité obtiendront justice et réparation ?
En tout cas, il n’y a, de fait, aucun signe montrant que 2025 sera meilleur. Si on croit encore que Jesus, le Christ, reviendra bientôt, on peut aussi espérer que le peuple haïtien pourra connaître des jours meilleurs pour cette année. Un certain « Antwàn nan Gomye »pourrait nous en dire mieux sur l’avenir de ce pays s’il était encore en vie.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a rencontré ce mardi 7 janvier 2024 les conseillers de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA). Ce, en vue de renforcer les engagements en matière de gouvernance et de transparence institutionnelle.
Selon un communiqué de la Primature, cette rencontre vise à renforcer la coopération avec les institutions régaliennes pour consolider les bases d’une gouvernance transparente, efficace et respectueuse des normes constitutionnelles.
Tout en saluant le rôle crucial de la CSCCA dans l’amélioration de la gestion publique, le chef du gouvernement a souligné « que ses avis et décisions sont essentielles à la préservation de la stabilité institutionnelle et à la confiance des citoyens ».
Le gouvernement en a profité pour réaffirmer son engagement à soutenir et à valoriser les mécanismes institutionnels qui garantissent la bonne gouvernance, au service des intérêts de la nation, a indiqué ledit communiqué.
Il est à souligner que la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) est une juridiction financière et administrative indépendante. Elle a pour mission de contrôler les recettes et dépenses publiques, de vérifier la comptabilité des institutions de l’administration publique nationale, y compris les entreprises publiques et les collectivités territoriales, et de résoudre les litiges impliquant l’administration. Elle participe également à l’élaboration et à la supervision du budget national, tout en veillant à la transparence et à l’efficacité des finances publiques.
La violence des gangs criminels armés continue d’embraser Haïti avec des conséquences dramatiques pour la population. Selon un rapport récent des Nations unies, au moins 5 601 personnes ont été tuées dans le pays en 2024 par les gangs, soit une hausse de plus de 1 000 personnes par rapport au nombre total de tués en 2023. Des chiffres alarmants qui mettent en lumière une situation de plus en plus désastreuse.
Les gangs, qui dominent aujourd’hui plusieurs quartiers de Port-au-Prince et d’autres villes du pays, exercent une influence terrifiante sur la vie quotidienne. Leurs activités, allant des meurtres aux enlèvements, en passant par des extorsions, perturbent profondément la société haïtienne. De nombreux citoyens sont pris au piège dans des zones contrôlées par les criminels, incapables de fuir ou d’accéder aux services de base, comme les soins de santé, l’éducation ou l’aide alimentaire.
“ Ces chiffres ne suffisent pas à rendre compte des horreurs absolues perpétrées en Haïti, mais ils montrent la violence incessante à laquelle les gens sont soumis ”, a déclaré Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
L’ONU en profite pour appeler à des mesures urgentes pour contrer la montée de la violence en Haïti. À mentionner, bien que la communauté internationale ait manifesté son inquiétude, les solutions semblent encore insuffisantes face à l’ampleur de la crise.
En dépit de l’insécurité généralisée qui a rendu plusieurs stations inaccessibles, les responsables de la compagnie de transport scolaire DIGNITÉ annoncent, ce mardi 7 janvier 2025, les différentes stations et parcours que suivront les bus pour l’année 2025. Ce, en vue de continuer à accompagner les élèves les plus vulnérables.
Lors d’une rencontre tenue avec la presse ce mardi 7 janvier 2025, le directeur de la compagnie, Didier Benel, a annoncé la relance des activités de DIGNITÉ pour l’année 2025. Évoquant les difficultés rencontrées dans certains points de stationnement, notamment au Champ de Mars et au Carrefour de l’Aéroport, il annonce la mise en place d’un nouveau réseau de stations pour continuer à desservir les élèves.
Ces points de stationnement seront situés à Carrefour Gérald Bataille, à Caradeux et à Delmas 75. Les parcours Delmas-Pétion-Ville et Pétion-Ville via Bourdon seront également opérationnels, a expliqué la cheffe d’opérations de DIGNITÉ, Julmiste Suzette.
M. Benel invite la population haïtienne à collaborer pour faciliter le transport des écoliers. « Les élèves sont l’avenir du pays, il est important d’accompagner la compagnie DIGNITÉ, en évitant d’attaquer les bus et en facilitant leur passage, afin de permettre à nos enfants d’aller en toute quiétude dans leurs établissements scolaires. »
Par ailleurs, le directeur appelle le ministère de l’Économie et des Finances à accompagner l’institution dans l’achat d’autres autobus afin d’augmenter les points de stationnement et de parcours au bénéfice des élèves. Il dit aussi espérer une plus bonne collaboration avec la Police nationale d’Haïti dans la sécurité des autobus de l’institution tout au long de leur parcours.
Justin Trudeau jette l’éponge. Le Premier ministre canadien a annoncé ce lundi 6 janvier sa démission après 9 ans au pouvoir. Cette décision fait suite à une crise sans précédent marquée par la paralysie du Parlement depuis plusieurs mois.
« J’ai l’intention de démissionner de mon poste de chef du Parti libéral du Canada et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef à l’issue d’un processus national rigoureux et compétitif », a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée depuis sa résidence officielle, Rideau Cottage, à Ottawa.
« Le Parti libéral du Canada est une institution importante dans l’histoire de notre grand pays et de notre démocratie. Un nouveau chef du Parti libéral et Premier ministre portera nos valeurs et nos idéaux aux prochaines élections », a ajouté le dirigeant de 53 ans.
M. Trudeau a précisé avoir demandé au parti d’entamer les démarches nécessaires pour organiser cette transition, tout en soulignant que « Le pays mérite un choix clair et réel. Lors des prochaines élections, il est devenu évident pour moi que si je dois me concentrer sur des batailles internes, je ne pourrai pas être la meilleure option lors de ces élections. »
Alors qu’il avait initialement exprimé son intention de se présenter aux élections législatives prévues en octobre prochain, la crise politique au Canada, associée à des sondages défavorables, a conduit Justin Trudeau à reconsidérer sa position.
Cette décision survient également deux semaines avant l’entrée en fonction du président élu des États-Unis, Donald Trump, qui a promis d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.
Fils aîné du charismatique Pierre Elliott Trudeau, ancien Premier ministre décédé en 2000, Justin Trudeau a longtemps cherché sa voie avant de se lancer en politique. Boxeur amateur, moniteur de snowboard, professeur d’anglais et de français… Il est entré en politique tardivement, en 2007, devenant député de Montréal en 2008, puis chef d’un Parti libéral affaibli en 2013, comme le rappelle le journal Les Échos.
La mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti renforce son personnel de combat. Ce samedi 4 janvier, un deuxième contingent de policiers-militaires a débarqué en Haïti dans le but de renforcer la MMS afin d’appuyer la police haïtienne dans le combat contre les gangs armés.
« Hier, nous avons accueilli le premier groupe d’officiers guatémaltèques, accompagné d’une équipe avancée d’officiers venus du Salvador. Ces renforts renforceront considérablement notre capacité à combattre les gangs criminels », a déclaré le commandant en chef de la MMS Godfrey Otunge.
En conférence de presse, M. Otunge prévoit une année difficile pour les gangs criminels qu’avec ces policiers militaires qui sont en Haïti, la MMS. « Avec l’ajout des forces guatémaltèques et salvadoriennes, les gangs n’auront nulle part où se cacher. Nous les délogerons de leurs bastions », a-t-il martelé.
Ce nouveau contingent guatémaltèque, explique Otunge, comprend des policiers militaires spécialisés, hommes et femmes, ainsi que des personnels salvadoriens spécialistes de l’aviation, qui renforceront le pouvoir de combat contre les gangs.
« Soyons clairs : l’année 2025 ne sera pas facile pour les gangs. Alors que nous rentrons dans une phase décisive des opérations en soutien à la PNH, les gangs n’ont que deux choix : se rendre, déposer leurs armes et faire face à la justice, ou nous affronter sur le terrain. Nous sommes prêts, et les gangs feront bientôt l’expérience de la pleine force de notre détermination », exhorte le commandant Otunge.
Selon lui,avec l’arrivée de nouveaux personnels des pays contributeurs, la mission prévoit d’ouvrir des Bases Opérationnelles Avancées ( BOA) supplémentaires dans le pays. Soulignons que la MSS avait annoncé l’établissement de trois bases opérationnelles avancées, dont deux se trouvent dans le département de l’Ouest.
Le commandant encourage les autres pays à soutenir Haïti pour rétablir la paix et la stabilité. Pour les pays qui se sont engagés mais n’ont pas encore déployé leur personnel dans la mission MMS en Haïti, le moment est venu d’agir. « Haïti a un besoin urgent de votre soutien », a-t-il lâché.
Le 2 octobre 2023, la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité avait été autorisée à être déployée en Haïti grâce à la résolution 2699 adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations unies pour une durée d’un an. Le 30 septembre 2024, alors que la mission était encore en phase de pré-déploiement, le Conseil avait décidé de prolonger jusqu’au 2 octobre 2025 le mandat de ladite mission à la suite de l’adoption à l’unanimité de la résolution 2751.
Dans un communiqué publié le vendredi 3 janvier 2025, la Primature indique que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a présidé vendredi une réunion cruciale du Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti (CSPN), réunissant toutes les autorités compétentes. À cette occasion, le chef du gouvernement a salué le Directeur Général de la Police Nationale, Rameau Normil, pour les efforts constants de la PNH, notamment pour la gestion exemplaire des activités de fin d’année.
Alors que les informations circulant depuis hier laissent croire que le Premier ministre veut révoquer à tout prix le commandant en chef de la police nationale.
Selon la Primature, lors de cette réunion du CSPN, le chef du gouvernement a réaffirmé son engagement à intensifier la lutte contre les gangs armés qui sèment la terreur dans le pays. Et des mesures concrètes ont été adoptées pour les neutraliser et rétablir la sécurité sur tout le territoire.
« Cette rencontre stratégique a permis d’unir les forces de l’appareil étatique autour d’une vision commune : restaurer l’ordre, garantir la sécurité et rendre leur dignité à tous les citoyens haïtiens. Le Premier ministre a également souligné avec fermeté que ni les pressions ni les manœuvres ne l’empêcheront de mener à bien sa mission prioritaire : éradiquer l’insécurité et offrir à chaque Haïtien un environnement stable et digne », lit-on dans ledit communiqué.
En somme, il est mentionné que le gouvernement reste déterminé à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour affronter la menace sécuritaire. Puis, la police nationale sera soutenue dans ses actions, et tous les moyens de l’État seront mis à contribution pour garantir la sécurité et la stabilité indispensables au développement du pays.
On est au quatrième jour de l’année 2025, il ne reste qu’à attendre pour voir quel serait l’écart entre les dires des autorités et leurs actions concrètes sur le terrain miné par des criminels sans foi ni loi.
Ce 3 janvier 2025, 75 soldats guatémaltèques et 8 Salvadoriens sont arrivés à l’aéroport international Toussaint Louverture dans le cadre du déploiement de la Force multinationale. Ce contingent a été transporté à bord d’un avion militaire américain.
Lors de ce déploiement, les soldats ont été accueillis par le président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le Directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Rameau Normil, les responsables de la Force multinationale, entre autres. Les professionnels de la presse ont été interdits d’accès à cet événement.
Selon nos informations, 75 autres Guatémaltèques devraient arriver dans les prochains jours pour porter leur effectif à 150. Par ailleurs, les 8 Salvadoriens déjà sur place sont déployés en préparation de l’arrivée de leurs pairs, a déclaré Lionel Lazarre, porte-parole adjoint de la PNH lors d’un entretien téléphonique avec la rédaction.
L’année 2024, du point de vue artistique pour l’industrie musicale haïtienne et plusieurs artistes, a été très enrichissante. Les amateurs de musique ont réalisé de grandes choses et ont brisé des barrières en vue d’approcher du sommet. Dans cette lignée se trouve Oltanie Charles, une chanteuse talentueuse, qui a pu résister aux défis pour être l’une des représentantes valables de la musique haïtienne.
Le 15 décembre 2024, l’artiste a remporté le trophée « Best Afro-Caribbean Female Artist » aux African Achievement Awards, au Seattle Airport Marriott à Washington. Une récompense qui consolide ses exploits durant cette année.
“Je remercie Dieu. Je suis très reconnaissante pour cette réalisation. Être une artiste féminine indépendante, ce n’est pas pour les faibles. Cette année, je voulais abandonner la musique, et me voilà remportant le prix de Best Afro-Caribbean Female Artist”, a-t-elle publié sur son compte Instagram.
Quatre (4) choses qui ont rendu l’année 2024 extraordinaire pour Oltanie
Le 12 mai 2024, l’artiste a publié le vidéoclip « Kale Kò w » en collaboration avec le rappeur Toby Anbakè. Depuis lors, plusieurs mélomanes sont tombés sous le charme d’Oltanie et il y a une hausse considérable de la quantité de ses fans. Grâce à ce titre, elle a été invitée en juin dernier dans un grand spectacle awards à Hollywood, où elle a performé devant un public typiquement étranger.
Durant cette même année, elle a soumis « Kale Kò w» aux Grammy Awards pour l’édition 2024. Enfin, le 15 décembre, elle a bouclé l’année avec le trophée « Best Afro-Caribbean Female Artist ». Et, 2025 s’annonce grandiose pour l’artiste qui a de nombreux projets.
Oltanie compte poursuivre sa carrière musicale avec la tête haute malgré les difficultés, promettant de s’améliorer au jour le jour.
Née à la Gonâve en 1993, la chanteuse a grandi à Port-au-Prince avant d’aller s’installer aux États-Unis. Sa carrière d’artiste est lancée en 2020. Déjà, elle a dans sa discographie 6 titres « Ateri m », « Kondane », « True Love », « Ale Ale Nèt » et sa dernière en date « Kale Kò w ».
À la suite d’une attaque armée contre plusieurs sites stratégiques ,dont l’aéroport international Toussaint Louverture, le premier ministre Ariel Henry, étant à l’étranger, avait été contraint de remettre sa démission. Ainsi, sous la dictée du CARICOM, un conseil présidentiel de transition composé de 9 membres, dont 7 ont le droit de vote, a pris le pouvoir en avril 2024. S’il faut dresser un bilan de leurs 9 mois au pouvoir, force est de constater qu’il s’agit d’un triste tableau à l’heure actuelle.
En matière de gouvernance, la structure présidentielle n’a pas pu redresser la barque du pays. Du scandale de corruption, dont trois membres dudit conseil sont impliqués en passant par l’aggravation de la situation sécuritaire du pays, le Conseil Présidentiel de Transition est jusqu’à présent en passe de tracer la voie pour un nouveau cycle de chaos dans le pays d’ici la fin de l’année 2025.
Réforme constitutionnelle, résolution du problème de l’insécurité et organisation des élections : tels sont les trois grands chantiers que s’est fixé CPT, issu d’un accord politique signé le 3 avril 2024 entre les partis et organisations politiques les plus influents du pays. Cependant, à l’exception de l’installation, déjà controversée, du Conseil Électoral Provisoire, aucune décision concrète n’a été prise pour transformer le modèle de gouvernance, lutter contre le gaspillage des rares ressources nationales et alléger la souffrance du peuple haïtien.
« L’année 2025 sera une année de pacification », a déclaré Lesly Voltaire, président du CPT. Ce dernier, à l’occasion de la célébration du 221ᵉ anniversaire de la proclamation de l’indépendance, a réitéré sa promesse de stabiliser le pays et d’organiser les élections. Mais, en toute évidence, l’année 2025 pourrait être la plus douloureuse pour le peuple haïtien avec la présence des dirigeants qui cherchent encore à prendre connaissance de l’administration publique et qui confisquent les maigres ressources de l’État.
Il présage un avenir sombre pour le pays avec un CPT en panne d’un projet sérieux pour rétablir l’ordre et la paix dans le pays. À l’exception des promesses répétées, le Conseil Présidentiel de Transition reste au point d’un bilan zéro.
Le 27 décembre 2024, à l’hôtel Montana, la structure Innov’Action s’est offerte le plaisir d’honorer 24 personnalités de la société haïtienne, considérées comme des « Ewo » du quotidien en 2024. La rédaction de Passion Info Plus en a discuté avec la journaliste Widsa Merisier Payen, responsable de l’association.
24 « Ewo » honorés à Port-au-Prince. L’idée de cette cérémonie est née d’une volonté de valoriser et d’honorer les personnes qui se sont distinguées par leur impact positif au sein de la société, nous scande la talentueuse présentatrice.
“ Nous avons constaté que ces héros et héroïnes du quotidien ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent. C’est une façon pour nous de leur témoigner notre gratitude et d’inspirer d’autres à suivre leur exemple ” a-t-elle lâché.
Les honorés de 2024 sont des individus issus de divers horizons : des enseignants, des professionnels de santé, des travailleurs de la Presse entre autres. Ils ont été choisis en raison de leur engagement exceptionnel, de leur résilience face aux défis et de leur dévouement envers le bien-être de leur communauté. Leur parcours inspire et démontre qu’il est possible d’avoir un impact positif, quel que soit le domaine d’activité, poursuit la coordinatrice.
Liste des récipiendaires
HOMMES
1) Ralph Tedy EROL
2) Wandy CHARLES
3) Patrice SALOMON
4) Jhonny FERDINAND
5) Matthaus PIERRE (MAUS)
6) Guerking SOUFFRANT
7) Louisius SEMILIEN
8) Miché De PAYEN
9) Joassaint GELIN
10) Noldy RISNOLD
11) Dr Norbrun KERRY
FEMMES
1) Oscare SIFRA
2) Léila JOSEPH
3) Sulzaire Samus STVIL
4) Nancy Lainé ISAAC
5) Sherly Tanis CATOR
6) Géraldine Alcénat PEPE
7) Anicile MAITRE
8) Lovelie Stanley NUMA
9) Minouche SENEPHARD
10) Clara GUILLAUME
11) Stéphanie Sophie LOUIS
12) Mithsuralda MESIDOR
13) Emmanuela DORESTAL
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À en croire Widsa, les retours concernant l’initiative ont été très encourageants.
Les participants ont exprimé leur satisfaction face à une initiative qui met en lumière des figures souvent méconnues. Les honorés eux-mêmes ont partagé leur émotion et leur gratitude, et le public a montré un grand intérêt pour cette démarche, raconte l’ancienne collaboratrice de la Radio nationale d’Haïti.
“ Les attentes des organisateurs-trices ont été comblées à au moins 70%. L’objectif principal était de célébrer les contributions des « Ewo » tout en créant une plateforme de reconnaissance. La participation de la majorité des récipiendaires et les retours enthousiastes ont dépassé nos espérances, renforçant notre conviction de continuer sur cette voie “, a-t-elle ajouté.
Le journaliste Michel JOSEPH, les activistes Wideline PIERRE, Louino ROBILLARD et Fr Luckson Zòn Pa Fè Moun étaient les invités d’honneur de cette activité.
Les responsables d’Innov’Action assurent que cette cérémonie n’est qu’un début. cet engagement prévu pour être maintenu chaque année, les initiateurs-trices envisagent d’aborder d’autres projets.
INNOV’ACTION est une association créée cette année, qui vise à valoriser et promouvoir les personnes et les initiatives ayant un impact positif dans la société. À travers des projets, des événements et des campagnes, les responsabilités cherchent à mettre en lumière ces acteurs de changement et à créer un environnement qui inspire l’innovation, la solidarité et le progrès social.
La presse haïtienne pleure la perte de deux de ses membres, Markenzy Nathoux et Jimmy Jean, tués lors de la cérémonie de réouverture de l’Hôpital Général le mardi 24 décembre 2024. Plusieurs autres journalistes ont été blessés dans cette attaque armée. Dans ce chaos, Matiado Vilmé, Jephte Bazil entre autres se sont illustrés par leur courage en secourant leurs confrères, mettant leur vie en péril pour sauver d’autres vies.
Une cérémonie sous haute tension
Au centre-ville de Port-au-Prince, dans un environnement sensible et marqué par la peur, des journalistes avaient été conviés par le ministre de la Santé Publique et de la Population (MSPP), Dr Duckenson Lorthé Blema, à couvrir la cérémonie de réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), fermé depuis plusieurs mois sous la pression des gangs armés.
Aucune mesure n’avait été mise en place pour assurer un déroulement sécurisé de l’événement qui allait être brutalement interrompu par des tirs nourris provenant de toutes parts autour du plus grand centre hospitalier du pays, une zone devenue particulièrement dangereuse en raison de la présence de groupes armés qui y exercent leur contrôle.
Le bilan est tragique : trois morts, dont les journalistes Markenzy Nathoux et Jimmy Jean, ainsi qu’un policier. Sept autres journalistes ont été blessés, parmi eux Petyon Robens, Réginald Baltazar, Miracle Velondie, Florise Deronvil, Jean-Jack Aspèges, Jocelyn Justin et Rosemond Vernet.
Matiado Vilmé, sceptique dès le départ
La journaliste Matiado Vilmé était aussi présente sur les lieux. Elle a vécu des choses horribles. « Après que les coups de feu ont éclaté, j’ai remarqué que plusieurs journalistes étaient blessés par balles et s’approchaient de moi. J’avais l’impression d’être complètement démoralisée. J’ai immédiatement abandonné la photo que j’étais en train de prendre pour me ressaisir, car le moment exigeait que je reste calme afin de garder le contrôle de la situation », a-t-elle expliqué à la rédaction de Passion Info Plus.
Elle était très sceptique quant à la réussite de cette activité, en raison de l’insécurité qui régnait autour du périmètre de l’hôpital.
« Il n’y avait aucune présence policière visible, raconte-t-elle. Il n’y avait pas d’activité non plus, et la zone n’était pas fréquentée depuis plusieurs mois, donnant l’impression d’un désert. Si je n’avais pas aperçu quelques passants errant dans les rues, je serais repartie sur-le-champ », a-t-elle confié.
C’était comme un film d’action. Les bandits tiraient de toutes parts, des journalistes rampaient sous les balles pour tenter de se mettre à l’abri, tandis que certains s’effondraient, touchés mortellement. Alors qu’il se trouvait à l’extérieur de l’hôpital, Jephte Bazil a échappé de justesse à la mort.
« Si je n’avais pas fait preuve de bon sens, j’aurais pu être tué. J’ai dû localiser les détonations près du Lycée Toussaint, attendre la riposte d’un véhicule blindé, puis filer à l’intérieur de l’hôpital militaire pour sauver ma peau », a déclaré le collaborateur de Machann Zen Haiti, qui a été témoin de la mort tragique du journaliste Jimmy Jean, abattu d’une balle à la tête.
Le journaliste a expliqué également avoir vu un policier cesser de tirer en direction des bandits, avant d’apprendre que l’agent avait été tué.
Matiado Vilmé et Jephte Bazil au chevet des leurs confrères
Ces deux travailleurs de la presse ont frôlé la mort, mais cela ne les a pas empêchés de poser des actes héroïques pour venir en aide à leurs confrères blessés par balles.
« J’ai vu des journalistes traîner, blessés par balles, certains soutenus par d’autres confrères. En vivant ces moments, j’étais bouleversée. Je me suis mise à couvert, tandis que les bandits continuaient de tirer », raconte-t-elle, encore sous le choc.
« Une fois que le calme est revenu et que je ne me sentais plus trop exposée au danger, ma première action a été de contacter les confrères qui n’étaient pas encore arrivés sur les lieux pour leur demander de lancer un SOS pour les journalistes victimes. Ensuite, j’ai dressé une liste des blessés et commencé à leur prodiguer les premiers soins », poursuit-elle. Cela visait à stabiliser l’état des blessés et à leur permettre de survivre jusqu’à leur admission à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.
« Je mettais les victimes en confiance. Une fois qu’elles se trouvaient dans un endroit plus sûr, je commençais à appliquer des garrots et à bander les parties où les blessures étaient visibles pour stopper l’hémorragie », a expliqué Bazil. Il a également tenté de remonter le moral de ses confrères et consœurs, les rassurant qu’ils allaient s’en sortir.
Des formations mises en pratique
« Cette capacité découle d’une formation organisée par l’Ambassade américaine et la Voix de l’Amérique en janvier 2023, portant sur la sécurité personnelle, les premiers secours et l’adaptation dans les zones dangereuses. Je l’ai mise en pratique pour aider mes confrères couverts de sang », a déclaré la collaboratrice du VOA Kreyòl.
Elle a estimé que cette attaque du 24 décembre aurait pu être moins tragique si les journalistes avaient reçu une formation en secourisme ou en sécurité personnelle. À cet effet, elle a appelé à un meilleur encadrement et à la régularisation des médias en ligne.
La journaliste a déclaré que « cette formation est un outil indispensable que tout journaliste devrait recevoir, surtout les confrères et consœurs travaillant dans les médias en ligne. La plupart d’entre eux n’ont ni mentor ni accompagnement dans l’exercice de leur métier. »
Elle appelle ainsi les associations de médias en ligne à aider les journalistes à accéder à des formations, non seulement en secourisme, mais aussi en sécurité personnelle, afin de leur permettre de s’adapter à des environnements sensibles.
« Le premier réflexe qu’un journaliste doit avoir, c’est de garantir sa sécurité personnelle, puis d’évaluer l’environnement dans lequel il évolue », a ajouté Bazil, bénéficiaire d’une formation en secourisme organisée par le Centre Ambulancier National (CAN). Il estime qu’il est urgent de former les journalistes pour leur permettre de mieux réagir face à des situations similaires.
Plusieurs autres professionnels de la presse ont aidé à leur façon dans cette situation désastreuse, dont le photographe Jean Feguens Regala.
La tentative de réouverture de l’Hôpital Général a laissé des familles endeuillées et soulevé des questions sans réponse. Jusqu’à quand la population haïtienne, en particulier les plus vulnérables, devra-t-elle attendre pour accéder aux soins dans un environnement sécurisé ? Jusqu’à quand les journalistes devront-ils risquer leur vie pour informer ? En tout cas, les bandits continuent d’allonger la liste des victimes, mettant au défi les autorités du pays.
Dans un avis d’appel à candidature publié conformément à la loi du 10 juin 2009 « fixant les règles générales relatives aux Marchés Publics et aux Conventions de Concession d’Ouvrage de Service Public », la Primature de la République d’Haïti lance un appel à candidature en vue de recruter sur dossier les candidat-es appelé (e)s à faire partie de la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP).
La Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP) est l’organe normatif de l’Administration Publique Nationale qui a pour mission d’assurer la régulation et le contrôle du système de passation des marchés publics et des conventions de concession d’ouvrage de service public, sans préjudice de l’exercice des pouvoirs généraux des autres organes de contrôle de l’État. Elle est placée sous l’autorité du Premier Ministre.
L’appel à candidature concerne les personnes désirées à devenir membre de la CNMP. Le nombre de postes disponibles est de cinq (5) pour un mandat d’une durée de trois (3) ans renouvelable une seule fois.
Le lieu d’affectation sera Port-au-Prince avec pour tâche principale : le membre de la Commission Nationale des Marchés Publics a la responsabilité de veiller à l’application stricte de la réglementation relative aux marchés publics et aux conventions de concession d’ouvrage de service public.
Pour être membre de la CNMP, le candidat ou la candidate doit remplir les conditions suivantes :
– Être Haïtien(ne);
– Être âgé(e) de trente (30) ans accomplis
– Fournir un certificat de bonne vie et mœurs émis par un Tribunal de Première Instance du lieu de résidence, attestant n’avoir jamais été condamné (e) à une peine afflictive ou infamante
– Fournir une attestation de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) faisant état d’un rapport de police négatif de recherche, d’arrestation ou de plaintes
– Fournir une attestation de la DGI faisant état d’être en règle avec le fisc
– Fournir, le cas échéant, la preuve de déclaration de patrimoine à l’entrée et à la sortie d’une fonction nécessitant cette formalité ;
– Être détenteur ou détentrice d’un diplôme universitaire, au moins de la licence, en Droit, en Administration Publique, en Économie, en Finances, en Gestion, en Sciences de l’Ingénierie ou dans une discipline technique liées aux marchés publics et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins dix (10) ans dans l’un des domaines précités
– Faire preuve d’une connaissance et d’une expérience dans la passation des marchés publics et de concession d’ouvrage de service public
– Avoir reçu décharge de sa gestion si on a été comptable des deniers publics
Selon l’avis, maitriser les procédures de passation de marchés publics des bailleurs représente un plus pour le/la candidat-e.
Les personnes intéressées doivent faire parvenir sous pli caché à l’attention du : « panel ad hoc de sélection des candidats à la CNMP/Secrétariat général de la Primature avec mention ‘Appel à candidature au poste de membre de la CNMP’ », leur dossier de candidature comprenant :
– Une lettre de motivation
– Les pièces d’identification personnelle (copie en couleur de NIN et NIF)
– Un curriculum vitae détaillé accompagné de copies de pièces justificatives
– Les documents en référence aux qualifications indiquées au-dessus, l’avis et des lettres de référence émanant d’institutions ou de personnes près desquelles le/la candidat-e a prêté ses services dans le domaine de la passation de marchés au cours des six (6) dernières années
La date limite de remise des dossiers de candidature des intéressés est fixée au 24 janvier 2025.
C’est plus de 207 personnes qui ont été exécutées les 6 et 11 décembre 2024 par le gang de Wharf Jérémie, dirigé par Micanor Altes, membre de la coalition criminelle “Viv Ansanm”, selon un rapport d’enquête des Nations unies publié le lundi 23 décembre 2024. Ce chiffre porte à plus de 17 000 le nombre total de personnes tuées ou blessées par les groupes armés en deux ans.
La population du quartier de Wharf Jérémie a vécu deux jours sombres à la suite du massacre orchestré par le chef de gang Micanor. Les 6 et 11 décembre 2024, ce puissant caïd a ordonné l’exécution de plus de 207 personnes, dont 134 hommes et 73 femmes, selon un rapport d’enquête publié par le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). La majorité des victimes étaient des personnes âgées accusées de pratiquer le vaudou et d’avoir causé la maladie de l’enfant du chef de gang.
Et, les personnes qui ont tenté de fuir la zone par peur des représailles ou qui ont été soupçonnées d’avoir divulgué des informations sur ces crimes aux médias locaux ont subi le même sort.
« Traquées à leur domicile et dans un lieu de culte, elles ont été emmenées dans le fief du gang où elles ont été tenues en captivité et interrogées, à l’intérieur d’un prétendu « centre de formation ». Elles ont ensuite été conduites vers un site d’exécution se trouvant à proximité, avant d’être abattues ou tuées avec des machettes. « Le gang a tenté d’effacer toute preuve en brûlant les corps, ou en les démembrant, pour ensuite les jeter à la mer. »peut-on lire dans ce document.
« Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était”, a déclaré, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Haiti, María Isabel Salvador qui “appelle la justice haïtienne à mener une enquête approfondie sur ces crimes horribles et à arrêter et punir leurs auteurs, ainsi que les individus qui les appuient”. Elle appelle aussi les autorités à installer le plus rapidement possible un pôle judiciaire spécialisé pour traiter ce type de crime.
Le quartier de Wharf Jérémie, à Cité-Soleil, est livré à la merci des bandits qui s’affrontent avec des gangs rivaux depuis 2022. Ce, “pour le contrôle des routes menant au principal port de la capitale et à son terminal de conteneurs. En outre, le chef de ce gang imposerait des « taxes » au consortium gérant le port, notamment pour la sortie des conteneurs, ainsi qu’aux entreprises de transport routier acheminant des marchandises depuis le port, a souligné ledit rapport.
Selon le rapport, Micanor Altes surnommé “Wa Mikanò” s’est positionné comme un intermédiaire clé auprès des acteurs nationaux et internationaux cherchant à accéder aux populations locales vivant à Wharf Jérémie.
Cette tragédie survient dans un contexte alarmant de violence et de violations et d’abus des droits de l’homme en Haïti, “impliquant à la fois des gangs criminels, des groupes d’autodéfense, ainsi que des membres non organisés de la population. Des sources crédibles indiquent également l’implication des unités spécialisées de la Police nationale d’Haïti (PNH).”, selon les Nations unies.
Le rapport souligne que, depuis le début de l’année 2024, le BINUH et le HCDH ont recensé plus de 5 350 personnes tuées et plus de 2 155 autres blessées à la suite des actes de violence. Cela porte le total des morts et des blessés à plus de 17 000 depuis 2022. Face à cette situation inhumaine, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, estime que la communauté internationale doit mettre en œuvre l’embargo ciblé sur les armes, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs imposés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, afin de juguler la violence des gangs en Haïti.
Dans un communiqué publié ce 26 décembre, le gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé affirme son engagement en faveur de la justice et du soutien aux victimes de l’attaque brutale perpétrée par des gangs criminels armés le mardi 24 décembre 2024 contre l’immeuble de l’hôpital de l’université d’État d’Haïti (UEH).
Cette attaque a coûté la vie à deux journalistes, Mackendy Natou de VOA Kreyòl et Jimmy Jean, ainsi qu’ au policier Daniel Renaud. En plus, sept autres confrères sont sortis blessés, dont Jocelyn Justin qui se trouve dans un état critique.
Le mercredi 25 décembre, une délégation conduite par le directeur de cabinet du Premier ministre, Me Axène Joseph, s’est rendue au chevet des blessés pour témoigner du soutien du gouvernement et évaluer leurs besoins, précise le communiqué de la Primature.
En ce sens, le chef du gouvernement s’engage solennellement à :
1. Prendre en charge les frais médicaux des blessés, afin de leur garantir une prise en charge digne et rapide.
2. Assumer les frais des funérailles du policier et des deux journalistes tombés dans l’exercice de leurs fonctions.
3. Apporter un soutien matériel et psychologique aux familles des victimes, dans le respect de leur douleur et de leur dignité.
En plus, le gouvernement rappelle que l’impunité ne saurait avoir sa place dans une société qui aspire à la justice et à la paix. De ce fait, les forces de l’ordre, avec l’appui des institutions judiciaires, ont reçu des instructions formelles pour poursuivre inlassablement les criminels responsables de cette tragédie.
Aux familles plongées dans le deuil, les autorités adressent leurs condoléances les plus émues, appelant tous les citoyens à rester “debout, solidaires et déterminés à protéger notre nation”.
Parallèlement, le ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP) Dr Duckenson Lorthé Blema, irresponsable, qui avait sollicité la présence des journalistes au centre-ville de Port-au-Prince pour la réouverture de l’hôpital, est sur le point d’être remplacé à la tête du ministère.
À partir de ce lundi 23 décembre décembre 2024, l’ancien Ministre de la Culture et de la Communication, ancien Directeur Général de la Chaîne 5 (TELEMAX) et de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), Monsieur Pradel Henriquez est devenu le Président Directeur Général (PDG) du Groupe Communication Éducation Culture (GROUPE CEC). Par ailleurs, il est devenu le nouveau patron de la Radio Télé Monopole, 96.3 FM et de la Télé Monopole, chaîne 5.
Cette nouvelle concernant Pradel Henriquez, ancien Directeur Général du Musée du Panthéon National d’Haïti (MUPANAH), en 2004, apporte de la joie et de la satisfaction pour toute la République, les auditeurs (trices), ainsi que pour les téléspectateurs (trices) qui, à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication, sont toujours encore animés de la passion et de l’amour pour la radio et la télévision traditionnelles. Bon nombre d’entre eux estiment déjà que ce retour sur la scène médiatique de Pradel Henriquez, ex-patron de Telemax, peut être considéré comme un cadeau de Noël.
L’arrivée de Pradel Henrinquez à la tête de la Radio Télé Monopole (96.3 /chaine 5) entre dans le cadre de la formation d’une nouvelle structure associative et culturelle appelée à investir notamment dans trois (3) champs connexes dont la communication, l’éducation et la culture. Ayant une maîtrise avérée de ces axes susmentionnés,
Monsieur Pradel Henriquez, journaliste culturel, est très connu dans le milieu de critique littéraire et de critique d’art.
Dans la même lignée, pour donner l’ampleur méritée à ce retour sur la scène médiatique traditionnelle, Pradel Henriquez, poète, auteur de plusieurs ouvrages de poésies, et d’un essai de plus de 900 pages paru aux éditions C3, intitulé
« Déclin de la culture haïtienne, politiques culturelles et pratiques artistiques de 1986 à 2016 », se fait accompagner cette fois d’un groupe de réflexions et d’actions sur la communication, l’éducation, les arts et la culture.
Le GROUPE COMMUNICATION ÉDUCATION CULTURE (GROUPE CEC)
C’est un groupe de réflexions et d’actions dans les domaines de la communication (et des médias), de l’éducation (non formelle) et de la culture (incluant les arts). Il a un caractère plutôt associatif et bénévole.
Il comporte des membres actifs et des supporteurs, des conseillers, soit près d’une trentaine de professionnels (es) et d’universitaires , en Haïti et à l’étranger, qui se sont mis d’accord pour embrasser le bénévolat et se mettre au service d’une communauté haïtienne qui souffre, crève constamment et qui ne comprend pas toujours ce qui se passe autour d’elle, elle crie au secours et la jeunesse a besoin d’espérer. Elle a besoin de la moindre information sur son sort, elle a besoin du moindre loisir pour traverser les épreuves quotidiennes. Elle a besoin de mieux communiquer et de comprendre….
Siégeant à Delmas, le staff du Groupe Communication Éducation Culture (Groupe CEC) se compose de :
– Pradel Henriquez , écrivain, journaliste culturel, ancien Directeur de télévisions, DESS en Gestion et Politiques culturelles. (Fondateur). Il est le PDG du groupe CEC;
– Frère Francklin Armand, fondateur et supérieur général de la Communauté des Petits Frères et des Petites Sœurs de l’incarnation (PFI- PSI). Éducateur et éducateur. (Supporteur);
– Max Jean Louis, journaliste, chroniqueur, Baccalauréat en Arts, MBA, Master en Business Administration. (Conseiller);
– Yves Paul Léandre, journaliste, professeur de communication , ancien directeur de l’information à la Télévision Nationale. (Membre fondateur);
– Marnatha Irène Ternier, romancière, Master en Sciences politiques, MBA en Administration publique, spécialisation en Politique publique. (Membre fondateur). Elle est vice-présidente ;
– Emmanuel Jean François , spécialiste de la communication (conseiller);
– Patrix Sévère, agronome et Educateur
(Membre);
– Verly Sylvestre, linguiste et directeur de média, avocat, professeur d’université, écrivain, auteur de l’ouvrage « la Cour de cassation dans tous ses états ».
(Membre). Il est aussi vice-président du groupe;
– Mimose Louis Jeune, Sociologue , correctrice indépendante, conférencière intéressée par la problématique du » Genre » et, en particulier, par la problématique des violences faites aux femmes. (Membre fondatrice);
– Rodlet Jean Baptiste, animateur culturel. (Supporteur);
– Madette Paul, gestionnaire, licenciée en Sciences et Techniques de Management, MBA en Finance , Éducatrice.
(Conseillère);
– Jean Emmanuel Jacquet, poète, ancien ministre de la culture et de la communication);
– Aliette Henriquez, gestionnaire et auteure de Nouvelles.
(Supporteure);
– Patrick Laurent, avocat et Fondateur du Salon du Droit.
(Conseiller juridique);
– Bahija El Hachami, gestionnaire culturelle et Directrice de Galerie d’art. (Supportrice);
– Judikael Regnault, Doctorat en Philosophie, ancien conseiller d’Ambassade et Chef de mission diplomatique (supporteur);
– Juliette Barthes, artiste créatrice sur tissus, entrepreneure, peintre.
– Joel Lorquet, PhD en Communication. Ecrivain, journaliste, chanteur, animateur culturel. Conseiller.
Soit un Président Directeur Général et deux personnalités à assurer la vice-présidence du groupe, chacune ayant une dimension spécifique de responsabilités.
En outre, Philippe Bélisaire, écrivain, auteur du livre intitulé Humbert Noelsaint , ancien Directeur de Programmation de la Télévision nationale d’Haïti (TNH) et Esméralda Milcé, Présentatrice télé, rejoignent aussi le Groupe Communication Éducation Culture comme membres et apporteront leurs expériences à ce processus de réorientation de la Radio Télévision Monopole et à la mise en place, et à l’épanouissement du Groupe Communication Éducation Culture.
Pradel Henriquez a déjà dirigé la télévision publique et la télévision privée pendant 10 ans
Il a fait en passant, presque un miracle en particulier à Telemax , lorsqu’il a fait de cette télévision privée sortie de rien entre 2002 et 2003 , « la plus grande chaîne de télévision » (selon Ticket Magazine) entre août 2004 et août 2006, période où la chaîne 5 atteint quasiment son âge d’or, diffusait une information de qualité et donnait le ton aux loisirs et aux jeunes à travers une programmation de haut niveau.
Sauf que le contexte politique, socio-économique de nos jours, est beaucoup plus compliqué cette fois, et est marqué tantôt par une poussée vertigineuse de médias en ligne, tantôt par une explosion du cadran avec toutes sortes de radios, toutes sortes de télévision, et toutes sortes d’offres médiatico culturelles. Tandis qu’à l’ère de la puissante et agréable Telemax de Monsieur Henriquez, il y a de cela 20 ans, il n’y avait alors que cinq (5) chaines de télévision actives en Haïti.
Actuellement, Pradel Henriquez est hyper présent sur les réseaux sociaux et très puissant sur Facebook en particulier, où il partage presque, 24 heures sur 24 , des informations sur tout ce qui bouge en Haïti et dans le monde, à travers ce qu’il appelle lui-même, son encyclopédie virtuelle.
Pradel Henriquez a un diplôme d’études générales en arts, avec une spécialisation en arts plastiques. Il a étudié aussi l’histoire de l’art et la philosophie esthétique. En République dominicaine, grâce à un programme de L’Union européenne, il a bénéficié, entre 1999 et 2000, d’une formation en administration culturelle de la région caribéenne. Tandis qu’en France, boursier du gouvernement français, il a obtenu un DESS, diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion et politiques culturelles, 1998. Il a aussi une formation en management audiovisuel sous le label du Cirtef, Conseil international des télévisions d’expression française. Enfin, dans le cadre du projet de couverture nationale de la Télévision nationale d’Haïti qu’il dirigeait, il a pu suivre en 2010, aux États-Unis, un stage de formation sur l’ensemble des systèmes de retransmissions.
L’information est confirmée :
Joint par téléphone, Pradel Henriquez confirme en effet que cette démarche est en cours depuis plus de cinq (5), mais qu’en particulier, depuis les quatre (4) dernières années, il a frappé à toutes les portes pour mettre sur pied ce Groupe qui serait alors encadré par un outil médiatique comme véhicule ou comme support à toutes formes de réflexions novatrices sur la culture, sur l’art, sur la communication et sur l’éducation.
Il ajoute que cette nouvelle expérience lui permettra de fonder réellement le Groupe Communication éducation culture (CEC), puis de travailler par ailleurs avec les équipes existantes à la radio télé Monopole, à l’observer, à la diagnostiquer, à l’évaluer et enfin, à la réorienter graduellement dans le sens du service public, c’est-à-dire, dans le sens d’une réflexion ou d’une action visant à mieux positionner ce tout nouveau système médiatique qui peut enfin aspirer à sa propre renaissance, afin qu’il puisse répondre autant que possible, à un ensemble d’angoisses de notre population et qu’il puisse surtout relever certains défis notamment, sociaux et culturels.
Pradel Henriquez en a profité pour annoncer la mise sur pied prochainement d’un journal papier qui sera à la fois en ligne et sur support papier dur, tel que ce type de média tend malheureusement à disparaître chez nous à cause du climat délétère en général. Il estime donc que si la presse sur papier disparaît, comme c’est le cas lentement pour d’autres formes d’arts et de créations en Haïti, ce sera automatiquement un danger pour le livre lui-même et pour la lecture en général.
L’organisation Multicultural Community Support, sous la direction de la jeune Taïna Janvier, a procédé, le 30 novembre 2024, à la distribution de kits de soins incluant des articles essentiels et des cartes-cadeaux à plus de 30 familles. Cette action s’est déroulée lors d’une soirée marquant « une étape importante dans la promotion de l’unité et de l’appréciation culturelle au sein de la communauté de Boston ».
Cet événement a rassemblé des citoyens venant de divers horizons pour célébrer les valeurs d’inclusion et de soutien mutuel, tout en mettant en valeur la diversité culturelle. Portée par un engagement collectif, Cette activité a été rendue possible grâce à Taïna Janvier, qui s’est entourée « d’une équipe solide et d’un réseau de partenaires généreux ». La jeune Taïna a affirmé ainsi ses ambitions de bâtir une communauté forte et inclusive.
« Ce n’est que le début d’un parcours visant à construire des communautés plus fortes et inclusives. Cet événement nous rappelle ce que nous pouvons accomplir en travaillant ensemble pour embrasser et célébrer nos différences », a-t-elle déclaré lors de sa prise de parole, selon un communiqué de l’organisation.
Des ateliers interactifs, des dégustations de cuisine internationale, et des performances captivantes ont rythmé cette soirée humanitaire, au cours de laquelle plus de 30 familles ont bénéficié de kits de soins et de présents soigneusement choisis.
Multicultural Community Support n’entend pas s’arrêter là. Taïna Janvier et son équipe ont affirmé leur volonté de poursuivre leur mission en lançant plusieurs initiatives, notamment des ateliers éducatifs, des festivals culturels, et des programmes destinés à fournir des ressources et un soutien aux familles dans le besoin.
Implanté dans plus de 36 régions francophones, le programme « ELOQUENTIA INTERNATIONAL » fait l’honneur de sa présence en Haïti cette année. En effet, les jeunes de 18-30 ans peuvent profiter de la possibilité de participer au plus grand concours francophone de prise de parole en public du monde.
Haïti est le premier et seul pays des Caraïbes à représenter ce programme du 12 janvier au 3 mai 2024 à Jacmel. Ledit programme de formation permet de maîtriser toutes les formes de prise de parole en public gratuitement à travers des Master class et un concours national pour mettre en pratique les différentes techniques apprises, permettant par la même occasion de porter sa voix à l’échelle internationale.
Atterri dans le pays malgré tout pour offrir d’autres voies aux jeunes, le programme a été porté par La Golden Team Haïti, qui est une association à but non lucratif ayant pour mission de former et d’encadrer les jeunes et les enfants pour une meilleure intégration sociale et un impact positif.
Farah Jean Baptiste, au milieu, demi-finaliste, lors de la phase finale internationale à Paris
Opportunité pour 2025
Après la réussite de cette première édition, Farah Jean Baptiste, la lauréate, a atteint la demi-finale internationale qui a eu lieu à Paris, France.
Pour l’année 2024-2025, Golden Team Haiti s’est rallié à MEnpakte, structure sociale et de développement personnel visant à promouvoir les jeunes talents dans leurs domaines et à développer une dynamique d’accomplissement de soi, pour réaliser une première édition d’Eloquentia à Port-au-Prince.
Ce qui représente une possibilité à ne pas rater pour les jeunes orateurs haïtiens vivant dans la capitale de briller en portant leurs voix sur la scène internationale.
À noter que les lauréats (es) nationaux (les) auront à représenter le pays à la Finale Internationale en France, à la fin du mois de juin 2025.
Critères d’éligibilité :
– Être âgé-e de 18 à 30 ans ;
– Aimer l’art oratoire ;
– Maîtriser la langue française ;
– Avoir un passeport ou pouvoir vous en procurer un avant juin 2025.
Le programme est totalement gratuit. Toutefois, les organisateurs se disent ouverts aux sponsors/partenariats avec les clubs littéraires, les structures sociales, les écoles professionnelles, les universités afin que leurs étudiants puissent participer et aussi à toute autre instance pouvant aider à la réussite de l’initiative.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 18 janvier 2025. Les intéressés peuvent contacter les responsables : (WhatsApp) +509 38 42 2070 / 47 54 4136
C’est à l’hôtel Kinam, à Pétion-Ville, qu’a eu lieu, ce mercredi 18 décembre, la cérémonie de remise du Prix Humanitaire. Plusieurs personnalités, des donneurs de sang réguliers ainsi que des médias traditionnels et en ligne, dont Passion Info Plus, ont été honorés par le Réseau national des groupes sanguins de rhésus négatif (RENAGSANG). Ce, en guise de remerciement pour leur contribution à la promotion et à la sensibilisation au don de sang pour sauver des vies.
À l’occasion de cette cérémonie, la coordonnatrice générale du RENAGSANG, Nancy Lainé, a dressé un tableau alarmant de la situation du pays qui a provoqué une baisse considérable des dons de sang. Alors que les besoins augmentent significativement en raison des accidents de la route, des blessures par balle, des accouchements, ainsi que du traitement de personnes atteintes de cancer ou nécessitant une dialyse, entre autres cas enregistrés dans le pays.
Selon la journaliste, de 2019 à aujourd’hui, le RENAGSANG a pu enregistrer 750 pochettes de sang, dont 150 pour cette année. Elle encourage vivement les forces vives de la nation, en particulier les médias, à œuvrer pour une meilleure promotion et sensibilisation au don de sang. Elle invite également le grand public à participer à une collecte de sang et à un cocktail de levée de fonds qui marqueront son 40ème anniversaire de naissance prévu le 15 février 2025, au prix de 40 dollars.
La ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes, Pédrica Saint-Jean, a profité de son allocution pour féliciter le RENAGSANG pour son travail impeccable en matière de sensibilisation et de collecte de sang de rhésus négatif, lequel représente moins de 15 % de la population mondiale, et seulement 3 % en Haïti.
Elle a par ailleurs promis le soutien de son institution à la promotion et à la vulgarisation du don de sang, notamment à travers les coordinations départementales du ministère.
Environ 7 médias traditionnels, 10 médias en ligne, dont Passion Info Plus, 9 personnalités et plus de 20 donneurs volontaires ont été récompensés par le Réseau national des groupes sanguins de rhésus négatif (RENAGSANG) lors de cette troisième édition de la remise du Prix Humanitaire. Cela, en présence notamment du coordonnateur du CNSCA, Joseph Domingue Orgella, du directeur du PNST/CNST, Dr Ernst Noël, de l’ancien protecteur du citoyen, Dr Renan Hédouville, et de l’ancienne directrice du PNCCS, Djina Guillet Délatour, entre autres.
Dans un contexte de crise où l’avenir des jeunes en Haïti est gravement menacé, l’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) poursuit sa mission d’offrir des opportunités aux plus vulnérables. En partenariat avec l’UNICEF, l’INFP, l’IBESR, Haïti Edu Action et l’USIDHR, l’OCCED’H a organisé, ce vendredi 13 décembre 2024, une cérémonie de graduation honorant plus de 300 jeunes et adolescents issus de divers sites de déplacés internes, désormais formés dans plusieurs domaines professionnels.
Ces bénéficiaires, victimes de la violence des groupes armés, proviennent notamment des sites de déplacés situés à l’École Nationale Claude Bernard, dans la commune de Tabarre, et au Lycée Jean-Marie Vincent, à Carradeux.
Placés sous le slogan « Metye m se avni m », ces jeunes et adolescents de la promotion « Espoir et Résilience », ont bénéficié d’une formation dans des domaines variés tels que l’artisanat (crochet, maroquinerie, macramé), le mécanique moto et la cosmétologie.
Lors de la cérémonie, organisée au Karibe Convention Center, Samake Amadou, représentant de l’UNICEF, a déclaré : « C’est un programme qui s’appuie sur une éducation non formelle : former les enfants aux métiers de la place. Ce qui permet à ces adolescents qui traînent dans la rue de se ressaisir, de se former et d’être productifs pour la communauté. »
Directrice exécutive de l’OCCED’H Luca Chrislie prend la parole lors de la cérémonie de graduation.
M. Amadou a également souligné l’importance de la présence de l’UNICEF aux côtés des enfants haïtiens dans ce contexte difficile s’inscrit dans l’objectif de garantir la continuité de l’éducation, afin que la crise n’entrave pas le droit fondamental des enfants à apprendre et à se construire un avenir.
L’OCCED’H ne compte pas s’arrêter là. Selon la Directrice exécutive Luca Chrislie, d’autres initiatives concrètes seront mises en œuvre pour continuer à soutenir les jeunes, en particulier ceux des quartiers défavorisés. « L’année prochaine, nous aurons une nouvelle promotion. En collaboration avec Haïti Edu Action, une équipe d’Haïtiens de la diaspora, nous travaillons à la création d’un centre de production. Ce centre permettra au grand public de découvrir les produits réalisés par ces jeunes lors d’une exposition. », a-t-elle déclaré.
Cette activité s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, notamment Arielle Jeanty Villedrouin, Directrice de l’IBESR, Geeta Narayan, Représentante de l’UNICEF en Haïti, Arnaud Royer, Représentant du HCDH, ainsi que des représentants de l’INFP.
Dans un communiqué publié ce 11 décembre 2024, Médecins Sans Frontières (MSF) annonce la reprise partielle de ses activités médicales dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Ce, après 22 jours de suspension en raison de menaces et de violences directes et répétées visant son personnel et ses patients.
Une décision qui va faire plaisir à plus d’un. La suspension des activités de MSF a grandement affecté la population dans une capitale ravagée par la terreur des gangs, où les besoins médicaux et sanitaires sont immenses.
Les responsables de l’organisation médicale et humanitaire précisent que cette reprise est rendue possible grâce à un dialogue constructif avec les parties prenantes. Ce qui a conduit à l’engagement des autorités auprès de MSF pour garantir le respect de leurs équipes et de leur mission médicale.
“Cependant, malgré ces engagements, les risques pour la sécurité de nos équipes et de nos patients restent élevés, surtout lors du transport des patients en ambulance. Par conséquent, le transport des patients reste pour le moment suspendu, ainsi que l’activité du centre d’urgence de Turgeau, dont le fonctionnement dépend de la possibilité de transporter les patients en sécurité d’une structure à l’autre”, ont-ils indiqué.
De ce fait, la réouverture, prévue ce mercredi, concerne les hôpitaux de Tabarre, Carrefour, Cité Soleil et la clinique Pran Men’m.
MSF dit réitérer son appel à toutes les parties pour qu’elles respectent son personnel, ses patients et ses infrastructures médicales, un respect indispensable pour garantir la continuité de ses activités.
Le sang coule à flots en Haïti ces derniers jours. Dans la commune de Cité-Soleil, périphérie de Port-au-Prince, un chef de gang a exécuté plus d’une centaine de membres de la population civile, selon le haut-commissariat de l’Organisation des Nations unies et l’ONG Combite pour la paix et le développement. Ce sont des criminels, dirigés par le nommé « Wa Mikanò », qui ont massacré ces paisibles citoyens en les accusant d’avoir jeté un sortilège sur l’un de ses fils, malade.
Le massacre a débuté dans une salle communautaire à Wharf Jérémie, une localité située dans le plus vaste bidonville de la Caraïbe. Dans ladite salle, chaque après-midi, les vieillards se sont réunis pour jouer aux cartes et aux dominos. Des hommes de main de Micanor Altès, alias « Wa Mikanò », ont emmené les retraités chez Félix où les exécutions ont débuté à la tombée de la nuit du 6 décembre.
Le Combite pour la paix et le développement (CPD), après deux jours de massacre, a dénombré plus d’une centaine de morts. À Genève, en Suisse, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a indiqué que 184 personnes ont été exécutées par le chef de gang Micanor et consorts. Un chiffre qui pourrait bien augmenter, car, selon cette organisation non gouvernementale locale, les bandits ont séquestré plus de quatre-vingts autres personnes.
Parmi les victimes, figurent plusieurs pratiquants du culte vodou. « Wa Mikanò », pour commettre son forfait, a pointé du doigt en majorité les personnes les plus âgées, les accusant d’avoir jeté un sort à l’un de ses fils, rapportent des sources locales.
Réaction du gouvernement haïtien
Dans un communiqué publié ce lundi, les autorités disent condamner « avec la plus grande fermeté » le massacre abject perpétré les 6 et 7 décembre 2024 à Wharf Jérémie par le chef de gang Micanor Altès, alias « Wa Mikanò », et consorts.
Pour la Primature, ce crime, qualifié de monstrueux, constitue une attaque directe contre l’humanité et l’ordre républicain. En conséquence, le gouvernement annonce que « la machine répressive de l’État sera déployée dans toute sa force et avec la plus grande célérité pour traquer, capturer et traduire devant la justice les auteurs et les complices de ce carnage inqualifiable ».
Un deuxième massacre en 2 mois
Dans la soirée du 2 au 3 octobre 2024, des bandits armés, dirigés par le nommé Wilson Élan, ont tué, à Pont-Sondé, plus de 70 membres de la population civile, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Ce massacre, survenu dans cette localité de la commune de Saint-Marc, entraîne derrière lui de nombreux déplacés aussi.
Les gangs armés continuent de semer la mort au sein de la population haïtienne. Ce nouveau massacre, orchestré par le chef de gang Wa Mikanò, membre de la coalition criminelle Viv Ansanm, illustre une fois de plus la vulnérabilité de la population face à la menace des criminels surarmés.
Le Parlement Haïtien de la Jeunesse pour l’Eau et l’Assainissement (PHJEA) a présenté, ce dimanche 8 décembre, les résultats de sa Consultation Nationale sur l’Eau Potable et l’Assainissement en Haïti, ainsi que son plan stratégique pour les cinq prochaines années. Cette initiative vise à répondre aux défis persistants auxquels le pays fait face depuis des lustres dans ces domaines cruciaux.
L’eau potable et l’assainissement, un défi majeur en Haïti
L’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement reste un problème de grande ampleur en Haïti, affectant particulièrement les populations rurales. Selon des données de la Banque mondiale, en 2020, 31 % de la population rurale pratiquaient encore la défécation à l’air libre. De plus, les toilettes publiques et les points d’eau accessibles aux personnes à mobilité réduite sont quasiment inexistants.
Lors d’une conférence de presse tenue sur Zoom, le PHJEA a présenté les résultats de ses enquêtes. Parmi les répondants :
. 52 % estiment qu’il est essentiel de sensibiliser davantage à l’importance de l’eau potable et à la nécessité d’améliorer sa gestion.
. 37 % souhaitent promouvoir des pratiques visant à réduire le rejet des déchets dans l’eau pour prévenir certaines maladies.
. 31 % considèrent que les programmes de sensibilisation à l’hygiène et à l’assainissement sont cruciaux pour informer et éduquer la population.
En ce qui concerne les événements météorologiques, 37 % des répondants expriment leur préoccupation face à l’augmentation de l’intensité des phénomènes climatiques, tandis que 25 % identifient les sécheresses comme une menace majeure, notamment en raison de leur impact sur la sécurité alimentaire et les ressources en eau.
Par ailleurs, 49 % des répondants placent la lutte contre la déforestation et la promotion de la reforestation comme des priorités pour préserver les ressources naturelles et atténuer les effets du changement climatique, a détaillé le Dr Kenzy Jean Pierre.
Présentation du plan d’action de l’organisation PHJEA en conférence de presse ce dimanche 8 décembre via Zoom
Freins identifiés à une meilleure gestion de l’eau
L’enquête du PHJEA a également mis en lumière les principaux obstacles à une gestion efficace de l’eau et de l’assainissement :
. 44 % des participants mentionnent le manque d’accès à des formations et à des informations, aggravé par l’absence des gadgets électroniques, dont des téléphones intelligents et le manque d’accès à l’Internet. • 24 % soulignent l’insuffisance de financements. • 23 % déplorent le manque de représentation politique sur ces questions.
Le PHJEA insiste sur la nécessité d’interventions spécifiques pour garantir une participation inclusive, en particulier pour les jeunes filles et les populations vulnérables, souvent confrontées à divers problèmes sanitaires.
Un plan stratégique pour un avenir durable
Le PHJEA s’est fixé pour objectif, sur une période de cinq ans (2025-2030), de créer un environnement sanitaire adapté aux besoins de la population à travers sept grands axes stratégiques :
. Renforcement des capacités des jeunes : Organisation d’ateliers sur la gestion de l’eau, l’assainissement et le changement climatique, et création de supports éducatifs adaptés. . Facilitation de l’accès au financement : Soutenir les jeunes dans la réalisation de leurs projets. . Promotion de l’implication active des jeunes dans la gestion de l’eau. . Encouragement à l’utilisation des technologies et à l’innovation dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. . Appui à l’inclusion des jeunes femmes et à leur leadership. . Adoption d’une gestion intégrée des ressources en eau. . Mise en place de recherches ciblées pour développer des solutions adaptées aux problématiques locales.
Créé en 2020 et officiellement lancé en décembre 2021, le PHJEA a pour mission de mobiliser les jeunes afin de les inclure dans les processus décisionnels liés à l’eau, à l’assainissement et au climat. Selon ses responsables, ce plan stratégique constitue un levier puissant pour bâtir un avenir inclusif et durable pour les jeunes et pour toute la population haïtienne.
Le jeune journaliste sportif haïtien Lutherson Léon a dévoilé son tout premier ouvrage intitulé «Que ma coupe déborde» . À travers ce livre, il invite ses lecteurs et lectrices à un voyage spirituel pour renforcer leur relation avec Dieu.
Cet ouvrage se veut à la fois une méditation et un appel à explorer son esprit afin de cultiver une vie spirituelle épanouie. Il encourage les lecteurs et lectrices à construire une relation sincère et profonde avec Dieu, depuis le salut jusqu’à l’éternité.
La quête de Dieu et l’idée du livre
Lutherson Léon explique que l’idée de ce livre lui est venue alors qu’il cherchait à approfondir sa connaissance de Dieu et à mieux comprendre les bénédictions et les richesses qui découlent d’une véritable relation avec le Créateur.
« Alors que je cherchais à mieux connaître Dieu, je voulais aller au-delà de ce que les théologiens avaient écrit sur Lui. C’est dans cette quête que Dieu s’est révélé à moi, m’a montré comment il voit l’homme et comment il souhaite que nous vivions sur Terre. J’ai compris tout ce qu’il met à disposition de ses enfants, des trésors souvent ignorés en raison de notre méconnaissance. Ce livre est donc conçu pour nous aider à vivre pleinement avec Dieu », a déclaré l’auteur, également propriétaire de l’agence sportive Footkole, lors d’une interview accordée à notre rédaction.
Présentation de « Que ma coupe déborde » de Lutherson Léon.
Ancien élève du Lycée Louis Joseph Janvier et de l’Institution Chrétienne de Carrefour, Léon affirme que son livre est un outil destiné à garder espoir, même dans les moments les plus difficiles. Il aspire également à guider les lecteurs vers des solutions spirituelles à leurs problèmes, en les incitant à placer leur confiance en Dieu.
Selon l’auteur, « Que ma coupe déborde» contient également des témoignages inspirants de personnes ayant traversé des périodes difficiles avant de voir leur vie transformée par la grâce de Dieu.
Lutherson Léon exprime le souhait que son ouvrage soit diffusé à travers le monde et devienne un outil pour rapprocher les gens de Dieu. « Ce serait un honneur pour moi que ce livre devienne un best-seller », a-t-il déclaré tout en précisant que « Que ma coupe déborde» sera disponible à partir du 16 décembre prochain sur Amazon.
C’est à l’hôtel Montana que s’est déroulée, ce 6 décembre 2024, la cérémonie de remise des prix de la huitième édition du concours de textes et de reportages sur les Droits Humains organisé par l’Office de Protection du Citoyen (OPC).
Le confrère de la Radio Télé Ginen, Pierre-Benêche Nicolson Delva, a raflé la première place de la catégorie Journalistes, Karl Billy Nelson, étudiant à l’Université de la Renaissance, lauréat de la catégorie Étudiants-es, et Stassy M. Point-du-Jour, élève de l’institution Sacré Cœur, première de la catégorie Écoliers-ères.
Le journaliste et juriste Nicolson Delva
La rédaction s’est entretenue avec le confrère Pierre Benêche Nicolson Delva à la suite de cette cérémonie. “J’ai reçu le prix de champion de la catégorie A de la 8ème édition du concours de texte et de reportage de l’OPC avec un sentiment de fierté mêlé de tristesse. De fierté car, parmi plus d’une vingtaine de brillants journalistes, mon travail a été sélectionné, et en ce moment difficile, produire un travail sur les droits humains en Haïti demande du cœur et un mental de résistant”, a déclaré le fils de Poste-Marchand, qui avait essuyé un échec à la 6ème édition.
Le reportage de 5 minutes du collaborateur de la Radio Télé Ginen, qui lui a valu ce prix, a pour titre : CERMICOL: un Espace de détention Préventive Prolongée plutôt qu’une institution corrective.
Le journaliste reporter a soulevé le drap sur les conditions désastreuses du Centre de Réinsertion des Mineurs en Conflit avec la Loi (CERMICOL). Un espace qui reste un grand défi pour les autorités, malgré la Convention relative aux droits des enfants adoptée en 1989, ratifiée par Haïti en 1994, la Convention interaméricaine (pacte de San José), la loi de septembre 1961 sur la réforme de la justice pénale des mineurs, aucun centre adapté spécifiquement aux enfants n’a encore été mis en place.
“Ce prix est pour moi la reconnaissance d’un travail acharné, et il me motive à poursuivre mon engagement pour la promotion et le respect des droits humains, notamment ceux des enfants, qui deviennent trop souvent des proies faciles pour les bandes armées“, a lancé celui qui est étudiant finissant en Sciences Juridiques.
Lors de notre entretien, l’ancien de l’ISNAC a profité pour remercier Dieu, sa famille, la famille Ginen et la famille Passion Info Plus pour leur soutien constant.
“Je veux adresser un remerciement spécial à ma mère, Marie Nicole Delva, ainsi qu’à Monsieur et Madame Borges, Jephté Laguerre et Kervens Jean Louis pour leur patience. Je ne saurais oublier d’exprimer ma gratitude à Phara Victor, Miselande Jean Baptiste, Erickson Alciné, Marcus Joseph, Guerking Souffrant, Nocson Milias, Jennifer Pyram et Michelot Exavier. Je leur tire mon chapeau, car ce sont eux qui m’ont encouragé à participer une seconde fois après avoir obtenu un prix de consolation lors de la 6ᵉ édition. Merci ne suffit pas pour exprimer ma reconnaissance, a scandé l’actuel présentateur de GAM(Ginen Aktyalite Magazine).
Conseillant aux jeunes de se forger un mental de résistant et de fuir le découragement, quant à lui, M. Delva dit prendre l’engagement à maintenir la flamme, afin de continuer à défendre les droits humains, particulièrement ceux des enfants, qui représentent l’avenir d’Haïti.
Pierre-Benêche Nicolson Delva, lauréat du concours de textes et de reportages, catégorie journaliste, organisé par l’OPC.
À souligner que ce concours national a vu cette année la participation de 336 postulants. Dans la catégorie A (journalistes), trois (3) noms ont été retenus: Pierre Benêche Nicolson Delva, Radio Télé Ginen, Jean Renald Getty, Radio Télé Express C Sud’Est; et Ricaine Dolcinphat, Radio Télé Top Fm Artibonite. Pour la catégorie B (Étudiant-es), il s’agit de Karl Billy Nelson, Université de la Renaissance, Markenson Salvador, Université Quisqueya, et Kenny Thelusma, Université d’Etat d’Haiti/Faculté Sciences Humaines. Et, dans la Catégorie C (Écoliers-ères), ils sont au nombre de cinq (5) les lauréats-es: Stassy M. Point-du-Jour, Institution du Sacré Cœur, Ynneline François, Collège St-Louis de Bourdon, Jude Kerly Dely, Collège Saint-Louis Grand’Anse, Djoodooson Florent, Collège Sacré Cœur Plateau Central, et Max Stanley Etienne, Collège C Frère Hervé Artibonite.
La cérémonie d’aujourd’hui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le nouveau protecteur du citoyen, Jean Wilner Morin, le secrétaire général du Conseil des ministres, la directrice de l’IBERS, l’ambassadeur de Taïwan en Haïti, des hauts cadres de la PNH, des FAD’H, de la DCPJ, et du PNUD, entre autres.
Des agents des directions nationales de contrôle des drogues (DNCD) et générale des douanes (DGA), ainsi que des services de renseignement de l’État et de la sécurité militaire, ont procédé à la saisie d’un total de 9 588 kilos de drogue (soit 9,5 tonnes) de cocaïne présumée, au port multimodal de Caucedo, à Boca Chica, dans la province de Saint-Domingue. Selon la DNCD, cette saisie représente un record historique, le plus important jamais enregistré dans le pays et ainsi dans une partie de la région des Caraïbes, a rapporté l’agence de presse espagnole EFE.
Selon le porte-parole de l’agence antidrogue, Carlos Devers, lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, cette cargaison de drogue, en provenance du Guatemala, est estimée à environ 250 millions de dollars. Elle a été découverte dans un conteneur de bananes alors qu’elle était apparemment destinée à la Belgique.
Ce coup a réussi, selon le journal dominicain Listín Diario, après que les autorités ont été alertées à la suite d’une inspection visuelle dans une zone où deux conteneurs ouverts avaient été repérés avant leur inspection. L’un était vide, et l’autre contenait des bananes. Les autorités ont alors intercepté 320 sacs renfermant 9 588 kilogrammes de cocaïne présumée.
« Une unité a alerté d’un mouvement inhabituel dans l’un des blocs du port, et deux conteneurs ouverts y ont été trouvés, l’un vide et l’autre chargé de bananes, dans lesquels les sacs de drogue en provenance du Guatemala ont été découverts et que plusieurs individus « pour le moment inconnus », explique la DNCD, ajoutant qu’il s’agit de la saisie de cocaïne jamais vue en République dominicaine et dans une partie de la région des Caraïbes,
Dans cette affaire, les autorités dominicaines ont lancé une enquête impliquant 10 travailleurs du port, ainsi que sur la cargaison interceptée qui devait être expédiée vers l’Europe.
Au cours de cette année, la République dominicaine a déjà saisi 41 696 kilogrammes (41,6 tonnes) de drogues. Ce total s’élève à 65 768 kilogrammes lorsqu’il inclut les saisies réalisées dans le cadre de la coopération internationale.
Crédit photo:des agents de la Direction nationale du contrôle des drogues (DNCD) gardent une cargaison de 9 588 kilos de drogue (9, 5 tonnes) à Saint-Domingue (République dominicaine). EFE/ Orlando Barria
L’Observatoire de la Décentralisation et du Développement Local exige la rectification du budget 2024-2025 et le transfert des montants du Fonds de Gestion et de Développement des Collectivités Territoriales (FGDCT) à leurs destinataires.
Dans un communiqué publié le 5 décembre 2024, l’ODDL a souligné l’existence d’un document, signé par 145 citoyens et citoyennes. Ces derniers ont décidé de saisir la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) en vue d’exiger le respect et l’application des dispositions relatives au FGDCT.
« En ce sens, dans la requête qui a été communiquée au Ministère de l’Economie et des Finances, au Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, ainsi qu’à la Direction Générale des Impôts (DGI), les citoyens.nes élus.es susmentionnés exigent la fixation d’un délai de trente (30) jours à accorder au gouvernement de transition pour régulariser l’administration du FGDCT en rectifiant le budget 2024-2025, afin de permettre aux CT de bénéficier des fonds qui leur reviennent, » lit-on dans ce document.
La structure explique le bien-fondé de sa démarche en référence à la Loi du 28 juin 1996, date de la création dudit Fonds, et à la Loi du 30 août 1996 en son article 6 précisant que ces fonds « doivent permettre aux collectivités territoriales de couvrir en priorité les salaires du personnel administratif, les indemnités des élus locaux et autres charges de fonctionnement desdites collectivités. » Un tel fonds qui n’est jamais arrivé à destination, souligne le communiqué.
L’Observatoire de la Décentralisation et du Développement Local rappelle que lutter contre la corruption, c’est exiger la transparence. À cet effet, il a saisi la CSC/CA sur ce sujet, exigeant que les montants du FGDCT collectés soient budgétisés et acheminés à leurs destinataires conformément aux dispositions de la loi.
Ce mercredi 4 décembre 2024, le ministère de la Culture et de la Communication (MCC) annonce à la population haïtienne, en particulier les producteurs et distributeurs de Cassave, que « le Savoir-faire et les pratiques traditionnelles liés à la production et à la consommation de la Cassave » ont fait l’objet d’une inscription multinationale sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Cette inscription s’est déroulée aujourd’hui lors de la 19e session du Comité Intergouvernemental de Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel, au Paraguay.
Dans un communiqué, le MCC indique que cette inscription est le fruit d’une coopération entre Cuba, le Honduras, la République dominicaine, la République bolivarienne du Venezuela et Haïti.
À titre informatif, la Cassave est une galette fabriquée à partir du manioc, un tubercule très répandu dans ces quatre pays, puis en Haïti, et qui est riche en hydrates de carbone et en fibres.
Variée en taille et en épaisseur, elle est fabriquée à partir d’une variété amère ou douce. Elle est intégrée aux repas et peut être consommée seule. Le savoir-faire et les pratiques traditionnelles liés à sa production et à sa consommation en font non seulement un support de l’identité nationale, mais aussi un véritable levier économique pour les communautés locales.
Pour rappel, ce savoir-faire et cette pratique traditionnelle ont été inclus dans l’inventaire national le 28 mai 2013 et classés dans le Registre du Patrimoine Culturel Immatériel d’Haïti le 14 janvier 2021, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel, adoptée le 17 octobre 2003.
Plusieurs entités ont travaillé pour rendre cela possible, notamment la Direction du Patrimoine Culturel dudit ministère, l’Université d’État d’Haïti, la Commission Nationale Haïtienne de Coopération avec l’UNESCO, les producteurs de cassave des différentes régions du pays, le Ministère des Affaires Étrangères, à travers la Délégation Permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO entre autres.
La carte d’identification nationale haïtienne (CIN) est dotée d’une technologie biométrique avancée répondant aux normes internationales en matière d’identification numérique et de protection des données personnelles.
Selon l’Office National d’Identification (ONI), la CIN intègre plusieurs technologies biométriques standardisées, offrant une précision et une sécurité optimales. Elle comprend notamment des empreintes digitales pour une identification rapide et fiable des citoyens, une reconnaissance faciale permettant l’identification même en cas d’empreintes digitales inexploitables.
Elle contrôle également l’iris pour permettre l’authentification, particulièrement utile pour les personnes ayant des limitations physiques.
En outre, la carte est équipée d’un code-barres qui facilite l’accès rapide et sécurisé aux informations essentielles grâce à des scanners compatibles, ainsi que d’une puce électronique intégrée.
Cette puce contient des données biométriques (empreintes digitales, reconnaissance faciale, contrôle de l’iris) et d’autres informations pertinentes, renforçant la sécurité contre la fraude et l’usurpation d’identité.
Ces fonctionnalités, selon l’ONI, garantissent un système d’identification national fiable et sécurisé, permettant à chaque citoyen haïtien, sans distinction, d’obtenir une carte répondant aux standards internationaux.
L’insécurité a atteint des niveaux alarmants en Haïti, avec des conséquences de plus en plus visibles. L’Hôpital Universitaire La Paix, l’un des rares établissements hospitaliers encore en activité malgré la terreur imposée par les gangs, est complètement submergé. Chaque jour, il accueille plus de 300 patients, et ce, malgré ses capacités limitées.
La situation est particulièrement préoccupante à cet hôpital situé à Delmas 33. La fermeture de plusieurs centres hospitaliers en raison de la violence armée, ainsi que l’arrêt des activités de Médecins Sans Frontières et de l’Hôpital Bernard Mevs, a accentué la pression sur l’établissement.
Selon Paul Junior Fontilus, directeur exécutif de l’Hôpital Universitaire La Paix, dans une interview ce mardi 26 novembre 2024, a fait savoir que l’hôpital reçoit quotidiennement plus de 300 patients. Le service de maternité enregistre plus de 80 accouchements par semaine, tandis que le bloc opératoire fonctionne sans interruption grâce à ses quatre salles d’opération. Le service de pédiatrie, pour sa part, est saturé, a-t-il précisé.
Parmi ces patients, un nombre important sont des victimes de la montée de la violence armée. Toujours selon M. Fontilus, entre le 11 novembre et aujourd’hui, l’hôpital a accueilli plus de 90 blessés par balles, dont 20 parfois en une seule journée. « Nous n’étions pas préparés à recevoir un tel flux de patients », a-t-il reconnu, ajoutant que l’hôpital est parfois contraint de placer plusieurs malades sur un même lit pour leur assurer des soins.
Face à cette situation critique, la question de l’amélioration des conditions reste posée. Le directeur a confié que le ministère de la Santé publique et de la Population travaille à l’ouverture de nouveaux points de prestation de services afin de réduire la pression sur l’Hôpital Universitaire La Paix.
Les Dominicains envisagent d’autres stratégies pour dissuader les Haïtiens de venir se réfugier chez eux. En effet, un avant-projet de loi a été rédigé visant à exiger l’autorisation du pouvoir exécutif pour acheter des logements en République dominicaine par des ressortissants d’Haïti.
Selon le journal Listin Diario, le président de la Force nationale progressiste, Pelegrín Castillo, a déjà présenté ce projet de loi et cela a été accueilli par les députés Elías Wessin, du Parti démocrate chrétien de Quisqueyan (PQDC), et Eugenio Cedeño du Parti révolutionnaire moderne (PRM), à la suite d’une conférence tenue à la Chambre des députés.
“Tant que le grave état d’instabilité et de violence qui affecte la République voisine d’Haïti se maintiendra, les citoyens venant de ce pays devront demander l’autorisation du pouvoir exécutif avant d’acheter une infrastructure sur le territoire dominicain”, indique ce projet de loi qui sera déposé au Congrès national.
En plus, cette loi stipule que les ressortissants haïtiens doivent être étudiés par les agences de renseignement et de sécurité de l’État. Après cela, le pouvoir exécutif doit informer chaque année le Congrès national des demandes acceptées.
Les dirigeants laissent croire que l’initiative vise à empêcher tout étranger d’acquérir une propriété dans les provinces situées à la frontière du territoire dominicain. En utilisant comme argument ce qui est dicté dans le deuxième paragraphe de l’article 10, qui limite la propriété immobilière dans la zone de division pour qu’elle soit soumise à des exigences légales spécifiques, qui privilégient la propriété de l’intérêt des Dominicains.
Concernant les étudiants haïtiens
Les législateurs prévoient un article qui obligera tout étudiant de nationalité haïtienne bénéficiant des programmes de bourses du système éducatif dominicain, privé et public, à s’engager à retourner en Haïti pour exercer sa profession pour une période d’au moins 4 ans, ni supérieure à 7 ans.
Pour les étudiants haïtiens, cet engagement sera consisté dans un document élaboré, qui sera partagé avec les autorités haïtiennes et les pays membres de l’Organisation des États américains (OEA).
Puis, en cas de non-respect, le professionnel ou le technicien haïtien sera expulsé avec une interdiction permanente d’entrée sur le territoire national. En plus, le gouvernement dominicain procéderait à l’exigence du remboursement des montants couverts par les bourses.
Limiter les ressortissants haïtiens
Aussi, cette loi détaille spécifiquement les professions que les Haïtiens ne pourront pas exercer. Il s’agit de gardiens de maisons, de fermes ou de propriétés ; entreprises de sécurité privées, à moins qu’elles ne soient dans des départements techniques.
De même, les conducteurs et les auxiliaires de véhicules de transport ou de passagers, les guides touristiques et culturels, les services de jardinage dans les zones urbaines, les stations de carburant liquide et gazeux seraient interdits.
À tout prix, les Haïtiens ne seraient pas autorisés à opter pour des postes dans les conseils municipaux et le gouvernement central, à moins qu’ils ne servent de traducteurs et de professions similaires.
Cette section de l’avant-projet de loi contient un paragraphe qui habilite le Conseil national des migrations à ordonner l’extension de cette interdiction à d’autres domaines « pour des raisons de sécurité nationale, citoyenne ou d’intérêt public ». La violation de cette mesure entraînerait une sanction entre trois et cinq salaires minimums du secteur public. Et, en cas de récidive, cela entraînerait le retrait temporaire ou définitif des licences, dont les entreprises ont besoin pour fonctionner.
Jusqu’à date, 6 035 642, dont 3 123 100 femmes, est la quantité de citoyens haïtiens qui sont déjà enregistrés dans la base de données de l’Office National d’Identification. Les responsables de l’ONI encouragent la population à continuer à se procurer de leur carte d’identité, qui est cruciale pour leur fonctionnement dans la société.
Dans un communiqué, les responsables de l’ONI rappellent les étapes à suivre pour obtenir facilement la Carte d’Identification Nationale (CIN) en Haïti. En effet, pour s’en procurer, certaines conditions doivent être remplies et des pièces spécifiques présentées.
Voici les étapes et documents nécessaires pour effectuer votre demande en toute conformité :
1. Documents requis : les citoyens doivent se munir d’une pièce d’identité valide parmi les options suivantes :
• Acte de naissance
• Acte d’adoption
• Copie d’un exemplaire du Moniteur pour les étrangers naturalisés haïtiens
• Extrait des archives
• Certificat de baptême authentifié
2. Présentation au bureau de l’ONI : une fois un ou l’autre de ces documents en main, les demandeurs doivent se rendre dans l’un des bureaux d’enregistrement de l’Office National d’Identification (ONI). L’Office dispose d’au moins 145 bureaux à travers le pays.
3. Code vestimentaire : pour des raisons de standardisation et d’identification, les citoyens doivent porter des vêtements à col lors de l’enregistrement.
4. Enregistrement des données : sur place, les informations biographiques et biométriques du demandeur seront collectées, incluant des données telles que les empreintes digitales et une photo, capture de l’Iris.
L’ONI souligne que ces étapes sont essentielles pour garantir l’authenticité et la fiabilité de la Carte d’Identification Nationale (CIN), indispensable pour toute démarche administrative en Haïti.
Et, après avoir franchi les étapes requises, les demandeurs doivent passer eux-mêmes récupérer leur CIN après une période comprise entre 8 et 22 jours dans le bureau de l’ONI le plus proche. En cas de difficultés à trouver la pièce, il est recommandé d’appeler le 88 22 ou de soumettre la doléance en ligne.
La Police Nationale d’Haïti semble déterminée à mettre hors d’état de nuire le chef de gang Jimmy Chérizier, alias Barbecue, ainsi que ses acolytes. Lors d’une opération menée le jeudi 21 novembre 2024 au Bas-Delmas, des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) et du Groupe d’Intervention de la Police Nationale d’Haïti (GIPNH/SWAT) ont abattu plusieurs présumés membres de gangs, dont « Ti Chinay » et « Ti Dyab », selon une annonce du service de presse des relations publiques de la police haïtienne.
« Ti Dyab’ et « Ti Chinay », membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm » ainsi que proches et alliés de Barbecue, ont été tués lors des échanges de tirs avec les forces de l’ordre. « Ti Dyab », selon la police, est réputé pour le détournement de camion transportant du carburant et des conteneurs de produits alimentaires.
L’arme de type Kalachnikov saisie par les forces de l’ordre lors d’une opération menée le jeudi 21 novembre 2024 , au Bas-Delmas
Une arme longue portée de type Kalachnikov a été confisquée par la PNH, selon les précisions fournies par l’institution. ” Le terroriste Jimmy Chérisier qui était sur les lieux d’opération a dû s’échapper en laissant l’une de ses armes par terre, de marque Kalashnikov », poursuit le service de presse et des relations publiques de la PNH/ dans un communiqué.
La situation reste tendue à Port-au-Prince depuis la destitution de Garry Conille par le Conseil Présidentiel de Transition. Après avoir pris le contrôle du quartier de Solino, au cœur de Port-au-Prince, le groupe criminel « Viv Ansanm » tente de s’emparer d’autres zones de la capitale haïtienne, déjà dominée à plus de 80 % par des gangs armés.
Dans leur volonté démesurée de marcher sur certaines zones, au moins 35 bandits ont été tués dans la matinée du mardi 19 novembre. Ces criminels, qui se dirigeaient vers Pétion-Ville à bord de plusieurs véhicules, ont été interceptés par des policiers et des membres de la population.
Les récents événements des 18 et 19 novembre 2024, marqués par des actes perpétrés par des gangs armés, n’ont pas laissé indifférent le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Dans un communiqué publié ce vendredi 22 novembre 2024, le chef du gouvernement a annoncé des mesures visant à renforcer la sécurité sur les principaux axes routiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, dont plus de 80 % est sous le contrôle des bandes armées.
Dans ce même communiqué, le chef du CSPN s’engage à débloquer toutes les voies routières obstruées par ces groupes armés afin de rétablir la libre circulation. Il appelle également à la collaboration de tous pour parvenir à la “paix sociale” tant attendue dans le pays.
Aussi, le PM dit renouveler “son appui aux forces de l’ordre engagées pleinement pour protéger les vies et restaurer l’autorité de l’État” et “demeure convaincu que la sécurité publique est une œuvre collective. Sensible aux valeurs d’unité et de bien commun, le Premier Ministre exhorte la population civile, la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces Armées d’Haïti (FAd’H) à privilégier l’intérêt général et l’esprit de concorde”, peut-on lire dans ce document.
Le gouvernement n’a pas manqué de souligner les actions concrètes entreprises depuis l’entrée en fonction du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, parmi lesquelles l’organisation, le mercredi 20 novembre 2024, d’une réunion du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN). Cette rencontre, selon les autorités a permis de maintenir ”la sécurisation des zones sensibles et de reprendre la distribution des produits pétroliers,” interrompue auparavant par les bandes armées.
Le Premier ministre, qui promet « des solutions durables aux problèmes actuels » auxquels Haïti est confrontée, appelle la population aux abois à faire preuve de sérénité et de solidarité. Il assure par ailleurs qu’il mettra tout en œuvre pour rétablir la sécurité dans le pays.
Me Winnie Hugot Gabriel, avocate, journaliste et auteure, a été sélectionnée parmi les 46 membres inauguraux de la Global Community for Women’s Leadership (GCWL), un réseau unique lancé par l’Institute of International Education (IIE). Cette initiative mondiale vise à promouvoir l’accès et le maintien des femmes dans des postes de leadership professionnel, contribuant ainsi à la création de sociétés plus inclusives et équitables.
L’annonce, faite le mercredi 20 novembre 2024, a révélé une première cohorte réunissant des femmes leaders issues de 30 pays et représentant divers secteurs professionnels. Selon l’équipe de l’IIE, ce programme répond à l’urgence de réduire l’écart de leadership entre hommes et femmes, alors que les prévisions des Nations unies et du Forum Économique Mondial estiment que la parité sur le marché du travail ne sera atteinte que dans 150 ans. Le GCWL propose des ressources, des opportunités et des formations adaptées pour préparer les femmes à s’occuper et à exceller dans des rôles de leadership à l’échelle mondiale.
Une carrière dédiée à la justice et à l’autonomisation des femmes
Récipiendaire de la prestigieuse bourse Fulbright en 2018, Me Gabriel est titulaire d’un master en droit de l’Université de Maryland Francis King Carey School of Law. Elle est également journaliste au quotidien Le Nouvelliste, haut cadre dans l’administration publique haïtienne et experte adjointe en matière de lutte contre la corruption. Co-fondatrice de l’association AJI AYITI, elle milite activement contre les violences faites aux femmes et promeut leur autonomisation à travers des portraits inspirants publiés dans la presse et des initiatives de sensibilisation.
En rejoignant le GCWL, Me Winnie Hugot Gabriel s’engage à utiliser cette plateforme mondiale pour amplifier la voix des femmes haïtiennes et inspirer de futures générations de leaders. « Être sélectionnée pour le GCWL est un honneur immense et une opportunité unique de représenter Haïti sur une scène internationale. À travers cette plateforme mondiale, je m’engage à amplifier la voix des femmes haïtiennes et à inspirer une nouvelle génération de femmes leaders capables de contribuer au développement du pays et de faire la différence dans les sphères décisionnelles », a-t-elle déclaré.
Avec son parcours remarquable et son engagement constant, Me Winnie Hugot Gabriel s’impose comme une figure emblématique du leadership féminin haïtien sur la scène internationale.
Le magistrat Jean Wilner Morin a officiellement pris ses fonctions en tant que Protecteur du citoyen. La cérémonie d’investiture s’est tenue ce jeudi 21 novembre 2024. Une nouvelle direction s’installe à l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) pour le bien-être de la population.
Succédant à Renan Hédouville, dont le mandat a duré sept ans, Me Jean Wilner Morin s’engage à être un défenseur actif des droits des citoyens haïtiens, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.
« je vous assure que vous avez un protecteur du citoyen ouvert. Nous allons travailler ensemble pour continuer les bonnes œuvres et améliorer ce qui le le mérite » a déclaré Me Morin dans son discours de circonstance.
Le nouveau protecteur a également assuré qu’il sera accessible sur toute l’étendue du territoire, via Internet, et partout dans le monde où tout détenteur de passeport haïtien réside. « Je serai à l’écoute des citoyens haïtiens, qu’importe leur statut, leur genre, leur religion ou leur appartenance idéologique », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant qu’il est déjà conscient des frustrations des citoyens et citoyennes.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Antoine Augustin, qui a présidé ladite cérémonie, a souligné que la prise de fonction du magistrat Morin intervient dans un contexte marqué par des frustrations, des violences armées ayant entraîné des centaines de milliers de déplacés internes, et une situation de grande misère.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs dignitaires, notamment Hans Ludwig Joseph, Directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), le magistrat Wando Saint-Villier, représentant des juges des tribunaux de première instance au Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire, le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), ainsi que Me Camille Occius, responsable de l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH). L’ancien directeur de l’OPC, Me Renan Hédouville, n’a pas assisté à ladite cérémonie.
Jean Wilner Morin, sixième personnalité à occuper ce poste depuis 1987, est titulaire d’une licence en droit. Il est enseignant et journaliste. Il poursuit également un master en sciences de l’éducation. Ancien secrétaire général adjoint de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJIH), il préside l’Association Nationale des Magistrats (ANAMA) depuis six ans.
Dans un communiqué publié ce 19 novembre 2024, Médecins sans frontières annonce la suspension de ses activités dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince jusqu’à nouvel ordre. Les responsables indiquent que cette décision fait suite à de graves menaces proférées à l’encontre de son personnel par des membres des forces de police haïtiennes.
L’organisation médicale et humanitaire rappelle que, le 11 novembre, une de ses ambulances avait été attaquée, entraînant l’exécution d’au moins deux patients et une agression contre le personnel médical.
La semaine qui a suivi, des policiers ont arrêté à plusieurs reprises des véhicules MSF et menacé directement le personnel, incluant des menaces de mort et de viol. Ces incidents répétés ont forcé l’organisation à interrompre toutes les admissions de patients et les transferts vers ses cinq structures médicales dans la capitale haïtienne à compter du 20 novembre, parce qu’ils sont la manifestation d’un ciblage direct du personnel et des patients de MSF en Haïti, lit-on dans ce communiqué.
“ En Haïti et ailleurs, nous avons l’habitude de travailler dans des conditions d’insécurité extrêmes, mais lorsque même les forces de l’ordre deviennent une menace directe, nous n’avons d’autre choix que de suspendre nos projets ”, a déclaré le chef de mission de MSF en Haïti. Toutes les admissions de patients à Port-au-Prince sont interrompues jusqu’à ce que les conditions nécessaires soient réunies pour reprendre nos activités, a poursuivi M. Christophe Garnier
Plus loin, le responsable a affirmé que chaque jour de suspension des activités de MSF est une tragédie, car ils sont l’un des rares prestataires de nombreux services médicaux, qui sont restés ouverts durant cette année extrêmement difficile. “Mais nous ne pouvons plus continuer à opérer dans un environnement où notre personnel risque d’être attaqué, violé ou même tué”, a-t-il lâché.
Notons que, chaque semaine, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, MSF prend en charge en moyenne plus de 1 100 patients en consultations externes, 54 enfants dans des situations d’urgence, plus de 80 survivants de violences sexuelles et sexistes, ainsi que de nombreuses personnes brûlées.
Les responsables signalent que la suspension des activités concerne tous les services médicaux, à l’exception des soins pour les patients déjà hospitalisés dans leurs cinq structures médicales et leurs cliniques mobiles de la région métropolitaine de Port-au-Prince, qui continueront d’être pris en charge par MSF.
“ Nous sommes présents en Haïti depuis plus de 30 ans, et c’est avec un profond regret que nous prenons cette décision, alors que les services de santé n’ont jamais été aussi limités pour la population haïtienne. De nombreuses personnes perdront l’accès aux services de MSF, car nous ne pouvons pas travailler en sécurité à Port-au-Prince. Nous restons engagés auprès de la population haïtienne, mais nous ne pourrons reprendre les admissions de nouveaux patients dans nos structures à Port-au-Prince qu’à condition de recevoir des garanties de sécurité et de respect de notre mandat médical et humanitaire par les groupes armés, les membres de groupes d’auto- défense et les forces de l’ordre”, a insisté Christophe Garnier, chef de mission de MSF en Haïti.
Le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance, ne reste pas indifférent devant ce qui se passe en Haïti. Après avoir passé en revue les différentes attaques criminelles lancées par les gangs criminels armés de «Viv Ansanm» depuis le 11 novembre dans plusieurs quartiers stratégiques de Port-au-Prince, il appelle la population à participer dans les efforts entrepris pour stopper les malfrats.
Dans un message transmis, ce mardi, à notre rédaction, le défenseur des droits humains a dressé un premier bilan sur la chasse menée par les forces de l’ordre de concert avec des membres de la population depuis le début de la matinée de mardi. Selon lui, au moins 45 bandits ont été tués ce 19 novembre 2024. La Police Nationale d’Haïti, quant à elle, parle encore d’environ une trentaine de présumés criminels tués à Pétion-Ville, Bourdon, Canapé-Vert, Delmas, Poste-Marchand entre autres.
M. Pierre Espérance, qualifiant la coalition «Viv Ansanm» de groupe terroriste, exhorte les criminels exécutants à procéder de préférence à l’arrestation de leurs chefs au lieu de s’attaquer à la population civile. « Nous demandons aux jeunes filles et jeunes garçons armés par les chefs terroristes de se soulever contre leurs maîtres, procéder à leur arrestation puis les remettre aux forces de sécurité publique », a-t-il lâché.
Plus loin, le responsable du RNDDH, sans langue de bois, dit espérer que les policiers et la population n’obéissent pas aux ordres des autorités afin d’annuler cette chasse aux bandits perdus, rappelant le récent mouvement baptisé «Bwa Kale» initié à Canapé-Vert en avril 2023 qui avait permis de neutraliser plusieurs membres de gangs.
En outre, il a profité pour encourager la population haïtienne à monter des brigades de vigilance afin de protéger leur quartier contre la violence des gangs armés. Ainsi, le responsable conseille aux membres des brigades d’appréhender toute personne portant des armes illégales et les remettre à la police.
Les autorités policières et les brigades de vigilance ont mis en échec le plan des gangs criminels armés visant à mener une incursion à Pétion-Ville et Canapé-Vert tôt ce mardi 19 novembre. Interceptés à bord d’un premier véhicule à Pétion-Ville vers deux heures du matin, plusieurs présumés bandits ont été tués et leurs corps incendiés par des membres de la population.
Joint par téléphone par notre rédaction, le porte-parole adjoint de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Lionel Lazarre, a précisé que 28 présumés bandits ont été tués tôt dans la matinée du mardi 19 novembre 2024, à Pétion-Ville, Canapé-Vert et dans la zone de Museau. Ces individus tentaient de mener une incursion à bord d’un camion boisé immatriculé ZA-39147.
Lionel Lazarre a révélé que ce véhicule contenait un drone ainsi que des centaines de munitions. Il a été intercepté par les forces de l’ordre près de l’hôtel Oasis.
Lors de cette nuit sanglante, marquée par l’échec des tentatives des gangs, la police a également saisi plusieurs armes à feu dans la zone de Saint-Antoine, où d’autres bandits circulaient à bord d’un véhicule intercepté à Post-Marchand. Et un autre minibus a été également confisqué par les forces de l’ordre. Plusieurs malfrats ont été abattus, et trois fusils d’assaut de type Kalachnikov ont été récupérés, a ajouté le porte-parole.
La traque des membres des gangs se poursuivait encore ce matin dans certaines parties de Port-au-Prince, notamment dans la Vallée de Bourdon. Plusieurs axes routiers ont été bloqués par des membres de la population, mobilisés pour retrouver les bandits en fuite.
Les migrants en situation irrégulière aux États-Unis sont dans la tourmente. Le président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions en janvier 2025, a confirmé son intention de déclarer un état d’urgence national et d’utiliser l’armée pour exécuter son plan d’expulsions massives.
Le républicain souhaite à tout prix tenir sa promesse de campagne concernant l’expulsion des migrants en situation irrégulière sur le sol américain.
Selon la chaîne américaine ABC News, Donald Trump a réagi à une publication sur les réseaux sociaux de Tom Fitton, de Judicial Watch, qui affirmait plus tôt ce mois-ci que la future administration préparait une telle déclaration et envisageait d’utiliser des « moyens militaires » pour expulser les migrants.
« VRAI !!! » a écrit Trump.
Lors d’un rassemblement au Madison Square Garden, dans les derniers jours de la campagne présidentielle, Trump avait déclaré qu’il lancerait dès son entrée en fonction « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine » pour cibler les criminels.
« Je vais libérer chaque ville et village qui a été envahi et conquis. Nous mettrons ces criminels violents et assoiffés de sang en prison, puis nous les expulserons de notre pays aussi vite que possible », avait-il affirmé, selon un rappel d’ABC News.
Pour mettre en œuvre sa politique de déportation massive, Trump s’entoure au sein de son administration de partisans fermement opposés à l’immigration clandestine.
Il a désigné la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, comme secrétaire à la Sécurité intérieure, bien que sa nomination doive encore être confirmée par le Sénat. De plus, l’ancien directeur intérimaire de l’Immigration et des Douanes (ICE), Tom Homan, a également été nommé.
Ce dernier a récemment déclaré que les migrants en situation irrégulière devraient commencer à faire leurs valises pour quitter le territoire américain.
« J’ai le plaisir de vous annoncer que l’ancien directeur de l’ICE et pilier du contrôle des frontières, Tom Homan, rejoindra l’administration Trump en tant que Tsar des frontières. Il n’y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières », a écrit Trump sur son réseau social Truth Social, selon La Tribune.
D’après CNN, les dernières statistiques du Département de la Sécurité intérieure et du Pew Research Center indiquent qu’environ 11 millions de migrants en situation irrégulière vivent actuellement aux États-Unis, dont une grande partie sont des résidents de longue date. Près d’un quart d’entre eux vivent dans le pays depuis plus de dix ans.
Les autorités dominicaines ont lancé, ce dimanche 17 novembre, l’Opération Pandora, contre un réseau criminel composé d’agents de la Police Nationale dominicaine. Un immense réseau, dirigé par le colonel qui dirigeait l’Intendance des Armes de l’institution, qui a déjà fait disparaître plus de 900 000 projectiles.
Ce réseau, selon les responsables judiciaires, a volé plus de 900 000 cartouches. L’enquête qui a débouché sur le lancement de l’opération Pandora a débuté depuis en octobre dernier.
Plusieurs arrestations ont été réalisées depuis, dont celle du colonel Narciso Antonio Féliz Romero, qui était chargé de la garde des armes et des munitions, ainsi que le sous-intendant Juan Miguel Pérez Soler.
En plus, le capitaine Nelson Valdez, responsable du dépôt d’armes, de munitions et de fournitures, le capitaine et auditeur Víctor Manuel Santos, qui aurait modifié les résultats d’un audit réalisé en février pour dissimuler le vol de centaines de munitions, et le deuxième lieutenant Marino Antonio Rodríguez Toribio, armurier de la Direction régionale centrale de Cibao, ont également été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
En outre, le sergent-major Miguel Ángel Gómez Espaillat, le caporal Juan Luis Díaz Medina, les rasés Rubiel Martínez (alias Escobar) et Moreibin Medina Pérez, ainsi que l’accusée Miguelina Bello Segura, qui ont agi comme des éléments clés dans la partie opérationnelle de l’organisation criminelle, sont entre les mains des autorités pour des mesures coercitives.
Le ministère dominicain de la justice a assuré que le capitaine Víctor Manuel Santos était auditeur à l’Intendance des armes depuis plus de six (6) ans et qu’en plus de falsifier des données lors de l’audit de février, il s’est associé aux dirigeants du réseau pour tenter de manipuler à nouveau les chiffres face à l’avancement de l’enquête, une action qui a été rapidement détectée par les enquêteurs.
Après ces découvertes, la police dominicaine fait l’objet d’un audit qui commence à mettre en évidence des violations non seulement disciplinaires, mais aussi pénales.
L’enquête a permis la saisie de nombreuses armes, projectiles, preuves numériques, et de centaines de transactions économiques, de preuves testimoniales et de données extraites d’appareils électroniques, consolidant un solide ensemble de preuves à présenter devant le juge d’instruction.
On ignore si ces munitions sont tombées entre les mains des gangs armés en Haïti, où les frontières restent peu contrôlées.
La détention d’une Carte d’Identification Nationale (CIN), dans la réalité actuelle du pays, devient incontournable pour la vie citoyenne et administrative. En effet, la CIN est le document administratif permettant à la population de participer pleinement à la vie civique, professionnelle et sociale.
Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation visant les citoyens à s’en procurer, l’Office National d’Identification (ONI) rappelle que la CIN est obligatoire dans une multitude de situations. Et, elle s’impose comme un outil indispensable pour toute démarche officielle.
Sur le plan professionnel, la détention de la Carte d’Identification Nationale est nécessaire pour travailler dans la fonction publique ou dans le secteur privé. Ce document aide à avoir l’accès à un emploi salarié, à une fonction politique ou à un poste au sein de l’administration.
Sans ladite carte d’identification, il est impossible de s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur, de réclamer des documents auprès des administrations publiques, ou encore d’obtenir des titres académiques ou professionnels. Cette pièce est également indispensable pour solliciter un passeport, un permis de conduire, ou même des plaques d’immatriculation pour un véhicule.
Et même sur le plan judiciaire, la CIN est requise pour tout acte civil ou juridique : se marier, agir en justice, ou encore conclure des actes authentiques ou privés ayant un impact sur le patrimoine. Elle est également nécessaire pour l’enregistrement des marques et brevets auprès des autorités compétentes.
Sans oublier que la carte d’identification nationale est nécessaire pour voter, se présenter à une élection ou même enregistrer un parti politique. Elle joue également un rôle essentiel dans l’accès au financement public des campagnes électorales.
De manière générale, la Carte d’Identification Nationale (CIN) constitue le document administratif essentiel pour toutes les démarches et initiatives citoyennes en Haïti. Sa non-détention par un citoyen signifie du coup qu’il est exclu d’une grande partie de la vie administrative, sociale et politique du pays.
Le journaliste-enseignant Wandy Charles et des membres de sa famille ont été la cible d’une attaque armée, le lundi 11 novembre 2024, à Vivy Mitchell, précisément à Bellevue. Des individus armés ont criblé de balles son véhicule qui se trouvait dans le parking de sa résidence.
Son frère, Mackenson Charles, a été touché par deux projectiles au moment de cette attaque. Bien qu’il ait subi deux interventions chirurgicales, son état de santé reste encore précaire, a fait savoir l’ex-collaborateur de MINUSTAH FM.
Ses deux sœurs, Sherlyne et Vannessa Charles, ainsi que ses parents âgés, ont été évacués. Lors d’un entretien avec la rédaction, l’ancien reporter de la Radio Télévision Caraïbes nous a confié qu’il s’inquiète énormément pour la sécurité de sa famille ainsi que la sienne comme travailleur de la Presse.
Le Rédacteur en Chef de l’agence Vant Bèf Info se trouve encore sous le choc après cet acte d’une violence inouïe. “Tout ce que je demande c’est la sécurité pour moi et ma famille boulversée ”, a lancé le professeur.
La famille de celui qui a 20 ans de carrière dans le journalisme a déjà été victime de la violence armée qui perdure dans le pays. Les deux dernières années, Vanessa Charles et sa tante, Mislène Calixte, ont été enlevées et séquestrées pendant plusieurs mois.
Coordonné par l’ancien président de la Commission spéciale de la Chambre des députés sur l’amendement de la Constitution, Jerry Tardieu, le Groupe de Travail sur la Constitution (GTC) s’est déjà mis à l’œuvre pour proposer une révision constitutionnelle. Celle-ci tiendra compte des observations des secteurs organisés de la vie nationale.
« Si notre objectif est d’élire des représentants légitimes pour qu’ils puissent apporter des réformes à l’avenir, il est essentiel de disposer d’un cadre juridique, d’un cadre légal et d’une constitution adaptée à la réalité actuelle du pays, qui nous permettra de relever les grands défis », a déclaré l’ancien député Jerry Tardieu devant les caméras de la presse.
Selon lui, « la Constitution de 1987 est un acquis important. Cependant, 38 ans après son adoption, il faut avoir le courage d’admettre qu’elle nécessite un remaniement. Sans révision, elle pourrait continuer de favoriser l’instabilité en Haïti. Elle est bafouée parce que nos dirigeants l’utilisent à leur guise, dans leurs propres intérêts. »
C’est dans ce contexte que les membres du groupe se sont engagés à travailler pour proposer une révision constitutionnelle adaptée. Et, ” le GTC jouit d’une autonomie totale et s’acquittera de sa tâche patriotique dans l’intérêt d’Haïti, et d’Haiti seulement », a affirmé M. Jerry Tardieu lors d’un point de presse tenu ce mardi 12 novembre par le Comité de Pilotage de Conférence Nationale, ajoutant qu’ » aucun risque d’ingérence ni locale ni internationale avec ce groupe, dont le parcours de vie de ses membres est un gage pour la société ».
Le président du comité de pilotage de la conférence nationale, Enx Jean-Charles dit souhaiter que les secteurs participent activement au processus en participant aux ateliers d’échanges qui auront lieu dans tout le pays et en daispora.
Ce groupe de travail, coordonné par M. Tardieu, est également composé d’experts en droit constitutionnel et de personnalités ayant une expérience avérée en matière constitutionnelle.
Jerry Tardieu, Coordonateur du Groupe de Travail sur la Constitution
Il s’agit notamment de Me Eugène Pierre-Louis, Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et Vice-Président du Comité Scientifique de la Chaire Monferrier Dorval sur le droit constitutionnel de l’UEH; du Professeur Jean-Robert Charles, Président de la Conférence des Recteurs, Présidents et Dirigeants d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur haïtiennes (CORPUHA); de Me Patrick Pierre-Louis, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince et Professeur de droit constitutionnel à l’UEH.
Le groupe comprend également Me Enex Jean-Charles, Président du Comité de pilotage de la conférence nationale, ancien Premier ministre, et Professeur de droit administratif à l’UEH; Dr Louis Naud Pierre, ancien Secrétaire Exécutif des États Généraux Sectoriels de la Nation (EGSN) et du Comité Consultatif Indépendant pour l’Élaboration d’une Nouvelle Constitution (CCI); Me Guerdy Lissade, avocat au barreau et Vice-Président de la Société haïtienne d’Histoire, de Géographie et de Géologie; ainsi que Me Norah Amilcar Jean-François, Professeure de droit à l’UEH, Maître de conférences à l’École de la Magistrature et fondatrice du Chapitre haïtien de l’Association Internationale des Femmes Juges. Mme Kerlande Mibel, militante pour les droits des femmes et la reconnaissance des droits de la diaspora haïtienne, fait également partie de cette structure.
Le GTC a été mis en place conformément au décret du 17 juillet 2024 portant création, organisation et fonctionnement de la Conférence Nationale. Ses propositions finales devront être validées par un vote populaire sous la forme d’un référendum.
La cérémonie de célébration des 7 années d’existence de la plateforme Rivalpromo509 s’est déroulée le dimanche 10 novembre 2024 à Karibe Hôtel. L’équipe a profité de cette occasion pour honorer 25 jeunes haïtiens modèles et inspirants en présence de 200 invités, dont des représentants des médias, des personnalités publiques et des jeunes activistes ayant fait le déplacement.
Ces jeunes ont reçu des plaques d’honneur et et de mérite pour leur engagement et leur contribution dans la société haïtienne et ailleurs. Ils sont des journalistes, des photojournalistes, des influenceurs, des auteurs, des professionnels venus de milieux divers.
Cette grande liste comprend : Lovely ADOLPHE, Daphney HEROLD, Andy VIBERT, Gladimy JEAN, Lionel ST FELIX, Xaviera Raphaëlla Elie, Savio Myriamo Estime, Stephanie Sophie LOUIS, Emmanuella M. LAGUERRE, Leila JOSEPH, Jude CHERY, Marc Stevenson NEPUIS, Joassaint GELIN, Risnold NOEL, Mack Chender BARTHELEMY, Love-Kendy JOURDAN, Roobens LOUIS, Marckinson Pierre, Montissol Stevens, Naphtana-Ziah PHILLIPPE, Clarens SIFFROY, Kindy Vereus MONTEUIL, Baudelaire Gilmus BERTRAND, Jean Dave Valdo ELISME et Pudens SAINT-LOUIS.
Les plaques d’honneur offertes par RivalPromo aux récipiendaires
Le responsable de RivalPromo, Rivaldo Louis, a souligné que la tenue de cette deuxième cérémonie d’honneur et de mérite pour 25 jeunes Haïtiens modèles et inspirants ne fait qu’agrandir sa foi en une jeunesse positive et engagée. Selon lui, “honorer ces jeunes, c’est reconnaître leur impact et souligner l’importance de poursuivre ce travail sans relâche pour le bien de la communauté”, a-t-il affirmé.
Haïti va être encore coupée d’une partie du monde. Ce mardi 12 novembre, la Federal Aviation Administration (FAA) interdit à toutes les compagnies aériennes et autres opérateurs commerciaux américains de voler vers Haïti pendant au moins 30 jours.
Le Miami Herald qui a confirmé l’information rapporte que la FAA a publié l’avis à la mission aérienne, connu sous le nom de NOTAM, interdisant les opérations d’aviation civile américaine sur le territoire et l’espace aérien d’Haïti en dessous de 10 000 pieds.
Cette décision de suspendre les vols s’applique à tous les exploitants d’aéronefs civils immatriculés aux États-Unis, sauf lorsque l’exploitant d’un tel aéronef est un transporteur aérien étranger.
Et, des exceptions sont faites pour les urgences et les vols autorisés par le gouvernement ou l’agence américaine avec l’approbation de la FAA.
Notons que cette nouvelle vague de suspensions de vols intervient un jour après qu’un vol de Spirit Airlines et un vol de JetBlue Airways ont été la cible de tirs de gangs criminels armés près de l’aéroport de Port-au-Prince lundi.
Les détails révèlent que le de vol Spirit était à un kilomètre à l’est de l’aéroport international Toussaint Louverture lorsqu’il a été touché et celui de JetBlue était sur le point de décoller et se dirigeait vers l’aéroport international John F. Kennedy de New York.
L’un des agents de bord de Spirit Airlines a subi des blessures mineures, et aucun passager n’a été blessé, indiquent les responsables de la compagnie. En octobre dernier, un hélicoptère des Nations unis a été atteint de projectiles en plein vol à Port-au-Prince.
Le vol 951 de la compagnie Spirit Airlines a été touché par des tirs ce lundi 11 novembre alors qu’il s’apprêtait à atterrir sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture. Cet incident a entraîné l’annulation de plusieurs vols vers la capitale haïtienne.
Port-au-Prince et ses environs se sont réveillés sous haute tension ce matin. Une nouvelle fois, les gangs armés ont démontré leur puissance en toute quiétude, paralysant les activités scolaires et les transports en commun dans plusieurs zones. Cette situation a également perturbé tous les vols programmés vers la capitale haïtienne.
En milieu de journée, un avion de Spirit Airlines en provenance de l’aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood, aux États-Unis, a dû rebrousser chemin en raison de tirs intenses à proximité de l’aéroport Toussaint Louverture alors qu’il s’apprêtait à atterrir. Touché par des balles, l’appareil a ensuite été redirigé vers la République dominicaine.
Des impacts de balles visibles à l’intérieur du vol de Spirit Airlines/ source : Facebook
Cet incident a également conduit les compagnies aériennes JetBlue Airways et American Airlines à annuler leurs vols vers Port-au-Prince jusqu’à jeudi.
« La sécurité étant notre priorité absolue, nous avons annulé des vols à destination et en provenance d’Haïti à partir de lundi après-midi jusqu’à jeudi, et nous continuerons à surveiller la situation pour déterminer si des annulations supplémentaires sont nécessaires », a déclaré Derek Dombrowski, porte-parole de JetBlue Airways, au journal Miami Herald.
Spirit Airlines a également suspendu ses vols vers la capitale haïtienne. Un porte-parole de la compagnie a indiqué dans un communiqué qu’elle avait temporairement suspendu ses services « à Port-au-Prince et à Cap-Haïtien en attendant une évaluation plus approfondie ». Il a précisé qu’un agent de bord avait subi des blessures mineures, tout en rassurant qu’aucun passager n’avait été blessé.
Avertissement à la population
Dans une note vocale de 6 minutes et 14 secondes, circulant en boucle sur les réseaux sociaux depuis hier dimanche, on peut entendre une voix s’identifiant comme Jeff Gwolwa, menaçant de semer la terreur aujourd’hui. Membre de la coalition des gangs armés « Viv Ansanm », ce caïd avertit la population de ne pas vaquer à ses activités afin d’éviter d’être victime de leurs balles.
Chose dite, chose faite. Sans aucune inquiétude, les malfrats ont semé la pagaille dans la capitale haïtienne. Tôt ce matin, selon les dernières informations, ils ont incendié plusieurs maisons dans le quartier de Vivy Mitchell, à Pétion-Ville.
Cette énième journée de tension survient alors que le Conseil Présidentiel de Transition s’apprêtait à remettre l’ampliation à la Villa d’Accueil à Alix Didier Fils-Aimé, nommé Premier ministre en remplacement de Garry Conille.
Les jeunes Routiers de la Communauté Route du district de Pétion-Ville, incluant les groupes scouts Don Bosco de Fatima, Pierre Toussaint Rosalvo Bobo et Charlemagne Péralte, accompagnés par leurs encadreurs Nerla Conserve et Oswald Louis, ont participé, ce samedi 9 novembre, à une journée portes ouvertes en compagnie des entrepreneurs Chef Ika et Mr Flower. Cet événement avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat et de les encourager à prendre des initiatives pour renforcer leur autonomie financière.
Lors d’une séance de Storytime, les jeunes entrepreneurs Jennika Joseph et Moïse Chéry ont partagé leur parcours dans le monde entrepreneurial. Ils ont prodigué des conseils et échangé des idées novatrices avec les participants, offrant des perspectives inspirantes et pratiques.
Les jeunes John Raphaël Siméon, Witchelle Guerrier, Géraldy Innocent, Safira Dervil, Bedgina Dufresne, Ashmelle Louis et Delande Jhenika, présents à cette journée, ont témoigné de l’épanouissement et de la motivation suscités par ces histoires d’entrepreneuriat.
Le scoutisme, école de vie reposant sur des valeurs telles que la solidarité, l’entraide et le respect, offre aux jeunes un système de progression tant social, économique qu’éducatif. C’est dans cette optique que les organisateurs encouragent vivement les jeunes à s’engager dans ce mouvement pour renforcer leurs compétences et leur esprit d’initiative.
La situation de la Police Nationale d’Haïti, qui devrait restaurer l’ordre et la sécurité dans le pays, s’inquiète de plus en plus. En effet, alors que depuis quelque temps plus d’un affirme que des policiers entretiennent des liens étroits avec les gangs criminels armés qui sèment la terreur dans le pays, désormais, l’institution commence lui-même à soulever le drap.
Dans un communiqué publié le vendredi 8 novembre 2024, la PNH, a annoncé l’arrestation du policier Ernst Jacques, détenteur de nombreuses munitions de différents calibres, ainsi que sa concubine affectée au service de l’armement de la Direction logistique de l’institution.
“ Le policier Ernst JACQUES, agent 3, affecté à l’Unité Temporaire Anti-gang (UTAG) a été interpellé par une patrouille de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO/DDO-1), ce vendredi 08 novembre 2024, au niveau du Champ de Mars, en possession de Deux mille quatre cents (2 400) cartouches dont 1 400 de calibre 7.62 et 1 000 de calibre 5.56 ”, détaille ce communiqué.
Cet agent se trouvait à bord de son véhicule privé de marque SUBARU FORESTER, de couleur grise, immatriculé BB-14503, au moment de son arrestation.
Parmi d’autres matériels retrouvés en possession de ce dernier, il y a son arme de service de marque Glock 17, un chargeur contenant dix-sept cartouches, un fusil d’assaut de marque PTR de numéro de série DK05852, quatre chargeurs dont l’un contenant 20 cartouches 7.62 et deux (2) téléphones portables dont l’un de marque Motorola et l’autre de marque T-Mobile, ajoutent les responsables.
Sa concubine
L’homme et sa bien-aimée ne font qu’un pour constituer ce réseau de trafic de munitions de différents calibres.
À ce fait, Gloria PIERRE, la compagne du policier Ernst JACQUES, qui fait partie du personnel administratif de l’institution policière, affectée au service de l’Armement de la Direction Logistique, elle aussi, a été interpellée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans le cadre de ce dossier de trafic illicite de munitions.
Selon les informations préliminaires fournies aux enquêteurs par le présumé trafiquant, ces munitions proviennent du stock de la PNH en complicité avec sa concubine Gloria PIERRE.
La semaine dernière
Pas plus tard la semaine dernière, l’institution policière avait annoncé l’arrestation d’un policier dans le cadre d’un dossier similaire.
En effet, Jean Renel Pierre, Agent spécial de l’unité de sécurité présidentielle Cat Team, est celui qui a été arrêté le 29 octobre dernier. Ce, avec 2 695 cartouches dont 2 574 de modèles 7,62, 3 téléphones, 237 000 gourdes en sa possession.
Jean Renel Pierre, Agent spécial de l’unité de sécurité présidentielle Cat Team, arrêté le 29 octobre 2024 à Pétion-Ville.
En conférence de presse, le porte-parole de la PNH a indiqué que ce policier, issu de la 21e promotion, s’est fait appréhendé à la rue Louverture, Pétion-Ville, alors que les forces de l’ordre effectuaient une filature pour arrêter Miller ainsi connu, membre du gang « Krache Dife », selon leurs informations, qui supposait se trouver dans une banque commerciale.
Alors que les policiers surveillaient le véhicule que ce suspect conduisait, à la grande surprise, c’est Jean Renel Pierre en uniforme de Cat Team qui venait récupérer la voiture suspectée. Quid d’un vetting complet de la Police Nationale d’Haïti en proie à de nombreuses accusations ?
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié un rapport sur l’appareil judiciaire haïtien et les conditions dans les centres de détention. Entre 2023 et 2024, au moins 11 personnes ont été exécutées sommairement par le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, selon le RNDDH.
Dans ce document de 38 pages, qui dépeint un appareil judiciaire en crise et des conditions de détention inhumaines, le Réseau explique la manière dont le magistrat Jean Ernest Muscadin a réalisé ses forfaits et a ensuite présenté les victimes comme membres de gangs armés.
Ces 11 nouvelles exécutions sommaires portent à vingt (20) le nombre de personnes abattues par le chef du parquet de Miragoâne, dans “l’irrespect de leurs garanties judiciaires”.
Le RNDDH souligne également que le magistrat Jean Ernest Muscadin échappe totalement au contrôle de son ministère de tutelle. “De plus, il ne veut aucunement s’investir dans la recherche de la vérité sur les crimes perpétrés dans sa juridiction au nom de la vindicte publique, en vue de parvenir à la condamnation des bandits armés et au dédommagement des victimes de ces derniers ”, peut-on lire dans ce rapport.
Appareil judiciaire et conditions de vie précaires dans les prisons
Le Réseau National de Défense des Droits Humains décrit une situation catastrophique au sein de l’appareil judiciaire et des conditions de détention qui violent systématiquement les garanties judiciaires des détenus au cours de l’année judiciaire 2023-2024.
Sur l’ensemble du territoire national, 15 Tribunaux de Première Instance ont organisé des audiences criminelles durant lesquelles 228 cas ont été entendus. En revanche, 49 autres cas ont été renvoyés, ce qui a conduit 113 détenus à retourner en prison sans avoir été fixés sur leur sort. Sur les personnes jugées, 148 ont été condamnées et 93 acquittées, selon les précisions du RNDDH.
Décès de détenus
Entre janvier et octobre 2024, 98 détenus sont décédés, selon le RNDDH, qui souligne que le manque de nourriture et l’absence de soins de santé, y compris de médicaments, ont contribué à ces décès.
En outre, le RNDDH a attiré l’attention sur la non-certification des juges par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, ce qui réduit le nombre de magistrats au sein de l’appareil judiciaire, en l’absence de nouvelles nominations. Cette situation entrave davantage le fonctionnement de la justice.
Face à cette situation, le RNDDH formule plusieurs recommandations pour y remédier. Il demande aux chefs de la juridiction de fournir une liste de tous les détenus en détention préventive depuis plusieurs années, afin de faciliter le suivi de leurs dossiers, et demande que les juges d’instruction se prononcent sur les dossiers en attente dans leurs cabinets.
Le RNDDH recommande également d’émettre des instructions formelles pour organiser, tout au long de l’année judiciaire 2024-2025, des audiences correctionnelles et criminelles, et de reprendre le contrôle des infrastructures judiciaires situées dans les zones contrôlées par des gangs armés.
Moins de 48 heures après sa large victoire à la présidentielle américaine avec 295 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris, Donald Trump a désigné Susie Wiles comme cheffe de cabinet à la Maison-Blanche, faisant d’elle la première femme à occuper ce poste de haut niveau dans l’histoire de la politique américaine.
Le président élu n’a pas tardé à commencer à former son administration. En nommant Susie Wiles, qui fut sa directrice de campagne, il a souligné sa volonté de s’entourer de collaborateurs expérimentés.
« Susie est dure, intelligente, innovante et universellement admirée et respectée. Elle continuera à travailler sans relâche pour rendre sa grandeur à l’Amérique », a déclaré Trump dans un communiqué. Il a ajouté qu’elle l’a aidé « à remporter l’une des plus grandes victoires politiques de l’histoire américaine », rapportent les médias locaux.
« C’est un honneur bien mérité d’avoir Susie comme première femme cheffe de cabinet de l’histoire des États-Unis. Je suis convaincu qu’elle rendra notre pays fier. »
Susie Wiles aura pour mission de superviser le bureau exécutif, de gérer le flux d’informations vers et depuis le Bureau ovale, de diriger l’élaboration des politiques et de servir de gardienne en contrôlant l’accès au président Trump. Le poste de cheffe de cabinet est l’un des plus puissants à Washington, exerçant une influence considérable en raison des interactions quotidiennes avec le locataire de la Maison-Blanche.
Âgée de 67 ans et originaire de Floride, Susie Wiles est connue pour sa discrétion. Elle accorde rarement des interviews télévisées et préfère éviter les discours publics. Lors de son discours de victoire, Trump l’a qualifiée de « demoiselle de glace ». « Susie préfère rester dans l’ombre, je vous le dis. La demoiselle de glace. Nous la surnommons ‘la demoiselle de glace’ », a-t-il déclaré.
Un parcours politique emblématique
Selon Politico, cette vétérane de la politique en Floride est passée de directrice de campagne de Trump en Floride en 2016 à conseillère principale de sa campagne en 2024. Elle est créditée d’avoir mené une opération disciplinée et professionnalisée qui a permis au républicain de remporter une victoire éclatante au Collège électoral et probablement aussi au vote populaire.
Susie Wiles, deuxième à partir de la droite, lors d’un événement de la soirée électorale au Palm Beach Convention Center le 6 novembre à West Palm Beach, en Floride. (Chip Somodevilla/Getty Images)
Au fil des ans, Susie Wiles a travaillé sur de nombreuses campagnes locales et nationales, accumulant une riche expérience dans le lobbying pour des firmes telles que Ballard Partners et Mercury. Elle a débuté sa carrière comme cheffe de cabinet du maire de Jacksonville et a occupé divers postes subalternes pour des membres du Congrès et au ministère du Travail avant de franchir les portes de la Maison-Blanche.
Elle a également travaillé pour le représentant Jack Kemp (N.Y.), a été planificatrice pour l’ancien président Ronald Reagan, et a occupé un poste au ministère du Travail sous son administration. Depuis lors, elle s’est consacrée à des campagnes républicaines. En 1988, elle a été directrice adjointe des opérations de la campagne vice-présidentielle de Bush-Quayle et coprésidente du conseil consultatif de Mitt Romney en Floride lors de sa candidature présidentielle en 2012.
En 2010, elle a dirigé la campagne de Rick Scott pour le poste de gouverneur de Floride et a brièvement pris en charge la campagne de l’ancien gouverneur de l’Utah.
Susie Wiles, stratège chevronnée, a grandi dans le New Jersey et est la fille de Pat Summerall, joueur de football américain et commentateur sportif. Son premier emploi en politique fut celui d’assistante de feu Jack Kemp, qui était l’un des coéquipiers de son père avec les Giants de New York. Tout au long de sa carrière, elle a su encadrer Donald Trump, intervenant parfois pour le remettre sur le bon chemin ou pour lui expliquer pourquoi certaines de ses décisions pouvaient constituer des handicaps politiques.
Susie Wiles, disciplinée, professionnelle et sophistiquée, incarne la rigueur et le professionnalisme de la troisième campagne présidentielle de Donald Trump, contribuant à ce come-back historique du milliardaire républicain à la Maison-Blanche.
Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a déclaré ce jeudi à NBC News que l’une de ses premières priorités lors de sa prise de fonction en janvier serait de rendre la frontière « forte et puissante ». Interrogé sur sa promesse de campagne d’expulsions massives, le Républicain anti-immigrant a déclaré que son administration n’aurait « pas d’autres choix » que de mener les déportations à bien.
Dans sa campagne, il avait promis à plusieurs reprises de mener à bien le « plus grand effort d’expulsion de l’histoire américaine ». Interrogé sur le coût de son plan de déportation en masse, le 47e président des États-Unis a déclaré que « Ce n’est pas une question d’étiquette de prix. Juste, nous n’avons pas le choix. Quand les gens ont tué et assassiné, quand les barons de la drogue ont détruit des pays, et maintenant, ils vont retourner dans ces pays parce qu’ils ne restent pas ici. Il n’y a pas d’étiquette de prix. »
Dans cette interview, la première depuis sa victoire à la présidentielle américaine. M.Trump a profité pour créditer son message sur l’immigration qu’il considère comme une raison de sa victoire, en disant : « Ils veulent avoir des frontières, et ils aiment que les gens arrivent, mais ils doivent venir avec amour pour le pays. Ils doivent entrer légalement”. Il a également évoqué la diversité de la coalition d’électeurs qu’il a attirée, mentionnant les progrès réalisés parmi les électeurs, latinos, les jeunes, les femmes, et les Américains d’origine asiatique depuis 2020.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) mène une enquête sur l’ancien président Michel J. Martelly. Cette entité autonome de l’État haïtien cherche à déterminer si les biens meubles et immeubles acquis par l’ancien chef de l’État ne sont pas le fruit de la corruption. C’est dans ce cadre que l’ULCC a décidé d’envoyer des correspondances à une vingtaine d’institutions.
Dans le cadre de cette enquête, l’ULCC a déjà transmis environ une vingtaine de lettres à diverses institutions privées et publiques pour obtenir des informations et des documents sur le patrimoine de l’ancien président haïtien.
Michel J. Martelly a été sanctionné au mois d’août 2024 par le Bureau de Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC) pour son implication présumée dans le trafic de drogues. En 2018, l’ancien directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Mario Andressol, avait révélé, dans une interview avec Ayibopost, que Michel Joseph Martelly transportait régulièrement de la drogue pour des cartels colombiens.
L’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC), Sogecarte, CAYARD Bijoux et VILLA RUSSO font partie des institutions ayant reçu des correspondances de l’Unité de Lutte Contre la Corruption dans le cadre de cette enquête.
Le 2 septembre 2024, l’Ensemble Contre la Corruption (ECC) avait écrit au directeur général de l’ULCC, Hans Jacques Ludwig Joseph, pour demander l’ouverture d’une enquête sur les biens meubles et immeubles accumulés par le 57e président d’Haïti, ainsi que sur ceux de ses complices, notamment sa conjointe et son fils aîné, qui ont également occupé des postes de responsabilité publique.
Malgré les nombreux rapports de l’ULCC révélant des cas de corruption, transmis à la justice haïtienne, la majorité des dossiers restent sur les bureaux des commissaires du gouvernement, sans suites judiciaires. Si des preuves de corruption sont découvertes concernant M. Martelly, comment la justice haïtienne réagira-t-elle face à cet homme présenté comme un tout-puissant dans le pays ?
Le candidat républicain Donald Trump, jusqu’à présent en tête avec 266 grands électeurs, a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle américaine pour succéder à Joe Biden à la Maison Blanche, alors que des leaders internationaux le félicitent avant même les résultats définitifs.
Le milliardaire est en passe de devenir le 47e président des États-Unis d’Amérique après sa victoire dans les États clés de la Pennsylvanie, de la Géorgie et de la Caroline du Nord, selon les projections des médias locaux, ce qui lui donne une longueur d’avance sur son adversaire Kamala Harris. Alors que les candidats attendent encore d’autres États clés.
Devant une foule en liesse réunie à West Palm Beach, en Floride, M. Trump a qualifié cette étape de victoire politique sans précédent dans l’histoire de son pays. “Nous allons atteindre de nouveaux sommets, gagner en importance, guérir notre pays, prendre soin de notre nation qui a besoin d’aide. Nous allons tout réparer, régler tous les problèmes”, a-t-il promis.
Dans son allocution, l’ancien président américain, comme il l’avait souvent déclaré en campagne, a réitéré son intention de renforcer les contrôles migratoires. Il a affirmé qu’il fermerait les frontières pour n’accueillir que des immigrants légaux sur le sol américain.
Une victoire saluée par des chefs d’État avant les résultats définitifs
Peu après que M. Trump a revendiqué la victoire à l’issue des élections présidentielles de mardi, Emmanuel Macron l’a félicité tout en exprimant sa volonté de collaborer avec le nouveau locataire de la Maison-Blanche.
“Félicitations, Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous l’avons fait durant quatre années, avec vos convictions et les miennes, dans le respect et l’ambition, pour plus de paix et de prospérité”, a-t-il écrit sur son compte X.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également réagi en affirmant que le retour de Donald Trump à la Maison Blanche “offre un nouveau commencement pour l’Amérique et un réengagement puissant dans la grande alliance entre Israël et l’Amérique”.
De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué “la victoire impressionnante” du républicain. “J’apprécie l’engagement du président Trump en faveur de l’approche de la ‘paix par la force’ dans les affaires internationales. C’est précisément le principe qui peut concrètement permettre d’aboutir à une paix juste en Ukraine. J’ai bon espoir que nous le mettrons en pratique ensemble”, a-t-il exprimé sur son compte X. Il s’est dit “impatient de féliciter personnellement le président Trump et de discuter des moyens de renforcer le partenariat stratégique entre l’Ukraine et les États-Unis”.
De nombreux autres chefs d’État, dont le président du Salvador Nayib Bukele, la présidente du Conseil des ministres italien Giorgia Meloni, et le président turc Recep Tayyip Erdogan, ont également adressé leurs félicitations à Donald Trump, qui revendique la victoire alors que la candidate démocrate Kamala Harris ne s’est pas encore exprimée, mais a annoncé qu’elle s’adresserait à la nation américaine ce mercredi.
À deux jours de la présidentielle américaine, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump s’affrontent dans un duel sans merci pour succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche. Qui votera pour élire le ou la 47e président(e) des États-Unis ? Passion Info Plus décrypte le système électoral américain, unique en son genre.
Les médias locaux décrivent une atmosphère très tendue, avec les derniers sondages montrant les candidats au coude-à-coude alors que les 244 millions d’électeurs se préparent à choisir, ce mardi, leur prochain occupant de la Maison-Blanche. Barrières de sécurité, vitrines protégées par des planches, forte présence policière : Washington se prépare à tout risque de violence. Les autorités de la capitale fédérale ont également mis en garde contre un « environnement de sécurité mouvant et imprévisible », qui pourrait persister dans les jours suivant la fermeture des bureaux de vote, rapporte le journal La Nouvelle République.
Vote populaire et grands électeurs
Contrairement à d’autres pays qui adoptent un système de vote direct où les électeurs choisissent directement un candidat, le président américain est élu au suffrage universel indirect, en un seul tour. Ce n’est donc pas le vote populaire qui détermine directement l’élu : son rôle est de désigner des grands électeurs. Ces derniers se réuniront ensuite le 17 décembre pour élire le nouveau chef d’État, en votant soit pour Kamala Harris, soit pour Donald Trump. Le candidat qui atteindra les 270 grands électeurs sur les 538 au total remportera l’élection.
Le 6 janvier 2025, le Congrès se réunira en session conjointe pour comptabiliser les votes du collège électoral. Kamala Harris ou Donald Trump prêtera ensuite serment le 20 janvier, avant de pouvoir entrer en fonction dans le bureau ovale.
En cas d’égalité parfaite, c’est la Chambre des représentants qui tranchera, un scénario qui ne s’est produit que deux fois dans l’histoire américaine, en 1800 et en 1824.
En outre, ce sont les partis démocrate et républicain qui nomment directement leurs grands électeurs, ou délégués locaux, lors des conventions nationales organisées l’été précédant l’élection (en juillet pour les républicains et en août pour les démocrates), comme le rappelle BFM TV.
Au total, les États-Unis comptent 538 grands électeurs répartis entre les 50 États fédérés, qui composent le collège électoral. Tous les États ne disposent pas du même nombre de grands électeurs, celui-ci étant déterminé en fonction de la densité de population.
Chaque État a un nombre de grands électeurs égal au nombre de ses représentants au Congrès, soit deux sénateurs et un nombre de députés proportionnel à sa population. En d’autres termes, plus un État est peuplé, plus il a de grands électeurs.
Exceptions du Maine et du Nebraska
Tous les États, à l’exception du Maine et du Nebraska, appliquent le principe du « winner takes all » (le gagnant emporte tout), où le candidat qui obtient le plus de votes dans un État remporte la totalité de ses grands électeurs.
En revanche, le Maine et le Nebraska adoptent un système mixte. Ils attribuent des électeurs individuels en fonction du vote populaire dans chaque district du Congrès, et deux grands électeurs supplémentaires en fonction du résultat global à l’échelle de l’État. Autrement dit, un grand électeur est choisi dans chaque district « congressionnel » en fonction du résultat local, tandis que deux autres grands électeurs sont désignés selon le vote global dans l’État.
Vote anticipé
Grâce aux systèmes de vote anticipé disponibles dans chaque État, plus de 70 millions d’Américains ont déjà fait leur choix pour leur prochain chef de l’État, rapporte Associated Press (AP). À ce jour, les électeurs ont retourné un total de 74 109 768 bulletins de vote anticipés pour les élections générales de 2024, avant le jour officiel de l’élection, mardi.
Certains États, comme les États pivotants de la Pennsylvanie, de la Caroline du Nord et de l’Arizona, n’offrent le vote anticipé qu’en personne sous certaines conditions. L’Alabama et le New Hampshire ne proposent quant à eux aucune option de vote anticipé en personne. Dans le Mississippi, le vote anticipé en personne est réservé aux électeurs remplissant des critères spécifiques, tels qu’un handicap physique ou l’absence de l’État le jour du scrutin, par exemple pour les militaires.
Selon la chaîne américaine ABC News, les règles de vote anticipé varient d’un État à l’autre. Certains permettent aux électeurs de voter avant le jour du scrutin de plusieurs manières, par exemple par courrier ou en personne pendant une période de vote anticipé, tout en offrant parfois la possibilité de s’enregistrer pour voter à l’avance.
Outre l’élection présidentielle, les citoyens américains voteront également pour renouveler la totalité de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat. Enfin, de nombreuses élections se dérouleront au niveau local et étatique : 85 des 99 législatures du pays organiseront des scrutins. En tout, 1 335 élections se tiendront ce mardi aux États-Unis.
Treize (13) professionnels haïtiens œuvrant dans les domaines de la photographie, de la sérigraphie, de la vidéographie, entre autres, n’ont pas pu se rendre à La Havane, Cuba, pour participer au programme de formation Transcultura financé par l’UNESCO. La raison de cette situation est dûe à un retard dans la délivrance des visas de transit par l’ambassade du Panama.
Sélectionnés parmi 72 candidats dans toute la Caraïbe, ces jeunes professionnels devaient quitter Haïti le 8 septembre 2024 pour rejoindre la capitale cubaine et participer à ce programme de formation, qui a débuté le 9 septembre. Ce programme vise à professionnaliser le secteur culturel et créatif dans les Caraïbes, tout en créant des opportunités d’entrepreneuriat et d’accès aux marchés.
« En ce qui concerne la logistique, tout était prêt et planifié par les organisateurs pour notre voyage : l’hôtel, un guide, entre autres. Mais, malheureusement, j’ai reçu mon visa de transit pour le Panama trop tard par rapport à la date de début de la formation », a expliqué Glaude Evens, photographe et vidéaste, unique bénéficiaire dans la catégorie photographie, qui attend encore des suivis de la part des organisateurs. Ce programme, selon l’UNESCO, offre aux participants une expérience précieuse dans des institutions de renom en matière de formation culturelle, leur fournissant les connaissances et compétences nécessaires pour pleinement développer leur potentiel en tant que professionnels de la culture.
Transcultura : Intégrer Cuba, les Caraïbes et l’Union européenne par la culture et la créativité est un programme de l’UNESCO, financé par l’Union européenne, qui valorise la riche diversité culturelle des Caraïbes, en en faisant un moteur de développement durable à travers les échanges et la coopération dans la région et avec l’Union européenne.
Les bandits armés de la coalition « Viv Ansanm » continuent de défier l’autorité de l’État. Solino, un quartier situé au flanc de Port-au-Prince, tremble encore sous les balles de cette coalition de gangs armés. Depuis une semaine, les habitants de ce quartier, ne sachant à quel saint se vouer, appellent désespérément les autorités à l’aide, mais en vain. Les malfrats les pilonnent et contrôlent désormais environ 80 % de ce territoire.
Depuis plus d’un an, malgré une résistance constante face aux gangs armés qui jurent de mettre à sac le quartier, Solino est sur le point de devenir un nouveau territoire perdu, entièrement contrôlé par des bandits armés. Dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre, les hommes de main dirigés par le criminel notoire Jimmy Chérizier, alias Barbecue, ont incendié plusieurs maisons dans ce quartier stratégique de la capitale haïtienne.
L’Etat haïtien face à Solino
Le mercredi 23 octobre 2024, la Police Nationale d’Haïti avait annoncé l’installation d’une base à Delmas 24, un autre quartier situé au nord de Port-au-Prince en proie à la violence criminelle aussi, afin de mener des opérations à Solino. Cette annonce, à ce qu’il paraît, n’était qu’un simple coup de communication de l’institution policière, car les malfrats, trois jours plus tard, ont fait parler la poudre dans le quartier et poussent des habitants à abandonner leur domicile.
Les cris de désespoir résonnaient à Solino vers 2 h du matin ce samedi 26 octobre. Les habitants de plusieurs quartiers voisins, impuissants, ne peuvent que constater les colonnes de fumée s’élevant vers le ciel. À quelques mètres du Palais National et des bases de plusieurs unités spécialisées de la PNH, Solino trépasse sans recevoir l’aide de ces dernières. Plus d’un questionne le comportement passif des autorités actuelles face à cette situation urgente, évoquant un possible lien de connivence avec les bandes armées.
Déploiement de la Force Multinationale de Soutien à la Sécurité pour un résultat zéro
Depuis juin dernier, le déploiement d’une force de sécurité en Haïti a pris corps. Plus de 400 policiers et soldats de plusieurs pays comme le Kenya, la Jamaïque sont en Haïti pour, selon leur mission, aider à rétablir la sécurité sur le territoire national. Mais, jusqu’à présent, ce sont les bandits armés qui continuent d’étendre leurs tentacules en gagnant du territoire, notamment Solino.
Sous le commandement de Rameau Normil, des quartiers continuent de s’ajouter à la liste des territoires perdus, dont la commune de Ganthier, récemment tombée aux mains des malfrats. La commune de Gressier reste prise en otage par les gangs, et les forces de l’ordre, appuyées par les soldats de la force multinationale, n’arrivent toujours pas à déraciner le gang « Kraze Baryè », dirigé par Vitel’homme Innocent.
Cette mission est, selon les premiers constats, non seulement inefficace, mais également en manque de financement sur le terrain, bien que des pays dits amis d’Haïti aient pris l’engagement de fournir des aides à la MMSS. Ainsi, les policiers et soldats de la MMSS se contentent d’être présents, en attendant l’arrivée d’autres contingents et de financements, tandis que les bandits incendient, blessent et tuent en toute quiétude.
Le Bureau de l’UNESCO à Pétion-Ville a accueilli hier vendredi 25 octobre 2024 le lancement officiel du rallye scolaire sur la réduction des risques de catastrophes et l’éducation pour le développement.
L’événement s’est tenu en présence de personnalités éminentes, dont le Premier ministre Garry Conille et la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies en Haïti, Madame Ulrika Richardson. Étaient également présents à cet événement le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Antoine Augustin, le Ministre de l’Environnement, Moise Fils Jean Pierre, ainsi que d’autres dignitaires, notamment le Directeur Général du Fonds National de l’Éducation, Jean Ronald Joseph, le Directeur Général de la Protection Civile, Emmanuel Pierre, et le Directeur de Marketing de Malta H, Louis Manière.
Le rallye éducatif se déroulera aux Cayes, département du Sud, du 31 octobre au 4 novembre et rassemblera 200 élèves issus de 40 établissements scolaires.
Selon le représentant de l’UNESCO, Khadim Sylla, il s’agit ainsi d’une initiative globale, aux ramifications multiples, qui s’inscrit dans une perspective de transformation durable, enracinée dans son environnement local, où les acteurs concernés, les jeunes en l’occurrence, assurent le leadership de leur propre destiné.
«Nous sommes convaincus que les évolutions structurelles comportementales les plus durables s’opèrent à la base, au niveau local, avec l’engagement des communautés », a-t-il ajouté.
Cet événement est organisé en partenariat avec la Commission Nationale Haïtienne de Coopération avec l’UNESCO (CNHCU), les ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), de l’Environnement (MDE), la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), le Système National de Gestion des Risques de Désastre (SNGRD), le Système des Nations Unies, ainsi que les médias partenaires Le Nouvelliste et Radio Télé Caraïbes.
Ce rallye s’inscrit dans le cadre de l’implémentation du projet intitulé « Mesures d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des risques de catastrophe des installations scolaires en Haïti », financé par le Fonds d’Adaptation aux changements climatiques. À travers cette initiative, les organisateurs visent à sensibiliser les jeunes aux enjeux liés à la sécurité et à la résilience face aux catastrophes naturelles, tout en intégrant des éléments d’éducation au développement durable dans leur parcours scolaire.
Cette semaine, la Fondation Digicel, qui ne cesse de supporter le système éducatif haïtien, surtout en construisant des écoles sur l’ensemble du territoire national, a annoncé le lancement des travaux de construction de l’Institution Notre-Dame du Perpétuel Secours à Port-de-Paix, département du Nord’Ouest.
“C’est avec une immense fierté que la Fondation Digicel annonce le lancement des travaux de reconstruction de l’Institution Notre Dame du Perpétuel Secours à Port-de-Paix. Ce projet ambitieux, qui marquera la 197e école financée par la Fondation en Haïti, témoigne de son engagement indéfectible envers l’éducation”, indiquent les responsables de la fondation dans un communiqué.
Une annonce réconfortante pour la communauté Port-de-Paisienne. En effet, l’Institution Notre Dame du Perpétuel Secours s’apprête à célébrer ses 150 ans d’existence. Elle fait partie des écoles les plus anciennes du pays et est la toute première fondée par les Filles de la Sagesse en Haïti. Située au cœur de la ville, à proximité de la cathédrale, cette école est une référence incontestable dans le Nord-Ouest et a contribué à la formation de nombreuses générations de jeunes Haïtiens.
Cependant, malgré la réputation et le succès de l’établissement, la section publique nécessite des rénovations importantes. C’est dans cette perspective que la Fondation Digicel souhaite non seulement doter l’école d’un nouveau bâtiment, mais également doubler sa capacité d’accueil. Le nombre de salles de classe passera ainsi de 6 à 12, chaque salle ayant une superficie de 50 m² et pouvant accueillir 50 élèves, précise le communiqué.
Le chantier a été lancé ce 16 octobre 2024, après la signature d’un protocole d’accord avec la Congrégation des Filles de la Sagesse. Il sera entièrement financé et supervisé par la Fondation Digicel. Si les conditions le permettent, ce projet sera achevé en 10 mois consécutifs.
“Malgré le contexte difficile que traverse le pays, la Fondation reste fermement attachée à son objectif : soutenir et renforcer le système éducatif haïtien, levier essentiel pour l’avenir des générations futures. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à relever chaque année de nouveaux défis dans la construction d’écoles ”, disent les responsables.
En parallèle, la Fondation Digicel mène deux autres projets similaires : le Collège Jean XXIII – Annexe à Calvaire Ste Thérèse au Cap-Haïtien, et le Sant Edikasyon ak Reyabilitasyon Kay Christine à Obléon, réalisés en partenariat avec Nos Petits Frères et Sœurs.
En plus, la Fondation vient de célébrer l’inauguration du Collège Antoine Adrien à Furcy, réaffirmant ainsi son engagement constant à bâtir des infrastructures scolaires modernes et résilientes.
Croyant que l’éducation est le socle de toute société civilisée, avec près de 200 écoles construites, la Fondation Digicel accompagne quotidiennement les communautés scolaires afin de garantir une éducation de qualité à plus de 60 000 élèves, à tous les niveaux. Cela inclut non seulement des bâtiments adaptés, mais aussi la formation des enseignants et l’implication de la communauté dans la gestion des écoles.
Au conseil de Sécurité des Nations unies, 22 octobre, Rosy Auguste Ducéna, responsable de Programmes au sein du Réseau National de Défense des Droits Humains présente une situation sombre en matière de violation des droits humains en Haïti. Le RNDDH, à travers sa représentante, a surtout mis l’accent sur l’impunité des crimes financiers.
Pour la militante des Droits Humains, le drame social, politique et économique que nous vivons en Haïti trouve sa justification dans l’impunité des crimes financiers et de droit commun. « L’administration publique haïtienne est victime d’une vaste opération de pillage des ressources de l’Etat où, fonctionnaires et cadres siphonnent les derniers publics et s’enrichissent illicitement », a-t-elle fait savoir .
Une justice dysfonctionnelle et corrompue
« Plusieurs parquets des tribunaux de première instance sont jonchés de commissaires du gouvernement et de substituts qui libèrent des membres de gangs armés contre pots de vin », décrit l’avocate. Madame Ducéna souligne que des dossiers de corruption sont classés sans suite ou demantelés et, dans certaines juridictions du pays, la justice se vend au plus offrant et au dernier adjudicataire.
En plus, cet organisme de défense des droits humains a souligné que la communauté internationale doit éviter l’erreur de croire que l’organisation des élections, dans n’importe quelle condition, aidera à sortir le pays du marasme. « De même, la préoccupante situation sécuritaire ne se résoudra pas avec des forces multinationales ou même onusiennes qui ne tiennent compte de l’ampleur de la catastrophe : les bandits sont des assassins lourdement armés et tfès bien organisés », argumente Madame Ducéna dans son discours au Conseil de Sécurité des Nations unies.
Propositions du RNDDH
Le Reseau Natinal de Défense des Droits Humains a fait diverses propositions face à cette situation. Il demande, entre autres, à la communauté internationale de rester à l’écoute de la population haïtienne, de sanctionner tous les responsables de cette situation en Haïti et d’inviter enfin les autorités haïtiennes à s’engager à combattre effectivement la corruption et l’impunité érigée en système.
Depuis le 16 octobre, dans la soirée, des habitants de plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince, dont Solino, Delmas 24 et Tabarre 27 crient au secours face aux assauts de la coalition de gangs armés « Viv Ansanm ». Malgré les cris de détresse, les forces de sécurité nationale n’ont pas pu empêcher aux criminels de mettre à sac certains territoires des quartiers précités, contrôlés désormais par ces derniers.
Ces « nouveaux territoires perdus » viennent remettre en question la capacité des dirigeants actuels à résoudre le problème de l’insécurité. Garry Conille, chef du gouvernement haïtien, aime à rappeler son gouvernement va reprendre le contrôle de la situation : de maison par maison, de quartier par quartier, de ville par ville. Mais, ce discours est en porte-à-faux à ce qui se passe actuellement en Haïti où les gangs armés défient l’autorité de l’Etat en gagnant du territoire quotidiennement.
La région métropolitaine de Port-au-Prince dort et se réveille sous les crépitements d’armes automatiques depuis 5 jours. Malgré la présence de la Mission Multinationale de Soutien à la sécurité, les criminels ne cessent de terroriser la population haïtienne. Déjà, c’est la panique totale dans plusieurs autres quartiers, réputés autrefois pour leur calme.
Sous les yeux passifs des soi-disant autorités étatiques, le chef de la coalition » Viv Ansanm », à savoir Jimmy Chérizier, alias Barbecue, menace de kidnapper 4 journalistes haïtiens : Esaüe César, Johnny Ferdinand, Guerrier Dieusseul et Loucko Désir. Dans un live sur Tiktok, le criminel notoire, activement recherché par la police, demande à son compère, un autre puissant criminel, Vitelhomme Innocent de lui emmener ces 4 professionnels.
Haïti trépasse malgré des changements opérés aux plus hauts niveaux de l’État. Tandis que les autorités continuent de jouir de leur pouvoir sans réagir, la population subit les actions incessantes des criminels du groupe « Viv Ansanm ». Des habitants fuient de maison par maison, de quartier par quartier, de ville par ville.
Lors de la tenue ce lundi 21 octobre d’une réunion de haut niveau avec les forces de sécurité nationale et les membres du gouvernement afin d’évaluer la situation préoccupante qui prévaut, en particulier à Port-au-Prince et dans la région de l’Artibonite, il a été décidé de rappeler immédiatement plusieurs centaines de policiers et soldats actuellement affectés à la protection des grands bonnets.
Le Premier ministre Garry Conille a lui-même fait l’annonce de cette décision sur son compte X. ”J’ai pris la décision d’ordonner le rappel immédiat de plusieurs centaines de policiers et soldats des unités d’élite actuellement affectés à la protection de VIPs, afin qu’ils soient redéployés là où la lutte pour la sécurité est la plus intense, dans les zones de combat”, a-t-il écrit.
Plus loin, Dr Conille a fait savoir que chaque membre de ces unités doit désormais contribuer directement à la défense de notre territoire.
Par ailleurs, le locataire de la Primature a indiqué qu’il aura également une rencontre avec les partenaires de la communauté internationale pour souligner l’urgence de renforcer la coopération afin d’appuyer les efforts du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) et des Forces Armées d’Haïti (FADH).
”C’est ensemble, avec l’appui de nos alliés, que nous réussirons à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité pour chaque Haïtien. Je reste convaincu que notre victoire contre l’insécurité est imminente. Nous ne reculerons pas”, a-t-il lancé.
Si, depuis quelque temps, le problème d’effectif est présenté comme l’un des plus grands handicaps des forces de l’ordre, nombreux sont ceux qui suivent de près la situation, dans l’attente de nouveaux résultats découlant de cette récente décision. Entre-temps, les gangs criminels armés ne chôment pas, faisant parler la poudre sur plusieurs fronts, dont Pont-Sondé, Arcahaie, Bas-Delmas, Solino, Tabarre 27.
Si plus d’un croyait que la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) allait éradiquer les criminels armés qui contrôlent une bonne partie du territoire national dans un temps record, la situation actuelle prouve bien le contraire. Le massacre de la population civile, par des bandits armés, se poursuit alors que des flottes de véhicules blindés des contingents de la Mission Multinationale défilent dans les rues de Port-au-Prince.
Six (6) soldats des Bahamas sont arrivés en Haïti le vendredi 18 octobre 2024 pour renforcer la MIssion Multinationale de Soutien à la Sécurité alors que des gangs armés piaffent à Solino, à Delmas 24 et Tabarre 27. Haïti, tel un pays mourant, est livré à lui-même sous les yeux passifs voire complices des autorités haïtiennes.
Depuis l’arrivée à la fin du mois de juin dernier du premier contingent de la MMSS, aucun chef de gang n’a été stoppé ou arrêté, aucune zone contrôlée par des bandits armés et aucun axe routier n’ont été repris par les forces de sécurité nationale. Les gangs criminels n’entendent, à ce qu’il paraît, pas baisser les armes et effectuent leurs forfaits en toute quiétude.
Au compte goutte, des policiers et des soldats de la MMSS arrivent au pays. Ce parfois sous les pluies des balles des malfrats. Ce qui devrait être une force pour la population subissant la terreur des gangs depuis environ trois ans ne l’est pas encore malheureusement. C’est la peur qui s’y installe.
L’exécutif, se lançant dans un bras de fer pour le contrôle du pouvoir, oublie les masses populaires du pays vivant dans la misère et subissant les attaques répétées des gangs armés. Outre les blessures infligées à un policier Kenyan lors d’une intervention au centre-ville de Port-au-Prince, les bandits ont incendié aussi un véhicule blindé de la MMSS à Torcel, dans la commune de Tabarre, lors d’une opération visant à traquer le chef criminel Vitelhomme Innocent.
La situation reste la même en dépit du déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti. Hormis la commune de Ganthier, les zones de Pont-Sondé, Tabarre 27, Delmas 24 et Solino restant dans le viseur des bandes armées qui assassines des habitants, pillent et incendient des maisons alors que la MMSS est là, la présidence et le gouvernement sont là.
Sept (7) des neuf (9) membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) ont prêté serment ce vendredi 18 octobre 2024. La cérémonie s’est déroulée à l’École de la Magistrature, située sur la Route de Frères, en présence du président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, d’autres conseillers présidentiels, ainsi que du Premier ministre, Dr. Garry Conille, entre autres.
Sans décor particulier, sans grands préparatifs, ni la présence de la communauté internationale, la cérémonie de prestation de serment de ces membres s’est tenue devant les juges de la Cour de Cassation à l’École de la Magistrature, et non au Champ de Mars, siège traditionnel de la Cour, en raison de la violence des bandes armées.
Devant les juges de la Cour de Cassation, ces conseillers électoraux ont juré « d’appliquer et de faire appliquer les dispositions de la loi électorale, de m’acquitter de ma tâche avec dignité, indépendance, impartialité et patriotisme », dans le but de conduire le pays vers des élections libres et démocratiques.
Selon le président de la Cour de Cassation, Jean Joseph Lebrun, cette démarche est une obligation constitutionnelle.
« En tant que président de la Cour de Cassation, je suis bien conscient de l’importance d’organiser des élections libres, justes et transparentes, afin de permettre à chaque citoyen de faire entendre sa voix et de choisir ses représentants à tous les postes du pouvoir, depuis les conseils de l’administration communale jusqu’à la présidence. Il est impératif que vous vous appropriiez ces principes pour gagner la confiance de la population, car organiser des élections ne doit pas être un privilège, mais une obligation. », a-t-il déclaré.
Le ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Carlos Hercule, qui a procédé à l’installation des conseillers, leur a rappelé les grands défis qui les attendent, notamment la réalisation des joutes électorales, le référendum constitutionnel prévu pour octobre 2025, et l’installation d’un(e) président(e) élu(e) en février 2026.
Composition des nouveaux conseillers électoraux
Les nouveaux conseillers électoraux sont :
Schnaida Adély, représentante des Communautés Vodou,
Patrick Saint-Hilaire, représentant de la Conférence Épiscopale d’Haïti,
Peterson Pierre-Louis, représentant des Cultes Réformés,
Marie Florence Mathieu, représentante du Conseil de l’Université,
Jacques Desrosiers, représentant des associations de journalistes,
Jaccéus Joseph, représentant des associations de paysans,
Nemrod Sanon, représentant des syndicats.
Les secteurs des femmes et des droits humains n’ont pas encore désigné leurs représentants pour siéger au CEP.
À rappeler que le pays n’a pas organisé d’élections depuis 2016. Nombreux sont ceux qui restent sceptiques quant à un retour à l’ordre constitutionnel, compte tenu de la détérioration du climat sécuritaire, où les gangs armés sont devenus les seuls maîtres et seigneurs.
Le 16 octobre 2024, Jon Finer, premier conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, a effectué une visite en Haïti. Selon un communiqué du département d’État, le responsable américain a engagé des discussions avec des hauts responsables haïtiens, ainsi qu’avec les dirigeants de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) et de la Police nationale haïtienne (PNH), afin de faire progresser les efforts en matière de sécurité et de gouvernance.
Dans le cadre de cette visite officielle, M. Finer était accompagné d’une délégation de haut niveau composée de représentants du département d’État, du département de la Défense, de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et du Conseil national de sécurité. Il a rencontré le Premier ministre Garry Conille ainsi que les membres du Conseil présidentiel de transition.
Les discussions ont principalement porté sur la crise sécuritaire sévissant dans le pays. M. Finer a exprimé ses condoléances pour les victimes du récent massacre perpétré par des gangs à Pont-Sondé, commune de Saint-Marc, dans le département de l’Artibonite. Il a réaffirmé « l’engagement des États-Unis à soutenir les efforts des Haïtiens pour rétablir la sécurité et organiser des élections libres et régulières », tout en saluant la transition de pouvoir, le 7 octobre 2024, à Leslie Voltaire.
Rencontre avec la MMAS et la PNH
Lors de son séjour à Port-au-Prince, M. Finer a également échangé avec les responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) et ceux de la Police nationale d’Haïti (PNH). Il a souligné l’engagement des États-Unis « à rallier un soutien international et à fournir les outils nécessaires pour rétablir la sécurité et l’État de droit en Haïti. »
De plus, M. Finer a réitéré le soutien des États-Unis à la transformation de la MMAS en une mission de maintien de la paix de l’ONU, bien que cette demande ait été rejetée par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a prolongé le mandat de la mission d’un an, jusqu’au 2 octobre 2025, à la suite d’un vote à l’unanimité le 30 septembre dernier.
À noter que six soldats des Bahamas sont arrivés en Haïti le vendredi 18 octobre pour rejoindre la force multinationale. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’engagement de ce pays des Caraïbes à envoyer 150 soldats en soutien à la mission.
Les gangs armés continuent de montrer aux dirigeants haïtiens leurs limites. En ce jeudi 17 octobre 2024, marquant le 218e anniversaire de l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, le président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, accompagné des membres de la structure présidentielle, n’a pas pu se rendre au Pont-Rouge en raison de la présence des gangs armés. Il a été contraint de déposer une gerbe de fleurs au Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH), au Champ de Mars.
Au cœur de la tension qui règne dans la capitale haïtienne, avec des coups de feu retentissant à plusieurs endroits proches du Champ de Mars, une cérémonie officielle organisée par le Conseil Présidentiel de Transition pour commémorer l’assassinat de Dessalines s’est déroulée.
Dans les jardins du MUPANAH, où la cérémonie a eu lieu, la peur était palpable, bien qu’un dispositif de sécurité mis en place par la Police Nationale d’Haïti et les Forces Armées d’Haïti ait été déployé pour assurer le bon déroulement de l’événement. Après avoir signé le registre du musée, les autorités se sont empressées de prendre des photos avant de quitter l’espace pour regagner la Villa d’Accueil, leur siège politique.
Le Premier ministre Garry Conille était absent de cette cérémonie commémorative, bien qu’il se trouvait à la Villa d’Accueil avec des membres de son cabinet ministériel, dont Dominique Dupy, ministre des Affaires étrangères.
La situation restait tendue dans l’après-midi au centre-ville de Port-au-Prince. Dans les quartiers de Malgloire Ambroise, Bas-Delmas, Delmas 24, Tabarre, Croix-des-Bouquets, entre autres, des gangs armés ont fait une démonstration de force, illustrant leur pouvoir dans ces zones.
Habituellement, la cérémonie de commémoration de l’assassinat du père de la Nation se déroule au Pont-Rouge et à Marchand-Dessalines. Malheureusement, malgré les promesses répétées des autorités d’éradiquer les gangs criminels, elles continuent de reculer face à ces derniers. Le regretté président Jovenel Moïse reste, à ce jour, le seul dirigeant à avoir foulé ces lieux depuis 2018.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a adressé une correspondance au Premier ministre Garry Conille, lui demandant de procéder sans délai à un remaniement ministériel capable de répondre aux attentes de la population, sévèrement affectée par une crise humanitaire et sécuritaire aiguë.
Dans cette lettre datée du 16 octobre 2024, le CPT remet en question les réalisations des quatre premiers mois de l’action gouvernementale, telles qu’évoquées par le Premier ministre lors d’une session ordinaire hebdomadaire, tenue mardi à la Villa d’Accueil.
La structure présidentielle, présidée par Leslie Voltaire, récemment installé à la tête du conseil, a exprimé clairement “son appréciation, d’une part, des choix initiaux relatifs à la composition du cabinet ministériel dans un esprit consensuel, incluant la gestion de plusieurs portefeuilles ministériels par un seul ministre, et d’autre part, la performance globale de l’équipe gouvernementale, jugée pour le moins décevante.”
Le CPT a souligné que cette démarche, visant à réduire les dépenses publiques de fonctionnement au profit des investissements, s’est révélée inefficace et loin de satisfaire les attentes de la population, qui aspire à une amélioration de leurs conditions de vie, tant sur le plan familial que collectif.
En outre, le CPT a fait remarquer que “l’effervescence économique anticipée par la population, en raison de l’injection de nouveaux capitaux et du soutien aux petites, moyennes et grandes entreprises lourdement touchées par la crise, semble ne pas être une priorité pour votre administration.”
Le Conseil ajoute que le comportement de l’équipe gouvernementale, dirigée par le Dr Conille, “démontre une incapacité à s’engager efficacement dans le processus de transformation sociale et économique tant espéré par le peuple haïtien.”
Afin de souligner l’urgence de répondre efficacement aux attentes de la population, le Conseil demande au Premier ministre de “procéder, sans délai et de manière concertée, à un remaniement ministériel.”
Cette demande survient dans un contexte de tensions croissantes entre le Conseil Présidentiel de Transition et le Premier ministre Garry Conille, notamment concernant la révocation de la Ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupy, une décision à laquelle le chef du gouvernement s’est opposé, estimant que la chancelière œuvre pour le bien de la population haïtienne.
En voyage depuis le 5 octobre, le Premier ministre Garry Conille est rentré aujourd’hui au pays. Le chef du gouvernement en a profité pour présenter le bilan de sa mission officielle aux Émirats Arabes Unis et au Kenya, lors d’un point de presse au salon diplomatique de l’Aéroport International Toussaint Louverture, ce mardi 15 octobre 2024.
En effet, selon le responsable de la Primature, l’objectif de cette mission était d’établir de nouveaux partenariats avec d’autres pays, notamment les Émirats Arabes Unis, et de rencontrer le président kenyan William Ruto, afin de sensibiliser la communauté internationale à l’urgence de la crise multiforme en Haïti.
Encore des lots de promesses merveilleuses pour le peuple haïtien. “ Aujourd’hui, Haïti est sur le point d’établir un partenariat fiable et durable avec les Émirats Arabes Unis en matière sécuritaire, énergétique, alimentaire et surveillance technologique “, a-t-il déclaré, soulignant que les Émirats Arabes Unis sont déterminés à accompagner Haïti.
“ À l’initiative du Vice-président des Émirats Arabes Unis, Monsieur Mohammed Ben Rachid Maktoum, j’ai rencontré des personnes-clés évoluant dans plusieurs domaines et nous avons discuté sur l’appui capable d’aider de mieux adresser les problèmes d’Haïti sur le plan sécuritaire. Un flux régulier de matériels contenant des drones, des blindés et d’armes automatiques, de munitions, incluant des pièces de rechange, pour la PNH et les FAD’H sur le long terme “, a ajouté Dr Conille.
Malgré l’inaction des premiers contingents de policiers déjà sur place, le Kenya quant à lui croit encore pouvoir aider au rétablissement de la sécurité dans le pays. Sur ce point, le Premier ministre a assuré que, dans les prochaines semaines, 600 nouveaux policiers kenyans seront déployés en Haïti, dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité.
Et, d’autres pays de la région emboîteront le pas dans cette mission, a confirmé le Chef du gouvernement, précisant que cela sera possible grâce aux appuis des pays partenaires et pays amis d’Haïti.
“ Pour remporter de manière définitive la victoire contre les regroupements criminels, il faut une masse critique d’aide, de ressources humaines nécessaires, d’équipements et d’outils technologiques adéquats pour renforcer la Police Nationale d’Haïti et les Forces Armées D’Haïti (FAD’H). Le gouvernement et le Conseil Présidentiel de Transition se mettent à la tâche “, a lancé Dr Conille.
La population, délaissée sous la terreur des gangs, se tourne vers les autorités en place, dans l’espoir de pouvoir circuler sous peu comme bon leur semble, surtout sur les routes nationales 1 et 2.
La Caisse d’Assistance Sociale (CAS), en plus de sa mission d’aide aux personnes les plus vulnérables, veille également à la formation de ses cadres. Ce lundi 14 octobre 2024, l’institution a lancé deux journées d’ateliers axées sur le “renforcement de l’assistance sociale” en Haïti, dans le but de rendre cette assistance plus efficace. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le conseiller-président Frinel Joseph.
Cet atelier, organisé à l’hôtel Karibe Convention Center à Pétion-Ville, s’est tenu sous le thème : « Renforcer l’assistance sociale en Haïti : défis, opportunités et perspectives d’avenir ». Son objectif principal est d’ »explorer les moyens de rendre le système d’assistance sociale plus inclusif, plus résilient et mieux adapté aux besoins réels de nos bénéficiaires », comme l’a souligné Elionor Devallon, directeur de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), lors de son discours circonstanciel.
Le responsable de l’institution a rappelé que le renforcement de l’assistance sociale ne pouvait se réaliser sans une collaboration active et responsable entre toutes les parties prenantes, ajoutant que « nos partenaires, qu’ils soient nationaux ou internationaux, jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des réformes que nous envisageons ».
Le directeur de la CAS en a profité pour réitérer son engagement envers le respect de la loi du 26 mai portant sur le régime de contribution destiné à alimenter la Caisse d’Assistance Sociale, tout en annonçant que, d’ici l’année prochaine, la CAS envisage de passer de 20 000 à plus de 100 000 bénéficiaires.
Marie Hérolle Michel garde l’espoir après l’atelier
De son côté, la Directrice Générale du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), Marie Hérolle Michel, a exprimé son espoir que cet atelier offrirait une précieuse opportunité d’analyser et de partager des expériences menées dans d’autres pays, tout en approfondissant les différents programmes réalisés en Haïti.
« Grâce à cet atelier, nous aspirons à bâtir un avenir plus inclusif, équitable et juste pour tous, afin que personne ne soit laissé de côté », a-t-elle affirmé.
Selon la responsable du MAST, la transformation et la résolution des défis ne pourront se faire qu’à travers des engagements fermes et de la créativité, afin de construire une société plus solidaire et résiliente face aux chocs. « C’est dans cette optique que le gouvernement haïtien s’engage dans une démarche de réforme et d’extension des instruments d’accompagnement social », a-t-elle expliqué.
Renforcer l’assistance sociale, un impératif
« Renforcer l’assistance sociale n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi un enjeu crucial pour notre développement collectif », a déclaré le conseiller-président, qui a participé à cette formation destinée aux cadres de la CAS.
Pour lui, il s’agit « d’une occasion unique de rassembler des experts, des décideurs et des acteurs de la société civile pour échanger sur les défis à relever, mais aussi sur les opportunités à saisir ».
« Nous avons la responsabilité collective de former et d’équiper nos agents sociaux, de mettre en place un système de suivi et d’évaluation rigoureux, et de promouvoir la collaboration entre les différents acteurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux », a-t-il ajouté.
Les cadres de la Caisse d’Assistance Sociale, sous la direction de M. Devallon, avaient également bénéficié de deux journées de formation les 26 et 27 septembre 2024, portant sur l’éthique et l’intégrité. L’objectif était de renforcer les compétences des employés en matière de gouvernance et d’adopter un code éthique rigoureux.
Dans un communiqué de presse, la Fondation Digicel invite les influenceurs haïtiens à soumettre des projets au bénéfice de leur communauté, reflétant leur engagement et leur volonté de changement. Jusqu’au 13 octobre prochain, elle continue de recevoir les candidatures pour la troisième édition de son Concours d’Influenceurs.
En effet, suite au succès des deux premières éditions, la Fondation Digicel a décidé de renouveler l’initiative. Jennika Joseph, gagnante de la première édition, a organisé des séances de formation en pâtisserie au profit d’une vingtaine de mères célibataires, leur permettant ainsi d’acquérir des compétences et des moyens concrets pour subvenir à leurs besoins.
De son côté, PMC The Master, lauréat de la deuxième édition, a formé une soixantaine de jeunes en graphisme, sérigraphie et photographie, leur fournissant également des outils générateurs de revenus.
Les responsables de la Fondation soulignent que les projets soumis ne sont pas limités aux formations et peuvent s’étendre à divers autres domaines, tant qu’ils ont pour dénominateur commun l’engagement communautaire.
Ce concours est ouvert aux influenceurs Instagram remplissant les critères suivants :
Être un citoyen haïtien résidant en Haïti ;
Avoir au moins 5,000 abonnés sur un compte Instagram personnel actif ;
Les intéressés devront par la suite soumettre une vidéo ne dépassant pas les 60 secondes présentant une initiative sociale à l’adresse : fondation.projet@digicelgroup.com, jusqu’au 13 octobre 2024.
Documents à soumettre avec la vidéo :
Une pièce d’identité valide ;
L’identifiant Instagram du participant ;
Une description détaillée de l’activité proposée.
Récompense :
Le gagnant du concours recevra une prime de 5 000 dollars américains pour la mise en œuvre de son projet, en partenariat avec la Fondation Digicel.
Les différentes vidéos seront évaluées par un jury composé de membres de la Fondation Digicel ainsi que de son conseil. Les vidéos répondant le mieux aux critères seront sélectionnées par le jury et publiées pour un vote sur la page Instagram de la Fondation.
Puis, les trois (3) vidéos ayant les meilleures performances (interactions, engagement et nombre de personnes atteintes) seront ensuite soumises au vote du public via la story Instagram de la Fondation.
Les habitants de Pont-Sondé, une localité de la commune de Saint-Marc, ont vécu une journée de terreur le jeudi 3 octobre. Vers trois heures du matin, des hommes armés du gang « Gran Grif » ont ouvert le feu, causant plus de 70 morts et près d’une vingtaine de blessés graves sans compter des disparus, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Ce massacre met en lumière l’incapacité flagrante des dirigeants actuels à assurer la gestion de l’appareil étatique et à garantir la sécurité de la population.
Garry Conille, chef du Conseil de la Police Nationale d’Haïti (CSPN) n’a jamais raté l’occasion de répéter cette fameuse phrase : « le gouvernement va reprendre le contrôle du pays de maison en maison, de quartier en quartier et de ville en ville ». Pour ses 100 jours au pouvoir, outre les chiffres de ses multiples réunions et visites, çà et là, qu’il garde à son actif, il y a aussi des morts, notamment ceux de Pont-Sondé. Plus le temps passe, plus les autorités de la nouvelle transition se montrent incapables de redresser la barque du pays.
À Pont- Sondé, les bandits ont fait tomber les masques que portaient les 9 Conseillers-Présidents et le Premier ministre avec son cabinet ministériel. L’échec essuyé par les « gouvernants » vient, une fois de plus, renforcer la capacité des bandits armés qui veulent prendre en otage toute une population civile. Si les gangs le veulent, ils le font, car ils ont le pouvoir à cet effet.
Plus de 400 policiers et soldats sont déployés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité pour combattre les bandes criminelles. Malgré cela, la commune de Ganthier et la zone de Pont-Sondé sont tombées aux mains des malfrats. À Pont-Sondé, l’exécutif subit un nouvel échec en matière de gouvernance sécuritaire.
La crise sécuritaire persiste. Les axes routiers testent encore inaccessibles. Des habitants peinent encore à retourner chez eux. Les gangs continuent d’assassiner les membres de la population civile. Entre-temps, les deux branches de l’exécutif se battent pour un pouvoir qui n’en est pas un.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), à travers un communiqué publié ce vendredi, dit avoir appris avec consternation, la nouvelle du massacre perpétré dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024 à l’encontre de la population de Pont-Sondé, 5e section communale de Saint-Marc, département de l’Artibonite. Il en profite pour exiger des autorités étatiques la protection immédiate de la population haïtienne.
Avec plus de 70 morts et près d’une vingtaine de blessés, le massacre de Pont-Sondé vient augmenter de manière significative, les milliers de victimes des actes attentatoires aux vies et aux biens perpétrés par les bandits armés qui jouissent, depuis plusieurs années, d’une grande impunité dans le pays, s’indigne l’organisme des droits humains.
Le mal de la population haïtienne ne fait que perdurer. Le RNDDH dit constater qu’en présence des nouvelles autorités étatiques, mises en place par la Communauté internationale, qui avaient promis de ramener l’ordre et la sécurité dans le pays, rien n’a changé. Elles ne se contentent que de vider les caisses de l’Etat en s’accordant toutes sortes d’avantages tout en laissant la population aux prises avec les bandits armés.
En effet, depuis leur intronisation, cinq (5) mois plus tôt pour le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) dont la coordination est assurée par Edgard LEBLANC Fils et trois (3) mois plus tôt pour le gouvernement dirigé par Garry CONILLE, rien n’est fait pour reprendre le contrôle des zones occupées par les bandits armés, désarmer ces derniers, les arrêter, les juger et les condamner proportionnellement aux actes qui leur sont reprochés, décrit l’organisation locale.
”Plus de soixante-dix (70) personnes tuées, dont des bébés, des enfants, des femmes et des personnes du troisième âge, plusieurs personnes portées disparues, des dizaines d’autres blessées par balles dont vingt-trois (23) ont été prises en charge par l’Hôpital Saint Nicolas, plusieurs autres blessées à l’arme blanche ou en tentant de s’enfuir, de nombreuses maisons, voitures et guérites incendiées, des centaines de familles obligées de se réfugier sur la Place publique Philippe Guerrier : le massacre de Pont-Sondé prouve que les différents services d’intelligence de la Primature, de la Présidence, du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales et du ministère de la Justice et de la Sécurité publique ne servent à rien, les fonds alloués à ces différentes entités n’étant pas utilisés à cette fin”, concluent les responsables du réseau.
Et, sur ce point, le RNDDH rappelle que la Police Nationale d’Haïti (PNH) ne reçoit qu’une pitance de moins de trois-millions (3,000,000) de gourdes par mois pour ses services d’intelligence alors que les conseillers présidents, dont les deux (2) observateurs, reçoivent chacun cinq millions (5,000,000) de gourdes, soit 1.5 fois plus d’argent que l’institution policière, pour un service d’intelligence pourtant factice.
En somme, le RNDDH croit, que les rumeurs de la planification de ce massacre ainsi que les raisons pour lesquelles il était orchestré ayant circulé à Pont-Sondé depuis plus de deux (2) mois, si le montant alloué aux services d’intelligence des différentes structures étatiques mentionnées avait été effectivement utilisé aux fins prévues, le massacre de Pont-Sondé, aurait pu être évité.
L’organisation profite pour attirer l’attention des autorités étatiques, particulièrement de la Primature et du ministère de la Justice et de la Sécurité publique sur le fait qu’elles ne peuvent ”se contenter d’opposer aux massacres et attaques armées perpétrés par les bandits, des notes et des injonctions dérisoires qui n’ont aucun effet” et ne peuvent aucunement ramener l’ordre et la sécurité dans le pays.
Des recommandations
Fort tout cela, le Réseau National de Défense des Droits Humains a tenu à faire des recommandations aux autorités pour le bien de la population délaissée.
En effet, le RNDDH recommande aux autorités étatiques de :
Rechercher activement les bandits armés membres de la base « Gran Grif » dirigés par Luckson ELAN, dont Ti Pay ainsi connu, membre influent de ladite base et sans l’aide de qui le massacre de Pont-Sondé n’aurait pu se dérouler ;
Mettre l’action publique en mouvement à l’encontre de tous ces individus armés pour qu’ils soient jugés et condamnés avec la dernière rigueur ;
Mettre en place des programmes visant à assister psychologiquement et financièrement toute la population de Pont-Sondé, particulièrement celle qui se retrouve aujourd’hui sur la Place publique Philippe Guerrier, qui est très secouée par l’attaque subie et qui n’avait pu rien emporter en fuyant la fureur de bandits armés de la base gran grif.
Par ailleurs, le RNDDH recommande au CPT et à la Primature de renoncer aux montants qui leur sont alloués pour leurs services d’intelligence qui ne valent rien et de mettre ce montant à la disposition de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Le gang « Gran Grif » continue de semer la terreur dans le département de l’Artibonite. À Pont-Sondé, commune de Saint-Marc, les malfrats ont tué au moins 70 personnes, dont 10 femmes et 3 nourrissons, ce jeudi 3 octobre 2024, forçant des milliers de personnes à fuir leurs domiciles sous les coups de feu.
La population de Pont-Sondé a vécu un jeudi noir à la suite d’une attaque meurtrière menée par les membres du gang « Gran Grif », dirigé par Luckson Élan.
Lourdement armés, ces criminels impitoyables ont massacré au moins 70 personnes, dont 10 femmes et 3 nourrissons, selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Lors de cette attaque, au moins 16 personnes ont été grièvement blessées, dont deux membres du gang touchés lors d’un échange de tirs avec les forces de l’ordre.
De plus, les criminels ont incendié au moins 45 maisons et 34 véhicules, forçant un grand nombre d’habitants à fuir.
Horrifiée par cette attaque, l’ONU a appelé les autorités à diligenter « une enquête rapide et approfondie sur cette attaque, à poursuivre les responsables en justice, et à garantir des réparations aux victimes et à leurs familles. » L’ONU a également exhorté à une augmentation de l’aide financière et logistique internationale à la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) en Haïti.
Ce gang, qui continue de faire des victimes dans le département de l’Artibonite, n’a pas surgi de nulle part. Selon le Conseil de sécurité de l’ONU, l’ancien député Prophane Victor est responsable de l’armement et du financement de cette bande criminelle. Un rapport du groupe d’experts de l’ONU révèle que le parlementaire a commencé à armer de jeunes hommes de Petite-Rivière-de-l’Artibonite en 2016 afin de garantir son élection et de maintenir son contrôle sur la région. Ces jeunes, à qui il avait distribué des armes à feu, ont ensuite formé le gang « Gran Grif ».
Pas plus tard que le 30 septembre, Prophane Victor a été sanctionné par le Conseil de sécurité des Nations unies pour son rôle dans la formation, le soutien et l’armement de gangs ayant commis de graves violations des droits de l’homme en Haïti. Le chef du gang, Luckson Élan, a également été frappé par ces sanctions.
Début octobre 2024, dans un rapport, l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) indique que plus de 700 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, sont maintenant déplacées à travers Haïti. Une situation alarmante découlant de la terreur instaurée par les gangs criminels armés dans le pays.
Ces derniers chiffres montrent une augmentation de 22 % du nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis juin, soulignant l’aggravation de la situation humanitaire. La violence des gangs a jusqu’à présent forcé plus de 110 000 personnes à fuir leur domicile au cours des 7 derniers mois, en particulier à Gressier, retrace l’OIM via son bureau en Haïti.
« La forte augmentation du nombre de déplacements souligne le besoin urgent d’une réponse humanitaire soutenue », a déclaré Grégoire Goodstein, chef de l’OIM en Haïti. Nous appelons la communauté internationale à renforcer son soutien aux populations déplacées d’Haïti et aux communautés d’accueil qui continuent de faire preuve d’une résilience remarquable face à ces défis, a-t-il ajouté.
Le rapport mentionne que la majorité des personnes déplacées dans le pays, environ 75 %, sont maintenant hébergées dans les provinces du pays, la région du Grand Sud abritant à elle seule 45 % de toutes les personnes déplacées.
La capitale Port-au-Prince, où la situation reste précaire et imprévisible, accueille un quart des personnes déplacées du pays, résidant souvent dans des sites surpeuplés, avec peu ou pas d’accès aux services de base, peut-on lire dans ce rapport qui affirme que la pression sur les ressources est immense, la majorité des ménages d’accueil signalant des difficultés importantes, y compris des pénuries alimentaires, des établissements de santé débordés et un manque de fournitures essentielles sur les marchés locaux.
“Les infrastructures et les services locaux, en particulier dans les provinces, sont également sous une pression importante, l’insécurité alimentaire, un abri adéquat et l’accès aux soins de santé et à l’éducation étant parmi les besoins les plus urgents”, avance l’OIM.
En conclusion, l’agence a fait savoir qu’il est crucial que les efforts pour rétablir la stabilité et la sécurité à travers le pays se poursuivent, parallèlement à l’aide humanitaire pour soulager les souffrances immédiates des personnes touchées.
À quelques jours de l’ouverture de l’année judiciaire 2024-2025, la décision de la Commission Technique de Certification du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) est tombée. Onze magistrats n’ont pas été certifiés par ladite commission en raison de l’absence d’intégrité morale, de leur implication dans des actes de spoliation et de bandes armées, ainsi que d’une insuffisance académique. Par ailleurs, le procès-verbal mentionne que 24 autres magistrats ont été certifiés, tandis que plusieurs autres dossiers nécessitent un approfondissement des enquêtes.
Parmi les magistrats exclus du système judiciaire haïtien, on retrouve le nom de Jean Fleury Raymond, suppléant juge au tribunal de paix de la Croix-des-Missions. Ce dernier n’a pas été certifié en raison d’une absence d’intégrité morale, de rançonnement des justiciables, et de son implication dans des actes de spoliation et de bandes armées. Les mêmes motifs ont été retenus pour les magistrats Jean David Moïse Simon, suppléant juge au tribunal de paix de Jérémie, et Raymonde Jean Antoine, suppléant juge au tribunal de paix de Kenscoff.
Le magistrat Christophe Jean Michel, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Petit-Goâve, est quant à lui accusé de rançonnement des justiciables et d’une absence d’intégrité morale. De plus, il a reconnu avoir libéré un inculpé de viol sur mineur en échange de trois millions de gourdes, suite à un accord entre les parties.
Le magistrat Alphonse Eugène, suppléant juge au tribunal de paix de Hinche, a été écarté pour rançonnement des justiciables, manquement grave à l’éthique et absence d’intégrité morale. Louis Fils Joseph, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance d’Aquin, est également critiqué dans le milieu judiciaire pour absence d’intégrité morale et pour avoir rendu de faux jugements de divorce, selon la Commission Technique de Certification (CTC).
De son côté, Vogly Louis, juge titulaire par intérim au tribunal de paix de Grand-Goâve, a été mis à l’écart pour rançonnement des justiciables et insuffisance académique, n’ayant pas de diplôme de licence. Lyndor Moïse, suppléant juge au tribunal de paix de l’Anse-à-Veau, a été exclu pour absence d’intégrité morale, abus d’autorité, arrestation arbitraire ayant conduit à la mort d’un prévenu et complicité dans un incendie. Lenor Orientus, juge titulaire du tribunal de paix de Fond-des-Blancs, a été écarté pour rançonnement des justiciables et absence d’intégrité morale. Mireille Cherestil Sylvain, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Hinche, et Jean Mary Toutenva, suppléant juge au tribunal de paix de Hinche, ont été exclus pour les mêmes raisons.
Si la commission a statué contre 11 magistrats, plusieurs autres dossiers ont été renvoyés pour approfondissement, comme celui de Lévy Augustin, juge titulaire au tribunal de paix du Cap-Haïtien (section sud) ; Finley François, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Jérémie ; Rubins Gedulien, suppléant juge au tribunal de paix de Hinche ; Josias Jean Baptiste, suppléant juge au tribunal de paix de Plaine-du-Nord ; Mirlaine Josselin Martineau, suppléante juge au tribunal de paix de Jacmel, et Marie Claude Origène Nertilus, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Petit-Goâve.
Les magistrats certifiés
Parmi les 24 magistrats certifiés, on retrouve : Josué Alexis, suppléant juge au tribunal de paix des Gonaïves (section nord) ; Geonel Almonor, suppléant juge au tribunal de paix de Cerca-Carvajal ; Merso Belabre, juge titulaire au tribunal de paix de Petit-Goâve ; Sauverne Belizaire, suppléant juge au tribunal de paix de Cerca-la-Source ; Dieula Benjamin, suppléante juge au tribunal de paix du Cap-Haïtien (section sud) ; Rony Cerisier, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de l’Anse-à-Veau ; Fougère D’allemand, juge titulaire au tribunal de paix de Petite-Rivière des Nippes ; Yves Darice, suppléant juge au tribunal de paix des Gonaïves (section nord) ; Edwige Dorsainvil, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de Mirebalais ; Berthony Fleury, juge d’instruction au tribunal de première instance de l’Anse-à-Veau ; Henri-Claude Adhémar, juge à la cour d’appel du Cap-Haïtien ; Raymond Jean Michel, juge à la cour d’appel de Hinche ; Marie Orianne Peguy Joseph, substitut du commissaire du gouvernement près du tribunal de première instance de Port-au-Prince ; Jean Rica Jules, suppléant juge au tribunal de paix de Carrefour ; Luxon Marcellus, juge titulaire au tribunal de paix de Mirebalais ; Nesly Marcena, juge et juge d’instruction au tribunal de première instance de l’Anse-à-Veau ; Dominique Sony Mouscardy, suppléant juge au tribunal de paix d’Ennery.
Pour rappel, de janvier à octobre 2023, le CSPJ a publié au moins trois rapports de certification. Entre octobre 2023 et septembre 2024, environ deux autres rapports ont été publiés, et 29 magistrats ont été écartés du système judiciaire.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) recommande la mise en mouvement de l’action publique contre les conseillers-présidents Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles pour « abus de fonction, versement de pots-de-vin et corruption passive ». Des poursuites judiciaires sont également requises contre l’ancien président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pascal Pierre-Louis, qui a accordé des cartes de crédit d’une limite maximale de 20 000 dollars américains aux conseillers-présidents en échange de sa reconduction à la tête de la BNC, selon un rapport de l’ULCC publié ce mercredi.
Le rapport révèle que les trois conseillers-présidents, Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire, et Smith Augustin, ainsi que Raoul Pascal Pierre-Louis, se sont réunis discrètement à l’hôtel Oasis le 25 mai 2024, en présence de Lonick Léandre. Lors de cette rencontre, les discussions portaient sur la reconduction de M. Pierre-Louis comme président du Conseil d’Administration de la BNC.
Cependant, des conditions ont été posées. Les trois conseillers ont exigé la somme exorbitante de 100 000 000 de gourdes pour reconduire M. Raoul Pascal Pierre-Louis. N’ayant pas les moyens de satisfaire cette demande, ce dernier leur a plutôt proposé une carte de crédit avec une limite généreuse, selon l’ULCC.
Le rapport précise que les cartes de crédit des conseillers-présidents Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles avaient une limite de crédit de 1 800 000 gourdes, soit l’équivalent de 20 000 dollars américains, au taux de 90 gourdes pour un dollar américain. Celle du consul Lonick Léandre avait une limite de 1 125 000 gourdes, soit environ 12 500 dollars américains, calculée au même taux, détaille le rapport.
Les enquêteurs de l’ULCC notent également que « les cartes de crédit de Smith Augustin et Lonick Léandre ont été émises le 15 mai 2024, tandis que celles d’Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles l’ont été le 27 mai 2024, soit deux jours après la rencontre du 25 mai 2024 ».
Lors de leur audition, les quatre bénéficiaires ont déclaré avoir rempli les formalités d’obtention de leur carte de crédit lors de la visite de marketing des agents de la BNC à la Villa d’Accueil. Cependant, ces déclarations ont été réfutées par la directrice de la succursale de la BNC, Marie Michelle Louis, qui a affirmé n’avoir envoyé aucun agent pour promouvoir la carte. Elle a précisé que les agents étaient présents pour les formalités d’ouverture de comptes d’épargne en gourdes pour les trois conseillers-présidents et Lonick Léandre.
Les enquêteurs de l’ULCC ont conclu, d’après les explications de la directrice de la carte, que les cartes de crédit BNC octroyées à ces personnalités étaient le résultat de négociations personnelles menées pour garantir la reconduction de Raoul Pascal Pierre-Louis à la présidence de la BNC, grâce à leur influence.
Ainsi, M. Pierre-Louis a enfreint les dispositions des articles 9 et 16 du décret du 23 novembre 2005, modifiant la loi du 17 août 1979, créant la BNC. Par conséquent, il s’est rendu coupable d’abus de fonction, de versement de pots-de-vin et de corruption active.
En conclusion, l’ULCC recommande la mise en mouvement de l’action publique contre Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, Louis Gérald Gilles pour abus de fonction, versement de pots-de-vin et corruption passive, ainsi que contre Lonick Léandre pour instigation à la corruption. L’ULCC demande également des poursuites judiciaires contre M. Pierre-Louis pour entrave à la justice, abus de fonction, versement de pots-de-vin et corruption active, et exige son extradition par les autorités judiciaires compétentes pour qu’il réponde de ces accusations.
Le mardi 1er octobre 2024, le Centre de Prévention des Maladies Cardiovasculaires (CPMCV), en partenariat avec l’Institut PANOS, a tenu à Pétion-ville une conférence de presse portant sur la présentation des résultats de son enquête intitulée: “Connaissances du public sur les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque en Haïti : une enquête transversale en ligne ”.
Cette enquête, réalisée entre juillet et août 2023 par le CPMCV en collaboration avec DD&G, s’inscrit dans le cadre des efforts continus du CPMCV à sensibiliser la population haïtienne aux maladies cardiovasculaires et aux comportements préventifs à adopter. Elle a révélé des lacunes importantes concernant les connaissances des citoyens sur ces maladies et leurs facteurs de risque, soutient le Dr François Staco.
“ Ces résultats justifient la nécessité de renforcer les actions d’éducation et de prévention au niveau national ”, a affirmé le responsable.
En effet, dans le cadre de cette enquête, 832 répondants répartis dans les 10 départements d’Haïti ont y pris part dont les principales conclusions sont :
12% des participants n’ont jamais entendu parler des maladies cardiovasculaires
50% pensent que les personnes de moins de 30 ans ne sont pas à risque
72% des participants ne savent pas comment limiter leur risque de développer une maladie cardiovasculaire.
53% ne font pas le lien entre le diabète et les maladies cardiovasculaires
48% ignorent le lien entre la consommation d’alcool et les maladies cardiovasculaires.
Selon le CPMCV, ces résultats montrent une incompréhension généralisée chez les citoyens des facteurs de risque, tels que l’hypertension, le tabagisme, et le diabète, des conditions fortement associées aux maladies cardiovasculaires qui tuent plus de 20 millions de gens par année.
Lancé en juillet 2022, le Centre de Prévention des Maladies Cardiovasculaires (CPMCV) est un programme œuvrant dans le pays pour la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires. Il propose un large éventail d’activités, y compris des programmes de dépistage, de diagnostic précoce et de gestion des facteurs de risque.
Plus d’une semaine après la publication de l’arrêté nommant des membres de la commission vérité, justice et réparation par le Conseil Présidentiel de Transition, la plateforme des organisations de défense des droits humains est montée au créneau. Elle dénonce la présence de 3 membres du Parti Haïtien Tet Kale au sein de ladite commission et son caractère politique.
Les anciennes ministres Yanick Mézile, Elise Brisson Gélin et l’ancien député Ocinjac Benjamin sont les personnalités dénoncées par la plateforme des Organisations de Défense des Droits Humains. La responsable de Programme du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Rosy Auguste Ducena précise que ces trois personnalités sont tous membres du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK). » Une commission vérité, justice et réparation, c’est une commission qui devrait travailler sur tous les crimes et tous les actes attentatoires contre les vies et les biens entre de 2018 à 2024″, souligne madame Ducena.
En plus de la présence des membres du PHTK au sein de la commission, Rosy Auguste Ducena a souligné son caractère politique. Selon elle, cette commission devrait être composée d’anthropologues, de sociologues et de juristes afin de rétablir la vérité. Elle anticipe déjà l’échec d’une telle initiative.
Par ailleurs, la plateforme rejette d’un revers de main l’élection de Gédéon Jean comme représentant du secteur des droits humains au sein du Conseil Électoral Provisoire (CEP). C’est l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) qui était chargée d’organiser cette élection.
La délégation haïtienne, composée du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) Edgard Leblanc Fils, du Premier ministre Garry Conille, ainsi que de plusieurs ministres et conseillers, est rentrée au pays ce dimanche 29 septembre après avoir participé à la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Occasion pour M. Leblanc Fils de faire le point sur d’importantes discussions concernant la crise haïtienne, tout en réaffirmant l’engagement du CPT à organiser les prochaines élections, afin de transmettre le pouvoir à un élu démocratiquement le 7 février 2026.
La crise sécuritaire et humanitaire continue d’asphyxier Haïti, un pays qui n’a pas organisé d’élections depuis 2016, mais qui semble être en voie de retourner à l’ordre constitutionnel, si l’on en croit le président du CPT, Edgar Leblanc Fils. En marge de son intervention à la tribune des Nations Unies, il a tenu à souligner l’importance des discussions, notamment avec des membres du Département d’État américain, dont le Secrétaire d’État adjoint pour les affaires de l’hémisphère occidental, Brian A. Nichols ainsi que l’ancienne ambassadrice des États-Unis en Haïti, Michelle J. Sison.
Les échanges ont principalement porté sur le rétablissement de la sécurité en Haïti et sur la réussite de la transition politique face aux grands défis, notamment l’organisation des prochaines élections, prévues pour le 7 février 2026, en vue de transférer le pouvoir à un nouveau président élu. Cette promesse émane directement du Conseil Présidentiel de Transition.
Cependant, le climat sécuritaire laisse plus d’un sceptique quant à la capacité du CPT à mener cette mission à bien. Les gangs armés continuent d’agir en toute impunité, se comportant en maîtres et seigneurs, et contrôlent désormais plus de 80 % de la capitale haïtienne. Les entrées sud et nord de Port-au-Prince sont toujours sous leur contrôle, avec l’installation de plus d’une dizaine de postes de payage poour rançonner les passagers. Cela, malgré la présence de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS), dont les résultats concrets se font attendre.
Néanmoins, des efforts sont en cours pour mobiliser des fonds auprès des pays amis afin de soutenir la force multinationale dirigée par le Kenya, selon le président Leblanc Fils. Des discussions sont également en cours pour faire évoluer cette mission vers un mandat sous l’égide des Nations Unies. Un vote sur cette question est prévu ce lundi 30 septembre au Conseil de sécurité de l’ONU pour décider d’un éventuel changement de statut.
En présence des membres de la communauté de Sourcailles, Furcy, Kenscoff, la Fondation Digicel a procédé le vendredi 27 septembre 2024 à l’inauguration des nouveaux bâtiments de l’Ecole Presbytérale Père Antoine Adrien. C’est son 194e projet réalisé en guise de contribution au développement du secteur éducatif en Haïti.
Après avoir été construite par la Fondation en 2014, cette école a été réhabilitée en 2024 pour un coût de 242 897 dollars américains. « Lancée en 2014 avec un bureau et six salles de classe, l’École Presbytérale Père Antoine Adrien a été réaménagée aujourd’hui avec de nouvelles salles afin de permettre aux enfants de poursuivre leurs études classiques dans leur propre communauté », a déclaré Sophia Stransky, directrice exécutive de la Fondation Digicel.
La responsable s’est félicitée des progrès réalisés par la Fondation depuis 2017 au cours desquels près de 200 écoles ont été construites à travers le pays afin de répondre aux besoins urgents des différentes communautés.
La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse, en présence des responsables de l’établissement, des parents, des élèves, et des représentants de la Fondation Digicel, qui ont réaffirmé leur détermination à continuer à offrir de telles infrastructures partout dans le pays, en soutien au système éducatif.
Lancée le 26 septembre 2020, en pleine pandémie de coronavirus, l’émission divertissante « Meli Melo » fête cette année en grande pompe son anniversaire de lancement sur la chaîne de télévision Canal Bleu. Chaque mardi, jeudi et samedi, de nombreux jeunes se retrouvent en direct sur la chaîne 38 pour illuminer la journée de tous.
“ À Meli Melo, mardi, on discute des sujets socio-politiques avec nos invités, jeudi la place est aux sujets tabous avec la participation d’un invité membre de la presse et d’un artiste engagé et samedi, le focus est 100 % culturel où artistes et DJ font le show ”, nous scande l’animateur principal Brice Pierre (Bricky).
L’idée de lancer ce grand show a émergé lors d’une réunion avec le directeur de la chaîne, Robert Dénis Jr, et l’un d’entre nous a proposé une émission élargie où tout peut être discuté (Meli Melo), nous explique l’équipe tout en précisant que l’objectif demeure d’offrir un espace d’exposition à l’intention du grand public.
Aujourd’hui, 4 ans après, le staff de Meli Melo se dit confiant et affirme que leur émission ne tardera pas à devenir l’une des émissions Talk Show de référence en Haïti. “Le feed-back est très positif. Les demandes de participation, surtout de la part des jeunes artistes et DJ, se multiplient quotidiennement”, nous dit l’animateur Bricky.
Meli Melo, ce show très sollicité sur la chaîne 38, est servi par Brice Pierre, Joseph Schnonsiky, Rony Augustin, Nerla Conserve avec Wilgens Lexis et Thomas Charlemagne à la réalisation.
Déjà, 400 officiers kenyans, 20 policiers et militaires jamaïcains, ainsi que 2 officiers militaires du Belize sont déployés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) pour aider la police haïtienne à réprimer les gangs. Les États-Unis, principaux sponsors de cette initiative, ont entamé des démarches pour transformer cette force en une mission onusienne en raison du manque de financement. Le président du Conseil présidentiel de transition, Edgar Leblanc Fils, souhaite que les erreurs du passé ne se répètent pas afin de garantir le plein succès de la mission envisagée.
Lors de son intervention à la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président du CPT a dressé un tableau critique de l’instabilité politique et de la situation sécuritaire en Haïti, qui affecte tous les aspects de la société haïtienne et fragilise les institutions, paralysant l’économie nationale.
« Aujourd’hui, Haïti fait face à une crise sécuritaire d’une gravité sans précédent. La montée en puissance des gangs armés, la violence généralisée et l’instabilité politique ont plongé la nation dans un état de vulnérabilité extrême. Les citoyens vivent dans la peur, incapables de circuler librement sur le territoire national, d’aller travailler ou d’envoyer leurs enfants à l’école en toute sécurité, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, la capitale », a-t-il expliqué.
Le président Leblanc Fils a affirmé que le rétablissement de la sécurité nationale est une priorité absolue pour les autorités haïtiennes, pleinement engagées à mettre fin à cette spirale de violence et à restaurer l’ordre, afin de garantir à chaque citoyen le droit fondamental à la sécurité.
« C’est dans ce contexte, » a-t-il poursuivi, « que la décision du Conseil de sécurité de l’ONU d’autoriser le déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMS), dirigée par le Kenya, a été une réponse directe aux appels du peuple haïtien. »
Selon lui, la MMS et la Police nationale d’Haïti ont déjà montré des résultats tangibles sur le terrain, permettant à la population de retrouver progressivement un semblant de normalité.
Transformation de la MMSS en une mission onusienne
Le président du Conseil présidentiel de transition a également abordé la question de la transformation de la Force Multinationale de Soutien à la Sécurité en une Mission de Maintien de la Paix (OMP) sous l’égide de l’ONU.
Conscient de l’héritage amer laissé par certaines missions onusiennes en Haïti, marquées par des allégations graves de violations des droits humains, y compris des abus sexuels, ainsi que par l’absence de poursuites et de réparations pour les victimes, M. Leblanc Fils a souligné qu’il n’est jamais trop tard pour corriger ces erreurs et en tirer des leçons. Il estime que cela pourrait garantir le succès de la mission en Haïti.
« Nous avons l’opportunité de restaurer l’image des missions internationales en Haïti et de construire un avenir meilleur pour le peuple haïtien », a-t-il déclaré. « C’est dans cet esprit que nous souhaitons amorcer une réflexion sur la transformation de la Mission de Soutien à la Sécurité en une Mission de Maintien de la Paix (OMP) sous mandat de l’Organisation des Nations Unies. »
M. Leblanc Fils estime que cette transformation permettrait non seulement de sécuriser un financement plus stable et d’élargir les capacités de la mission, mais aussi de renforcer l’engagement des États membres en faveur de la sécurité en Haïti.
En attendant la finalisation de ce processus, 600 autres officiers kenyans sont attendus bientôt sur le sol haïtien pour renforcer la MMS, sans oublier les autres pays qui ont manifesté leur volonté d’y participer.
Le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Edgar Leblanc Fils, a ramené sur la table de discussion les torts causés à Haïti. Lors de son intervention à la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies ce jeudi 26 septembre, M. Leblanc Fils a exigé de la France la restitution de la dette de l’indépendance, rappelant qu’Haïti est « victime d’une injustice historique. »
L’histoire est écrite noir sur blanc : après avoir vaincu l’armée napoléonienne à Vertières et proclamé son indépendance en 1804, Haïti a dû payer à la France 90 millions de francs-or, soit l’équivalent de 21,7 milliards de dollars, pour que la France reconnaisse cette indépendance, arrachée à son joug colonial.
Le président du CPT a rappelé au monde entier cette page d’histoire d’Haïti, qui a marqué l’humanité.
« En 1825, à peine 21 ans après avoir gagné sa liberté au prix d’une lutte héroïque, Haïti a été contrainte de payer une dette colossale à la France, pays colonisateur, en échange de la reconnaissance de son indépendance. Cette rançon, imposée sous la menace, a siphonné les ressources de la jeune nation, la plongeant dans un cycle infernal de pauvreté dont elle peine toujours à sortir », a-t-il expliqué.
Cette dette, a-t-il poursuivi, a été une forme de punition infligée à Haïti pour son audace à se libérer des chaînes de l’esclavage et à élever l’Haïtien à la dignité humaine. Elle a constitué une pénalité injuste qui a asphyxié le potentiel économique et social du peuple haïtien pendant des générations.
Sur la tribune des Nations Unies, le président Edgar Leblanc Fils a tenu à rappeler que Haïti est le seul pays à avoir payé pour son indépendance, obtenue pourtant dans le feu et le sang.
« À la veille du bicentenaire de cet événement unique dans l’histoire du monde, n’est-il pas temps de restituer les montants extorqués ? » s’est-il interrogé.
Le président du CPT a souligné que Haïti se félicite des propositions formulées par certains gouvernements et agences des Nations Unies pour des actions concrètes visant à reconnaître, réparer et restituer les torts du passé.
Depuis la tribune, il a affirmé que la démarche de restitution de cette dette est résolument engagée, structurée et bien documentée.
« Nous demandons la reconnaissance d’une dette morale et historique, ainsi que la mise en œuvre de réparations justes et appropriées qui permettront à notre peuple de se libérer des chaînes invisibles de ce passé injuste », a-t-il déclaré. Il a ajouté que le Comité National de Restitution et de Réparation, en collaboration avec la Commission des Réparations de la CARICOM, a déjà entamé des travaux exhaustifs sur ce sujet.
Jusqu’à quand cette dette restera-t-elle impayée ? M. Leblanc Fils n’est pas le premier à l’exiger. En avril 2003, le président d’alors, Jean-Bertrand Aristide, avait réclamé cette restitution. Lors de sa visite officielle en Haïti le 12 mai 2015, le président français de l’époque a évoqué une « dette morale », sans aller plus loin.
Les États-Unis, via l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor, ont annoncé ce mercredi 25 septembre avoir sanctionné l’ancien député Prophane Victor pour son implication dans de graves violations des droits de l’homme en Haïti, plus précisément dans le département de l’Artibonite. L’ancien parlementaire est accusé d’avoir joué un rôle dans la formation, le soutien et l’armement de gangs, selon un communiqué précisant que le chef du gang « Gran Grif », Luckson Elan, est également visé par ces sanctions.
Selon Bradley T. Smith, sous-secrétaire au Trésor par intérim pour le terrorisme et le renseignement financier, « Victor et Elan, par leur influence ou leur leadership sur les gangs en Haïti, ont cherché à perpétuer la violence et l’instabilité. » Il a ajouté que « le Trésor reste déterminé à tenir responsables ceux qui exploitent les violations des droits de l’homme, la violence et la corruption pour atteindre leurs objectifs politiques. »
Le récent rapport final du Groupe d’experts des Nations Unies indique que l’ancien député Prophane Victor et le chef du gang « Gran Grif », Luckson Elan, sont en grande partie responsables de la crise qui persiste en Haïti.
« Les niveaux de violence et les cruautés auxquelles les gangs se livrent pour violer les droits de l’homme sont sans précédent. Ils mènent des attaques indiscriminées contre la population et entravent l’aide humanitaire. La violence sexuelle, en particulier le viol, est devenue l’une des expressions les plus horribles de cette violence au cours des deux dernières années. Une telle violence et insécurité non seulement sapent la transition politique, mais déciment aussi l’économie nationale et menacent l’avenir du pays », souligne le communiqué.
Les États-Unis rappellent que Prophane Victor est cet ancien législateur qui a armé des jeunes hommes à Petite Rivière de l’Artibonite pour assurer son contrôle sur la région et son élection en 2016. Ces hommes ont ensuite formé le gang « Gran Grif », actuellement le plus grand gang du département de l’Artibonite et principal auteur d’abus, y compris de violences sexuelles. Prophane Victor a matériellement soutenu « Gran Grif » jusqu’en 2020.
Les responsables américains précisent également que Victor a trafiqué des armes en Haïti et entretenu des relations avec d’autres gangs à travers le pays, y compris des rivaux du « Gran Grif ». Ces affiliations ont contribué à instaurer un « climat de terreur » dans lequel la population ne sait à quel saint se vouer.
De son côté, le chef de gang Luckson Elan et ses complices de « Gran Grif » sont accusés de graves violations des droits de l’homme, notamment des enlèvements, des meurtres, des coups, des viols de femmes et d’enfants, ainsi que de pillages, destructions, extorsions, détournements et vols de cultures et de bétail, selon le département du Trésor américain.
Déjà sanctionné l’année dernière par le Canada pour ses liens avec des bandes armées, l’ancien député Victor a été désigné par l’OFAC comme ayant matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique à des entités impliquées dans de graves violations des droits de l’homme, notamment en soutien à des groupes armés.
Quant à Luckson Elan, il est désigné comme une personne étrangère responsable ou complice de graves violations des droits de l’homme, ou impliqué directement ou indirectement dans de telles violations. Il est également accusé d’être un dirigeant ou un fonctionnaire d’une entité gouvernementale ayant participé à ces graves abus.
En vertu de cette sanction, adoptée sous le Décret 13818 qui s’appuie sur la loi Magnitsky sur la responsabilité en matière de droits de l’homme, tous les biens et intérêts de Prophane Victor et Luckson Elan se trouvant aux États-Unis ou sous le contrôle de personnes américaines sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC. Les institutions financières et autres personnes impliquées dans des transactions avec ces individus ou entités sanctionnées risquent elles aussi des sanctions, ont averti les autorités américaines.
Le Guatemala envisage de renforcer le contingent de policiers kenyans déployés en Haïti en y envoyant 150 policiers militaires. Cette annonce a été faite mardi par le président guatémaltèque, César Bernardo Arévalo de León, lors de sa participation à la 79ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
Dans son discours, le président Arévalo a évoqué la grave crise humanitaire et sécuritaire qui secoue Haïti et a exprimé son engagement à soutenir les efforts visant à redresser la situation. « Le Guatemala est prêt à contribuer à tout effort visant à restaurer la sécurité et la stabilité en Haïti, la première nation indépendante de l’hémisphère, et à resserrer les liens qui nous unissent à travers les Amériques dans un contexte de responsabilité historique », a-t-il affirmé.
Il a également précisé que son gouvernement finalise les démarches administratives pour concrétiser la participation guatémaltèque au sein de la Force multinationale, conformément à la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
En plus des 600 policiers kenyans attendus en novembre, qui viendront renforcer les 400 policiers déjà présents en Haïti, 24 policiers et militaires jamaïcains, ainsi que deux officiers supérieurs du Belize, la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) peut également compter sur 150 policiers militaires guatémaltèques. Le président Arévalo n’a toutefois pas précisé la date exacte de ce déploiement.
À noter que plusieurs autres pays, dont les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, le Bénin et le Tchad, ont également manifesté leur volonté de participer à cette Force multinationale, dont l’objectif est de soutenir la Police nationale d’Haïti dans ses efforts pour éradiquer les gangs armés qui sévissent dans le pays. Cependant, aucune date n’a été fixée pour leur contribution.
Le lundi 23 septembre 2024, l’Institut PANOS a officiellement présenté son projet baptisé CHAMPIONS (Chanje Abitid Moun pou Pratik Itil Ogmante Nan Sante), lors d’une activité tenue à Pétion-Ville en présence de la presse. Ce projet, financé par l’USAID, sera mis en œuvre en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) et couvrira les 10 départements géographiques du pays.
Lors de l’événement, Jean-Claude Louis, directeur du projet CHAMPIONS, a présenté les objectifs et les résultats attendus de cette initiative. « Ce projet vise à inciter la population à adopter des comportements responsables en matière de santé, à travers des recherches sur le terrain permettant d’identifier les obstacles empêchant les citoyens de bien suivre les pratiques sanitaires », a-t-il expliqué.
En termes simples, le projet CHAMPIONS cherche à promouvoir l’adoption de comportements sains au sein de la population et à améliorer l’utilisation des services de santé en Haïti, en s’appuyant sur des approches novatrices de changement social et comportemental (CSC).
Un partenariat diversifié
Plusieurs entités clés s’engagent à mettre en œuvre le projet CHAMPIONS pendant cinq ans, notamment la Coopération Interreligieuse pour la Prévention et la Promotion de la Santé, les Soins et Supports (CIPPRESS), la Fondation SEROvie, et Perspectives pour la Santé et le Développement (PESADEV).
Ces organisations ont pour mission de renforcer la santé communautaire en Haïti, en ciblant des groupes spécifiques tels que les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), les femmes enceintes, les enfants, les femmes allaitantes et les survivants de violences basées sur le genre (VBG).
En effet, le projet CHAMPIONS repose sur trois axes principaux notamment: Évaluation des besoins et interventions fondées sur des données probantes ; Interventions adaptées aux bénéficiaires; Engagement du secteur public et de la communauté.
Zoom sur la santé communautaire
À travers le projet CHAMPIONS, l’Institut PANOS se fixe pour mission de promouvoir une série de comportements de santé prioritaires.
– Pour les personnes vivant avec le VIH: promotion de pratiques sexuelles plus sûres et amélioration de l’accès à des soins respectueux.
– Santé maternelle et infantile : encouragement du recours aux services de vaccination, aux soins prénataux et postnataux, ainsi qu’aux accouchements en milieu médical.
– Nutrition: sensibilisation accrue aux pratiques nutritionnelles, notamment pour les femmes enceintes, les personnes vivant avec le VIH et les enfants souffrant de malnutrition.
– Planification familiale: accent mis sur l’utilisation accrue de la contraception et une meilleure éducation des hommes sur les méthodes de planification familiale.
– Prévention des violences basées sur le genre: promotion de l’accès aux services de soutien pour les victimes de violences.
En somme, le projet CHAMPIONS vise à réduire les obstacles limitant l’accès aux services de santé tout en favorisant des changements durables dans les comportements de santé au sein des communautés haïtiennes.
Lendi 23 septanm nan, Gouvènman an deside lanse yon ansanm pwogram anba tèm: ijans miltisektoryèl pou apèzman ak reyensèsyon sosyal gwoup vilnerab yo. An total, se 22 pwojè plizyè Ministè pral jere egzekisyon yo, pami yo Ministè Afè Sosyal ak Travay (MAST).
Yon chif 9 391 000 000 goud ki se lajan ki disponib pou egzekisyon 22 pwojè sila yo kote Fon Asistans Ekonomik ak Sosyal (FAES) ap gen pou jere kowòdinasyon.
“Ministè Afè Sosyal sanse responsab mizannèv pwogram sa kote plizyè antite nan Leta enplike”, deklarasyon minis Georges Wilbert Franck.
Pwogram sila gen ladan 4 gwo aksyon prensipal, pami yo fè transfè lajan atravè NATCASH ak MON CASH bay moun ki pi vilnerab yo, tankou ouvriye soutretans, paran timoun lekòl, ti machann, moun nan katye ki pi pòv yo. Pwojè sa pral ede tou ak ranfòsman sekirite alimantè, tankou distribisyon 2 milyon pla cho. Pwojè a vize ede ti biznis yo rale yon souf pa rapò ak chòk kriz la fè sou yo. Nan katriyèm aks la, Leta vize pote soutyen l bay moun deplase yo a travè pwogram lan, se minis Afè Sosyal la, Georges Wilbert Franck te pousuiv pou di.
Se trezo piblik k ap finanse pwojè sa yo ak yon anvlòp 9 milya 391 milyon goud, ak sipò tou Fon Monetè Entènasyonal (FMI). Nan nivo Ministè Afè Sosyal, an kolaborasyon ak lòt Ministè yo, tout dispozisyon gentan pran sou plan finansye ak administratif pou reyalizasyon 22 pwojè ki nan pwogram la, se asirans sa responsab MAST la bay.
Se Ministè Afè Sosyal, Edikasyon, Afè Imanitè, Travo Piblik, Agrikilti, Komès, Fanm epi FAES ki ap mete men pou egzekisyon an.
Le président de la République du Kenya, William Ruto, a atterri ce samedi 21 septembre 2024 sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture. Il a été accueilli par des membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), dont le président Edgard Leblanc Fils. Cette visite officielle survient alors que le Kenya dirige une Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS), visant à soutenir la police haïtienne dans la lutte contre les gangs criminels armés.
Au Salon diplomatique de l’aéroport de Port-au-Prince, plusieurs dignitaires étaient présents pour saluer l’arrivée officielle du chef de l’État de la nation Est-africaine, notamment le président du CPT Edgard Leblanc Fils, la Première ministre par intérim Ketleen Florestal, ainsi que les conseillers-présidents Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, Leslie Voltaire et Fritz Alphonse Jean, entre autres.
Après de courtes discussions avec les autorités haïtiennes concernant la coopération sécuritaire entre les deux pays, le président Ruto s’est rendu à la base des soldats kenyans près de l’aéroport. Il a profité de ce moment pour leur témoigner sa solidarité, renforcer leur moral en fredonnant des cantiques et en citant des prières.
Ce 21 septembre marque les 100 premiers jours depuis le déploiement des officiers kenyans en Haïti. « Je suis très heureux d’arriver aujourd’hui dans cette ville et de constater que la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en est à son 100e jour de présence en Haïti », a-t-il déclaré.
Il a également rappelé qu’un an plus tôt, le 21 septembre 2023, lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, il avait pris l’engagement que le Kenya dirigerait cette force multinationale, après que le Conseil de sécurité des Nations unies eut débloqué les fonds nécessaires.
Le président se félicite des progrès réalisés
Le président kényan a salué les efforts des autorités haïtiennes et de la force multinationale pour l’amélioration de la situation sécuritaire en Haïti. « Je tiens à féliciter les dirigeants haïtiens et la Police nationale d’Haïti pour leur collaboration avec la mission multinationale de soutien à la sécurité. Grâce à cette coopération, de nombreux progrès ont été réalisés dans la gestion de la situation en Haïti », a-t-il affirmé.
« Je suis heureux qu’aujourd’hui nous ayons fait des progrès », a ajouté M. Ruto. Il a souligné qu’avec seulement 400 soldats kényans déployés sur les 1 000 prévus, les sceptiques et les critiques ont été contredits. Il a mentionné que l’aéroport, autrefois sous la menace des gangs armés, est désormais sécurisé par les forces de l’ordre.
« Nous avons renforcé la sécurité autour de l’aéroport. Nous avons davantage de sécurité à l’hôpital général, à l’académie de police, et des efforts sont en cours pour recruter plus de policiers », a-t-il poursuivi.
Selon le président Ruto, Haïti bénéficie actuellement d’une « bonne dose de sécurité » grâce aux efforts conjugués du gouvernement, de la MSS et de la police haïtienne. Il a qualifié la situation actuelle de « très encourageante », soulignant l’importance de fournir aux forces de sécurité les équipements et ressources nécessaires pour sécuriser le pays, « dans l’intérêt des enfants de cette nation et de l’humanité ».
Vers une transformation de la MSS en mission onusienne ?
En ce qui concerne la possibilité de transformer la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en une mission onusienne, en raison de contraintes budgétaires évoquées par les États-Unis, M. Ruto n’y voit aucun inconvénient.
Il a toutefois annoncé l’arrivée de 600 nouveaux policiers kényans entre octobre et novembre 2024 pour renforcer les effectifs déjà présents en Haïti depuis juin dernier.
William Ruto repart avec un conseiller-président attaché à ses ailes
Après sa visite officielle en Haïti, M. Ruto s’est envolé pour les États-Unis afin de participer à la 79e Assemblée générale des Nations unies à New York. Le président du CPT, Edgar Leblanc Fils, qui devait également y assister, a annoncé qu’il ne fera finalement pas le voyage, en raison d’une « confusion » entre le Département d’État américain, les Nations unies et le CPT concernant la représentation d’Haïti à l’ONU.
De son côté, le conseiller-président Leslie Voltaire a pris place à bord de l’avion du président Ruto pour participer au sommet. Le président Leblanc Fils a indiqué que la décision sur la personne qui représentera Haïti sera connue le 26 septembre, bien que le Premier ministre Garry Conille soit déjà aux États-Unis pour cet événement.
Cela fait déjà 100 jours que le Dr. Garry Conille et son cabinet ministériel sont aux commandes du pays. Pourtant, au lieu de proposer une réponse décisive à la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe Haïti de plein fouet, le Premier ministre semble se limiter à des visites protocolaires et des réunions sans impact tangible, tandis que la population continue de souffrir et d’observer.
Lors de son discours d’installation, le Premier ministre Garry Conille avait pourtant dressé un portrait sombre de la situation du pays, tout en appelant le peuple à faire preuve de courage face aux défis à venir. Il avait promis que son gouvernement travaillerait sans relâche pour rétablir la sécurité publique et redresser l’économie.
« Je m’engage à servir notre nation avec intégrité, transparence et dévouement. Mon gouvernement travaillera sans relâche pour améliorer les conditions de vie de chaque Haïtien et Haïtienne, pour bâtir un avenir plus sûr et plus prospère, et pour rétablir la dignité de notre peuple », déclarait le Premier ministre lors de sa prise de fonction le 12 juin 2024.
100 jours plus tard, une réalité stagnante, voire dégradée
Mais 100 jours après ces promesses, les résultats concrets sont toujours attendus. Si l’on devait juger l’action du Premier ministre sur cette période, force est de constater que les promesses de sécurité, de relance économique et de dignité se sont évaporées. Garry Conille paraît toujours en quête de la direction à prendre, sans avoir atterri sur aucune piste d’action significative. « PM Garry Conille poko ka ateri, genlè sa n te panse a se pa sa », murmurent les sceptiques.
Les observateurs, qui dressent un premier bilan de cette période de l’ex-PM de l’administration de Martelly qui est revenu à la Primature en succession à Ariel Henry, décrivent un Premier ministre désorienté, incapable de poser des actions concrètes. À la place, il enchaîne les rencontres et les visites diplomatiques sans rien offrir de substantiel. Loin d’agir, il semble spectateur des événements.
Des réalisations dérisoires face à l’urgence
L’exemple de la reprise du contrôle de l’Hôpital Général, présenté comme un « succès » par le gouvernement, est révélateur du manque de vision. Bien que les autorités se félicitent de cet accomplissement, le plus grand centre hospitalier du pays reste dysfonctionnel et dangereux. Personne n’ose s’y aventurer, craignant d’être pris dans les balles des gangs qui sévissent toujours dans les alentours.
Il y a deux mois, Dr. Conille avait assuré la population que le gouvernement reprendrait le contrôle du pays « de ville en ville, maison en maison et quartier en quartier ». Pourtant, aujourd’hui, des communes entières, comme Ganthier, restent sous le joug des gangs armés, sans que le gouvernement ne parvienne à inverser la situation.
Un plan de transition qui reste lettre morte
Si les actions décisives pour remonter la pente se font encore attendre dans le pays, il est bon de rappeler que le gouvernement Conille doit respecter une feuille de route définie par l’accord du 3 avril 2024. Cet accord, censé garantir une transition pacifique et ordonnée, prévoit notamment la réforme des Forces Nationales de Sécurité, la préparation d’une conférence nationale et le renforcement des institutions étatiques. Pourtant, sur ce front aussi, rien de concret n’a encore été réalisé.
Le gouvernement de transition dirigé par Garry Conille, avec ses 14 ministres pour 18 ministères, a jusqu’au 7 février 2026 pour remettre le pouvoir à un président élu démocratiquement. Cependant, à ce rythme, il est légitime de se demander si ce gouvernement sera en mesure de mener à bien la transition pour atteindre cet objectif. Les 100 premiers jours de Conille, marqués par l’inaction, ne laissent guère d’espoir.
Les autorités haïtiennes ont finalement convenu, ce mercredi 18 septembre, de la nomination des membres du nouveau Conseil Électoral Provisoire (CEP), chargé d’organiser les prochains scrutins dans le pays après plusieurs années de retard.
L’arrêté nommant les sept (7) membres du CEP, au lieu de neuf, a été publié en fin de journée. Lors d’un conseil des ministres, le gouvernement a entériné le nom de sept personnalités représentant différents secteurs.
Il s’agit de : Jacceus Joseph (secteur paysan), Schnaïda Adely (secteur vaudou), Nemrod Sanon (secteur syndical), Florence Mathieu (secteur universitaire), Patrick Saint-Hilaire (secteur catholique), Jacques Desrosiers (secteur presse) et Peterson Pierre-Louis (secteur protestant).
À ce jour, les deux autres secteurs, à savoir les Droits Humains et les Femmes, ne sont pas encore parvenus à un accord unanime pour désigner leurs représentants.
Ce nouveau CEP aura la tâche d’organiser les prochaines élections afin de doter le pays de nouveaux dirigeants élus d’ici le 7 février 2026.
Dans un communiqué publié ce lundi, Digicel Haïti a tenu à rappeler que, depuis la matinée du samedi 14 septembre 2024, une panne a été détectée sur le câble sous-marin international de son fournisseur, Câble and Wireless, traversant l’Hôtel Kaliko Beach Club.
Pour pallier la situation, la compagnie affirme qu’une équipe a été dépêchée, mais vainement, dû au refus des responsables de Kaliko. “Nos techniciens se sont rendus immédiatement sur les lieux, mais l’accès pour procéder aux évaluations et réparations leur a été refusé”, lit-on dans ce communiqué.
“Nous avons pris connaissance de la lettre ouverte de Paret Hospitality Group S.A. publiée le 15 septembre faisant mention d’une dette de la Digicel envers eux. Digicel veut être claire : Nous n’avons aucune dette envers Paret Hospitality Group S.A. ”, clament les responsables.
En plus, ils informent la population qu’il existe une action judiciaire pendante sur ce cas depuis 2021, qui n’a pas encore fait l’objet d’une décision des tribunaux.
Dans l’attente d’un jugement, Paret Hospitality Group S.A. ne saurait exiger unilatéralement une compensation financière. Il est regrettable qu’un individu puisse perturber l’accès à un service public essentiel, en particulier dans un contexte d’insécurité où la communication est cruciale, poursuit ledit communiqué.
Toujours sur ce dossier de dette, Digicel Haïti dit espérer que M. Fritz Emmanuel Paret qui s’adressait à ses « concitoyens » dans sa lettre ouverte fasse preuve de solidarité envers eux, disant prendre acte de la campagne de diffamation de M. Paret et se réserver le droit d’entamer toutes les poursuites judiciaires contre ses allégations.
Pistes de solutions pour la clientèle
Face à ces faits, la compagnie, consciente de l’impact que cette situation a sur les clients, indique que ses équipes techniques ont mis en place des mesures temporaires pour assurer la continuité des services essentiels.
La compagnie Digicel a tenu à remercier ses clients, ses partenaires, la presse et le public en général pour leur patience et leur soutien, précisant qu’elle garde ses équipes mobilisées sur place et continue à solliciter le support des autorités compétentes pour rétablir rapidement tous les services et continuer à servir la population.
Il est à préciser que ce câble endommagé est utilisé par tous les opérateurs du pays.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) alerte sur les conséquences de la violence armée qui menace l’éducation de plus de 100 000 enfants d’âge scolaire, déplacés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince vers le Grand Sud. Les communautés locales, disposant de services sociaux déjà très limités, peinent à répondre à cette situation d’urgence.
« Pour de nombreuses familles en Haïti, la rentrée scolaire représente un moment d’espoir et de renouveau. Cependant, avec plus de 270 000 personnes déplacées vers le Sud, ces familles font face à d’immenses défis pour garantir l’éducation de leurs enfants », a déclaré Bruno Maes, représentant de l’UNICEF en Haïti, dans un communiqué publié ce mercredi 11 septembre.
Les services locaux peinent également à absorber cet afflux d’enfants déplacés, perturbant davantage les systèmes éducatifs déjà fragilisés par la violence persistante, a ajouté M. Maes.
« Les enfants ont droit à une éducation sûre, afin de bâtir un avenir prometteur pour Haïti », a-t-il souligné.
D’après l’UNICEF, l’arrivée de 103 000 enfants d’âge scolaire déplacés dans le Grand Sud exerce une forte pression sur les infrastructures éducatives. À l’échelle nationale, près de 919 écoles dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite ont dû fermer, affectant environ 156 000 élèves. De nombreux enfants ont ainsi perdu une partie importante de leur année scolaire en raison de ces fermetures et de l’insécurité persistante.
Face à cette crise, l’UNICEF affirme collaborer étroitement avec le gouvernement haïtien pour atténuer les impacts sur l’éducation, notamment en réhabilitant des écoles endommagées, en installant des espaces temporaires d’apprentissage (TLS), en renforçant la capacité des enseignants et du personnel éducatif, et en fournissant des matériels scolaires essentiels.
L’organisation met également en place des transferts monétaires à destination des familles touchées, afin de couvrir les frais de scolarité et de soulager la pression financière pesant sur ces ménages. L’UNICEF supervise activement ces initiatives pour garantir que les enfants déplacés puissent retrouver le chemin de l’école et poursuivre leur scolarité.
Bruno Maes appelle la communauté internationale à fournir l’appui nécessaire pour répondre à ces besoins cruciaux, rappelant que chaque enfant mérite de retourner à l’école et de poursuivre son apprentissage.
L’UNICEF estime qu’un montant de 87 millions de dollars est nécessaire pour répondre adéquatement aux besoins liés à la rentrée scolaire dans ce contexte de crise. Au 1er août 2024, seulement 5,4 millions de dollars avaient été collectés.
Outre ces besoins urgents, à quelques semaines de la rentrée scolaire prévue pour le 1er octobre, de nombreuses écoles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince restent occupées par des personnes déplacées à cause des violences des gangs. À ce jour, aucune garantie n’a été donnée quant à la disponibilité de ces établissements pour accueillir les élèves à temps.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) lance une alerte aux autorités sur la situation actuelle du Centre de Rééducation des Mineurs en Conflit avec la Loi (CERMICOL). Conçu pour accueillir 100 mineurs, ce centre hébergeait cependant 370 détenus (hommes, femmes, filles et garçons) jusqu’au 29 août dernier, selon un rapport du RNDDH.
Les actes de violence qui se sont éclatés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et la grève répétée au niveau de l’appareil judiciaire en sont les principales causes de cette situation. À la suite de l’évasion massive à la prison civile de Cabaret le 22 septembre 2022, des autorités pénitentiaires ont décidé, le 20 mai 2023, de déplacer puis transférer les femmes et les filles restant au CERMICOL.
Entre 2 et 3 mars 2024, la situation s’est aggravée avec l’évasion spectaculaire enregistrée à la Prison civile de Port-au-Prince. Sur 3 696 détenus qui s’y trouvaient, 3 609 se sont évadés. Les autres ont été transférés à la Direction Centrale de la Police Judiciaire et au CERMICOL, a fait savoir le RNDDH.
Avec le réaménagement du CERMICOL, les mineurs n’ont plus de récréation, car, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains, leur cour est désormais réservée aux ablutions et à la lessive des femmes et des filles.
De plus, ce rapport a souligné qu’en raison de la non-nomination de juges pour enfants dans les tribunaux de Port-au-Prince, la situation au CERMICOL s’est détériorée. À cela, s’ajoute l’incapacité du centre à organiser des séances de formation pour les mineurs afin de faciliter leur réinsertion. Par ailleurs, les deux salles de cours réservées aux mineurs sont désormais occupées par des détenus.
Recommandation du RNDDH
Face à cette situation où des femmes, des hommes, des filles et des garçons sont entassés dans des conditions contraires à tout principe au Centre de Rééducation des Mineurs en Conflit avec la Loi, le RNDDH recommande de réaménager, dans les meilleurs délais, la prison civile de Pétion-Ville et d’y transférer les femmes et les filles. L’organisme de défense des droits humains exige également de reprendre le contrôle des zones où se trouvent les prisons attaquées par des bandits armés, de les réparer, et de transférer les hommes détenus à la prison civile de Port-au-Prince.
Des soldats jamaïcains seront déployés en Haïti d’ici jeudi prochain dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS), a annoncé ce mardi 10 septembre le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness.
Ce premier contingent est composé de 24 membres, dont 20 soldats de la Force de défense de la Jamaïque et 4 policiers. Selon M. Holness, ils fourniront « un soutien de commandement, de planification et de logistique » pour faciliter le déploiement d’autres forces de sécurité en provenance de la Jamaïque, du Belize et des Bahamas. Ces deux dernières nations n’ont cependant pas encore annoncé de date précise pour leur participation.
La Jamaïque n’a pas communiqué de date pour le déploiement du reste de ses troupes, bien qu’elle se soit engagée à envoyer environ 250 militaires et policiers. Ces forces devraient être impliquées dans la protection des infrastructures gouvernementales clés, telles que le port maritime, a précisé le commandant des forces kényanes, Godfrey Otunge, lors d’une interview exclusive accordée au journal Miami Herald. Il a également souligné que la majorité du personnel de sécurité jamaïcain est militaire.
L’arrivée des autres soldats promis par plusieurs pays caribéens, destinée à renforcer les 400 militaires kényans déjà sur le terrain, est toujours attendue. Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à prolonger d’un an la durée de la MSS et de la transformer en une mission traditionnelle de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se prononcer sur un projet de résolution à ce sujet le 30 septembre prochain.
Le parti politique Les Engagés pour le Développement (EDE) tient à être concernant le scandale de corruption impliquant Smith Augustin, son représentant au Conseil Présidentiel de Transition. Dans une correspondance , le Bureau Politique National (BPN) du parti demande à ce dernier de démissionner de ses fonctions afin de permettre le bon déroulement de l’enquête sur cette affaire.
Les membres du parti se disent très préoccupés par l’impact négatif et regrettable du scandale lié à la Banque Nationale de Crédit (BNC) sur l’harmonisation et le bon fonctionnement du Conseil Présidentiel de Transition. Selon eux, cette situation a freiné les discussions sur l’avenir du pays entre les conseillers au sein du Conseil.
« Nous avons le sentiment que la situation risque de s’aggraver si les secteurs dont les représentants sont impliqués dans ce scandale ne se montrent pas à la hauteur de la responsabilité historique qui leur incombe. », ont-ils ajouté.
Par conséquent, le parti demande à M. Augustin de se retirer de ses fonctions de Conseiller au sein du Conseil Présidentiel de Transition.
« Nous vous exhortons à prendre une décision sage en démissionnant de votre poste de Conseiller au sein du Conseil Présidentiel », écrit le parti dans sa lettre, insistant sur la nécessité d’agir « maintenant, avant qu’il ne soit trop tard ».
Le parti qualifie cette décision de sage, affirmant qu’elle « facilitera le bon déroulement de l’enquête, empêchera la dislocation du Conseil Présidentiel, et, plus largement, garantira le déblocage de la situation dans un processus politique transitionnel déjà trop fragile. »
Cette demande survient moins de 24 heures après la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Haïti, lors de laquelle il a rencontré le président du Conseil Présidentiel de Transition, Edgard Leblanc Fils, ainsi que le Premier ministre Garry Conille.
Comme annoncé, le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, vient d’atterrir à l’aéroport international Toussaint Louverture à bord d’un avion du département d’État des États-Unis. Cette visite survient dans un contexte de crise politique, économique et humanitaire, où les bandes armées sont les seuls maîtres et seigneurs.
Au cours de sa visite, le chef de la diplomatie américaine rencontrera le président du Conseil présidentiel de transition, Edgard Leblanc Fils, ainsi que le Premier ministre, Garry Conille. Ensemble, ils discuteront des prochaines étapes de la transition démocratique en Haïti, un pays où aucune élection n’a eu lieu depuis 2016.
La situation sécuritaire sera également au cœur de leurs discussions lors de cette brève visite.
« Nous rencontrerons les dirigeants des deux pays pour assurer le succès de @MSSMHaiti et faire progresser la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la sécurité et la prospérité dans la région », a écrit, hier, sur X le sous-secrétaire d’État aux Amériques, Brian Nichols.
M. Blinken se rendra aussi aux bases de la Mission Multinationale de Sécurité (MMS) dirigée par le Kenya. Actuellement, 400 policiers kényans sont déployés en Haïti, tandis que le pays attend l’arrivée de 2500 autres soldats pour lutter contre la montée en puissance des gangs armés.
Après Haïti, Antony Blinken se rendra en République dominicaine pour rencontrer les dirigeants de la région et discuter des questions de sécurité.
À rappeler que le gouvernement haïtien a décrété l’état d’urgence sur tout le territoire national en raison de la violence armée croissante. Jusqu’à présent, les résultats de l’action des 400 policiers kényans, déployés depuis plus de deux mois, tardent à se faire sentir. Ce jeudi matin, au cœur de la capitale haïtienne, le policier Wisly Villefranche, affecté au Commissariat de Port-au-Prince, a été tué par balles par des bandits armés à la rue Magloire Ambroise. Il ne reste qu’à attendre les résultats de cette visite.
Les enfants déplacés en raison des violences des gangs, actuellement réfugiés sur les sites de Jean-Marie Vincent à Carradeux et de l’école Joseph C. Bernard sur la Route de Frères, ont reçu divers kits alimentaires et hygiéniques le mardi 3 septembre 2024, à l’initiative de l’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H).
Cette distribution d’aide a été rendue possible grâce au soutien de l’organisation « Food For the Poor ». Environ 600 enfants ont ainsi bénéficié de kits contenant du riz, des pois, des spaghettis, de l’huile, du savon et des serviettes hygiéniques, entre autres.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions d’urgence visant à soulager les familles déplacées vivant dans les sites d’hébergement. L’OCCED’H a organisé cette journée de distribution, la qualifiant de geste de solidarité.
Les responsables de l’organisation se sont dits profondément préoccupés par la situation des nombreuses familles déplacées, appelant les autorités et les acteurs concernés à prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie de ces personnes vulnérables.
Magalie Habitant, ancienne directrice générale du Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS), devenu aujourd’hui le SNGRS, est dans le collimateur de la justice haïtienne depuis novembre 2021. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), dans deux correspondances adressées respectivement au commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Lionel Constant Bourgoin, et au doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Bernard Saint-Vil, attire leur attention sur ce dossier jeté aux oubliettes.
En date du 29 juillet 2021, la Chambre des Affaires Financières de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) a condamné Magalie Habitant, réputée proche du pouvoir Tèt Kale, à restituer au Trésor public et au SMCRS la somme de 38,879,776.71 gourdes. Ce montant a été détourné par Madame Habitant au cours de la période allant d’avril 2017 à septembre 2017, alors qu’elle dirigeait le SMCRS.
Le 16 novembre 2021, le dossier a été acheminé au parquet près le tribunal civile de Port-au-Prince, a relaté le RNDDH. Malgré les nombreuses visites effectuées par cet organisme de défense des droits humains, aucune trace de ce dossier n’a été retrouvée au greffe du parquet et Magalie Habitant continue de vaquer libre à ses activités.
Le RNDDH, dans ces deux documents, dit juger inacceptable qu’aucune poursuite n’a été engagée contre Magalie Habitant pour sa gestion catastrophique de cette institution étatique. « Aujourd’hui, la société veut avoir quel magistrat à la charge de l’instruction judiciaire du dossier », peut-ont lire dans les deux lettres.
Magalie Habitant, femme politique, se retrouve régulièrement au centre de plusieurs scandales, dont des accusations de corruption. Son mandat à la tête du Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides aura laissé une dette considérable à l’administration publique si rien n’est fait pour qu’elle restitue les 38 millions de gourdes dus au Trésor public.
Le diplomate Antoine MICHON est le nouveau représentant de la chancellerie française sur le sol dessalinen en remplacement de M. Fabrice Mauriès, dont la mission a pris fin.
“Très heureux d’avoir pris cette semaine mes fonctions d’Ambassadeur de France désigné en Haïti. J’ai à cœur de contribuer à renforcer la relation entre Haïti et la France ”, a écrit le diplomate sur son compte X, le samedi 31 août 2024.
Le diplomate a indiqué que ses premiers jours ont été consacrés à rencontrer les équipes de l’Ambassade, de l’Institut français, du Lycée Alexandre Dumas, de l’Agence française de développement et d’Expertise France.
Diplomate de carrière
Antoine MICHON, né le 14 août 1973, est un diplomate de carrière. Diplômé de l’Institut d’Études Politiques et de l’École Nationale d’Administration, il rejoint le ministère français des Affaires étrangères en 2001. Il a occupé différents postes au sein du Quai d’Orsay, s’occupant des relations bilatérales avec l’Amérique du Sud et de la politique de développement de l’UE envers l’Afrique.
Il a été affecté au Département d’Etat en 2005 au desk Haïti en tant que diplomate d’échange dans le cadre du programme de partenariat transatlantique. Il a ensuite été en poste à l’ambassade de France à Washington où il était en charge de la politique américaine.
De 2009 à 2013, il a été consul général au Cap, en Afrique du Sud. Après, il a été le responsable de la Division Environnement et Climat au ministère des Affaires étrangères et membre de l’équipe de la présidence de la COP21.
Avant sa nomination comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Haïti, M. MICHON a travaillé en tant que chargé d’affaires de France auprès de l’Organisation des États Américains (OEA).
Dans un communiqué publié ce mercredi 4 septembre, la structure Nou Pap Konplis félicite l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour avoir pris la décision de publier l’enquête sur diverses personnalités impliquées dans la corruption tant en Haïti qu’à l’étranger. “C’est un pas dans la bonne direction. En effet, la corruption constitue l’une des principales entraves au bon fonctionnement de l’administration publique et un frein au développement économique et social du pays”, soutient-elle.
De ce fait, Nou Pap Konplis exhorte les autorités en place principalement le ministre de la justice et le chef du parquet à mettre l’action publique en mouvement contre les personnes indexées dans le rapport de l’ULCC, pour détournement de biens publics conformément aux dispositions de l’article 54, de la Loi du 21 Mars 2014, portant prévention et répression contre tout ceux et celles qui sont impliqués dans des activités louches spécialement les gens qui ont été indexés dans la diplomatie haïtienne afin de tracer l’exemple pour les autres générations à venir.
Plus loin, la structure a profité pour exhorter également le chef du gouvernement et le CPT à passer de la parole aux actes en accompagnant l’ULCC dans sa lutte contre la corruption en modifiant le décret du 8 septembre 2004 portant la création de cette institution si prestigieuse afin que cette dernière soit plus forte et plus indépendante pour mieux accomplir sa noble mission fondatrice.
Pour finir, Nou Pap Konplis pense qu’il est du devoir de toutes les couches de la société de lever leurs voix afin d’exiger des comptes et de la transparence à tous ceux et celles qui gèrent l’argent de nos taxes.
Le Directeur général du Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS), Germain PAULÉMON, et son adjoint, Max Alex JOSEPH, sont dans la tourmente. L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), dans un rapport publié ce mardi 3 septembre, exige qu’ils soient poursuivis par la justice pour avoir détourné 197 499,57 gallons de diesel sur la période allant de décembre 2021 à avril 2024 au sein du Service National de Gestion des Résidus Solides.
Selon les enquêteurs de l’ULCC, à la suite d’une recherche effectuée sur le Système de Dépenses Publiques (SYSDEP), le Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) a déboursé, au cours de cette période, un total de 227 485 000,00 HTG pour l’acquisition de carburant (diesel), destiné à assurer le fonctionnement régulier des engins du SNGRS et de la génératrice de l’institution.
Cependant, pour les trois exercices fiscaux couvrant cette période, l’institution a consommé 199 349,43 gallons de diesel pour ses diverses opérations, pour un montant total de 102 423 688,00 HTG, “ce qui représente 45 % du montant total déboursé par le SNGRS pour l’achat de carburant (diesel) sur cette même période.” Cela montre qu’il existe une grande différence entre le montant total déboursé pour l’acquisition de diesel au cours de ces trois exercices et la consommation réelle de carburant pour les équipements ainsi que la génératrice de l’institution.
Cette différence laisse à penser que “197 499,57 gallons de diesel ont été détournés au SNGRS sur la période allant de décembre 2021 à avril 2024”. Cela représente 49,76 % de la quantité totale commandée, soit 396 849 gallons, selon les enquêteurs, qui précisent avoir pris en compte la variation des prix pétroliers à la hausse. En conséquence, l’État a enregistré une perte de 125 061 312,00 HTG.
Les aveux des responsables dans cette affaire
Selon le rapport, le Directeur général du SNGRS, Germain PAULÉMON, lors de son audition le 29 mai 2024, a avoué aux enquêteurs de l’ULCC avoir utilisé les carburants destinés au fonctionnement de l’institution à des fins personnelles. Le responsable a nié avoir commis une infraction, déclarant : “En tant que Directeur Général, mwen twouve se von bagay ki nomal poum itilize kabiran enstitisyon an poum depane tèt mwen.”
Les déclarations du Directeur général adjoint, M. Max Alex JOSEPH, lors de son audition le 24 mai 2024, ne diffèrent pas beaucoup.
« Li nomal men li pa moral pou direktè jeneral la menm jan avèm ki se adjwen li pou nou itilize gaz ki pou fonksyonnman SNGRS pou lakay nou men li pa moral », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant avoir commis une infraction. “Mwen konprann zafè pran gaz enstitisyon an pou mete nan delko lakay mwen pa bon, lalwa pini sa. Men kòm mwen te bloke nan pervod lok la, se sak fè mwen te fè sa.”
De plus, la Directrice des affaires administratives et du Budget, Madame Bibiana BELIZAIRE, lors de son audition le 20 mai 2024, a confirmé les actions du Directeur général Paulémon.
« Wi, DG an konn voye moun vin pran gaz pou li, mwen konn tande moun ap di sa tou e nan rapò yo konn enkli sa. », a-t-elle déclaré. Le Coordonnateur des opérations de l’institution, Derby REGISTRE, a également indiqué que les deux hauts responsables ont utilisé le carburant du SNGRS à des fins personnelles.
« Direktè jeneral la ak direktè jeneral adjwen an konn voye gaz pou lòt moun. » « Menm si se yon chèf kap vin pran gaz la, Direktè jeneral la pap dim, lap jis dim ki koulè machin men dè fwa li konn pa relem, li fè swivi dirèkteman ak ponp la. »
Les enquêteurs de l’ULCC rendent Bibiana BELIZAIRE complice dans cette affaire de détournement, car elle a tenté de tromper leur vigilance à travers un rapport pour “dissimuler les actes de corruption commis par ses supérieurs hiérarchiques”. En conséquence, l’ULCC estime que Mme BELIZAIRE doit être poursuivie pour “recel et complicité de détournement de carburant”.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption recommande non seulement la mise en mouvement de l’action publique contre Germain PAULÉMON et Max Alex JOSEPH pour abus de confiance et détournement de biens publics, mais aussi la prise de mesures conservatoires sur leurs comptes en banque. Ce, afin de faciliter la restitution du montant de 125 061 312,00 HTG représentant le coût des 197 499,57 gallons de diesel détournés, ainsi que le recouvrement de l’amende équivalente au triple de la valeur du bien détourné.
Le journaliste de carrière Jacques Desrosiers a été choisi par plusieurs regroupements et associations de la presse pour représenter le secteur au Conseil Électoral Provisoire (CEP). Son nom a déjà été acheminé au secrétariat général de la Présidence.
Jacques Desrosiers, journaliste depuis plus 25 ans, a vu diverses associations du secteur endosser sa candidature pour les représenter au CEP en route d’être mis en place. L’AHMEL, le RENAMEL, l’AJH, le SOS Journaliste Haïti, le CMEL, le SOFEHJ et les différentes associations de journalistes des autres départements ne font qu’un derrière le secrétaire général de l’Association des Journalistes Haïtiens.
M. Desrosiers a une formation en Anthropo-sociologie à la Faculté d’Ethnologie de l’UEH, une Maîtrise en journalisme à l’Université Quisqueya/CFPJ (Centre de Formation et de Perfectionnement de Journalistes de Paris), un Master en Management des Médias à ESJ-Université Lille, un Master en Tourisme et Patrimoine Culturel Université Senghor (Égypte) et Université Mohammed Premier (Maroc) mémoire en préparation.
Il est l’ancien Chef rubrique actualité au journal Le Matin, ancien rédacteur en chef adjoint du journal Le National, ancien directeur de rédaction à L’Union, Directeur Promotion et communication à l’Office de Protection du citoyen (OPC), Coordonnateur général de la Radio Télévision Monopole, ancien vice-doyen de la Faculté des sciences de la communication et des relations publiques de l’Université épiscopale d’Haïti.
Avec 25 ans d’expérience dans la pratique du métier, traitant des dossiers politiques, de justice et de sécurité, il est également professeur de journalisme et de communication.
Depuis quelque temps, la capitale haïtienne est envahie par des tas d’immondices, aggravant une crise sécuritaire et humanitaire déjà préoccupante. Cette situation est devenue une urgence sanitaire. Pour aborder la gestion des déchets en temps de crise, Passion Info Plus a interrogé plusieurs acteurs, dont un responsable de voirie et un médecin.
À Pétion-Ville, notamment près de l’ancien cimetière, des tonnes de détritus obstruent la chaussée, perturbant la circulation, notamment pour les chauffeurs de Tap-Tap. « C’est notre quotidien. La mairie peine à débarrasser les ordures. C’est pire quand on les brûle et que la fumée nous asphyxie, » se lamente Jean-Pierre, un chauffeur.
Depuis le 29 février 2024, la violence accrue dans la capitale a poussé des centaines de milliers de personnes à se réfugier à Pétion-Ville et Haut-Delmas. Cette migration massive a exacerbé la crise des déchets, les villes n’étant pas préparées à accueillir autant de personnes. Fabienne Dorvil, étudiante à l’INAGHEI, une entité de l’Université d’État d’Haïti, souligne que l’éducation insuffisante et l’urbanisation chaotique aggravent ce fléau.
« On ne peut pas remédier à cette situation du jour au lendemain. Le type d’éducation reçu par la population est pour beaucoup dans ce fléau. La plus grande préoccupation demeure l’urbanisation catastrophique des villes, » a-t-elle déclaré, proposant aux dirigeants de réfléchir à un plan de réaménagement territorial pour pallier le problème.
Efforts municipaux
Robenson Pierre, directeur de voirie à Delmas, explique que son service nettoie la ville quotidiennement, en utilisant dix camions capables de transporter chacun 45 m³ de déchets. « Pour opérer d’arrache-pied dans la gestion des déchets, le service de voirie dispose de plusieurs matériels. Chaque jour, nous avons dix camions qui enlèvent quarante-cinq mètres cubes de détritus chacun dans toute la commune, » a indiqué le responsable.
Robenson Pierre, Directeur de voirie à la Mairie de Delmas
Ces déchets sont transportés au site de Tutier, Titanyen, où ils sont triés pour recyclage ou incinération. Cependant, la collecte directement chez les habitants est difficile.
M. Pierre insiste sur l’importance de l’éducation pour responsabiliser la population et améliorer la situation.
Le directeur souligne que la crise sécuritaire n’est pas sans conséquences sur la gestion des déchets, surtout en raison des changements démographiques liés aux déplacés.
Risques sanitaires
Le Dr Kerry Norbrun, lors de notre entretien, a exposé les risques liés à la mauvaise gestion des déchets. La présence de décharges à ciel ouvert entraîne une pollution de l’air, des sols et de l’eau, posant des risques pour la santé publique. Les déchets plastiques, particulièrement problématiques, endommagent les écosystèmes et sont difficiles à éliminer.
« L’accumulation de déchets non traités et mal gérés crée un environnement propice à la propagation de maladies infectieuses. Les déchets non collectés et abandonnés dans les rues et les cours d’eau servent de sites de reproduction pour les vecteurs de maladies tels que les moustiques, les mouches et les rongeurs, augmentant ainsi le risque de maladies telles que le paludisme, la dengue, le chikungunya, la dysenterie, l’hépatite, les infections bactériennes, la leptospirose et la fièvre hémorragique, » affirme Kerry Norbrun.
« Les diarrhées et les infections intestinales, causées par la contamination des aliments et de l’eau par les déchets, sont fréquentes et peuvent entraîner des maladies potentiellement mortelles, en particulier chez les jeunes enfants et les personnes âgées, » ajoute-t-il.
Environnement et santé
La gestion inadéquate des déchets pollue les sols, réduisant la fertilité des terres agricoles. Les émissions provenant de l’incinération non contrôlée produisent des gaz à effet de serre, dégradant la qualité de l’air et provoquant des problèmes respiratoires et cardiovasculaires, soutient le médecin.
Dr Kerry Norbrun
Les décharges, selon lui, polluent également les eaux souterraines, affectant la qualité de l’eau potable et augmentant les risques de maladies hydriques comme le choléra et la typhoïde. Les écosystèmes aquatiques sont également touchés, avec des impacts négatifs sur la qualité de l’eau et la mortalité des espèces.
Les populations utilisant de l’eau contaminée sont exposées à un risque accru de maladies d’origine hydrique, telles que le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et l’hépatite. En outre, les écosystèmes aquatiques sont affectés, avec une réduction de la qualité de l’eau, la perturbation des chaînes alimentaires et la mort massive de poissons et d’autres espèces aquatiques, alarme-t-il.
Solutions proposées
Le Dr Norbrun propose une approche holistique pour la gestion des déchets en temps de crise, impliquant des améliorations infrastructurelles et politiques, tout en prenant en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux. Il recommande de :
Renforcer les infrastructures de collecte et de traitement des déchets, promouvoir la collecte sélective, le compostage et le recyclage, renforcer les réglementations environnementales, sensibiliser la population, impliquer les autorités locales et les institutions régionales.
La gestion inadéquate des déchets est un défi sanitaire majeur pour la population haïtienne, déjà confrontée à une crise multifactorielle. La coopération entre le gouvernement, les organisations internationales, les ONG et la société civile est cruciale pour trouver des solutions durables.
Dans un documentaire de plus de dix minutes rendu public cette semaine, l’administration communale de Delmas, dirigée par le magistrat Wilson Jeudy, vise à informer les citoyens sur ses actions, surtout celles concernant les dossiers fonciers.
Consciente des conflits que génèrent les affaires de terre dans la commune, la Mairie de Delmas s’explique par le biais de professionnels en droit. « Toutes les actions de l’administration communale de Delmas sont en conformité avec la loi. Quand un bien (terrain) est relevé du domaine privé de l’État, la loi fait de la mairie un gestionnaire privilégié. La mairie intervient sur les chantiers pour réclamer ses taxes, vérifier les différents papiers, et s’assurer de la conformité du plan de construction par rapport à son plan d’urbanisation, entre autres, »explique maître Claudel Amour.
Pour sa part, maître Evelt Fanfan s’est exprimé sur les cas d’expropriation. « En termes simples, l’expropriation est l’opportunité que la loi donne à l’État, en tant que gestionnaire général de la République, d’intervenir au besoin pour prendre le bien d’un citoyen et le mettre au service de la communauté. Dans ce cas, la loi fixe les conditions pour procéder à une expropriation, comme le dédommagement équitable du propriétaire ayant fourni tous les documents légaux et nécessaires. L’expropriation concerne tout le monde, et le bien acquis doit être mis au service des citoyens, jamais d’un particulier, » a indiqué l’homme de loi.
À son tour, le magistrat Wilson Jeudy évoque les difficultés rencontrées très souvent pour exproprier les propriétaires. « À chaque fois que la mairie veut intervenir sur un terrain déclaré d’utilité publique (expropriation), nous faisons face au problème des titres de propriété, ce qui complique le dédommagement des occupants comme le veut la loi, » dit le responsable.
Selon les propos de M. Jeudy, les personnes qui dénoncent souvent les actions de la mairie dans les médias sont celles qui se trouvent incapables de fournir de vrais papiers (des titres de propriété certifiés).
Les espaces où sont construits le Lycée Horatius Laventure, la Bibliothèque Municipale, la caserne des pompiers, les places publiques, et l’école communale, entre autres, ont été acquis par la Mairie par expropriation. Cependant, jusqu’à présent, les occupants n’ont pas réussi à fournir leurs titres de propriété afin de recevoir leur dédommagement conformément aux prescriptions de la loi, affirment les autorités de la commune.
De jeunes universitaires et professionnels haïtiens ont officiellement lancé le dimanche 14 juillet « Hubdemy », une plateforme de cours en ligne. Cette initiative vise à renforcer les compétences des jeunes et à les sensibiliser à une utilisation responsable des nouvelles technologies d’information et de communication.
Le lancement s’est déroulé à l’hôtel Montana, avec des interventions de personnalités telles que l’ex-gouverneur de la Banque centrale Jean Baden Dubois, l’économiste et professeur Enomy Germain, et Orpha Ambroise, PDG de BandAyiti. Ensemble, ils ont souligné les opportunités offertes par l’éducation numérique, notamment pour les petites et moyennes entreprises locales cherchant à s’internationaliser.
Hubdemy, autofinancée par ses fondateurs, se veut un outil pour l’avenir éducatif d’Haïti malgré les défis actuels. Plus de 1 700 étudiants ont déjà testé la plateforme avec des cours en gestion de projet et marketing numérique. Lors du lancement, les participants ont présenté des projets entrepreneuriaux intégrant des outils numériques. Naichka Léonard, Lovely Adolphe, et Sheedlyne Francesca Saül, les trois seules femmes parmi les dix finalistes, ont remporté les premières places, recevant une prime de 100 000 gourdes et trois sites internet pour leurs projets.
Dorsainvil, Joana Dorlus, et Kendy Montreuil, qui ont été honorés pour leurs contributions. Christelle Monfiston, co-présidente de la plateforme, a souligné l’ambition de Hubdemy de permettre aux jeunes haïtiens d’exceller dans les compétences numériques avec des accompagnements personnalisés.
Hubdemy représente un espoir pour une génération confrontée à la misère et à la violence en Haïti. Il est essentiel que chacun contribue à ce projet durable et ambitieux, symbole de fierté nationale comparable à la Citadelle Laferrière. Face aux défis de l’accès à l’éducation, Hubdemy se positionne comme une solution innovante et inclusive pour combler les écarts éducatifs, incarnant l’idéal de cette initiative remarquable.
Le 14 juillet, commémoration de la prise de la Bastille, a été marqué en Haïti par une réception à la résidence de l’ambassadeur français Fabrice Mauriès, en présence des autorités haïtiennes.
Lors de son discours, l’ambassadeur Mauriès, en fin de mission, a remercié ses collaborateurs et les autorités haïtiennes pour leur coopération durant son séjour.
Le diplomate a souligné le soutien sécuritaire de la France à la Police Nationale d’Haïti (PNH) et a évoqué l’appui de la France au déploiement de la force multinationale par les Nations Unies, en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité en Haïti. Il a également exprimé l’espoir du retour des entreprises françaises dans le pays.
L’ambassadeur Fabrice Mauriès
L’événement a vu la présence de nombreuses personnalités, dont les membres du Conseil Présidentiel de transition Fritz Alphonse Jean, Leslie Voltaire, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, Laurent St-Cyr, Emmanuel Vertilaire, et Frinel Joseph.
Étaient également présents le Premier ministre Garry Conille, la ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy, le ministre des Affaires sociales Georges Wilbert Franck, ainsi que le ministre de l’Éducation et de la Communication Antoine Augustin.
La cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), Maria Isabel Salvador, avec un mandat renouvelé jusqu’au 15 juillet 2025, a également participé à la célébration.
L’événement a également réuni l’autoproclamé Avoka-Pèp la André Michel, le défenseur des droits humains Pierre Espérance, l’ancien Premier ministre et responsable du parti EDE Claude Joseph, l’ancienne ministre de la Justice et de la Communication Emelie Prophète MILCE, l’écrivain Lionel Trouillot entre autres.
L’Argentine a ajouté un 16e titre de Copa America à son palmarès dimanche, en battant la Colombie 1- 0 en prolongation, lors d’une finale riche en émotions et en rebondissements au Stade Hard Rock à Miami. Si la victoire a finalement été scellée par un but décisif de Lautaro Martinez, le match restera également dans les mémoires pour les incidents qui ont perturbé son déroulement et pour la blessure de Lionel Messi, véritable icône du football mondial.
La finale a débuté sous des auspices tumultueux, avec des problèmes d’accès au stade pour les supporters qui ont contraint les organisateurs à retarder le coup d’envoi. Cette attente n’a fait qu’accroître la tension et l’excitation des fans, désireux de voir leurs équipes respectives s’affronter pour le titre continental.
Le coup de théâtre de la soirée est survenu peu après le début du match, lorsque Lionel Messi, capitaine et star incontestée de l’Argentine, a dû quitter le terrain sur blessure à la 66e minute. Ce départ prématuré a été un coup dur pour l’Albiceleste et a soulevé de nombreuses interrogations sur la capacité de l’équipe à s’imposer sans son talisman.
C’est alors que Lautaro Martinez, remplaçant pendant la partie majeure de la compétition, est entré en scène pour jouer le rôle de « supersub ». Auteur de cinq buts durant le tournoi, il n’a pas seulement terminé le meilleur buteur de la Copa America, mais il a également inscrit le but vainqueur en prolongation, offrant ainsi à son pays une victoire précieuse et émotive.
À 26 ans, Martinez incarne le présent et l’avenir de l’équipe argentine, apprenant qu’il est prêt à prendre le relais des légendes qui ont marqué l’histoire du football argentin. Parmi elles, Angel Di Maria, 36 ans, a annoncé qu’il prendrait sa retraite internationale à l’issue de cette finale, tournant ainsi une page importante de sa carrière.
Quant à Lionel Messi, bien que blessé, il a laissé entendre qu’il pourrait prolonger son aventure avec la sélection jusqu’à la Coupe du monde 2026 aux États-Unis. Cette perspective ravit les supporters argentins, qui espèrent voir leur idole continuer à porter les couleurs de l’Albiceleste.
Cette finale de Copa America restera dans les annales, non seulement pour la victoire argentine, mais aussi pour les moments de tension, de doute et finalement de triomphe qui ont rythmé cette soirée inoubliable.
Pistes pour une analyse approfondie de » La transe des masques «
Par Pradel Henriquez
SELON MARNATHA IRÈNE TERNIER, C’EST NOTRE NAISSANCE QUI DETERMINE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES.
De nos jours, en Haïti, on ne serait pas étonné de découvrir que beaucoup d’hommes, de très nombreux hommes, quel que soit leur rang, leur statut, leur niveau, leur position socio-économique, leur richesse matérielle ou leur pauvreté (riches ou pauvres), battent leur(s) femme(s). Ou encore, ils exercent sur elle(s) des formes de violences tant diverses que voilées et détournées.
En effet, lorsque la situation sociale, politique et économique est aussi grave, ce sont les femmes et les enfants qui paient le pot cassé.
Le philosophe allemand, Friedrich Nietzsche, auteur de « Par delà le bien et le mal » et de » Ainsi parlait Zarathoustra « , aborderait-il la question, dans ce cas précis, sous l’angle de la » volonté de puissance » , étant donné un contexte social où les rapports de force sont tout simplement aveugles et ne font souvent appel à aucun bon sens, aucune jugeote, aucune morale, aucune crainte de Dieu, aucune sagesse, aucune instruction, aucune culture, aucun humanisme, aucune tolérance, aucun respect de l’autre, aucune éducation familiale, voire, aucune justice dans les relations conjugales , ni simplement sentimentales. C’est la force purement physique brutale, aveugle qui prédomine tant dans les couples que dans les relations sentimentales en général.
On l’a vu, pendant la période du COVID-19, un peu partout à travers le monde, on vient juste de le voir encore, en Haïti durant les trois (3) dernières années de chaos ayant suivi l’assassinat de Jovenel MOÏSE où le pays était littéralement livré à lui-même, de plus en plus :
des médecins battent leur femme, des avocats battent leur femme, des officiels de la fonction publique battent leur femme, des militaires et les policiers battent leur femme des enseignants battent leur femme, des jeunes gens mariés ou amants battent leurs conjointes, des amants battent leur amant, (ho) pardon, leur amante… des intellectuels battent leur femme. Qu’en est-il des prêtres ? Que font certains pasteurs et houngans de leur femme ? Il ne faut pas oublier entretemps que des journalistes eux aussi battent leur femme au nom de je ne sais quelle immunité.
Les catégories socioprofessionnelles moins élevées battent leur femme. Des paysans battent leur femme.
Tiens… Il y en a qui vont jusqu’à mettre leur femme à genoux pour les sanctionner à cause de leurs infidélités conjugales ou autres …
En un mot, tout le monde bat sa femme comme un tambour géant.
Et, c’est douloureux de l’affirmer ainsi, il n’y a personne dans notre société, pour protéger personne et nulle institution non plus, pour protéger ni les enfants, ni les femmes.
On nous rapporte par ailleurs (souhaitons que cela soit une bonne blague en passant) qu’une femme mariée, battue par son mari médecin de profession, fait intervenir un juge de paix pour trancher. À son arrivée, le juge de paix se retrouve justement nez à nez avec la scène encore très violente.
Et le mari de déclarer au juge de paix dûment accompagné d’un policier en uniforme et de son greffier :
» C’est ma femme que je suis en train de battre, gare à vous, si vous y mettez votre nez….
Ou pa wè se madanm mwen m ap bat…«
Le mari violent prend alors sa voiture et disparaît des lieux, tout en la démarrant en trombe, spectaculairement, sans égard pour les autorités judiciaires et policières dépêchées sur place afin d’éviter le pire ce jour-là…Son vrai plan ayant été, qui sait, de tuer la femme… Il en avait marre.
Voilà aujourd’hui le type de mari qu’il soit intellectuel, socioprofessionnel, médecin, et qui n’hésite pas une seconde, à agresser la mère en présence de leur fillette âgée entre 4 et 5 ans, ni non plus, à traiter sa femme de chienne , de malkadi avec les insultes les plus grossières et les plus sales, toujours en présence de leur fillette qui ne cesse de pleurer et qui parfois, se met à recoller les morceaux des photos de mariage déchirées violemment par le père pour illustrer son désir de clash conjugal avec des illustrations de violences inouïes.
On a vu pire d’ailleurs : un autre mari détenteur cette fois, d’un Doctorat en Sociologie de l’université du Canada et qui vit en province d’Haïti avec sa femme et leur enfant. Lors d’une querelle qui devait par la suite, déboucher sur une sorte de rupture (séparation) au sein du couple, le mari, docteur en Sociologie, écrit ceci comme une sorte de message WhatsApp à sa femme et je cite :
» ou ka kenbel wi (en parlant de leur enfant). Men pa mandem kòb pou li kòm si son timoun ki tap leve avèm. Chèche travay ou fè pou lè l gen bezwen. Se dènye fwa map diou sa pa ekrim . Si ou ensiste menm sam konn voye m p ap bay yo ankò. Fòk ou konprann lè ou moun retire ou nan kolèt li : déchè santi…. » (fin de citation)
Ainsi, le machisme allié à la violence (verbale, psychologique ou physique) va tellement loin de nos jours, que rien ne devrait en fait énerver un homme dans son couple (un homme au sens masculin). Car, si un homme est trop stressé à la maison, s’il perd son job par exemple, s’il est trop tendu, trop énervé, s’il se fâche, il peut aller jusqu’à détruire son foyer, rabrouer son couple, ou sa vie sentimentale.
Or, qui protège les plus faibles dans notre société actuelle ?
Une femme battue par son mari pendant quasiment cinq (5) ans de leur vie conjugale, a été systématiquement traînée, roulée dans la farine par des institutions publiques concernées et payées pour faire leur job, pendant ces cinq (5) années où cette victime n’a voulu nullement tolérer ces violences et qu’elle croyait nécessaire à chaque fois, de s’adresser au Ministère à la Condition féminine, notamment.
Par ailleurs, une autre femme battue par son mari un 2 janvier (en plein nouvel an), baignant dans des taches de sang, elle a jugé bon de se rendre plutôt dans un commissariat de police de l’aire métropolitaine pour trouver de l’aide. Elle a appris plutôt que le service de plaintes ne fonctionne pas le 2 janvier, sans oublier les commentaires ironiques des gens qui étaient à l’accueil du Commissariat.
Or, la victime était en danger…
Mais alors, qui protège qui ?
La police nationale ? La DCPJ ? Les ONG nationales ou internationales ? La presse traditionnelle ou les médias sociaux ? Le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes ? Les juges de paix ? Les tribunaux ? Les associations féministes traditionnelles ou avant-gardistes ? By the Way, comme on dit en anglais, où sont passées les féministes habituelles ?
Qui protège ces femmes ?
Est-ce leur famille qui les protège dans leur propre foyer ? Quel rôle jouent le père et la mère de ces femmes victimes de violences ? Quel rôle jouent les frères ou même les sœurs de ces femmes victimes ?
Comment se montrer enfin solidaire avec ces femmes battues ? Quel type d’éducation familiale donner aux hommes pour qu’ils respectent les femmes ? Et vice-versa ?
Puisqu’on n’est pas ensemble (mariés, placés, amants, amoureux, ou autres) pour se tuer, ni pour s’avilir, ni pour s’humilier. On est ensemble pour s’aimer, se tolérer, se comprendre…
Si non, qui protège les femmes et les enfants dans notre société où ces derniers sont constamment bafoués et humiliés.
Et rien, jamais, ne joue à leur avantage ?
Qui les protège ?
Ce qui est sûr et certain, c’est que, depuis l’assassinat de Ginou Mondésir, cette journaliste culturelle de Telemax, la chaîne 5, d’alors, battue, massacrée, martyrisée, tuée, par son conjoint, Valdo Jean, le 24 décembre 2004, à nos jours coïncidant ainsi avec la parution de ce nouvel ouvrage de Marnatha Ternier « la transe des masques », les femmes chez nous, n’ont fait que descendre en enfer dans leur vie à deux (2). Et la descente aux enfers des femmes chez nous n’est que de plus en plus vertigineuse. De sorte que le vertige même devient inacceptable, intolérable et insoutenable. Selon une sociologue professionnelle très active, elle aussi, victime de violences conjugales, on aurait aujourd’hui près de 60 p 100 de foyers où les femmes sont régulièrement battues. J’ajouterais moi, selon mes recherches personnelles, que la situation est pire que cela… Pire que ce qu’on voit.
C’est ce que nous essayons de comprendre en lisant le nouveau livre de Marnatha Irène Ternier qui n’a pas peur d’aborder tous les sujets tabous, voire dangereux, de notre société actuelle, comme l’homosexualité, la pédophilie, le viol sur mineur, les abus sexuels sur les enfants en domesticité, la corruption parmi les fonctionnaires privés ou publics, les violences faites aux femmes, les pollutions politiques, l’échec de notre civilisation occidentale, l’échec des religions traditionnelles et de la colonisation en général sur différents milieux culturels.
Aux Etats-Unis d’Amérique, par exemple, il y a le 911 pour protéger les femmes et les enfants.
En Haïti, de quel recours disposent une femme et un enfant qui subissent des agressions quelconques de la part d’un homme violent qui décide de faire du sport au quotidien (li fè gwo bibit ), rien que pour pouvoir avoir l’énergie physique nécessaire afin (devine…) de mieux détruire et de démolir sa femme et ses enfants ?
L’auteure du livre » La transe des masques « , Marnatha Irène Ternier est épouse et mère de trois (3) enfants.
Dans son recueil de nouvelles, « La Transe des Masques », elle en arrive à percevoir les catégories de naissances comme une photographie vivante. Chacune de ces catégories est une sommation au bal masqué de la vie, charriant avec elle, ses joies, ses amertumes, ses désirs, ses souffrances et parfois, une détermination certaine.
Comme une tendance collective ou culturelle, parfois légale d’ailleurs, cette catégorisation des enfants, qui est présentée dans les nouvelles suivantes faisant partie de » la transe des masques « Telles que :
« Le Bâtard, «
« Une terne cérémonie » -« Professionnel » , -« L’Innocence sauve du désespoir
l’âme de la douleur
le Diaspora
et enfin, « Le Coq refuse de chanter »,
Tandis que chez Jean Jacques Rousseau » l’homme est né bon, mais (c’est) la société (qui) le corrompt « . Dans ce cas de « la transe des masques » de Marnatha Ternier, l’homme, est « né violent » à partir d’un ensemble de circonstances, et que très tôt, cette violence viscérale, rejaillira sur tout ce qui bouge autour de lui, en particulier, sur les femmes, les mères, les conjointes, les amantes, etc.
Marnatha Irène Ternier nous invite à voir (ou à vivre) la violence avec laquelle nous sommes venus (es) au monde, avec laquelle, nous sommes nés (és), sur terre, au milieu de tant de masques qui ne peuvent qu’engendrer, reproduire, prospérer et se transmettre aux générations futures.
Notamment, dans cette situation où la majorité des enfants est accompagnée uniquement d’une figure maternelle, dans un foyer considéré comme normal par la société, l’enfant, vivant au milieu de masques divers et variés, est régulièrement spectateur de toutes les violences possibles et inimaginables. Celles-ci ne peuvent que se produire et se reproduire…
Dans ce récit fictif qui va de la page 329 à la page 378, intitulé :
Des violences faites aux femmes », l’auteure, Marnatha Ternier, étale pour nous, lectrices et lecteurs, la description relative au déclin d’une famille dont le père meurt brutalement dans une croisière en 1971 :
« Elle s’est surprise à raconter l’histoire de sa mère alors qu’elle était bel et bien présente au forum (un atelier de défoulement destiné aux femmes battues et à d’autres types de souffrances communautaires) réunissant au moins cinq cents (500) personnes, femmes et hommes, pour parler d’elle-même, de ses déboires, dans son propre foyer, avec son mari devenu pour elle, entretemps, avec le temps, un vrai bourreau.
Sardine a grandi en effet sans père, sans papa. Celui-ci meurt noyé le jour de son anniversaire alors qu’il était accompagné d’une femme toute autre que celle que tout le monde connaissait dans le quartier, c’est-à-dire d’une deuxième femme, comme on dit donc, de la femme d’à côté… »
« Des violences faites aux femmes », c’est une histoire tragique et douloureuse, tant pour le narrateur (je l’imagine.) que pour le lecteur éventuellement qui, au bout du compte, finira par comprendre que le Personnage central de ce récit poignant, est une sorte d’héritier d’une famille qui vivait tant bien que mal et dont la mère désormais seule suite à la mort de son premier mari, puis fragilisée tant par la mort de celui-ci que par les enfants de ce dernier, qu’il lui sera désormais difficile d’éduquer, de gérer, de prendre en charge….
Le beau-père (après avoir été un homme tout amoureux au début de l’idylle) en arrive à se munir désormais de son masque de « monstre », cette fois, afin de violenter (ou violer) tant la femme (sa nouvelle femme) que la petite fille (sa belle-fille) qui grandira en portant avec elle, plus que des cicatrices, mais surtout et avant tout, des chocs traumatiques profonds, tant et si bien que ce jour-là, au moment d’une session, on ne peut plus être cathartique, il lui sera absolument difficile déjà de s’exprimer ou de communiquer avec l’assistance …
Soit dit en passant, dans les relations de couple en général, il n’y a pas que les hommes qui battent leur femme, il y a d’une part des femmes qui battent leur conjoint. Et je n’invente rien. Il existe d’autre part, dans les relations homosexuelles, aussi, l’homme qui bat l’autre (homme) ou la femme qui bat sa partenaire ou son amante, etc. Pour avoir été Directeur de plusieurs entreprises différentes, tant dans le public que dans le privé, j’ai déjà eu par exemple, à affronter une situation aussi drôle que violente où l’une de mes employées s’est mise à « ronfler » une autre employée avec des gifles et des coups de poing , à partir d’une scène de jalousie, au sein même de l’entreprise. Je les ai convoquées dans mon bureau, c’était pour apprendre qu’elles partageaient une intimité certaine et qu’elles vivaient ensemble en réalité. Ce jour-là, elles étaient tellement excitées et irritées, violentes, que même moi, leur patron, j’aurais pu encaisser quelques bonnes claques. J’ai pris alors mon sang froid à deux (2) mains pour leur rappeler fermement que c’était une affaire strictement intime ou personnelle, à gérer en dehors de l’institution…
Bref..
En voilà bien un cas qui « éclate » ici le débat relatif aux violences faites aux femmes traité jusque-là dans ce texte, sous l’aspect des relations de couple homme-femme. Toutefois, ce nouvel exemple vécu, de couple femme-femme , violent, ne fait que confirmer l’approche de l’auteure de la Transe des masques, Marnatha Ternier, qui voit bien la nature de notre naissance en tant que peuple haïtien avec une culture spécifique, comme un mobile immédiat des violences diverses que nous infligeons à notre environnement proche ou éloigné.
Panem et circences (du pain et des jeux de cirque) : disait-on (chez les Latins) dans la Rome antique pour dénoncer les pouvoirs publics qui distribuaient à n’en plus finir, des divertissements et du blé, au peuple afin d’endormir sa conscience ? Encore qu’on aurait eu besoin, nous aussi, entretemps, d’un peu de pain et de loisirs, sauf qu’il y a des classes sociales qui ne les trouvent même pas. Par contre, ils ont fini entretemps par détruire notre conscience collective et par geler cette conscience sur divers sujets de préoccupations majeures. Pour nous faire oublier l’essentiel, on nous affuble donc de tous les débats sur le sexe, la sexualité, sur le cul, sur la politique, ou même, parfois, sur le sport…
On oublie de temps en temps les vraies crises sociétales majeures ainsi que notre vrai drame socio-économique qui détruit à petit feu, toutes nos cellules humanistes. On en arrive, dis-je, à oublier ainsi toutes ces violences qui pourrissent entre autres, la vie des plus faibles, dont celle des femmes et des enfants. Ce sont nos piliers pourtant…
Excluant ici d’emblée tout débat ANTAGONIQUE sur l’homme et la femme, au sens étroit des termes, ni sur le masculin et le féminin, ni sur le sexe fort et sur le sexe faible, je dirais que, comme tout homme normal, honnête, éduqué, courtois, élégant, raffiné, sage, non sadique, moral, non cynique, instruit, non-violent, civilisé, mature, respectant la loi et les vertus, ce sont nos piliers. Point barre.
Il n’y a pas meilleur moyen d’humilier un peuple qu’à commencer par humilier d’abord ces piliers, voire, à tout faire pour que ces derniers ne soient nullement soutenus, ni protégés dans leur dignité.
Justement, l’ouvrage de Marnatha Ternier va à contre-courant de ces jeux de cirque à la Romaine. Il nous force plutôt à une introspection plus profonde. Il aborde la violence en général, les violences faites aux femmes en particulier, à partir de la « nature » même de la naissance de notre être en proie des distorsions multiples. Est-ce pour cela, dans la transe des masques et pour autant de violences sur les femmes, le port du masque est souvent obligatoire.Tout compte fait, entre nous, il y en a qui ne s’embarrassent d’aucun scrupule et qui en réalité, ne portent aucun masque.
Le journaliste Michel Myc Cooper a écrit une lettre ouverte datée de ce mercredi 10 juillet 2024, à la ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, dans le but d’attirer son attention sur le calvaire que subissent les compatriotes haïtiens vivant en République dominicaine.
“ Depuis plusieurs années, nos compatriotes font face à des traitements inhumains et humiliants lors de leur expulsion de l’autre côté de l’île et les autorités dominicaines procèdent jusqu’à présent à des déportations massives de nos compatriotes sans même leur offrir la possibilité de régulariser leur statut sur le territoire dominicain ”, retrace le journaliste pour la nouvelle responsable de la chancellerie haïtienne.
Les services de visas de l’ambassade dominicaine en Haïti restent indisponibles depuis plus d’un an, sans l’obtention de visa comment leur demander d’être légaux sur le sol dominicain ? Se questionne l’influenceur.
Plus loin, M. Michel indique que les témoignages de nombreux Haïtiens relatent des arrestations arbitraires, des conditions de détention déplorable, et des renvois forcés, souvent sans aucune forme de procès ou d’évaluation individuelle de leur situation. “ Ces pratiques constituent non seulement une violation flagrante des droits de l’homme, mais elles alimentent également un climat de peur et de discrimination ”, a-t-il ajouté.
En ce sens, le professionnel de la Presse demande à la Ministre Dominique Dupuy d’intervenir de manière urgente et diplomatique afin d’en discuter le plus rapidement possible avec le gouvernement dominicain.
Il est impératif et urgent que nous exigions le respect des droits fondamentaux de nos compatriotes, ainsi que l’instauration de procédures justes et transparentes permettant à ceux qui le souhaitent de régulariser leur situation en République Dominicaine, insiste Michel Myc Cooper.
Les relations entre Haïti et la République dominicaine sont tendues depuis quelque temps. Entre-temps, le 28 juin dernier lors de l’assemblée générale de l’Organisation des États Américains (OEA) tenue au Paraguay, la Ministre Dominique Dupuy a eu sa première rencontre avec son homologue dominicain Roberto Alvarez pour discuter de la situation.
Sous forte sécurité, le Premier ministre Garry Conille, le Directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Rameau Normil, ainsi que le Conseiller Présidentiel, Gérald Gilles, ont visité ce mardi 9 juillet le bâtiment de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti, communément appelé Hôpital général. Le chef de la Primature promet que son équipe va reconstruire le plus grand centre hospitalier du pays.
Chemise blanche et cravate bleue, Garry Conille, d’un ton calme et rassurant, bien escorté par des agents des forces de l’ordre, s’est rendu ce mardi sur le site de l’Hôpital général, environ 24 heures après l’annonce de la reprise de ce bâtiment public des mains des criminels armés. « Cet hôpital est un espace pour que les personnes vulnérables puissent se faire soigner. C’est un bien public. Il nous appartient à tous », souligne le chef du gouvernement.
M. Conille, devant les caméras des journalistes, a tenu à rappeler que l’Hôpital général n’est pas un espace de guerre. « Ce n’est pas une zone de conflit, ce n’est pas une zone de confrontation. Il ne devrait pas être un espace de guerre et nous n’acceptons pas cela. Nous ne pouvons pas accepter que les gens ne puissent pas venir se faire soigner », martèle le médecin de 58 ans.
Le chef du Conseil supérieur de la Police Nationale (CSPN) annonce que des travaux de nettoyage seront réalisés aux alentours de l’Hôpital général. « Nous allons reprendre notre espace. Nous allons reprendre notre pays : maison par maison, quartier par quartier et ville par ville », a conclu M. Conille, tout en demandant à la population haïtienne d’être patiente et courageuse.
Depuis le 29 février dernier, le bâtiment abritant le grand centre hospitalier du pays avait dû fermer ses portes à cause de la violence des gangs armés. Ses locaux servaient d’abri pour les assaillants affrontant les forces de l’ordre dans les parages du Champ de Mars.
Les jours des criminels armés, qui terrorisent la population haïtienne depuis des années, sont comptés. C’est ce qu’ont annoncé les commandants en chef de la Force multinationale et de la Police Nationale d’Haïti, lors d’un point de presse ce lundi 8 juillet 2024.
Rameau Normil, Directeur général de la Police Nationale d’Haïti, annonce que des opérations pour démanteler les gangs seront menés dans tout le pays, et il n’y a ni l’heure ni date pour cela, un bon matin la population en aura à voir. « Nous étions dans une période d’évaluation et de planification pour aborder efficacement le problème de l’insécurité, dans le but de démanteler puis neutraliser les bandits « , a-t-il déclaré.
Après avoir exposé la situation lamentable à laquelle la Police fait face, le nouveau chef de la police haïtienne promet que des commissariats de 7 communes du pays, délaissés depuis tantôt 2 ans, seront renforcés par des agents des forces de l’ordre très bientôt.
Par ailleurs, Godfrey Otunge, chef des policiers kenyans en Haïti, a tenu de préciser que la mission de son équipe consiste à assurer la paix sur le territoire haïtien. « Nous travaillons pour y arriver grâce aux supports des autorités haïtiennes, des partenaires locaux et internationaux « , déclare-t-il.
Le général Godfrey Otunge
Le général Otunge veut être clair concernant le mandat de la force multinationale sur le sol dessalinien. » Notre mandat est clairement defini par la résolution 2699 du Conseil de sécurité de l’ONU visant à supporter la PNH afin de rétablir la sécurité et pour arriver vers la réalisation d’élections crédible, honnête et démocratique en Haïti « , avance-t-il.
Entre-temps, le climat sécuritaire reste critique en dépit des changements qui se sont opérés dans les plus hautes sphères de l’État. Pour parvenir à atteindre son objectif, Rameau Normil sollicite la collaboration des citoyens haïtiens dans l’idée d’un MPP (Mariage entre la population et la police) et la MMAS (Mission Multinationale en Appui à la Sécurité).
Les canons ont surchauffé et la poudre s’est éparpillée à Pèlerin 5, Pétion-Ville, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. Une soirée d’enfer pour les voisins du défunt Jovenel Moïse. Un début de journée bouleversant et inquiétant pour le pays, surtout dans la commune de Pétion-Ville qui a connu un moment de chaos.
En effet, à la suite des événements survenus en pleine soirée, le Premier ministre d’alors, Claude Joseph, avait déclaré à l’aube sur les ondes des grandes stations de radio que le président avait été assassiné et que sa femme avait été blessée par des individus armés parlant espagnol.
Si Claude Joseph avait précisé que « tout est sous contrôle », ce n’était pourtant pas le cas dans plusieurs artères et quartiers populaires de Pétion-Ville où la population s’aventurait dans la chasse aux mercenaires étrangers. Plusieurs ex-militaires colombiens devenus mercenaires, accusés d’avoir orchestré l’attaque meurtrière contre la résidence privée du 58e président d’Haïti, avaient été tués ou appréhendés avec le support de la population.
Le début d’un grand feuilleton à l’haïtienne. Martine Moïse, la veuve du président, qui a donné plusieurs versions sur ce qui s’est réellement passé cette nuit-là et le nombre de balles qu’elle a reçues, n’a pas tardé à s’envoler vers les États-Unis. D’un autre côté, il a fallu la fuite d’une photo du cadavre, selon les informations, à la morgue de Pax Villa, pour confirmer l’exécution de « Nèg Bannann Nan ».
L’enquête haïtienne piétinée
Évidemment, la justice haïtienne avait ouvert une enquête sur ce crime. Après être passé entre les mains de plusieurs juges, le dossier avait été confié au 5ème magistrat instructeur, Walther Wesser Voltaire, en 2022. Après de multiples péripéties et auditions, il a rendu son ordonnance le 25 janvier 2024, renvoyant au moins 51 personnes devant le Tribunal criminel.
En effet, l’ordonnance de la justice haïtienne concernant le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse a été rendue le par le juge d’instruction Walther Wesser VOLTAIRE. C’est un document de 122 pages qui a été partagé avec la presse.
Il revient de mentionner que, dans cette ordonnance, le magistrat VOLTAIRE indique qu’il y a lieu à suivre dans le cadre de l’affaire Jovenel Moïse ces inculpés:
Victor Albeiro Pineda CARDONA, Alejandro Giraldo ZAPATA, Manuel Antonio GROSO GUARIN, John Jairo Ramirez GOMEZ, John Jader ANDELA, Neil Caceres DURAN, Francisco Eladio Uribe OCHOA, Alex Miyer PEŇA, Jheyner Alberto Carmona FLORES, Enalber Vargas Gomez, Ange Mario Yarce SIERRA, Naiser Franco CASTAÑEDA, John Jairo SUARES ALEGRIA, Carlos Giovanni Guerrero TORRES, Edwin Enrique Blanquicet RODRIGUEZ, Juan Carlos Yepes CLAVIJO, Gersain Mendivelso JAIMES,
Christian Emmanuel SANΟΝ, Joseph VINCENT, James SOLAGE, Jean Laguel CIVIL, Joseph Félix BADIO, Dimitri HERARD, Léon CHARLES, Claude JOSEPH, Jacques SINCÈRE, Marie Étienne Martine Joseph MOÏSE, Renald LUBERICE, Ardouin ZÉPHIRIN, Louis Edner Gonzague DAY, Francis CINÉUS, Miradieu FAUSTIN, Ashkard-Joseph PIERRE, Jeantel JOSEPH, Gordon Phénil DÉSIR, Emmanuel LOUIS, Bony GRÉGOIRE, Hubert JEANTY, Marky KESSA, William MOÏSE, Clifton HYPPOLITE, Élie JEAN-CHARLES, Rony FRANÇOIS, Ronald GUERRIER, Cléantis LOUISSAINT, Sadrac ALPHONSE, Ernst GERMAIN, Jude LAURENT, Frantz LOUIS, Faneck DELICAT, Arly JEAN.
Ce, vu qu’il y a des charges concordantes et des indices suffisants susceptibles de justifier leur responsabilité dans les faits qui leur sont reprochés ; nous les renvoyons, en conséquence, devant le Tribunal criminel siégeant sans assistance de jury pour y être jugés sur les faits d’association de malfaiteurs, de vol à main armée, de terrorisme, d’assassinat et de complicité d’assassinat, crimes commis au préjudice de Son Excellence Jovenel Moïse, faits prévus et punis par les articles 224, 225, 226, 227, 240, 241, 242, 243, 247, 248, 249, 326, 327 et 327, 6.1, 6.5, 6.20, 6.26, 7,5eme alinéa, 119 et suivants du Décret du 04 mai 2023 et du Code Pénal, ce, conformément aux prescrits des articles 119 et 120 du Code d’instruction criminelle annoté par Menan et Patrick PIERRE-LOUIS.
En plus, le juge VOLTAIRE a ordonné que ces inculpés soient pris de corps et écroués à la prison civile de Port-au-Prince, s’ils ne s’y trouvent déjà. Aussi, il a ordonné que toutes les pièces de la procédure de la présente ordonnance soient transmises au Commissaire du Gouvernement de ce ressort pour les suites de droit.
7 juillet 2024, trois ans déjà depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse, et plusieurs mois depuis la publication de l’ordonnance concernant cette affaire, aucune action de suivi n’a été effectuée par les autorités compétentes. La justice haïtienne est sous les bottes des grands bonnets. Faut-il rappeler qu’une grande partie des personnalités politiques inculpées par cette ordonnance sont aujourd’hui au-devant de la scène pour décider de l’avenir de la nation ?
L’un des faits les plus marquants de cette enquête est que le juge Voltaire s’était déplacé fin décembre 2023 pour aller auditionner Ariel Henry, encore Premier ministre à l’époque, dans sa résidence officielle à Musseau. Selon les informations parvenues à la rédaction, le magistrat avait quitté son bureau à Route de Frères vers 10 heures du matin et avait quitté la résidence du docteur Henry vers 5 heures de l’après-midi, lors de cette audition qui s’est déroulée sans la présence de son greffier principal.
Les Américains
La justice américaine mène à son tour son enquête sur ce crime depuis 2021. Plusieurs accusés sont détenus aux Etats-Unis, ceux arrêtés dans d’autres pays et ceux transférés en provenance d’Haïti, pris aux mains de la justice haïtienne par l’Oncle Sam.
Dans le cadre de l’enquête américaine, la justice fédérale a déjà condamné à la prison à vie au moins quatres (4) concernés malgré qu’ils ont plaidé coupable d’avoir comploté pour tuer ou enlever Jovenel Moïse.
Il s’agit de l’homme d’affaires haïtiano-chilien Rodolphe Jaar, l’ex-sénateur haïtien John Joël Joseph, lex-officier de l’armée colombienne Germán Alejandro Rivera Garcia dit Colonel Mike, l’ex-informateur haïtiano-américain de la DEA Joseph Vincent.
Les nouveaux dirigeants rendent hommage au feu Jovenel Moïse ce dimanche
D’une part et d’autre, la population haïtienne et le monde entier attendent les résultats d’une enquête sérieuse révélant ce qui s’est réellement passé à Pèlerin 5, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. Entre-temps, tout le monde continue leur vie, seuls les absents sont regrettés.
De retour en Haïti ce samedi 6 juillet après un voyage d’environ une semaine aux États-Unis, le Premier ministre Garry Conille a apporté lors d’un point de presse certaines précisions concernant sa récente déclaration sur les gangs criminels armés qui avait suscité beaucoup de controverses dans l’opinion publique.
Si les malfrats pensent qu’ils ont beaucoup de temps pour déposer les armes et reconnaître l’autorité de l’Etat, le Docteur Conille, par contre, déclare qu’il y a une durée limitée pour qu’ils le font.
“ Il y a un espace limité pour déposer les armes. Je ne vais pas attendre indéfiniment pour attendre qu’ils déposent les armes et que cesse le désordre. La fin de ce film est prévue « , a lâché samedi le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Le nouveau responsable de la Primature précise qu’il ne souhaite pas que ces propos aient subi une mauvaise interprétation dans l’opinion publique. Concernant les deux grandes décisions qui devraient être prises par les gangs avant tout dialogue, le chef du gouvernement a déclaré : « Déposez les armes, il y a des programmes qui sont là à cet effet. Il ne peut pas y avoir de discussions alors que vous gardez en votre main, un fusil, une arme, un revolver ou quoique ce soit. C’est la première démarche « .
Avant d’ajouter : ” Reconnaître l’autorité de l’Etat : si vous êtes recherchés par la justice, il faut vous présenter par-devant la justice, car c’est l’Etat qui vous recherche. Une fois que vous reconnaissez l’autorité de l’Etat, on pourra se parler, se discuter « .
Le PM Garry Conille promet aux victimes des actes de violences des gangs armés qu’elles obtiendront justice et réparation et l’État reprendra, dit-il, le contrôle total du territoire.
» Nous allons reprendre le contrôle du territoire de maison en maison, de quartier en quartier, de ville en ville ”, a-t-il martelé à nouveau.
Haïti, depuis presqu’un mois, se dote d’un nouveau gouvernement. Rétablir la sécurité et la paix dans le pays reste l’une des priorités de cette nouvelle équipe au pouvoir qui a les yeux de la population asphyxiée par la violence rivés sur elle.
Pour le moment, le panorama n’a subi aucune modification avec les gangs qui multiplient leurs attaques presque tous les jours dans le pays, surtout dans plusieurs quartiers de la capitale.
En dépit des changements dans les hautes sphères de l’Etat, les bandits armés poursuivent leurs actes criminels en Haïti. Au cours d’une semaine, les malfrats ont assassiné environ une trentaine de personnes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Cette nouvelle escalade de violence a fait surface dans un contexte où les gangs et le chef du gouvernement Garry Conille parlent de « dialogue » comme moyen pour ramener la paix dans le pays.
Au sud de Port-au-Prince, soit dans la commune de Gressier, des individus armés revenant de « Gran Ravin » ont assassiné 25 personnes dans la nuit du dimanche 30 juin à lundi 1er juillet, selon l’agent exécutif intérimaire de cette ville, Jean Vladimir Bertrand.
En plus, au cours de leur passage, les malfrats ont incendié plusieurs maisons et démoli partiellement le commissariat de la ville, chassant de chez eux les habitants de Gressier qui, pour la plupart, se sont réfugiés dans plusieurs villes du Grand Sud.
Dans la soirée du jeudi 4 juillet 2024, des hommes circulant à moto ont assassiné deux (2) personnes à Pétion-Ville. Réginald Reimbel et Jonas Civil sont les deux victimes de cette attaque menée par des individus armés. Concernant ce double meurtre, la police n’a communiqué aucune information.
Au cours de la même soirée du jeudi 4 juillet 2024, au moins 3 personnes, dont 2 inspecteurs de police, ont été assassinées au niveau d’Arcachon 32, commune de Carrefour. Le Syndicat National des Policiers Haïtiens ( SYNAPOHA), qui a confirmé la nouvelle, révèle que les bandits ont emporté les cadavres des policiers.
Les actes de violence continuent d’être perpétrés dans le pays malgré la présence d’un nouveau chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) et des policiers kenyans, sans oublier les changements effectués au sein du haut commandement de l’institution policière.
Soulignons qu’environ 600 000 personnes ont quitté leurs maisons à cause de ces actes de violence, selon les chiffres de l’OIM.
La population espère un aller mieux de la part des nouveaux dirigeants alors que la situation reste tendue dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince avec plus de 80 % de la capitale haïtienne contrôlé par des bandes criminelles qui ne cessent de multiplier leurs exactions.
Depuis son installation, plusieurs rencontres se sont déroulées avec les organismes concernés dans la réponse humanitaire. Et, lors d’une journée marathon, le vendredi 5 juillet 2024, le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, Herwil Gaspard, s’est entretenu avec la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général, Urika Richardson et le Chef de Bureau de l’Office de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), Abdoulaye Sawadogo.
Cette séance de travail a été l’occasion d’évaluer la crise humanitaire qui ne cesse de se dégrader et d’envisager des actions communes susceptibles de la juguler. Une de fois de plus, les conditions des déplacés internes dans les camps ont été au cœur de cet entretien. Les 310 000 femmes et filles et 180 000 enfants des 578 074 déplacés internes attendent des réponses immédiates des autorités. L’urgence d’agir bien et vite est une nécessité sur laquelle les trois interlocuteurs se sont mis d’accord, indique un communiqué.
La situation des 5 000 000 de personnes en insécurité alimentaire en Haïti a aussi été traitée.
Toujours vendredi, le Ministre Herwil Gaspard a rencontré Grégoire GOODSTEIN, Chef de mission de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) en Haïti pour évaluer les actions menées sur le terrain par cette institution et de trouver ensemble la meilleure façon de les orienter en vue d’atteindre les objectifs fixés.
L’arrivée d’un premier contingent de la police kényane en Haïti n’a pas fait trembler les gangs armés. Au cours du week-end dernier, des hommes armés ont incendié partiellement deux infrastructures policières dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Un gouvernement est en place. Un nouveau directeur est à la tête de la Police Nationale d’Haïti. Plus de 200 policiers kenyans sont arrivés en Haïti. Mais, tout ça n’a pas fait trembler les bandes armées qui continuent de piller, tuer, violer et incendier des maisons et des infrastructures policières. Cette situation laisse présager des jours sombres pour le peuple haïtien qui rêvait des jours meilleurs avec ce nouveau gouvernement.
Hier, jeudi 4 juillet 2024, selon les informations partagées par le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA), au moins trois personnes, dont deux inspecteurs de police, ont été abattues par des caïds, qui ont ensuite emporté les cadavres des policiers.
À Gressier, la situation s’est détériorée le week-end dernier. Selon les informations disponibles, les malfrats ont tué plus d’une vingtaine de citoyens. Des attaques sanglantes ont également été signalées à Solino dans la soirée du jeudi 4 juillet.
En réponse à l’appel au dialogue lancé par le chef de gang Jimmy Chérizier, alias Barbecue, le Premier ministre Garry Conille, depuis les États-Unis, n’écarte pas la possibilité de dialoguer avec les bandes criminelles. Cependant, il demande avant tout que les criminels déposent leurs armes et reconnaissent l’autorité de l’État. Une déclaration vivement critiquée par plus d’un.
Entre-temps, la situation sociale et humanitaire de la population continue de se détériorer en dépit des changements importants opérés à la tête de l’État. Environ 600 000 déplacés internes sont encore aux abois sous les yeux des nouvelles autorités qui ne cessent de multiplier les promesses.
« L’État reprendra le contrôle du territoire maison par maison, quartier par quartier et ville par ville, » a déclaré le Premier ministre Garry Conille avant de partir pour les États-Unis. En attendant, les gangs continuent de chasser les habitants de maison en maison, et certains policiers kenyans, de leur côté, effectuent des patrouilles dans quelques endroits de la capitale.
À l’occasion de la célébration de ses 18 ans sur le marché, la compagnie de téléphonie mobile Digicel Haïti annonce de nouveaux investissements pour 2024. Ce, selon les responsables, afin de continuer à offrir le meilleur service aux abonnés tout en lançant une nouvelle gamme de forfaits d’appels et d’Internet pour l’été, avec la possibilité de gagner une voiture.
“ Nous avons fait beaucoup et nous avons encore beaucoup à faire. Nous avons de nombreux investissements planifiés pour 2024 et nous continuerons à garder le peuple haïtien connecté ”, a déclaré Jean-Philippe Brun, Directeur Général de Digicel Haïti.
Le staff de management de la compagnie téléphonique rouge et blanc précise que les nouveaux forfaits DigiTalk, DigiNèt et DigiPaleNèt sont disponibles en vue de répondre à tous les besoins de leurs clients.
Et, en plus des nouveaux plans, Digicel Haïti propose une offre exceptionnelle : une NOUVELLE TOYOTA AGYA à gagner, pour marquer le début de l’été, en achetant l’un des nouveaux forfaits d’appels et d’Internet.
Les abonnés de la compagnie peuvent acheter ces forfaits via le menu *509# ou via les applications MyDigicel et MonCash pour participer au tirage au sort. Et, pour plus d’informations sur ces projets et toutes les campagnes de l’été, il est recommandé de consulter le site web de Digicel et de suivre ses pages sur les réseaux sociaux.
S’est tenue la 11e édition du Salon du Droit, le vendredi 21 juin 2024 à Pétion-Ville, autour du thème « La redevabilité dans la lutte contre la corruption en Haïti ». Cette édition a accueilli une pléthore de juristes et de structures militant contre la corruption en Haïti. Cette année, c’est l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) qui a assuré le rôle de coordonnateur scientifique.
Pour Me Patrick Laurent, cette plateforme d’échanges et de réflexion essentielle qu’est le Salon du Droit, dont il est initiateur, se félicite d’offrir une place à tous par l’accès à la connaissance et la richesse des échanges qui s’y tiennent. « La 11e édition est la première de la deuxième décennie du Salon. C’est le lieu de nouvelles résolutions et d’un nouveau départ également », précise Me Laurent.
Le Directeur Général de l’ULCC, Hans Ludwig Joseph de son côté, plaide en faveur de la moralisation de l’administration publique. « ULCC a cette responsabilité légale de moraliser l’administration publique et la vie publique en général », déclare-t-il.
Et, ce processus de moralisation, selon lui, passe indéniablement par ce travail de sensibilisation, d’information et de formation du public. »C’est cette vertu que charrie le Salon du Droit notamment sa onzième conduite par l’instruction en charge de la prévention et de répression de la corruption en Haïti », ajoute M. Joseph.
Au cours de cet événement, la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-unies en Haïti, Marie Isabelle Salvador, croit que, durant la période de transition, la lutte contre la corruption doit être au centre des priorités. « En Haïti, les défis sont nombreux, mais notre détermination, à les surmonter est plus forte que jamais […] La corruption facilite les autres crimes majeurs tels que le trafic de drogue, d’arme et d’être humain, aggravant ainsi la crise sécuritaire que nous traversons », a fait savoir madame Salvador.
En cette occasion, les responsables du cabinet Patrick Laurent ont remis le prix de la 3e édition du salon du Droit à Me Mario Delcy pour son travail et son aide qu’il apporte aux avocats en situation difficile.
Le Centre Toussaint Louverture, en a profité, pour remettre à l’Ensemble Contre la Corruption (ECC) la 3e édition du prix Patrice Derenoncourt pour sa lutte contre la violence.
Le salon du Droit est une initiative du Cabinet Patrick Laurent. Lancé en 2013, le salon se veut être un carrefour d’échanges entre les professionnels du droit et de la justice. Déjà, la date de la 12 édition est fixée pour le 25 mai 2025.
Le nouveau gouvernement opère de grands changements dans la chancellerie haïtienne. À ce fait, la Ministre des Affaires étrangères Dominique DUPUY a jetté son dévolu sur la jeune diplomate Laetisia Belizaire pour occuper la fonction de nouvelle Cheffe de poste par intérim au Consulat général de Miami. Son installation s’est déroulée ce jeudi 27 juin.
Le choix de la polyvalente Laetisia à ce poste survient à un moment où plus d’un juge urgent de promouvoir les jeunes cadres dans l’administration publique et de redynamiser l’image de l’État haïtien à l’échelle internationale.
En effet, la nouvelle Consule générale d’Haïti à Miami Laetisia Belizaire a un parcours académique remarquable, possédant des diplômes obtenus dans des institutions de renommée mondiale :
• Institut américain de diplomatie et des droits de l’homme, Washington (avril 2024) : Associé du protocole scientifique et du commerce international.
• Institut de diplomatie et d’affaires internationales, Taïwan (avril 2019) : Certificat en diplomatie internationale.
• Institut du service extérieur indien (septembre 2018) : Certificat en diplomatie internationale.
• Université Florida Atlantic, Boca Raton, Floride (juillet 2014) : MBA en gestion et planification d’événements.
• Académie nationale diplomatique et consulaire, Haïti (août 2011) : Master en sciences des relations publiques.
• UNIQ, Haïti (mai 2010) : MBA en droit.
• Lycée Excel, Haïti (mars 2006) : Baccalauréat.
Expérience professionnelle
La diplomate a déjà eu plusieurs expériences professionnelles dans le domaine diplomatique et des affaires internationales :
• Attachée diplomatique au Ministère des affaires étrangères (2015-2020)
• Vice-consul au Consulat général de Boston
• Consul au Consulat général de Miami
En outre, elle a collaboré avec le ministère de l’Éducation nationale et a offert ses services à des organisations humanitaires, dont Caritas Allemagne.
Un choix pour un renouveau diplomatique
Le choix de madame Belizaire comme nouvelle Cheffe de poste a.i. au Consulat général de Miami s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à responsabiliser les jeunes talents de la fonction publique et à réhabiliter l’image de l’État haïtien sur la scène internationale.
Son installation à ce poste majeur reflète la confiance du gouvernement dans sa capacité à assumer des responsabilités de haut niveau et à contribuer positivement à la diplomatie haïtienne, lance l’un de ses collaborateurs.
La jeune Consule Laetisia Belizaire
À son nouveau poste, Laetisia Belizaire continuera à mettre à profit ses compétences et son expertise pour renforcer les relations entre Haïti et les communautés haïtiennes à l’étranger, promouvoir les échanges culturels et académiques, développer des initiatives innovantes pour maintenir et renforcer les liens entre les citoyens et leur pays d’origine, affirme son équipe.
Le gouvernement haïtien s’attend à ce que, sous sa direction, le Consulat général de Miami jouera un rôle clé dans l’amélioration des relations bilatérales et dans la promotion d’une image positive et dynamique d’Haïti à l’étranger.
Depuis son arrivée comme titulaire du Ministère des Affaires étrangères et celui des Haïtiens Vivant à l’Étranger, Dominique Dupuy se donne pour mission de doter la diplomatie de cadres dynamiques, dont avec 50% de femmes dans des postes clé, une grande première dans toute l’histoire de la diplomatie haïtienne.
Quelques heures après l’arrivée d’un contingent de la police kényane à Port-au-Prince ce mardi 25 juin 2024, le gouvernement haïtien a organisé une conférence de presse en collaboration avec la cheffe de la délégation kényane afin d’apporter certaines précisions. Garry Conille, chef du gouvernement haïtien, après avoir salué l’arrivée des policiers kenyans en Haïti, a déclaré que les gangs armés n’ont pas d’autre choix que de déposer les armes et de reconnaître l’autorité de l’État haïtien.
Le chef de la Primature, en présence d’une délégation kényane et du directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Normil Rameau, s’est adressé au peuple haïtien et particulièrement aux gangs qui ont passé plus de trois ans à semer la terreur dans le pays. « Nous allons commencer à travailler petit à petit pour pouvoir reprendre notre pays sans accroc à quiconque quand ce n’est pas nécessaire », a-t-il déclaré d’un ton ferme.
Monsieur Conille croit que la stabilité d’Haïti doit passer nécessairement par l’instauration d’un climat de sécurité et de paix avec l’accompagnement des pays amis d’Haïti. » Nous renforçons notre police. Nous avons mis sur pied de groupes de travail entre l’armée d’Haïti et la Police Nationale d’Haïti pour planifier des opérations », précise celui qui fait office de chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN).
Est-ce qu’il est possible d’aller vers un dialogue avec les gangs armés dans le pays ? Face à cette question, le Premier ministre a tranché. « Déposer les armes et reconnaître l’autorité de l’État haïtien avant toute autre disposition », lance-t-il aux groupes criminels qui prennent le pays en otage depuis environ trois ans.
Dr Monica Juma, cheffe de la délégation kényane, a pris la parole au cours de cette conférence. Elle a déclaré que son pays réitère sa ferme volonté d’aider le peuple haïtien et les autorités haïtiennes à rétablir l’ordre public et la paix, afin de mettre en place des programmes de développement durable.
Plus loin, madame Juma précise qu’il ne s’agit pas d’une mission de l’Organisation des Nations unies. C’est plutôt une mission de paix qui a le leadership de la police kényane afin de supporter le peuple haïtien.
Sans préciser le processus, Garry Conille confirme le déploiement progressif de nouveaux soldats sur le sol dessalinien afin de compléter la mission multinationale de sécurité qui accompagnera les forces de l’ordre pour rétablir la paix dans le pays.
Après que des sources de la police et du gouvernement du Kenya ont déclaré hier, dimanche, à AFP, que les policiers kenyans débarqueront cette semaine en Haïti, les premières actions amorçant la fin de ce feuilleton tant duré se font remarquer.
“Le départ est prévu pour le mardi de cette semaine. Les préparatifs sont en cours pour un départ de l’équipe pour Haïti mardi. Nous avons déjà deux équipes préparatoires qui sont parties, une la semaine dernière et une autre samedi ”, ont confié dimanche des sources gouvernementale et policière du Kenya à AFP.
Le premier contingent en route pour Haïti est composé d’officiers d’élite de l’unité de déploiement rapide de la police kényane. Ils ont tous suivi un entraînement rigoureux pour ce travail et sont prêts pour la mission, a indiqué un responsable du ministère kenyan de l’intérieur à l’agence française.
Déclaration du président Ruto
Des premiers pas vers ce déploiement tant attendu après des mois de promesses et de discours farfelus.
Le lundi 24 juin 2024, le président kenyan Williams Ruto a remis le drapeau du Kenya aux 400 premiers officiers en route pour Haïti dans le cadre du déploiement de la force multinationale.
En pleine terreur des gangs criminels armés, M. Ruto croit que ses policiers vont changer la donne en Haïti.
”Le Kenya possède de solides références en matière de rétablissement de la paix et de résolution des conflits à l’échelle mondiale. La présence de nos policiers en Haïti apportera un soulagement aux hommes, aux femmes et aux enfants dont la vie a été brisée par la violence des gangs ”, a-t-il déclaré aujourd’hui depuis le Collège de formation de la police administrative pour le briefing préalable au déploiement du premier contingent de la police kenyane en Haïti.
” Nous travaillerons avec la communauté internationale pour instaurer une stabilité durable en Haïti ”, a assuré le président du pays de l’Afrique de l’Est.
Notons que l’inspecteur général adjoint Noor Gabow, le chef des opérations Samuel Chebet (GSU) et l’inspecteur général adjoint principal Geoffrey Otunge dirigeront les troupes kenyanes sur le sol dessalinien🇭🇹.
Vers une lueur de paix et d’instabilité en Haïti ou vers l’échec d’une autre mission internationale sur l’île ? Il n’est que d’attendre les résultats dans les prochaines semaines. Ce qui est sûr, la population haïtienne, particulièrement dans la capitale, impatiente de voir un aller mieux et pourquoi pas une amélioration considérable de la situation surtout sur le plan sécuritaire, suit de près les nouveaux dirigeants, dont le Directeur général a.i. de la PNH Normil Rameau, récemment installé.
Née à Port-au-Prince, capitale d’Haïti ravagée par la violence des gangs armés, la romancière haïtienne Marnatha Irène Ternier a publié « La Transe des Masques ». Ce premier roman nous invite à réfléchir sur nous-mêmes en tant qu’humains, et particulièrement en tant qu’Haïtiens, dans le contexte de notre lieu de vie.
« La Transe des Masques » est avant tout un outil empirique, témoin du quotidien des hommes et des femmes modernes. Un outil grâce auquel l’ancienne ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger cherche à explorer les tracasseries, en général, de l’humanité, et de la société haïtienne en particulier. Déroulé sur un ton poétique, ce récit romanesque n’a pas laissé indifférents certains artistes haïtiens qui l’ont déjà lu.
Sur 410 pages, elle invite le monde à cogiter au-delà du cadre romanesque. « La transe des Masques est plus qu’un simple roman : c’est un appel à l’authenticité, la compassion et la transformation sociale », commente la célèbre chanteuse Yole DÉROSE.
Pour l’excellentissime chanteur haïtien Jean Belony Murat (Bélo), c’est un travail de dévoilement. « Ce nouveau texte de Marnatha Irène Turnier ouvre quasiment sur un bal masqué au cours duquel tombent les masques qui ont du mal souvent à gérer leurs transes ».
Et l’auteur de Lakou Trankil ajoute ceci : « Au-delà des masques, justement, qu’on porte au quotidien et qui tombent sans cesse selon notre position sociale, selon nos forces ou nos faiblesses, l’objectif final de cette œuvre est bel et bien d’en arriver à un Lakou Trankil », ajoute-t-il.
Marnatha Irène Ternier, née à Port-au-Prince d’une union issue de la commune de La Vallée de Jacmel, au Sud-Est d’Haïti, a plusieurs cordes à son arc : informaticienne, relationniste et désormais romancière. Cette femme de lettres, qui a développé un goût poussé pour les livres après avoir intégré l’administration publique haïtienne, a gravi tous les échelons pour devenir ministre en 2018.
Dans un communiqué, l’Organisation de Défense et de Protection des droits humains, « Solidarités Pour Tous », saluant l’installation du Nouveau Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Solidarité et des Affaires Humanitaires Herwil Gaspard, lance un appel à l’action concernant la crise des déplacés internes en Haïti.
L’organisation dit reconnaître le rôle combien important que peut jouer la structure placée sous la commande de M. Herwil Gaspard dans la gestion des crises humanitaires actuelles en Haïti et croire que cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à coordonner et à répondre aux besoins urgents des populations les plus vulnérables, notamment des déplacés internes touchés par la guerre des gangs.
Actuellement, le nombre de déplacés internes dans le pays s’élève à plus de 578 000, parmi lesquels se trouvent plus de 180 000 enfants, confrontés à des conditions précaires et à un avenir incertain selon l’Organisation Mondiale de la Migration (OIM).
“ Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour protéger et soutenir ces populations vulnérables. Les besoins fondamentaux tels que l’accès au logement, à la nourriture, à l’eau potable et aux services de santé doivent être prioritaires pour assurer le bien-être de ces compatriotes ”, soutient Solidarités Pour Tous.
Plus loin, cette entité appelle de manière urgente le gouvernement et les organisations humanitaires à coordonner leurs efforts pour répondre efficacement à cette crise humanitaire, précisant qu’il incombe d’agir ensemble pour apporter un soutien efficace et durable à ces personnes déplacées qui ont désespérément besoin d’aide.
Le Premier ministre Garry Conille qui est également le titulaire du ministère de l’Intérieur a présidé, dans la matinée du samedi 22 juin 2024, une importante rencontre de travail autour de la sécurité, annonce le bureau de communication de la Primature.
C’est la première réunion du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) du Dr Garry Conille qui fait suite à l’installation du nouveau Directeur général a.i. de la PNH, Normil Rameau.
Selon le communiqué de la Primature, parmi les principaux points qui ont été à l’ordre du jour de cette importante réunion se trouvent : les mesures pour enrayer le phénomène de l’insécurité, le banditisme et la criminalité ; le rétablissement d’un climat de paix et de stabilité ; les stratégies de reprise de contrôle de tout le territoire national en vue de la libre circulation de personnes et des biens, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
En plus du Dr Garry Conille, Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Me Carlos Hercule, ministre de la Justice et de la Sécurité publique, M. Rameau Normil, le nouveau Directeur général de la Police Nationale d’Haïti, et M. Fritz Saint Fort, l’inspecteur général en chef de l’institution policière, ont pris part à cette réunion.
Notons qu’hier le DG Normil a assuré que, sous sa direction, les gangs armés seront neutralisés et démantelés. La population, asphyxiée par la terreur des malfrats, attend des monts et merveilles de la part des nouveaux dirigeants pour le rétablissement de la sécurité en Haïti.
Le nouveau Directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haïti, Normil Rameau, a pris ses fonctions ce vendredi 21 juin 2024. Dans un long discours, le commandant en chef des troupes policières lâche plusieurs promesses, dont celle de neutraliser et de démanteler les gangs criminels armés qui sévissent dans le pays.
L’ancien responsable de la DCPJ a observé une minute de silence en mémoire d’innombrables victimes, spécialement les policiers et policières, de la terreur des gangs criminels armés.
Dans sa prise de parole consolidant son installation à la tête de la police haïtienne, Normil Rameau a déclaré que l’histoire le conduit une nouvelle fois à la tête de l’institution policière. “ L’institution à laquelle j’ai consacré toute ma vie. J’ai bien appris du passé et je suis conscient du caractère exceptionnel des conditions actuelles. Il s’agit de donner un précieux espoir à toute une population, celui de recommencer à vivre en toute tranquillité et pour que le pays puisse redevenir partout, dans ses moindres recoins, un territoire vivable ”, a-t-il indiqué.
Le nouveau DG de la PNH promet de merveilles. “La force de la loi réduira en silence l’arrogance et la terreur des gangs armés criminels. Ils seront neutralisés et démantelés ”, a assuré M. Normil, remerciant le Conseil Présidentiel et le Premier ministre Garry Conille pour la confiance placée en lui.
Le nouveau Directeur général reçoit sa lettre de nomination de la part du Premier ministre Garry Conille
“Je ferai en sorte de ne jamais être affaibli pendant ma mission. L’orientation et les objectifs qui me sont prescrits pour le rétablissement de l’ordre public et de la sécurité publique seront ma principale boussole ”, a-t-il ajouté.
Plus loin, le nouveau M. Rameau a précisé qu’il a accepté de retourner à la tête de la PNH pour des actions concrètes sans traîner les pieds ni trop presser pendant que la police et la population feront qu’un seul pour mener le combat.
En plus, il a indiqué avoir de l’assurance des autorités pour un accompagnement adéquat aux policiers-ères, surtout en termes de moyens pouvant les aider dans leur travail.
En travaillant ensemble, les policiers, tous unis, vont reprendre le monopole de la violence. La police sera en première ligne, comme bras armé de la justice, pour combattre les trafics de tous genres, surtout d’armes, de munitions et de la drogue, assure le policier de carrière.
Notons que Normil Rameau avait dirigé la PNH pendant 15 mois sous la présidence de Jovenel Moïse.
Les missionnaires américains Nathalie et Davy Llyod ainsi que Jude Montis sont les victimes d’une attaque armée orchestrée dans la soirée du jeudi 23 mai 2024 dans un orphelinat à Lizon, Croix-des-Bouquets. Ce drame a fait couler beaucoup d’encre.
Les parents de ces missionnaires tués, en particulier Ben Baker, Représentant de l’État du Missouri, étaient en Haïti dans la semaine. Un voyage qui fait suite à l’assassinat tragique de sa fille Natalie et de son gendre Davy qui ont longuement travaillé dans le pays en apportant leur aide aux personnes démunies, surtout les enfants.
“ Je reviens tout juste d’Haïti. Je me sentais obligé d’y retourner chaque fois que David (le père de Davy) en avait besoin ”, a écrit le républicain Ben Baker ce mercredi 19 juin sur son compte X. Je ne voulais pas qu’il doive y aller seul et je sentais juste que je devais y aller, et mon beau-frère Bobby Thomas nous accompagnait également, a-t-il ajouté.
Dans son long message publié sur les réseaux sociaux, l’homme politique a indiqué qu’au début, il ne savait pas vraiment pourquoi débarquer à Haïti, à part qu’il existe un lien profond avec les gens sur l’île auxquels Davy et Natalie ont consacré leur vie. “ Je voulais juste être proche des enfants dont Natalie était proche et avec lesquels elle avait eu un tel impact. Je voulais juste être là pour eux”, dit-il.
Le représentant du Missouri indique que, après l’attaque sanglante, les enfants de l’orphelinat ont été déplacés parce qu’ils ne peuvent pas retourner en toute sécurité dans l’enceinte de la mission et David, le père du défunt Davy, a dû évaluer la situation et essayer de trouver rapidement un meilleur logement.
“ Dieu a pourvu à ce besoin ! Une des raisons pour lesquelles j’y suis allé est probablement égoïste, peut-être pour trouver plus de réponses à la question « Pourquoi » qui me tourmente depuis ce jour. J’ai en fait trouvé plus de réponses au « Pourquoi », mais pas de la manière que je pensais. L’une des questions posées par de nombreuses personnes présentes était : « Pourquoi voudriez-vous venir ici après ce qui s’est passé ? » Ils pensaient que nous nourririons du ressentiment et de la colère et que nous ne voudrions jamais y aller. Je leur ai dit : « Nous vous aimons, nous voulons que le travail continue, et même si je ne vous ai jamais rencontré jusqu’à présent, je ressens une connexion grâce à Davy et Natalie », raconte Ben Baker.
C’était profond de voir comment ils réagissaient à cela. Ils semblaient désespérés et étaient autant en deuil que nous. Certains enfants n’avaient plus souri depuis ce jour. Ce que j’ai réalisé, c’est que Dieu utilisait notre présence si tôt pour leur confirmer qu’il les aimait toujours, qu’il ne les avait pas quittés et qu’il y avait encore de l’espoir. Certains enfants, et même des adultes avaient même pensé que cela pourrait être la fin, et que les missionnaires ne reviendraient sûrement pas après ce qui s’est passé, poursuit-il.
D’après lui, les enfants ont été témoins de choses terribles qui resteront sans doute gravées dans leur mémoire pour le reste de leur vie. “ Personne ne devrait jamais avoir à être témoin du mal de cette manière, surtout les enfants. Ça me brise le cœur. Sur la photo ci-dessous, je tiens un petit garçon que Natalie aimait beaucoup et qui a aussi besoin de prière. Il ne comprend pas pourquoi elle est partie… Moi non plus ”, se lamente-t-il.
En plus, il a précisé qu’il y a plus de détails qu’il connaît maintenant et certains d’entre eux, dont vous entendrez parler plus tard, mais l’essentiel est qu’il s’agissait finalement d’une bataille entre le bien et le mal, et même s’il semble que le mal ait gagné, ce n’est pas le cas. Il se dit plus que jamais convaincu ! Le témoignage que Davy et Natalie ont laissé derrière eux restera pour les générations futures et atteint des millions de personnes.
“ L’un des jeunes hommes qui ont été témoins de tout cela a déclaré que Davy prêchait l’Évangile aux membres du gang qui les ont finalement tués tout le temps pendant que cela durait plusieurs heures. Ils pouvaient même l’entendre malgré le bruit de la fusillade ! Il n’arrêtait pas de leur dire que même après cela, vous pouvez toujours vous repentir et que Jésus vous sauvera. Incroyable. Seul Dieu peut donner ce genre de courage, de force et de détermination ”, retrace M. Baker.
“ Ma foi ne sera plus jamais la même. Mon engagement ne sera plus jamais le même. Ma détermination à faire tout ce que Dieu m’appelle à faire ne sera jamais la même, quel qu’en soit le prix. Cela m’a tellement changé que je ne peux même pas l’exprimer avec des mots. Et je sais que je ne suis pas le seul. S’il vous plaît, continuez à prier pour les gens là-bas, en particulier pour ceux qui ont perdu des êtres chers. Priez pour les missions en Haïti que Dieu continuera à pourvoir afin qu’elles puissent continuer. J’ai promis aux enfants que je reviendrais, alors priez pour que Dieu fournisse un moyen. Priez pour Haïti ! ”, a-t-il conclu.
Notons que de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer justice pour ces victimes. De plus, l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Dennis Hankins, a déclaré être certain que justice sera rendue pour Davy et Natalie Llyod, dont les corps ont été rapatriés aux États-Unis et ont pu avoir des funérailles.
Le mardi 18 juin 2024, le ministre de la Défense, sous la tutelle du criminologue Jean Marc Berthier ANTOINE, a demandé au Commandant en Chef a.i des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), général Jodel Lessage, de mettre l’armée en « condition D ».
Et, les responsables précisent que les instructions subséquentes suivront.
“Cette initiative s’inscrit dans le cadre des priorités stratégiques définies par le Ministre pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées d’Haïti et assurer une réponse efficace aux menaces qui pèsent sur notre pays ”, a déclaré le Ministère de la Défense sur X.
Annonçant que des instructions supplémentaires seront communiquées ultérieurement, les autorités indiquent que cette décision de mettre les FAD’H en position D fait suite à une évaluation rigoureuse de la situation sécuritaire actuelle du pays, marquée par des défis importants nécessitant une vigilance accrue et une réactivité immédiate.
Il reste à attendre ce que va rapporter une telle décision pour le pays faisant face à la terreur des gangs criminels armés. Notons qu’hier, mardi, pas moins de 455 agents allant faire partie des différentes unités spécialisés de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont reçu leurs parchemins à l’école nationale de police.
Les cinq gagnants du concours de rédaction organisé par l’Administration Générale des Douanes (AGD) ont reçu leurs primes après la décision du jury. La cérémonie s’est tenue ce mardi 18 juin à l’hôtel Montana , en présence de plusieurs responsables universitaires, dont le doyen de la Faculté Quisqueya
« Pour une douane mobilisant ses partenaires « , tel est le thème retenu par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) cette année pour célébrer la Journée internationale de la douane.
C’est à cette occasion que l’Administration Générale des Douanes a lancé ce concours qui vise, selon les organisateurs, à permettre à tous de se familiariser avec les missions et les valeurs fondamentales des administrations douanières.
Parmi une trentaine d’étudiants venant de diverses universités du pays ayant pris part à cette activité intellectuelle, cinq sont déclarés gagnants.
Il s’agit de :
Mirlène Saturné, première lauréate du concours
Wiguens Prevallon, deuxième
Iviolien Guillaume, troisième
John Velly, quatrième
Manel Beauplan, cinquième
Mirlène Fortuné, première gagnante
« Comment peut-on conceptualiser et appliquer un modèle d’orientation garantissant une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs en Haïti ? » C’est autour de ce sujet découlant du thème de l’OMD que Mirlène Fortuné, venant de l’Université Quisqueya, a développé ses idées jugées innovatrices. Et, elle se dit fière d’avoir pris part à ce concours.
« Je me sentais très flattée de participer à ce concours et c’était un réel plaisir pour moi de partager ce que je comprends de votre travail », a déclaré la première lauréate tout en exhortant les responsables des douanes à mettre en pratique les recommandations formulées par les étudiants.
Mieux orienter les actions de la douane haïtienne
Selon le Directeur général de l’Administration Générale des Douanes, Julcène Édouard, « Ce concours a été organisé dans le but de recueillir les opinions des étudiants des universités du pays sur les questions douanières relatives au thème cité plus haut ». Cela vise à « mieux orienter les actions de la douane haïtienne vers la réalisation des objectifs fixés par ce thème, en accord avec les différents objectifs visés par l’Administration Générale des Douanes », a ajouté M. Édouard.
Le responsable de l’AGD estime que ces événements contribuent à permettre à la douane haïtienne de concrétiser sa vision, qui consiste à faire de l’Administration Générale des Douanes une administration moderne, transparente et performante pour une Haïti compétitive.
M. Édouard salue la capacité des lauréats. « C’est donc un honneur pour moi de féliciter les cinq lauréats qui viennent de différentes universités », a-t-il déclaré tout en soulignant avoir tenu compte des diverses recommandations qu’ils ont formulées.
Directeur général de l’Administration Générale des Douanes, Julcène Édouard et la première gagnante Mirlène Fortuné 🏅
La première lauréate a reçu un ordinateur portable et 250 mille gourdes, tandis que le deuxième a reçu un ordinateur portable accompagné de 150 mille gourdes. Le troisième a reçu un ordinateur portable et 100 mille gourdes, le quatrième un ordinateur portable accompagné de 75 mille gourdes, et le cinquième empoche 50 mille gourdes et un ordinateur portable.
Donner une goutte de sang, c’est donner la vie à l’humanité. Ce 14 juin marque la journée mondiale de donneurs de sang volontaire. En cette occasion, le Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG) plaide en faveur de l’application du décret portant la création et fonctionnement de l’Organisme National du Sang et des Produits Sanguins (ONASAPS).
Dans un communiqué, le RENAGSANG a salué l’engagement de tous les donneurs pour leur héroïsme. Du coup, le réseau appelle les autorités en place à appliquer le décret portant création et fonctionnement de l’Organisme du Sang et des Produits Sanguins.
Ledit décret, publié sous la présidence de Jovenel Moïse le 13 octobre 2020, s’avère être, selon le RENAGSANG, un outil fondamental pour l’obtention d’un meilleur système transfusionnel en Haïti. « Cependant, on n’est pas encore là », constate la structure.
En plus, le RENAGSANG rappelle que suivant les dispositions transitoires de l’article 38 du décret en question, le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) aurait dû mettre en place, dans un délai ne dépassant pas une année, les différentes structures de l’ONASAPS.
Plus de trois ans après sa publication, ce décret reste un document inconnu de la grande majorité de la population, souligne le RENAGSANG, croyant en ce sens que la mise en place effective de l’ONASAPS permettra au pays de disposer d’un système transfusionnel à la dimension des attentes de la population.
La police haïtienne, qui vient d’avoir ses 29 ans, est en mal d’enfant depuis plusieurs années avec des agents assassinés, des commissariats, des sous-commissariats et prisons incendiés ou démolis par des bandits armés. Au cours des 9 dernières années, pas moins de 303 agents de l’institution policière ont été assassinés, selon un rapport du réseau National de Défense des Droits humains (RNDDH) publié ce mercredi 12 juin 2024.
Les chiffres documentés par le RNDDH concernant la situation de la police haïtienne sont alarmants. Dans son rapport d’enquête, il est révélé qu’au cours des 9 dernières années, soit de 2015 à 2023, au moins 303 agents de la Police Nationale d’Haïti ont été assassinés. Cela représente, selon l’organisation, une moyenne de 34 policiers assassinés par année.
Selon le RNDDH, les années 2019, 2021, 2022 et 2023 ont été les plus meurtrières pour l’institution policière. Le rapport indique que les policiers assassinés durant ces années dépassent les 40 victimes annuelles.
Des agents spécialisés en opération
La situation s’est détériorée au fil des années sous les regards passifs des autorités. En seulement un an, de juin 2023 à juin 2024, 36 agents de la Police Nationale d’Haïti ont été assassinés. Pour l’année en cours, au moins une vingtaine de policiers ont déjà été tués.
Attaques armées contre les espaces policiers : au moins 68 attaques en trois ans
De juin 2021 à juin 2024, des bandits armés ont mené plusieurs attaques contre des commissariats, des sous-commissariats et des patrouilles fixes et mobiles de la Police Nationale d’Haïti. Le Réseau National de Défense des Droits Humains en a dénombré au moins 68 durant cette période. Certains bâtiments ont été incendiés ou démolis par des gangs armés, précise le RNDDH.
Le Sous-Commisariat de Martissant détruit par les gangs, capture 23 mai 2024
Parmi ces attaques, quinze (15) ont été perpétrées en 2021, onze (11) en 2022, onze (11) en 2023 et trente-et-un (31) en 2024. Selon le RNDDH, cette situation est due à la mauvaise organisation de la sécurité physique des policiers.
Le Premier ministre Garry Conille et les membres de son cabinet ministériel ont été installés ce mercredi 12 juin 2024. La cérémonie d’installation s’est tenue à la Villa d’Accueil à Musseau en présence des membres du Conseil Présidentiel de Transition et de plusieurs personnalités.
Dans son discours de circonstance, le Premier ministre Garry Conille a observé une minute de silence en l’honneur des policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gangs (UTAG), Emelin Fermetus, Peterson Clovis et Wilkens Jean Junior Piton, tués dimanche dernier par des bandits armés de la coalition « VIV ANSANM » à Delmas 18.
Dressant un tableau sombre de la situation actuelle du pays, Dr Conille a appelé le peuple haïtien à faire preuve de courage pour relever les défis actuels, tout en promettant que lui et son gouvernement travailleront pour le rétablissement de la sécurité publique, le redressement de l’économie entre autres.
“ Je m’engage à servir notre nation avec intégrité, transparence et dévouement. Mon gouvernement travaillera sans relâche pour améliorer les conditions de vies de chaque Haïtiens et Haïtiennes pour bâtir un avenir plus sûr et plus prospère et pour rétablir la dignité de notre peuple ”, a déclaré le nouveau locataire de la Primature.
Le PM Garry Conille en compagnie des membres du nouveau gouvernement, des responsables de la PNH et des FAD’H ainsi que les membres du Conseil Présidentiel de transition
De son côté, le président du Conseil Présidentiel de Transition, Edgard Leblanc Fils, a affirmé que le Conseil présidentiel et le gouvernement ont une mission délicate et historique à accomplir. « Nous devons réussir pour faire renaître l’espoir en l’avenir du pays. Nous devons nous mettre à la hauteur de cette difficile tâche pour combler les attentes d’une population qui a tant souffert dans sa chair, ses biens, son esprit et sa dignité », a-t-il ajouté.
À cet effet, il a demandé au nouveau gouvernement de respecter la feuille de route qui leur a été remise suivant l’accord du 3 avril 2024 pour une transition pacifique et ordonnée. L’article 45 de cet accord prévoit notamment une réforme des Forces Nationales de Sécurité, la préparation de la conférence nationale et le renforcement des institutions étatiques, a-t-il indiqué.
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À noter que cette cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du Premier ministre par intérim sortant Michel Patrick Boisvert et de son gouvernement, des responsables du Haut commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et des généraux en chef des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), de la représentante du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Maria Isabelle Salvador, ainsi que des représentants du corps diplomatique et consulaire, notamment des États-Unis, du Canada, de Taïwan, de la France, entre autres.
Il convient de rappeler que ce gouvernement de transition, dirigé par le Docteur Garry Conille, comprend 14 ministres pour 18 ministères pendant la période de transition, soit jusqu’au 7 février 2026.
La structure Konbit San Pou San (KSPS) a organisé une formation intensive sur le secourisme du 31 mai au 2 juin 2024, au siège de la Digicel. Déroulée sous le thème « Youn Dwe Ka Ede Lòt », cette initiative visait à doter une vingtaine de jeunes de compétences essentielles pour intervenir en situation d’urgence et de détresse, soutiennent les responsables.
En effet, avec le support de la Fondation Digicel, Gwoup Konbit, Vitol Foundation, Stop Accidents et Roots, KSPS décident de donner une réponse à la vulnérabilité d’Haïti qui est fréquemment confrontée à des catastrophes naturelles ainsi que des crises sanitaires, et qui demeure vulnérable en matière de premiers secours.
Dr Cassandra Jean François, coordonnatrice de cette activité, a souligné l’importance cruciale de renforcer la résilience communautaire. “ Pour les premiers secours, Haïti est un pays vulnérable. Nous croyons que c’est une obligation de former et d’aider à grandir la résilience communautaire. Konbit San Pou San voit un grand vide et décide d’apporter sa contribution”, a-t-elle déclaré.
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Des formations complètes
Durant ces trois jours de formation, les participants ont bénéficié des enseignements de James Jean Pierre, Sterlin Saint Louis et Cassandra Jean François.
Ce, dans le cadre d’un programme qui comprenait une formation exhaustive sur diverses thématiques essentielles :
PCSU/Bilan primaire : Une évaluation rapide pour déterminer les priorités en matière de soins.
Atteintes de la peau : Gestion des brûlures, coupures et autres blessures superficielles.
Atteintes du squelette : Techniques de prise en charge des fractures et des entorses.
Hémorragie : Contrôle des saignements et prévention des chocs hémorragiques.
Atteintes respiratoires : Interventions en cas de détresse respiratoire et réanimation cardiopulmonaire (RCP).
Les participants à ces formations ont eu l’occasion de mettre en pratique ces compétences fraîchement acquises à travers des séances interactives.
Et, Dr Cassandra Jean François a profité pour annoncer que cette formation n’était que la première d’une série prévue par KSPS. Des sessions futures viseront spécifiquement les jeunes écoliers et universitaires ainsi que les donneurs de sang seront tenues dans l’objectif de créer une véritable culture du secourisme en Haïti, où chaque individu pourra devenir un acteur clé en situation d’urgence.
Notons qu’à la fin de la formation, des certificats ont été remis aux participants qui ont fait le serment de respecter les exigences et l’éthique du secourisme.
Le Dr Garry Conille est devenu Premier ministre de la transition haïtienne. Plus de 48 heures après sa nomination à la tête de la Primature, le médecin de 58 ans a reçu, ce lundi 3 juin, l’ampliation de l’arrêté le nommant à ce poste pour la deuxième fois en moins de 15 ans.
C’est à la Villa d’Accueil, où siègent les neuf membres du Conseil présidentiel de transition, que la cérémonie a eu lieu. C’est le président du CPT, Edgard Leblanc Fils, qui a remis le document à Monsieur Conille.
Cette cérémonie a été l’occasion, selon un communiqué de la Primature, pour le Premier ministre d’inviter tous les acteurs à mettre leurs différends de côté en privilégiant l’intérêt suprême de la nation.
Lors de son discours, le chef du gouvernement a déclaré, selon la Primature, qu’il est conscient de l’urgence du moment et des enjeux qui l’attendent.
Garry Conille, dès son arrivée au pays, peu de temps après sa nomination, semble déjà se mettre au travail bien qu’il ne soit pas encore officiellement installé. Accompagné du Directeur général de la Police haïtienne, Frantz Elbé, et des agents de plusieurs unités spécialisées, le Premier ministre Conille a effectué une visite au Centre-ville de Port-au-Prince le dimanche 2 juin 2024 pour prendre connaissance de la situation.
Le Real Madrid a encore une fois marqué l’histoire du football en remportant sa quinzième Ligue des Champions ce samedi 1er juin 2024. En s’imposant 2-0 face au Borussia Dortmund, l’équipe madrilène, dirigée par l’expérimenté Carlo Ancelotti, a démontré une maîtrise totale de son sujet, surtout en deuxième période.
Buteurs, Carvajal et Vinicius ont permis à leur équipe de soulever pour une quinzième fois la coupe aux grandes oreilles.
Une finale domptée avec Maestria
La rencontre au Stade Wembley d’Angleterre a débuté avec une forte pression de la part de Dortmund pendant la première période. Durant les 45 premières minutes, les Allemands ont imposé leur rythme, orchestrant des attaques précises et maîtrisées, mais sans jamais trouver l’ouverture du score face avec un Thibaut Courtois hors pair.
Le premier but est venu à la 74e minute grâce à un corner tiré vers la gauche, conclut par un coup de tête puissant de Carvajal. Ce but met en lumière l’incroyable cohésion et la fluidité du jeu de l’équipe espagnole dans la deuxième période.
Le deuxième but, signé du Brésilien Vinicius à la 83e minute, a scellé le sort du match. L’attaquant madrilène a une fois de plus prouvé qu’il est l’un des attaquants les plus redoutables de sa génération, marquant après une passe décisive Jude Bellingham.
Sous la direction du coach italien Carlo Ancelotti, le Real Madrid a non seulement remporté la Ligue des Champions, mais aussi dominé le championnat d’Espagne cette saison. Ancelotti, avec son expérience et sa vision tactique, a su tirer le meilleur de chaque joueur, créant une équipe à la fois solide et spectaculaire.
Sa capacité à adapter les stratégies en fonction des adversaires et à maintenir une excellente dynamique de groupe a été cruciale dans ces succès. La défense rigoureuse, alliée à une attaque prolifique, a fait du Real Madrid une équipe presque invincible cette saison.
Ce doublé historique championnat d’Espagne et Ligue des champions consacre une saison exceptionnelle pour le Real Madrid. Avec des joueurs de classe mondiale comme Thibaut Courtois, Toni Kroos, Vinicius et Bellingham, l’équipe a affiché une constance impressionnante tout au long de la saison.
Les fans madrilènes peuvent célébrer avec fierté les exploits de leur équipe, qui continue d’écrire les plus belles pages de l’histoire du football. Le Real Madrid, avec cette quinzième Ligue des champions, renforce encore son statut de club le plus titré de la compétition, devant ses rivaux européens.
Champion, buteur dans cette finale, la superstar brésilienne Vinicius Junior gagne plus de points sur le podium du Ballon d’Or. Cette rencontre était la toute dernière de Toni Kroos sous les couleurs de la Casablanca.
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) s’est intervenue dans près d’une dizaine d’écoles et plusieurs sites de déplacés ce 28 mai, date marquant la journée mondiale pour la santé, l’hygiène et la précarité menstruelles, dans l’objectif de sensibiliser les adolescentes à connaître leur physiologie pour pouvoir gérer les enjeux de leurs règles.
“ On a sensibilisé les adolescentes afin qu’elles apprennent à se connaître vraiment biologiquement, savoir que les règles ne constituent pas une fatalité et savoir les notions de base pour se protéger, surtout contre des infections “, indique Luca Chrislie.
On a profité d’aborder avec elles le sujet lié à la violence faite aux enfants, dont des aggressions sexuelles, a ajouté la Directrice exécutive de l’organisation, précisant que cette campagne de sensibilisation a été assurée par leur équipe d’éducation, de santé et de protection.
Par ailleurs, en plus de les sensibiliser sur divers éléments liés aux règles et les moyens de se protéger, l’OCCED’H a distribué des kits et des serviettes hygiéniques à ces adolescentes.
Une nouvelle période de temps vient d’être décidée pour le déploiement de la force multinationale sur le sol dessalinien. Dans une interview exclusive accordée à la BBC le vendredi 24 mai 2024, le président kényan William Ruto affirme que les premières troupes kényanes seront déployées en Haïti dans environ trois (3) semaines pour combattre les gangs criminels armés.
Le président Ruto a rappelé qu’une équipe kényane de planification est déjà en Haïti et des rencontres avec la police haïtienne ont été tenues pour prendre des dispositions avant le déploiement.
» J’ai déjà une équipe en Haïti alors que je vous parle. Cela nous donnera une image de ce à quoi les choses ressemblent sur le terrain, des capacités disponibles, de l’infrastructure qui a été mise en place ”, a déclaré vendredi le président kényan à la BBC.
Ensuite, il a ajouté : “ Une fois que nous avons cette évaluation et que nous avons convenu avec la police haïtienne et les dirigeants haïtiens, nous regardons l’horizon entre trois semaines et nous sommes sur le point d’être prêts à déployer, une fois que tout sur le terrain sera réglé. »
En plus, M. Ruto a déclaré à la chaîne américaine que la construction de la base visant à accueillir les troupes et à conserver les équipements est complète à environ 70 %.
Alors que le chef d’Etat africain est en déplacement officiel aux Etats-Unis. Hier, la Maison Blanche a appelé au déploiement rapide de la force multinationale en Haïti dirigée par le Kenya, après qu’un couple américain et un Haïtien aient tués à Lizon, Croix-des-Bouquets.
Bandi ak zam k ap triyonfe Ayiti touye pou pi piti 3 moun nan sware jedi 23 me 2024 la nan Lizon, Kwadèboukè nan moman yo te atake yon òfelina. Gen 2 misyonè ameriken nan viktim yo, sa ki sisite anpil reyaksyon nan tout mond lan e menm ansyen prezidan Donald Trump fè gwo deklarasyon.
Viktim yo se Davy ak Natalie Llyod, de (2) misyonè de nasyonalite amerikèn epi Jude Montis, yon sitwayen Ayisyen ki te responsab òfelina.
“ Se pou Bondye beni Davy ak Natalie. Yon gwo trajedi. Ayiti lage san kontwòl nèt. Twouve asasen yo KOUNYA !!! ” se sa ansyen prezidan repibliken Etazini an, Donald Trump ekri sou rezo sosyal li « Truth Social ».
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Fòk nou presize Nathalie Llyod, madanm Davy, se pitit fi Ben Baker, ki se yon repibliken epi Reprezantan Eta Missouri nan Kongrè ameriken an.
“ Kè m brize an mil moso. M pat janm resanti yon doulè konsa pandan tout vi m. Nou tout konnen pitit fi m Natalie ak bofis mwen Davy se misyonè pandan tout tan yo Ayiti ”, se sa Ben Baker deklare, pandan l mande konkou priyè pou li ak tout fanmiy lan k ap jwenn fòs pou simonte eprèv sa.
N ap raple fòs miltinasyonal la ki te gen pou deplwaye Ayiti 23 me sa pou vin fè fas ak gang yo, pa vini ankò. Deplwaman sòlda etranje yo ranvwaye pou mwa jen k ap vini an, selon enfòmasyon yo, akoz tout materyèl tankou machin blennde ak elikoptè poko achte.
La situation sécuritaire de la zone métropolitaine de Port-au-Prince s’est aggravée encore plus à quelques jours de l’arrivée de la force multinationale en Haïti. Depuis le week-end coïncidant avec la fête du drapeau, les criminels de la coalition «Viv Ansanm» se sont lancés dans une campagne de démolition des édifices publics abritant notamment des prisons, des commissariats et des sous-commissariats.
Plusieurs infrastructures policières se sont vues réduire en poussière et décombres par les différentes bandes armées entre vendredi 17 et mercredi 22 mai 2024.
En effet, avec leurs engins lourds, les gangs opérant en Plaine ont démoli la Prison civile ainsi que le commissariat de la Croix-des-Bouquets entre 17 et 18 mai alors que des membres du Conseil Présidentiel de transition célébraient les 221e anniversaires de la création de notre bicolore.
Puis, entre mardi 21 et mercredi 22 mai, les bandits armés ont entrepris la démolition du Sous-commissariat de Corail Cesselesse dans la plaine du Cul-de-Sac. En soirée de mardi, les malfrats, ont également entammé le processus de démolition du Sous-commissariat de Martissant 1, se trouvant sous leur contrôle depuis tantôt 3 ans.
Contexte de la campagne de démolition de ces bâtiments
Ce 23 mai, selon les précisions, les premières troupes de la force multinationale devraient arriver en Haïti.
Depuis l’annonce de la venue imminente de cette force, dirigée par le Kenya, les gangs se sont mis à démolir des infrastructures pénitentiaires et policières dans les zones sous leur contrôle, prétextant que ces édifices allant servir de bases d’opération aux soldats étrangers.
Entre-temps, pour certains, cette campagne de démolition entre dans le cadre d’une stratégie bien spécifique afin de faire obstacle à cette mission. Pour d’autres, il s’agit d’un signe montrant que la peur a désormais changé de camps.
Inaction du Haut état-major de la police haïtienne
Les dernières attaques criminelles contre ces infrastructures policières ont laissé indifférents les responsables de la Police Nationale d’Haïti, qui sont passifs et muets.
Depuis le lancement de ces opérations par les gangs, aucun dispositif n’a été mis en place pour empêcher aux différents groupes armés de commettre leur forfait. Avec un bilan mitigé, le Directeur général de la PNH, Frantz Elbé, se contente de garder son poste alors que les caïds continuent de ternir l’image de l’institution.
Qui pis est, selon plus d’un, tout le Haut état-major de la PNH tient bon au côté du DG, avec un regard passif sur tout ce qui traîne dans le pays en ce moment, surtout les forfaits des malfrats.
Alors que les troupes kenyanes s’apprêtent à fouler le sol dessalinien à la fin de ce mois, le Conseil Présidentiel de transition multiplie ses rencontres, notamment avec des responsables de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Tout de suite après une séance de travail tenue le mardi 21 mai 2024 entre les nouveaux dirigeants et le Haut état-major de la Police Nationale d’Haïti, il a été annoncé que ce sera Haïti, à travers l’institution policière, qui coordonnera toutes les opérations de la force multinationale sur le terrain.
En effet, dans un communiqué publié peu de temps après la rencontre, le Conseil Présidentiel de transition indique que cette séance de travail était une occasion d’échanger avec le Directeur général de la PNH, Frantz Elbé, et les membres de la hiérarchie de l’institution policière autour de l’opérationnalisation de la Mission multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS)
“ Haïti, à travers la Police Nationale d’Haïti, aura le contrôle global en ce qui concerne les opérations de la MMAS. Qu’il s’agisse de la composition, des objectifs, des règles d’engagement et du contrôle sanitaire des troupes, tout sera coordonné et supervisé par les autorités haïtiennes », indique ledit communiqué.
Face à une institution policière décriée et souvent au cœur des scandales de corruption, plus d’un se demande comment cette institution parviendra-t-elle à donner des résultats. La réponse se fera sûrement connaître dans les prochains jours ou les prochaines semaines, puisque le décor est déjà planté pour le déploiement de cette force longtemps attendue.
Seuls les soldats haïtiens seront sur les fronts de combat
Les soldats de la force multinationale, seront-ils engagés dans des combats directs avec les gangs armés sur le terrain ?
À cette question, sur la chaîne France24, Lesly Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au Conseil Présidentiel de transition, a déclaré que ce sont les Haïtiens qui affronteront directement les gangs armés.
Selon l’architecte, la mission des troupes étrangères sera d’entraîner les Haïtiens, d’accompagner les Haïtiens qui vont se battre. “Les soldats étrangers, jusqu’à présent, ne vont pas se battre avec les gangs, à moins qu’on les attaque“, a-t-il précisé.
Au cours de cette interview, le conseiller présidentiel a révélé que le nombre de soldats allant faire partie de cette force s’élève à 2 500. Ces derniers, dit-il, ce sont des hommes spécialisés, équipés et appuyés par la logistique américaine.
Soulignons que, selon les prévisions, les premières troupes kenyanes seront déployées en Haïti à partir de ce 23 mai. Et, d’autres sont attendues dans les jours à venir jusqu’au déploiement total de la force multinationale dans le pays, ce, afin d’accompagner la PNH à remettre les choses en ordre.
Le club de football Real Madrid confirme ce mardi que l’international allemand Toni Kroos a décidé de mettre fin à son temps de footballeur professionnel après l’Euro 2024. Une décision qui ne laisse pas le monde du foot indifférent, le talentueux Vinicius Junior profite de lui rendre un grand hommage.
« Génie. C’est le mot le plus proche que j’ai trouvé pour te définir Toni. Et pourtant c’est loin de ce que tu mérites. Aujourd’hui est un triste jour pour moi et les madrilènes. Mais c’est un jour terrible pour le ballon, pour le football. Tu pourrais donner beaucoup plus, beaucoup plus. Mais je te comprends ”, exprime l’international brésilien sur ses comptes de réseaux sociaux.
“Merci pour chaque passe, pour chaque orientation. Nous vous aimons! A POR LA 15 ! 🥺 ”, parole de l’attaquant du Real Madrid au milieu de terrain très habile Toni Kroos.
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En plus, le club de la capitale espagnole, dans son communiqué, exprime sa gratitude et son affection à Toni Kroos, un joueur qui entrera dans l’histoire du Real Madrid comme l’une des plus grandes légendes de notre club et du football international.
Toni Kroos est arrivé au club en 2014 et a été un joueur clé dans l’une des périodes les plus réussies des 122 ans d’histoire du Real Madrid. Au cours de dix saisons en jouant dans nos couleurs, il a remporté 22 titres lors de ses 463 apparitions : 4 Coupes d’Europe, 5 Coupes du monde des clubs, 4 Super Coupes d’Europe, 4 Titres de LaLiga, 1 Copa del Rey et 4 Super Coupes d’Espagne, retrace le club à propos de celui qui a été couronné champion du monde avec l’équipe nationale allemande lors de la Coupe du monde du Brésil 2014.
Avec le Bayern Munich, Toni Kroos a remporté 1 Coupe d’Europe, 1 Coupe du monde des clubs, 1 Super Coupe d’Europe, 3 titres de Bundesliga, 3 Coupes d’Allemagne et 2 Super Coupes d’Allemagne.
Et, au niveau individuel, l’homme de 34 ans a été nommé dans la FIFA FIFPRO World 11 à trois reprises. Il a également été élu meilleur joueur en 2014 par l’IFFHS et a remporté le ballon d’or en tant que meilleur joueur de la Coupe du monde des moins de 17 ans en Corée en 2007.
Dans un communiqué publié ce lundi 20 mai 2024, le Conseil Présidentiel de Transition annonce avoir lancé une vaste opération d’assainissement de la capitale et ses environs envahis par le détritus de toute sorte.
“ La question des détritus qui jonchent les rues un peu partout à travers la capitale et la zone métropolitaine de Port-au-Prince était au cœur d’une importante séance de travail, à la Villa d’Accueil, ce lundi 20 mai 2024 ”, lit-on dans ce communiqué.
L’architecte Leslie VOLTAIRE, au nom du CPT, a échangé avec une délégation de maires de la zone métropolitaine ainsi que le DG du Service national de Gestion des Résidus solides (SNGRS), informe le CPT, précisant que les concernés ont passé en revue les différents obstacles rencontrés dans le cadre des démarches visant à assainir la capitale et ses environs.
“ Des agents de la PNH et ceux des FAD’H seront donc mobilisés pour garantir la sécurité des opérateurs du MTPTC, du SNGRS et des mairies qui seront à pied d’œuvre dans le but d’enrayer cette image, pour le moins honteuse, offerte par la capitale et ses environs ”, indiquent les nouveaux dirigeants.
Le CPT et les responsables des municipalités
La chasse aux ordures
Selon le communiqué, ce projet vise au moins cinq (5) retombées positives au profit de la population :
Protéger la santé des résidents de la capitale contre la prolifération de microbes et de rongeurs porteurs de toute sorte de maladies du fait de l’accumulation des immondices sur la voie publique ;
Réduire les risques et la prévention des désastres que pourrait provoquer dans moins d’un mois l’arrivée de la prochaine saison cyclonique.
Favoriser le nettoyage et l’embellissement des rues de la capitale.
Procéder à la création de deux mille cinq cents (2,500) emplois directs et d’environ dix mille (10,000) emplois indirects.
Créer un climat politique favorable à la prise en charge de l’administration publique par le nouveau gouvernement dont le choix du Premier ministre est actuellement en cours.
Plus d’un suit de près cette initiative pour en voir les résultats, à un moment où, en plus de la terreur des gangs, la ville est envahie par les ordures.
photo illustration : les artères du marché informel érigé devant la clôture de l’église Saint-Jean Bosco, Pétion-ville, mai 2024 CP : Erickson ALCINÉ
À seulement 20 ans (née le 17 août 2003), Melchie Daëlle Dumornay, surnommée Corventina, incarne avec éclat les espoirs et les fiertés d’Haïti sur la scène footballistique mondiale. Actuellement sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais (OL), la jeune talentueuse ne cesse de faire parler d’elle dans les médias internationaux grâce à ses prestations exceptionnelles.
Arrivée cette saison à l’OL féminin en provenance du Stade de Reims, Corventina s’est rapidement imposée comme une joueuse clé de son équipe. Ses performances remarquables lui ont permis de remporter au début de la saison la Supercoupe de France et récemment le championnat D1 Arkema. Et ce n’est pas tout : le 25 mai 2024, elle jouera la finale de la Ligue des champions féminin contre le FC Barcelone, une rencontre attendue avec impatience par les amateurs du ballon rond dans le monde entier, en particulier ses fans haïtiens.
Malgré son jeune âge, Dumornay affiche un parcours impressionnant, laissant entrevoir un avenir brillant. Ses talents innés et son dévouement pour le sport ont déjà suscité des comparaisons avec les plus grandes joueuses de football, et certains observateurs voient en elle une future lauréate du Ballon d’Or féminin.
Née à Mirebalais, dans le département du Centre d’Haïti, Melchie Daëlle Dumornay est devenue une figure emblématique de son pays. Elle porte avec honneur et détermination les couleurs de son drapeau sur tous les terrains, devenant ainsi une source d’inspiration pour toute une génération. Sa réussite est un témoignage de sa résilience et de son engagement, et elle continue de démontrer que, malgré les défis, le talent et la persévérance peuvent ouvrir les portes du succès international.
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Le parcours de Corventina est une véritable ode à la fierté haïtienne. En hissant haut le bicolore haïtien, elle ne fait pas seulement la fierté de sa commune natale de Mirebalais, mais de toute une nation qui voit en elle l’ambassadrice de ses rêves et de ses aspirations. Son exemple est « un puissant rappel que les étoiles peuvent émerger des coins les plus modestes et briller sur les scènes les plus prestigieuses ».
Alors que le monde du football attend avec impatience la finale de la LDC féminine , une chose est sûre : Melchie Daëlle Dumornay continuera à écrire l’histoire et à inspirer, prouvant que le talent haïtien peut atteindre des sommets incommensurables.
La première République noire libre du monde ne cesse de s’aventurer dans des péripéties multiformes. À l’origine, un peuple aspirant à une vie calme et stable se retrouve dans une course perpétuelle, une fuite illimitée. Cette situation s’aggrave davantage au 21e siècle avec la prolifération des gangs armés qui sèment la terreur dans le pays, surtout dans la capitale qu’ils contrôlent à plus de 80%.
La population haïtienne est, depuis sa constitution, à la recherche d’une vie meilleure. Les citoyens partent partout. Souvent, ils effectuent des voyages mortels. Haïti n’a pas tardé à devenir un espace à éviter, même pour ses propres fils et filles. En 2024, les Haïtiens se sont réfugiés sur tous les continents.
Une grande course, également interne, qui, à la suite de la dernière escalade de violence, a entraîné près de 100 000 déplacés de Port-au-Prince vers d’autres départements en seulement un mois.
Depuis environ une décennie, les habitants fuient de quartier en quartier pour échapper aux terreurs des gangs criminels armés qui occupent les différentes villes du territoire. De Martissant à Savien en passant par Cité Soleil et Bas de Delmas, les groupes armés contrôlent aujourd’hui la zone métropolitaine de Port-au-Prince. La commune de Croix-des-Bouquets est le bastion de plusieurs gangs, et l’occupation de la Route Nationale n°1, surtout entre Canaan et Cabaret, a tout bouclé. Ce n’est pas différent pour certaines zones de Delmas et de Tabarre. Récemment, Mariani, Gressier, Carrefour, entre autres, se sont ajoutés à la liste.
Il n’y a désormais plus de refuge à Kenscoff et à Pétion-Ville, considérées pendant une certaine époque comme des zones résidentielles et aisées du pays. Chaque jour, la population doit enfiler ses bottes pour se déplacer de quartier en quartier. La rivière de sang coule et atteint tous les coins. Dans cette course s’inscrivent les zones voisines du Palais National : Bel-Air, Solino, Fort National, Nazon, Avenue Poupelard, Christ-Roi, Lalue, pour ne citer que celles-là. De plus, plusieurs autres zones des provinces comme Liancourt, Verrettes, Petite-Rivière, Deschapelles, l’Estère et diverses autres villes dans le département de l’Artibonite, ainsi qu’une partie du Nord-Ouest, du Centre, entre autres, sont également affectées.
Gressier, le nouveau terrain de triomphe des caïds
Après la zone de Mariani, les caïds ont fait de la commune de Gressier leur nouveau terrain de chasse. Dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai 2024, ils ont attaqué plusieurs quartiers, incendié des maisons et des véhicules, saccagé le commissariat avant d’y mettre le feu. Dimanche, les forces de l’ordre ont lancé une offensive et repris le bâtiment de la police.
La population civile, quant à elle, n’a pas eu d’autre choix que de s’enfuir. Les informations collectées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à la suite de cette attaque armée survenue dans la commune de Gressier, plus précisément dans la 1ère section Morne à Bateau, révèlent que 4 463 personnes ont été déplacées et se sont dirigées vers les départements de l’Ouest (92%), des Nippes (4%) et du Sud (3%).
Parmi ces personnes, 73% ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil, tandis que 27% se sont installées dans sept sites de déplacés, comprenant quatre nouveaux sites et trois sites déjà existants dans le pays, indique l’OIM.
Il est à noter que la commune de Gressier est située dans l’arrondissement de Port-au-Prince, département de l’Ouest. Selon les chiffres du dernier recensement de 2019, la commune, d’une superficie de 92,31 km2, a 36 700 habitants.
Elle est composée de la ville de Gressier et de 3 sections communales : Morne à Bateau, Morne Chandelle et Petit Boucan.
La course à l’étranger et ses retombées
Nombreux sont les citoyens qui fuient totalement le pays pour échapper aux violences sanglantes des criminels armés. Souvent, leur exode vers d’autres pays du monde à la recherche d’une vie meilleure se fait de manière illégale.
De ce fait, le taux de retours forcés d’Haïtiens vers le pays est très élevé. Selon l’OIM, en 2023, plus de 216 000 personnes ont été renvoyées en Haïti par différents pays du monde.
Beaucoup de ces migrants sont rentrés après avoir vécu plusieurs mois ou années à l’étranger et sont confrontés aux difficultés de réintégration dans leurs communautés. Les conditions sécuritaires et socio-économiques en Haïti rendent en outre cette réintégration encore plus délicate.
Ainsi, même après avoir été renvoyées de force dans le pays, de nombreuses personnes se lancent à nouveau, parfois à plusieurs reprises, dans des parcours de migration irrégulière, à la recherche d’une vie meilleure hors de leur patrie.
Une vie meilleure
Plus d’un croit que le gain d’une vie meilleure par les Haitiens ne peut arriver que dans leur pays. De ce fait, les conditions, surtout sur le plan sécuritaire, doivent réunir.
Dans un entretien le mois dernier avec la rédaction, l’Anthropo-sociologue John Wilfort ESTIVERNE a affirmé, tout en tenant compte de ses expériences et sa compréhension de la société, qu’il est possible de régler le problème de gangs criminels armés, poussant ces derniers à déposer les armes.
Selon lui, pour que les malfrats trouvent la raison, l’Etat doit :
– Renforcer les capacités de la police en matériels;
- Contrôler minutieusement tout ce qui entre dans les ports et les aéroports;
- Punir convenablement ceux qui financent les gangs;
- Renforcer le système judiciaire tout en engageant des professionnels à la hauteur;
- Mettre en place une politique publique basée sur l’intégration de toutes les catégories sociales;
– La société a sa part de respecter vis-à-vis de ces individus.
Pour pousser les caïds à avoir une autre conception des choses, à valoriser la vie, la société, représentée par l’Etat, doit mettre sur pied tous ses appareils répressifs, idéologiques et distributifs, nous dit M. ESTIVERNE.
En plus, le masterant en sciences du développement indique qu’en faisant tout cela l’Etat ne doit pas encourager l’impunité. De ce fait, les serviteurs de l’Etat ont l’obligation de se dire que c’est l’Etat qu’ils servent, c’est pas autrement. De cette façon, ils n’auront pas à armer les quartiers populaires à des fins de pouvoir.
Les yeux sont rivés sur le déploiement de la force multinationale sur le sol dessalinien. Aux dernières nouvelles, les premières troupes kényanes et des pays de la CARICOM devraient arriver dans le pays à la fin du mois. L’ambassadeur américain en Haïti, M. Dennis Bruce Hankins annonce que les travaux de construction des bases nécessaires sont engagés.
Le diplomate a fait de nombreuses déclarations le samedi 11 mai lors de la livraison d’un lot d’équipements à la Police Nationale d’Haïti (PNH).
“ Les travaux de construction des sites visant à accueillir les premières troupes kényanes se poursuivent à grand pas dans le pays. Le gouvernement américain apporte son plein support dans la construction de ces sites ”, a assuré M. Hankins.
Selon ce qu’a rapporté le ministère de la communication ce mardi, l’ambassadeur a souligné que les Etats-Unis préparent le terrain au déploiement des premiers éléments kényans pour la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS).
Plus loin, l’ambassadeur Denis Bruce Hankins a informé que le Président Joe Biden s’intéresse à utiliser les relations du gouvernement américain pour la réussite de la Mission et la professionnalisation de la police haïtienne.
photo: L’ambassadeur américain accompagné du DG de la PNH à l’aéroport de Port-au-Prince, samedi 11 mai 2024
M. Hankins précise que, avec les efforts du gouvernement américain et la coopération du gouvernement haïtien, avant la fin du mois de mai, toutes les conditions pour accueillir les premiers éléments kényans seront prêtes. “ Après, c’est le tour des troupes des autres pays “ a assuré le diplomate américain.
De ce fait, l’Ambassadeur américain, M. Dennis Bruce Hankins pense que dès le premier mois du déploiement des troupes, il y aura un “grand changement en termes de résultat palpable” qui vise à faire échec aux terreurs des groupes armés dans la capitale haïtienne. Toutefois, il croit que c’est au gouvernement haïtien de fixer ses priorités de la mission étrangère.
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Des annonces plein d’espoir, , mais entre-temps les gangs ne chôment pas. Leur dernier lieu de triomphe en date est la commune de Gressier, zone sud du pays. Des victimes sont rapportées ainsi que beaucoup de dégâts matériels lors de leur assaut. Notons que même le commissariat a été attaqué et vandalisé, avant d’être repris par les forces de l’ordre.
La Société Barbancourt, fierté haïtienne depuis 1862, a annoncé hier jeudi avoir raflé deux nouveaux prix sur l’échelle internationale.
En effet, du haut de ses 163 ans, la Société du Rhum Barbancourt vient de gagner une double médaille d’Or au San Francisco Worlds Spirits Competition 2024 (SWFSC), sur 5 500 candidats. Ce, pour son rhum Blanc « Overproof » qui est aussi baptisé « Haitian Proof ».
“ La plus belle distinction, une double médaille d’or, soit l’unanimité du jury, pour notre rhum blanc Haitian Proof !“, a réagi la PDG Delphine Gardere sur son compte X.
“ Je suis extrêmement fière et reconnaissante envers nos équipes qui se battent jour après jour pour que Barbancourt puisse non seulement survivre, mais continuer de briller à l’international. Ce prix est le leur, bravo et merci ! 🇭🇹” a ajouté la grande patronne de la Société Barbancourt
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Le Rhum Barbancourt, aussi surnommé le rhum des connaisseurs, continue de faire la fierté du terroir.
Pour rappel, en octobre 2023, Haïti avec le Rhum Barbancourt a été classée au 6e rang des 12 pays qui produisent les meilleurs rhums du monde, selon un rapport d’enquête publié par Insider Monkey.
Les douze pays qui constituent cette liste sont la Jamaïque, le Cuba, la Barbade, la Martinique, la Guyane, la République d’Haïti, les Philippines, le Trinidad, l’Inde, les Etats-Unis, l’Australie et le Porto Rico.
La Société Barbancourt, fierté haïtienne depuis 1862, a annoncé hier jeudi avoir raflé deux nouveaux prix sur l’échelle internationale.
En effet, du haut de ses 163 ans, la Société du Rhum Barbancourt vient de gagner une double médaille d’Or au San Francisco Worlds Spirits Competition 2024 (SWFSC), sur 5 500 candidats. Ce, pour son rhum Blanc « Overproof » qui est aussi baptisé « Haitian Proof ».
“ La plus belle distinction, une double médaille d’or, soit l’unanimité du jury, pour notre rhum blanc Haitian Proof !“, a réagi la PDG Delphine Gardere sur son compte X.
“ Je suis extrêmement fière et reconnaissante envers nos équipes qui se battent jour après jour pour que Barbancourt puisse non seulement survivre, mais continuer de briller à l’international. Ce prix est le leur, bravo et merci ! 🇭🇹” a ajouté la grande patronne de la Société Barbancourt.
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Le Rhum Barbancourt, aussi surnommé le rhum des connaisseurs, continue de faire la fierté du terroir.
Pour rappel, en octobre 2023, Haïti avec le Rhum Barbancourt a été classée au 6e rang des 12 pays qui produisent les meilleurs rhums du monde, selon un rapport d’enquête publié par Insider Monkey.
Rhum Barbancourt « Haitian Proof »
Les douze pays qui constituent cette liste sont la Jamaïque, le Cuba, la Barbade, la Martinique, la Guyane, la République d’Haïti, les Philippines, le Trinidad, l’Inde, les Etats-Unis, l’Australie et le Porto Rico.
Photo illustration: Owner et CEO Rhum Barbancourt, Delphine Gardere
Dans un communiqué publié ce vendredi 10 mai, la Fondation « Zanmi Timoun » déplore que pour les quatre premiers mois de l’année 2024, plus de 200 enfants (filles et garçons) non accompagnés ont été déportés au point frontalier Belladère/Elias Pinas par la migration dominicaine.
Les rapports des agents de la Fondation présents sur la frontière permettent de récolter ces chiffres. “ Ces enfants endurent des conditions infernales depuis leur interception par les autorités migratoires dominicaines jusqu’à leur déportation en Haïti, subissant les mêmes traitements que les adultes, notamment des violences physiques. Les femmes et les filles sont sujettes de harcèlements ou/et de viols ”, retrace ce communiqué.
Pendant ce temps, les acteurs/trices qui ont l’habitude d’intervenir sur le terrain sont très limités dans la réponse qu’il faut donner face à cette situation déplorable, vu la situation sécuritaire d’Haïti.
La Fondation « Zanmi Timoun », organisation œuvrant dans la défense et dans la protection de l’enfance, dénonce le laxisme des autorités concernées face à la condition de déportation des enfants non accompagnés (ENA) à la frontière de Belladère, dans le département du Centre d’Haïti.
Alors que les gouvernements haïtien et dominicain ont conclu en décembre 1999, une entente en 8 points dénommée Protocole d’Accord sur les mécanismes de rapatriement, fixant les conditions de rapatriement d’Haïtiens, dont la mise en œuvre est accompagnée, depuis 10 ans, de violations des droits de la personne.
Le non-respect de plusieurs points de ce protocole d’accord est maintes fois constaté, par exemple le point A, qui interdit les rapatriements nocturnes, est souvent violé. Le point B, relatif à la non-séparation des familles, n’est pas non plus respecté, avec des parents séparés de leurs enfants mineurs lors des rappariements massifs par les autorités dominicaines, dénonce la Fondation.
Étant préoccupée par cette situation, la Fondation « Zanmi Timoun » appelle aux instances concernées de faire leur devoir et de tourner leur regard vers ces enfants déportés sans leurs parents.
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Les droits de ces enfants sont bafoués, contrairement aux dispositions de la convention internationale relative aux droits de l’Enfant ratifiée par les États dominicain et haïtien. Les autorités concernées doivent prendre des mesures afin de protéger les intérêts des enfants migrants, vulnérables, alertent les responsables de ladite fondation.
Il convient de rappeler que, depuis des années, l’émigration est devenue la voie salvatrice pour de nombreux Haïtiens, en raison de l’instabilité, la pauvreté extrême et l’insécurité croissante. Et, la République dominicaine est le chemin le plus facile à emprunter pour fuir le chaos en Haïti, le plus souvent de manière irrégulière.
Les agents de l’ordre ne cessent d’être les cibles des gangs criminels armés qui sèment la terreur dans le pays. Selon les informations du Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA), pas moins de dix-sept (17) policiers-ères ont été tués par balles depuis le début de l’année 2024.
La dernière victime en date est la policière Barbara Fequi assassinée ce mercredi matin à la rue Camille Léon, Bois-Verna, Port-au-Prince.
L’agent de la 32e promotion de la Police Nationale d’Haïti (PNH) était en route pour emmener son enfant à l’école lorsque des hommes armés ont tenté de l’enlever. Par la suite, les malfrats l’ont exécutée avant de repartir avec son arme, nous confirme le SYNAPOHA, précisant que l’enfant est sorti sain et sauf.
Barbara, désormais défunte, était affectée à la Direction Générale de la police.
“ Les agents de l’orde ne peuvent pas continuer d’être victimes des actes de banditisme. La situation doit changer. Des décisions doivent être prises par les autorités pour y remédier ”, déclare le porte-parole du syndicat Lionel Lazarre.
37 est le nombre de policiers tués par des bandits armés en Haïti pour la période allant de 10 janvier 2023 à 19 décembre de la même année. Un chiffre qui risque d’accroître en 2024 puisque rien n’a changé, les caïds, plus puissant que jamais, défient de jour en jour l’autorité établie.
La Fondation DIGICEL invite les organisations sociales à travers le pays à soumettre des demandes de subventions de projets pour la 8e édition de sa campagne « Konbit Pou Chanjman ».
De ce fait, toute organisation à but non lucratif existant depuis au moins 3 ans peut soumettre sa demande dans des domaines tels que l’éducation, les moyens de subsistance, l’accès, la culture, l’inclusion et l’environnement. La date limite de soumission est le 19 juillet, et les responsables encouragent vivement les organisations à postuler en ligne sur www.fondationdigicelhaiti.org, dans la section « Portefeuille » et « Subvention », ou directement sur www.konbitpouchanjman.com.
Les formulaires sont également disponibles dans les magasins Digicel et peuvent être soumis dûment remplis à fondation.projet@digicelgroup.com ou dans les mêmes magasins.
Seulement 15 gagnants seront retenus pour cette édition et recevront chacun « 10 000 dollars américains » pour la mise en œuvre de leurs projets.
“ Nous avons plus que jamais besoin de nous soutenir mutuellement et d’investir dans nos communautés. Digicel demeure consciente de ses obligations sociales et travaille quotidiennement à soutenir les associations grâce à sa fondation et à chacun de ses clients. La Fondation Digicel est heureuse de constater l’impact communautaire de ses réalisations au fil des ans et notamment celui de ses subventions”, déclare Sophia Stransky, Directrice Exécutive de la Fondation Digicel.
En effet, au fil des années, Konbit Pou Chanjman a déjà financé 126 projets répartis dans les dix départements du pays, favorisant ainsi les zones les plus reculées.
Plusieurs milliers d’Haïtiens bénéficient de ces projets et la priorité est donnée à ceux ayant le potentiel d’être durables. L’équipe de la Fondation dit s’engager auprès de ces organisations tout au long du processus d’implémentation en leur fournissant encadrement et outils nécessaires à leur réussite.
Créée en 2007, la Fondation Digicel prend l’engagement de garantir un meilleur avenir à la population haïtienne en soutenant des projets visant à améliorer les conditions de vie dans les communautés.
Et, depuis son lancement en 2017, la campagne Konbit Pou Chanjman s’affirme comme l’un des rares moyens permettant aux leaders communautaires de voir leurs rêves se concrétiser et de contribuer ainsi au développement de leur localité.
Les pluies diluviennes qui s’abattent sur presque tous les dix départements du pays ont fait plusieurs morts et blessés au Cap-Haïtien entre mercredi et hier jeudi.
Des glissements de terrain ont détruit plusieurs maisonnettes dans la zone de Barrières Bouteilles et d’autres quartiers de la deuxième ville du pays.
En conséquence, selon les informations parvenues à la rédaction, au moins douze (12) personnes ont perdu la vie dans ce drame, d’autres sont sorties blessés.
Onze (11) des victimes ont été découvertes à Labori, Barrières Bouteilles et l’autre a été tuée dans des glissements de terrain à Rival.
Le délégué départemental Pierrot Degault Augustin ainsi que l’agent intérimaire adjoint de la ville Patrick Almonor ont annoncé que des mesures seront prises pour nettoyer la ville et démolir toutes les maisonnettes. Selon eux, la majorité de ces constructions sont engagées sans autorisation des entités responsables et ne respectent pas les normes démographiques.
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Pas plus tard, le week-end écoulé, un (1 ) enfant et deux (2) femmes ont perdu la vie dans un drame similaire à Port-de-Paix. Et, plus de 200 maisons ont été inondées à Saint-Louis du Nord.
Depuis plusieurs jours, des pluies diluviennes s’abattent sur plusieurs départements du pays, causant d’importants dégâts, dans un contexte où l’État est plus que absent. Début de semaine, la protection civile annonce qu’au moins 8 départements sont sous menace d’inondations.
Constatant que la scène politique haïtienne est aujourd’hui le théâtre d’une transition délicate, où se mêlent les aspirations d’un peuple en quête de stabilité et les défis colossaux qui se dressent sur le chemin du progrès, la Convention Nationale de Pâques (CNP) dit émerger comme une voix forte et déterminée, portant les espoirs d’une Haïti meilleure.
Dans un communiqué, les responsables soulignent que la récente installation du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), sous l’égide de la CARICOM, a suscité des réactions mitigées au sein de la CNP.
“ Si celle-ci souhaite vivement voir des efforts déployés pour apaiser la crise politique qui sévit dans le pays, elle demeure réservée quant à la formule de transition imposée. Toutefois, son patriotisme et sa solidarité envers les couches les plus vulnérables de la population la poussent à envisager avec pragmatisme d’éventuelles actions entreprises pour soulager les souffrances du peuple haïtien ”, disent-ils.
Plus loin, ce communiqué indique qu’au cœur des préoccupations de la CNP2024 résident l’attachement indéfectible au principe constitutionnel et à l’idée que l’application de l’article 149 demeure la voie constitutionnelle la plus viable pour sortir de la crise. Cette position réaffirme la volonté de la CNP de respecter les fondements démocratiques et légaux tout en œuvrant pour le bien-être de la nation.
Dans cette optique, la CNP dit maintenir fermement son rejet du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, préférant une coopération bilatérale en matière de sécurité avec ses partenaires internationaux. Cette position souligne la volonté de préserver la souveraineté nationale tout en recherchant des solutions concertées aux défis sécuritaires qui entravent le développement d’Haïti.
Cependant, la CNP dit ne se contenter pas d’être un observateur passif de la transition en cours. Elle adopte une posture d’observation constructive mais vigilante, rappelant à la classe politique et au secteur privé leur responsabilité dans la construction d’un avenir meilleur pour Haïti. En mettant l’accent sur l’importance de la réforme des partis politiques, la promotion d’une nouvelle classe politique intègre et la nécessité d’une véritable commission de vérité sur le phénomène des gangs.
Affirmant son engagement envers la construction d’une société plus juste et plus équitable, la CNP propose des solutions concrètes pour surmonter les défis actuels. De la mise en place d’un conseil électoral indépendant à l’organisation des Assises pour la Nouvelle Haïti, en passant par l’implication accrue de la diaspora dans le développement du pays, chaque proposition vise à renforcer les institutions démocratiques et à créer un environnement propice à la prospérité et à la paix durable.
En Haïti, la date du 1er mai est dédiée à la masse des travailleurs et consacrée à l’agriculture. Elle figure parmi les fêtes nationales. En effet, la fête de l’Agriculture a été retenue par la Constitution de 1816, dans son Article 34.
Il est traditionnel de célébrer la fête du travail et de l’agriculture en Haïti par le biais de foires gastronomiques et de production où des organisations sociales du secteur agricole et artisanal présentent leurs œuvres. Pendant cette période, le mouvement syndical relance également les problèmes rencontrés à travers des conférences-débats ou des activités de sensibilisation et de mobilisation. Certains établissements scolaires organisent des campagnes de reboisement. Autrefois, plusieurs activités empreintes de civisme se déroulaient.
Aujourd’hui, 1er mai 2024, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, la festivité n’est pas d’actualité. Le pays souffre dans l’enfer des gangs. Les emplois sont menacés. L’agriculture est en dérive.
La rédaction dispose des informations permettant d’affirmer que depuis la vague de violences lancée dans le pays par les gangs le 29 février dernier, beaucoup d’entreprises ont communiqué des ordres de mise à pied, de révocations sans solde entre autres à leurs employés.
Qui plus est, avec des employeurs en fuite, de nombreuses entreprises sont menacées de faillite et risquent de mettre la clé sous la porte. Les travailleurs, confrontés à un avenir incertain dans un pays déchiré par une crise multidimensionnelle et largement ravagé par la violence des gangs armés, se demandent quel emploi nous célébrons aujourd’hui.
Et, cette journée de célébration concerne également les agriculteurs. Les paysans, minimisés en « Moun andeyò », qui depuis longtemps nourrissent le pays, surtout la capitale. Ils paient aussi le prix de la terreur des gangs et de la mascaraderie politique.
Les activités agricoles au Bas-Artibonite sont frappées de plein fouet. En raison de la violence des gangs armés, dont la bande de Savien dirigée par le nommé Luckson, les 28 000 hectares de terres irriguées de la vallée de l’Artibonite qui produisaient près de 80 % du riz local sont en danger.
Selon des données communiquées par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) depuis l’année dernière, plus de 5 000 hectares de ces terres agricoles ont été abandonnées.
Entre janvier 2022 et novembre 2023, plus de 1 690 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées dans le bas-Artibonite, selon les Nations-Unies. Et, dans son dernier rapport publié sur le premier trimestre de l’année 2024, le BINUH révèle que dans les communes de Dessalines, l’Estère, Liancourt, Petite Rivière de l’Artibonite et Verrettes (département de l’Artibonite), au moins 94 personnes, non-impliquées dans des actes de violence, ont été tuées ou blessées par des gangs. Et, les actes de violence sexuelle ne cessent d’accroître.
Plus d’un se demande quelle agriculture fêtons nous aujourd’hui ?
Quand les gangs volent le bétail, violent, les femmes et les enfants, attaquent et pillent les paysans dans le département de l’Artibonite.
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Quand les agriculteurs du Grand Sud du pays suspendent leurs productions à cause des difficultés pour acheminer leurs récoltes vers la capitale, en raison des nombreux postes de péage installés par les bandes armées à l’entrée sud de Port-au-Prince. De plus, la Croix-des-Bossales, leur marché phare, n’est plus aussi fréquenté.
Quand la majorité des jeunes abandonnent la terre fertile de Kenscoff, zone qui fournissait en grande partie les légumes et les épices à la capitale, pour se lancer dans l’activité de moto-taxi à Pétion-Ville
Les caïds mettent tous les secteurs de l’économie nationale à genoux. En plus, sous le regard du gouvernement, en particulier du Ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), ils ont investi et saccagé fin février les locaux de la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) à Damien. Célébration du 1er mai en Haïti : quelle agriculture ? Quel travail ?
Se kòmsi pwoblèm peyi a pat deja ase. Nan revelasyon li fè madi 30 avril 2024 la, Prezidan kolonbyen an Gustavo Petro di Lame Kolonbi a konstate plis pase yon milyon bal ak grenad epi plizyè misil disparèt nan divès baz militè. E li di gen posibilite pou minisyon sa yo ateri Ayiti.
Daprè enfòmasyon yo, tout kalite materyèl gè sa yo ka twouve yo nan men rezo entènasyonal trafik zam ki pral vann yo. Gustavo Petro deklare sèl fason pou materyèl sa yo pèdi fòk depi lontan gen yon rezo ki konpoze militè ak trafikan nan peyi li.
Nan kad enspeksyon ki fèt nan plizyè baz militè, pami yo Fò Tolemayida ak baz 10e Brigad Lame a, men sa yo dekouvri :
Nan rezèvwa yo, li manke tou 4 171 grenad 40 milimèt ; 24 katouch kalib 40 milimèt L70HE ; 1 494 grenad 40 milimèt labone ; 3 694 grenad ak men M-26 ; 17 456 chaj anti-cha 50 TAP.
Epi 330 419 bal kalib 7.62 Slap ; 9 829 bal kalib 162 ; 761 551 bal 5.56 ; 57 992 bal kalib 5.56 Slap ak 1 262 bal kalib 38 espesyal.
Prezidan deklare rezo ki vòlè tout materyèl sila yo ka vann yo ak gwoup ak zam Kolonbi, konsa tou yo ka founi yo nan kad konfli a letranje, tankou nan peyi pi pwòch la ki se Ayiti k ap fè fas ak Vyolans gang.
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“Deja peyi Ayiti twouve l ak yon distans ki pa twò lwen baz 10e Brigad la ki sitiye l nan rejyon Karayib Kolonbi a ”, presizyon chèf Leta a.
Petro anonse y ap kontinye fè enspeksyon nan lòt baz militè peyi a epi tou y ap etidye posibilite pou demantle rezo ki dèyè trafik yo.
Malgré une domination constante de la part de son adversaire, le Real Madrid a réussi à obtenir un match nul lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions qui s’est déroulée ce mardi à l’Allianz Arena, à Munich.
Un tir, un but. Les Madrilènes ont ouvert le score à la 24e minute grâce à Vinicius Junior sur une superbe passe de Toni Kroos. La mi-temps s’est terminée 0-1 en faveur des Merengues.
Au retour des vestiaires, les Munichois ont lancé parfaitement la seconde période. Leroy Sané a réduit l’écart à la 53e minute de jeu à la suite d’une superbe percée que Mendy n’a pas pu empêchée. Et, Lunin était incapable de stopper sa frappe bourrée de méchanceté.
Ensuite, grâce à un penalty obtenu par l’incroyable Jamal Musiala, Harry Kane a donné l’avantage aux hommes de Tuchel à la 56e minute.
Avec une mentalité de guerrier, les Madrilènes sont revenus à la charge. Rodrygo de Goes a obtenu un pénalty que Vincius, très au rendez-vous, a converti en but face à l’expérimenté Manuel Neuer à la 82e minute.
Le Real Madrid a finalement obtenu un match nul 2-2 en déplacement, avec Vinicius Junior élu homme du match. De nombreuses félicitations ont été adressées au français Clément Turpin pour son arbitrage lors de ce match.
Rendez-vous mercredi prochain au Bernabeu pour le match retour des demi-finales, la bataille pour une place en finale.
Dans la soirée du jeudi 25 avril 2024, le Docteur Julio VOLCY a écrit aux membres du Conseil Présidentiel pour les féliciter pour leur prise de fonction et adresser, du coup un message d’espoir pour un « Avenir Meilleur » pour Haïti.
“ Excellences membres du Conseil Présidentiel, dans un moment où notre patrie traverse une période d’adversité sans précédent, votre prise de fonction marque un tournant crucial vers la résolution de nos défis communs “, a dit le Pasteur senior de l’Eglise Rendez-vous Christ aux nouveaux dirigeants, indiquant qu’il est un citoyen haïtien soucieux de l’avenir de la nation.
M.VOLCY rappelle que, depuis plus d’un mois, le pays est plongé dans une crise humanitaire profonde, mettant en péril la stabilité et le bien-être des concitoyens. Face à cette situation critique, vos efforts concertés avec la CARICOM en tant qu’organe de médiation ont abouti à un accord historique pour la formation d’un Conseil présidentiel composé de neuf membres dévoués, adresse-t-il aux membres du CP fraîchement installés.
“ Je tiens à saluer votre détermination et votre sens de compromis, qui ont été mis à l’épreuve tout au long du processus de nomination et d’installation. Aujourd’hui, alors que vous prenez les rênes de notre nation, je suis convaincu que votre leadership collectif apportera les changements nécessaires pour sortir Haïti de sa situation chaotique actuelle “, a ajouté l’ancien candidat à la présidence de la Fédération Protestante d’Haïti.
Plus loin, le révérend a profité pour dire aux membres de la structure que le peuple haïtien place sa confiance en leur personne pour restaurer l’ordre et la justice, instaurer un climat de paix sociale, relancer une économie qui a trop souffert ces derniers temps, organiser des élections libres et transparentes, et rétablir l’ordre constitutionnel tant attendu.
Il a poursuivi pour dire qu’il comprend les défis qui attendent les membres du CP et il est conscient que le temps est court, mais il croit fermement à la capacité des concernés à surmonter les obstacles et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour pays.
Les sept (7) membres et deux (2) observateurs du Conseil présidentiel de transition lors de leur prestation de serment au Palais national, le 25 avril 2024. Crédit photo: Le nouvelliste
En somme, le Pasteur Julio VOLCY adresse ses meilleurs vœux de courage et de détermination aux sept membres ainsi qu’aux deux observateurs du Conseil Présidentiel dans cette mission cruciale. “ Ensemble, nous pouvons accomplir des miracles, et je suis convaincu que, guidés par votre leadership éclairé, nous surmonterons les épreuves qui se dressent devant nous ”, dit l’homme de Dieu.
Otorite ameriken yo kontinye ap mete presyon sou responsab rezo sosyal Tiktok yo. Jodi mèkredi a, prezidan Joe Biden siyen yon lwa ki prevwa entèdi Tiktok Etazini.
Depite yo te deja vote lwa sa a samdi pase a e Senatè yo adopte l yè madi a. Nan lwa sa, gouvènman ameriken an bay responsab Tiktok yo anviwon 12 mwa pou yo koupe tout lyen yo genyen ak konpayi ki kreye aplikasyon an ki se ByteDance, sa vle di Lachin.
Responsab yo, selon sa lwa sa mande, dwe vann aplikasyon an bay yon lòt antrepriz ki pa gen pyès lwen ak peyi Lachin. Si sa pa fèt nan delè 12 mwa yo bay la, rezo sosyal la ap entèdi sou sòl ameriken an.
Gouvènman Etazini an akize rezo sosyal Tiktok kòmkwa li se yon zouti peyi Lachin itilize pou espyone ak manipile 170 000 000 moun ki se itilizatè aplikasyon an Etazini.
Piblisite, PIP
N ap prezise, responsab Tiktok yo anonse y ap pote dosye a devan lajistis. Daprè yo, sa yo akize yo a pa gen anyen pou wè ak laverite.
Deja, gen plizyè Eta ameriken ak gouvènman federal la, antite nan Inyon Ewopeyèn, Kanada, Nouvèl-Zeland, Ostrali, Lafrans, Taywann ak lòt ankò entèdi itilizasyon aplikasyon Tiktok sou aparèy ofisyèl yo, paske yo di gen risk pou sekirite nasyonal. Epi tou, gen plizyè peyi nan mond la tankou End, Afganistan, Pakistan, Jòdani, Nepal, ki deja entèdi itilizasyon Tiktok lakay yo, toujou pou rezo sekirite ki lye ak espyonaj chinwa.
Nan lide pou eseye konprann sa ki eksplike nivo kriminalite ki manifeste kay endividi ak zam yo nan peyi a, sitou dènye jou yo kote menm etablisman edikatif ak sanitè yo pa epanye, redaksyon Passion Info Plus la te fè yon ti lapawoli ak John Wilfort ESTIVERNE, antwopo-sosyològ e avoka nan bawo Pòtoprens.
Divès lekòl, inivèsite, lopital, famasi, legliz ak lòt enstitisyon ki ta dwe pwoteje menm nan moman gè, sòti viktim depi monte zak vyolans yo 29 fevriye pase a nan peyi a, sitou nan zòn metwopolitèn Pòtoprens la. Bandi ak zam sakaje, piye oubyen boule anpil nan etablisman sa yo. Zak ki pwouve yon lòt fwa ankò nan ki nivo sosyete a malad grav.
Yon apwòch sosyolojik
Ak Antwopo-sosyològ ESTIVERNE, nou eseye wè sa ki eksplike nivo derayman sa kay nèg ak fanm ak zam yo.
Nan kad konsiltasyon l, jèn pwofesyonèl la di pou nou konprann nivo kriminalite sa, li enpòtan pou nou ta site 2 sosyològ sa yo: Émile Durkheim ak Karl Marx, ki vini ak konsèp «_ Detèminism sosyal_ » la, pou montre lyen ak enfliyans estrikti sosyal la genyen sou endividi yo.
Se pou sa gen yon ansanm règ ki tabli pou òganize sosyete yo sou lobedyans « Leta », ki se sèl chèf k ap sanksyone tout sa k pa obeyi ak prensip yo, eksplikasyon li.
“ kidonk, nivo kriminalite sa rezime ak feblès « Leta » ki pa jwe wòl kontwòl li sou moun yo, li mete sou kote yon gwoup pou favorize yon lòt. Se konsa pratik sa pral kreye fristrasyon lakay gwoup ki majinalize a, sa ki pral akouche fenomèn devyans la nan katye popilè sou fòm aprantisaj, k ap layite chak jou ki jou sou fòm valè epi k ap pataje sou medya sosyal yo ”, sa li ajoute.
Anplis, majinalizasyon sa sa yo pral montre egzistans yo fas ak « Leta » miwo miba a sou fòm vyolans; se tankou se yon presyon yo fè pou anpeche Leta a itilize puisans li genyen ak aparèy represif li yo (Lapolis, Lame ak Lajistis) kont yo. Si nou ta poze tèt nou kesyon sa : Kisa ki fè Lapolis ak Lame pa janm ka jwenn lòd pou mennen operasyon nan katye Vilaj Dedye, Gran ravin, Bèlè, Kanaran, ak lòt ankò ?
Kriminalite a pran lòt nivo, kote jèn gason ak zam yo vin san pitye, yo menm rive ap manje pwòp Ayisyen parèy yo lè yo fin touye yo. “ Pratik pou Ayisyen ap manje vyann Ayisyen parèy li a montre la nou rive nan yon nivo ki depase grav. Men, poum rete Max Weber, chak aksyon yon aktè poze nan sosyete a, li gen yon sans, kote li vin ak konsèp «Ideyal tip» la ”, daprè masteran nan Syans devlòpman nan Fakilte Etnoloji (FE/ILA) a.
Li kontinye pou l di, si nou fè yon apwòch « Antwopolojik », gen anpil bandi pou yo ranfòse pwoteksyon tèt yo, yo al pran pwen kay « Oungan » pou pa pran nan bal ak kout manchèt. Konsa tou, gen nan rityèl sa yo ki ta tradui lide lè bandi a manje yon pati nan kò viktim nan, l ap pwoteje yo sizoka fanmi viktim nan ta fè pousuit mistik kont yo, se rezon sa tou ki ta esplike fenomèn sezi kò ak mete dife sou kadav yo.
Etablisman edikatif ak sanitè
Sitou anba lavil la, dènye tan sa yo, menm etablisman edikatif ak sanitè yo pa epanye anba men endividi ak zam yo. Lapawoli nou ak Antwopo-sosyològ John Wilfort ESTIVERNE ap ede popilasyon an konprann sou plan sosyolojik sa k eksplike nivo endesans sa.
Sitiyasyon malouk sa lye ak feblès enstitisyon nou yo ki pa jwe wòl yo nan sosyete a, epi ki pa enfliyanse lavi endividi yo tou. Paske Lafanmi, Lekòl, Legliz, Leta… yo tout se ajan sosyalizasyon ki la pou kadre epi modle aksyon ak konpòtman tout moun, sa li eksplike, pandan l kontinye pou l di : “ Menm nan tan lagè enstitisyon sa yo dwe jwenn gwo pwoteksyon kont tout atak, paske espas sa yo dwe rete envyolab ”.
Pandan anpil moun ap mande tèt yo kisa ki eksplike menm lekòl, inivèsite, lopital, famasi ak lòt ankò pa epanye anba vyolans sivil ak zam sa yo.
Espesyalis la ki t ap tante pote limyè sou kesyon sa fè nou konprann “ Pwoblèm nan chita sou edikasyon, paske : anpil nan yo pat leve nan yon fanmi pou bayo premye aprantisaj pou konstwi pèsonalite yo; anpil nan yo pa pase sou yon ban lekòl pou transmèt yo kèk prensip ak valè sosyal tankou respekte lavi ak byen, renmen youn lòt, bay li ak ekri enpòtans… Yo pa resevwa kèk valè fondalnatal k ap pataje ant yon jenerasyon ak yon lòt epi k ap pèmèt sosyete a pa disparèt ”.
Gen lòt rezon ankò ki ka eksplike nivo layèn bandi yo pa rapò ak sosyete a, ki pouse yo pa menm epanye anba zak vyolans yo yon seri enstitisyon ki dwa rete envyolab.
Nan sans sa, ESTIVERNE deklare nou tout konsyan nivo « inegalite ak eksklizyon sosyal la rive twò lwen », nou tout dakò kat la dwe rebat. Nan sousi pou nèg Ak zam yo defann enterè yo, yo pati sou baz y ap fè « revolisyon » kont elit ekonomik ak politik yo pou yo ka jwenn senpati popilasyon an, men nan strateji yo, kòm yo paka rive ak fasilite nan rezidans moun sa yo, sa vin lakoz endividi yo ap krache kòlè ak layèn sou pifò enstitisyon nou yo ki tabli yo nan sant vil Pòtoprens la pou montre se yo ki gen fòs la.
Posibilite pou nèg ak zam yo twouve la rezon
Nan kad lapawoli nou, nou wè ki pis ki ka mennen nou ak yon solisyon ki ka anvizaje nan sitiyasyon ensèten nou twouve nou jounen jodi a.
Men, daprè John Wilfort ESTIVERNE, ki baze sou konpreyansyon l genyen sou sosyete a, gen posiblite pou nèg ak zam yo jwenn larezon.
Sa, se si Leta a :
Ranfòse kapasite materyèl lapolis la;
Kontwole tout sa k antre nan pò ak ayopò nou yo;
Pini san paspouki tout moun k ap finanse gang yo;
Ranfòse sistèm Lajistis la, pandan y ap mete moun ki kapab;
Tabli yon politik piblik ki chita sou entegrasyon tout kategori sosyal.
E bò kote pa li, « Leta » ki reprezante sosyete a dwe mete kanpe tout aparèy represif, ideyolojik ak distribitif li yo. Pandan li p ap ankouraje enpinite, pou Lajistis blayi.
Men, pou sa fèt, fòk moun ki ap reprezante nou yo mete nan tèt yo se Leta y ap sèvi, se pa Leta a k ap sèvi yo pou yo vin rich. Konsa, li p ap nesesè pou y ap simaye zam nan katye popilè pou yo gen pouvwa ak fè koripsyon, deklarasyon li.
Dans la soirée du mercredi 17 avril 2024, des tirs sporadiques ont été rapportés dans plusieurs zones de la commune de Carrefour. Ce jeudi, la ville s’est réveillée sous tension, et plusieurs personnes ont été tuées et blessées au cours de la journée lors des attaques perpétrées par des gangs armés semant la terreur dans cette partie du département de l’Ouest, à l’entrée sud de Port-au-Prince.
Selon les dernières informations, au moins sept (7) citoyens ont perdu la vie aujourd’hui à Orphy, une zone située à Waney 93. Les bandits armés responsables de cet acte étaient à la recherche d’un policier, affirment des habitants.
Circulant tranquillement dans plusieurs endroits de la commune à bord des motocyclettes et voitures, les individus lourdement se sont également pris aux bâtiments de l’institution policière.
À la suite des échanges de tirs, les policiers qui se trouvaient en poste au Commissariat de la commune, appelé OMÉGA, ont dû déserter pour sauver leurs peaux, confirme à la rédaction le porte-parole du syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA).
Par la suite, les malfrats ont envahi les locaux du commissariat, libérant les personnes placées en détention. En plus, ils ont emportés des matériels. “ Le SYNAPOHA n’est pas encore en mesure de communiquer un bilan des dégâts et la perte de matériels enregistrés lors de cette incursion ”, nous déclare Lionel Lazarre.
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Au niveau de Saint-Charles, les policiers ont également abandonné le Sous-commissariat pour échapper à la terreur de ces caïds qui tirent dans toutes les directions, ajoute le porte-parole.
Aucun bilan n’est encore disponible concernant d’éventuelles pertes au sein des forces de l’ordre. Toutefois, certaines informations, également rapportées par le SYNAPOHA, laissent entendre que les criminels se sont repliés dans leurs bases en retenant plusieurs policiers.
Les différentes activités sont complètement paralysées ce jeudi dans la commune. Les agents de l’ordre ont dû battre en retraite face aux bandits armés. Les locaux du Commissariat et des Sous-commissariats sont attaqués et accaparés.
Plus d’un se demande déjà si la commune de Carrefour, située à l’entrée sud de la capitale haïtienne, s’inscrit désormais dans la liste des « territoires perdus » du pays.
D’une superficie de 165,16 km2, la commune de Carrefour a une population de plus de 500 000 habitants, selon les derniers recensements. Dans le Département de l’Ouest, Carrefour forme avec Port-au-Prince, Pétion-Ville, Kenscoff, Gressier et Delmas, l’arrondissement de Port-au-Prince.
Composée de 13 sections communales, la commune a plusieurs zones phares notamment Bizoton, Diquini, Thor, Mahotière, Côte-Plage, Waney, Arcachon, Monrepos, Brochette, Lamentin.
Il est important de mentionner que si Carrefour devient un énième territoire perdu, la situation dans le Grand Sud ne fera qu’empirer. La commune est l’axe par lequel doivent transiter les différents véhicules et personnes pour se rendre dans une grande partie du département de l’Ouest, ainsi que dans les départements du Sud-Est, des Nippes, du Sud et de la Grande-Anse.
Dans une lettre adressée ce 15 avril au président kényan William Ruto, les membres de la communauté des affaires haïtiennes le félicitent pour son soutien indéfectible en assurant le leadership kényan de la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, autorisée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 2 octobre 2023. Ils en profitent également pour réclamer son secours le plus urgent dans la situation chaotique actuelle.
“ La sécurité est une composante essentielle du développement socio-économique d’un État. Il ne peut y avoir d’investissements significatifs sans sécurité. Alors que la région de la capitale d’Haïti ainsi que sa zone agricole la plus importante sont assiégées par des gangs bien armés, qui entravent la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur des 10 départements du pays ”, rappelle le patronat.
Les barons du secteur privé des affaires disent reconnaître que les forces de sécurité haïtiennes manquent de ressources humaines adéquates et de ressources matérielles pour entreprendre la tâche ardue de rétablir immédiatement la sécurité afin de permettre au gouvernement de transition de mettre en œuvre sa feuille de route, qui comprend des volets de redressement économiques, assistance à la réinstallation de plus de 300 000 personnes déplacées ainsi que des réformes institutionnelles et de la tenue d’élections générales démocratiques, libres et équitables.
“ Le leadership du Kenya sera crucial pour aider les forces de sécurité haïtiennes à vaincre les gangs, à sécuriser les infrastructures critiques et à contribuer à la préparation et à la mise en œuvre initiale d’un plan de sécurité nationale, y compris la création d’un Conseil national de sécurité ”, ajoutent les différents patrons du secteur privé des affaires.
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La stabilité que l’aide dirigée par le Kenya contribuera à atteindre dans le pays permettra à l’économie haïtienne paralysée, après des années d’insécurité croissante et contrainte de réduire à une fraction de sa capacité, d’augmenter rapidement la production et l’emploi pour garantir que tous les efforts de stabilisation sont soutenus par des « conditions socio-économiques » fiables et stables favorisant la croissance et l’emploi, croient ces derniers.
Plus loin, les membres de la communauté d’affaires haïtiennes déclarent qu’ils sont extrêmement préoccupés par le « malheureux retard pris dans le déploiement de la MSSM », plus de six mois après l’adoption de la Résolution de l’ONU, soit à moins de trois mois de la fin de son mandat initial de neuf mois, le 2 juillet prochain.
À la lumière de la formation imminente du gouvernement de transition, attendue dans les prochains jours, les principales associations patronales se réjouissent de l’arrivée des forces kényanes dans un délai relativement court, relate cette correspondance signée par Jean-Philippe Boisson (AmCham Haïti), Raina Forbin (ATH), Wilhelm Lemke (ADIH), Édouard Baussan (RPH), Martine Cuvilly (CCIO), Gérard Laborde (CCIHC), Jean-Paul Faubert (Institut Macaya) et Grégory Morissette (CFHCI).
Le Real Madrid vient d’écrire une nouvelle page de son histoire européenne glorieuse en se qualifiant ce mercredi 17 avril pour les demi-finales de la Ligue des Champions après une confrontation intense et palpitante contre Manchester City jusqu’à la phase fatidique des tirs au but (4-3). Le match retour à l’Etihad Stadium a été le théâtre d’une bataille épique qui a vu les deux équipes se battre jusqu’au bout pour décrocher une place dans le dernier carré de la compétition la plus prestigieuse du continent.
Dès le coup d’envoi, l’intensité était palpable sur le terrain alors que les deux équipes cherchaient à imposer leur style de jeu. Le Real Madrid a pris l’ascendant dès les premières minutes avec une très belle action, mettant à l’épreuve la défense solide de Manchester City. À la suite d’une passe de Junior Vinicius, son compatriote brésilien Rodrygo a ouvert le score (0-1).
Manchester City a répondu avec détermination, cherchant à exploiter les espaces laissés par la défense madrilène. Les attaques rapides menées par Grealish, DeBruyne et consorts ont mis à rude épreuve la ligne arrière des poulains de Carlo Ancelotti, mais ces derniers ont réussi à garder l’avantage jusqu’à la 76e minute après le but égalisateur de Kévin DeBruyne.
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À 1-1, les Citizens ont multiplié les attaques, mais ont souvent buté sur une défense madrilène qui a résisté avec rigueur tout au long de la rencontre aux assauts des joueurs de Manchester City.
La tension atteint son paroxysme lors des prolongations, alors que les deux équipes se livraient un combat acharné pour éviter une issue aux tirs au but. Les occasions se sont multipliées notamment du côté de Manchester City qui n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, malgré quelques frappes dangereuses et des arrêts spectaculaires de Lunin, le gardien ukrainien du Real Madrid.
Finalement, c’est aux tirs au but que le sort de la rencontre s’est joué. Les nerfs étaient mis à rude épreuve alors que les joueurs des deux équipes se sont présentés devant le point de pénalty. Le gardien madrilène a brillé en stoppant deux (2) tirs de Manchester City, tandis que les tireurs du Real Madrid ont fait preuve d’une précision chirurgicale pour convertir leurs penalties, hormis Luka Modrić qui a raté le premier tir des poulains de Carlo Ancelotti.
Gagnant (3-4 t.a.b.), le Real Madrid file en demi-finales de la Ligue Des Champions (LDC) au terme d’une confrontation mémorable contre Manchester City. Cette performance remarquable témoigne de la force et de la détermination de cette équipe légendaire, qui continue de repousser les limites et de briller sur la scène européenne.
Crédit photo : Antonio Rüdiger et les Madrilènes célèbrent leur qualification/ AFP/Darren Staples
Lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions 2023-2024, le Paris Saint-Germain a créé, ce mardi 16 avril, une sensation épique au Camp Nou en renversant le FC Barcelone 1 – 4 pour se propulser en demi-finale de la compétition, malgré la victoire 2-3 des Catalans à l’aller.
En effet, dans un match fou et de suspense après l’ouverture du score par les Barcelonais à la douzième minute de jeu par Raphinha sous une passe de Lamine Yamal, le PSG a montré une détermination sans faille après le carton rouge de Ronald Araújo à la 29e minute de jeu. En infériorité numérique, ce désavantage du club blaugrana a permis au club parisien de surmonter le retard et s’imposer avec une très belle performance surtout en deuxième période.
Menés par un très bon Ousmane Dembélé étincelant, les Parisiens ont montré un caractère indomptable en revenant de l’arrière pour prendre l’avantage et sceller leur place parmi les quatre meilleures équipes d’Europe. Cette victoire spectaculaire témoigne aussi du désavantage de l’équipe du FC Barcelone qui a joué la majeure partie de la rencontre à 10.
Toutefois, il faut aussi mentionner la volonté des joueurs parisiens qui ont su relever le défi face à l’un des clubs les plus redoutables du continent, mais qui a perdu sa vraie identité depuis quelques années.
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Par ailleurs, le match de cet après-midi (heure haïtienne) a été marqué par des moments d’intensité, avec des buts cruciaux signés par les stars du PSG. La performance exceptionnelle de Ousmane Dembélé, combinée avec celle de Kylian Mbappé (auteur d’un doublé) et à la détermination de Barcola et Vitinha, a été la clé de cette remontada.
Cette victoire de 1-4 au Camp Nou témoigne la détermination du PSG emmené par Luis Enrique, ancien coach du Barça. Après cette victoire qui a permis au club de la capitale française de se qualifier pour le dernier carré, les Parisiens peuvent viser désormais le sacre ultime en Ligue des Champions.
Les poulains de Luis Enrique joueront les demi-finales face au Borussia Dortmund qui, quant à lui, a éliminé l’Atlético Madrid sur le score de 4-2, alors que les Espagnols s’étaient imposé 2 – 1 à l’aller.
Google s’implante désormais dans ce petit pays d’Amérique centrale. La société américaine de technologie a annoncé ce lundi 15 avril 2024 dans une note l’ouverture de ses nouveaux bureaux à San Salvador, marquant ainsi son engagement dans la transformation numérique. Lors de la cérémonie tenue à Presidente Plaza, le président Nayib Bukele a souligné que cette étape marque le début de l’intégration des avancées technologiques dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la formation continue.
« Notre engagement envers le Salvador est à long terme. Aujourd’hui, nous ouvrons ce bureau qui marque notre arrivée officielle dans le pays pour être un moteur actif dans les technologies de cloud qui génèrent un impact positif sur le développement économique et la croissance des opportunités pour la population salvadorienne. Les progrès que nous partageons également dans le domaine de la gouvernance numérique, de la santé et de l’éducation renforcent notre engagement envers la transformation numérique du Salvador ” a déclaré Eduardo López, président de Google Cloud pour l’Amérique latine
Ce dernier a souligné que les nouveaux bureaux de Google El Salvador permettront aux équipes techniques et commerciales de Google Cloud de travailler plus étroitement avec les organisations publiques et privées dans l’utilisation de technologies de pointe telles que le cloud et l’intelligence artificielle.
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L’inauguration de ces bureaux fait suite à un accord à long terme signé par le gouvernement du Salvador et Google en août 2023 qui vise à placer les technologies du cloud au cœur des efforts de modernisation du pays dans les domaines de la gouvernance numérique, de la santé et de l’éducation. Google dit , dans la dite note, qu’il s’est concentré sur le soutien du pays dans la modernisation de ses processus et des services fournis à ses citoyens, ainsi que sur l’offre de formation à différentes entités gouvernementales.
Dans le cadre de cet accord, le géant américain a partagé des progrès réalisés conjointement avec le gouvernement salvadorien dans le domaine de la gouvernance numérique pour développer des écosystèmes numériques simples pour l’importation, l’exportation, la santé et l’enregistrement sanitaire. Les responsables promettent que « les prochaines étapes seront de continuer à soutenir le gouvernement dans le développement de plates-formes qui permettent l’interopérabilité entre les institutions et améliorent les services aux citoyens grâce à la numérisation ».
Dans le domaine de la santé, différents organismes gouvernementaux ont été formés sur la façon d’utiliser les technologies cloud. Le pays reçoit maintenant le soutien de Google dans le développement de sa plate-forme de télémédecine avec des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, « pour automatiser les processus et apporter plus d’accès aux services de santé dans le pays ».
Quant à l’éducation, les responsables se disent « fiers de soutenir un projet à long terme mettant la technologie au centre de l’amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage dans le système d’éducation publique du pays ». Cette initiative a permis à tous les élèves des écoles publiques d’avoir accès à des comptes Google Workspace for Education.
De plus, elle permet la formation des enseignants par l’intermédiaire de l’Institut national de formation des enseignants du ministère de l’Éducation du Salvador. Les responsables prévoient d’accélérer ce programme en fournissant les outils Google Workspace for Education Plus les plus avancés, intégrant l’IA pour personnaliser l’expérience d’apprentissage et en introduisant des Chromebooks, des ordinateurs portables exécutant Chrome OS. Ils prévoient également de former les gestionnaires pédagogiques pour multiplier les compétences numériques des enseignants et des étudiants au Salvador.
L’entreprise américaine a indiqué avoir financé une étude, également financée par AlphaBeta, qui avance que « les technologies numériques telles que le cloud computing et l’IA pourraient créer une opportunité potentielle pour jusqu’à 3,4 billions de dollars par an d’impact économique dans les économies majeures et émergentes d’Amérique latine, d’Europe de l’Est, d’Afrique et du Moyen-Orient d’ici 2030 ». Google voit sa collaboration avec le gouvernement du Salvador comme un témoignage de ce potentiel.
La présence de cette société de la technologie dans ce petit pays d’Amérique centrale vise également à stimuler l’entrepreneuriat. La branche philanthropique de Google a annoncé un don de 200 000 USD aux organisations de la société civile de la région pour fournir une formation aux compétences numériques aux entrepreneurs locaux dans l’objectif d’aider à soutenir la croissance des entreprises locales, ajoutant que “ l’innovation et la technologie ont aidé des millions de personnes dans le monde.”
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Les ambitions de Nayib Bukele
Le président Nayib Bukele a déclaré lors de son allocution que ce projet est « un signe que ce n’est pas le même El Salvador, bien sûr que nous ne sommes pas là où nous voulons, mais nous savons que nous sommes sur la voie d’avoir le pays que nous voulons tous ».
Il a souligné que ces transformations témoignent du changement en cours dans son pays, reconnu non seulement par les Salvadoriens, mais aussi par les investisseurs et les meilleures entreprises du monde, comme Google.
Il y a 5 ans, ce pays de 21 040 km² était considéré comme le plus dangereux au monde en raison de la présence des gangs criminels « Maras » qui terrorisaient la population. Aujourd’hui, avec l’arrivée au pouvoir en 2019 de Nayib Bukele, qui a mené une guerre sans merci pour faire effondrer la criminalité, le Salvador se targue d’être le plus sûr d’Amérique latine.
Ayant décroché un deuxième mandat présidentiel pour 5 ans lors des élections du 4 février, le jeune président de 42 ans rêve grand pour ce pays. « Avec le temps, nous allons devenir le pays le plus compétitif en matière de technologie. Nous avons déjà commencé et nous allons encore grandir », a-t-il déclaré.
Crédit photo : compte X de la Maison présidentielle du Salvador
Dans un communiqué publié ce samedi 13 avril, la Chancellerie haïtienne dit avoir appris avec indignation la nouvelle du viol d’une fillette haïtienne de 14 ans par un agent dominicain de la migration.
Selon les informations disponibles, ce viol s’est produit le vendredi 5 avril 2024 à Bávaro, dans la province Altagracia, en République dominicaine.
“ Le crime a été perpétré dans la province d’Altagracia. Sous prétexte d’effectuer un contrôle de documents et profitant de l’absence des parents de la fillette, des agents se sont introduits par effraction dans le domicile pour commettre le crime “, retrace le communiqué du gouvernement haïtien.
Plus loin, la Chancellerie haïtienne dit condamner cette grave atteinte à la dignité humaine et exige que justice soit rendue à l’innocente victime.
Les autorités annoncent également que des instructions ont été passées à la représentation diplomatique haïtienne en République dominicaine pour que la victime et les parents reçoivent toute l’assistance nécessaire.
Et, de ce fait, le Consulat d’Haïti a Higuey a déjà établi le contact avec les parents de la victime, indique ledit communiqué.
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Pour rappel, en septembre 2023, l’Haïtienne Stephy Graph a été violée par un agent dominicain de l’immigration au sein même de l’aéroport international Las Americas. Ce, en présence de son fils de 4 ans.
Malgré le scandale que cet acte honteux a suscité, cela n’empêche pas que les ressortissantes d’Haïti continuent d’être les cibles des violeurs dominicains, dont des agents de la migration.
Le calvaire des Haïtiens ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, en raison de la situation de terreur imposée dans le pays par les gangs armés, des milliers de compatriotes approuvés dans le cadre du programme humanitaire, appelé le programme Biden, rencontrent des difficultés pour voyager.
Selon les dernières données communiquées par CBP ce vendredi 12 avril, 404 000 ressortissants d’Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela ont bénéficié du voyage légal aux Etats-Unis grâce au programme Biden. Ce, depuis le début du programme le 6 janvier 2023 jusqu’à la fin du mois de mars 2024.
Plus précisément, sur ce total, les Haïtiens approuvés et autorisés à voyager sont au nombre de 168 000.
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Et, parmi ces 168 000 compatriotes, seulement 154 000 sont déjà entrés aux Etats-Unis. Donc, il est estimé à environ 14 000 le nombre d’Haïtiens ayant leurs autorisations de voyage, mais qui n’ont pas encore atteint le sol américain.
La recrudescence de l’insécurité
La montée spectaculaire des actes de violence depuis le 29 février dernier a ses impacts sur tous les secteurs de la vie haïtienne. En effet, l’aéroport international Toussaint Louverture, cible des gangs armés, est fermé depuis le 3 mars 2024.
Cette situation paralyse presque toutes les activités aériennes entre Haïti et le reste du monde. Seule la compagnie Sunrise Airways qui organise à l’aéroport du Cap-Haïtien des vols spéciaux vers les USA depuis environ deux semaines.
Ce qui est réjouissant pour plus d’un. Cependant, beaucoup de compatriotes bloqués dans la capitale avec leurs autorisations de voyage en main vivent l’enfer.
“ Depuis fin février, j’ai reçu mon autorisation de voyage. Mon vol a été annulé en raison de la situation. Je pense à entrer au Cap-Haïtien pour effectuer mon voyage, mais la réalité à Croix-des-Bouquets me laisse indécis ”, nous confie Joseph, un bénéficiaire du programme Biden.
Le jeune de 28 ans n’est pas le seul bénéficiaire à connaître ce calvaire. “ Cap-Haïtien est la seule option en ce moment avant que mon autorisation de voyage n’arrive à son terme. Cependant, je suis prêt à tout rater, au lieu de traverser dans un bus les zones occupées par plusieurs bandes armées”, déclare tristement Lionel, un homme de 60 ans qui a fait carrière dans la construction.
À son âge, il espère visiter les Etats-Unis pour la première fois et revoir sa fille aînée après 15 ans hors du pays. À cause de la fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince et l’hésitation à traverser des « territoires perdus » pour rejoindre le département du Nord, ce dernier risque de passer à côté de son rêve.
Approuvée et autorisée à voyager en plein chaos, Anise, quant à elle, est optimiste. “ J’ai eu mon e-mail de confirmation mi-mars. J’attends la reprise des vols pour aller commencer ma nouvelle aventure hors du pays ”, déclare la jeune professionnelle de 25 ans.
“ Moi, j’ai une peur énorme des armes à feu. Passer dans la gueule du loup m’est impossible. En ce sens, je ne peux pas participer dans les vols organisés au Cap-Haïtien. Je reste confiante que les vols reprendront sous peu à Port-au-Prince ”, dit-elle.
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Cette réalité est peut-être celle de milliers de compatriotes qui se trouvent dans l’incapacité de quitter le pays. Et, leur autorisation de voyage dans le cadre du programme Biden est valable pour une période de 90 jours.
Sur 168 000 Haïtiens approuvés, 14 000 de ces compatriotes ne sont toujours pas entrés aux Etats-Unis, malgré la réception de leurs autorisations de voyage. Entre-temps, ils sont nombreux ceux qui attendent encore leur e-mail de confirmation pour pouvoir quitter le pays, otage des gangs.
Dans un rapport publié ce vendredi 12 avril, l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) révèle qu’en seulement un mois, près de 100 000 personnes ont fui la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour échapper à la terreur des gangs. Ces citoyens, délaissés décident de se réfugier dans les provinces, en prenant le risque de traverser les « territoires perdus ».
Afin de suivre les mouvements des personnes en fuite vers les provinces et informer les stratégies de réponse adéquates, l’OIM dit avoir lancé des collectes de données au niveau de plusieurs stations de bus les plus utilisées dans la capitale.
Et, en un mois de mise en œuvre de cette activité (depuis le 08 mars), il a été permis d’observer les mouvements de près de 100 000, soit 94 821, personnes quittant la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
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Le Grand Sud
Ces personnes ont en majorité (58 %) pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est), note l’organisation.
Et, la moitié de flux se sont dirigés vers 3 communes de destination principale : Jérémie (dans la Grande’Anse), Les Cayes (Sud) et Léogâne (Ouest), mentionne ledit rapport.
Le Grand Sud n’est pas à son premier lot de réfugiés. Selon les données disponibles, avant l’escalade de la violence lancée par les gangs armés depuis le 29 février 2024, cette région du pays avait déjà accueilli plus 116 000 personnes fuyant en grande partie la zone métropolitaine de Port-au-Prince durant des mois passés.
La course sans fin
Ces provinces comme la capitale du pays font face à des insuffisances en thème d’infrastructures essentielles et de ressources permettant de gérer ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.
En plus, l’OIM souligne qu’au début du mois de mars, lorsque la situation sécuritaire s’est empirée, ce sont les personnes qui étaient déjà déplacées internes (PDIs) qui ont été les premières à commencer à quitter la capitale. Puis, au fil du temps, les personnes qui n’étaient pas de PDIs deviennent de plus en plus nombreuses à quitter la capitale à leur tour.
En effet, au 10 mars, 86 % des personnes quittant la capitale étaient déjà des déplacés internes. Et, un mois plus tard, ce pourcentage a baissé à 60 % alors que près de 40 % de gens fuyant la terreur des gangs sont des personnes qui n’avaient jamais fui leur résidence et qui décident juste de la quitter et de chercher refuge en provinces.
À l’entrée nord comme à l’entrée sud de la capitale haïtienne, personne ne peut violer les lois imposées par les gangs armés. Les chauffeurs de transport en commun ainsi que les conducteurs privés doivent payer pour éviter de passer sous les coups de feu. Le Réseau National pour la Défense des Droits Humains (RNDDH) recense au moins 13 postes de péage installés par les bandits armés.
Outre les enlèvements, les violences sexuelles, les pillages, les incendies et d’autres actes de violence, les bandits, se comportant en maîtres et seigneurs, ont installé des postes de péage aux entrées sud et nord de Port-au-Prince pour extorquer la population haïtienne livrée à elle-même.
Selon les données du Syndicat Mouvement Unifié des Transporteurs Haïtiens (MUTH) et du RNDDH, au moins 13 postes de péage ont été identifiés, dont trois dans la commune de Port-au-Prince. Ces postes sont situés à la Ruelle Alerte, près du cimetière de Port-au-Prince, à Martissant et à Fontamara.
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De plus, trois postes sont situés dans la commune de Cité Soleil à partir de la sortie du Terminal Varreux, à Cité Soleil, La Saline et à Drouillard ; deux postes sur la route nationale #1, respectivement à Titanyen et entre Saint-Marc et Gonaïves ; deux postes sur la route nationale #2, à Paloma près du cimetière de Carrefour et à Mariani ; un poste sur la route nationale #3, à Onaville 12 ; un poste sur la route nationale #5, entre Gros Morne et Port-de-Paix ; un poste sur la route nationale #8, à Calvaire, Croix-des-Bouquets, a détaillé un rapport de 26 pages publié par le RNDDH sur la situation catastrophique des droits humains de janvier à mars 2024.
Haïti attend toujours la mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) approuvée le 7 octobre 2023, par le Conseil de sécurité de l’ONU pour aider la police haïtienne à combattre les gangs qui assiègent la capitale haïtienne. Cependant, cette force doit attendre l’installation du conseil présidentiel de transition pour être déployée sur le sol haïtien. Mais où et quand cette installation aura-t-elle lieu ? Se demande plus d’un craignant que la coalition des gangs armés « Viv Ansanm » ne renverse tout.
Haïti va de mal en pis.Tous les secteurs du pays touchés de plein fouet par la recrudescence des actes de violence perpétrés par les bandes armées. Déjà confrontés à d’énormes dédales, les centres hospitaliers et de santé sont définitivement à genoux aujourd’hui.
En effet, dans son dernier rapport sur la situation catastrophique des Droits Humains de janvier à mars 2024 en Haïti, le RNDDH révèle que tous les secteurs hospitaliers et de santé affirment faire face à des pénuries « d’intrants, de carburant et d’oxygène ».
De plus, en raison de l’insécurité, les déplacements sont limités et le personnel sanitaire ne se présente pas régulièrement sur son lieu de travail. Les malades ne reçoivent donc pas les soins dont ils ont besoin, note le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Manque de médicaments et de personnels, pénurie alimentaire et de carburant entre autres, les établissements de santé des différents départements du pays en souffrent. C’est le cas, dans le département du Nord’Est, de l’Hôpital de Fort-Liberté ; dans le département du Nord, de l’Hôpital Justinien du Cap-Haïtien ; dans le département du Sud’Est, de l’Hôpital Saint Michel de Jacmel, des centres de santé de Marigot, Cayes-Jacmel, Belle Anse, La Vallée de Jacmel, Bainet et Côtes-de-Fer ; dans le département de l’Artibonite, de l’Hôpital la Province de Morne Blanc et de plusieurs autres centres de santé dans le reste du département.
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Dans le département de l’Ouest, les impacts de la crise sont graves sur l’Hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve faisant face à une carence en intrants, en médicaments et en carburant. Et, certains membres du personnel de santé ne peuvent se rendre à leur lieu de travail à cause de la présence des bandits armés à Martissant et à Mariani.
Puis, l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH) à Port-au-Prince est abandonné par le personnel. Certains malades ont été évacués par leurs proches. “ Alors que les responsables de ce centre hospitalier discutaient à la fin du mois de mars, en vue de la reprise des activités pour le début du mois d’avril 2024, le 1er avril, les bandits reviennent et investissent les locaux de l’HUEH ”, note le RNDDH.
Ils sont nombreux les hôpitaux, les centres de santé et les pharmacies localisés dans le département de l’Ouest qui ont été attaqués, vandalisés et incendiés. Le RNDDH récence au moins treize (13) hôpitaux et centres de santé rendus dysfonctionnels par les bandits armés :
Hôpital communautaire de Beudet
Hôpital communautaire de Bon-Repos
Hôpital Dash Delmas 18
Hôpital Sanatorium de Port-au-Prince
Hôpital Saint-François de Sales
Hôpital Sainte-Catherine LABOURE
Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH)
Centre de santé Aurore du Bel-Air
Centre de santé de la Croix-des-Bouquets
Centre de santé de Pernier
Centre de santé Saint-Martin 1
Centre de santé Saint-Martin 2
Maternité Isaïe Jeanty de Chancerelles
*La multiplication des camps de réfugiés*
Alors que la situation sanitaire du pays est plus que préoccupante au jour le jour, les nouveaux camps d’accueil des victimes de l’insécurité ne font que multiplier.
En ce sens, le RNDDH a dénombré huit (8) nouveaux camps, dont cinq (5) établissements scolaires.
Il s’agit :
• Du Ministère de la Culture et de la Communication
• De l’Ecole Nationale Argentine Bellegarde
• De l’Ecole Nationale Darius Denis
• De l’Ecole Nationale République du Colombie
• Du Nouveau local du Lycée Marie-Jeanne
• De l’Ecole Nationale République du Liberia
• De la Faculté Linguistique Appliquée
• De l’Annexe du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle
Notons que, de janvier à mars 2024, l’organisation féministe Nègès Mawon et le RNDDH ont reçu soixante-quatre (64) victimes de viols. Et, nombreuses parmi les victimes sont violées collectivement par des bandits armés, surtout lors des attaques armées perpétrées dans plusieurs zones.
Haïti fait face à une recrudescence sans pareille des actes de violence depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021. Pour seulement les trois (3) premiers mois de l’année 2024, soit de janvier à mars, au moins 208 personnes ont été assassinées dans le pays, révèle un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains.
Durant cette période, le RNDDH dénombre au moins deux-cent-huit (208) personnes assassinées, dont treize (13) policiers, par des bandits armés, notant que cinquante-cinq (55) de ces victimes ont été découvertes par des riverains.
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Parmi les cas marquants, le 6 janvier 2024, sept (7) passagers à bord d’un voilier près du Village Alpha, entre Mariani et Gressier, ont été tués par des hommes armés opérant à Mariani, selon les enquêteurs de l’organisme de défense des droits humains.
Le 7 janvier 2024, neuf (9) cadavres partiellement calcinés ont été retrouvés sur un site de décharge à la Rue Pierre Anselme, Delmas 19. Parmi eux, celui de Remy BRUNEL a été identifié par sa conjointe, peut-on lire dans ledit rapport.
Tandis qu’à Port-au-Prince, le 1er février 2024, six (6) cadavres ont été découverts tôt dans la matinée à la Rue Caroline, zone Christ-Roi, et à la Rue du Centre, au centre-ville.
Toujours dans la capitale haïtienne, le 14 février 2024, plus de cinq (5) personnes ont été assassinées à Portail Léogane par des hommes armés à bord d’une voiture. Parmi les victimes figurait Jonathan JASMIN, dit Diamond Pic, un photographe, a indiqué l’organisation.
Quelques jours plus tard, soit le 18 février 2024, dans l’après-midi, à Morne-à-Cabri, un chauffeur ainsi que neuf (9) personnes ont été tués et huit (8) autres blessées par balles alors qu’elles se trouvaient dans un autobus de transport en commun assurant le trajet Port-au-Prince / Mirebalais.
Les policiers sont très ciblés par les gangs armés. Treize (13) agents de l’ordre ont été tués de janvier à mars 2024, selon le RNDDH, qui qualifie la situation de catastrophique en matière de violence des droits humains pour le premier trimestre de l’année 2024 en Haïti.
Face à ces actes de violence, qui ont fait au moins 158 blessés par balles dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, le RNDDH a formulé des recommandations pour remédier à la situation.
Le RNDDH demande au Conseil de Transition, dès son entrée en fonction, d’opérer des changements dans la chaîne de sécurité en Haïti. L’organisation recommande également le limogeage du directeur général de la PNH, Frantz Elbé, pour incompétence.
Se Daily Mail Sante ki pibliye dimanch 7 avril 2024 la rezilta rechèch ki fèt sou anviwon 90 peyi nan tout mond la pou wè ki gwosè koulout mesye yo genyen. Nan kad rechèch sa yo, Ayiti se peyi ki chanpyon nan Karayib la epi ki fini senkyèm tou sou 90 peyi yo.
Gason ayisyen yo senkyèm nan tout mond la pou gwosè bwa yo ki gen yon tay mwayèn 6,3 pous (16 santimèt). Ayiti ak Kiba se sèl peyi Karayib la ki twouve yo nan top 20, Kiben yo fini nan uityèm pozisyon nan klasman an.
Men tòp 10 peyi nan mond la kote gason gen pi gwo koulout, longè an santimèt :
Ekwatè (longè 17,6 santimèt)
Kamewoun (16,6)
Bolivi (16,5)
Soudan (16,4)
Ayiti (16)
Senegal (15,9)
Ganbi (15,8)
Kiba (15,8)
Oland (15,8)
Zanbi (15,7)
Passion Info Plus, Piblisite
Sa k atire atansyon moun nan lis sa, se Etazini ki pa menm nan tòp 50. Ameriken yo se jis nan swasantyèm pozisyon yo twouve yo ak yon longè koulout (13,5 santimèt).
Epi nan fen klasman sa, nou jwenn peyi ki rele Kanbòj la, yo estime koulout mesye yo mezire sèlman (10 santimèt).
Kidonk, daprè rezilta etid sa, Ekwatoryen yo gen pi gwo bwa nan tout mond la epi Kanbojyen yo gen pi piti koulout nan tout mesye yo sou planèt la.
Fòk nou presize nan kad travay sa, chèche yo di yo rive dekouvri peyi kote ki gen moun gwo anpil yo (obèz) se nan peyi sila yo ki gen plis gason ti koulout.
La Police Nationale d’Haïti annonce avoir lancé, à la suite de l’importante saisie d’armes et de munitions réalisée le vendredi 5 avril 2024 au Port du Cap-Haïtien, un avis de recherche à l’encontre de Wilmane JEAN et de Barthol, ainsi connu.
La PNH précise que, selon les informations dont elle dispose, la cargaison d’armes saisie provenait des États-Unis via l’Agence « ALLIANCE INT’L SHIPPING LLC, 6916 NW, 72ND AVENUE MIAMI FL ». Ces armes et munitions étaient destinées à Wilmane JEAN, Commissionnaire en douane, né le 29 Janvier 1984, tandis que Barthol était chargé de la recevoir.
Des armes et munitions saisies
La semaine écoulée, lors d’une opération menée conjointement avec les agents de la Brigade de surveillance douanière en soutien avec les douaniers, les enquêteurs du détachement Nord du BLTS/DCPJ, affectés à l’Autorité Portuaire Nationale (APN) dans la commune du Cap-Haïtien, ont effectué une fouille ciblée au niveau du Cap Terminal S.A (CTSA) du Cap-Haïtien à l’intérieur d’un conteneur immatriculé: KOSU 461487-6.
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Selon les données communiquées par la PNH, au cours de cette fouille, deux (02) boîtes en carton de forme cubique de couleur berge portant le numéro 75, ont été saisies, et contenaient : vingt-six (26) armes à feu, dont 12 fusils et 14 pistolets ; Neuf cent quatre-vingt-dix-neuf (999) cartouches ; Trente-quatre (34) chargeurs.
Avant même la découverte de ces armes et munitions, Wilmane JEAN a pris la fuite et le receveur du colis, à savoir Barthol, ainsi connu, ne s’était pas présenté sur les lieux, indiquent les autorités policières. Ces deux individus, en cavale, sont activement recherchés par la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Un communiqué, daté du 6 avril 2024, du Pastorat de la Première Église Baptiste de Port-au-Prince, située au centre-ville, fait état des actes de vandalisme perpétrés au sein du patrimoine vieux de 188 ans, par des gangs armés.
“C’est avec émoi, tristesse et révolte que le Pastorat informe que les attaques directes des bandes armées contre l’Église depuis le dimanche 24 mars se poursuivaient et ont abouti cette semaine au pillage du temple”, peut-on lire dans ce communiqué.
Les responsables indiquent que le sanctuaire de l’église a été dépouillé de tout équipement lié à la sonorisation, à la projection, à l’informatique, à la ventilation, à la musique, à l’électronique entre autres.
“C’est triste, dégoûtant et choquant! Union de prières! Nous nous en remettons à la justice divine! Les fidèles sont invités à fréquenter, s’il est possible, l’Église Évangélique la plus proche de leur lieu de refuge et à suivre les cultes diffusés sur les ondes et en ligne”, ajoute le Pastorat.
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En plein chaos, les caïds pillent ou incendient tout sur leur passage au centre-ville de Port-au-Prince, ciblant même le Palais National.
Entre-temps, rien n’est certain quant à l’avenir du pays. Selon certains observateurs, les politiciens, plus préoccupés par leurs intérêts personnels, continuent de tergiverser sans parvenir à proposer une solution commune, tandis que la population subit quotidiennement la terreur des bandits armés.
Le gouvernement salvadorien va offrir 5 000 passeports gratuits à des étrangers «hautement qualifiés», notamment des scientifiques, ingénieurs, médecins, artistes et philosophes. C’est le président de la République du Salvador, Nayib Bukele, qui en a fait l’annonce sur son compte X ce samedi 6 avril 2024.
Cette quantité équivaut à « 5 milliards de dollars dans notre programme de passeports », a précisé le chef de l’État, ajoutant que « cela représente moins de 0,1 % de notre population ». Ces bénéficiaires auront le statut de citoyen du Salvador, y compris le droit de vote, ce qui ne pose aucun problème, a-t-il ajouté.
Le président Bukele croit que les contributions de ces étrangers auront un impact énorme sur la société et l’avenir de ce pays d’Amérique centrale.
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De plus, il promet que son pays facilitera leur réinstallation en garantissant 0 % de taxes et de tarifs sur le déménagement des familles et des biens. Cela inclut les éléments à valeur commerciale tels que l’équipement, les logiciels et la propriété intellectuelle, a-t-il détaillé.
Nayib Bukele est plébiscité par les Salvadoriens pour sa guerre menée durant son premier mandat présidentiel contre les gangs criminels qui terrorisaient ce pays. Et, selon les autorités salvadoriennes, plus de 79 000 présumés membres de gangs ont été arrêtés depuis le lancement de cette offensive en mars 2022. Ce qui a permis à M. Bukele de briguer un deuxième mandat de 5 ans lors des élections du 4 février, au cours desquelles il a obtenu 84,65 % des voix. Ce mandat commencera le 1er juin prochain.
Haïti est livrée à elle-même, des milliers de personnes déplacées en raison de la violence des gangs armés vivent aujourd’hui dans des conditions semblables à l’enfer préconisé. Qui pis est, bon nombre de ces déplacés ont dû quitter leur refuge à plusieurs reprises, devenant ainsi des nomades.
Les Haïtiens déplacés à l’intérieur du pays se rassemblent presque partout, surtout sur les places publiques, les terrains scolaires, les églises alors qu’ils laissent leurs maisons en raison de la terreur des gangs armés qui n’ont pitié de personne.
En effet, suite aux constats des organismes internationaux intervenant dans les différents sites servant de refuge, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sonne l’alarme sur l’aggravation de la situation humanitaire et la crise de la protection des citoyens alors que Port-au-Prince est assiégé depuis plus d’un mois.
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Et, la crise étend sa portée bien au-delà des limites de Port-au-Prince, affectant les communautés à travers tout le pays et laissant plus de 360 000 personnes déplacées dans tout le pays, plusieurs fois. “ Près de 100 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays vivent dans des sites, les conditions sont déplorables, ce qui amplifie les profondeurs de la souffrance “, déplore l’OIM.
Les responsables de l’OIM en Haïti indiquent que le personnel humanitaire, y compris les leur, est confronté à des défis de sécurité inégalés, équilibrant l’impératif d’aider les personnes en besoin avec les dures réalités du risque personnel et du déplacement dans le pays.
Ces personnes déplacées expérimentant l’enfer ont des besoins urgents à plusieurs niveaux, dont l’accès à la nourriture, aux soins de santé, à l’eau, au soutien psychologique et aux installations d’hygiène.
L’OIM souligne que son équipe psychosociale a rencontré sur le terrain des cas de tendances au suicide qui étaient autrefois un sujet tabou, mais qui sont maintenant de plus en plus divulgués, en particulier parmi les populations déplacées.
Haïti est laissée pour contre. Il convient de noter que malgré l’aggravation de la situation en matière de sécurité, 13 000 migrants ont été renvoyés de force en Haïti par les pays voisins en mars, soit 46 % de plus que le mois précédent.
Site de déplacés au niveau de Lycée Antenor Firmin, Port-au-Prince. Crédit Photo: Erickson ALCINÉ/Passion Info Plus
Aprè Lapolis nan Ekwatè fin antre nan anbasad meksikèn ki twouve l nan vil Kito, peyi Meksik ak Nikaragwa deside kanpe tout relasyon diplomatik yo te genyen ak Ekwatè.
Desizyon peyi Meksik la vini ayè vandredi a paske Lapolis ekwatoryèn te antre nan anbasad yo pou al arete ansyen vis-prezidan Ekwatè a, Jorge Glass, kote l te pran refij e mande azil politik aprè Lajistis peyi l kondane l pou koripsyon.
Polisye Ekwatè yo te oblije kraze pòt anbasad Meksik la nan Kito pou ka al arete ansyen vis-prezidan ki te fin jwenn azil politik vandredi 5 avril la nan men otorite meksikèn yo.
Chaje afè Meksik la nan Kito pwoteste aprè zak sila. Kote pa yo, otorite ekwatoryèn yo fè konnen se nan kad batay y ap mennen kont enpinite yo rive fè aksyon sila. Fòk nou di « Konvansyon Vyèn sou relasyon diplomatik yo » entèdi klèman zak sa yo nan lokal anbasad yo.
Sou X, Prezidan meksiken an Andres Manuel Lopez Obrador kalifye entèvansyon polisye ekwatoryen yo de vyolasyon flagrant dwa entènasyonal yo epi souverènte peyi Meksik. E, daprè minis afè etranjè a Alicia Bárcena ki anonse koupefache imedya relasyon diplomatik ak Ekwatè, gen nan moun k ap travay nan anbasad la ki sòti blese nan moman entèvansyon ajan polis Ekwatè.
Passion Info Plus, Piblisite
Aprè ensidan sa a, peyi Nikaragwa deside pran menm desizyon an. Li koupe relasyon diplomatik li Ekwatè epi eksprime solidarite li ak Meksik, daprè sa ajans près espanyòl EFE rapòte.
Konsène a, ansyen vis-prezidan ekwatoryen, Jorge Glass, te pran refij nan anbasad Meksik nan vil Kito depi 17 desanm 2023. Tout sa se paske l te gen yon manda dèyè l nan kad yon ankèt lajistis ekwatoryèn ap mennen sou detounman lajan nan moman konstriksyon yon vil ki rele « Manabi » ki te kraze aprè pasaj yon tranblemanntè nan lane 2016.
Depi ane akademik 2023-2023 la antre, se tipa tipa lekòl yo ap mache nan kapital la ak nan lòt Vil pwovens yo. Sitiyasyon sa vin pi mal kote lekòl paka fonksyone depi 29 fevriye nan Pòtoprens. Jedi 4 Avril 2024 la, Ministè edikasyon nasyonal ak fòmasyon pwofesyonèl sòti yon kominike pou anonse li fè reyamenajman nan kalandriye eskolè a.
“Apre plizyè reyinyon travay sou dewoulman ane lekòl la ak planifikasyon aksyon ki dwe fèt, e nan sousi pou pwoteje avni akademik elèv yo, Ministè Edikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl (MENFP) ap enfòme piblik la, sitou ajan edikatif yo, li deside reyamenaje kalandriye eskolè 2023-2024 la”, sa nou kapab nan kominike sila a.
Nan sans sa, responsab edikasyon yo deside chanje dat egzamen leta yo :
• Soti 22 pou rive 24 jiyè : egzamen 9èm ane fondamantal
• Soti 22 pou rive 26 jiyè : egzamen Ekòl Nòmal Enstititè
• Soti 22 pou rive 26 jiyè : egzamen Sant Edikasyon familyal
• Soti 5 pou rive 8 out : egzamen bakaloreya
Passion info Plus, Piblisite
Egzamen nevyèm ane
Responsab yo fè konnen MENFP ensiste sou òganizasyon egzamen 9èm ane yo ane sa a, sitou pou nouvo matyè yo tankou Edikasyon Sivik, Edikasyon Fizik ak Espòtiv, Edikasyon Atistik ak Estetik, ak Edikasyon sou Teknoloji ak Aktivite Pwodiksyon.
“ Egzamen sa yo ap obligatwa. MENFP deja distribye pwogram yo pou matyè sa yo nan 10 Direksyon Depatmantal Edikasyon (DDE) yo pou pwofesè yo byen ankadre elèv yo ”, pawòl responsab
E, yo presize pou premye ane eksperimantasyon evalyasyon 4 nouvo matyè sa yo, Ministè a vle tout elèv rete tèt frèt. L ap òganize yon egzamen espesyal ki pa dwe penalize okenn elèv.
Gwo pwomès
Pou yo pa rete absan nèt, responsab MENFP yo fè gwo pwomès ak elèv ki paka al lekòl yo akoz pwoblèm ki gen nan zòn yo.
Daprè sa n li nan kominike a, responsab yo di jan sa te fèt ane pase, Ministè a ap akonpaye tout elèv pou ede yo reyisi egzamen yo nan mete sou pye tout kalte pwogram edikatif « sou radyo, sou televizyon, sou kle USB, sou sit ministè a, ak kou konpansasyon aprantisaj ak prezans anseyan toupatou, sitou pou depatman lwès la ak lòt zòn ki pi afekte yo ».
Ministè a di li renouvle apèl li bay tout sektè ak patnè l yo pou pwoteje Dwa pou Ledikasyon pou tout timoun ak jèn yo e pwoteje lekòl ak inivèsite yo.
“ Se sèl fason pou nou pèmèt timoun ak jèn yo byen prepare avni yo. Se poutèt sa, MENFP kondane tout atak kont lekòl ak inivèsite nou yo ”, deklarasyon yo.
Pou fini kominike sa, Ministè a raple tout direktè lekòl enskripsyon anliy pou elèv ak pwofesè yo ap fini nan dat 12 avril 2024.
N ap raple, se pa sèlman nan Pòtoprens ale lekòl tounen gwo liks. Plizyè kote nan pwovens, depi plizyè mwa, timoun yo pa janm pile pye lekòl, tankou nan divès vil nan depatman Latibonit, Sid, Grandans.
Ayisyen k ap kouri akoz kondisyon lavi yo ap degrade chak jou pi plis nan peyi a kote gang ak zam ap feraye, ta dwe evite travèse lanmè nan bato pou al pran refij yo Etazini. Nenpòt Ayisyen yo kenbe nan kad vwayaj ilegal sa yo, y ap pimpe yo tounen lakay yo, sa se deklarasyon Alejandro Mayorkas, ki se minis ameriken ki jere kesyon sekirite enteryè, fè yè jedi 4 avril la nan yon entèvyou ak Miami Herald.
“ Mesaj nou pou Ayisyen klè kou dlo kòk: pa pran lanmè pou vin Etazini. Nou wè twòp trajedi lè moun yo deside fè vwayaj sa yo kote yo mete an danje lavi yo ak fanmiy yo. N ap toujou konseye moun yo itilize vwa legal yo ”, deklarasyon minis sekirite enteryè Etazini a Alejandro Mayorkas ki fè konnen yo trè konsantre sou sa k ap pase Ayiti nan moman an.
Dènye semèn yo, anpil Ayisyen ki t ap tante rive kay Tonton Sam sou lanmè te jwenn arestasyon yo e depòtasyon yo.
“ Ban m klè sou pwen sa, lè nou kenbe endividi k ap sòti Ayiti sou lanmè, nou voye yo tounen nan peyi yo rapid rapid. Nan sans sa, nou pimpe anpil tounen nan dènye semèn sa yo e nou kontinye ap fè sa. Nou kontinye ap fè respekte lalwa ”, se sa responsab la konfime, pandan l kontinye ap dekonseye sitwayen yo fè vwayaj sila yo ki danje anpil.
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Pou mwa mas pase a, se plis pase 13 000 Ayisyen plizyè peyi depòte an Ayiti, daprè Òganizasyon Entènasyonal pou Migrasyon. Peyi tankou Etazini, Repiblik dominikèn, Bayamas, pa sispann pimpe tounen Ayisyen k ap kouri kite peyi pou tout kalite pwoblèm.
Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a alloué 12 millions de dollars américains du Fonds central d’intervention d’urgence pour aider les personnes touchées par les actes de violences qui s’intensifient dans la capitale haïtienne depuis un mois, informe l’Organisation des Nations unies dans un communiqué publié ce jeudi 4 avril.
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Cette enveloppe de 12 millions de billets verts provenant des Fonds d’Urgences de l’ONU servira à fournir de la nourriture, de l’eau, une protection, des soins de santé, un assainissement et un soutien en matière d’hygiène aux personnes déplacées et aux communautés d’accueil de Port-au-Prince et du département voisin de l’Artibonite, a précisé le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Selon le communiqué, l’ONU a décidé d’octroyer cet argent parce que son plan de réponse humanitaire n’est actuellement financé qu’à hauteur de 6,6 %. “ Cela signifie que nous n’avons reçu que 45 millions de dollars sur les 674 millions demandés pour pallier les besoins humanitaires ”, a ajouté le porte-parole.
Quatre-vingts (80) ressortissants étrangers provenant de divers pays d’Europe, d’Amérique du Sud, du Nord, des Caraïbes entre autres, ont obtenu la citoyenneté dominicaine. Ces nouveaux citoyens dominicains se sont engagés à travailler aux côtés des autorités dominicaines dans l’intérêt supérieur du pays voisin, tout en demeurant fidèles à la patrie et en respectant ses coutumes, sa culture, ses lois et sa Constitution.
Selon les informations publiées dans le journal dominicain Listin Diario, le ministère dominicain de l’Intérieur et de la Police a annoncé dans un communiqué avoir prêté serment à 44 femmes et 36 hommes, provenant de Taïwan, Singapour, l’Ukraine, la Russie, la Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la France et l’Espagne. Les naturalisés proviennent également de Cuba, de Bolivie, du Pérou, du Venezuela, du Brésil, du Mexique, de Colombie, des États-Unis, de Porto Rico et d’Haïti.
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Lors de la cérémonie de serment, le vice-ministre de la gestion de l’immigration et de la naturalisation, Juan Manuel Rosario, a expliqué aux nouveaux citoyens dominicains qu’ils bénéficiaient désormais de droits constitutionnels, notamment le droit de briguer des postes politiques, à l’exception de celui de président et de vice-président.
Conformément à la loi 1683 sur la naturalisation, ces nouveaux Dominicains risquent de perdre leur statut s’ils se livrent à des actes terroristes, incitent à un coup d’État contre un gouvernement légitime, trahissent la patrie, déménagent à l’étranger dans l’année suivant leur naturalisation, servent un gouvernement étranger contre l’État ou obtiennent la nationalité par fraude documentaire, a précisé Rosario.
Malgré les actes de discrimination, les propos racistes, les humiliations et les décisions arbitraires subis par les Haïtiens de la part des autorités dominicaines, certains continuent de chercher à obtenir la citoyenneté dominicaine. Cependant, le nombre d’Haïtiens ayant acquis ce nouveau statut n’a pas été mentionné dans ledit communiqué.
Dans un communiqué publié le mercredi 3 avril 2024, le bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Haïti dit condamner fermement les actes de vandalisme enregistrés à l’École Nationale des Arts (ENARTS) et l’incendie criminel de l’École Normale Supérieure (ENS) et dans d’autres institutions éducatives et culturelles d’Haïti.
L’UNESCO rappelle que l’École Nationale des Arts (ENARTS) est un centre d’enseignement artistique qui œuvre à l’épanouissement des artistes et au rayonnement de l’art haïtien à travers le monde, tout en assurant une formation de base classique et artistique de qualité.
Et, en plus d’être un des piliers du système éducatif par sa vocation, l’École Normale Supérieure (ENS), quant à elle, est la plus ancienne institution de formation des enseignantes et enseignante du pays.
Plus loin, l’organisme onusien note que la violence des gangs a aussi touché les Facultés des Sciences (FDS), d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et plusieurs institutions scolaires publiques et privés.
“ Certaines ont été vandalisées, pillées et envahies par des bandits armés mal intentionnés, avec des prises d’otages et de violence à l’encontre des étudiants et des élèves “, décrit l’UNESCO, indiquant que ces actes de vandalisme, de pillage et d’incendie criminel contre les institutions d’enseignement du pays ont des conséquences dévastatrices sur l’avenir de la société haïtienne, en particulier pour les générations présentes et futures. Ces attaques contre les institutions d’enseignement du pays doivent cesser. Elles ne sauraient être en aucune façon tolérées.
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De ce fait, l’organisation attire l’attention de toutes les parties prenantes de la société sur le droit à l’éducation qui est un droit humain fondamental dont le but est de sortir les hommes et les femmes de la pauvreté, de réduire les inégalités et d’assurer un développement durable de la société.
Malgré tout, l’UNESCO annonce la poursuite de son soutien au peuple Haïtien dans la reconstruction parasismique et anticyclonique d’une centaine d’écoles au niveau de la Grand ‘Anse, du Sud, du Nord et de l’Artibonite, dans le cadre de la mise en œuvre du « projet adaptation au changement climatique et réduction des risques de catastrophe dans les infrastructures scolaires » financé par le Fond d’Adaptation.
Ce 3 avril 2024 ramène la 24e commémoration de l’assassinat honteux du journaliste très adulé Jean Dominique. Le propriétaire de la Radio Haïti-Inter avait reçu 4 balles en fin de journée du lundi 3 avril 2000 dans l’enceinte même de l’institution. En plus, Jean Claude Louissaint, le gardien de l’immeuble, a été aussi abattu.
Dans une entrevue avec Ayibopost, sa femme Michèle Montas qui travaillait aussi à la Radio est revenue sur les événements de ce lundi tragique.
“ J’étais en route pour me rendre à la radio ce jour-là, le journal créole de six heures est subitement interrompu. Pierre Emmanuel, le journaliste qui le présentait, s’était tu, et la musique a remplacé les informations ”, raconte-t-elle, soulignant qu’elle était étonnée et sentait que quelque chose n’allait pas. “J’ai appelé la radio pour comprendre ce qui se passait, et ils m’ont dit que je ferais mieux de venir ”, se souvient la veuve.
Arrivée sur les lieux, la journaliste constatait le corps de son compagnon allongé par terre ayant les trous de quatre projectiles.
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La justice haïtienne
L’affaire Jean Dominique a passé entre les mains de plusieurs juges. Sous l’administration Martelly, le dernier juge à avoir mené l’enquête est Yvickel Dabrezil.
L’ordonnance du juge Dabrezil a inculpé l’ancienne sénatrice du département de l’Ouest de Fanmi Lavalas Mirlande Liberus comme le commanditaire du crime. Ce, dans l’objectif d’enlever la parole au journaliste qui était très amer envers le parti Fanmi Lavalas.
Philippe Markington est le nom d’un co-accusé qui a été extradé en Haïti et incarcéré au Pénitencier National en 2014, après avoir passé dix (10) ans en Argentine.
Lors des auditions, les anciens présidents René Garcia Préval et Jean Bertrand Aristide ont répondu aux questions du magistrat en tant que témoins.
L’affaire Jean Dominique se trouve depuis l’ordonnance du juge entre la Cour de cassation et la Cour d’appel, en attente d’un procès.
Jean Dominique
Jean Dominique, Jeando pour les intimes, est né le 30 juillet 1930 à Port-au-Prince. Il a été l’une des premières personnes en Haïti à diffuser des émissions de radio en créole haïtien.
Né dans une famille petite-bourgeoise, il se voyait plutôt comme un nationaliste. Ayant dû fuir le pays à plusieurs reprises suite à des menaces de mort pour ses positions, il faisait le va-et-vient dans le pays pour continuer sa lutte contre la dictature et les autres régimes en place, jusqu’à son assassinat le 3 avril 2000.
Jeando a connu la prison, son frère Philippe Dominique qui avait tenté de renverser la dictature lors de son début, a été appréhendé puis exécuté.
Septième d’une famille de huit (8) enfants, Jean Dominique étudiait l’agronomie à Damien, avant de partir pour compléter sa formation à l’Institut national agronomique (INA), à Paris, France, dans les années 1950. C’est là-bas qu’il a découvert le cinéma et tout son potentiel politique.
En France, il a fréquenté une étudiante afro-guadeloupéenne, Maryse Boucolon (plus connue sous son futur nom d’écrivaine, Maryse Condé). Pour retourner en Haïti, il a dû l’abandonner à Paris alors qu’elle était enceinte. De cette union, naît son unique fils, Denis Boucolon.
De retour dans le pays, l’ancien élève de Saint Louis de Gonzague a fondé le premier ciné-club haïtien pour inciter les intellectuels à créer un cinéma national. Se lançant dans la radio, il a par la suite racheté la Radio Haiti-Inter. Réussi à échapper à la censure de la dictature au pouvoir, il a offert au peuple haïtien l’accès à l’information en créole. Il s’est lancé dans le combat avec le soutien de sa femme Michèle Montas pour aider le pays à se révolter contre la dictature des Duvalier. À l’époque, il était forcé, pour sauver sa vie, de s’exiler à plusieurs reprises, au Nicaragua et aux États-Unis.
Après un retour triomphal en Haïti en 1986, Jean Dominique a soutenu avec passion, dans un premier temps, Jean-Bertrand Aristide. Aristide a été élu président en 1990, mais un coup d’État mené par Raoul Cédras le renversait, ce qui a contraint Jean Dominique et sa femme à prendre l’exil.
De retour en 1994 en Haïti, après le départ de Raoul Cédras, Jean Dominique a repris la Radio Haïti-Inter, mais il ne soutenait plus la politique du parti Lavalas de Jean-Bertrand Aristide accusé de commettre des dérives graves.
Son combat ne concernait pas seulement certains hommes politiques, il lançait des propos critiques contre des hommes d’affaires corrompus, soupçonnés d’être liés au trafic de drogue, et contre la politique des États-Unis.
Ses critiques ainsi que celles de sa femme Michèle Montas étaient suffisantes pour les mettre en danger de mort. En effet, selon les informations, un contrat de 60 000 dollars américains pesait sur leurs têtes. Ce qui a mené à son assassinat dans les locaux de la radio le 3 avril 2000.
Michèle Montas a repris le combat de son compagnon, mais elle a dû définitivement s’exiler en 2003 après une nouvelle tentative d’assassinat.
Notons que le réalisateur américain Jonathan Demme a réalisé un documentaire baptisé « L’Agronome », sorti en 2003, consacré à la vie de Jean Dominique.
Les attaques armées qui se sont intensifiées depuis plus d’un mois dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince poussent des milliers de citoyens à fuir cette partie du pays pour prendre refuge pour la plupart dans le Grand Sud. Qui pis est, cette partie du pays n’est pas exempte de différentes difficultés auxquelles fait face la première république noire libre du monde.
Dans un communiqué publié le mardi 2 avril 2024, l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) dit observer, du 8 au 27 mars, les mouvements de 53 125 personnes quittant la capitale haïtienne en raison de l’insécurité généralisée pour trouver refuge dans les provinces. Ce, en prenant les risques de passer par des routes contrôlées par plusieurs gangs armés.
Selon les précisions de l’OIM, ces personnes en fuite, ont, en majorité, soit 61%, pris des moyens de transport se dirigeant vers les départements du Grand Sud d’Haïti (Grande’Anse, Sud, Nippes et Sud-Est).
Il est à noter que cette région accueille déjà plus 116 000 personnes qui avaient en grande partie fui la zone métropolitaine de Port-au-Prince durant des mois passés.
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Un Grand Sud déjà confronté à des problèmes majeurs
Dans son communiqué, l’OIM a tenu à souligner que les provinces n’ont pas suffisamment d’infrastructures et les communautés hôtes n’ont pas de ressources suffisantes qui peuvent leur permettre de faire face à ces flux de déplacements massifs venant de la capitale.
Plusieurs bandes criminelles armées contrôlent depuis des années l’entrée sud de la capitale. Ce qui affecte considérablement les conditions de vie des gens dans le Grand Sud du pays, vivant en majeure partie des activités quotidiennes de Port-au-Prince.
Des « madan sara », grands revendeurs, entrepreneurs, chauffeurs et d’autres professionnels ont dû depuis quelque temps abandonner leurs activités à cause de cette réalité. Et, pas longtemps, la situation est empirée à la suite de l’envahissement de Mariani et une bonne partie de la commune de Carrefour par les gangs armés, perturbant la circulation terrestre et maritime des personnes ainsi que des marchandises.
Aujourd’hui, le Grand Sud déjà risqué d’être asphyxié par ses lots de problèmes doit recevoir et abriter des milliers de gens. La rédaction a contacté un notable sur place dans la troisième ville du pays.
Il nous confie que dans le Sud en particulier, la sécurité reste à désirer, les différents services de base ne sont pas garantis. Le système informatique de la Direction Générale des Impôts (DGI) est à l’arrêt depuis belle lurette. En plus, depuis quelques années, l’électricité est aux abonnés absents dans le département.
Ajoute à tout cela, les prix des produits de premières nécessités, déjà rares, ne cessent de grimper à chaque occasion. L’essence est vendue depuis un bon moment aux bords de la rue à prix élevé.
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Cette vie quotidienne ne se limite pas uniquement à la ville des Cayes, mais concerne également les autres grandes villes des différents départements du Grand Sud.
Les Haïtiens-nes se trouvent piégés dans leur propre pays en proie à une flambée de violence sans précédent. Fuir vers les villes de province devient courant. Cependant, la majorité de ces gens avaient auparavant laissé ces villes pour entrer dans la capitale en quête d’une vie meilleure et d’un accès aux services de bases indispensables dans leurs localités. Maintenant, ils y retournent afin de trouver refuge, tout étant conscients des prix à payer.
La République du Sénégal a connu son cinquième président depuis son indépendance en 1960, à la suite de l’élection triomphante de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour du scrutin avec 54,28 % des voix. Ce pays d’Afrique de l’Ouest se retrouve ainsi avec deux Premières Dames en raison de la polygamie du nouveau chef de l’État.
Bassirou Diomaye Faye a prêté serment ce mardi 2 avril 2024 en tant que nouveau président du Sénégal devant ses pairs africains. Il succède pour cinq ans à Macky Sall, 62 ans, qui a dirigé ce pays de 18 millions d’habitants pendant 12 années.
« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois », a déclaré M. Faye, la main droite levée, devant des centaines d’officiels sénégalais ainsi que plusieurs chefs d’État et dirigeants africains, dont le Nigérian Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Gambien Adama Barrow, au Centre des expositions de la ville nouvelle de Diamniadio, près de la ville de Dakar, capitale du pays.
M. Faye est polygame
Ce qui est étonnant, c’est que ce nouveau chef de l’État est polygame, ce qui signifie que le Sénégal a deux Premières Dames. Cette situation inédite continue de susciter le débat dans la presse africaine quant à la manière dont M. Faye va diriger le pays avec deux Premières Dames.
Marie Khone Faye est la première femme qu’il a épousée il y a quinze ans, avec qui il a eu quatre enfants, tandis qu’Absa Faye est sa deuxième femme qu’il a épousée il y a plus d’un an.
Musulman pratiquant, le panafricaniste de gauche affiche ouvertement sa polygamie. Cette pratique traditionnelle et religieuse solidement ancrée dans la culture locale suscite cependant la controverse dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, majoritairement musulman, avec environ 94 % de la population.
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Cependant, certains estiment qu’il faut éradiquer cette pratique dans la société, comme l’avait soutenu un rapport de l’ONU la qualifiant de discrimination vis-à-vis des femmes, tandis que d’autres pensent le contraire. Et, la religion musulmane autorise l’homme à épouser jusqu’à quatre femmes s’il en a les moyens économiques.
Il convient de noter que la polygamie est très répandue dans le monde rural du pays, où bon nombre de Sénégalais y voient généralement une manière d’élargir leur famille.
Le protocole présidentiel
Avec ces deux Premières Dames aux côtés du président de la République, “tout le protocole présidentiel doit être revu ” , estime l’ex-ministre de la Culture et professeure d’histoire Penda Mbow, ajoutant que cette situation est totalement inédite dans l’histoire du pays, selon ce qu’on peut lire dans les colonnes de France 24.
Mais aussi, pour le sociologue Djiby Diakhaté, ceci est un signal fort que Bassirou Diomaye Faye a lancé « pour que les autres hommes assument également leur polygamie et pour qu’ils fassent preuve de transparence comme lui ». Selon lui, c’est aussi probablement une volonté de mettre fin à la pratique de la polygamie cachée.
En pleine campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, avait publiquement présenté ses épouses. “J’ai de beaux enfants parce que j’ai de formidables épouses. Elles sont très belles. Et je rends grâce à Dieu, elles sont toujours à fond derrière moi », avait-il déclaré.
Le jeune président du Sénégal n’est pas le seul Africain à être élu président avec deux épouses à ses côtés. Au Niger, le président Mahamadou Issoufou était à la fois marié à Lalla Malika et à Aïssata, de même que Mamadou Tandja, qui a épousé simultanément Laraba et Fati. De même, le président de Gambie, Adama Barrow, est polygame mais a été contraint de désigner une Première Dame.
Un violent séisme sous-marin d’une magnitude supérieure à 7, survenu ce mercredi 3 avril près de Taïwan, fait au moins 7 morts et des centaines de blessés, selon un bilan provisoire des autorités locales. Une alerte au tsunami a été déclenchée dans plusieurs pays de la région, dont le Japon, mais a été levée par la suite.
Selon le gouvernement taïwanais, au moins 26 immeubles se sont effondrés dans la ville de Hualien, située sur la côte orientale de l’île, près de l’épicentre. Au moins 7 personnes ont été tuées et 711 blessées selon AFP. Les services d’incendie ont déclaré que 77 personnes étaient restées piégées, certaines dans des bâtiments effondrés à Hualien, selon le journal britannique Reuters. Des opérations de sauvetage sont en cours pour les secourir.
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La magnitude de ce séisme a été estimée à 7,5 par l’Agence météorologique japonaise (JMA), à 7,4 par l’Institut américain d’études géologiques (USGS) et à 7,2 par l’agence météorologique taïwanaise (CWA).
Des alertes au tsunami ont été déclenchées à Taïwan, dans les îles du sud-ouest du Japon et dans plusieurs provinces des Philippines. La population a été priée de se rendre sur les hauteurs pour éviter d’être victime. Ces alertes ont finalement été levées par les autorités japonaises et philippines quelques heures après le séisme, selon la presse locale.
Selon l’administration météorologique centrale de Taïwan, des répliques du séisme pouvaient encore être ressenties à Taipei, avec plus de 50 enregistrées. Pour le directeur du Centre sismologique de Taipei, Wu Chien-fu, il s’agit du plus puissant séisme à secouer l’île depuis 25 ans. En septembre 1999, un tremblement de terre d’une magnitude de 7,6 avait fait à l’époque 2 400 morts et des milliers de blessés.
Jounen jodi a, anpil Ayisyen ki apwouve e otorize pou rantre Etazini nan kad pwogram Biden nan tonbe nan enkyetid paske avyon pa vole Ayiti depi kòmansman mwa mas la.
Konpatriyòt sa yo pè pou otorizasyon vwayaj yo pa ekspire pandan yo toujou la Ayiti. Otorizasyon sila Ministè Enteryè Etazini voye pou benefisyè a, bay li posibilite pou l vwayaje avè l nan yon delè 90 jou.
Nan ka kote benefisyè a gen « Travel Authorization » li nan men l, men li poko ka vwayaje pandan dat ekspirasyon delè sa ap pwoche, li ka solisite èd esponnsò li.
Paske esponnsò a gen posibilite pou fè demann pwolongasyon pou benefisyè a, 30 jou avan delè yo bay la ekspire.
Epi lè esponnsò a fin fè demann la sou kont « USCIS » li kote l te ranpli Fòm I-134A, imigrasyon pral analize l.
Aprè analiz, responsab imigrasyon Amerikèn yo ap deside si y ap pwolonje “Travel Authorization” an pou 90 jou ankò. Sa ka rive repons yo negatif.
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Fòk nou presize, sòti mwa janvye 2023 pou rive fen mwa fevriye 2024, 156 000 Ayisyen gentan jwenn otorizasyon vwayaj pou al viv kay Tonton Sam, selon dènye bilan CBP pibliye vandredi 22 mas la. Nan kantite sa, 151 000 gentan vwayaje.
Pandan ti tan sa yo, konpayi Sunrise Airways ap tante fè kèk seri vwayaj espesyal sòti Okap pou ale Miyami. Responsab yo prevwa fè 2 vòl lendi 25 mas la kote yon grenn tikè ap koute 919 dola vèt.
Pétion-Ville est sur le point de perdre sa réputation de lieu paisible qu’elle avait par le passé. Ce matin, une dizaine de cadavres calcinés ont été découverts dans les rues de cette commune ainsi qu’à Delmas 95 alors que les activités commerciales tentaient de reprendre timidement dans la matinée.
Hier, jeudi 21 mars, en matinée, une reprise timide des activités commerciales à Pétion-Ville pouvait être observée après une journée de tension qui y avait régné pendant des heures. Les marchés publics, supermarchés et certaines banques commerciales rouvraient leurs portes, le transport en commun fonctionnait au ralenti.
Cependant, c’était juste un calme apparent, car l’environnement est devenu impraticable dans l’après-midi, avec des rafales d’armes automatiques entendues un peu partout, créant une panique totale. Les petites revendeuses de rues se sont précipitées pour rentrer chez elles, courant dans toutes les directions.
Selon les informations disponibles, il s’agit d’affrontements entre la police et les bandits armés, qui ont conduit, dans la foulée, à la mort du chef de gang « Ti Greg 95 ».
Le puissant « Ti Greg 95 » n’est plus
Ernst Julmé, alias Ti Grèg, chef de gang de Delmas 95, a été abattu jeudi soir dans son fief lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. Arrêté le 7 octobre 2021, il s’était évadé de la Prison civile de Port-au-Prince, communément appelée Pénitencier national, le 2 mars dernier lors de l’évasion massive orchestrée par les bandits armés.
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Pétion-Ville se réveille ce vendredi 22 mars 2024 sous des cadavres. Un de nos reporters a constaté plusieurs corps sans vie calcinés et éparpillés dans plusieurs rues de cette commune, notamment à la rue Panaméricaine. D’autres cadavres sont également remarqués à Delmas 95. Selon des riverains, il s’agit des bandits armés qui étaient accompagnés de Ti Greg 95 et se livraient à des échanges de tirs sans merci avec la Police.
Le puissant caïd, qui représentait la coalition des gangs armés « Viv Ansanm » dans le Haut-Delmas, n’a pas eu le temps d’étendre ses tentacules avec ses acolytes sur cette zone.
Entre le lundi 18 mars et le jeudi 21 mars, environ une trentaine de cadavres ont été enregistrés dans cette partie de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, où plusieurs quartiers sont devenus des cibles des bandits armés ces derniers jours.
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Au cours de cette période d’affrontements entre bandits et policiers, soit le 20 mars, au moins trois présumés criminels, dont Makandal, ont été tués à Bristou, un quartier de cette municipalité. Des membres de la population ont par la suite mis le feu au cadavre de ce scélérat fraîchement installé.
La situation reste tendue dans cette commune, entraînant une vive inquiétude chez les habitants. Entre-temps, les personnes aisées continuent de fuir vers la République dominicaine en hélicoptère. Il est à rappeler que ces vols charters coûtent entre 10 000 et 15 000 dollars américains, selon le journal Miami Herald.
À regarder la profondeur de la crise haïtienne, ce qui doit être clair pour nous, Haïtiens et Haïtiennes, c’est que nous ne pouvons pas descendre plus bas que là où nous en sommes. La volonté, celle qui nous a fait défaut depuis des lustres, pour stopper l’hémorragie qui nous enfonce, doit être, plus que jamais, manifeste chez chacun de nous, acteur du vivre ensemble.
On s’accuse depuis plus de deux siècles d’histoire. Mais, artisans de la liberté pleine et entière que nous sommes, nous le savons tous, nous ne sommes pas tous responsables, donc coupables, de la situation actuelle d’Haïti. En toute évidence, il y a une minorité qui mène une existence confortable et une majorité qui patauge dans la misère la plus abjecte. Mais, quant à ce qui nous frappe aujourd’hui, le mal rongeur, menaçant notre civilisation, que vous soyez fils et fille légitime ou illégitime de cette terre, il y a donc nécessité de nous asseoir ensemble pour sauver ce qui peut être sauvé.
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Les questions que nous avions posées aux générations précédentes restent encore sans réponse. On les pose encore : Nada. Maintenant, nous sommes à un carrefour crucial de l’histoire de ce pays où l’intérêt commun doit être primé aux dépens des intérêts individuels. Mais qu’est-ce que nous devons réaliser comme action collective et concrète pour éviter le pire et, du coup, redéfinir un autre cadre de vie où chacun de nous, indépendamment de son origine sociale, peut remplir tranquillement sa destinée ? Question à répondre lorsque nous aurons à faire d’Haïti un véritable sujet commun. Un bien commun.
Grave, alarmante, triste, écrasante, autant d’adjectifs qu’on pourrait utiliser pour qualifier la situation actuelle d’Haïti avec 5.5 millions de sa population nécessitant une aide humanitaire. Si, face à la grande menace actuelle planant sur notre pays, notre patrie, nous refusons de mettre de côté nos malicieuses pratiques, nous pourrons tous finir dans l’abîme, car ce dernier n’a pas de profondeur. Comme disait la vielle Délira Délivrance : « nous mourrons tous : les bêtes, les plantes, les chrétiens vivants, ô Jésus Marie la Sainte Vierge, et la poussière coule entre ses doigts ».
Pillage, incendie des commissariats et sous-commissariats ainsi qu’attaques armées contre des bâtiments publics et stratégiques du pays, la coalition des gangs armés, par ces actes de violences, ne jure que par la prise totale de la capitale haïtienne déjà contrôlée à plus de 80 % ces derniers jours.
Cette escalade de violence, selon le puissant chef de gang, Jimmy Chérizier, alias Barbecue, n’a qu’un seul objectif : changer le « système » en passant d’abord par le renversement du Premier ministre haïtien, Ariel Henry.
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Désigné pour devenir Premier ministre par le président Jovenel Moïse quelques jours avant son assassinat, Ariel Henry avait le privilège de mener le pays à lui seul depuis le 20 juillet 2021. Il a donc instauré un régime autocratique. Depuis, le neurochirurgien n’a rien fait, à moins qu’il ne soit pas visible à l’œil nu, pour sortir le pays dans la crise multidimensionnellee. Bien au contraire, la situation est devenue pire avec notamment l’augmentation des cas d’enlèvement et des massacres contre la population civile, et des policiers, selon des rapports des organismes de défense des droits humains, dont le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Ariel Henry et ses promesses non tenues
Fraîchement installé à son poste en 2021, Ariel Henry avait promis de libérer la route nationale numéro 2, Martissant, occupée totalement par des gangs armés.
La sécurité était pour lui une « priorité ». Les jours se succèdent et, malheureusement, rien n’a été fait pour pouvoir relier le Grand Sud et Port-au-Prince. Bien au contraire, la situation s’est dégradée. Comme preuve, sa ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Emmelie Prophète, parlait de « territoires perdus », en référence aux territoires occupés par des bandes armées.
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Sans aucune légitimité, Ariel Henry, suivant l’accord du 21 décembre 2022, avait promis d’organiser des élections générales pour l’année 2023. Sans surprise aucune, rien n’a été fait jusqu’à ce qu’il reste au pouvoir en dépit de la caducité de l’accord du 21 décembre à partir de 7 février 2024. Mais, dit-on, s’il avait su qu’on allait l’humilier ainsi un mois plus tard, il aurait dû quitter la Primature.
Étant au Kenya, pays de l’Afrique de l’Est, pour la signature d’un document concernant le déploiement prochain de 1 000 policiers en vue d’aider la Police haïtienne à combattre les gangs, Ariel Henry s’est vu refuser l’accès de fouler le tarmac de l’Aéroport International Toussaint Louverture de Port-au-Prince, en raison des actes de violence perpétrés par des individus armés qui réclament sa démission.
Ce qui a obligé des compagnies aériennes à annuler leurs vols. M. Henry a tenté en vain de rejoindre la terre de Jean Jacques Dessalines en passant par la République Dominicaine. Il a tant balladé en avion afin d’atterrir à Port Rico où il est surveillé par des agents de la FBI.
Ariel Henry, durant ses 31 mois au pouvoir, n’avait rien fait pour soulager la douleur de la population haïtienne, profitant de préférence d’un accord de copain pour se maintenir au pouvoir. Au lieu de démission, comme l’exigeaient la grande majorité de la population haïtienne et ses opposants politiques, Ariel Henry gardait le pouvoir jusqu’à l’annonce forcée de sa démission prochaine le lundi 11 mars, étant à Porto Rico sous haute surveillance de sécurité. C’est la fin du règne Henry qui n’en rit plus.
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) a procédé cette semaine à l’approvisionnement de l’ensemble de ses agents de dépistage au Bas-Delmas, Bas-Bel-Air, à Lasaline, Village Solidarité en APPE, médicament utilisé dans le cadre de traitement des enfants souffrant de la malnutrition.
Cet approvisionnement au profit des enfants souffrant a été possible à travers un couloir humanitaire compte tenu de la situation actuelle du pays, affirme la Directrice exécutive de l’OCCED’H, Luca Chrislie.
“ L’approvisionnement de médicaments au profit de ces enfants a été fait il y a de cela trois semaines. Ce nouvel approvisionnement était urgent puisqu’en cas où ils ne reçoivent pas de médicaments, ces enfants risquent de rechuter. Quand cela arrive, on devrait les hospitaliser ”, a-t-elle expliqué.
Donc, pour éviter le pire, les enfants de ces zones ont besoin de l’assistance, déjà les problèmes de soins de santé sont préoccupants dans le pays. L’hôpital de Fontaine les recevait, mais l’espace n’est pas accessible ces derniers temps. En guise de protection, l’OCCED’H approvisionne les infirmiers, les agents de santé pour les aider pendant cette période, a-t-elle ajouté.
Une visite d’évaluation a été également effectuée sur les sites Darius, Argentine Bellegarde où les responsables ont profité pour faire le dépistage des enfants en proie à la malnutrition.
En cette période de troubles dans le pays, l’OCCED’H appelle à la protection des enfants, en particulier les plus marginalisés et exposés aux risques.
En plein chaos dans le pays, le Sénat américain a donné ce jeudi son avale pour Dennis Hankins au poste d’ambassadeur des États-Unis en Haïti. Dans un contexte de violence continue dans le pays, l’administration Biden a jeté son dévolu depuis en mai dernier sur M. Hankins et les sénateurs ont validé son choix aujourd’hui.
Le diplomate Hankins a géré plusieurs grandes responsabilités en Afrique, aujourd’hui, c’est au tour d’Haïti, otage des gangs et en attente du déploiement d’une force multinationale dirigée par la nation est-africaine, Kenya.
Depuis octobre 2021, la diplomatie américaine n’a pas nommé d’ambassadeurs en Haïti après le départ de madame Michele Sison qui avait occupé ce poste pendant trois ans. Le chargé d’affaires Eric Stromayer s’occupe de tout depuis lors à l’ambassade à Port-au-Prince, dans une capitale assiégée par les gangs.
La Maison Blanche
Dennis Bruce Hankins validé comme le nouveau représentant du Département d’Etat sur le sol dessalinien à ses 65 ans, dont 40 ans de carrière dans la diplomatie. Il détient un baccalauréat de l’Université de Georgetown et une maîtrise du National War College.
À la suite de sa validation, la Maison Blanche a déclaré qu’il était « urgent » que M. Hankins prenne ses fonctions à un moment crucial pour Haïti. Les gangs ont envahi les postes de police et les prisons de la capitale, menaçant de renverser le fragile gouvernement de transition du pays. C’est un moment critique pour s’assurer que nous avons un ambassadeur en place, a déclaré ce jeudi le conseiller en communications à la sécurité nationale John Kirby, notant que la violence dans la capitale haïtienne ne fait qu’augmenter.
“ Nous avons certainement besoin de toute urgence de lui en place ”, a-t-il ajouté, selon Miami Herald.
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Le CV de Dennis Bruce Hankins
Dennis Bruce Hankins est né en 1959. Il a reçu ses enseignements à l’Université de Georgetown et au National War College.
Récemment, il a dirigé l’ambassade des États-Unis au Mali. En août 2018, le président Donald Trump a annoncé sa nomination et celle-ci a été présentée au Sénat le mois-ci puis confirmée le 2 janvier 2019. Entré en poste en mars 2019, il a été rappelé en 2022.
Avant le Mali, le président Barack Obama l’a nommé ambassadeur des États-Unis en Guinée en juillet 2015. Confirmé par le Sénat en octobre, il a occupé ce poste jusqu’en 2019.
En 2012, il a été consul général à Sao Paulo, au Brésil, restant en poste jusqu’à sa nomination comme ambassadeur des États-Unis en Guinée.
En 2010, il a été à Khartoum, au Soudan, en tant que chef de mission adjoint. En 2007, il était chef de mission adjoint à Nouakchott, en Mauritanie.
En 2004, il a été nommé consul général à Riyad, en Arabie Saoudite, mais a été rappelé à Washington pour devenir directeur adjoint du Bureau du maintien de la paix au Bureau des organisations internationales.
En 2001, il a été chef de mission adjoint à Maputo, au Mozambique. En 1999, il a été conseiller politique et économique à Lisbonne, au Portugal.
Une longue histoire avec l’Afrique. En 1996, il a été affecté sur le continent africain pour devenir conseiller politique et économique à l’ambassade de Kinshasa, en République démocratique du Congo, y travaillant pendant la première et la deuxième guerre du Congo.
En 1992, il a occupé le poste de consul en Haïti. Il était en charge des visas non-immigrant et il a joué le rôle de coordonnateur des dossiers des réfugiés aux Etats-Unis de l’ambassade américaine à Port-au-Prince.
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En 1989, il a été affecté au Soudan. C’est en 1984 que M. Hankins a rejoint le service extérieur du département d’Etat. Ses premières affectations à l’étranger ont été celles de vice-consul à Recife, au Brésil, puis à l’ambassade des États-Unis en Thaïlande.
En plus de sa langue native, Dennis Bruce Hankins parle couramment le français, le portugais et l’indonésien. Il a un fils, celui-ci travaille pour l’armée des Etats-Unis (U.S Navy).
Il convient de rappeler que, face à l’ampleur de la situation actuelle en Haïti, les Etats-Unis ont évacué le personnel de leur ambassade et leurs ressortissants. En plus, deux groupes de Marines sont arrivés dans le pays pour soutenir l’équipe du Service de Sécurité Diplomatique (DSS) déjà sur place à Tabarre.
Pour la quatrième année consécutive, Grâce Production a honoré neuf (9) femmes, le samedi 9 mars 2024, à la salle Jacques Chirac, au 20 Rue des Batignolles 75017 Paris. C’était une soirée mémorable marquant la célébration des engagements des femmes exceptionnelles et soulignant l’impact positif qu’elles ont sur la société.
“ Dans le monde dynamique d’aujourd’hui, où les femmes jouent un rôle inestimable dans les différents secteurs d’activités, il est essentiel de reconnaître et de célébrer leurs réalisations exceptionnelles. Pour la quatrième année consécutive, cette Cérémonie de Remise de Prix marque un événement extraordinaire honorant les femmes actives modèles qui inspirent par leur détermination, leur succès et leur engagement ”, a déclaré à l’occasion Myrveline Altidor, Fondatrice Grâce Production.
Par cette initiative, Grâce Production s’est engagée à mettre en lumière les femmes qui font la différence dans leurs domaines respectifs. La cérémonie a eu plusieurs catégories de prix, allant de l’entrepreneuriat à la philanthropie, en passant par les sciences, les arts et bien d’autres.
La liste des femmes symbolisant l’Excellence Féminine honorées est répartie comme suite :
Marie Gabriel PIERRE
Fondatrice de l’Haïtienne Bière
Sophie BAZILE
Consultante Marketing et vente
Judith NINVIL
Assistante Médicale
Christelle ELIACIN
Fondatrice de Haitian Mama
Chrisda CERUTIL
Vodouisante-Aide Soignante
Sherline LUMA
Entrepreneure
Mary RICHARD
Conférencière
Dayana PAUL-DUROCHER
Infirmière
Chaque lauréate incarne la grâce, l’intelligence et la détermination qui font d’elle un modèle pour les générations futures, assurent les responsables. Malheureusement, la journaliste Winnie Hugot GABRIEL, neuvième lauréate, n’a pas pu participer à la cérémonie en raison de la situation d’insécurité en Haïti.
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Grâce Production invite la société non seulement à honorer les femmes exceptionnelles, mais aussi tous ceux et celles qui croient en l’égalité des sexes et soutiennent la cause pour la reconstruction d’un monde où les femmes sont reconnues, appréciées et encouragées à atteindre des sommets toujours plus élevés.
Clara Zetkin, la femme qui a donné naissance à l’idée de faire du 8 mars la Journée internationale des Femmes. Née en Allemagne le 5 juillet 1857 et décédée le 20 juin 1933, elle est la figure de proue du mouvement féministe dans le monde.
En effet, l’Allemande Clara Zetkin, originaire de Wiederau dans le Royaume de Saxe, était une journaliste, enseignante, femme politique marxiste et féministe. Elle est née au sein d’une famille cultivée évoluant dans un village axé sur l’industrie textile. Confrontée à la misère, Clara Zetkin nourrissait l’idée de révolte contre l’injustice. La féministe avait été influencée dès son enfance par sa mère qui adhérait à un mouvement féministe bourgeois.
Clara a fréquenté la seule école professionnelle d’instructrices ouverte aux filles issues de familles bourgeoises à l’époque, avec l’aide de son père. L’établissement était dirigé par la militante des droits des femmes Auguste Schmidt, qui devint sa mentore par la suite.
Clara a obtenu l’accès pour intégrer le cercle des ouvriers à Leipzig, où elle a rencontré la féministe socialiste Auguste Bebel. Elle fit la connaissance de son premier amour, Ossip Zetkin, un révolutionnaire d’origine ukrainienne avec qui elle eut deux petites filles. Bien qu’elle ne fût pas mariée à son partenaire, elle adopta le nom de famille Zetkin.
Début de Clara Zetkin
Clara Zetkin était une militante et femme politique. Elle a créé une structure politique pour les femmes en parallèle au Parti social-démocrate allemand (SPD), malgré l’interdiction d’adhérer à un parti politique imposée aux femmes.
En 1910 à Copenhague, lors d’une conférence internationale des femmes travailleuses, la militante féministe a proposé le 8 mars comme la Journée internationale des droits des femmes. Une rencontre qui a réuni plus d’une centaine de femmes provenant de 17 pays différents, et ayant approuvé sa proposition à l’unanimité.
La Journée internationale de la Femme a été célébrée pour la première fois en 1911 dans quelques pays en Europe, notamment l’Autriche, le Danemark, l’Allemagne et la Suisse. Et, son 100e anniversaire a été commémoré en 2011.
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Cette journée a été officiellement reconnue à travers le monde lorsque l’Organisation des Nations Unies a commencé à la célébrer en 1975. Le premier thème qu’elle a attribué à la célébration de cette journée était : « Célébrer le passé, planifier l’avenir ». C’était en 1996.
Le thème retenu par l’ONU cette année pour la célébration de la journée est : « Investir dans les femmes, accélérer le rythme ». Un thème visant à mettre en avant le manque d’investissement financier dans les mesures en faveur de l’égalité des sexes.
En Haïti, les femmes haïtiennes sont les plus maltraitées. Elles sont victimes quotidiennement de toutes sortes de violences, et également victimes de la passivité de la justice haïtienne. Il faut qu’il y ait beaucoup plus d’actions concrètes pour que leurs droits soient respectés et qu’elles s’intègrent mieux dans la société.
Dans le cadre de la planification du déploiement de la force multinationale en Haïti, les décideurs, surtout les Américains, pensent à tout scénario. Ils veulent installer la base opérationnelle de la mission près de l’aéroport international Toussaint Louverture pour plus d’assurance.
En effet, un responsable américain a déclaré hier jeudi à McClatchy, collaborateur de Miami Herald, que le Pentagone réévaluait les exigences de sécurité pour que la base opérationnelle de la force multinationale reste à l’aéroport.
“ Il reste à faire de l’aéroport le siège social ” pense le ministère de la défense des USA, soulignant que face aux assauts des gangs contre l’espace aéroportuaire les autorités policières haïtiennes ont intérêt à se défendre et à maintenir le contrôle de l’aéroport international de Port-au-Prince.
Selon les informations disponibles, les décideurs comptent utiliser l’espace où se logeait la MINUSTAH près de l’aéroport comme base opérationnelle de ladite force. Et, en thème de logistique, un réaménagement de l’espace prendra au moins 45 jours.
L’administration Biden n’a pas encore trouvé l’avale du Congrès pour le décaissement d’une tranche des 200 millions de dollars promis en soutien à cette force qui devrait fouler le sol dessalinien. De fait, le gouvernement américain accuse les républicains du Congrès d’utiliser les attaques armées contre l’aéroport de Port-au-Prince comme une excuse récente pour une retenue qu’ils avaient mise en place pendant 146 jours, bien avant que la violence des gangs ne s’enfonce.
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Et, l’administration Biden a averti les républicains de haut rang au Congrès qu’une force multinationale en Haïti ne peut se déployer que s’ils autorisent le décaissement d’un montant de 40 millions de dollars qui serviraient à payer l’équipement d’entraînement, les kits de personnel et les uniformes pour les soldats et policiers.
Notons que l’administration Biden a réclamé, sur les 200 millions promis, un premier décaissement de 50 millions de dollars pour les préparatifs liés au déploiement de la force et le Congrès a autorisé seulement 10 millions. Maintenant, les débats se déroulent sur les 40 millions restants.
Retissants, les républicains soulèvent plusieurs inquiétudes quant au déploiement de cette force comme sur la logistique non encore mise en place, le calendrier non défini, l’effectif imprécis, sa mission essentielle.
Les policiers kenyans
Après l’autorisation de l’ONU en octobre dernier, le Kenya, nation est-africaine, s’est porté volontaire pour diriger cette force, proposant de déployer 1 000 policiers à la mission. Sans oublier que plusieurs autres pays envisagent y envoyer des soldats, dont le Bénin, la Jamaïque, les Bahamas.
Cependant, selon les informations communiquées à Miami Herald par des responsables américains, seuls 400 des 1 000 policiers kenyans ont été formés et correctement filtrés pour les violations des droits de l’homme, une exigence en vertu de la loi américaine pour que la force reçoive un financement.
Face à la situation aggravante du pays, les responsables américains ont déclaré que le déploiement initial de 400 policiers kenyans faisait toujours partie du plan international avant que cela devienne plus chaotique en Haïti.
À souligner qu’au Congrès, les républicains ont également exprimé leurs préoccupations concernant le coût global de cette force multinationale. Un haut responsable de l’administration Biden a précédemment déclaré au Miami Herald que la dernière estimation de l’Office of Management and Budget a mis le prix de la mission entre 515 et 600 millions de dollars pendant deux (2) ans.
Dans la journée du jeudi 29 février, les gangs armés regroupés sous la dénomination « Viv Ansanm » ont décidé d’étendre leurs tentacules sur la capitale haïtienne. En seulement 5 jours, ils ont réussi à détruire, puis incendier pas moins de 8 commissariats et sous-commissariats, ouvrant les portes de plusieurs grands centres carcéraux du pays et permettant à plusieurs milliers de détenus de prendre la fuite. Cette escalade de violence engendre une pénurie sévère d’eau potable.
Ils n’ont aucune crainte envers les agents de la police haïtienne. Les gangs armés, dotés d’une puissance vociférante, parviennent à mettre à genoux la Police haïtienne et les Forces armées d’Haïti. Lors d’une attaque menée dans la soirée du samedi 2 mars dernier, ils ont ouvert non seulement les portes de la prison civile de Port-au-Prince, communément appelée Pénitencier National, mais aussi celles de la Croix-des-Bouquets, facilitant ainsi l’évasion de plus de quatre mille détenus. Parmi ces prisonniers figurent des criminels notoires qui sont désormais dans la nature.
Ces actes, qui ont occasionné l’assassinat d’au moins quatre policiers au sous-commissariat de Bon Repos, Croix-des-Bouquets, visent à renverser le Premier ministre de facto Ariel Henry. Jimmy Chérizier, alias Barbecue, ancien policier, reconverti en chef de gang, parlant au nom de cette coalition « Viv Ansanm », réitère son engagement à faire partir Ariel Henry afin, dit-il, de changer le « système ».
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Pour faire face à cette situation chaotique, le gouvernement haïtien, dans un document signé par le ministre des Finances Patrick Boisvert, assurant l’intérima, a pris la décision de décréter l’état d’urgence sur tout le territoire du département de l’Ouest et instaurer un couvre-feu pour 72 heures. En dépit de ces mesures, les civils armés continuent de semer la pagaille créant ainsi une pénurie d’eau potable et de propane à Port-au-Prince.
L’eau potable se raréfie
Depuis l’éclatement de ces actes de violence, l’eau potable se fait de plus en plus rare dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. À Pétion-Ville, à Delmas et à la Croix-des-Bouquets, l’eau potable est de plus absente dans les foyers. La majorité des kiosques, où l’on distribuait habituellement de l’eau potable, restent fermés créant ainsi une vive inquiétude chez les habitants livrés à eux seuls.
Un reporter du journal Passion Info Plus a pu s’entretenir avec certains citoyens de la capitale haïtienne concernant cette pénurie d’eau potable. Certains d’entre eux ont dû parcourir plusieurs centaines de mètres pour pouvoir s’approvisionner. D’autres ont dû recourir à d’autres méthodes comme « l’eau bouillie » pour alimenter leur ménage.
Guito Eduard, Directeur Général de la DINEPA, révèle à l’émission Panel Magik de la radio Magik 9 ce jeudi matin, que « sur 24 forages dont dispose la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissment (DINEPA) dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, seulement 4 sont en fonction ».
Selon le responsable, le problème de rationnement constaté à Port-au-Prince est dû à la violence des gangs armés dans des zones où se situent la majorité des forages. Il appelle les concernés à laisser un couloir d’humanité afin que les techniciens puissent accéder à ces sites.
En dépit du couvre-feu instauré en Haïti, les gangs armés poursuivent leur offensive contre des institutions et des sites stratégiques du pays. Barbecue, instigateur de ce mouvement armé, lors d’une rencontre avec la presse, le mardi 5 mars, annonce la tenue d’une « guerre civile » au cas où Ariel Henry ne démissionnerait pas. Entre-temps, le gouvernement et ses alliés misent sur la possible venue d’une mission multinationale en soutien à la police haïtienne pour contrecarrer les gangs qui contrôlent, désormais, presque toute la capitale haïtienne.
En voyage depuis une semaine, le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, qui devait rentrer au pays lundi dernier, serait dans la tourmente. Malgré les démarches initiées par des membres de son gouvernement, le neurochirurgien ne peut, jusqu’à présent, rentrer dans son pays. Actuellement, l’homme de 74 ans se trouve à Porto-Rico.
Ce n’est pas une insolite. Ariel Henry, qui était au Kenya, pays de l’Afrique de l’Est, pour signer un document en ce qui concerne le déploiement d’une force multinationale en Haïti prochainement, se trouve coincé à l’étranger, selon les dernières informations. Ariel Henry ne peut pas fouler le sol haïtien à cause d’une escalade de violence initiée par une coalition de gangs armés affectant les principaux ports maritimes du pays ainsi que les aéroports.
Étant à bord d’un vol privé, en provenance des États-Unis, en direction de la République Dominicaine, Ariel Henry n’a pas été autorisé à fouler le sol dominicain. L’engin à bord duquel se trouvait le Premier ministre de facto a dû faire demi-tour pour rejoindre San Juan, Porto-Rico, selon le journal dominicain CDN37.
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La situation reste encore tendue en Haïti. Des hommes surarmés ont mis en déroute des agents de la Police haïtienne, occasionnant l’évasion des milliers de prisonniers et la mise à sac d’au moins quatre commissariats et sous-commissariats de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Devenu chef de la Primature en 2021 à la suite de l’assassinat du président Jovenel Moïse, Ariel Henry dirige Haïti à lui seul. En poste sans accord politique depuis 7 février dernier, il a annoncé la tenue des élections pour le 31 août 2025.
La situation reste tendue dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Des civils, lourdement armés, y ont semé la terreur. La police, impuissante, n’a pu empêcher à ces civils armés d’incendier un nouveau sous-commissariat à Delmas 3.
Au centre-ville de Port-au-Prince, les civils armés ont fait parler la poudre pour une nouvelle fois ce vendredi 1er mars. Ils ont tiré en direction de la prison civile de Port-au-Prince pendant des heures, et les forces de l’ordre ont riposté. À Delmas 3, les bandits armés ont mis le feu au poste de police de cette zone. Ce mouvement, selon l’ancien policier Jimmy Cherizier alias Barbecue, devenu chef de gang, vise à exiger le départ du Premier ministre de facto Ariel Henry au pouvoir depuis juillet 2021.
Le jeudi 29 février, au moins quatre (4) policiers répondant aux noms de Marion Junior (14e), Pierre Luciana (26e), Jean Baptiste Guilliamson (31e) et Pautrace Resula (32e) ont été assassinés, et deux sous-commissariats de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont été incendiés. Une quinzaine de personnes ont été blessées lors de ce mouvement armé.
À cause de cette escalade de violence, plusieurs centaines de personnes ont dû fuir leur domicile pour aller se réfugier dans d’autres endroits dans la capitale haïtienne. Nos reporters ont pu constater que plusieurs dizaines de personnes ont rejoint les locaux de l’école nationale d’Argentine Bellegarde à la ruelle Vaillant.
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Il est à noter que, plus de 24 heures après le début de ce mouvement armé, aucun chiffre officiel n’a été communiqué concernant le nombre de personnes ayant fui leur domicile. De plus, seul un communiqué a été publié par le gouvernement pour présenter ses condoléances aux familles des victimes. Cependant, le haut commandement de la Police haïtienne reste encore muet malgré l’assassinat des policiers et l’incendie des sous-commissariats.
Dans un communiqué publié ce mercredi, l’ONU annonce que le Gouvernement haïtien, à travers le ministère de la Planification et la Coopération externe (MPCE), et la communauté humanitaire ont lancé le mardi 27 février 2024 « le Plan de réponse humanitaire pour Haïti d’un montant de 674 millions de dollars US en vue d’apporter une aide à 3,6 millions de personnes en 2024 ».
Ce Plan de réponse survient dans un contexte marqué par une grave crise de protection pour des millions du pays, d’où plus de 314 000 personnes sont déplacées internes, dont plus de 60 % se sont déplacées en 2023 ; les enfants constituent près de 55 % de la population déplacée. Et, près de la moitié de la population ne mange pas à sa faim, faisant d’Haïti l’un des pays où sévit l’une des plus graves crises alimentaires au monde, indique l’ONU via OCHA (Bureau de coordination des affaires humanitaires).
La spirale de la violence a profondément perturbé toutes les activités socio-économiques et la libre circulation des personnes et des biens dans le pays, surtout dans la capitale. “ Aller à l’école, à l’hôpital ou au marché, cultiver son champ ou se procurer de l’eau potable est devenu une épreuve pour des millions d’Haïtiens. Car franchir le seuil de sa maison, c’est risquer de mourir sous les balles, d’être kidnappé par les gangs armés ou de subir des violences inimaginables comme des viols collectifs ”, a déclaré la Coordinatrice humanitaire Ulrika Richardson.
Selon les données communiquées, en 2023, malgré les contraintes d’accès liées à l’insécurité et des ressources financières limitées, près de 2,6 millions de personnes ont reçu au moins une forme d’aide humanitaire à travers un engagement des acteurs humanitaires et du Gouvernement.
“ Tout en saluant l’importance de l’aide humanitaire pour sauver des vies et réduire les souffrances, il nous faut reconnaître qu’elle ne représente pas la solution. Nous devons continuer à investir de manière déterminée et soutenue et à travailler ensemble pour trouver des solutions dignes et durables aux problèmes structurels qui entravent le quotidien du peuple haïtien. Haïti a besoin de solidarité à ce moment si crucial ” a ajouté la responsable d’OCHA Haïti.
La chambre de commerce Chilienne-Haïtienne au Chili, dans un communiqué de presse dont la rédaction a eu une copie, appelle la communauté haïtienne de la diaspora à la vigilance contre des produits haïtiens contrefaits sur le marché chilien.
Des enquêteurs de la Chambre de commerce Chilienne-Haïtienne au Chili, après plusieurs mois d’observation disent constater, avec regret la diffusion d’un nombre considérable de produits haïtiens contrefaits dans des supermarchés et autres endroits commerciaux sur le marché chilien, qui ont été imités par des entreprises péruviennes. » Il y a aussi un marché de contrebandiers qui exportent des boissons gazeuses, alcoolisées et d’autres produits haïtiens à travers toute l’Amérique latine, sans prendre en compte les mesures de conservation et d’hygiène que nécessitent ces produits », alertent les responsables.
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Cette situation suscite la colère des responsables de cette structure estimant que ces pratiques sont inacceptables. La chambre croit que « ces entrepreneurs qui investissent leur temps, leurs efforts et des ressources diverses pour offrir aux consommateurs des produits de qualité, doivent bénéficier du fruit de leur travail et profiter de l’ensemble des recettes de leurs produits ou dans le cas contraire, avertir et interdit la circulation de ces produits qui représente un grand risque pour la santé des consommateurs, et ternissent l’image de ces entreprises ».
La chambre de commerce Chilienne-Haïtienne est une structure fraîchement mise en place par un groupe d’entrepreneurs haïtiens vivant au Chili afin de faciliter la relation commerciale entre Haïti et Chili et d’autres pays de l’Amérique latine. Si, certes, elle, la Chambre, alerte la communauté haïtienne et la diaspora au Chili sur la présence des produits haïtiens contrefaits sur le marché chilien, toutefois aucune mesure concrète n’a été annoncée pour freiner ces pratiques.
Le titulaire du ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), Dr Alex Larsen, et le représentant de Partner and Health (Zanmi Lasante), Dr Wesler Lambert, ont signé un protocole d’accord au local du MSPP, le mardi 27 février 2024.
Un communiqué publié par le ministère de la communication ce mercredi à cet effet précise que, par cet accord, le MSPP renouvelle un partenariat avec l’institution du Dr Paul Farmer qui continuera à s’engager dans la gestion de dix-neuf (19) installations sanitaires dans le Plateau central et l’Artibonite.
L’hôpital universitaire de Mirebalais, l’Hôpital Ste Thérèse de Hinche, l’hôpital St Nicolas de St Marc font entre autres partie de ces installations sanitaires qui vont être touchées par la gestion des équipes de Zanmi Lasante.
Ce communiqué rappelle que le dernier protocole entre Partner and Health (Zanmi Lasante), institution qui « s’efforce d’atteindre les objectifs primordiaux d’apporter les avantages de la science médicale moderne à ceux qui en ont le plus besoin » et le ministère de la Santé remonte à 2011.
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Partner and Health en Haïti
Partners In Health (PIH) est une organisation internationale de santé publique à but non lucratif fondée en 1987 par le médecin américain Paul Farmer et d’autres collaborateurs-trices, qui fournit des soins de santé dans les régions les plus pauvres des pays en développement.
En Haïti, Zanmi Lasante est le projet phare de PIH avec une petite clinique qui a commencé à soigner des patients dans le village de Cange en 1985 et est devenue le Complexe Sociomédical Zanmi Lasante (ZL), un hôpital de 104 lits avec deux salles d’opération, des salles d’hospitalisation pour adultes et pédiatrie, un centre de maladies infectieuses (le Centre Thomas J. White Center), une clinique externe, une clinique de santé pour femmes (Pwojè Sante Fanm), des cliniques d’ophtalmologie et de médecine générale, un laboratoire, un entrepôt pharmaceutique, une banque de sang de la Croix-Rouge, des services de radiographie et une douzaine d’écoles.
Selon les données disponibles, l’organisation travaille également sur 11 autres sites à travers le Plateau Central et au-delà. Zanmi Lasante est au service de 4,5 millions de personnes dans le pays. Elle emploie 5 700 Haïtiens, dont des médecins, des infirmières et des agents de santé communautaires.
Dans le cadre de son expansion dans le pays, Zanmi Lasante s’est associée à d’autres organisations non gouvernementales et au ministère de la Santé pour reconstruire ou rénover les cliniques et hôpitaux existants, introduire les médicaments essentiels dans le formulaire, créer des laboratoires, former et payer les agents de santé communautaires et compléter le personnel du ministère de la Santé.
Un hélicoptère ambulance de Zanmi Lasante à l’Hôpital Universitaire de Mirebalais (HUM)
Les cliniques auparavant vides enregistrent désormais des centaines de patients chaque jour sur douze sites : Cange, Boucan Carré, Hinche, Thomonde, Belladère, Lascahobas, Mirebalais et Cerca La Source dans le Plateau Central ainsi que des ajouts dans la région de l’Artibonite : Petite Rivière, Saint -Marc et Verrettes.
Nan mitan jounen dimanch 25 fevriye 2024 la, yon sòlda ameriken ak tout inifòm vide gaz epi mete dife sou tèt li (imole) devan anbasad peyi Izrayèl ki twouve l nan lakou Washington DC. Daprè sa yon pòt pawòl Penntagòn di AFP, jèn 25 lane a mouri lopital malgre entèvansyon sèvis ijans yo.
Nan yon videyo li t ap difize sou rezo yo, sòlda, ki se manm aktif nan US Air Force, t ap mande libète pou Palestin kote Israyèl ap fè atak chak jou, fè gwo fwap bonb ak misil.
San ezitasyon, sòlda Aaron Bushnell mete dife sou li pou fè mesaj li pase. “ Mwen p ap kontinye konplis jenosid sa. M ap fè yon ak ekstrèm kòm pwotestasyon ”, se sa jèn ki fèt Sann Antonyo a te deklare avan l mete dife sou li.
Passion Info Plus, Piblisite
Pandan l ap boule, telefòn li t ap filme sèn nan. Toutotan dife t ap pran sou li, li t ap rele « Free Gaza », anklav palestinyen ki twouve l depi oktòb pase a anba kout zam ak entèvansyon lame izrayelyèn kote plizyè milye moun, granmoun kou timoun, deja pèdi lavi yo.
Yon etid inivèsite Michigann, nan lakou Etazini, revele gwo danje ki genyen nan konsomasyon diri ameriken yo. Diri nou konnen komèsan Ayiti yo ap kòmande pou vann bay popilasyon ayisyèn nan chak jou Bondye mete.
Aprè chèchè yo nan inivèsite Michigann fin konpare plizyè echantiyon diri ki fèt Ayiti ak sa ki pwodui Etazini, yo dekouvri diri ameriken an gen ladan yon nivo egzajere eleman chimik « arsenic ak cadmium ». Sibstans sa yo ogmante anpil risk pou moun gen plizyè kansè, maladi kadyak (nan kè), dyabèt (sik) ak lòt maladi ankò, se sa etid la revele.
Chèchè yo reyalize etid sa, ki konsène kantite meto ki gen nan diri lokal la ak sa k sòti Etazini an, nan patenarya ak òganizasyon kominotè pou agrikilti ayisyèn nan. Aprè yo fin dekouvri sa k pa nòmal nan diri ameriken an, yo atire atansyon responsab politik yo pou yo repanse sistèm komèsyal yo a k ap nui Ayisyen yo paske li inonde mache Ayiti a ak diri ki pa bon an, sa ki vin rann li preske enposib pou diri lokal la vann epi pouse kiltivatè yo fè fayit.
“ Agrikiltè ayisyen yo plante plizyè kalite diri e ki se bon pwodui, men yo gen anpil difikilte sou mache lokal la paske yo vin an konkirans ak diri enpòte ki pa vann chè ”, deklarasyon Jackie Goodrich, pwofesè otorize nan rechèch nan syans lasante anviwonmantal nan lekòl sante piblik anndan Inivèsite Michigann.
Etid la
Etid la te kòmanse lè otè V Koski-Karell li te fè rechèch nan kad tèz li an Ayiti kote li te dekouvri plizyè ka maladi gastwo-entestinal lakay popilasyon an aprè yo fin konsome diri ki sòti nan peyi etranje, sitou Etazini. Gwo meto lou, pwodui chimik ki nan diri yo, se te koz maladi sa yo.
Fas ak risk ki ka genyen sou sante popilasyon an inivèsite a te kòmanse kolabore ak agrikiltè ayisyen yo kote chèchè yo te pran plizyè echantiyon diri pou yo ka mezire nivo eleman chimik (arsenic ak cadmium) ki gen ladan yo pa rapò ak diri k ap sòti lòt bò dlo.
Tès yo montre :
konsantrasyon « arsenic ak cadmium » yo te 2 fwa pi wo nan diri ki sòti lòt peyi yo pa rapò ak diri lokal la;
Tout diri ki fèt Ayiti yo gen yon nivo « arsenic » ki pi ba pa rapò ak nivo limit ki fikse sou mache entènasyonal la nan kad pwoteksyon pou sante moun. Anplis, diri yo enpòte Ayiti yo anpil nan yo, yo menm, depase limit, nivo ki fikse sou mache entènasyonal la;
Sitwayen adilt yo Ayiti konsome plis pase 3 tas diri enpòte chak jou, sa ki depase nivo risk minimòm sou toksisite kotidyen;
Anpil timoun an Ayiti konsome youn ou plizyè tas diri enpòte chak jou, sa ki depase limit konsomasyon « arsenic » ajans sante yo otorize.
Nan konklizyon yo, gwoup chèchè ki reyalize etid sa konseye gouvènman ak sitwayen ayisyen yo fè plis efò pou ede Agrikiltè yo ak sektè agrikòl la, pou konsomatè ayisyen yo ka gen aksè ak aliman ki kiltive nan peyi yo an tout sekirite, aliman ki sèn e divèsifye.
Pi lwen, chèche yo pale sou nesesite ki genyen pou pousuiv rechèch yo nan objektif pou dekouvri nivo « asenik» ki prezan nan kò Ayisyen yo ak pwobabilite ki genyen pou twouve efè endezirab sou sante popilasyon an ki ekspoze pandan anpil tan anba « arsenic ».
Yo mande tou pou gen yon ankèt ki ouvri sou etik nan sosyete k ap pwodui diri Etazini e nan lòt peyi pou voye Ayiti, diri ki gen yon nivo elve « arsenic ». Chèchè yo pwofite pale tou sou bezwen ijan ki genyen pou ranfòse efikasite reglemantasyon ak entèvansyon nan matyè sekirite alimantè kay gouvènman ayisyen an, tankou aksè ak zouti, aparèy, ki ka kontwole nivo « asenik ak kadnyòm » ki gen nan diri popilasyon an ap konsome.
Etid sila sou kalite diri ayisyen an pa rapò ak diri komèsan yo ak Leta ayisyen ak kòmande nan lòt peyi te pibliye nan kòmansman mwa fevriye a nan « Journal of Agriculture, Food Systems and Community Development ». Epi, mèkredi 21 fevriye 2024 la, inivèsite Michigann pibliye l sou sit wèb li.
Jounen jodi a, Ayiti, ki gen yon popilasyon ki konsome diri pase sa n pa konnen, reprezante dezyèm pi gran mache Etazini genyen pou voye diri yo pwodui. Malerezman pi gwo Kote ki te konn pwodui diri nan peyi a ki se Latibonit ki te ka redui nan enpòtasyon yo bandi prèske fin pran l, mete peyizan yo deyò, la anba bouch Leta ayisyen.
Le footballeur international haïtien Danley JEAN-JACQUES, qui évolue actuellement comme milieu de terrain au FC Metz, a accordé un entretien à Ligue 1 sur son histoire avec Haïti et sa vie en général. Une interview qui cartonne, où les internautes font le tri des déclarations leur plus favorables.
Né à Petit-Goâve le 20 mai 2000, Danley joue pour le FC Metz, en première division française, depuis quelque temps. Étant timide, le milieu de terrain confie qu’il restait un peu dans son coin au début tout en faisant son boulot, allant à l’entraînement et autres.
Le Petit-goavien a souligné que ce qui lui manque le plus depuis son installation en France, c’est la cuisine haïtienne, où son plat préféré est le riz sos pwa légumes. “ Ça, c’est ce qu’il y a de meilleur, surtout quand c’est ma mère qui le cuisine ! Mais je n’en mange jamais à Metz, car moi, je ne sais pas cuisiner ! S’il y a autre chose qui me manque ? La chaleur et ma famille bien sûr ”, a lancé le Grenadier.
Pour rester connecté à Haïti dans son quotidien à Metz, l’ancien joueur de Don Bosco confie qu’il écoute un peu de musique haïtienne, notamment le rappeur Wendyyy. Et, ça lui arrive d’écouter les chansons du leader des #Chinwa avant les matchs.
Aux gens qui ne connaissent pas Haïti, Danley JEAN-JACQUES, 23 ans, parle de son pays : “ C’est un pays tropical, où la vie est tranquille. Les gens y sont bien. Je conseille aux touristes de venir parce qu’il y a beaucoup de choses à faire, beaucoup d’endroits à visiter : le Cap, Labadie… La devise du pays, c’est : « L’union fait la force », et ça nous représente bien. Surtout, j’aime Haïti parce que c’est mon pays !”
Évoquant la principale qualité des Haïtiens et, à l’inverse, leur principal défaut, Danley a dit : “ C’est dur comme question ! Je vais dire « qu’on est gentils mais qu’il ne faut pas nous chercher. Si tu nous cherches, tu nous trouves ! »
Parlant de la célébrité des personnalités haïtiennes, le milieu de la sélection nationale dit qu’il y a donc le rappeur Wendyyy, et ensuite, lui, tout en rigolant. Ensuite, il a cité le rappeur Fantom, dans le foot, Donald Guerrier, Frantzdy Pierrot, Duckens Nazon… Sans oublier Wyclef Jean, une star de la musique.
À propos de son parcours en Haïti, il a tout retracé du début de sa carrière dans un petit club puis il est allé dans un centre de formation pendant quatre ans. Ensuite, il a rejoint le Don Bosco FC en 2017, sous la recommandation à l’époque de son coach en sélection nationale U17 qui était devenu directeur sportif du club. Danley décrit Don Bosco comme l’un des plus gros clubs du pays, bien structuré, et sur le terrain qui joue bien au ballon.
“ Déjà, il faut savoir que les gens adorent le foot en Haïti. C’est le sport numéro 1, celui qui ramène le plus de personnes dans les stades. Et donc, dans le championnat, il y a plusieurs gros clubs, Don Bosco, mais aussi le Violette AC, le Real du Cap, le Racing Club Haïtien… Ce sont des équipes qui essaient de bien jouer au ballon, mais la majorité des équipes ne jouent pas comme ça. Si elles mènent au score, elles ne font que balancer, avec des joueurs qui vont passer trois ou quatre minutes au sol pour gagner du temps… ”, a-t-il déclaré à propos du championnat national.
Le milieu de terrain ne sait pas encore ce qu’il veut faire exactement après avoir accroché ses crampons, mais il rêve de travailler à son propre compte, avoir une entreprise et être son propre patron.
Danley JEAN-JACQUES, âgé de 23 ans, de taille 1,8 m, occupe le poste de milieu de terrain au FC, portant le dossard 27. Sa formation a été assurée par Don Bosco FC, où il a commencé sa carrière en championnat national dès la saison 2015. C’est en 2021 qu’il a voyagé en France pour rejoindre le FC Metz, en Ligue 2. Il a joué son premier match avec l’équipe première du club le 30 juillet 2022, lors d’une victoire 3-0 en Ligue 2 contre Amiens. Lors de la saison 2022-2023, le club monte en Ligue1, Danley s’illustre en devenant un élément clé de son équipe. Il prolonge à nouveau son contrat en 2023, jusqu’en 2027.
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Dans l’équipe nationale, Danley JEAN-JACQUES a joué pour Haïti en moins de 17 ans, moins de 20 ans et moins de 21 ans. En mars 2023, il a été est convoqué pour la première fois avec l’équipe senior.
Quelques jours après la sortie de l’ordonnance du magistrat instructeur Walther Wesser VOLTAIRE sur l’assassinat du président Jovenel Moïse, Léon CHARLES, étant inculpé dans l’affaire, a remis sa démission de son poste de Représentant Permanent de la République d’Haïti auprès de l’Organisation des États Américains (OEA).
Dans une correspondance adressée ce mercredi 21 février au ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Jean Victor Généus, l’ancien Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti présente sa démission. » J’ai l’avantage de vous remettre ma démission en tant que Représentant Permanent de la République d’Haìti auprès de l’Organisation des États Américains. Cette démission prend effet dès la réception de la présente « , a-t-il écrit.
Léon CHARLES dit avoir pris cette décision parce qu’il a été mis en cause de manière « absolument injuste et calomnieuse » par l’ordonnance du juge d’instruction chargé de l’instruction de l’assassinat de Jovenel Moïse.
Pour argumenter sa décision, il se dit « déterminé, quoique l’ordonnance, dit-il, ne lui ait pas encore été signifiée, à combattre vigoureusement, par toutes les voies de droit, les accusations fantaisistes portées à son encontre afin de faire reconnaitre son innocence et laver son honneur. »
L’instruction du dossier Jovenel Moïse
L’ordonnance relative à l’enquête sur l’assassinat de « Nèg Bannann Lan » inculpe l’ex-DG de la PNH. En effet, le juge VOLTAIRE ordonne son arrestation et sa fermeture à la Prison civile de Port-au-Prince (pénitentier national) en attendant son jugement au Tribunal Criminel.
Léon CHARLES, commandant en chef de la PNH au moment de l’assassinat du président Jovenel Moïse, est inculpé et donc renvoyé par-devant le tribunal criminel siégeant sans assistance de jury pour être jugé sur les faits d’association de malfaiteurs, de vol à mains armées, de terrorisme, d’assassinat et de complicité d’assassinat, crimes commis au préjudice du 58ème président haïtien.
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Suivant l’ordonnance du juge d’instruction, il y a des charges concordantes et des indices suffisants susceptibles de justifier la responsabilité de Léon CHARLES dans le magnicide.
Peyi Larisi ak Venezyela antann yo pou elaji byen koperasyon yo genyen nan kesyon petwòl, san yo pa ekate itilizasyon pasifik « enèji nikleyè », se sa k anonse nan moman minis afè etranjè ris la, Sergueï Lavrov, t ap vizite kapital Karakas.
Se nan lannuit lendi 19 fevriye a, responsab diplomasi Larisi a, Sergueï Lavrov, ateri nan peyi Venezyela, aprè pasaj li Kiba, nan kad yon bann chita pale l ap fè nan Amerik Disid la. “ Nou (Larisi ak Venezyela) deside defini tout domèn ki enpòtan pou koperasyon nou, tankou elajisman koperasyon nan pwodiksyon petwòl, devlopman chan gaz yo, agrikilti, medsin, pwodui famasetik ”, deklarasyon minis Sergueï fè nan yon konferans pou Laprès yè madi a.
Pi lwen, minis lan fè konnen Larisi ak Venezyela konsidere domèn itilizasyon pasifik « enèji nikleyè » yo pwomèt anpil. Nan sans sa, selon sa l di, 2 peyi yo te diskite sou kesyon an e yo deside ogmante volim koperasyon yo nan domèn sila a.
Minis afè etranjè Larisi a, Sergueï Lavrov te kontinye pou di Venezyela se youn zanmi pi pwòch epi pi fyab peyi l genyen nan Amerik Latin la e menm nan mond la. Epi yo ini pa rapò ak yon seri relasyon fèmen e patenarya estratejik.
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Bò kote pa l, prezidan venezyelyen an Nicolas Maduro salye sa l rele yon rankont plen ak solidarite e koperasyon. “ Se te gratifyan pou n resevwa nan Palè Miraflores Chanselye Federasyon Risi a, Sergueï Lavrov. Reyinyon solidarite ak koperasyon sa te pèmèt nou diskite sou ajennda devlopman nan plizyè domèn tankou : lasyans, teknoloji, ekonomi, enèji… Nou se pèp frè ki ap travay ansanm pou pwosperite Larisi ak Venezyela !” sa prezidan Maduro ekri sou kont X li.
N ap presize, aprè chèf diplomasi ris la sòti Kiba epi travèse Venezyela, li prale Brezil pou patisipe nan gwo reyinyon Minis Afè Etranjè peyi G20 yo.
L’affaire de l’ancien président Jovenel Moïse a rebondi et a fait la une des journaux haïtiens notamment en ce début de semaine. Ce, après que lu juge d’instruction Walther Wesser Voltaire chargé de ce dossier a rendu son ordonnance. Cependant, les avocats de l’ex-Première Dame Martine Moïse ont écrit au Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Edler Guillaume, le 19 février 2024, contestant la validité de ce document en le qualifiant de non authentique.
Selon le cabinet d’avocats Expertus Firme, cette ordonnance manque des éléments essentiels de légalité et d’authenticité, à savoir la signature du juge instructeur et le sceau de son cabinet. Ils attendent que toute décision importante leur soit transmise conformément aux procédures établies.
Les avocats soulignent que si cette copie d’ordonnance non authentifiée n’est pas une contrefaçon, la chronologie des événements soulève des interrogations légitimes sur la conduite du procès. Ils s’interrogent sur la mise en circulation sur les réseaux sociaux d’une œuvre d’une telle importance avant même sa version officielle.
Aussi, ils ont souligné que le mandat du juge instructeur Voltaire avait déjà pris fin avant qu’il rende cette ordonnance qui est, selon eux, « dépourvue de toute authentification ». « Cette incohérence temporelle justifie des doutes raisonnables quant à l’intégrité du processus judiciaire et suscite des inquiétudes quant à la validité de ces événements », ont-ils ajouté
La partie plaignante a indiqué qu’il est impératif qu’une gerbe de lumière soit projetée sur cette situation paradoxale afin de tenter de préserver l’intégrité du système judiciaire et de garantir le respect des droits fondamentaux de toutes les parties impliquées dans cette affaire.
La SOGEBANK a lancé ce mardi 20 février sa première carte de débit internationale, agréée et labellisée par VISA. Cet outil transactionnel moderne transcende les frontières, permettant à son détenteur d’effectuer des transactions sur tous les points de vente (POS) et distributeurs automatiques de billets (ATM), aussi bien sur le territoire national qu’à l’échelle internationale.
À l’occasion de cet événement, la Directrice Exécutive Commerciale, Tatiana Policard BERNADEL, a argué que c’est un moment clé pour la SOGEBANK qui inaugure la toute première carte de débit internationale du pays, marquant un jalon significatif dans leur parcours d’innovation et d’engagement. “Cette carte incarne l’évolution constante de notre banque et reflète notre engagement de toujours fournir des solutions financières modernes et adaptées aux besoins de notre clientèle ”, a-t-elle ajouté.
Selon Robert MOSCOSO, PDG de la SOGEBANK, l’introduction sur le marché de cette nouvelle carte de débit internationale, qui remplacera les cartes locales actuellement en circulation, est la réponse aux nombreuses sollicitations des clients souhaitant disposer d’une facilité de paiement ouverte sur l’international.
Cette carte de débit, agréée et labellisée par VISA, a des fonctionnalités utiles et conviviales :
-Accessible : cette carte non-personnalisée est remise rapidement et gratuitement en succursale à tout client détenteur d’un compte bancaire particulier SOGEBANK
-Economique : le détenteur de cette carte de débit internationale SOGEBANK ne paie aucuns frais à l’utilisation de sa carte ; il reçoit par contre une remise de 1 % sur tout paiement effectué via un POS en Haïti.
-Pratique : elle est largement acceptée par tous les commerçants affiliés au réseau de Visa à travers le monde.
-Sécuritaire : elle est équipée d’éléments sécuritaires dernier cri, est certifié « Visa Secure » et est pourvue de la technologie « sans contact ».
Par ailleurs, les responsables de la Sogebank ont profité pour présenter leur nouvelle ambassadrice, la superstar de la sélection nationale féminine haïtienne Melchie Daëlle Dumornay dit Corventina qui s’associe avec l’entreprise pour le lancement de cette carte, invitant ses fans à s’en procurer dans la succursale la plus près.
La SOGEBANK est créée en 1986 et représente aujourd’hui la deuxième plus grande banque commerciale du pays, travaillant avec ses filiales pour fournir aux clients une large gamme de produits et de services financiers. Et, le groupe SOGEBANK par le biais de la Fondation SOGEBANK intervient aux côtés des communautés en soutenant des activités de santé, d’éducation entre autres.
Members of the « G9 and Family » gang hold weapons as the group marches against kidnapping through La Saline neighborhood in Port-au-Prince, Haiti, Friday, Oct. 22, 2021. The group said they were also protesting poverty and for justice in the slaying of President Jovenel Moise. (AP Photo/Matias Delacroix)/XLM105/21295648439622//2110222019
Il n’est un secret pour personne que les gangs armés sont les seuls maîtres en Haïti. À leur gré, ils imposent des taxes aux entreprises qui leur versent jusqu’à 20 000 dollars américains par semaine, selon un rapport publié le lundi 13 février 2024 par l’Initiative Mondiale contre le Crime organisé Transnational, basée à Genève, en Suisse.
Selon ce qu’on peut lire dans les colonnes de Reuters, les groupes armés haïtiens sont très puissants et sont de plus en plus autonomes économiquement grâce aux fonds obtenus auprès d’entreprises privées, de résidents locaux et de familles de victimes d’enlèvements pour faire des acquisitions des armes et payer des soldats.
« C’est ce qui les rend moins contrôlables » a ajouté le rapport basé sur des entretiens anonymes avec des hommes politiques, des policiers, des travailleurs humanitaires, des hommes d’affaires et des résidents du pays, selon Reuters.
Ce groupe de recherche criminelle a fait savoir que les entreprises sont contraintes de verser aux gangs armés jusqu’à 20 000 dollars par semaine. Ils ont des pourcentages également sur les conteneurs débarqués des navires, aidant parfois à organiser des livraisons d’armes au lieu de paiements en espèces.
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En outre, grâce aux postes de péage qu’ils ont installés sur toutes les routes menant à Port-au-Prince, capitale haïtienne, les caïds collectent jusqu’à 8 000 dollars par jour et « sont devenus hautement bureaucratisés ». Certains ont délivré même des cartes hebdomadaires pour traiter les personnes plus rapidement, indique le document.
Quant au kidnapping, cette industrie, selon le rapport de cette structure de recherche criminelle, pourrait être estimée à générer quelques 25 millions de dollars par an. De plus, dans les zones de Cité Soleil et de Canaan, ledit document mentionne des corps abandonnés dans les rues avec des organes manquants et l’utilisation de cliniques par les gangs pour des prélèvements d’organes.
Plus d’un se questionne sur l’efficacité de la force multinationale tant attendue par le gouvernement d’Ariel Henry pour aider la police haïtienne à combattre les gangs armés. Cependant, ledit rapport, recommande à cette force de donner la priorité à la sécurisation des frontières terrestres et maritimes du pays pour prévenir tout nouveau stockage d’armes d’assaut, de prendre des mesures pour éviter les fuites d’informations et le vol d’armes, ainsi que d’élaborer des stratégies en collaboration avec les comités de sanctions.
À l’occasion de la célébration de la 33e édition du Mois de l’histoire noirs-es à Montréal, le projet de photographie documentaire et contemporain de l’artiste visuelle et cinéaste haïtienne Phalonne Pierre Louis baptisé « Sere Bouboun » est exposé dans les murs du théâtre Aux Écuries. Cette exposition est ouverte au public du mardi au vendredi, jusqu’à la fin du mois de février.
Lors d’un entretien avec la rédaction de Passion Info Plus, Phalonne Pierre Louis a expliqué la portée de ce projet phare. “ Ce projet est né de ma rencontre avec une jeune fille de 17 ans que j’ai croisée dans une clinique mobile en 2018 à Hinche. Elle était venue se faire soigner parce qu’elle était grièvement brûlée aux fesses après avoir pris le bain de vapeur vaginal, ce qu’on appelle couramment le « dlo cho » en Haïti ”, retrace la vice-présidente de l’association KIT.
J’étais choquée de voir la gravité de ses blessures. J’ai décidé dès lors de mener ma petite enquête sur la pratique du « dlo cho ». J’ai voulu savoir ce que c’était, ce que cela impliquait, savoir pourquoi les femmes continuent de le prendre et aussi, pourquoi on ne pouvait pas se passer outre cette pratique dès qu’on accouche. Au fil des années, c’est devenu une vraie enquête, plus poussée, plus approfondie, a-t-elle poursuivi sur la question.
« Sere bouboun » est donc un projet de photographie documentaire et contemporain qui dresse le portrait intime de quelques personnes dans la communauté hinchoise qui nous aident à comprendre la tradition du bain de vapeur vaginal et les enjeux sociaux qui y sont liés. “ Travailler sur un tel projet implique de faire lumière sur une pratique ancestrale qui est toujours très présente en Haïti et à laquelle on attribue des vertus purificatrices, réparatrices et miraculeuses. Ça implique aussi de réunir la médecine traditionnelle et la médecine scientifique autour d’une même cause, de les amener sur un même terrain de travail, de conversation et de confrontation aussi ”, explique l’initiatrice du projet.
Phalonne nous confie qu’elle s’attend à ce que ce projet fasse son petit chemin tranquillement. Et aussi, un livre à son propos sortira sous peu, ce, qui est financé par le Fonds émergent de la photographie, lancé par la Fokal.
L’exposition
Il y a environ une vingtaine de photos du projet « Sere Bouboun » qui sont exposées au théâtre aux écuries. Selon ses explications, les critères de sélection étaient avant tout que les gens puissent appréhender le sujet puisqu’elle était en territoire inconnu. Même si le public était diversifié, mais n’empêche que beaucoup d’entre eux étaient venus à une découverte d’une pratique dont ils ignoraient l’existence jusque-là.
De ce fait, elle a souligné qu’elle a opté pour une sélection de photos qui racontent l’essence même de la chose, et qui permet aussi de saisir l’enjeu du sujet. “ J’étais tantôt dans la pure documentation et tantôt dans une photographie plus contemporaine ”, nous dit celle qui est membre de FotoKonbit, organisation regroupant des photographes haïtiens et étrangers.
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“ Je vis cette expérience avec beaucoup de fierté. J’ai passé cinq ans à travailler sur le projet et maintenant, je ne peux être plus que fière de pouvoir enfin le présenter au grand public. Le présenter en collaboration avec le mois de l’histoire des noirs-es à Montréal me ravit aussi parce que le mois de février est consacré à promouvoir et valoriser les œuvres de la communauté noire partout dans le monde et je pense que ce projet a toute sa place dans un tel contexte ”, a déclaré l’artiste visuelle ayant plusieurs expériences comme directrice de la photographie sur des films et des vidéos de création, sélectionnés dans des festivals internationaux de renom dont Sundance Film Festival, Locarno Film Festival, Clermont Ferrand, FESPACO…
Cette activité baptisée « Mois de l’histoire des noirs-es à Montréal » est l’initiative d’une organisation sans but lucratif créée afin de promouvoir les activités relatives aux différents aspects de l’histoire des communautés noires dans un esprit privilégiant autant les dimensions historiques que contemporaines.
Jèn ayisyen Sadrac Metellus ki gen 29 lane touye ak kout kouto mennaj li Kesline Garnier ki se yon ayisyèn mèkredi 14 fevriye pase a. Zak sa fèt nan vil Worcester, ki nan Massachusetts, Etazini.
Daprè sa plizyè medya ameriken rapòte, pami yo NBC Boston, Sadrac Metellus deja jwenn arestasyon l. Otorite yo nan Worcester enkilpe l yè jedi a pou zak asasinay mennaj li.
Daprè enfòmasyon ki pataje, se ta jalouzi Sadrac t ap fè pou mennaj la. Sa vin mennen gwo diskisyon. Vwazen ki nan apatman yo fè konnen, 2 moun yo t ap goumen e yo te tande anpil bri.
Avan Lapolis rive, Sadrac te gentan touye ak plizyè kout kouto jèn demwazèl la ki pa rive Etazini twò lontan, se Repiblik dominikèn li t ap viv avan sa.
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Lajistis deja mete Sadrac Metellus nan prizon, san posibilite pou l libere pwovizwaman, sa yo rele Etazini : “ mise en liberté sous caution ”.
Tribinal vil Worcester deja pwograme yon odyans pou 3 avril k ap vini la nan kad afè sa.
Plus de places aux rumeurs, le départ est imminent. L’international français Kylian Mbappé prévient ces dernières heures la direction du Paris Saint-Germain de sa décision de quitter l’équipe cet été, rapportent plusieurs journalistes bien branchés sur le sport, dont Fabrizio Romano.
Libre de tout contrat, le meilleur buteur de l’histoire du PSG décide d’arrêter son aventure avec le club, où il s’était engagé il y a 7 ans pour 180 millions d’euros.
Le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, en a été informé. Le PSG et Mbappé communiqueront ensemble des informations sur ce départ dans les prochains mois, selon Fabrizio Romano.
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Plusieurs clubs du monde entier se lancent déjà à la chasse pour avoir l’attaquant de 25 ans dans leur rang. Et, les dernières informations laissent croire que le Real Madrid a déjà envoyé une proposition de contrat au camp de Kylian Mbappé. Ce, avec un salaire bien inférieur à celui proposé l’été 2022.
En plus, le salaire offert par le Real Madrid est inférieur à ce que le Paris Saint-Germain a proposé à Kylian Mbappé en guise de nouvelle offre, précise Romano. Désormais, le ballon est dans le camp du superstar et de son staff.
L’Artibonite s’éloigne progressivement de sa réputation agricole en raison de la prolifération des gangs armés. Selon un rapport du Groupe d’Action pour la Défense des Droits Humains (GADH) publié le 12 février 2023, des paisibles paysans transformés en chefs de gang deviennent des anges dela mort au profit de politiciens, hommes d’affaires et de la communauté internationale. Ces groupes armés blessent, kidnappent, tuent, violent et imposent des lois aux planteurs.
Dans ce document de douze pages intitulé « Vallée de l’Artibonite : du grenier du pays à la vallée de l’ombre et de la mort », le GADH décrit un sombre tableau du département assiégé par plus d’une vingtaine de bandes criminelles très équipées. Elles transforment la région, créant des zones de non-droit qui entravent les activités liées à l’agriculture.
« Avec plus de 800 à 1000 membres actifs, hommes et femmes entre 18 à 30 ans majoritairement, équipés d’armes de grands calibres telles que des fusils d’assaut Galil, des T65, des fusils de guerre de type AR 15, AK-47, M1, M16, et des pistolets », peut-on lire dans ce rapport, ajoutant que ces caïds possèdent aussi des poignards sophistiqués et d’autres armes blanches pour opérer.
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Et, ces armes, souligne le GADH, « proviennent des États-Unis et transitent d’abord par la Floride, où des membres de la diaspora haïtienne se chargent souvent de les cacher dans des conteneurs d’articles d’importation usuelle. Et les armes de poing, vendues moins de 500 $ légalement aux États-Unis, peuvent coûter 10 000 $ en Haïti ».
Selon ledit document, ces bandes armées, dont « Kokora San Ras » ou « Gran Grif, qui occupent et partagent l’Artbonite, entretiennent de bonnes relations avec d’autres gangs puissants de la capitale haïtienne notamment G-pèp, « 5 second » de Izo, et celui des hommes de Talibans amenés par le nommé Jeff, opérant à Canaan, qui leur fournissent des armes et munitions ainsi que des hommes lors des affrontements. Aussi, ces groupes armés sont bel et bien « protégés par certains politiciens et hommes d’affaires du pays. » Voilà pourquoi, selon l’organisme des droits humains, qu’il est difficile de combattre les gangs armés dans la vallée.
Des cendres des cadavres abandonnés aux chiens et aux cochons, des filles et femmes violées, des décès par balles, des maisons brûlées, des zones abandonnées et devenues des déserts humains, des jardins, des terres agricoles abandonnés, des milliers déplacées internes, des écoles et hôpitaux fermés, des routes occupées, des kidnapping collectifs, des violences physiques à l’égard des victimes, tel est le constat amer du GADH qui souligne que » l’Etat ne fait pratiquement rien pour combattre les activités des gangs. Tous les jours, on assiste à des scènes de violations des droits humains », enregistrées dans ce département.
Les groupes les plus puissants
La vallée de l’Artibonite est en proie à de puissants groupes armés tendent à croître de manière progressive. Parmi eux, on compte « Baz Grand Grif de Lucson et Jonas situé à Savien (commune de Petite Rivière de l’Artibonite) ; le Gang de Nontwòp localisé à nan Palmiste ; Kokorat San Ras situé à la Croix Périsse (commune de l’Estère) ; Ti Grif localisé à Moreau Dwè (commune de Liancourt) ; le Gang de Raboteau situé à Raboteau (commune des Gonaïves); le Gang de Descahos et le Gang de Black situés à Tibwadòm ( Gros-Morne). Ces groupes, présentés par le GADH comme les plus puissants, « comptent plus de 5 à 7 cents membres et entretiennent des relations sérieuses avec des hommes politiques du pays. »
Selon ledit rapport, ces hommes armés ont pourchassé les habitants du Bourg de Petite Rivière, de Savien, de La croix Périsse, de Liancour, de Jean Denis, de Barrage, de Nan Palmiste, de Mogé, de Pontcanal, de Morau Pèy, Morau dwè, de Bwa Janno, de Pasbak, de Preval, de Lachikòt, de certains quartiers des Gonaïves, dont quartier tousab, nan Mele et de Tibwadòm. Et, »La plupart de ces zones sont des zones agricoles importantes » pour le pays, a indiqué le document.
Les calvaire des paysans planteurs
À cause de la violence répétée de ces bandes armées et des taxes qu’elles ont imposé aux planteurs, des terres agricoles, dont Platon, Dekouvè , Lagranchen , Labadi, Maren, Nan Rigo, Bwa jou, Bwa Lavil, Lakwa Peris, Preval, Tirivyè, Jwanis, Latchi, sont abandonnées par les paysans. Quant à ces zones, dont Mogé, Dit rejèt, Moro lyankou, Lachikòl, pasbak, elles sont totalement abandonnées.
Les caïds tuent, violent, kidnappent, incendient. Aussi, ils pillent les récoltes des planteurs, volent leurs bétails détruisent des canaux d’irrigation et leur imposent des taxes.
Selon le GADH, les gangs Grand Grif et le Gang Ti Grif, ont imposé aux planteurs une forte somme d’argent s’ils veulent continuer à planter. « À Ti Rivyè, Preval et Bwa Lavil, les planteurs avec 25 parts terres paient 60 000 gourdes pour pouvoir travailler ; ceux avec 10 à 15 parts paient 50 milles gourdes. Et les plus pauvres qui n’ont pas d’argent avant les récoltes partagent leurs récoltes avec le gang en chef » et achètent parfois des rhums Barbancourt pour obtenir la pitié des gangs, a indiqué le document.
Le GADH soutient que ceux qui financent et équipent ces gangs sont leurs véritables commandants », soulignant des anciens Youri Latortue, Profane Victor, dont leurs noms ont été épinglés dans le rapport des experts des Nations-Unies pour leurs liens avec les gangs Gran Grif et Raboteau. L’ancien sénateur Garcia Delva a été sanctionné par les États-Unis et le Canada pour les mêmes motifs. L’institution se demande comment expliquer que ce sont des anciens Sénateur et député du département qui créent et nourrissent les gangs armés pour terroriser la population.
Le Groupe d’Action pour la Défense des Droits Humains, ne croyant pas en l’efficacité de la force multinationale contre les bandes armées, recommande aux autorités judiciaires d’arrêter et de juger conformément à la loi tous les commandants et ceux qui tirent profit des activités criminelles. De plus, le GADH demande que la contribution de 1,50 $ provenant de la diaspora soit utilisée pour un accompagnement juste et équitable des déplacés. Il appelle également au renforcement du budget de l’académie de formation de la police afin d’améliorer la formation de plusieurs unités de la Police nationale d’Haïti.
Malgre anpil moun ap plenyen pou imèl konfimasyon yo pa janm jwenn pou aplikasyon yo nan Pwogram Imanitè Pawòl la, sa nou rele bò lakay nou pwogram Biden nan, se Ayiti ki genyen jiska prezan plis moun ki apwouve. Ayisyen k ap kouri kite peyi a pou tout kalite pwoblèm sòti gwo benefisyè devan lòt peyi yo.
Daprè dènye rapò CBP pibliye, sòti depi lè pwogram nan lanse pou rive fen mwa janvye 2024 la, se plis pase 357 000 sitwayen ki sòti Ayiti, Kiba, Nikaragwa ak Venezyela ki deja rantre legalman nan peyi Etazini.
Pou plis presizyon, nan total sa gen plis pase 144 000 Ayisyen ki apwouve epi jwenn otorizasyon pou ale kay Tonton Sam. Pou lòt peyi yo kantite yo se 75 000 Kiben, 64 000 Nikaragweyen ak 92 000 Venezyelyen.
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Nan plis pase 144 000 Ayisyen an, plis pase 138 000 deja fè vwayaj yo pou al jwenn swa zanmi oubyen fanmiy yo Etazini.
Se chak jou Ayiti ap pèdi yon ekip pwofesyonèl ki oblije kite peyi a paske tout kalite difikilte melanje pou pouse do yo deyò. Fas ak tout sa, Leta kanpe an bon obsèvatè.
kredi foto : yon liy byen long nan Ayopò entènasyonal Tousen Louvèti a/Lesly Dorcin/Le Nouvelliste
Yon jenn koup ayisyen, Clemene Bastien ak Theslet Benoir, ki kouri kite Ayiti akoz pwoblèm pou ale Vijini, Etazini, louvri biznis rèv yo kote yo vann epis, bwason, diri ak lòt pwodui kominote ayisyen an gen difikilte pou jwenn nan rejyon sa a.
Selon sa AP rapòte vandredi a, kalvè mesyedam sila yo pral kòmanse aprè yo vin ajoute yon kamyon k ap vann manje ki prepare selon prensip kilinè ayisyen nan biznis la. Inisyativ aa charye Ayisyen tout kote ki kondui pandan plizyè èdtan pou vin manje bon ke bèf byen kuit, fritay tankou bannann ak patat fri, san bliye bon vyann kochon.
Fas ak pwoblèm yo, Clemene Bastien ak Theslet Benoir pousuiv devan Lajistis vil « Parksley » paske responsab minisipal yo tèlman bayo pwoblèm, yo oblije fèmen biznis la (food truck). Koup la deklare gen youn nan manm konsèy minisipal la ki koupe tiyo ki konn mennen dlo nan kizin yo epi lè l fin fè sa li di yo : « retounen nan peyi nou ».
Clemene Bastien ak Theslet Benoir ki kanpe devan biznis yo « Eben-Ezer Haitian Food Truck » nan Vil Parksley, Virginie, 24 janvye pase a . Kredi foto : AP
“ Premye jou nou te ouvri a te chaje moun ki vini, ki kòmande manje. Nan demen ankò te gen plis moun. Epi kèk jou aprè responsab Lameri yo kòmanse bay nou pwoblèm, fè asèlman sou nou “, pawòl Clemene Bastien konfye ak AP.
Nan kad dosye pwosè federal la li presize vil la adopte yon entèdiksyon kamyon k ap vann manje ki vize sèlman koup ayisyen an, aprè yo menase yo pou yo peye amann epi menm mete yo nan prizon lè yo revandike.
Nan kad pwosè sa, se « Institute for Justice » ki reprezante Clemene Bastien ak Theslet Benoir. Yon kabinè avoka ki travay sou yon seri abi k ap fèt sou moun nan Vil sila. “ Si Theslet ak Clemene pat gen orijin yo Ayiti, otorite nan Vil Parksley pa t ap angaje yo nan de seri aksyon abiziv kont yo ”, se sa dokiman pwosè a presize.
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Ayisyen k ap kouri kite peyi yo akoz tout kalite pwoblèm kontinye ap andire anpil imilyasyon ki souvan lye ak orijin yo. Bò lakay, pa gen pyès moun k ap fè efò pou chanje kondisyon peyi a pou yon jou Ayisyen sa yo ki egzile tout kote nan mond la te ka di y ap tounen lakay yo.
L’Association des journalistes haïtiens dénonce, dans un communiqué publié ce vendredi, des actes de brutalité dont sont victimes des journalistes lors des derniers mouvements de rue à travers divers départements du pays. La structure appelle à la protection des professionnels de la presse.
“ Le mercredi 7 février à Jérémie, le responsable de l’agence en ligne Grand’Anse bel département, Lemy Brutus, a été attaqué puis bastonné par des partisans du délégué départemental, Paulémont Michel, Stanley Belford de « Island TV » et Ymozan Wilbord de « Tande koze » sont blessés par balles ”, retrace l’association.
À Gros-Morne, Alain Charles a reçu un projectile dans ses testicules lors de l’assaut de la bande armée « Kokorat san ras » contre le commissariat de police de cette commune. Au Cap-Haïtien, une vidéo virale sur les medias sociaux montrent des agents de la Police nationale d’Haïti en train de saisir et endommager des équipements et matériels de travail de plusieurs journalistes, récapitule l’AJH.
Puis, le jeudi 8 février à Port-au-Prince, un responsable de média en ligne, Jean Jean Marc a été blessé à l’œil gauche par une bonbonne de gaz lacrymogène lancée par des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH). À Petit-Goave, trois journalistes ont été attaqués et tabassés par des participants à une manifestation. Parmi eux, Jacky Saint-Fleur et Jocelyn Lindor, détaille ce communiqué paraphé par Jacques Desrosiers, Secrétaire général de l’Association des journalistes haïtiens (AJH).
Pour une presse libre et responsable, l’AJH condamne ces actes contre des journalistes qui étaient sur le terrain en quête d’informations pour rapporter à la population. Puis, l’association indique que ces actes constituent une violation à la liberté de la presse et au droit à l’information garantis par la Constitution haïtienne et les différents traités et conventions internationaux dont Haïti est État parti.
De ce fait, les responsables de l’association appellent à la protection des journalistes. “Dans cette période de grande confusion, l’AJH appelle les journalistes à la prudence, à la vigilance, à la responsabilité, à plus de professionnalisme et au respect des règles d’éthique et de déontologie ”, ont-ils conclu.
L’Haïtiano-américain Joseph Vincent, 58 ans, a été condamné ce vendredi 09 février à la prison à perpétuité après avoir plaidé coupable devant un tribunal fédéral de Miami dans le complot pour assassiner l’ancien président Jovenel Moïse.
Selon ce qu’a rapporté le journal Miami Herald, l’ex-informateur du gouvernement américain reconnaît qu’il a assisté à des réunions stratégiques avant l’exécution de « Nèg Bannann nan » dans la nuit du 06 au 07 juillet 2021 dans sa résidence privée à Pèlerin 5, Pétion-Ville.
Quatrième des 11 accusés détenus aux Etats-Unis à être condamné à perpétuité dans l’affaire fédérale de Miami pour son rôle dans le magnicide, Joseph Vincent coopère avec les procureurs fédéraux en fournissant des preuves des réunions, de la logistique et des actions de certains des autres coaccusés qui font encore l’objet d’un procès.
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Notons que, dans le cadre de l’enquête américaine relative à l’assassinat de Jovenel Moïse, l’ancien sénateur Joseph Joël John, 52 ans ; l’officier de l’armée colombienne à la retraite Germán Alejandro Rivera Garcia, alias « colonel Mike », 45 ans, et l’homme d’affaires Haïtiano-chilien Rodolphe Jaar, 51 ans sont déjà condamnés à la prison à perpétuité.
Dans une note publiée ce jeudi 8 février sur la situation actuelle du pays, la Conférence des Évêques catholiques d’Haïti s’adresse aux autorités étatiques et à la population. Les hommes de Dieu appellent Ariel Henry à prendre la sage décision pour le bien-être de la nation qui subit la gravité de la situation.
La Conférence des Évêques catholiques d’Haïti dit, en ces heures de frayeurs et d’angoisses que nous vivons, tourner avec confiance et espérance vers le Dieu de la Vie pour implorer son secours bienveillant en faveur de notre Mère Patrie en danger.
“ Au nom de Dieu, la Conférence des Évêques catholiques d’Haïti appelle les autorités à mettre immédiatement un terme à la souffrance du peuple dont la volonté s’est exprimée sur tout le territoire, particulièrement ce 7 février 2024 ”, lit-on dans cette note. Le sang et les larmes ont assez coulé à travers les assassinats, les kidnappings et les viols perpétrés au cours de ces trois (3) dernières années. Nous en avons assez ! Fermez la vanne de sang et cessez de faire compter des morts, indique ladite note paraphée par les Évêques des dix départements du pays.
Conseil à Ariel Henry
La Conférence des Évêques catholiques d’Haïti, entité de la Conférence Épiscopale d’Haïti (CEH), profite de l’occasion pour s’adresser au locataire de la Primature qui ignore la population qui réclame sa démission incessamment.
“ Témoins de la misère et de la souffrance de nos concitoyens dans les dix (10) Départements du pays, nous, Évêques de la CEH, lançons un vigoureux appel au Premier ministre, Dr. Ariel Henry, pour qu’il se rende compte de la gravité de la situation actuelle et prenne une décision sage pour le bien de toute la Nation qui est sérieusement menacée dans ses fondements mêmes ”, les paroles des hauts cadres de l’Église catholique dans le pays.
Par ailleurs, ils expriment leurs sincères condoléances aux familles des victimes des derniers événements tout en invitant les Compatriotes à ne pas tomber dans le piège de la violence et des luttes fratricides qui bafouent notre dignité, défigurent notre humanité et déshonorent l’image de notre pays.
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), dans un communiqué de presse daté du 8 février 2024, exige une enquête sur « les circonstances de la mort violente des 5 agents de la BSAP » survenues hier mercredi dans les hauteurs de Pétion-Ville, à Laboule, et prône le respect des principes démocratiques.
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) dit exprimer ses plus vives préoccupations à la suite à des « incidents regrettables » enregistrés lors des manifestations antigouvernementaux 7 février 2024, déroulées dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans de différentes régions du pays.
À Pétion-ville, la situation était compliquée avec l’assassinat par balles des cinq (5) agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP), et trois (3) autres ont été arrêtés par des agents de police nationale d’Haïti.
En effet, l’institution nationale indépendante de protection et de promotion de droits humains exige, au nom du respect des principes généraux des droits de l’homme » des autorités étatiques, la formation, sans délai, d’une commission d’enquête indépendante, chargée de déterminer les circonstances de cette tuerie aux fins de fixer les degrés éventuels de responsabilité au regard de la théorie de commandement, reconnue en matière des droits de l’homme ».
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Toujours dans la journée du 7 février, trois (3) journalistes, Lemy BRUTUS, Stanley BELFORD, Ymozan WILBORD ont été blessés par balles à Jérémie. Au Cap-haïtien, la Police a endommagé les matériels de travail de plusieurs membres de la presse.
L’OPC qualifie ces genres d’événements » antidémocratiques » assimilables à des atteintes graves à la liberté de la presse soient enregistrés un 7 février, date qui traduit, à bien des égards, le rejet de la dictature et des pratiques totalitaires. »
Les responsables de l’institution disent inviter les gouvernants, les gouvernés, tous les acteurs et tous les secteurs de la vie nationale à faire des principes démocratiques leur cheval de bataille au-delà des divergences politiques dans la perspective de la construction d’un État de droit en Haïti.
Il y a environ une semaine, les mouvements populaires réclamant la démission du Premier ministre Ariel Henry s’intensifient dans plusieurs villes du pays, dont Port-au-Prince, Gonaïves, Ouanaminthe, Cap-haïtien, Hinche, Les Cayes, Jérémie. Malgré ces manifestations, Ariel Henry, 74 ans, décide de conserver le pouvoir alors que, conformément à l’article 20 de l’Accord du 21 décembre 2022, il devrait remettre le pouvoir à des dirigeants élus.
Le mercredi 7 février, était annoncé comme le jour J pour que le Premier ministre remette sa démission. Dans les grandes villes du pays, des centaines de milliers de personnes ont foulé le macadam. Certaines zones sont restées barricadées pour protester contre la mauvaise gouvernance dans le pays.
L’homme de 74 ans, désormais dirigeant le pays sans aucun accord politique depuis le 7 février, n’entend pas lâcher la Primature. Dans son adresse à la nation tenue vers minuit le 8 février, Ariel Henry estime qu’une « transition ne peut pas déboucher sur une autre transition », car le seul moyen pour qu’il quitte le pouvoir est d’organiser des élections dans le pays.
Ariel Henry, sans mandat légal, donc illégitime, n’a pas abordé la question de la caducité de l’Accord du 21 décembre, mettant fin à sa mission le 7 février 2024, lors de son adresse à la nation. Bien au contraire, il appelle au dialogue entre les acteurs pour trouver un nouvel accord politique.
Devenu un allié important des « Tèt Kale » depuis presque trois ans, André Michel, Porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) se retrouve aujourd’hui face à ses propres discours. Si durant le grand combat politique qu’il avait mené contre le président Jovenel Moïse, il s’était montré un homme radical quand il s’agissait de défendre ardemment la constitution haïtienne, maintenant, tel n’est plus le cas : c’est un homme de consensus prônant ainsi le dialogue et un accord « politique plus large » pour sortir le pays de la crise multidimensionnelle.
L’assassinat de Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 a poussé le pays dans une crise beaucoup plus profonde qu’on ne pouvait l’imaginer. La disparition de Monsieur Moïse a provoqué une crise, qu’on se le dise, constitutionnelle, car aucun des dispositifs prévus par la Constitution ne pouvait être appliqué à cause de la crise institutionnelle. Ariel Henry, qui était fraîchement nommé par le « Nèg Bannann nan » avant sa mort, est devenu le seul et unique chef de l’exécutif. Donc, on passe d’un exécutif bicéphale à un exécutif monocéphale en dehors de la constitution du 29 mars 1987.
Il ne fait aucun doute qu’Ariel Henry est de la famille politique « Tèt Kale ». Si dans un premier temps, André Michel se montrait opposé à Ariel Henry comme Premier ministre, vite passé sa folie, lui et sa structure politique ont décidé de supporter l’exécutif monocéphale alors que cela se fait en dehors de la loi mère du pays. Donc, André Michel, reconnu pour sa radicalité autrefois contre les hommes et femmes des Tèt Kale, arrive à monter dans la barque. D’ailleurs, le SDP envoie au gouvernement Ricard Pierre, occupant le poste de Ministre de la Planification et de la Coopération Externe.
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Depuis, le SDP et André Michel, homme politique d’un double visage, se sont mis à supporter le gouvernement de facto, qui est à la fois illégitime et illégal au regard de la Constitution. Si au cours du quinquennat de Jovenel Moïse, André Michel refusait catégoriquement d’emprunter la voie électorale pour prendre le pouvoir, aujourd’hui, ce même André Michel prône une seule et unique voie pour que les opposants politiques à Ariel Henry parviennent à prendre le pouvoir : les élections.
André Michel, qui avait l’habitude de dénoncer l’ingérence politique de la communauté internationale durant la présidence de Monsieur Moïse, défend l’aveuglement la venue d’une mission multinationale en appui à la Police haïtienne afin de, répète-t-il sans arrêt, combattre les gangs armés. Pour l’auto-proclamé, avocat du peuple, le seul moyen d’organiser les élections en Haïti, c’est la venue de cette force internationale armée.
Intervenant sur les ondes de Magic 9 ce lundi 5 février, André Michel, qui se fait désormais Porte-parole de l’accord du 21 décembre et du gouvernement en quelque sorte, a fait savoir qu’il n’y aura pas de passation de pouvoir le 7 féverier 2024 alors qu’il est prévu dans l’Accord de copain du 21 décembre, en son article 20, qu’Ariel Henry et les autres membres du gouvernement devront quitter le pouvoir pour le laisser à des dirigeants élus.
La crise haïtienne est devenue pire durant le règne d’Ariel Henry avec notamment la montée spectaculaire des actes de violence des gangs armés un peu partout dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans d’autres villes de province. D’ailleurs, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), plus de 80 % de la capitale haïtienne sont contrôlés par des bandes criminelles, ce, sous l’administration d’Ariel Henry. Malgré tout, André Michel et son équipe politique soutiennent encore le pouvoir.
« Je m’autorise à être qui je veux » est le titre d’un livre de développement personnel et de motivation écrit par la jeune Valérie Similien. Il sera en vente avec une séance de signature le 25 février 2024. L’auteure décrit cette œuvre comme un hymne à la liberté et à l’acceptation de soi.
Cet ouvrage représente une ressource précieuse pour ceux qui désirent augmenter leur estime de soi, le niveau d’acceptation de soi, nous dit l’initiatrice. Divisé en quatre (4) parties, le livre « Je m’autorise à être qui je veux » touche également des sujets tels que la confiance en soi, la gratitude, la méditation et la visualisation, selon elle, qui peuvent aider à cultiver une mentalité positive et à attirer le succès dans tous les aspects de la vie.
“ Le livre propose également une variété de conseils et d’exercices pratiques pour aider les lecteurs à surmonter leurs peurs et à se libérer des attentes sociales, tout en embrassant pleinement leurs valeurs et leurs aspirations ”, a déclaré la femme qui se dit optimiste. De plus, l’ouvrage fournit des informations sur la manière de maintenir une alimentation saine et équilibrée, qui peut contribuer à leur bien-être global, a ajouté la fondatrice de Valou Bio, entreprise consacrée à la santé et au bien-être en proposant des aliments saints et équilibrés.
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Les treize (13) chapitres de ce livre serviront de guide pratique et inspirant pour ceux qui cherchent à se découvrir, à se réaliser pleinement et à vivre une vie authentique et épanouissante, assure Mme Similien.
“ L’idée derrière « Je m’autorise à être qui je veux » est née de mon propre parcours à la recherche de l’authenticité. Mon objectif était de créer un guide bienveillant qui encourage chacun à découvrir sa véritable identité ”, scande-t-elle.
Les grands chapitres de cet ouvrage sont en autres : Partir à sa rencontre, Mission de vie, Trouver sa place, Miser sur soi-même, Sortir de l’ordinaire, Activer ton mode focus, Choisir son entourage, Le pouvoir de la positivité.
L’écrivaine Valérie Similien
Pour la vente-signature de son livre, Valérie Similien dit aspirer non seulement à influencer le marché, mais aussi à sensibiliser un maximum de personnes pour qu’elles comprennent le message transmis.
“ Trouvez un livre tel que « Je m’autorise à être qui je veux » qui se concentre sur l’autorisation d’être soi-même, c’est déjà un pas vers la personne que vous aspirez à devenir ”, avance-t-elle sur les raisons qui devraient motiver quelqu’un à s’en procurer.
En plus, la Port-au-princienne assure que cette œuvre aidera aux lecteurs et aux lectrices de découvrir comment transcender leurs limites et célébrer leur authenticité, de cesser de se juger sur leur apparence physique et d’apprendre à s’aimer réellement, d’établir un lien avec leurs obstacles au lieu de les laisser leur dominer, de savoir la personne extraordinaire qu’ils sont.
Valérie Similien
La jeune Valérie Similien est née à Port-au-Prince. Issue d’une famille de quatre (4) enfants, elle se présente comme une passionnée du sport et de l’art.
Elle a suivi des études en Administration des affaires à l’université Notre-Dame d’Haïti. Charmée par l’exploration du monde, elle étudie la Diplomatie et les Relations Internationales. En dehors de ses études, elle consacre une bonne partie de son temps à des activités sociales et surtout à dispenser des formations.
Motivée par la forte volonté de s’impliquer dans la communauté, depuis 2014, elle a créé l’Association socioculturelle pour la valorisation des jeunes (ASCPVJ). Et, en 2019, elle a pris l’initiative de lancer « Valou Foundation » dans le but de promouvoir l’épanouissement et le bien-être des jeunes enfants et adultes. Les sacres de Valérie Similien sont multiples.
Mais, comme tout le monde, elle a rencontré des obstacles sur son chemin. “ Les obstacles m’ont fait réaliser certaines choses que j’ignorais auparavant. Parfois, ce sont les personnes en qui vous croyez le plus qui vous déçoivent le plus, mais ce qui importe, c’est de rester concentré sur vos rêves ”, estime-t-elle. Il n’y a pas de destin, de force qui puisse résister à une âme résolue, à une personne qui travaille dur pour réaliser ses rêves, ne vous limitez pas, a-t-elle conseillé.
Aujourd’hui, il y a assez de raisons de décourager les jeunes du pays à prendre des initiatives. Toutefois, certains d’entre eux tiennent le coup et s’inscrivent dans la lignée de faire ce qui sort de l’ordinaire.
Désormais, tous les yeux sont rivés sur une nouvelle star du football féminin haïtien. Le nom de cette talentueuse est Lourdjina Etienne. Elle est née le 14 juillet 2007 dans la commune de Kenscoff, département de l’Ouest, Haïti.
Cette pépite est la sensation du moment. Plus d’un parle de ses performances avec la sélection féminine haïtienne qui participe au championnat féminin U-17 de la CONCACAF. Haïti se trouve dans le groupe A aux côtés du Costa Rica, Salvador et Mexique.
Les grenadières de moins de 17 ans avancent victorieusement dans cette compétition débutée ce 1er février. En effet, pour sa première sortie jeudi, la sélection haïtienne a battu 2 – 1 le Costa Rica. Les deux buts sont signés Lourdjina Étienne.
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Et, ce samedi pour leur deuxième match, les filles sous la direction du sélectionneur Marc Ogé ont obtenu la victoire sous le score de 5-3 contre le Salvador. Encore une fois, la star était au rendez-vous. La phénoménale Lourdjina Étienne a inscrit un quadruplé (9’ 79’ 86’ 90 + 4) en plus d’une passe décisive pour l’ouverture du score par la pépite Dominique Désert (4’).
L’équipe discutera ce lundi 5 février son troisième match contre le Mexique. Avec ces trois matchs au premier tour du groupe A du championnat féminin U-17 de la Concacaf, les grenadières visent une place au mondial féminin U-17, ce qui doit nécessairement passer par une qualification pour les demi-finales et ensuite la finale, car ce sont les deux finalistes du tournoi de Toluca qui rejoindront la République dominicaine (pays hôte) pour compléter le tableau des trois représentants de notre confédération à ce mondial de la FIFA, indique la Fédération Haïtienne de Football (FHF).
Pour rappel, en août 2021, la prometteuse Lourdjina Étienne avait marqué les esprits à l’occasion de la deuxième édition du Challenge CFU Series en République dominicaine en inscrivant 11 buts en 5 matchs. Elle a intégré l’Académie Camp Nou de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) depuis ses 12 ans où elle a reçu les formations nécessaires pour peaufiner son talent.
À noter que cette 8e édition du championnat féminin U 17 de la CONCACAF est qualificative pour la Coupe du Monde de la FIFA. Elle se déroule à Toluca, au Mexique, avec la participation de huit sélections réparties en deux groupes : Mexique, Haïti, Costa Rica et Salvador dans le Groupe A, et États-Unis, Canada, Porto Rico et Panama dans le Groupe B. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales, et les deux finalistes (vainqueurs des demi-finales) obtiendront leur billet pour la Coupe du Monde de la FIFA, qui se déroulera du 16 octobre au 3 novembre 2024 en République dominicaine.
Dans une déclaration conjointe datée du 2 février 2024, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) disent réitérer leur appel au respect du droit des enfants à l’éducation en Haïti, face à la montée de l’insécurité et de l’instabilité socio-politique persistantes.
Ces organisations onusiennes qui se disent préoccupées par les conséquences de la violence armée et de l’instabilité socio-politique persistantes sur le fonctionnement des écoles, et la psychose nourrie sur les risques d’escalade et d’aggravation dans les prochains jours, lèvent « leurs voix pour attirer l’attention sur les conséquences dévastatrices de l’interruption fréquente et/ou de la fermeture de nombreuses écoles dans le pays, privant des milliers d’enfants de leur droit à l’éducation. »
« Au cours des derniers mois, certaines écoles, notamment dans le département de l’Artibonite et dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ont fermé par crainte d’être prises au piège par la violence des groupes armés. De nombreuses fermetures temporaires d’établissements ont également été constatées en raison des mouvements associés à certaines manifestations et protestations à caractère politique et/ou syndicale dans divers départements, notamment dans la Grand’Anse et le Nord-Est » , peut-on lire dans ce document.
En plus, d’autres établissements sont fermés pour servir parfois d’abris provisoires pour des familles déplacées en raison de la violence des gangs armés. Selon l’UNESCO et l’UNICEF « le nombre des déplacés internes est passé de 200 000 au mois de novembre 2023 à environ 314 000 au mois de janvier 2024, dont plus de la moitié sont des enfants (172 000). » Une situation qui, selon elles, entrave également l’accès aux services sociaux essentiels, freinant ainsi les efforts des acteurs humanitaires qui jouent un rôle essentiel dans la fourniture de réponses d’urgence aux personnes dans le besoin.
Face à cette situation, ces organismes de l’ONU appellent au respect du droit des enfants à l’éducation. « L’école doit être un sanctuaire inviolable, préservé des vicissitudes extérieures », déclarent-ils.
En ce sens, l’UNICEF et l’UNESCO invitent tous les acteurs influents de la société haïtienne à contribuer à la protection des élèves, des universitaires, des parents, du personnel enseignant et des archives des établissements d’enseignement, ce, conformément à la Déclaration 1 sur la sécurité dans les écoles signée par plus de 111 pays dans le monde, à laquelle Haïti a adhéré.
En plus, ces organisations appellent à l’ensemble de la communauté éducative à protéger l’éducation sous toutes ses formes, y compris en veillant à ce que les écoles soient un sanctuaire où s’épanouissent pleinement les élèves. Et les enseignants, doivent être aussi protégés par ce qu’ils « sont un maillon essentiel du système éducatif, les garants de l’éducation des futures générations. »
L’UNICEF et l’UNESCO disent réitérer leur soutien aux autorités nationales et les invitent à mettre en place les mesures nécessaires pour protéger l’éducation, conformément aux lignes directrices de la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA). De plus, elles encouragent à s’assurer que des ressources adéquates soient mises à disposition afin de garantir l’accès à l’éducation aux enfants dans des conditions favorables à l’apprentissage.
L’Unité HydroMétéorologique d’Haïti (UHM), entité du Ministère de l’agriculture des ressources naturelles et du développement rural (MARNDR), a porté des précisions sur les dernières conditions météorologiques du pays dans son dernier bulletin ce vendredi 02 février.
En effet, dans un bulletin météo valable jusqu’au 04 février 2024, l’UHM indique qu’il y a une situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique. “ L’humidité résiduelle due au passage du front froid continue de maintenir un régime de temps plus ou moins instable sur les parties centrale et orientale des grandes Antilles dans l’après-midi de vendredi ”, peut-on lire dans ce bulletin.
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De ce fait, la prévision pour Haïti est : _ Temps nuageux par endroits ; _ Température maximale comprise entre 28 à 30 degrés Celsius ; _ Température minimale comprise entre 18 à 22 degrés Celsius ; _ Développements nuageux en soirée et au cours de la nuit ; _ Températures un peu agréables au cours de la nuit ; _ Les averses faibles parfois modérées sont encore possibles certains endroits du pays, particulièrement sur la Grand-Anse, le Sud, les Nippes, le Sud-est, le Nord, le Nord-est et l’Ouest en soirée et au cours de la nuit.
Et, la tendance pour samedi et dimanche prévoit : Quelques averses faibles à la merci du cycle diurne associées à l’humidité résiduelle du front restent possibles sur le pays au cours de ces deux jours.
Pour Port-au-Prince et ses environs la prévision évoque une température partiellement nuageuse :
Tmax : 30 degrés Celsius ;
Tmin : 20 degrés Celsius ;
Températures agréables au cours de la nuit ;
Développements nuageux en fin d’après-midi et en soirée ;
Des averses faibles parfois modérées sont possibles en soirée ou au cours de la nuit.
L’étau se resserre autour d’Ariel Henry à l’approche du 7 février. Opposant farouche au gouvernement en place, Jean-Charles Moïse appelle ce vendredi à la mobilisation générale pour débarrasser le pays du Premier ministre avant le 7 février, date à laquelle il devrait remettre le pouvoir à un président élu conformément à l’article 20 de l’accord du 21 décembre 2022.
L’ancien sénateur du Nord, ayant lancé la mobilisation anti-gouvernementale dans plusieurs régions du pays, est maintenant à Port-au-Prince pour poursuivre son combat. Devant les micros des journalistes ce vendredi 2 février, le leader du parti Pitit Desalin n’exige rien d’autre que la démission d’Ariel Henry au pouvoir.
» S’il ne veut pas partir, peuple haïtien, mettez le feu un peu partout pour le forcer à quitter le pouvoir « , a lancé, d’un ton ferme, l’ancien maire de la ville de Milot.
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Le leader politique prévoit de débuter la mobilisation dans le département de l’Ouest les 4, 5, 6, 7 février, et ce, jusqu’à la démission d’Ariel Henry. Il appelle ses partisans à descendre dans les rues avec tout ce qu’ils peuvent apporter. « À partir du 4 février, chacun doit se défendre comme il le souhaite. N’oubliez pas d’apporter des bouteilles d’eau et des morceaux de bois, car il est important de nous défendre », demande Jean-Charles Moïse.
Hormis l’ancien parlementaire qui a annoncé la tenue des manifestations de rue en vue d’obtenir le départ du neurochirurgien à la Primature, plusieurs personnalités, organisations et partis politiques prévoient aussi de fouler le macadam dans les jours qui viennent.
Le Premier ministre Ariel Henry, 74 ans, est à la tête du pays depuis juillet 2021 à la suite de l’assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet de cette année. Aujourd’hui, plus d’un constate la dégradation de la situation du pays sous le règne d’Ariel Henry, supporté par de nombreux acteurs politiques de la place qui se faisaient appeler « opposants » autrefois.
Le chef du gang « 400 Mawozo », opérant dans la commune de la Croix-des-Bouquets et des zones avoisinantes, Germine Joly, alias Yonyon, a décidé de plaider coupable ce mardi 30 janvier aux 48 chefs d’accusation fédéraux pour contrebande d’armes à feu du Sud de la Floride vers Haïti.
Selon le journal Miami Herald, Joly fait face à ces 48 chefs d’accusation aux États-Unis liés à la contrebande d’armes à feu. En plein procès fédéral à Washington DC, il a décidé de plaider coupable. Les avocats du caïd ont informé mardi soir le juge de district américain John D. Bates du changement de plaidoyer de Joly, au moment même où les procureurs se préparaient à clore leur cause après huit jours de témoignages.
Lors de son extradition de Port-au-Prince à Washington, Yonyon avait admis pouvoir ordonner la libération de 17 missionnaires nord-américains et reconnu son influence en Haïti, selon le témoignage de Zachary Harrison, un agent spécial du FBI.
Alors qu’il avait renoncé à son droit à un procès avec assistance de jury et avait plutôt demandé un procès au banc, Joly avait au départ plaidé non coupable. Mais les témoignages des victimes de kidnapping, des agents fédéraux sur les armes de grande puissance achetées par le gang et expédiées en Haïti, ainsi que la description des relations politiques et policières de Joly par son co-accusé Walder St. Louis, ont changé la donne.
Selon Miami Herald, après une heure de rencontre en privé avec leur client, les avocats ont indiqué au juge que Yonyon modifierait son plaidoyer sans préciser les raisons. Il a été jugé pour 48 accusations liées à la contrebande d’armes à feu vers Haïti, une violation des lois américaines sur l’exportation.
Les armes ont été achetées aux États-Unis, auprès de marchands d’armes agréés en Floride avec l’aide de trois co-accusés basés en Floride, dont l’Haïtiano-Américaine Eliande Tunis, 43 ans de Pompano Beach, Floride, Jocelyn Dor, 29 ans, un citoyen haïtien résidant à Orlando, en Floride, et Walder St. Louis, 33 ans.
Selon journal américain, la procureure adjointe des États-Unis, Karen Seifert sur l’affaire de la contrebande d’armes, a décrit les activités criminelles de 400 Mawozo comme un cycle de prise d’otages contre rançon, de transfert d’argent aux États-Unis pour acheter des armes, puis de leur introduction clandestine en Haïti.
Le pouvoir de Yonyon pendant son emprisonnement
Germine Joly, alias Yonyon, avait admis aux enquêteurs du FBI que malgré son incarcération au Pénitencier national, il avait le contrôle de tout ce qui se passait à l’extérieur et avait dicté ses lois.
Il avait également de l’influence parmi les gardiens de la prison et les responsables de la Police nationale d’Haïti, selon les témoignages du co-accusé St. Louis qui a indiqué comment le chef de gang avait répondu à ses besoins. « Si quelqu’un me persécute et que je lui dis (Yonyon) d’éliminer cette personne, il la tuera », aussi, « Si j’ai besoin d’argent, ils m’enverront de l’argent, quoi que je leur demande de faire, ils le feront. »
Yonyon a reconnu son rôle dans l’enlèvement en avril 2021 de sept membres du clergé catholique, dont deux citoyens français. « Ils ont kidnappé des religieuses et je leur ai ordonné de les laisser partir. Ils l’ont fait », a-t-il déclaré aux enquêteurs.
La violation des lois américaines sur l’exportation est la plus grave des 48 chefs d’accusation retenus contre ce chef de gang. Elle est passible de 20 ans de prison.
Il est à rappeler qu’Eliande Tunis, au début du procès fédéral, avait plaidé coupable des 48 chefs d’accusation le mercredi 17 janvier 2024, devant un tribunal de Washington. Elle avait avoué son rôle important dans l’approvisionnement en armes et munitions du gang notoire « 400 Mawozo ». Selon le juge en charge de l’affaire, sa condamnation devrait être prononcée le 8 mai prochain.
Dans deux correspondances datées du 29 janvier et adressées au Secrétaire technique du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Jean Robert Constant, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique communique les noms de (8) huit juges de siège et (3) trois juges d’instruction nommés dans le système judiciaire, tout en demandant de prendre les dispositions pour leur installation.
Il s’agit de Ferry Bernard, nommé Juge de siège au Tribunal de première instance de la Grande Rivière du Nord, Jonès Surpris, nommé Juge de siège au Tribunal de première instance de Saint-Marc, Jean Tilma Tilfa, nommé Juge de siège au Tribunal de première instance des Coteaux, Marie Jalise Nord, nommée Juge de siège au Tribunal spécial du travail, Luidmyrla Ninon Moïse, nommée Juge de siège au Tribunal de première instance de Port-au-Prince, Pierre Richelet Joseph, nommé Juge de siège au Tribunal de première instance des Cayes, Sony Dorante, nommé Juge de siège au Tribunal de première instance d’Aquin.
Quant aux juges d’instruction, ils répondent au nom de Michel Dalexy, Jacky Jean et Anofaine Maitre, nommés juges et juges d’instruction au Tribunal de première instance de Jacmel.
Rappelons que plus de 50 juges qui ont été certifiés par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) attendent la nomination du chef de l’exécutif.
Il est à souligner que le mandat de plusieurs juges d’instruction dans la juridiction de Port-au-Prince arrive à terme ce lundi 29 janvier 2024, notamment celui du juge Walther Wesser Voltaire, en charge de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moise, et de Marthel Jean Claude, qui est en charge du dossier de corruption au Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes.
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) et son partenaire UNICEF ont visité le samedi 27 janvier 2024 plusieurs milliers de déplacés dûs aux conflits armés entre les quartiers Solino et Bel-Air. Fuyant la violence, ces personnes se réfugient dans plusieurs sites, notamment à Delmas 6 et Mayard.
Lors de cette visite, une assistance psychosociale a été octroyée à ces déplacés, en particulier les enfants, puis de la nourriture. “ L’UNICEF nous a accompagnés sur le terrain pour évaluer la situation et les besoins nécessaires de ces gens ” a indiqué Luca Chrislie, Directrice Exécutive de l’OCCED’H.
“ On l’a vu aujourd’hui. Plusieurs milliers de personnes sont déplacées, dont la majorité d’entre elles sont des femmes et des enfants. Encore une fois, les enfants sont en première ligne des impacts négatifs de l’instabilité qui caractérise ces zones ”, a déclaré le représentant de l’UNICEF en Haïti, Bruno Maes. Tout en remerciant l’OCCED’H pour ses engagements, le responsable promet que l’organisme onusien va augmenter ses efforts pour répondre aux besoins mentionnés par les déplacés.
Une partie du rôle de l’UNICEF inclut d’initier des plaidoyers auprès d’autres organismes qui devraient mieux s’engager pour assurer un certain nombre de droits aux enfants, comme le droit à l’alimentation, a-t-il ajouté.
Au cœur de la capitale, le conflit entre Bel-Air et Solino a repris depuis quelque temps, faisant des victimes considérables au sein de la population civile. Ce qui allonge la liste des déplacés à Port-au-Prince.
Il y a du nouveau dans le dossier de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) qui appuie les récents mouvements de protestations dans le pays. Le gouvernement a publié un communiqué ce lundi 29 janvier informant à tous les employés de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) et à toutes les personnes attachées à cette entité de nouvelles mesures prises.
En effet, le gouvernement d’Ariel Henry, à travers le Ministère de l’Environnement, demande, conformément à l’arrêté publié le mardi 23 janvier 2024 créant une commission technique de restructuration de l’Agence nationale des Aires protégées (ANAP), à tous les employés et à toutes les personnes attachées à l’institution de se rapporter au bureau du Ministère de l’Environnement le plus proche en vue de se faire recenser.
“ Dans le souci de l’amélioration du climat sécuritaire du pays et de ramener la paix et la tranquillité pour toutes les haïtiennes et pour tous les haïtiens, à compter de la publication de la présente, aucun agent environnemental muni d’armes à feu quel qu’il soit, et sous aucun prétexte, n’est autorisé en uniforme ou non à circuler dans les villes ”, lit-on dans ce communiqué publié sur le site officiel du ministère de la communication.
En plus, le gouvernement indique qu’en attendant les directives de la Commission chargée d’évaluer l’ANAP et de faire des recommandations au gouvernement sur les réformes à adopter en vue d’améliorer l’efficacité et la légalité des interventions de l’institution en faveur de la protection de l’environnement, il est demandé aux employés et aux supplétifs de l’ANAP de rester dans les aires protégées où ils sont affectés.
Notons que la BSAP qui affiche son soutien aux mouvements de protestations réclamant la démission du PM Ariel Henry est une entité issue de l’ANAP. Pas plus tard, la semaine écoulée, Jeanty Joseph a été licencié de son poste de Directeur Général de cette institution attachée au ministère de l’environnement.
Trois (3) journées de formation au profit d’environ une quinzaine de professionnels de la presse haïtienne ont été organisées du 22 au 24 janvier 2024 aux Etats-Unis. Cette formation, portée sur les astuces à considérer pour assurer la couverture des événements dans des zones dangereuses, a été initiée par des responsables de la Voix de l’Amérique (VOA Kreyòl) en collaboration avec l’Ambassade Américaine en Haïti.
Des professionnels expérimentés dans la formation des journalistes du monde entier sur la sécurité, Frank Smith de Global Journalist Security (GJS) et Julio Cruz de International Trainer ont assuré le déroulement de ce séminaire, traitant plusieurs notions comme le travail des journalistes dans les zones dangereuses, la sécurité personnelle, les comportements à adopter en situation de panique, les gestes de premiers soins entre autres.
“ Cette formation va m’aider ainsi que mes confrères et consœurs à changer de comportement sur le terrain. À partir d’aujourd’hui, on est mieux armés à nous protéger dans les environnements hostiles (manifestations violentes, conflits armés). Sans oublier, on peut maintenant nous procurer ainsi qu’à notre entourage les premiers soins ”, a déclaré le journaliste de la Radio Télévision Caraïbes, Michel Joseph, qui y a pris part.
De son côté, la collaboratrice de Radio Magik9 Anicile Maître, en réaction, a affirmé être très contente et satisfaite de ces trois jours de formation. La journaliste a aussi indiqué que cette formation lui sera très utile sur le terrain, surtout dans les zones hostiles et dans la vie quotidienne en général.
“ Depuis longtemps, la formation des journalistes est une priorité pour l’ambassade américaine. Nous organisons des formations sur toutes les thématiques, mais c’est pour la première fois l’une d’elles concerne la sécurité personnelle des journalistes. Ce, à l’initiative de La Voix de l’Amérique (VOA Kreyòl) ”, a déclaré pour sa part Joël Lorquet, représentant de l’ambassade américaine délégué aux côtés des journalistes participants. Cette formation permettra à ces professionnels de la presse de mieux s’équiper, se comporter, réagir dans les situations nécessaires, a-t-il ajouté.
La Fondation Digicel a dévoilé ce 26 janvier 2024 la liste des organisations gagnantes de la septième édition de sa campagne baptisée « Konbit Pou Chanjman », lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel Marriott. L’initiative « Konbit Pou Chanjman », selon les responsables, vise à financer des projets communautaires à travers les dix départements du pays, contribuant ainsi au développement durable et à l’amélioration des conditions de vie des communautés.
En présence de la presse, des membres du conseil de la Fondation Digicel et d’autres invités, cette cérémonie s’est déroulée ce vendredi à Port-au-Prince. Pour la septième édition, lancée le 17 mai 2023, 18 projets ont été choisis alors que 15 devaient être financés. Pour pallier la situation, la Fondation a décidé d’accorder une subvention additionnelle de 10 000 dollars américains à une organisation, ainsi que deux subventions de 5 000 dollars américains à deux autres projets, lit-on dans un communiqué.
Cette année, des centaines d’organisations ont soumis leurs projets, dont 46 ont été sélectionnées pour recevoir la visite de l’équipe de la Fondation. 25 d’entre elles ont été admises à la phase finale, se rendant à Port-au-Prince pour suivre des séances de formation et soutenir leur projet devant le jury, détaille ledit communiqué.
Sophia Stransky, Directrice Exécutive de la Fondation, présente lors de ces soutenances, a déclaré être une fois de plus optimiste quant aux résultats futurs, compte tenu de la qualité des projets, du leadership émanant de ces organisations, et de la volonté de chaque membre d’être porteur de changement.
La liste des organisations gagnantes est repartie comme suite par départements :
Artibonite
Association Pour le Développement Sociale de Saint Michel de l’Attalaye (ADESMA)
Centre
Association des Agriculteurs de Belladère (AGRIBEL)
Grande-Anse
Regroupement des Citoyens en Action pour le Développement d’Anse d ’Hainault (RECADAH)
Ecole Communautaire de Ricot (ECR)
Nippes
Collège Nouvelle Vision de Petit-Trou de Nippes (CNVPTN)
Nord
Fédération des Agriculteurs pour le Développement de Plaisance (FADEP)
Vision Sociale pour le Développement D’Haïti (VISODHA)
Nord-Est
Concertation des Cadres pour le Développement Économique et Social (COCADES)
Nord-Ouest
Association Paysanne pour le Développement d’une Agriculture Durable (APDAD)
Réseau des Innovateurs pour le Développement Agricole et Social (RIDAS)
Ouest
Organisation pour le Développement Parques Oranger de Léogâne (ODEPOL)
Sud
Association des Pêcheurs Actifs de Nan Sable (APAS,SUD)
Organisation des Planteurs de Bercy et de Claunard (OPBC)
Sud-Est
Kòdinasyon pou Devlopman Pèch nan Awondisman Bèlans (KODEPAB)
Et, la liste des organisations ayant remporté une subvention de 5 000 dollars américains :
Sud
Coordination des Organisations pour le Changement de Cavaillon (COCC)
Sud-Est
Solidarite Fanm Komin Ansapit (SOFKA)
Depuis le début de la campagne « Konbit Pou Chanjman » en 2017, la Fondation Digicel a financé plus d’une centaine de projets dans des domaines variés tels que l’élevage, l’accès à l’eau, la transformation agricole, et bien d’autres. Selon les responsables, ces investissements ont eu un impact significatif, favorisant le renforcement des communautés souvent dans des régions reculées et difficiles d’accès.
Une jeune artiste fait sensation. Son nom est Maudeline Derival. Elle est née à Carrefour-Feuilles, mais a été élevée entre Carrefour-Feuilles et Fontamara, deux quartiers de Port-au-Prince en proie à la violence des gangs armés depuis plusieurs années. La talentueuse a su conquérir le cœur d’un jury et du public haïtien en interprétant le morceau « Kite m Ri » de l’artiste à succès Beethova Obas, ce, à l’occasion du 35e anniversaire de carrière de ce dernier.
De son nom d’artiste « Fameuse Maude », elle a commencé à chanter de très tôt dans une église à Fontamara où habite son père. La chanteuse déclare qu’elle n’avait que 8 ans lorsqu’elle avait commencé à tenir un micro sur scène.
» Ce n’est pas moi qui ai choisi la musique, c’est elle qui m’a choisie « , indique-t-elle lors de sa participation à l’émission « Koze Kilti » de la radio Radio France Internationale (RFI) en début de l’année.
Les problèmes du pays arrivent à sa porte. Mère de famille, Maudeline Derival a été chassée de sa zone en août 2023 par des gangs armés qui ont pillé sa maison à Carrefour-Feuilles. “ Mon premier fils est souffrant d’une crise aujourd’hui. La situation de Carrefour-Feuilles en est une source de son problème de santé « , explique la jeune Maudeline, espérant que tout va changer un jour.
Étant contrainte de vivre sous des tentes avec sa famille après avoir été chassée de son domicile à coup de balles, l’artiste a décidé de participer au concours « Ann Chante Beethov ». Elle affirme avoir pris cette décision à la suite de l’invitation d’un ami. Après plusieurs mois de compétition, la jeune fille parvient enfin à décrocher la première place de ce concours de chant le 10 décembre 2023, devançant ainsi cinq autres gagnants.
Fameuse Maude déclare qu’elle était très contente une fois qu’elle a reçu la nouvelle de son triomphe. » Le jour de l’annonce du prix, je participais à la finale d’un autre concours organisé par la Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LIHFER). Lequel concours baptisé « Vyolans sou Fanm ak Tifi, Chante pou Mobilize » que j’ai remporté aussi », s’est réjouie l’ancienne participante au concours de podium quartier.
Invitée par Beethova Obas à interpréter la chanson « Kite m Ri » sur scène à l’hôtel Karibe à l’occasion de l’ouverture de la 17e édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince (PAP Jazz) le 25 janvier 2024, Maudeline a donné une démonstration de sa puissante vocale à l’assistance. À la fin du spectacle, elle a été ovationnée par un public qui tombe sous son charme.
Ce n’est pas un film de fiction qui se déroule à Hollywood. Trois fois non. Haïti est sur le point de trépasser sous les règnes des gangs armés et d’Ariel Henry. Si le chef de la Primature avait grand misé sur la communauté internationale pour aborder le problème de la sécurité dans le pays, la fraîche décision de la Haute Cour du Kenya interdisant l’envoie de policiers vient mettre Ariel Henry dans de beaux draps face à ses promesses.
Depuis plus d’un an, le gouvernement haïtien et ses alliés montrent que la seule possibilité pour résoudre le problème de la violence armée en Haïti, c’est l’envoi d’une force armée internationale en Haïti. Obtenu gain de cause lors d’un vote au Conseil de Sécurité des Nations-Unies le 2 octobre 2023 autorisant le déploiement de cette force dans le pays, le gouvernement haïtien était seulement en attente d’une décision de la Haute Cour du Kenya, pays acceptant de diriger cette mission et d’envoyer 1 000 de ses policiers. Le verdict est finalement tombé ce vendredi 26 janvier 2024. Ladite Cour a jugé illégal et inconstitutionnel le déploiement des policiers Kényans en dehors du Kenya. C’est le juge Chacha Mwita qui a prononcé le verdict après avoir stoppé le processus temporairement le 9 octobre 2023.
En Haïti, cette nouvelle tombe comme un couperet, suscitant de vives inquiétudes. Ariel Henry, habitué à rappeler à chaque occasion que le déploiement d’une force multinationale est le seul moyen de libérer le pays de l’emprise des gangs armés, se retrouve face à une situation exceptionnelle. Ses promesses, notamment en matière de sécurité et d’organisation des élections, semblent être sur le point d’accoucher une souris.
Visites de courtoisie ou perte de temps entre les autorités kényanes et haïtiennes ?
Au cours du mois de décembre 2023, le Directeur Général a.i de la Police haïtienne, Frantz Elbé, à la tête d’une délégation, s’est rendu au Kenya pour rencontrer des officiels afin de planifier la venue possible de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti (MMAS). Occasion pour le chef de la police de rencontrer son homologue Japhet Koome. Une semaine plutôt, une délégation kényane était en visite en Haïti pour préparer le déploiement de la mission. Malgré ses échanges bilatéraux, la Haute Cour de Justice a décidé d’interdire l’envoi des policiers kényans en Haïti.
Pays de la Caraïbe, Haïti souffre terriblement au cours de ces trois dernières années, marquées notamment par une crise politique chronique et la montée spectaculaire des actes de violence perpétrés par des gangs armés contrôlant environ 80 pour cent de la capitale haïtienne. La seule option sur laquelle compte le gouvernement haïtien pour redresser la barre du pays demeure le déploiement de la mission multinationale sur le sol national. Cependant, tout semble être sur le point de se terminer en catastrophe avec la décision finale de la plus haute instance judiciaire.
Pour Ariel Henry et ses alliés, l’année 2024 sera une année de « grands chantiers ». D’ailleurs, dans son discours à l’occasion du 220e anniversaire de l’indépendance du pays, le neurochirurgien a promis de sécuriser le pays et d’organiser les élections. Mais, la situation nous montre le contraire. Doit-on continuer à compter des « territoires perdus » avec la présence d’Ariel Henry à la primature malgré tout ou, comme le demande le révolutionnaire russe Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, que faire ?
Tôt ce 26 janvier 2024, la Haute Cour de justice du Kenya, via le juge Chacha Mwita, a jugé inconstitutionnel, donc illégal, l’éventuel déploiement des policiers kenyans en Haïti. Une décision qui ne plaît pas au gouvernement du pays puisqu’il avait promis 1 000 policiers à Haïti pour aider à mater les gangs armés.
Lors de la prononciation de son verdict ce vendredi, le juge Mwita a précisé que le Conseil de sécurité du Kenya n’a pas de mandat légal pour déployer des policiers en vertu de la loi, cela peut être possible qu’avec les forces de défense, rapporte le journal The Star Kenya.
Plus loin, le juge prévient que toute autre mesure qui serait prise par tout autre organe de l’État concernant ce déploiement sera également invalide, nulle et non avenue.
Réaction du gouvernement kenyan
En réponse au verdict de la Haute Cour de justice, le gouvernement du Kenya a sorti un communiqué, annonçant avoir pris note de cette décision concernant le déploiement de la police kenyane pour aider à la mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) visant à rétablir l’ordre public en Haïti.
“Même si le gouvernement respecte l’État de droit, nous avons néanmoins pris la décision de contester immédiatement le verdict de la Haute Cour”, ont annoncé les responsables dans ledit communiqué.
Le gouvernement kenyan a profité pour rappeler que le Kenya a un bilan exceptionnel en matière de contribution aux missions de maintien de la paix au niveau international dans des pays tels que le Soudan du Sud, la Namibie, la Croatie, le Libéria, la Sierra Leone, entre autres.
Du côté du gouvernement haïtien, jusqu’à l’heure de la rédaction de cet article, aucune déclaration officielle n’est encore disponible. Le gouvernement d’Ariel Henry ne cesse depuis quelques temps d’affirmer qu’être en attente de cette force pour rétablir la sécurité sur le sol dessalinien.
Le groupe de (8) huit personnes, comprenant les (6) six sœurs de la Congrégation de Saint-Anne, a recouvré la liberté ce mercredi soir après avoir été retenues en otages pendant plusieurs jours, selon nos dernières informations.
Enlevées le 19 janvier dernier à bord d’un autobus à l’avenue Christophe, Port-au-Prince, par des bandits armés, les sœurs Inoméne Charles, Suzie Jean-Louis, Rachelle Lubin, Johane Mondésir, Wilda Nonor, Magella Moussignac ainsi que les deux autres personnes ont enfin été libérées. En échange de leur libération, les ravisseurs avaient exigé une somme de 3 millions de dollars, mais aucune information n’a confirmé si le montant total a été versé. De plus, les conditions de la libération du groupe de personnes restent inconnues.
Des voix, dont celle du Pape François, se sont élevées pour réclamer la libération des otages. Le souverain pontife avait demandé dimanche la libération des sœurs et avait prôné l’harmonie sociale dans le pays.
« J’ai appris avec tristesse la nouvelle de l’enlèvement en Haïti d’un groupe de personnes, dont six religieuses : en demandant de tout cœur leur libération, je prie pour l’harmonie sociale dans le pays et j’appelle tout le monde à mettre fin à la violence », a-t-il écrit sur son compte.
En signe de protestation contre ce rapt collectif, la congrégation de Saint-Anne avait même fermé toutes ses écoles, appelant à « demeurer unis dans la prière » pour obtenir la libération des religieuses.
La liste des religieux victimes d’actes de banditisme dans le pays s’allonge. Un cas similaire s’est produit en avril 2021, lorsque 10 personnes, dont 7 religieux, ont été enlevées par des bandits armés à Croix-des-Bouquets.
Une nouvelle journée de tension a secoué la ville de Ouanaminthe. Des membres de la Brigade des Aires Protégées (BSAP), accompagnés de manifestants, ont descendu dans les rues pour protester contre la révocation de leur chef, Jeantel Joseph, et pour exiger la démission d’Ariel Henry.
Accompagnés de centaines de membres de la population, les agents de la BSAP ont pris pour cible le bureau départemental de la douane d’Ouanaminthe lors des manifestations, dénonçant la révocation du Directeur Général de l’ANAP, Jeantel Joseph, et exigeant la démission du Premier ministre de facto, Ariel Henry.
Cependant, les unités de la Police Nationale d’Haïti telles que BI, UDMO et POLIFRONT ont empêché cette attaque pour rétablir l’ordre, entraînant une scène de tirs créant une situation très tendue. Les agents de la BSAP, vêtus de leur uniforme et lourdement armés, ont exigé la fermeture des entreprises le long de la route nationale #6.
Des protestataires ont lancé des jets de pierres et de bouteilles en direction des banques et des entreprises locales, paralysant les activités scolaires. À Hinche, des membres de la BSAP sont également descendus dans les rues pour les mêmes raisons, forçant la fermeture du complexe administratif de la ville, qui abrite différents bureaux d’État.
La révocation de Jeantel Joseph le 22 janvier 2024 a intensifié les mouvements de protestation, où les agents de la BSAP affichent publiquement leur soutien au mouvement de Guy Philippe, appelant à la désobéissance civile pour forcer Ariel Henry à démissionner.
Il est à rappeler que cette série de mouvements de protestation déclenchée contre le pouvoir en place a déjà fait 3 morts à Jérémie, notamment les nommés Mackenzy, Litherné Raymond (27 ans) et Jackson Doll (25 ans), sans compter des blessés.
Arrêté sur ordre du juge instructeur Al Duniel Dimanche dans l’après-midi du lundi 22 janvier 2024, l’ancien représentant de la circonscription d’Ennery à la Chambre des députés, Cholzer Chancy, a été transféré, ce mardi 23 janvier, à la Prison Civile de Port-au-Prince appelée communément Pénitencier National.
L’ancien parlementaire se trouvait dans le bureau du juge Al Duniel Dimanche dans le cadre d’une enquête relative au détournement de biens publics au sein du Centre National des Équipements (CNE). Mis en détention au commissariat de Pétion-Ville quelques heures après son audition, Cholzer Chancy a été transféré en prison en attendant l’aboutissement de l’enquête sur ce dossier.
L’homme fort de la commune d’Ennery s’était déjà présenté au bureau du juge d’instruction le 8 janvier dernier dans le cadre de ce dossier. Mais c’est au cours de sa deuxième audition, lundi 22 janvier, qu’il a été arrêté sur ordre du juge Dimanche.
Homme d’affaires et homme politique très connu, Cholzer Chancy est Directeur de T&C S.A, une entreprise qui évolue dans les secteurs de transport, de construction de routes et la vente d’agrégats. Il est aussi le Président du parti politique Alliance pour une Société sans Exclusion (ASSE).
Né le 16 février 1967 d’un père paysan et d’une mère commerçante à Ennery, Artibonite, Cholzer Chancy a étudié la Gestion à l’Institut National d’Administration de Gestion et des Hautes Études Internationales (INAGHEI) au détour d’un échec au concours d’entrée de la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV).
Élu deux fois député de sa commune natale, M. Chancy a été élu à deux reprises président de la chambre des députés, respectivement le 11 janvier 2016 et le 13 janvier 2017.
Soulignons que dans le cadre de ce dossier environ une trentaine de personnalités, dont deux anciens présidents da la République, à savoir Joceleme Privert et Michel Joseph Martelly, font objet de mandat d’amener et d’interdiction de départ.
Le citoyen américain Michael Karl Geilenfeld, âgé de 71 ans, fondateur d’un orphelinat en Haïti, a été accusé ce lundi 22 janvier par la justice américaine d’avoir effectué des voyages de Miami à destination le sol dessalinien pour avoir des relations sexuelles avec des enfants mineurs. Ces accusations surviennent après que ce dernier a passé plus d’une décennie à esquiver les révélations selon lesquelles il avait abusé de mineurs à sa charge.
Michael Karl Geilenfeld a été arrêté le samedi écoulé à Denver, Etats-Unis, rapporte Miami Herald. Il est inculpé cette fois alors qu’il avait même remporté un procès en diffamation de plusieurs millions de dollars devant un tribunal fédéral du Maine contre un avocat qui l’accusait d’avoir abusé sexuellement de garçons dans son orphelinat en Haïti.
La première arrestation de Geilenfeld avait eu lieu en Haïti en septembre 2014. Il avait été libéré d’une prison de la capitale après que ses victimes présumées ne se sont pas présentées au tribunal.
Aujourd’hui étant sous la main de la justice américaine, Michael Karl Geilenfeld devrait avoir une audience de détention devant un tribunal fédéral de Denver jeudi prochain et sera plus tard transporté par avion à Miami, selon le Miami Herald. Un grand jury fédéral l’a inculpé ce 22 janvier 2024 d’avoir voyagé en Haïti depuis l’aéroport international de Miami « dans le but de se livrer à une conduite sexuelle illicite avec une autre personne de moins de 18 ans ».
L’acte d’accusation révèle que le concerné avait voyagé en Haïti entre novembre 2006 et décembre 2010, lorsqu’il exploitait le « St. Joseph’s Home for Boys » à Port-au-Prince. Ce lieu est un orphelinat qu’il a fondé en 1985.
À la suite de nombreux voyages, la sécurité intérieure des USA en collaboration avec le FBI a ouvert une enquête sur la base d’infraction présumée de tourisme sexuel. Ce qui est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.
Paul Kendrick, un résident du Maine qui avait accusé Geilenfeld d’être un pédophile en série et mené une campagne exigeant justice pour ses victimes haïtiennes, a-t-il déclaré lundi au Miami Herald larmes aux yeux.
“ Je suis très reconnaissant que le gouvernement américain ait poursuivi l’enquête sur ce type et que le grand jury ait entendu la preuve, entendu le témoignage et l’ait inculpé “, a déclaré Kendrick, 74 ans, au journal. Au quotidien, je pense au terrible, terrible mal causé à ces pauvres, pour la plupart des enfants de la rue en Haïti par Geilenfeld. Juste de terribles abus, la terrible culpabilité et la honte avec laquelle ils vivent au quotidien. Leurs propres luttes pour trouver un abri et de la nourriture sûrs, a-t-il ajouté.
Des histoires qui se répètent où des grands bonnets du monde entier viennent en Haïti sous la couverture d’orphelinats et autres pour profiter de la vulnérabilité des gens. Existe-t-il à ce jour une enquête sérieuse et d’envergure de la justice haïtienne sur ces dossiers ?
Michael Karl Geilenfeld et le directeur de son orphelinat à l’arrière d’un véhicule de police lors de son arrestation à Delmas, Haïti, le vendredi 5 septembre 2014. Crédit photo : AP
Un rapport de la Police nationale d’Haïti sur l’assainissement de l’institution révèle que, au cours des exercices fiscaux 2021-2022 et 2022-2023, 3286 employés, comprenant des policiers et du personnel administratif, ont été renvoyés, sous l’administration de Frantz Elbé. Plus de cent démissions ont été acceptées, et plus d’un millier de chèques n’ont pas été livrés.
Selon le document, 2948 policiers ont été révoqués pour abandon, 149 policiers et employés administratifs ont été renvoyés pour ne pas avoir regagné leur poste après une mise en disponibilité. De plus, le rapport indique que 66 renvois par décision de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH) ont été effectués, et 123 démissions ont été acceptées.
Sur le plan financier, de octobre à décembre 2023, 1287 chèques ont été retournés au Ministère de l’Économie et des Finances pour 324 fonctionnaires, comprenant des personnels policiers et administratifs. Le montant total des chèques retournés s’élève à 401,693,076.00 gourdes, dont 223,444,147.00 gourdes pour l’année fiscale 2021-2022 et 178,248,829.00 gourdes pour l’année fiscale 2022-2023.
En ce qui concerne les cartes de débit, le rapport mentionne que de novembre à décembre 2023 jusqu’au 17 janvier 2024, 1847 cartes de débit de la BNC n’ont pas été livrées. De plus, les cartes de débit annulées à la fin de l’exercice fiscal 2022-2023 sont évaluées à un montant de 150,830,687.41 gourdes.
Pour protéger l’institution, l’Inspection Générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH) indique prendre des actions visant à rapprocher la police de la population, renforcer le partenariat international en matière de sécurité, motiver le personnel policier et améliorer les conditions de travail, entre autres.
À l’appel de la désobéissance civile lancée par l’ancien chef rebelle Guy Philippe, des mouvements de protestation ont eu lieu ce lundi dans plusieurs grandes villes du pays. Ce, dans l’objectif d’exiger le départ du Premier ministre de facto, Ariel Henry.
Depuis plusieurs jours, Guy Philippe a parcouru de nombreuses villes pour gagner la confiance de la population autour de l’idée d’une révolution qu’il annonce pour ce pays plongé dans la crise depuis des lustres. À Jérémie à Miragoâne, Petit-Goâve, Gonaïves, Ouanaminthe, Cap-Haïtien, entre autres, des citoyens ont rejoint M. Philippe dans les rues.
Hier, dans un message préenregistré, Guy Philippe et ses partisans avaient annoncé la désobéissance civile à partir de ce lundi de janvier, prévenant qu’ils fermeraient « tous les bureaux symbolisant l’État et jugés non essentiels, à l’exception des hôpitaux et des commissariats ».
Effectivement, la tension était très palpable aujourd’hui dans plusieurs villes de province, dont Jérémie, Petit-Goâve, Miragoâne, les Cayes entre autres. Les activités fonctionnaient au ralenti, avec la fermeture des portes des banques commerciales et des établissements scolaires.
Même cas de figure aux Gonaïves. Les activités étaient au point mort. En fin de journée, des tirs d’armes automatiques ont été signalés à plusieurs endroits dans la cité de l’indépendance.
Rien n’est dit sur la situation future du pays, alors que de nombreux citoyens se questionnent sur la finalité réelle de ce mouvement. En tout cas, l’ancien élu de la Grand’Anse s’affiche en mode révolutionnaire, cherchant à forcer Ariel Henry à démissionner de ses fonctions.
Par ailleurs, à la suite de ces mouvements de protestation qui ont eu lieu depuis quelques jours à Jérémie, à l’appel de Guy Philippe, le gouvernement d’Ariel Henry a opéré des changements ce lundi dans la délégation et à la mairie de la ville. Selon un arrêté publié dans Le Moniteur, Paulemont Michel a été désigné comme nouveau délégué départemental de la Grand’Anse. Du côté de la mairie, Pierre Sylmata, Joël Jean Baptiste, et Yvrose Pierre Alexandre sont les nouveaux agents exécutifs intérimaires nommés.
Dans l’objectif d’attirer l’attention des autorités étatiques, celles de la santé en particulier, sur les problèmes liés à la transfusion sanguine dans le pays et la nécessité de réglementer le secteur, le groupe Konbit San Pou San (KSPS) a tenu ce vendredi 12 janvier un sit-in devant les locaux du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) à Maïs-Gaté.
Les initiateurs de ce mouvement ont profité de la date de commémoration du séisme du 12 janvier 2010 pour attirer l’attention des autorités sur ce problème urgent qu’est le système transfusionnel du pays. En effet, selon eux, ce sit-in est l’occasion pour dénoncer le fait que des citoyens sont disposés à faire des dons de sang, des organismes sont prêts à organiser des collectes, mais l’Etat n’est pas en mesure de recevoir ses sangs fautes de pochettes adéquates disponibles, de difficultés pour traiter le sang.
Les responsables du KSPS appellent les autorités à donner un autre traitement au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), à mettre à la disposition des employés de l’institution de matériels nécessaires à leurs services.
Ce sit-in a rassemblé diverses personnalités de la société et plusieurs organisations, dont le Rotary Club de Champ-de-Mars, le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA).
L’Organisation des Cœurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haïti (OCCEDH) a distribué ce vendredi 12 janvier 2024 des kits scolaires à deux cents (200) enfants, incapables de fréquenter de salles de classe, venant de divers sites de déplacés et de plusieurs quartiers de la capitale, dont Bas-Delmas, Bel-Air et La Saline. Ce, selon les responsables, avec le support de partenaires tels que l’UNICEF-Haiti, l’USIDHR, Haïti Edu-Action, entre autres.
Déroulée sous le thème « lekòl se avni m, m gen dwa pou m al lekòl », cette activité fait suite à une promesse faite en novembre 2023. “ À l’époque, l’OCCEDH, dans le cadre de ses travaux dans les quartiers populaires, réalisait que de nombreux enfants n’ont pas la chance de fréquenter des établissements scolaires malgré la réouverture des classes. De ce fait, l’organisation a pris l’initiative de recueillir dans différentes zones des informations sur ces enfants “, explique Luca Chrislie, Directrice exécutive de l’organisation.
Ce vendredi, 200 de ces enfants ont reçu de kits contenant des valises, des cahiers, des plumes, des crayons, des instruments géométriques et d’autres matériels scolaires essentiels leur permettant de prendre le chemin de l’école.
Pour arriver à accoucher ce projet, l’OCCEDH a mené un plaidoyer auprès des autorités étatiques et plusieurs partenaires tels que l’UNICEF, l’organisation des droits de l’homme dénommée « USIDHR », le regroupement d’Haïtiens de la diaspora supportant l’éducation dans le pays baptisé « Haïti Edu-Action », a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de la réalisation de ce projet baptisé, «Edu-Box », l’organisation prévoit de distribuer pendant ces jours un total de 500 kits aux enfants des zones défavorisées pour les aider à prendre le chemin de l’école. “ L’objectif est de permettre à plus de 2 000 enfants de rejoindre les bancs de l’école avant la fin du mois de janvier ”, indique la directrice.
D’après Luca Chrislie, en dépit de tout ce qui se passe dans le pays, il est primordial de garder un œil sur les enfants. En négligeant leurs éducations, cela fait beaucoup de torts à la société. “ Il importe de rappeler à la société que l’éducation des enfants ne concerne pas uniquement l’État, mais tout et chacun. Tout le monde a sa part de responsabilité. Pour cela, l’OCCEDH continue de poser des actions concrètes dans l’objectif d’aider à tous les enfants de bénéficier des mêmes droits ”, a-t-elle ajouté.
Elle a profité l’occasion pour appeler les autorités à prendre en charge les enfants en les aidant à obtenir le pain de l’instruction, surtout ceux démunis, ce qui fait partie de leurs droits comme personnes.
Un groupe de citoyens de la Diaspora haïtienne a inauguré, le 31 décembre dernier, un système solaire, un réseau d’eau potable et des blocs sanitaires à Paran, 5e section communale de Saint-Marc dans le département de l’Artibonite, leur lieu d’origine. Ces réalisations font partie d’une série de projets d’envergure visant à améliorer la qualité de vie dans la région.
L’Association des Citoyens pour le Développement de Paran d’Haïti (ACDPH), composée principalement de Haïtiens résidant aux États-Unis, s’engage à créer un environnement exceptionnel en matière d’infrastructures pour les habitants de la zone.
Le système solaire installé alimente l’ensemble de la zone en électricité grâce à plus de 50 poteaux électriques, offrant également un service payant de recharge de batterie pour les téléphones, géré dans le but d’assurer la maintenance, selon les responsables du projet.
Trois blocs sanitaires, comprenant chacun trois chambres pour toilettes et une douche, ont été installés pour fournir à la population de Paran des installations sanitaires adéquates. De plus, l’ACDPH a clôturé un vaste cimetière dans la région.
Cette initiative, lancée en 2020 par l’Association, « vise à doter Paran d’infrastructures de base pour améliorer le bien-être des habitants », comme l’explique Saül Ernest, administrateur de la branche basée aux États-Unis, lors d’un entretien téléphonique avec Passion Info Plus.
Un projet très coûteux
Le projet, entièrement financé par les contributions des membres de ladite structure, ne bénéficie d’aucun soutien de l’État haïtien.
« C’est avec nos propres fonds que nous avons fait ces réalisations » lâche M. Ernest précisant que « des levées de fonds sont organisées, avec une contribution mensuelle de 50 dollars par personne à l’étranger », soulignant le caractère coûteux du projet.
Selon les détails fournis par le responsable, » le coût du système solaire s’élève à environ 60 mille dollars américains, tandis que la construction du bâtiment pour le système coûte environ 40 mille dollars », sans compter les dépenses liées à l’installation du système d’eau potable, des blocs sanitaires et de la clôture du cimetière.
Bien que l’association soit légalement établie aux États-Unis, les procédures de légalisation en Haïti sont actuellement en cours. Pendant ce temps, les citoyens n’entendent pas s’arrêter là. Ils promettent de poursuivre leurs efforts pour faire de Paran une zone où les habitants disposent de toutes les commodités nécessaires pour vivre dignement.
Dans un communiqué de presse datant du 11 janvier 2024, le Ministère des Affaires étrangères et des Cultes annonce la reprise du dialogue diplomatique entre Haïti et la République dominicaine. Les pourparlers ont eu lieu les 9 et 10 janvier au siège de l’Organisation des États américains (OEA) à Washington, dirigés par Monsieur Jean Victor Généus pour Haïti et Roberto Alvarez pour le pays voisin.
Le différend persistant concernant la construction du canal de Pittobert et l’utilisation des ressources en eau de la rivière Massacre/Dajabón ont été au cœur de ces discussions. Les délégations ont échangé leurs perspectives, respectant les fondements du traité de paix, d’amitié et d’arbitrage du 20 février 1929, ainsi que les principes du droit international régissant cette question épineuse, selon ce communiqué.
Elles ont également abordé d’autres aspects bilatéraux tels que la migration, le commerce et la sécurité transfrontalière, mettant en avant une approche holistique des relations entre les deux nations.
Un accord a émergé sur la nécessité d’entreprendre des études techniques approfondies, avec le soutien d’une institution internationale qualifiée. Ces études visent à évaluer de manière impartiale la réalité hydrologique, environnementale et sociale du bassin de la rivière Massacre/Dajabón, tant du côté dominicain que haïtien. Les délégations ont convenu de poursuivre le dialogue à la première occasion.
Rappelons que la tension entre Haïti et la République dominicaine avait pris de l’ampleur depuis plusieurs mois en raison de la construction du canal sur la rivière Massacre. En signe de rétorsion, la République dominicaine avait décidé de fermer partiellement la frontière avec Haïti.
Encore le Vatican se trouve sous le feu des projecteurs. Charles Jude Scicluna est le nom d’un archevêque et secrétaire adjoint du Dicastery pour la doctrine de la foi qui, dans une interview accordée au Times of Malta publiée le 7 janvier, exprime ses désirs de voir l’Église catholique retirer sa restriction pour les Prêtres d’avoir des conjointes.
“ L’expérience m’a montré que c’est quelque chose à laquelle nous devons sérieusement réfléchir. Si cela dépendait de moi, je réviserais l’exigence selon laquelle le(s) prêtre(s) doivent être célibataires “, a fait savoir clairement l’archevêque sur cette exigence du Vatican.
Selon lui, le phénomène où des prêtres catholiques s’engageant dans des relations sentimentales cachées et à long terme, quelque chose qui se produit partout dans le monde, est un symptôme puisque les prêtres doivent faire face à leur exigence de célibat.
Archevêque de Malte depuis 2015, il reconnaît que certains prêtres ont des enfants dans ce pays et ailleurs dans le monde. “ Nous parlons de prêtres du monde entier, donc je pense que cela se produit également à Malte “, a-t-il souligné.
Plus loin, l’archevêque Charles Jude Scicluna, 64 ans, a déclaré que l’église du rite latin devrait apprendre des églises catholiques du rite oriental qui ont une tradition de prêtres mariés. Selon lui, le célibat était facultatif pour le premier millénaire de l’existence de l’église, et il devrait redevenir facultatif.
“ L’église a perdu beaucoup de grands prêtres parce qu’ils ont choisi le mariage ”, se plaint-il. Pourquoi devrions-nous perdre un jeune homme qui aurait fait un bon prêtre juste parce qu’il voulait se marier ? Se questionne celui qui est né à Toronto, Canada.
Charles Jude Scicluna a occupé plusieurs postes dans la Curie romaine de 1995 à 2012. Titulaire actuel de deux postes, il est responsable de l’archidiocèse de Malte depuis 2015 et a été nommé secrétaire adjoint du bureau doctrinal du Vatican en 2018. Avant de devenir évêque auxiliaire de Malte, il a été promoteur de la justice à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de l’époque, traitant des accusations d’abus sexuels de bureau de 2002 à 2012.
L’année 2023 a été marquée par l’enregistrement de 828 séismes sur tout le territoire national, selon le bilan sismique annuel présenté ce mardi par l’Unité Technique de Sismologie (UTS) et le Bureau des Mines et de l’Énergie (BME).
Selon l’UTS et la BME, la répartition mensuelle de ces séismes montre une inégalité marquée avec une moyenne de 69 séismes par mois, avec un taux plus élevé en janvier et février. Et, les magnitudes de ces 828 séismes varient de 0.6 à 5,5, les qualifiant de séismes ultra minimes à modérés.
En plus, les magnitudes inférieures ou égales à 3 sont au nombre de 729 et représentent 88% des séismes tandis que les magnitudes de 3.1 à 5.5 comptent pour 12%. La plus grande magnitude enregistrée de 5.5 était survenue en février à l’ouest de Môle Saint Nicolas et en juin entre les villes d’Abricot et de Jérémie.
Toujours selon l’UTS et le BME, 408 séismes ont été enregistrés en mer, avec une concentration au nord de Jérémie et à l’ouest de la presqu’île du Nord-Ouest. “ Les séismes survenus en mer sont susceptibles de provoquer des tsunamis lorsque les conditions sont réunies : magnitude supérieure à 6,5, profondeur inférieure à 50 km, failles en mer ”, rappellent les responsables.
En raison de sa position sur la plaque caraïbe, la République d’Haïti est exposée au risque de séismes majeurs, éventuellement accompagnés de tsunamis, surtout si l’épicentre est proche des côtes haïtiennes, notamment dans les zones d’Oriente (Cuba), de Kingston (Jamaïque), de la côte Nord de la République dominicaine, ou de la frontière reliant les deux pays. Le Bureau des Mines et de l’Énergie (BME) souligne également la possibilité d’être impacté par des tsunamis lointains, originaires de l’arc antillais ou même de l’Europe.
Aprè Premye minis Elisabeth Borne fin demisyone ak tout gouvènman li an yè lendi 8 janvye 2024 la nan peyi Lafrans, prezidan Emmanuel Macron chwazi byen bonè maten an minis edikasyon peyi a, Gabriel Attal, pou vin okipe pòs Premye minis la.
Ak 34 lane, Gabriel Attal vini pi jèn Premye minis nan listwa Lafrans depi 1958 nan sistèm Senkyèm Repiblik la (Ve Repiblik). Anplis, se premye fwa yon Premye minis ki masisi pral jere gouvènman peyi a.
Li te antre an 2022 nan gouvènman Elisabeth Borne nan kòm minis delege k ap jere kont piblik yo epi mwa jiyè 2023 li te vin nonmen minis edikasyon. Gabriel Attal fèt 16 mars 1989 nan WodeSèn. Li te militan nan pati sosyalis peyi a sòti 2006 rive 2016. Li te manm Kabinè minis sante Marisol Touraine sòti 2012 rive 2017. Anplis, li konseye minisipal nan vil Vanv depi 2014.
Nan lane 2016, li antre nan Pati politik Emmanuel Macron ki te rele « En Marche » ki vin jodi a « Renaissance ». Gabriel Attal se pòtpawòl pati sa depi 2018 e nan lane 2021 an li vin manm biwo ekzekitif la.
An 2017, li te eli Depite nan dezyèm sikonstripsyon WodeSèn, kote nan palman li ta pral fè pati komisyon afè kiltirèl ak edikasyon epi an 2018 li vin sekretè deta bò kote minis edikasyon epòk la, lè sa li te gen 29 lane epi li te make rekò pi jèn manm gouvènman peyi a. Ant 2020 ak 2022, li te Pòtpawòl gouvènman Premye minis Jean Castex.
Gabriel Attal se premye Premye minis peyi Lafrans ki afiche l klèman kòm masisi. Malgre depi 2013 Lafrans vote lwa maryaj pou tout moun, sa pa anpeche pwen sa ap deba aprè nominasyon Attal kòm chèf gouvènman. Fòk nou presize li se konpayon Stéphane Séjourné, 38 lane, ki se yon politisyen tou, ansyen manm Pati sosyalis fransè a e ansyen Konseye politik prezidan Macron.
Nan yon mesaj li pibliye sou X, prezidan Emmanuel Macron di li konte sou enèji ak angajman nouvo Premye minis la, Gabriel Attal, pou fè mache pwojè li genyen yo.
Ce 06 janvier 2024, au rythme des musiques locales et avec un menu composé de tchaka, de la soupe au giraumon et de tasso, MAGGIE RESTO LAKAY a vu ses portes ouvertes au numéro 55 à la rue Si-mille, à Soisson, au niveau de Thomassin 25, dans les hauteurs de Pétion-Ville. Animée par la passion de la gastronomie, la responsable Stéphanie SMITH assure que ce restaurant va mettre en valeur une image beaucoup plus positive de la culture haïtienne à travers sa cuisine.
À l’occasion de cette grande ouverture, plusieurs activités ont eu lieu, telles que des conférences-débats gastronomiques, des jeux de cartes et des parties de dominos.
En effet, pour marquer de manière exceptionnelle la journée, une conférence débat gastronomique s’est déroulée sous le thème : Voyage culinaire à travers Haïti : “ une expérience gustative entre héritage culturel et créativité culinaire ”. Woodena Philemond, James Saint Sumé, Chef Rick, Andy Vibert et Noldy Chrisnold constituaient le panel.
La communicatrice Bergelore Abourin a assuré avec charisme la modération de cette partie de l’activité. La diplômée en sciences administratives Woodena Philemond a accentué son intervention sur notre histoire comme peuple, avant et après la découverte de l’île.
Un plat de produits locaux
L’historien et archéologue James Saint Sumé intervenait sur les rapports existants entre la culture vodou et notre art culinaire, prenant l’exemple du dépôt de la nourriture dans les intersections, les cimetières entre autres. De son côté, Chef Rick, professeur de cuisine à Anne Marie Desvarieux, a mis l’accent sur l’importance de la cuisine haïtienne, expliquant les valeurs de notre art culinaire tout en rappelant que notre cuisine constituée d’aliments venant de notre terre est naturelle. Sa valeur nutritionnelle reste unique, pour preuve, la cuisine haïtienne est placée en 57e position sur la liste des 95 plus meilleures cuisines au monde.
Plus loin, Andy Vibert, coordonnateur des Leaders de demain, a placé ses mots sur le lien serré existant entre le tourisme et la nourriture. Le membre de Konbit a indiqué que l’un des meilleurs moyens d’encourager les gens à visiter le pays est de promouvoir notre cuisine, d’exposer notre art culinaire. “ Il est important comme jeunes de participer à l’exposition d’une bonne image du pays, de visiter les différentes régions du pays, de faire la promotion du tourisme local ”, a déclaré Vibert.
Et, en dernier lieu, le CEO de la fondation Ayiti Gen Moun, Noldy Chrisnold a pris le temps de montrer pourquoi il est important de garder son identité comme peuple, prenant l’exemple de la façon de se nourrir, des habits, de chansons entre autres. Pour le journaliste, c’est un grand mal qu’on inflige au pays quand on abandonne les terres (l’agriculture) pour s’adonner à consommer ce qui vient de l’extérieur.
Des bouteilles de boisson de différentes saveurs en provenance de plusieurs villes du pays🇭🇹
Sous le charme de l’environnement, dans un décor local, les participants se sont amusés et régalés en dégustant du tchaka, de la soupe de giraumon, du tasso, de la pistache grillée, le tout servi dans des calebasses, accompagné de bière, de rhum Barbancourt, de thé dans des gobelets émaillés blancs, et bien d’autres plaisirs.
Dans son ordonnance rendue ce vendredi 5 janvier 2024, le magistrat instructeur Al Duniel Dimanche ordonne au Directeur Central de la Police Judiciaire (DCPJ), aux responsables de commissariats, aux commandants de la force publique, et à la population en générale d’exécuter immédiatement les mandats d’amener décernés à l’encontre de deux anciens présidents d’Haïti, des anciens Premiers ministres, des parlementaires, ainsi que d’autres responsables pour corruption.
Les personnes visées comprennent Joseph Michel Martelly, ancien président d’Haïti (2011-2016); Joseph Jouthe, ancien Premier ministre sous la présidence de Jovenel Moïse; Jocelerme Privert, ancien président provisoire d’Haïti (2016-2017); Jean Marx Bellerive, ancien Premier ministre sous la présidence de René Garcia Préval; Laurent Salvador Lamothe, ancien Premier ministre sous la présidence de Michel Martelly; Garry Conille, également ancien Premier ministre sous la présidence de Michel Martelly; Florence Duperval Guillaume, ancienne ministre de la Santé Publique et de la Population; Evans Paul, ancien Premier ministre sous la présidence de Michel Martelly; Enex Jean Charles, ancien Premier ministre sous la présidence de Jocelerme Privert; Emmanuel D’ores, Yves Germain, les anciens ministres des Travaux publics, Transports et Communications Jacques Evelt Eveillard et Fritz Caillot ; Jean Henry Ceant, ancien Premier ministre sous la présidence de Jovenel Moïse; Jean-Michel Lapin, ancien Premier ministre sous la présidence de Jovenel Moïse; Michelle D. Pierre Louis, ancienne Première ministre sous la présidence de René Garcia Preval; les anciens députés Malherbe François, Clovis Obas, Pierre Bel Ange et Wolf Papillon.
Cette ordonnance mentionne également les anciens sénateurs Willot Joseph et Francisque De La Cruz ainsi que d’autres anciens responsables de l’État notamment Remarais Sergot, Fortuné Marthis, Jean Claude Jean Marcelin, Herard Morel Esperance, Ossé Daniel, Tide Jean Renel, Perilus Worms, Roosevelt Delimont, Gerald Jean Baptiste, Jacques Rousseau et Roland Pierre.
Ces divers responsables, sont inculpés pour des actes « de corruption et complicité de corruption et trafic d’influence liés au détournement des biens publics ainsi que des faits d’usurpation de fonction liés à la violation flagrante de la constitution haïtienne, conformément aux prescrits de la loi publié en mai 2014 sur la Corruption ainsi que les articles 19, 44,130 et 217 du Code Pénal haïtien », peut-on lire dans ladite ordonnance.
Notons que l’ULCC, dans l’un de ses 11 rapports d’enquête publiés en novembre dernier, révèle le détournement de 78 matériels du Centre National des Équipements (CNE) par des personnalités, notamment les anciens parlementaires mentionnés dans l’ordonnance du juge d’instruction Al Duniel Dimanche. L’ULCC avait demandé la mise en mouvement de l’action publique contre ces personnes utilisant des biens publics à des fins strictement privées et personnelles.
Dans une lettre publiée ce jeudi 4 janvier dans les colonnes du journal américain New York Times, Claudine Gay, désormais ancienne présidente de l’université Harvard, a fait le point sur sa démission de ce poste et sur les raisons provoquant cette décision.
“ Mardi, j’ai pris la décision déchirante mais nécessaire de démissionner de mon poste de présidente de Harvard ”, rappelle la politologue au début de sa lettre. “ Pendant des semaines, moi et l’institution à laquelle j’ai consacré ma vie professionnelle avons été attaqués. Mon caractère et mon intelligence ont été contestés. Mon engagement à lutter contre l’antisémitisme a été remis en question ”, écrit-elle.
L’Américaine d’origine haïtienne, née en août 1970 à New York, s’est confiée sur des menaces qu’elle a reçues. “ Ma boîte de réception a été inondée d’invectives, y compris de menaces de mort. On m’a appelé le mot « N » (negro) plus de fois que je n’en ai l’air à compter ”, dit-elle.
La doyenne de la faculté des arts et des sciences de Harvard de 2018 à 2023, en démissionnant, dit espérer refuser aux démagogues la possibilité d’armer davantage sa présidence dans leur campagne visant à saper les idéaux qui animent Harvard depuis sa fondation : l’excellence, l’ouverture, l’indépendance, la vérité.
“ La campagne contre moi a été menée sur plus d’une université et d’un dirigeant. Il ne s’agissait que d’une seule escarmouche dans une guerre plus large pour démêler la confiance du public dans les piliers de la société américaine. Les campagnes de ce type commencent souvent par des attaques contre l’éducation et l’expertise, car ce sont les outils qui équipent le mieux les communautés pour voir à travers la propagande ”, a déclaré l’universitaire. Mais de telles campagnes ne s’arriminent pas là. Les institutions de confiance de tous types – des agences de santé publique aux organes de presse – continueront d’être victimes de tentatives coordonnées visant à saper leur légitimité et à ruiner la crédibilité de leurs dirigeants. Pour les opportunistes qui conduisent au cynisme au sujet de nos institutions, aucune seule victoire ou chef renversé n’épuise leur zèle, a-t-elle ajouté.
La titulaire de la chaire Wilbur A. Cowett de gouvernement et d’études africaines et afro-américaines a profité de sa lettre pour s’exprimer sur les accusations de plagiat faites à son encontre.
“ Je n’ai jamais déformé mes résultats de recherche, et je n’ai jamais revendiqué le crédit pour la recherche d’autres personnes. De plus, les erreurs de citation ne devraient pas obscurcir une vérité fondamentale : je suis fière de m’en tenir à mon travail et à son impact sur le terrain ” assure-t-elle.
L’Organisation des Cœurs pour le Changements des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H) s’est engagée pour les fêtes de fin d’année à distribuer des kits alimentaires aux enfants faisant partie de son programme de malnutrition. « Kwape Malnitrisyon se sove lavi timoun yo » était le thème phare de cette activité.
En effet, selon Luca Chrislie, Directrice Exécutive de l’organisation, près de 500 kits ont été assemblés pour être distribués à ces enfants avec lesquels l’OCCED’H a l’habitude de travailler et d’être à leurs côtés.
“ Dans le cadre d’un partenariat, l’organisation « Food For The Poor » a aidé à la réalisation de cette distribution en fournissant des produits alimentaires tels que poids, l’huile, riz, spaghetti, lait entre autres ”, a précisé la directrice.
Déroulée sous la supervision du ministère de la santé publique via sa section de nutrition, cette activité a également bénéficié du soutien de Haïti Edu-Action, regroupant des Haïtiens de la Diaspora.
Les enfants démunis de Bel-Air, Bas Delmas, La Saline et autres ont été touchés par ces aides distribuées à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Notons que l’Organisation des Cœurs pour le Changements des Enfants Démunis d’Haïti (OCCED’H), créée le 04 mars 2005, a pour vision de contribuer à l’épanouissement des enfants démunis, prenant l’engagement de produire de meilleures générations pour Haïti en assistant les enfants et en formant les jeunes. De plus, elle entend faire la promotion du cadre légal lié aux droits de l’enfance et sensibiliser les autorités établis à la nécessité de mettre en application les lois protégeant les enfants.
Le magistrat instructeur Walther Wesser Voltaire a auditionné le Premier ministre Ariel Henry dans sa résidence officielle à Musseau ce mardi 26 décembre 2023, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le juge Voltaire, quittant son bureau à Route de Frères, s’est rendu à la résidence du Premier ministre à 10 heures du matin, quittant les lieux vers 5 heures, bien que l’audition ait eu lieu sans son greffier principal.
Selon des rapports, dont celui du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le neurochirurgien était en contact avec le suspect clé Joseph Félix Badio la nuit de l’assassinat, selon les relevés téléphoniques de la compagnie Digicel.
Joint au téléphone, le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, en Réaction, qualifie de scandale la façon dont le juge instructeur Walther W. Voltaire a procédé à l’audition du Premier ministre Ariel Henry en catimini. Il rappelle que l’article 18 de la constitution stipule que :« Tous les citoyens sont égaux devant la loi ».
Il estime que le juge agissant ainsi ne bénéficiera d’aucune sérénité pendant l’instruction à la résidence officielle du Premier ministre de facto Ariel Henry en présence de ses gardes du corps.
M. Espérance pense qu’avec cette décision, l’instruction concernant cette affaire est close, tout en mettant en cause le doyen du Tribunal de Première Instance (TPI) de Port-au-Prince, Bernard Saint-Vil, et le président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), le Juge Joseph Lebrum, qu’il accuse d’avoir tout planifié pour que le juge entende le Premier ministre de cette manière.
Me Emmanuel Jeanty, avocat de Martine Moïse, veuve du président défunt, n’est pas étonné de cette décision d’auditionner le Premier ministre en cachette. Il a demandé le désaisissement du juge instructeur Walther Wesser Voltaire pour suspicion légitime. Lors d’un entretien téléphonique avec la rédaction, il déclare que « le juge, a des liens étroits avec certains membres influents du parti politique Inite impliqués dans ledit dossier, dont Paul Denis, ancien ministre de la Justice, lequel avait nommé le juge Walther Wesser Volatire dans le système, ce qui selon lui ne permettera d’avancer avec l’enquête en toute sérénité suffisante».
L’avocat indique aussi avoir envoyé une correspondance au magistrat le 7 décembre 2022, mentionnant la publication d’un rapport du Réseau national de défense des droits humains. Ce rapport indique que Paul Denis et l’ancien Directeur a.i de la Police Nationale d’Haïti, Léon Charles, auraient versé des pots-de-vin à l’ancien juge instructeur Gary Orélien afin d’éviter la prison.
Il faut souligner qu’Ariel Henry n’est pas le seul à avoir été auditionné dans sa résidence. Le ministre de l’Économie et des Finances, Patrick Boisvert, ainsi que le Secrétaire Général du Palais National, Josué Pierre-Louis, ont également été entendus par le Juge Voltaire dans le cadre de cette affaire. Le directeur général de la DINEPA, Guito Édouard, a également été convoqué pour ce mercredi, et selon nos sources, son audition pourrait se dérouler dans le même espace.
Il est à noter que l’enquête américaine dans le cadre de cette affaire se poursuit. Sur les 11 accusés détenus aux États-Unis, 4 ont plaidé coupable d’avoir comploté le magnicide, et 3 ont déjà été condamnés à la prison à vie, dont le dernier en date, John Joël Joseph.
Yon Ayisyèn ak tout kat (4) pitit li jwenn l lanmò yo yè lendi 25 desanm nan nan zòn Mo (Sèn e Màn), peyi Lafrans. Lapolis arete jodi madi a papa timoun yo ki se prensipal moun yo sispèk ki fè zak la.
Viktim nan se yon Ayisyèn ki gen 35 lane, 4 timoun yo ki mouri tou ak kout kouto epi toufe se 2 fi ki gen 10 ak 7 lane, yon ti gason 4 lane ak yon ti bebe 9 mwa.
Papa, 33 lane, ki se moun yo gen je sou li kòm responsab krim sa nan men lapolis. Selon sa BFMTV rapòte, otorite yo mete l nan lopital akoz li soufri depresyon ak twoub sikyatrik.
Nan moman arestasyon l, lapolis jwenn li blese nan men ak kouto. Tout jan akizasyon yo tonbe sou li, paske vwazen yo rapòte tèt li pa fin dwat epi li abitye fè vyolans sou madanm li.
La Fondation Digicel a organisé diverses activités pour la Noël cette année. En plus de ses traditionnelles distributions de cadeaux, elle a lancé un concours de chants et a réalisé plusieurs journées de volontariat à travers le pays, informent les responsables dans un communiqué publié ce vendredi.
En effet, dans l’objectif de partager la magie de Noël à travers les communautés, de témoigner leur gratitude et d’insuffler la nécessité du vivre-ensemble, la Fondation Digicel a débuté le 17 novembre 2023 sa campagne de fête avec le lancement de son premier concours de chant, servant de tremplin à toute une série d’initiatives pour la période de Noël.
Ce concours de chant vise à contribuer à la préservation du patrimoine musical de Noël haïtien. À ce fait, la Fondation a offert l’opportunité à de nombreuses jeunes d’exposer leur talent en participant au concours de chant Noël haïtien.
“ Une centaine de vidéos ont été reçues jusqu’au 1er décembre et évaluées par des personnalités du secteur, à savoir Lionel Benjamin, Jhonny Celicourt et Wesner Bellegrade ”, indique le communiqué. Dix (10)d’entre elles ont été sélectionnées et soumises à l’appréciation du public. Les trois gagnants seront annoncés le 25 décembre prochain sur les pages Facebook et Instagram de la Fondation Digicel et recevront respectivement 2 000, 1 500 et 1 000 dollars américains, lit-on plus loin dans ledit communiqué.
En outre, la Fondation Digicel informe avoir organisé trois (3) distributions de cadeaux. La première s’est tenue à l’École Saint-Esprit de Colladère, dans le Centre, le 13 décembre, la seconde à l’École Marie Reine Immaculée de Jacmel, dans le Sud-Est, le 15 décembre, et la dernière à l’École Adrien Massa dans l’Ouest, le 20 décembre. À l’occasion, plus de 2 000 jouets ont été distribués à travers ces activités grâce au soutien de plusieurs dizaines d’employés de la Digicel en région et à Port-au-Prince.
D’un autre côté, deux (2) activités de bénévolat ont eu lieu avec les employés de la Digicel, favorisant un sentiment d’implication communautaire et de solidarité, disent les responsables. “ Ces derniers ont participé à un travail significatif dans le Sud et le Nord-Ouest, démontrant l’engagement de l’entreprise à faire une différence au-delà du domaine commercial. Ainsi, les employés de cette région ont procédé à la réhabilitation et à l’installation de lampadaires sur la Place d’Armes des Cayes, dans le Sud, du 11 au 15 décembre, et à l’installation de lampadaires sur la place de Bassin-Bleu, dans le Nord-Ouest, le 12 décembre ”, détaille ledit communiqué.
En somme, la Fondation Digicel, tout en souhaitant un joyeux Noël 2023 à tout et chacun et une bonne et heureuse année 2024, dit encourager toute initiative susceptible de contribuer au développement durable tout en favorisant celles qui facilitent l’accès à une éducation de qualité.
Des agents douaniers du Cap-Haïtien ont procédé, ce vendredi 22 décembre, à la saisie de plusieurs cartouches, d’armes à feu et d’autres matériels d’armement lors d’un contrôle douanier, informe la Douane haïtienne sur son compte X.
Au cours de cette opération, les douaniers ont confisqué 92 cartouches de calibre 9 mm, 9 cartouches de calibre 45, 78 cartouches de calibre 5.56, 2 chargeurs vides de calibre 5.56 d’une capacité de 45 et 30 unités. De plus, ils ont saisi 2 chargeurs vides de calibre 9 mm avec une capacité de 25 (u), 1 chargeur vide de calibre 9 mm d’une capacité de 16 (u), 1 chargeur vide de calibre 9 mm d’une capacité de 18 (u), 1 chargeur de calibre 45 avec 9 cartouches, ainsi qu’une arme à feu de calibre 45 ACP de marque HI-POINT-FIRE ARMS, modèle JHP.
Lors de la fouille, les agents ont également découvert une CROSSE + CULASSE d’une arme PA-15 multi, de série SCD736439, 4 ÉTUIS pour arme à feu, 1 étui pour menottes B, 1 casque balistique, 3 gilets pare-balles et 2 plaques de renforcement.
En 2021, les agents des Douanes, accompagnés de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), avaient saisi une importante quantité d’armes à feu, de munitions, de chargeurs et d’autres matériels d’armement à la Douane du Cap-haïtien.
La superstar haïtienne Melchie Daëlle Dumornay dit Corventina est placée 16e au Top 50 des meilleures joueuses au monde pour la saison 2022-2023. Ce top, baptisé GOAL50, est établi chaque année par GOAL.com.
En effet, la chouchou de la nation haïtienne hérite la seizième (16e) place du Top 50 à la suite des votes des lecteurs de l’agence GOAL.com.
“ Melchie Dumornay, l’une des meilleures jeunes joueuses de la planète pendant une période, a montré l’année dernière qu’il n’était plus nécessaire d’inclure le mot « jeune » dans cette phrase. Inscrivant 11 buts et offrant cinq passes décisives en 18 matchs pour une équipe de Reims qui a terminé en milieu de tableau, l’adolescente a obtenu le transfert de ses rêves à Lyon et a également propulsé son pays, Haïti, à une toute première Coupe du Monde Féminine avec deux buts contre le Chili en tournoi de barrage ”, écrit GOAL.com
Le classement de GOAL.com des 50 meilleures joueuses de football féminin pour la saison 2022-23 après les votes est reparti de telle :
Par ailleurs, Racheal Kundananji, terminée en tête de liste, est devenue la première joueuse africaine à figurer en cette position de GOAL50, hommes et femmes confondus. La star zambienne a connu une saison 2022-23 électrique, marquant 25 fois en seulement 29 matches de championnat pour le Madrid CFF avant d’ajouter un premier but en Coupe du Monde Féminine à son CV cet été, après avoir aidé son pays à se qualifier pour le tournoi pour la première fois.
Kèk minit aprè desizyon Eta Kolorado pou mete l deyò nan eleksyon 2024 yo, ansyen prezidan Donald Trump te parèt nan yon gwo rankont nan Ayowa pandan l te pwofite pou reyaji sou diskalifikasyon li.
“Li pa etonan pou vye Joe Biden ak fou ekstrèm gòch yo ap chèche yon fason dezespere e pa tout mwayen pou bloke n”, se premye mo ansyen prezidan repibliken an sou desizyon Lakou Siprèm Kolorado pou pouse l deyò nan eleksyon 2024 yo nan Eta sa.
“ Joe Biden se yon menas pou demokrasi, se vrèman yon menas ”, se sa Donald Trump te kontinye pou di.
Eta Kolorado di li pa rekonèt kandidati Trump e yo deja anonse y ap retire bilten li yo depi nan eleksyon primè repibliken yo. Fòk nou di se premye fwa sa rive nan listwa Etazini.
Pou Lakou Siprèm Kolorado a pran desizyon pouse doTrump se sou yon tèks lwa ki la depi « Gè Sesesyon » yo apiye. Nan epòk la te gen amandman ki entèdi yon endividi okipe yon fonksyon ofisyèl si l te angaje l nan fè enzireksyon kont Leta.
Pou ka pa Trump la, li konsène atak oubyen gwo aso ki te fèt sou palman ameriken an ( Kapitòl) nan dat 6 janvye 2020.
“ Ansyen prezidan Trump pa kalifye pou pòs prezidan peyi a. Kandidati li pou eleksyon primè prezidansyèl yo se yon zak ki pa kadre ak lalwa ”, yon pati nan dokiman Kou Siprèm Kolorado a pibliye yè madi.
Kòm reyaksyon, avoka Donald Trump yo deklare ansyen prezidan pat janm rekonèt li koupab nan kad zak Kapitòl yo. E ekip li anonse yo pral fè apèl sou desizyon sila devan Lakou Siprèm Federal. N ap presize nan Lakou sa, prezidan repibliken te nonmen 6 nan jij yo, Trump pou kò l te nonmen 3.
Fòk nou raple jiskaprezan, Trump toujou vize nan yon ankèt federal nan kad dosye Kapitòl sa. Men, poko gen pyès santans ki tonbe.
Èske gen lòt Eta k ap suiv Kolorado pou entèdi Trump poze kandidati m pou eleksyon 5 novanm 2024 yo ? Li rete pou n wè sa k pral pase nan mwa k ap vini yo. Anpil Ayisyen ap suiv dosye sa ak atansyon, sitou Donald Trump gentan anonse lè l tounen prezidan li p ap nan jwèt ak tout migran ki twouve yo sou sòl Tonton Sam nan.
L’ancien sénateur John Joël Joseph a été condamné à la réclusion à perpétuité ce mardi 19 décembre 2023 par un tribunal fédéral de Miami pour avoir comploté l’assassinat du président Jovenel Moïse. Il a demandé pardon pour ce « crime odieux ».
Lors d’une audience en octobre dernier, l’ancien sénateur de l’Ouest a admis avoir « consciemment conspiré » pour fournir un soutien matériel visant à tuer le président Moïse, bien qu’il soutienne que son intention était de l’arrêter, pas de l’assassiner.
« Je n’ai jamais fait partie d’un plan pour l’assassiner », a-t-il déclaré, malgré sa reconnaissance dans une déclaration factuelle signée avec son accord de plaidoyer, confirmant sa participation à des réunions cruciales pour mettre fin à la vie du défunt Moïse. Les discussions portaient sur la conduite de l’opération de coup d’État, l’acquisition d’armes et l’assassinat du président, avec une réunion clé la veille de l’assassinat le 7 juillet 2021, selon le Miami Herald.
« Magistrat, ayez pitié de moi », implore John Joël Joseph, affirmant que « C’est devenu incontrôlable ». Il exprime sa tristesse pour ce crime, déclarant que le président ne méritait pas d’être tué. L’ex-parlementaire adresse des excuses à la famille du défunt Moïse et au peuple haïtien pour sa participation avouée à ce crime.
Le juge de district Jose Martinez rappelle au politicien de 53 ans que, quelles que soient ses intentions, il a admis faire partie d’une conspiration qui a abouti à la mort du président. « Que vous ayez tenté de l’assassiner ou non, vous êtes entré dans un territoire très dangereux », déclare le juge Martinez à l’ex-sénateur.
L’incohérence de John Joël Joseph dans cette affaire met son avocat Brian Kirlew dans l’embarras lors de l’audience. Il soutient que son client faisait partie du complot, mais son intention n’était pas de tuer le président. « Je pense qu’il voulait que le président soit arrêté et jugé [en Haïti] », ajoute-t-il.
À la suite de la décision du juge Martinez de condamner John Joël Joseph à la réclusion à perpétuité, son avocat affirme que son client ne mérite pas plus de 30 ans de prison, soulignant sa coopération avec les enquêteurs et espérant une réduction de peine à l’avenir.
Le rêve de John Joël Joseph de devenir Premier ministre dans le gouvernement succédant à Jovenel Moïse s’est évanoui derrière les barreaux. Jusqu’à présent, sur 11 accusés, 4 ont plaidé coupable d’avoir comploté le magnicide, et 3 ont déjà écopé de la peine maximale dans cette affaire.
Joseph Joël Joseph, a former senator in Haiti’s parliament, at right, was sentenced to life in prison Tuesday, Dec. 19, 2023, in Miami federal court for his role in the assassination of the former Haitian president, Jovenel Moïse. Courtesy of (c) 2022, The Gleaner Co. (Media) Limited
Jusqu’à ce lundi, 18 800 personnes, à 70 % des femmes, des enfants et adolescents, ont été tuées à Gaza par Israël, selon le ministère de la Santé du Hamas, rapporte AFP. L’État hébreu continue de pilonner la bande de Gaza en représailles à l’attaque d’octobre orchestrée par le groupe Hamas.
Sous le regard du monde entier, les autorités israéliennes continuent leur croisade mortelle dans l’enclave palestinienne (Gaza) dans l’objectif, selon eux, de détruire le groupe Hamas. Les pertes en vie humaine avoisinent déjà les 19 000 et celles en matériels sont indénombrables. Le bilan des blessés s’élève à près de 51 000 personnes.
Des actes qui font suite à une attaque lancée le 7 octobre dernier par le Hamas sur le sol israélien d’où quelque 250 personnes ont été prises en otage et environ 1 140 morts, en majorité des civils, ont été enregistrés, selon les autorités israéliennes.
Israël tue même ses propres citoyens
Les actions de l’armée israélienne n’échappent presque personne. Depuis le début de cette guerre, plusieurs journalistes, travailleurs humanitaires entre autres ont perdu la vie. Et, même des Israéliens sont victimes.
En effet, la pression monte en Israël et le gouvernement du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est touché par une flambée de critiques depuis l’annonce vendredi de la mort de trois (3) otages tués par des soldats qui les ont pris par erreur pour des combattants palestiniens.
Ces otages israéliens, tués par l’armée israélienne, ont été enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier.
Notons qu’à ce jour 129 otages israéliens sont toujours retenus à Gaza. Lors d’une trêve d’une semaine observée en novembre, plus de 100 Israéliens et étrangers enlevés par le Hamas ont été libérés en échange de 240 prisonniers palestiniens.
Du feu et de la fumée après un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 décembre 2023. | MAHMUD HAMS / AFP
Vatikan otorize ofisyèlman jodi lendi 18 desanm nan benediksyon pou relasyon moun menm sèks yo ak moun ki nan sitiyasyon iregilyè pou legliz. Men responsab yo pran tan pou presize sa se pa maryaj.
Nan kad presizyon yo pote sou nouvèl desizyon sa, responsab dikastè yo di, nan yon dokiman kote Pap François apwouve, benediksyon sa y ap pale a p ap janm fèt nan menm moman ak yon seremoni sivil, ni menm gen relasyon ak yo. “ Li posib pou beni koup ki nan sitiyasyon iregilyè yo e koup moun menm sèks yo, sou yon fòm ki pa dwe fikse ritwèlman pa otorite eklezyal yo, nan objektif pou pa pote konfizyon pa rapò ap benediksyon ki pwòp ak sakreman maryaj ”, eksplikasyon dirijan Vatikan yo.
Benediksyon sa yo ka fèt nan moman pèlerinaj ou priyè an gwoup. Sa dwe dewoule kòm de seri zak devosyon, toujou selon responsab yo.
Se premye fwa legliz bay klè kou dlo kòk posibilite pou beni koup moun menm sèks yo (masisi ak madivin). Toutfwa, gen yon gwoup konsèvatè anndan legliz la ki opoze ak desizyon sa.
Fòk nou presize, nan lane 2021, menm Vatikan sa te deklare omoseksyalite se yon « peche » epi te konfime pa gen posibilite pou koup masisi ak madivin yo resevwa sakreman maryaj.
Le président russe Vladimir Poutine a consacré son premier discours de campagne présidentielle à la défense de la souveraineté de la Russie. Et, le monde parle ce lundi de ses déclarations.
En effet, le président Vladimir Poutine a promis ce dimanche 17 décembre de faire de son pays, la Russie, une « puissance souveraine » lors d’une allocution devant le parti au pouvoir. C’était son premier discours de campagne en vue de la présidentielle de mars 2024.
“ La Russie sera une puissance souveraine et autosuffisante, sinon elle n’existera plus du tout ”, a déclaré l’homme fort du Kremlin devant les hauts responsables du parti Russie Unie, réunis en congrès pour soutenir sa candidature, rapportent plusieurs journaux internationaux.
“ La Russie ne peut pas, comme certains pays, renoncer à sa souveraineté en échange de quelques saucisses et devenir le satellite de quelqu’un ”, a-t-il ajouté. En plus, tout en accusant les Occidentaux de chercher à « faire s’effondrer l’économie et la sphère sociale russe », il a appelé les forces patriotiques du pays à conjuguer leurs efforts face aux « tâches historiques » qui attendent Moscou.
“ Avec tout le peuple russe, défendons la souveraineté, la liberté, la sécurité de la Russie, tout ce qui nous est cher, notre histoire, notre culture, nos valeurs et nos traditions ”, réclame Vladimir Poutine.
Ex-espion devenu politicien, Vladimir Poutine, 71 ans, a confirmé la semaine dernière son intention de se présenter à la présidentielle de mars 2024 pour un cinquième mandat. Il a débuté ce dimanche sa campagne électorale.
Dans une correspondance datée du 15 décembre 2023, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique a qualifié de caractère illégal la plupart des actions du chef du Parquet de Miragoâne, arguant que sa juridiction est limitée.
Cette décision fait suite à un différend entre les commissaires Muscadin et Richemond. Le chef du Parquet de Miragoâne a quitté sa juridiction pour aller traquer le chef de gang de Mariani suspecté d’être logé dans un hôtel à Port-Salut. Ce qui a suscité le mécontentement du MJSP, qui rappelle à Muscadin que sa juridiction est limitée à Miragoâne.
Le ministère souligne que le statut de Muscadin ne le place pas au-dessus des lois, exigeant qu’il rende compte de ses actions.
Le MJSP, dans une autre correspondance datée de la même date, condamne le comportement de Ronald Richemond, Commissaire du Gouvernement Près le Tribunal de Première Instance Des Cayes envers son collègue Muscadin.
Le ministère de la justice dirigé par Emmelie Prophète s’étonne de voir un commissaire du gouvernement « en train d’interroger un individu, propriétaire d’un hôtel, sur lequel pèseraient les soupçons d’avoir logé des bandits et d’avoir occasionné leur fuite ».
Selon les autorités judiciaires, « cette interrogatoire n’a rien à voir avec celui qu’aurait pu conduire un Commissaire du Gouvernement voulant connaître la vérité, tant la méthode s’assimile à celle d’un reporter voulant offrir à un présumé coupable l’occasion de se justifier alors que vous auriez dû et pu le convoquer au Parquet ».
Le MJSP condamne les invectives de Richemond dans les médias contre son collègue de Miragoâne, soulignant que les différends entre magistrats ne doivent pas être réglés sur la voie publique.
Dans le cadre de cette affaire conduisant aux blâmes de ces deux responsables, plusieurs membres de la famille de Boutba, dont son père ont été arrêtés par le Commissaire Muscadin, avouant que le chef de gang de Mariani était effectivement à Port-Salut, contredisant les dénégations antérieures de Ronald Richemond.
Dans une correspondance datée du 15 décembre 2023, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique a qualifié de caractère illégal la plupart des actions du chef du Parquet de Miragoâne, arguant que sa juridiction est limitée.
Cette décision fait suite à un différend entre les commissaires Muscadin et Richemond. Le chef du Parquet de Miragoâne a quitté sa juridiction pour aller traquer le chef de gang de Mariani suspecté d’être logé dans un hôtel à Port-Salut. Ce qui a suscité le mécontentement du MJSP, qui rappelle à Muscadin que sa juridiction est limitée à Miragoâne.
Le ministère souligne que le statut de Muscadin ne le place pas au-dessus des lois, exigeant qu’il rende compte de ses actions.
Le MJSP, dans une autre correspondance datée de la même date, condamne le comportement de Ronald Richemond, Commissaire du Gouvernement Près le Tribunal de Première Instance Des Cayes envers son collègue Muscadin.
Le ministère de la justice dirigé par Emmelie Prophète s’étonne de voir un commissaire du gouvernement « en train d’interroger un individu, propriétaire d’un hôtel, sur lequel pèseraient les soupçons d’avoir logé des bandits et d’avoir occasionné leur fuite ».
Selon les autorités judiciaires, « cette interrogatoire n’a rien à voir avec celui qu’aurait pu conduire un Commissaire du Gouvernement voulant connaître la vérité, tant la méthode s’assimile à celle d’un reporter voulant offrir à un présumé coupable l’occasion de se justifier alors que vous auriez dû et pu le convoquer au Parquet ».
Le MJSP condamne les invectives de Richemond dans les médias contre son collègue de Miragoâne, soulignant que les différends entre magistrats ne doivent pas être réglés sur la voie publique.
Dans le cadre de cette affaire conduisant aux blâmes de ces deux responsables, plusieurs membres de la famille de Boutba, dont son père ont été arrêtés par le Commissaire Muscadin, avouant que le chef de gang de Mariani était effectivement à Port-Salut, contredisant les dénégations antérieures de Ronald Richemond.
Giovanni Angelo Becciu se yon kadinal yon tribinal penal nan Vatikan kondane jodi samdi 16 desanm nan pou pase 5 lane ak 6 mwa nan prizon pou krim ki gen pou wè ak lajan.
Daprè jounal ameriken New York times, Giovanni Angelo Becciu se yon gwo bawon nan legliz katolik, pandan plizyè lane li te jwe wòl chèf eta majò pou Pap François. Se Pap la menm ki modifye lalwa Vatikan ki pèmèt yo rive jije kadinal la. Li se premye kadinal ki rive jije nan peyi sa.
Nan kad jijman sa, kadinal Becciu sòti koupab nan fè lajan fè wout kwochi, fwod ak plizyè lòt akizasyon. Non sèlman li gen pou l pase anviwon sis (6) lane nan prizon, yo entèdi l okipe yon pòs nan administrasyon piblik.
Aprè relijye a, gen nèf (9) lòt akize ki te enplike nan dosye sa, toujou pou fwod, detounman lajan, abi fonksyon, blanchiman lajan ak lòt ankò. Dosye a te sitou konsène yon kontra imobilye nan vil Lond, Angletè, kote Vatikan pèdi plizyè milyon Ewo. Tranzaksyon imobilye sa te nan 350 milyon Ewo.
Daprè Fabio Viglione, avoka kadinal Becciu, kliyan li a pral fè apèl dezisyon an paske li inosan, e li p ap ale nan prizon si yo pa tande li.
La Fédération Haitienne de Football (FHF) annonce ce vendredi la nomination de Patrick Massenat au poste de Secrétaire Général de l’institution. Il remplace Carlo Marcelin qui a occupé pendant longtemps ce poste.
Dans un communiqué publié sur ses comptes de réseaux sociaux, la FHF présente M. Massenat comme un professionnel connu dans le milieu du football haïtien. “ Doté d’une solide formation académique et d’une expertise diversifiée, il a réalisé des études en Anthropologie et Sociologie à la Faculté d’Ethnologie en 1995. Il a continué à enrichir ses connaissances à l’INAGHEI en Administration Publique (Formation continue) ”, peut-on lire dans ledit communiqué.
Actuellement, il est Officier de Sauvegarde de la FIFA, diplômé du Cours Safeguarding dispensé par la Open University en Angleterre visant la protection des mineurs dans le milieu sportif en particulier le football, informe la FHF.
Depuis 2004, Patrick Massenat collabore au sein de la FHF et y occupe depuis lors plusieurs fonctions :
Commissaire à partir de 2004
Coordonnateur de la commission Événements spéciaux de 2009 à 2021
Secrétaire Exécutif de la LINAF de 2006 à 2010
Commissaire de match de la CONCACAF et de la FIFA à partir de 2013
Coordonnateur pour la CONCACAF en Floride en 2015 et en 2017
Membre du groupe de réflexion sur le Projet Caribbean Professional League de la CONCACAF
Avant sa nomination, M. Massenat occupait la fonction de coordonnateur administratif au sein du Secrétariat général.
La Délégation de l’Union Européenne en Haïti a organisé ce mercredi 13 décembre, au restaurant La Réserve, la cérémonie de remise de prix au gagnant du concours national de création de son identité sonore à partir de l’Hymne à la joie de l’Union Européenne. Sur trois (3) grands finalistes, c’est le jeune beatmaker Belensky Joseph SAINT JUSTE qui a remporté le sacre.
Sur tout le territoire national, une cinquantaine de jeunes ont déposé leur candidature pour ce concours de création d’un logo sonore pour la Délégation de l’Union Européenne en Haïti. À la fin des dépôts de candidatures le 30 novembre dernier, un jury composé de différentes personnalités du monde artistique, de la presse et de représentants de la Délégation de l’Union européenne en Haïti a choisi trois finalistes.
Et, la cérémonie de clôture et de remise de prix, organisée ce 13 décembre en présence du représentant de l’Union Européenne en Haïti, Stefano Gatto, et d’autres personnalités, a permis de classer ces finalistes. En effet, Belensky Joseph SAINT JUSTE de Port-au-Prince est le grand gagnant, suivi de Clay CHARLES du Cap-Haïtien et Francky DELAMOUR de Port-au-Prince, respectivement deuxième et troisième.
Pour ses beats d’une durée de 30 à 60 secondes réalisés à partir de l’Hymne à la joie de l’Union Européenne, ces jeunes beatmakers seront récompensés de : Première place : 1, 500 USD Deuxième place : 600 USD Troisième place : 400 USD
Jorge Bastino, gestionnaire de programmes à la Délégation de l’Union Européenne en Haïti; Eunide Eudouarin (Princess Eud), rappeuse, actrice et designer; Stanley Figaro, journaliste à la radio Métropole; Sabrina Petrecchia, gestionnaire de programmes à la Délégation de l’Union Européenne; Fabrice Rouzier, pianiste, producteur et fondateur du groupe Mizik Mizik, constituaient le jury.
Notons que l’Union Européenne en Haïti (DUE) a organisé ce concours de beat (logo sonore) dans le but de doter la délégation d’une identité sonore distinctive et mémorable qui incarne ses valeurs fondamentales. De ce fait, la DUE comptait sur la créativité des compositeurs et beatmakers vivant en Haïti pour proposer une version revisitée de l’hymne européen aux saveurs haïtiennes.
Aujourd’hui, le monde parle de changement climatique et Haïti de son côté a de quoi s’inquiéter. En ce moment si préoccupant et, Impulse WebMedias s’engage dans une campagne de sensibilisation baptisée « Une Haïti durable dans une planète verte » axée sur la protection et de la préservation de l’environnement.
Ce projet a été lancé en raison du classement d’Haïti parmi les pays les plus vulnérables de l’hémisphère face aux défis environnementaux. Haïti est désignée comme un pays très dégradé au niveau de son écosystème marin et terrestre, avec un environnement sur-pollué, nous a déclaré la PDG Lovelie Stanley Numa en guise d’explications sur le bien-fondé de cette campagne de sensibilisation.
” Une bonne partie de la population ne cerne pas les questions environnementales ou du moins n’est pas imbue des différents problèmes et ce que fait le reste du monde pour y remédier. Et, le phénomène de changement climatique a beaucoup d’impacts dans notre vie. Donc, nous avons décidé de lancer cette campagne de sensibilisation qui est réalisée à travers de contenus multimédias (vidéos, Podcast, Articles), des spots de sensibilisation ”, a scandé la journaliste écologiste militant pour la cause environnementale.
Cette initiative, lancée depuis le premier octobre dernier, se déroule sur une durée de sept (7) mois et durant ce temps, diverses activités sont programmées les questions de : changement climatique et développement durable, environnement et santé, protection de l’environnement, femme verte et entrepreneur vert entre autres. Cette campagne vise les jeunes internautes en particulier, en les formant et les sensibilisant afin de les inciter à agir en faveur de l’environnement comme des protecteurs-trices.
Cette campagne se subdivise en quatre (4) rubriques. Premièrement, la rubrique concept et analyse qui touche les sujets de débats liés à l’environnement par exemple le droit international sur les cours d’eau internationale, les changements climatiques et les gaz à effet de serre, aires protégées, écotourisme, empreinte carbone et écologique, les différentes pollutions.
Deuxièmement, il y a la rubrique femme verte et entrepreneur vert mettant le projecteur sur des entrepreneurs qui ont des entreprises en normes avec les principes écologiques et des femmes engagées dans les questions environnementales surtout l’écotourisme qui sont des modèles dans leur communauté.
Développement durable et réchauffement climatique, c’est la troisième rubrique qui à son tour développe ces points pour aider à la population de savoir de quoi s’agit-il. Des thématiques comme la transition écologique pour un développement durable en Haïti, le développement endogène et changement climatique, les agricultures urbaines et développement durable, les impacts des changements climatiques sur les ODD (objectifs de développement durable) entre autres sont traités.
La dernière rubrique, baptisée « Environnement et Santé », met l’accent sur les liens existants entre certaines maladies et la pollution de l’environnement, tels que les troubles respiratoires, les risques de contamination possible dans un environnement pollué, les déchets hospitaliers et leurs impacts sanitaires, les émissions de gaz d’échappement des véhicules motorisés et leurs conséquences sur la santé, ainsi que la pollution sonore, entre autres.
Plusieurs personnalités de la société prennent part à cette vaste campagne, de Lovelie Stanley Numa, responsable d’Impulse WebMedias, à Chrisnette Saint-Georges, la présentatrice de météo, en passant par la journaliste militante environnementale Came Stefada Poulard, les journalistes Woodline St-Dique et Frantzie Simeon, Harry Nicolas (Mèt Fèy Vèt) et d’autres encore. Enock Occilien, responsable de la section environnement IWM, le cameraman et Monteur Yvon Séide, le graphiste et webmaster Marc Williemson Lejean, Micholson Chery, responsable marketing IWM, le journaliste Esaüe Joachim, la journaliste écologiste Daphney Gedeon, Fabienne Juste entre autres constituent l’équipe cachée derrière ce projet.
Parmi les retombées de ce projet, Mme Numa dit espérer sensibiliser le plus grand nombre de gens possibles et découvrir d’amples jeunes entrepreneurs verts et des femmes écologistes. La responsable profite pour appeler les autorités étatiques à supporter cette initiative combien importante pour le pays. De plus, elle sollicite l’aide des confrères et consœurs des médias en ligne ainsi que des médias traditionnels pour la publication des contenus réalisés dans le cadre de cette campagne.
Parallèlement, elle salue le soutien apporté par les radios communautaires en diffusant les différents contenus, aidant du coup à sensibiliser de plus près les paysans.
Notons qu’à travers ce projet le Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l’Environnement (COJHEE) a vu le jour avec pour mission de former les journalistes sur les questions liées à l’environnement en partenariat avec des universités locales et internationales.
Le Département d’Etat Américain impose ce lundi des sanctions à des personnalités de plusieurs pays, dont Haïti, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption et de l’ouverture de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption.
En effet, les autorités américaines annoncent avoir placé sous sanctions Jean-Max Bellerive, ancien Premier ministre haïtien et ministre de la Planification et de la Coopération Externe. Dans son communiqué, le département d’État dit désigner publiquement Jean-Max Bellerive pour « avoir abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption qui ont porté atteinte à l’intégrité du gouvernement d’Haïti ».
Et, dans le cadre de cette action, les membres de sa famille immédiate sont également désignés, y compris son épouse Myriam Estevez De Bellerive et ses filles adultes Diana Jennifer Bellerive et Jessica Bellerive, ajoute le Département d’Etat.
D’un autre côté, l’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy, est aussi placé sous sanctions américaines. Le Département d’État précise que la désignation publiquement de Nenel Cassy est dû au fait qu’il a abusé également de sa position publique en participant à des activités de corruption qui ont miné l’intégrité du gouvernement haïtien. Dans le cadre de cette action, les membres de sa famille immédiate sont également désignés, y compris son épouse Katherine Cassy Chery et un enfant mineur.
Les autorités américaines ont sanctionné aussi l’ancien sénateur du Sud, Hervé Fourcand. Selon le communiqué, le département d’État désigne publiquement Hervé Fourcand pour avoir abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption qui ont porté atteinte à l’intégrité du gouvernement haïtien.
“ Les États-Unis prennent ces mesures pour promouvoir la responsabilité des acteurs corrompus du monde entier. Le département d’État désigne plus de 30 personnes en vertu de l’article 7031 (c) de la loi de 2023 sur les crédits du département d’État, des opérations étrangères et des programmes connexes ”, lit-on dans ce communiqué.
Notons que l’article 7031(c) de cette loi prévoit que dans les cas où il existe des informations crédibles selon lesquelles des responsables de gouvernements étrangers ont été impliqués dans une corruption importante ou une violation flagrante des droits de l’homme, ces personnes et les membres de leur famille immédiate ne sont généralement pas admissibles à l’entrée aux États-Unis et doivent être désignés publiquement ou en privé.
L’actuel président démocrate des Etats-Unis, Joseph Robinette Biden Jr, couramment appelé Joe Biden est candidat à sa réélection. Selon lui, ce choix est plus motivé par la présence du républicain Donald Trump, son plus grand rival, à la course présidentielle.
“ Si Trump n’était pas candidat, je ne suis pas sûr que je me présenterais ”, a déclaré le président Joe Biden ce mardi 5 décembre, à propos de son choix de briguer un second mandat lors de la présidentielle américaine de 2024, rapportent plusieurs médias, dont La Presse.
Laisser la voie libre à Trump ne s’inscrit pas dans le carnet de note de Biden. “ Mais nous ne pouvons pas le laisser gagner ”, a ajouté Joe Biden, 81 ans. Ces propos ont été tenus lors d’une rencontre avec des donateurs démocrates près de Boston.
“ Trump ne se cache même plus. Il nous dit ce qu’il va faire. Il y va et je dois y aller ”, a-t-il déclaré à propos des élections présidentielles de 2024. Toutefois, à la question, si Donald Trump se retirait de la course, ferait-il de même ? Il a répondu : « Non, pas maintenant ».
Le démocrate s’installe depuis le 20 janvier 2021 à la Maison Blanche après avoir battu le président républicain Donald Trump. Aujourd’hui, il est candidat à sa réélection. Son âge inquiète plus d’un aux Etats-Unis et les Américains s’interrogent sur son bilan économique. Ce rendez-vous phare est programmé pour le 5 novembre 2024.
Joe Biden, devenu le chouchou d’une grande partie des Haïtiens depuis le lancement en janvier du programme « Humanitarian parole » dit programme Biden, est un politicien de carrière. Né le 20 novembre 1942 en Pennsylvanie, il est un membre influent du Parti démocrate. Il était sénateur des États-Unis de 1973 à 2009, puis, aux côtés de l’ex-président Barack Obama, il a occupé le poste de vice-président de 2009 à 2017.
Dans un communiqué médical publié ce mercredi, l’Olympique Lyonnais a informé que sa milieu de terrain, Melchie Daëlle Dumornay dit Corventina, a subi une intervention chirurgicale hier. Cela coûtera à Corventigol des semaines hors du terrain.
“ Fragilisée à la cheville, l’internationale haïtienne sera éloignée des terrains pour plusieurs semaines ”, peut-on lire dans le communiqué du club français.
À ce fait, l’Olympique lyonnais indique qu’il mettra tout en œuvre pour que la native de Mirebalais se rétablisse dans les meilleures conditions et lui souhaite un prompt rétablissement.
Arrivée à l’OL cette saison en départ de Reims, la superstar haïtienne assure parfaitement son rôle et satisfait les attentes. Le dimanche 12 novembre écoulé, la milieu offensive a été élue la « joueuse du mois d’octobre » du championnat féminin français (D1 Arkema) avec deux (2) buts et trois (3) passes décisives.
Port-au-Prince tremble sous les balles. Outre les armes de guerre qui chantent un peu partout dans la capitale d’Haïti, des fatras ont pris en otage ses rues, offrant des spectacles apocalyptiques à chaque goutte de pluie tombant sur les hauteurs de la ville. À quelques semaines de la célébration de la fête traditionnelle judéo-chrétienne, le Noël, la ville de Port-au-Prince, fondée en 1749, meurt asphyxiée en respirant les odeurs puantes que dégagent les fatras, œuvres humaines.
Ce ne sont pas de bouquets de fleurs déposés sur les voies publiques pour accueillir le père Noël. Trois fois, NON! Ce sont des tonnes d’immondice qui jonchent le pavé. Sur ces détritus décoratifs servant d’adresse aux habitants, aux marchands et à certaines institutions, des mouches, des cochons et des chiens sont en concert. Pour qui ? Pour des piétons, des chauffeurs et des passagers qui traversent la ville.
S’il faut se diriger à la gare routière de Portail-Léogâne, il faut savoir jouer à la marelle. Les produits en styrophoams et les bouteilles vides des boissons gazeux dorment sur le sol. Si on fait un pas devant, il faudra en faire deux autres en arrière. On marche comme des dribbleurs. On esquive non seulement les eaux stagnantes, mais aussi des déchets emballés sur la voie publique.
Des piles d’immondices jonchent la rue de Canapé-vert
Il n’y a pas que le cœur de Port-au-Prince qui souffre de la présence de ces fatras. Au niveau de la commune de Delmas, notamment bas de Delmas, la triste situation se dessine. On va passer Noël où et comment ?
Sur la route de Frères s’allongent des déchets. Ce ne sont pas de sapins de noël, plutôt des produits dangereux pour l’environnement exposés jour et nuit au visage des citoyens qui paient leurs taxes. Les fatras nous saluent et nous parlent quotidiennement.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a publié des données sur la situation de la dengue en Haïti. Sur les 6 643 cas suspects soumis à des tests, 729 ont été confirmés positifs.
Les départements de l’Ouest et de la Grand-Anse présentent les chiffres les plus élevés, avec 237 et 127 cas respectivement, selon le MSPP, soulignant l’absence d’aucun cas de décès signalé dans le contexte de cette épidémie.
Cependant, les autorités sanitaires exhortent la population à rester vigilante face aux manifestations de la dengue, une infection virale transmise par des moustiques du genre Aedes. Les symptômes à surveiller comprennent une fièvre intense, des céphalées sévères, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires et articulaires.
En cas d’apparition de l’un de ces signes, le MSPP recommande une réaction prompte. Il est fortement conseillé de se rendre immédiatement dans un hôpital ou un centre hospitalier le plus proche afin d’obtenir les soins nécessaires.
Cette démarche proactive joue un rôle essentiel dans le traitement efficace de la dengue, soulignant ainsi l’importance de la sensibilisation et de la réactivité individuelle pour contrer la propagation de cette maladie.
Manual Rocha, 73 lane, se yon ansyen anbasadè Etazini nan peyi Bolivi, ki jwenn arestasyon l vandredi pase a nan Miami. Diplomat la ki te travay tou nan seksyon enterè ameriken Kiba arete paske FBI idantifye l kòm ajan sekrè Kiben.
Manuel Rocha gen yon karyè ki long nan diplomasi ameriken an, yo konsidere l kòm yon gwo diplomat.
Daprè jounal Miami Herald, aprè Rocha fin pase wikenn nan nan men ajan federal yo, l ap fè aparisyon l devan lakou Federal Miyami jodi lendi a.
Sous jounal la pa konfime l pou konbyen tan diplomat la te travay pou gouvènman Kiben an, ni si l te pataje enfòmasyon sansib sou Etazini avèk yo.
Manuel Rocha ki anbasadè Etazini nan peyi Bolivi, kòm gwo diplomat ameriken li te okipe plizyè lòt pòs tou nan Amerik Disid la ak Karayib. Li diplome nan inivèsite Yale, li gen diplòm etid siperyè tou nan inivèsite Harvard ak inivèsite Georgetown.
Après quatre (4) années de demande et d’attente de la part des mélomanes, la formation musicale Nu-Look a sorti tôt ce 1er décembre son huitième opus intitulé « Just For You ». En célébration des 23 ans d’existence de ce groupe, le bandleader du groupe, Arly Larivière, a saisi l’occasion pour réaffirmer sa sensibilité musicale, sa compréhension du milieu, et pour hisser le groupe à de nouveaux sommets.
Le single « Mea Culpa », paru le 8 août dernier, est le titre qui a annoncé cet album. Un morceau qui a créé de la polémique. Certains internautes ont fait référence au départ d’un ancien musicien du groupe qui était très proche du maestro. Et, malgré les cartes déjà filées, en début de décembre, Arly Larivière ose dans ses œuvres.
« Just For You », cet opus qui est composé de 17 titres marque déjà un record dans les registres des albums précédents du groupe en termes de quantité de chansons. Le titre « Tribulation », placé en huitième position sur l’album, est une adaptation en hommage au père du maestro, Daniel Larivière, décédé cette année.
Avec le morceau « No Limit », classé en onzième position, le groupe se fond dans le style « Rabòday », invitant à bord le DJ Tony-Mix. Le sixième titre « Men Toro A » a capté l’attention de tout et chacun, sans langue de bois. Arly pointe du doigt son rival à la suite des diverses accusations où aujourd’hui les animateurs sont divisés en plusieurs camps et sont devenus des soldats de différents groupes musicaux.
En plus, comme à l’accoutumée, le maestro n’a pas hésité à chanter haut et fort l’amour, la trahison et la mélancolie dans ses textes. Plusieurs morceaux sont consacrés à ces sujets.
Les titres des chansons de ce nouvel album sont : Mea Culpa, Ma moitié, Malonèt, My Feeling, Femme Mystérieuse en collaboration avec Joé Dwèt File, Facts… Men Towo A, Tribulation, Mwen déçu avec la participation de Medjy Toussaint, An Kachèt, No Limit où il invite Tony Mix et Shabba, Tu m’as Dupé, I Wanna Be Yours avec la voix de son fils Carly J. Larivière qui participe pour la deuxième sur un projet de son père après son apparition sur l’album « My Time » en 2016, Reyalite Lakay, Control Freak, Pran Nan Cho, Jean Robert.
À un moment où monsieur tout le monde a LAS pour s’occuper de leur « Zafè », Nu-Look entre dans le jeu et le Maestro Arly Larivière se livre à un grand pari. L’année prochaine s’annonce très mouvementée en thème de production pour l’HMI, il reste encore de la classe.
Le 9 mars 2024, Arly Larivière et Nu-Look donnent rendez-vous aux amants du compas au Zénith de Paris pour un grand concert attendu depuis l’été.
Chaque année, le 1er décembre, le monde entier se mobilise pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. En 2023, cette journée a été marquée par le thème « Confier le leadership aux communautés ».
À la base, l’objectif de cette journée est de sensibiliser le public sur l’importance de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH, ainsi qu’à soutenir les personnes vivant avec le virus. La date du premier décembre a été choisie comme Journée mondiale de lutte contre le SIDA en 1988 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour commémorer les efforts mondiaux visant à combattre cette maladie.
Le fardeau du SIDA
Le SIDA affecte des millions de personnes à travers le monde en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Les groupes les plus touchés sont les jeunes, les femmes, les travailleurs du sexe et les consommateurs de drogue injectables, selon les rapports médicaux.
Depuis les premières découvertes du VIH et l’apparition du SIDA dans les années 1980, d’énormes progrès ont été réalisés dans la recherche médicale. Aujourd’hui, grâce aux traitements antirétroviraux, les personnes vivant avec le VIH peuvent mener une vie normale et en bonne santé, soutiennent les organisations militant dans le milieu. Des médicaments permettant de contrôler la charge virale et de prévenir la progression de la maladie sont distribués partout dans le monde. De plus, de nouvelles avancées scientifiques, telles que les traitements préventifs comme la PrEP, offrent de nouvelles opportunités pour réduire la transmission du Virus Immunodéficience Humaine (VIH).
Toutefois, jusqu’à date, il n’existe pas de moyen de guérir l’infection, mais les avancées médicales ont permis de développer des traitements antirétroviraux efficaces qui permettent aux personnes vivant avec le SIDA (Syndrome Immunodéficience Acquise) de mener une vie saine et productive.
Selon l’OMS, d’ici 2025, 95 % de toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) doivent avoir un diagnostic, 95 % d’entre elles doivent suivre un traitement antirétroviral (TAR) salvateur et 95 % des PVVIH sous traitement doivent obtenir une suppression de la charge virale tant pour améliorer leur état de santé que pour réduire la transmission ultérieure du VIH.
Aujourd’hui, selon le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), malgré la diminution de nouvelles infections, Haïti a le taux de prévalence le plus élevé dans la région des Caraïbes, et l’épidémie reste féminisée avec un taux de prévalence de 2,1 % chez les femmes contre 1,3 % chez les hommes.
La Digicel a annoncé ce vendredi 30 novembre 2023 une nouvelle campagne baptisée « Noël EPIQUE » visant à faire des heureux pendant la période des fêtes de fin d’année. La compagnie de téléphonie mobile se dit prête à offrir à ses clients deux (2) Toyota Agya et des prix en espèces d’une valeur dépassant vingt-sept millions de gourdes.
En effet, pour espérer gagner des cadeaux, il suffit d’activer un forfait spécial de Noël, a indiqué le communiqué de presse. « Nous sommes ravis de pouvoir offrir autant à nos clients en cette saison des fêtes. Cette campagne incarne parfaitement notre engagement d’apporter joie, valeur et soulagement bien mérité à la communauté haïtienne. Notre plan de Noël offre aux clients des appels ILLIMITÉS vers un numéro Digicel, ainsi que des données pour leurs applications de divertissement préférées telles que WhatsApp, Youtube, TikTok, Disney+ et Sportsmax. Et pour rendre l’expérience encore plus palpitante, nous offrons à nos clients la chance de remporter des prix fabuleux. C’est notre manière de dire merci et de répandre la joie en cette période de Noël”, a déclaré Nicholas Menos, Directeur de marketing à la compagnie.
Les clients pourront activer le plan spécial de Noël et doubler ses chances de remporter l’un des prix de la campagne de Noël ÉPIQUE, a précisé la compagnie blanc et rouge. Ils auront aussi l’opportunité de remporter encore plus de prix tels qu’une PS5, une Apple Watch, une SAMSUNG Watch, des cartes cadeaux Amazon, de l’argent déposé via MonCash, et bien d’autres encore, en jouant à Pick & Win sur l’application MyDigicel. Tout cela en activant simplement un plan via l’application.
Par ailleurs, le PDG de la Digicel, Philippe Brun, a partagé son enthousiasme après l’annonce de cette campagne. “Nous sommes emballés de pouvoir offrir toutes ces surprises incroyables à nos clients pendant la saison des fêtes. Cette campagne nous offre l’opportunité de redonner et de renforcer notre lien avec la communauté tout en partageant l’esprit festif”, a-t-il dit.
La Digicel invite les clients à visiter son site Web ou ses pages réseaux sociaux pour avoir plus d’informations sur cette campagne qui offre la possibilité de gagner une Toyota et de l’argent, ainsi qu’une gamme complète d’offres.
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a publié le mardi 28 novembre 2023 un rapport sur la violence des groupes criminels en dehors de Port-au-Prince, particulièrement sur le calvaire que vivent actuellement les habitants de la région du Bas-Artibonite. Une vie quotidienne alimentée par les meurtres, enlèvements, viols, attaques de propriétés agricoles et de véhicules de transport en commun.
Les enquêtes menées par ces organismes ont permis de mettre à jour le niveau de barbarie régnant dans cette région d’Haïti. “ Entre janvier 2022 et octobre 2023, plus de 1 690 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées dans des localités rurales du Bas-Artibonite, situées à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, Port-au-Prince. Ces violations sont en nette accélération depuis juillet 2022 ”, relève ce rapport.
En effet, le BINUH détaille qu’entre le 1er janvier 2022 et le 31 octobre 2023, 350 personnes ont été tuées, 226 blessées et 1 118 enlevées dans cette région. Et, la grande majorité des victimes sont des hommes (70 %) suivis des femmes (29 %) et des enfants (1 %).
La violence qui fait partie désormais du quotidien des Haïtiens s’étend inéluctablement en dehors de la capitale, Port-au-Prince. “ Au moins 20 groupes criminels, incluant les gangs et les groupes d’autodéfense, sévissent dans cette région du pays. Extrêmement violents, ils n’hésitent pas à exécuter les populations locales lors d’attaques de villages considérés comme « rivaux » et à brûler des personnes enlevées pour forcer leurs familles à payer les rançons ”, a documenté le représentant de l’ONU en Haïti. En plus, les violences sexuelles sont utilisées comme une arme contre les femmes, voire même les jeunes enfants.
L’agriculture en paye aussi les frais. De fait, les gangs, et ceux qui les soutiennent, ont aussi fait des agriculteurs et des propriétés sur lesquelles ils travaillent, des cibles privilégiées. Rançonnements, vols de récoltes et de bétails, destruction de canaux d’irrigation, ont contraint plus de 22 000 personnes à fuir leur village pour trouver refuge dans les centres urbains de la région. Ces déplacements ont d’ores et déjà conduit à la réduction des terres cultivées et l’endettement de nombreux agriculteurs et commerçant(es) incapables de rembourser leurs emprunts. Les effets aggravants de cette situation se font déjà sentir sur l’accès à l’alimentation dans le Bas-Artibonite où, en septembre 2023, plus de 45 % de la population vivaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë, lit-on dans ce rapport.
L’empreinte des gangs criminels armés de Port-au-Prince dans la violence au Bas-Artibonite
Les bandes armées de Port-au-Prince s’étendent leurs pagailles au-delà de la capitale.
En effet, selon le rapport d’enquête, dans l’Artibonite, les groupes criminels les plus importants et les plus violents sont soutenus par des gangs de la coalition G-Pèp, en particulier celui de Village de Dieu. Grâce à ces alliances, cette coalition a réussi non seulement à isoler, sur une distance de plus 80 kilomètres au nord de la zone métropolitaine, la route nationale #1 et les principales villes situées sur le front de mer, mais aussi à contrôler les points de passage menant vers, et arrivant, des régions du Nord. “ Une emprise territoriale qui favorise assurément la circulation illicite des armes et de la drogue ”, mentionnent les enquêteurs.
Et, les responsables rappellent que le récent rapport du groupe d’experts des Nations unies ainsi que les récentes sanctions financières prises par plusieurs pays de la région contre 39 personnalités haïtiennes parmi lesquelles figurent trois (3) hommes actifs politiquement en Artibonite, ont aussi mis en lumière les possibles protections dont pouvaient bénéficier ces groupes criminels.
Police et justice
Le rapport d’enquête indique que, face à la montée de cette violence et à l’augmentation des abus des droits de l’homme, la réponse des autorités policières et judiciaires a été inadéquate et inconsistante. “ Si des opérations policières ont été conduites à la fin de l’année 2022 et au cours du mois d’octobre 2023 dans certaines communes du Bas-Artibonite, elles n’ont pas permis d’endiguer les groupes criminels sur le moyen et le long terme. Invoquant un manque de moyens opérationnels, certains cadres de la Police National d’Haïti (PNH) dans l’Artibonite s’estiment incapables d’empêcher l’expansion de ces gangs. D’autres s’appuient sur des groupes d’autodéfense pour mener des actions violentes contre des villageois vivant dans des zones sous l’influence de ces mêmes gangs ”, documentent les enquêteurs.
La justice n’a pas fait mieux. Des magistrats ont certes ouvert des enquêtes et arrêté quelques membres de gangs, sans pour autant que cela aboutisse à des jugements et à un affaiblissement des capacités de ces gangs. Au contraire, de manière symptomatique, l’un des leaders de gangs les plus connus, celui de Kokorat San Ras, a été libéré illégalement en mars 2023 par l’ancien Commissaire du gouvernement des Gonaïves. Ces deux personnes sont en fuite depuis lors, rappellent le BINUH et le HCDH.
Dans cette spirale de violence, il y a les attaques contre les commissariats, les policiers et les tribunaux qui se sont multipliées en 2022 et en 2023. Au moins huit (8) policiers, dont ceux de Liancourt en janvier 2023, ont ainsi été tués par des membres de ces groupes criminels régnant sur le département de l’Artibonite.
Recommandations du BINUH et du HCDH
À ces faits, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ont fait des recommandations tant qu’aux autorités locales et internationales.
La propagation de la violence en dehors de la zone métropolitaine de Port-au-Prince où entre le 1er janvier 2022 et le 31 octobre 2023, presque 9 000 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées appelle au renforcement des forces de police et au déploiement le plus rapidement possible de la mission multinationale d’appui à la sécurité, dans des conditions conformes aux normes et standards internationaux en matière de droits de l’homme, telle qu’adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations unies dans sa résolution 2699 (2023), recommandations faites dans ledit rapport.
Et, au regard de la détérioration de la situation des droits de l’Homme à travers le pays, il est primordial qu’en conformité avec la résolution 2653 (2022), le Conseil de Sécurité des Nations unies mette à jour la liste des personnes et entités visées par des mesures de sanctions pour avoir appuyé, préparé, donné l’ordre de commettre ou commis des actes contraires au droit international des droits de l’homme, selon le BINUH.
De plus, les organismes de l’ONU indiquent que ces mesures doivent aussi s’accompagner d’actions d’envergure des autorités haïtiennes qui doivent remplir leurs obligations internationales et respecter leurs engagements en matière de droits de l’homme. Ainsi, il est urgent que les représentants de la police et de la justice reçoivent l’appui nécessaire et connaissent une revalorisation de leur statut, notamment une augmentation de leurs salaires, pour être à même de protéger les populations et de poursuivre avec célérité les auteurs de crimes, mais aussi ceux qui les appuient et financent. En même temps, les personnels de la police et de la justice impliqués dans des violations des droits de l’homme et des actes de corruption, doivent être sanctionnés dans les plus brefs délais par leurs institutions et jugés en conformité avec le droit national et international.
L’organisation à but non lucratif, AMKA (Asosyasyon Men Kontre pou Ayiti), se lance dans une bataille pour la construction d’une nouvelle société imprégnée d’amour et de générosité. À l’heure actuelle où nous questionnons notre demain et nous nous demandons quelle action collective à mettre en place pour bâtir la société que nous avons tous souhaitée, AMKA a tendu ses bras généreux pour construire le pont solide entre tous les Haïtiens, d’où qu’ils vivent.
« Dans un geste empreint de solidarité et de compassion […] AMKA, lance un appel profondément significatif à tous les citoyens haïtiens, où qu’ils se trouvent dans le monde, pour partager un peu d’amour avec ceux et celles qui sont défavorisés », ont écrit les responsables.
La structure explique le bien-fondé de son initiative. Selon elle, l’essence de cet appel, dédié à l’amélioration des conditions de vie des communautés vulnérables, place l’empathie et la bienveillance au cœur de sa mission. « Partager l’amour dans le cadre de cette initiative ne se limite pas à de simples paroles, mais invite à des actions concrètes. Les citoyens sont encouragés à offrir un cadeau ou un peu d’argent à quelqu’un (une femme, un homme, un enfant, une personne handicapée », avancent les responsables.
C’est en ce sens qu’AMKA a lancé depuis le début du mois de novembre 2023 une campagne en ligne où les participants peuvent envoyer une photo et un message, que l’organisation intègre dans une carte digitale diffusée sur les réseaux sociaux en signe de soutien au mouvement.
Pour clôturer cette campagne, l’AMKA originera « Konbit Lanmou pou Ayisyen » , qui se tiendra dans la capitale haïtienne le 23 décembre prochain. C’est ainsi qu’elle invite toutes les institutions, publiques et privées, et tous les médias à la rejoindre dans cette initiative en guise de support.
Bouboun nan se yon pati enpòtan nan kò fi a, ki gen pwopriyete inik epi ki mande yon swen apwopriye. Si swen sa pa byen fèt, sa ka antrene pwoblèm tankou enfeksyon epi mennen yon pakèt maladi ki kapab afekte tout kò fi a.
Pale de pran swen kò nou, bouboun nan dwe youn nan priyorite. Kijan pou pran swen bouboun nan pou ka ede kenbe li an sante ? Se youn nan kesyon anpil moun toujou ap poze. Kòman pou kenbe l pwòp, èske li dwe lave aprè sèks ak lòt ankò, se pami kesyon doktè Janvier Dieulor te fè ti bat bouch sou yo ak redaksyon Passion Info Plus la.
Li enpòtan pou n konnen bouboun nan se yon pati nan sistèm repwodiktif fi a. Li se yon kanal miskilè ki konekte matris la ak deyò kò a. Kòm pati natirèl ak nòmal nan kò yon fanm, li jwe yon wòl enpòtan nan relasyon seksyèl ak pandan akouchman. Bon fonksyonman li depann de flò vajinal la.
» Flò vajinal la sitiye nan bouboun nan. Li fèt ak yon seri bon bakteri kò a pwodui natirèlman. Wòl yo se pwoteje yon ekilib nan bouboun nan ant prezans bon bakteri sa yo ak move bakteri yo rele patojèn nan. Lè ekilib sa a konsève, enfeksyon rete lwen bouboun nan. Men se yon ekilib ki frajil epi ki souvan deranje « , eksplikasyon Doktè Janvier Dieulor.
Kisa ki ka deranje ekilib flò sa nan bouboun nan ?
Daprè Doktè an, plizyè faktè kapab gen yon enpak negatif sou ekilib sila a tankou : ijyèn entim ki ensifizan oswa twò agresif, douch ki enplike netwaye andedan bouboun nan, jèl douch ki gen pafen oswa ki gen alkòl, mete kilòt ki twò sere oswa sentetik ak lòt ankò. Yon lòt kote gen faktè òmonal : chanjman òmonal rive pandan règ, gwosès ak menopoz. Epizòd sa yo febli ekilib flò nan bouboun nan epi yo ka mennen nan enfeksyon.
Dezekilib sa yo nan flò vajinal la gen anpil retonbe. Yo ka lakòz demanjezon, iritasyon, ekoulman nòmal ki diferan ak ekoulman blan klasik oswa menm maladi nan bouboun nan. Lè sentòm sa yo prezan, li enpòtan pou fi a konsilte doktè oswa jinekològ ki pral preskri yon tretman ki apwopriye, sa medsen an konseye.
Ki reflèks ou ta dwe adopte chak jou ak pandan peryòd ou ?
Medsen an fè nou konnen gen yon bon ijyèn entim chak jou esansyèl pou bouboun nan, depi premye peryòd la jiska menopoz. Se pa yon pil bagay, fi a jis bezwen adopte kèk bon abitid.
“ Yon sèl twalèt entim, oswa menm de (2) maksimòm chak jou. Plis nou netwaye, plis nou retire flò vajinal la ki kontribiye nan move ekilib li. Paske bouboun nan gen kapasite poun netwaye tèt li pou kont li. Lave bouboun nan dousman, san gan oswa eponj, vilv la ak klitoris la, san w pa eseye lave anndan kò an ”, eksplikasyon li.
Souvan doktè yo konn rekòmande pou fi yo sèvi ak pwodui ijyèn entim, san pafen, ti sèvyèt entim ak jèl ki fèt espesyalman pou zòn nan bouboun nan. Evite pwodui pafen, douch nan bouboun ak savon paske yo ka deranje ekilib natirèl la nan bouboun lan. Evite itilize pèfizyon, fèy yo preskri sou entènèt paske bouboun nan ka netwaye tèt li, jan nou di l la, toujou daprè Doktè a.
“ Mete kilòt koton, kite yo sèch nan solèy, mete yo sou yon sèvyèt sou bò dwat kilòt yo. Toujou byen lave men w lè w ap mastibe. Pipi ap anpeche posib enfeksyon irinè apre sèks. Li pi bon pou itilize dlo bouyi pou netwayaj pèsonèl elatriye. Sèvyèt ijyenik yo ta dwe chanje 4 a 5 fwa pandan jounen an ”, pawòl li.
Li pa rate okazyon pou raple, bouboun nan gen pwòp flò bakteryen li. Kidonk, detui flò sa p ap benefik. Divès jèn fi alèkile adopte anpil move pratik tankou bouyi jiwòf, oubyen fèy pwa kongo pou sere bouboun yo oubyen itilize vinèg kont enfeksyon. Tout sa yo pa benefik pou bouboun nan.
Bouboun nan ap bay move sant
» Pou moun ki di bouboun yo gen move sant. Odè an ka koze pa enfeksyon tankou vajinoz bakteryèn oswa enfeksyon. Dezekilib omònal sa yo ka rive pandan règ oswa menopoz. Twòp ijyèn entim oswa itilizasyon pwodwi pafen ka deranje ekilib natirèl la nan bouboun lan ”, eksplikasyon Doktè Janvier Dieulor.
Pi lwen, li fè konnen fòk nou pa bliye tou chak fanm gen pwòp odè vajinal li ki ka varye de yon moun a yon lòt. Men, si fi a remake yon chanjman toudenkou nan odè vajen ou oswa si l fè eksperyans gratèl oswa iritasyon, li pi bon pou l konsilte yon pwofesyonèl swen sante pou elimine nenpòt enfeksyon oswa pwoblèm ki kache.
Rejim alimantè
Yon rejim ekilibre jwe yon wòl esansyèl tou nan kenbe balans òmòn ak ankouraje flò vajinal la an sante. Li enpòtan pou fi yo konsome manje ki gen anpil eleman nitritif tankou fwi, legim, epi bwè ase dlo ak limite konsomasyon nan manje transfòme ka ede kenbe bon sante nan vajen. Manje trete oubyen manje transfòme se pwodui yo chanje yo ki vinn bay yon lòt pwodui tankou sosis, « hotdog »…
Li konseye pou fi a koute kò li epi konsilte yon pwofesyonèl swen sante si ta gen enkyetid. Pa egzanp, si fi a remake nenpòt chanjman ki pa nòmal, tankou gratèl, odè oswa doulè.
Nan peyi Angletè (Wayòm-Ini), anpil entènot vizite sit ki rezève pou adilt yo, men anpil fwa moun sa yo konekte se nan mitan lajounen, pandan lè travay (lè biwo). Daprè yon etid, se sit pònografi anpil Britanik sa yo vizite pou al distrè yo.
Etid sa se « Ofcom », ki se yon regilatè telekominikasyon nan Wayòm-Ini, ki reyalize l. Nan done yo kolekte, yo dekouvri Britanik yo konsome anpil kontni ki gen awè ak pònografi.
Daprè Ofcom, 29 % sitwayen sa yo ki depase laj 18 lane konsome videyo pònografi. Pousantaj sa evalye a 13,8 milyon Britanik kote majorite nan yo (73 %) se gason. Men sa ki atire atansyon, moun sa yo se nan lè biwo yo distrè yo nan kontni sa yo.
“ Pi gwo trafik sou sit sa yo fèt nan mitan jounen an. Vizit yo pi plis fèt sòti 9è nan maten pou rive 6è aprèmidi. Pandan lè sa, 21 % popilasyon an, adilt yo, yo monte sou sit ki rezève ak bagay pou granmoun. Sa ki vle di yon pèsòn sou 5, pandan lè biwo yo, konsilte sit pònografi”, sa etid la revele.
Lè li bonè nan maten ak lè l kòmanse fè ta nan aswè, sitwayen Wayòm-Ini yo pa negosye ti videyo sila yo.
Pou founisè kontni sa yo, Britanik yo plis itilize sit « Pornhub ». Daprè yon rapò sit sa te sòti an 2022, Angletè se dezyèm peyi ki plis itilize sit sila, dèyè Etazini ki premye.
Le Hamas et le Qatar ont annoncé ce lundi la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza. Depuis vendredi, une trêve de quatre jours était en vigueur, favorisant la libération de certains otages israéliens par le Hamas et de certains prisonniers palestiniens par l’Israël.
En effet, selon AFP, l’accord, négocié par le Qatar avec l’appui des Etats-Unis et de l’Egypte et entré en vigueur vendredi dernier, a permis le passage de l’aide humanitaire à Gaza et la libération de 50 otages israéliens sur plus de 200 encore retenus à Gaza, et de 150 prisonniers palestiniens détenus en Israël.
La prolongation cette trêve ouvre la voie à Israël pour négocier la libération d’environ 200 Israéliens encore tenus en otages. De l’autre côté, le groupe Hamas s’attend à la libération de ses militants écroués en Israël.
Environ 7 000 Palestiniens sont incarcérés dans des prisons israéliennes, selon le Club des prisonniers, une ONG palestinienne de défense des détenus, relate AFP.
Si aujourd’hui la violence fait rage dans le pays et touche en grande partie la famille du football, certains jeunes sont déterminés à garder le cap dans ce milieu. L’École de football et Club IDELO est l’un des exemples de résilience.
Basé à Pétion-Ville, IDELO FC est une initiative de jeunes comptant plus de 150 talents de diverses catégories, de U-8 à U-20.
« Le recrutement de ces enfants et jeunes se fait de plusieurs manières; certains nous rejoignent suite aux décisions de leurs parents, d’autres de leur propre initiative. Ceux qui viennent volontairement passent par un stage pour dévoiler leurs talents, puis nous contactons leurs parents », explique Ivaldo Lafleur, fondateur de l’académie.
C’est une école de football de plusieurs catégories, fondée et dirigée par des jeunes, une initiative rare en Haïti. « Nous n’exigeons pas de frais d’inscription aux enfants et aux jeunes pour intégrer l’académie, sauf en cas d’organisation d’activités, où nous pouvons réclamer une participation financière », déclare le coach Lafleur.
Pour évaluer les capacités des nouveaux membres, l’IDELO FC dispose d’un staff technique composé de plusieurs coachs. Sous leur encadrement, les U-8, U-13, U-15, U-17 et U-20 évoluent dans leur position optimale.
Face au manque d’activités sportives
Ces derniers temps, les activités sportives disparaissent progressivement de notre quotidien. Haïti, un pays riche en talents, n’a pas de championnat national. Dans cette optique, le staff de l’IDELO FC ne se contente pas d’observer.
Dans le but de continuer à évaluer les progrès et de perfectionner le talent des jeunes sous leur responsabilité, le staff a décidé d’organiser un championnat avec la participation d’autres équipes de la commune. Cet événement s’est déroulé du 28 septembre au 25 novembre et a englobé les catégories U-13, U-15 et U-20.
« Je profite de l’occasion pour remercier l’entreprise Le Sportif pour son soutien en matière de trophées pour les gagnants. Sans oublier Kako’s Kids, qui nous soutient depuis le début en assurant notre équipement en collaboration avec d’autres partenaires », précise l’un des responsables.
La suspension du championnat national n’est pas sans conséquence sur le projet IDELO École de football et Club. « Le projet en est à ses débuts. Nous chérissons beaucoup d’idées, malheureusement, le pays nous retarde », déplore le fondateur. Le championnat national pourrait considérablement nous aider à progresser. Cependant, même la Fédération Haïtienne de Football ne répond pas à nos besoins. La FHF est fermée, et lors de nos démarches, on nous demande d’attendre car les services ne sont pas opérationnels, mentionne-t-il avec amertume.
Cependant, le fondateur Ivaldo Lafleur ne compte pas abandonner, soulignant que le travail doit se poursuivre dans le but de sauver des jeunes. Pour ce faire, l’IDELO FC met en place son propre championnat et d’autres initiatives.
Actuellement, IDELO FC a reçu une invitation pour participer à un tournoi prévu le 20 janvier 2024 au Costa Rica, dans plusieurs catégories (de U-7 à U-17). Les responsables ne sont pas encore en mesure de confirmer leur présence faute de sponsors.
Plusieurs journalistes ont participé, entre octobre et novembre, à plusieurs séances de formations autour du thème : « la lutte contre la corruption au service de la bonne gouvernance », à l’initiative de la Gouvernance Group (GG) et ses partenaires, dont le Haut-commissaire des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme.
Dans le cadre de ce projet d’Education Civique, divers intervenants de taille ont pris le temps d’échanger avec les professionnels de la presse sur les techniques d’écriture journalistique, la fraude électorale, les techniques d’enquête et Monitoring, les lois et l’organisation de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) et de l’Unité Centrale de Renseignement Financier (UCREF).
Le journalisme et le civisme sont interconnectés. Environ une vingtaine de journalistes ont été formés. Désormais, ces professionnels ont une compréhension approfondie de la corruption et des moyens de la combattre.
À l’issue de ces séances de formations, les responsables annoncent des formations continues suivies d’encadrement pour les journalistes travaillant ou spécialisés dans la matière.
La corruption, un fléau, qui gangrène le pays. Les derniers rapports publiés par l’ULCC ne représentent qu’une partie de l’iceberg.
(FILES) This handout photo provided by the Hennepin County Jail and received by AFP on May 31, 2020 shows Derek Chauvin booking photos face and profile. Derek Chauvin, the US police officer whose murder of George Floyd sparked massive racial justice protests in 2020, was stabbed in prison on November 24, 2023, the New York Times reported citing unnamed sources. (Photo by Handout / Hennepin County Jail / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / Hennepin County Jail " - NO MARKETING - NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
L’ancien officier de police de Minneapolis Derek Chauvin, qui a été reconnu coupable du meurtre de George Floyd lors d’une arrestation en 2020, aurait été poignardé tôt ce samedi dans la prison fédérale où il purge une peine de plus de 20 ans.
Des personnes au courant de la situation ont rapporté au journal New York Times que Derek Chauvin, 47 ans, s’est fait poignardé dans la prison fédérale de Tucson, en Arizona, Etats-Unis. De son côté, le Bureau fédéral des prisons a confirmé qu’un détenu de la prison de Tucson a été poignardé à 12 h 30, sans avoir donné l’identité de la victime.
Aucun autre détenu ou membre du personnel pénitentiaire n’a été blessé. La situation a été rapidement gérée, selon des sources contactées par le New York Times.
Les techniciens médicaux d’urgence ont pris des mesures pour transporter le détenu dans un hôpital local pour un traitement et une évaluation plus approfondis, ont écrit les responsables du bureau. Aucun détail n’était immédiatement disponible sur son état, mais l’une des personnes ayant connaissance de l’incident a déclaré, selon NYT, que M. Chauvin avait survécu à l’attaque.
Derek Chauvin est ce policier blanc qui s’était agenouillé sur l’Afro-Américain Georges Floyd pendant environ 10 minutes en mai 2020 alors que M. Floyd était allongé menotté, face contre terre, à un coin de la rue South Minneapolis. Georges Floyd, 46 ans, agent de sécurité et ancien rappeur, est mort étouffé. Ce meurtre a été capturé en vidéo par un adolescent, et les images ont rebondi dans le monde entier.
Le meurtre de Georges Floyd a suscité les plus grandes manifestations d’une génération, contre la violence policière et le racisme aux Etats-Unis, et a conduit à un procès télévisé très médiatisé au cours duquel Derek Chauvin a été reconnu coupable du meurtre au deuxième degré en avril 2021. Trois autres officiers qui se trouvaient sur les lieux ont également été reconnus coupables par la suite d’avoir violé les droits de M. Floyd.
En avril 2021, après trois semaines de témoignage au procès, les jurés ont délibéré pendant environ 10 heures avant de condamner le policier Derek Chauvin de tous les chefs d’accusation auxquels il a été confronté dans l’affaire de l’État. Juge Peter A. Cahill l’a condamné à 22 ans et demi de prison.
La nommée Stéphanie MONDESTIN a été interceptée dans la matinée du jeudi 23 novembre 2023 à l’aéroport international Toussaint Louverture alors qu’elle s’apprêtait à prendre un vol à destination de la République dominicaine. Ce, malgré une invitation au Parquet de Port-au-Prince pour le 27 novembre prochain dans le cadre des poursuites relatives au rapport de l’ULCC lui épinglant.
Dans son rapport publié la semaine dernière, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a réclamé la mise en mouvement de l’action publique contre Stéphanie MONDESTIN, ancienne Directrice Générale adjointe de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), pour prise illégale d’intérêt, blanchiment du produit du crime et association de malfaiteurs. Ce, dans le cadre de l’acquisition, au nom de l’institution, d’une maison à plus de 86 millions de gourdes appartenant à Alfredo Junior Antoine.
À la suite des faits de corruption signalés au sein de l’ONA, l’ULCC a ouvert une enquête visant à élucider les circonstances d’un décaissement de 86 384 053 millions de gourdes pour acquérir une propriété à Pétion-Ville. Des cadres de l’ONA ont été auditionnés, dont l’ancien Directeur Général Jemley Marc JEAN-BAPTISTE.
En effet, M. JEAN-BAPTISTE a fait savoir aux enquêteurs que cet achat a été effectué dans l’objectif de mettre en place une École de Formation continue au sein de l’ONA. La propriété, située à la Rue Lamarre, Pétion-Ville, avait été offerte par l’ancien député Alfredo Junior ANTOINE, le 4 novembre 2021.
Jemley JEAN-BAPTISTE, DG de l’ONA à l’époque, avait sollicité l’avis de la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP) qui, de son côté, évoquait son incompétence pour juger une telle affaire, conseillant au Directeur de s’adresser à la DGI.
M. JEAN-BAPTISTE a décidé de son propre chef de demander à la Direction de portefeuille de l’ONA d’évaluer la propriété en vue d’entamer les suivis administratifs. “ Si l’offre de vente a été faite le 4 novembre 2021, l’analyse des documents transmis à l’ULCC dans le cadre de son enquête démontre, paradoxalement, que les suivis administratifs effectués sont bien antérieurs à cette date. Par exemple, le rapport d’évaluation du Service de génie de l’ONA date du 28 octobre 2021 ”, lit-on dans le rapport.
Ensuite, le DG Jemley JEAN-BAPTISTE a demandé au Gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH) de transférer la somme de 86 383 053 millions de gourdes sur le compte bancaire du notaire Daniel DESPEIGNES. Ce qui a été fait le 27 décembre 2021.
Stéphanie MONDESTIN
Se basant sur les documents en sa possession, l’ULCC relate de nombreuses transactions douteuses faites à un rythme accéléré de manière à dissimuler les fonds déposés et blanchir le produit du crime.
Selon l’ULCC, il s’agit de personnes influentes qui mettent à profit des stratagèmes et qui s’entendent pour commettre ces actes de corruption. De fait, dans un temps record allant du 30 décembre 2021 au 10 janvier 2022, 96% du montant en question a été viré par le notaire Daniel DESPEIGNES sur les comptes bancaires de quatre (4) entreprises :
1- ARCHI-IMMO, représenté par Alfredo ANTOINE, a reçu un montant de 35 382 585 gourdes ;
2- IDEAL ESTATE INNOVATION, représenté par Piterson JUSTE, a reçu un montant de 15 000 000 gourdes ;
3- IDEAL, représenté par Piterson JUSTE et Stéphanie MONDESTIN, a reçu un montant de 15 218 000 gourdes ;
4- A&C FOURNITURES DE BUREAU ET MATÉRIELS INFORMATIQUES, représenté par Christelle LHERISSON, a reçu un montant de 18 140 758 gourdes.
L’ULCC a tenu à établir la responsabilité individuelle de ces individus cachés derrière ces entreprises utilisées pour manipuler des fonds afin de détourner les attentions sur les bénéficiaires réels des différentes transactions bancaires opérées. “ Il est important de se focaliser sur le cas très grave de Stéphanie MONDESTIN dont l’implication dans ce dossier constitue une prise illégale d’intérêts. Elle a reçu, sur les comptes bancaires de sa propre entreprise à la SOGEBANK et la BNC, une somme cumulée de 30 381 965 gourdes provenant des 86 millions décaissés par l’ONA pour l’acquisition de la propriété à Pétion-Ville, alors qu’elle occupait le poste de Directrice Générale adjointe de l’ONA ”, retrace le rapport.
Plus loin, l’ULCC a indiqué que toute porte à croire que l’usage de l’entreprise IDEAL ESTATE INNOVATION est une stratégie pour brouiller les pistes sur l’origine des fonds transférés afin de les blanchir. “ En sa double qualité de Directrice Générale Adjointe de l’ONA et représentante légale de l’une des entreprises ayant obtenu des virements à partir du montant payé par l’Office, elle a reçu un intérêt direct dans l’opération de vente. En agissant sciemment ainsi alors qu’elle est également en charge d’en assurer la surveillance et en utilisant son entreprise pour dissimuler le produit dérivé de l’acte de corruption, Stéphanie MONDESTIN a commis d’une part, un acte de prise illégale d’intérêts flagrant conformément aux disposition de l’article 5.13 de la loi 12 mars 2014 portant la prévention et répression de la corruption ”, conclut l’entité d’anti-corruption.
Alfredo ANTOINE et Stéphanie MONDESTIN
Plus loin, l’ULCC a déclaré que la traçabilité réalisée par la Commission de fonds de l’ONA dans le cadre de l’enquête révèle que l’ex-député de Kenscoff, Alfredo ANTOINE, a agi conjointement avec l’ancienne Directrice Générale adjointe Stéphanie MONDESTIN dans le processus de dissimulation du produit de la corruption. Une analyse exhaustive des différentes transactions a permis de découvrir que certaines entreprises « écrans » ont été utilisés pour blanchir les produits du crime, tout pour que ANTOINE ne reçoive pas sur son compte personnel le montant de la vente.
“ Il (Alfredo ANTOINE) a préféré de scinder le montant et aussi de le partager à plusieurs entreprises, dont une appartenant à Stéphanie MONDESTIN. Le 14 janvier 2022, Alfredo ANTOINE a effectué un surprenant dépôt cash de 15 163 965 gourdes sur le compte de IDEAL ESTATE INNOVATION dont Stéphanie MONDESTIN est la co-propriétaire ”, détaillent les enquêteurs.
De plus, les enquêteurs de l’ULCC ont établi que Piterson JUSTE a de son côté aidé Stéphanie MONDESTIN à dissimuler les produits de la corruption, remarquant que les transactions en lien au montant reçu par IDEAL ESTATE INNOVATION ont été faites par Piterson JUSTE. Ce dernier a voulu subtilement occulter la participation de Stéphanie MONDESTIN dans les mouvements de fonds qui se trouvent sur le compte bancaire de l’entreprise qu’elle en est également signataire.
En somme, sur le plan administratif, l’ULCC recommande l’audit de la gestion de Jemley Marc JEAN-BAPTISTE à la tête de l’ONA par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif et la prise de possession de la propriété Sissi au numéro 34, Rue Lamarre, Pétion-Ville, dûment acquise par l’ONA.
Sur le plan pénal, elle recommande la mise en mouvement de l’action publique contre Jemley Marc JEAN-BAPTISTE pour abus de fonction, contre Stéphanie MONDESTIN pour prise illégale d’intérêt, blanchiment du produit du crime et association de malfaiteurs, contre Alfredo Junior ANTOINE pour co-auteur de blanchiment du produit du crime, et contre Piterson JUSTE pour complicité de blanchiment du produit du crime et association de malfaiteurs.
Étonnamment, lors d’une descente des lieux effectuée le 7 juin 2023 par les agents de l’ULCC dans la propriété en question, ils ont découvert que des locataires du vendeur (Alfredo ANTOINE) occupent toujours le terrain. Alors que l’ONA a payé intégralement la propriété à plus de 86 millions de gourdes depuis le 27 décembre 2021.
L’Ensemble Contre la Corruption (ECC) salue les rapports d’enquêtes réalisés par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), relatifs à des actes de corruption touchant différentes institutions publiques, entités administratives et personnalités publiques. Ces rapports concernent le Parquet de Port-au-Prince, le Parquet de Saint Marc, le Parquet de Fort Liberté ainsi que le Parquet de Hinche, selon cette structure dans un communiqué publié mardi.
L’ECC a indiqué que les organisations de la société civile et les citoyens sensibilisés dans la lutte contre la corruption se feront le devoir de faire le suivi judiciaire de ces dossiers.
Même le Sénat de la République est touché par la corruption, de même que des institutions publiques autonomes telles que l’ONA et l’APN, selon l’ECC qui « se questionne sur les nominations des ordonnateurs publics, qui souvent n’obéissent pas aux règles et aux normes fixées par la loi ». Selon la structure, les ordonnateurs sont souvent nommés pour leur accointance politique, et ils n’obéissent qu’aux ordres reçus des pouvoirs politiques au détriment du respect des normes administratives et comptables.
« En plus du questionnement sur la légalité des nominations qui sont faites, n’y a-t-il pas lieu de réaliser un véritable vetting des prétendants à occuper des fonctions d’ordonnateurs publics? » s’interrogent les responsables.
L’ECC se questionne aussi sur la responsabilité directe du MTPTC dans la gestion des équipements confiés au CNE.
En effet, l’Ensemble Contre la Corruption encourage tous les citoyens et tous les fonctionnaires de l’Administration Publique à toujours participer à alerter l’opinion publique et l’ULCC sur les possibles actes de corruption sur lesquels des investigations doivent être menées, arguant que la dénonciation des actes de corruption est un devoir citoyen.
L’institution regrette que plusieurs dossiers déposés par l’ULCC par devant différentes juridictions du pays n’aient pas encore été organisés, alors que « l’opinion publique haïtienne attend des procès exemplaires sur tous les dossiers pendant aux Parquets ou qui sont traités par des juges d’instruction. »
À ce fait, l’ECC dit réitérer son plaidoyer sur la nécessité d’aménager un Parquet Financier National Anti-Corruption, habilité à instruire les dossiers de corruption qui lui sont soumis et de mener des enquêtes et poursuites judiciaires dès qu’il y a clameur publique.
Depi lontan, kesyon zonbifikasyon pa sispann fè pale de li an Ayiti. Yon dosye ki pran plis anplè preske chak mwa novanm paske epòk sa moun yo kwè gen zonbi ki lage nan tout lari. Sa rive anpil dout plane sou istwa yo rakonte n sou kesyon zonbifikasyon an. Redaksyon Passion Info Plus deside gade, an pati, kisa syantifikman ki te ka eskplike kòman yon moun ki fin mouri fè reveye oubyen leve.
Fenomèn zonbifikasyon an rete youn nan trè kiltirèl Ayiti ki pa sispann pike kiryozite anpil moun. Gen moun ki kwè li reyèl an Ayiti pou yon pratikan vodou leve moun mouri, yon aksyon pèsonn poko vrèman pwouve ak tout prèv. Men depi lontan n ap tande istwa moun yo di ki mouri ki reveye swa nan mòg oubyen sèkèy, yo konn di gen mòg ki touye moun yo malgre yo reveye jis pou yo ka fè kòb la, gen moun yo di ki mouri depi plizyè jou epi nan antèman yo wè y ap bay san nan sèkèy la ak plizyè lòt ka ankò. San nou pa bliye ka kote moun rapòte yo kwaze ak yon moun yo konnen ki te mouri epi yo te antere.
Nan yon tèks li ekri sou fenomèn sa epi li pataje avèk nou, Doktè Kerry Norbrun eksplike ak tout detay kòman sa rive posib, syantifikman, yon moun nou konn panse ki mouri epi reveye lapoula, sitou nan mòg.
Se avèk yon pwazon yo zonbifye moun
Selon Doktè a, zonbifikasyon se yon fenomèn ki la depi nan tan esklavaj kote nwa yo te konn itilize l pou sanksyone moun k ap fè deriv nan kominote an. Yo jije akize a nòmalman avan epi yo ba l santans li, kote yo zonbifye l pou fè l travay fòse. “ Jounen jodi a, yo itilize zonbifikasyon pou fè moun mal, paske se yon pwazon yo bay pou zonbifye moun ki fèt abaz yon poud yo itilize ki se yon bagay ki syantifikman pwouve, se nan pwazon sa yo pyeje moun nan ”, eksplikasyon l.
Nan poud sa yo itilize yon pwazon ki rele TTX « tetrodrotoxine » yo jwenn nan yon pwason ki rele foufou. Pwason sa ki konn gonfle fè kò l fè pikan, li gen yon pwazon, japonè manje pwason sa anpil, epi yo repere plizyè ka japonè ki pran nan pwazon pwason sa gen ladan l la chak ane. Nan peyi Japon fòk ou gen papye pou w kuit pwason foufou pou moun, se sa Doktè Kerry Norbrun ekri.
Pi lwen, li fè konnen pou pwazon sa penetre po moun nan yo itilize yon bann resèt pami yo “po krapo” ki gen yon pwazon ladan l ki pral fè moun lan plede grate epi sa pral kreye lezyon epi poud la ap antre, epi penetre veso yo jiska li rive nan san moun lan.
“ Lè TTX la antre nan kò moun, li bloke sodyòm ki nan kò a, sa pral fè tout fonksyon vital yo fonksyone an ralanti. Moun lan paka bouje ; li ka menm difisil pou wè si moun sa ap respire ; ou ka pa santi si kè l ap bat ; lè w ouvri je l ou wè « pupille » li dilate paske nan resèt yo fè a gen yon flè yo itilize, yo konn fè te klòch avè l, flè sa fè pipiy je w dilate tankou se yon mò ”, pawòl Doktè a.
Donk moun ki viktim nan vin tankou moun ki mouri. Selon kantite dòz pwazon yo te bay moun nan, depi pwazon an kòmanse fini, moun nan ka reveye swa nan mòg la, nan antèman l oubyen nan kav li. Se sak fè n konn tande nan pita moun ki zonbifye moun nan al reveye l avèk yon “antidòt” kont “TTX” la. Doktè Kerry Norbrun presize, jiska prezan, okenn syantifik pa konnen kisa yo itilize kòm antidòt la.
Epi lè yo reveye moun nan yo toujou ba l bwè pwazon an pou delala l, pou kenbe l an eta zonbi an kòm se sodyòm yo TTX la bloke, sèl kizin fèt abaz sodyòm ak klò, se sak fè yo pa bay zonbi yo sèl. Pwazon yo bay yo a se pou bloke sodyòm ki nan kò a.
Lòt rezon ki fè moun mouri ka leve
Medsen an te pale sou yon lòt fenomèn, ki gen rapò ak lasyans, ki ka fè yon moun yo te panse ki mouri reveye.
Dezyèm fenomèn ki konn fè moun yo leve nan mòg kote yo konn annik voye moun nan nan tiwa glase mòg la epi li leve menm kote a, koz sa se yon pwoblèm ki gen nan kè. Yo rele li « fibriyasyon vantrikilè » kote olye kè a bat, li tonbe tranble pito.
Nan ka sa, yo konn ap chèche batman kè a yo pa jwenn anyen. Epi, pou kè a redemare pou l bat nòmal fòkb li gen yon chòk, ebyen lè yo annik pran moun nan yo voye l nan tiwa glase a, sa ka kreye yon chòk epi kè a redemare. Se nan ka sa yo nou konn tande moun nan leve nan mòg la, eksplikasyon Doktè a.
Anplis, gen yon twazyèm fenomèn. Sa li menm yo rele l « Phénomène de Lazare » kote kè yon moun bloke yo fè tantativ pou reyanime l epi tout tantativ echwe.
Sa ka rive moun nan rete li leve pou kò l. Depi 1982, yo mansyone l 38 fwa nan literati medikal la sou fenomèn sa. Ipotèz (gen plizyè lòt) ki tante eksplike sa yo panse a koz presyon yo t ap fè sou pwatrin nan lè yo t ap tante reyanime l la, ki vin kreye yon presyon negatif, ki vin dilate kè an epi rapid aktivite elektrik kè a redemare. Se rezon sa ki fè nan etik medikal yo akòde 10 minit a yon moun yo tap eseye anime ki echwe, toujou selon sa Doktè Kerry Norbrun ekri.
Si nou ap baze sou tout enfòmasyon sa yo Doktè a pataje avèk nou, nou ka eseye konprann an pwofonfè lè Ayisyen konn deklare yon moun pa mouri, men pito se malfektè oubyen yon pratikan maji nwa ki “Toudi” li. Anpil sitwayen, sitou an pwovens, konn menm rete kwè moun sa tande tout sa k ap pase, moun k ap kriye, vèy li k ap fèt, men li paka reyaji.
Photo mise en avant/Le nouveau film de Bertrand Bonello, « Zombi Child », est en partie inspiré d’un très fameux cas de zombification survenu en 1962 à Haïti. Celui de Clairvius Narcisse, qui fut empoisonné, enterré vivant, puis déterré et réduit en esclavage…
Après un mois de l’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024, alors que, les tribunaux s’apprêtaient à reprendre leurs activités, incluant l’organisation des audiences correctionnelles et des assises criminelles, avec ou sans assistance de jury, les magistrats ont décidé d’entrer en grève à partir de ce lundi 20 novembre 2023. Cet arrêt de travail vise à exprimer leur mécontentement face au non-respect de leurs droits par les autorités judiciaires.
Dans une lettre adressée à la ministre de la justice Emmelie Prophète Milcé, le Collectif des Magistrats Debout d’Haïti (COMADH) annonce que les officiers du ministère public des 5 Cours d’appel, des 18 tribunaux de première instance, et du tribunal spécial du travail observeront un arrêt de travail pour faire respecter leurs droits.
Le COMADH rappelle à la ministre de la justice que les promesses faites dans une correspondance du 6 mars dernier n’ont pas été tenues, en particulier celles concernant les avantages légaux des magistrats debout, conformément à la loi du 27 novembre 2007.
“ Les juges occupant le même rang et le même niveau que les magistrats debout reçoivent des cartes de débit avec un tiers de leur salaire mensuel, des indemnités de fonction consistant en la moitié de leur salaire mensuel, des bons de carburant accusant un montant de 16 000 gourdes, des téléphones prépayés et d’autres subventions. Plus d’un mois et demi après l’entrée en vigueur du nouveau budget, ces avantages promis, et, qui reviennent de droit aux magistrats debout au regard de la loi du 27 Novembre 2007, ne sont toujours pas effectifs ”, souligne le collectif.
Joint au téléphone par la rédaction, le porte-parole du COMADH, Aubourg Giovanni, dénonce ouvertement les autorités qui exercent, selon lui, une pression morale sur les magistrats debout pour les empêcher de revendiquer leurs droits conformément à la loi. « Nous subissons des transferts. Moi-même, j’ai été transféré à une autre juridiction. Le président du collectif a été transféré de la juridiction des Cayes à celle de Jérémie », affirme-t-il.
Déjà fragmentée par les crises qui ont jalonné son histoire, Haïti est aujourd’hui un pays où la vie vécue est celle de la misère, du désespoir et d’un combat sans répit contre l’indécence et l’ignominie. En effet, la situation actuelle laisse présager, osons le dire, une triste fin possible pour une civilisation qui a inscrit, avec maestria, son nom dans l’histoire de l’humanité. Plongée dans le chaos, cette terre de liberté est, malheureusement, séparée par des gangs qui y régnent depuis une dizaine d’années.
Après le 12 janvier 2010, donc au lendemain du passage du tremblement de terre meurtrier dans le pays, des Haïtiens avaient tenu, bravo, le discours de la réconciliation et de la refondation du pays. Mais, parfois, le désespoir force à couper. Face à la difficulté ou, mieux, l’incapacité des dirigeants de l’époque, bon nombre de compatriotes ont dû abandonner le pays en quête de meilleures conditions de vie.
Les barrières dressées par les élites haïtiennes leur paraissent infranchissables. L’aide humanitaire pour les victimes du séisme a été détournée à des fins personnelles par des acteurs d’ici et d’ailleurs. Même le fonds pour la reconstruction des infrastructures du pays, soit environ 8 milliards de dollars américains, aurait été dilapidé. Ceux et celles qui géraient cet argent sont bel et bien en liberté sans être dans le collimateur de la justice.
Haïti reste encore à genoux. Par ailleurs, des hauts cadres de l’État ont été indexés dans le gaspillage de 4.8 milliards de dollars, fonds issu du programme Petrocaribe. Cet autre scandale a contribué à tuer l’espoir et à augmenter la fracture sociale. Un véritablement mouvement visant à exiger des comptes aux dilapidateurs de ce fonds a vu le jour. La réitération de ces mouvements de rue a fait peur aux classes politique et économique du pays.
Selon un rapport d’un groupe d’experts des Nations Unies, c’est à la suite de cette question « Où est passé l’argent de Petrocaribe ? » que les groupes armés se sont multipliés en Haïti, plus précisément dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Depuis, Haïti bascule et se perd dans une spirale de violence qui ne dit pas son nom. Selon le professeur Georges Eddy Lucien, cette violence des groupes armés vise à tuer les mouvements des masses populaires.
Si par le passé, les barrières n’étaient pas visibles, aujourd’hui, en revanche, elles se voient comme le nez au milieu de la figure. Des territoires perdus, donc contrôlés par des groupes armés. L’entrée Sud de la capitale haïtienne est un véritable rubicond pour les passagers. Traverser la zone de Canaan constitue un acte héroïque. Les refrains des balles meurtrières ont mis à la porte des centaines de milliers d’habitants dans diverses zones.
Une grosse barrière en fer forgé est placée dans la rue à Delmas 18 dans le but de bloquer le passage des bandits armés
Prises de panique, certaines personnes ont dû volontairement ériger des barrières pour empêcher l’accès aux bandits. À Delmas 18, la frontière n’est pas seulement symbolique, dans un écho au sociologue haïtien Laënnerc Hurbon, mais également physique. C’est le cas également au niveau de Turgeau. Une barrière de fer forgé est placée par les habitants.
Que faire aujourd’hui ? Nos ancêtres avaient tracé le chemin. Nous devons nous unir pour faire face à l’obscurantisme. Aucune société ne peut se projeter sans la solidarité. Vivons libres ou mourir, tel a été l’un des maîtres-mots de ceux et celles qui nous ont légué ce pays. La solution est haïtienne, qu’on se le dise.
Le Centre des opérations d’urgence (COE) de la République dominicaine a communiqué dans la soirée du dimanche 19 novembre 2023 un bilan faisant état de 21 morts dans le pays à la suite de pluies constantes et fortes tombées entre vendredi et samedi, rapporte le journal Diario Libre, qui lui, informe avoir recensé trente (30) victimes.
Parmi les victimes figurent les trois ressortissants haïtiens Boniel Dovielie, 40 ans, Witberson Français, 18 ans, et Nadège Joseph, 33 ans, ainsi que quatre ressortissants américains. Jusqu’à dimanche soir, la municipalité la plus touchée est Santo Domingo Oeste avec quatorze (14) décès.
Les décès, hommes, femmes et enfants, ont eu lieu dans plusieurs véhicules sous les restes du mur de l’avenue 27 février et Máximo Gómez, dans des maisons inondées, lors des glissements de terrain entre autres.
À la suite de ces événements, le président Luis Abinader a déclaré un deuil officiel de trois (3) jours pour les victimes, du 20 au 22 novembre.
Le site de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) accepte, désormais, les demandes de résidence permanente des personnes en provenance d’Haïti, du Venezuela et de la Colombie. l’annonce a été faite le vendredi 17 novembre 2023 par le Ministre de l’IRCC, Marc Miller.
Mettant l’accent sur les liens familiaux, le Canada prévoit d’accorder la résidence permanente à 11 000 personnes de ces trois pays, dans le cadre d’un programme visant à accueillir 15 000 personnes de l’hémisphère occidental.
Pour être éligible, il faut avoir un lien familial avec un citoyen canadien ou un résident permanent qui s’engage à fournir un soutien financier pendant un an. « Le demandeur principal peut être un enfant (quel que soit son âge), un petit-enfant, un époux, un conjoint de fait, un parent, un grand-parent, ou un frère ou une sœur d’un citoyen canadien ou d’un résident permanent qui accepte de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille comme un point d’ancrage pendant un an », détaillent les autorités canadiennes dans un communiqué.
Le Canada promet des services aux bénéficiaires avant leur arrivée, comprenant une évaluation des compétences professionnelles et une orientation vers des fournisseurs de services d’établissement locaux. De plus, ces personnes pourraient être éligibles à une aide financière transitoire grâce au Programme d’aide à la réinstallation.
“ Vous pouvez présenter une demande au moyen du portail en ligne d’IRCC. Vous devrez fournir une déclaration solennelle signée de votre point d’ancrage confirmant qu’il est disposé à vous appuyer au Canada ”, indique le gouvernement canadien aux intéressés. Vous devez planifier de vivre à l’extérieur du Québec pour être admissible à présenter une demande, car le Québec a choisi de ne pas participer au programme, a-t-il ajouté.
Avec ce programme, le Canada veut atténuer les pressions migratoires dans l’hémisphère occidental. La nouvelle voie humanitaire du gouvernement de Justin Trudeau offre une alternative légale pour les personnes déplacées de leur territoire en raison de l’instabilité politique, sociale et économique.
Vijilans jòn lanse sou Ayiti akoz pasaj yon depresyon twopikal sou lanmè Karayib la depi kòmansman wikenn nan, daprè sa Inite Idwometeyowolojik ansanm ak Direksyon Jeneral Pwoteksyon Sivil anonse jodi a.
Responsab Sistèm Nasyonal k ap Jere Risk Dezas yo fè konnen se fenomèn sa a ki deja lakoz kondisyon move tan sitou nan depatman Sid, Grandans au Sidès.
Daprè previzyon meteyowolojik yo, depresyon twopikal sila kapab tounen yon ond twopikal nan mitan jounen vandredi an. Pou kounya, li twouve li a 515 kilomèt Jamayik ak posiblite pou l dirije l nan direksyon nòdès pandan wikenn nan.
Depresyon twopikal sa a, otorite ap kontwole, kapab pwovoke gwo lapli, gwo van epi lakoz lanmè yo ajite sitou nan depatman Sid, Sidès, Nip ak Grandans. Epi, apati demen samdi a, fenomèn sila kapab afekte pifò depatman yo pandan l ap pran direksyon Kiba.
Fas ak menas gwo lapli yo, Sekretarya Pèmanan k ap Jere Risk Dezas ki anndan l, Inite Idwometeyowolojik ansanm ak Direksyon Jeneral Pwoteksyon Sivil, kenbe vijilans jòn poutèt posiblite pou gen inondasyon, glisman teren, eboulman ak move kondisyon sou lanmè nan depatman ki sible yo, sa nou li nan yon kominike Pwoteksyon Sivil pibliye.
Nan sikonstans sa, Sekretarya Pèmanan k ap Jere Risk Dezas mande popilasyon an, sitou sila ki twouve yo nan zòn malè pandye yo rete vijilan. Kontinye fè nouvèl, suiv bilten meteyo k ap pataje avan, pandan ak apre pasaj ond twopikal sa a. “Sezon siklòn nan poko fini. Toujou kontinye prepare n !!!! ” sa otorite yo raple.
Le sénateur français Joël Guerriau a été interpellé et placé en garde à vue hier jeudi après qu’une députée ait porté plainte contre lui. En effet, l’élue accuse le sénateur de l’avoir droguée à son insu. Lors d’une perquisition, les policiers ont retrouvé de l’ecstasy au domicile du parlementaire, rapporte RMC.
Joël Guerriau, sénateur « Les Indépendants » de Loire-Atlantique, a été interpellé à son domicile à Paris ce jeudi et placé en garde à vue par la police judiciaire, selon une information de RMC confirmée par l’AFP. Le Parlement est soupçonné d’avoir drogué à son insu une députée qui, selon les informations, serait qu’une simple amie, mais n’aurait eu rien d’intimes avec lui.
Dans la nuit du mardi au mercredi, la députée avait bu un verre en compagnie du sénateur, avant d’être emportée par un malaise. Hospitalisée dans la foulée après avoir quitté les lieux, lors de plusieurs prélèvements les médecins ont découvert la présence de “ecstasy” dans son organisme. C’est une drogue de synthèse qui libère des substances chimiques réconfortantes dans le cerveau, entraînant des sentiments de plaisir et de bien-être, tout comme une augmentation de l’énergie physique et de la confiance.
Le média français RMC rapporte des perquisitions menées au domicile du sénateur, où les enquêteurs ont retrouvé effectivement de l’ecstasy, ainsi qu’au bureau du sénateur. Selon le parquet de Paris, Joël Guerriau a été interpellé jeudi et placé en garde à vue par les enquêteurs du 3e district de police judiciaire dans le cadre de l’enquête ouverte en “flagrance”, une procédure qui permet de ne pas avoir besoin de demander la levée de son immunité parlementaire.
Depuis 2011, Joël Guerriau, 66 ans, est sénateur centriste de Loire-Atlantique. Il est le secrétaire du Sénat français et vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Il est banquier de profession.
Pour ce délit : « administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle », le sénateur Joël Guerriau encourt la peine maximale de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), dirigée par Me Jacques Hans Ludwig Joseph, a remis ce mercredi 15 novembre 2023, au Doyen du TPI de Port-au-Prince, Me Bernard Saint-Vil, et au Commissaire du Gouvernement, Me Edler Guillaume, 11 rapports d’enquête portant sur des faits de corruption dans plusieurs institutions publiques, dont le MENFP, l’ONA, le Sénat, le Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes (MAE), la Mairie de Ouanaminthe, entre autres.
Dans son discours, le directeur de l’ULCC, Me Jacques Hans Ludwig Joseph, a affirmé que l’État haïtien a subi une perte évaluée à 4 milliards de gourdes, soit 2% du budget 2023-2024, 11 fois plus que le budget alloué à l’ULCC. Par conséquent, il a demandé au Commissaire du Gouvernement de lancer des actions judiciaires contre les présumés corrupteurs et les corrompus.
Dans un document de 61 pages, dont Passion Info Plus a obtenu une copie, l’ULCC révèle des faits de corruption au ministère de l’Éducation Nationale, où des contrats de location de plusieurs bâtiments pour le compte du MENFP ont été signés uniquement par les directeurs généraux, sans la signature des ministres. Les enquêteurs de l’ULCC font référence à un contrat de plus de 82 mille deux cents dollars américains signé avec Reeynold Deeb, portant uniquement la signature du coordinateur de l’EPT, Norbert Stimphile. De plus, l’ULCC mentionne un autre bâtiment à Delmas 40B, où le contrat a été signé par l’ancien Directeur Général Louis Mary Cador et l’actuel Directeur Général Meniol Jeune.
Par ailleurs, Me Jacques Ludwig Joseph affirme que l’ULCC a enquêté à sept reprises sur des faits de corruption à l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), dont cinq pendant son mandat. Les rapports remis au chef du Parquet de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, concernent l’ONA de juillet 2021 à février 2023. M. Joseph précise que l’institution a procédé à la location de véhicules pendant plus de 20 mois pour plus de 60 millions de gourdes, en dehors des normes établies, et à l’acquisition d’une propriété à Pétion-Ville coûtant plus de 86 millions de gourdes.
Le rapport indique que l’ULCC demande au parquet de Port-au-Prince de mettre l’action publique en mouvement contre l’ancien DG de l’ONA, Jemley Jean-Baptiste, pour abus de fonctions, Stéphanie Mondestin, ex-DGA de l’ONA, pour prise illégale d’intérêt et blanchiment du produit du crime, ainsi qu’Alfredo Junior Antoine pour co-auteur de blanchiment du produit du crime.
Le Sénat n’échappe pas à la Corruption
Concernant le Sénat de la République, l’ULCC note de graves anomalies dans la gestion du bureau administratif en 2017, sous la présidence de l’ancien élu de l’Artibonite, Youri Latortue. Il s’agit notamment de l’octroi de cartes de débit aux fonctionnaires de l’institution, permettant à ces derniers d’obtenir des avantages avant même la période probatoire. Le nombre de bénéficiaires s’élève à 1693 cartes de débit, selon les données obtenues par la BNC, comme le rapporte l’ULCC à la page 43.
En conséquence, l’ULCC recommande un audit général du Grand Corps, la création d’une base de données informatisées pour enregistrer tous les biens du Sénat, et demande à la justice de mettre l’action publique en mouvement contre les ex-Sénateurs Joseph Lambert, Wanique Pierre, Hervé Fourcand et Garcia Delva, pour détournement de biens publics, selon les enquêteurs.
La commission d’enquête de l’ULCC évoque également des faits de corruption relevés au Centre National des Equipements et d’Engins Lourds (CNE) phase 1, où environ 78 matériels de l’État ont été transférés à des tiers, dont l’ancien sénateur Francisco Delacruz (Dozer D7), Willot Joseph (Loader Caterpillar), l’ancien Député Claudy avec 1 Camion, 1 Grader et une Pelle, ainsi que l’Ex-député Malherbe François, pour ne citer que ceux-là. En conséquence, l’ULCC recommande que l’action publique soit engagée contre ces anciens parlementaires, exige des audits administratifs, financiers et comptables au sein de l’institution par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), ainsi que la mise en place d’un cadre légal sur la mission et le fonctionnement du CNE.
Il convient de noter que de 2006 à la date, l’ULCC a déjà transmis à la Justice environ 75 dossiers, dont 29 sous l’administration de l’actuel Directeur Général Me Hans Jacques Ludwig Joseph. Seuls 7 dossiers ont été traités par la Justice, avec une condamnation, 5 acquittements et une ordonnance de non-lieu. Environ 68 dossiers n’ont pas été traités par la justice, alimentant la liste croissante de cas de corruption en attente d’éclaircissement.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) vient de publier un document synthétique regroupant plusieurs rapports d’enquête sur des institutions publiques. Après avoir constaté des abus de confiance liés aux contrats de location d’immeubles du Ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle, les enquêteurs réclament la poursuite judiciaire contre Meniol JEUNE, actuel directeur du MENFP, et Nobert STIMPHIL, ancien responsable de projet.
Face aux soupçons de corruption concernant la location des bâtiments abritant les bureaux du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, une commission d’enquête, mandatée par le Directeur général de l’ULCC, Me Hans Jacques Ludwig JOSEPH, a examiné la conformité des contrats de location engagés par le MNFP au nom de l’État haïtien.
Durant la période de 2015 à 2020, la commission a identifié la location de 17 immeubles par le MENFP pour loger temporairement certains de ses services et directions. Les contrats, en dollars américains notamment, ne respectent pas les principes légaux, avec des paiements insuffisants voire inexistants. « De ce fait, les intérêts du fisc n’avaient pas été pris en considération par les représentants de l’État », selon le document de l’ULCC.
La commission a également constaté que certains contrats ont été conclus sans les documents requis, mais approuvés par la cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, malgré des pièces manquantes telles que la photocopie des plans et procès-verbaux d’arpentage, plans de distribution, rapports d’expertise, etc.
Les enquêteurs ont découvert que certains cadres du Ministère, sans l’autorité administrative pour engager l’État haïtien, ont signé des contrats de location au nom de l’État, violant ainsi le décret sur l’organisation de l’administration centrale de l’État.
Louis Mary CADOR (décédé), ancien Directeur du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation Professionnelle, Meniol Jeune, actuel Directeur général de l’institution, et Nobert STIMPHIL, coordinateur général du projet « Éducation Pour Tous (EPT), » sont les cadres ayant négocié et signé certains contrats de location au nom de l’État haïtien.
À la suite des recommandations administratives, l’ULCC réclame la poursuite judiciaire de Meniol JEUNE et Nobert STIMPHIL pour abus de position. Étant donné que Louis Mary CADOR est décédé, l’ULCC estime inopportun de recommander des poursuites à son encontre.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) vient de publier un document synthétique regroupant plusieurs rapports d’enquête sur des institutions publiques. Après avoir constaté des abus de confiance liés aux contrats de location d’immeubles du Ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle, les enquêteurs réclament la poursuite judiciaire contre Meniol JEUNE, actuel directeur du MENFP, et Nobert STIMPHIL, ancien responsable de projet.
Face aux soupçons de corruption concernant la location des bâtiments abritant les bureaux du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, une commission d’enquête, mandatée par le Directeur général de l’ULCC, Me Hans Jacques Ludwig JOSEPH, a examiné la conformité des contrats de location engagés par le MNFP au nom de l’État haïtien.
Durant la période de 2015 à 2020, la commission a identifié la location de 17 immeubles par le MENFP pour loger temporairement certains de ses services et directions. Les contrats, en dollars américains notamment, ne respectent pas les principes légaux, avec des paiements insuffisants voire inexistants. « De ce fait, les intérêts du fisc n’avaient pas été pris en considération par les représentants de l’État », selon le document de l’ULCC.
La commission a également constaté que certains contrats ont été conclus sans les documents requis, mais approuvés par la cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, malgré des pièces manquantes telles que la photocopie des plans et procès-verbaux d’arpentage, plans de distribution, rapports d’expertise, etc.
Les enquêteurs ont découvert que certains cadres du Ministère, sans l’autorité administrative pour engager l’État haïtien, ont signé des contrats de location au nom de l’État, violant ainsi le décret sur l’organisation de l’administration centrale de l’État.
Louis Mary CADOR (décédé), ancien Directeur du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation Professionnelle, Meniol Jeune, actuel Directeur général de l’institution, et Nobert STIMPHIL, coordinateur général du projet « Éducation Pour Tous (EPT), » sont les cadres ayant négocié et signé certains contrats de location au nom de l’État haïtien.
À la suite des recommandations administratives, l’ULCC réclame la poursuite judiciaire de Meniol JEUNE et Nobert STIMPHIL pour abus de position. Étant donné que Louis Mary CADOR est décédé, l’ULCC estime inopportun de recommander des poursuites à son encontre.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a publié ce mercredi un rapport d’enquête sur le patrimoine de l’ancien sénateur Nenel Cassy, recommandant que des poursuites soient engagées à son encontre pour fausse déclaration de patrimoine et enrichissement illicite.
L’ancien sénateur de la République à deux reprises ( 2006 et 2015) Nenel Cassy, selon l’ULCC, ne s’était pas conformé aux formalités de déclaration de patrimoine prévues dans la loi du 12 février 2008 portant déclaration de patrimoine par certaines catégories de personnalités politiques, de fonctionnaires et autres agents publiques. De plus, l’ancien parlementaire se contente de faire uniquement “sa déclaration de patrimoine de sortie sans avoir fait au préalable celle d’entrée”. Toutefois, l’ULCC dit avoir analysé, les deux déclarations de sortie de l’ancien élu des Nippes et a relevé « certain nombre d’omissions et d’inexactitudes dans les déclarations de patrimoine, en particulier dans celle faite en septembre 2022 à la sortie de sa fonction de sénateur ».
Selon ledit rapport, M. Cassy, dans le formulaire de déclaration de sortie rempli en 2022, n’a déclaré que deux (2) comptes bancaires domiciliés à la BNC. Or les enquêteurs de l’ULCC ont pu découvrir à partir des documents obtenus auprès des institutions financières que l’ancien parlementaire et “ sa conjointe, Mme Katrine CHERY CASSY, possédaient quatre (4) autres comptes : un (1) à la UNIBANK libellé en dollar de numéro 150-2016-003742967 et trois (3) à la BNC dont l’un enregistré au no. 1641000231 libellé en dollar américain et deux autres aux numéros respectifs, 1640000765 et 1610120863 libellés en gourde, peut-on lire dans ce document. M. Cassy avait, dans sa déclaration de sortie effectuée 2015 au terme de son contrat de consultant à la Primature, mentionné son compte bancaire domicilié à la UNIBANK, selon les enquêteurs.
Nombre de véhicules en sa possession
L’ancien sénateur Cassy a menti dans sa déclaration sur le nombre de véhicules qu’il possède. Selon l’ULCC, » l’ancien sénateur CASSY dans sa déclaration de patrimoine du 2 avril 2015, avait mentionné trois (3) voitures dont une Nissan Patrol, une Porsche et une Nissan Morano acquises respectivement en 2006, 2011 et 2012. Mais, dans sa déclaration de septembre 2022, il a fait état seulement d’un (1) PICK UP de marque Toyota Hilux immatriculé: AA-15665. Pourtant, selon l’ULCC, M. CASSY possède trois (3) autres véhicules”, selon les informations transmises par l’Office d’assurance véhicule contre tiers (OAVCT) aux enquêteurs. Ces trois véhicules sont une voiture MERCEDES BENZ E300 de couleur beige, année 1995, No moteur: 60691012009280, immatriculé: BB 02050 ; une NISSAN PATROL tout terrain de couleur noir, année 2007, No moteur : TD42-191226, immatriculé: OF 00293 ; et un ISUZU PICK UP de couleur bleu, année 1994, No moteur: 824512, immatriculé: TX 5471, poursuit ledit rapport.
Par conséquent, les enquêteurs de l’ULCC estiment que M. CASSY devra donc faire l’objet de poursuites pénales pour fausse déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi du 12 février 2008 portant déclaration de patrimoine par certaines catégories de personnalités politiques, de fonctionnaires et autres agents publics.
Augmentation des revenus de M. Cassy
L’Unité de Lutte Contre la Corruption dit constater au cours de l’exercice 2016-2017 que le patrimoine de l’ancien sénateur, par rapport aux revenus légitimes, a augmenté « de manière disproportionnée ». Alors que, les revenus réguliers perçus annuellement par M. CASSY durant cette période ne dépassaient pas neuf millions trois cent vingt mille quatre cents gourdes (9.320 400,00) par rapport aux salaires et autres avantages accordés aux Sénateurs de la République, selon les détails du Ministère de l’économie et des Finances (MEF) partagés avec l’ULCC.
L’institution est convaincue que les revenus réguliers perçus par les époux CASSY ne sauraient expliquer en rien cette augmentation considérable de leur patrimoine constatée durant le mandat du sénateur CASSY, en particulier au cours de l’exercice fiscal 2016-2017.
Et, « ce patrimoine est constitué de cinq (5) propriétés bâties, de quatre (4) propriétés non bâties, de cinq (5) véhicules, retracent les enquêteurs, ajoutant l’acquisition d’une bague en or et diamant d’une valeur estimative 6, 800.00) dollars, réalisée en 2019 ainsi que celle de trois (3) montres de marque Rolex, cartier et TAG HEUER faite en 2019 et 2021 ».
Selon les détails des enquêteurs, ces trois (3) montres ont une valeur estimative respective de 14, 250.00 dollars américains, 3,400.00 dollars et 3,900.00 dollars américains.
Transactions bancaires sur les comptes des époux Cassy
L’ULCC a révélé que d’importantes transactions ont été effectuées sur les comptes des époux Cassy durant la période 2016-2017, notamment sur le compte bancaire de numéro 150-2016-003742967 libellé en dollar américain et domicilié à la UNIBANK et sur le compte 161012086 libellé en gourdes, domicilié à la BNC.
Les enquêteurs ont précisé que jusqu’au 31 décembre 2015, avant l’entrée en fonction du sénateur CASSY, le solde du compte bancaire 150-2016-003742967 domicilié à la UNIBANK était de 15,329.74 dollars américains. Cependant, du 22 février au 3 mai 2016, la commission s’est rendue compte sur la base des documents reçus de la UNIBANK que le total des dépôts effectués sur ce compte avait atteint la somme de 43,900.00 dollars, soit 2.754.724.06 de gourdes.
Alors que que dans l’espace d’un seul jour, soit le 3 mai 2016, toujours le rapport, l’ancien parlementaire a effectué quatre (4) dépôts différents équivalant à un montant de 29,600.00 dollars américains, 1, 837, 274.96 gourdes, avec le taux de 62.0701 gourdes pour 1 dollar à l’époque.
Aussi, la commission d’enquête de l’ULCC dit constater qu’au cours de ce même exercice 2016-2017, d’importantes transactions ont été réalisées sur le compte en gourdes 1610120863 domicilié à la BNC. Des dépôts considérables sans commune mesure avec les revenus réguliers des époux CASSY ont été effectués quasiment chaque mois sur ce compte, selon l’ULCC sa indiquant que le nombre total des dépôts a donc atteint au cours de cet exercice la somme de 29, 628, 449.42 gourdes. Ce qui est disproportionné avec les revenus légitimes des époux CASSY estimés à 10, 103,751.50 gourdes.
De plus, le 30 septembre 2016 et de 3 février 2017, l’ex-sénateur CASSY a effectué deux (2) placements à la Banque de la République d’Haïti (BRH) communément appelés « Obligations BRH » pour un montant global de 15,000,000.00 chacun. “Ces placements ont donc été opérés à partir d’un retrait de 15,000,000.00 effectué le 30 septembre 2016 sur le compte bancaire en gourdes 1610120863 domicilié à la BNC. ”
En effet, la commission a fait savoir qu’au cours de cette période 2016-2017, le patrimoine de l’ancien sénateur CASSY a subi une variation à la hausse de l’ordre de 28.025.470.82 gourdes, “soit une augmentation exponentielle de 277%. ”
L’ULCC explique que, M. CASSY, lors de son audition avait du mal ” à justifier cette augmentation de son patrimoine durant son mandat, notamment durant l’exercice fiscal 2016-2017 ”. Il a tout simplement laissé entendre que “ la plupart des transactions enregistrées sur ses comptes bancaires ont été effectuées d’un compte à un autre à partir des revenus reçus de l’État haïtien à titre d’inspecteur douanier ou de sénateur de la République”. De plus, il avance que les rares transactions hors- banques qu’il a réalisées sur ses comptes se réduisaient à de petits dépôts de peu de valeur. Ces déclarations ont été démenties par l’ULCC qui a mentionné le dépôt d’un montant de 43.900.00 dollars effectué du 22 février au 3 mai 2016 sur le compte 0150-2016-003742967 domicilié à la UNIBANK. “Elles sont contredites également, selon l’ULCC, par les gros dépôts enregistrés quasiment chaque mois au cours de l’exercice 2016-2017 sur le compte 1610120863 domicilié à la BNC”.
Et, M. CASSY n’a pas été capable de « raisonnablement justifier l’augmentation disproportionnée de son patrimoine par rapport à ses revenus légitimes ». Dans ce cas, selon les enquêteurs de l’ ULCC, Nenel Cassy “ devra donc être poursuivi pour enrichissement illicite, ce, conformément aux dispositions de l’article 5.2 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption. ”
L’ULCC a conclu dans son rapport pour recommander “la mise en mouvement de l’action publique” contre M. Nenel CASSY, d’une part pour fausse déclaration de patrimoine et d’autre part pour enrichissement illicite, fait prévu et puni par les dispositions de l’article 5.2 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption.
Tôt ce mercredi 15 novembre, les forces armées israéliennes ont pénétré dans l’hôpital Al-Chifa, la plus grande institution médicale de la ville de Gaza, selon l’AFP. Les autorités israéliennes considèrent cet établissement comme une base stratégique du Hamas.
Selon les informations de l’AFP, des dizaines de soldats israéliens, certains cagoulés et tirant en l’air, ont investi l’hôpital, ordonnant aux hommes de se rendre. L’armée israélienne a qualifié cette action de « opération ciblée et de précision » dans ce vaste complexe hospitalier, au centre des affrontements entre soldats israéliens et combattants islamistes.
L’État hébreu (Israël) affirme que l’hôpital Al-Chifa abrite des tunnels et que le Hamas utilise la population comme « boucliers humains ». Ces allégations ont été réfutées à plusieurs reprises par les autorités de Gaza, qui ont demandé la visite d’une commission d’enquête internationale.
Selon l’ONU, environ 2 300 personnes, comprenant des patients, des soignants et des déplacés de guerre, se trouvent à l’intérieur de cet hôpital dans des conditions désastreuses, sans eau ni électricité.
Rappelons qu’après une attaque du Hamas le 7 octobre dernier sur le sol israélien, causant environ 1 200 morts, des centaines de blessés et plus de 200 otages du Hamas emmenés à Gaza, l’armée israélienne a juré de détruire Gaza, en bombardant quotidiennement cette enclave palestinienne. Plus d’un mois après les représailles israéliennes, la ville de Gaza est presque réduite en cendres. Depuis le 27 octobre, les soldats israéliens mènent des opérations terrestres contre le Hamas à Gaza.
Selon les autorités de Gaza, jusqu’à présent, les bombardements israéliens ont tué 11 320 personnes, dont 4 650 enfants, majoritairement des civils.
L’entreprise sud-coréenne Samsung a occupé l’actualité depuis la fin de la semaine. En effet, les responsables ont dévoilé qu’un traducteur en temps réel, intégré à l’intelligence artificielle (AI), sera inclus dans le prochain smartphone Galaxy de Samsung, dont le lancement est prévu au début de 2024.
Samsung, rival d’Apple, va rendre particulière sa nouvelle gamme de Galaxy (GalaxyS24) en la dotant d’un outil de traduction en temps réel, selon ce qu’a déclaré vendredi un représentant du groupe, rapporte BFMTV. Cette fonctionnalité sera alimentée par l’intelligence artificielle (IA).
Cette caractéristique permettra la traduction instantanée de la langue de l’interlocuteur, en audio et en texte, lors d’une communication. De plus, la traduction sera possible même si la personne à l’autre bout du fil n’utilise pas un appareil produit par la société Samsung. Cependant, le nombre de langues prises en charge n’a pas été précisé par les responsables.
Pour réaliser la traduction, l’appareil nécessitera au moins trois à quatre secondes, pendant lesquelles l’intelligence artificielle (IA) comprendra le contenu original, le traduira dans une autre langue et le transmettra à la personne qui écoute, comme l’a expliqué Lee Won-kang, responsable des opérations sud-coréennes de XL8, une start-up spécialisée dans la traduction par l’IA, à BFMTV.
Avec la série Galaxy S24, Samsung entend à renforcer sa position dominante sur le marché des smartphones Android haut de gamme. Trois modèles de cette nouvelle gamme seront disponibles sur le marché : les Galaxy S24, S24+ et S24 Ultra.
Le dimanche 12 novembre 2023, la Diva haïtienne Rutshelle Guillaume a démarré son train festif à Boston, Etats-Unis, lors d’une soirée marquant ainsi son dixième anniversaire de carrière devant un public passionné. En début de semaine, la Meilleure Artiste Caribéenne nous livre le morceau spécial baptisé « RG X ».
La chanson « Rutshelle Guillaume 10 » (RG X) est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming. En 5 minutes et 4 secondes, la chanteuse élégante confesse, loue la grandeur de Dieu, exprime sa joie, et exprime sa gratitude envers les fans et les médias, entre autres.
La voix de « M Pa La Ankò » reconnaît dans ce nouveau single que le début de toute initiative dans la vie n’est jamais certain, mais elle croit quand on est bercé de la prière, la force et la détermination ne sont pas loin. Rutshelle Guillaume exprime sa gratitude à tous lors de la célébration de ses 10 ans de carrière exceptionnelle.
L’interprète de « Kite M Kriye » rappelle dans l’industrie musicale que malgré les difficultés, le sourire doit demeurer sur scène, et le courage est nécessaire pour affronter les ragots qui circulent rapidement sur les réseaux sociaux.
Dans une partie de ce tube, l’artiste à succès surprend tout le monde en évoquant une histoire délicate de son passé. « Mwen pa t ap nan fè espesyal si m te konnen mwen t ap nan trouble, » lance la diva.
La chanson RG X est le canal idéal pour Rutshelle Guillaume de rendre Grâce à Dieu du fait qu’elle est sortie indemne de tout et aujourd’hui elle représente un symbole de combativité, un testament, pour toutes les femmes qui luttent contre les adversités.
Tout legacy découle d’énormes sacrifices. Aujourd’hui, la superstar Rutshelle Guillaume célèbre ses 10 ans de carrière en tant que symbole de grandeur, de joie, de fierté, de réjouissance pour de nombreux accomplissements. En gros, la surnommée Reine du Compas remercie tout et chacun pour leur soutien indescriptible.
Rutshelle Guillaume
Cette femme polyvalente, née en juillet 1988 à Port-au-Prince, est chanteuse, actrice, compositrice, et mère d’une fille. Elle a fait ses premiers pas dans la musique très tôt dans l’église de son père, pasteur natif des Cayes. Passionnée de chant, elle a intégré un groupe de musique d’étudiants à l’ENARTS en 2007, et un an plus tard, elle a commencé des études en philosophie à l’École normale supérieure (ENS), où elle a obtenu une licence. Elle a enseigné la philosophie de 2009 à 2011 au collège Bird.
Aussi, l’artiste a fait ouvertement son entrée dans le milieu des affaires en février 2019 avec le lancement de la marque “RG Collections” qui propose une collection de sacs à main et de maillots de bain.
Rutshelle Guillaume a été formée en techniques vocales à la FOKAL sous la supervision de plusieurs formateurs, dont Émeline Michel. Avec 10 ans de carrière à succès et trois albums à son actif (« Émotions » en 2014, « Rebelle » en 2017, et « Quoi Qu’il Advienne » en 2021), sa discographie comprend également de nombreux singles ainsi que diverses collaborations locales et internationales.
Une artiste qui vise le sommet. Rutshelle Guillaume a remporté le prix « Meilleure Artiste Caribéenne » lors des Trace Awards 2023 à Kigali, Rwanda. En 2021, elle a été désignée « Meilleure Artiste de la Diaspora » à Abidjan, Côte d’Ivoire alors qu’elle était en lice dans deux catégories aux « African Talent Awards 2021 ». Aussi, elle a été élue « Artiste de l’année 2021 » à la troisième édition des Awards de NRJ Antilles, station de radio musicale basée en France.
Ce lundi avant-midi, la Police Nationale d’Haïti (PNH) informe avoir tué un présumé kidnappeur du nom Jérôme Mathurin, 47 ans, le samedi 11 novembre 2023 à la rue Lavaud, Port-au-Prince. Cette action, selon une note de l’institution policière, visait à déjouer une tentative d’enlèvement qui a eu lieu à Lalue, non loin du Service d’Immigration et d’Émigration.
La police avait pris toutes les dispositions pour boucler rapidement la zone du centre-ville de Port-au-Prince une fois informée du rapt. Grâce à ce dispositif, les autres bandits ont abandonné le véhicule pour prendre la fuite. Il s’agit d’une Toyota Landcruiser, de couleur blanche, immatriculé IT-03644, retrace la police dans cette note publiée sur sa page Facebook.
Plus loin, les autorités policières indiquent qu’à l’intérieur du véhicule en question se trouvait des casques balistiques, des gilets et des sachets noirs que les kidnappeurs utilisent souvent pour encagouler leurs otages. En plus, le conducteur du véhicule, Jérôme Mathurin, avait en sa possession un badge de la BRH, expiré depuis 2020.
Par ailleurs, d’autres informations sont divergentes et l’Etat ne peut pas s’entendre.
En effet, la Banque de la République d’Haïti (BRH) a de son côté sorti hier dimanche une note précisant que Jérôme Mathurin était affecté à sa section de Transport.
Cette note indique que la victime, Jérôme Mathurin, était engagée par l’institution depuis le 13 janvier 2015 en tant que chauffeur.
“ Le Conseil d’Administration de la BRH travaille avec les autorités compétentes pour élucider les circonstances entourant le décès de Monsieur Jérôme Mathurin et adresse ses condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues de l’institution ”, lit-on dans ladite note, portant la signature du gouverneur Ronald Gabriel, sortie avant celle de la police.
Ces deux institutions étatiques (PNH et BRH) n’ont pas pris la peine de s’entendre sur ce cas de meurtre. Chacune a sa version. Derrière toute cette anarchie, il y a Jérôme Mathurin qui n’est plus. Digne employé de la BRH ou kidnappeur réellement comme le présente la PNH ? Personne ne le saura puisque dans ce pays de tohu-bohu, les dossiers ne manquent pas, dans le moindre temps, on peut être tombé dans les oubliettes.
Il est 9 heures du matin. Le soleil, mi-figue mi-raisin, se livrait bataille contre les nuages épais. Bois de chêne fume encore ses piles de fatras en polystyrènes, jetés dans sa gorge. Non loin du stade Sylvio Cator, des véhicules de transport en commun et des petits commerçants se confondent presque. Des autobus bariolés de couleur ( jaune, vert, bleue et rouge) branchés de haut-parleurs bourdonnent.
Ce dimanche 12 novembre, on est ici pour un voyage vers la Ville de Léogâne. Pour y arriver, on doit passer exclusivement par la route nationale numéro 2, lieu contrôlé par au moins trois bandes armées. La dernière zone en date qui tombe aux mains des hommes surarmés, c’est Mariani, un vaste quartier qui sépare les communes de Carrefour et Gressier.
Après près de deux heures d’attente pour remplir les sièges, le véhicule démarre enfin à 10 heures 52. Les minutes filent comme le sable de la mer. Un silence de cimetière règne dans l’autobus. « Mwen pa yon ajan Maketing, mwen se Ti Ponyèt« , déclare un homme qui montre son bras gauche aux passagers. Tout le monde reste attentif. Dans cet endroit moribond, celui qui est capable de prendre la parole à haute voix, est un être-dieu ? Un coq de la basse-cour ?
On roule dans les eaux boueuses de Portail-Léogâne, de Martissant. À la cinquième Avenue, marchands et boues et eaux s’y tiennent. L’homme, qui s’était présenté comme Ti Ponyèt, après avoir exposé la situation précaire à laquelle il fait face à cause de son handicap, a demandé aux passagers, des morts-vivants, de lui faire un don. Les plus généreux répondent à sa demande. Après, Ti Ponyèt ceda sa place à un « agent Marketing ». On continue encore de rouler dans la mer-terre. Non, dans les eaux stagnantes. Des tonnes de déchets charpentent les deux côtés de la rivière-terre. Non, de la route où le bitume est à rechercher.
Sous-Commissariat de Martissant, troué, il l’est. Les orifices constatés de loin laissent entrevoir des rayons de soleil depuis l’intérieur de l’autobus. Si des agents de la Police sont chassés de ce poste de police depuis pratiquement deux ans, des civils armés devant son entrée. Le chauffeur s’arrête un peu, payant la rançon exigée par des jeunes garçons, dont certains encagoulés. On avance encore dans l’eau. Le chauffeur semble avoir la maîtrise de la leçon : il connaît par cœur là où il y a des égouts et des bouts de fer pouvant percer ses pneus. Il oriente bien son volant. À moins de deux minutes de course, une dizaine d’hommes, visiblement jeunes, demandent aux chauffeurs de verser leur dû. C’est une autre banque de péage à Fontamara.
Les minutes s’égrènent. La chaleur augmente et pousse ses griffes. Certains passagers s’endorment ou ferment les yeux, d’autres branchent leurs oreillettes. Sueurs à flots. Près d’une cinquantaine d’hommes, de femmes et d’enfants s’entassent dans ce « School Bus ». On approche vers la terre des balles. Un nouveau défi pour les passagers et les chauffeurs. Le vide prend corps dans l’autobus. On fait le mort. Mais, le moteur du véhicule, NON. On roule doucement. Une trentaine de minutes plus tard, nous voilà au coeur d’un nouveau « territoire perdu » : Mariani, situé à environ 30 kilomètres de la capitale haïtienne.
Vendeurs de pains, absents. Vendeurs de bouteille d’eau, absents. Vendeurs de gadgets électroniques sur le trottoir, absents. Il ne reste que ces maisons fantômes. On évite d’éternuer. « Bò Dlo », un endroit symbolique pour les communes de Carrefour et Gressier, reste désert. La poussière grimpe les maisons comme des branches d’arbres. Et les habitants ? Ils ont fui, car le nommé Ti Boutba et ses acolytes ont pris le contrôle de cette zone où croisent quatre départements du pays.
Les colonnes de montagnes abritant les maisons en pêle-mêle à Mariani ne sont plus surchauffées. Quelques petits « tonnels », faits en bois et de morceaux de draps, sont couverts de poussière. Les commerçants : totalement absents. Les Madan Sara venant, habituellement du grand Sud ont brillé par leur absence. Entre-temps, l’autoproclamé « agent Marketing » se tait provisoirement, laissant place ainsi uniquement au vrombissement du moteur de véhicule.
Nous traversons la route nationale numéro 2 dans une peur bleue. La peur au ventre. Nous avançons vers notre point d’arrivée. Mariani perd ses bruits comme un vieillard édenté. Les rares pompes à essence qui se trouvaient dans ce vaste quartier ne fonctionnent plus. Lorsqu’on quitte ce nouveau territoire perdu, certains d’entre nous tirent leurs portables dans leurs valises. Et le vendeur de médicaments reprend du service parlant des bienfaits de ses produits.
Certains passagers descendent en cours de route. Le véhicule est plus léger et le vent passe par les fenêtres. Ça fait du bien. Nous sommes enfin arrivés à notre destination. Si à Léogâne, il fait midi 47, par contre, à Martissant et Mariani, il fait un temps de peur et à chaque fois qu’on décide de traverser ces zones contrôlées par des gangs armés, on prend un raccourci vers la mort.
Depuis hier, les regards sont tournés vers la ville du Cap-Haïtien, dans le Nord d’Haïti après la découverte d’une femme, selon les témoins en particulier son mari prétendu, morte et enterrée depuis le 12 août 2023. Étonnement, cette femme du nom de Stéphanie Louis Garçon, 36 ans, a été retrouvée vivante à la rue 14 L, ce samedi 11 novembre.
L’appartenance de cette présumée zombie divise. Auparavant, hier samedi, Berthony Pierre, présenté comme son mari, l’a réclamée. Puis elle aussi a identifié ce dernier comme son mari.
De plus, le juge de paix Samuel Philippo de la Section nord du Cap-Haïtien, qui a effectué le constat légal, a affirmé que le nommé Berthony Pierre détient l’acte de décès de sa femme, Stéphanie Louis Garçon, daté du 2 août dernier.
D’un autre côté, une autre famille vient réclamer ce dimanche la zombie dans le commissariat du Cap-Haïtien, prétendant qu’elle s’appelle Daïda Joseph, 40 ans, non Stéphanie Louis Garçon, et est décédée, laissant trois enfants, nous rapportent Me Stéphanie Jean-Pierre et Me Jeanty.
La confusion fait place dans ce dossier. La première famille au Cap-Haïtien présente la présumée zombie comme Stéphanie Louis Garçon, avec son passeport comme preuve, tandis que l’autre famille venant de Milot, à Bassin diamant, la présente comme Daïda Joseph, avec pour preuve sa carte d’identification nationale.
Selon nos dernières informations, les agents de l’ordre du commissariat du Cap-Haïtien ont mis à la porte la deuxième famille à la suite des protestations. La présumée zombie est actuellement sous le contrôle de la première famille. Le déroulement de ce dossier hors du commun reste à suivre.
Annoncé depuis octobre dernier, le programme de résidence permanente au Canada est opérationnel. Les ressortissants d’Haïti, du Venezuela et de la Colombie peuvent commencer à soumettre leur demande, comme l’a confirmé l’ambassadeur du Canada en Haïti, André François Giroux, lors de sa visite mardi au journal Le Nouvelliste.
« J’annonce aujourd’hui que, dans le cadre de son engagement d’accueillir 15 000 migrants en provenance des Amériques, le Canada accueillera jusqu’à 11 000 ressortissants étrangers colombiens, haïtiens et vénézuéliens au moyen d’une nouvelle voie humanitaire d’accès à la résidence permanente », avait déclaré Marc Miller, ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, début octobre dernier.
Selon le diplomate canadien André François Giroux, les personnes éligibles à soumettre leur demande dans le cadre de ce nouveau programme humanitaire du gouvernement canadien incluent les enfants, petits-enfants, époux/épouses, conjoints/conjointes, parents, grands-parents, frères ou sœurs d’un citoyen ou résident permanent du Canada. Il a souligné que « C’est un peu un programme de regroupement familial, mais c’est plus élargi ».
Le demandeur principal doit remplir les conditions financières requises et respecter les lois canadiennes pour être éligible, mais les détails sur les exigences financières n’ont pas été fournis, selon Le Nouvelliste.
À noter que le Québec ne fait pas partie de ce programme humanitaire qui prendra fin en mars 2024 selon M. Giroux, ce qui pourrait compliquer les demandes des intéressés d’Haïti, du Venezuela et de la Colombie.
Marc Miller avait également indiqué lors de l’annonce du programme que les demandeurs dont la demande est acceptée bénéficieront de services améliorés avant leur arrivée, comprenant une évaluation des compétences professionnelles et une orientation vers un fournisseur de services d’établissement dans la communauté où ils ont l’intention de s’établir.
Haïti traverse une crise politique sans précédent depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Selon la députée démocrate américaine d’origine haïtienne, Sheila Cherfilus McCormik, le Premier ministre Ariel Henry devrait remettre sa démission pour permettre la mise en place d’un gouvernement de transition dans le pays.
Madame McCormik a cité des raisons pour lesquelles le Premier ministre haïtien devrait démissionner. « Nous n’allons pas soutenir Ariel Henry, car le pays est devenu ce qu’il est pendant son mandat. Je n’ai pas beaucoup de confiance qu’il ne participe pas dans cette situation », a-t-elle déclaré.
Née de parents haïtiens, elle constate que le chef du gouvernement haïtien refuse d’envisager un gouvernement de transition et qu’il refuse même de participer aux négociations.
Lors d’une interview exclusive accordée à VOA Kreyòl, la démocrate a encouragé les différents secteurs politiques du pays à se réunir pour amorcer une transition. Elle estime que cette transition devrait se faire sans Ariel Henry.
En outre, la congresswoman a précisé que la force multinationale, qui sera bientôt en Haïti, ne viendra pas soutenir le gouvernement en place. Elle sera plutôt engagée dans la lutte contre les gangs armés en Haïti, selon Sheila Cherfilus McCormik.
Conformément à l’Accord du 21 décembre, le Premier ministre Ariel Henry devrait céder le pouvoir le 7 février 2023 à des dirigeants élus. À environ 190 jours de cette date, aucune mise en place n’a effectuée.
Boursière pour une résidence à l’Institut d’Art de Berlin dans le cadre du programme CrossCulture (CCP) de l’IFA (Institut für Auslandsbeziehungen) en Allemagne, Youseline Vital a su promouvoir l’Art sequin ainsi que l’art haïtien contemporain lors de sa visite dans les galeries d’art de Berlin.
Alors qu’elle a été sélectionnée pour un stage de trois mois (d’août à octobre) en administration à l’Institut d’Art de Berlin ( Berlin Art Institute), une institution indépendante de formation artistique, de formation avancée et de recherche. En tant qu’artiste travaillant dans une institution offrant des résidences artistiques à l’échelle mondiale, Youseline Vital a eu l’opportunité de participer à une résidence artistique où elle a occupé le poste d’assistante administrative et conférencière pour les artistes participants.
Pendant cet événement d’échange culturel, l’artiste a présenté aux différents participants venant de 50 pays l’Art sequin ainsi que l’art haïtien contemporain tant à travers ses propres tableaux, dont, Émotions, 2018 et d’autres oeuvres d’artistes haïtiens.
« Mes œuvres ont été exposées jusqu’à mon départ de la résidence artistique », nous a-t-elle confié lors d’une interview avec Passion Info Plus. Elle a également accueilli environ 60 artistes étrangers et les a familiarisés avec l’art sequin. De plus, elle a assisté les résidents en les aidant à trouver des expositions dans les galeries ou les musées, et en dispensant des formations sur l’Art contemporain en Haïti.
“Mon travail en tant qu’assistante consiste généralement à : accueillir de nouveaux artistes de différents pays et de divers horizons artistiques, les guider dans les choix de visite à Berlin (musées, galeries, festivals, ect..), supporter les directeurs dans les suivis administratifs et ponctuels et fournir un soutien administratif aux formateurs lors de la réalisation des sessions”, a-t-elle expliqué.
Dans sa présentation, Youseline définit l’Art Sequin comme « l’une des pratiques plastiques les plus importantes de l’univers visuel haïtien. Il fait partie des traditions culturelles religieuses, des ornements de costumes des Majòjons du rara aux objets rituels du vaudou. L’Art Sequin, également connu sous le nom de « drapeau du vaudou » ou « drapeau vaudou », possède une riche histoire en Haïti. Ces œuvres d’art textile vibrantes et complexes revêtent une signification historique profonde et ont joué un rôle vital dans la préservation du patrimoine culturel haïtien. »
Un tableau de Youseline Vital, titré Émotions, 2018,
La plasticienne a souligné que cette résidence artistique lui a permis d’explorer des travaux sur l’art de l’abstraction et d’aller plus loin dans sa création.
« Mes œuvres réalisées depuis longtemps et mon engagement bénévole au sein d’organisations m’ont apportée du fruit, car ces expériences ont été valorisées dans ma candidature pour le programme. Ce sont ces mêmes expériences qui m’ont permis d’être sélectionnée, de réussir l’entretien, puis d’accéder à une organisation travaillant avec des artistes », raconte-t-elle, déclarant être fière du résultat escompté et de ce qu’elle obtiendra après le programme.
À noter que le CrossCulture Program (CCP) est un programme conçu pour permettre à des professionnels et à des bénévoles talentueux de sortir de leur propre culture et de contribuer à la croissance et au développement de leurs communautés. Il est mis en œuvre par l’Institut Für Auslandsbeziehungen (IFA) à Berlin et est une initiative du ministère fédéral des affaires étrangères de l’Allemagne, en collaboration avec d’autres organisations partenaires de l’IFA.
Le journaliste très respecté Roberson Alphonse fait partie des nominés de la 31e édition du prix Reporters Sans Frontières (RSF) pour la liberté de la presse. La cérémonie aura lieu le 28 novembre 2023 à Bruxelles.
Pour cette édition, vingt-et-un (21) journalistes, photographes, médias et associations de journalistes du monde entier seront récompensés dans les trois catégories traditionnelles : prix du courage, de l’impact et de l’indépendance, ainsi que dans une nouvelle catégorie, celle du prix de la photo Lucas Dolega-SAIF, ce prix de photojournalisme, créé en 2012 par l’association Lucas Dolega en hommage au jeune photographe tué en 2011.
Roberson Alphonse, journaliste pour le quotidien Le Nouvelliste et directeur de l’information de Radio Magik9, a été sélectionné pour sa couverture approfondie des affaires politiques et des événements liés aux gangs en Haïti.
Dans l’article publié ce lundi par RSF sur l’activité annuelle, les responsables ont tenu de rappeler que le journaliste Roberson Alphonse a été blessé lors d’une tentative d’assassinat dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince en octobre 2022. Et, plus de dix (10) coups de feu ont été tirés sur sa voiture. Jusqu’à date, ses agresseurs n’ont pas été identifiés par les autorités policières et judiciaires.
Le journaliste a dû fuir aux États-Unis après cette attaque. Malgré tout, il a repris le travail à distance pour le journal et la station de radio, dans un contexte d’aggravation de la crise en Haïti.
La cérémonie de remise des prix RSF pour la liberté de la presse sera animée par la journaliste allemande Annette Gerlach à Bruxelles le 28 novembre. Parmi les invités spéciaux figureront la directrice du Centre pour les libertés civiles, Oleksandra Matviichuk, lauréate du prix Nobel de la paix 2022, ainsi que l’humoriste Daniel Morin.
Les 21 nominés de cette année viennent de 18 pays différents, ils/elles sont : treize (13) journalistes, cinq (5) photographes, deux (2) médias et une association de journalistes. Ils seront honorés dans quatre (4) catégories pour leur importante contribution à la défense et à la promotion de la liberté de la presse dans le monde.
1- Les nominés du prix du courage : Roberson Alphonse (Haïti), Maryna Zolatava (Belarus), Mohamed Ibrahim Radwan (Mohamed Oxygen) (Égypte), Niloofar Hamedi et Elaheh Mohammadi (Iran), Benazir Shah (Pakistan).
2- Les nominés du prix de l’impact : Christo Grozev (Russie), Kavita Devi (Inde), Juan Pablo Barrientos (Colombie), AmaBhungane (Afrique du Sud), Thanasis Koukakis (Grèce).
3- Les nominés du prix de l’indépendance : Ihsane El Kadi (Algérie), Jose Rubén Zamora (Guatemala), L’Alternative (Togo), Hong Kong Journalists Association, Evi Mariani (Indonésie).
4- Les nominés du prix Photo “Lucas Dolega-SAIF” : Edward Kaprov (Israël), Karine Pierre (France), Adrienne Surprenant (Canada), Robin Tutenges (France), Adrien Vautier (France).
Après être tombée aux mains des gangs armés à la fin du mois d’août dernier, la communauté de Carrefour-Feuilles, composée de 24 quartiers, commence à reprendre timidement ses activités. Certains résidents, qui avaient fui leurs domiciles, font leur retour progressivement, mais la peur et la crainte se lisent sur le visage de plus d’un.
Pour ce début du mois de novembre 2023, le transport en commun fonctionne à plein régime, de « Bò Stad » à Tunnel, avec les passagers et les chauffeurs qui reprennent leur éternelle querelle concernant le prix du tronçon. Le marché Tunnel est bien achalandé, avec de petits marchands étalant leurs produits le long du trottoir de la route menant à Sico, comme on peut le constater.
Parallèlement, des travaux d’assainissement sont en cours un peu partout afin de faciliter la reprise totale des activités dans cette zone qui a été la cible des criminels du gang de Grand-Ravine, dirigé par Destina Renel, alias Ti-Lapli. L’Avenue Magloire Ambroise, non loin de l’église Wesleyenne, reste encore bloquée en raison des alluvions jonchant la voie. Mais, une bonne partie a été libérée à la fin du mois d’octobre.
Certaines institutions scolaires, dont le lycée de Carrefour-Feuilles ont rouvert leurs portes depuis le début du mois d’octobre. S’il avait l’habitude de fonctionner en double vacation, le Lycée de Carrefour-Feuilles n’opère actuellement qu’en matinée. Cette situation résulte, selon une source proches de cet établissement scolaire, du nombre de déplacés, tant parmi les enseignants que parmi les élèves.
Si certains quartiers de cette communauté de Port-au-Prince se repeuplent, d’autres, par contre, restent vides. De véritables déserts. Fouchard, Carrefour Saintus, Thimoléon, haut Impasse Eddy, Caridade, à Savane-Pistache, entre autres, ces « territoires perdus » restent inhabités à cause de la présence des individus surarmés qui y circulent, selon les déclarations d’un habitant de la zone.
Attaqués par des membres de gangs armés revenant de Grand-Ravine, des milliers d’habitants de Carrefour-Feuilles avaient fui, en trombe, leurs domiciles pour se réfugier ailleurs. Un rapport de l’organisation Internationale de la Migration (OIM), publié en septembre dernier, avait révélé que plus de 20 000 personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles à Carrefour-Feuilles et à Savane-Pistache en raison de la violence criminelle des gangs armés.
La littérature conserve toujours sa grandeur, surtout avec la détermination de certains jeunes qui jurent de ne pas laisser leurs plumes de côté. C’est le cas du jeune Djevens Frainsaint, lauréat du Prix littéraire Henri Deschamps de cette année.
Djevens Frainsaint, né en 1998 à l’Estère, est passionné par l’écriture. Cadet d’une fratrie de trois enfants, il a commencé à écrire de la poésie à l’adolescence. Puis avec le théâtre, il a savouré les premiers goûts du succès.
Il a terminé ses études classiques au collège La Sainte Famille, aux Gonaïves, en 2017, puis a entamé des études en Linguistique appliquée à l’Université d’État d’Haïti (UEH). « Ma carrière d’écrivain a vraiment débuté en 2020 avec l’obtention du Prix du Jeune Écrivain de Langue Française, suivi de ma participation à des festivals de théâtre et de l’attribution d’une bourse d’écriture », a-t-il confié.
Prix Deschamps 2023
Djevens Frainsaint empreinte de la modestie. « Je ne sais pas si j’ai atteint un échelon avec cette récompense. Je reconnais que le Prix Deschamps est hautement estimé, avec un jury très respecté. Leur choix met en lumière mon travail, et c’est une véritable légitimation pour un créateur en Haïti », a-t-il déclaré, confiant que pour maintenir une carrière d’écrivain, il a dû faire face à de grandes difficultés financières, humaines et relationnelles.
Son roman « Les hommes aussi savent aimer comme des ouragans » lui a valu ce prix.
Selon le jeune auteur, ce roman raconte l’histoire d’un écrivain qui part retrouver son grand frère, exilé en France depuis trois (3) années. Là-bas, il fait en même temps la découverte de l’amour, à travers une femme rencontrée dans un bar-restaurant avant d’être tombé immédiatement amoureux d’elle.
“ En gros, le livre parle de quête de soi, des liens familiaux rompus par l’exil, des obstacles pour un écrivain de mener une carrière loin de sa terre natale, et puis, d’un amour impossible ”, dit-il lors de notre entretien.
Ce prix lui inspire de la joie, de la confiance et de la reconnaissance. « Tous ces sentiments reflètent ma satisfaction de voir ma carrière de romancier lancer avec cette récompense », déclare le lauréat avec enthousiasme. « Je ne dirais pas que cela m’inspire à continuer, car ma détermination dans le domaine de la littérature ne dépend pas des distinctions littéraires. Cependant, cela me permet d’envisager mon travail avec bien plus de certitudes », a-t-il ajouté, dédiant ce prix à ses amis et à sa famille.
Le jeune écrivain Djevens Frainsaint
Anecdote
Djevens Frainsaint a une anecdote inspirante sur le prix. « Je ne voulais pas participer, mais mes amis m’ont encouragé. Quand il a fallu envoyer le manuscrit, j’ai dû partir en urgence de Port-au-Prince à cause d’une situation familiale. Mes amis ont envoyé le manuscrit à ma place. Ils m’ont motivé alors que je manquais de confiance. Ce prix leur appartient. Ce prix appartient à mon ami Luis Bernard Henry, ancien lauréat dudit prix, qui m’a encouragé sans cesse », a-t-il raconté.
Conseils à la jeunesse
L’écrivain a profité de l’occasion pour adresser un message à la jeunesse du pays, confrontée à de nombreux défis. Il leur conseille de faire attention aux illusions et à l’enthousiasme idéaliste. « Il ne s’agit pas de renoncer à ses rêves, ni de refuser de croire au bonheur et à un monde juste et parfait pour tous. Mais il faut comprendre que le monde rationnel et rassurant que nous espérons peut ne pas correspondre à nos attentes », a-t-il expliqué. Il encourage à ne pas se lamenter ni sombrer dans la dépression, mais à continuer à agir selon ses principes.
Djevens Frainsaint consacre son temps à l’écriture. Il n’est pas marié et n’a pas d’enfants. Ses prochaines étapes professionnelles se résument à écrire, à vivre, à chercher le bonheur et à le partager. Il apprécie la musique et le cinéma en plus de la littérature.
Le Prix littéraire Henri Deschamps a été créé en 1975 par les membres du Conseil d’administration de la société « Maison Henri Deschamps Les Entreprises DeschampsFrisch S.A. » en mémoire du fondateur de l’entreprise. Le Prix littéraire Henri Deschamps, sous la tutelle de la Fondation Lucienne Deschamps, récompense chaque année une œuvre écrite en français et,ou en créole sur un thème de la littérature de fiction, englobant le roman, la poésie, l’essai de fiction, le conte, la nouvelle, la critique littéraire et le théâtre. Il peut également récompenser une œuvre à caractère historique. Un jury compétent choisit un texte lauréat, et la Fondation garantit, en plus de la prime de récompense, la publication du texte primé.
Le navire M/V CYGNUS en provenance de Cartagena, Colombie, transportant une cargaison de 3 316 tonnes métriques de ciment, soit environ 80 000 sacs, a été interdit de débarquer au Port de Saint-Louis du Sud, malgré l’inspection des agents douaniers des Cayes et du BLTS. Les autorités douanières veulent que le bateau, arrivé au Port mercredi, soit débarqué à Port-au-Prince.
Cette situation a suscité d’énormes réactions tant du côté de la population méridionale que de la Chambre de commerce et d’Industrie du Sud.
Dans une note datée du 2 novembre 2023, la CCI/SUD déplore que les autorités de l’État entravent les démarches des commerçants souhaitant explorer d’autres marchés pour faire baisser les prix des consommateurs.
La CCI/SUD demande à ces autorités de démontrer leur bonne foi en facilitant la vie dans les régions, en raison des groupes criminels qui « ont semé la terreur sur les routes, rançonnant les transporteurs et contribuant à la montée exorbitante des prix des marchandises dans la région méridionale ».
Dans cette note signée par le président de la Chambre de commerce du Sud, Jean Nathan Letang, les responsables soulignent l’urgence d’une action rapide des autorités pour assurer la sécurité et la conformité des importations, tout en protégeant les intérêts des commerçants locaux afin de pallier l’impact dévastateur sur l’économie régionale.
Selon eux, il serait préférable que les autorités de l’État reviennent sur leur décision, « en priorisant la solution la plus simple, puisque le bateau est déjà au Port ».
Pour les habitants, notamment ceux de la 2ème section de la commune de Saint-Louis du Sud, ce refus représente une gifle pour leur rêve de rendre le Grand Sud autonome, a réagi Me Marc Antoine Nesé, Secrétaire Général de la Cellule de Réflexion pour le Fonctionnement Réel du Port de Saint-Louis du Sud, lors d’une entrevue téléphonique avec Passion Info Plus.
Me Antoine plaide en faveur d’un renforcement de la capacité logistique, technique et de contrôle du Port de Saint-Louis du Sud pour faciliter le développement du commerce maritime dans la région avec les autres pays du monde, sans avoir à compter sur des produits de mauvaise qualité en provenance de la République dominicaine.
La décision des autorités douanières de bloquer le débarquement du navire a entraîné un mouvement de protestation par des membres de la population de Saint-Louis qui bloquent l’accès à la route nationale #2 au niveau de Solon. Les protestataires demandent au directeur de l’Administration Générale des Douanes, Julcène Edouard, de prendre ses responsabilités immédiatement face à cette situation.
Et du nouveau pour Emeline Michel. La diva de la chanson classique haïtienne s’apprête à sortir un nouvel album pour célébrer ses 40 ans de carrière dans la musique haïtienne. Titré « Révérence », le disque sera disponible le 11 novembre prochain à Boston, pour la première fois, a annoncé l’artiste.
Lors d’une interview avec l’animateur haïtien Carel Pedre, la surnommée « la reine de la chanson créole », a révélé que son album est finalement prêt à voir le jour après 2 ans d’attente. « Un album n’est jamais vraiment terminé. Moi-même, je suis une personne exigeante. C’est l’un des albums les plus difficiles que j’ai réalisés », a précisé l’interprète de « Mèsi Lavi ».
Après la publication de ce nouveau projet musical à Boston, aux États-Unis, où la chanteuse se produira en concert le même jour, Emeline Michel prévoit de réaliser une tournée. Elle demande à ses fans de rester patients.
Toujours fidèle à elle-même, Emeline, d’un ton calme, d’une voix envoûtante et empreinte de poésie, précise que « Révérence » aborde des thématiques telles que l’amour, la spiritualité et la confiance.
L’idée d’un nouvel album n’était pas à l’ordre du jour pour la compositrice. Cependant, suite à la création de la chanson « Jan Mwen Ye » en mai 2021 avec le célèbre pianiste haïtien, Harold St-Louis, alias Ti Harold, elle a finalement décidé de se lancer dans ce projet qui, à l’origine, devait sortir à l’automne 2022, mais qui finalement sera disponible cette année.
Née aux Gonaïves, Emeline Michel compte déjà à son actif plus d’une dizaine d’opus. Elle a donné des concerts en Europe, au Canada, en Afrique et dans plusieurs pays des Caraïbes. Dotée d’un talent précoce, elle, fille d’un pasteur, a enregistré sa première chanson à l’âge de 12 ans.
Dans une déclaration publiée sur la chaîne YouTube de l’Ambassade américaine, le Chargé d’Affaires Eric Stromayer décourage les Haïtiens de tenter de se rendre illégalement aux États-Unis en passant par le Nicaragua. Selon lui, ce voyage est à la fois coûteux et extrêmement dangereux.
Les États-Unis s’engagent à expulser toute personne tentant d’entrer illégalement sur leur territoire par voie terrestre, a souligné le diplomate américain, mettant en garde que ces individus se verront refuser tout accès légal au pays.
En effet, M. Stromayer a souligné qu’il existe d’autres moyens plus efficaces, sûrs et abordables pour les Haïtiens souhaitant se rendre aux États-Unis. Il a cité le programme CHNV, également connu sous le nom de programme Biden, comme une option légale et sûre pour entrer aux États-Unis.
Rappelons que le gouvernement haïtien a récemment suspendu tous les vols à destination du Nicaragua en raison des préoccupations liées à l’immigration massive à laquelle le Mexique est confronté.
Anpil jèn angaje yo dènye tan sa yo pou pouse pi lwen lang Kreyòl la ak divès inisyativ yo deside pran. Nan sans sa, nan okazyon selebrasyon jounen lang ak kilti kreyòl 28 oktòb pase a, yon ekip jèn lanse yon sit rechèch (www.langkreyolla.com ) kote n ap jwenn jiska prezan anviwon 12 000 mo, 1 800 pwovèb ak 12 nosyon sou lang kreyòl la.
Philistin Johndy Lens, ki se youn nan jèn ki pran inisyativ sa, fè nou konnen li t ap karese lide sa depi lè l te nan klas segond (NS2) aprè li te fin fè fas ak anpil difikilte pou l rive fè yon devwa an kreyòl. “ Malerezman, pat gen anpil resous an kreyòl disponib sou nèt la. Souvan se an fransè mwen te konn oblije fè kèk rechèch epi tradui yo. Sa kon n rive tou mwen konn paka jwenn anyen paske tèm devwa konn lye dirèkteman avèk lang kreyòl la “, sa jèn lan rakonte nou.
Jounen jodi a li itilize kapasite l kòm devlopè sit entènèt ak jesyonè bazdone pou bay jarèt ak lang kreyòl la kote l lanse pwojè sa k ap pèmèt plis moun konnen ak fè rechèch nan lang la, paske li jije, lang sa dwe jwenn enpòtans li merite.
“ Mw chèche resous ak konpetans nèsesè pandan 4 lane pou m resi abouti ak pwojè sa jodi a. An gwo, pwojè sa vin pèmèt anpil moun fè konesans ak lang kreyòl la pi byen. Anmenmtan, objektif prensipal nou se valorize lang sila a “, deklarasyon Johndy, jèn ayisyen sa ki fè pati tèt Smartworker Corporation.
Yon pwojè byen long
Jèn yo vize lwen. Sit rechèch sa se yon pwojè ki long, daprè jèn yo, ki anonse nan kèk mwa ankò tout moun ap ka fè rechèch sou nosyon matematik, biyoloji, fizik ak lòt ankò nan lang la.
Jèn yo fè n konnen yo jwenn anpil mesaj pozitif depi lè yo lanse pwojè sa. “ Depi lè nou lanse sit la nou jwenn anpil fidbak de moun ki ap aprann lang kreyòl la epi kap di nou kòman sit la itil yo. Nou etone aprann te gen tout moun sa yo k ap aprann lang kreyòl la. Kidonk sit la la pou ede moun sa yo metrize lang la pi byen ”, sa jèn yo konfye nou.
Toujou nan objektif pou bay lang kreyòl la plis enpòtans sou entènèt la, yo di nou yo vle pou gen plis done an kreyòl sou nèt la e pou moun kapab fè rechèch an kreyòl san l pa oblije pase atravè lòt lang. Nan sans sa, yo lanse yon apèl ak tout moun ki renmen lang kreyòl la e ki ta entèrese vin yon redaktè pou platfòm nan. Moun sa yo ap gen tach ekri nouvo mo, pwovèb ak nosyon sou kreyòl la. Moun ki entèrese kapab ekri nan (kontak@langkreyolla.com).
Toujou nan kad pwojè sa a Inisyatè yo di nou yo konte mete mo chak semèn sou sit la. Anplis, si yon moun fè yon rechèch li pa jwenn li epi li siyale sa, y ap ajoute l nan 15 jou pou pi plis. Sit la ap trè aktif, yo p ap sispann antre nouvo mo, pwovèb ak nosyon sou lang kreyòl la.
Se yon total 7 jèn ki monte pwojè sa. Philistin Johndy Lens, Augustin Whitchy, Mereus Momnsen, Georges Jonathan, Alcero Amariah Taylor, Cledanor Gregory ki yo tout etidye syans enfòmatik ak Fanfan Carl Olivier ki nan domèn jeni endistriyèl.
Les 1er et 2 novembre, les Haïtiens, en particulier les adeptes du Vaudou, les prêtres et prêtresses de cette religion et culture populaire, se rassemblent dans les cimetières, à travers tout le territoire national et se fondent dans une ambiance sans précédent pour danser, chanter, et honorer les morts en offrant des offrandes aux loas. Cependant, cette célébration perd progressivement de sa valeur, surtout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Au cimetière de Port-au-Prince, ainsi qu’à Delmas 34 et au niveau de la Route de Frères, la fête n’a pas attiré une importante foule. On pouvait tout de même entendre de la musique racine et des sons de tambour, tandis que certains pratiquants, portant des accoutrements de couleur blanche et mauve violet, se livraient à des rituels avec des bouteilles d’alcool mélangées à du piment. Certains, animés d’esprits guédés, allaient même jusqu’à verser un peu de piment sur leurs parties intimes.
D’autres étaient simplement présents pour observer ou pratiquer leurs dévotions, ou encore pour chercher la chance au pied de « Grann Brigit » et « Baron Lakwa ». Malgré tout, l’ambiance est plus froide que les années précédentes, même selon les esprits Guédés eux-mêmes, qui se plaignaient de la situation actuelle de la fête.
» Kè nou pa kontan, n ap soufri, souveren nou yo ap soufri », a déclaré un esprit Guédé chevauchant un homme au visage poudré de blanc, vêtu d’une chemise blanche et d’un mouchoir mauve attaché autour de sa tête au cimetière de Port-au-Prince.
» Pa gen fèt ane sa a « , a lancé un autre esprit chevauchant une dame, exprimant l’espoir d’une amélioration de la célébration de cette fête l’année prochaine.
“ C’est triste de constater le déclin d’une fête aussi importante, où nous rendons hommage à nos ancêtres ”, a déclaré Me Jhonny Trov Salomon, présent au cimetière de Delmas 34.
De son côté, un adepte a affirmé que les morts sont de véritables protecteurs pour les vivants. » Je suis venu voir les morts. Cette journée est une tradition pour nous, les Haïtiens. Les morts sont toujours présents, leur esprit veille sur nous. Ils nous avertissent toujours lorsque quelque chose va nous arriver, car ils nous protègent « , a-t-il soutenu, précisant qu’il servait 21 nations.
Cet adepte a également souligné que la fête des Guédés est une tradition qu’il est impératif de préserver. » Nous devons la protéger. Si nous négligeons notre culture, notre pays ne pourra pas progresser « , a-t-il averti.
Outre son importance mythologique et festive dans la culture haïtienne, cette fête revêt également une dimension économique en rassemblant des marchands ambulants vendant du clairin, du piment, de la baleine, des bougies, de l’huile de palma Christi, des tableaux représentant certains esprits du Vaudou et d’autres produits mystiques.
En raison de la recrudescence de la violence dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince depuis le mois d’août 2023, environ 40 000 citoyens haïtiens ont été chassés de leurs foyers, indique le Programme Alimentaire Mondial (PAM), précisant que cette situation exacerbe la crise humanitaire déjà complexe dans le pays.
Les femmes, les enfants, les personnes âgées et d’autres groupes vulnérables sont victimes d’un conflit brutal impliquant des dizaines de groupes armés se disputant le territoire. Au cours des deux derniers mois et demi seulement, des centaines de civils ont perdu la vie dans des échanges de tirs, et des dizaines de milliers d’autres ont été chassés de chez eux dans les quartiers de Carrefour-Feuilles, Savane Pistache, Mirebalais, Saut d’Eau et Tabarre, fuyant souvent avec les seuls vêtements qu’ils portent, selon l’organisation onusienne.
“ Ces récents mouvements portent à plus de 200 000 le nombre total de personnes déplacées à travers le pays. De nombreuses personnes touchées rapportent que leurs maisons ont été incendiées et leurs commerces détruits, les laissant avec peu de biens et aucune source de revenus « , lit-on dans un communiqué publié le lundi 30 octobre par le PAM, en coordination avec l’ONU.
Plus de 90 endroits différents autour de Port-au-Prince, y compris des écoles, des églises et des bâtiments abandonnés, servent de lieux de refuge pour ces déplacés. Le PAM et ses partenaires ont aidé le gouvernement à distribuer 550 000 repas chauds aux dernières victimes de la crise en Haïti depuis la mi-août. Cependant, les réductions de financement signifient que le PAM n’est pas en mesure de fournir une assistance continue à tous ceux qui en ont besoin, ne fournissant souvent qu’un seul repas par jour au lieu des deux habituels, se lamentent les responsables.
» Même avant cette dernière vague de déplacements, Haïti était au milieu de sa pire crise humanitaire depuis le tremblement de terre de 2010. Les difficultés économiques et les facteurs de stress liés au climat sont des moteurs importants de la faim, mais le principal moteur en Haïti est la violence et l’insécurité “, a déclaré le responsable du PAM dans le pays.
En cette période de besoin presque sans précédent, le financement n’a tout simplement pas suivi, et nous avons un besoin urgent de 136 millions de dollars américains pour répondre aux besoins des Haïtiens les plus vulnérables au cours des six prochains mois, a ajouté Jean-Martin Bauer, Directeur du Programme Alimentaire Mondial en Haïti.
Par ailleurs, le PAM rappelle que selon la dernière analyse de la sécurité alimentaire de l’IPC, environ 4,35 millions d’Haïtiens se trouvent dans un état d’insécurité alimentaire aiguë entre août 2023 et février 2024. Ce chiffre représente 44% de la population totale du pays.
Le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Nesmy Manigat, a accueilli ce mardi 31 octobre la première promotion d’étudiants du programme de Maîtrise en administration, direction et gestion des écoles publiques.
Cette cérémonie s’est déroulée à l’Université Publique du Nord au Cap-Haïtien (UPNCH). « Aujourd’hui, au sein de l’UPNCH, nous organisons un grand événement académique avec le démarrage de ce programme visant à créer une nouvelle catégorie de professionnels qui réunit les directeurs d’école préscolaire, fondamentale et secondaire public ayant reçu des formations et étant certifiés », a déclaré le ministre Nesmy Manigat dans son discours de circonstance.
Le titulaire du MENFP n’a pas loupé l’occasion de rappeler qu’on ne devient pas directeur d’un établissement scolaire du jour au lendemain. « Être directeur d’école est un métier exigeant. Pour occuper ce poste, il faut être en possession de documents certifiant ses compétences”, a déclaré M. Manigat, selon une note du ministère.
Dans cette optique, les responsables de l’éducation encouragent les autres universités publiques du pays à envisager la possibilité d’initier des programmes similaires pour favoriser l’avancement du système éducatif.
Pour ce qui est du programme de Maîtrise en administration, direction et gestion des écoles publiques, cette première promotion compte environ une cinquantaine d’étudiants.
« À la rencontre des jeunes auteurs » est le thème choisi pour la première édition du Salon du livre de Port-au-Prince, à l’initiative d’un groupe de jeunes étudiants et de professionnels, conjointement avec le Centre Culturel Caraïbes. L’objectif est de promouvoir la littérature haïtienne ainsi que de mettre en lumière les jeunes auteurs méconnus.
Cette activité littéraire, qui vise à faire découvrir aux lecteurs une nouvelle génération d’auteurs en facilitant la circulation de leurs œuvres et à donner l’opportunité aux éditeurs de partager les difficultés du secteur littéraire haïtien, se déroulera le 15 décembre 2023, de 10h30 à 16h au Centre Culturel Caraïbes (CCC), situé à la rue Chavannes, Port-au-prince.
« De 11a.m – 12h 30 PM une conférence-débat se tiendra avec le romancier Lyonel Trouillot, Evens Dossous, professeur de littérature et SAMUEL Orphée, éditeur. Laquelle sera modérée par Léonard Charles, étudiant en Lettres Modernes à l’Université d’État d’Haïti », ont détaillé les organisateurs dans un communiqué.
Pendant cet événement, les jeunes auteurs présents auront l’opportunité de partager les obstacles qu’ils ont rencontrés lors de leurs premières publications. Des séances de dédicaces ainsi que des performances artistiques et culturelles sont également prévues pour marquer cette journée littéraire au coeur de la capitale haïtienne.
Sous l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) en partenariat avec l‘Association des Journalistes Haïtiens (AJH), et l’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML), une formation de deux jours a été organisée les 30 et 31 octobre 2023, en secourisme et sécurité, destinée à environ une trentaine de journalistes.
Cette formation s’est tenue à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, prévue chaque 2 novembre, avec pour thème « Reportages en zones dangereuses : former les journalistes à sauver des vies ».
Le premier jour, les formateurs de l’Observatoire sur la Santé et le Climat en Haïti (OSCH), l’un des partenaires de cet événement, ont dispensé des heures de formation sur les premiers secours (secourisme). Les médecins formateurs de l’OSCH ont minutieusement détaillé les astuces essentielles pour apporter de l’aide à une personne en difficulté. Ces instructions ont été suivies de séances pratiques avec les participants.
Les professionnels des médias présents ont acquis des connaissances sur la manière d’apporter une assistance à une victime, allant de l’évaluation de son état à la réanimation cardiaque, en attendant l’arrivée des services d’urgence.
Des médecins de l’Observatoire sur la Santé et le Climat en Haïti (OSCH) et la représentante de l’UNESCO en Haïti, Tatiana Villegas
La deuxième journée de formation s’est concentrée sur la sécurité. Deux professionnels en Maintien d’Ordre de la police nationale ont abordé ce sujet préoccupant, dans une ambiance de débat où les journalistes ont exprimé leurs frustrations concernant les comportements des policiers à leur égard dans le cadre de leur rude travail.
La dernière partie de la formation a été consacrée à l’intervention du responsable de l’AJH, Jacques Desrosiers, qui a fait le point sur l’éthique dans la pratique du métier.
L’ouverture de cette session de formation de deux jours s’est déroulée ce lundi en présence de la représentante de l’UNESCO en Haïti, Tatiana Villegas, du Directeur général du ministère de la communication, Calvin Cadet, et du Directeur général du CONATEL, Joses Jean-Baptiste.
Le Rassemblement Social-Démocrate pour le Progrès d’Haïti (RSD) a récemment organisé son deuxième congrès lors d’une cérémonie qui s’est tenue le dimanche 29 octobre 2023. L’événement a été marqué par la présentation d’un comité exécutif de 3 membres qui dirigera le parti politique au cours des quatre prochaines années.
Le comité exécutif nouvellement formé sera dirigé par Yves Roblin en tant que président du parti, Siffrant Michel en tant que secrétaire général, et le professeur Victor Benoît qui assumera le rôle de représentant officiel du parti.
Lors d’une interview à cette occasion, le professeur Benoît a souligné l’importance cruciale de lutter contre le banditisme en Haïti. Selon lui, la sécurité et la stabilité doivent être prioritaires pour garantir un environnement propice aux élections et au progrès du pays. Ainsi, il a souligné l’urgence de lutter contre le banditisme, en soutenant que c’est un enjeu essentiel pour le pays.
Victor Benoît, Représentant officiel au milieu Sifrant Michel, secrétaire général à droite Yves roblin , président du partià gauche
En réponse à l’augmentation du nombre de Haïtiens quittant le pays pour se rendre au Nicaragua dans l’objectif d’arriver aux États-Unis, le gouvernement que dirige Ariel Henry a décidé, à partir de ce lundi 30 octobre, d’interdire tous les vols à destination de ce pays d’Amérique centrale.
Cette décision de suspendre tous les vols vers le Nicaragua fait suite à la participation du Premier ministre Ariel Henry, au début du mois d’octobre, à un sommet sur la migration réunissant 11 dirigeants d’Amérique latine et des Caraïbes à Palenque, dans l’État méridional du Chiapas, au Mexique, sur invitation du président Andrés Manuel López Obrador. Bien que le Nicaragua ait été invité, il n’a pas pris part à ce sommet.
Selon le journal américain Miami Herald, les vols Haïti-Nicaragua, commencés en août dernier, sont passés de sept vols par jour à jusqu’à 15 vols charters quotidiens. De plus, les 20 et 21 octobre derniers, l’Aéroport International Augusto C. Sandino de Managua a accueilli 28 vols commerciaux transportant des passagers en provenance de Port-au-Prince, selon l’agence de presse espagnole EFE Noticias.
Le Miami Herald précise également qu’il existe des vols charters en provenance de la République dominicaine et des îles Turques et Caïques transportant des Haïtiens, qui paient jusqu’à 4 000 dollars par siège pour le voyage.
Photo mise en avant:file d’attente à l’entrée des points d’enregistrement de l’aéroport international Toussaint Louverture. Lesly Dorcin/Le Nouvelliste
Minis Ledikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl la, Nesmy Manigat, te vizite vandredi 27 oktòb 2023 a lise teknik agrikòl ki fenk louvri pòt li nan lokalite Kans, nan senkyèm seksyon kominal Okay. Aprè lise teknik agrikòl Titwoudenip la, se dezyèm lise teknik agrikòl peyi a, aprè yon nòt Ministè a.
Daprè Ministè Ledikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl (MENFP), vizit minis la te gen plizyè moman siyifikatif ladan l. Mesye Manigat te rankontre kèk notab nan lokalite a, pami yo kazèk Retelia Joseph ak pastè Wilbert Clément. Moun sa yo te bay dizon yo sou pwojè sa a pandan yo eksprime kontantman yo paske inisyativ sa a ki gen yon pakèt enpòtans pedagojik, ekonomik ak sosyal demare nan lokalite sa a.
Aprè rankont ak notab yo, minis la te vizite salklas ki akeyi antou 107 elèv : 69 gason ak 38 fi. Dipousan nan efektif sa a se elèv deplase ki sòti Pòtoprens pou vin viv nan vil Okay ak ozalantou, sa nòt la presize.
Lise sila demare ak twa salklas, de (2) klas segondè 1 ak yon klas segondè 2. Anplis, pandan lise a ap fonksyone nan yon lokal pwovizwa ministè a fenk reyabilite nan kad yon patenarya avèk UNICEF e FNE, minis Nesmy Manigat te tou anonse dezyèm faz pwojè a ap demare anvan lontan.
“ Se faz konstriksyon yon lokal definitif pou akeyi elèv yo. Lokal la ap satisfè tout nòm materyèl pou yon lise nan dimansyon sa a genyen pou li kapab fonksyone. Popilasyon nan zòn nan deja mete aladispozisyon ministè a yon tèren ki tou kole avèk batiman ki resevwa pou yon tibout tan elèv yo “, sa n li nan nòt la.
“ Nou pa dwe wont latè ! Nou pa dwe wont travay latè! Nou dwe lite pou bay peyi a souverènte alimantè li ”, deklarasyon minis edikasyon an te fè pou ankouraje elèv lise teknik agrikòl Kans la yo nan travay latè ki se youn nan gwo sous divès kalite richès.
Minis Ledikasyon Nasyonal la Nesmy Manigat anndan yon salklas lise Teknik Agrikòl Kans la, ap pale ak elèv yo/Kredi :Foto nou jwenn sou paj Fesbouk ministè a.
Daprè responsab yo, atravè lise sa a, elèv yo ap gen pou yo pwodui manje pou yo manje nan kantin lekòl la, epi y ap kapab alimante lòt lekòl. Se yon objektif ki kole kole ak batay ministè a ap mennen pou gen plis manje lokal nan kantin lekòl yo. Lise teknik agrikòl Kans la (Okay) ap benefisye soutyen teknik inivèsite piblik ki nan rejyon yo tankou inivèsite piblik ki Okay, Jeremi ak Miragwàn.
Fòk nou prezise, daprè MENFP, lise teknik agrikòl Kans la, se 23e lise otorite edikatif yo louvri nan depatman Sid la. Se dezyèm lise teknik agrikòl peyi a. Anvan lontan, minis Manigat anonse ouvèti chantye konstriksyon lise teknik agrikòl René Théodore nan Wanament, depatman Nòdès.
kredi: foto nou jwenn sou paj Fesbouk Ministè Ledikasyon Nasyonal la
DriD Antrepriz ak estaf Jeni DriD te òganize yè samdi 28 oktòb la premye edisyon aktivite « Lang nou, Kilti nou, Fyète nou » pou make selebrasyon jounen entènasyonal lang ak kilti Kreyòl la. Ekriven Illeus Papillon te entèvni sou tematik Istwa ak enpòtans lang Kreyòl ayisyen an.
Aktivite sa ki te dewoule nan sant akèy FEJI, Dèlma 33, te divize an 2 pati. Nan pati konferans la, powèt Illeus Papillon te mete aksan sou kontèks istorik ak sosyal lang kreyòl ayisyen an, melanje ak tout batay ki mennen pou lang sa rete egziste jiskaprezan.
Li pat rate okazyon pou pale sou enpòtans sa genyen pou n respekte lang kreyòl la, ki se mak fabrik Ayisyen.
Nan dezyèm pati aktivite a ki te rezève ak animasyon kiltirèl, timoun nan sant FEJI yo te jwenn okazyon pou bay plizyè prestasyon sou divès aspè tankou, pwoteksyon anviwònman, enklizyon ak lòt ankò.
Jèn mete ak timoun k ap sote kòd
Konsa tou, te gen yon pati jwèt epelasyon mo kreyòl, jwèt tradisyonèl tankou, oslè, kat, marèl, tire kont, damye, sote kòd ak lòt ankò, san bliye pati ekspozisyon ak degistasyon manje lakay tankou, soup joumou, tchaka, diri sòs pwa ak legim.
Aktivite sila te òganize nan objektif pou ankadre timoun yo ak jèn yo epi mete aksan sou kapasite entèlektyèl yo sou lang kreyòl la, ogmante vokabilè kreyòl yo e amelyore imaj lang la ak popilarize potansyèl yo. Responsab yo kase randevou lòt ane pou yon dezyèm edisyon.
Les lignes bougent dans l’affaire Jovenel Moïse. En effet, l’ex-soldat colombien Germán Alejandro Rivera Garcia, alias « Colonel Mike », a écopé ce vendredi 27 octobre une réclusion à perpétuité pour sa participation dans l’exécution du président haïtien.
Le juge fédéral José E. Martínez du tribunal fédéral de Miami a prononcé cette peine de prison à vie après que l’ancien officier de l’armée colombienne a plaidé coupable d’avoir dirigé le groupe de commandos responsable de l’assassinat du président Jovenel Moïse. Malgré son accord de coopération avec les procureurs fédéraux, Rivera a écopé de la peine maximale.
Devant la justice américaine, le mercenaire colombien a avoué qu’il avait rencontré fin juin 2021 plusieurs co-conspirateurs en Haïti pour discuter de la destitution du président Jovenel Moïse par la force, y compris d’un complot pour l’assassiner le mois suivant, et il avait participé à d’autres réunions secrètes, relate le journal américain Miami Herald, citant sa plaidoirie.
Rivera n’est pas le premier accusé condamné par les Etats-Unis dans le cadre de l’enquête relative à l’assassinat de Jovenel Moïse, qui était encore président, dans la soirée du 6 au 7 juillet 2021, dans sa résidence privée à Pèlerin 5, commune de Pétion-Ville.
Pour rappel, 3 mois avant, l’homme d’affaires Rodolphe Jaar a été condamné à son tour à perpétuité par la justice américaine pour son implication dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
L’entrepreneur d’origines haïtienne et chilienne a été condamné à la prison à vie le vendredi 2 juin 2023 par le même tribunal fédéral de Miami. C’est en mars dernier que ce baron de l’élite économique avait plaidé coupable dans le complot responsable de l’exécution de Jovenel Moïse, tout en ayant contribué avec un soutien matériel. Sa collaboration avec les fédéraux ne l’a pas aidé à obtenir une punition plus clémente.
La justice américaine condamne ces deux (2) poulains. Il lui reste 9 autres accusés détenus aux États-Unis à juger, parmi lesquels, l’ancien sénateur John Joël Joseph, qui lui aussi a plaidé coupable le mardi 10 octobre écoulé d’avoir participé dans l’assassinat de « Nèg Bannann nan », dans l’objectif de devenir Premier ministre dans le gouvernement successeur.
Côté haïtien
De son côté, plus de deux (2) ans après l’assassinat du président du pays, la justice haïtienne avance à pas de canard. Le dossier a déjà touché les mains de cinq (5) juges.
En effet, quatre (4) juges d’instruction ont déjà remis leurs monnaies pièces dans ce dossier. Il s’agit de Mathieu Chanlatte, Garry Orélien, Chavannes Etienne et Merlan Belabre. Initialement, les trois premiers magistrats instructeurs se sont déportés de l’affaire et le dernier a été écarté par le doyen Bernard Saint-Vil.
Depuis le 30 mai 2022, c’est le magistrat Walther Wesser Voltaire qui est chargé d’enquêter sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Cinquième juge désigné pour mener cette affaire, Walther Wesser Voltaire a, une certaine époque, travaillé dans le secteur des droits humains. Ce n’est qu’en 2010 il a intégré la magistrature où il avait occupé la fonction de substitut commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-de-Paix.
Ensuite, il a été promu commissaire du gouvernement a.i toujours à Port-de-Paix pendant quelques mois. Puis il a été nommé juge au tribunal de première instance de Port-de-Paix pendant six (6) ans avant d’être transféré au tribunal de la Croix-des-Bouquets.
Poursuivant sa carrière, Walther Wesser Voltaire a prêté serment en janvier 2021 comme juge d’instruction au tribunal de première instance de Croix-des-Bouquets.
En janvier 2022, le magistrat a été transféré à la juridiction de Port-au-Prince. En mai de la même année, il s’est vu confier l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse.
Jusqu’à présent, aucune sentence n’a encore été prononcée. Depuis lors, il a enchaîné les audiences. Tous les mercenaires colombiens encore détenus en Haïti ont été entendus, de même que les autres accusés emprisonnés, y compris des personnalités telles que l’ex-président Michel Joseph Martelly, Antonio Cheramy, le journaliste Luckner Désir, connu sous le nom de Loucko, ainsi que des hommes d’affaires et d’autres personnalités haïtiennes.
Plus d’un attend un dénouement différent de cette enquête, notamment après l’arrestation de Joseph Félix BADIO, considéré comme l’un des cerveaux de cet assassinat. Il reste à voir si le canard se transformera en cheval.
Jodi samdi 28 oktòb la make selebrasyon jounen lang Kreyòl, Akademi Kreyòl Ayisyen (AKA) pa rate okazyon pou fè lwanj pou lang sa ki ini nou nenpòt kote n twouve n nan mond la epi pwofite anonse pwojè li yo.
Nan kominike li a, AKA pran tan pou li raple lang kreyòl, premye senbòl idantite nou, Ayisyen, kòm pèp, se yon zouti kominikasyon plizyè milyon moun nan peyi Ayiti itilize. Li toujou jwe yon wòl pwennfèpa nan tout dinamik sosyal ki vize yon alemye pou pèp ayisyen an.
“ Lang kreyòl la, se tankou yon rezèvwa fòs ak enèji ki toujou akonpanye pèp la nan tout mouvman chanjman ki anbrase byennèt ak diyite moun an jeneral. Youn nan pi bèl egzanp nou ka rale mete sou tapi a se fonksyon inifikatè oubyen wòl “siman sosyal” lang sa a jwe nan tout peripesi zansèt nou yo te kwaze sou chemen yo, nan batay yo t ap mennen pou yo te kapab demantibile kolonizasyon ak lesklavaj epi brandi flanbo libète an gran jan 1e janvye 1804, nan vil Gonayiv ”, sa nou li nan kominike sila.
Toujou nan sans sa, jounen jodi a, nan okazyon 40èm selebrasyon « Jounen entènasyonal lang ak kilti kreyòl » , Akademi Kreyòl Ayisyen di li santi ankò nesesite pou li raple wòl fondamantal lang kreyòl la dwe toujou jwe si nou deside ba li plas li merite nan dinamik tout aksyon ak diskou ki vize devlòpman ak pwogrè.
“Lang kreyòl: yon zouti devlòpman dirab” se tèm enstitisyon an chwazi pou selebrasyon mwa lang ak kilti kreyòl 2023 a. Pou gen devlòpman dirab, lang ak kilti popilasyon an dwe vin premye pyon aksyon devlòpman an, yon fason pou li kapab patisipe nan pwosesis devlòpman an, daprè akademisyen yo.
Anplis, nan okazyon selebrasyon mwa lang ak kilti kreyòl 2023 a, Akademi an raple li prezante ofisyèlman « Dezyèm Rezolisyon » sou òtograf lang kreyòl ayisyen an. Se yon Dezyèm Rezolisyon ki mete disponib yon zouti ki pou akonpanye tout pwodiktè, tout kreyatè, tout itilizatè lang la an jeneral nan kad jefò k ap fèt pou nou pi byen ekri lang nou, pi byen itilize li pou li kontinye franchi boulva lasyans ak literati an penpan.
AKA anonse tou, ane sa a menm, li genyen pou li lanse yon Gran Pri literè ak Etid syantifik ki pwojte rekonpanse epi ankouraje pwodiksyon syantifik ak pwodiksyon literè Ayisyen nan lang kreyòl ayisyen. San bliye, pou ane 2024 la k ap mennen dizyèm anivèsè enstalasyon premye Akademisyen yo, AKA prevwa òganize dis (10) mwa aktivite nan dis (10) Depatman jewografik peyi a, nan Dyaspora a. “ Se yon gwo chantye, men avèk sipò tout patnè nou yo li ap rive. Pou lang kreyòl la, ki se yon byen komen ki marande tout Ayisyen, pa gen sakrifis ki twò gran “, pawòl responsab yo.
Joseph Félix Badio, suspect clé dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, a comparu devant le juge d’instruction Walther Wesser Voltaire ce mercredi 25 octobre 2023, avant d’être renvoyé dans sa cellule au Pénitencier National.
L’audition du présumé assassin a duré plus de 4 heures, au cours desquelles il a coopéré avec le magistrat instructeur, selon ses avocats, pour faire progresser l’enquête.
« L’audition a été facile. L’inculpé, Joseph Félix Badio, a collaboré avec le juge, et je pense qu’il continuera à le faire afin de fournir toutes les informations nécessaires pour la poursuite de l’enquête », a déclaré Me Jonas Merzilus, l’un des avocats, devant les caméras de la presse.
À rappeler que hier mardi, Joseph Félix Badio, escorté sous haute sécurité de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), était au bureau du juge Voltaire avant d’être transféré, quelques minutes après, au Pénitencier National.
Dans le cadre de cette même affaire, selon le journal Miami Herald, des mercenaires colombiens détenus en Haïti ont révélé aux enquêteurs colombiens et américains qu’une somme allant de 45 à 53 millions de dollars américains était supposée se trouver à l’intérieur de la résidence de Jovenel Moïse au moment de son assassinat. Les mercenaires avaient pour mission d’éliminer l’ancien président puis de récupérer l’argent. Mario Antonio Palacios, qui faisait partie du commando, a avoué devant le FBI avoir pris 2 060 dollars américains, un collier, 2 montres et d’autres objets personnels du couple présidentiel dans la maison.
Dans un communiqué daté du mardi 24 octobre 2023, l’Ensemble Contre la Corruption (ECC) a salué le rapport du panel d’experts adopté par le Conseil de Sécurité des Nations unies, demandant des procès exemplaires en Haïti.
En effet, dans un rapport adopté à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies le 19 octobre dernier, un panel d’experts a établi un lien entre la gestion catastrophique des fonds PetroCaribe en Haïti et le phénomène de la gangstérisation généralisée du pays.
Le travail du panel a été salué par l’ECC, qui a souligné la responsabilité des autorités étatiques dans l’insécurité, la montée en puissance des gangs armés et la dilapidation des fonds PetroCaribe.
L’ECC a également souligné l’importance de poursuivre les enquêtes pour que toutes les personnes impliquées dans ces actes de corruption soient tenues responsables. Cependant, il déplore que certaines personnalités citées dans le rapport n’aient pas été auditionnées, soulevant ainsi des questions sur l’exhaustivité de l’enquête.
L’institution insiste sur la nécessité de relancer rapidement l’enquête sur le dossier PetroCaribe et demande que les différentes institutions chargées de contrôler l’intégrité des comptes publics, telles que l’ULCC, la BAFE, l’UCREF, l’IGF et la CSCCA, finalisent leurs enquêtes et les transmettent aux autorités compétentes.
Face à l’effondrement généralisé de la gouvernance publique, l’ECC préconise une coopération judiciaire afin d’organiser des procès exemplaires pour les crimes économiques et les crimes de sang commis au cours des dix dernières années.
Le rappeur Wood Terrib a publié, il y a 6 jours, la vidéo officielle de son tout dernier tube intitulé «Regrè». La chanson aborde la question de l’émigration massive des Haïtiens, motivée par un désir ardent de quitter le pays à tout prix, et ce thème est traité de manière nuancée sur une durée de 3 minutes et 53 secondes.
Dans cette chanson, l’artiste utilise son propre parcours en exemple, expliquant que sa fuite ne signifie pas qu’il n’aime pas son pays, mais est plutôt motivée par le manque d’espoir en un avenir sûr. Ce constat est partagé par de nombreux professionnels de divers horizons, contraints de quitter leur terre natale pour trouver refuge ailleurs.
“ Yon lè m ap tounen wè fanmi m
Men avan sistèm nan puije m pou detui m, mwen prale, se pa foli dyaspora
Se machann peyi yo ak leta ki koz sa
Se malfektè ak nèg ak zam yo ki pa ban m chwa
Yo pouse m ale, ya deside lè pou m tounen ”, lance-t-il.
Sur ce morceau, Wood Terrib exprime ses regrets de quitter son pays bien-aimé, soulignant que c’est un choix contraint pour sauvegarder son intégrité et préserver ses rêves. En adéquation avec la musique, le rappeur explique qu’il a tout essayé pour s’en sortir, mais il réalise finalement qu’il ne peut pas réussir en restant dans le droit chemin sur cette terre. Ainsi, partir était sa dernière option.
“ Sa pat nan plan m
Pou m t al bay tan m
Nan peye bil lòt bò dlo
Men m vin konprann, menmsi m mete kran isi lavi m ka blo
Si se pat Ayisyen parèy mwen
Pou efò m fè nan vi m ta dwe lwen
Tout sa m eseye m fè defèt
Finalman n fè m regrèt
Nan jenerasyon sa m te fèt
Nou endinye m, etid mwen yo tounen echèk
Bagay sa ban m mal tèt
Lè m gad diplòm yo mwen pran yon kout frèt ”, rappe-t-il pour expliquer son choix de laisser Haïti comme bon nombre de gens.
Le regret de Wood Terrib s’explique en partie par le fait qu’il était prêt à contribuer au progrès du pays, espérant bâtir un héritage solide sur sa terre natale. Cependant, ses expériences l’ont forcé à choisir entre ce qu’il voulait faire et ce qu’il devait faire.
“ La pa ban m gou ankò
Pa gen espwa pou moun ankò
Fòse fè rezistans se kòmsi m t ap fouye pwòp tou m ankò ”, constate le rappeur, ajoutant : “ Mwen pa vle n panse m sispann goumen, Mwen jis al goumen yon lòt kote ak menm sousi a
Mwen vle n konnen se pa Ayiti ki pouse Ayisyen ale, paske menm Ayiti viktim de Ayisyen ”.
Avec son dernier morceau «Regrè», Wood Terrib, qui a une discographie riche notamment avec son album VAR (Viktim Ak Rèv), a su exploiter habilement sa plume encrée pour dépeindre la réalité de toute une société, en particulier la jeunesse.
Aujourd’hui, en Haïti « Pati Paka Tann » dans l’enfer des gangs et face aux nombreux autres problèmes. Pendant ce temps, l’Etat observe passivement la situation et les citoyens continuent de fuir partout à tout prix. Est-ce la vie que mérite un pays ayant proclamé son indépendance il y a plus de deux siècles ?
Lors d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies tenue hier lundi sur le cas d’Haïti, Catherine Mary Russell, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), a fait des déclarations alarmantes sur la situation en Haïti tout en soulignant l’explosion des enlèvements contre rançon, mettant en danger les étudiants, les enseignants et les travailleurs de la santé.
» On estime que deux (2) millions de personnes, dont 1,6 million de femmes et d’enfants, vivent dans des zones sous le contrôle effectif des gangs ”, a déclaré la Directrice Russell. Et, ces derniers étendent leurs opérations en dehors de la capitale, perpètrent des niveaux extrêmes de violence à la fois à Port-au-Prince et à l’Artibonite, se préoccupe-t-elle.
Plus loin, la Directrice exécutive de l’UNICEF a déclaré que tous ces faits ainsi que le blocage des principales routes de transport de la capitale vers les autres villes et d’autres conditions fragilisent la vie des citoyens.
“ Cela provoque une intensification de l’insécurité alimentaire et de la crise nutritionnelle, en particulier les enfants. Depuis l’année dernière, nous avons constaté une augmentation sans précédent de 30 % du nombre d’enfants souffrant de gaspillages graves pour atteindre plus de 115 000 à l’échelle nationale ”, a-t-elle décrit.
Par ailleurs, la présidente du Haut Conseil de la Transition Mirlande Hyppolite Manigat, s’exprimant également lors de cette réunion, a souligné l’importance des troupes de soutien pour la population haïtienne, y compris les victimes réelles de cette crise.
» Des milliers d’enfants ne peuvent pas aller à l’école, les patients succombent à leurs blessures parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas se rendre aux hôpitaux et les marchands sont privés de leurs moyens de subsistance parce que leurs biens ont été détruits, pillés ou brûlés par les gangs, les femmes enceintes meurent parce que leurs médecins ont été enlevés ou n’ont pas pu les obtenir en raison du manque de sécurité « , a déclaré Mirlande Manigat aux membres du Conseil de sécurité.
» Je vous exhorte à ne pas rester indifférent aux frustrations de ces jeunes désespérément déçus qui sont condamnés à la mendicité, à la corruption, à la perversion, au crime et à l’ivresse, toutes les choses qui vont de paire avec une vie dans un gang criminel ”, a-t-elle affirmé, déclarant que la résolution imposant la mission de sécurité apporte une bouffé d’espoir aux personnes qui sont enlisées dans le gouffre de l’insécurité.
“ Il est temps de fournir l’aide qui a été promise. J’espère vraiment que le Conseil de sécurité des Nations Unies passera de la parole à l’action ”, a-t-elle ajouté.
Kenyan soldiers land in the city of Goma, eastern Democratic Republic of Congo on November 12, 2022, as part of a regional military operation targeting rebels in the region. - Their arrival comes as the M23 militia has surged across the DRC's North Kivu province, capturing swathes of territory and inflaming tensions in central Africa. (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)
Alors que le Kenya doit diriger cette force et mobiliser 1 000 de ses policiers, la Haute Cour de justice du pays a bloqué temporairement tout déploiement au début du mois d’octobre, à la suite de la contestation de l’opposition. La Cour a annoncé qu’elle rendrait son verdict final le 9 novembre prochain.
En effet, l’incertitude persiste concernant le déploiement de cette force, attendue depuis plus d’un an par le gouvernement haïtien. Le sort de la mission multinationale de soutien à la sécurité (MMNS), autorisée par l’ONU et dirigée par le Kenya pour aider la Police Nationale d’Haïti à faire face aux gangs criminels armés, est en suspens après la prolongation de l’ordonnance interdisant le déploiement par le tribunal de dernier ressort du Kenya.
La plus haute Cour du Kenya a examiné l’affaire à la suite des contestations des leaders du pays, notamment celle de l’ancien candidat à la présidence Ekuru Aukot, qui a déposé une pétition soulignant que l’offre du Kenya pour aider Haïti est en conflit avec la constitution du pays.
Ekuru Aukot et d’autres citoyens kényans expriment leur opposition à l’offre du président William Ruto d’envoyer 1 000 membres des forces de sécurité kényanes en Haïti, alors que le Kenya est confronté à des attaques militantes et à des affrontements ethniques. De plus, le déploiement n’a pas encore été approuvé par l’Assemblée nationale du Kenya, ce qui constitue un autre obstacle en plus de la décision de justice kényane.
ONU
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, ayant autorisé la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti dirigée par le Kenya, a souligné hier lundi que Haïti ne pouvait pas se permettre d’attendre de l’aide et que le déploiement devait avoir lieu le plus tôt possible.
“ Malheureusement, la situation sécuritaire sur le terrain continue de se détériorer alors que la violence croissante des gangs plonge la vie du peuple haïtien dans le désarroi et que les crimes majeurs atteignent de nouveaux sommets records « , a déclaré Maria Isabel Salvador, la représentante spéciale du secrétaire général António Guterres en Haïti, ce lundi.
« Les meurtres, la violence sexuelle, y compris le viol collectif et les mutilations, continuent d’être utilisés par les gangs tous les jours et dans le contexte d’un soutien de service inefficace aux victimes, ou d’une réponse judiciaire robuste ”, a-t-elle ajouté lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation d’Haïti.
La cheffe du BINUH a également mentionné que les groupes de vigilance ajoutent une complexité dupplémentaire à la crise de sécurité.
Entre le 24 avril et le 30 septembre, le lynchage d’au moins 395 membres présumés de gangs a été enregistré dans les dix (10) départements du pays dans le cadre du mouvement « Bwa Kale », rapporte-t-elle, se basant sur les données recueillies par le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
La terreur causée par les gangs criminels armés en Haïti est hors de contrôle, rendant la situation de plus en plus urgente. Mis à part le Kenya, aucun autre pays n’a pris l’engagement de diriger la force multinationale. Entre le Parlement et la Haute Cour de justice du Kenya, l’avenir sécuritaire d’Haïti est en jeu.
Le Cénacle des Journalistes du Sud-Est prévoit d’entamer ses activités en organisant une séance de réflexion sur les problèmes de la presse haïtienne, en vue de proposer des solutions concrètes. Cet événement, prévu pour les 3 et 4 novembre 2023, réunira des professionnels des médias ainsi que des experts du secteur.
L’événement portera sur le thème « Diagnostic de la presse haïtienne et planification de son avenir ». La première journée débutera avec une intervention du journaliste chevronné Guerrier Dieuseul, invité d’honneur de l’événement. Le propriétaire de Radio Métronome partagera son point de vue sur la situation actuelle de la presse en Haïti, mettant en évidence les défis et les opportunités qui se présentent.
La deuxième journée sera marquée par un panel composé de journalistes, de collègues et d’autres professionnels du secteur. Ils aborderont des sujets tels que la sécurité des journalistes, l’impunité dans le contexte socio-politique du pays, la responsabilité des médias envers les travailleurs de la presse, la liberté de la presse à l’ère numérique, la place des femmes dans l’avenir de la presse haïtienne ainsi que le rôle des médias dans la gouvernance locale.
Frantz Commonce, Ancion Pierre Paul, Joanel François et Claudy Belizaire formeront ce panel en tant que journalistes. De plus, Déus Deronneth, professeur à l’université, et Jameson Pierre Louis, spécialiste en droit numérique, seront les principaux conférenciers de cet événement.
Selon les propos de la journaliste Danise, le Cénacle des Journalistes du Sud-Est prévoit d’organiser davantage d’activités non seulement dans le département du Sud-Est, mais également dans d’autres départements du pays, dans le but de mettre en valeur et de promouvoir le métier de journaliste.
Depuis le début du week-end écoulé, plusieurs camions d’aide humanitaire sont parvenus à Gaza en provenance d’Égypte. Cela survient alors que les frappes israéliennes se poursuivent dans la région, qui est considérée comme la base du groupe Hamas.
En effet, un troisième convoi d’aide est arrivé ce lundi dans la bande de Gaza, pilonnée et assiégée par Israël, selon les constats des correspondants de l’AFP des côtés égyptien et palestinien du terminal de Rafah.
Hier, dimanche, un convoi composé de 17 camions transportant de l’aide est entré dans la bande de Gaza en provenance d’Égypte, toujours par le terminal de Rafah.
C’est avant-hier, samedi, que le premier convoi de 20 camions a pénétré dans l’enclave palestinienne. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), au moins 100 camions par jour seraient nécessaires pour répondre aux besoins de la population de Gaza, rapporte l’AFP.
Par ailleurs, les autorités américaines ont annoncé hier, dimanche, que la bande de Gaza bénéficiera d’un « flux continu » d’aide, tout en mettant en garde l’Iran contre toute escalade du conflit.
Ce conflit a été ravivé le 7 octobre dernier, lorsque le groupe Hamas a attaqué Israël, entraînant de nombreuses victimes. Depuis, la riposte israélienne est active à Gaza. Le bilan des victimes et des dégâts s’alourdit dans la bande de Gaza à chaque heure qui passe. Les autorités de l’État hébreu, dans leurs déclarations, promettent d’anéantir le Hamas à tout prix.
Le jeune artiste MIC-O a sorti son dernier tube, « Chimen Paradi », le dimanche 15 octobre dernier, en collaboration avec le compositeur-slameur BIC. Ils s’associent pour célébrer la valeur des femmes à travers la musique.
Pour commencer ce morceau de 3 minutes et 49 secondes, le chanteur MIC-O exprime son intention de faire sentir à sa bien-aimée une sensation paradisiaque, en la touchant comme personne ne l’a jamais fait. Il lui promet un traitement spécial et unique.
“ Mwen pral montre w chimen paradi
Fè yon lòt istwa Lòlò ak Manzè, nou pral montre yo sekrè lanmou
Ou se yon refren ki depase lèzòm, ann fon bèl istwa pou Jack ak Rose pase mòd
Ekwasyon lavi te fè nou de zenkoni, men lanmou n pral fè egri yo sezi ”, chante-t-il.
Tout ce que ce gentleman veuille c’est de montrer à sa déesse que la vie a de multiples facettes, l’amour reste précieux, surtout quand le traitement est spécial.
D’unautre côté, BIC Tizon Dife éparpille sa flamme d’amour sur « Chimen Paradi ». La voix de « Ti Mari Bèl Gazèl » a profité de cette chanson pour encore une fois louer la délicatesse de la gent féminine.
» Yon lanmou Langichat ak Lòlòt
Yon lanmou tranble grenn kou Manzè ak Lòlò
Yon lanmou levanjil kou defen pastè Telò
Yon lanmou ki pa sou fek ni sou kou ki vo lò ”, lance-BIC. “ Se pa yon lanmou tchin tchen tchon made in China
Men se lanmou ding deng dong
Yon lanmou tizon dife anndan kay la
Simbi makaya move kou kong ”, prononce le compositeur, exprimant ses précieux désirs.
Artiste MIC-O
Le chanteur MIC-O nous confie que le tube « Chimen Paradi » est le fruit de longs moments de réflexions sur les droits des femmes et leurs valeurs dans la société. “ Les musiques qui dénigrent les femmes sont déjà trop, il fallait que j’enlève la voile. On peut voir les femmes différemment, les valoriser, promoter leurs droits, les admirer ” soutient le natif des Gonaïves.
Le nom complet de l’artiste MIC-O est Michel CLERVOIS. Il est Interprète en langue anglaise, monteur en vidéographie, comédien, chanteur, auteur compositeur et guitariste. En plus, il a une licence en droit.
Michel CLERVOIS dit MIC-o
MIC-O a débuté sa carrière musicale depuis ses 13 ans. Il a déjà collaboré avec plusieurs groupes, artistes et institutions de la place. Plus récemment, il a passé 3 ans comme lead vocal de l’orchestre Nemours Jean Baptiste.
Sa discographie comprend plusieurs succès tels que « Sauver le monde », « Chimen Paradi feat BIC », « Chale kòw », « Nou di Ase » (clip musical), « Banm tèt mwen » (clip musical), et « Not the only one » (reprise vidéo, Eske se vre). Il a également de nombreux projets à venir, notamment de nouvelles musiques avec des vidéoclips.
Les artistes haïtiens Rutshelle Guillaume et Michaël Brun ont respectivement remporté les prix de la Meilleure artiste et du Meilleur DJ caribéen pour l’année 2023. Le Trace Award & Festival s’est tenu ce samedi 21 octobre dans la capitale du Rwanda, Kigali.
La chanteuse Rutshelle Guillaume n’a pas tardé à réagir à ce sacre. Elle a remercié Haïti et ses fans pour leur soutien. « Thank you… Anmweyy nou fè l, fanatik yo fè l, rebelle yo fè l, Ayiti fè l », a écrit la diva sur sa page Facebook.
La voix de « Rete la » a décroché ce prix en devançant divers artistes internationaux tels que Admiral T, Kalash, Princess Lover, Shenseea et Popcaan, qui étaient également nominés pour ce prix.
Le jeune Michaël Brun, producteur et DJ haïtien, a également remporté le prix du Meilleur DJ au Trace Award & Festival 2023. Dans une publication sur sa page Facebook, ce dernier a exprimé sa gratitude envers ses fans et son pays, Haïti, pour leur soutien.
Il convient de noter que Trace est une plateforme médiatique internationale dédiée à la promotion des musiques et cultures afrocentriques. Elle englobe un vaste réseau comprenant des chaînes de télévision, des stations de radio, des plateformes numériques et des partenariats d’événements culturels.
Yon kokennchenn aktivite ki pote non « Jounen Retwouvay ak Manje Ayisyen » te dewoule nan aprèmidi jedi 19 oktòb 2023 a nan lakou Atelye Kolibri nan Nèrèt, PetyonVil. Okazyon pou anpil Ayisyen te deplase vin konsome diferan pwodui lokal yo, nan lespri fratènite.
Se anba lidèchip Andy Vibert, responsab fondasyon Lidè Demen, aktivite sa te òganize. Inisyativ gastwonomik sa pran nan objektif pou pèmèt diferan Ayisyen rankontre ak manje Ayisyen nan lanmou ak fratènite.
“ Se vrèman yon lonè pou mwen pou m resevwa pakèt Ayisyen devan yon seri pla ayisyen. Se yon senbòl fyète ak libète, kote Ayisyen ak konsome ansanm manje lokal, bwè soup joumou ”, deklarasyon Andy Vibert, ki se jèn ki kache dèyè « Les Aventures d’Andy » kote yo al vizite anpil espas anndan peyi a epi fè foto ak videyo pou montre Ayiti sou yon lòt fas.
Pou responsab la, dewoulman « Jounen Retwouvay ak Manje Ayisyen » se yon fason pou voye yon mesaj ki montre Ayisyen ka konekte ansanm, ka antann yo sou sa yo genyen kòm valè tankou kizin nou ki rich anpil an divèsite.
Dewoulman aktivite « Jounen Retwouvay ak Manje Ayisyen « jedi 19 oktòb 2023, nan lakou Atelye Kolibri/Nèrèt, Petyonvil.
Se te dezyèm edisyon aktivite sila. Nan yon moman kote n pa sispann pale sou kanal la, sou pwodiksyon nasyonal, inisyatè yo vle montre richès kizin ayisyen an. “ Reyini yon pil ak yon pakèt Ayisyen, malgre jan peyi a ye sitou ak pwoblèm sekirite, sa vle di anpil bagay epi montre plis kòman Ayisyen bezwen viv ak Ayisyen, konekte ansanm. Kanal la p ap kanpe, menm jan kilti ayisyen an p ap kanpe, pwodiksyon nasyonal p ap kanpe ”, pawòl Pitit Tigwav la te kontinye pou di.
Anpil sitwayen, tout kouch nan sosyete a, te fè deplasman pou vin konsome gratis diferan pwodui lokal nou yo tankou diri ak lalo, sòs pwa kongo, sòs pwa nwa ak bòy, pitimi, ble, griyo, tonmtonm, soup joumou, pwason woz, zaboka, bannann ak lam fwi ak lòt ankò. Nan yon anbyans tèt ansanm ak bon mizik lokal k ap woule.
Les 18 et 19 octobre 2023 étaient consacrés au déroulement de la première réunion de la Coalition mondiale pour l’alimentation scolaire, à Paris. Haïti a été représentée par le titulaire du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), Nesmy Manigat, qui a plaidé pour la disponibilité de cantine dans les écoles et la création des conditions pour que les élèves puissent retrouver le chemin de l’école.
“ J’ai eu l’opportunité d’être panéliste à ce premier sommet mondial de la Coalition co-présidé par trois pays la France, la Finlande et le Brésil tout récemment avec le président Lula ”, a déclaré le ministre de l’éducation Nesmy Manigat au Nouvelliste.
Selon lui, Haïti a eu le privilège de parler cette fois, pas uniquement de ses multiples problèmes, mais surtout de sa nouvelle politique et stratégie nationale d’alimentation scolaire qui priorise les produits locaux dans la cantine. “ Ce plaidoyer que le MENFP a démarré depuis quelque temps vise en même temps à mieux financer l’augmentation de la couverture, principalement pour les élèves du préscolaire jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire, c’est-à-dire jusqu’à la 9e année fondamentale. ‘Sak vid pa kanpe, sak vid pa aprann’ ”, a-t-il renchéri.
La Coalition mondiale pour l’alimentation scolaire soutient que parmi les 349 millions de personnes dans le monde qui se trouvent en situation de risque élevé d’insécurité alimentaire, 153 millions sont des enfants ou des jeunes. L’alimentation scolaire a un rôle central à jouer face à cette urgence, mais elle agit également avec plus long-terme comme un formidable catalyseur pour l’atteinte de l’ensemble des objectifs de développement durable, indiquent les responsables dans un communiqué.
Lancée en 2021 par la France et la Finlande, cette coalition se donne pour objectif, d’ici 2030, de permettre à chaque enfant dans le monde d’avoir accès aux repas scolaires nécessaires pour bien apprendre et bien grandir.
Joseph Félix Badio, l’un des principaux cerveaux de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, selon la DCPJ, a été appréhendé ce jeudi après-midi à Pétion-Ville, à proximité du Big Star Market.
La Police nationale d’Haïti a confirmé cette arrestation sur sa page Facebook ce jeudi 19 octobre 2023, soulignant que Joseph Félix Badio était recherché par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) depuis juillet 2021 pour des accusations d’assassinat, tentative d’assassinat, vol à main armée, entre autres.
Notons que selon Miami Herald, M. Badio n’est pas nommé dans l’acte d’accusation de 11 personnes accusées par le tribunal fédéral américain de Miami d’avoir comploté pour assassiner le président Moïse mais plusieurs des accusés ont déclaré qu’il avait donné l’ordre. Et, il pourrait être extradé vers les États-Unis dans les jours à venir. Selon le journal américain, les avocats de certains des accusés à Miami ont déclaré qu’ils soupçonnaient qu’un acte d’accusation scellé de M. Badio avait été déposé par les procureurs américains.
Joseph Félix Badio
Joseph Félix Badio est un nom qui revient fréquemment lorsque l’on évoque l’assassinat de Jovenel Moïse, tant dans des articles d’enquêtes de médias américains tels que le New York Times, CNN et le Miami Herald, que dans des rapports haïtiens, notamment celui de la DCPJ et du RNDDH.
Selon un rapport publié par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) le 6 janvier 2022, Joseph Félix Badio était chargé de coordonner l’assassinat et de recevoir, en temps réel, les informations relatives aux faits et gestes du président Jovenel MOÏSE, avec l’aide de Marie Jude Gilbert DRAGON.
Toujours selon le RNDDH, la nuit du magnicide, à partir d’une heure du matin, Badio s’est entretenu avec Marie Jude Gilbert DRAGON, John Joël JOSEPH, Marie Jude Jacques NAU alias Jacky NAU, Dimitri HERARD, Jude LAURENT et Ariel HENRY.
En effet, l’organisme de défense des droits humains avait révélé dans ce rapport que le Premier ministre Ariel HENRY et Joseph Félix Badio se sont entretenus au moins douze (12) fois. Les deux (2) derniers appels ont été passés entre eux la nuit même du crime odieux. Sans oublier que les mois précédents, Badio s’était entretenu également à plusieurs reprises avec Léon Charles, Directeur général de la PNH de l’époque.
“ Immédiatement après l’assassinat de Jovenel MOÏSE, Joseph Félix BADIO, arrivé sur les lieux à bord d’un pick-up, s’est introduit dans la résidence de la victime. Il a emporté des documents, une forte somme d’argent ainsi que les armes des policiers qui se trouvaient sur les lieux. Ces derniers se sont laissé faire sans protester. L’épouse du président défunt, Martine MOÏSE se trouvait encore dans la maison “, lit-on dans ledit rapport.
Lors de plusieurs sorties dans les médias, le Directeur exécutif du RNDDH, Pierre Esperance, a affirmé que Joseph Félix Badio est l’une des rares personnes qui détienne probablement les informations exactes sur l’exécution de Jovenel Moïse.
Réaction de Félix Badio
Le mercredi 26 octobre 2022, Joseph Félix Badio, avait publié une fameuse note vocale sur les réseaux sociaux, affirmant avoir été utilisé dans le cadre de ce dossier tout en s’en prenant à Garry Pierre Paul Charles, Louco Désir, Pierre Espérance et Ariel Henry.
Lors de sa sortie, il s’est déclaré disponible pour la justice haïtienne, promettant de mener sa propre enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse et de révéler des informations importantes parce qu’il est accusé à tort, disait-il.
Le fameux Joseph Félix Badio est ingénieur de formation. Comme informaticien, il a travaillé au bureau du Secrétaire d’État à la Sécurité publique. Il a collaboré avec plusieurs institutions étatiques, dont les ministères de la Justice et de la Sécurité publique, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales et l’ULCC. Il travaillait dans les renseignements. Il est même reconnu comme avocat.
En plein délire de rapports de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les activités criminelles en Haïti, Badio qui a su se cacher depuis plus de deux (2) ans a été appréhendé facilement à la Rue Chavannes, Pétion-Ville. Plus d’un se demande s’il s’agit d’une coïncidence ou d’une livraison classique.
Le Groupe d’experts de l’Organisation des Nations unies a publié son rapport sur la criminalité en Haïti au cours des dernières années, mettant en lumière le rôle de plusieurs personnalités, dont trois anciens élus, dans l’essor et le soutien de gangs armés dans le pays.
Dans le département de l’Artibonite, les groupes armés continuent de massacrer la population civile et des agents de la police haïtienne. Concernant cette violence à laquelle font face les habitants de l’Artibonite, le rapport du Groupe d’experts de l’ONU a indexé (2) deux anciens parlementaires : Youri Latortue et Prophane Victor respectivement Sénateur et député.
Dans ce document de 158 pages dont la rédaction a eu une copie, le Groupe d’experts relate que Prohane Victor, ancien député, a commencé à armer des jeunes au niveau de la Petite-Rivière-de-l’Artibonite en 2016, dans l’objectif de prendre le pouvoir et étendre son influence sur la région. Ce sont les jeunes qu’il avait financés qui vont former, par la suite, la base Gran Grif.
« Monsieur Victor a continué à soutenir Gran Grif jusqu’en 2020, date à laquelle le gang et lui se sont brouillés à la suite de promesses non tenues faites pendant la période électorale. Depuis, il soutient des gangs rivaux et des groupes d’autodéfenses dans la région », a écrit le Groupe d’experts dans ledit rapport.
Quant à l’ancien président du Sénat de la République, en l’occurrence Youri Latortue, il exerce un contrôle considérable sur la vie politique et économique du département de l’Artibonite, notamment par le recours à des gangs, comme Raboteau, qu’il finance et arme.
« Plus récemment, des sources confidentielles ont dit au Groupe d’experts que M. Latortue avait également financé le gang Kokorat Sans Ras, un groupe extrêmement violent du département de l’Artibonite, en collusion avec Raboteau. M. Latortue a eu recours à des gangs pour assurer sa protection rapprochée », poursuit le document. Il n’y a pas que Prophane et Youri Latortue qui figurent dans ce rapport comme anciens élus, Michel Martelly, ancien président de la République est aussi indexé.
Élu président d’Haïti en 2011, Michel Martelly s’est servi de gangs armés pour étendre son influence dans les quartiers afin de faire avancer son agenda politique. Il a financé des gangs tels que Base 257, Village de Dieu, Ti bois et Grand-Ravine, selon le rapport d’experts de l’ONU.
»M. Martelly a créé la Base 257, qui a été financée et armée au fil du temps pour empêcher les manifestations contre le pouvoir à Pétion-Ville, notamment à partir de 2014. Ce gang est régulièrement mêlé à des meurtres, des enlèvements, des vols et au trafic de drogue, avance le groupe d’experts.
Le chanteur du groupe « Sweet Micky » ne s’est pas contenté de créer ou de financer par lui-même les gangs armés en Haïti. Il est également « passé par des intermédiaires, notamment des fondations ou des membres de sa garde rapprochée, pour établir des relations et négocier avec d’autres gangs ».
Enfin, il est mentionné que le Canada a déjà imposé des sanctions à Youri Latortue, Victor Prophane et Michel Martelly pour leur implication présumée dans des activités liées aux gangs armés, à la corruption et au trafic de drogue. Pour certains observateurs, ces nouvelles révélations du Groupe d’experts de l’ONU ne font que renforcer leurs convictions.
Si une trentaine de personnalités haïtiennes ont déjà été indexées dans les régimes de sanctions des États-Unis et du Canada, prévoyant une interdiction de voyage, un gel des avoirs et un embargo sur les armes ciblées, c’est maintenant au tour du Groupe d’experts créé par la résolution 2653 (2022) du Conseil de sécurité de l’ONU de faire bouger les lignes. Dans un rapport, les experts ont mis en cause plusieurs membres de l’élite économique et politique, dont Laurent Lamothe, pour leur complicité dans des faits de corruption et le financement de groupes armés contribuant à l’insécurité en Haïti.
Dans son rapport, le Groupe d’experts de l’ONU maintient ses conclusions concernant la dilapidation des Fonds de Petro Caribe, fonds qui auraient dû apporter une lueur d’espoir au peuple haïtien.
Le groupe d’experts affirme : « M. Lamothe était l’ordonnateur principal pour le décaissement des fonds de Petro Caribe, visant la réalisation de 149 projets pour un montant total de 668,8 millions de dollars », peut-on lire dans ledit rapport de 158 pages. Selon les informations recueillies dans des rapports d’enquête officiels haïtiens transmis par le Groupe d’Experts, « sur le montant total de 1 738 691 909 dollars alloué aux projets, environ 92 % avaient été dépensés sur la base d’autorisations douteuses, et pratiquement aucun projet n’avait été réalisé ».
En outre, le Groupe d’experts indique avoir contacté M. Lamothe à ce sujet, qui à son tour a nié avoir détourné ces fonds Petrocaribe. M. Lamothe a ajouté avoir été blanchi de ces accusations et qu’à aucun moment il n’avait été l’ordonnateur des fonds. Il a également déclaré que « le fonds était géré par le Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement, sous la supervision du Ministre des finances, en toute autonomie. Les fonds ont été alloués aux projets sous la direction du Président, qui préside le Conseil des ministres ». Malgré ses déclarations, le Groupe d’experts maintient ses conclusions.
Laurent Salvador Lamothe n’est pas le seul à être sous le feu des projecteurs des experts. Ces derniers ajoutent également à leur liste Rommel Bell et Patrick Noramé pour des faits de corruption.
M. Bell, ancien Directeur de l’administration générale des Douanes, selon ce rapport, avait fait une fausse déclaration de son patrimoine personnel en dissimulant des informations et en ne justifiant pas les montants reçus sur ses comptes bancaires.
Quant à Patrick Noramé, ancien Directeur du BMPAD sous la transition de Jocelerme Privert, qui a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le juge instructeur Jean Wilner Morin le 27 mars dernier dans le cadre du dossier de L’ULCC a « détourné plus de 124 millions de gourdes (environ 2 millions de dollars) provenant de ventes illégales de riz donné par la Japan International Cooperation Services, ce qui a provoqué une suspension de toute aide bilatérale à Haïti, à l’exception de l’aide humanitaire d’urgence, jusqu’à ce que le Gouvernement haïtien prenne les mesures qui s’imposent ».a rapporté les Experts de l’ONU
Dans ce document, les experts ont signalé plusieurs problèmes majeurs révélant la défaillance de l’État haïtien. Ils recommandent au Conseil de l’ONU de soutenir le renforcement de l’intégrité et des capacités du système judiciaire afin de mettre fin à l’impunité des personnes qui menacent la paix et la sécurité du pays, notamment les gangs et leurs commanditaires, ainsi que des personnes impliquées dans le détournement de fonds publics.
Le président américain Joe Biden s’est rendu en Israël ce mercredi 18 octobre dans le but de montrer son soutien à l’État juif, attaqué par le Hamas le 7 octobre dernier.
En raison de la destruction d’un hôpital à Gaza hier, la rencontre du président Joe Biden en Jordanie avec des dirigeants arabes a été annulée. Le démocrate se contente alors de rencontrer uniquement le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
D’un autre côté, les États-Unis ont opposé leur veto ce mercredi à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et demandant également à l’État hébreu de revenir sur son ordre d’évacuation des habitants du nord de la bande de Gaza.
Le veto des États-Unis a été imposé alors que 12 membres du Conseil de sécurité voulaient absolument condamner les attaques du Hamas, condamner les violences et les hostilités contre tous les civils, réclamer la libération des otages et le passage de l’aide humanitaire, rapporte RFI.
Notons que sur les 15 États membres du Conseil, 12 ont voté pour cette résolution portée par le Brésil et condamnant les « attaques terroristes odieuses » du Hamas. La Russie s’est abstenue. Les États-Unis, en tant que l’un des cinq membres permanents, ont voté contre, ce qui a suffi à rejeter la résolution.
Cette escalade de violence, relancée depuis le 7 octobre dernier entre les deux pays, a déjà fait des milliers de victimes des deux côtés. Les autorités israéliennes, qui se disent déterminées à éliminer le groupe Hamas, continuent de pilonner Gaza.
Le jeune Montissol Stevens représentera Haïti au 2ème Congrès de la Jeunesse Estudiantine Francophone. L’événement, organisé par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), se tiendra au Québec, Canada, du 29 octobre au 3 novembre 2023, dans le cadre de la semaine mondiale de la francophonie scientifique. Il rassemblera des acteurs et des étudiants d’universités francophones du monde entier.
Étudiant en dernière année en Sciences de l’informatique à l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti, Montissol Stevens se dit honoré de représenter Haïti et les Caraïbes.
“Je représenterai Haïti ainsi que toutes les Caraïbes. Ma participation marquera également la première participation d’Haïti à cet événement prestigieux ” a-t-il déclaré lors d’un entretien.
Son objectif principal est de promouvoir la parité des femmes dans le domaine numérique, en accord avec l’Objectif de Développement Durable de l’ONU. Son initiative, intitulée « Parité pour les femmes dans le monde numérique », sera présentée lors du congrès, où il plaidera en faveur de cette noble cause.
Montissol Stevens est également professeur au Collège Catts Pressoir et président de Numédia, un club affilié au réseau CLEF de l’École Supérieure d’Infotronique d’Haïti (ESIH). Son expertise englobe la programmation, l’analyse de données, entre autres.
Enlevé dimanche dernier à l’intérieur de l’Eglise Rendez-Vous Christ, Junior Makenson Flerzil, l’un des agents de sécurité du Docteur Julio Volcy, a été relâché dans la soirée du samedi 14 octobre. C’est le berger de l’église RVC qui a annoncé aujourd’hui la nouvelle lors d’une diffusion en direct sur les réseaux sociaux.
En effet, environ une semaine après l’attaque armée visant « directement » le pasteur Julio Volcy à l’intérieur de son assemblée, l’agent de sécurité, qui avait été enlevé, a recouvré sa liberté. « On a relâché Junior. Il est avec sa mère en train d’être soigné », indique le fondateur de l’Eglise Rendez-vous Christ.
Dans son message, le Dr Volcy a profité pour s’adresser aux hommes armés qui sèment la pagaille dans le pays. » Si vous êtes armés et vous ne voulez pas que votre vie passe mal, il faut cesser de s’attaquer aux citoyens paisibles dans le pays », exhorte-t-il, appellant les individus armés à la repentance.
Pour rappel, le dimanche 7 octobre dernier, en plein culte d’adoration, des hommes armés ont attaqué l’église Rendez-vous Christ au niveau de Delmas 75. Le pasteur Julio Volcy, qui était présent au moment des faits, a été secouru pas ses agents de sécurité, selon ses dires.
Dans la soirée du samedi 15 octobre 2022, la nouvelle frappait fort le monde musical aussi bien au niveau national qui’ international. À seulement 41 ans, Michael Benjamin dit Mikaben ou Mika, père de trois enfants, est décédé en plein concert à Accor Arena, Paris des suites d’un arrêt cardiaque. Un an plus tard, cette tragédie colle à la mémoire de chacun de nous, particulièrement les fans de cette légende qui a su marquer et gâter des générations.
Mikaben se trouvait en France avec le groupe CARIMI pour animer le grand concert de retrouvailles de cette formation musicale sur la scène d’Accor Arena de Paris. Peu après 23 heures, heure locale de Paris, le célèbre chanteur et musicien haïtien s’est effondré sur le podium devant les caméras du monde entier et le grand public qui se régalait à merveille. Les tentatives des secouristes, sur place, n’étaient pas suffisantes pour empêcher à la cruelle, la mort, d’emporter l’artiste polyvalent.
La disparition brutale de la star haïtienne avec le drapeau de son pays sur son dos a laissé le monde musical dans la tristesse depuis. Un an après ce drame, l’absence de celui qui a collaboré avec de multiples artistes locaux et internationaux se fait fortement ressentir. Mikaben est parti en laissant derrière lui un riche répertoire musical et avec des projets qu’il n’aura jamais la possibilité de réaliser.
Fils du célèbre chanteur Lionel Benjamin et de la psychologue Roseline Dupoux, Michael Benjamin, Mika pour les plus proches, durant ses 21 ans de carrière, avait réalisé 4 albums solo : « Vwayaj », « Mika », « Atis lokal p ap janm lage » et « MKBN » ; et d’un opus « Ayiti San Manti » réalisé avec son ancien groupe Krezi Mizik.
De “Forever Mine” à “Nwèl Tristès” en passant par « Ou pati » jusqu’à « Fè Lapli », Mikaben s’était révélé un artiste hors pair, polyvalent avec un talent exquis. Après plus de deux décennies à satisfaire un large public, Mikaben est « Pati kite nou » dans la tristesse.
Pour marquer le premier anniversaire de sa disparition, des artistes tels que Lionel Benjamin, Richard Cavé, Mickael Guirand, Fabrice Rouzier, T-Jo Zenny, Roosevelt Jean Noel, Paul Beaubrun, Izolan, Tafa, Atros, Stael, Charlin Bato, Tamara Suffren, Okyjems entre autres seront en concert ce dimanche soir sur la place Notre-Dame du Cap-Haïtien.
Ministè Ledikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl angaje li nan yon kanpay pou sipòte pwodiksyon lokal la. Nan sans sa, responsab yo deplase al kontre elèv lekòl ki enplike yo nan travay latè epi ede yo vann pwodui yo e menm itilize yo nan kad pwogram kantin eskolè.
“ Nouvo politik nasyonal kantin eskolè mande tout patnè nasyonal ak entènasyonal achte pwodiksyon lokal peyizan, koperativ, agwobiznis, pwodiksyon jaden eskolè ak pwodiksyon elèv pwochen Lise Teknik agrikòl yo ”, se sa Minis Nesmy Manigat te di aprè vizit li nan sant resepsyon pwodui lokal Fondènèg, depatman NIP. Espas sa Pwogram Alimantè Mondyal (PAM) ap jere bay 52 lekòl manje 100% lokal nan depatman sila.
Toujou nan kesyon sa ki konsène pwodiksyon nasyonal, Wendjinie Daveca JOSEPH, elèv kay Mè Sen Michèl, nan plèn Abraham, nan depatman NIP, se pami elèv ki pwodui e transfòme pwòp diri li epi bay manje nan kantin eskolè lekòl li.
Selon responsab edikasyon yo, adolesant sa kòmanse avan elèv pwochen Lise Teknik Agrikòl yo ki pral pwodui epi vann manje nan pwogram nasyonal kantin eskolè. Pwogram Alimantè Mondyal, ki se youn nan gwo sipòte pwojè sa, deja achte 100% manje lokal nan NIP. Bank Entè-Amerikèn Devlopman sipòte politik sa tou.
Responsab Ministè yo kwè si depi alabaz yo te aprann timoun yo konn enpòtans pwodiksyon nasyonal, aprann yo plante latè, jounen jodi a nou pa t ap soukont okenn lòt peyi pou bay nou manje.
Toujou pou pouse politik agrikòl sa, Ministè a pran angajman pou louvri Lise Teknik Agrikòl, sa ki antre nan Seri Syans Lavi ak Latè (SVT) ki nan pwogram nouvo segondè a.
Mwa Oktòb la, Ministè edikasyon lanse premye faz chantye reyabilitasyon yon ansyen batiman pou akeyi nouvo Lise Teknik agrikòl nan KANS, Kanperen. Espas sa pral pare pou resevwa elèv nan vwazinay Okay ak elèv deplase Pòtoprens yo. Avan sa ,pou n raple, se nan mwa me pase a responsab yo te inogire premye Lise Teknik Agrikòl la nan peyi a, nan Titwou-de-Nip.
Se plizyè enstitisyon lokal kou entènasyonal ki sipòte pwojè sa anba tèm “ Pwodui Peyi, Kantin Peyi ». Pami patnè sa yo gen Bank Mondyal, Pwogram Alimantè Mondyal. Nan yon moman nou pa sispann fè deba sou kesyon pwodiksyon nasyonal, nouvo Politik ki se Estrateji Nasyonal Alimantasyon Eskolè priyorize manje lakay.
Ministè Agrikilti, Resous Natirèl ak Devlopman Riral, Ministè Sante Piblik Ak Popilasyon, Ministè Edikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl epi melanje ak Pwogram Nasyonal Kantin Eskolè se pami enstitisyon piblik ki angaje nan pwojè sila.
Vandredi 13 oktòb a, Minis Ledikasyon Nasyonal la Nesmy Manigat, te anonse 30 000 elèv Nòdès ak Nò pral benefisye manje ki pwodui nan depatman sa yo atravè yon nouvo pwojè Pwogram Alimantè Mondyal pral egzekite. Minis la ki se prezidan tou komisyon finans Patenarya Mondyal pou Edikasyon, presize òganizasyon sa bay 19 milyon dola pou pwojè sa e lajan sa pral ede mete plis kantin eskolè nan peyi a ak manje lokal.
En tant que peuple doté d’une vaillance incontestable, nous avons osé marquer de manière indélébile l’histoire universelle en réalisant l’une des révolutions les plus importantes du XIXe siècle. En d’autres termes, en tant que peuple qui a été retenu en captivité pendant des siècles, nous avons imposé au reste du monde une nouvelle vision de l’être humain. Nous avons imposé dans l’historiographie mondiale un autre narratif sur le « Nègre », le noir.
Cependant, depuis l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines le 17 octobre 1806, Haïti a été le théâtre de nombreuses crises, mettant en échec l’idée de 1804 selon laquelle « Tout moun se Moun ». Les XIXe et XXe siècles en Haïti ont été marqués par des luttes internes et la domination impériale américaine de 1915 à 1934.
En 1987, après des luttes contre la dynastie des Duvalier, une nouvelle constitution a été adoptée par voie référendaire, faisant d’Haïti un pays démocratique. Mais où en sommes-nous maintenant ?
Si la chute du dictateur sanguinaire Jean-Claude Duvalier avait donné espoir à un peuple qui a souffert pendant des lustres, cependant, 37 ans après cet acquis, les masses populaires s’enfoncent de plus en plus dans la misère la plus abjecte. Les dirigeants se succèdent d’une crise à l’autre sans résoudre réellement les problèmes de la société. Mais à qui la faute ?
Il est injuste d’accuser l’ensemble de la population du mal-être du pays, car nous ne sommes pas tous coupables et complices, malgré ce que prétendent les fossoyeurs. De nombreux citoyens se battent avec dignité pour redorer l’image de ce pays au passé glorieux. Nous ne sommes pas tous des corrompus. Trois fois non!
À la question « qui dirige qui ? », il est difficile de répondre. Ce que nous pouvons affirmer, c’est que le pays n’est ni dirigé ni gouverné, pour paraphraser professeur Monferrier Dorval.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié, le mercredi 11 octobre 2023, un rapport portant sur le « Fonctionnement de l’appareil judiciaire haïtien au cours de l’année 2022-2023 ». Ce rapport de 39 pages, composé de 9 grands points, retrace les événements marquants de l’année judiciaire, tels que les soupçons de corruption qui gangrènent l’impartialité et l’intégrité des magistrats.
En effet, l’organisme de défense des droits humains a signalé plusieurs cas de corruption, notamment celui du substitut commissaire du gouvernement, Jeanty SOUVENIR, qui a ordonné la libération de Amos EDMOND et Signoly EDMOND le 11 novembre 2022 en échange de 10 000 dollars américains. Ces individus avaient été arrêtés pour le meurtre du citoyen Gabriel FRANÇOIS à Anse à Galet dans la soirée du 19 au 20 juin 2021.
La décision de Me Jeanty SOUVENIR a provoqué de nombreuses protestations au Parquet de Port-au-Prince, ce qui a finalement poussé le magistrat à se rétracter à la demande de son Commissaire en chef, Jacques Lafontant. Les accusés ont été reconduits en prison, et leurs proches continuent de dénoncer l’homme de loi pour ne pas avoir tenu sa promesse, comme indiqué dans le rapport.
Mis en disponibilité après ce scandale, Me Jeanty SOUVENIR a été réintégré dans le système judiciaire le 28 avril 2023 par la ministre de la justice, Emmelie PROPHETE MILCE, révèle le RNDDH.
D’autre part, le RNDDH mentionne l’affaire impliquant le substitut Lucnas ETIENNE dans un dossier de dépossession illégale et arbitraire de propriété privée appartenant à Hermann Peters à Morne Calvaire, Pétion-Ville, avec la complicité du Tribunal de paix de cette commune. Mis en disponibilité par l’ancien ministre de la Justice Berto DORCE le 28 avril 2023, ce substitut a été autorisé à réintégrer son poste par l’actuelle ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Emmelie PROPHETE MILCE.
En juillet 2023, ce même substitut Lucnas ETIENNE a ordonné la libération du détenu Vanol BONNET, poursuivi pour détournement de fonds publics, usage de faux et association de malfaiteurs, alors que son dossier était en cours d’instruction. Depuis lors, le substitut est frappé d’une interdiction de quitter le pays par le Commissaire Edler Guillaume, toujours selon le RNDDH.
De plus, il y a le dossier de la disparition, au greffe du Parquet près du Tribunal de première instance des Gonaïves, des pièces à conviction sur la base desquelles Jean PRESSOIR, alias Eklè, a été condamné à perpétuité pour enlèvement suivi de séquestration.
Sous la menace du commissaire du gouvernement des Gonaïves de mettre l’action publique en mouvement, le substitut Adisson DIOGENE a restitué ces pièces à conviction, notamment un revolver de calibre 9 millimètres, des cartouches, des téléphones portables, cinquante-deux mille cinq cent dix (52,510) gourdes et un billet d’un dollar américain. Après cette bavure, sans aucune enquête, ce dernier est resté en poste, déplore le Réseau National de Défense des Droits Humains.
En résumé, le RNDDH est d’avis que ces scandales auraient pu être évités si les autorités avaient pris en compte les plaintes et les dénonciations des justiciables à l’encontre des magistrats impliqués dans des cas de violations de leurs droits. Dans ce sens, l’organisme demande aux autorités judiciaires de donner suite aux recommandations du CSPJ et d’écarter du système judiciaire tous les magistrats, notamment les parquetiers, qui ont été éclaboussés par des scandales de corruption.
Par ailleurs, le RNDDH regrette que cette année judiciaire ait été perturbée par des arrêts de travail de longue durée, comme la grève de trois (3) mois des commissaires du gouvernement et des substituts regroupés au sein du Collectif des Magistrats Debout d’Haïti (COMADH), ainsi que la grève de quatre (4) mois des greffiers des Cours et Tribunaux du pays, regroupés autour de l’Association Nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH).
Auditionné le vendredi 6 octobre par les enquêteurs de l’Unité de Lutte Contre la Corruption concernant l’augmentation de son patrimoine après ses deux mandats de sénateur, Nenel Cassy, a apporté d’éventuelles précisions sur son patrimoine, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi.
L’ancien représentant du département des Nippes, au Sénat haïtien, déclare que son patrimoine n’a pas été augmenté durant son mandat. Bien au contraire, dit-il, « il y a une diminution de celui-ci ». Avant de briguer son deuxième mandat, Nenel Cassy déclare avoir fait sa déclaration de patrimoine.
» En 2015, j’avais fait la déclaration de mon patrimoine. Dans celle-ci, ce sont des biens que j’avais acquis auparavant qui s’y trouvent », précise-t-il, soulignant qu’il n’a fait acquisition d’aucun bien durant son mandat.
Selon les propos de l’ancien parlementaire, la majorité de son avoir provient de l’État. »Bien que je fonctionne dans l’informel, mais, la majorité de mon argent est issu de l’État », a-t-il dit en présentant certaines copies des souches de chèque de l’État haïtien.
Un succès exceptionnel a couronné le concert « Ailleurs » de Thamara Suffren qui s’est tenu ce mardi 10 octobre sur la scène de l’Institut Français d’Haïti (IFH). Accompagnée de sa bande composée de six musiciens et d’une choriste, la chanteuse, pieds nus et vêtue de jaune, a su entraîner le public au son de sa voix.
Malgré le soleil brûlant en début d’après-midi, le public a pu apprécier en toute quiétude toutes les chansons interprétées par l’artiste. La cour de l’Institut français s’est remplie de près d’une centaine de personnes. Heureusement, le public n’a pas été déçu.
En interprétant des chansons abordant la situation précaire en Haïti et l’amour, Thamara a enflammé la scène avec une prestation de haut niveau. Elle a su s’adapter aux attentes du public en variant les thèmes et les genres musicaux, passant des chansons traditionnelles à celles de sa discographie. « Ailleurs » a permis à Suffren d’exprimer sa fierté et son engagement envers le pays.
Alors que le public commençait à s’immerger dans le concert, Thamara Suffren a mis fin à l’événement dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Pour la chanteuse qui compte déjà deux albums solo, « Lespwa » en 2013 et « Impulsion » en 2018, le concert « Ailleurs » pourrait bien être un message d’espoir en ces temps sombres.
À la veille de la Journée Internationale de la Fille, célébrée le 11 octobre pour rappeler l’importance de la lutte pour les droits des filles et la nécessité de sensibiliser aux problèmes auxquels elles sont confrontées, le REPT a choisi de mettre en lumière les résultats d’une étude menée à Plaisance du Nord et à Saint-Michel-de-l’Attalaye. Cette étude, réalisée en partenariat avec la Campagne latino-américaine pour le droit à l’éducation (CLADE) et Alternative, vise à prévenir les violences sexuelles et sexistes et à renforcer le rôle des écoles au sein des communautés rurales.
Les résultats mettent en évidence des liens entre la violence à l’école, la violence perpétrée au sein de l’établissement et les violences sexuelles et sexistes. En effet, les violences scolaires, telles que la violence physique et la discrimination envers les femmes et les filles, contribuent aux violences subies par les élèves. Ces problèmes incluent des toilettes ne préservant pas la vie privée des jeunes filles, des difficultés pour gérer leur menstruation faute de moyens d’hygiène adéquats à l’école, ainsi que des agressions sexuelles sur les élèves. Une grande partie de ces violences reste cachée, souligne le REPT.
L’organisation estime qu’il est essentiel de prendre des mesures pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l’école. Cela implique la sensibilisation du personnel éducatif, l’amélioration des infrastructures, la mise en place d’un code de conduite contre les violences à l’école et la promotion de relations respectueuses entre filles et garçons. Il est également crucial de prévenir ces violences en sensibilisant contre les violences sexuelles et sexistes, en intégrant des perspectives de genre dans le programme scolaire et en offrant des formations aux enseignants et aux étudiants.
Dans cette optique, le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous s’engage à poursuivre cette initiative dans d’autres communes et écoles à travers le pays, et à solliciter le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) pour élaborer une politique éducative de prévention afin de lutter contre les violences sexuelles et sexistes dans les écoles rurales, notamment.
L’ancien sénateur John Joël Joseph a plaidé coupable ce mardi devant un tribunal fédéral de Miami dans l’assassinat de Jovenel Moïse. Motivé par le désir de devenir Premier ministre dans le gouvernement succédant le président déchu, ce dernier a avoué avoir comploté le crime avec d’autres personnes en Haïti et dans le sud de la Floride, y compris assister à une réunion clé avec des commandos colombiens le 6 juillet 2021.
Extradé de la Jamaïque vers les Etats-Unis, depuis un an, l’ancien sénateur de l’Ouest a déclaré aux agents du FBI qu’il avait rencontré des co-conspirateurs juste avant qu’ils « embarquent dans la mission pour tuer le président Jovenel Moïse », selon les dossiers du tribunal, rapporte Miami Herald.
L’homme politique de 52 ans a également admis qu’il avait aidé à obtenir des véhicules et qu’il avait essayé d’obtenir des armes à feu pour l’opération des co-conspirateurs. Son principal objectif était de devenir le Premier ministre sous le successeur du président Jovenel Moïse à la suite de son assassinat, révèle Miami Herald, selon un affidavit criminel.
Il a, dans son accord de plaidoyer, plaidé coupable d’avoir conspiré pour fournir un soutien matériel pour tuer Jovenel Moïse, de fournir ce soutien et de conspirer pour tuer ou enlever une personne en dehors des États-Unis.
John Joël Joseph, détenu aux Etats-Unis depuis mai 2022, avait loué cinq (5) véhicules pour la mission un mois avant l’exécution du président, retrace Miami Herald, se référant au rapport de la DCPJ sur cette affaire.
L’ancien représentant du département de l’Ouest au Sénat de 2009 à 2015 a également assisté à des réunions dans le sud de la Floride et en Haïti avec des suspects clés et a essayé d’acquérir des armes et des munitions pour eux, selon un affidavit criminel et d’autres dossiers judiciaires, révélant qu’il a été un interlocuteur entre les différents groupes. En plus, le soir du meurtre, il était en communication avec plusieurs principaux suspects.
Pour rappel, il est le troisième accusé à avoir plaidé coupable devant la justice américaine dans le cadre de cette affaire, après le soldat colombien Germán Alejandro Rivera Garcia, alias « Colonel Mike » et l’homme d’affaires Rodolphe Jaar.
Le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume écrit à la Ministre de la Justice et qualifie d’abus d’autorité la décision prise par le juge instructeur Jean Wilner Morin à l’encontre du ministre des Affaires Sociales et du Travail, Pierre Ricot Odney.
Dans son ordonnance de renvoi acheminée au Parquet de Port-au-Prince, le juge Jean Wilner Morin a renvoyé cinq personnalités devant le Tribunal Criminel siégeant sans assistance de Jury. Parmi elles, se trouve l’actuel ministre des Affaires Sociales et du Travail, Pierre Ricot Odney, dans le cadre de l’affaire relative au dossier de Corruption à la Caisse d’Assistance Sociale de l’ULCC.
Dans sa correspondance datée du 2 octobre dernier, adressée à sa ministre de tutelle, Emmelie Prophète Milcé, le chef du Parquet de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, qualifie d’abus d’autorité la décision du juge Jean Wilner Morin d’incriminer le ministre Pierre Ricot Odney pour des faits de Corruption. Il affirme que ce dernier n’a jamais été ciblé par l’ULCC pour des faits de Corruption, ni mentionné dans le réquisitoire d’informer du Parquet ni dans son réquisitoire définitif.
À cet effet, le commissaire précise qu’il n’a pas l’intention de signifier ladite ordonnance à l’égard du ministre, indiquant que ce dernier est un haut fonctionnaire de l’État et qu’il ne peut être cité à titre de témoin dans une telle affaire sans l’approbation du président de la République.
Selon les informations dont dispose Passion Info Plus, les autres personnes inculpées de cette ordonnance ont déjà été informées de la décision du Parquet. Le magistrat Jean Wilner Morin n’est toujours pas informé de la décision du commissaire du Gouvernement concernant son ordonnance.
La Direction Générale du Ministère des Cultes, dans une note publiée ce lundi, dit avoir appris avec consternation les atrocités orchestrées et les cas d’enlèvement dont est victime la communauté religieuse protestante du Pays d’où le dernier cas en date est l’église Rendez-vous Christ (RVC).
Dans la matinée du dimanche 8 octobre 2023, des individus armés, vêtus de costume ou de l’uniforme du SWAT, ont fait une incursion dans l’église en plein culte d’adoption.
“ En plein service de louange et d’adoration, des hommes lourdement armés ont fait irruption sur les lieux de culte. Les malfrats ont saboté le système de communication de l’Église, subtilisé la majorité des téléphones, et même enlevé certains membres de l’assistance ”, retrace le ministère, criant halte-là.
Dans sa note de protestation et de solidarité, la Direction Générale du Ministère des Cultes s’indigne et exprime sa solidarité et ses sympathies au Secteur Religieux en général, au Révérend Pasteur Dr Julio VOLCY, Représentant national de l’Église Rendez-vous Christ, aux victimes et à leurs familles en particulier.
“ Aussi, la Direction Générale saisit l’occasion pour renouveler son engagement d’encadrer les Secteurs Religieux et leur accorder Aide et Protection dans la mesure de ses possibilités pour la pleine réussite de leur mission ”, peut-on lire dans ladite note signée par Evens SOUFFRANT, Directeur Général de l’institution.
Kenyan soldiers land in the city of Goma, eastern Democratic Republic of Congo on November 12, 2022, as part of a regional military operation targeting rebels in the region. - Their arrival comes as the M23 militia has surged across the DRC's North Kivu province, capturing swathes of territory and inflaming tensions in central Africa. (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)
Le RDNP a exprimé sa position concernant l’envoi d’une force multinationale en Haïti pour aider la Police Nationale d’Haïti à lutter contre les gangs armés. Dans une note publiée le 6 octobre 2023, le parti politique manifeste un fort scepticisme quant à l’efficacité de cette initiative.
Selon le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes, le déploiement d’une nouvelle force étrangère dirigée par le Kenya ne résoudra pas le problème de la sécurité. Le parti est convaincu qu’une intervention étrangère ne peut être efficace que si elle s’inscrit dans un plan global de sécurité sociale.
Le RDNP souligne également que les précédentes interventions militaires sont le résultat de l’incapacité des dirigeants haïtiens à gérer le pays de manière responsable et des divisions profondes au sein de la société haïtienne.
Plutôt que de recourir à une intervention étrangère, le RDNP met en avant la nécessité de renforcer les forces de l’ordre, en particulier la PNH, pour garantir la sécurité publique et défendre le pays.
Le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies a adopté une résolution élaborée et proposée conjointement par les États-Unis et l’Équateur, portant sur le déploiement d’une force multinationale en Haïti en soutien à la Police Haïtienne. Lors de cette réunion extraordinaire qui s’est tenue le lundi 2 octobre, 13 États membres ont voté en faveur de la résolution, tandis que deux autres se sont abstenus.
Content, le gouvernement haïtien, dirigé par Ariel Henry, se met en mode remerciements.
« Pèp ayisyen di konsèy sekirite ansanm ak sekretè jeneral Nasyon Zini an mèsi anpil. N ap salye peyi Etazini ak Ekwatè ki te pote pwojè rezolisyon an. Nou remèsye tou lòt peyi ki te ede n nan fason payo. Mèsi peyi Kenya ki aksepte pran tèt misyon an ak tout lòt peyi nan Karahib la, Ewòp, Afrik, ki deside bay Ayiti yon kout men. Konbit liberasyon an sonnen », a écrit le Premier ministre sur sa page Facebook la semaine dernière.
Cependant, le déploiement imminent de cette force multinationale soulève une question fondamentale concernant la capacité des dirigeants haïtiens à gérer les affaires de leur pays. Le recours constant à l’aide étrangère pour résoudre nos problèmes, malgré les 13 années de présence de la MINUSTHA en Haïti de 2004 à 2017, révèle une dépendance préoccupante. Les Casques Bleus ont laissé derrière eux un héritage de vols, de viols et d’épidémies, entre autres.
Si en 37 ans depuis l’adoption du régime démocratique, Haïti a vu débarquer sur son sol pas moins de trois forces militaires étrangères pour apporter leur « aide », il est légitime de remettre en question ceux et celles qui occupent la scène politique haïtienne. Se réjouir de l’adoption de cette résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies n’est pas anodin. Il est surtout l’expression profonde du problème haïtien, pour reprendre le professeur Edlyn Dorismond. Crier victoire là où nous devrions pleurer, voilà la politique à l’envers de nos gouvernants depuis plusieurs années en Haïti.
Jean Baden Dubois n’est plus le Gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH). Il a été remplacé par Ronald Gabriel, Directeur général de la banque, selon les informations partagées par le journal Le Nouvelliste.
Ce changement découle d’une décision prise lors d’un Conseil des ministres organisé ce dimanche 08 octobre, nommant un nouveau Conseil de la Banque de la République d’Haïti, avec Ronald Gabriel devenant le nouveau Gouverneur en remplacement de Jean Baden Dubois. Georges Henry Fils conserve son poste de vice-Gouverneur, tandis que Mathieu Fortunat est promu Directeur général. Florian Jean Marie et Michelle Delerme sont également désignés comme membres du Conseil.
Ronald Gabriel, Nouveau Gouverneur de la Banque centrale
En plus de son poste de Gouverneur qu’il avait occupé depuis 2015, Jean Baden Dubois a une longue histoire au sein de la Banque Centrale d’Haïti. Il a intégré cette institution en 1995 en tant que directeur administratif, où il a occupé cette fonction pendant 4 ans. De 1999 à 2001, il a travaillé comme Expert délégué au Cabinet du Ministre de l’Économie et des Finances, avant de devenir le directeur du département Information et Technologie de la BRH de 2001 à 2011. En novembre 2011, il a été nommé au Conseil d’Administration de la BRH en tant que Directeur Général.
Le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) s’est exprimé sur la détérioration des conditions sécuritaires du pays et remet en question le leadership de Frantz Elbé, Directeur général a.i de la PNH, durant ses deux années à la tête de l’institution.
Dans une lettre adressée au DG Frantz Elbé datée du jeudi 5 octobre 2023, le SPNH-17 exprime son amertume face à l’augmentation alarmante de l’insécurité dans le pays, sous le regard passif des autorités étatiques. Les commissariats, sous-commissariats et les antennes de police sont devenus des cibles régulières pour les bandits armés.
De plus, le syndicat souligne que sous le commandement de Frantz Elbé, les bandits ont pris le contrôle de plusieurs zones du pays, des commissariats ont été attaqués, pillés et incendiés, entraînant une multiplication des déplacés, dont des policiers.
Face à cette incapacité manifeste, les responsables du SPNH-17 demandent à Frantz Elbé de démissionner de son poste afin de permettre l’émergence d’un leadership plus compétent à la tête de l’institution policière.
Il est à noter que depuis son entrée en fonction, le chef de la PNH, Frantz Elbé, a constamment affirmé sa volonté de démanteler les gangs criminels armés dans le pays. Cependant, la population continue de constater une multiplication des territoires perdus ainsi que des commissariats, sous-commissariats et antennes de police, entre autres, sous le contrôle des gangs.
La journaliste et militante des droits de l’homme iranienne, Narges Mohammadi, a été récompensée du prix Nobel de la Paix 2023, rapporte AFP.
Actuellement détenue en Iran, cette militante âgée de 51 ans se bat depuis de nombreuses années contre l’obligation du port du voile et la peine de mort. Elle est reconnue comme une prisonnière d’opinion par Amnesty International.
Narges Mohammadi est en détention depuis plus d’un an et a été condamnée à plusieurs peines de prison. Elle doit également faire face à de nouvelles accusations qui seront jugées prochainement par les autorités iraniennes.
Depuis l’an 2000, Narges Mohammadi mène de nombreux combats en faveur des droits de l’homme, en particulier ceux des femmes en Iran. Dans son ouvrage intitulé « Torture blanche », elle dénonce les conditions de détention et l’isolement des prisonnières en Iran.
Elle est séparée de sa famille depuis plusieurs années. Suite à cette annonce, la famille de Narges Mohammadi a salué ce prix comme un « moment historique pour la lutte en faveur de la liberté en Iran ».
L’Administration Générale des Douanes (AGD), sous la direction de Julcène Edouard, a clôturé l’année fiscale 2022-2023 avec un chiffre d’affaires impressionnant atteignant près de 109 milliards de gourdes, établissant ainsi un record de recettes pour cette institution douanière.
Dans un rapport récent, l’AGD a révélé avoir collecté la somme de 108 852 075 031,71 gourdes au cours de l’exercice fiscal 2022-2023, avec une moyenne mensuelle de 9 milliards de gourdes. Il convient de noter que les prévisions douanières initiales étaient fixées à 90 milliards de gourdes.
La Direction générale de l’institution a organisé une journée de réflexion à l’Hôtel Montana samedi dernier, réunissant les employés des services de la valeur, de la recevabilité, de la liquidation, de la conduite en douane, de la vérification physique des marchandises et de la Direction de Contrôle pour l’exercice fiscal 2023-2024.
Selon les responsables de l’AGD, cette journée a permis de mettre l’accent sur l’éthique professionnelle et d’analyser les points forts et les points faibles du système d’évaluation douanière des marchandises importées.
Les lignes bougent au sein du gouvernement kényan qui a choisi de prendre les commandes du prochain déploiement militaire en Haïti. Après le vote, lundi 2 octobre, de la résolution 2699 autorisant le déploiement d’une force multinationale sur le sol dessalinien par le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre des affaires étrangères du Kenya, Alfred Mutua a été muté au ministère du Tourisme dans le cadre d’un remaniement ministériel ordonné par le président William Ruto.
Le ministre Alfred Mutua menait la danse sur le dossier de déploiement de la force multinationale en Haïti. En effet, sa mutation a vu le jour après ses multiples sorties dans la presse sur l’envoi de cette force qui sera dirigée par son pays, disposé à donner 1 000 policiers.
Il avait même déclaré que ces 1 000 policiers kényans fouleront le sol d’Haïti d’ici janvier 2024 pour combattre les gangs criminels armés aux côtés de la police nationale.
Division kényane
La volonté du Kenya de diriger cette force multinationale en mission d’un an en Haïti ne fait pas l’unanimité dans ce pays de l’Afrique de l’Est.
” Quelle est leur mission en Haïti ? ”, demande Emiliano Kipkorir Tonui, général de brigade à la retraite, qui a supervisé les déploiements de casques bleus kényans au Liberia, au Timor-Oriental et en ex-Yougoslavie. “ Les Kényans doivent être informés. Les dirigeants sont responsables devant le peuple ”, déclare-t-il à l’AFP.
En plus, Emiliano Kipkorir Tonui a fait savoir que la police kényane est formée au maniement d’armes légères et n’a que peu d’expérience du combat, subissant des pertes dans son propre pays contre des bandits mal armés et des voleurs de bétail.
“ Les combattants en Haïti ont des calibres 12,7 mm, ce qui correspond à des mitrailleuses lourdes. Nos policiers ne sont pas formés à la lecture de cartes, comme les militaires. Ils ne sont pas formés à la communication, ni au maniement d’armes comme les mitrailleuses ”, a ajouté l’ancien militaire qui est membre de l’organisation Vétérans kényans pour la paix, basée à Nairobi.
D’un autre, les citoyens kényans des différentes couches expriment en grand nombre leurs incertitudes sur la capacité des policiers à mener leurs missions en Haïti, rapportent les médias locaux.
Même la classe politique se divise. Le chef de l’opposition du Kenya, Raila Odinga, pense quant à lui que le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a pris une décision incorrecte en laissant son pays dirigé une telle mission.
Par ailleurs, il est à noter que le gouvernement kényan n’a pas encore présenté son projet au Parlement, comme l’exige la Constitution du pays avant tout envoi de troupes à l’étranger.
Le Parlement a même annoncé ce mercredi la convocation du chef de la police, Japhet Koome, et le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, pour clarifier les détails de cette mission.
Dans une note de presse datée du mercredi 4 octobre 2023, la structure Nou Pap konplis a réagi à la suite du vote de la résolution 2699 autorisant le déploiement d’une force multinationale en Haïti, et profité pour exprimer ses inquiétudes.
En effet, le mouvement citoyen a indiqué qu’il ne va pas « donner carte blanche » à cette mission multinationale, surtout à la force kényane qui est reprochée par l’opposition de son pays et d’autres organisations internationaux de défense des droits humains comme d’être à l’origine des dizaines de cas de violation flagrante des droits de l’homme lors des dernières manifestations dans le pays.
» Le directeur exécutif de Amnesty International du Kenya, Monsieur Irungu Hougton avance pour dire que plus de 50 personnes ont été tuées en seulement 6 mois de contestations contre le coût de la vie ”, mentionnent les membres de cette structure à titre d’exemple.
Plus loin, les responsables ont tenu à rappeler aux membres de la communauté internationale l’histoire profondément troublante d’abus et d’impunité associés aux interventions multinationales ou étrangères dans le passé en Haïti. “ Ces interventions n’ont pas eu de mécanismes de responsabilisation pour l’usage excessif de la force et ont été témoin d’un large éventail d’abus, y compris l’exploitation sexuelle ”, soutiennent-ils.
Concernant le déploiement prochain de cette force multinationale, Nou Pap Konplis dit croire qu’il est essentiel que le gouvernement d’Ariel Henry travaille en collaboration avec les États membres de l’ONU, les organisations de défense des droits de l’homme et les citoyens pour établir des paramètres clairs, obligatoires et exécutoires. Ces paramètres devraient détailler les mesures opérationnelles et de surveillance visant à prévenir l’usage illégal de la force, la négligence pouvant causer des dommages aux populations civiles et d’autres abus, indiquent les responsables dans cette note.
Ces derniers temps, des milliers de jeunes professionnels ont quitté le pays pour des situations précaires, tandis que d’autres ont choisi de rester et aspirent à honorer Haïti sur la scène internationale. C’est le cas de Karl Sébastien Lévêque, qui a été sélectionné en réponse à l’appel à candidature de la Biennale de Luanda 2023 : Forum panafricain pour la culture de la paix » où il représentera Haïti.
Karl Sébastien Lévêque, parmi plusieurs d’autres candidats haïtiens, est le seul à avoir été retenu pour représenter Haïti au « Forum panafricain pour la culture de la paix », qui se tiendra à Luanda, la capitale de l’Angola. Cette initiative, organisée en collaboration avec l’UNESCO, l’Union africaine et le gouvernement angolais, vise à promouvoir la prévention de la violence et la résolution des conflits en favorisant les échanges culturels en Afrique et le dialogue intergénérationnel, a-t-il expliqué.
Selon l’UNESCO, cette édition sera structurée autour de quatre thèmes majeurs : l’intégration de la culture de la paix dans les systèmes éducatifs, la promotion des valeurs africaines et des industries créatives, l’autonomisation des jeunes et des femmes en tant qu’agents clés du changement, ainsi que les solutions innovantes pour promouvoir les économies verte et bleue.
La Biennale, qui rassemble des représentants des gouvernements, de la société civile, de la communauté artistique et scientifique, ainsi que des organisations internationales, se déroulera du 22 au 24 novembre prochain. 12 candidats seront sélectionnés parmi 110 pour se rendre à Luanda, tandis que les autres participants suivront l’événement à distance, dans le cadre d’un format hybride mêlant des éléments en présentiel et en ligne, comme l’a expliqué le juriste, espérant faire partie des 12 participants sélectionnés pour cette activité sur le sol africain.
En attente de la présélection des organisateurs, l’ancien Jeune Ambassadeur du Gouvernement Jeunesse d’Haïti auprès de l’Organisation des Nations Unies promet de mettre en lumière notre chère Haïti, lors de cet événement de grande envergure.
La Biennale, dont la première édition a eu lieu du 18 au 22 septembre 2019, toujours à Luanda en Angola, s’articule autour de trois axes principaux : le Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique, le Forum d’idées, le Forum des jeunes et le Forum des femmes, ainsi que le Festival des cultures.
Au moins sept (7) ressortissants haïtiens sont sortis victimes d’empoisonnement en République dominicaine après avoir consommé dans la soirée du mardi 03 octobre de la soupe, rapporte le journal dominicain CND.
Ces Haïtiens sont de membres de différentes familles. Transportés d’urgence à l’hôpital, ils déclarent tous avoir consommé mardi soir une soupe offerte dans la maison d’un Dominicain dans la communauté d’El Valle, Hato Mayor.
À présent, selon CDN, ces victimes reçoivent des soins que méritent leurs cas à l’hôpital municipal d’El Valle.
L’ancien président Joseph Michel Martelly a été auditionné ce mardi par le juge instructeur Walter Wesser dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse.
Après plus de quatre heures d’audition, l’ancien président Martelly a choisi de ne pas faire de déclaration à la presse. Son avocat, Me Mario Delcy, a toutefois affirmé que son client avait répondu à toutes les questions du juge et exprimé son plein et entier soutien à l’achèvement de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse afin que la lumière soit faite dans cette affaire et que justice soit rendue.
« Respectueux de la loi et des autorités judiciaires de mon pays, j’ai répondu aujourd’hui à l’invitation du juge Walter Wesser dans le cadre de l’instruction relative à l’assassinat du président Jovenel. Tout en respectant le secret de l’instruction, j’en ai profité pour exprimer au magistrat instructeur mon plein et entier soutien à l’enquête ; j’ai également exprimé mon vif désir que la justice puisse retrouver et punir les coupables de ce crime odieux », a déclaré le chanteur du groupe Sweet Micky sur son compte Twitter.
Soupçonné de complicité dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, Michel Joseph Martelly se dit prêt à rester à la disposition des autorités judiciaires afin de contribuer à l’aboutissement de l’enquête.
Il est à rappeler que dans cette affaire, l’homme d’affaires Rodolphe Jaar, de nationalité haïtienne et chilienne, a plaidé coupable devant la justice américaine et a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir livré des armes aux assassins. En septembre dernier, l’officier de l’armée colombienne à la retraite, German Rivera, âgé de 44 ans, a également plaidé coupable de trois chefs d’accusation.
Les résultats de la session ordinaire du 3 septembre 2023 des examens d’État pour les sciences infirmières sont maintenant disponibles, a annoncé jeudi la Direction de Formation et de Perfectionnement en Sciences de la Santé (DFPSS/MSPP), affichant un taux de réussite de 69,54 %. Dans ces résultats, la COPSA a obtenu un taux de réussite de 100 %.
L’Université de la COPSA a atteint ses objectifs à l’issue de la session ordinaire des examens d’État en sciences infirmières. Elle a hissé le département au rang supérieur avec un taux de réussite de 100%. Alors que sur les 218 candidats, 161 ont été admis. Ce qui représente, pour ledit département, un taux de réussite de 73,9 %.
En effet, sur un total de 2 971 candidats à travers tout le territoire national, 2 067, dont ceux de la COPSA, ont été admis, ce qui équivaut à un taux de réussite de 69,54 %.
Contacté par la rédaction de Passion Info Plus après la publication de ces résultats, le responsable de cette institution, Dr Manericot Félix a indiqué avoir travaillé intensément avec les étudiants pour obtenir ce taux de réussite élevé. Il a mentionné avoir dispensé des formations de qualité pendant quatre ans afin de préparer les étudiants aux examens d’État.
« Nous avons préparé davantage nos étudiants pendant les quatre ans d’étude. Nous avons aussi organisé des examens conformes au programme du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) pour nos étudiants avant qu’ils ne passent les examens d’État. Ceux qui ont réussi nos épreuves avaient de bien meilleures chances de réussir les examens d’État, car nos épreuves sont plus exigeantes », a-t-il expliqué. Il a ajouté que ce résultat est le fruit du travail assidu du corps professoral de son institution.
La COPSA, qui s’apprête à célébrer son 12e anniversaire le 24 octobre prochain au service de la communauté artibonicienne, ne compte pas s’arrêter là. Depuis l’année dernière, elle a ajouté à ses programmes d’études la « Technologie de radiodiagnostic », une nouvelle option permettant de former des techniciens en radiographie, a précisé le chirurgien urologue.
Le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies a adopté, ce lundi 2 octobre 2023, la résolution 2699 autorisant le déploiement d’une force multinationale en Haïti pour rétablir la sécurité aux côtés de la police haïtienne. Parmi les quinze (15) membres du Conseil, treize (13) ont voté en faveur de cette mission, tandis que la Chine et la Russie ont choisi de s’abstenir.
Le gouvernement haïtien obtient enfin ce qu’il attend depuis environ un an. Cette mission, non-onusienne, sera déployée sur le sol haïtien pour une durée d’un an, sous la direction du Kenya, un pays d’Afrique de l’Est.
Selon la résolution, la force multinationale sera financée par des contributions volontaires des pays participants. De hauts responsables américains ont indiqué au journal Miami Herald que les États-Unis s’engagent activement dans la réussite de cette mission et collaboreront avec d’autres nations pour identifier les équipements, le personnel et les ressources nécessaires.
Concernant ce vote, le représentant de la Russie, Vassily Nebenzia, indique que son abstention s’explique du fait que la planification et la préparation de cette mission restent floues. D’un autre côté, Zhang Jun, le représentant de la Chine, soutient que l’ONU droit être prudente dans la décision de déployer de troupes en Haïti puisqu’il y a eu des abus dans le passé, espérant que tout se fera cette fois en accord avec le peuple haïtien.
La question qui se pose désormais est celle de la date de déploiement de cette force. Un responsable américain cité par le Miami Herald a souligné que le vote de la résolution ne constitue que la première étape, reconnaissant qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir, notamment l’élaboration des règles d’engagement, la mise en place de protocoles de communication entre les forces et leur collaboration avec la police haïtienne.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a prévu deux (2) réunions concernant Haïti : l’une le 19 octobre pour envisager d’éventuelles sanctions supplémentaires à l’encontre des élites soutenant les gangs criminels armés, et l’autre le 23 octobre pour une séance d’information et des consultations régulières sur le travail de l’ONU dans la région.
COPO Coffee, entreprise œuvrant dans le secteur caféier en Haïti depuis 2014, a célébré ce dimanche 1er octobre la journée internationale du café dans les locaux de Jojo Restaurant. Conférence, causerie autour du café, dégustation, exposition, animation musicale entre autres, c’est ce qui constituait la programmation.
Cet événement baptisé « COPO-Foire du café » était l’occasion pour les responsables de présenter leur nouvel emballage biodégradable s’inscrivant dans le souci de protection de l’environnement.
“ On récolte notre café dans les hautes altitudes de Thiotte, département du Sud’Est. Nous supportons les planteurs avec les ressources nécessaires afin d’offrir à la communauté locale et extérieure un café de qualité ”, a déclaré Stéphane Prophète, président de l’entreprise.
À en croire les responsables, COPO Coffee a pour mission de contribuer à remettre Haïti sur la carte mondiale des producteurs et exportateurs de café. En ce sens, leur produit est disponible dans les différents supermarchés de la zone métropolitaine et l’entreprise livre à l’étranger comme en République Dominicaine, aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, en Angleterre.
Ce café se vend sur plusieurs formes tant en grains verts ou grillés, qu’en poudres. “ On veut toucher le plus grand nombre de gens possibles tout en relevant l’agriculture du pays. Jusqu’à présent, on a une capacité de production de 99 000 livres de cafés par an. Nous sommes confiantes qu’on peut faire mieux avec le soutien de l’Etat”, a assuré le président.
Nouvel emballage du COPO Coffee
À un moment de réveil dans le pays, surtout sur le plan agricole, les responsables de cette entreprise qui exploite le café national appellent les autorités à jeter un œil sur ce secteur en voie de disparition. “ Nous, qui résistons malgré tout dans ce secteur de production, avons grandement besoin d’un climat sécuritaire, plus de ressources, pourquoi pas plus de canaux ”, a-t-il avancé.
Par ailleurs, il convient de noter que ces jeunes, derrière cette entreprise, ne comptent pas se limiter. En effet, ils ont en perspective le projet de se lancer dans la vente du Thé, du Chocolat comme ils procèdent avec le Café.
Aujourd’hui, l’avancement de la production nationale est plus qu’une préoccupation, un cas urgent à traiter.
Les Haïtiens de la diaspora continuent d’exceller et de mettre leurs compétences au service de leur communauté. Dans cette lignée, nous trouvons l’entrepreneur Marc-Henry Jean, qui s’est engagé à aider les migrants haïtiens.
Ancien élève de l’Institution Saint-Louis de Gonzague, Marc-Henry Jean réside aux États-Unis depuis 2012. Depuis novembre 2019, il travaille dans le domaine de l’assurance, offrant son aide aux ressortissants haïtiens, en particulier à ceux bénéficiant du programme humanitaire « Humanitarian Parole ».
Providence Financial Services
Après son arrivée aux États-Unis, l’ancien collaborateur du quotidien Le Nouvelliste a poursuivi ses études en Administration des affaires à l’université. Après avoir acquis de l’expérience au sein de nombreuses entreprises, dont Publix, Amazon et Transamerica, il s’est lancé dans le secteur de l’assurance.
“ Je connais les difficultés auxquelles s’affrontent les Haïtiens aux USA pour régulariser leurs statuts. Après de nombreuses expériences, en 2019, j’ai intégré le domaine de l’assurance et aujourd’hui j’ai ma propre compagnie Providence Financial Services, créée dans l’objectif d’apporter des solutions aux problèmes de la communauté dans les questions migratoires liées aux taxes, assurances et d’autres démarches ”, a-t-il expliqué.
À l’occasion de la saison Open Enrollment Period dit programme Obamacare qui débutera du 1er novembre au 15 janvier, Marc-Henry Jean se donne pour objectif d’aider la communauté haïtienne dans les processus de demande d’assurance santé et vie.
“ Nous portons une attention particulière à la communauté durant cette période, surtout en leur aidant à faire leurs inscriptions ”, a-t-il déclaré.
« Nous accordons une attention particulière à la communauté pendant cette période, en les aidant notamment à s’inscrire », a-t-il affirmé. Toutes mes activités ont trois principaux objectifs : fournir des solutions, promouvoir la réglementation des services et contribuer au bien-être de la communauté. Je souhaite que mes actions deviennent essentielles dans la vie des membres de la communauté en leur offrant des services de qualité et en les satisfaisant, a ajouté l’ancien employé de GAMA.
Marc-Henry Jean
Le Parcours de Marc-Henry Jean
Ancien instructeur en informatique à l’Institution Saint-Louis de Bourdon, Marc-Henry Jean a quitté Haïti en septembre 2011 pour entreprendre des études en France, un objectif qu’il a finalement abandonné pour rejoindre les États-Unis.
J’ai fait ma première expérience de travail dans un MC Donald, puis après, j’ai continué dans une pompe à essence, avant de partager de beaux jours à Publix. Après ces job, j’avais lancé mon entreprise de collections de vêtements, YES TO LOVE. C’était un succès. Mais, suite à de nombreuses difficultés, j’ai dû la fermer”, retrace-t-il.
“ J’ai eu à faire face à d’énormes difficultés dans ma vie. Je veux que tout le monde sache que les difficultés ne constituent pas en soi une source de découragement, mais parfois, elles servent d’orientation vers d’autres opportunités. Je crois qu’autant de problèmes rencontrés est synonyme d’autant d’opportunités. Tout dépend de votre approche ”, assure le natif des Gonaïves.
Pour renforcer son opinion, l’ancien analyste de données à Amazon a soulevé, en guise d’exemple, sa position actuelle, qui lui permet d’offrir des services d’assurance à la communauté, aidant ainsi les gens à résoudre leurs problèmes. Selon lui, cela est dû au fait qu’il a appris de nombreuses leçons grâce aux difficultés qu’il a rencontrées dans sa vie précédente.
Sitiyasyon peyi a kontinye ap degrade plis chak jou ki pase, anpil sitwayen sitou jèn yo oblije kite peyi a. An Ayiti pati paka tann. Pwogram Biden nan parèt pa sifi pou fè pase kantite moun ki vle ale kay tonton Sam, jounen jodi a pasaj la se Nikaragwa pou tonbe sou fwontyè Meksik jis rive Etazini. Lajan nan dlo pou yon pari riske.
Se foul moun, jèn an majorite, ki reyini chak jou nan Ayopò entènasyonal Tousen Louvèti pou ale Nikaragwa. Nan sousi pou konnen kisa reyalite a ye vrèman, redaksyon Passion Info Plus te mennen pwòp ankèt li.
“ Pou moun nan al Nikaragwa, l ap bezwen gen paspò li ak 2 bout foto. Aprè sa fòk li gen otorizasyon vwayaj, tès Kowona ak tès fyèv jòn ”, se sa Sébastien, responsab yon ajans vwayaj fè nou konnen. Pou kesyon lajan an, pri a konn varye ant 2 500 pou rive 3 500 dola Ameriken. Se ajans ki jere kesyon vòl Ayiti-Nikaragwa, se sa li ajoute.
Pou zafè otorizasyon vwayaj la, moun lan gen yon fòmilè anliy pou li ranpli, pou sa l ap jwenn èd ajans la. Epi aprè depi moun nan gen tès Kowona ak fyèv jòn li ka al achte tikè avyon an nan Sunrise. Se konpayi a tou k ap finalize kesyon otorizasyon vwayaj la, pawòl Jackson ki li menm tou enplike nan kesyon òganize vwayaj Sa yo.
Valè lajan 2 500 rive 3 500 dola se pou vwayaj la. Sa rive gen ajans vwayaj ki pran 2 500 dola epi ki jis lage moun nan Nikaragwa. Konsa gen lòt ajans ki pran 3 000 pou rive 3500 dola pou sòti Ayiti ak moun nan pou rive Nikaragwa epi fè demach pou moun sa rive Meksik sou menm kòb la, selon enfòmasyon nou rive konpile nan men diferan sitwayen ki òganize kesyon vwayaj sa yo.
“ Nòmalman gen risk. Pa egzanp, gen ajans lè yo rive Nikaragwa ak moun nan yo peye otèl pou li pou moman eskal li ki ka dire yon jou pou rive 5 jou. Epi aprè fè demach pou moun nan rive jis sou fwontyè Meksik ak Etazini. Konsa tou, gen ajans ki jis rive Nikaragwa ak moun nan epi l lage l nan men yon pasè pou jere rès suivi yo. Lè konsa, yo konn kidnape moun yo, vyole medam yo, vòlè tout afè yo e konn genyen ki mouri ”, selon konfidans Sébastien.
Toutfwa, si n ka kwè diferan deklarasyon responsab ajans sa yo, nan kad vwayaj yo òganize, lè moun yo rive Nikaragwa travèse pou al Meksik la pa fèt apye. Men pito nan machin kontrebann. Yo gen kontak yo peye sòti 500 pou rive 1 000 dola Ameriken pou pran moun yo sòti Nikaragwa mennen yo jis sou fwontyè ant Meksik ak Etazini. Sa ka rive tou vwayaj la pa abouti, gen posibilite pou tout bagay deraye.
Souvan depi moun yo rive Meksik yo pa sou responsabilite ajans yo ankò, se yo ki dwe debwouye yo pou konn kòman y ap fè janbe fwontyè Etazini, peyi ki vin reprezante yon Paradi pi plis chak jou ki pase pou anpil moun k ap viv nan peyi ki nan difikilte, tankou Ayiti.
Kay tonton Sam, yon paradi pou anpil noun
Anpil sitwayen, sitou jèn, nou te pale nan kad dosye sa fè n konnen jan peyi a ye la yo pa gen lòt chwa aprè lage pye yo. Gen yon gran pousantaj nan yo ki deklare menm lè yo fè yon tan nan yon lòt peyi, vrè objektif yo se rive Etazini.
“ Se pa fòseman yon kesyon paradi. Mwen panse jounen jodi a pa gen okenn chwa pou yon moun rete viv Ayiti ankò. Olye pou moun lan mouri ak grangou nan peyi a oubyen pou yo kidnape l oubyen pran bal mawon li pito eseye fè yon chwa ki difisil pran yon wout ki danjere anpil epi pa menm konn sa k ap tann li kote l prale a ”, deklarasyon Nathalie, yon jèn ki rive nan senkyèm ane medsin, ki malgre tou, deside lanse l nan lojik pati paka tann nan.
“ Etazini pa paradi jan anpil moun pran l la. Se yon kote ou al fè esklav modèn. Pase 3, 4 jou ap travay epi w ap depanse yo. Men se pito yon peyi ak mwayen ou touche lè w fin travay ou kapab eksplore anpil bèl bagay. Paradi vle di repo. Nan Etazini, pa gen chita gade se bourike pou w reyalize sa w swete yo ”, sa jèn sila te kontinye pou di, pandan l deklare ak tout regrè si l p ap vin yon gwo medsin se Ayiti ki lakoz.
Ayisyen paka rete Ayiti
Pati paka tann. Peyi a vin pi envivab chak jou ki pase, e rezon pou eksplike sitiyasyon sa anpil epi melanje ak konfizyon. Yon kondisyon deplorab ki pouse pitit peyi a lage pye yo nenpòt jan sa ye.
Sou pwen sa, nou te pale ak yon jèn jounalis avize. Lè n te mande l kòm jèn ayisyen ak ki panse l ap gade moun k ap kite peyi a, li di nou : “ Lè m ap gade sitiyasyon sa mwen di tèt mwen pa gen espwa ankò. Nan jenerasyon k ap vini apre yo nou ka paka pale sou Ayiti ankò. Sa k ap pase jounen jodi a devan je n se tankou se yon konplo pou yo pran ti bout tè sa. Petèt nan yon syèk ankò ou pi plis kantite ayisyen ap minim sou teritwa sila.”
Anplis, konfrè ak tristès di nou jounen jodi a pa gen okenn mo konvenkan ou kapab di yon moun pou l pa lage pye l. Tout jèn ki avize gen lide lage pye dèyè tèt yo menmsi yo pa p avwe nenpòt moun sa. Sa fè pito moun nan fè yon chwa ki petèt ka ba l espwa. “ Gen anpil moun k ap avwe yo regrèt yo pa t ale Chili ak Brezil lè l te anvòg ”, sa li di nou.
Li te pwofite echanj nou pou l konseye ak tout moun ki deside kite peyi a, depi yo kite tè pa yo fòk yo konnen yo pwal sibi anpil bagay negatif sitou se nwa yo ye. Se fè plan pou 5-10 lane pou yo gade kisa yo kapab reyalize paske peyi moun pa peyi w. Konnen poukisa ou deplase.
Fòk nou di peyi Meksik siyen vandredi 22 septanm nan yon akò avèk Etazini pou retounen lakay yo tout migran kap eseye travèse fwontyè yo ilegal. Selon sa chèn ameriken CNN rapòte, Otorite meksiken yo, sòti premye janvye pou rive mwa septanm 2023 a, depòte plis pase 788 000 moun, pami yo anpil Ayisyen.
Dans le cadre des examens d’État pour les infirmières, la Direction de Formation et de Perfectionnement en Sciences de la Santé (DFPSS) a annoncé hier, jeudi, la publication des résultats de la saison ordinaire du 3 septembre 2023, avec un taux de réussite avoisinant les 70 %.
La réalisation de ces examens a été retardée pendant un certain temps. Enfin, ayant eu lieu ce mois-ci, un taux de réussite global de 69,54 % a été enregistré.
Dans son communiqué, la DFPSS a tenu à saluer les efforts déployés par les institutions et leurs candidats pour le bon déroulement de ces épreuves.
Pour résoudre certains problèmes, les responsables ont dû cette année diviser les centres d’examens en trois catégories en fonction des zones difficiles d’accès. De ce fait, les départements de l’Ouest, du Nord et du Sud ont eu droit à des sièges.
69,54 % de réussite nationale
Le taux de réussite local le plus élevé, soit 76,3 %, a été enregistré dans le département du Nord avec 520 candidats. Les départements de l’Artibonite, du Sud et de la Grand-Anse ont également obtenu des taux de réussite élevés, respectivement, de 73,9 %, 73,4 % et 73,2 %, selon la DFPSS.
En somme, la DFPSS annonce qu’elle s’engage à délivrer les permis d’exercer le métier d’infirmière dans un délai de 3 à 4 semaines pour les candidats qui ont réussi et en font la demande. Cette disposition s’applique également à ceux qui ont réussi dans les sessions précédentes et n’ont pas encore obtenu leur permis ou qui détiennent l’ancien modèle, précisent les autorités sanitaires.
Douze (12) pays du monde entier ont exprimé aux autorités américaines leur volonté de rejoindre la force multinationale en perspective pour venir aider Haïti à lutter contre la violence des gangs criminels armés en attendant une résolution de l’ONU. Jusqu’ici, le Kenya reste le pays volontaire à diriger une telle mission.
L’administration Biden s’est gardée de ne pas divulguer la liste des pays qui soutiendront Haïti sur ce plan, mais elle a souligné que le Kenya devrait être le principal contributeur avec 1 000 policiers et soldats, rapporte le journal Miami Herald.
Toutefois, une source diplomatique a confié au journal américain qu’en plus des Bahamas, de la Jamaïque et d’Antigua-et-Barbuda qui avaient déjà annoncé leur participation, l’Italie, l’Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou ont également proposé leur soutien.
Par ailleurs, le Premier ministre Ariel Henry a annoncé lundi lors de son retour dans le pays après sa participation à la 78ème Assemblée des Nations Unies que douze pays se sont engagés à contribuer activement à une force de sécurité internationale pour rétablir la stabilité en Haïti.
Il est convient de noter que le Kenya, qui s’est porté volontaire pour diriger une telle mission, a souligné qu’il faudrait 2 000 soldats et une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour s’engager pleinement, sans oublier, le support des pays de la région.
Sipèsta seleksyon fanm Ayiti a, Melchie Daëlle Dumornay, nou konnen tou sou non Corventina ou Corventigol, fè jodi Jedi a yon piblikasyon sou Fesbouk pou pale de sitiyasyon peyi a, sitou nan kad dosye kanal la.
Jwez 20 lane a ki se timoun Mibalè nan piblikasyon li an voye gwo mesaj pou tout Ayisyen ak Ayisyèn. “ Ayiti se tè nou, pèsonn pap janm plis alèz yon lòt kote ke lakay li. Ensekirite ak move lavi k ap met dlo nan je tout moun nan peyi a dwe sispann !” se sa li ekri sou paj Fesbouk li.
Si anpil obsèvatè pa sispann pale de pwoblèm konsyans nou genyen kòm pèp ki mete n nan sitiyasyon nou ye a, Grenadyè a panse lè a rive pou n redrese bak peyi a. “ Li lè pou nou pran konsyans pou n chanje peyi nou paske pèsonn pap vin fè l pou nou ”, pawòl Corventina.
Yon lòt kote, li te pwofite pou adrese 2, 3 mo ak moun Wanament ki kanpe doubout fas Dominiken pou konstui premye kanal Ayiti nan Rivyè Masak.
“ Fòs ak kouraj pou tout moun kap soufri nan moman an. M ret kwè yon jou sa ap chanje. Epi… Kanal la Pap Kanpe 💪🏽🇭🇹 ”, deklarasyon sipèsta peyi a ki ap jwe nan klèb Lyon nan peyi Lafrans.
Jounen jodi a, se preske tout kouch nan peyi a ki deside sòti tèt yo, eksprime santiman patriyotik yo aprè Prezidan dominiken Luis Abinader, ki konsidere tèt li kòm chèf Lil la, pran desizyon fèmen tout fwontyè ak Ayiti jis pou konstriksyon yon kanal ki pral ede agrikilti peyi a avanse.
Comme de nombreuses personnalités haïtiennes, l’international haïtien Duckens Nazon a réagi ce mercredi à la fermeture totale des frontières par la République dominicaine en signe de protestation contre la construction d’un canal du côté haïtien au niveau de la rivière Massacre.
L’attaquant de l’équipe nationale a choisi de toucher, dans son message, un point particulier dans ce sujet.
“ Lan tout sa kap pase la ant 2 peyi yo. Mespere tout ayisyen pran nòt e konprann, peyi moun pa peyi nou. Sou nòt sa, mespere nap jwenn solisyon pou seleksyon ayisyen ka rekomanse jwe lakay nou an Ayiti menm jan tout peyi jwe lakay yo “, a-t-il ecrit.
Alors que les équipes haïtiennes sont contraintes depuis quelque temps de jouer leurs matches à l’étranger en raison des problèmes du pays, Duckens Nazon estime qu’il est important de profiter de ce différend pour revoir les choses, y compris l’autonomie sportive.
De plus, le Grenadier a tenu à exprimer son soutien aux constructeurs de ce canal, nécessaire pour le développement de l’agriculture du pays, en particulier dans la plaine de Maribahoux. “ Epi yon gwo kout chapo pou moun Gran Nò yo, Kanal la p ap kanpe #FòkKanalLaFèt ”, se positionne la superstar haïtienne.
Aujourd’hui, Duckens Nazon aborde un point crucial concernant l’avenir du football haïtien. En 2023, Haïti ne dispose que d’un seul stade situé dans une région difficile d’accès. Qui trouvera la solution essentielle permettant à l’équipe nationale de jouer ses matchs à domicile ?
Dans un communiqué, l’Organisation des États Américains (OEA) annonce que son Secrétaire Général Luis Almagro a engagé des consultations avec les autorités d’Haïti et de la République Dominicaine sur le conflit frontalier déclenché à la suite de la construction du canal sur la rivière Massacre, également connue sous le nom de Dajabón.
“ Il est largement reconnu qu’Haïti et la République Dominicaine détiennent les mêmes droits d’utilisation sur cette rivière ”, indique l’OEA dans son communiqué daté du mardi 26 septembre. Les ressources hydriques de la rivière sont essentielles pour les deux pays, vu les besoins de leurs habitants, particulièrement dans le contexte de sécheresse actuelle, a poursuivi l’organisation régionale.
En plus, ce communiqué indique que l’utilisation de ces ressources doit se faire conformément au Droit International et aux traités en vigueur entre les deux nations.
Le dialogue comme voie de solution
Face à la situation d’incertitude existant actuellement entre les deux (2) pays, l’OEA préconise le dialogue entre les responsables.
En effet, dans ledit communiqué, l’OEA dit proposer son soutien, soit directement ou par l’intermédiaire d’un État associé ou d’une organisation sous-régionale, pour coopérer dans tous les domaines nécessaires à la résolution de ce litige.
“ Nous sommes convaincus que chaque partie est capable de reconnaître la bonne volonté de l’autre pour résoudre ce différend ”, dit-elle. En somme, l’organisation des états américains pense qu’il est indispensable de résoudre cette controverse sur la base du principe de bon voisinage et de l’amitié qui unit les deux pays et leurs dirigeants. Il est primordial que les autorités dominicaines et haïtiennes se rencontrent dans les plus brefs délais pour initier un dialogue franc“. Le Secrétariat Général de l’OEA et son secrétaire général se tiennent à la disposition des deux pays pour soutenir les efforts visant à trouver une solution mutuellement avantageuse ”, mentionne ledit communiqué.
Sa gen plizyè semèn depi anpil Fransè pa sispann rapòte pinèz (punaise de lit) ki anvayi yo. Sou tout rezo sosyal y ap pibliye videyo kote yo jwenn ti bèt sa nan anpil kote nan anviwònman piblik tankou lopital, tren, sal sinema e menm inivèsite ak rezidans pou etidyan.
Daprè BFMTV, espesyalis yo menm fè konnen vag pinèz sa afiche gwo rezistans anba pwodui yo itilize pou elimine yo. Anpil abitan enkyè ak aparisyon ensèk sa nan peyi Lewòp yo depi 1990 kote yo te plis konn jwenn yo nan matla.
Jounen jodi a, ti bèt la kite chanm pou anvayi espas piblik yo. Nan vil Lyon ak Boulòy sou lanmè, semèn pase, otorite yo te menm oblije fèmen lopital yo pou plizyè jou akoz pinèz ki te anvayi yo.
Se gwo pwotestasyon tou ki genyen nan de seri lekòl nan vil Lyon ak nan plizyè rezidans pou etidyan toujou akoz pinèz ki anvayi yo.
Fòk nou di anpil mezi kòmanse pran sitou bò kote responsab sinema ak konpayi tren yo ki pè pou yo pa pèdi kliyan yo akoz sitiyasyon an. Pami desizyon ki pran pou konbat pinèz sa yo, responsab yo lanse gwo kanpay netwayaj epi vaporize ensektisid nan espas yo. Anplis, yo simen yon poud ki rele dyatome epi pase yon jèl anti-nuizib nan zòn ki riske sèvi kachèt pou ti bèt sila yo.
Depuis la fin de la semaine écoulée, les bandits armés de Canaan, associés à ceux de Village de Dieu, lancent une série d’attaques dans la commune de Saut d’Eau, selon les malfrats, à la recherche de matériels perdus. Dans la soirée du lundi 25 septembre, ils ont même pris la ville de Mirebalais pour cible, où ils ont criblé de balles l’Hopital Universitaire. Cependant, certains d’entre eux ont été capturés par la population.
En effet, selon une source qui réclame l’anonymat, au moins 5 parmi ces présumés bandits armés ont été capturés, lynchés puis brûlés par des membres de la population civile en colère.
Ayant débarqué à Saut d’Eau et à Mirebalais sous l’ordre de leur chef Izo et Jeff à la recherche de matériels perdus, ces malfrats trouvent plutôt le feu à la suite des chasses lancées par la population en réponses à leurs actes violents.
La situation reste tendue dans cette partie du département du Centre. Les bandits qui n’ont pas pu retrouver leur fief s’éparpillent dans les deux communes et la population intensifie leur traque. En soutien aux habitants frustrés, des agents de la SWAT Team sont sur place, à en croire notre source.
Sanctionné par le gouvernement canadien pour corruption et son implication présumée dans des activités criminelles en Haïti, l’homme d’affaires Frantz Carl Braun tient à défendre son honneur. Dans un communiqué publié le 23 septembre 2023, le co-fondateur de la UNIBANK a nié catégoriquement ces allégations et affirmé son innocence, précisant qu’il n’a jamais été impliqué dans des affaires corrompues ou illégales.
« Pour la vérité et pour mon honneur, je tiens face à ce communiqué du Canada à préciser publiquement ce qui suit: Je n’ai jamais durant mes 69 ans d’existence dont 47 ans de carrière professionnelle à participer ni comme corrupteur encore moins comme corrompu, à aucune affaire, ni aucune transaction, aucun contrat avec l’état haïtien ou avec des entreprises privées nationales ou internationales pour lesquels j’aurais donné ou reçu un paiement, une commission, une prébende ou autre, contraire à la loi et à la déontologie. Je n’ai jamais occupé de poste politique ou ministériel ni été comptable de dernier publics, je n’ai jamais soudoyé un fonctionnaire public ou un homme politique, ni conspiré pour bénéficier d’avantages inclus. En outre, je nai jamais commis d’actes criminelles et n’ai aucune relation directe ou indirecte, financière polonais ou autre avec les bandits et les gangs armés qui terrorisent la population haïtienne Bien au contraire, ma famille, mes amis, mes employés, mes clients et mes entreprises ont souffert encore de l’insécurité généralisées qui sévit en Haïti. Je n’ai jamais attisé la violence, ni participé directement ou indirectement, financièrement ou politiquement à créer ou à maintenir une quelconque instabilité en Haïti », peut-on lire dans ce communiqué.
Fermement convaincu qu’une erreur a été commise, M. Braun souhaite recevoir des autorités canadiennes le dossier contenant les actes concrets et vérifiables qui lui sont reprochés et qui ont conduit à cette décision.
Il est à noter que le Canada a également pris des mesures restrictives à l’encontre de deux autres membres de l’élite économique haïtienne, à savoir Marc Antoine Acra et Jean-Marie Vorbe. Ces mesures comprennent une interdiction d’entrée sur le territoire canadien ainsi qu’une interdiction générale de transactions.
Le président dominicain, Luis Abinader, a révélé ce lundi que des travaux étaient en cours dans son pays pour sauvegarder le débit (fluidité) de la Rivière Massacre, en réponse à la construction d’un canal du côté haïtien de la rivière.
« Dans un délai de deux à trois semaines, nous allons détourner une partie importante du flux. Nous travaillons à sauvegarder le débit de la rivière Dajabón avec l’autorisation du canal Vigía, qui, pour certaines raisons, a été interrompu depuis 2007, lorsque le gouvernement dominicain a fermé le canal », a déclaré le président Luis Abinader en fin de journée lors d’une rencontre avec les médias.
Une décision qui est à l’encontre des prescrits de l’article 10 du Traité de paix, d’amitie et d’arbitrage signé entre les deux pays, le 20 février 1929.
Selon cet article, “En raison de ce que des rivières et autres cours d’eau naissent sur le territoire d’un des deux Etats, traversent sur le territoire de l’autre ou leur servent de limites, les deux Hautes Parties contractantes s’engagent à ne faire ni consentir aucun ouvrage susceptible soit de changer le cours naturel de ces eaux, soit d’altérer le debit de leurs sources. Cette disposition ne pourra s’interpréter de manière à priver l’un ou l’autre des deux Etats du droit d’user d’une manière juste et équitable, dans les limites de leurs territoires respectifs, desdites rivières et autres cours d’eau pour l’arrosage des terres et autres fins agricoles et industrielles”.
Le président du pays voisin précise qu’après la mise en service en urgence de ce canal de La Vigía dans 2 à 3 semaines, en préservant le débit de la rivière, lui et son gouvernement examineront la possibilité d’assouplir certaines des mesures prises à l’encontre d’Haïti. « Je vais vous dire qu’à partir de maintenant, la frontière dominicaine ne sera plus la même. Elle ne sera jamais la même à partir des faits présents et aussi des situations qui vont venir dans ce pays », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État a également déclaré que son gouvernement restait ouvert au dialogue avec les autorités haïtiennes concernant la construction du canal sur la rivière Massacre, tout en réitérant la position selon laquelle les travaux à Ouanaminthe devraient être suspendus pour toute possibilité de « chita pale ».
Il convient de rappeler que le gouvernement haïtien a publiquement exprimé son soutien à la construction de ce canal pour aider les paysans de la plaine Maribahoux. Selon les responsables, les travaux sont déjà achevés à 80 %.
Il n’est un secret pour personne que la capitale haïtienne est asphyxiée par les violences répétées des gangs armés. Elles touchent également certaines villes de province comme Liancourt, Petite-rivière-de-l’Artibonite et Verrettes. Les malfrats tuent, violent, pillent, incendient en toute quiétude. La population civile est livrée à elle-même et elle vit dans une inquiétude totale. Le Premier ministre de facto, Ariel Henry, n’a pas mâché ses mots en exposant ces problèmes devant l’ONU.
Lors de son discours à la 78e Assemblée générale de l’ONU le vendredi 22 septembre 2023 à New York, le chef du gouvernement haïtien a dressé un tableau sombre de la situation actuelle d’Haïti. Il n’a pas hésité à mettre en lumière le grave problème de sécurité qui paralyse le pays, évoquant « les enlèvements contre rançon, les pillages, les incendies, les récents massacres, les violences sexuelles et sexistes, le trafic d’organes, la traite des personnes, les homicides, le recrutement d’enfants soldats, ainsi que les blocages des routes principales » et, oubliant s’il était témoin de tous ces exactions des bandits armés entant que chef du gouvernement.
S’attendant au déploiement possible d’une force multinationale dans le pays pour rétablir la paix et la sécurité, M. Henry ne fait que constater des pertes en vies humaines et des dégâts matériels causés par les bandits criminels.
Les massacres perpétrés par les gangs armés
Devant l’Organisation des Nations Unies, M. Henry semble avoir oublié de mentionner sa passivité face aux différents massacres perpétrés à Cité-Soleil, Carrefour-Feuilles, dans la Plaine du Cul-de-Sac, entre autres, par des hommes armés sous son administration. Un rapport du RNDDH daté du 27 juin 2022 a révélé que le gang armé des « 400 Mawozo », dirigé par Lanmò 100 Jou, avait attaqué la base des Chen Mechan dans son fief, à la Croix-des-Missions. Lors de violents affrontements, 191 personnes ont été assassinées, dont 107 hommes, 76 femmes, 6 filles et 2 garçons. Au moins 18 femmes ont été violées, dont 17 ont été exécutées par la suite. Des maisons et des véhicules ont été incendiés, et de nombreuses personnes ont été blessées par balles ou à l’arme blanche, tandis que 158 enfants sont devenus orphelins. Tout cela s’est déroulé sous le regard cynique d’Ariel Henry, qui n’a montré aucune inquiétude pour la vie des citoyens. Son attitude au pouvoir en est un témoignage flagrant.
Un autre rapport du RNDDH daté du 16 août 2022, intitulé « Massacre à Cité Soleil : Récits glaçants des femmes et filles victimes de viols collectifs », a révélé que plus de trois cents (300) personnes ont été assassinées lors d’une attaque des bandits armés du G-9 an Fanmi e Alye, avec au moins vingt-deux (22) personnes blessées par balles ou à l’arme blanche, ainsi que cinquante-deux (52) femmes et filles victimes de viols collectifs et répétés. Les criminels ont également détruit ou incendié au moins deux-cent-dix (210) maisons.
Récemment, entre le 4 et le 15 août 2023, 104 personnes ont été assassinées à Carrefour-Feuilles par les hommes de « Teams Asenseur », dirigés par le chef de gang Destina Renel, alias Ti Lapli. Ces criminels ont incendié, pillé et démoli plus de trente (30) maisons, forçant des milliers de résidents à fuir leurs maisons, sous le regard complice des autorités du pays, dont Ariel Henry.
Le RNDDH a publié un communiqué récent indiquant que les familles et les proches des victimes de ces trois massacres majeurs précités, survenus au cours des 26 mois de la gouvernance d’Ariel Henry, ont décidé de porter plainte contre l’État pour son inaction en réponse aux appels à l’aide lancés envers le Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti pour secourir ces victimes.
Il convient de noter qu’au total neuf massacres perpétrés par des gangs armés ont eu lieu depuis l’accession au pouvoir d’Ariel Henry, selon le RNDDH. De son côté, la Fondation «Je Klere» (FJKL), dans son rapport intitulé « Situation de terreur en Haïti, les chiffres noirs du Gouvernement d’Ariel Henry », daté du 2 mai 2023, en a documenté 16 survenus entre juillet 2021 et avril 2023, au cours desquels au moins 2 845 personnes ont été tuées et plus de 1 990 autres blessées. Ces attaques ont eu lieu à « Cité-Soleil, Bel Air, Solino, Plaine du Cul-de-Sac, Butte-Boyer, Santo, Tabarre, Pernier, Fermathe, Thomassin, Laboule, Meyotte, Malik, Source Matelas, Canaan, Pétion Ville, Debussy, Liancourt, Verrettes, Croix des-Bouquets, Petite-Rivière-de-l’Artibonite et L’Estère », a cité la Fondation.
Le neurochirurgien semble afficher une fierté à montrer aux chefs d’État présents à la Tribune des Nations Unies que, vraiment, « le pays n’est ni dirigé ni administré », pour reprendre la célèbre phrase du regretté Me Monferrier Dorval.
C’est sous l’administration d’Ariel Henry que les bandits armés contrôlant l’entrée Sud de la capitale, précisément les hommes de Village de Dieu, ont même pris d’assaut le local du Parquet de Port-au-Prince, au Bicentenaire. C’est aussi sous son règne que des commissariats, sous-commissariats et postes de police ont été abandonnés sous la menace des gangs armés. Et, ces derniers contrôlent Port-au-Prince, capitale haïtienne à plus de 80 %.
Le commerce avec Haïti rapporte des millions à l’État voisin, qui a décidé la semaine dernière de fermer ses frontières. En effet, Haïti représente le deuxième partenaire commercial de la République dominicaine, juste derrière les États-Unis.
Au cours des huit (8) premiers mois de 2023, la République dominicaine a enregistré 8,138 millions de dollars d’exportations vers différentes destinations dans le monde. Sur ce total, le pays voisin a envoyé vers Haïti des produits d’une valeur de 672,3 millions de dollars, représentant une part de 8,27 %, selon les données de ProDominicana, rapporte le journal Diario Libre.
Ce n’est pas un commerce stable. En effet, les exportations varient d’un mois à l’autre. En moyenne, les Dominicains ont exporté vers Haïti, jusqu’en août 2023, 84,16 millions de dollars par mois, soit environ 2,8 millions de dollars par jour.
Ces revenus sont générés dans les différents marchés frontaliers à Dajabón, Elías Piña, Independencia et Pedernales.
La décision de fermer ses frontières avec Haïti commence déjà à avoir des impacts économiques en République dominicaine. Par exemple, Manuel Escaño, président de l’Association nationale des producteurs d’œufs (Asohuevos), a déclaré à Diario Libre que son pays produisait 280 millions d’œufs par mois, dont 56 millions étaient destinés au marché haïtien. Aujourd’hui, ces œufs pourrissent en raison de la fermeture totale de la frontière.
Dans une note de presse en date du 21 septembre 2023, la compagnie Digicel s’est tenue d’apporter des clarifications à la suite de la publication d’un article dans les colonnes de l’agence en ligne Rezo Nòdwès, évoquant la faillite de l’entreprise.
“ Digicel Haïti veut être claire et ferme pour assurer à la population et à sa clientèle que le groupe Digicel n’est pas en faillite “, assurent les responsables dans cette note.
Cependant, la compagnie téléphonique indique qu’elle lance un processus de protection à l’encontre de ses créanciers, « Chapter 15 », par-devant un tribunal américain. “ C’est une démarche administrative visant à préserver les actifs de la compagnie aux Etats-Unis, dans le cadre des processus de restrictions annoncés par la compagnie au début de l’année et clarifiés en juillet dernier, qui touchent à sa phase finale ”, ont-ils ajouté.
Toujours selon la compagnie blanc et rouge, ces processus de restrictions réduiront les dettes totales du groupe Digicel et propulseront la compagnie dans une position de force lui permettant d’investir davantage dans les années à venir.
La ministre des affaires étrangères du Canada, Mélanie Jolie, a annoncé aujourd’hui de nouvelles sanctions à l’encontre de l’élite économique haïtienne. En effet, Marc Antoine Acra, Jean Marie Vorbe et Carl Braun ont été ajoutés à la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées pour leur implication dans des actes de corruption et de criminalité en Haïti.
Selon un communiqué publié ce jeudi 21 septembre, le Canada indique avoir des raisons de croire que ces hommes d’affaires attisent la violence et l’instabilité en Haïti en se livrant à des actes de corruption et d’autres activités criminelles, tout en facilitant les opérations illégales des gangs armés qui terrorisent la population et menacent la paix et la sécurité en Haïti.
Ces sanctions ont été appliquées en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti, en réponse à des actes de corruption majeurs qui alimentent la crise sécuritaire, politique et humanitaire en cours dans le pays. En conséquence, ces individus sont interdits d’entrée au Canada et ne sont plus autorisés à y effectuer des transactions.
« Le Canada reste solidaire d’Haïti et de son peuple, et considère que les sanctions sont un outil essentiel dans le cadre de l’approche multidimensionnelle visant à résoudre la situation politique en Haïti. Nous continuons à exhorter la communauté internationale à se joindre au Canada pour exercer une pression sur ceux qui contribuent directement à la violence et à l’instabilité en Haïti », a déclaré Mélanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères.
Il convient de rappeler qu’en décembre 2022, trois importantes personnalités de l’élite économique haïtienne, à savoir Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah, avaient été sanctionnées par le gouvernement canadien pour les mêmes raisons précitées.
Aussi, plus d’une vingtaine d’autres personnalités de la classe politique et de l’élite économique d’Haïti sont déjà sanctionnées par le Canada en raison de la corruption et de leur complicité avec des gangs criminels armés en Haïti.
Malgré ces nombreuses sanctions, les criminels armés continuent de semer la pagaille dans le pays, allant jusqu’à contrôler plus de 80 % de la capitale haïtienne.
Dans son discours à l’ONU ce mercredi, le président dominicain Luis Abinader a révélé que le gouvernement haïtien lui a dit qu’il ne peut pas arrêter la construction du canal sur la Rivière Massacre.
En effet, selon les propos du président de la République voisine, le gouvernement d’Ariel Henry a affirmé que la construction du canal n’est pas un projet gouvernemental.
“ Nous avions demandé à plusieurs reprises au gouvernement haïtien d’arrêter la construction du canal, mais ils nous ont dit qu’il ne s’agit pas d’un projet gouvernemental ”, a révélé Luis Abinader depuis la tribune onusienne en présence des représentants d’Haïti.
Par ailleurs, le président Luis Abinader a profité de son discours à l’occasion de la 78ème assemblée générale de l’Organisation des Nations unies pour lancer d’autres spéculations sur le conflit haïtiano-dominicain. « Nous sommes confrontés à des acteurs incontrôlables qui entretiennent l’insécurité en Haïti pour leurs intérêts particuliers et qui conspirent désormais contre la stabilité de leur gouvernement et la sécurité des ressources en eau ”, a-t-il déclaré.
Sous l’administration du Premier ministre Ariel Henry, trois massacres majeurs ont été répertoriés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Pour réclamer justice et réparation, les victimes et leurs proches ont porté plainte contre les auteurs de ces actes de violence, impliquant directement l’État haïtien, selon un communiqué du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) daté du 19 septembre 2023.
À Cité-Soleil, Carrefour-Feuilles et dans la Plaine du Cul-de-Sac, des dizaines de personnes ont été assassinées lors d’attaques perpétrées par des gangs armés au cours des 26 mois de la gouvernance d’Ariel Henry. Le RNDDH a signalé que des maisons ont été incendiées, des femmes ont été victimes de viols collectifs, et de nombreuses personnes ont dû fuir leur domicile.
Dans ce document intitulé « Des victimes de violations massives des Droits Humains portent plainte par-devant les instances judiciaires haïtiennes », le RNDDH a révélé que 104 personnes ont été assassinées à Carrefour-Feuilles entre le 4 et le 15 août 2023. Pendant cette même période, deux femmes, une mère et sa fille, ont été victimes de viols collectifs, et plus de trente (30) maisons ont été pillées, incendiées ou démolies par des membres armés du groupe « Teams Asenceur », dirigés par le chef de gang Destina Renel alias Ti Lapli. Le 15 septembre dernier, 78 des victimes ont déposé plainte auprès du doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, le magistrat Bernard SAINT-VIL, pour des chefs d’accusation incluant assassinat, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, vol, destruction et incendie. L’organisation indique qu’elle assiste les victimes en dénonçant l’assassinat de 71 personnes, la disparition de cinq autres et les blessures par balles de dix personnes.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains mentionne également que deux autres plaintes distinctes ont déjà été déposées, l’une devant le Parquet près le tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets, et l’autre devant le Tribunal de Port-au-Prince.
En ce qui concerne le massacre de la Plaine du Cul-de-Sac, « le 22 mai 2023, cent treize (113) victimes et proches de victimes du massacre qui avait été perpétré du 24 avril au 6 mai 2022 à la Plaine du Cul-de-Sac par des bandits armés membres du gangs des 400 Mawozo et de la base Chen Mechan, ont saisi le Parquet près le Tribunal de Première Instance de la Croix-Des-Bouquets, réquérant ledit Parquet d’engager des poursuites contre le gangs armés susmentionnés pour association de malfaiteurs, meurtre, tentative de meurtre, assassinat et tentaive d’assassinat, déplacement forcé, disparitions, viols, incendies, pillages, destruction de biens d’autrui », lit-on dans ce document.
Le même cas de figure pour le massacre de Cité-Soleil, où le 23 mai 2023, 158 victimes et proches de victimes du massacre perpétré du 7 au 17 juillet 2022 ont déposé plainte auprès du Doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, le magistrat Chavannes Etienne. Les chefs d’accusation incluent des vols, des viols collectifs, des coups et blessures, des tentatives d’assassinat, des assassinats de parents, de progénitures, de conjoints, une association de malfaiteurs, et des actes de pillage, d’incendie et de destruction de maisons.
Le RNDDH souligne que ces plaintes mettent en cause l’État pour ne pas avoir répondu aux appels à l’aide lancés envers le Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti pour secourir ces victimes.
En rappelant les obligations de l’État haïtien en matière de garantie de l’ordre public, de protection des vies et des biens, d’assistance aux personnes en danger, et de respect des droits fondamentaux, le RNDDH affirme que les actes criminels enregistrés lors de ces trois massacres majeurs sont à la fois des infractions graves en vertu « du Code Pénal Haïtien et des violations massives des Droits Humains en violation de la Constitution Haïtienne et du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ».
Le RNDDH insiste sur la nécessité pour l’État haïtien de mettre fin à la protection dont bénéficient les bandits armés et à l’impunité qui les entoure, afin que justice soit rendue et que des réparations soient accordées aux victimes et à leurs proches suite à ces massacres.
Yè lendi 18 septanm nan, prezidan Repiblik dominikèn la, Luis Abinader fè konnen li pare pou l negosye sou konfli ak Ayiti a, anba medyasyon Nasyonzini oubyen lòt gwoup ki vle mennen diskisyon yo. Men, avan tout negosiyasyon, li vle pou kanal la kanpe paske, selon li, konstriksyon an vyole akò entènasyonal yo.
Se yon prezidan Abinader ki kontinye ap jwe jwèt fiyèt laloz, chak jou diskou li yo depaman, pandan sitwayen Ayisyen yo kontinye angaje yo pou kontinye konstriksyon kanal la nan Rivyè Masak.
“ Mwen panse Nasyonzini ka nòmalman medyatè. Tout sa nou vle se pou trete a respekte, pou akò entènasyonal yo pa vyole. Si yo kanpe konstriksyon an, nou pral chita pale ”, deklarasyon Luis Abinader Diario Libre rapòte.
Depi Nouyòk kote l ye nan Asanble jeneral Nasyonzini, prezidan dominiken an fè revelasyon sou volonte ki genyen kay tou de kan yo pou jwenn yon solisyon. Li menm li dakò sa, men avan sa, Abinader vle dezi li satisfè, kanpe konstriksyon kanal la.
“ Nou prè epi dispoze pou n dyaloge. Men sèl kondisyon pou gen dyalòg se pou kanal la kanpe ”, sa se pozisyon Luis Abinader ki dechennen depi lè Ayisyen yo depi Wanament mobilize epi angaje pou rapousib ak konstriksyon kanal la nan Rivyè Masak ki pral ede nan agrikilti peyi a, sitou nan plèn Maribawou.
Fòk nou di bwa mare kay vwazen depi mouche Abinader fin fèmen tout fwontyè yo ak Ayiti. Komèsan dominiken yo eksprime fristrasyon yo akoz desizyon sa, paske pwodui yo kòmanse gaspiye. Ze ak legim yo kòmanse pouri nan men yo.
Wendy Phele a récemment décidé de poursuivre en justice John Colem Morvan pour diffamation. Le journaliste accuse le PDG de la radio BBJ International d’avoir terni sa réputation par ses déclarations.
Dans une vidéo publiée sur sa page officielle, il a annoncé avoir déposé une plainte pour diffamation le 7 septembre 2023, avec l’assistance de son avocat, Maître Maxime Saint-Onge. Wendy Phele semble déterminé à rétablir sa réputation et à confronter les déclarations diffamatoires.
“Par cette procédure lancée au Canada, je ne souhaite que nettoyer mon image et ma réputation souillées par des propos diffamatoires tenus, une multitude de fois, par ce dernier à mon encontre”, a écrit le PDG de Unissons-nous sur sa page Facebook.
Il est important de rappeler que ce n’est pas la première plainte déposée contre l’animateur de l’émission Ayitikòtouni. Johnson Napoléon avait également porté plainte contre lui. Dans le cadre d’un règlement amiable, il a été contraint, en dehors de tout procès, de présenter des excuses publiques et de reconnaître avoir proféré des déclarations diffamatoires à l’encontre de M. Napoléon.
Le magistrat instructeur Walther Wesser Voltaire a ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel du dossier de l’ancien responsable du Parquet de Port-de-Paix Michelet Virgile, de Fritz Aubourg et de Me Robinson Pierre-Louis, dans le cadre du dossier relatif au scandale de trafic d’influence et de pots-de-vin du bateau « Miss Lili » en juillet 2022, selon une copie de l’ordonnance parvenue à notre rédaction.
Dans le cadre de cette affaire, les autorités policières avaient saisi une importante cargaison de munitions (120 000 cartouches), trois armes de poings et la confiscation de 3 890 dollars américains ainsi que 814 343 gourdes.
Dans cette ordonnance de renvoi acheminée au parquet de Port-au-Prince, le magistrat instructeur Walther Wesser Voltaire a inculpé les nommés Robinson Pierre-Louis, ancien secrétaire du Barreau de Port-au-Prince et conseiller du ministre de la Justice Bertho Dorcé, Fritz Haubourd, directeur adjoint des affaires judiciaires du ministère de la justice et Michelet Virgile pour trafic d’influence conformément à l’article 5.9 de la loi du 12 Mars 2014 portant sur la prevention et repression de la Corruption. Et du coup, l’ordonnance écarte le nommé Fritz Jean Rélus Débardeur hors des liens de l’inculpation aux termes de l’artice 115 du code d’instruction criminelle.
En outre, à propos de Jonas Georges propriétaire du bateau « Miss Lili », Marie Guilène Estimable, Wilfrid Estimable, Eddy Lafrance et Nènè ainsi connu, la dite ordonnance indique que « les indices sont suffisants pour les maintenir dans les liens de l’inculpation et les renvoi au tribunal criminel siégeant sans assistance de Jury pour association Malfaiteurs, trafic illicite d’armes à feu et de munition au terme des articles 224,225,227 du code pénal conformément au décret du 23 mai 1989 ».
Il convient de noter que les inculpés renvoyés au Correctionnel ont été arrêtés et écroués au pénitencier national depuis juillet 2022, le cas des avocats Robinson Pierre-Louis et Michelet Virgile. Et, Fritz Aubourg, ancien Directeur Adjoint des Affaires Juridiques au Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, est, depuis ce scandale en cavale.
Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a pris la parole ce dimanche 17 septembre dans une allocution nationale, moins de 48 heures après la fermeture de la frontière. Il a averti qu’il était prêt à faire face à des citoyens haïtiens qu’il qualifie d' »incontrôlables ». Ce, à cause du projet de la construction du canal sur la rivière massacre.
Dans son message à la nation dominicaine, détaillé par le journal Listin Diario, le chef de l’État a assuré à la population que la situation à la frontière était sous contrôle. « La population peut être rassurée, car il n’y a aucune menace pour le déroulement de ses activités quotidiennes sur l’ensemble du territoire. La paix et la sécurité en République dominicaine sont garanties », a-t-il déclaré. Il a cependant prévenu que si certaines choses sont incontrôlables en Haïti, elles ne le sont pas pour les intérêts du gouvernement dominicain.
Pour illustrer les tensions entre les deux États, le président dominicain est revenu sur le début de la construction du canal par des citoyens haïtiens en août 2018, selon Abinader. Ce projet avait pour double objectif d’irriguer de grandes plantations et de vendre de l’eau aux petits producteurs.
Selon le président, cette construction illégale s’est accélérée à partir d’avril 2021. En mai de la même année, lors d’une réunion de la Commission mixte bilatérale, il a demandé, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, l’arrêt immédiat du canal.
Après l’assassinat du président Jovenel Moïse, Luis Abinader a indiqué que des Haïtiens qu’il qualifie d' »agents provocateurs » ont repris la construction du canal sur la rivière Massacre. Selon lui, cela pourrait entraîner une escalade de constructions qui détruiraient le fleuve.
En conséquence, Luis Abinader a menacé d’agir en légitime défense contre les Haïtiens en raison de cette construction. « Face à cette situation grave, qui dépasse les limites même du pays voisin, affectant directement nos intérêts et nos droits légitimes, nous avons compris la nécessité de donner une réponse forte en légitime défense contre les groupes incontrôlables qui n’obéissent pas à l’ordre. Ils ne reconnaissent pas non plus les accords bilatéraux qui régissent les relations frontalières entre les deux nations », a-t-il affirmé.
Le président dominicain a déclaré que la solution au problème ne se trouve plus en Haïti, mais entre les mains de la communauté internationale, à laquelle il a demandé à plusieurs reprises de venir en aide à Haïti. Il a rappelé avoir évoqué la crise haïtienne devant l’assemblée générale de l’ONU en 2021.
Luis Abinader a soutenu avoir pris ces mesures pour empêcher la construction du canal tout en protégeant les intérêts de la République dominicaine. « En signe de notre ferme détermination à l’empêcher, nous avons suspendu la délivrance des visas, interdit aux promoteurs de projets d’entrer dans le pays, fermé les frontières terrestres, aériennes et maritimes, demandé la réactivation de la prise d’eau Vigía, ordonné la construction du barrage Don Miguel et renforcé la présence militaire le long de la frontière », a-t-il précisé, ajoutant que ces mesures resteraient en vigueur jusqu’à l’arrêt définitif du canal en construction.
Toutefois, M. Abinader a tenu à souligner qu’il ne cherchait ni ne souhaitait la confrontation avec Haïti. Il faisait face à « des personnes incontrôlables qui entretiennent l’insécurité en Haïti et qui, en raison de leurs intérêts privés, conspiraient désormais également contre la stabilité de leur gouvernement et la sécurité de nos ressources en eau ».
À noter que des troupes militaires sont déployées le long de la frontière avec leur arsenal de guerre, tandis que des agents du BSAP se positionnent, alors que le peuple haïtien est plus que motivé pour la construction du canal, considéré comme crucial pour les paysans. « Soit le canal ou la mort », déclarent-ils.
Les citoyens engagés dans la construction du canal sur la Rivière Massacre à Ouanaminthe ne sont pas seuls. En effet, plusieurs personnalités de l’industrie musicale haïtienne soutiennent ce projet à la fois par leurs conseils et leurs actions.
Les artistes Paul Beaubrun, Anie Alerte, Fatima Altieri, Dener Ceide, Michael Guirand, Roberto Martino, Michael Marabou, Steve J Bryan, Jean Herard Richard dit Ritchie, Kernizan Nickenson dit Bourik The Latalay, Michael Brun, Tony Mahotiere dit Tony, Florence Jacques dit Florence El Luche, Hantz Mercier Junior dit T-Ansyto, entre autres, utilisent leurs comptes de réseaux sociaux pour envoyer des messages de motivation aux citoyens qui construisent le canal sur la Rivière Massacre, malgré les mécontentements des autorités dominicaines.
En l’absence de l’État, des artistes et d’autres citoyens engagés ont investi leurs propres ressources pour la poursuite des travaux.
Notons que le président dominicain Luis Abinader, opposé à ce projet, a déjà ordonné des sanctions à l’encontre de neuf (9) personnalités haïtiennes soutenant cette construction, qui contribuera à l’avancement de l’agriculture du pays dans le département du Nord-Est, en particulier au niveau de la plaine Maribahoux.
Dans une publication ce jeudi 14 septembre faite sur sa page Facebook, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a rendu publics les résultats des examens du bac unique (secondaire 4) pour le département de l’Ouest. Un désastre avec un taux de réussite global de seulement : 32, 25 %.
En effet, sur 43 720 participants pour le département de l’Ouest, seulement 14 098 sont admis, soit un taux de réussite de 32, 25 %, selon les données du Bureau National des Examens d’Etat (BUNEXE).
Plus d’un pense que le MENFP a l’obligation de revoir les conditions d’apprentissage des élèves. Le département de l’Ouest du pays qui devrait être l’exemple pour les autres départements ne se montre pas à la hauteur. 29 622 jeunes ont échoué alors qu’ils étaient seulement 43 720 participants à ces examens.
Tansyon ant Ayiti ak Repiblik Dominikèn toujou rete menm jan akoz konstriksyon kanal sou Rivyè masak la ki pa fè otorite dominikèn yo byen ditou. Nan sans sa, prezidan Luis Abinader deside fèmen fwontyè li nèt ak Ayiti apati vandredi 15 septanm nan. Yon dezisyon gouvènman ayisyen an di li pran nòt epi mande popilasyon pou li rete kalm.
« Gouvènman Repiblik Dayiti note desizyon Repiblik dominikèn pran pou li fèmen fwontyè li pataje avèk peyi Dayiti vandredi 15 septanm a sizè nan maten », sa nou kapab li nan yon kominike ki parèt jodi jedi a.
Otorite ayisyèn yo deklare « Nan jwisans souverènte l, Repiblik Dayiti ka deside eksplwate tout resous natirèl li yo. Menm jan ak Repiblik diminikèn, ki se vwazen ki pataje Rivyè Masak la ak li, Ayiti gen dwa total pou l pan priz dlo selon sa Akò 1929, ki siyen ant de peyi yo, prevwa ». Yo kontinye pou di gouvènman repiblik Dayiti ap pran tout dispozisyon dwa pèmèt pou l pwoteje enterè pèp ayisyen an.
Yon dyalòg te prevwa fèt ant 2 Leta yo pou rive jwenn yon antant sou konfli a. Gouvèman Ariel Henry a fè konnen « Dyalòg sa a te byen kòmanse ant delagasyon ayisyèn, ki te resevwa manda Gouvènman an, ak omològ Dominiken yo nan Komisyon binasyonal la. Rankont yo t ap kontinye nan Ministè Zafè etranjè Repiblik Dominikèn, lè prezidan dominiken an pran desizyon, pou kont li, pou l anonse fwontyè a pral fèmen », demen vandredi a nan 6è tapan.
Nan sans sa, gouvènman ayisyen an lanse yon apèl pou vi ak byen popilasyon yo ka pwoteje sou tout fwontyè a, nan chak peyi ; epi li mande pou tout konvansyon entènasyonal, sou kesyon sa a, respekte. Nan menm kominike sa gouvènman an envite popilasyon an pou fè prèv metriz ak kalm epi li vle tout moun konnen l ap pran dispozizyon pou Plèn Mawibawou rive wouze kòmsadwa anba sipèvizyon Ministè Lagrikilti, Resous natirèl ak Devlopman riral nan tèt kole ak Ministè Lanviwonnman.
N ap souliye, menm jodi a, plizyè dizèn sitwayen ayisyen deside retounen lakay yo nan moman prezidan dominiken annonse l ap fèmen fwontyè li ak Ayiti definivman akoz konstriksyon kanal sou Rivyè masak la.
Anpil Ayisyen ki t ap viv kay vwazen deside depi maten jedi 14 septanm nan retounen lakay yo. Nan plizyè imaj jounal dominiken DiarioLibre pibliye, nou ka wè konpatriyòt sa yo ak sak, valiz, pitit yo ak lòt bagay nan men yo ap travèse fwontyè a nan zòn Dayabonn.
Byen bonè maten jedi a, se plizyè santèn Ayisyen konfrè nan jounal DiarioLibre te konstate k ap lage pye yo travèse nan bò Ayiti sou fwontyè Dayabonn. Anpil nan sitwayen sa yo, ki akonpanye avèk zafè enpòtan yo, fè konnen se pou rezon sekirite yo kite kay vwazen.
Gen youn nan Ayisyen Sa yo ki di, klèman nan mikwo jounal la, li dakò pou konstriksyon kanal la sou Rivyè Masak la. “ Nou tout Ayisyen nou dakò ak konstriksyon sa. Paske si n gen manje lakay nou, nou gen travay ak lòt sa n bezwen, nou p ap vin deranje Dominiken lakay yo ”, deklarasyon jèn ayisyen an.
“ Nou menm Dominiken gen yon bagay nou pran pòz nou pa wè, se pil Ayisyen rich ki vin achte gwo kay nan peyi nou. Men se ti Ayisyen ki vin chèche lavi, ki pa vin fè anyen mal, nou rayi ”, pawòl yon lòt Ayisyen nan mikwo jounalis jounal dominiken an.
Dominiken menase rache Ayisyen
Selon enfòmasyon redaksyon Passion Info Plus rive konpile, lavi Ayisyen nan anpil zòn nan Repiblik dominikèn menase. Genyen ki gen plizyè jou yo pa al travay akoz Dominiken ap menase yo e menm sezi moto yo.
“ Mwen menm, se responsab travay mwen an menm ki di nou pa bezwen sòti paske l okouran anpil Dominiken kòmanse file manchèt yo pou rache Ayisyen jis pou pwoblèm konstriksyon kanal la ”, deklarasyon yon jèn pwofesyonèl ayisyen k ap evolye depi 2 lane kay vwazen an.
Yon lòt konpatriyòt k ap viv pa twò lwen fwontyè Dayabonn nan fè nou konnen gen anpil jounalis nan radyo ki ap pouse Dominiken yo atake Ayisyen. “ Si deblozay poko pete, se paske nan zòn Dayabonn nan Dominiken yo viv plis ak Ayisyen pase pwòp pèp yo. Se nan lòt vil, tankou nan kapital sitiyasyon an pi riske pou nou menm Ayisyen ”, eksplikasyon li.
Fòk nou presize se depi avan prezidan Luis Abinader anonse fwontyè ap fèmen nèt apati demen maten, Ayisyen yo te kòmanse lage pye yo. Sitiyasyon an riske mangonmen paske anons sou fwontyè a k ap fèmen nèt la kreye anpil panik nan kominote ayisyèn nan lòtbò a.
L’ancien sénateur haïtien, Nènel Cassy, a récemment lancé un appel dans un communiqué de presse publié ce jeudi 14 septembre, demandant à la population de soutenir leurs compatriotes près de la frontière haïtiano-dominicaine.
Cela fait suite à des tensions liées à la construction d’un canal près de la Rivière Massacre et aux mesures prises par le président dominicain, Luis Abinader.
« Je demande que le peuple haïtien se tienne aux côtés de nos compatriotes qui souffrent à la frontière pour faire comprendre aux autorités dominicaines qu’elles doivent respecter les droits de chaque Haïtien, surtout ceux qui luttent pour vivre dignement, croient au travail et ont choisi de rester chez eux. Il est crucial de leur fournir des terres, de l’eau et des infrastructures adéquates pour qu’ils puissent produire des biens et des richesses essentielles à leur survie, » lit-on dans ledit communiqué.
En exprimant son mécontentement envers le gouvernement d’Ariel Henry et en le tenant responsable des nombreux problèmes actuels du pays, l’ancien parlementaire demande à tous les acteurs politiques de faire preuve de responsabilité et d’encourager le MOPAL (Mouvman Patriyotik pou Lavi) à engager une discussion avec les autres acteurs afin de trouver un moyen de résoudre la crise.
Le président Luis Abinader a ordonné ce jeudi 14 septembre à la Direction générale des migrations (DGM) d’interdire l’entrée en République dominicaine à neuf (9) citoyens haïtiens qu’il qualifie de « provocateurs » en raison de leur présumé soutien à la construction du canal sur la Rivière Massacre.
Selon le journal dominicain Listin Diario, il s’agit d’anciens sénateurs Jean-Baptiste Bien-Aimé, Wanique Pierre, Jacques Sauveur Jean, du journaliste Luckner DESIR, également connu sous le nom de Louko, des anciens ministres Ardouin Zephirin et Nader Joaceus, de l’ancienne directrice départementale de l’environnement Wideline Pierre, de l’architecte Camiel Samson et du responsable de la BSAP, Jeantel Joseph.
Luis Abinader, qui se considère comme le président de l’île, n’en est pas à sa première liste de sanctions. En septembre 2022 et en avril 2023, au total, 52 Haïtiens ont été placés sous sanctions par le pays voisin selon le gouvernement dominicain, en raison de leurs liens avec les gangs criminels armés sévissant en Haïti.
En effet, en septembre 2022, Luis Abinader a interdit l’entrée en République dominicaine à l’ancien Premier ministre Claude Joseph, Jimmy Cherizier alias Barbecue, Innocent Vitelhomme, Destina Renel, également connu sous le nom de Ti Lapli, Wilson Joseph, connu sous le nom de Lanmò San Jou, Claudy Celestin dit Chen Mechan, Alexandre Ezechiel alias Ze, Kempes Sanon, Chery Christ-Roi, connu sous le nom de Chris-La, Félix Monel, connu sous le nom de Mikano, Jean Pierre Gabriel, connu sous le nom de Ti Gabriel, Alexis Serge Renel, connu sous le nom de Ti Junior, et Orlichen Emile, connu sous le nom de Pè Lebren.
Et, les Haïtiens frappés de sanctions dominicaines en avril dernier sont : les ex-parlementaires Youri Latortue, Gracia Delva, Richard Lenine Hervé Fourcand, Rony Celestin, Nenel Cassy, Antonio Cheramy, Jean Tholbert Alexis, Victor Prophane, Gary Bodeau, Arnel Belizaire ainsi que Liszt Quitel, Rodolphe Jaar, Bredy Charlot, Kesner Normil, Evans Paul, Assad Volcy, Laurent Salvador Lamothe, Espérance Pierre, Charles Kiko Saint-Rémy, Sherif Abdallah, Salim Succar, Reynold Deeb, Berto Dorcé, Steve Khawly, Frantz Cole, Jean Mardoché Vil, Fritz Désiré, Dieuné Day, Romel Bell, Wakin Pierre, Jhonson André, également connu sous le nom d’Izo, Manuel Saloman, Joselito Petit-Homme, Carlo Petit-Homme, également connu sous le nom de Ti Makak qui n’est plus, Elan Luckson, Jermaine Stephenson, Albert Stevenson, Julmé Ernst et Woodley Ethéart.
Il convient de préciser que l’article 15 de la loi 285-04, relative aux migrations en République dominicaine, ainsi que son règlement d’application, permettent d’empêcher l’entrée sur le territoire dominicain des étrangers ayant un casier judiciaire ou qui, selon les autorités compétentes, représentent une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la République.
Dans une lettre ouverte adressée ce mercredi 13 septembre au Premier Ministre Ariel Henry, le spécialiste en technologies numériques Jean Marie Altema exprime son désaccord concernant la décision de la Primature de la République de ne pas autoriser les commentaires sur ses différents comptes officiels sur les réseaux sociaux. Cette mesure de censure d’où la population ne peut commenter les publications de la Primature est prise depuis des mois.
“ En tant qu’ancien coordonnateur de l’Unité e-gouvernance de la Primature, je souhaite vous faire part de mes inquiétudes à ce sujet ”, écrit-il au Docteur Ariel Henry tout en précisant pour ce dernier que l’une des opportunités offertes par la gouvernance électronique est de renforcer la participation des citoyens au processus décisionnel, facilitant ainsi la manière dont les gouvernements interagissent avec leurs citoyens.
L’ancien responsable du CONATEL a, plus loin, expliqué à M. Henry que, de nos jours, les réseaux sociaux sont utilisés par les gouvernements pour dialoguer, recueillir les points de vue des citoyens, particulièrement sur des sujets d’importance. “ Ils sont un espace privilégié des populations pour exprimer leurs préoccupations et leurs critiques face aux décisions de leurs dirigeants ”, enseigne-t-il au chef de la Primature.
En restreignant le droit aux citoyens de laisser des commentaires sur les publications, la Primature pourrait susciter un sentiment de marginalisation et de mécontentement, parmi ceux qui aspirent à s’engager et contribuer au débat public, peut-on lire dans cette lettre.
En conclusion, Jean Marie Altema, citoyen engagé pour le numérique, dit souhaiter que le PM prenne les dispositions nécessaires pour permettre aux citoyens de s’engager librement, dans un contexte où les dirigeants du monde prônent le partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
La fermeture du poste frontalier de Dajabòn, ordonnée par le président Luis Abinader, commence à avoir des conséquences tangibles du côté dominicain. En effet, les différentes associations impliquées dans la production et la commercialisation des œufs sont contraintes de réduire le prix de leurs produits.
Selon le journal dominicain Diario Libre, cette décision de réduire les prix des œufs est motivée par le fait que le marché binational ne fonctionne plus depuis la fermeture du poste frontalier de Dajabòn.
« Nous vous écrivons pour vous informer qu’en raison de la faible demande et de la diminution des ventes, il est nécessaire de réduire de 300 pesos par mille œufs le prix de vente du produit », indique l’une des associations de producteurs d’œufs dans un communiqué lu par Diario Libre.
D’un autre côté, l’Association nationale des producteurs de poules pondeuses (Asonaprop) a informé ses membres de mesures similaires. « Après un salut cordial, nous informons tous les distributeurs et producteurs d’œufs de table que, à partir d’aujourd’hui, mardi 12 septembre 2023, tôt le matin, le prix d’un œuf en gros sera de 5 pesos l’unité à la ferme, et un carton de 30 unités coûtera 150 pesos », a-t-elle décidé.
Selon le Diario Libre, le gouvernement dominicain, afin d’éviter une détérioration de la situation, a décidé de négocier avec les producteurs pour acheter les œufs destinés à l’exportation vers Haïti.
Il est important de rappeler qu’Haïti est l’un des principaux marchés pour la vente des œufs produits en République dominicaine, avec l’exportation d’environ 30 millions d’unités par jour à Dajabòn.
En attendant, le ministère haïtien des affaires étrangères a annoncé qu’une rencontre était prévue ce mercredi à Santo Domingo entre les gouvernements haïtien et dominicain afin de trouver une solution juste et définitive au problème causé par le partage de la Rivière Massacre.
Les gangs continuent leur spirale de violence, en particulier dans la capitale haïtienne. Alors que les pays dits amis d’Haïti encouragent une approche dirigée par les Haïtiens pour démanteler les foyers de gangs, les États-Unis refusent catégoriquement de mobiliser l’armée haïtienne.
L’Oncle Sam n’est pas disposé à soutenir ni à accepter l’utilisation des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) dans la lutte contre les gangs. Un porte-parole du département d’État a déclaré au journal Miami Herald que bien que les États-Unis restent profondément préoccupés par la terreur des gangs dans le pays et soutiennent une solution dirigée par les Haïtiens, le gouvernement américain est légalement interdit de fournir une assistance aux Forces Armées d’Haïti.
« Nous estimons que les défis en matière de sécurité en Haïti sont graves, et nous continuons à soutenir la formation, l’équipement et le conseil de la police nationale haïtienne afin de la rendre un organisme d’application de la loi responsable, bien financé et compétent », a déclaré le porte-parole au Miami Herald . Il a ajouté que les règlements ne permettent pas au gouvernement américain d’exporter des articles de défense et des services de défense en Haïti, sauf pour le soutien à la Garde côtière haïtienne et aux missions des Nations Unies en Haïti.
Les Forces Armées d’Haïti (FAD’H), actuellement au cœur des débats, comptent environ 1 500 soldats. Bien qu’elles aient été sollicitées dans la lutte contre les gangs, notamment par la population de Carrefour-Feuilles, l’armée opère avec des moyens limités, sans chars d’assaut, véhicules blindés, hélicoptères de combat ou même fusils de grande puissance. Le Mexique soutient activement les FAD’H en leur offrant des formations militaires avancées. Cependant, plusieurs pays de la communauté internationale refusent de reconnaître cette institution, en particulier les États-Unis, qui continuent de faire l’éloge de la Police nationale d’Haïti (PNH).
La position des États-Unis est claire que, sous la pression du département d’État, Haïti a été contrainte il y a deux ans de remettre 2 000 armes achetées pour les forces armées à la Police nationale d’Haïti, malgré le fait que ces armes aient été achetées avec des fonds gouvernementaux et aient obtenu l’approbation préalable des autorités américaines, comme le rapporte le Miami Herald.
Ces armes avaient été achetées par le ministre de la Défense de l’époque, Jean Dorneval, avant l’assassinat du président Jovenel Moïse. Selon le Miami Herald, lorsque les armes ont été livrées peu après la mort de Jovenel Moïse, elles ont été transférées à la police en raison de l’opposition du ministère de la Défense.
Il est important de noter que le ministre Jean Dorneval, qui avait refusé de signer l’ordre de transfert de ces armes, a découvert par le biais d’un article de journal que les armes avaient été remises à la police.
Le plus grand rôle de cette armée limitée est d’assurer la protection du Premier ministre Ariel Henry. En rappel, le mois dernier, le chef du gouvernement s’était rendu au quartier général de l’armée et avait annoncé son intention de les mobiliser dans la lutte contre le banditisme. Cependant, selon le Miami Herald, après cette annonce, il a sollicité le soutien des ambassades étrangères, mais au lieu d’armes ou de financement, il a été accueilli par un mur de silence.
Le malaise persiste parmi les principaux donateurs financiers d’Haïti quant à l’idée d’accorder un rôle plus important à l’armée, tandis que la population vit dans l’enfer du aux gangs criminels armés, déterminés à conquérir divers quartiers de la capitale et d’autres villes de province.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a, dans une enquête, recensé des centaines de décès et de disparitions le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Ce qui constitue l’une des données les plus tragiques jamais relevées par l’organisme. Parmi les victimes figuraient des ressortissants haïtiens.
Au cours des dernières années, la frontière entre le Mexique et les États-Unis est devenue un important point de passage pour des centaines de personnes fuyant les crises de leur pays en quête d’une vie meilleure. L’OIM, une filiale de l’ONU, a révélé qu’en 2022, le nombre de migrants décédés à la frontière était catastrophique, selon les informations relayées par Canal 26.
Pour l’année 2022, l’OIM a enregistré le décès ou la disparition de 686 migrants entre les deux pays nord-américains. Cependant, l’organisme des Nations Unies estime qu’il pourrait y avoir davantage de victimes, mais les données manquent au niveau des agences d’immigration du Mexique et du Texas.
De plus, l’OIM, en se basant sur les données de son projet « Migrants disparus, » a également souligné que 2022 a été l’année ayant enregistré le plus grand nombre de décès et de disparitions de migrants sur tout le continent américain, avec un total de 1 457 cas. Près de la moitié de ces victimes ont été enregistrées à la frontière nord-américaine.
Entre 2014 et 2022, l’OIM a recensé au moins 4 664 décès et disparitions à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, tandis qu’il y en avait 499 le long de la route vers les États-Unis par les Caraïbes, 328 entre la République dominicaine et Porto Rico, et 320 sur le passage de Darién, au Panama.
Le nombre de victimes tend malheureusement à augmenter à mesure que le nombre de migrants cherchant à entrer aux États-Unis en passant par le Mexique augmente également. En effet, alors qu’en 2014, la première année de statistiques du projet « Migrants disparus, » il y avait eu 304 victimes enregistrées, ce chiffre est passé à 525 en 2019, pour atteindre environ 700 victimes par an en 2021 et 2022. L’OIM a souligné que Haïti, Cuba et la République dominicaine étaient les principaux pays d’origine des victimes.
Les mercenaires Alex Miyer Peña et Carlos Giovanni Gurrero Torres ont été auditionnés hier lundi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse. Ils sont à présent 6 Colombiens avoir été entendus par le magistrat instructeur Walther Wesser Voltaire dans cette affaire. Et, leur avocate croit en leur innocence.
En effet, Maître Nathalie Delisca, du cabinet Maisonneuve, a déclaré au micro de la presse que ses clients sont innocents. “ Nos clients ne sont pas forcément coupable même quand le capitaine Germán Rivera Garcia a plaidé coupable devant la justice américaine. C’est Rivera qui était capitaine. Il menait la troupe. Il était à la tête, s’il est coupable, ce n’est pas nécessairement la même chose pour les autres ”, insiste-t-elle.
Plus loin, Me Nathalie Delisca parle de « zéro culpabilité » pour ses clients parce que, selon elle, ces Colombiens n’étaient pas au courant du projet d’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse. Ils étaient sur place pour accompagner la police haïtienne dans le cadre d’une arrestation. Si la justice haïtienne fait bien son travail, les Colombiens devraient être libérés puisqu’ils n’ont rien à voir avec l’assassinat de Jovenel Moïse, a-t-elle ajouté.
Notons que, selon toutes les informations disponibles, Jovenel Moïse dit Nèg Bannann Lan a été torturé et tué dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 dans sa résidence privée à Pèlerin 5 par un commando, en grande partie composé d’anciens soldats colombiens.
De plus, l’ancien capitaine de l’armée colombienne, Germán Rivera Garcia, suspect clé dans ce magnicide, a plaidé coupable la semaine dernière lors d’une audience devant la justice américaine qui mène également son enquête.
La construction du canal sur la rivière Massacre par les Haïtiens suscite de grognes chez les autorités dominicaines. En effet, le président Luis Abinader a pris une série de mesures, dont la suspension des visas pour les Haïtiens.
Le porte-parole de la présidence, Homero Figueroa, a annoncé après une réunion du Conseil de sécurité nationale présidée par le président Abinader que la première mesure consiste à maintenir la fermeture totale de la frontière à Dajabón. Si le conflit n’est pas résolu d’ici jeudi, la frontière sera complètement fermée pour le commerce terrestre, maritime et aérien, comme le rapporte le journal dominicain ListinDiario.
Le gouvernement annonce également la suspension définitivement de l’entrée de toutes les personnes impliquées dans ce conflit.
Afin de persuader les autorités haïtiennes de mettre fin aux travaux, la République dominicaine utilise également la pression en suspendant la délivrance de visas aux citoyens haïtiens jusqu’à nouvel ordre.
Toutefois, le chef de l’État dominicain déclare que l’ambassadeur restera en Haïti pour l’instant jusqu’à ce que des nouvelles mesures soient prises.
Zak vyolans bandi yo ki entansifye nan kapital la dènye tan sa yo, sitou nan Kafoufèy, charye dèyè l anpil konsekans grav menm nan nivo sante piblik. Nan sans sa, lopital sanatoryòm ki nan zòn nan twouve l nan enkapasite pou l bay sèvis medikal li yo, moun ki soufri maladi tibèkiloz yo lage nan lari.
Pasyan sa yo, anpil nan yo ki te entène, oblije lage nan lari ap chèche kote pou yo pran refij anba kout bal bandi Granravin. Yon sitiyasyon ki bay gwo kè kote paske maladi sila riske gaye. Anpil moun nan popilasyon an ap fwote ak moun sa yo. Sa ki ogmante risk pou yo kontaminen. Dayè direktè medikal Sanatorium nan Louis Charles, nan yon entèvyou li bay jounal Premye Okazyon an lendi premye septanm nan, fè konnen medikaman kont maladi a pa vann nan famasi, se nan lopital la ki gen medikaman nesesè yo.
Alòs, nan sousi pou enfòme sou ki danje reyèl ki genyen epi kòman fè prevansyon, redaksyon Passion Info Plus te pale ak yon medsen ki travay nan domèn nan.
Kisa ki tibèkiloz la ?
Tibèkiloz se yon maladi enfektyez bakteri yo rele Mycobacterium tibèkilozis la bay. Li sitou afekte poumon yo, men li ka afekte tou lòt pati nan kò a. Li transmèt nan lè a, lè moun ki enfekte touse, estènen oswa pale.
Daprè doktè Saint Cyr Iclencia yon medsen généralis ak yon espesyalis nan domèn nan redaksyon Passion Info Plus te fon ti pale ak li sou koze sa di: « Sentòm yo depann sou kondisyon jeneral pasyan an, men sentòm ki pi komen yo se pèdi pwa, swe lannuit, lafyèv ak tous kwonik, sa vle di yon tous ki pèsistan. Epi se nan sentòm sa yo nou doktè yo gen tandans envestige, sa vle di, gade pi lwen pase bwonchit elatriye.
Tibèkiloz se yon maladi ki pran tan pou l regle, se yon maladi opòtinis, sa vle di li la sepandan li kòmanse manifeste lè kò moun nan kòmanse febli ».
Maladi a transmèt le ou respire patikil yo. Lè yon ki moun ki gen maladi a touse oswa nan espas li voye ti patikil la, se sak fè depi yon moun touse andedan yon lopital doktè yo tou fèl mete yon mas.
Faktè risk pou trape maladi tibèkiloz yo se ●Antre an kontak dirèk ak yon moun ki gen tibèkiloz: si ou gen kontak dirèk avèk yon moun ki gen tibèkiloz, ou ka gen plis chans pou trape maladi a. ●Sistèm iminitè fèb: Si ou gen yon sistèm iminitè ki pa fò, tankou si ou gen VIH/SIDA, ou ka pi frajil pou trape tibèkiloz la. ●Malnitrisyon: si ou pa manje ase byen, sa ka afekte sante ou epi fè ou pi frajil pou trape maladi an. ● Fimen: fimen ka afekte poumon ou epi fè ou pi frajil pou genyen tibèkiloz. ●Konpòtman riske: si ou fè konpòtman riske tankou itilize dwòg, ou ka gen plis chans pou trape tibèkiloz. ●Anviwònman: si ou rete nan yon zòn ki gen anpil moun ki soufri tibèkiloz, sa ka ogmante chans pou w trape maladi a.
Konbyen tan tretman tibèkiloz la dire ?
Toujou selon doktè anTretman an jeneralman dire 6 mwa epi yo bay pasyan an terapi antibyotik.
« Anjeneral nou kòmanse ak 4 antibyotik pou 2 premye mwa yo nou itilize (rifanpicin, izonyazid, pirazinamid etanbitòl) ak rès 4 mwa ki rete yo, nou sèvi sèlman ak izonyazid epi rifanpicin. Konplikasyon yo depann de ògàn ki te afekte an, depi nan kòmansman paske se pa sèlman nan poumon moun nan gen tibèkiloz la ».
Gen 2 tip tibèkiloz, youn se tibèkiloz pilmonè ki afekte poumon yo epi tibèkiloz ekstra pilmonè ki afekte ògan tankou zo, ren, nan nivo menenj yo sa vle di nan sèvo ak mwèl zo, tibèkiloz nan vant (nan nivo peritonèm la) tibèkiloz perikad, sa vle di nan kè.
Si se tibèkiloz zo moun nan genyen, li ka genyen yon defòmasyon zo, pou tibèkiloz ren li ka genyen ensifizans renal nan nivo menenj, li bay menenjit ki se lè manbràn ki antoure sèvo an mwèl epinyè a anfle, tibèkiloz nan nivo perikad lan bay perikadyòm kadyak (ensifizans kadyak) nan nivo po fistil ak maladi ilsè.
Efè segondè tretman an depann de moun nan jeneralman nou pale vomisman, pa ka manje, pèdi pwa, dyare, chanjman nan koulè pipi, saliv, pa ka domi, tèt vire, elatriye.
Doktè yo toujou fè yon tretman prevantif kont tibèkiloz pou moun ki gen VIH. Gen entèraksyon dwòg ki pral modifye jesyon maladi sa yo. anvan sa, tibèkiloz pat gen okenn tretman men sitiyasyon an te evolye defi aktyèl la se pa sèlman fè bon prevansyon, men tou detekte ak geri moun ki kontajye paske nou tout konnen tibèkiloz la transmèt nan lè toujou daprè espesyalis la.
Epi yon pasyan ki sou tretman dwe pran medikaman yo regilyèman sinon tretman an pral difisil, paske yo pral devlope rezistans nan medikaman yo ki pral vin inefikas, se sa doktè Louis Charles te souliye.
Konsèy
Kek Konsèy doktè Iclencia bay pou anpeche maladi sa pwopaje, li enpòtan pou pran kèk mezi prevansyon, tankou:
Pran vaksen an: vaksen BCG a ka ede anpeche fòm tibèkiloz grav nan timoun yo.
Suiv tretman apwopriye: si yo te dyagnostike w ak TB, li esansyèl pou suiv tretman doktè preskri w la epi konplete li, menm si w santi w pi byen. Pa itilize medikaman yo nenpòt kijan yon fason pou lè yo tounen nan pwogram nan pou kò nou pa fe rezistans.
Kouvri bouch ou ak nen ou: lè ou touse oswa estènen, kouvri bouch ou ak nen ou ak yon twal oswa yon mas pou evite gaye mikwòb la.
Ouvri espas ki fèmen yo: asire w chanm yo byen ayere lè w ouvri fenèt yo regilyèman, paske TB gaye pi fasil nan espas ki fèmen yo.
Evite kontak sere: evite kontak pwolonje ak sere ak moun ki gen TB aktif, sitou si ou gen yon sistèm iminitè ki fèb.
Kenbe yon bon ijyèn: lave men w regilyèman ak dlo ak savon, sitou apre w fin an kontak ak yon moun ki malad. Pou moun ki gen maladi, fòk yo toujou itilize gode pa yo ak asyèt pa yo.
Mete yon mas: si w gen TB aktif, mete yon mas chirijikal pou diminye ak gaye bakteri lè w bò kote lòt moun. Manje anpil fri ak legim yon fason pou pèmèt nou kenbe tèt nou an sante.
Depuis des lustres, notre mère patrie fait face à de multiples défis, et ces temps-ci, cela est devenu plus grave. L’espoir pour ses fils et filles n’est qu’ailleurs. Trouver un emploi raisonnable en Haïti ne se fait pas du jour au lendemain, alors partir et exceller ailleurs devient une option non négligeable. Avec son diplôme en informatique, Moreno Jean-Baptiste était dans l’impossibilité de trouver un emploi dans son pays, mais aujourd’hui, il s’impose aux États-Unis.
Né à Jean-Rabel en août 1991, Moreno Jean-Baptiste est Ingénieur Informatique avec une maîtrise en Développement de Logiciel. Après sa naissance, sa famille a quitté Jean-Rabel en 1992 pour s’installer aux Gonaïves, où il a passé une bonne partie de sa jeunesse.
Après avoir terminé ses études classiques, l’ancien élève du Collège Immaculée Conception a rejoint l’Université Catholique de Saint-Domingue (UCSD) dans l’objectif d’obtenir un diplôme en Génie Informatique.
« Je suis diplômé en 2016. La même année, je suis retourné en Haïti. Deux ans après, faute d’opportunités, j’ai dû quitter le pays pour poursuivre une maîtrise à la « Maharishi International University », raconte celui qui, pour le moment, vit aux États-Unis avec sa famille et travaille comme « Software Developer. »
Une Haïti incapable d’exploiter ses talents
Ils sont nombreux, les jeunes qui confient avoir rencontré différentes sortes de problèmes pour trouver un emploi en Haïti après leurs études. Moreno, qui est aujourd’hui l’une des personnes les plus importantes de la communauté haïtienne, se voyait également rejeté par sa mère patrie.
Avant de parler des difficultés rencontrées, l’homme qui se dit tolérant tient à remercier Dieu qui lui a donné l’une des meilleures familles au monde.
“ J’ai eu un père et une mère très responsables qui s’enchargeaient de tout jusqu’à ce que j’aie les moyens de prendre soin de moi-même ”, a-t-il scandé.
« L’un des moments les plus difficiles de ma vie était surtout après mes études universitaires. Il était pratiquement difficile de trouver un emploi en Haïti, » nous confie l’ingénieur.
Avec amertume, il nous décrit son calvaire à Port-au-Prince après l’obtention de son diplôme d’ingénieur. « Confiant, j’ai parcouru la capitale à la recherche d’un emploi. J’ai soumis mon CV à de nombreuses entreprises à travers la capitale. Jusqu’à mon départ du pays, je n’ai jamais eu la chance ou le privilège d’obtenir ne serait-ce qu’une entrevue pour démontrer et exposer mes compétences, » se souvient le co-fondateur de XPLWA.
Dans les impasses de la vie haïtienne, les plus grands supporters de Moreno étaient ses parents. Malheureusement, sa mère, qui était commerçante, est décédée. Son père, actuellement à la retraite, était chauffeur de taxi aux États-Unis.
XPLWA
L’informatique et l’entrepreneuriat constituent les deux principales activités de l’ingénieur Moreno Jean-Baptiste.
En effet, Moreno Jean-Baptiste et son frère Nelson Jean-Baptiste co-dirigent XPLWA, une entreprise légalement enregistrée aux États-Unis, dans l’État de Floride.
« Nous proposons depuis quelque temps une gamme de services tels que les services migratoires, la préparation de taxes, la conception de sites web, » nous dit-il, croyant que leur entreprise fait partie de celles qui ont profondément influencé le Programme Humanitarian Parole, également connu sous le nom de Programme Biden.
Moreno Jean-Baptiste
Les soutiens que Moreno apporte à la communauté haïtienne dans le cadre de ce programme ne sont pas le fruit du hasard. « Mon entreprise XPLWA offrait déjà des services d’immigration à la communauté haïtienne établie à travers les États-Unis. Étant donné que ce programme était tout nouveau pour les Haïtiens, j’ai pensé à créer des vidéos explicatives, comme je le fais habituellement dans d’autres contextes, pour expliquer aux gens comment accomplir et réussir leurs demandes par eux-mêmes, » nous explique-t-il.
L’argent n’était pas sa motivation. « Bien que mon entreprise offre ce service, j’ai toujours pensé qu’il n’était pas nécessaire que quelqu’un paie pour quelque chose qu’il peut faire lui-même. C’est pourquoi j’ai partagé de nombreuses vidéos expliquant de A à Z la procédure. Les gens m’en sont vraiment reconnaissants, » nous a confié celui qui se qualifie d’honnête.
Le jeune professionnel se réjouit d’avoir pu aider la communauté à surmonter certaines étapes, et les expériences ne le laissent pas indifférent.
« Les meilleures expériences sont surtout avec des gens qui sont confirmés depuis plusieurs mois, mais qui n’arrivaient pas à continuer le processus à cause d’une erreur dans leur application. Il y en a parmi ces erreurs qui sont très faciles à corriger. Hélas ! Par manque de connaissance dans le domaine, ils perdent leurs temps à contacter USCIS pour ne trouver que des agents qui, parfois, ne sont même pas bien imprégnés du programme ”, a-t-il décrit.
En parlant de réussite
Moreno a franchi de nombreuses étapes depuis son départ de sa terre natale. Étant humble et réservé, il ne veut pas parler à grande gorge de réussite.
« La réussite est plurielle. Si réussir signifie atteindre des objectifs fixés, j’ai déjà réussi de nombreuses fois dans la vie. Cependant, il nous reste de nombreux autres objectifs encore plus importants et plus ambitieux à conquérir, » assure-t-il.
Il conseille à la jeunesse haïtienne de croire en elle-même, et les autres finiront par le faire aussi.
Moreno Jean-Baptiste est marié et père de deux enfants. Tolérant, honnête, impatient, droit, entre autres, sont les adjectifs qui caractérisent sa vie. Concentré pour le moment sur son travail et d’autres études, il n’a presque pas de loisirs.
La délégation de la CARICOM, présente en Haïti, est sur le point de connaître un cuisant échec dans sa démarche visant à trouver un consensus politique pour une sortie de crise. Le Premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines, Ralph Gonsalves, a déclaré à l’agence de presse espagnole EFE, relayé par le journal Diario Libre, que la communauté des Caraïbes (CARICOM) est « déçue » par l’inaction du Premier ministre d’Haïti, Ariel Henry, pour former une coalition gouvernementale plus large et mettre en œuvre des mesures visant à résoudre la situation sociopolitique du pays.
Après avoir rencontré séparément les deux blocs politiques, à savoir Ariel Henry et ses alliés ainsi que les signataires de la Déclaration de Kingston, la délégation avait fixé une table ronde pour le jeudi 7 septembre afin de trouver un consensus plus large. Cependant, Ariel Henry, Premier ministre d’Haïti, brillait par son absence à cette rencontre, ce qui a entraîné le report de la réunion au 9 septembre.
Bien qu’acceptant de rencontrer la délégation et les autres structures le samedi 9 septembre, le Premier ministre n’a pas pu trouver un accord avec ses opposants. Chaque groupe est reparti avec sa propre proposition sans parvenir à un compromis pour résoudre la crise. Tandis qu’Ariel Henry et ses alliés optent pour un exécutif bicéphale et acceptent d’élargir le Haut Conseil de la Transition, les signataires de la Déclaration de Kingston plaident en faveur d’un exécutif bicéphale avec la mise en place d’un conseil présidentiel de la Transition.
Selon les informations dont dispose notre rédaction, une nouvelle rencontre est prévue pour le 12 septembre prochain où les protagonistes rencontrés par la délégation seront réunis autour de la même table de discussion, dans l’espoir de parvenir à un accord.
Présente en Haïti depuis le 4 septembre dernier, la délégation de la CARICOM (Communauté des Caraïbes) n’arrive toujours pas à amener les acteurs politiques à signer un document sur la résolution de la crise. Cette ènième tentative fait suite à la dernière rencontre tenue en Jamaïque en juin dernier.
Alors que le pays est en proie à une crise socio-politique et sécuritaire, les acteurs politiques semblent ne pas vouloir trouver de solution à cette situation.
Les Grenadiers ont fait match nul 0-0 contre Cuba le vendredi 8 septembre dans le cadre de la campagne de la Ligue des nations de la CONCACAF pour la saison 2023-2024. Haïti, faisant partie du groupe B, a livré une piètre prestation au Stade Panamericano de la République dominicaine, suscitant l’indignation de nombreux internautes qui estiment que le pays mérite mieux.
Depuis quelque temps, les matches à domicile de l’équipe haïtienne se déroulent en terre voisine en raison de l’insécurité qui sévit dans le pays, sous le regard impuissant de tous, en particulier des autorités. Pour entamer cette nouvelle campagne de la Ligue des nations, l’équipe nationale a affronté Cuba sur un terrain qui ne correspond pas à l’envergure de la compétition, ce qui choque de nombreux observateurs.
Certains internautes estiment même qu’au lieu de jouer en République dominicaine sur des terrains de bas niveau, caractéristiques de « tèren bò lakay, » les rencontres pourraient avoir lieu au Cap-Haïtien pour économiser les dépenses.
Pour cette campagne de la Ligue des nations de la CONCACAF, la sélection haïtienne a tout intérêt à franchir les étapes pour atteindre la fin de la compétition et se maintenir en Ligue A. De plus, des places pour la Copa America 2024 sont en jeu.
Pourtant, pour son premier match, Haïti a fait match nul 0-0 contre les Cubains, qui avaient enregistré jusqu’alors 5 défaites consécutives.
Après une Gold Cup mal négociée et en l’absence de joueurs clés tels que Duckens Nazon et Frantzdy Pierrot, les hommes de Gabriel Calderón n’ont même pas réussi à battre l’équipe cubaine, classée 172e au dernier classement FIFA.
Pour la suite de la compétition, les Grenadiers se rendront en Jamaïque. Leur prochain match est programmé pour le mardi 12 septembre à Kingston contre la sélection jamaïcaine.
Des bandits armés en provenance de Bél-Air ont semé la terreur ce jeudi 7 septembre dans le quartier de Solino, Port-au-Prince. Ils ont tué des citoyens et incendié plusieurs maisons et véhicules lors de leur passage.
Vers 4 heures de l’après-midi, des hommes armés de Bél-Air, dirigés par le nommé Kempès, ainsi connu, ont perpétré une attaque contre Solino, un quartier de la capitale haïtienne qu’ils convoitaient depuis un certain temps. Selon un riverain, voulant garder l’anonymat, les bandits ont incendié plusieurs véhicules lors de cette attaque. Ils ont également mis le feu à plusieurs maisons, surtout à Cité Félix et à la ruelle Oriol. Des images amateurs partagées sur les réseaux sociaux montrent d’épaisses fumées noires s’élevant dans le ciel de ce quartier populeux.
Notre source confirme également que les malfrats ont pillé, dans un marché, plusieurs entrepôts, dont les propriétaires n’ont pas eu le temps de fermer.
Photo des véhicules incendiés par des bandits, partagée avec la rédaction
Cette situation de terreur a contraint plusieurs résidents à quitter leur domicile pour se réfugier ailleurs, tandis que d’autres errent sans destination précise.
Il est à souligner que l’agent 4 Idocci Wilio, issu de la 17ème promotion de la Police Nationale d’Haïti (PNH), a été abattu lors de l’attaque meurtrière à Solino. Ces derniers ont aussi éteint le souffle de Solon Fortunat, professeur de physique à l’École Normale Supérieure (ENS) de l’Université d’État d’Haïti (UEH), à Carrefour Péan, situé entre Delmas 18 et Sans-Fil.
Des membres de la Direction générale des migrations et de l’armée dominicaine ont arrêté, ce vendredi 8 septembre 2023, un jeune haïtien au poste de contrôle « El Mango », dans la province de San Juan. Vêtu de l’uniforme militaire, il se faisait passer pour un membre de l’armée voisine.
L’audace ne manquait pas à ce jeune ressortissant haïtien. Déguisé en militaire, il ne possédait aucun document d’identification au moment de son arrestation, et son identité n’a pas été révélée.
Selon les informations recueillies par le journal dominicain Listin Diario, le jeune homme portant l’uniforme de l’armée de la République dominicaine avait réussi à contourner plusieurs postes de contrôle militaires.
Après son arrestation, il a été conduit au siège de la troisième brigade d’infanterie de l’armée voisine pour les procédures appropriées. Il reste à savoir s’il sera traduit en justice ou remis à la Direction générale des migrations en vue de son rapatriement en Haïti.
Il est à noter que la frontière haïtiano-dominicaine à Dajabón reste fermée en raison des décisions prises par le gouvernement dominicain, notamment en réponse au redémarrage du côté haïtien de la construction d’un canal visant à récupérer l’eau de la rivière Massacre.
L’insécurité frappe de plein fouet l’Université d’État d’Haïti (UEH). Solon Fortunat, professeur à l’École Normale Supérieure (ENS), a été assassiné par balle le mercredi 6 septembre à Port-au-Prince.
Solon Fortunat, professeur de physique à l’ENS, a été tué alors qu’il se trouvait à Carrefour Péan, entre Delmas 18 et Sans-fil, selon nos informations. Le journal Le Nouvelliste a pu confirmer la nouvelle auprès d’un membre du Conseil de direction de l’École Normale Supérieure. Ce dernier a également révélé au journal avoir pu confirmer la nouvelle auprès d’un frère de la victime. Cependant, son frère n’a pas pu élucider les circonstances entourant l’assassinat de cet éminent professionnel de l’enseignement supérieur. Alors que les individus lourdement armés venant de Bél-Air ont fait parler la poudre dans le quartier de Solino.
Un autre membre de la direction de cette entité de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a confirmé au Nouvelliste que le téléphone du professeur avait été emporté par les criminels lors du meurtre. « Quand j’appelle sur son portable, c’est une autre personne qui répond. Quand je lui demande où est le professeur, elle me dit qu’il n’est pas là avant de raccrocher », a déclaré ce cadre de la Direction.
Près de 48 heures après l’assassinat du professeur Fortunat, aucune note officielle du Rectorat n’a été publiée en signe de solidarité envers les proches de la victime. La direction de l’ENS n’a encore rien dit non plus.
Il est à noter que le policier Wilio Idocci, agent de la 17e promotion de la Police Nationale d’Haïti, a été assassiné le jeudi 7 septembre au niveau de Solino, un quartier en proie à la violence des gangs armés.
Les autorités judiciaires américaines ont autorisé la libération du rebelle haïtien Guy Philippe ce jeudi 7 septembre, après qu’il a passé près de 7 ans en prison pour trafic de drogues, blanchiment d’argent et corruption. Cependant, sa déportation vers Haïti est en attente, car il demeure derrière les barreaux jusqu’à ce que l’État haïtien signe certains documents requis.
Ces nouvelles informations concernant sa libération ont été confirmées par le journaliste de VOA Kreyòl, Jacquelin Bélizaire, qui suit l’affaire depuis Atlanta, en Géorgie. En effet, l’un des responsables de la prison a indiqué au journaliste que la décision de justice concernant Guy Philippe, âgé de 55 ans, a été mise en œuvre.
Par la suite, un transfert de Guy Philippe devrait être effectué de la prison fédérale d’Atlanta vers un autre endroit, dont le nom est confidentiel.
Selon les informations obtenues par le journaliste, le retard dans la déportation du natif de la Grand’Anse est dû à des retards dans la signature et l’envoi de certains documents par l’État haïtien, notamment des feuilles de route et des passeports.
Il convient de rappeler que Guy Philippe, ancien chef rebelle de 2004, a été arrêté par la police haïtienne le 5 janvier 2017 alors qu’il venait d’être élu sénateur de la République pour le département de la Grand’Anse. Il a été extradé le même jour vers les États-Unis, où il était recherché depuis des années dans le cadre d’une affaire de drogue et de blanchiment d’argent. Son procès chez l’oncle Sam a accouché une peine se 9 à 12 ans, et sa libération a été autorisée après 6 ans et quelques mois.
Les autorités dominicaines ont procédé tôt ce mercredi à la fermeture du poste frontalier de Dajabón, bloquant du coup le passage aux Haïtiens. Une décision prise suite à des ordres supérieurs, survenant peu de temps après que le président Luis Abinader ait clairement indiqué que si une fermeture devait avoir lieu, elle serait mise en œuvre.
Selon le journal dominicain Listin Dario, le président a annoncé que le gouvernement demandera aux autorités haïtiennes d’arrêter immédiatement la construction d’un canal, selon eux, visant à détourner l’eau de la rivière Masacre vers leur pays. Et, cette fermeture survient aussi dans le contexte du meurtre d’une famille dominicaine, présumé perpétré par plusieurs Haïtiens.
La semaine écoulée, le maire de Dajabón a exprimé ses préoccupations concernant les gangs haïtiens qui traversent la province pour commettre des crimes dans son pays.
En conséquence, de nombreux véhicules chargés de marchandises sont bloqués ce mercredi à la frontière, qui est désormais entièrement militarisée par des membres du Corps spécialisé de sécurité des frontières (Cesfront). Toutes les portes, y compris celles menant aux installations du marché binational, sont fermées.
Même un bus de la compagnie Caribe Tours était bloqué et les autorités locales ont reçu l’ordre de fermer jusqu’à nouvel ordre. Les journalistes ne pourront pas atteindre le poste frontalier, mais le personnel de l’Immigration et des Douanes pourront entrer dans leurs bureaux, lit-on dans les colonnes de Listin Diario.
En outre, Le Centre Éducatif José Francisco Herrera, situé dans la communauté de La Gorra à Dajabón, a envoyé des étudiants haïtiens pour prévenir les tensions après l’assassinat de cette famille dominicaine. Une décision sera rendue au tribunal de Dajabón concernant les personnes détenues pour la mort des quatre membres de la famille. Et, les autorités prennent des mesures de sécurité stricte.
Pilòt yon avyon konpayi Delta Airlines ki t ap vole sòti Atlanta, Etazini, pou ale Baselòn, Espay, te twouve l nan obligasyon vandredi a pou kase tèt tounen akoz yon pasaje ki te gen dyare te sal anpil kote anndan aparèy la, daprè sa The Insider rapòte.
“ Se yon kesyon risk biyolojik. Gen yon pasaje ki gen dyare. Gen kaka tout kote nan avyon an. Fòk nou retounen Atlanta ”, se sa pilòt prensipal la te di kontwolè ayeryen yo pou l ka jwenn lòd retounen.
Avyon sila ki te dwe ale Baselòn te gen gen 2èdtan anlè lè pilòt la te oblije retounen, fè demitou. Te vin gen gwo tansyon anndan aparèy la, nan Kabin nan, paske lòt pasaje yo t ap pale anpil pou movèzodè epi pou kaka ki sal zafè yo.
Se yon evenman ensolit pou yon pilòt deside fè demitou pou kaka dyare k ap bay panik.
Aprè pwoblèm teknik, gaz, sante, meteyo ak pasaje k ap fè dezòd, gen lòt bagay pi biza ki konn fè yon vòl fèt anreta oubyen retounen, tankou si gen gwo odè marigwana k ap monte anndan aparèy la, lè gen plizyè twalèt ki pa fonksyone pandan vòl la, lè chaje zwazo nan espas ayeryen an, lè yon pasaje enpòtan bliye yon bagay, lè yon manman bliye pitit li, lè yon chyen anbake pa erè nan aparèy la.
Ce 5 septembre 2023 marque le 20ème anniversaire du centre “ les Pavillons de l’Age d’Or ”, institution qui s’occupe des services d’hébergement pour les personnes du 3ème âge. C’est la Fondation SOGEBANK qui a pris la décision de fonder cette institution dans le but de répondre à un grand besoin de prise en charge des personnes âgées en Haïti.
En effet, deux (2) décennies plus tard, ‘’les Pavillons de l’Âge d’Or‘’ (PAO) demeure une référence dans l’offre de services d’hébergement pour nos aînés nécessitant un accompagnement dans leurs activités quotidiennes. Grâce à des soins attentifs et supervisés, les résidents des PAO profitent d’une retraite plaisante et amplement méritée, lit-on dans une note de presse publiée en ce jour de célébration par la Fondation SOGEBANK.
“ En complément des prestations reconnues pour leur qualité exemplaire, l’établissement propose à ses résidents un environnement chaleureux et convivial, et dispose de diverses options d’accueil, adaptées aux besoins spécifiques de chacun d’entre eux tels que :
L’accueil à la journée ;
L’hébergement temporaire pour les fins de semaine ou lors des absences des familles des résidents ;
La réhabilitation en vue de la rééducation physique ;
Le séjour de convalescence pour ceux nécessitant un traitement médical spécifique et/ou une période de récupération après une hospitalisation ;
L’hébergement à durée indéterminée “, indiquent les responsables dans ladite note.
La Directrice Générale de l’institution, Dr Myriam Bance SÉVÈRE a déclaré : « Aujourd’hui marque une journée mémorable pour les Pavillons de l’Âge d’Or. La célébration de notre 20ème anniversaire reflète l’engagement continu du Groupe Sogebank envers nos aînés. Grâce à nos installations adaptées et à notre équipe qualifiée et bienveillante, nos résidents trouvent en nous une seconde famille. » Elle a profité également d’exprimer, au nom de la Fondation SOGEBANK, du personnel administratif et soignant, sa gratitude envers les nombreuses familles d’ici et de la diaspora, qui ont confié leurs proches âgés à leur attention.
La culture, en particulier la musique, joue un rôle décisif dans le fonctionnement, qu’il soit bon ou mauvais, de toute société. Aujourd’hui, l’industrie musicale haïtienne laisse un goût amer à plus d’un, mais un petit voyage dans le passé rétro peut s’avérer utile. En effet, les compositions n’ont pas toujours été ainsi, comme en témoigne le morceau « Viktwa ».
Placé en troisième position sur l’album « Viktwa » du groupe Kreyòl La, sorti en 2006, le tube « Viktwa » reflétait à l’époque une réalité noirâtre et peu mélodieuse. En fait, le pays venait de traverser les moments désastreux de 2004. L’artiste Joseph Zenny Junior, connu sous le nom de TJo Zenny, a donné sa voix à un morceau classique qui aurait dû contribuer à prévenir les générations futures de l’escalade de violence dans laquelle nous nous trouvons ces derniers temps.
L’écrivain Albert Camus disait que « la musique est l’expression parfaite d’un monde idéal qui s’exprimerait à nous par le moyen de l’harmonie ». En ce sens, « Viktwa » de Kreyòl La est un tube qui, dès le début, parle d’une victoire bien méritée grâce à la foi inébranlable, au travail acharné et au courage face à l’adversité.
“ Lwaye a rive kijan m pral peye l Chak maten m nan kouri, mèt kay la mwen pa vle kontre m Pitit mwen ap kriye, lekòl la voye l tounen Chak moun mwen mande prete yo di m yo gen pwoblèm Se chak jou m ap priye, chase move lide ”, chante TJo Zenny pour décrire ses épreuves, tout en restant résolu à ne pas commettre d’actes illégaux.
Une partie du tube qui montre que les problèmes existent toujours et que l’homme est responsable de ses décisions. Viser la victoire, c’est avoir le courage de tout endurer.
Sur cette chanson qui suscite de nombreuses réflexions, le natif de Jacmel ajoute :
“ Jèn gason nan katye m, yo tout ak revolvè Mizè fè yo lage nan tout move zafè Men m gen moralite M ap mouri ak diyite Soufrans p ap fè m mouri an rejè Lasosyete jou a m ap tann rive Yon travay m ap chèche ”. Ces paroles laissent entendre que nous ne sommes pas obligés de suivre le courant, que chacun a son destin et son tour.
Dans son roman intitulé « L’Immortalité », publié en 1990, Milan Kundera soutient que la musique est une pompe à gonfler l’âme. Par conséquent, on peut en déduire que la musique, exprimée par des paroles, a le pouvoir d’influencer notre être et nos choix.
“ Otorite k ap tande m jodi a, mwen se yon malere ki gen pitit pou m elve Mwen gen kouraj pou m travay Mwen pa vle fè vye bagay Mwen gen yon kesyon pou m poze w, sa w voye m al fè ? ”, scande le lead vocal sur ledit tube. Mwen pa vle gen pwoblèm Lapolis Ni pou yo mennen m Lajistis Mwen pa vle pitit mw kidnapè Ni pou yo kenbe l nan vòlè Travay ooo ban m travay Travay se libète Sa se viktwa m, se li m ap chèche« , poursuit le morceau.
Sur ce beat dansant, le compositeur utilise des paroles qui auraient pu aider les générations à choisir d’autres voies, à réfléchir à de meilleures options pour leur vie. L’apologie du travail est solidement ancrée dans ce classique.
“ Mwen pa gen dada pou m pran baton Ni pou yo mennen m nan prizon Mwen pa vle pitit mwen zenglendo Ni pitit fi m anba poto Travay ooo ban m travay Se travay pou n travay papa, mwen paka vòlè ” , chante le chanteur sur « Viktwa », un tube qui a perduré pendant des années.
En 2023, le pays est en proie à l’effondrement, principalement en raison de la violence des gangs criminels armés qui règnent en maîtres et Seigneurs. Il y a 16-17 ans de cela, le groupe Kreyòl La chantait pour sensibiliser la société et les générations aux pratiques malsaines.
Aujourd’hui, malheureusement, ces pratiques sont devenues la norme, voire pire. Qui dirait que le message n’avait pas traversé les tympans, la pompe de la bonne musique n’a pas gonflé positivement, de manière productive. Monsieur tout le monde observe notre déclin de plus que tumultueux.
La musique joue un rôle fondamental dans la transformation de la société. Pourquoi les paroles du tube « Viktwa » n’ont-elles pas eu l’effet escompté, ou du moins n’ont-elles pas été mises en pratique ?
Les résultats complets des examens de 9e année fondamentale pour l’année académique 2022-2023 sont enfin disponibles. Un taux de réussite de 85% a été enregistré au niveau national, avec 156 000 candidats admis sur 183 170 participants.
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a annoncé ces résultats dans un communiqué de presse, adressant cette information à la communauté éducative et au public en général. Les résultats sont désormais accessibles dans les dix (10) Directions Départementales d’Éducation (DDE) depuis le samedi 2 septembre 2023.
Taux de réussite par département
Dans le Département de l’Ouest, sur 76 176 participants, 64 850 ont été admis, soit un taux de réussite de 83%.
Dans l’Artibonite, 21 861 candidats ont participé aux épreuves, avec 18 929 admis, ce qui représente un taux de réussite de 87%.
Au niveau du département de la Grand’Anse, sur 6 568 participants, 6 493 ont été admis, soit un impressionnant taux de réussite de 95%.
Pour les Nippes, 7 115 participants ont été recensés, parmi lesquels 5 129 ont réussi, affichant un taux de réussite de 72%.
Dans le Centre, sur 13 105 participants, 10 002 ont été admis, établissant un taux de réussite de 76%.
Pour le département du Nord’Ouest, sur 10 669 participants, 9 241 ont réussi, soit un taux de réussite de 87%.
Dans le département du Sud, 12 256 candidats ont participé aux épreuves, avec 10 469 admis, ce qui représente un taux de réussite de 85%.
Pour le Sud’Est, 9 142 candidats ont passé les épreuves, parmi lesquels 7 322 ont réussi, atteignant ainsi un taux de réussite de 80%.
Dans le département du Nord’Est, sur 7 504 participants, 6 499 ont été admis, affichant un taux de réussite de 87%.
En ce qui concerne le Nord, 18 849 candidats ont pris part aux épreuves, parmi lesquels 17 399 ont été admis, avec un taux de réussite de 92%.
Il est à noter qu’un total de 192 956 candidats étaient inscrits pour les 10 départements, cependant, seuls 183 170 ont effectivement participé aux épreuves, ce qui signifie qu’il y avait 9 786 absents.
Le MENFP a également annoncé que les résultats des examens du baccalauréat seront publiés dans les meilleurs délais. L’équipe du Bureau National des Examens d’État (BUNEXE) est en plein travail pour finaliser les opérations correspondantes.
Trois présumés bandits ont été tués puis brûlés à Delmas ce samedi 2 septembre, à la suite d’une tentative de kidnapping déjouée par la police.
Selon les informations parvenues à la rédaction de Passion Info Plus, ces trois hommes circulaient à bord d’un pick-up lorsqu’ils ont été pris par surprise par les forces de l’ordre, qui ont dévié leur plan.
L’un d’entre eux a été tué lors des échanges de tirs avec les agents de l’ordre, puis son corps a été brûlé à Delmas 19, rue Makandal par des membres de la population qui dégainent le mouvement “Bwa kale”. Les deux autres, tentant en vain de s’échapper, ont été capturés par des membres de la population à Delmas 31 avant d’être soumis au même sort.
Des armes à feu, ainsi que le pick-up de marque Nissan Frontier à bord duquel circulaient les malfrats, ont été saisis également, confirme l’institution policière.
Cette série d’événements survient dans un contexte de recrudescence du phénomène du kidnapping dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Gregory Alcindor et Marie Guirlène Aristilde sont les noms de deux employés de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) qui ont été enlevés le vendredi 1er septembre à Delmas 31 par des bandits armés.
Le Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes décide de fermer provisoirement l’Église Piscine de Bethesda dirigée par le Pasteur Marcorel ZIDOR dit Marco suites aux événements de Canaan. En plus, sa licence de théologien a été retirée, confirme à la rédaction une source au sein du MAEC.
Le nommé Marcorel Zidor dit Marco, connu pour ses apologies pour des miracles, n’est plus autorisé à diriger des assemblées ou du moins à exercer l’activité de pasteur, suite à une décision du ministère y adhérant, nous confie notre source.
Le samedi 26 août écoulé, le dirigeant de l’Église Piscine de Bethesda a pris la décision de conduire des milliers de fidèles à Canaan au fief du gang dirigé par le nommé Jeff, dans le but de déloger ces malfrats. Une marche qui s’est terminée au vinaigre après que les bandits armés aient tiré sur la foule. Jusqu’à date, aucun bilan exhaustif n’est disponible sur le nombre de chrétiens tués, blessés, séquestrés entre autres dans cette zone de la commune de Croix-des-Bouquets.
Après cet incident plus que regrettable, le gourou Marco a boudé une invitation du parquet de cette juridiction et une autre du Bureau des Affaires Criminelles de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Une nouvelle décision a été prise par la grande compagnie aérienne American Airlines : elle augmente le nombre de places disponibles sur les vols de Port-au-Prince à Miami, et ce, environ deux (2) jours après que le département d’État ait encouragé les ressortissants américains à quitter au plus vite le sol dessalinien.
En effet, American Airlines, qui utilisait un Airbus A319 plus petit avec 128 sièges pour ses vols entre Miami et Port-au-Prince depuis avril, revient temporairement avec un avion Boeing 737-800 comportant 172 sièges.
La porte-parole de la compagnie, Laura Masvidal, a déclaré que le plus grand avion sera en service les vendredi et samedi, du 7 au 20 septembre, selon Miami Herald.
Après le 20 septembre, American Airlines reprendra l’utilisation du plus petit Airbus A319 pour les vols vers Haïti, a ajouté la porte-parole. Toutefois, elle n’a pas confirmé au Miami Herald si l’affectation d’un Boeing pour les vols vers Haïti est due aux demandes d’évacuation du département d’État adressées aux ressortissants américains présents dans le pays.
Le mois dernier, le département d’État avait ordonné le départ du personnel non essentiel de son ambassade à Port-au-Prince en raison de la menace posée par le gang « Kraze Baryè » de Vitelhomme Innocent à Tabarre.
De plus, le jeudi 31 août 2023, des responsables américains ont affrété un avion pour rapatrier d’autres membres du personnel de l’ambassade, comme l’a révélé le journal Miami Herald.
L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince a émis un avis recommandant aux citoyens américains vivant en Haïti de quitter le pays le plus rapidement possible en raison de la détérioration du climat sécuritaire.
« Compte tenu de la situation sécuritaire actuelle et des défis infrastructurels, les citoyens américains en Haïti devraient quitter le pays dès que possible via des moyens de transport commerciaux ou privés », peut-on lire dans ce document.
Le gouvernement américain conseille également de réserver les vols à l’avance car, selon lui, la demande est élevée et le nombre de sièges peut être limité.
La situation sécuritaire en Haïti est préoccupante et les gangs armés continuent de semer la terreur. Au cours du deuxième trimestre 2023 (avril – juin), plus de 1 860 victimes de meurtres, de blessures et d’enlèvements ont été enregistrées dans l’ensemble du pays, selon les données du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Cela représente une augmentation d’environ 14% du nombre de victimes par rapport au trimestre précédent (janvier – mars 2023), affirme-t-il.
Et, le chiffre continue de grimper compte tenu des récentes exactions commises par des bandits armés ces derniers jours et celles qui sont en cours à Carrefour-feuilles, Tabarre notamment.
La manifestation du samedi dernier, visant à déloger les bandits armés de Canaan, a laissé une sensation amère. Mercredi, plusieurs familles et proches de victimes se sont rendus au local du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH),en vue de présenter leurs doléances, dénonçant le Pasteur Marco, initiateur de cette marche tournée au vinaigre.
Seuls les groupes armés dispersés dans toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont la voix au chapitre. En toute liberté, ils commettent diverses exactions envers la population civile.
Effectivement, de nombreux adeptes de l’église évangélique Piscine de Bethesda, sous la direction de leur pasteur Marcorel Zidor alias Marco, ont emprunté la route nationale N°1 dans le but de déloger les bandits armés de Canaan surnommés « Les Talibans », dirigés par un certain Jef. Ce dernier est placé sous les ordres d’Izo, le chef de gang du village de Dieu.
Plusieurs d’entre eux ont été abattus par les bandits armés de Canaan, sans oublier le nombre de blessés. Les criminels n’ont manifesté aucune pitié envers ces chrétiens protestants.
Jusqu’à présent, il est difficile d’établir un bilan exact de cet événement tragique. Cependant, les vidéos amateurs partagées par les criminels ainsi que les doléances donnent une idée.
En effet, plus d’une vingtaine de familles et de proches des victimes de ce massacre ont exposé leurs doléances au local du RNDDH, accusant le pasteur Marco de l’église évangélique Piscine de Bethesda d’être responsable de ce carnage.
« Lorsque l’on souhaite organiser une manifestation de ce genre […], il aurait fallu informer la police et obtenir le consentement préalable des bandits armés pour obtenir une autorisation », déclare François Pierre, le frère aîné de la défunte Antoinette Jacqueline, sans tenir compte de l’objectif de la marche.
Selon lui, le pasteur Marco a eu tort car, « d’un point de vue spirituel, si vous avez une mission à accomplir, vous devriez d’abord vous interroger avant d’y participer pour savoir quoi faire ».
Néanmoins, il tient à saluer le travail du pasteur en le jugeant louable. « Ce dernier avait la capacité de prendre cette initiative, je ne lui reproche pas grand-chose, mais il lui manquait quelques éléments pour éviter cette catastrophe », soutient-il, affirmant que sa sœur est décédée pour une noble cause : la liberté.
Mère de deux enfants âgés de 12 et 10 ans, Martine Cadet est portée disparue. Depuis le massacre de Canaan, sa sœur Roseline Cadet, inconsolable, n’a pas eu de nouvelles d’elle alors qu’elle participait à la manifestation.
Prévoyant de déposer plainte contre le pasteur accusé d’être responsable de cette perte, Roseline reste sceptique quant à l’obtention de justice pour sa sœur.
« Cet incident n’aurait pas dû se produire si la police avait assumé ses responsabilités », lâche Naderge, qui réclame justice pour son oncle Augustin, également tué par les Talibans à l’âge de 73 ans lors de la marche.
« Il était [Estéquère Timothé], tout pour moi, il pourvoyait à tous mes besoins, j’étais sa fille adoptive », déclare Estéquère Roslamouse, la nièce du défunt, exprimant le désespoir qu’elle ressent pour son avenir.
Les bandits armés de Canaan ont été impitoyables envers les chrétiens protestants, entraînant une véritable perte en vies humaines. Cela reflète le niveau élevé de criminalité en Haïti.
Et la justice haïtienne?
Alors que de nombreuses personnes accusent la police nationale d’Haïti d’être responsable du carnage survenu dans une zone considérée comme territoire perdu, le Directeur général a.i de l’institution policière, Frantz Elbé, tente cependant de se déresponsabiliser lors d’une conférence de presse qui a eu lieu moins de 72 heures après l’incident tragique.
Il affirme que la police avait établi des périmètres de sécurité pour empêcher les participants de s’approcher de la zone, une fois informée de la situation. Des pourparlers avec les organisateurs ont également été entrepris pour éviter que la situation ne dégénère, selon M. Elbé.
De son côté, la Fondation Je klere (FJKL) estime qu’une stricte application de la loi est nécessaire en réponse à ce massacre, souhaitant que la justice se montre impitoyable envers les auteurs et les complices.
Invité au Parquet de la Croix-des-Bouquets le lundi 27 août par le commissaire du gouvernement Roosevelt Zamor dans le cadre de cette affaire, le pasteur Marco a décliné l’invitation.
Le leader religieux est attendu ce vendredi 1er septembre 2023 au Bureau des Affaires Criminelles de la DCPJ, en compagnie d’Abia Bernardeau, Mud-Laude Montas et Jonal Louissaint. Ils sont tous des responsables de l’église Piscine de Bethesda.
Crédit photo: une proche des victimes du massacre de Canaan exposant ses doléances, le 29 août 2023, au local du RNDDH/ Souffrant Guerking/Passion Info Plus
Au lendemain du coup d’état militaire au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé le président réélu Ali Bongo, prêtera serment en tant que « président de transition » ce lundi 4 septembre devant la Cour constitutionnelle, ont annoncé ce jeudi les putschistes, rapporte AFP.
En effet, le nouvel homme fort du Gabon, le général Oligui a décidé de la mise en place progressive des institutions de la transition au pouvoir, a prononcé le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Le pays d’Afrique centrale a été secoué par un coup d’État après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle mercredi d’où le président en place, depuis 14 ans, Ali Bongo, a été largement vainqueur. La junte militaire a dénoncé une fraude électorale.
Les putschistes ont décidé, notamment, de dissoudre toutes les institutions du pays (le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle), de fermer les frontières et d’instaurer un couvre-feu.
Dans leur sortie, les nouveaux responsables se sont tenus à rassurer l’ensemble des bailleurs de fonds, des partenaires au développement ainsi que les créanciers de l’État que toutes les dispositions seront prises afin de garantir le respect des engagements de leur pays aussi bien sur le plan extérieur qu’intérieur. Toutefois, ils n’ont en revanche pas donné d’indication sur le sort du président renversé, Ali Bongo.
Notons que les militaires avaient affirmé tôt mercredi qu’il se trouvait en résidence surveillée avec sa famille et ses médecins. Et, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine est réuni ce jeudi pour examiner la situation.
Médecins Sans Frontières a annoncé sur son site qu’elle a repris toutes ses activités le lundi 28 août à l’hôpital de Tabarre. Les services avaient été suspendus depuis le début du mois de juillet à la suite d’une invasion par des individus armés.
Selon l’organisation, les services de santé de l’établissement avaient été suspendus après qu’un groupe de plus de 20 individus lourdement armés avait pénétré dans l’hôpital au cours de la nuit du 6 juillet 2023. Ces individus avaient menacé les membres de l’équipe MSF avec des armes à feu, les avaient « forcés à s’allonger par terre pendant qu’ils kidnappaient un patient dans l’établissement « .
Le chef de mission MSF en Haïti, Mumuza Muhindo, s’est dit heureux ‘de reprendre toutes nos activités et d’être à nouveau au service du public. »
« La décision de suspendre nos activités a été difficile, compte tenu du rôle vital de cet hôpital dans la réponse aux besoins médicaux de Port-au-Prince. Cependant, la décision de rouvrir a également été difficile : il n’y a pas de place pour la violence ou les armes à l’intérieur d’un établissement médical. Ce qui s’est passé en juillet est absolument inacceptable. Nous ne pouvons pas travailler si les patients et les professionnels de santé ne sont pas respectés. », a-t-il ajouté Mumuza Muhindo.
Ce dernier a déclaré : « Notre message à tous ceux qui ont accès à une arme à feu en Haïti est clair : le respect des établissements de santé, des patients et des professionnels n’est pas négociable. »
L’organisation a précisé que les services de soins des brûlés et les services ambulatoires de l’hôpital ont rouvert leurs portes quelques jours plus tard, mais l’établissement n’avait toujours pas recommencé à admettre des patients traumatisés.
« Il s’agit du dernier exemple en date d’une série d’incidents violents qui ont contraint MSF à fermer ou à suspendre temporairement ses activités dans plusieurs installations de Port-au-Prince. En janvier, l’association a mis fin à son soutien à l’hôpital Raoul Pierre Louis. Par la suite, il a suspendu ses activités à l’hôpital de Cité Soleil, en raison des fréquentes fusillades à proximité. L’installation fonctionne désormais à capacité réduite » a détaillé l’organisation.
« C’est pourquoi nous continuons de collaborer avec toutes les parties prenantes et tous les groupes armés, y compris les forces de police, pour garantir que les conditions nous permettent de continuer à fournir nos services et à travailler en toute sécurité à Tabarre. » poursuit M. Muhindo,exprimant également son engagement envers Haïti et la communauté.
Au lendemain de la conférence du Directeur Général a.i de la Police Nationale d’Haïti, Frantz Elbé, annonçant la tenue d’une « opération musclée » à Carrefour-Feuilles, des bandits armés de la « Team Asenceur » ont pris le contrôle du sous-commissariat de Savane Pistache, situé dans les hauteurs de la deuxième circonscription de Port-au-Prince, en fin de journée du mardi 29 août 2023.
Les malfrats ont profité de leur invasion pour détruire le bâtiment abritant le sous-commissariat à coups de marteau, avant de l’incendier. Une scène qui a été filmée puis diffusée sur les réseaux sociaux par les hommes armés qui occupent désormais une grande partie de Carrefour-Feuilles. « J’ai dû quitter ma maison. Hier, j’ai appris que les bandits y avaient mis le feu », a déclaré une jeune fille contrainte de se réfugier à l’École Nationale République du Chili.
Le lundi 28 août 2023, la veille, Frantz Elbé avait indiqué que des agents de plusieurs unités spécialisées de la Police avaient mené une importante opération dans la communauté mentionnée dans la soirée du samedi 26 août. « Plusieurs bandits ont été tués et de nombreuses armes à feu récupérées. La PNH arrive à repousser les malfrats et reprendre le contrôle de certains camps occupés par ces derniers », avait déclaré Frantz Elbé lors de cette conférence, annonçant la poursuite des opérations à Carrefour-Feuilles.
Dans la deuxième circonscription, les habitants ont abandonné leurs domiciles, désormais contrôlés par des hommes armés de Grand-Ravine, dirigés par Destina Renel, également connu sous le nom de Ti Lapli. Au cours de la journée du mardi 29 août, en plus du commissariat qu’ils ont pris, ils ont réussi à progresser vers d’autres quartiers.
La situation reste tendue dans la deuxième circonscription de la capitale haïtienne, où les résidents continuent de quitter leurs domiciles. Entre les déclarations de Frantz Elbé et les actions des bandits, la vérité saute aux yeux de tous. On se demande quand les autorités haïtiennes prendront une action concrète pour freiner les actes criminels dans le pays.
Crédit photo: capture d’écran de la vidéo du Sous-commissariat filmée par les bandits de Grand-Ravine
Moins de 72 heures après le carnage de Canaan, où un groupe de fidèles de l’église Évangélique Piscine de Bethesda a été tué par des bandits armés, le Directeur général a.i de la Police Nationale d’Haïti a réagi. Dans une note publiée ce lundi 28 août 2023, M.Elbé tente de se défendre et fait des révélations sur ce qui s’est passé.
Selon les déclarations du DG de la PNH, ils étaient plusieurs centaines d’adeptes du pasteur Marcorel Zidor alias Pasteur Marco, vêtus de maillots arborant le logo du pasteur ainsi que « des individus munis de machettes et d’autres armés de fusils d’assaut portant des uniformes vers olives qui ont organisé une manifestation spontannée sans avoir notifié la la Police Nationale ».
Pour se défendre, le responsable de l’institution policière affirme qu’une fois informée de la situation, elle a mis en place des périmètres de sécurité pour empêcher les participants d’atteindre leur objectif. Selon les autorités judiciaires, les agents ont également engagé des pourparlers avec les organisateurs pour éviter que la situation ne dégénère, compte tenu de la présence de criminels armés qui disposent d’un arsenal de guerre.
En conséquence, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), selon ladite note, a déjà ouvert une enquête afin de déterminer les responsabilités dans cet incident, condamné par le chef de l’institution.
Dans un communiqué publié ce dimanche 27 août, la Fondasyon Je Klere (FJKL) dit constater avec amertume les douloureux événements survenus dans la zone de Canaan le samedi 26 août 2023, où des dizaines de fidèles protestants, répondant à l’appel de leur pasteur, ont été massacrés, blessés, torturés ou enlevés par des bandits armés. Une stricte application de la loi est nécessaire en réponse.
Cette marche, organisée par l’église Évangélique Piscine de Bethesda et dirigée par le pasteur Marcorel ZIDOR alias Marco, a été précédée d’un discours pastoral faisant l’apologie de la violence, appelant les citoyens à s’armer les uns contre les autres afin de lutter contre les gangs armés par la violence, retrace la FJKL.
« Ces appels à la violence en vue de porter les citoyens à se substituer aux forces de l’ordre, se multiplient ces derniers temps dans l’indifférence totale des autorités établies, qui laissent la société aller à son dépérissement », déplore la Fondasyon Je Klere dans son communiqué.
De plus, la FJKL tient à rappeler que l’incitation à la violence et à l’armement entre citoyens, ainsi que la promotion de la violence dans les discours pastoraux, sont considérés comme des actes criminels prévus et sanctionnés par le Code pénal haïtien. Par conséquent, les coupables encourent une peine de trois (3) à quinze (15) ans de prison, conformément à la loi. Il est temps de faire respecter la loi. Ceux qui, par leurs discours, ont provoqué ce massacre, tout comme les auteurs de cet acte horrible, doivent être tenus responsables de leurs actions, soutient-elle.
Pour conclure, la Fondasyon Je Klere (FJKL), exprimant ses condoléances aux familles des victimes, souhaite que la justice se montre impitoyable contre les auteurs et complices de ce massacre. « Trop, c’est trop ! » conclut-elle.
Sous la direction du pasteur Marcorel Zidor alias « Pasteur Marco », plusieurs dizaines de fidèles de l’église Évangélique Piscine de Bethesda se sont rendus ce samedi 26 août 2023 dans le fief d’un gang armé logé à Canaan, à l’entrée nord de la Capitale Haïtienne, dans le but de le déloger. Les malfrats, sans pitié, ont ouvert le feu à bout portant sur les fidèles, causant plusieurs morts et blessés.
Munis de machettes, de pierres, de bouteilles et de bâtons, les brebis du pasteur Marco, obéissant à son ordre, se sont dirigés vers Canaan dans le but de traquer les bandits armés connus sous le nom de « Talibans du Canaan », emmenés par le nommé Jeff.
À leur arrivée, ils ont vécu le pire moment de leur vie. Des vidéos amateurs partagées sur les réseaux sociaux montrent des femmes et des hommes, vêtus de maillots avec le logo de l’église gisant au sol.
D’autres sont retenus en otage par les voyous armés de cette zone qui n’ont pas encore fixé les conditions de leur libération.
Il est encore difficile de fournir des chiffres exacts concernant ce massacre des fidèles de ladite église perpétré par le gang de Canaan. Cependant, le bilan potentiel pourrait être catastrophique. Jusqu’à présent, au moins une dizaine de morts ont été signalées.
Le pasteur Marco, initiateur de cette marche visant à déloger les « Talibans du Canaan », n’a pas encore réagi à la suite de ce drame qui a provoqué colère et émoi sur les réseaux sociaux. Contrairement aux rumeurs laissant croire que le Berger aurait été atteint de projectiles, le journal Ayibopost confirme que ce dernier a eu le temps de quitter le lieu à bord d’une motocyclette.
La prestigieuse Association Américaine de Marketing (AMA) a décerné une certification en Marketing Management au jeune haïtien Marc Stevenson ce jeudi 24 août. Il a réussi un examen de 150 questions en 3 heures, sans prendre de pause.
L’AMA, l’une des associations de marketing les plus puissantes du monde, donne la possibilité aux personnes évoluant dans la filière du marketing de passer un examen pour une certification planétaire. En effet, le jeune entrepreneur et professionnel en marketing, Marc Stevenson NEPUIS a réussi ce pari avec 123 réponses correctes sur 150 questions et a obtenu du coup 82.00 % comme note.
Étant jeune haïtien qui évolue dans le pays, Marc Stevenson NEPUIS, à la suite de l’obtention de cette certification, dit réaliser que les jeunes du pays ont beaucoup de potentiel. “ Accrédité par l’une des plus grandes associations de Marketing du monde signifie beaucoup pour moi, surtout, je vois que mes compétences dépassent les frontières et ne se limitent pas seulement à Haïti ”, a-t-il dit.
Son plus grand message pour les jeunes du pays, qui veulent évoluer sur cette voie, est : “ de ne pas se limiter seulement à ce que Haïti peut offrir. Développer vos compétences au-delà des limites, malgré les retards de formation ”.
L’Association Américaine de Marketing (AMA) offre aux professionnels marketeurs la possibilité de rafler des certificats internationaux en : Digital Marketing, Avanced Digital Marketing, Content Marketing et Marketing Management.
Le programme humanitaire, lancé par l’administration Biden, continue de susciter des polémiques. En effet, le sort de cette initiative, qui permet à des dizaines de milliers de Cubains, Nicaraguayens, Vénézuéliens et Haïtiens d’entrer aux États-Unis pour des raisons humanitaires, repose désormais entre les mains d’un juge fédéral du Texas, suite aux plaintes émises par plusieurs États républicains.
Près d’une vingtaine d’États qui s’opposent à ce programme affirment que le Département de la Sécurité intérieure a dépassé ses compétences en créant la libération conditionnelle à des fins humanitaires sans obtenir l’approbation du Congrès.
En conséquence, ces États ont sollicité une injonction préliminaire en février. Le juge Drew Tipton a annoncé qu’il rendrait son verdict après un procès de deux jours qui a débuté le jeudi 24 août dans la ville de Victoria.
En parallèle, le Miami Herald a rapporté la semaine dernière que 15 États, dont New York, la Californie, le Connecticut, le Delaware et le District de Columbia, ont demandé au juge de ne pas suspendre le programme. Selon eux, un arrêt aurait des conséquences sociales et économiques préjudiciables, exposant les bénéficiaires à une expulsion vers des pays d’origine confrontés à une instabilité sociale, politique et économique extrême.
De plus, plusieurs organisations de défense des droits des immigrés et prestataires de services, tels que Haitian Americans United et Lutheran Immigration and Refugee Services, ont exprimé leur soutien à ce programme dont le procès est en cours.
Une force spécialisée armée internationale est tout ce que la Police Nationale d’Haïti, le gouvernement haïtien et certains membres du corps diplomatique attendent pour pacifier le pays. Le Kenya qui avait proposé son aide, offre, à la suite de la venue de sa délégation sur l’île, de protéger les infrastructures clés au lieu de faire face aux gangs criminels armés, autrement dit, de les démanteler.
En effet, la délégation kényane qui s’est arrivée dans le pays dimanche a plié bagages hier mercredi, laissant des doutes. La proposition de cette délégation se présente comme une offre visant à protéger les infrastructures gouvernementales clés comme l’aéroport, les ports maritimes et les routes principales, au lieu de faire face aux gangs criminels armés qui règnent en maître et seigneurs dans le pays, révèle le quotidien américain Miami Herald.
“ La plupart des infrastructures critiques qu’ils citaient sont entre les mains des gangs. Avant de protéger ces infrastructures critiques, vous devez d’abord les reprendre « , a déclaré une source diplomatique au Miami Herald
Une « force de protection stratégique», en est la proposition du pays africain présentée par une équipe d’évaluation de la sécurité de 10 membres dirigée par le directeur général du ministère kényan des Affaires étrangères, l’ambassadeur George Orina, alors qu’ils se réunissaient lundi à l’intérieur d’une petite chambre d’hôtel, avec des membres du gouvernement haïtien, des membres de la PNH, des diplomates étrangers et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, lit-on dans les colonnes de Miami Herald.
Toujours selon le quotidien américain, la délégation kényane était sous la protection des États-Unis et accompagnée de plus d’une douzaine de personnels américains. Et, le personnel du Département d’État comprenait des membres du ministère des Affaires étrangères de la nation d’Afrique de l’Est et des responsables de la police, selon deux sources familières avec son maquillage.
L’objectif du groupe de travail de cette délégation était d’évaluer les besoins opérationnels de la mission de police, qui doit encore être approuvée par le gouvernement du Kenya et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Mais ce qui émerge, selon plusieurs personnes qui ont parlé au journal Miami Herald sous couvert d’anonymat parce qu’elles n’étaient pas autorisées à parler, n’est pas ce que certains ministres du gouvernement haïtien envisageaient lorsqu’ils ont accepté en octobre de faire appel à l’aide de la communauté internationale.
En effet, des sources ont déclaré au journal qu’au cours des conversations dans la capitale haïtienne, les Kényans n’ont donné aucun engagement sur la question de savoir s’ils accepteraient leur offre d’examiner la demande urgente, qui a le soutien de l’ONU. Cependant, s’ils acceptaient de le faire, les Kényans auraient clairement indiqué que leur déploiement dépendrait de plusieurs facteurs. Ils comprennent une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont les États-Unis ont déclaré qu’ils chercheraient à « donner aux Kényans ce dont ils ont besoin pour établir leur présence en Haïti » et un seuil minimum de 2 000 officiers qui sont prêts à être déployés. Le Kenya a déclaré qu’il enverrait 1 000 de ses policiers, laissant d’autres pays contribuer au reste.
Le mandat de la mission reste un dilemme. “ Pour simplifier une intervention en Haïti avec la sécurité des bâtiments publics ou des aéroports, pour moi, ce n’est pas efficace ”, a déclaré un ancien membre de la MINUSTAH qui a passé 13 ans dans le pays. Comment pouvons-nous imaginer qu’une telle force statique soit efficace ? Nous devons agir contre les gangs, a-t-il indiqué au journal.
Plus loin, cet expert en sécurité, qui a demandé au journal de rester anonyme afin de s’exprimer franchement, a déclaré que toute force multinationale qui se dirige en Haïti doit avoir le mandat d’apporter des secours à la population, dont plus de 200 000 ont été déplacés de force de leurs maisons au cours des deux dernières années par des groupes armés.
“ Les gangs attaquent les installations, attaquent la police, tuent des gens, forcent le déplacement de personnes de leurs maisons, et vous n’avez pas de plan pour arrêter cela ? C’est Incroyable ”, a-t-il ajouté.
La protection des infrastructures clés
Le gouvernement haïtien a, à maintes reprises, réitéré sa demande d’aides à la communauté internationale face aux gangs criminels armés qui commettent des actes de violence extrême.
Et, pour répondre à la proposition du Kenya, les ministres, y compris Ariel Henry, ont exprimé leurs préoccupations entre eux que le simple fait d’utiliser une force internationale pour sécuriser les infrastructures critiques ne fonctionnerait pas, ont confirmé deux (2) personnes au Miami Herald.
Pourtant, les responsables de l’administration Biden et les Kényans ont fait pression sur cette approche, confie le journal. À ce fait, les responsables du département d’État ont déclaré qu’il indiquait au gouvernement haïtien de définir avec les Kényans comment la mission devrait être façonnée. Mais ils ont également souligné à plusieurs reprises qu’une force multinationale non-onusienne, telle que ce qui est envisagé, libérerait la Police Nationale d’Haïti pour qu’elle se concentre “ sur la lutte contre les gangs tandis que les officiers étrangers protègent les infrastructures critiques ”.
À noter que le ministère kényan des Affaires étrangères a également utilisé un langage similaire le mois dernier lorsqu’il a annoncé qu’il envisageait d’envoyer 1 000 policiers pour aider à former et à aider la police nationale haïtienne à « rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques ».
Un point paraît primordial à traiter suite à la proposition kényane. En effet, comment ne pas préciser le fait que pour arriver à la soi-disant infrastructure critique, la force multinationale devrait passer par des zones contrôlées par les gangs, même si les installations elles-mêmes ne sont pas techniquement sous le contrôle de gangs.
En toute fin de son article, le quotidien floridien a précisé que plusieurs sources lui ont déclaré que les Kenyans avaient tellement eu peur des gangs, qui triomphent dans la capitale par des attaques contre plusieurs quartiers, qu’ils sont restés au logement de l’ambassade des États-Unis et ont choisi de tenir leurs réunions dans un hôtel en face de l’aéroport, juste en cas où.
Capture d'écran d'une vidéo représentant Evgueni Prigojine, publiée le 21 août 2023 sur le canal Telegram @Razgruzka Vagnera, l'un des canaux du groupe Wagner.
L’agence russe du transport aérien a confirmé la présence d’Evgueni Prigojine à bord de l’avion qui s’est écrasé ce mercredi à Tver, au nord de Moscou. Avant cette confirmation, les agences de presse russes avaient révélé que le nom du patron de Wagner figurait sur la liste des passagers.
En effet, Rosaviatsia, l’agence russe du transport aérien, indique que le grand bonnet Evgueni Prigojine est mort ainsi, son bras droit Dmitry Outkine, relaye Le Parisien. Ce dernier et son homme de confiance faisaient partie des dix (10) passagers à bord de l’avion Ambraer Legacy qui a fait le crash alors que l’engin effectuait une liaison Moscou-Saint-Petersbourg.
Et, le groupe paramilitaire Wagner a lui aussi confirmé la nouvelle du décès. “ Le chef du groupe Wagner, héros de la Russie, véritable patriote de sa patrie, Evgueni Prigojine, est décédé des suites des actions de traîtres à la Russie ”, a publié Wagner dans un canal Telegram.
La Maison Blanche prend part
Les Etats-Unis n’ont pas pris trop temps pour réagir. “ Nous avons vu ce qui a été rapporté. Si cela était confirmé, ce ne serait une surprise pour personne « , a indiqué Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain.
Le président américain Joe Biden qui se trouve en vacances en Californie s’est également prononcé sur le dossier. “ Je ne sais pas encore tout à fait ce qu’il s’est passé, mais je ne suis pas surpris. Peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose ”, a déclaré POTUS, depuis les montagnes de l’Ouest américain, où il se trouve avec sa famille.
Né à Leningrad en juin 1961, Evgueni Viktorovitch Prigojine était considéré comme l’un des hommes les plus forts de Russie, surtout par ses liens directs avec le président Vladimir Poutine.
Mais à la fin du mois de juin dernier, le Chef du groupe paramilitaire russe Wagner s’était entré en rébellion contre le commandement militaire russe, en particulier le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Toutefois, après quelques heures soit le 24 juin, il avait renoncé à ses démarches alors que lui et ses troupes étaient en route pour Moscou, capitale et siège du pouvoir.
Homme d’affaires, il était très actif dans la guerre en cours depuis février 2022 en Ukraine. Le dimanche 21 août 2022, il était apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner, affirmant qu’il se trouvait en Afrique et œuvrer pour « rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l’Afrique encore plus libre ».
Crédit photo: capture d’écran d’une vidéo représentant Evgueni Prigojine, publiée le 21 août 2023 sur le canal Telegram @Razgruzka Vagnera, l’un des canaux du groupe Wagner. TELEGRAM /RAZGRUZKA VAGNERA
Face à la détérioration du climat sécuritaire du pays, le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique ( MJSP) a appelé la population à soutenir les policiers et les policières engagées sur le terrain en leur fournissant les informations sur la configuration des quartiers. Ce qui, précise le ministère dans un communiqué publié ce mardi 22 août, permet aux agents des forces de l’ordre de prendre les meilleures décisions et développer les meilleures stratégies.
Dans ce communiqué, le MJSP dit informer la population que des consignes « très claires » ont été passées à la Police Nationale pour intervenir de façon, lit-on dans ledit document, décisive sur tout le territoire de la république pour protéger la population qui, en aucune manière, ne dirait abandonner ses lieux de vie aux bandits.
» Le MJSP reconnaît que le contexte est difficile, que les échanges de tirs entre la Police et les bandits peuvent être extrêmement pertubants pour la population ; que la multiplicité des foyers de tensions est accablante pour les uns et les autres, mais le mariage Police-Population sera certainement gagnant », lit-on dans ledit communiqué.
Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique estime que la victoire contre le grand banditisme et la criminalité ne peut être que pour la population et sa force de Police.
« Comme dans ses notes, des 6 et 8 mars 2023, le MJSP rappelle à la population qu’elle a un devoir de résistance, que la dénonciation de criminels relève du devoir civique comme le précise l’article 52-1 de la constitution de la République en vigueur concernant les obligations du citoyen vis-à-vis de l’État et de la Patrie » conclut le document.
Le message du ministère de la Justice est survenu dans un contexte où une délégation kényane se trouve en Haïti afin d’évaluer la situation sécuritaire du pays pour le déploiement sous peu d’une force multinationale afin d’aider la Police haïtienne à combattre les bandits armés et à rétablir la paix sur tout le territoire national.
L’artiste Rutshelle Guillaume est nominée aux TRACE Awards & Festival 2023 dans la catégorie « BEST CARIBBEAN ARTIST ». L’annonce a été faite par son équipe ce lundi 21 août via un communiqué dont une copie a été acheminée à la rédaction de Passion Info Plus.
En effet, la chanteuse haïtienne compte sur le vote du grand public pour remporter cette distinction de grande renommée. L’événement à cet effet aura lieu à Kigali, au Rwanda, du 20 au 22 octobre 2023.
Rutshelle Guillaume qui a récemment fait une tournée dans le grand nord du pays est nominée aux côtés de Kalash, Bamby, Princess Lover, Admiral T, Shenshea, Popcaan et Maureen. Le vote du public sera un élément essentiel pour l’artiste. En ce sens, son staff invite le public à voter via ce lien https://trace.plus/fr/best-artist-caribbean/
Cette nomination est, d’après l’équipe de Rutshelle Guillaume, une reconnaissance de son dévouement à l’art, ainsi que sa contribution significative à la musique et à la culture de la Caraïbe.
Notons que cette année ramène les dix (10) ans de Rutshelle Guillaume sur scène où le public l’a découverte avec « Kite m Kriye », une chanson qui lui a tracé un vrai chemin dans l’industrie de la musique haïtienne. Pour marquer sa décennie dans le secteur musical, l’artiste envisage de réaliser plusieurs grands concerts et promet à ses fans un nouvel album pour bientôt.
La Fondation Hector, sous la direction de son président Wilhem Hector, a lancé et inauguré ce samedi 19 août, à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, le « Project Manus ». Cette initiative, conçue depuis 17 mois, est un espace de fabrication, équipé d’appareils d’ingénierie de standard international, qui vise à offrir un environnement propice à l’innovation et aux pratiques scientifiques pour les jeunes.
Ayant la mission de permettre aux jeunes, en particulier les futurs ingénieurs, de faire des expériences pratiques, le Projet Manus, selon son initiateur, sera le premier makerspace à accès ouvert de ce genre en Haïti.
“ L’idée m’est venue alors que j’étais dans un laboratoire du MIT, travaillant sur un projet d’ingénierie mécanique. L’environnement ingénieux auquel j’ai été exposé m’a fait réaliser à quel point le développement de mon sens scientifique était entravé en Haïti en raison du manque d’espace scientifique. J’ai alors décidé d’écrire un projet qui ferait en sorte que les futures générations d’aspirants ingénieurs haïtiens ne traversent pas le même défi ”, a fait savoir le jeune Wilhem Hector.
“ Bien que nous soyons fiers du projet Manus, ce n’est pas la dernière chose que nous ferons, et ce n’est certainement pas la première chose que nous avons faite. Notre fondation est une organisation éducative à but non-lucratif avec 4 ans d’expérience dont la mission est d’utiliser l’éducation pour faire d’Haïti un pays pour tous. Project Manus continuera d’être au service de cette vision. En construisant un espace de fabrication à usage ouvert, la Fondation Hector espère créer une plateforme pour la collaboration entre les étudiants de différentes couches de la société à travers le niveau d’éducation et le milieu socio-économique. Nous voulons créer des alternatives attractives à la violence pour les jeunes, le groupe démographique le plus ciblé pour le recrutement par les groupes armés. Le projet Manus renforcera le programme scientifique de l’Institution Saint-Louis de Gonzague et le système éducatif haïtien dans son ensemble “, a scandé le responsable.
Selon lui, chaque année, la Fondation, à travers le projet Manus, formera des centaines d’enfants à manœuvrer des équipements d’ingénierie de classe mondiale et les aidera à construire des projets scientifiques capables de renforcer leur créativité. “ Notre mission est d’installer plusieurs espaces similaires à travers le pays, du Nord au Sud, et de l’Est à L’Ouest ”, a-t-il ajouté.
Le budget de subventions de ce projet touche les 15 000 dollars. “ L’Institution Saint-Louis de Gonzague, EKO Depot, Febco Logistics, Thompson Electronics et ABR Entertainment sont toutes des organisations partageant une vision pour un système éducatif plus brillant pour Haïti ”, a précisé le président.
Le Frère Simon ALPHONSE, Directeur Général de l’Institution Saint-Louis de Gonzague, a, dans son discours de circonstance, remercié le président Wilhem Hector pour la mise en place de ce projet qui servira LSG ainsi que d’autres écoles, souhaitant longue vie à la fondation Hector et le projet Manus.
L’Association des Femmes Photographes d’Haïti (AFPHA) a été officiellement lancée le samedi 19 août 2023, à l’occasion de la journée mondiale de la photographie. L’événement a débuté par un cocktail de presse, suivi d’une exposition de photos au « Sant Kiltirel Nago » à Delmas 83.
Fondée en octobre 2022, l’AFPHA compte déjà une cinquantaine de femmes photographes issues de différentes écoles du pays. Selon sa présidente, Mondésir Sara Joseph, 90 % de ces jeunes femmes viennent du programme de photographie « Kamera m Chanje Vi m » de la VIREHA, tandis que les autres proviennent de diverses entités telles que Fotomatik Ayiti, CEPEC et le Centre d’Art.
L’AFPHA a pour mission de rassembler les femmes photographes haïtiennes et de les soutenir dans différents domaines de la vie nationale, notamment le social, l’économie, l’intellectuel et le leadership. L’association a également pour objectif de les former dans le domaine de la photographie.
À cet effet, l’AFPHA envisage d’ouvrir un centre de formation en photographie et de créer une rubrique intitulée « Ti Koze sou Fotografi ». Cette rubrique vise à promouvoir l’égalité professionnelle, la visibilité des travaux des femmes photographes, l’éducation à l’image et l’édition. Ces initiatives ont pour but de favoriser l’entraide et l’assistance sociale pour les femmes photographes, soutiennent les responsables.
The H Entertainment & Productions présente «Haiti Synchrony» le 26 août 2023 à Orlando, en Floride. Il s’agit d’un spectacle pluridisciplinaire mettant en vedette des personnalités telles que Fouad André, Mackenson Blanchard, James Germain, Emeline Michel, Kathy Laurent Pourcel et Riva Précil, comme l’ont précisé les organisateurs dans une note de presse.
« Haïti Synchrony est un vaste voyage de poésie, de musique, de danse, de chant, de création vidéo. Une création interdisciplinaire où chaque artiste entre dans une interaction sensible et dynamique avec les éléments qui composent la scène. Haiti Synchrony est également une immersion dans l’histoire d’Haïti. Cinq périodes symboliques de l’épopée de la nation haïtienne y sont présentées. Ce spectacle donne à voir l’image d’une Haïti debout face à l’adversité, loin de tout cliché misérabiliste », comme le souligne la note.
Cette activité mettra en vedette des figures emblématiques de la musique haïtienne telles que : Emeline Michelle et James Germain. Le spectacle mettra en avant également “Riva Précil, une pionnière qui franchit les barrières intergénérationnelles, André Fouad, poète, écrivain et journaliste qui a élu domicile sur scène Kathy Laurent Pourcel, chorégraphe/danseuse à l’Opéra de Paris, dont la chorégraphie crée le lien entre le corps et l’âme et Blanchard Mackenson (Fefe), comédien et danseur, qui a représenté Haïti à la cathédrale de Leicester au Royaume- Uni dans le cadre du «Let’s Dance International Frontiers Festival »”, selon les details fournis par The H Entertainment & Productions.
Les organisateurs indiquent aussi que «Haïti Synchrony» souhaite proposer une offre culturelle inclusive et exigeante grâce à une équipe dévouée et passionnée des arts de la scène, composée de Maria Janvier Charles- Productrice Exécutive, Sem Chery – Assistant Producteur, Gerson Termilus – Chargé de Communication, et Farah Augustin Denis – Spécialiste Marketing.
En effet, Haïti Synchrony est destiné à la génération d’Haïtiano-américains ainsi qu’aux amis d’Haïti intéressés par le rôle historique et culturel de la première république noire sur la scène internationale. C’est aussi « une occasion pour les Haïtiens et les passionnés de culture de découvrir des pans méconnus de l’histoire d’Haïti, de s’y connecter tout en inspirant le changement”, conclut la note.
Les billets sont en vente au Dr. Philipps Center For the Performing Arts, 6150 Silver Star Rd, Orlando, FL 32808. L’événement aura lieu à 445 S Magniola Ave, Orlando, FL 32801 à 8 heures du soir. Pour plus d’informations, veuillez appeler au : 813 503 1516/321 365 1488 ou contacter par e-mail à l’adresse : thehentertainmentandpro@gmail.com.
Il est un fait certain qu’à l’heure actuelle, la région métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que les communes du département de l’Artibonite sont sous la coupe réglée des bandits armés. Si le départ de Léon Charles à la tête de la PNH en 2021 avait été salué par une grande partie de la population, l’arrivée de Frantz Elbé en tant que nouveau responsable de la police a suscité des controverses en raison de son passé salé. D’ailleurs la Fondation Je-Klere avait révélé en 2021 que monsieur Elbé est le parrain d’un fils d’un chef de gang nommé Ti Élie.
Pendant ses deux années en tant que directeur général par intérim de la police haïtienne, Frantz Elbé n’a pas encore réussi à mener d’opération concrète dans les quartiers tombés sous le contrôle des gangs armés. Au contraire, la situation s’est détériorée pendant son mandat, avec des criminels continuant à perpétrér des massacres et à étendre leur emprise dans de nombreuses régions.
Des quartiers tels que Martissant, Pernier, Torcel, Bel-Air, Village de-Dieu et La Saline, Canaan et d’autres quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ainsi que plusieurs communes du département de l’Artibonite, dont Petite-Rivière de l’Artibonite et Liancourt, sont entièrement contrôlés par des bandits armés. Pour reprendre les termes de l’actuelle ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Emmelie Prophète, ces territoires sont considérés comme des » territoires perdues », étant entre les mains d’individus illégalement armés.
En mai 2022, à l’occasion de ses 6 mois en tant que Directeur général de la PNH, Frantz Elbé avait semblé trouver une stratégie pour reprendre le contrôle de Martissant. Lors d’une conférence de presse, le chef de l’institution policière avait annoncé que Martissant serait bientôt débarrassé de ses gangs armés.
Cependant, plus de 15 mois après cette déclaration, aucune opération n’a été lancée pour reprendre le contrôle de ce quartier situé à l’entrée Sud de la capitale haïtienne. Au lieu de cela, les caïds ont établi leur point de contrôle sur la voie publique pour extorquer les conducteurs de transports en commun sous le regard aveuglé de monsieur Elbé.
Au début de l’année 2023, le DG Frantz Elbé avait annoncé le début de l’opération « Tornade 1 » visant à neutraliser les criminels. Environ un mois après son lancement, le chef du gang « Kraze Baryè », Vitelhomme Innocent, et ses membres ont détruit complètement le sous-commissariat de Pernier, mettant en déroute la PNH. Les gangs deviennent de plus en plus puissants pendant le mandat de Frantz Elbé.
Le paradoxe réside dans le fait que sous le commandement de Frantz Elbé, des pays comme les États-Unis et le Canada ont sanctionné des personnalités politiques et économiques haïtiennes pour leur connivence avec des gangs armés.
De plus, plusieurs véhicules blindés ont été fournis à la police, mais les criminels qui devaient être en position de faiblesse, continuent de vaincre les forces de la PNH et de massacrer les civils. Ils ont même incendié certains de ces véhicules blindés et d’autres matériels appartenant à la PNH.
Frantz Elbé, qui a gravi tous les échelons de la PNH depuis 1995, aurait dû être en mesure d’assurer le bon fonctionnement de la police. Cependant, la réalité montre qu’il ne peut pas agir dans l’intérêt de la nation haïtienne. Critiqué et décrié par l’opinion publique, cet ancien inspecteur général et policier de carrière reste attaché à son poste.
Dans son dernier rapport paru ce vendredi 18 août, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dit noter une escalade effrénée de la violence dans plusieurs zones des départements de l’Ouest et de l’Artibonite, dont Carrefour, Carrefour-Feuilles, Croix-des- Bouquets, Tabarre, Delmas, La Croix Périsse, Savien, Solino…occasionnant de nombreux assassinats et des blessures par balles. La complicité du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) a été évoquée.
Depuis le début du mois d’août 2023, des tirs d’armes automatiques sont entendus un peu partout dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, particulièrement dans les fiefs des gangs armés et aux alentours. En effet, le 4 août, à Carrefour Peille dans la commune de Liancourt, une attaque simultanée des gangs armés « Gran Grif » et « Kokorat San Ras » ont occasionné l’assassinat d’au moins cinq (5) personnes. Plusieurs autres ont été blessées par balles, selon l’organisme de défense des droits humains.
Et, du 4 au 16 août, des attaques armées sporadiques ont été enregistrées à Carrefour-Feuilles. Elles ont été orchestrées par des bandits lourdement armés, membres du groupe « Team Ascenseur » opérant à Grand-Ravine et dirigés par Renel DESTINA alias Ti Lapli. Ces derniers ont frappé simultanément plusieurs quartiers de Carrefour-Feuilles, dont Savane Pistache, Saye, Fouchard, Décayette, Anba Figye, Ravin Zonyon, La Montagne, Rue Monseigneur Guilloux, Bò Nènè, etc., tuant au moins cinquante-quatre (54) résidents-tes dont deux (2) policiers, blessant par balles au moins trois (3) autres et portant des milliers de familles à fuir la zone, révèle le RNDDH.
En plus, le 9 août, au moins trois (3) personnes ont été assassinées à Tabarre. Le 14 août, les bandits armés ont pris le contrôle de la sous-station de l’Électricité d’Haïti (ED’H), située à Carrefour-Feuilles. Le 15 août, à Lamentin 54, Carrefour, deux (2) policiers ont essuyé une attaque armée au cours de laquelle ils ont été blessés par balles. Dans la nuit du 15 au 16 août, à proximité de Côte-Plage 18, Carrefour, un jeune homme, a été tué par balle. Le 16 août 2023, des membres du gang « Gran Grif »opérant à Savien, dans le département de l’Artibonite, ont perpétré une attaque armée à l’encontre de membres de la population. Trois (3) personnes au moins ont été tuées. Le même jour, des policiers qui se rendaient à la Croix-Périsse sont tombés dans une embuscade. Leur véhicule, un pick-up de la PNH, a été incendié. Dans l’après-midi du 16 août, à Delmas, sept (7) personnes ont été tuées. Au moins, cinq (5) d’entre elles se trouvaient dans une camionnette à Delmas 33. Les deux (2) autres ont été tuées dans la rue, dont l’une à Gérald Bataille. Le 17 août, tout au cours de la journée jusqu’à tard dans la soirée, des tirs d’armes automatiques ont été entendus à Solino et à Bel-Air, laissant planer sur ces zones, le spectre d’une nouvelle attaque armée, lit-on dans ledit rapport.
Le RNDDH croit que tout est l’œuvre du gouvernement
Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains, dans l’Artibonite et dans l’Ouest, le scénario est le même : les gangs armés sont activés en vue de maintenir un climat de terreur dans le pays, tuant des citoyens et des citoyennes, blessant d’autres et portant des milliers de familles à prendre la fuite, abandonnant leurs résidences et tout ce qu’ils possèdent. Et, pour la seule première partie du mois d’août 2023, au moins soixante-treize (73) personnes ont été assassinées, dont cinquante-quatre (54) à Carrefour-Feuilles seulement.
Face à tout cela, le RNDDH croit que le gouvernement de facto dirigé par le Premier ministre Ariel HENRY « met en œuvre, depuis quelques mois, une politique de chaos en vue de justifier, auprès de la communauté internationale, la demande d’intervention militaire étrangère qu’il a produite, de continuer à protéger les gangs armés et de garder le pouvoir ».
Le RNDDH rappelle, dans ce rapport, que le Conseil Supérieur de la PNH présidé par le Premier ministre est constitué d’individus fantoches, sans conviction aucune et qui se contentent d’accepter cette politique de chaos du Premier ministre de facto Ariel HENRY.
De ce fait, le RNDDH dit dénoncer la complicité du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) ainsi que l’inertie de l’institution policière qui, par leur cynisme face à une population esseulée, ont abandonné celle-ci à la merci des bandits armés.
En plus, le RNDDH souligne que c’est avec facilité le directeur général de la PNH Frantz ELBE ordonne généralement aux agents de bombarder la population de gaz lacrymogène, lorsqu’elle manifeste pacifiquement pour réclamer protection et assistance de l’Etat. Par ce comportement inacceptable, le DG a.i. Frantz ELBE, les autres membres du haut état-major de la PNH ainsi que le CSPN dans son ensemble, se confondent aux bandits armés en se positionnant aux côtés de ces derniers, au détriment de la population haïtienne, toujours selon l’organisme.
Face au cynisme des autorités étatiques et policières, le RNDDH rappelle que les droits à la vie, à la sécurité, à l’intégrité physique et psychique et à la propriété privée constituent des droits fondamentaux consacrés tant par la Constitution haïtienne en vigueur que par les instruments internationaux et régionaux de protection des Droits Humains ratifiés par Haïti. Leur violation systématique par les tenants du pouvoir doit porter la population victime à s’insurger et à s’organiser en vue de résister contre la gangstérisation de l’Etat et du pays, conclut le rapport.
La Fédération Haïtienne d’Aviron (FHA) a organisé le mardi 15 août 2023, au Collège Classique Adonaï, zone Maïs Gâté, une journée d’initiation théorique et pratique, suivie d’un tournoi, pour les jeunes âgés de 16 à 18 ans. L’objectif était d’initier ces jeunes à l’aviron et aux valeurs de l’olympisme.
Dans sa perspective d’intégrer l’aviron parmi les activités sportives pour les jeunes du pays, la FHA, au cours de cette journée d’initiation a abordé différentes notions, telles que l’origine du mouvement olympique, ses symboles et instances, ainsi que les valeurs du sport sur les plans social, économique et physique.
Les jeunes ont également fait connaissance avec des équipements dont les Ergomètres pour l’aviron en salle.
Plus de 50 jeunes athlètes ont participé, et un tournoi a été organisé, couronnant Marcelus Widbernandy, Kate Abigaïl et St Vil Fabienne en 1er, 2e et 3e position chez les filles, et Franck Hilaire, Surprise Jean-Bernard et Lorinsky Noah en 1er, 2e et 3e position chez les garçons.
La FHA souhaite étendre ce sport à tous les départements du pays pour encourager davantage de jeunes à s’impliquer.
La Fédération fait face à des défis
Le président de la FHA, Jean-Ricard Florestal, évoque les difficultés liées à la situation sécuritaire du pays, qui limite actuellement leur action au département de l’Ouest. Il estime que l’aviron pourrait mieux se développer dans les régions provinciales.
Le président souligne également les obstacles pour obtenir du matériel de la Fédération Internationale de l’Aviron et dénonce le manque de soutien du Comité Olympique Haïtien.
« Nous avons commencé à faire des activités au sein de la Fédération en 2014. Nous avons pris part aux éliminatoires des Jeux olympiques, ainsi qu’aux Jeux d’Amérique centrale et des Caraïbes, remportant des médailles sans le soutien du Comité Olympique haïtien », explique-t- il.
Fondée le 28 octobre 2014, la Fédération Haïtienne d’Aviron vise à populariser et faciliter la pratique de l’aviron en Haïti à travers diverses actions, bien que son adhésion au Comité Olympique Haïtien n’ait pas encore été réalisée.
La filiale des Nations Unies pour les droits de l’homme (UN Human Rights) a publié tôt ce vendredi 18 août un rapport sur Haïti, décrivant l’ampleur des violences des gangs criminels armés sur la population ces dernières semaines et pourquoi pas de 1er janvier à date.
En effet, l’organisme de l’ONU s’est tenu, dans ce rapport, de retracer les faits qui ont amené aux différentes attaques à Carrefour-Feuilles. “ Dans la nuit du 14 au 15 août, un représentant municipal local, sa femme et son enfant ont été abattus dans leur maison dans le quartier de Decayette à Port-au-Prince par des membres présumés de gangs. L’homme a apparemment été pris pour cible en représailles de son soutien signalé à un groupe local d’autodéfense mis en place pour affronter les gangs. Quelques heures, plus tôt, le 14 août, cinq hommes et deux femmes de la même famille ont été brûlés vifs lorsque leur maison dans le quartier de Carrefour-Feuilles a été incendiée par le gang de Grand Ravine. Ils auraient également été ciblés en raison de leur soutien à un groupe d’autodéfense ”, lit-on dans ledit rapport.
Ces quartiers, ainsi que le quartier de Savanne Pistache, étaient la cible du gang de Grand-Ravine depuis le 25 juillet. La violence s’est intensifiée entre le 11 et le 15 août, avec des membres de gangs tuant ou blessant quelque 28 personnes, et pillant ou incendiant au moins 50 maisons. Deux (2) policiers associés aux groupes d’autodéfense ont également été tués, selon #HumanRights.
Suite aux différentes attaques des individus armés de Grand-Ravine dirigés par Ti Lapli, quelque 5 000 personnes ont fui la zone de Carrefour-Feuilles depuis le week-end dernier et s’abritent soit dans des sites improvisés, soit dans des communautés d’accueil, souvent dans des circonstances désastreuses et encore vulnérables aux attaques, a révélé l’organisme présidé par le commissaire Volker Turk.
(De janvier à mi-août, un lourd bilan de victimes)
Le bilan des victimes des violences des gangs criminels armés en Haïti pour l’année 2023 s’annonce déjà très inquiétant.
Selon #HumanRights, entre le 1er janvier et le 15 août de l’année en cours, dans le pays, au moins 2 439 personnes ont été tuées, 902 ont été blessées et 951 personnes ont été enlevées.
L’organisme de l’ONU n’a pas raté l’occasion pour rappeler que, en réponse à la violence continue des gangs et à l’insécurité généralisée, il y a eu une augmentation des mouvements de « justice populaire » (Bwa Kale) ou des groupes d’autodéfense. Selon eux, ce qui a également conduit à la violence. Et, depuis le 24 avril jusqu’à la mi-août, plus de 350 personnes ont été lynchées par des populations locales et des groupes de justiciers. Parmi les personnes tuées figuraient 310 membres présumés de gangs, 46 membres du public et un policier.
Sous la terreur des gangs, la capitale d’Haïti est aujourd’hui enclavée. Notons que le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, qui s’est rendu dans le pays en février de cette année, demande que des mesures urgentes soient prises face à l’appel du Secrétaire général de l’ONU en faveur d’une force multinationale non liée aux Nations Unies pour aider la police haïtienne à faire face à la grave situation.
Anpil fi nan peyi a ap monte kalvè yo anba kansè nan matris, kis nan ovè, fibwòm ak lòt maladi ankò. Dènye tan sa yo, pwoblèm yo pran yon lòt etap. Medsen souvan mande jèn fi k ap soufri ak maladi sa yo, sitou kis, pou yo fè pitit avan yo opere yo.
Kis bay medam yo gwo kè sote. Lè w ap pale de yon kis nan òvè oswa yon fibwòm, ou souvan tande doktè yo konseye fanm yo fè yon timoun avan yo fè yon operasyon. Sa ede konsève fètilite ak minimize risk potansyèl yo.
Kis nan ovè ak fibwòm
Yon kis nan ovè se yon ti sak ki anfle, ki gen yon likid ladann li souvan sitiye sou youn nan ovè yo oswa sou tou de ovè yo. Pakont, yon fibwòm li menm se yon timè ki souvan beniy, sa vle di ki pa twò danjere pou sante an, li fòme nan matris la. Li fèt ak tisi ki nan misk la epi li ka varye nan gwosè, selon eksplikasyon yon pwofesyonèl nan domèn sante a nou te konsilte.
Yon fibwòm ka konsidere kòm danjere pou sante nan kèk sitiyasyon, tankou si li vin gwo anpil, li ka lakòz sentòm grav, oswa afekte fètilite. Nan ka sa yo, yo ka bezwen entèvansyon chirijikal, daprè pawòl Doktè Manley Rivière.
Toujou selon espesyalis la, nòmalman gen de (2) kalite kis : Kis fonksyonèl ki ka diminye natirèlman nan 90% nan ka yo ak Kis òganik ki pa konn diminye li menm.
Yon kis fonksyonèl se yon kalite kis ovè ki fòme pandan lè fi a gen règ nòmal li, sa vle di, yon peryòd nòmal, yon sik règ ki regilye ak previzib, ki fèt chak mwa epi anjeneral dire ant 3 ak 7 jou. Se yon chanjman òmòn ki fè kis sa ki ka ale poukont li san tretman.
Lè aktivite òmòn yo retounen nan nòmal, kis fonksyonèl la geri natirèlman. Se poutèt sa yo di li diminye, eksplikasyon Doktè a.
Yon lòt kote, yon kis òganik nan ovè se yon fòmasyon anòmal ki devlope nan òvè yo. Kontrèman ak kis fonksyonèl la ki ka ale poukont li, yon kis òganik nan ovè pa an jeneral diminye. Li ka lakòz faktè tankou dezekilib òmòn oswa pwoblèm estriktirèl, daprè sa jèn medsen an ajoute.
Sentom
Sentom kis nan ovè yo, ak fibwòm nan preske menm jan, se doulè anba ti vant oswa yon santiman pwa lou nan senti w. Metworaji, ki se le w ap senyen san ou pa gen règ ou, dismenore (doulè pandan règ).
Twoub nan pipi : disiri, polakiyiri. Maladi dijestif : konstipasyon. Yon sansasyon yon mas nan anba ti vant ou oswa ki monte pi wo.
Tretman
Anpil fi plis pè maladi sila yo paske koze paka fè pitit konn pale, men chaje suivi medikal yo ka fè. Sa konn rive, kis nan òvè rete san sentom, men pou fibwòm nan, li varye selon moun nan.
Selon Doktè a, dyagnostik lan ka fèt pafwa ak siy li sot site yo, men yon sonografi, se egzamen referans la. Sonografi pou pasyan ki vyèj, avèk fi anba yo piti.
Kis fonksyonèl la jeneralman disparèt pou kont li, li enpòtan pou medam yo kontwole pou asire yo li disparèt nèt. Si li pèsiste, yo pral ofri tretman òmòn atravè yon grenn estwojèn-projestojèn pou bloke ovilasyon an. Paske plis kis la ak laj moun nan wo, se plis chans ki genyen pou li se yon kis òganik.
Nan ka kis òganik lan, yon tretman chirijikal nesesè kote li plis pase 5 santimèt nan dyamèt. Nan kad tretman, sistèktomi (retire kis la) ovarektomi (retire ovè a) isterektomi (retire matris la), selon Manley Rivière.
Yon sonografi chak 3 mwa aprè premye sonografi a, si mas la pèsiste epi pa gen okenn rediksyon, yo di li se òganik, epi li ka pwogrese nan kansè, pawòl jèn medsen entèn nan.
E nan ka fibwòm la, li fè konnen pou detèmine yon fibwòm, yon pwofesyonèl medikal ka fè yon egzamen fizik, tankou yon palpasyon nan vant la ak anba vant lan. Tès adisyonèl, tankou yon sonografi anba ti vant oswa yon IRM.
Apre tout egzamen sa yo, gen kèk doktè ki ka rekòmande pou fi a fè yon timoun avan li fè operasyon pou yon kis nan ovè oswa fibwòm akòz risk potansyèl sou fètilite.
Rezon se paske sa ka rive operasyon an lakòz domaj nan tisi ovè oswa sikatris ki ka afekte kapasite pou fi a vin ansent natirèlman. Sepandan, chak ka inik e li enpòtan pou pale ak doktè ou pou jwenn enfòmasyon espesifik nan sitiyasyon sa epi pran yon desizyon pou w rete enfòme Konsèy soktè Manley Rivière.
Des individus armés de Grand-Ravine ont attaqué le quartier de Carrefour-Feuilles en milieu de journée de ce dimanche 13 août. Plusieurs personnes ont été blessées par balles et des maisons ont été incendiées, tel est le premier bilan de cette attaque, selon l’ancien policier Abelson Gros Nègre.
En effet, l’ancien agent de la Police Nationale d’Haïti a indiqué à la rédaction qu’au moins 7 personnes dont l’artiste « 1-Tak » ont été atteintes de projectiles suite à cet énième après-midi de terreur. Et, pour ne pas connaître le pire, certaines familles sont contraintes de quitter à tout prix leurs domiciles.
Le gang de Grand-Ravine, emmené par Destina Renel dit Ti Lapli, a déjà pris le contrôle de certaines localités comme « Anba Figye », située non loin du sous-Commissariat de Savane Pistache et la zone de « Bò Boulanje ». Ces hors-la-loi incendient plusieurs maisons sur leur passage.
Toujours selon l’ancien membre du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17), les policiers affectant au sous-Commissariat de Savane Pistache demandent au haut commandement de la PNH de renforcer leur effectif au niveau de cette zone, très convoitée par les malfrats de Grand-Ravine.
Notons que, depuis novembre 2022, les criminels sans cœur de Grand-Ravine attaquent sans relâche le quartier de Carrefour-Feuilles. Cette série d’attaques a déjà occasionné plusieurs victimes, dont le policier Eddy Derisca, assassiné le 5 août dernier à Savane Pistache.
Les funérailles de la journaliste de carrière, Liliane Pierre-Paul, ont eu lieu ce samedi 12 août 2023 au Parc Sainte Thérèse de Pétion-ville, en présence de plusieurs dizaines de personnes.
Les dépouilles de l’icône de la presse haïtienne étaient arrivées tôt ce matin au Parc Sainte Thérèse de Pétion-ville en vue de ses funérailles. Un tapis rouge a été déployé en son honneur.
Des membres de sa famille, des proches ainsi que d’autres personnalités de la classe politique haïtienne et d’autres militants ont marqué leur présence pour rendre un dernier hommage à l’ancienne directrice de programmation de la radio Kiskeya, décédée des suites d’une crise cardiaque le 31 juillet dernier à l’âge de 70 ans.
La cérémonie s’est déroulée dans un environnement imprégné de tristesse, avec des larmes exprimant la perte d’un être cher pour l’éternité. Une voix qui ne retentira plus sur les ondes de la Kiskeya à chaque 4 heures de l’après-midi.
Liliane repose désormais dans l’au-delà. La fanfare de la police nationale d’Haïti a interprété le générique de « Journal 4è » en son honneur.
« Pour Haïti, Liliane, tu as souffert, tu as été emprisonnée, tu as subi des humiliations en prison, on t’as expulsée du pays, tu as été exilée, mais tu reviendras plus forte après la chute de la dictature, en compagnie de ton enfant sans savoir où tu iras », racontre le PDG de la radio Kiskeya, Marvel Dandin, dans son discours de circonstance.
Marvel croit que nous devons essayer de voir ce que Liliane apportait comme message, comme vibration, et nous devons les recueillir pour les porter plus loin. C’est ainsi que Liliane ne mourra pas. « Si nous laissons le message, les vibrations que Liliane portait, alors c’est là que Liliane mourra », a-t-il ajouté.
Pendant le déroulement de la cérémonie funéraire, plusieurs personnalités politiques, dont le secrétaire général du Palais National Josué Pierre Louis, l’ex-Premier ministre Jean Henry Céant, Me Newton St Juste et Me André Michel agressées verbalement. Des propos et des injures de toutes sortes ont été prononcés à leur encontre pour les inciter à quitter l’espace.
Quant à André Michel, il a failli être pris à partie. Le membre du SDP, une fois arrivé au parc Sainte Thérèse de Pétion-ville où se déroulait la cérémonie, a été poussé de force vers la sortie avec l’aide des agents de l’ordre, sans même avoir eu le temps de saluer les membres de la famille de la défunte. Pendant ce temps, des militants présents à la cérémonie se sont battus entre eux. Un individu désigné comme « Nèg arab la » a été pris à partie par d’autres partisans.
Des comportements qui ne plaisent pas à Marvel Dandin, qui qualifie cette scène de turbulences comme inacceptable dans une cérémonie en l’honneur d’une personnalité comme Liliane Pierre-Paul.
Jean Baptiste Johnny, âgé de 30 ans, présenté par la police haïtienne comme un membre du gang « 5 second », a été appréhendé à l’entrée de la ville de Jacmel le jeudi 10 août 2023, selon les informations fournies par le service de presse de l’institution policière.
Sa femme, Yvena Pierre, qui l’accompagnait, a également été interpellée lors d’un contrôle de routine. Le couple se trouvait à bord d’un minibus lorsque les forces de l’ordre les ont arrêtés à Dumez, un quartier situé à l’entrée de la cité d’Alcibiade Pommayrac.
Selon la police, « Jean Baptiste Johnny était en possession d’une arme à feu de calibre 9 mm, munie de plusieurs cartouches ». Il a été précisé que le présumé délinquant est originaire de Marbial, un autre quartier de la ville de Jacmel.
L’arme saisie appartenait à la Police Nationale d’Haïti et était en service auprès d’un employé administratif. Ce dernier avait été attaqué à son domicile à Delmas 33 au cours du mois de juin 2023 par trois individus armés.
Lors d’une première audition, Yvena Pierre a avoué que son mari est effectivement membre de l’association criminelle « 5 second », basée à Village-de-Dieu, dans le sud de la capitale haïtienne.
La quatrième phase d’une exhumation a permis aux autorités kényanes de découvrir ce jeudi 10 août 2023, plus de 400 corps dans la forêt de Shakahola, à l’est du Kenya, quatre mois après l’arrestation du pasteur Paul Mackenzie, leader d’une secte qui prônait la « rencontre avec Jésus » avec un jeûne extrême.
425 corps sont alors recensés à ce jour et les investigations se poursuivent pour trouver d’autres victimes.
Cette fois-ci, des cas d’abus sexuels et de disparition d’organes ont été également identifiés, selon ce qu’ont annoncé les autorités kényanes, rapporte RFI.
L’autopsie pratiquée sur les cadavres a confirmé que le plus grand nombre des victimes sont mortes de faim et présentent des cas d’abus sexuels, la disparition de certains organes et des traces de strangulation.
La dernière recherche remonte à 26 avril 2023 où les enquêteurs dénombraient le décès de 98 personnes dans la même forêt, à environ 80 kilomètres de Malindi dont les corps reposaient dans des fosses communes peu profondes.
Parallèlement, les survivants de la secte Mackenzie, sont en convalescence, mais sont affectés psychologiquement et physiquement par la théorie du pasteur.
Ancien chauffeur de taxi dans les années 90, Paul Mackenzie Nthenge, autoproclamé pasteur s’était rendu à la police le 14 avril dernier tout juste après les premières opérations policières, a fondé l’Église Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) en 2003 et elle contenait à peu près 3 000 membres.
Le candidat à la présidence de l’Équateur, Fernando Villavicencio, a été lâchement assassiné par balles mercredi à la sortie d’un rassemblement électoral à Quito. D’après les informations relayées par El País, il avait dénoncé quelques semaines plus tôt des menaces provenant d’un groupe criminel.
En effet, Fernando Villavicencio avait alerté les médias concernant des menaces émanant de José Adolfo Macías Villamar, surnommé « Fito », identifié comme le chef de « Los Choneros », un groupe lié au cartel de Sinaloa, l’une des organisations de narcotrafiquants les plus puissantes du Mexique.
« Notre proposition de campagne affecte sérieusement ces structures criminelles. Et me voici, montrant mon visage.Je n’ai pas peur d’eux. Pendant 20 ans. J’ai parié dans ce pays contre ces structures criminelles et je le répète, je n’ai pas peur d’elles », avait-t-il dans déclaré dans une vidéo diffusée sur internet, selon El Pais.
Âgé de 59 ans, l’ancien journaliste d’investigation au sein du quotidien El Universo avait annoncé qu’il s’opposerait aux » mafias politiques liées au trafic de drogue et aux structures criminelles l’exploitation minière illégale, ainsi que les structures corrompues du secteur public « , s’il accédait à la présidence.
Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, ne semble pas convaincu que l’assassinat de Villavicencio soit lié au cartel de Sinaloa.
« Je n’oserais rien avancer sur les raisons car il n’y a pas d’éléments.Ce sont avant tout des hypothèses et ça peut même être des conjectures, il ne faut pas oublier que les choses s’inventent toujours, et encore plus en période électorale », a-t-il déclaré en conférenc presse ce jeudi, rapporte EFE.
« Nous les avons subis, nous les avons subis lors du meurtre de Luis Donaldo Colosio », un ancien candidat présidentiel du PRI en 1994, se rappelle-t-il ajoutant que « beaucoup doivent se souvenir de ces moments tristes et d’angoisse de peur, de peur, pour cette raison, nous sommes vraiment désolés que cela se soit produit en Équateur et nous envoyons un salut affectueux ».
Le chef de l’État mexicain appelle à faire preuve de responsabilité et de sérieux, à ne pas accuser hâtivement, à attendre les conclusions des enquêtes et à punir les responsables.
De son côté, le président de l’Équateur, Guillermo Lasso, a qualifié ce meurtre de « crime politique » et a promis que les coupables ne resteront pas impunis. Néanmoins, il a décrété un deuil national de trois jours et a instauré l’état d’urgence pour une durée de 60 jours, avec le déploiement de l’armée à travers le pays pour garantir la sécurité des citoyens.
Lasso a également souligné l’importance de poursuivre le processus électoral et jusqu’à présent, la date du second tour des élections, prévue pour le 20 août prochain, est maintenue.
Il convient de noter que plusieurs personnes ont été blessées lors de cette attaque. De plus, l’un des auteurs présumés de l’assassinat a été tué et six individus ont été arrêtés.
Le groupe musical Nu-Look a dévoilé dans la soirée du mardi 8 août 2023 son tout dernier tube intitulé « Mea Culpa » où son lead vocal, Arly Larivière, comme à l’accoutumée, demande pardon à son âme sœur maltraitée.
L’artiste de carrière Arly Larivière, reconnu pour ses chansons mélancoliques, se met tout bas pour s’excuser et reconnaît que ses mauvaises expériences l’ont transformé en « player », coureur de jupes.
“ Mwen konnen yo pral vin do m Yo pral rakonte w yon tas d’histoires Kite m ba w verite paske sa mwen fè yo se mwen k konnen Sonje byen que nul n’est parfait E nou tout aprann de erreur n te fè ”, chante-t-il, demandant une dernière chance à sa bien-aimée.
Le fils de Daniel Larivière de dit conscient d’avoir causé du tort à de nombreuses personnes et présente ses excuses à ceux qu’il a blessés. “ Pa di m kreye mond pa m nan pou m viv ladan l M ap fon Mea Culpa ak tout moun mwen fè mal Mwen swete que nou konprann mwen ”, prononce-t-il sur un rythme mélodieux.
Le Capois n’a pas raté l’occasion pour dire à cette personne blessée qu’il a le regret pour tous ses faux pas, et ses paroles osées qui n’étaient pas méritées. Le compositeur affirme même qu’il était un adolescent dépourvu d’expériences.
En plein délire de ZAFÈM, ce morceau de Nu-Look a du pain sur la planche pour prendre sa place. Et les critiques déchaînent déjà, plus d’un pense que le temps n’est pas à plaindre, les tubes mélancoliques ne sont pas à l’ordre du jour.
Par ailleurs, un nouvel opus de Nu-Look n’est pas loin de dévoiler. Mea Culpa ne fait que ouvrir la voie.
Le quartier de Carrefour-Feuilles est actuellement en proie à une série d’attaques perpétrées par des civils armés en provenance de Grand-Ravine. Dans le but de dénoncer ces attaques et appeller les autorités concernées à rétablir la paix dans ce quartier, plusieurs dizaines de citoyens ont marché dans les rues de Port-au-Prince le lundi 7 août.
Des jeunes, des moins jeunes et des personnes âgées, représentant pratiquement toutes les catégories sociales, ont défilé dans les rues de Port-au-Prince pour exiger du haut commandement de la Police Nationale d’Haïti qu’il prenne ses responsabilités et empêche Carrefour-Feuilles de tomber sous la coupe réglée des hommes de Destina Renel, alias Ti Lapli.
Les manifestants ont parcouru plusieurs rues de la capitale haïtienne pour cracher leur colère. Certains d’entre eux ont utilisé des pneus enflammés et des véhicules abandonnés pour bloquer certaines artères, montrant leur frustration envers l’inaction des autorités du pays.
Au cours de leur mouvement, les protestataires se sont également rendus à la résidence officielle du Premier ministre Ariel Henry, à Delmas 60, pour exprimer leur ras-le-bol.
« Nous défendons notre quartier contre des bandits armés depuis environ trois mois. La Direction Départementale de la Police de l’Ouest n’a rien fait pour venir à notre secours », a déclaré un manifestant, visiblement dans la quarantaine.
Depuis novembre 2022, des hommes armés de Grand-Ravine ont commencé à tirer des rafales d’armes automatiques en direction de Carrefour-Feuilles. Plusieurs personnes en ont déjà été victimes, dont le policier Eddy Dorisca, assassiné à Savane Pistache le samedi 5 août lors d’affrontements entre la police et des bandits.
Le gouvernement haïtien, par l’intermédiaire du Ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST), a lancé ce lundi 7 août 2023 un projet visant à soutenir l’insertion socio-professionnelle des jeunes du département de l’Ouest. Ce programme, baptisé « CHANJE METYE CHANJE LAVI », a pour objectif d’équiper les jeunes les plus vulnérables avec des compétences professionnelles pour faire face aux défis de la vie.
Ce programme multisectoriel offrira aux jeunes la possibilité « de ne pas s’engager dans des activités liées à la drogue, à la délinquance ou à des grossesses précoces », selon les explications fournies par les responsables.
« Votre aide nous permettra, en effet, de remplir notre mission de contribuer au développement économique et social de notre société », a déclaré Doryane Mealove Bellefleurs, une bénéficiaire, aux initiateurs dudit programme.
De plus, le coordinateur du Comité de Pilotage du projet, Guy Orel André, a précisé que grâce à ces formations techniques et manuelles variées, telles que « la cosmétologie moderne, l’installation énergétique, le carrelage, la plomberie, la technique Windows, la cuisine et la pâtisserie, entres », ces jeunes acquerront les compétences nécessaires pour exercer des activités économiques lucratives dans leurs communautés respectives une fois certifiés dans l’une des disciplines mentionnées.
À la fin des formations, des kits professionnels seront remis aux participants, ont ajouté les responsables.
Ce programme vise à fournir une formation professionnelle de courte durée aux jeunes en situation de vulnérabilité particulière dans les quartiers les plus défavorisés, a soutenu le ministre du MAST, Pierre Ricot Odney, lors de son discours, soulignant qu’un soutien continu serait offert tout au long du programme.
Après cette initiative, Kesnel Beljean, Directeur exécutif de IMH, espère une réduction de la délinquance, du banditisme, de la prostitution, des pratiques liées à la drogue, de la marchandisation, ainsi qu’une amélioration des conditions de vie et de la libre circulation dans les zones exposées à la violence.
Le gouvernement haïtien, à travers le Ministère des Affaires sociales et du Travail, s’engage à poursuivre ses efforts. Il souhaite souhaite renouveler leur engagement à aider les jeunes à intégrer le marché du travail.
Un cas d’assassinat par armes à feu a été recensé à Petit-Goâve, commune située à 68 kilomètres au Sud de Port-au-Prince. En effet, dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 août, Pierre Louis Wendy, 24 ans, a été tué par balles lors d’une activité festive dans un club.
Né à Les Palmes, 10ème section communale de Petit-Goâve, le jeune Pierre Louis Wendy se trouvait dans un club connu sous le nom de Pivert au niveau de la zone de Lahatte, puis, suite à une prise de bouche avec un dénommé Raphaël Bissereth, il a reçu un projectile de la part de ce dernier.
Transportée d’urgence à l’hôpital Notre-Dâme de la cité de Faustin Soulouque, la victime a malheureusement rendu l’âme dans la salle d’urgence.
Selon le Commissaire du Gouvernement Près le Tribunal de Première Instance de la juridiction de Petit-Goâve, Me Elioth Pierre Paul, joint au téléphone par notre rédaction, Raphaël Bissereth, l’auteur présumé de ce meurtre, a été arrêté par des agents de la Police Nationale d’Haïti. Placé sous les verrous, ce dernier revenait à peine des Etats-Unis.
Questionné sur l’arme avec laquelle Raphaël aurait commis son acte, Me Pierre Paul indique que le présumé assassin, qui s’était rendu à l’Hôpital Notre-Dame de la cité soulouquoise, aurait caché son arme quelque part. Pour l’instant, dit-il, le parquet et la Police ouvrent une enquête sur ce dossier.
En plus, le chef de la poursuite promet que le parquet va prendre des mesures nécessaires afin d’éviter la répétition de pareils actes. “ Ce n’est pas pour la première fois que de tels événements se produisent dans cet espace. Dans les jours à venir, nous allons prendre des dispositions pour limiter les dégats ”, indique le commissaire.
Toudabò, fòk nou konnen Matris la se yon pati nan ògàn repwodiktif lakay fanm. Se kote ti bebe yo devlope anvan yo fèt. Pati pi ba li a ki rele kòl matris la konekte ak vajen an.
Kansè nan matris se yon sijè ki enpotan anpil pou fanm yo. Daprè estatistik yo, li se katriyèm kansè ki pi komen lakay fanm atravè lemond. Òganizasyon Mondyal Sante (OMS) fè konnen, chak ane, ensidans la estime a 570 000 nouvo ka kote 312 000 ladan yo mouri.
Malgre li ka atake fanm nan nenpòt laj, men kansè nan matris lan dyagnostike pi souvan kay fanm ki gen plis pase 50 lane. Gen plizyè estad kansè matris, selon Doktè Janvier Dieulor, ki presize kansè nan matris anjeneral devlope nan twa etap:
Premye etap la rele ipèplasi andometri, ki se kwasans nòmal nan selil nan matris la, dezyèm etap la se fòmasyon timè benin ki rele fibwòm matris epi twazyèm etap la se fòmasyon timè kansè ki rele andometriyo.
Kisa kansè kol matris lan ye?
Doktè Janvier Dieulor di nou kansè nan matris se yon maladi ki devlope andedan matris lan, sa yo rele andometri a. Sentòm yo ka gen ladan senyen anòmal nan vajen, doulè basen, ekoulman nan vajen, gwo doulè pandan lè y ap fè bagay, ak yon santiman presyon nan pi ba vant lan.
Faktè risk pou fanm gen kansè sa enkli laj, obezite, tansyon wo, dyabèt, ak itilizasyon kèk medikaman òmòn, selon li.
Pou depiste kansè nan matris gen plizyè mwayen, tankou tès Pap la, ki enplike retire yon ti pati nan kòl matris la pou egzamine l nan mikwoskòp, gen tou tès HPV, ki chèche prezans viris papiyoma imen (HPV) ki ka lakòz kansè nan matris. Tès sa yo nòmalman fèt pandan yon egzamen jinekolojik woutin.
Medam yo ta dwe kòmanse fè tès depistaj pou kansè nan matris depi lè yo gen 21 lane, oswa pi bonè si yo gen sentòm oswa faktè risk yo, toujou selon pawòl espesyalis la.
Tretman
Tretman pou kansè nan matris depan de anpil faktè, tankou etap maladi a, gwosè ak kote timè a sitiye l, laj pasyan an ak eta sante jeneral.
Selon Doktè a, opsyon tretman yo ka gen ladan operasyon, terapi radyasyon, chimyoterapi, oswa yon konbinezon de metòd sa yo. Chwa tretman an pral depann de sitiyasyon endividyèl chak pasyan epi pran desizyon an ansanm ak ekip medikal li.
Efè segondè tretman an kapab genyen
Efè segondè tretman kansè nan matris depann de kalite tretman ou resevwa. Efè segondè yo ka gen ladann doulè nan vant, kè plen, vomisman, dyare, pèt apeti, pèdi pwa, fatig, pèt cheve, senyen nan vajen, sechrès nan vajen, pa ka fe pitit ak pwoblèm nan blad pipi oswa nan kolon.
“ Kansè nan matris ka pwopaje nan lòt pati nan kò a, tankou ovè, tib twonp, blad pipi, rèktòm, oswa gangliyon lenfatik ”, eksplikasyon li. Lè kansè a rive nan yon etap trè avanse, li ka pwopaje nan lòt pati nan kò a, ki rele metastaz. Sa ka mennen nan konplikasyon grav ak ki menase lavi, tankou doulè, fatig, pèdi pwa, pèt apeti, difikilte pou respire, feblès, konfizyon ak deteryorasyon nan fonksyon kòporèl, sa Doktè a ajoute.
Tretman yo ka ede ralanti pwogresyon kansè a ak soulaje sentòm yo, men li enpòtan pou fè dyagnostik ak trete kansè pi vit posib pou amelyore chans pou yon gerizon, toujou selon pawòl Doktè Janvier Dieulor.
Si ou gen fanmi ki te gen kansè nan matris, li enpòtan pou pale ak Doktè ou sou risk ou yo epi diskite sou mezi prevansyon ou ka pran. Mezi prevantif komen yo enkli siveyans regilye nan matris la, pran medikaman pou diminye risk kansè, ak operasyon prevantif pou retire matris la ak ovè. Li enpòtan tou pou kenbe yon rejim alimantè ki an sante ak ekilibre, fè egzèsis regilyèman, pa fimen ak limite konsomasyon alkòl pou diminye risk pou kansè nan matris, presizyon Doktè a.
Selon done medikal yo, pa gen okenn manje espesifik ki ka anpeche oswa geri kansè nan matris, men yon rejim an sante, ekilibre ka ede diminye risk pou yo devlope kansè. Manje ki gen anpil eleman nitritif, tankou fwi, legim, pwoteyin fèb ak grès, ka ede ranfòse sistèm iminitè a epi anpeche domaj selilè ki ka mennen nan kansè. Li enpòtan tou pou limite konsomasyon nan manje transfòme yo, tankou manje ki gen ladan engredyan atifisyèl, koulè ak gou, tankou sereyal ki gen sik, bonbon, bwason gazez elatriye.
Au moins 13 ressortissants haïtiens ont perdu la vie dans un accident de la route survenu ce lundi matin dans la province de Valverde, en République dominicaine.
Selon le journal dominicain Listin Diario, le véhicule dans lequel voyageaient les victimes a plongé dans un canal du quartier de Peñuela, situé dans la municipalité d’Esperanza, province de Valverde.
Les autorités de la province ont confirmé avoir découvert 13 cadavres (11 adultes et 2 mineurs). Elles ont précisé qu’elles n’ont pas trouvé de documentation confirmant le statut régulier de ces victimes dans le pays.
Toutefois, les autorités ont indiqué avoir ouvert une enquête sur cette tragédie et promis de communiquer de plus amples informations.
Depuis le renversement du président Mohamed Bazoum orchestré par la garde présidentielle le mercredi 26 juillet 2023, le Niger est plongé dans le chaos et la situation pourrait s’aggraver avec l’expiration du délai fixé par le bloc régional CEDEAO pour que les putschistes rétablissent l’ordre constitutionnel.
Le coup d’État militaire mené par le général Abdourahamane Tchiani, chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), contre le président démocratiquement élu Mahamed Bazoum pourrait déclencher de véritables conflits dans cette région africaine.
En effet, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui regroupe 15 pays, a donné aux putschistes nigériens jusqu’à ce dimanche soir pour libérer le président Bazoum et le rétablir dans ses fonctions le plus rapidement possible. Dans le cas contraire, une intervention militaire pourrait avoir lieu. Cependant, cet ultimatum ne semble pas ébranler le général Tchiani, qui n’a montré aucune volonté de céder sa position et a promis une riposte immédiate à toute agression.
À la suite de la réunion des chefs d’état-major du bloc ouest-africain à Abuja, le commissaire chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, Abdel-Fatau Musah, a déclaré vendredi selon TF1 que « tous les éléments d’une éventuelle intervention ont été élaborés lors de cette réunion, y compris les ressources nécessaires, la manière et le moment où nous allons déployer la force. »
Le Nigéria, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont exprimé leur volonté d’intervenir militairement pour contraindre les putschistes à rétablir le président renversé, Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.
Alors que les militaires nigériens ont reçu le soutien de leurs homologues du Mali et du Burkina Faso, qui sont également arrivés au pouvoir par des coups d’État en 2020 et 2022 affirmant qu’une intervention militaire au Niger serait une déclaration de guerre envers leurs deux pays.
Peu avant l’expiration de l’ultimatum des dirigeants ouest-africains, le président élu a déclaré : « Nous espérons toujours que la négociation l’emportera et qu’il n’y aura pas nécessairement une intervention militaire « , rapporte Franceinfo ce dimanche.
Dans un communiqué publié ce dimanche, les militaires annoncent avoir fermé l’espace aérien du Niger jusqu’à nouvel ordre ” face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins”.
Il est à rappeler que le Niger en est à son troisième coup d’État au cours de cette décennie, sans oublier les tentatives de coup d’État en 2021 et 2022 déjouées par le général Tchiani, actuellement à la tête des putschistes nigériens. Crédit photo : AFP / VIA GETTY IMAGES
La famille de la journaliste de carrière Liliane Pierre-Paul a publié ce vendredi 4 août un communiqué pour exprimer sa tristesse et ses ressentiments suites aux différentes allégations circulant sur la mort subite de cette icône haïtienne.
La famille, plongée dans la plus grande consternation par la disparition brutale de Liliane Pierre-Paul dit Lili, présentatrice vedette du « Jounal 4è » et co-fondatrice de Radio Télé Kiskeya, tient à remercier tous les acteurs, institutions, organisations et citoyens ayant manifesté leurs sympathies, à l’occasion de cette tragédie.
Plus loin, se disant soudée plus que jamais pour affronter l’épreuve insoutenable de la mort cruelle de Lili, la famille s’insurge contre les allégations fantaisistes, les informations bidon, les campagnes de calomnie, de haine et les tentatives de manipulation politiquement motivées de l’opinion publique lancées à dessein sur les ondes et les réseaux sociaux.
“Ce, à travers des médias intrusifs vivant essentiellement de scandales et qui s’immiscent -jusqu’à l’indécence suprême et à l’irresponsabilité la plus abjecte- dans la sphère de la vie privée “, lit-on dans ce communiqué.
L’héritage colossal de l’icône national Liliane Pierre-Paul, fruit de plusieurs décennies de dur labeur, de sacrifices, de don total à la patrie, de journalisme militant au service du peuple, survivra à la vision ultra-réactionnaire de l’histoire des uns et à la déchéance humaine toxique des autres, a ajouté la famille.
La famille annonce que le public sera informé ultérieurement des détails concernant les funérailles de Liliane Pierre-Paul, ainsi que des arrangements pour rendre hommage à cette figure emblématique du journalisme indépendant haïtien, une actrice clé des luttes démocratiques et populaires.
Agence de Service et de Tourisme Dentaire « ASSURDENT » anonse lansman dezyèm edisyon pwogram imanitè li anba tèm « fè l souri » nan lide pou ofri yon ti moso laswenyay nan bouch ak dan bay kèk moun ki vilnerab nan depatman Lwès la. Pwogram sila k ap dire 6 mwa ap komanse 25 dawout pou al bout 25 fevriye 2024. Seyans fòmasyon, retire dan, pwofilaksi, aplikasyon fliyò epi bay kit dantè, se kèk sèvis patisipan yo ap gen chans benefisye.
ASSURDENT ki gen misyon pou amelyore aksè ak konesans epi swen pou bouch, ki deja ofri plizyè sèvis nan klinik prive kou klinik mobil, jije nesesè pou sansiblize pou sante bouch ak dan bò kote moun ki pa ka peye gwo lajan pou l pran swen yo.
Se sa ki rann se nenpòt senksan (500) moun ki repati ant desan (200) pou moun ki soud ak bèbè epi twasan (300) pou timoun ki nan divès òfelina nan Pòtoprens la k ap ka patisipe.
Aktivite sila a ap dewoule sou 6 mwa, sòti 25 dawout ki ap vini la pou l al bout 25 fevriye 2024, se kategori moun sa yo nou site anlè a k ap gen aksè ak plizyè sèvis nan pwogram sila a tankou fòmasyon sou bouch yo, kijan pou yo bwose dan yo, ki enpak maladi bouch ak dan genyen sou kò an jeneral, pwofilaksi, retire dan aplikasyon fliyò, elatriye. Anplis, patisipan yo ap gen posibilite pou benefisye 2 tretman chak 6 mwa.
Pou Doktè Esther Chrysostome, direktris jeneral ASSURDENT, pwogram sila a se yon pwogram patisipatif. Pou li rive fèt, li fè apèl ak moun ki vle ede volontèman. « Donatè yo ka deside konbyen moun yo vle sipòte. Y ap jis fè yon depo pou pi piti mil (1000) goud sou nimewo kont nou nan Sogebank 906-016-670 oswa sou kont moncash nou an”.
Se nan okazyon jounen entènasyonal sante bouch ak dan, 25 fevriye 2024, aktivite a ap bout atravè yon seremoni final ak tout moun ki te benefisye nan pwogram sila a. Direktris jeneral la ap raple tout moun alawonnbadè nesesite pou nou bay bouch ak dan nou bon jan swen epi yon enpòtans patikilye. E gras ak pwogram sila a, li ap yon opòtinite pou moun ki pi vilnerab yo patisipe regilyèman nan konsiltasyon chak ane yo nan lòd yo anpeche enfeksyon nan bouch yo.
Pou dènye jou egzamen bakaloreya yo jodi jedi 2 dawout la, Ministè Edikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl (MENFP) deside bay kandida yo trete tèks mizikal «Dyaman Nan Bidonvil» ki sou albòm LAS, gwoup ZAFÈM lan, kote Reginald Cangé ak Dener Ceide ak chante reyalite timoun nan sosyete a ki nan lari.
Eprèv bakaloreya yo kòmanse depi lendi 31 jiyè a pou fini jodi jedi 3 dawout la. Nan dezyèm pati egzamen literati kreyòl la, konpreyansyon tèks, se mizik « Dyaman Nan Bidonvil » yo bay elèv yo, kote yo te gen pou reponn 6 kesyon sou li.
Se Dener Ceide ki ekri ak konpoze tèks « Dyaman Nan Bidonvil » la ki twouve l an sizyèm pozisyon pou albòm Lalin Ak Solèy (LAS) ZAFÈM nan. Tèks sila pale sou timoun, sitou timoun ki nan lari, ki lage 2 bra balanse. Otè a mande pwoteksyon pou timoun sa yo ki inosan epi chaje ak entelijans.
N ap raple se nan dat 8 jiyè 2023, Minis edikasyon an Nesmy Manigat te fè konnen, nan yon pòs li te fè sou paj Fesbouk li, pyès moun pa bezwen sezi si yon tèks ZAFÈM sòti nan egzamen ofisyèl literati kreyòl pou klas filo, ki rele kounye a NS4. Li te souliye tou « Zafèm montre Ayisyen vibre ansanm pi byen an kreyòl, epi rakonte vi yo e konprann istwa yo pi byen an kreyòl. #ALASO ak yon lekòl miltilang: Kreyòl, Anglè, Espanyòl, Franse. »
La Jamaïque rejoint le Kenya pour soutenir Haïti. Lors d’un point de presse tenu ce jeudi 3 août 2023, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a affirmé que la Jamaïque était prête à envoyer des soldats dans le pays pour former une force multinationale visant à combattre les gangs.
Selon le journal Jamaica Observer, les autorités jamaïcaines ont déclaré qu’elles étaient les premières à se porter volontaires dans le cadre de l’intervention de maintien de la paix en Haïti en proie à la violence des bandes armées.
« Nous l’avons dit lorsque nous nous sommes adressés au Parlement, nous l’avons déjà dit et oui, nous sommes les premiers à le dire », soutient le PM Holness, estimant que cette déclaration de la Jamaïque susciterait un intérêt pour la situation en Haïti.
Cependant, M. Holness n’a pas précisé le nombre de soldats qu’il souhaite envoyer dans le pays pour compléter ladite force. De même, les autorités bahaméennes, qui ont manifesté leur volonté d’y intervenir, n’ont pas précisé si les 150 personnes qu’elles engageront sont des militaires ou des policiers.
À rappeler que le Kenya, qui se dit prêt à diriger la force multinationale en Haïti, a déjà déployé ses forces de maintien de la paix à l’étranger, dont en République Démocratique du Congo (RDC) et en Somalie, a souligné Radio Canada Info.
Après avoir salué la décision du Kenya d’accepter de mener une force multinationale en Haïti avec un contingent de 1 000 policiers kenyans, le gouvernement des Bahamas se dit prêt à envoyer 150 personnes supplémentaires en Haïti pour soutenir cet effort au cas où le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son autorisation.
Selon l’agence Reuters, cette annonce du ministère des Bahamas intervient moins de 72 heures après que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les voisins d’Haïti à rejoindre le Kenya pour venir en aide au pays et combattre les gangs armés.
Le ministère des Affaires étrangères des Bahamas a déclaré qu’ils (Les Bahamas) ont engagé 150 personnes pour soutenir la force multinationale une fois autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cependant, ils n’ont pas donné de détails concernant ces 150 personnes, s’il s’agit de policiers ou de militaires.
Par ailleurs, les États-Unis saluent la décision du Kenya de diriger ladite force en Haïti et travaillent sur une résolution pour fournir aux forces kenyanes les besoins nécessaires. Cette annonce a été faite par l’ambassadrice à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, lors d’une conférence de presse mardi.
Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau s’est tenu de s’exprimer ce lundi 31 juillet sur la situation alarmante en Haïti, accusant la classe politique de ne pas prendre la crise politique et sécuritaire « au sérieux » malgré « trois décennies » d’appui financier et institutionnel du Canada.
Le chef du gouvernement fédéral canadien a pris la parole en marge d’un point de presse à Hamilton, Toronto, pour réagir suite à l’annonce du Kenya qui se dit prêt à envoyer environ 1 000 policiers en Haïti pour aider la Police haïtienne à combattre les gangs criminels armés.
“ Ça fait trois décennies qu’on est là en Haïti à différents moments pour aider à contrer la violence, l’instabilité politique, une situation humanitaire épouvantable, et on se retrouve quand même, maintenant, dans une situation qui est parmi les pires qu’on n’ait jamais vues malgré trente ans d’appuis et d’investissements ”, a déclaré le PM Justin Trudeau, rapporte le Journal de Québec.
Lors de cette sortie, la classe politique traditionnelle a eu sa petite tape sur les mains. “ On est là pour mettre de la pression sur la classe politique en Haïti, qui n’est pas en train de prendre au sérieux la responsabilité qu’ils(les politiciens) ont de faire des compromis et rétablir la sécurité ”, a-t-il indiqué. Et, le Canada va continuer de faire partie de la solution à côté des Haïtiens qui doivent être au cœur de toute solution qu’on met de l’avant, a ajouté le Premier ministre Trudeau.
Cette volonté des autorités Kenyanes qui attendent le feu vert du Conseil de sécurité des Nations Unies a été saluée par le gouvernement haïtien, disant apprécier à sa juste valeur cette manifestation de la solidarité africaine.
Haïti sera opposée au Danemark demain mardi dans un duel sans merci dans le cadre du dernier match des phases de groupes de la Coupe du monde féminine Australie-Nouvelle Zélande 2023. En vue d’espérer une qualification pour le second tour, Haïti a l’obligation de battre le Danemark avec plus de 2 buts d’écart tout en priant pour une défaite de la Chine face à l’Angleterre. Swendesky Joseph était présente en conférence avant match.
Annoncée comme la nouvelle sensation de l’attaque de l’équipe nationale haïtienne, la jeune Shwendesky Joseph a encore du mal à s’imposer sous les ordres de Nicolas Delépine. En effet, la joueuse du Zénith St-Petersbourg s’est exprimée ce matin en conférence de presse sur son manque de temps de jeu avec la sélection.
“ Je ne suis pas déçue du manque de temps de jeu. C’est l’entraîneur qui décide de qui doit jouer ou non. Une bonne coéquipière doit supporter et participer à la victoire de son équipe peu importe qu’elle soit sur le terrain ou sur le banc. J’y apporterai toujours ma participation “, a martelé l’attaquante de 25 ans.
Attendue comme un véritable renfort pour l’attaque de l’équipe haïtienne, plus d’un rêve de voir sa titularisation. Contre toute attente, elle n’a toujours pas beaucoup de temps de jeu. Contre la Chine, elle a quand même eu quelques minutes en toute fin de partie.
Les performances de Roselord Borgella ne plaisent pas à tout le monde. Une titularisation de Shwendesky Joseph face au Danemark est très sollicitée. Il reste à voir quel sera la décision finale du sélectionneur Nicolas Delépine.
La célèbre militante et journaliste haïtienne, Lilianne Pierre-Paul, est décédée ce lundi 31 juillet des suites d’une crise cardiaque, comme l’a annoncé Radio Kiskeya vers 3 heures et demie. Pendant plus de 35 ans, elle s’est engagée pour la liberté d’expression en Haïti, se faisant connaître comme l’une des critiques les plus redoutables face régime dictatorial des Duvalier, alors qu’elle était journaliste à la Radio Haïti Inter.
Née à Petit-Goâve le 16 juin 1953, elle a traversé des moments de douleur, dont la torture, le viol, la prison et l’exil, entre autres. En 1994, elle a participé à la fondation de Radio Kiskeya aux côtés de son ami Marvel Dandin et de Sony Bastien. Elle est ensuite devenue directrice de programmation et secrétaire du conseil d’administration. Très impliquée dans le secteur médiatique, la militante aguerrie a également participé à la fondation de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) en 2001.
Lilianne Pierre-Paul a été récompensée en 1990 par le Prix courage en Journalisme de la Fondation Internationale des Médias Féminin et en 2014, elle a reçu le Prix Roc Cadet de SOS Liberté.
Malheureusement, cette grande femme, figure emblématique du journalisme haïtien, est décédée ce 31 juillet 2023 d’une crise cardiaque alors qu’elle se préparait pour se rendre à la Radio Kiskeya pour présenter son journal diffusé tous les jours, du lundi au samedi, à 4 heure.
Paradoxalement, elle rejoint son camarade de combat, Anthony Pascal, également connu sous le nom de Konpè Filo, décédé le 31 juillet 2020, tous deux emportés par une crise.
Des membres de l’Armée dominicaine (ERD) ont procédé , ce vendredi 28 juillet 2023, à l’arrestation de trente-quatre (34) ressortissants haïtiens dépourvus de pièces d’identité dans la province de Valverde, selon le journal dominicain Listin Diario.
Parmi ces trente-quatre Haïtiens, 17 sont des hommes, 13 sont des femmes et quatre sont des mineurs. Ils circulaient à bord d’un camion blanc conduit par Luis Miguel Traveras Guzmán, un Dominicain.Cependant, leur destination n’a pas été révélée.
Suite à leur arrestation, ces Haïtiens ont été conduits vers la direction générale des migrations (DGM) en attendant leur déportation, tandis que le chauffeur a été remis à la disposition du ministère public.
Récemment, la DGM a indiqué que lors des opérations d’interdiction menées par l’entité du 12 au 19 juin 2023, 4 973 Haïtiens en situation irrégulière ont été détenus et rapatriés.
Le Département de la sécurité intérieure des Etats-Unis a publié un rapport ce mardi 25 juillet portant des détails sur l’avancement du programme « Humanitarian Parole », lancé depuis 6 mois, qui offre la possibilité à 30 000 migrants d’Haïti, Cuba, Venezuela et Nicaragua d’atterrir sur le sol américain sans visa.
Selon ce rapport du DHS, les données des six (6) premiers mois de janvier à juin des procédures de libération conditionnelle pour les Haïtiens, les Cubains, les Nicaraguayens et les Vénézuéliens montrent que l’engagement de l’administration Biden-Harris à élargir les voies légales comme alternative à la migration irrégulière a donné des résultats positifs.
En effet, les processus de libération conditionnelle annoncés par le président Joe Biden le 5 janvier, s’appuyant sur le processus de libération conditionnelle réussi mis en place pour les Vénézuéliens en octobre 2022, ont considérablement réduit la migration irrégulière et privé les passeurs de la possibilité d’exploiter près de 160 000 personnes qui ont plutôt bénéficié de voies sûres, ordonnées et humaines.
160 000 approuvés, dont 63 000 Haïtiens
Jusqu’à la fin du mois de juin 2023, près de 160 000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens étaient arrivés légalement dans le cadre des procédures de libération conditionnelle, révèle le Département de Sécurité intérieure.
Ce chiffre est reparti comme suit : plus de 63 000 Haïtiens ont été examinés et approuvés pour voyager et plus de 50 000 sont arrivés aux USA, plus de 38 000 Cubains ont fait l’objet d’un contrôle et d’un voyage approuvé, et plus de 35 000 sont arrivés, plus de 29 500 Nicaraguayens ont été contrôlés et approuvés pour voyager, et près de 21 500 sont arrivés et plus de 58 000 Vénézuéliens ont été approuvés et plus de 48 500 sont arrivés.
À rappeler que, dans le cadre du programme humanitarian parole dit programme Biden, jusqu’à 30 000 personnes par mois d’Haïti, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela qui ont un soutien financier basé aux États-Unis, qui réussissent l’examen et la vérification des antécédents, et qui répondent à d’autres critères établis, peuvent être admissibles à venir aux États-Unis pour une période de deux (2) ans et à recevoir une autorisation légale.
À ce fait, les sponsors potentiels doivent soumettre un formulaire I-134A, Demande en ligne pour être un soutien et une déclaration de soutien financier, au nom des ressortissants CHNV éligibles à l’adresse uscis.gov/CHNV.
Et, les partisans individuels et les représentants des organisations qui cherchent à postuler en tant que partisans doivent avoir une présence légale aux États-Unis, déclarer leur soutien financier pendant la durée de la période de libération conditionnelle du bénéficiaire et passer des vérifications de sécurité des antécédents pour se protéger contre l’exploitation et les abus.
Une explosion mortelle au Sud du Bresil a causé, ce mercredi 26 juillet, la mort de huit (8) personnes, dont sept (7) Haïtiens, et blessé onze (11) autres. Cet accident a eu lieu dans une coopérative agro-industrielle, a annoncé ce jeudi le gouvernement de l’État de Parana.
« Il y a eu une explosion dans l’un des silos qui a déclenché une seconde puis une troisième explosion dans deux autres », a expliqué Tiago Zajac, porte-parole du corps des pompiers du Parana, précisant que 8 morts sont recensés et 11 blessés sont pris en charge dans des hôpitaux de la région.
Des migrants haïtiens morts
Les autorités locales révèlent avoir pu identifié 8 morts, dont 7 Haïtiens.
Il s’agit, en effet, de Michelet Louis – 41 ans, Jean Michée Joseph – 29 ans, Jean Ronald Calix – 27 ans, Donald ST Cyr – 24 ans, Wicken Célestin – 55 ans, Eugenio Metellus – 53 ans, Reginaldo Gegrard – 30 ans, et un brésilien, Saulo da Rocha Batista – 53 ans.
En plus, selon le major du service des incendies, Tiago Zajac, un autre haïtien est porté disparu. Il a été enseveli sous 10 tonnes de grains de maïs.
Notons que c’est sur un site de la coopérative C. Vale à Palotina, une localité de quelque 30 000 habitants de l’État de Parana, que l’incident dont l’origine demeure inconnue, a eu lieu. Cette coopération c’est l’un de très gros producteur de soja, de blé et de maïs dans le pays notamment, elle opère dans le sud et le centre-ouest du Brésil.
Les responsables de l’Administration Générale des Douanes ont rencontré, ce jeudi 27 juillet, les représentants des Agences maritimes sur les nouvelles dispositions du nouveau Code des douanes concernant le transport maritime, a informé l’institution sur Twitter.
Lors de cette rencontre tenue à la Salle de Conférence de la douane de l’Aéroport, l’AGD a profité pour procéder à la distribution du nouveau Code des douanes aux représentants des agences maritimes, lit-on dans une publication sur le compte Twitter de l’institution étatique.
Notons que, le vendredi 21 juillet 2023, l’AGD avait organisé une rencontre avec l’ADIH pour discuter sur les meilleurs moyens à employer afin de renforcer le partenariat douane-entreprises.
Moins de 24 heures après que des agents de la Police Nationale d’Haïti ont gazé plusieurs dizaines de déplacés qui cherchaient refuge devant les locaux de l’ambassade des États-Unis en Haïti, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a réagi en condamnant les agissements des policiers et en émettant des recommandations aux autorités haïtiennes.
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 juillet, le RNDDH a exprimé sa « peine et consternation » face à l’incident survenu le mardi 25 juillet 2023, au cours duquel des agents de la PNH ont violemment dispersé des personnes qui, fuyant la violence du gang armé « Kraze Baryè », dirigé par Vitelhomme Innocent, s’étaient réfugiées devant les locaux de l’Ambassade des États-Unis en Haïti.
Le RNDDH a rappelé que le droit de chercher refuge en cas de menace pour sa vie, sa sécurité ou tout autre droit fondamental, est reconnu à toute personne, et qu’il est interdit de refouler une personne cherchant refuge là où sa vie et sa liberté sont menacées.
Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains, sur ordre du Directeur Général de la PNH, Frantz Elbé, des agents ont fait usage de gaz lacrymogène envers des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées et des personnes vivant avec une déficience motrice. « Nombre d’entre eux ont présenté des signes de détresse respiratoire », déplore le Réseau National de Défense des Droits Humains, qui condamne avec la dernière rigueur ces actes commis « à l’encontre d’une population livrée à elle-même devant les locaux de l’ambassade des États-Unis en Haïti », alors qu’elle ne cherchait qu’à se mettre en sécurité face à la violence des hommes armés.
Des agents de la PNH ont fait usage du gaz lacrymogène pour évacuer des dizaines des personnes qui se réfugiaient devant les locaux de l’ambassade des États-Unis en Haïti.
L’organisation, en guise de recommandations, demande à la Police de reprendre le contrôle des communes de la Croix-des-Bouquets, de Pétion-Ville et de Tabarre, de démanteler le gang « Kraze Baryè », de rétablir le calme et la sécurité à Tabarre, ainsi que d’arrêter Vitelhomme Innocent et ses acolytes.
Trois journées de grève sont prévues pour les lundi 31 juillet, mardi 1er et mercredi 2 août sur tout le territoire national, selon une annonce, en conférence de presse le mardi 25 juillet, des groupes syndicaux du transport en commun. L’objectif de ce mouvement, expliquent les syndicalistes, est d’exiger une baisse de 40% du prix du carburant sur le marché local.
À partir du lundi 31 juillet, aucun chauffeur de transport en commun ne sera en circulation, afin de faire respecter les journées de grève annoncées, ont fait savoir les groupes syndicaux tels que l’Association des Propriétaires et Chauffeurs d’Haïti (APCH) et la Brigade Syndicale Anticorruption (BSAC).
Malgré une légère baisse des prix des produits pétroliers au cours de la semaine écoulée, les automobilistes ont le sentiment que les prix n’ont pas effectivement baissé.
«Nous sommes dans l’incapacité de fonctionner. À quoi bon rester les bras croisés et assister à la dégradation de nos conditions de vie ? Cela doit être stoppé. Nos dirigeants sont conscients de la situation. Cependant, ils ne proposent aucune solution concrète», a martelé Jacques Anderson Desroches, responsable de la structure syndicale FOSHA, qui n’a pas hésité à critiquer la dernière décision du gouvernement.
Alors que le prix du carburant a considérablement baissé sur le marché international, le gouvernement haïtien, dirigé par Ariel Henry, a surpris toute la population avec les nouveaux prix des produits pétroliers avec une réduction de seulement dix gourdes sur la gazoline.
Le gang « Kraze baryè », dirigé par Vitel’homme Innocent, continue de montrer ses griffes. Des dizaines de personnes, dont des enfants, ayant fui les violences de ces malfrats, s’installent devant l’ambassade des États-Unis en Haïti.
À Tabarre et dans les zones avoisinantes, la bande de Vitel’homme Innocent étend ses tentacules depuis près d’une semaine, contraignant plusieurs dizaines de familles à fuir leur domicile pour se réfugier devant l’ambassade américaine.
Ces personnes déplacées, femmes, pères de famille, enfants, entre autres, viennent des quartiers Truitier, Dumornay, et d’autres endroits pour échapper à la terreur des hommes armés. Certains n’ont pas eu la chance de sauver leur peau sous les rafales d’armes automatiques des caïds.
Le calvaire des déplacés
Il est à souligner que ces quartiers d’où viennent ces personnes se trouvent juste à quelques kilomètres de l’institution diplomatique américaine.
« Personne n’a pris de douche depuis hier, on n’a pas non plus brossé les dents, en plus, on n’avait pas eu le temps de le faire avant notre fuite », explique une dame, ajoutant que depuis leur arrivée devant les locaux de l’ambassade, aucune autorité n’est venue parler avec eux ou leur apporter une aide quelconque.
Un jeune garçon venant de Dumornay, témoigne : « Les hommes armés de Vitel’homme ont envahi la zone et tué des gens. Nous sommes dans la rue depuis hier soir, et cet endroit est devenu notre refuge, car nous habitions juste derrière l’ambassade. Cela ne devrait jamais nous être arrivé », estime-t-il.
Quoi qu’il en soit, ils passeront leur première nuit à la belle étoile, sans aucune lueur d’espoir. Pendant que certains gangs armés occupant plusieurs quartiers de la capitale de Port-au-Prince ont tenté de faire la paix, la bande à Vitel’homme continue de faire la morts.
Crédit photo: Guerking Souffrant/ Passion Info Plus
Le technicien haïtien Wilner Lamarre est décédé ce dimanche 23 juillet 2023 à l’âge de 55 ans, des suites d’une maladie qu’il a longuement combattue. La Fédération Haïtienne de Football (FHF), dans une note en date de ce lundi 24 juillet, se dit choquée en apprenant cette nouvelle.
Wilner Lamarre, précise la FHF, faisait partie des entraîneurs ayant grandement contribué au développement de plusieurs joueuses actuellement présentes dans la sélection nationale féminine d’Haïti.
Parmi les jeunes footballeuses qu’il a contribué à former, on retrouve Nérilia Mondérsir et Conventina qui défendent actuellement les couleurs d’Haïti à la Coupe du monde féminine en Australie et Nouvelle-Zélande.
La milieu offensive haïtienne Melchie Daelle Dumornay dit Corventina, se dit profondément affectée par le départ de cet ancien technicien.
“M reveye ak yon tris nouvèl jodia… 😢 Lanmò Coach Wilner Lamarre afekte m e li dwe afekte tout fanmi foutbòl la. Se te yon pèsonaj ki te bay tout li menm pou sa lap fè a.
Li te yon pasyone ki pran anpil pasyans ak nou pou direksyone nou sou bon wout la. Ke nanm li repoze an pè. 🥺🙏🏽 » a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Avant son décès, l’ancien membre de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) dirigeait l’équipe de Leg-AZ en D3, une équipe qu’il avait initiée, comme mentionné dans cette note en cette circonstance.
“Nous sommes en deuils. Beaucoup de chagrin, beaucoup de tristesse. Notre Coach Wilner LAMARRE n’est pas de ce monde. Les mots ne suffisent pas pour parler de ses exploits, de tout ce qu’il a laissé comme héritage. Chaque jeune,chaque enfant et chaque adulte s’ils avaient la possibilité de parler de leurs expériences avec cet Homme ils diraient que c’était un homme bon,généreux et influent.Parfois la vie ne nous donne pas la chance de d’assister à nos plus grands rêves. Nous vous remercions pour tout. “
Wilner Lamarre, un ancien entraîneur de l’Aigle Noir et de l’Équipe haïtienne féminine, avait également entraîné l’AS Tigresses pendant une longue période.
La crise qui perdure en Haïti affecte tous les secteurs. Ceci dit, même le championnat national de football s’est vu arrêter depuis environ deux ans. Les joueurs qui évoluaient dans cette sphère se sont aujourd’hui obligés de s’appliquer à d’autres tâches et d’autres sont devenus chômeurs, puisqu’ils ne s’étaient pas préparés à une reconversion précoce.
La rédaction de Passion Info Plus (PIP) s’est donnée pour objectif d’aller à la rencontre de quelques-uns de ces jeunes. En effet, Desamours Schneider, joueur de l’AS Capoise, nous confie que c’est plus de la résilience que d’autres choses. « Depuis la fermeture du championnat, j’ai seulement joué pendant 3 mois dans un club en République Dominicaine (Atletico Vega Real). Le foot m’offre juste une certaine popularité, rien de plus », déclare-t-il.
Dans le fond de notre entretien, il nous a fait savoir que son plus grand rêve depuis le début en championnat national était de jouer pour la sélection nationale.
« Malheureusement, depuis que j’ai terminé meilleur buteur du championnat en 2020, je n’ai reçu aucune récompense. Aujourd’hui, je n’attends plus grand-chose de la part des dirigeants », lance le jeune talent.
De son côté, Stevenson Germeille, 25 ans, profite de cet arrêt pour se concentrer sur ses études afin d’assurer son avenir hors du football.
« Je jouais à America FC depuis 2017. J’entre à l’université depuis la fermeture du championnat et je me concentre sur mes études. Vivant de nos jours en Haïti, il n’y a pas de morales tranquilles, nous sommes simplement des guerriers », dit-il.
« Le foot, c’est ma vie, c’est ma passion. Sur le terrain, j’oublie tous les problèmes, c’est dans cet endroit que je me sens à l’aise. Le rêve principal est d’obtenir un contrat international et de jouer pour mon pays. Je souhaite que les autorités remettent le pays sur la bonne voie et que le championnat national rouvre. Quand le football se joue dans tous les coins du pays, ça donne aux jeunes footballeurs haïtiens plus de visibilité pour parvenir à réaliser leurs rêves », soutient-il.
Stevenson Germeille sous les couleurs du FC America
Nous avons également parlé avec Tidé Johnsly qui est lui joueur de FICA. Pour sa part, il nous a indiqué qu’il vit depuis lors des championnats en vacances et de son petit boulot d’entretien au Parc St-Victor.
« J’ai joué pour le FC FICA durant 3 années consécutives. Depuis la fermeture du championnat, j’ai commencé à travailler dans le Parc St-Victor. Je peux vous dire que ce sont les championnats en vacances qui m’ont aidé à tenir le moral à 20% », a-t-il confié.
Le football représente beaucoup de choses pour moi parce que sans lui je ne sais pas ce que je serais dans la vie. Grâce à ce beau sport, j’ai eu beaucoup d’opportunités dans la vie. Mon rêve est de voir qu’on encadre les jeunes beaucoup plus parce que nous avons beaucoup de jeunes très talentueux. Et, ce que je souhaite du côté des autorités concernées, c’est de faire le nécessaire afin de remettre le championnat national sur les rails parce qu’il y a beaucoup de jeunes joueurs qui souffrent et qui attendent avec impatience la réouverture du championnat, toujours ses propos.
Plus loin, il nous a affirmé que la société ne devrait pas s’étonner quand on entend le nombre de jeunes talents, footballeurs inclus, qui ont rejoint les groupes armés. Doté d’une capacité énorme, Tidé Johnsly est même considéré comme le Diego Forlan haïtien.
Comme on peut l’imaginer, l’arrêt de ce championnat a beaucoup d’incidences. Plus de nouveaux talents à découvrir, qui pouvaient pourtant être utiles non seulement à la sélection nationale mais aussi à des clubs huppés (Europe, Asie, Amérique du Sud ou MLS). Le pire dans cette histoire, les clubs locaux étaient déjà dans des situations précaires au point de vue économique et institutionnel, l’arrêt du championnat ne fait que tout effondrer.
Pour rappel, le dernier vainqueur de la D1 reste le Violette Athlétic Club (VAC) dans la série d’ouverture en 2021 et pour la D2 Juventus des Cayes (2019). Du côté féminin, Exafoot est la dernière formation championne, c’était contre l’AS Tigresses, match qui avait été disputé le 22 mai 2021.
L’équipe haïtienne a fait ses débuts ce samedi dans la Coupe du monde féminine 2023 face à l’Angleterre, l’équipe championne en titre et troisième au niveau mondial. Malgré une défaite 0-1, but marqué sur pénalty, les Grenadières ont su étonner le monde entier par leur match solide contre un adversaire très physique.
Haïti avec une équipe très jeune a tenu tête à l’Angleterre qui possède des joueuses expérimentées et leurs âges disent beaucoup. Les championnes d’Europe s’imposent face à des Haïtiennes solides qui ont montré de très belles choses, a tweeté toute suite après le match la FIFA Coupe du monde féminine.
“ Énorme match pour Haïti 🇭🇹 à ses débuts contre les candidats : Angleterre 🏴 Égal à égal, défense de fer et sortie avec de bonnes idées et quelques arrivées claires contre, excellent @dumornaycorven aux commandes ”, a écrit de son côté Juan Pablo Sorín, 47 ans, ex-footballeur international argentin.
Et, le club lyonnais a fait son entrée dans la danse, en publiant sur son site web ce message : “ Largement dominées, les Haïtiennes n’ont finalement cédé qu’une seule fois sur un penalty de de Stanway (29’). Notre attaquante Melchie Dumornay s’est montrée très active aux quatre coins du terrain et s’est créée une occasion de but ”.
Beaucoup de médias du monde entier ont également réagi après cette performance de grands niveaux des joueuses Haïtiennes. “ La présence d’Haïti dans cette Coupe du monde, assurée lors d’une journée heureuse en février lors d’une éliminatoire en Nouvelle-Zélande, aurait enchanté tout le monde, sauf l’assortiment de prudes, de mécontents, de connards et d’ignorances de la vie. Pourtant, la présence d’Haïti à cette Coupe du monde, baptisée un samedi soir frais dans un lève-couvercle du groupe D, a réussi à améliorer l’enchantement avec quelque chose de plus universel ”, l’encre de la plume du journaliste Chuck Culpepper pour The Washington Post.
Eurosport, de son côté, écrit pour dire que l’Angleterre s’attendait peut-être à une entrée en lice plus aisée, mais a dû bataillé. Millie Bright et ses coéquipières ont en effet dominé Haïti sur la plus petite des marges samedi à la mi-journée, grâce à un penalty de Georgia Stanway.
La sélection haïtienne jouera son deuxième match dans la compétition vendredi prochain face à la Chine, 7:00 AM, heures haïtiennes. Pour cette première sortie, on a vu une équipe déterminée, disciplinée et très tactique, avec une Kerly Theus, incomparable au camp. Toutefois, le sélectionneur Nicolas Delepine a des failles à fixer pour aider aux filles d’atteindre la deuxième phase de la compétition, ce qu’elles rêvent tant.
La troisième édition du programme intitulé « Osons l’optimisme » s’est déroulée du 16 juin au 16 juillet, offrant des formations à environ 600 personnes sur différentes thématiques, notamment le leadership, le développement personnel, la communication sociale et l’entrepreneuriat.
Sous l’égide du Salon des Positifs Haïti, la troisième édition de « Osons l’optimisme » a bénéficié de la participation de 60 intervenants, qui se sont mobilisés pour en assurer le succès. Le dimanche 16 juillet, un sommet sur le développement personnel s’est tenu pour marquer la clôture de cette édition.
Lors de ce sommet de clôture, 47 personnes ont été honorées, parmi lesquelles figuraient Georges C. Allen, Djina Guillet Delatour, Alexandra Sophie Normil, Widsa Merisier Payen, Ludnear Diane Augustin, Esther Aristide, Noldy Risnold, Woodline Saint Dique, Christelle Monfiston et Lionel St Félix.
Osons l’optimisme
« Osons l’optimisme » est une expression qui invite à adopter une attitude positive et optimiste face à la vie et aux défis auxquels nous sommes confrontés. Cela implique de croire en notre capacité à surmonter les obstacles, à trouver des solutions et à créer un avenir meilleur, nous décrit l’un des responsables du Salon des Positifs Haïti, l’organisme initiateur de ce programme.
Convaincus qu’il est important que les citoyens agissent différemment malgré la conjoncture du pays, les initiateurs soutiennent que le programme « Oser l’optimisme » vise à cultiver une perspective positive, même dans les moments difficiles. Cela signifie choisir de voir les opportunités plutôt que les obstacles, tirer des leçons des échecs, nourrir l’espoir et rester ouvert aux possibilités. Oser l’optimisme ne signifie pas nier les difficultés ou les problèmes, mais plutôt adopter une attitude proactive et positive pour les affronter. Cela implique de se concentrer sur ce qui est en notre pouvoir de changer, de chercher des solutions plutôt que de se focaliser sur les problèmes, et de persévérer même lorsque les choses semblent difficiles.
Treize (13) jours après l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, Ariel Henry, nommé par ce dernier avant sa mort, a été installé comme Premier ministre grâce au soutien de la communauté internationale. Depuis lors, il administre seul le pays en multipliant les promesses concernant les problèmes pressants, notamment l’insécurité. Deux ans après, la situation du pays s’est empirée et, disons-le clairement, aucune de ses promesses n’a été tenue.
Dans un contexte marqué par une grande instabilité politique et une insécurité galopante, le neurochirurgien est devenu le chef du gouvernement, en l’absence du président qui, ensemble, pourraient former les deux têtes de l’exécutif.
Pour ses 24 mois au pouvoir, Ariel Henry affiche l’un des bilans les plus mitigés de cette institution. D’ailleurs, la résolution de la crise haïtienne reste encore un véritable défi pour lui et son gouvernement, bien qu’il ait eu le soutien indéfectible du « Cors Groupe ».
Si le respect strict des principes démocratiques est une condition pour qu’un gouvernement bénéficie du soutien de la communauté internationale, en Haïti, à l’heure actuelle, c’est bien le contraire qui se dessine. Sans mandat, sans contre-pouvoir, donc sans opposition et sans feuille de route, le Premier ministre a reçu tout le soutien de cette communauté pour garder le pouvoir pendant ses 24 mois. Ainsi, en l’absence du parlement, du président et même face au dysfonctionnement du pouvoir judiciaire, aucune institution n’est habilitée à questionner les actions du Premier ministre. C’est donc le tout-puissant Ariel Henry qui décide de l’avenir de plus de 10 millions d’Haïtiens.
Le deuxième lundi du mois de janvier 2023, le parlement haïtien est devenu totalement caduc avec la fin du mandat des dix sénateurs. Cette situation n’est profitable qu’au Premier ministre Ariel Henry qui, en effet, devient le seul et unique chef du pays, donc, « sèl kòk lakou ». C’est une première depuis 1986 où un homme, sans mandat, dirige le pays sans date fixée pour son départ.
Si à la fin de l’année 2022, Ariel Henry avait bénéficié du soutien de certains groupes politiques, de membres de la société civile et d’une branche importante de la bourgeoisie compradore haïtienne, grâce à la signature de l’accord partisan du 21 décembre dernier, aucune décision concrète n’a été prise jusqu’à présent pour matérialiser les objectifs de cet accord. Seul le Haut Conseil de Transition (HCT) a été installé, et rien d’autre.
Ces derniers mois, Ariel Henry ne fait que multiplier ses voyages à l’étranger, financés évidemment par l’argent issu du trésor public. Les informations concernant le coût de ses voyages stériles ne sont pas communiquées à la presse. On se questionne encore sur le bilan de ces voyages.
En deux ans au pouvoir, Ariel Henry, après avoir bénéficié de deux accords partisans, n’a réalisé que l’augmentation du prix du carburant et a fait des demandes répétitives d’intervention d’une force armée dans le pays afin de combattre les gangs armés. Une demande qui reste encore en attente, bien que le gouvernement, par l’intermédiaire d’Ariel Henry, ait confirmé l’adoption d’une résolution par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies en vue d’envoyer une force multinationale en appui à la Police Nationale d’Haïti.
Ce 20 juillet 2023 marque les 2 ans du Premier ministre de facto à la tête du pays. Sans bilan positif, le neurochirurgien ne fait que marquer du pas sur place, et Haïti continue de payer les conséquences de son inaction et de ses mauvaises décisions prises durant ses 24 mois au pouvoir.
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry, lors d’une conférence de presse tenue à Port-au-Prince/crédit photo: AP/Odelyn Joseph
Lors d’un point de presse tenu dans le salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture ce mercredi 19 juillet, le Premier ministre Ariel Henry a affirmé que tous les États membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont voté à l’unanimité en faveur du déploiement d’une force multinationale en Haïti pour soutenir la Police Nationale d’Haïti.
De retour au pays après avoir participé au 3e sommet de l’UE-CELAC à Bruxelles, le chef de la primature s’est réjoui du vote, selon lui, du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de l’intervention d’une force multinationale visant à combattre les gangs armés qui dictent leurs lois.
« La prise de cette décision a pris du temps et a nécessité de nombreuses discussions et négociations, mais c’est ce que nous avions promis », a-t-il déclaré.
M.Henry a indiqué que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, travaille en collaboration avec la mission BINUH, le gouvernement et les autres pays amis d’Haïti pour soumettre, dans 30 jours, une proposition en réponse à la crise haïtienne pour commencer avec les préparatifs de cette force.
Parallèlement, dans un communiqué en date du 14 juillet 2023, le Conseil de sécurité a demandé au Secrétaire général de lui soumettre, en consultation avec Haïti, un rapport écrit décrivant toutes les possibilités d’appui que l’ONU pourrait fournir pour améliorer l’état de la sécurité dans le pays.
Ces possibilités incluent la formation supplémentaire de la Police nationale d’Haïti (PNH), l’appui à une force multinationale non onusienne, ou la possibilité d’une opération de maintien de la paix, dans le cadre d’un règlement politique en Haïti, ont indiqué le Conseil.
En attendant la proposition du chef de l’ONU, les gangs armés continuent de sévir en imposant leurs lois. Selon un dernier rapport du RNDDH, du 1er mai au 12 juillet 2023, au moins 40 personnes ont été enlevées, 75 personnes ont été assassinées et plusieurs autres ont échappé à une tentative d’assassinat, signalant ainsi une recrudescence de l’insécurité dans le pays.
Dans une correspondance datée du 18 juillet 2023, adressée à la ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Emmelie Prophète, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sollicite l’intervention dudit ministère pour aborder la situation des détenus incarcérés à la prison civile de Carrefour, dont les garanties judiciaires sont « systématiquement foulées aux pieds ».
En raison de la présence de bandits armés occupant l’entrée Sud de la capitale haïtienne, les institutions étatiques, dont les tribunaux de paix, les tribunaux de première instance, les commissariats, les sous-commissariats ainsi que les prisons civiles, situées au sud de Port-au-Prince, sont négligées par l’État central. « À la prison civile de Carrefour, les conditions générales de la détention se dégradent chaque jour un peu plus et les garanties judiciaires sont systématiquement violées », dénonce cet organisme de défense des droits humains.
Initialement construite pour accueillir 95 prisonniers, la prison civile de Carrefour compte actuellement 172 détenus, selon la dernière visite du RNDDH en date du 23 juin dernier. Parmi ces détenus, 105 sont en détention préventive prolongée et 67 sont des condamnés, précise le réseau dans ce document.
« Pour les détenus qui attendent d’être jugés, certains oubliés du système judiciaire à la tête duquel vous vous retrouvez aujourd’hui sont incarcérés depuis 15 ans. À d’autres qui sont emprisonnés depuis une dizaine d’années, il est reproché des infractions pour lesquelles ils auraient déjà purgé leur peine s’ils avaient été jugés et condamnés », peut-on lire dans cette correspondance signée par Pierre Espérance, directeur exécutif de cette organisation.
Cette situation ne concerne pas uniquement la prison civile de Carrefour. « Le cas de la prison de Carrefour est pris en exemple par le RNDDH dans le but de vous permettre de saisir l’ampleur des violations de leurs garanties judiciaires et de leur liberté individuelle qu’endurent les détenu-es en Haïti. » Et d’ajouter : « Ces violations systématiques semblent échapper totalement aux parquets près les tribunaux de première instance du pays qui, pourtant, ont pour obligation de s’assurer que tout détenu-e soit jugé, libéré ou condamné, et qu’il ne passe pas un jour de plus en prison après avoir purgé sa peine ».
Le Réseau National de Défense des Droits Humains recommande à la ministre Emmelie Prophète, d’une part, de donner des instructions formelles pour que les dossiers des détenus mentionnés dans cette communication soient examinés dans les meilleurs délais, et d’autre part, de les transmettre aux parquets des 18 tribunaux de première instance du pays afin d’établir une liste des détenus avec les détails concernant leur statut juridique, en vue d’un suivi spécifique de leurs dossiers.
L’Ambassade des États-Unis en Haïti a annoncé ce lundi 17 juillet la remise de trois (3) générateurs d’oxygène au gouvernement haïtien via le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). Ces générateurs seront destinés à desservir 3 grands hôpitaux du pays.
D’une valeur totale de 500 000 dollars américains, ces générateurs d’oxygène sont offerts par le Programme d’Assistance Humanitaire du Commandement Sud de l’Armée des États-Unis (SOUTHCOM), un grand supporter du MSPP et de la Direction de la Protection Civile (DPC), comme indiqué dans le communiqué de l’Ambassade américaine.
Selon ledit communiqué, le Ministère de la Santé Publique a décidé d’affecter ces générateurs d’oxygène à trois centres hospitaliers clés : l’Hôpital Universitaire de la Paix, situé à Delmas 33, l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), situé à la rue Monseigneur Guilloux à Port-au-Prince, et l’Hôpital Saint Nicolas de Saint Marc.
L’ancien délégué départemental de l’Ouest sous la présidence de Jovenel Moïse, Joseph Pierre Richard Duplan, a comparu ce lundi 17 juillet devant le magistrat instructeur Jean Wilner Morin dans le cadre de l’enquête sur le massacre de La Saline.
L’audition de l’ancien officiel a duré environ trois (3) heures. Son avocat, soulignant que l’instruction est secrète, a affirmé que son client a répondu à toutes les questions du juge Morin.
Joseph Pierre Richard Duplan et Fednel Monchery ont été impliqués dans ce massacre par divers rapports d’organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme.
Il convient de rappeler que ce carnage a eu lieu en novembre 2018 à La Saline, une zone au nord de Port-au-Prince, lorsque des individus armés ont brûlé tout sur leur passage et ont exécuté ou lynché des citoyens.
Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), lors de différentes attaques survenues du 1er au 13 novembre 2018, environ 80 personnes ont perdu la vie et une vingtaine d’autres ont été blessées.
La Direction Générale de l’Administration Générale des Douanes (AGD) a annoncé, ce lundi, l’ouverture d’un guichet spécial dédié aux grands importateurs à partir du mercredi 19 juillet 2023 pour le traitement de leurs déclarations en douane.
Cette mesure vise à faciliter les échanges et, en particulier, à accélérer le processus de dédouanement des marchandises importées, selon un avis émis par l’institution à l’attention des opérateurs économiques, des importateurs de marchandises, des responsables de bureaux de douane et de l’ensemble du personnel douanier.
« Les grands importateurs seront sélectionnés en fonction du volume, du poids, de la valeur en douane et des droits et taxes payés pour les marchandises importées », a précisé l’AGD, ajoutant que la liste des grands importateurs sélectionnés sera affichée au Bureau de la Douane de l’Aéroport de Port-au-Prince.
L’institution a indiqué que le bénéfice de cette mesure de facilitation ne dispense pas les grands importateurs du contrôle douanier.
Dans ce contexte, l’AGD exhorte les responsables de bureaux de douane et l’ensemble du personnel douanier à faire preuve de franche collaboration et de professionnalisme dans l’exécution de cette nouvelle disposition.
De plus en plus de jeunes filles et garçons s’engagent pour un Haïti meilleur à l’avenir malgré les tumultes venant de tous horizons. Dans cette lignée se trouve le jeune professionnel Jean Gardy CHARLES, né le 13 juin 2000.
Jean Gardy CHARLES, issu de la génération 2000, est aujourd’hui professeur, activiste environnemental, conférencier, fondateur et coordonnateur d’une organisation, étudiant en gestion des affaires et en journalisme, entre autres.
« Je suis fier d’être un jeune Haïtien dévoué, fougueux et motivé pour inspirer d’autres jeunes dans le pays et à l’étranger», nous dit-il.
« Ma première motivation était de devenir ingénieur civil ou médecin. En effet, après avoir terminé mes études secondaires en septembre 2019, je voulais intégrer une faculté de médecine pour réaliser mes rêves. Malheureusement, je n’ai pas pu poursuivre mes études en médecine et j’ai dû tout abandonner pour étudier la gestion des affaires et commencer à suivre des formations sur l’environnement », raconte l’ancien élève de l’école nationale de Saint Georges des Cayes.
Il se réjouit de ses réalisations au cours des dernières années. Selon lui, malgré les difficultés du pays, il a pu accomplir beaucoup de choses sans aucun soutien des institutions, mais avec l’aide de quelques proches. « Il est vrai que j’ai rencontré pas mal de difficultés, tout comme les autres champions de la vie, mais je reste focus et j’avance la tête haute », nous dit-il fièrement.
SOVEM
Jean Gardy CHARLES est le fondateur et coordonnateur général de la Structure Organisée des Visionnaires pour un Environnement Meilleur (SOVEM), lancée le 5 juin 2022. Il s’agit d’une initiative de jeunes volontaires engagés et conscients des enjeux environnementaux, déterminés à contribuer par des actions concrètes suivant une démarche visionnaire axée sur le développement durable (ODD).
« L’idée de lancer SOVEM m’est venue après avoir regardé un documentaire sur la crise environnementale à travers le monde. J’ai alors décidé de m’engager dans une cause qui concerne tout le monde, puis je me suis mis au travail. J’ai passé plus de 3 mois à travailler sur le nom. J’avais jusqu’à 25 noms en lice. Finalement, SOVEM a été retenu après consultation de mes proches », relate l’ancien élève de l’institution Charles Darwin.
Lui et le staff de SOVEM ont pour objectif de créer des écosystèmes liés à la protection du climat afin de réduire les risques d’épidémies ou de pandémies liées aux changements climatiques.
Génération 2000
Lors de notre entretien, l’activiste a tenu à donner des conseils utiles aux jeunes du pays, en particulier à la génération de 2000. Pour le champion de la dernière édition du concours jeunes leaders d’Haïti, les jeunes doivent faire preuve de discipline, de créativité, prendre conscience de leur situation précaire et travailler dur pour y remédier.
Aujourd’hui, Jean Gardy CHARLES participe à de nombreuses activités, notamment des conférences, dans le but de développer son réseau social et de partager ses expériences avec d’autres jeunes. Ses principales activités sont les études, la lecture, l’écriture, l’animation d’événements en tant que maître de cérémonie et les conférences sur les objectifs de développement durable (ODD).
Gwo vag chalè se yon fenomèn meteyowolojik ki ka gen konsekans grav sou sante moun. Dènye tan sa yo, nou temwen an Ayiti yon ogmantasyon nan tanperati a kote chalè a pase nan yon nivo ekstrèm. Gen danje nan sa e gen mwayen pou n pwoteje tèt nou.
Daprè yon dènye rapò Òganizasyon Mondyal Meteyowolojik pibliye, li trè posib pou nan senk ane k ap vini yo pou li fè pi cho sou planèt la. Nivo mwayèn tanperati anyèl sou sifas tè a ka depase nivo pre-endistriyèl yo pa plis pase 1.5 °C pou omwen youn nan senk ane kap vini yo. Malgre sa pa vle di li pral rete pèmanan.
Efè chalè sou sante nou
Efè gwo chalè sou sante nou ka gen ladan : fatig, kranp nan kèk pati nan kò nou, gratèl, tèt fè mal ak lòt ankò.
Gwo vag chalè sa yo rale dèyè yo anpil pwoblèm pou sante imen yo, pa etone n si n wè gen moun k ap di yo gen kè plen epi y ap vomi, selon Doktè Jean Paul Job, ki gen klinik li nan kapital la.
Fas ak konsekans yo, kategori ki gen plis risk yo se moun aje, timoun, fanm ansent ak moun ki gen maladi kwonik.
Konpòtman pou n genyen
Li enpòtan pou n pa ekspoze nan solèy la pandan yon peryòd tan ki long, pa fè egzèsis fizik difisil, pa bwè alkòl oswa bwason ki gen anpil sik ladan, pa kite timoun yo nan yon machin ki estasyone epi pa inyore siy dezidratasyon yo.
Li enpòtan tou pou n pa inyore nenpòt sentòm malèz epi chèche èd medikal si sa nesesè.
Rete idrate, mete rad lejè epi repoze nan yon kote ki fre, ka ede nou konbat gwo chalè sa. Si nou santi sentom grav tankou konfizyon, pèt konesans oswa kriz, kouri al wè medsen.
Dans un communiqué de presse daté du jeudi 13 juillet 2023, le Réseau de défense des droits humains (RNDDH) recommande aux autorités étatiques de tout mettre en œuvre pour mettre fin à la protection du chef de gang armé Vitelhomme Innocent et démanteler tous les gangs armés afin de rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays.
L’organisation souligne que le pouvoir du chef de gang Vitelhomme Innocent, qui dirige le gang « Kraze Baryè », augmente chaque jour et qu’il prend délibérément le contrôle des communes de la Croix-des-Bouquets, de Delmas, de Pétion-ville et de Tabarre, sous le regard du haut commandement de la PNH.
Dans la nuit du 13 juin 2023, des membres de ce gang se sont introduits dans la résidence privée de la journaliste de Radio Vision 2000 et propriétaire de Télé Pluriel, Marie Lucie Bonhomme. Ils ont saccagé sa maison avant de procéder à son enlèvement. « Elle a été conduite au fief du gang Kraze Baryè, où elle a été soumise à un interrogatoire conduit par Vitelhomme Innocent qui, vers 5 heures du matin, a ordonné à ses sbires de la relâcher ».
Quelques jours plus tard, le 20 juin, à Tabarre, des bandits armés ont enlevé son conjoint, Pierre Louis Opont, ancien président du Conseil Électoral Provisoire (CEP). Jusqu’à présent, il n’a pas été libéré après plus de 20 jours de séquestration. Pour réclamer sa liberté, la structure SOS journaliste annonce une marche pacifique prévue pour le dimanche 16 juillet à Pétionville.
Parallèlement, le RNDDH documente plusieurs autres cas d’assassinats, de tentatives d’assassinats et d’attaques armées survenues entre le mois de mai et le début du mois de juillet. Ces actions marquent une recrudescence des actes de banditisme enregistrés plus d’un mois après le lancement du mouvement Bwa Kale, qui avait favorisé une amélioration tangible de la situation sécuritaire dans le pays et contribué à réduire l’arrogance des bandits armés.
Au moins 40 personnes ont été enlevées, 75 ont été assassinées et plusieurs autres ont échappé à des tentatives d’assassinat, entre le 1er mai et le 12 juillet 2023.
Le RNDDH critique vivement l’inertie des autorités étatiques ainsi que de l’institution policière face à la détérioration de la situation sécuritaire.
« C’est le mutisme total du côté des autorités étatiques qui livrent encore une fois la population haïtienne aux bandits,à charge pa elle de résoudre les problèmes d’insécurité auxquels elle est confrontée », déplore le RNDDH.
Ainsi, dans la commune de la Croix-des-Bouquets, une chasse aux sorcières, qualifiée de processus de nettoyage par certains résidents de Lilavois et de Bon Repos, est menée sur la base de préjugés, un acte discriminatoire qui consiste à juger une personne en raison de son apparence physique.
Des personnes ciblées sont exécutées par des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) avec la complicité de riverains. Elles sont accusées de servir de relais pour le compte du gang armé de Canaan qui manifeste sa volonté de prendre le contrôle de Lilavois, ajoute le RNDDH.
L’organisation appelle donc les agents de la PNH à mettre fin aux exécutions sommaires qui se produisent dans la Croix-des-Bouquets. Elle recommande l’arrestation, conformément à la loi, des personnes soupçonnées d’avoir commis des actes criminels afin qu’elles puissent être traduites devant les instances judiciaires et répondre des accusations portées contre elles.
L’Unité HydroMétéorologique d’Haïti a publié un bulletin météo ce jeudi 13 juillet 2023, annonçant que la Caraïbe centrale est menacée par une onde tropicale localisée à l’est de la République dominicaine. Selon l’UHM, le passage de cette onde sur l’île entraîne un temps nuageux, venteux et pluvieux par endroits, ainsi qu’une légère baisse de température aujourd’hui.
« La Caraïbe centrale est sous l’influence d’une onde tropicale localisée sur la partie Est de la République dominicaine ce matin. En effet, le passage de cette onde sur notre île entraîne un temps nuageux, venteux et pluvieux par endroits et une baisse de température sur le pays (Haïti) aujourd’hui », peut-on lire sur le site de l’UHM.
Ce bulletin météo prévoit un temps nuageux ce matin à Haïti, avec des vents par endroits tout au long de la journée et une légère baisse des températures pendant le passage de l’onde sur le pays. Le ciel deviendra nuageux à couvert en après-midi et en soirée.
Par ailleurs, des averses modérées localement orageuses sont prévues sur le pays, notamment dans le Sud et les Nippes en journée, puis dans le Centre, l’Artibonite, le Nord-est, le Nord et le Nord-ouest en après-midi et en début de soirée.
Le bulletin météo prévoit des conditions météorologiques plus ou moins stables pour le week-end, ce qui réduira les risques de pluie sur le pays au cours de ces deux jours.
Dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain Anthony Blinken ainsi qu’au Secrétaire adjoint aux hémisphères occidentales Brian Nichols, Global Justice Clinic, New York University School of Law International Human Rights Clinic, Harvard Law School ont exprimé leur préoccupation concernant le soutien continu des États-Unis au gouvernement actuel d’Haïti. Selon eux, ce le Premier ministre Ariel Henry n’a pas réussi à enrayer la détérioration de la situation depuis la mort de l’ancien président Jovenel Moïse.
« Alors que nous commémorons le deuxième anniversaire de l’assassinat du président Jovenel Moïse, des progrès en matière de droits de l’homme et de sécurité ne seront possibles que si le peuple haïtien a la possibilité de changer de gouvernement. Cela ne sera réalisable que si les États-Unis cessent de soutenir un gouvernement illégitime », peut-on lire dans cette lettre.
Ces institutions ont décrit un sombre tableau d’Haïti, soulignant la prise de contrôle de vastes zones du pays par des gangs qui brutalisent la population et privent les gens d’un accès aux services de base. Les violences augmentent chaque jour, avec des enlèvements, des violences sexuelles et des massacres. La pauvreté extrême, l’inflation et la violence des gangs ont plongé la moitié de la population haïtienne dans une situation de faim critique. L’emprise sur l’État et la corruption ont sapé la démocratie et poussent de nombreux Haïtiens à fuir le pays, ont-elles ajouté.
En juin dernier, continuent-elles, des groupes de défense des droits de l’homme ont appelé à une réponse internationale en matière de droits de l’homme pour tracer la voie à suivre en Haïti. La première étape consistait, pour les acteurs internationaux, à cesser de soutenir le groupe de personnes qui a engendré la crise et à soutenir la mise en place d’un gouvernement de transition légitime chargé d’organiser des élections libres, équitables et crédibles.
Ces universités invitent les États-Unis et d’autres acteurs internationaux à :
Soutenir la mise en place d’un gouvernement de transition légitime chargé d’organiser des élections libres, équitables et crédibles ;
Fournir une assistance technique pour rétablir la sécurité, la justice et la responsabilité ;
Arrêter le flux d’armes des États-Unis vers Haïti ;
Encourager un processus de réparation sous contrôle haïtien, avec une garantie de non-répétition des injustices infligées par les puissances étrangères ;
Répondre aux besoins humanitaires urgents, y compris l’accès à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé adéquats et au système éducatif.
Selon ces institutions, il est crucial que le gouvernement des États-Unis et d’autres acteurs de la communauté internationale respectent la souveraineté du peuple haïtien et permettent à Haïti de construire sa propre démocratie.
La fausse Consule Esther Dacius a été arrêtée en République dominicaine puis transférée à la Police Nationale d’Haïti via la DCPJ, le samedi 8 juillet 2023. Un mandat avait été décerné à son encontre pour escroquerie, faux, abus de confiance et association de malfaiteurs.
En effet, ce dossier avait fait la Une. Selon la Police Nationale d’Haïti, de nombreuses plaintes ont été déposées au cours des années 2022 et 2023 au niveau du Bureau des Affaires Financières et Économiques (BAFE/DCPJ) contre Esther Dacius et son époux Marckenshy Honoré pour les infractions susmentionnées.
Accusée d’escroquerie, Esther Dacius prenait l’habitude de se faire passer pour une « Consule à l’ambassade du Canada ». Ceci, en utilisant des faux sites au nom de ladite ambassade afin d’escroquer ses victimes, précise une note de la PNH.
Par ailleurs, son époux est également activement recherché par la PNH. Du nom de Marckenshy Honoré, il jouait le rôle d’intermédiaire et secrétaire entre les victimes et sa femme.
Notons que c’est le mois de mars dernier que l’ambassade du Canada en Haïti avait alerté contre des arnaques d’où la nommée Esther Dacius se faisait passer pour une employée du gouvernement fédéral canadien. Cette femme prétendait qu’elle travaille à l’immigration canadienne et occupe le poste de consultante honoraire à l’ambassade du Canada en Haïti, avec un salaire de 12 000 dollars canadiens.
Li nòmal pou ou santi w gen dòmi aprè ou fin manje. Santiman fatig sa se akòz diferan faktè, tankou kantite ak kalite manje w ap konsome epi nivo aktivite fizik ou. Konsa tou, li enpòtan pou w konprann konsekans dòmi aprè ou fin manje ka genyen sou sante w.
Santi ou anvi dòmi an se yon fenomèn ki pa etranje nan pwosesis dijestif la. Daprè Doctissimo, yon sit entènèt ki pale sou koze nitrisyon, lè ou manje, kò ou ogmante pwodiksyon ensilin pou ede absòbe eleman nitritif nan manje. Sa ka mennen fenomèn ki rele « hypoglycémie », sa nou rele an kreyòl sik nou ba, ki ka fè ou fatige. Anplis, manje ki gen anpil idrat kabòn tankou diri, fwi, legim, pen, pòmdetè, elatriye ak manje ki gen anpil grès pran plis tan pou dijere, sa ki ka fè ou anvi dòmi.
Lè w ap fè dijesyon ou itilize an mwayèn 10% enèji ou genyen pandan jounen an. Moulen, vale, absòbe ak trete eleman nitritif yo se yon bagay ki konsome anpil enèji, ki diminye enèji lakay nou aprè ou fin manje.
Plis manje an lou se plis dijesyon an pran plis tan. Lè sa li vin akonpaye fatig, fè ou anvi domi.
Daprè sit entènèt Lavilab, dòmi aprè w fin manje ka mennen nan pran pwa ak pwoblèm dijestif si manje a pa dijere byen. Dòmi aprè ou fin manje ka diminye nan somèy ou, ogmante risk pou ou gen asid ak lestomak boule, epi lakòz nivo sik nan san an vin wo pou moun ki dyabètik. Li ka lakòz tou fatig ak somnolans pandan jounen an.
Kòman evite konplikasyon
Toutfwa, gen kèk konpòtman ou ka afiche pou w evite gen pwoblèm dijestif epi pou ou ka dòmi anpè. Ou ka tann pou pi piti dezèdtan aprè ou fin manje pou w ale nan kabann.
Espesyalis yo tou konseye pou nou evite manje lou ak anpil grès avan n dòmi. Manje pi piti, pi souvan manje pa pòsyon pandan jounen an.
Li bon pou n evite manje pike, evite bwason ki gen alkòl ak bwason gazez avan n dòmi. Lè nou dòmi sou bò gòch, sa ede n gen yon pi bon dijesyon.
San bliye, kenbe yon vi aktif ak fè egzèsis regilyèman ka ede n kontwole dijesyon epi kenbe yon pwa nòmal ki ap fè n an bòn sante.
Des citoyens et citoyennes ont foulé le macadam ce dimanche 9 juillet 2023 dans plusieurs villes d’Haïti et du monde entier pour prendre part à une marche baptisée « Souf Pou Ayiti », lancée par le Bishop Gregory Toussaint, afin d’exprimer leur ras-le-bol face à la situation chaotique du pays.
À Port-au-Prince et dans d’autres villes du pays, des milliers de personnes ont marché sous un soleil de plomb pour demander un halte là , « Souf Pou Ayiti ».
« Quand nos ancêtres ont brisé les chaînes de l’esclavage en 1804, ils envisageaient de quitter un monde d’esclaves pour un monde libre, tout en rêvant d’une terre de liberté, d’égalité et de fraternité. Pourtant, plus de 200 ans plus tard, nous sommes plongés dans l’amertume, la division, la misère, l’inégalité et l’oppression. Et nous n’atteindrons même pas la terre promise et espérée », déclare le Bishop Gregory Toussaint depuis la Floride. C’est pour cela qu’aujourd’hui, comme le peuple israélien l’a fait, nous marchons afin d’abattre les murailles de Jéricho et de surmonter tous les obstacles, souligne-t-il.
Pasteur Grégory Toussaint
« Aujourd’hui, nous avons marché en Haïti et dans plusieurs autres villes du monde. Cette marche doit être le symbole de notre unité afin que nous puissions obtenir ce que nous avons du mal à atteindre depuis deux siècles. Nous devons réaliser que nous ne sommes pas seulement un pays, mais une nation », déclare le responsable de Shekinah devant une foule nombreuse.
Et notre participation à cette marche consiste à assumer publiquement notre responsabilité envers les affaires concernant notre pays. La vérité est telle que nous ne sommes pas tous coupables, mais nous sommes responsables. Seuls nous, les Haïtiens ordinaires, pouvons apporter une réponse véritable et durable aux péripéties du pays, affirme le leader religieux.
L’intervention de l’initiateur de ce mouvement a duré plusieurs minutes. « Cette marche n’est pas seulement un moment fort, mais le début d’un grand mouvement. Un grand mouvement qui continuera à prendre de la force et à gagner du terrain jusqu’à ce que nous obtenions des résultats concrets. Quand le moment viendra, nous exercerons notre pouvoir de vote sans jamais le vendre. Aujourd’hui, en tant que diaspora, nous marchons pour dire que nous utiliserons notre influence électorale dans la diaspora pour lutter en faveur d’une meilleure Haïti », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les organisateurs ont profité de l’occasion pour demander aux participants d’accompagner leurs publications sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SoufPouAyiti, et de mentionner le président américain Joe Biden, le Premier ministre du Canada Justin Trudeau, le président français Emmanuel Macron, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres et l’ONU.
Une foule immense au champs de Mars pour participer à la mache/le 9 juillet 2023/
La Floride, le New Jersey, Boston, Ottawa, Toronto, Paris et d’autres villes du monde entier ont participé à cet événement.
Le groupe musical Zafèm poursuit sa belle aventure et conquiert de plus en plus le cœur des mélomanes. Pour sa grande première ce samedi 8 juillet 2023, au Melrose Ballroom de New York, le groupe chouchou des Haïtiens s’offre une soirée historique, à la hauteur des attentes.
Zafèm a une fois de plus confirmé sa place dans l’industrie musicale haïtienne (HMI) après cette soirée éblouissante marquant sa grande première depuis la sortie de son album LAS.
La soirée a débuté avec une danse folklorique haïtienne, au son des tambours, d’une jeune fille vêtue d’une robe blanche avec deux mouchoirs rouges et noirs attachés à sa ceinture . Puis, l’attendu Zafèm a enfin pris place devant un public assoiffé.
Pour commencer, le groupe a interprété la chanson « Kou Siprann » du chanteur Beethova Obas, rendant ainsi un hommage remarquable aux différents artistes haïtiens décédés qui ont marqué le secteur musical haïtien. Sur un grand écran défilaient des photos de rappeurs et de chanteurs, dont Mikaben entre autres.
L’interprétation de la première chanson de l’album « Lalin Ak Solèy » a été le coup d’envoi qui a chauffé toute la salle, emportée par la magie du groupe.
Réginald Cangé et Dener Ceide donnent le ton
Les deux grands talents du groupe ont créé une connexion totale, pleine d’énergie, avec le public de Melrose Ballroom. Avec Réginald Cangé très exubérant sur scène et un Dener Ceide au sommet de sa forme avec sa guitare les attentes des spectateurs ont été comblées. Les rythmes entraînants et les mélodies envoûtantes ont créé une ambiance festive où les gens dansent, chantent et se laissent aller à la joie pure.
Le groupe enchaîne les morceaux de l’album LAS dont » Dlo dous », Le plein », Abracadabra entre autres. Les musiciens, dont certains sont des virtuoses reconnus dans le secteur musical, tandis que d’autres sont de nouveaux talents, ont été complices pour créer un spectacle inoubliable laissant une saveur empreinte d’émotions.
Zafèm a offert une scène où la magie opère, où la musique devient un lien puissant, où l’amour et la satisfaction se rejoignent, et où l’énergie partagée entre les chanteurs et leur public atteint des sommets inégalés. Reginald et Céide sont en train de créer l’histoire dans le secteur musical haïtien, alors que c’est la première fois que le groupe a performé devant un public depuis sa création en 2019.
Cette première manche est le début d’une longue aventure pour la jeune formation qui honore ce dimanche sa deuxième prestation toujours à New York avant de rencontrer son public en Haïti au mois d’août prochain.
Un jet privé s’est écrasé tôt ce samedi matin avec à son bord six personnes qui n’ont pas survécu. Le crash a eu lieu près de l’aéroport de Murrieta, au sud-est de Los Angeles, selon l’autorité américaine de l’aviation civile (FAA), rapporte l’AFP.
L’avion, un Cessna C550, qui décollait de l’aéroport international de Las Vegas, n’est pas arrivé à destination en raison d’un crash dont la cause demeure inconnue.
Selon un communiqué des services du shérif du comté de Riverside, l’aéronef était déjà en proie aux flammes dans un champ avant l’arrivée des policiers. Après avoir retrouvé les corps des six occupants, ils ont annoncé leur décès sur place.
Crédit photo : Nic Coury Archives Associated Press
L’homme d’affaires Emmanuel Michel, également connu sous le nom de Manno, est décédé dans la nuit du vendredi 7 juillet 2023 à la suite d’une attaque armée près de l’Université de Limonade, dans le Nord-est. C’est ce que rapportent plusieurs journalistes locaux.
Cet assassinat a suscité de nombreuses réactions dans le département du Nord-est du pays. Emmanuel Michel a été touché par un total de 8 balles lors de cette attaque meurtrière perpétrée par des individus non identifiés. Il a été transporté en urgence dans un centre hospitalier à Milot, où il a reçu les premiers soins nécessaires, selon une source sur place.
Malheureusement, l’homme d’affaires a perdu la vie pendant son transfert vers le bloc opératoire.
Il convient de noter qu’avant de succomber à ses blessures, la victime a eu le temps d’enregistrer une note vocale dans laquelle il accuse la mère de l’un de ses enfants d’être la commanditaire de cette attaque qui lui a coûté la vie.
La compagnie téléphonique Digicel, dans un communiqué publié ce samedi 8 juillet, apporte des précisions concernant la restructuration de son groupe où un accord a été signé avec trois (3) détenteurs d’obligations pour restructurer et réduire de manière considérable la structure de sa dette.
Dans ce communiqué, la compagnie de téléphonie mobile indique que ce nouvel accord va permettre à l’institution de « renforcer sa position financière, d’augmenter sa capacité d’investissement dans les différents marchés où il opère et de poursuivre ses engagements sociaux à travers ses différentes fondations ».
Par ailleurs, la Digicel a dévoilé les noms de ces détenteurs d’obligations que sont « Contrarian Capital Management, GoldenTree Asset Management et PGIM », des sociétés basées aux États-Unis, qui disposent de forts potentiels d’investissements.
Et, Oliver Coughlan, CEO du groupe, a déclaré que : « Ces trois sociétés ont obtenu le soutien de la majorité des détenteurs des obligations de la Digicel, et le processus devrait être finalisé dans les prochaines semaines et les équipes dirigeantes des différents marchés restent inchangées. »
Toutefois, Denis O’Brien, fondateur de Digicel, conserve une participation significative du capital et demeure plus grand investisseur individuel, a indiqué le communiqué de la compagnie, ajoutant qu’il restera impliqué en tant que l’un des neufs administrateurs du conseil reconstitué de la société.
À la suite de cette nouvelle, Jean Philippe Brun, Directeur Général de Digicel Haïti, estime que le marché haïtien ne peut que se réjouir de cet accord tout en promettant que la compagnie va se renforcer pour mieux servir les abonnés.
Maarten Boute, COO de Digicel Group, s’est réjouit de ce nouvel accord qui d’après lui va permettre à la Digicel de retrouver des capacités d’investissement importantes et une opportunité pour Haïti qui va en bénéficier largement.
Les autorités dominicaines ont interdit la marche prévue par la diaspora haïtienne le dimanche 9 juillet prochain, visant à attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise haïtienne. Cependant, les organisateurs prévoient de se joindre virtuellement aux 67 pays qui participeront à la mobilisation.
À l’initiative du pasteur John Henrys Santana et de l’évêque Gregory Toussaint, à travers une conférence de presse tenue à Miami et à l’église du Tabernacle de Dieu à Saint-Domingue, diverses organisations ont souhaité exprimer leur ras-le-bol face à la détérioration du climat sécuritaire en Haïti, par le biais d’une marche pacifique.
En invoquant la loi générale sur les migrations n° 285-04, qui interdit ce type de manifestation, le ministre Vásquez Martínez affirme qu’il est illégal pour les étrangers d’organiser des activités susceptibles d’affecter la paix sociale, la sécurité des citoyens ou l’ordre public en République dominicaine.
Par ailleurs, les organisateurs de cette journée de mobilisation ont salué la décision des autorités dominicaines, affirmant toutefois qu’elle était prise dans le strict respect de la loi.
Néanmoins, ils ont exprimé leur surprise car toutes les procédures nécessaires pour rendre la marche possible avaient été accomplies.
L’activité prévue pour le dimanche prochain en République dominicaine avait suscité un grand intérêt, obtenant plus de 113 000 signatures, avec une participation importante de la diaspora haïtienne.
Lors d’une conférence de presse dans la nuit de mardi à mercredi, la Fédération brésilienne a annoncé la nomination de Carlo Ancelotti à la tête de la Seleção, à partir de juin 2024, avant même la Copa America qui se déroulera du 20 juin au 14 juillet. Cependant, ce choix est critiqué par le président brésilien Lula Da Silva.
Lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision locale SBT, relayée par le site Besoccer, le président Lula s’est montré défavorable à la nomination du coach madrilène à la tête de l’équipe nationale.
« J’apprécie Ancelotti, mais il n’a jamais été sélectionneur de l’Italie. Pourquoi il ne résout pas le problème de l’Italie, qui n’a pas participé au dernier mondial? », a-t-il demandé. De plus, Ancelotti n’a jamais dirigé d’équipe nationale malgré ses nombreux titres remportés, a souligné le chef de l’Etat brésilien.
L’homme de 77 ans préfère évaluer les capacités d’Ancelotti avant de penser à prendre les rênes de la sélection brésilienne. « C’est très facile de diriger une équipe en Europe avec onze joueurs de sélection. Ce qui est difficile, c’est de venir ici et de diriger les Corinthians (une équipe mythique qui lutte pour éviter la relégation au Brésil). J’aimerais voir si Ancelotti se débrouillerait bien avec les Corinthians », a-t-il lâché.
Ce n’est pas un problème d’entraîneur
Le technicien du club de Fluminense, Fernando Diniz, assure actuellement l’intérim à la tête de la Seleção. Selon Lula, « Il a de la personnalité, de la créativité et il est le patron dans le vestiaire », avouant être fan de lui.
Selon le chef de l’État, la sélection nationale n’a pas un problème d’entraîneur mais plutôt une bonne génération de joueurs capables de constituer une équipe solide et surprenante, susceptible d’obtenir des résultats.
« Le problème n’est pas Diniz, le problème est que nous n’avons pas aujourd’hui la qualité de joueurs que nous avions à d’autres époques », a-t-il notamment regretté.
La Seleção est privée d’entraîneur depuis sa défaite et son élimination lors du Mondial Qatar 2022 face à la Croatie en quarts de finale. Si le choix de Carlo Ancelotti reste validé, comme cela a été annoncé, il deviendra seulement le troisième entraîneur étranger à diriger l’équipe nationale du Brésil, et le premier depuis 1965.
Le Directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, a été auditionné ce mercredi 5 juillet par le magistrat instructeur Walther Wesser Voltaire dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse.
Après avoir quitté le cabinet du juge, Pierre Espérance, répondant aux questions des journalistes, a accusé l’ex-première dame Martine Moïse d’entraver l’enquête en refusant de se présenter devant le juge.
De plus, le défenseur des droits humains a suggéré que l’ancien Directeur général de la police, Léon Charles, pourrait être lié à l’assassinat du défunt.
« Il y a deux ans, cette affaire est toujours en suspens et nous ne connaissons toujours pas l’identité de la personne qui a commandité ce crime. Il est crucial que les autorités judiciaires haïtiennes et américaines collaborent pour connaître toute la vérité », a déclaré Pierre Espérance.
Le 7 juillet prochain marquera le deuxième anniversaire de l’assassinat tragique de l’ancien occupant du palais national. Bien que plusieurs personnes aient été arrêtées et interrogées, les résultats de l’enquête se font encore attendre.
Près de 24 heures après l’arrestation du ressortissant américain Robert Brenton dans la ville des Cayes, le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de cette juridiction a fourni des explications concernant les motifs de cette arrestation et annoncé que le dossier sera transféré au service de l’immigration et de l’émigration en vue de la déportation de Monsieur Brenton.
Le chef du Parquet des Cayes a indiqué que l’arrestation de Robert Brenton était survenue à la suite d’un ensemble de messages jugés attentatoires diffusés sur les réseaux sociaux par l’intéressé. « Incitation à la violence, trouble à la paix publique et ingérence dans les affaires de l’État, voilà les trois charges retenues contre Robert Brenton », a déclaré le Commissaire du Gouvernement lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 5 juillet.
Pour justifier son acte, Ronald Richemond a cité l’article 57 de la constitution haïtienne amendée, qui stipule, selon lui, que les étrangers n’ont pas le droit d’interférer dans les affaires politiques de l’État haïtien. Selon le chef du parquet, les messages diffusés par Robert Brenton sont troublants et pourraient porter atteinte non seulement à l’État, mais aussi à la population haïtienne.
Au moment de son arrestation, Robert Brenton était accompagné d’un homme armé qui, selon le Commissaire du Gouvernement, a réussi à s’échapper. « Robert a directement ciblé les quartiers populaires dans ses différentes interventions. Il attise les tensions dans ces quartiers pour mener d’autres activités dans le département du Sud », a commenté Monsieur Richemond, dont le nom est éclaboussé dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Garry Tess.
Me Ronald Richemond a également annoncé qu’il transférerait le dossier au service de l’immigration et de l’émigration du pays en vue de la déportation de Robert Brenton. Selon lui, le passeport de l’intéressé comporte des irrégularités.
Robert Brenton, à plusieurs reprises, s’est exprimé sur la situation globale du pays. Présenté comme un opposant farouche au gouvernement en place, il est surtout présent sur les réseaux sociaux en vue de conscientiser la population haïtienne sur la necéssité de lutter pour une meilleure condition de vie en passant par le renversement du pouvoir Ariel Henry.
À l’occasion de la fête de l’indépendance, les États-Unis déplorent trois fusillades ayant causé la mort de 10 personnes et fait près de 40 blessés.
En effet, au cours des derniers jours, trois fusillades distinctes ont eu lieu à Philadelphie en Pennsylvanie, à Baltimore dans le Maryland et à Fort Worth au Texas. Le président appelle à mettre un terme à ces fusillades meurtrières.
La violence armée exercée par les fusillades inquiète aujourd’hui aux États-Unis. Dans la nuit de lundi à mardi, une toute dernière fusillade a éclaté dans les rues de Philadelphie, faisant cinq morts âgés de 15 à 59 ans selon la police, qui a annoncé avoir arrêté l’auteur présumé. Deux garçons âgés de 2 ans et 13 ans ont également été blessés.
Le suspect, un homme d’une quarantaine d’années, était armé d’un fusil semi-automatique de type AR-15 et d’un pistolet. Il portait une veste pare-balles et des lunettes de ski au moment de l’attaque. Selon la cheffe de police de Philadelphie, Danielle Outlaw, il a tiré apparemment au hasard sur ses victimes, rapporte Radio Canada Info.
Au Texas, trois personnes ont également été tuées par arme à feu et huit autres blessées lundi soir à Fort Worth lors d’une fête organisée à la veille des célébrations de l’Indépendance américaine, selon la presse locale.
Quelques jours auparavant, deux personnes avaient été tuées et 28 autres blessées par des tirs lors d’une fête de quartier à Baltimore, sur la côte est des États-Unis. Dans cette affaire, plusieurs suspects sont recherchés par la police locale.
Le président Joe Biden souhaite mettre fin à la violence
Ces fusillades sont préoccupantes. Ainsi, le président américain Joe Biden a réclamé hier mardi la fin de ce qu’il qualifie d' »épidémie de violence par armes à feu ».
Le président démocrate se rappelle également les fusillades survenues un an auparavant. En effet, le 4 juillet 2022, un homme avait ouvert le feu lors d’un défilé organisé à Highland Park, près de Chicago, en Illinois, faisant sept morts et des dizaines de blessés, transformant ainsi cette journée de fierté patriotique en tragédie, a rappelé Joe Biden.
« Alors que notre nation célèbre le jour de son indépendance, nous prions pour que notre population soit libérée de la violence par armes à feu », déclare le président américain tout en saluant la récente mise en œuvre d’une interdiction des fusils d’assaut et des chargeurs à haute capacité en Illinois.
De plus, il demande que cela soit fait dans tout le pays et qu’on aille plus loin en mettant notamment fin à « l’impunité des fabricants d’armes » et en instaurant un contrôle universel des antécédents des acheteurs.
Le nombre d’armes à feu circulant aux États-Unis dépasse le nombre d’habitants. De plus, les États-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé parmi tous les pays développés. Selon le site Gun Violence Archive, plus de 44 000 personnes sont décédées en 2022, dont environ 24 000 par suicide.
L’Organisation des Nations unies (ONU) envisage d’aider Haïti à lutter contre les gangs criminels armés avec le déploiement d’une force internationale, qui ne remplacerait pas, toutefois, la Police Nationale d’Haïti, selon un document confidentiel de l’ONU consulté par le journal Miami Herald, en circulation entre certains États membres.
Selon ce qu’on peut lire dans un article publié par le Miami Herald ce mercredi 5 juillet, ce document confidentiel indique que : “ une force internationale ne doit pas remplacer, mais compléter la PNH, et lui fournir des capacités, des armes, des équipements et une expertise spécialisée adéquats. En plus, une coordination et une division du travail élevées entre la force et la PNH seront essentielles. ”
« Enhanced Security Support to Haiti, Non-paper » est le titre de ce document qui circule parmi les pays membres de l’ONU depuis le mois dernier. Le document offre diverses options que les pays doivent prendre en considération lorsqu’ils pèsent la demande de l’ONU. Le secrétaire général António Guterres, le gouvernement haïtien et l’administration pour diriger la mission de sécurité en Haïti. Les États-Unis ne veulent pas diriger un déploiement de troupes en Haïti, mais soutiennent la mission.
Le document confidentiel de sept (7) pages, qui souligne que ce n’est pas à des fins de planification, donne un aperçu de la pensée au siège de l’ONU, où les nations qui pourraient fournir des troupes et de la police ont cherché une plus grande clarté sur ce à quoi ressemblerait une mission de sécurité en Haïti.
Plus loin, l’ONU indique clairement, dans ce document, qu’à mesure que la prise de contrôle des écoles par des gangs, les viols de femmes et d’enfants et la brutalité générale s’intensifient, la police ne peut pas faire face à la crise par elle-même. “ La force mal équipée et sous-financée n’est pas seulement une cible des gangs, mais « les décès, les licenciements et une recrudescence des démissions » l’ont laissée avec à peine 3 500 officiers en service à un moment donné dans tout le pays ”, indique le document.
Haïti, un terrain difficile
Ledit document, répondant aux questions des pays membres qui envisagent d’offrir du personnel en uniforme, cherche à établir les paramètres, les règles d’engagement et le recours à la force, dans l’espoir d’amener plus de pays à monter à bord. Dans le même temps, les responsables de ce document disent qu’il est clair qu’Haïti est un terrain difficile et que tout mésaventure « serait sujette à un contrecoup ».
Le document reconnaît à la fois la réticence des nations à intensifier leurs forces et « l’opposition à toute force étrangère à l’étranger en Haïti ». En effet, plusieurs États membres se sont inquiétés de la probabilité qu’une telle force ne soit pas chaleureusement accueillie par le public, compte tenu de la longue histoire d’Haïti avec des troupes étrangères sur son territoire. Les préoccupations comprennent le sentiment du public à l’égard de la souveraineté et les perceptions de l’occupation, toujours selon le document.
De ce fait, reconnaissant qu’il est difficile d’évaluer de manière exhaustive l’opinion publique nationale, le document souligne qu’une stratégie d’information et de communication du public serait essentielle pour transmettre un message clair sur l’objectif de la force non-U.N et son obligation d’adhérer aux normes en matière de droits de l’homme.
Il faut mentionner que le document souligne également que « bien que la transition politique et la lutte contre les gangs restent séparées, les deux sont inextricablement liés ».
La réalité d’aujourd’hui dépasse 2004
Depuis octobre 2022, le gouvernement haïtien réclame le déploiement d’une force internationale armée pour matter les gangs criminels armés. Jusqu’ici, l’ONU n’arrive pas à voter une résolution pour passer à l’action pendant que la situation sécuritaire reste inquiétante.
La Jamaïque et certains pays africains se sont portés volontaires pour aider, mais ils leur doivent un pays assez grand et puissant pour prendre la tête d’une telle mission. “ Le problème le plus important est que nous avons besoin de pays qui ont le type robuste de force de police, et le type robuste d’équipement et de soutien logistique pour pouvoir également se porter volontaires », a déclaré lundi le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, disant que la plupart des pays caribéens et africains ont une capacité limitée à intervenir.
Le document confidentiel est basé sur les interventions passées de l’ONU en Haïti, sur les expériences de l’agence mondiale dans d’autres pays et sur les propres complexités de l’ONU, selon ce qu’une source qui le connaît bien a expliqué au Miami Herald.
Par exemple, la plupart des nations africaines qui se sont portées volontaires pour aider contribueraient des policiers, mais les experts sur les problèmes des gangs disent qu’Haïti a besoin d’actifs militaires pour s’engager dans la guérilla urbaine. Cela inclut les hélicoptères et les avions, ainsi qu’un hôpital pour s’occuper des blessés.
Le muscle militaire est ce que le Brésil, par exemple, a apporté à la mission de maintien de la paix qui a été déployée en Haïti en 2004 pour stabiliser la nation et aider la police à combattre les gangs après l’exil du président Jean-Bertrand Aristide. Après qu’une unité de police jordanienne ait été prise en embuscade en 2005, l’armée brésilienne a été déployée et a finalement repris le contrôle des gangs de Cité Soleil et d’autres bidonvilles près de la capitale, rappelle le Miami Herald.
Et, actuellement, la situation est bien pire et beaucoup plus complexe, disent les experts, craignant que tout déploiement de troupes étrangères ne soutienne le gouvernement haïtien qui est arrivé au pouvoir après l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Beaucoup de points touchés, le document de discussion ne dit pas toutefois combien coûterait la mission et ajoute qu’une stratégie de sortie serait basée sur les conditions en Haïti. Les paramètres comprennent : la PNH ayant la capacité de maintenir la libre circulation le long des routes nationales et des routes d’approvisionnement du pays, une diminution substantielle et soutenue de la violence des gangs, la capacité d’Haïti à tenir les groupes criminels responsables et des conditions de sécurité propices à « l’organisation d’élections ».
La Police Nationale d’Haïti
Le document porte un accent particulier sur la formation des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH), ce que les nombreuses missions de maintien de la paix de l’ONU n’ont pas réussi à faire avant. L’opération proposée ne serait nulle part de la taille de l’effort de maintien de la paix précédent, qui a duré 13 ans et a coûté plus de 7 milliards de dollars.
Le déploiement de troupes et de police en Haïti serait autorisé par le Conseil de sécurité, note le document, mais contrairement à une force de maintien de la paix, aurait « une empreinte légère, avec une faible visibilité, mais une grande mobilité et la volonté à mener des polices proactives conjointement avec la PNH pour dissuader la violence des gangs”.
Dans le document, l’ONU souligne que « la réduction du niveau de violence des gangs armés est un catalyseur nécessaire et urgent du processus politique, et de la préparation en douceur des élections, et repose sur le déploiement d’une force internationale spécialisée non liée à l’ONU, demandée à plusieurs reprises par le gouvernement haïtien depuis octobre 2022.
189 ressortissants haïtiens ont été interceptés en mer le samedi 1er juillet 2023 près des îles Turques et Caïques, puis ramenés au Cap-Haïtien alors qu’ils tentaient de rejoindre Miami.
L’opération a été menée conjointement par la Royal Turks and Caicos Islands Police Force Marine Branch et la Royal Bahamas Defence Force. Il s’agissait d’un navire en bois de 40 pieds de long transportant 140 hommes, y compris un mineur, et 49 femmes, qui tentaient de se rendre aux États-Unis.
Dans une vidéo publiée sur Unissons-nous, plusieurs d’entre eux déclarent avoir quitté le pays en raison de la situation difficile, laissant femmes et enfants derrière eux. Malheureusement, cette aventure a tourné au désastre. Pourtant, ils n’écartent pas la possibilité de saisir une autre occasion.
Malgré le programme humanitaire lancé par l’administration Biden-Harris pour faire face à la migration massive, de nombreux immigrants, dont des Haïtiens, continuent d’utiliser des voies illégales pour entrer aux États-Unis. Selon le commissaire de police des îles Turques et Caïques, Trevor Botting, 21 navires transportant plus de 2 600 migrants ont été interceptés en 2023 alors qu’on est au 7ème mois de l’année.
Une fusillade éclatée ce dimanche dans un quartier de Baltimore a fait de nombreuses victimes. Les faits se sont déroulés lors d’une fête dans la communauté de Brooklyn Homes, Baltimore, Maryland, États-Unis.
Le commissaire par intérim de Baltimore, Richard Worley, a indiqué que deux (2) personnes ont été tuées et vingt-huit (28) autres sont sorties blessées, dont trois (3) sont dans un état critique.
Les victimes décédées sont une jeune femme de 18 ans et un jeune homme de 20 ans. Et, les blessés ont entre 13 et 32 ans, dont plus de la moitié sont des mineurs, rapporte VOA Kreyòl.
Suite à cette fusillade, le maire de Baltimore, Brandon Scott, a exhorté toute personne ayant des informations sur le crime à aider les enquêteurs. Notions que près de 130 homicides et près de 300 fusillades ont été enregistrés à Baltimore au cours cette année.
La nouvelle direction de l’Administration Générale des Douanes a présenté le bilan des travaux effectués pendant un an sous le leadership du Directeur Général Julcène Edouard.
En effet, durant la première année (1er juillet 2022 – 1er juillet 2023) de la nouvelle équipe à la tête de l’AGD, les responsables affirment avoir réalisé d’importants progrès, notamment en enregistrant des records de recettes mensuelles, en effectuant des saisies d’armes, de munitions et d’autres produits prohibés, ainsi qu’en réalisant des réformes internes et en dispensant des formations aux cadres.
De plus, l’AGD dispose désormais d’un code d’éthique en douane, qui vise à promouvoir une gouvernance globale et à améliorer l’efficacité des services douaniers. Dans un souci de conformité aux normes internationales, l’Administration Générale des Douanes a publié un nouveau code douanier, fruit d’une collaboration entre le secteur privé, public et international, selon les responsables.
« La publication de ce nouveau code douanier constitue une avancée majeure dans nos efforts de réforme. Il est important de souligner que ce code facilite les échanges, notamment grâce à la mise en place d’un système d’opérateurs économiques agréés et au renforcement des contrôles douaniers », déclare Ralph Gracia, directeur des opérations de l’institution.
Il convient de noter que la douane haïtienne est l’une des plus anciennes douanes de la région caribéenne, avec les premières réglementations régissant les échanges extérieurs datant du 4 mai 1804. Depuis lors, ces règles ont subi d’importants changements.
Consciente de son rôle prépondérant, la douane haïtienne continue de déployer tous les efforts nécessaires pour s’adapter à la mondialisation, à un environnement en constante évolution, à promouvoir la compétitivité des entreprises, à soutenir les activités économiques, à lutter contre les trafics illicites transfrontaliers et à moderniser les mécanismes de perception des droits et taxes. C’est ce qu’affirme le Directeur Général Julcène Edouard, qui se dit fier de pouvoir compter sur des agents douaniers engagés dans la réalisation de ces missions.
Selon les responsables, d’autres projets importants sont actuellement en cours, notamment l’élaboration d’un statut particulier pour la Douane, la révision de la loi organique régissant l’institution et la mise en place d’un système de déclaration en douane pour les passagers entre autres.
Tout semble possible sur cette planète. Le maire de San Pedro Huamelula, au Mexique, s’est marié avec une femelle caïman pour le reste de sa vie. Ceci dans le but de demander prospérité et abondance pour ses concitoyens, conformément à une tradition vieille de plus de deux siècles.
Selon BFMTV, Víctor Hugo Sosa est le nom du maire de San Pedro Huamela, une communauté indigène chontal de l’isthme de Tehuantepec, située dans le sud de l’État d’Oaxaca, au Mexique qui a épousé une femelle caïman nommée « Alicia Adriana » afin de demander prospérité et abondance pour ses concitoyens de la ville.
Le maire exprime la profondeur de leur amour qui les a réunis dans une atmosphère cérémonieuse passionnée. « J’accepte cette responsabilité car nous nous aimons. C’est ce qui est important, il ne peut y avoir de mariage si on ne s’aime pas. Nous nous aimons et j’accepte d’épouser la princesse », a-t-il déclaré solennellement.
Depuis plus de 230 ans, dans cette ville, on célèbre l’union d’un homme et d’une femelle caïman en commémoration du jour où deux ethnies de la région, les Huaves et les Chontales, se sont unies par un mariage.
Selon la tradition, les différends entre deux villes ont pris fin avec le mariage du roi chontal, aujourd’hui représenté par le maire, et de la princesse huave, de San Mateo del Mar, symbolisée par le caïman dont la gueule est solidement attachée.
Après avoir perdu son deuxième match contre le Mexique jeudi dernier au State Farm Stadium, la sélection nationale doit impérativement remporter la victoire ce dimanche 2 juillet 2023 contre le Honduras pour espérer valider son billet pour les quarts de finale de la compétition.
Les Grenadiers ont bien commencé leur parcours dans la Gold Cup en battant les Qataris 2-1 grâce à des buts de Duckens Nazon et Frantzy Pierrot. Face au Mexique, malgré une résistance en première mi-temps, ils n’ont pas réussi à faire la différence lors de la seconde période. Les Mexicains ont facilement dominé les protégés de Gabriel Calderon (3-1).
Aujourd’hui, Haïti doit prouver sa force face à l’équipe hondurienne, privée de son capitaine et attaquant Alberth Elis. Ce dernier est forfait pour le reste de la compétition après s’être fracturé le bras lors du match contre le Qatar jeudi dernier. Selon les Girondins de Bordeaux, citant la presse hondurienne, il sera absent pendant plusieurs semaines.
Toute l’équipe haïtienne se mobilise
Lors d’une interview accordée à VOA, le sélectionneur de l’équipe nationale Gabriel Calderon se dit prêt mentalement et physiquement pour cette rencontre et reste confiant quant à la capacité d’Haïti à franchir cette étape décisive, évoquant la faiblesse de l’équipe adverse sur laquelle il compte capitaliser pour remporter le match.
« Nous jouons pour la victoire, mais avec un match nul, nous nous qualifierons », se rassure Duckens Nazon, ajoutant que la sélection nationale doit gagner pour envoyer un message aux autres équipes de la compétition. De son côté, Donald Guerrier affirme également être prêt à 100% pour affronter les Honduriens.
Haïti a déjà subi (3) trois défaites contre le Honduras, pour une seule victoire, en quatre matchs disputés, dont trois dans le cadre de la Coupe d’Or et un en match amical. Au Bank Of America Stadium, à Charlotte, en Caroline du Nord, les Grenadiers doivent arracher leur billet pour les quarts de finale.
En visite en Haïti ce samedi 1er juillet 2023, le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres opte, une fois de plus, pour le déploiement d’une force multinationale robuste afin d’aider le pays à faire face à la violence des gangs armés. À cette occasion, il s’est entretenu avec le Premier ministre Ariel Henry et plusieurs autres acteurs politiques ainsi que des membres de la Société Civile dont le pasteur Julio VOLCY, pour discuter de la crise haïtienne.
La visite du numéro un de l’organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, qui a durée quelques heures, n’a pas suscité de grands espoirs. Toutefois, il réitère sa volonté d’aider Haïti à faire face à la crise multidimensionnelle qui perdure depuis longtemps.
En effet, il plaide en faveur de l’intervention d’une force militaire spéciale, capable de combattre les gangs armés qui imposent leur loi dans le pays. Il appelle ainsi le Conseil de Sécurité à prendre une décision positive afin d’aider Haïti à sortir de cette situation dégradante.
Monsieur Guterres laisse entendre que les Nations Unies sont aux côtés des Haïtiens « pour soutenir tout effort national dans l’intérêt de toutes les Haïtiennes et de tous les Haïtiens, en particulier des jeunes qui méritent un avenir plus sûr, plus juste et plus pacifique ».
Rencontre avec des acteurs politiques et des membres de la société civile
Au cours de sa brève visite à Port-au-Prince, M. Guterres a rencontré plusieurs membres de l’opposition politique, notamment Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas, Liné Baltazar de PHTK et Magalie C. Denis de l’Accord Montana. Ces derniers maintiennent leurs positions, prônant un pouvoir bicéphale avec un Conseil Présidentiel.
Tandis que, le Premier ministre Ariel Henry et les signataires de l’Accord du 21 Décembre estiment qu’il est nécessaire d’élargir le Haut Conseil de Transition, de former un gouvernement d’Union Nationale et de mettre en place un Conseil Eléctoral Provisoire (CEP) pour l’organisation des élections.
De son côté, le Dr Julio Volcy, lors de sa rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU, affirme avoir exploré des solutions concrètes aux différents problèmes auxquels le pays est confronté.
« Une rencontre fructueuse et prometteuse aujourd’hui avec M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, pour discuter des défis spécifiques auxquels Haïti est confrontée. Nous avons exploré des solutions concrètes pour renforcer notre pays et améliorer la vie de nos concitoyens. Merci à M. Guterres pour son soutien et son engagement envers Haïti », a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Tandis que les acteurs politiques continuent de jouer à la marionnette au profit de leurs intérêts, la situation du pays se détériore, la crise humanitaire et l’insécurité généralisée étouffent toujours la population haïtienne. Que peut-on attendre donc de cette visite ?
Le Tribunal Supérieur Électoral (TSE) a privé l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro de son droit de se porter candidat à la présidentielle jusqu’en 2030, en raison d’abus de pouvoir lors de la campagne électorale de l’année dernière. C’est la première fois que le TSE condamne un ancien chef de l’État.
Selon les informations rapportées par l’agence espagnole EFE, la figure de la droite brésilienne a été reconnue coupable d’abus de pouvoir pendant la campagne électorale de 2022 par cinq des sept membres du Tribunal Supérieur Électoral (TSE).
La sentence a été prononcée par le juge Alexandre de Moraes, qui a été la cible d’attaques virulentes de la part du pocketnarisme avant et pendant la campagne électorale. Selon lui, cette condamnation est une réponse au populisme dégradant qui se propage par des discours haineux et antidémocratiques, cherchant à tromper les électeurs.
L’accusation portée contre Bolsonaro était liée à une réunion qu’il avait convoquée avec une cinquantaine d’ambassadeurs étrangers à la résidence officielle de la présidence le 18 juillet 2022. Lors de cette réunion, Bolsonaro avait tenté de discréditer la transparence du système électoral et la démocratie elle-même. Benedito Goncalves, le rapporteur du processus, a soutenu la position de la majorité des membres du TSE qui ont jugé Bolsonaro coupable d’abus de pouvoir.
Les juges ont considéré cette rencontre organisée par Bolsonaro comme une tentative de tromper les électeurs et de saper la démocratie, en plus d’une utilisation abusive des biens publics et des médias.
Le juge De Moraes a souligné que cette réunion n’était pas une simple opinion personnelle, mais plutôt une campagne de désinformation systématique avec des mensonges permanents et frauduleux visant à subvertir et pervertir le processus électoral et la démocratie elle-même.
Il a ajouté que la liberté d’expression n’autorise pas l’agression par le mensonge, la désinformation et la fraude, ni n’est un outil pour les dirigeants populistes extrémistes.
« La décision du tribunal prouve que des attaques abusives contre le système judiciaire et l’ordre juridique ont été perpétrées. Pour cette raison, j’enverrai une pétition à l’avocat général du gouvernement pour qu’il étudie la possibilité de demander réparation », a déclaré Dino, un allié important du président Luiz Inácio Lula da Silva.
De son côté, le ministre brésilien de la Justice, Flávio Dino, a déclaré ce vendredi que cette décision permettait au gouvernement d’évaluer la possibilité de demander réparation pour les dommages causés.
En revanche, la décision du TSE de le rendre inéligible jusqu’en 2030 pour avoir abusé de son pouvoir et utilisé de manière abusive les médias publics lors des élections de 2022 est un coup dur, a déclaré Bolsonaro, affirmant qu’il continuerait à travailler dans les limites de la Constitution, sans reconnaître la valeur de ses efforts.
« Aujourd’hui, je souffre d’une disqualification, je n’aime pas être inéligible en politique. Cette phrase n’est pas la mienne : personne ne tue, personne ne meurt », a-t-il ajouté.
L’ancien président de 68 ans ne pourra pas se présenter à des postes électifs ni occuper de postes dans l’administration publique pendant huit ans.
Un montant de 10 milliards 775 millions 021 mille 201 gourdes et 87 centimes a été collecté par l’Administration Générale des Douanes pour le seul mois de juin 2023. Les responsables de l’institution considèrent cette somme comme un nouveau record de performance.
« Grâce à une lutte acharnée contre la fraude menée dans tous les bureaux de douane du pays, nous avons réussi à collecter un montant de 10 775 021 201,87 gourdes pour le mois de juin 2023. Des records qui ne cessent de se multiplier », déclare la direction de l’AGD, ajoutant que cette performance est le résultat d’une série de réformes en profondeur initiées par la nouvelle équipe de l’AGD.
« Nous avons accéléré et optimisé tous les mécanismes de lutte contre la fraude à tous les niveaux », ont précisé les responsables, soulignant que cette direction générale met l’accent sur la lutte contre la sous-facturation. C’est ce qui explique la régularité des performances.
Les responsables de la douane soulignent qu’avec l’arrivée de cette nouvelle équipe, les cadres et les agents douaniers travaillent dans de meilleures conditions. Des primes sont également accordées aux employés.
La sélection haïtienne de football a perdu 1-3 face au Mexique ce jeudi soir lors de la Gold Cup 2023. Les Grenadiers se retrouvent donc à la deuxième place du groupe B.
Lors de cette rencontre, Donald Guerrier et Danley Jean Jacques, absents du onze de départ contre le Qatar, ont été titularisés par le sélectionneur Gabriel Calderon. Ce match était très attendu par le public haïtien, malheureusement les Grenadiers n’ont pas réussi à obtenir la victoire.
Malgré la domination écrasante des Mexicains qui ont failli marquer à plusieurs reprises, les Haïtiens ont réalisé une bonne première période, surtout sur le plan défensif, avec un Ricardo Adé impérial. Le score est resté inchangé (0-0) jusqu’à la pause.
Au retour des vestiaires, les joueurs haïtiens, en manque de concentration, ont perdu la balle au milieu de terrain, ouvrant ainsi la voie aux Mexicains pour marquer à la 46e minute grâce à Henry Martin (0-1).
Ensuite, dix minutes plus tard, à la 56e minute, sur une contre-attaque mexicaine et un mauvais placement de nos défenseurs, Ricardo Adé a marqué contre son camp (0-2).
Les Bleus et Rouges se sont ensuite réveillés et ont réduit l’écart à la 78e minute grâce à Danley Jean-Jacques (1-2), l’une des rares satisfactions de la sélection.
En essayant de décrocher le match nul dans les derniers instants, la sélection haïtienne a subi une nouvelle contre-attaque et encaissé un troisième but à la 83e minute (1-3).
Avec 3 points, la sélection haïtienne se classe deuxième du groupe B. Pour espérer se qualifier pour les quarts de finale de la compétition, elle n’a pas droit à l’erreur dimanche face au Honduras.
Pour sa première titularisation avec la sélection nationale haïtienne, Carl Fred Sainthé a fait bonne impression en étant l’un des joueurs clés de la victoire des Grenadiers (2-1) face au Qatar dimanche dernier.
Avec une prestation étincelante, le numéro 18 de l’équipe haïtienne est en train de conquérir le cœur du public haïtien.
Le milieu de terrain haïtien a été impeccable, très habile balle au pied et très précieux dans la récupération, un véritable box-to-box.
Contre l’équipe du Qatar, Carl a joué pendant 89 minutes, touchant 66 ballons, réussissant 38 passes sur 47 (81%), réussissant 100% de ses dribbles (4 sur 4), réussissant 3 tacles sur 4 (75%), et remportant 9 duels sur 17 (53%).
Bien que le joueur de 20 ans n’ait ni marqué ni délivré de passe décisive, sa capacité technique et sa vision de jeu hors du commun ne laissent pas les fans haïtiens indifférents.
Pour de nombreux observateurs, le natif de Grand-Goâve était le meilleur joueur du match.
En effet, le footballeur du North Texas SC est en train de se faire une place dans le onze initial de Gabriel Calderón. On espère que ce jeudi, face au Mexique, nous aurons droit à un Carl Fred Sainthé au sommet de sa forme.
Le Salvador établira, dans les prochains jours, un bureau de coopération en Haïti en vue de combattre les gangs criminels armés, a annoncé ce mardi le vice-président Félix Ulloa lors de la 57e réunion du système d’intégration centraméricain (SICA).
Lors de cette réunion qui s’est déroulée au Belize, le vice-président salvadorien Félix Ulloa a souligné l’efficacité de l’union centraméricaine lorsque les pays s’entraident pour surmonter les défis et améliorer le bien-être de leurs populations.
Il a également mentionné que le Salvador a signé un accord de coopération avec Haïti à Washington afin de renforcer cette fraternité. Le vice-président a précisé que cet accord autorise son pays à établir un bureau de coopération en matière de sécurité en Haïti.
Par ailleurs, dans son discours lors de cette réunion, le président dominicain Luis Abinader a demandé aux membres du SICA de soutenir la résolution de l’Organisation des États américains (OEA) qui appelle tous les États, membres à apporter une aide immédiate à Haïti pour renforcer la police nationale.
Il convient de mentionner que le gouvernement haïtien n’a pas encore annoncé la signature d’un accord de coopération avec le Salvador.
Sept (7) magistrats ont été exclus du système judiciaire par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), selon un procès-verbal de traitement des dossiers de certification des magistrats rendu public le lundi 26 juin 2023.
Le CSPJ a pris une décision concernant le statut de certains magistrats au sein du système judiciaire haïtien, après avoir examiné 82 dossiers de certification soumis par la Commission Technique de Certification (CTC). Parmi ces dossiers, 42 concernent des élèves-magistrats récemment diplômés de l’École de la Magistrature (EMA), et un dossier concerne une greffière qui doit passer cette étape obligatoire pour être promue juge.
Voici les noms des sept (7) magistrats non certifiés par le CSPJ :
Magistrat Dudié PROPHÈTE, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Quartier-Morin. Il n’a pas été certifié pour manque d’intégrité morale, caractérisé par le fait de rançonner les justiciables.
Magistrat Luc Kerlin CHARLES, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Saut d’Eau. Il n’a pas été certifié pour faux diplômes de fin d’études secondaires (Bacc I et II).
Magistrat Lyonel Ralph DIMANCHE, Ex-Doyen du Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets. Il n’a pas été certifié en raison de son implication dans des cas avérés de spoliation.
Magistrat Ernest ISAAC, Juge de siège au Tribunal de Première Instance de Miragoâne. Il n’a pas été certifié pour manque d’intégrité morale.
Magistrat Gesner MORISSET, Juge au Tribunal de Première Instance du Cap-Haïtien. Il n’a pas été certifié pour rançonnement des justiciables.
Magistrat Bruno LERICHE, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets. Il n’a pas été certifié en raison de son implication dans des cas avérés de spoliation.
Magistrat Chérimond SAINT-JULIEN, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Miragoane. Il n’a pas été certifié en raison de son manque d’intégrité morale.
Les vingt-huit (28) magistrats certifiés
Magistrat Jacky JEAN, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Gressier.
Magistrat David BOUCHÉ, Juge titulaire du Tribunal de Paix de Gressier.
Magistrat Michel DALEXY, Juge titulaire du Tribunal de Paix de Côte-de-Fer.
Magistrat Antonius ALEXANDRE, Juge titulaire a.i. au Tribunal de Paix de Jacmel.
Magistrat Mario JEAN, Juge titulaire a.i. au Tribunal de Paix de Marbial.
Magistrat Verdier DURÉ, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de La Vallée de Jacmel.
Magistrat Jonès SURPRIS, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Saint-Marc.
Magistrat Ferry BERNARD, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Ouanaminthe.
Magistrat Fedor Max ORILAS, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Ganthier.
Magistrat Clébert Pierre, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Cabaret.
Magistrat Jean Brunet NOEL, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Port-au-Prince (Section Nord).
Magistrat Anofaine MAÎTRE, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de Marigot.
Magistrat Marie Yvette FÉNÉLON, Suppléant Juge au Tribunal de Paix des Cayes.
Magistrat Venante EXANTUS, Juge titulaire a.i. au Tribunal de Paix de Cabaret.
Magistrat Hermano ALEXANDRE, Suppléant Juge au Tribunal de Paix de la Croix-des-Bouquets.
Magistrat Felismé BENJAMIN, Juge de siège au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.
Magistrat Jean Rigaud DURET, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets.
Magistrat Jacquelin FRANÇOIS, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Fort-Liberté.
Magistrat Mathieu CHANLATTE, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.
Magistrat Bernard SAINT-VIL, Ex-Doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.
Magistrat Auméreau LAINÉ, Doyen a.i. du Tribunal de Première Instance de Jacmel.
Magistrat Jean Robert DUBUISSON, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Mirebalais.
Magistrat Grégoire TOUSSAINT, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance d’Aquin.
Magistrat Berge O. SURPRIS, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.
Magistrat Paul dit Rubin MOISE, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance des Côteaux.
Magistrat Jules Gaspard, Juge et Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance d’Aquin.
Magistrat Kébreau ZAMOR, Substitut du Commissaire du Gouvernement près la Cour d’Appel de Port-au-Prince.
Magistrat Belette LAROSE, Juge à la Cour d’Appel de Port-au-Prince.
Les magistrats sur la liste d’enquête
Par ailleurs, le CSPJ dresse une liste de quatre (4) magistrats dont les dossiers nécessitent un approfondissement d’enquête. Il s’agit du magistrat Camille Elie ARMAND, suppléant juge au Tribunal de Paix de Jacmel ; du magistrat Evens LÉVÊQUE, juge titulaire au Tribunal de Paix de Cité Soleil ; du magistrat Francisco Marckensy BEAUPLAN, juge et juge d’instruction au Tribunal de Première Instance de Saint Marc ; et du magistrat Henri-Claude ADHEMAR, juge à la Cour d’Appel du Cap-Haïtien.
Les noms des élèves-magistrats diplômés de l’École de la Magistrature (EMA) sont au nombre de 42. Toutefois, une greffière du nom de Bélège CHARLES-FONTUS, greffière en chef au Tribunal de Première Instance de Jacmel, devrait également y intégrer, ont indiqué les conseillers.
Pour sa première sortie dans la Gold Cup 2023, la sélection haïtienne a battu ce dimanche 25 juin le Qatar 2-1 grâce à des buts de Dukens Nazon et Frantzdy Pierrot. Les Grenadiers obtiennent la deuxième place du groupe B derrière le Mexique.
Dès l’entame du match, on remarque une équipe haïtienne supérieure à celle du Qatar, presque à tous les niveaux.
Mais à la 20e minute de jeu, les Grenadiers ont concédé un but contre le cours du jeu suite à une erreur du gardien Alexandre Pierre. Profitant de cette occasion, l’ailier Yusuf Abdurisag a ouvert le score pour son pays.
Malgré des hauts et des bas, les Grenadiers ont finalement accéléré et pris le contrôle du match pour égaliser suite à une frappe de Frantzdy Pierrot contrée par la main d’un défenseur qatari, ce qui a logiquement provoqué un penalty.
Duckens Nazon, chouchou des Haïtiens, l’a transformé en but à la 45e minute, devenant ainsi le premier joueur haïtien à inscrire au moins un but dans 4 Coupes d’Or (Gold Cup) différentes : 2015, 2019, 2020, 2023.
Au retour des vestiaires, les Haïtiens ont toujours le contrôle du match. Malgré de nombreuses occasions manquées, les hommes de Gabriel Calderón Pellegrino ont inscrit leur deuxième but en toute fin de match grâce à une belle passe de Duckens Nazon, bien reçue par Carnejy Antoine, qui a ensuite servi Frantzdy Pierrot pour marquer dans les arrêts de jeu (90+9).
L’attaquant Duckens Nazon a été élu homme du match. Une sortie plus que réussie pour la sélection nationale qui affrontera le Mexique lors de sa prochaine rencontre, jeudi à 22 h 00 (heure haïtienne).
Cela fait maintenant une semaine que la classe politique haïtienne sans vergogne et des membres de la société civile sont retournés en Haïti à la suite du dialogue qui a tourné au fiasco en Jamaïque, un pays de la région des Caraïbes. Sans surprise, les acteurs n’ont réussi à parapher aucun accord pour trouver une solution définitive à la crise qui paralyse presque toutes les institutions du pays depuis près de deux ans.
En Haïti, il faut le reconnaître, le seul chef à qui l’on peut s’adresser est le tout-puissant Ariel Henry. Sans mandat, donc illégitime, il dirige seul et pour son propre intérêt le pays depuis juillet 2021.
Son gouvernement ne prend pratiquement aucune initiative pour résoudre définitivement la crise multidimensionnelle d’Haïti, comme si tout va bien.
Dans le tumulte des dialogues stériles et appauvrissants initiés par des politiciens véreux ou des mercenaires politiques, pour la plupart nouveaux riches, de nouveaux acteurs émergent évidemment, comme toujours. Ainsi, l’héritage laissé par ces « voyous politiques et économiques » qui se sont alliés avec la communauté internationale ne sera pas une simple infection que les générations futures pourront résoudre avec de simples antibiotiques. Il faut des personnes intègres qui comprennent le sens du pouvoir, et non pas ces cadavres en décomposition.
Les rouages continuent de tourner. Chaque groupe, en fonction de l’intérêt de son « blan », défend sa position à chaque rencontre. « La solution à la crise doit être haïtienne, pour les Haïtiens ». Voilà la phrase cynique et creuse des démagogues lorsqu’ils cherchent à gagner du temps et à piétiner les revendications des masses populaires haïtiennes qui attendent des réponses. Nous devons nous demander qui sont ces personnes qui se sont rendues en Jamaïque pour perdre du temps. Des étrangers ?
Les « dialogues » ne sont qu’une façon de faire passer le temps, c’est ce que nous constatons. Dans la vallée de la mort d’Haïti, où la misère et l’insécurité, fruits de nos « élites », règnent en maîtres, les jours deviennent de plus en plus sombres pour les véritables enfants de cette terre. À l’heure actuelle, nous assistons à nos « élites » qui enchaînent les échecs.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de l’homme d’affaires André Apaid et de chefs de gangs armés haïtiens lors de la clôture de sa visite à Washington, où elle a assisté à la 53e Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA).
En effet, la ministre Mélanie Joly a annoncé que le Canada impose des sanctions pour violation des droits de la personne, y compris la violence sexuelle, à l’encontre de quatre autres personnes liées à la situation en Haïti, à savoir l’homme d’affaires André Apaid et les chefs de gangs Joseph Wilson, également connu sous le nom de « Lanmò San Jou », Vitel’Homme Innocent et Johnson André alias « Izo ».
Selon le communiqué des autorités canadiennes publié ce vendredi, ces sanctions imposent une interdiction de transactions qui a pour effet de geler tous les avoirs que ces personnes pourraient détenir au Canada. De plus, ces personnes sont désormais interdites de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Lors de l’Assemblée générale de l’OEA, la ministre Mélanie Joly s’est entretenue avec ses homologues régionaux et a prononcé la déclaration nationale du Canada, qui soulignait la nécessité d’une collaboration multilatérale concertée pour renforcer la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit, ainsi que pour résoudre les crises relatives à la sécurité et à l’humanitaire en Haïti et au Nicaragua, mentionne le communiqué.
Alors que le Canada continue d’allonger sa liste de personnes sanctionnées en lien avec la crise haïtienne, les autorités locales, quant à elles, ne font qu’observer. Aucune poursuite n’est engagée au niveau de la justice haïtienne à l’encontre de ces personnes qui sont des hommes politiques, des hommes d’affaires et des individus armés connus de tous.
Les cinq passagers du submersible, partis explorer l’épave du Titanic, sont morts, a annoncé ce jeudi 22 juin l’entreprise OceanGate, organisatrice de l’expédition. Les gardes-côtes américains ont ensuite confirmé l’information quelques minutes plus tard, selon CNN.
« Nous estimons à présent que notre patron, Stockton Rush, Shahzada Dawood et son fils Suleman, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet, sont malheureusement morts », ont déclaré les responsables de l’OceanGate.
L’espoir s’est dissipé après quatre jours de mobilisation pour retrouver les cinq occupants du sous-marin « Titan », disparu. L’appareil a subi une « implosion catastrophique », entraînant la mort de ces cinq personnes à bord.
Ils étaient partis en expédition vers l’épave du Titanic, située à 4 000 mètres de profondeur dans l’océan Atlantique Nord. Les garde-côtes ont d’ailleurs confirmé que les débris retrouvés près de l’épave du Titanic par un robot participant aux recherches internationales appartenaient bel et bien au Titan. De plus, la queue de l’appareil a pu être identifiée, a annoncé le chef des garde-côtes, John Mauger.
Accablée par cette nouvelle tragique, la société OceanGate exprime sa gratitude envers tous ceux qui ont participé aux efforts de recherche du submersible. « Ces hommes étaient de véritables explorateurs qui partageaient un esprit d’aventure commun et une profonde passion pour l’exploration et la préservation des océans du monde… Nos pensées vont à ces cinq âmes ainsi qu’à chaque membre de leur famille en cette période tragique ».
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a publié ce mercredi le calendrier scolaire pour l’année académique 2023-2024. Selon un communiqué détaillant les informations relatives à cette année scolaire, les écoliers auront à passer 191 jours en classe contre 12 jours de congé.
En effet, la rentrée des classes est prévue le 11 septembre 2023 et la fermeture le 28 juin 2024, comprenant 191 jours de classe et 12 jours de congé, totalisant 955 heures d’enseignement pour le primaire et 1 146 heures pour le secondaire.
Selon ledit communiqué, la rentrée administrative et la rentrée des enseignants sont prévues au cours de la période allant du 21 août au 8 septembre 2023, et du 11 septembre au 6 octobre pour la mise en place des Conseils d’écoles, puis du 24 au 29 septembre pour le dépôt des listes de décisions de fin d’année.
Dates des examens officiels
Le nouveau calendrier programme les examens d’État comme suit :
9ème année fondamentale : 10 au 12 juin 2024
École normale d’instituteurs : 10 au 14 juin 2024
Centre d’éducation familiale (CEF) : 17 au 21 juin 2024
Fin d’études secondaires : 24 au 27 juin 2024
Formation technique et professionnelle : 1er au 26 juillet 2024
Pour conclure, le MENFP compte sur la collaboration de la population en général et de la communauté éducative en particulier pour la pleine mise en œuvre des dispositions du calendrier scolaire 2023-2024.
Un affrontement entre deux bandes rivales dans une prison pour femmes au Honduras a causé la mort de 46 personnes et fait cinq blessés ce mardi 20 juin 2023. La police locale rapporte que la majorité des victimes ont été brûlées vives et d’autres ont été tuées par balles.
Dans cette prison située à 25 km de la capitale, Tegucigalpa, qui compte environ 900 détenues, 46 personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors d’une confrontation entre des membres du gang Mara de la salvatrucha et du gang Barrio 18. Les personnes blessées ont été transportées à l’hôpital dans la capitale, rapporte Franceinfo.
Cependant, le porte-parole de la police, Edgardo Barahona, n’a pas précisé si toutes les personnes décédées étaient des détenues.
Choquée par cet assassinat monstrueux planifié par les maras, la présidente Xiomara Castro a destitué le ministre de la sécurité, Ramon Sabillon, en pleine nuit, a désigné l’ancien directeur général de la police nationale, Gustavo Sanchez.
Une enquête est en cours pour déterminer quelle bande est à l’origine de cette attaque, mais Delma Ordoñez, représentante des familles des détenues, pointe du doigt le gang Barrio 18 en indiquant que les victimes sont des membres du gang de la mara salvatrucha.
Les gangs continuent de semer la terreur dans les prisons du Honduras. En 2019, au moins 36 personnes ont été tuées lors d’affrontements dans des prisons de ce pays d’Amérique centrale, suite à une vague d’assassinats liés aux maras.
L’ancienne première dame Martine Moïse s’est exprimée lors d’une interview accordée à France, le lundi 20 juin, sur l’assassinat brutal de son mari, l’ex-président Jovenel Moïse, survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 dans leur résidence privée à Pèlerin 5, Pétion-Ville.
Madame Moïse a exprimé sa déception concernant la lenteur de l’enquête menée par les autorités haïtiennes sur l’assassinat de son mari.
Au cours de cet entretien d’environ 12 minutes, elle a évoqué une possible implication du gouvernement actuel dans ce magnicide.
« Je ne peux pas dire que le gouvernement actuel est impliqué, mais je peux dire que certaines personnes au sein du gouvernement ont des liens avec les personnes qui ont commandité l’assassinat de mon mari », a-t-elle déclaré.
Elle a insisté sur la nécessité de connaître la vérité, de savoir qui a commandité cet assassinat et pourquoi.
La veuve a profité de cette occasion pour appeler une fois de plus à l’ouverture d’une enquête plus approfondie par la Cour Pénale Internationale, restant confiante que justice sera rendue dans cette affaire.
Alors que la justice haïtienne marche à pas de tortue dans l’enquête relative à cet assassinat spectaculaire, les États-Unis avancent. Cependant, le juge fédéral Jose E. Martinez, qui a condamné Rodolphe Jaar à perpétuité dans le cadre de cette affaire, a fixé au mois de mai 2024 la poursuite des audiences des accusés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le Réseau des Animateurs et Journalistes Innovants d’Haïti, REAJIH, a fait son grand lancement le samedi 17 juin 2023 au local du Centre Pen, à Delmas 75. En cette occasion, deux jeunes journalistes haïtiens, très prisés, ont été invités à présenter une conférence-débat autour du sujet : » Le journalisme à l’ère du numérique : influence des médias sociaux sur la pratique du journalisme en Haïti ».
Le coordonnateur de cette nouvelle structure Gédeon Delva a plaidé en faveur d’une presse plus utile. Selon lui, le REAJIH détient trois principaux objectifs : « regrouper les journalistes et animateurs haïtiens au nom d’une structure prônant l’entraide malgré la diversité idéologique, philosophique, entre autres, permettre aux journalistes et aux animateurs membres d’avoir la compétence adéquate afin d’être performants dans n’importe quel média, haïtien ou étranger et protéger et défendre dans la mesure du possible les journalistes et animateurs membres et tous les journalistes du pays et à l’étranger ne pouvant jouir pleinement de leur liberté d’exercice du métier, garantie par la déclaration universelle des droits de l’homme ».
Les journalistes Ritzamarum Zetrenne et Godson Lubrun ont partagé le panel de cette conférence-débat aux côtés du journaliste Marx Stanley Leveillé, faisant office de modérateur.
Si les deux intervenants se sont mis d’accord sur le fait qu’il existe de mauvaises pratiques du métier de journaliste dans le pays, chacun, par contre, a abordé le sujet sur un angle particulier.
Pour le journaliste Zetrenne, masterant en management des médias, en raison de l’avènement de l’internet, notamment les réseaux sociaux, le journalisme a connu une certaine mutation dans le monde y compris en Haïti. Il a mis l’accent surtout sur la nécessité pour que les professionnels de l’information apprennent à mieux utiliser les réseaux sociaux pour pouvoir informer le grand public. Lors de son intervention, il a jeté un coup d’œil sur les changements qui s’opèrent dans les médias dits traditionnels en Haïti en raison de l’apparition de l’internet.
Membres fondateurs du REAJIH, Delmas 75
Pour Godson Lubrun, président de l’Association Haïtienne des Médias en Ligne, il y a nécessité de professionnaliser le métier de journaliste dans le pays. Très critique dans son intervention, Monsieur Lubrun estime qu’il est urgent que l’État et les associations de journalistes et des médias interviennent afin de régulariser la pratique du journalisme en Haïti.
Le Réseau d’Animateurs et Journalistes Innovants d’Haïti compte, précise Gédeon Delva, environ une trentaine de membres à son actif. Tous sont des jeunes professionnels évoluant en Haïti ou à l’étranger. C’est ainsi qu’il invite des étudiants en journalisme et professionnels à rejoindre REAJIH dans sa démarche afin de redorer l’image de la presse haïtienne ternie il y a longtemps.
Le plan du Canada visant à installer un bureau en République dominicaine pour aider Haïti à contrecarrer les gangs armés semble échouer. Les autorités dominicaines nient avoir conclu un tel accord avec les autorités canadiennes.
Lors d’une conférence de presse jeudi, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, avait annoncé l’implantation d’une cellule de coordination d’aide à Haïti en République dominicaine afin de mater les gangs armés qui règnent en maîtres et Seigneurs dans le pays. Selon Madame Joly, ce plan devrait être opérationnel d’ici cet été.
Par ailleurs, la ministre canadienne avait indiqué qu’une équipe serait également basée à Port-au-Prince dans le cadre de cette initiative.
Cependant, le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Alvarez, nie avoir conclu un quelconque accord autorisant l’installation d’un bureau sur le territoire dominicain. Selon lui, aucun accord n’a été conclu et le gouvernement dominicain n’a même pas discuté d’un tel plan.
Néanmoins, la ministre canadienne a confié à Reuters qu’elle continue de travailler avec 20 pays et organisations internationales pour renforcer la Police Nationale d’Haïti. Elle souligne également que des pourparlers sont en cours pour finaliser un emplacement qui soutiendra le travail du groupe à proximité géographique d’Haïti, sans préciser aucun autre endroit.
Dans une requête adressée au magistrat Chavannes Etienne, Doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince en date du 13 juin 2023, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), sollicite auprès du magistrat la désignation d’un nouveau juge sur le dossier PetroCaribe trop longtemps laissé dans un tiroir.
L’avenir du procès de l’affaire PetroCaribe a déjà été compromis avec les différents juges nommés sitôt pour instruire ce dossier. Cependant, les récentes sanctions prises par les États-Unis à l’encontre de l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe, accusé d’avoir détourné au moins 60 millions des fonds Petrocaribe, ont été un déclic pour le RNDDH. L’organisation estime qu’il est temps pour que les anciens responsables de l’Etat indexés dans cette affaire de corruption rendent compte à la nation de leur gestion de ce fond lâchement dilapidé.
« C’est pourquoi le RNDDH vous demande, en application de l’article 97 du Décret du 22 1995 relatif à l’organisation judiciaire, d’user de votre pouvoir pour désigner dans le meilleur délai possible un juge d’instruction à l’effet de ressusciter l’enquête autour du dossier PetroCaribe », peut-on lire dans ce document dont l’accusé de réception est signé par Rachelle Guerrier au nom du Doyen Chavannes Etienne, le 14 juin 2023.
L’organisation des droits humains est consternée d’apprendre que la lumière n’a pas été faite autour du dossier PetroCaribe à cause « d’un arrangement malsain et éhonté entre le Commissaire du Gouvernement d’alors Me Bed-Ford Claude et le magistrat instructeur non certifié Me Ramonccite Accimé » et après avoir observé « parce que des citoyen-e-s avaient osé exiger des comptes sur l’utilisation des fonds PetroCaribe, le pays a été gangstérisé ; et le massacre de La Saline perpétré les 13 et 14 novembre 2018 a été orchestré dans l’objectif de museler par la terreur la mobilisation nationale.
Pensant qu’il est plus que nécessaire de relancer ce dossier longuement jeté aux oubliettes, le RNDDH ”ne cesse d’appeler aux autorités compétentes à agir en conséquence avec l’espoir que le doyen Chavannes Etienne devrait considérer sa démarche entreprise et qu’il ne tardera pas à lui donner une suite favorable. »
Les autorités grecques ont annoncé avoir repêché plus de 79 cadavres de migrants au large de la péninsule du Péloponnèse dans la nuit de mardi à mercredi, suite au naufrage d’une embarcation en provenance de la Libye. Environ 750 personnes effectuaient ce voyage en direction de l’Italie, et une centaine d’entre elles ont été secourues, selon BFMTV.
Le navire de pêche qui a chaviré dans les eaux les plus profondes de la Méditerranée mesurait entre 25 et 30 mètres de long et se dirigeait vers l’Italie avec 750 personnes à bord, dont une centaine d’enfants sans gilet de sauvetage.
Suite aux opérations de sauvetage entamées mercredi matin, les autorités locales ont réussi à secourir un total de 104 personnes. Le Premier ministre grec, Ioannis Sarmas, a décrété trois jours de deuil dans le pays.
Considérée comme l’une des pires tragédies maritimes en Grèce de ces dernières années, après celle survenue en juin 2016 et ayant entraîné la disparition d’au moins 320 personnes, les autorités locales craignent que le bilan ne s’alourdisse pas dans les jours à venir.
Profondément attristée par cette récente tragédie, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré dans un tweet que les États membres de l’UE devaient « continuer à travailler ensemble, avec les pays tiers, pour éviter de telles tragédies ».
Ces derniers mois, le parcours emprunté par le navire naufragé a connu une augmentation de la fréquentation en raison de plusieurs migrants à la recherche d’une vie meilleure, qui, ignorant les risques connus, tentent de rejoindre l’Italie en évitant la Grèce.
À l’issue d’un match amical en Chine, les champions du monde en titre ont battu l’Australie 2-0 ce jeudi, grâce à des buts de Lionel Messi et Germàn Pezzella. Lors de cette rencontre, la Pulga a ouvert le score à la deuxième minute de jeu, marquant le but le plus rapide de sa carrière.
Ce match était une revanche des huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2022 entre l’Albiceleste et les Australiens, où les hommes de Lionel Scaloni avaient difficilement remporté la victoire 2-1.
Le match a commencé sur les chapeaux de roues, notamment grâce à un Lionel Messi titulaire et en grande forme. C’est justement le septuple Ballon d’Or qui a marqué en premier avec un superbe but dès la deuxième minute de jeu. Une frappe impressionnante de l’extérieur de la surface, impossible à arrêter pour le gardien adverse.
Après ce but, les Australiens se sont montrés très dangereux, mais c’est l’Argentine qui a réussi à faire trembler les filets à nouveau. Après un échange de passes avec Messi, De Paul a adressé un excellent centre dans la surface, et Pezzella, bien placé et seul entre les défenseurs adverses, a envoyé le ballon au fond des filets (2-0, 68e). Malgré de nombreuses occasions des deux côtés, le score n’a plus évolué.
Les coéquipiers de Messi affronteront l’Indonésie lundi prochain pour un dernier match avant les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 en novembre.
Après Carimi en 2013 avec son album intitulé « Invasion », le groupe musical haïtien ZAFÈM vient d’être classé, à un mois de la sortie de son premier opus baptisé « LAS », parmi les 15 meilleurs sur Billboard. La bande à Dener Ceide et Réginald Cangé continue de réaliser des exploits, tant en Haïti qu’à l’étranger.
En effet, ZAFÈM, qui est au cœur des discussions ces dernières semaines, figure dans le classement des 15 meilleurs groupes et artistes sur Billboard, le magazine hebdomadaire américain, aux côtés de Wunderhorse, Jim-E Stack, Dr. Teeth & The Electric Mayhem, etc.
Selon ce magazine, ZAFÈM occupe la 25e place sur Heatseekers Albums, la 50e place sur les meilleures ventes d’albums actuelles et la 87e place sur les meilleures ventes d’albums, avec un total de 1 500 exemplaires vendus. Ils se classent également 36e pour le duo d’artistes émergents.
Par ailleurs, cet opus est très apprécié des mélomanes et continue de gagner en popularité sur les plateformes numériques. Il compte plus de 2 millions d’écoutes sur Apple Music, 2 millions sur Spotify, 4 millions sur Soundcloud et 5 millions sur Audiomack.
Entre-temps, ZAFÈM prépare sa tournée pour la période estivale. Après le concert prévu le 8 juillet prochain à Melrose Place, New York, le duo Dener et Réginald est attendu en Haïti pour donner des prestations dans différentes régions du pays.
Les autorités canadiennes ont annoncé, ce jeudi matin, que l’ex-sénateur de l’Artibonite, Garcia Delva, et l’ex-député de Petite-Rivière de l’Artibonite, Profane Victor, sont placés sous sanctions.
C’est l’ambassadeur du Canada en Haïti Sébastien Carrière qui a rapporté cette nouvelle via son compte Twitter, précisant que ces nouvelles sanctions à l’encontre de l’élite politique haïtienne ont été prises lors d’une réunion ministérielle sur Haïti. En plus, le diplomate canadien a écrit “ l’impunité n’est pas une option ”.
Lors de son discours de circonstance, la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly a déclaré que ces sanctions sont destinées à lutter contre la corruption sur toutes ses formes en Haïti.
Dans une publication sur Twitter ce jeudi, l’Administration Générale des Douanes (AGD) annonce avoir procédé à la saisie d’armes à feu, de munitions et d’autres matériels à la douane de Port-au-Prince.
En effet, selon l’annonce de l’AGD, des Agents douaniers affectés au Bureau de la Douane du Port de Port-au-Prince ont procédé, le mercredi 7 juin 2023, à la vérification physique d’un conteneur en provenance des États-Unis.
Au sein de ce conteneur, ces agents ont découvert et saisi des parties de fusils d’assaut M4 non montés, 5 chargeurs de M4 vides, 1 crosse pour fusil, 1 jumelle, 3 parties de crosse Glock, 340 cartouches de calibre 5.56, 115 cartouches de calibre 9 mm, 1 casque de champ de tir, 1 crosse de calibre M4, 2 boîtes d’armes à feu de marque Glock vides et d’autres accessoires y relatifs, révèle ladite annonce.
Les objets saisis ont été remis à la Police Nationale d’Haïti, précisent les autorités douanières, indiquant qu’un individu a été arrêté à la suite de ces faits.
Environ une trentaine d’acteurs politiques et de la société civile, en présence des personnalités importantes de la CARICOM, s’étaient rendus en Jamaïque pour discuter autour de la crise haïtienne afin de trouver une solution. Après trois jours de discussions, les protagonistes ne sont pas parvenus à trouver un consensus politique. Chaque groupe repart avec sa position dans sa petite valise.
Le temps passe, la crise mange des vies et détruit des biens en Haïti. En vue de trouver une négociation pour remédier à la situation, des acteurs ont été invités à se rendre à Kingston, capitale de la Jamaïque. Ni le gouvernement, ni les membres de l’opposition, ni les acteurs de la Société Civile n’ont pas pu s’entendre autour d’une vision commune. « L’intransigeance de certains compatriotes de l’opposition et leur volonté de s’accaparer de tous les pouvoirs pendant cette période intérimaire ont fait échouer le Sommet de Kingston, Jamaïque. SDP, signataire de l’Accord du 21 DEC, le regrette énormément, mais ne perd pas l’espoir », a écrit Me André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire sur son compte Twitter.
De retour, le Premier ministre haïtien Ariel Henry s’exprime sur le dialogue de Kingston. Pour lui, les consultations de Kingston constituent une étape dans le dialogue avec l’ensemble de ses compatriotes. Il déclare que le processus de dialogue va continuer en Haïti et que très bientôt les acteurs rejoindront le Haut Conseil de la Transition (HCT) à cet effet. Des anciens Premiers ministres des états membres de la CARICOM seront en Haïti pour rencontrer le HCT afin de mettre les acteurs autour d’une même table pour trouver une sortie de crise.
Certes, à l’appel de certaines personnalités éminentes de la CARICOM, des protagonistes avaient répondu présent pour aller discuter de la crise haïtienne : bonne gouvernance, sécurité, élections et constitution sont les principales thématiques autour desquelles le dialogue s’était déroulé les 11, 12 et 13 juin 2023.
La crise multidimensionnelle à laquelle le pays fait face depuis quelques temps ne semble pas faire partie réelle des préoccupations des acteurs, car en dépit des multiples accords politiques qu’ils ont paraphés, aucune décision concrète n’est encore prise pour remédier à la situation.
Le deuxième lundi du mois de janvier 2023 a marqué la totale caducité du parlement haïtien. Sans parlement, sans président, sans aucun élus locaux, la crise s’est empirée. S’ajoute à cela, la crise humanitaire et sécuritaire.
Après les trois journées de discussion initiées par le HCT en mai dernier en Haïti où des partis politiques, des membres de la société civile et des membres du corps diplomatique avaient pris part, plusieurs protagonistes avaient répondu à l’appel des personnalités éminentes de la CARICOM pour dialoguer. Aucune solution n’est prise. Haïti s’effondre, ses chères élites constatent.
Pandan egzistans nou, anpil sijè pike kiryozite nou. Nou tout ta renmen konprann tout bagay, se sak fè nou toujou ap tande eksplike. Ebyen èske w te konnen nan fè pitit, sèks bebe yo depann de papa ? Nou jwenn eksplikasyon sou kesyon sa nan yon tèks ki pibliye sou paj Fesbouk Nurse Clara Guillaume.
Pou konprann eksplikasyon sa yo li mande pou byen li, pandan w ap tounen nan biyoloji. Ebyen se pa volonte papa pou sèks bebe a depann de li, men sa pito gen lyen avèk kwomozom li.
Selon sa k ekri nan tèks enfimyè Clara Guillaume lan, depi nan fegondasyon an, sèks bebe yo detèmine. Manman bebe a gen ovil ki dispoze de yon kwomozom seksyèl « X » sèlman. Poutan, papa menm gen espèmatozoyid li ki dispoze de kwomozom tip « X » oswa « Y ».
Nan sans sa, manman ak papa bebe a dwe bay yo chak yon kwomozom, manman gen « XX » epi papa gen « XY ».
Chak paran ap bay bebe a yon kwomozom. Manman gen yon sèl posibilite, se bay « X » paske se « XX » li gen. Bò kote pa l, papa ka bay swa « X » oubyen « Y », paske li gen « XY ». Kidonk fòmil pa gason an pati konsa: 44+XY, pou fi a, li se 44+XX.
Se lè kwomozom sa yo fin rankontre, sa manman bay la ak sa papa bay la, sèks bebe a pral detèmine. Rezilta ap soti konsa : « XY » ap bay gason epi « XX » ap bay fi.
Kidonk depi manman fin bay kwomozom « X » li a (apati ovil li), si papa bay « X » (a pati espèmatozoyid li) tou ap vin gen « XX », se ap yon tifi. Men, si papa bay « Y » pito, ap vin gen « XY », sa k ap bay yon ti gason.
An konklizyon, sa pou n konprann. Lè ovil fi a ak espèmatozoyid gason an rankontre pou yo fegonde se depi la sèks timoun nan tou defini.
Nan yon sosyete ki fin ravaje ak mit mele ak mès tout kalite, eksplikasyon sa yo enpòtan pou ede sove fwaye. Donk, yon gason pa oblije kite madanm li pou al fè pitit deyò, pou chache pitit fi oswa gason. Se pa madanm lan ki pwoblèm lan, se jis yon kesyon biyolojik ki lye ant ovil ak espèmatozoyid.
La Police Nationale d’Haïti vient de fêter ses 28 ans d’existence en date du 12 juin. À l’occasion, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié un rapport révélant que 58 policiers ont été assassinés en Haïti sur la période de juin 2022 à juin 2023.
Dans ce document de 15 pages titré « Vingt-huitième anniversaire de l’institution policière : le RNDDH dénonce les conditions de travail des agents-tes de la PNH », les enquêteurs du RNDDH ont recensé 58 policiers assassinés de la période de juin 2022 allant à juin 2023. « Ving-neuf (29) policiers ont été tués seulement de janvier à juin 2023 », souligne le rapport.
Le RNDDH révèle aussi que durant la période couverte par le rapport, au moins treize attaques armées ont été perpétrées à l’encontre de poste de police. « Plusieurs policiers ont aussi été assassinés lors de ces raids. D’autres ont été blessés par balles et au moins un (1) agent a été blessé à coups de pierre et de tessons de bouteilles », retrace le Réseau National de Défense des Droits Humains.
Constat
L’organisme de défense des droits humains a souligné que des agent-tes de la PNH ont été amenés à travailler dans des conditions extrêmement difficiles. Et, la grande majorité des policiers assassinés et des postes de police attaqués ont eu lieu dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
En raison de cette situation précaire, qui prend en compte les mauvaises conditions de travail des policiers et des attaques armées à répétition dont victimes des policiers, le RNDDH a recommandé de réviser le salaire des policiers-ères ainsi que les avantages sociaux qui leur sont accordés, dont la couverture d’assurance maladie, de procéder à la certification des agents-tes de la PNH, de procéder à des changements dans la hiérarchie de l’institution policière entre autres.
En s’imposant difficilement face au Heat de Miami ce lundi à Colorado (94 – 89), Denver a remporté sa première finale NBA (4 – 1). Un premier sacre historique pour les Nuggets.
Une finale spectaculaire, l’homme de la soirée n’était autre que Nicolas Jokic qui a donné une performance XXL pour le dernier match de la saison, avec 28 points, 14 rebonds et 4 passes décisives pour donner le titre aux Nuggets. MVP des finales, le Serbe devient par la même occasion le premier Center à remporter ce trophée depuis 2003.
En fin de compte, les poulains de Michael Malone ont bouclé une saison légendaire dans la NBA tout en terminant l’équipe première de la conférence Ouest, troisième dans toute la compétition. Avec notamment un parcours mémorable dans les playoffs, seul Miami a réussi à prendre une victoire chez eux, sans oublier le sévère sweep (4 – 0) infligé aux Lakers de Lebron James en finale conférence.
Après avoir conquis le cœur des amateurs du Compas à travers le monde avec CARIMI, Mickaël Guirand continue de faire parler de lui dans l’industrie musicale haïtienne. Le samedi 10 juin 2023, lui et son groupe VAYB ont enflammé la scène du Zénith de Paris.
Une soirée mémorable pour Mickaël et sa bande, qui ont fait salle comble. Les fans étaient enthousiastes à l’idée de prendre part à cette activité remarquable avec cette formation musicale .
Le décor était bien planté pour offrir au public un moment inoubliable.
VAYB, une fois monté sur la scène, a captivé instantanément l’attention des spectateurs qui se laissent emporter par le flot musical qui déferlait sur eux. La chaleur de la salle montait crescendo.
Un Mickaël expérimenté et habitué du public parisien livre une présentation de tonnerre. Il enchaîne tube après tube devant une foule assoiffée de plaisir entonnant les morceaux à succès de CARIMI.
Plusieurs artistes invités dont la star du Zouk Princesse Lover, Oswald, Tonymix ont été remarqués. Outre le guitariste et chanteur du groupe Jude Deslouches a interprété le morceau adulé « Je ferai », pour le bonheur des fans.
Par ailleurs, Mickaël Guirand dit MG a profité de ce grand spectacle pour rendre un vibrant hommage à Mikaben en reprenant sa chanson titrée « Ou Pati Kite Mwen ».
À rappeler que, le mois écoulé, VAYB a mis à la disposition des mélomanes un second album intitulé « MayDay », un opus de 14 morceaux, disponible sur les différentes plateformes de streaming.
Olivier CADET
Crédit: photo trouvée sur la page Facebook du groupe VAYB
La Jamaïque, via son ministère des affaires étrangères, annonce ce mardi la fermeture de façon temporaire de son Consulat honoraire en Haïti. Cette décision est due à l’attaque armée perpétrée contre les locaux de l’entreprise Sun Auto, situant à Tabarre dans la nuit du lundi 12 juin 2023.
Les incursions des hommes armés dans les locaux du concessionnaire des véhicules Honda& Hyundai affectent aussi le Consulat de la Jamaïque logeant dans les locaux de l’entreprise.
« Nous savons que le concessionnaire Sun Auto à Port-au-Prince a été saccagé et incendié par des gangs la nuit dernière. Comme le consulat de la Jamaïque se trouvait également dans l’enceinte, les services consulaires sont suspendus pour une durée indéterminée. Nous offrons nos plus sincères condoléances à notre honorable consul, sa famille et ses employés », a déclaré Kamina John Smith, ministre des affaires étrangères de la Jamaïque.
Cette attaque, suivie de pillages et d’incendies, a été perpétrée au moment où plusieurs personnalités haïtiennes se retrouvent en Jamaïque pour une discussion autour de la crise haïtienne.
La société dicte souvent ses propres normes et chérit des idées qui penchent vers des mythes. En effet, aujourd’hui, en Haïti, les gens pensent encore l’évolution d’un jeune dépend de l’environnement où il a grandi et cela détermine sa limite. Ce n’est pas grave, il arrive que la majorité se trompe. Certains jeunes défient tout, découvrons le jeune Rivaldo Louis.
Ayant vu le jour à Pétion-Ville, Rivaldo Louis a aujourd’hui 25 ans et est diplômé en électromécanique à Canado Technique. Étant un influenceur social, il a fondé depuis 2017 l’association RivalPromo.
Un rude parcours pour un jeune déterminé
Orphelin de mère depuis après 2 mois de naissance, Rivaldo a été, de ce fait, élevé par l’orphelinat « Nos Petits Frères et Sœurs ». Sous la surveillance de cette institution, il a fait ses classes (de kindergarten à la 9AF) à l’école Sainte-Hélène, entité dudit orphelinat.
L’ancien élève du Collège Marie Dominique Mazzarello nous confie qu’il a eu un parcours extrêmement difficile, départagé entre de moments plutôt intéressants et ceux désastreux.
Mais, le dévouement est dans son gène. “ Je suis un homme actif, dynamique. Les activités culturelles et sociales ont toujours été au centre de mes intérêts. En effet, je suis ancien moniteur sportif de l’orphelinat où j’ai grandi, ancien ministre de la Culture du CMDM ” nous retrace-t-il.
Les difficultés ont été énormes pour Rivaldo qui a été élevé sans l’amour d’une mère et d’un père, maçon, occupé à la recherche du pain de vie. Toutefois, il nous a fait savoir qu’il ne se laissait pas affaiblir et les gens de son environnement l’ont aidé à avancer. “ Le traumatisme était là, mais j’étais optimiste et cela m’a permis d’être la personne que je suis aujourd’hui ”, lance-t-il, profitant de louer le support inconditionnel que lui apporte l’orphelinat.
RivalPromo
En 2017, cet homme actif a pris l’initiative de fonder RivalPromo, ce, dans l’objectif de promouvoir la jeunesse haïtienne, l’aider à trouver de la visibilité à travers sa communauté, créer des espaces pouvant l’aider à s’exposer et à montrer son travail.
“ Aujourd’hui, je peux dire que RivalPromo est sur la bonne voie. Objectifs clairs, le public cerne le bien-fondé de l’initiative “, nous dit le responsable. Nous continuons de créer une sphère plus confiante en vue de dissiper le doute chez notre public, puis la communauté haïtienne, locale et internationale, soutient-il.
Honneur à 25 « jeunes modèles et inspirants »
Rivaldo Louis porte les jeunes qui sont dévoués-es, malgré la rigidité de la situation, à cœur. En effet, le staff de Rivalpromo a honoré, le dimanche 21 mai 2023, 25 jeunes de la société évoluant dans différentes sphères qu’il qualifie de « jeunes modèles et inspirants ». Ces jeunes ont reçu des plaques d’honneur et mérite pour leur engagement exceptionnel et leur contribution dans la communauté haïtienne.
La liste des 25 jeunes honorés par RivalPromo comme « jeunes modèles et inspirants » est répartie : Jennika Joseph, Inrico Dangelo Neard, Bradley Isaac, Kerry Norbrun, Christelle Monfilston, Victoria Onélien, Richard Pierrin, Ben Marley B. Pascal, Marie Sofonie Louis, Dimitry Charles, Semy Louisius Semilien, Nerva Noël, Dardeley Gildwide Dorcima, Kervens Cantave, Mulledina Clerger, Nandy Siméon, Olivier Saint Jean, Dashka Louis, Cassandra Jean François, Dashiana L PIERRE SIMON, Maxley Ivanderlove MELAY, Stebastien Janvier, Shonly Bonel, Roodjino Cherilus, Stéphanie Smith.
La raison pour laquelle ces 25 jeunes ont été honorés découle de la qualité de leur travail, selon le DG Rivaldo Louis. “ À travers nos activités comme Sommet des Jeunes Activistes, Conférence sur la Situation et l’Évolution des Jeunes Haïtiens Vivant à l’étranger, Conférence sur le Leadership et Entrepreneuriat et d’autres activités culturelles et sociales, nous avons pu remarquer les potentialités et l’énergie de ces jeunes ”, dit-il. De ce fait, nous avons décidé que nous n’allons pas rester indifférents, puis nous avons fait ce geste pour leur montrer notre support et qu’ils ne sont pas seuls. Et, avec cette cérémonie d’hommages, nous voulons sensibiliser et susciter plus de jeunes à s’intégrer dans la société, a-t-il renchéri.
Conseils aux jeunes
Si aujourd’hui Rivaldo Louis ne peut pas faire la grande gorge en parlant de réussite, mais il est toutefois sur le bon chemin. De sa provenance à son statut aujourd’hui, il dit viser qu’une direction, le sommet, conscient également de la rudesse du chemin et d’énormes étapes à brûler.
Il a profité de notre entretien pour conseiller à la jeunesse de : “ travailler pour exposer leur originalité, s’impliquer et s’engager dans la société. Selon lui, le pays a grandement besoin de jeunes de valeurs. Ces derniers-ères doivent travailler sans relâche pour laisser un héritage à la génération à venir.
Se qualifiant d’homme énergique, actif, déterminé et discipliné, sans oublier motivé par l’estime de soi, Rivaldo Louis a pour loisir : jouer au foot, faire des recherches, jouir ce qu’il aime.
Le Manchester City a désormais marqué l’histoire sous la houlette de Pep Guadiola. Après de longues années d’attente, les Citizens sont enfin récompensés en remportant difficilement ce samedi 10 juin 2023 leur premier titre de la Ligue des Champions, battant 1 – 0 l’Inter Milan, à Istanbul.
Rodri a marqué l’unique but de la rencontre à la 68e minute de jeu suite à un ballon cadeau. Enfin, la LDC entre à Manchester City, les poulains de Pep Guardiola ont bouclé une saison tout à fait historique avec un triplé, la Première Ligue, la FA Cup et, bien sûr, La Ligue des Champions, compétition la plus prestigieuse aux niveaux des clubs.
De Ika Gundogan, Kevin De Brune à Erling Haaland, les Cityzens ont eu un parcours légendaire. Le Norvégien, surnommé Cyborg, est sorti meilleur buteur de la compétition avec 12 buts.
Après plusieurs échecs, l’entraîneur Pep Guardiola a satisfait le désir des dirigeants mancuniens, levé la coupe aux grandes oreilles. Et, ce n’est pas terminé pour les Skyblues puisqu’ils leur restent encore deux trophées à fin de réaliser le quintuplé, la Super Coupe d’Europe contre le FC Séville le 16 août et la Coupe du Monde des clubs l’hiver prochain.
Après les intempéries du week-end dernier, la résurgence du choléra touche un pic élevé. Surtout, dans le département du Sud-Est, plus de 10 décès ont été enregistrés et environ 70 cas de contamination, selon les autorités sanitaires.
Après une longue période de temps morts, la maladie choléra est réapparue en Haïti depuis octobre 2022 et se propage rapidement dans les dix (10) départements. Les fortes pluies qui se sont abattues sur le pays, le week-end dernier, ont rendu la situation plus difficile.
Les personnalités avisées de plusieurs localités ne cessent de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention des autorités sanitaires sur l’aggravation de la situation où les cas se multiplient à grande échelle. Entre-temps, des mesures de prévention comme la consommation d’eau portable, le lavage des mains après les besoins et avant les repas, le bon lavage des fruits et légumes avant toute consommation entre autres sont recommandées.
Cette épidémie a déjà causé des milliers de décès et a touché des centaines de milliers de personnes dans les milieux urbains et ruraux. Et, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 45 000 personnes ont été infectées et 700 d’autres sont décédées depuis la résurgence de la maladie en octobre dernier dans le pays.
La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a annoncé ce jeudi l’octroi d’une enveloppe supplémentaire de 53,7 millions de dollars en vue d’aider Haïti à lutter contre la crise humanitaire. Cet argent sera géré par l’USAID qui aura la responsabilité de soutenir 4.9 millions de personnes en insécurité alimentaire.
“ Les États-Unis, à travers l’Agence pour le développement international (USAID), fournissent 53,7 millions de dollars supplémentaires à la population haïtienne en réponse à la crise humanitaire du pays. Ce nouveau financement fournira aux Haïtiens vulnérables un soutien dont ils ont besoin en urgence, y compris une aide alimentaire vitale et une autre aide humanitaire, car 4,9 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë”, lit-on dans le communiqué de la Maison Blanche.
En plus, ces fonds soutiendront les soins aux personnes survivantes de violence sexiste et donneront accès à l’eau potable et aux soins de santé. L’USAID a également l’intention de fournir une aide au développement supplémentaire de 10,5 millions de dollars pour améliorer la résilience et la productivité dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage en Haïti, précise ledit communiqué.
Notons qu’en mars dernier, le gouvernement haïtien avait annoncé la mise en place de mesures pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans le pays. Jusqu’à présent, aucune action concrète n’a été entreprise, ce qui a entraîné une situation désastreuse où les gens meurent de faim.
Synda DOLCE
Crédit photo : sur le compte Twitter de la Vice-présidente
Le regroupement IDÉAL Génie Interscolaire de la commune de Pignon, dans le Nord, a organisé du 14 mai au 4 juin la deuxième édition de son concours de génie, dans l’objectif d’aider les élèves à progresser et à rester concentrés sur leur éducation.
L’école Nationale 3e cycle fondamental est sacrée championne au dépens du Collège Notre-dame du Bon Secours de Pignon (315 – 230). L’institution championne reçoit un trophée, des médailles et une enveloppe.
Au cours du déroulement de ce concours, les élèves, représentants des différentes écoles de la commune, ont répondu à des questions sur les sciences sociales, sciences naturelles, mathématiques entre autres. Le jeune Hantz Gardy Pierre est honoré à titre de meilleur joueur de la compétition. Il a été choisi à partir de la quantité de questions individuelles répondues.
IDÉAL Génie Interscolaire, regroupant 9 jeunes professionnels de la commune, réalise cette activité instructive avec le support de la communauté. Cette activité scolaire, disent ces jeunes, est réalisée dans l’objectif de contribuer à un autre système éducatif, d’aider les jeunes à s’attacher avec leurs livres. Et, ils rêvent de voir cet événement devenir régional pour le bien-être des élèves.
La compagnie de téléphonie mobile Digicel a annoncé une nouvelle promotion baptisée « 100 jou Solèy » où ses utilisateurs auront la chance de gagner 100 000 gourdes chaque jour pendant 100 jours. Cette nouvelle promotion a démarré le mercredi 7 juin et prendra fin le 14 septembre prochain. Il suffit de composer *509#SEND dans le menu de son téléphone, et activer le plan SOLÈY dans la liste pour 5 gourdes, a précisé la note de l’entreprise.
« Pour cette saison estivale, Digicel offre à ses clients le moyen idéal d’obtenir PLUS pour moins avec leurs téléphones. Aujourd’hui, la compagnie annonce sa toute nouvelle promotion 100 JOU SOLÈY, qui offre aux clients de la Digicel la chance de gagner 100,000 HTG chaque jour pendant 100 jours, à partir du 7 juin 2023 », peut-on lire dans ladite note de la Digicel.
La compagnie de téléphonie mobile a qualifié cette promotion de l’une des plus excitantes de l’année. Pour participer, les clients doivent composer *509#SEND et activer le plan pour 5 gourdes. « À l’achat du plan, ils obtiendront 15 minutes pour placer des appels Digi-Digi et seront automatiquement éligibles pour gagner. Pour ceux qui préfèrent utiliser l’application MyDigicel, la transaction peut également être effectuée dans la section PROMOTIONS », a précisé la note.
Par ailleurs, le directeur général de la Digicel, Jean Philippe Brun, estime que c’est la meilleure façon de célébrer la saison estivale avec ses clients. « La promotion est conçue pour maximiser le plaisir de rester branché, l’excitation et la chaleur de l’été. Qu’ils prévoient de passer la journée à l’extérieur ou de se détendre à la maison, cette promotion est sûre d’ajouter un peu de soleil à leur vie », a-t-il expliqué.
« C’est un excellent moyen pour nos clients de gagner beaucoup d’argent tout en restant connectés avec leurs amis et leur famille pendant la chaleur de l’été. Vous pouvez partager la nouvelle de cette promotion avec vos proches et les encourager à participer pour qu’ils aient eux aussi la chance de gagner », a conclu le DG de la compagnie.
Le célèbre écrivain et peintre haïtien Frankétienne a réalisé la première journée de l’exposition-vente de ses tableaux picturaux et de ses œuvres littéraires à son domicile à Delmas 31. Dans une belle ambiance de fierté, le public, c’est bien régalé dans un univers artistique et s’est offert des tableaux et ouvrages. Frankétienne, présent de la partie, a signé toutes les œuvres achetées.
Bien qu’un peu restreinte, la galerie de la maison de l’homme de 87 ans s’est transformée en salle d’exposition afin d’accueillir un petit monde, affaissé autour de l’immense poète, qui s’est tenu à côté de sa femme. Dégageant un charisme inouï, un sourire béat sur ses lèvres, impatient, l’artiste pluridisciplinaire regarde avec émoi le public faire la queue et qui tient absolument à s’accaparer de sa signature sur l’une de ses œuvres ou d’un moment pour pouvoir s’asseoir à côté de lui et de se faire photographier avec lui. Personne dans l’espace ne veut rater cette opportunité surtout pour les gens qui avaient tant rêvé de voir de près cette légende de la littérature haïtienne.
Dans chaque tableau, la constitution des dix éléments présents a permis à l’artiste de s’exprimer à travers lui. Avec son pinceau, Frankétienne a su jouer à l’infini avec les couleurs juste pour trouver l’essentiel et afin de se démarquer des autres artistes peintres. Les couleurs introduites sur les toiles s’accentuent dans la perception du tableau sur les spectateurs. Ces derniers, fascinés, ont été touchés par l’émerveillement de ces tableaux picturaux. Ils n’ont pas hésité à acquérir un tableau, éternel représentant d’un souvenir de l’éminent artiste.
Récemment confié sur sa situation économique frêle et dans l’espoir de remonter la pente, Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent dit Frankétienne s’est offert une opportunité en organisant une exposition-vente de ses tableaux et de ses livres en deux jours.
Frankétienne a publié déjà une soixantaine d’ouvrages et peint environ 6 000 tableaux, selon ses dires. Grand passionné du poète français Arthur Rimbaud, l’homme de 87 ans est considéré comme l’un des écrivains haïtiens les plus prolifiques.
Annoncé depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, « Manyen m la », le dernier tube de la chanteuse Darline Desca en collaboration avec Kenny Haiti, est sorti ce mardi 6 juin. Cette chanson amorce la sortie de son nouvel album intitulé « Fas A Fas ».
En effet, quelques mois après la publication de « 2 Kawo », la native du Cap-Haïtien revient tout feu toute flamme avec « Manyen m la » en featuring avec le talentueux Kenny Haiti. Ce morceau, charpenté avec la sonorité afrobeat (tendance Africaine) semble arriver au bon moment, puisque la période estivale ne va pas tarder à faire son apparition. Le gain de plaisir sera dans les agendas des vacanciers,ères.
Le clip « Manyen m la », d’une durée de 3 minutes, met en scène les deux artistes qui souhaitent assouvir leurs désirs charnels dans un décor décontracté. Darline Desca, pour ce faire, exige Kenny une bonne baise au point qu’elle jouisse jusqu’à en toucher le septième ciel.
« Cheri pote ban m your body ooo
Sou vant ou m pral jwe titato
M pa vle pran tan pou m desann anba al wè l », lance Kenny en bon gentleman.
Et de l’autre côté, DD, assoiffée de plaisir, veut que les choses soient beaucoup plus intenses. Elle fait savoir à son bien-aimé :
« No stop ooo
Tout sa w vle m ap dakò
M pa bezwen fè efò
Cheri n sou menm akò
Twòp atò
Fè m bay tout dlo ki nan kò m
Fè m vwayaje san paspò
M pa may refèl ankò
Manyen m la, manyen m la oooo (bis) », chante-t-elle en faisant l’éloge de la chose qui résonne jusque dans son cœur.
La sexualité est l’un des sujets les plus en vogue ces derniers temps dans l’industrie musicale haïtienne. Et, DD et Kenny Haïti viennent allonger la liste de morceaux propices à un bon moment érotique. La vidéo de « Manyen m la » compte plus de 170 K en moins de 48 heures sur la chaîne YouTube de l’artiste.
Entre-temps, Darline Desca se concentre sur la sortie officielle de son 3e album baptisé « Fas A Fas » prévu pour le 15 juin prochain. Ce nouvel opus sera en pré-commande à partir du 12 juin.
Le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser a annoncé ce mardi 6 juin que les détenteurs de passeports de 13 pays pourront désormais se rendre au Canada par avion sans visa de résidence temporaire.
En effet, les détenteurs de passeports de ces 13 pays peuvent participer dans cette nouvelle politique migratoire à condition qu’ils aient détenu un visa canadien au cours des 10 dernières années ou qu’ils soient actuellement titulaires d’un visa de non-immigrant valide aux États-Unis.
Les titulaires de passeports qui répondent aux critères d’admissibilité comprennent les pays suivants : Philippines, Maroc, Panama, Argentine, Costa Rica, Uruguay, Seychelles, Thaïlande, en plus, ces 5 territoires de la CARICOM, Antigua et Barbuda, Saint-kitts et Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Trinité-et Tobago.
Le ministre Sean Fraser a également mentionné qu’un programme semblable à été mis en place au Brésil en 2017 et cela a permis d’augmenter le taux de visiteurs au Brésil de 40% et à diminuer la charge de travail de 60% dans le bureau de l’IRCC à São Paulo.
Le Canada a des raisons spécifiques pour la mise en place de ce programme. Cette décision permettra à l’Immigration Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de traiter les demandes de visa plus efficacement, soutient le responsable.
À mentionner que les voyageurs de plus de 50 pays peuvent entrer au Canada sans visa, mais ils doivent obtenir une autorisation électronique (ETA) s’ils arrivent par avion. Les citoyens américains sont exemptés de cette exigence, sauf s’ils prévoient de travailler ou d’étudier au Canada.
Le Haut Conseil de la Transition, présidé par Mirlande Hyppolite Manigat, a annoncé, dans une note, avoir refusé l’invitation qui lui a été faite par le premier ministre des Bahamas pour participer à une conférence à Kingston, Jamaïque, du 11 au 13 juin prochain, sur la situation d’Haïti.
Dans sa note de presse datant du mardi 5 juin, le HCT rappelle qu’il avait organisé, les 23 et 24 mai 2023, un forum sur les mêmes sujets que ceux prévus à cette conférence en Jamaïque. De ce fait, les responsables disent ne voir aucun intérêt à participer dans une conférence pour reprendre les mêmes sujets quelques jours plus tard avec quasiment les mêmes acteurs.
« Le dialogue – quel qu’en soit le motif – doit se dérouler entre Haïtiens et en Haïti, au bénéfice de leur union « , soutien le HCT.
Le HCT demeure convaincu que c’est la meilleure option sinon la seule. Déménager cet important rendez-vous est une approche simpliste au même titre que les intentions qui sous-tendent la démarche. La population haïtienne attend de ses dirigeants et de ses élites un plus grand sens de responsabilité et une meilleure compréhension du drame auquel elle est confrontée, concluent les responsables dans cette note.
La jeune étudiante en dernière année de licence en Sciences Juridiques, Danaïca Duplan, 25 ans, se serait suicidée chez elle, pendue, à Tabarre, le lundi 5 juin 2023.
Si les raisons pour lesquelles la journaliste a commis cet acte restaient inconnues pour le grand public, la rédaction de Passion Infos Plus a récolté les témoignages des membres de sa famille et détient une copie d’une lettre dans laquelle elle a tout raconté avant son regrettable suicide.
« Manman, Papa, Fofo, gran frè m yo, m dezole. M dezole pou sa, se pa t sa m te janm swete, men aprè sa ki fin rive yo, m p ap ka kontinye gade nou nan je », débute la lettre de la jeune journaliste.
« Moun mwen te di m ap vin prezante nou an deside mete fen nan relasyon m ak li. Rezon yo petèt p ap janm konnen yo, men m vle nou konnen, m te viv anpil bèl moman ak li, e m te renmen l anpil tou », lit-on dans cette lettre. M pa gen kouray rakonte nou sa m fè nan relasyon ki rann mwen pa onèt. M ap sèlman di nou, li te konn trete m byen e rann mwen byen e rann mwen ere. Di l pou mwen m renmen l anpil m swete l jwenn bonè. Pou l prospere nan tout sa l ap fè, écrivait-elle.
Danaïca Duplan, pour terminer sa lettre, a remercié ses parents. » Mèsi paske nou te pran swen mwen m depi lè m fèt a kounya. M renmen nou anpil. Viv san mwen nan mond sa ap benefik pou tout moun », a conclu celle qui faisait partie du RENAGSANG.
Son beau-frère nous retrace les faits
Dans un souci de récolter plus de détails, la rédaction a contacté une grande sœur de Danaïca qui n’est malheureusement pas disponible, à cause, de l’aggravation de l’état de santé de leur mère suite au suicide de Danaïca. Habitant la même maison, le beau-frère de la victime, Guillaume Francin, nous a confirmé que la lettre est bien authentique et nous retrace les faits.
“Comme d’habitude, elle allait enseigner chaque matin. Ce lundi, elle n’avait pas de cours. En effet, au début de la journée, elle s’occupait de la lessive puis cuisinait des haricots pour le repas ”, nous dit le beau-frère de Danaïca. Ensuite, tout le monde est sorti et elle restait à la maison avec un bébé d’un an en sa compagnie. Pendant un certain moment, des gens du voisinage l’ont entendue longuement quereller au téléphone, nous raconte Guillaume.
Puis, sa grande sœur, Michelène Duplan, est la première personne à revenir à la maison. Incroyablement, elle est tombée sur Danaïca Duplan, journaliste et étudiante en dernière année de licence en Sciences Juridiques à l’École de Droit et des Sciences Économiques des Gonaïves, suspendue à un ceinturon dans une fenêtre du salon de la maison. En plus, le bébé d’un an, une fille, se trouvait sur les lieux, constatant le déroulement des faits.
Sur le téléphone de Danaïca, environ une vingtaine d’appels manqués de son copain, cité dans la lettre, ont été trouvés. Ce dernier a confirmé à la famille qu’il a eu des différends avec elle, toujours selon le beau-frère.
À mentionner que la famille de Danaïca et celle de son copain devraient se rencontrer ce dimanche 11 juin. Chose qui ne sera plus possible, car le cadavre de Danaïca gèle actuellement dans une morgue de la capitale.
Le bilan partiel des fortes pluies qui se sont abattues sur plusieurs départements du pays, le samedi 03 juin 2023, fait état de 30 morts et 9 portés disparus, selon la dernière mise à jour de la protection civile.
Intervenant sur les ondes de la Radio Caraïbes ce matin, le directeur de la protection Civile Jerry Chandler indique avoir recensé provisoirement 30 morts, 9 portés disparus, 5 blessés et 7 475 familles sinistrées.
Comparativement à hier, la protection civile, à travers le Centre d’Opération d’Urgence National avait fait mention de (15) quinze décès, (8) huit personnes ont été portées disparues dans des pluies qui s’abattent sur les départements de l’Ouest, Nippes, Sud-est, Nord-ouest, Centre et de la Grand-anse.
L’Ouest est le plus affecté de cette intempérie selon le Dr Chandler qui indique que la commune de Léogâne, compte à elle seule, 11 morts et 7 000 maisons inondées.
Quant au département des Nippes, plus de 300 maisons ont été inondées. Et, aucun décès n’a été signalé, comparativement à Port-de-Paix où deux décès ont été recensés. Aussi, dans les communes de Marigot, Belle-anse, Jacmel des cas de décès sont signalés, selon le responsable de la protection civile.
Le responsable de la protection civile appelle la population à la vigilance en raison de l’arrivée sur Haïti d’une éventuelle onde tropicale le mercredi 7 juin où des activités pluvieuses peuvent recommencer.
C’est officiel! Plus de rumeurs sur un éventuel départ de l’international français Karim Benzema du Real Madrid. En effet, suite à l’expiration de son contrat (saison 2022-2023), l’attaquant prodigieux quitte l’équipe madrilène. C’est ce qu’a annoncé le club ce dimanche 4 juin 2023 dans un communiqué.
“ Le Real Madrid et son capitaine Karim Benzema ont décidé d’un commun accord de mettre un terme à la période brillante et inoubliable qu’il vient de passer au sein de notre club ”, lit-on dans ce communiqué. L’équipe espagnole souhaite témoigner sa reconnaissance et son affection à celui qui est déjà l’une de nos plus grandes légendes, disent les responsables.
Le ballon d’Or 2022, a une carrière longue comme le bras. Arrivé au Real Madrid en 2009, en provenance de Lyon, le joueur de 35 ans a marqué son passage et partira comme une légende du club. Un passage marquant où il devient le deuxième meilleur buteur du club avec 354 buts derrière Cristiano Ronaldo 451. En plus, la saison dernière, KB9 est devenu le joueur le plus décoré de l’histoire du club.
Karim Benzema, c’est aussi un palmarès de 25 titres. Il a remporté 5 Ligues des Champions, 4 Ligas, 4 Supercoupes d’Europe, 4 Supercoupes d’Espagne, 5 Coupes du monde des Clubs, 3 Coupes du Roi.
Notons que le Real Madrid, dans sa gratitude, organisera une cérémonie d’hommages mardi prochain en l’honneur à la star française. Ce geste engendre des débats du fait que c’est une chose qui se fait rarement chez les Merengues.
C’était dans les tuyaux depuis des mois, la séparation de Lionel Messi et le PSG a été annoncée officiellement ce jeudi 1er juin. Signé dans la capitale française en août 2021 dans l’idée de conduire, enfin, le Paris Saint-Germain vers la victoire finale en Ligue des Champions, la Pulga n’a pas eu gain de cause.
Ce rêve a vite tourné en catastrophe pour les Parisiens. Éliminé à deux (2) reprises en 8e de finale, malgré la présence de Kylian Mbappé considéré comme l’un meilleur joueur du monde à l’heure actuelle, Lionel Messi l’un des meilleurs joueurs de tous les temps et le talentueux Neymar Junior malgré ses problèmes extra-sportifs, le PSG va devoir revoir ses options.
Echec de Messi à Paris
La venue de Messi au Paris Saint-Germain était due aux circonstances. Plusieurs observateurs pensent que la Pulga ne voulait pas vraiment quitter le FC Barcelone. Le septuple Ballon d’Or n’a pas impacté à sa grandeur la capitale française. Pour sa première saison, il a inscrit seulement 21 buts pour 45 apparitions, sa pire saison en club depuis 2006.
L’international argentin monte en l’âge. Le capitaine de l’Albiceleste a perdu beaucoup dans sa vivacité. Des coéquipiers qui lui aident ou qui travaillent à son profit, est un grand atout. Comme on l’a pu constater lors de la dernière Coupe du monde. Cela était impossible au PSG puisque Messi n’est pas le leader désigné par le vestiaire.
Après deux (2) saisons passées sous les couleurs du PSG, le joueur de 35 ans dit adieu à la France avec 2 Ligues 1 et une Super coupe de France. Entre-temps, la confirmation de son éventuel retour à Catalogne est prévue pour lundi.
Dans la soirée du jeudi 1er juin dans un Ball Arena en feu , les coéquipiers de Nicola Jokic ont maîtrisé Miami Heat (104 – 93), pour prendre le game 1 de la grande finale NBA 2023.
L’entraîneur Erik Spoelstra a profité des belles performances de Caleb Martin dans les finales conférences pour l’intégrer dans le cinq de départ. De l’autre côté, l’entraîneur Michael Malone et les Nuggets ont répondu en profitant de leur avantage de taille et physique pour massacrer le Heat dans la raquette. À l’image d’Aaron Gordon, auteur de 12 points, tous sous le cercle, profitant pleinement de son matchup, Denver prend les commandes de la partie en dépit de la présence d’un Bam Adebayo agressif.
Dominé dans tous les compartiments du jeu, Miami s’est quand même résisté tout en commettant des erreurs payées à prix fort. Puis, le talentueux Nikola Jokic qui ne force absolument pas le jeu a distribué des caviars (10 à la mi-temps) pour Michael Porter Jr. etJamal Murray. Avec un Jimmy Butler sans inspiration, le trio Caleb, Butler et Vincent n’a inscrit aucun point dans le deuxième quart-temps. Les Nuggets ont infligé un sévère 20 – 9 au Heat, pour finir cette première mi-temps (59 – 42).
Malgré un Bam Adebayo toujours sur un nuage, le zéro point du duo Martin&Strus ne permet pas au Heat de réduire le retard. Au contraire, Jamal Murray chirurgical à mi-distance a puni la défense de Miami. Et, Michael Porter Jr. à mi-distance aussi et Bruce Brown à 3- points pour détruire tout éventuel chance des Floridiens dans ce match, mettant l’écart à +24 (84 – 60).
Alors que le match semblait plier, quatre 3-points de Kyle Lowry, et Gabe Vincent initie un 14-0 du Heat qui relance un peu le suspense (84 – 74). Puis, le Joker qui était absolument partout dans ce money time a accéléré au scoring pour calmer les velléités de retour du Heat, validant sans trembler un énième triple-double dans ces Playoffs 2023 : 27 points, 14 passes (record NBA pour un premier match de Finales NBA) et 10 rebonds. Au final, Denver l’emporte 104 – 93 logiquement et prend les commandes de la série.
Les joueurs de Heat doivent impérativement lever la tête lors du game 2 le dimanche prochain, à 8:30 PM (heure haïtienne), à fin de récupérer l’avantage du terrain.
Membre du Bureau Suivi de l’Accord Montana, Magali Comeau Denis et le Directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance ont rencontré, ce 1er juin, au département d’État américain, Brian H. Nichols, sous-secrétaire d’État aux affaires hémisphériques. Insécurité en Haïti, organisation des élections, instabilité politique sont, entre autres, les points débattus lors de cette rencontre.
Des acteurs continuent de multiplier des rencontres au tour de la crise haïtienne. Au département d’État, le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance et Magali Comeau Denis, membre du bureau de suivi de l’accord Montana, ont discuté sur les problèmes majeurs mettant à genoux le pays.
« La rencontre a été bien déroulée. Nous avons parlé de l’instabilité politique, absence d’État de Droit, impunité et insécurité », a fait savoir Pierre Espérance, joint au téléphone par notre rédaction.
Par ailleurs, le défenseur des droits humains a indiqué que les officiels américains ont accueilli favorablement l’idée selon laquelle des protagonistes de la crise haïtienne seront à Jamaïque, au cours du mois en cours, pour discuter sur la crise et trouver une porte de sortie.
Ces acteurs s’y rendront du 11 au 13 juin prochain pour discuter et voir de nouvelles perspectives d’en sortir. Déjà, plus d’une dizaine de personnalités de la classe économique et politique, ainsi que des membres de la société civile ont récu l’invitation de la CARICOM à cet effet.
Le Parquet de la juridiction des Cayes a procédé ce jeudi 1er juin aux poses sous scellés du Centre Hospitalier de la Place. Cette décision fait suite à la mort troublante, le lundi 22 mai 2023, d’une jeune fille du nom Kénia Civil.
Les circonstances de la mort de la jeune infirmière préoccupent les autorités judiciaires dans le Sud.
Selon les informations disponibles, la jeune étudiante en 4e année des Sciences infirmières a été hospitalisée à l’hôpital Citymed. Elle va être transférée par la suite au Centre Hospitalier de la Place qui ne l’a pas reçue pour des raisons financières à en croire sa famille précisant qu’elle n’avait pas le montant exigé pour payer les soins médicaux, soit une somme de 4 000 gourdes.
Les locaux du Centre Hospitalier de la Place
Ces informations ont été démenties par les responsables de l’hôpital, dans une note, expliquant que la patiente était arrivée morte apparemment avec « des épisodes d’apnée ». Ils disent avoir fait des exercices de réanimation, mais sans succès. Dix minutes après, elle a rendu l’âme.
Le Parquet des Cayes se met en branle
La pose sous scellés des locaux de cet hôpital fait suite à une invitation du Parquet dans le cadre de cette affaire, boudée par les responsables du centre hospitalier.
Pose sous scellés du Centre Hospitalier de la Place par le Parquet des Cayes
« Nous sommes rendus ici pour rencontrer les responsables, ils ne sont pas venus. Nous leur avons donné rendez-vous au Parquet, ils ne sont pas venus », a expliqué le Commissaire du gouvernement Près de le Tribunal de Première Instance des Cayes Ronald Richmond soulignant qu’il leur avait envoyé une correspondance, ils ont encore une fois boudé l’invitation en sollicitant le report du dossier pour le mardi 6 juin.
Dans la foulée, le Parquet des Cayes, dans une correspondance, a demandé au Directeur de l’Émigration et de l’Immigration Joseph Cianciuilli de prendre des mesures d’interdiction de départ contre Thony Antoine NEPTUNE et Daphnée Lensay JEAN-LOUIS, responsables du Centre Hospitalier de la Place.
Le satellite militaire espion nord-coréen qui devrait surveiller des activités américaines n’est pas arrivé à destination, car il s’est écrasé en mer ce mercredi après son décollage, en raison d’un dysfonctionnement, selon l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
En effet, la Corée du Nord a annoncé, le mardi 30 mai 2023, le lancement d’un satellite militaire espion qui aurait servi à espionner les fonctionnements américains dans le but de « faire face aux actions militaires dangereuses des Etats-Unis et de leurs vassaux ». Ce lancement très vendu s’est soldé par un échec.
Tout de suite après la tentative ratée, la Corée du Nord s’est dépêchée d’aller récupérer les épaves restantes en mer jaune, à 200 km de l’île d’Eocheong. Selon l’agence citée par le Parisien, une « perte de poussée due à un démarrage anormal du moteur du deuxième étage, après la séparation du premier étage pendant un vol normal » serait les raisons de cet échec.
Par ailleurs, ce lancement a créé des confusions chez certains pays voisins comme la Corée du Sud, le Japon qui avaient émis une alerte au missile afin d’alerter leur population.
Et, les États-Unis se sont hâtés de dénoncer ce lancement qui, d’après Adam Hodge, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, utilise « la technologie des missiles balistiques et risque de déstabiliser la situation sécuritaire dans la région et au-delà « . Parallèlement, la France insiste auprès de Pyongyang de mettre fin immédiatement à ses actions déstabilisatrices tout en condamnant fermement cette tentative réalisée en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU).
À la compagnie Air New Zealand, la donne change. Hormis les valises et d’autres objets, le voyageur doit être dorénavant passé sur la balance avant son embarquement, ce jusqu’au 2 juillet. Cette décision a été prise aux fins d’une enquête sur le poids des avions.
Selon BFM TV citant CNN, l’autorité de l’Aviation civile de Nouvelle-Zélande a demandé à sa compagnie aérienne nationale, Air New Zealand, de peser dorénavant les passagers pour les vols internationaux au départ de l’aéroport d’Auckland, et ce, jusqu’au 2 juillet 2023.
Cette initiative rentre dans le cadre d’une enquête menée par la compagnie dans l’objectif des recueillir des données sur la charge et la répartition du poids des avions.
Le spécialiste de l’amélioration du contrôle de la charge de la compagnie aérienne, Alastair James a fait savoir, dans un communiqué, que l’équipe pèsera tout ce qui entre dans l’avion. « Du fret aux repas à bord, en passant par les bagages en soute », a-t-il détaillé en indiquant que « Pour les clients, l’équipage et les bagages de cabine, nous utilisons des poids moyens, que nous obtenons en faisant cette enquête. »
Pour ce faire, les voyageurs seront invités à monter sur une balance numérique lorsqu’ils s’enregistreront pour leur vol. Et aucune information sur le poids des passagers ne sera visible sur l’écran, selon les responsables.
« Nous savons que monter sur la balance peut être intimidant. Nous voulons rassurer nos clients qu’il n’y a aucun affichage visible nulle part. Personne ne peut voir votre poids, pas même nous », a assuré Alastair James
En 2021, la Federal Aviation Administration (FAA) avait demandé aux compagnies aériennes de peser des passagers avant leur embarquement pour voir si leur poids a augmenté au cours de l’année précédente.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) confirme l’interpellation, hier vendredi, de six (6) présumés membres du gang « 5 segond » par les Forces de l’ordre de Grand Boucan, dans le département des Nippes.
Ces individus arrêtés répondent aux noms de Jahnesta Milfort, alias Djadji âgé de 18 ans ; Cerisier Gina, âgée de 37 ans, venant de Martissant, zone Cité Plus; Guyvens Cerisier, alias Bòs solo, âgé de 35 ans; Wildord Salvadon, alias Trip kòde, âgé de 28 ans; Jonel Fougette, âgé de 35 ans et Anderson Désir, alias Sonson, âgé de 18 ans.
L’un des concernés avoue qu’ils sont tous des membres actifs du groupe criminel « 5 segond », selon l’institution policière indiquant avoir confisqué lors de cette intervention « 423 dollars us, 447 535 gourdes, six (06) téléphones portables, Trois (3) Backup et deux cartes d’identification nationale ».
Ces derniers jours, plusieurs présumés bandits tentent de fuir leur fief pour aller se réfugier ailleurs. Beaucoup d’entre eux n’ont pas eu la chance de revoir le soleil, le mouvement « Bwa kale » oblige.
Le réseau social Twitter dirigé par Elon Musk, a volontairement quitté le code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne, mais, ses obligations demeurent intactes. L’annonce a été faite par le commissaire européen, Thierry Breton, ce samedi 27 mai, qui a tout de suite réagi sur son compte Twitter, d’après Le Parisien.
«Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher. Au-delà des engagements volontaires, la lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu de la DSA (la loi sur les services numériques) à partir du 25 août », lui a-t-il rappelé. « Nos équipes seront prêtes à faire appliquer la loi », a-t-il averti.
Cette décision intervient dans la lignée des choix du milliardaire Elon Musk depuis qu’il est à la tête du réseau, il y a 6 mois. Déjà, il a commencé à atténuer la modération des contenus problématiques, accentuant au passage la voix de propagateurs notoires de désinformation sur la plateforme. D’ailleurs, selon une source européenne, Twitter a fait savoir qu’il préfère faire appel à sa propre communauté d’internautes plutôt qu’à des fact-checkeurs.
Le code européen de bonne pratique est un accord regroupant les principales plateformes sur une base volontaire, selon des sources européennes depuis son lancement en 2018. Selon plusieurs informations recueillies, ce code regroupe une trentaine de signataires, dont des géants comme Meta, Google, Twitter, Microsoft, TikTok, mais aussi de plus petites plateformes, ainsi que des professionnels de la publicité, des fact-checkeurs et des ONG.
Moins de 48 heures après le cambriolage du nouveau local du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me. Jacques Lafontant est remplacé par Me. Edler Guillaume, chef du parquet de Hinche transféré à celui de Port-au-Prince au même titre, informe le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique.
Me. Jacques Lafontant n’est plus le chef de la poursuite à Port-au-Prince. C’est dans une correspondance adressée au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) que le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique a indiqué la nouvelle du transfert de l’actuel commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Hinche au même titre à celui de Port-au-Prince. Monsieur Guillaume remplace à ce poste le très contesté Jaques Lafontant.
Très critiqué pour son mode agissement à la tête du Parquet de Port-au-Prince depuis son installation, Me Lafontant fonctionnait depuis environ cinq mois en marge de la loi haïtienne, car il n’a pas été certifié par la commission de Certification du Conseil du Pouvoir Judiciaire dans son rapport de certification. Me Lafontant faisait partie d’une liste de trente magistrats qui n’ont pas été certifiés.
Installé le 29 octobre 2021, Jacques Lafontant a passé 19 mois à la tête du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince. Durant ces 19 mois de son règne, le Parquet de Port-au-Prince a connu une série de cambriolage. Après la prise en otage des locaux du Tribunal en date du 10 juin 2022 par des bandits armés au Bicentenaire, le ministère de la Justice et de Sécurité avait décidé enfin de délocaliser puis relocaliser cet organe de la justice au niveau de Lalue.
Le 11 novembre 2022, le Commissaire Jaques Lafontant a été révoqué par le ministre de la Justice d’alors Me Bertho Dorcé. Les motifs de sa révocation étaient, entre autres, corruption, abus d’autorité et malversations. Malgré tout, Me Lafontant restait en poste jusqu’à son remplacement ce vendredi 26 mai 2023.
Les douaniers du Havre ont participé, ce mercredi 24 mai, à la destruction de 34 499 bouteilles de soda étiquetées » Couronne Fruit Champagne », organisée par le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC). Ces marchandises contrefaisant l’appellation d’origine protégée (AOP) Champagne viennent de Haïti, a annoncé la douane française dans un communiqué.
En octobre 2021, grâce au ciblage de la cellule de lutte contre le trafic illicite par containers (CELTICS), les douanes havraises ont saisi 34 499 bouteilles de boisson gazeuse en provenance de Haïti. Cette décision, selon le communiqué, s’appuie sur le règlement communautaire (UE) 608,2013 en date 12 juin 2013, qui permet aux services douaniers de retenir des marchandises présumées contrefaisantes.
À la suite de l’ouverture d’une enquête sur cette affaire, la société importatrice a été assignée devant la justice par le Comité Champagne pour contrefaçon de l’appellation d’origine contrôlée « Champagne. Ce, en vue de marquer le coup et de protéger l’appellation Champagne.
Ces bouteilles en plastique, selon ce communiqué « contenant un liquide orange vif d’une contenance de 591 ml, étiquetées « Couronne Fruit Champagne » étaient destinées à la vente sur le marché français ».
En effet, « le 11 octobre 2022, le Tribunal judiciaire de Paris a jugé que la mise sur le marché de ces bouteilles était de nature à porter atteinte à l’appellation d’origine protégée Champagne et a ordonné la destruction de l’intégralité du stock de boissons « Couronne Fruit Champagne », poursuivent les responsables douaniers.
« Le mot champagne doit concerner uniquement le champagne » a martelé le Comité Champagne précisant que la destruction de ces marchandises a été effectuée ce jour, dans le plus grand respect des préoccupations environnementales, en veillant à ce que l’ensemble du lot emballages, contenu et contenant- soit recyclé de manière écoresponsable.
Dans un communiqué, consulté par Franceinfo, le directeur général du Comité Champagne, Charles Goemaere explique que « les usages de l’appellation Champagne pour d’autres produits que notre vin sont illicites et sanctionnables. Ils ont pour objectif de détourner la notoriété de l’appellation, donc de bénéficier d’une partie de l’image du nom Champagne. Ce genre d’utilisation contribue à l’affaiblissement de la renommée de l’appellation. Notre objectif est de faire en sorte que lorsque l’on dit le mot Champagne, on ne pense qu’à une seule chose : au célèbre vin mousseux qui vient de la région de la Champagne en France, et pas à une bière, un parfum, un soda, une bougie ou un yaourt ».
Par ailleurs, les responsables des douanes ont fait savoir que cette boisson avait déjà fait l’objet d’une enquête par les services de la Direction de la concurrence, consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ayant conduit au rappel du produit en raison de la quantité excessive d’acide benzoïque contenue. Le produit est principalement commercialisée en Guyane et dans les Antilles françaises », selon Franceinfo.
À rappeler que le 17 avril dernier une cargaison de bière américaine, appelée « Champagne of Beer », a été détruite en Belgique à la demande du Comité Champagne pour les mêmes motifs.
Pas de chance pour ce combattant ! Un touriste allemand de 50 ans se trouve dans l’obligation de se faire amputer de son pénis après avoir eu des relations sexuelles pendant 24 heures, ce, sous l’influence de la drogue.
Voulant bien profiter de la vie, ce quinquagénaire a passé plus d’une nuit en pleins ébats avec sa femme dans la ville italienne de Castel del Piano, en Toscane. À ce fait, le couple aurait pris de la drogue, de l’ecstasy (XTC), avant de lancer ce match qui a duré environ 24 heures, a rapporté « The Mirror ».
La gourmandise est bonne, mais il faut en payer les conséquences. En effet, l’homme de 50 ans s’est retrouvé, le lendemain, en soins intensifs à l’hôpital où on lui a annoncé que « son phallus va devoir désormais être amputé ».
Ses rapports médicaux ont révélé qu’il a souffert d’une septicémie grave qui a entraîné la mort des tissus de son appareil génital et de son scrotum, toujours selon le tabloïd britannique.
Drôle de manière de terminer une partie de jambes en l’air. Pour 24 heures de plaisir extrême, cet Allemand va être privé de son outil sexuel.
La fête sur la sécurité a pris fin ce mercredi. Pardon ! Le forum relatif à la sécurité et la bonne gouvernance, initié par le Haut Conseil de Transition (HCT), touche à sa fin après deux jours de discussions. Bonne nouvelle pour le pays ? On ne sait pas encore, car le climat socio-politique, économique et sécuritaire du pays continue de s’aggraver. Comme preuve, au cours du déroulement des discussions ce matin, un jeune écolier a connu la mort la plus tragique à Caridade, Carrefour-Feuilles après avoir reçu une balle perdue lors d’une attaque armée sur la zone.
Ce n’est pas une blague. D’ailleurs, on est ni dans une salle de cinéma ni en présence d’un sketch d’un humoriste. La fête était belle à Hôtel Karibe durant deux jours. Pardon encore une fois ! Le forum s’est déroulé à Karibe Hôtel, dans la commune de Petion-ville. Les « grands mangeurs »… Ah désolé ! Des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et le chef du Bureau Intégré des Nations unies en Haïti, Isabelle Salvador avaient pris part à cette grande et belle activité politique, organisée par le HCT de la politologue Mirlande Manigat.
Si le Premier ministre Ariel Henry, lors de son discours en la circonstance, s’est montré satisfait de ces deux journées de travail, d’autres participants y voient une sorte de mascarade politique, donc une perte de temps.
Le neurochirurgien a plaidé en faveur de la réforme constitutionnelle et de la création d’un environnement sécuritaire. « C’est une nécessité sine qua non pour aller sereinement vers l’organisation des élections dans de bonnes conditions et la passation du pouvoir à des élus », déclare-t-il, tout en exhortant la présidente du HCT, Mirlande Manigat, à tout faire pour mettre en place un CEP afin d’organiser des élections.
Cependant, certains acteurs politiques voient dans la démarche du HCT une perte de temps et critiquent sévèrement le déroulement de la première journée. C’est le cas de l’ancien député Antoine Rodon Bien-Aimé. Pour lui, sans citer de noms, certains intervenants n’ont pas été à la hauteur des thématiques débattues lors de la première journée.
Selon le vice-président de l’Alliance pour une Société sans Exclusion (ASE), Rosny Cadet la première journée a été bâclée. De son avis, il s’agit d’un piège tendu aux invités quant à l’issue du Forum, car sans de véritables débats, une résolution arrêtée devra tout de même acter la fin de l’exercice, précise-t-il à Haïti Infos Pro.
Quoique la première journée ait été consacrée à la sécurité, ni les experts de la question ni les représentants des Forces de l’Ordre n’ont été remarqués, a souligné le journaliste Esdra Jeudy.
Le désaccord flagrant de certains acteurs en ce qui concerne ce forum révèle ceci : une initiative bâclée du HCT. Perte de temps pour le pays. Mais ils ont bien mangé à l’Hôtel Karibe. Ils se sont bien régalés comme des « kabrit tomazo ».
Des VIP se sont réunis pour parler sur la sécurité du pays et l’organisation des élections de cette année alors que la main du gouvernement dirigé par Ariel Henry reste tendue comme un mendiant devant la communauté dite internationale. Il, le gouvernement, appelle au secours des « pays amis d’Haïti » depuis octobre 2022 pour pouvoir résoudre le problème de la sécurité. Le temps passe, le gouvernement en attente et la population dans le désespoir total.
Fini le forum sur la sécurité du pays, place au bilan des dépenses pour ces deux précieuses journées. On se questionne sur le coût des dépenses à Hôtel Karibe. En attendant, la population continue de vivre dans la grande pauvreté aggravée par l’insécurité métastasée et la crise politique.
La police nationale d’Haïti informe, ce mercredi, avoir procédé à l’arrestation de Jean Jude Thomas alias « Kal » et Mede Jerry alias « Jeral » qui sont tous deux présumés membres influents du gang « 400 Mawozo », opérant dans la Commune de la Croix-des-Bouquets.
Au moment de leurs arrestations, Kal et Jeral étaient en route pour la République Dominicaine. Ces deux originaires de Thomazeau, respectivement âgés de 28 et 29 ans, ont été appréhendés par les forces de l’ordre, dans la localité de Courette, commune de Thomazeau, indique une note publiée sur la page Facebook de l’institution policière.
“ Ces derniers jours, par rapport aux multiples opérations policières visant à démanteler tous les foyers de gangs à travers le pays, certains bandits ont toujours tendance à prendre la fuite, en se réfugiant dans d’autres villes de province ou en République Dominicaine, de manière illégale ”, précisent les autorités policières.
Au moins deux personnes ont été tuées, ce lundi soir, à Canapé-vert, par des individus lourdement armés vêtus d’uniforme de police. Plusieurs autres sont blessées lors de cette attaque.
Selon des informations parvenues à la rédaction de Passion Info Plus, l’attaque a été perpétrée par des hommes lourdement armés vêtus d’uniforme de police (UDMO) faisant irruption dans la zone à bord de plusieurs véhicules.
Ces derniers se sont dirigés tout droit vers la Rue Renne, à proximité du Collège Canapé-vert, et ont fait feu à hauteur d’homme.
Ce drame, selon des témoins, fait suite à un accrochage survenu, dimanche soir, entre des membres de la population de la zone qui surveillent leurs barricades et un policier CIMO qui ne voulait pas s’identifier.
Pour l’heure, les activités scolaires sont paralysées, plusieurs rues sont barricadées.
Depuis l’événement du 24 avril 2023 marquant le début du mouvement «Bwa Kale», Canapé-vert est en mode surveillance. Des habitants ont érigé des barricades dans tous les coins d’entrée afin d’empêcher des bandits armés envahir la zone.
Le secteur évangélique en Haïti fait l’objet de nombreuses critiques par rapport au comportement de nombreux leaders chrétiens. D’autres ont, cependant, fait la différence par rapport à des actions positives qu’ils ont entreprisesdans la communauté haïtienne. C’est le cas du Doctorant en Ministère Julio VOLCY, le pasteur senior de l’église Rendez-Vous Christ (RVC) qu’on vous invite à découvrir.
Né à Montagne Noire, Pétion-Ville, Julio VOLCY a accepté Christ à l’âge de 12 ans et a débuté des services missionnaires à 14 ans alors qu’il fréquentait les murs de l’église baptiste évangélique de Lamothe. Puis à 16 ans, il a découvert sa passion pour la prédiction de la parole de Dieu. Ayant appris la langue anglaise, après ses études classiques, il a commencé par suivre des cours par correspondance et, grâce à son dévouement et ses recherches, il a obtenu une bourse d’études aux États-Unis.
Arrivé à UMass (Université de Massachusetts de Boston), il a opté pour les sciences de l’informatique, étude qu’il va laisser au bout d’un trimestre pour entrer à Beacon University en vue de faire des études en théologie. “ Ça n’a pas été facile pour moi d’aller faire des études à l’étranger. J’ai grandi dans une famille de 19 enfants, sans la présence d’un père “, nous scande-t-il, sombrement, ajoutant qu’il était même difficile pour lui d’aller à l’école, mais, les obstacles ne l’ont pas empêché de rêver grand.
Retour en Haïti et le projet Teen Challenge
Le pasteur Julio VOLCY a bien profité de son temps d’étude aux États-Unis. Il a une Licence d’Arts en Études Bibliques à Beacon College, une Maîtrise en Théologie au Christian Life School of Technology, une Maîtrise en Leadership Organisationnel et Développement à Beacon University, un Doctorat en Ministère à Beacon University, et plusieurs autres diplômes et Certificats.
Effectuant des expériences dans des églises ici et aux Etats-Unis, il a commencé ses voyages aller-retours en Haïti en 2001. Puis, en 2014, le natif de Pétion-Ville est retourné définitivement dans le pays, résidant avec sa famille.
Julio VOLCY est le CEO du programme « Haïti Teen Challenge » (HTC), une organisation qui accueille des jeunes en situation difficile. Ce programme est lancé officiellement en février 2011 avec 24 jeunes. Aujourd’hui, plus de 700 jeunes sont diplômés ou licenciés grâce à ce programme qui paye même des études universitaires de 7 ans pour des jeunes en situation difficile.
“ Quand j’étais pasteur aux Etats-Unis, j’ai vu des jeunes dérouter faute d’orientation. En pensant à une solution pour le cas d’Haïti, j’ai appris qu’il y a chez l’oncle Sam un programme baptisé Teen Challenge où un pasteur travaille avec des jeunes impliqués dans le banditisme pour les réinsérer. Alors je me suis dit, je vais faire la même chose pour Haïti ”, a-t-il expliqué sur la provenance de l’idée de fonder « Haïti Teen Challenge ».
Le leader dévoué et rassuré se réjouit aujourd’hui du fait qu’il ait pu sauver plus de 700 jeunes du banditisme, de la drogue, de la prostitution entre autres. Coûtant chacun environ 7 500 dollars américains par an, ces jeunes ont fréquenté les meilleures institutions professionnelles et universitaires du pays, et même à l’étranger. “ C’est mon ministère qui assure le paiement des études de ces jeunes avec le support des amis, des contribuables locaux et étrangers ”, nous dit le CEO Julio VOLCY, indiquant que ces informations sont disponibles sur le site web dudit programme.
Candidat à la présidence de la Fédération Protestante d’Haïti
Dr Julio VOLCY a fondé depuis 2016 l’église Rendez-Vous Christ (RVC). Aujourd’hui, cette église à plusieurs campus en Haïti dont à Delmas, Cazeau, Jérémie et à l’étranger comme en Floride, USA, et vise la République Dominicaine, le Canada entre autres.
Le pasteur Julio est marié depuis 23 ans avec Suzette VOLCY et est père de 4 enfants, dont une fille de 12 ans, native de Bel-air, qui souffrait d’une tuberculose de niveau 3 en 2014 et il l’a adoptée. Aujourd’hui, elle est guérie et vit avec sa nouvelle famille. Ses parents biologiques sont décédés. Avec un visage joyeux, Julio nous a confié qu’il a beaucoup d’estimes et de l’amour pour cette merveilleuse fille.
Déterminé, ce leader de 48 ans qui croit dans la famille est candidat à la présidence de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH). “ Avec moi à sa tête, la FPH sera une institution forte, la représentante idéale des familles ”, affirme-t-il.
Les projets du Dr Julio VOLCY pour la FPH sont énormes, à en croire ses propos. La proximité avec les MEOL lui est très chère, sans oublier, l’encouragement des églises à investir dans l’humain, en particulier la famille.
Le plan stratégique du candidat se base sur le « vivre-ensemble ». Sa réussite est le fruit du leadership, de vision claire, de valeur définie. En effet, il espère tout mettre au service de la FPH et, ceci dit, sans la lutte pour l’intérêt mesquin. “ La Fédération est aujourd’hui pauvre. On a besoin d’une FPH qui a de moyens, qui fonctionne. À ma élection, l’équipe va travailler pour trouver de moyens, de partenaires pour l’avancement des choses. Avec nous, il y aura de plus bonnes gestions “, a-t-il insisté.
“ Hormis la mauvaise marche de la FPH qui m’a motivé à poser ma candidature, il y a aussi le fait que je génère de grandes idées, je dirige avec transparence et j’ai beaucoup de connexion, avec un réseautage très solide ”, a-t-il déclaré, précisant qu’il ne pensait pas que tout cela serait un problème à sa candidature. “ On pense que je suis le candidat de l’international. Au lieu de critiques, je pense que mon niveau de générosité et de transparence, mes connexions, mes supports à la jeunesse, ma réussite dans la vie, sont des choses à féliciter, ce qui permettra à la Fédération d’émanciper ”, lance-t-il.
Dr Julio VOLCY, franc chrétien, est un homme institutionnel, intentionnel, transparent, généreux. Cet homme, qui croit dans la famille, se juge réussi et vise plus loin. Il espère diriger la FPH pour un mandat de 4 ans à la suite des résultats du scrutin prévu ce 26 mai.
Le diplomate de carrière Dennis Bruce Hankins a été désigné par le président américain Joe Biden pour occuper le poste d’ambassadeur des États-Unis en Haïti, rapporte vendredi le Miami Herald. Il a une longue carrière charpentée par la conduite de nombreuses missions diplomatiques, surtout en Afrique.
Dennis B. Hankins a passé près de quatre décennies d’expérience dans certains postes les plus difficiles au monde pour défendre l’intérêt de l’oncle Sam comme ambassadeur. Aujourd’hui, sa nouvelle destination est Haïti qui fait face à divers problèmes, dont la terreur implantée par les gangs armés.
En effet, le diplomate Dennis B. Hankins, 64 ans, a travaillé au Soudan et au Congo et a été ambassadeur au Mali et en Guinée. Sa dernière ambassade était le Mali (2019-2022). Jusqu’à sa nomination en Haïti, il occupait le poste de conseiller en politique étrangère au Bureau de la Garde nationale au Pentagone.
La nomination de Hankins en Haïti intervient 19 mois après que l’ambassadrice Michele Sison avait été rappelée en octobre 2021 après trois (3) ans. Depuis lors, l’ambassade des États-Unis en Haïti a été dirigée par le chargé d’affaires Eric Stromayer.
Le curriculum vitae de Hankins est bien rempli. Il a été trois fois chef adjoint de mission au Soudan, en Mauritanie et au Mozambique ; officier principal à São Paulo, au Brésil, et consul général à Riyad, en Arabie Saoudite. Il a également été conseiller politique et économique à l’ambassade des États-Unis au Portugal et chef de la section politique en République démocratique du Congo.
À Washington, Hankins a été directeur adjoint du maintien de la paix, officier de garde supérieur et officier de bureau de l’Angola. Il a obtenu un baccalauréat à l’Université de Georgetown et une maîtrise au National War College. Récipiendaire de nombreux prix de performance du Département d’État, en plus de sa langue maternelle, il parle français, portugais et indonésien.
Le diplomate Dennis B. Hankins a précédemment servi en Haïti en tant que chef du visa de non-immigrant et coordinateur des réfugiés. Compte tenu l’état actuel des pays africains où il a servi, à quoi doit attendre le peuple haïtien ? Et d’autres questions se posent sur sa nomination comme, qui signera sa lettre de créance ? Haïti n’a plus de président depuis presque deux (2) ans.
À moins d’une semaine de la tenue des élections au sein de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH), le candidat en lice pour la présidence, Dr Julio VOLCY a lancé , dans l’Ouest, ce vendredi 19 mai la campagne du cartel Le Renouveau qui regroupe de leaders de différentes villes du pays, présentant également ses objectifs pour la FPH.
Cette présentation a été l’occasion cruciale pour le pasteur senior de l’église Rendez-Vous Christ (RVC) d’étaler la vision commune du cartel visant à consolider la FPH en tant qu’une institution afin de répondre à son rôle de prophétisation et de répandre la bonne nouvelle.
Le Renouveau est composé du Pasteur Chavannes Cadet, Vice-président au Sud ; Pierre Michel Julien, vice-président au Nord, Claude Jeudy, vice-président à l’ouest, accompagné de trois autres leaders. Il s’agit de Dr Marleine Sanon, candidate au poste de secrétaire ; le Pasteur Erol Pierre, candidat au poste de trésorier et le Pasteur Yvon Delissaint, candidat au poste de Conseiller.
M.VOLCY à travers ledit cartel qui valorise l’intégrité et l’humilité, compte valoriser l’instauration d’un nouveau type de leadership au sein de la FPH en se basant sur les quatre objectifs suivants :
1) Encourager le vivre-ensemble en unissant les communautés.
2) Renforcer la bonne gouvernance au sein de la fédération en mettant sur pied une bonne équipe de communication avec les équipes de Missions, Églises, Organisations Ligues des Pasteurs (MEOL).
3) Lancer un mouvement économique pour encourager les MEOL dans leurs objectifs.
4) L’église étant la voie de sagesse, le cartel agira de sorte d’influencer positivement l’État haïtien.
Bien qu’il cherche à être élu à la tête de la fédération, le Pasteur Julio VOLCY, par ailleurs, n’attend pas pour avoir un double chapeau en occupant une poste étatique car cela l’empêchera de faire son travail correctement. “ L’église n’est pas encore prête pour ce genre de choses, dit-il, si je dois promoter la bonne nouvelle, je dois être aussi capable de dénoncer ce qui ne va pas bien ».
Ces élections se dérouleront le 26 mai prochain. 4 candidats sont en lice pour occuper ce poste d’une durée de 4 ans. Il s’agit des Pasteurs Julio VOLCY, Vijonet Déméro, Calixte Fleuridor, Jean Rigaud Amilcar Antoine.
Les autorités mexicaines ont annoncé avoir retrouvé aujourd’hui 49 migrants dont 14 Haïtiens qui ont été enlevés, le mardi 16 mai 2023, à bord d’un bus dans la municipalité de Matehuala, dans le nord du Mexique, rapporte le journal Diario Expreso.
En provenance du Venezuela, du Honduras, du Brésil, de Cuba, d’Haïti et du Salvador, ces 49 migrants qui sont, 23 hommes, 15 femmes, 6 garçons et 5 filles, ont été tous transférés à la délégation de l’Institut national des migrations (INM) à San Luis Potosí (État du centre-nord du Mexique), selon Luis Cresencio Sandoval, secrétaire mexicain à la Défense nationale.
Ces victimes d’enlèvements sont 14 de nationalité haïtienne, 7 Vénézuéliens, 19 Honduriens, 2 Brésiliens, 1 Cubaine et 6 Salvadoriens, a précisé le chef de l’armée nationale en conférence gouvernementale.
Suite à plusieurs cas de kidnapping de ce genre enregistrés dans le pays, les autorités mexicaines indiquent que 650 éléments dont l’armée et la Garde Nationale ont été déployés ce jeudi pour continuer à rechercher tout autre migrant ou personne qui se trouve en situation de séquestration.
Les migrants à la recherche d’une vie meilleure empruntent toutes les voies possibles pour entrer chez l’oncle Sam. Utilisant la frontière mexicaine, ils sont victimes au jour le jour aux mains des pirates et des gangs de ce pays.
La région Matehuala est reconnue comme dangereuse en raison de la présence des gangs armés qui attaquent surtout les migrants en transit dans le pays vers les États-Unis. Et ledit « événement est peut-être lié à l’enlèvement de 121 migrants survenu début avril dans la même région ”, a déclaré mercredi le président mexicain Andrés Manuel López Obrador.
Un match retour d’une demi-finale tout à fait spectaculaire qui s’est soldé par 4 buts à zéro en faveur du Manchester City sur la pelouse d’Etihad Stadium ce mercredi 17 mai. Les hommes de Pep Guadiola rejoignent les Interistes en finale.
Un Real Madrid, impuissant, qui n’a pas pu faire la différence face à la pression du club anglais qui a dominé la première mi-temps avec une large possession de balle, soit 80 % contre 20 %, ce qui a permis au Portugais Bernado Silva d’inscrire un doublé (23′ et 37′).
Le calvaire des hommes de Carlo Ancelotti continue dans la deuxième partie. Malgré les trois changements Camavinga, Rodrygo et Carvajal, les Madrilènes courent désespérément après le ballon face aux Mancuniens qui procurent beaucoup plus d’occasions pour faire trembler les filets de l’adversaire avec 7 tirs cadrés contre 3 pour les Meringue.
L’étau va se resserrer au coup des protégés de Carlo Ancelotti avec un 3e but de Militao Eder contre son camp (76’ ), et Alvarez Julian qui va en ajouter un dernier en fin de match (90′) pour finalement valider le billet de qualification du club anglais.
À rappeler que le Manchester City avait perdu sa première finale de la Ligue des Champions face au Chelsea (0 – 1) il y a deux ans. Et la grande surprise c’est pour le 10 juin prochain à l’Istanbul face à l’Inter Milan.
Plus de peur que de mal, WhatsApp tient à protéger certaines conversations avec sa nouvelle fonctionnalité. En effet, Meta, la société géante de la messagerie instantanée a annoncé lundi vouloir intégrer une nouvelle fonctionnalité baptisée Chat Lock sur l’application WhatsApp. Elle permettrait aux utilisateurs de verrouiller et de cacher certaines conversations, surtout ceux qui aiment faire traîner leur téléphone n’importe où.
« Nous pensons que cette fonctionnalité sera idéale si vous partagez votre téléphone avec un membre de votre famille, ou encore lorsque quelqu’un d’autre utilise votre téléphone au moment précis où vous recevez un message spécial », précise WhatsApp dans un communiqué.
Selon des informations, la procédure sera simple. Les utilisateurs vont devoir sélectionner les conversations qu’ils souhaitent préserver. Puis retirer de la boîte de réception principale les sélectionnés et les placer dans un dossier spécifique, verrouillé par un mot de passe ou un système d’identification biométrique.
« Pour verrouiller une discussion, appuyez sur le nom d’une personne ou d’un groupe et sélectionnez l’option de verrouillage. Pour afficher les discussions verrouillées, faites glisser votre boîte de réception vers le bas et saisissez votre mot de passe ou touchez le capteur d’empreinte de votre téléphone », explique Meta.
Cette avancée est très significative pour l’application WhatsApp et serait très appréciée par ses nombreux utilisateurs. À noter que la fonctionnalité de Chat Lock donnera la possibilité de choisir un mot de passe différent de celui de leur appareil.
Des organisations syndicales du transport public dont Association des Propriétaires et Chauffeurs d’Haïti (APCH), Fédération Nationale de Transport et des Travailleurs Haïtiens (FENATRAH) ont interdit aux véhicules, privé et public, de franchir la route nationale numéro 2 dans les hauteurs de Martissant, à partir de ce lundi 15 mai. Cette décision, selon le syndicaliste Mehu Changeux, est prise afin de faciliter le travail de la Police au niveau de cette partie du territoire national controlée, depuis tantôt deux ans, par des civils armés.
Dans un message pré-enregistré diffusé sur les réseaux sociaux, le président de l’APCH, Mehu Changeux exhorte la population et les transporteurs, en particulier, à ne pas emprunter cette voie routière dès ce lundi 15 mai. »Par rapport au nombre de personnes que nous avons comptées comme victimes au niveau de Martissant, des personnes kidnappées, nos véhicules qui sont détournés et volés par des bandits, nous n’autorisons pas la circulation des véhicules », déclare-t-il. S’ajoutent à cela, dit-il, les bandits ont utilisé de véhicules de transport public pour continuer de transporter des armes et des munitions.
Le syndicaliste indique avoir déjà pris contact avec les responsables de transport dans le Grand Sud. « Nous leur disons que leur limite est Bizoton [commune Carrefour (Ndlr)] », poursuit-il dans ce message audio, dont nous avons pu vérifier l’authenticité. Outre Martissant, les concernés doivent éviter de circuler à Portail-Léogâne, sur le Boulevard Harry Truman, précisent ces organisations dans un tweet.
Depuis environ une semaine, des agents des unités d’élite de la Police haïtienne mènent une opération à l’entrée Sud de la capitale haïtienne, notamment à Village-de-Dieu, quartier général du chef de gang Johnson André alias Izo.
Les autorités dominicaines via la Direction nationale du contrôle des drogues (DNCD) et la Direction des douanes (DGA) ont procédé ce samedi à l’arrestation de Elieser Sori Rodriguez à Montecristi pour trafic international d’armes dont en Haïti.
Selon un article du journal dominicain Diario Libre, l’arrestation de ce Cubain de 51 ans est liée à la confiscation d’un arsenal d’armes, dossiers occupés en décembre 2021 par des inspecteurs des douanes, de la DNCD et des agences de renseignements de l’État, par des travaux d’inspection dans le port de Haina Oriental.
» Les enquêtes autour de cette affaire sont approfondies, car selon les rapports de renseignement, le sort des armes occupées dans cette opération d’interdiction portuaire serait transportée dans le pays voisin d’Haïti « , ont indiqué les autorités dominicaines.
Le trafiquant international d’armes a été transféré sous hautes sécurités à l’aéroport international Las Americas pour son embarcation à destination des États-Unis. Les autorités américaines, particulièrement au sud de la Floride, l’attendent pour répondre de diverses accusations de trafic d’armes illégales.
Les détails communiqués par Diario Libre indiquent que l’arsenal d’armes confisquées en décembre 2021 comportait au total, 33 armes à feu, dont des fusils, des pistolets, des fusils de chasse, 350 boîtes de munitions et 56 chargeurs, 250 cartouches de pistolets, 100 pour fusils de chasse de 12 millimètres, 35 chargeurs pour pistolets et 21 pour fusils.
Ces armes et munitions étaient embarquées toutes camouflées dans des articles ménagers dans un conteneur en provenance de Miami, aux États-Unis.
Le milliardaire américain Elon Musk annonce ce vendredi 12 mai qu’il embauchera, Linda Yaccarino, une Américaine d’origine italienne, comme nouvelle dirigeante de son réseau social Twitter, qui prendra poste dans (6) six semaines.
« Je suis ravi d’accueillir Linda Yaccarino en tant que nouvelle PDG de Twitter », a écrit l’homme d’affaires américain sur son compte Twitter.
« Linda se concentrera principalement sur les opérations commerciales, tandis que je me concentrerai sur la conception de produits et les nouvelles technologies », a-t-il ajouté précisant que son rôle passera à celui de président exécutif et de directeur technique, supervisant les produits, les logiciels et les sysops.
Le patron de Tesla et SpaceX se dit ravi de travailler avec la directrice de la publicité du groupe de médias américain NBCUniversal « pour transformer cette plateforme en X, l’application universelle. »
Depuis le rachat du réseau social à l’oiseau bleu, Elon Musk ne cesse d’opérer des changements au sein du géant californien. Certaines mesures déplaisent aux utilisateurs et font soulever des grognes.
En décembre dernier, le mécène avait lancé un sondage sur son avenir en tant que directeur de la plateforme. Plus de 57 % des sondés avaient alors estimé qu’il devait partir.
Dans une note acheminée à la rédaction du journal, la Fondation Digicel a lancé jeudi 11 mai 2023 la 7e édition de « Konbit pou chanjman ». Elle invite les organisations désireuses à s’inscrire et d’obtenir un financement de 10,000 dollars américains pour l’implémentation d’un projet communautaire, dont au moins 15 organisations en seront bénéficiaires.
« Avec 108 projets déjà financés depuis le lancement de sa première campagne Konbit Pou Chanjman en 2017, la Fondation Digicel est heureuse de poursuivre cette initiative en encourageant les institutions des 10 départements à soumettre des projets communautaires au plus tard le 21 juillet 2023 », peut-on lire dans cette note.
La Fondation Digicel rappelle que les critères sont restés inchangés. « Toute organisation sans but lucratif basée et enregistrée en Haïti, existant depuis au moins trois ans, peut faire une demande de subvention dans les catégories suivantes : éducation, moyens de subsistance, Culture, Accès, Inclusion et Environnement », a-t-elle souligné.
Ceux qui souhaitent participer à cette nouvelle édition, la Fondation explique les marches à suivre sur son site et à travers ses pages réseaux sociaux afin de faciliter son utilisation via des tutoriels. Des formulaires physiques sont également disponibles dans les magasins de la Digicel au niveau des dix départements. Une fois remplis, ces formulaires peuvent être déposés aux mêmes endroits.
Plusieurs dates sont à retenir dont le 21 juillet qui est la date limite de soumission des dossiers, la notification de la phase 2 se fera le 7 septembre 2023, la phase finale sera annoncée le 13 décembre 2023 et enfin les finalistes sélectionnés présenteront leur projet communautaire devant le jury de “Konbit Pou Chanjman” au cours du mois de janvier 2024. Et, la remise des prix, où seront annoncés les gagnants, se fera également au cours du mois de janvier.
S’il était pressenti à rester pour une autre saison sous la tunique barcelonaise, pourtant, le dernier rescapé du grand Barça de Pep Guardiola Sergio Busquets a annoncé ce jeudi 11 mai, via une vidéo sur les réseaux sociaux, qu’il quittera le Club en fin de saison. 18 belles années passées à défendre l’écusson bleu et rouge, dont 15 en équipe première.
Plus de doutes sur l’avenir de la star espagnole. En effet, dans une vidéo postée sur les pages du club, le champion du monde de 2010 s’exprime sur son départ, son amour pour le club et les moments qu’il y a passés. « Le temps est venu d’annoncer qu’il s’agit de ma dernière saison avec le Barça. Cela a été une incroyable aventure. Depuis mon enfance, quand je venais au stade ou que je regardais à la télé, j’ai toujours rêvé de porter ce maillot et de jouer dans ce stade. Et la réalité a dépassé mes rêves « , a scandé le numéro 5 blaugrana.
Plus loin, le capitaine barcelonais de 34 ans a déclaré que : “ Si on m’avait dit que je jouerai pendant 15 ans dans le meilleur Club du monde quand je suis arrivé en étant jeune, je n’y aurais pas cru. Le Club de ma vie, pour lequel je suis, serai toujours un supporteur, socio, capitaine, joueur où j’ai dépassé les 700 matchs “, ajoutant ses mots de remerciements à toutes les personnes, de la première à la dernière, qui ont rendu cela possible : Club, staff, physios, dirigeants, délégués, présidents, coaches, analystes, spécialement ses coéquipiers, les socios et tous les supporteurs à travers le monde.
Après cette annonce, Sergio Busquets Burgos a reçu les hommages de plus d’un. « Sergio Busquets a été formé à la Masia et il a joué en équipe première 15 ans, soit plus de 700 matches. J’espère qu’il remportera son 32e titre prochainement. C’est un joueur exceptionnel et une personne extraordinaire. Il est lié au Barça “, a déclaré Joan Laporte, président du club.
Lionel Messi a rendu, pour sa part, ses hommages sur Instagram : “ Sur le terrain toujours avec le 5, mais en réalité comme joueur et comme personne, tu es un 10, Busi. Je te souhaite le meilleur dans ta nouvelle étape et toujours, à toi et à toute ta famille. Merci pour ce que tu as fait sur et en dehors du terrain.”
Sergio Busquets, ce sont 700 matchs, 18 absences, pendant 15 ans en équipe première. Le dernier joueur issu de la génération dorée de 2009 à encore jouer pour Barcelone, il a remporté, avec le club, 3 Ligues des Champions, 3 Coupes du monde des clubs de la FIFA, 8 Ligas, 3 Super Coupe de l’UEFA, 7 Coupes Du Roi, 7 Super Coupe d’Espagne. Et, maintenant, le prochain chapitre devrait être en Arabie Saoudite.
En seulement une année, 9 massacres ont été enregistrés dans deux départements, a révélé le RNDDH, dans un rapport relatif aux différents actes de violence perpétrés par des civiles armés sous l’administration du Premier ministre Ariel Henry. Les bandits armés continuent de montrer leurs griffes. Pour plus d’un, le mouvement contre-offensif face aux gangs armés baptisé « Bwa Kale » déclenché le lundi 24 avril 2023 à Canapé-Vert, est plus efficace que toutes les opérations policières réalisées ces derniers temps.
14 présumés bandits ont été lynchés puis brûlés ce 24 avril par des membres de la population de Canapé-Vert, après qu’ils ont été interceptés par la police. Depuis lors dans plusieurs villes du pays, les citoyens se mettent en branle aux côtés de la police pour surveiller les zones et ont déjà mis fin aux jours de plusieurs individus identifiés comme des membres de gangs.
Selon le rapport du RNDDH « D’aucuns estiment que pendant quelques jours seulement, le mouvement Bwa Kale a obtenu plus de résultats dans la lutte contre le banditisme que toutes les opérations policières confondues. À date, plus d’une centaine d’individus ont été lynchés ».
L’organisation souligne que des menaces ont été également orientées vers les personnes qui se montrent en défaveur de cette nouvelle forme de violence qui risque de faire basculer le pays définitivement dans le chaos.
Le RNDDH critique, parallèlement, les autorités étatiques, selon lui, qui se cachent derrière ce mouvement pour porter la population haïtienne à éliminer pour elles, les liens qu’elles entretiennent avec les individus qu’elles ont armés et à empêcher par la même occasion, que la Justice ne remonte jusqu’à elles.
Le déferlement de violences
Les gangs armés ne cessent de faire régner la terreur dans le pays. En une année, entre avril 2022 et avril 2023, neuf (9) massacres d’envergures ont été documentés dans les départements de l’Artibonite et de l’Ouest, selon les données du RNDDH.
« Au cours de 6 parmi ces massacres, 734 personnes ont été assassinées soit une moyenne de 122 personnes par massacre et 105 femmes sont victimes de viols collectifs pour la plupart, soit une moyenne de 17 femmes et filles victimes de viols par massacre », peut-on lire dans ce rapport de 46 pages.
Ces massacres ont été réalisés, pour la plupart, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, notamment à Source Matela, à Savane Pistache, à Village Artistique de Noailles, à Cité Soleil, au Bel-Air, à la Plaine du Cul de Sacre, entre autres.
Dans ce document titré « le règne du Premier ministre, Ariel Henry ou la fureur des gangs armés », le Réseau National de Défense des Droits Humains dit condamner ces massacres qui occasionnent chaque jour des pertes humaines et matérielles extrêment lourdes, at au cours desquels la force publique, les différents ministères des Affaires sociales et à la condition féminine aux droits des femmes ne sont jamais intervenus en vue de porter assistance à la population.
Dû au déferlement de violences depuis 2021, le RNDDH affirme que le PM de facto a hérité d’une situation sécuritaire préoccupante, il en a fait une situation explosive caractérisée par la fureur des gangs armés dont il a acquis la loyauté en leur assurant protection et impunité.
À noter qu’un autre rapport concernant le règne du Premier ministre Ariel Henry publié par la Fondation Je Klere en début du mois de mai en cours a révélé que 16 massacres et attaques armées ont été réalisés entre juillet 2021 à avril 2023 faisant plus de 2 000 morts.
Dans un communiqué publié ce mardi 9 mai, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) dit être alarmé de la montée de la violence dans le pays depuis le début de l’année 2023.
Au cours du premier trimestre de l’année 2023, la violence des gangs s’est accrue en fréquence et en intensité. Les cas de meurtres, de blessures et de kidnappings ont augmenté de plus de 28 % par rapport au trimestre précédent. De nombreux établissements médicaux sont fermés et des écoles sont actuellement utilisées comme bases par des gangs, constate la cellule qui représente l’ONU dans le pays.
« Haïti a besoin d’une assistance immédiate pour contrer l’augmentation de la violence des gangs armés et développer sa police », soutient la Représentante Spéciale. Aussi, Madame Maria Isabel Salvador souligne « le besoin urgent du déploiement, autorisé par le Conseil de sécurité, d’une force internationale spécialisée ».
Le BINUH et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont documenté, dans leur dernier rapport de janvier à mars 2023, des attaques d’une extrême cruauté contre la population, faisant au moins 1 634 victimes qui ont été tuées, blessées ou enlevées par rapport aux 674 victimes dans la même période en 2022.
Tous les quartiers de la capitale, y compris des quartiers auparavant considérés comme lieux sûrs, ainsi que le département de l’Artibonite sont désormais affectés. Les violences sexuelles continuent d’être utilisées par les gangs comme une arme pour terroriser, punir et soumettre les populations. En l’espace de quelques jours du mois d’avril, au moins 49 femmes ont été brutalement violées lors d’une attaque de gangs contre le quartier de Brooklyn, Cité Soleil, lit-on dans le communiqué du BINUH.
Dans certains cas, des membres de gangs ont fait irruption dans des zones et ont tiré à vue pour tuer le maximum de personnes. Des jeunes garçons et des jeunes filles ont été aussi victimes de balles perdues alors qu’ils se trouvaient dans leur salle de classe ou chez eux. Au moins, 42 enfants ont été tués, blessés ou enlevés au cours de la période considérée. Le rapport fait également état d’incidents au cours desquels les gangs ont utilisé des « snipers » pour cibler sans distinction des personnes se trouvant dans les rues ou dans leurs habitations. D’autres personnes ont été brûlées vives dans les transports publics.
Mouvement « Bwa Kale »
Le rapport souligne aussi la recrudescence des actes de lynchages contre des présumés éléments de gangs par des groupes d’individus. Des messages diffusés par certaines personnalités sur les médias sociaux ou dans les radios ont également appelé les citoyens à s’armer pour répondre à la violence des gangs.
Selon le BINUH, la violence ne fait que croître. Depuis le début du second trimestre, plus de 600 personnes, ont été tuées lors d’une nouvelle vague de violence extrême qui a touché plusieurs quartiers de la capitale, notamment Cabaret, Cité Soleil et Pétion-Ville. Certaines personnes ont été mutilées ou égorgées, tandis qu’au moins 49 femmes ont été victimes de viols collectifs dans la seule commune de Cité Soleil.
Dans un communiqué publié ce mardi 9 mai, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) dit être alarmé de la montée de la violence dans le pays depuis le début de l’année 2023.
Au cours du premier trimestre de l’année 2023, la violence des gangs s’est accrue en fréquence et en intensité. Les cas de meurtres, de blessures et de kidnappings ont augmenté de plus de 28 % par rapport au trimestre précédent. De nombreux établissements médicaux sont fermés et des écoles sont actuellement utilisées comme bases par des gangs, constate la cellule qui représente l’ONU dans le pays.
« Haïti a besoin d’une assistance immédiate pour contrer l’augmentation de la violence des gangs armés et développer sa police », soutient la Représentante Spéciale. Aussi, Madame Maria Isabel Salvador souligne « le besoin urgent du déploiement, autorisé par le Conseil de sécurité, d’une force internationale spécialisée ».
Le BINUH et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont documenté, dans leur dernier rapport de janvier à mars 2023, des attaques d’une extrême cruauté contre la population, faisant au moins 1 634 victimes qui ont été tuées, blessées ou enlevées par rapport aux 674 victimes dans la même période en 2022.
Tous les quartiers de la capitale, y compris des quartiers auparavant considérés comme lieux sûrs, ainsi que le département de l’Artibonite sont désormais affectés. Les violences sexuelles continuent d’être utilisées par les gangs comme une arme pour terroriser, punir et soumettre les populations. En l’espace de quelques jours du mois d’avril, au moins 49 femmes ont été brutalement violées lors d’une attaque de gangs contre le quartier de Brooklyn, Cité Soleil, lit-on dans le communiqué du BINUH.
Dans certains cas, des membres de gangs ont fait irruption dans des zones et ont tiré à vue pour tuer le maximum de personnes. Des jeunes garçons et des jeunes filles ont été aussi victimes de balles perdues alors qu’ils se trouvaient dans leur salle de classe ou chez eux. Au moins, 42 enfants ont été tués, blessés ou enlevés au cours de la période considérée. Le rapport fait également état d’incidents au cours desquels les gangs ont utilisé des « snipers » pour cibler sans distinction des personnes se trouvant dans les rues ou dans leurs habitations. D’autres personnes ont été brûlées vives dans les transports publics.
Mouvement « Bwa Kale »
Le rapport souligne aussi la recrudescence des actes de lynchages contre des présumés éléments de gangs par des groupes d’individus. Des messages diffusés par certaines personnalités sur les médias sociaux ou dans les radios ont également appelé les citoyens à s’armer pour répondre à la violence des gangs.
Selon le BINUH, la violence ne fait que croître. Depuis le début du second trimestre, plus de 600 personnes, ont été tuées lors d’une nouvelle vague de violence extrême qui a touché plusieurs quartiers de la capitale, notamment Cabaret, Cité Soleil et Pétion-Ville. Certaines personnes ont été mutilées ou égorgées, tandis qu’au moins 49 femmes ont été victimes de viols collectifs dans la seule commune de Cité Soleil.
Lors d’une entrevue accordée au journal 19-20 de la RTVC, la présidente du Conseil National Spirituel des Églises d’Haïti (CONASPEH ), la Dr Françoise St Vil Villier estime que la Fédération Protestante d’Haïti a besoin d’un homme humble, conciliant, capable de faire le travail tout en ayant l’esprit de Dieu, à sa tête. Elle pense que le Dr Julio VOLCY a le profil.
“ Je pense que le pasteur Julio VOLCY est l’un des hommes qui remplit les conditions d’être capable d’aider au secteur protestant d’avancer “, a-t-elle déclaré au micro du journaliste Georges Allen. Disant qu’elle pourrait bien se tromper, l’auteure du livre « Pénétrer la profondeur de la pensée de Dieu » croit, toutefois, que l’homme en question avec son esprit, sa façon de faire, son respect peut faire l’affaire.
Et, en réaction à la candidature du pasteur Calixte Fleuridor à sa réélection à la tête de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH), la docteure Françoise St Vil Villier a déclaré, sans encombre, que ce dernier doit donner une chance d’émancipation au secteur protestant parce qu’actuellement, il est membre du Haut Conseil de Transition (HCT). De ce fait, elle pense que ce sera mieux si le pasteur cède sa place à quelqu’un d’autre.
La FPH ne représente plus une force morale. Le président Calixte Fleuridor ne fait pas le poids et n’apporte rien de bénéfique qui pourrait aider au secteur d’évoluer, d’avancer sur de meilleurs pas, estime la docteure en philosophie, parlant d’échecs des responsables.
Ces élections se dérouleront le 26 mai prochain avec 4 candidats en lice : Julio VOLCY, Vijonet Déméro, Calixte Fleuridor et Jean Rigaud Amilcar Antoine. Dans ces scrutins, le droit de vote est autorisé aux membres du MEOL (Mission, Église, Organisation et Ligue des pasteurs de la FPH).
Comme le dit si bien le dicton « les bonnes choses prennent toujours du temps ». En effet, les travaux de grandes envergures ne s’achèvent pas du jour au lendemain. Des paroles illustrantes pour parler de la formation musicale ZAFÈM qui après de longues attentes dévoile, le vendredi 5 mai 2023, son tout premier album studio baptisé « Lalin Ak Solèy » (LAS).
Avec cet opus qui vient de succéder au dernier single « Ala De Ka », ZAFÈM pousse les amants de la bonne musique à voir toutes les couleurs. Si plus d’un se plaignait de la carence de production de la bande à Dener Céide et Réginald Cangé, désormais, chose réglée. Avec la livraison de leur marchandise ce 5 mai 2023, ces cerveaux ouvrent une autre page dans l’histoire de la musique haïtienne.
L’opus « Lalin Ak Solèy » a reçu sans tarder les vives appréciations de nombreuses personnalités dans le secteur telles que Fabrice Rouzier, Jean Mary Simon, Carel Pèdre, Yves Lafortune, Jean Belony Murat (Belo), Valckensy Dessin (K-lib), Lord Kinomorsa Divers (King Kino), Hervé Anthenor (Shabba), Nickenson Prud’homme, pour ne citer que celles-là.
Les musiciens Dener Ceide et Reginald Cangé « sont des fous », jugent les internautes. Fous pour dire spéciaux, ces amants de la poésie, bonne écriture, livrent une marchandise de 16 parquets qui laisse les mélomanes sans préférence. Chaque chanson est à lui seul un chef-d’œuvre, soutiennent les fans.
L’une plus extra que l’autre, les 14 chansons originales et 2 interprétations de ZAFÈM : « Lalin Ak Solèy, Le Plein, Abracadabra, Acércate, M Pap Fè Silans, Dyaman Nan Bidonvil, Dlo Dous, M Pap Ka Neye, Egal Ego, Sanpousan, Bradsou Bradsa, Enèji nou sanble, Ati Sole », sont un fusionnement de différents rythmes ou style musicaux tout en étant accrochés au Konpa Dirèk, héritage laissé par Nemours Jean-Baptiste. En 4 langues, les mélomanes de partout du monde, surtout les Antillais, sont bien servis avec LAS.
Reginald Cangé, le lead vocal du groupe, n’a chanté que 5 morceaux, le maestro Dener Ceide, 7 morceaux et le duo 4, sur cet album qui marque déjà des records. Les différents comptes du groupe et les pages des artistes sur les réseaux multiplient les nombres d’abonnés.
Si le public se focalise plus sur Réginald et Dener pour envoyer leurs appréciations, il faut mentionner que ce projet a récolté la contribution de plusieurs professionnels de la bonne musique comme : Jorge Dobal, Igort Rivas, Ismael Vergara, Wesner Saint-Louis, Alex Cabit, Jonas Imbert, Cedric Louis, Alain Lewis, Mozart Louis, Esther Fortune, Elli Maboungou, Davier Chiverton, Camille Armand, Jimmy Jean Félix, Macarios Césaire, Nickenson Prudhomme, Shedly Abraham.
Entre-temps, ZAFÈM vous donne rendez-vous le 8 juillet 2023 à Melerose, New-York, pour venir faire vos affaires pour sa grande première.
Un véritable camouflet diplomatique qui fait la une des journaux. L’ambassadeur d’Haïti à Washington Bocchit Edmond a été rappelé suite à un éventuel scandale de corruption. Le diplomate a réagi sur les origines des faits et pointe du doigt Claude Joseph d’être derrière cette affaire.
Lors d’une entrevue accordée à la rédaction de Passion Info Plus ce vendredi 5 mai, l’ambassadeur Bocchit Edmond rejette toutes les allégations portées à son encontre et se dit prêt à défendre sa réputation et son caractère.
Selon le plus haut diplomate d’Haïti aux États-Unis, tout a commencé en juillet 2021 lorsque la Douane américaine avait procédé à la saisie de 5 parquets contenant 50 000 mille dollars américains. En provenance de Chili, cette somme était destinée à Gélorme Juste, responsable, à l’époque, de la direction consulaire à ladite ambassade. Ce dernier est le cousin de l’ancien ministre des Affaires Étrangères Claude Joseph, nous confie M. Emond.
Après l’envoi d’une délégation à Washington à la suite de cet incident, le ministère des affaires étrangères sous l’égide de Claude Joseph, avait produit un rapport mentionnant l’existence d’un « faux consulat » où des fonctionnaires travaillent clandestinement sous la protection de Bocchit Edmond. Ce que ce dernier a tout rejeté du revers de la main, indiquant que le rapport à l’époque du département d’état via le FBI n’avait révélé aucun lien avec lui dans cette affaire.
Pourtant, le rapport produit à cet effet par le ministère des affaires étrangères dirigé par Claude Joseph, qui avait nommé Gélorme Juste, a mentionné son nom, nous dit le diplomate, ajoutant que M. Joseph avait même envoyé le rapport de sa commission à l’ambassade américaine.
» Le gouvernement actuel a envoyé une délégation, du 18 au 21 avril 2023, à Washington laquelle a produit un rapport indiquant qu’il n’y a aucune preuve pouvant justifier les accusations que Claude Joseph avait portées à mon encontre dans son rapport selon lesquelles je protège des fonctionnaires impliqués dans des actes de corruption « , a expliqué M. Emond. « C’étaient plutôt des consulats mobiles qu’on a l’habitude de faire », a-t-il ajouté.
Réseau d’émission de passeports
Bocchit Edmond n’a pas mâché ses mots pour rejeter les accusations selon lesquelles il fait partie d’un réseau mafieux d’émission de passeports haïtiens, 500 dollars américains l’unité. Ce que la loi de Vienne et les lois américaines interdisent. Toutefois, il affirme réellement qu’il a une sœur du nom de Bétina Edmond qui travaille au consulat de New-York. “ On a associé ma sœur à tout cela pendant qu’elle ne travaille pas à Washington, c’est une façon d’établir des connexions avec moi. Tout ça résulte d’un complot orchestré par Claude Joseph ”, a-t-il affirmé.
Dr Claude Joseph et Bocchit Edmond
L’ambassadeur n’a pas hésité de pointer du doigt le Président du Parti EDE d’être derrière cette affaire qu’il qualifie d’une campagne de dénigrement menée contre lui.
Selon M. Bocchit, trois des personnalités faisant partie de la commission qui avait été envoyée en août 2021 par le gouvernement haïtien à Washington sont actuellement membres exécutifs du parti politique EDE.
« Ce qui montre qu’au départ le rapport était biaisé et avait un objectif politique », estime-t-il.
Par ailleurs, Claude Joseph, responsable du ministère des affaires étrangères à l’époque, avait sollicité, de façon verbale, une somme d’argent à l’ambassadeur, qui, à son tour a exigé une note formelle de la demande. Ce que le chancelier haïtien avait refusé », nous a confié Bocchit Emond disant qu’il ne connaît pas jusqu’à présent les motifs de cette demande de décaissement. « Depuis lors, les attaques ont commencé contre ma personne », a-t-il ajouté.
« Des allégations farfelues prétendent vouloir m’impliquer dans des actes malhonnêtes et préjudiciables aux intérêts de l’État. Je m’inscris en faux face à cette cabale orchestrée de mains de maître qui ne vise qu’à ternir mes 32 ans de service public dans la diplomatie de mon pays ”, a déclaré le diplomate Bocchit Edmond dans une note publiée en date du 4 mai 2023.
Les représentants des Associations Patronales ( CCI Ouest, CHAMBRE FRANCO-HAÏTIENNE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE, AmCham, CCIHC, ADIH) ont écrit, le mercredi 03 mai 2023, le ministre de l’économie et des finances Michel Patrick Boisvert pour saluer les efforts déployés par l’Administration Générale des Douanes (AGD) afin d’augmenter les revenus générés par l’institution, réitérant du coup leurs propositions pour de meilleures considérations.
Dans cette lettre, les Associations patronales susmentionnées indiquent que des efforts consentis de part et d’autre se sont déjà concrétisés par une amélioration notable des recettes douanières au cours du premier semestre de l’exercice fiscal 2022-2023. Et, seule une application stricte, uniforme, juste, efficace et transparente des tarifs douaniers est appelée à garantir à l’État un niveau de perception optimal et régulier lui permettant par la suite de remplir sa mission régalienne.
Leurs propositions
Ces six Associations patronales (6) croient que ces efforts déployés par l’AGD doivent persister afin de sceller une confiance durable entre le bureau des douanes et le secteur privé. De ce fait, les associations signataires réitèrent leurs propositions de mettre en place, dans les plus brefs délais, les mécanismes de transparence suivants :
Adoption de valeurs de références des produits importés en accord avec les secteurs concernés et publication célère y afférente afin que nul n’en ignore la teneur. Actualisation desdites valeurs pour tenir compte des fluctuations du marché ;
Permettre à tout importateur de vérifier que les montants réclamés par l’AGD soient identiques à ceux réclamés à ses concurrents dans le même secteur ;
Élaboration d’un système de vérification dynamique pour déterminer le coût réel du fret maritime en fonction de la provenance;
Amélioration de la documentation relative au niveau de la description des marchandises selon les références du HS Code.
Contestation
Les associations en question disent dans leur lettre que la communauté des importateurs a enregistré des majorations au niveau de la valeur des marchandises, du montant de l’assurance et du fret maritime – surfacturations non justifiées et sans qu’aucun recours ne soit envisageable pour les victimes.
De plus, les Associations patronales estiment que le droit de contestation est instrumentalisé et l’importateur se retrouve à faire un arbitrage entre des charges de surestaries (demurrage) accumulées sur un navire ou un conteneur, ou payer un bordereau majoré sans justificatif.
Le MEF a été informé de ces irrégularités et des rencontres ont en effet eu lieu avec le Directeur Général de l’Administration Générale des Douanes (AGD), indiquent-elles. Et, ces associations ont jugé bon de souligner que des quantités importantes de marchandises sont importées de la République Dominicaine en contrebande. Ce trafic illicite essentiellement dû au manque de ressources adéquates de la douane semble être également dynamisé par ce qui est perçu comme une politique de surfacturation infligée aux entreprises formelles. Il est donc primordial d’exercer rapidement un contrôle efficace au niveau des différents postes frontaliers entre la République Dominicaine et Haïti, ajoutent-elles.
Soulevant la faiblesse de l’AGD de bien gérer certains points de passage sur la frontière, les Associations patronales concernées demandent, en attendant qu’Haïti soit en mesure de garantir l’efficacité d’une douane terrestre infranchissable:
Une suspension temporaire de l’importation en Haïti par voie terrestre de toutes marchandises en provenance de pays tiers (non fabriquées en RD);
La mise en place d’une liste de produits fabriqués en RD ne pouvant pour le moment être traités aux postes frontaliers tel qu’il avait été fait en 2015;
Entre-temps, les importations pourront se faire par voie maritime et aérienne.
“ Les entreprises haïtiennes ne sauraient être compétitives si elles doivent faire face d’une part à des surfacturations arbitraires et d’autre part à des marchandises qui traversent sans s’acquitter des droits de douane. Nous refusons toutefois d’entretenir l’idée ou la perception malheureusement véhiculée au sein de certains milieux, que des membres de l’institution douanière auraient comme objectif la banqueroute de ceux qui refusent de frauder! Les soussignés voient en les responsables des institutions douanières et fiscales, des acteurs-clés du développement économique de notre pays, et éléments essentiels des réformes engagées par votre Ministère pour la dynamisation et la diversification de l’assiette fiscale et réitèrent leur engagement à travailler ensemble ”, conclut cette lettre portant les signatures de Jean-Philippe Baussan, 2e Vice-Président CCIO, Grégory Morissette, 2e Vice-Président CFHCI, Jean-Philippe Boisson, Président AmCham, Gérard Laborde, Président CCIHC, et Wilhelm Lemke, Président ADIH.
Il faut mentionner que la sortie de ces associations patronales suscite beaucoup de réactions. Plus d’un se demande par quoi est motivée cette position du secteur privé, compte tenu que ces derniers demandaient, il y a quelques temps, à l’Etat de prendre des mesures pour freiner la perte de millions de gourdes chaque année dûe aux mauvaises gestions des ports, aéroports et des points frontaliers.
« Nous ne pouvons pas être d’accord avec le fait de brûler des gens et de les assassiner sur place sans procès. Donc, nous demandons aux gens de remettre les personnes présumées bandits à la police, à la justice pour que nous puissions faire notre travail », a déclaré la ministre de la Justice, Emmelie Prophète Milcé lors de sa participation à l’émission Le Point sur la radio Télé Métropole, en date du mercredi 3 mai 2023.
En poste depuis novembre 2022 comme ministre de la Justice de la Sécurité Publique, madame Milcé, lors de cette interview réalisée à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, a concédé sur le fait que la population soit saturée. « Nous comprenons la situation. Moi-même, je l’ai vue venir… », a rappelé celle qui garde quatre portefeuilles au sein du gouvernement dirigé par Ariel Henry, indexé dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
La situation sécuritaire du pays est devenue pire depuis la prise du pouvoir par l’équipe d’Ariel Henry, qui a bénéficié le support des structures politiques comme Secteur Démocratique et Populaire (SDP) de Fusion, du MTV et de l’international communautaire.
À rappeler que lors d’une émission réalisée avec le journaliste Yvenert Foerester, en mars dernier, madame Milcé avait déclaré qu’il y a des territoires perdus dans le pays faisant référence à des territoires occupés par des gangs armés.
Le 24 avril dernier, un mouvement populaire baptisé « Bwa Kale » a vu le jour avec la mise à mort de 14 présumés bandits à Cananpé-Vert. Depuis, plusieurs quartiers du pays ont emboîté le pas en tuant des personnes présentées comme des bandits ou éclaireurs de celles-ci puis brûlant leurs cadavres au vu et au su de tous.
À Source Matelas, dans la commune de Cabaret, les hommes armés de Canaan n’ont pitié pour personne. Leurs actes criminels n’ont pas de réserve. Selon un rapport de la Fondation Je Klere (FJKL) en date du mardi 2 mai 2023, plus de 100 personnes sont tombées sous les balles assassines de ces hommes armés, dans la semaine du 19 avril dernier.
Les habitants de Source Matelas ont connu un mercredi noir suite aux attaques des hommes armés de Canaan alorsqu’ils s’apprêtaient à inaugurer un sous-commissariat afin qu’il y ait présence des forces de l’ordre dans la zone. Une décision qui a été mal vue par les malfrats qui ont manifesté leurs désaccords face à une telle action dans cette section communale qu’ils veulent s’emparer à tout prix.
En toute quiétude, les caïds ont décidé de passer à l’action pour montrer leur puissance. En effet, selon les explications de la FJKL : “ vers 12h :30, les hommes de Canaan lourdement armés débarquent à Source Matelas dans trois mini-bus « Pappadap » et criblent de balles les résidents qui ont formé une brigade antigang pour limiter leurs actions. Ils font irruption dans les 9 localités de Source Matelas, tuent, pillent, violent et détruisent les maisons des habitants ». Des bébés et des personnes âgées n’avaient pas été épargnés.
Dans cette attaque armée, 13 personnes de la famille Joachim ont été assassinées, décapitées par ces bandits, raconte un témoin à la Fondation ajoutant que deux jeunes garçons membres de cette famille sont sauvés de justesse parce qu’ils regardaient un match de football chez un voisin.
Dans ce même moment de terreur, un policier de la Prison Civile de Cabaret a été touché par balles après que les bandits armés de Canaan et de « Titanyen » ont tiré dans tous les azimuts.
Qui pis est dans cette situation inhumaine, plusieurs personnes de la localité de Simonette qui essayaient de s’échapper à violence des malfrats, à bord d’un petit voilier ont péri dans un naufrage en raison d’une surcharge. Huit (8) bébés ont perdu leur vie dans ce drame.
Au lendemain de cet horrible scène, les malfrats, soutenus par le gang de Village de Dieu « 5 secondes », se sont déployés dans toutes les 9 localités de Sources Matelas, soit plus d’une centaine d’hommes lourdement armés. Ils ont installé, le jeudi 20 avril 2023, un nouveau chef de gang à Source Matelas connu sous le nom de « Big C ». Ce dernier a grandi à « Gran Chimen », poursuit le rapport.
En effet, les habitants ont été contraints de quitter leur zone pour aller se réfugier ailleurs, soit sur la place de Cabaret, espérant de trouver de l’aide auprès des autorités du pays qui ne pipent pas mot.
Impuissant, le commissariat de Cabaret ne fait qu’observer la scène. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, des témoignages font savoir que les policiers aussi avaient envie de prendre la fuite pour éviter d’être victimes de la terreur des bandes armées.
Dressant un bilan partiel de l’événement, les responsables de la fondation ont précisé que la Direction de la Protection Civile, pour le moment n’a pas encore un bilan, car il est difficile d’intervenir dans la zone à cause de la présence des hommes armés sur place.
Et, dans la nuit du 29 novembre 2022, au moins, une quinzaine de personnes avaient été tuées à Source Matelas par des bandits armés, sans oublier d’une dizaine de maisons incendiées.
L’ambassadeur d’Haïti à Washington Bocchit Edmond a fait son beurre dans un réseau mafieux d’émission de passeports haïtiens à un prix exorbitant. Un comportement dénoncé par le département d’État américain qui le considère comme une menace pour la sécurité intérieure des États-Unis.
En effet, selon une source digne de foi, dans un rapport accablant envoyé, début avril, au ministère des affaires étrangères en Haïti, le département d’État américain a dénoncé le comportement de Bocchit Edmond comme ambassadeur d’Haïti à Washington soupçonné d’être impliqué dans plusieurs scandales de corruption.
Cette même source confie à la rédaction qu‘il y a un service consulaire aux États-Unis qui produit des passeports haïtiens pour le compte de Bocchit Edmond à 500 dollars américains, alors que les passeports qui sont comptabilisés par l’État haïtien coûtent 140 dollars américains. Le fils n’a pas de pitié pour sa mère patrie.
Qui pis est, cet audacieux n’est pas seul dans sa combine. À ce fait, c’est la nommée Bétina Edmond, la sœur de l’ambassadeur qui est à la tête de ce réseau parallèle œuvrant dans l’émission des passeports nationaux. Cette dernière, affectée au consulat de New-York, fait de voyages aller-retour de cette ville à Washington afin de faciliter cette activité mafieuse.
À la suite de ce scandale, le ministère des affaires étrangères a décidé de rappeler Monsieur Edmond, nommé au poste d’ambassadeur d’Haïti à Washington depuis 2020. Par ailleurs, il faut rappeler qu’avant ce poste, Bocchit Edmond était ministre des Affaires étrangères sur l’administration de Jovenel Moïse.
Et, le diplomate haïtien avait déjà fait l’objet d’accusations liées à la corruption. En 2021, l’ancien président de la commission éthique et anti-corruption du sénat de la République Youri Latortue avait indexé des cadres de l’ambassade d’Haïti à Washington dans le détournement de près de 4 millions de dollars américains. À l’époque, Bocchit Emond avait tout démenti. Un énième scandale, la justice abracadabrante saisira-t-elle ce dossier et jugera sévèrement les coupables ?
Les membres de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH) s’apprêtent à élire, le 26 mai prochain, un nouveau Président à la tête de l’institution pour un mandat de quatre (4) ans. C’est le branle-bas au sein du secteur protestant, plus précisément à la FPH où quatre (4) candidats convoitent le poste.
En effet, il s’agit des Pasteurs Julio Volcy, Vijonet Déméro, Calixte Fleuridor, Jean Rigaud Amilcar Antoine. Parmi ces quatre (4) compétiteurs en lice, une candidature est très mal perçue, voire vertement critiquée par des « voix avisées » de la communauté protestante. Il s’agit, en l’occurrence, de celle du Pasteur Calixte Fleuridor.
En fait, l’actuel Président de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH), Calixte Fleuridor, est membre du Haut Conseil de la Transition (HCT), une structure éminemment politique mise en place par le Gouvernement d’Ariel Henry dans le cadre de l’application de l’Accord du 21 Décembre 2022, avec pour mission de débroussailler le terrain en vue de l’organisation des prochaines élections. Depuis l’entrée en fonction des trois (3) personnalités composant le Haut Conseil de la Transition (HCT), des voix ne cessent de s’élever au sein du secteur protestant pour dénoncer « un problème éthique grave » au niveau de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH), dont le Pasteur Calixte Fleuridor est toujours aux commandes.
Aujourd’hui candidat à sa réélection pour un second mandat, le Pasteur Fleuridor ne fait que s’attirer les foudres des « voix avisées » de la communauté chrétienne qui mettent l’accent sur le « sens moral » dont les membres de la FPH se doivent de faire preuve en toutes circonstances.
« Même si la lettre des Statuts de la Fédération Protestante d’Haïti n’empêche pas le Pasteur Calixte Fleuridor d’être candidat au poste de Président, mais l’esprit des Statuts en question qui prescrivent, en leur article 19, qu’un membre du Comité en fonction ne doit pas poser sa candidature pour une fonction politique élective sans sa démission préalable, aurait dû suffire pour porter le Pasteur Fleuridor à opter pour la sagesse. Par exemple, si le Pasteur Calixte Fleuridor est réélu Président de la FPH, à ce moment-là il y aura confusion entre cette institution chrétienne et le Gouvernement », a expliqué une source proche du secteur protestant, invoquant une incompatibilité qui existe de fait entre la mission du Haut Conseil de la Transition et celle de la Fédération Protestante d’Haïti qui se doit de rester au-dessus de la mêlée.
Même si le Pasteur Calixte Fleuridor ne fait actuellement montre d’aucune volonté de faire retrait de sa candidature pour le poste de Président de la Fédération Protestante d’Haïti (FPH), nombreux sont les Pasteurs et autres voix de la communauté chrétienne qui l’invitent à agir en ce sens pour ne pas « fragiliser » davantage le secteur protestant qui souffre déjà, en son sein, d’une certaine division. Le Pasteur Fleuridor écoutera-t-il la voix de la raison ? À l’heure qu’il est, la question demeure pendante.
Dans une note de presse parue ce lundi 1er mai, la Fédération Haïtienne de Football (FHF) informe que le contrat de travail du sélectionneur national Jean Jacques PIERRE est arrivé à son terme ce dimanche 30 avril 2023. Le natif de Léogâne n’est pas reconduit à un mois de la Gold Cup.
Les dirigeants de la FHF jettent plutôt leur dévolu sur un Hispano-argentin. En effet, Gabriel Calderón Pellegrino, actuel conseiller technique à la FHF, assure l’intérimat. Dans cette note, les responsables font l’éloge de nombreuses expériences techniques, notamment, en Espagne (Real Betis, Malaga, Leganes, Getafe), aux Émirats Arabes Unis (Al Wasi) et professionnelles (FIFA, La Liga, Université Real Madrid), que possède ce dernier.
Selon eux, M. Pellegrino est un technicien chevronné, qui saura mettre à contribution son savoir-faire au profit de la sélection nationale haïtienne, une sélection qu’il connaît bien.
L’ancien défenseur central de l’équipe haïtienne, Jean Jacques Pierre, a passé pas moins de 2 ans à la tête de l’équipe nationale. Le sélectionneur de 42 ans a propulsé les Grenadiers en Ligue A dans la Ligue des Nations de la CONCACAF, sans oublier la qualification pour la Gold Cup 2023 qui se tiendra du 24 juin au 16 juillet.
Sous la direction de l’ancien joueur de Paris FC, l’équipe haïtienne a disputé 19 matchs pour 12 victoires, 6 défaites et un nul.
Désormais, c’est décidé par la communauté de normalisation qui gère la FHF, Haïti sera conduite par l’Hispano-argentin Gabriel Calderón Pellegrino lors du déroulement de la coupe d’or 2023 (Gold Cup). Les Grenadiers se retrouvent dans le groupe B aux côtés du Mexique, du Honduras et du Qatar.
Le Docteur Julio VOLCY, responsable de l’église Rendez-vous Christ (RVC), entame, ce mardi 25 avril, une série de visite dans le grand Nord du pays, en premier lieu au Cap-Haïtien, dans le cadre de sa campagne à la présidence de la Fédération Protestante d’Haïti.
Selon le pasteur senior de RVC, cette visite a pour objectif de rencontrer les leaders chrétiens du Nord dans le cadre du lancement officiel de sa campagne électorale pour le poste de Président du conseil national de la Fédération protestante d’Haïti.
La candidature de l’auteur du livre « Haïti au-delà des limites », s’explique par rapport aux problèmes qui gangrènent les différentes institutions du pays. “ Nous réalisons que dans tous les problèmes auxquels est confronté le pays, le secteur évangélique ne peut pas faire la différence parce qu’il y a de grandes faiblesses en thème de leadership. De ce fait, depuis environ 12 mois, moi et mon équipe avions décidé de poser notre candidature au poste de président de la fédération protestante pour un nouveau leadership ”, a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, la FPH n’est pas exempte, ne constitue presque pas une institution morale de dernier recours. Sur ce point, le président de « Haïti Teen Challenge » s’indigne du fait que la fédération ne peut même pas dénoncer les dérives dans le pays, c’est l’une des raisons qui le pousse à envisager de prendre son leadership.
Ces élections auront lieu le 26 mai prochain. Le mandat du président élu durera 4 ans. Lors des scrutins, le droit de vote est autorisé aux membres du MEOL (Mission, Église, Organisation et Ligue des pasteurs de la FPH).
La Directrice de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), Edwine Tonton, a été placée sous les verrous ce mardi 25 avril après son audition au cabinet du juge Jean Wilner Morin. Elle est accusée de détournement de biens publics, complicité de faux et usage de faux, trafic d’influence, enrichissement illicite entre autres.
Madame Edwine Tonton avait été installée, le mercredi 8 décembre 2021, comme la nouvelle directrice de la Caisse d’assistance sociale (CAS). Le 14 avril 2023, le juge d’instruction Jean Wilner MORIN a lancé des interdictions de départ à l’encontre de Pierre Richard Vales, Yvrose Alcide et la DG Edwine Tonton, en raison son enquête enclenchée suite à un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) leur a épinglé dans le détournement de bien public, prise illégale d’intérêt, complicité de faux et usage de faux, trafic d’influence, association de malfaiteurs, d’enrichissement illicite.
Déjà dans le cadre de cette affaire, Pierre Richard Valles, ex-chef comptable de l’institution, avait déjà trouvé son arrestation le mardi 18 avril 2023.
Dans un communiqué paru ce lundi 24 avril, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dit croire qu’au rythme dont l’insécurité s’intensifie dans le pays la politique de mutisme du gouvernement de facto n’est plus de mise.
Selon l’organisation, les autorités étatiques doivent des explications à la population haïtienne sur l’intensification de ces attaques armées simultanées et les mesures prises en vue de ramener l’ordre dans le pays en général, et dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite en particulier.
“ Ces explications sont d’autant plus obligatoires que les dispositions qui avaient été prises de février à octobre 2022 par les autorités policières, en vue de circonscrire les gangs armés dans leur fief, ont été annulées ».
« Il est clair que les bandits armés, protégés par la coalition politique au pouvoir, ont reçu carte blanche pour s’en prendre à la population civile livrée à elle-même »,lit-on dans ce communiqué attesté par Madame Rosy Auguste Ducena, Responsable de programmes au RNDDH.
Le RNDDH a présenté ainsi une la liste des nombreux actes criminels qui ont lieu dans le pays, surtout depuis le début de l’année 2023, les raids, attaques armées sporadiques et massacres contre la population haïtienne qui s’intensifient, notamment dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, occasionnant entre autres l’assassinat de plusieurs centaines de personnes et le viol collectif de plusieurs dizaines de femmes et de filles.
Cette liste bien détaillée par l’organisation des droits humains mentionne les zones de Pernier, Marlique, Diègue, Meyotte, Cargo, Tunnel, Thomassin, Laboule, dans la commune de Pétion-ville ; Bérette, Calebasse, Fort-Jacques, dans la commune de Kenscoff ; Marché Salomon, Cité Soleil, Bel-Air, Caradeux, Solino, Delmas, dans les communes de Port-au-Prince et de Delmas ; Source Matelas, dans la commune de Cabaret, Onaville, dans la commune de la Croix-des-Bouquets, ainsi que les communes de Liancourt, de Verrettes, de Petite Rivière de l’Artibonite et de Montrouis. Ajoute à tout cela, la récente attaque armée perpétrée dans la nuit du 23 au 24 avril 2023, à Debussy, au haut de Turgeau, dans la commune de Port-au-Prince.
En effet, immédiatement après que la PNH eut reçu de la communauté internationale – particulièrement des Etats-Unis – des équipements et des véhicules, il avait été décidé d’occuper et de contrôler le territoire de manière à circonscrire les gangs armés dans leur fief, rendant difficiles leurs déplacements. Aujourd’hui, c’est justement la révocation par les autorités étatiques, de ce plan de contrôle stratégique mis en place par la PNH, qui permet aux gangs armés de contrôler totalement la zone métropolitaine ”, pense le RNDDH.
Dans l’intervalle, le RNDDH dit condamner avec véhémence le climat de terreur instauré et maintenu dans le pays par ceux-là même qui doivent protection à la population haïtienne.
Tout en présentant ses sympathies aux victimes de ces attaques barbares, le RNDDH rappelle que les droits à la vie, à la sécurité et à la propriété privée sont garantis par la Constitution haïtienne et par différents instruments régionaux et internationaux de protection des Droits Humains, ratifiés par Haïti.
Le chef de gang de Laboule 12, Carlo Petit-Homme alias «Ti Makak» a avalé son acte de naissance suite à ses blessures dans des échanges de tirs avec la police nationale d’Haïti, selon le porte-parole de l’institution policière, Garry Desrosiers qui a confirmé l’information ce lundi.
Les forces de l’ordre ont récupéré plusieurs matériels et ont abattu plusieurs bandits, dans le fief de cet ex-caïd qui n’a pas cessé de terroriser la population des zones environnantes, a déclaré le commissaire Desrosiers.
“ 6 fusils d’assauts, 2 radios de communication, 4 véhicules,7 motocyclettes, une génératrice, ont été récupérés par les agents de la PNH alors que plusieurs bandits ont été stoppés et des otages libérés ”, tel est le bilan partiel des opérations menées dans le fief de « Ti Makak » depuis le 9 avril, selon Garry Desrosiers.
Cette conférence de presse de lundi a été marquée en partie par la confirmation de la mort de Carlo Petit-Homme alias « Ti Makak ». D’après Garry Desrosiers, les services de renseignement de l’institution policière sont parvenus à confirmer le décès de ce redoutable chef de gang suite à ses blessures dans des affrontements avec les forces de l’ordre.
Le gang que dirigeait « Ti Makak » a fait plusieurs victimes au sein de la PNH. Les policiers Pierre Paul Junior Dorcey, Nicolas Robenson et Medèze Fortilien sont les dernières en date, Ils ont en effet été tués le dimanche 9 avril 2023. Ce gang a également tué et brûlé l’ancien sénateur Yvon Buissereth, sans oublier l’exécution sommaire de l’homme d’affaires Eric Jean-Baptiste et tant d’autres gens.
Arrêtés par la police de Canapé-vert dans la matinée de ce lundi 24 avril, à bord d’un minibus en direction du Centre-ville, 14 individus armés ont été lapidés puis brûlés vifs par la population de la zone.
Cheveux en pêle-mêle, vêtements sales, ces individus lourdement armés empruntant la route de Canapé-vert en direction du Centre-ville à bord d’un minibus immatriculé TP : 170 444, ont été interceptés par des agents de la PNH.
Plusieurs armes à feu et munitions en possession de ces derniers ont été saisies, d’autres objets comme des brosses à dents, dentifrice, savon, sandales, vêtements ont été retrouvés dans leur sac à dos.
En colère, des membres de la population se sont emparés de ces individus qu’ils identifient comme des présumés bandits. Ces derniers ont été par la suite lapidés puis brûlés vifs par la foule, qui s’est vivement opposée aux efforts des forces de l’ordre sur place, tentant vainement de l’évacuer.
Par ailleurs, depuis 1 heure du matin, des bandits lourdement armés sèment la terreur à Debussy, Moreau, entre autres, allant même jusqu’à incendier des maisons. Jusqu’au moment de la rédaction de cet article [11:40 AM], ces individus armés continuent de faire parler la poudre. Livrée à elle-même, la population ne cesse de solliciter le soutien des agents de la PNH.
Après (8) huit décennies, l’épave d’un navire marchand japonais coulé en juillet 1942 avec plus de 1000 personnes à bord a été retrouvée en mer de Chine méridionale. C’est le ministre australien de la Défense Richard Marles qui a en fait l’annonce ce samedi, indiquant que « Cela met fin à l’un des chapitres les plus tragiques de l’histoire maritime de l’Australie », rapporte le journal anglais Reuters.
Le SS Montevideo Maru qui transportait des prisonniers de guerre avait fait naufrage au large des côtes des Philippines, le 1er juillet 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale avait été découvert au nord-ouest de l’île de Luzon.
À l’époque, le bateau traversait, la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour se diriger vers l’Île chinoise Hainan, occupée par l’armée japonaise, lorsqu’un sous-marin américain surnommé USS Sturgeon l’a fait couler puis l’a scindé avec plus de 1000 personnes d’abord, dont des soldats australiens en majorité. C’est l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire de l’Australie.
Selon la société d’archéologie sous-marine, SilentWorld Foundation qui a aussi annoncé la nouvelle, le navire a été localisé le 18 avril par plus de 4 000 mètres de profondeur, plus grande que celle de Titanic, en mer de Chine méridionale, à 110 km au large de l’île philippine de Luzon. Ce, suite à des recherches entamées depuis 12 jours au moyen d’un drone sous-marin équipé d’un sonar, alors qu’il a fallu plus de cinq ans pour planifier la mission pour retrouver le navire.
« Le lieu où reposent les âmes perdues du Montevideo Maru a enfin été trouvé », a réagi le Premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux espérant que cette nouvelle apportera un peu de réconfort aux proches qui ont tant attendu.
Toutefois, les responsables de la Silentworld Foundation ont assuré que l’épave du navire ne sera pas dérangée, indiquant qu’aucun objet ou reste humain ne sera retiré, par respect pour les familles des victimes.
Selon l’organisation, le Montevideo Maru avait été coulé avec à bord environ 1060 personnes de 14 nationalités, dont 979 Australiens capturés pendant la bataille de Rabaul, en Nouvelle-Guinée, parmi lesquels au moins 850 militaires. Il y a avait aussi 33 marins du cargo norvégien Herstein, également faits prisonniers par les Japonais à Rabaul, et une vingtaine de gardes et membres d’équipage japonais, outre des ressortissants de plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, les États-Unis entre autres.
De temps à temps, un nouveau quartier de la zone métropolitaine de Port-au-Prince fait l’objet de champ des tirs des hommes lourdement armés. Après Torcel, Meyotte, Diègue entre autres, c’est au tour de « Source-Matelas », une localité de Cabaret, au nord du pays de voir ses habitants périr sur les balles assassines des bandits armés.
En effet, l’irruption à l’improviste des groupes armés dans cette localité, le mercredi 19 avril 2023, a coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes et, des dizaines d’autres ont dû fuir leur domicile. Et, au cours de cette fuite, certaines y laissent leur peau. C’est ainsi que le service maritime et de navigation d’Haïti indique avoir repêché le cadavre de huit (8) personnes en pleine mer, dont des bébés suite à un naufrage d’un bateau surchargé, dans la nuit du mercredi 19 avril au jeudi 20 avril 2023.
« Les recherches se poursuivent en vue de trouver d’autres survivants », ajoute Eriv Prévost Junior, Directeur Général du SEMANAH.
» Une vingtaine de personnes ont déjà perdu leur vie. Ceux qui arrivent à s’en sortir ont pris la fuite vers d’autres zones avoisinantes, notamment à l’Arcahaie et dans le département de l’Artibonite. La population est aux abois. Les bandits armés ont incendié plusieurs maisons « , a fait savoir le principal agent exécutif intérimaire de Cabaret, Joseph Jeanson Guillaume qui a précisé que cette attaque est une « représaille contre la population qui a érigé des barricades durant plusieurs mois» pour empêcher les bandits armés de s’emparer de la zone.
Le bilan de cette attaque armée est très lourd confie à Le National, l’ancien député de la commune, Joseph Manès Louis.
«Il n’y a pas de bilan définitif. Certains parlent d’une trentaine de morts, et même d’une quarantaine. On ne peut pas clarifier en ce moment le nombre exact des victimes de ce massacre, puisque certains amis et familles appellent leurs proches au téléphone, ils ne peuvent plus leur joindre. Ils sont parallèlement coincés dans leurs maisons, sans nourriture, sans eau et sans aucun secours», a-t-il fait savoir.
D’autres témoignages ont fait mention de plus d’une quarantaine de morts, dont 13 dans une seule maison surtout dans les localités de Ibo Beach St Gérard. Outre des blessés par balles, mais ils ne peuvent pas se rendre à l’hôpital pour entretenir des soins puisqu’ils sont forcés de rester chez eux.
Les attaques des hommes armés se font récurrentes partout dans le pays. La Police Nationale d’Haïti qui devrait renforcer sa présence en intensifiant les patrouilles pour protéger la population est impuissante.
Alors que conquérir des territoires en tuant des habitants, violant les femmes, pillant et enflammant les maisons ou de commettre d’autres exactions en toute quiétude est signe d’une victoire pour ces malfrats. Malheureusement, les démarches trompe-l’œil (Tornade 1) que mettent en place les responsables du pays pour lutter contre le grand banditisme ne peuvent ébranler en aucun cas les caïds. Au contraire, ils continuent d’imposer leur loi et de prouver leur puissance.
La Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) et Ensemble Contre la Corruption (ECC) exhortent des autorités dominicaines la publication, sans délai, de la nature des accusations retenues contre Pierre Espérance, directeur Exécutif du Réseau de Défense des Droits Humains (RNDDH), et le RNDDH, dans une note de « position de principe » conjointe parvenue à Passion Info Plus, ce jeudi 20 avril 2023.
“Fautes d’explications pertinentes rendues publiques sans délai par les autorités dominicaines, l’amalgame manifeste qui transpire de leur décision et qui vise politiquement et moralement un des membres du secteur des Droits Humains, sera considéré comme une attaque contre tout le secteur dans le pays ”, estiment ces organisations qui réitèrent leur solidarité à Pierre Espérance et au RNDDH, épinglés dans les sanctions dominicaines.
La POHDH et ECC croient qu’ “une telle décision dénuée de toute justification ne peut être que de nature à semer la confusion ou une velléité de neutraliser l’action militante du RNDDH et de son principal responsable Pierre Espérance ”.
Dans leur liste de personnes interdites se séjour chez eux, les autorités dominicaines ont mis le nom du responsable du RNDDH au côté de ceux de près d’une quarantaine de personnalités haïtiennes, d’horizon divers (leaders politiques, anciens parlementaires, chefs de gangs, hommes d’affaires…). Selon Saint-Domingue, cette décision de 14 avril 2023 est prise dans le but de garantir la sécurité de leur pays.
“ La République Dominicaine dispose pleinement de son droit de déterminer la nature de ses intérêts et d’en assurer leur défense. En revanche, il ne lui revient aucunement la liberté d’être tutrice de la cause des droits humains en Haïti et d’être censeur de l’engagement pris par les organisations dudit Secteur ”, soutiennent le POHDH et ECC, déclarant de n’aller pas se laisser être intimidés par une telle manœuvre « politicienne ».
En plus, ces organisations rappellent aux autorités dominicaines qu’elles ne vont pas pouvoir s’exonérer par voie d’amalgame et d’insinuations fallacieuses de leurs accointances avec le régime « mafieux » PHTK et de leurs complicités avec les gangs et les pratiques de corruption qui ravagent Haïti.
En conséquence, la POHDH et ECC disent n’exclure pas l’idée que cette décision viserait à renforcer le gouvernement de facto d’Ariel Henry et ses alliés dans son offensive pour organiser des élections à tout prix dans ce contexte de déficit de légitimité politique et d’insécurité généralisée où les libertés publiques sont constamment violées.
Crédit photo : Rosemond Jean Baptise / Passion Inofo Plus
Dans un entretien téléphonique à Passion Info Plus, l’économiste Patrick Alexis a déclaré que le taux d’inflation a pris le chemin de 50 %. Selon lui, cette situation est causée par un manque de productivité à la consommation et à l’exportation. Il indique que l’inflation a pour conséquence l’augmentation des prix des produits.
Toutefois, le niveau d’inflation est influencé par la question de change, pensent certaines personnes. Mais, d’autres ont estimé que la situation sociopolitique et sécuritaire du pays pèse beaucoup sur la flambée des prix.
Depuis des années, le pays fait face à une crise multidimensionnelle à tous les niveaux : la dépréciation de la gourde, l’insécurité grandissante dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, les entrepreneurs qui subissent la loi des gangs et sans oublier la crise de carburant qui oblige les consommateurs à s’approvisionner à un prix exorbitant sur le marché informel. Tout cela a une répercussion négative sur l’économie haïtienne où la majeure partie de la population est au chômage.
Face à la montée des dollars, les prix ont explosé sur le marché : les prix des produits de première nécessité ont doublé, tous les services ont augmenté à cause de cette inflation galopante.
N’en parlons pas de la violence des gangs dans les quartiers populaires, le blocage de la rentrée sud de la capitale haïtienne, la rareté de carburant dans les stations-services, le vol des marchandises par les malfrats, tous ces éléments ont un impact direct sur le commerce et ont laissé croire que le pire est à venir.
Après l’augmentation des prix de la compagnie Canalsat, on peut s’attendre à ce que les services des ISP et de téléphonie mobile, jusqu’ici inchangés, se mettent aussi de la partie.
En somme, l’inflation en Haïti a un impact étendu et c’est à se demander jusqu’où les compagnies faisant toujours affaire en Haïti pourront maintenir la barque.
Pour trouver une solution, Patrick Alexis croit que nous devons avoir un État attentif qui n’est pas à l’improvisation. « Il faut avoir un État avec un bon programme politique contrôlant la vie quotidienne du peuple haïtien et contrôler la circulation des monnaies dans l’économie et définir un bon mécanisme pour attirer des investissements en prenant en compte le climat sécuritaire du pays. »
Lors de sa prise de parole à l’ouverture du 13e sommet international de la finance, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti, Jean Baden Dubois, s’est tenu d’affirmer que le système financier haïtien se porte bien, en dépit de la faillite des banques au niveau mondial, surtout aux États-Unis. À en croire ses propos, les banques haïtiennes sont très liquides. Pourtant, certaines de ces banques arrivent à peine à autoriser un retrait de 100 dollars US à leur client.
Le gouverneur est clair, sans détours, il a déclaré qu’il n’y a pas de risque pour le système financier haïtien suite au crash de certaines banques en Europe et aux États-Unis. « Le système financier haïtien se porte bien. Malgré la situation délétère dans laquelle nous nous trouvons », a-t-il assuré.
Pour s’expliquer, celui qui gouverne la BRH depuis décembre 2015 a scandé ces mots : « C’est vrai que la banque centrale a pris des mesures au niveau des circulaires, de façon à forcer les banques à une certaine discipline au niveau des risques. Ceci a apporté des fruits. Même le crédit a augmenté. Et, l’assise financière des banques est très stable et est même très au-dessus du minimum demandé par la Banque de la République d’Haïti. Ce qui veut dire que malgré la crise, certainement les banques ont perdu des succursales, les banques haïtiennes sont très liquides. On peut dire que le système financier haïtien reste sain et en très bonne santé ».
Les banques haïtiennes sont très liquides, c’est l’affirmation du gouverneur. Mais la réalité est tout à fait différente. Depuis quelque temps, plusieurs banques du pays peinent à assurer un bon service envers leur clientèle, allant même jusqu’à limiter ou stopper certaines transactions.
La pénurie du billet vert est entre autres causes évoquées par les responsables de certaines succursales bancaires, pour expliquer la limite de 100 dollars fixée comme retrait maximum dans une banque pour une journée.
Le juge fédéral américain, Jose Martinez s’en prend aux procureurs pour le retard dans le procès américain sur l’assassinat odieux de l’ancien président Jovenel Moïse.
En effet, le juge fédéral Jose Martinez en charge de l’affaire des États-Unis contre près d’une douzaine d’accusés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse a critiqué, le lundi 17 avril 2023, les procureurs d’avoir retardé le procès, affirmant qu’il est troublé par le fait que les accusés emprisonnés sont forcés de passer beaucoup temps derrière les barreaux.
“ C’est très gênant pour moi. Je suis un gars assez conservateur, mais je ne crois pas que vous devriez rassembler quelqu’un et le mettre en prison jusqu’à ce que vous sachiez ce qui se passe… Je ne veux pas avoir une affaire pendant quelques années, pendant que les gens sont en prison. Ça me dérange ”, a déclaré le juge Jose Martinez, rapporte Miami Herald.
Actuellement, 11 personnes accusées dans le complot de l’assassinat de Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 sont en détention fédérale à Miami. Ces accusés, emprisonnés à Miami, viennent de la Colombie, du sud de la Floride et d’Haïti. Une date de procès a initialement été fixée au 8 mai devant le tribunal fédéral de Miami, bien que l’un des accusés, homme d’affaires et trafiquant de cocaïne condamné, Rodolphe Jaar, ait plaidé coupable le mois dernier à trois accusations liées à son rôle dans le complot.
Ce lundi, la procureure fédérale Monica Castro a déclaré au juge qu’elle s’attendait à ce que davantage d’accusés soustraient les accords de plaidoyer afin d’éviter le procès. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’un cas très complexe avec une quantité volumineuse de découvertes, dans diverses langues et dans trois pays, dit-elle, indiquant qu’elle ne prévoirait pas de procès cette année.
Plus loin, la procureure Monica Castro a assuré qu’” une date de procès en 2023 est peu probable ”. Selon elle, les procureurs estiment qu’ils auront besoin d’au moins quatre mois de plus pour remettre les preuves aux avocats de la défense.
Ils ne sont pas sous la même longueur d’onde. Suite aux déclarations de la procureure fédérale, le juge Jose Martinez a répliqué : “ avant d’aller arrêter des gens, vous devez avoir une bonne idée de ce qu’ils ont fait et de la façon dont vous allez le prouver ”.
Ensuite, le juge a demandé quel défendeur a été détenu le plus longtemps en attendant son procès. L’avocat de la défense Alfredo Izaguirre, qui représente l’ancien soldat colombien Mario Antonio Palacios Palacios, a répondu que son client est en garde à vue depuis janvier 2022. Notons que le mercenaire Palacios a été le premier à être arrêté aux États-Unis après avoir été ramassé au Panama lors d’une escale en Colombie depuis la Jamaïque, où il s’est enfui après le meurtre.
Après le temps d’altercations entre les procureurs et les avocats défenseurs, le juge Jose Martinez a fixé une autre audience de statut dans deux mois, sans préciser de date. Il a déclaré qu’il reconnaissait que le retard du procès était dans l’intérêt de la justice et a noté que les complexités de l’affaire nécessitent « une quantité substantielle de préparation ».
Entre-temps, en Haïti, cette affaire est menée par le juge d’instruction Walter Wesser Voltaire, le cinquième jusqu’à date, qui essaye d’enlever les poussières du tiroir de la justice haïtienne qui est d’ailleurs sans domicile fixe. La dernière arrestation en date dans le cadre de ce dossier est celui de Mozart Prevot, le conducteur de l’un des accusés, l’ancien sénateur John Joël Joseph.
Désilien SOUFFRANT se non granmoun 46 lane sa Lapolis arete samdi ki te 15 avril 2023 a paske li fè fo kidnapin sou pwòp tèt li, fèmen tèt li yon kote pou ka fè lajan. Selil kont anlèvman nan DCPJ lage akizasyon abi konfyans sou li aprè zak sa.
Selon yon nòt PNH pibliye sou paj Fesbouk li, arestasyon sitwayen sa vini aprè yon ankèt otorite polisyè yo te kòmanse aprè plent yo te resevwa sou anlèvman l nan dat ki te lendi 10 avril la.
Otorite yo ta pral dekouvri, se Désilien Souffrant ki te planifye kidnapin nan sou pwòp tèt li aprè patwon l te ba l kenbe yon bon valè lajan. Pou moman, sitwayen sa nan men DCPJ pou suit jidisyè yo.
Ayiti bay plis kè sote chak jou ki pase. Konfyans preske pa egziste ankò nan sosyete a. Tout moun pè youn lòt. Yon peyi ki malad nan tout kò l, men espesyalis poko ka manyen li.
Gen anpil mit ki konstitiye kilti nou kòm pèp. Jan anpil Ayisyen panse yo ka mare pitit nan vant yon moun e panse gwosès sa ka dire plis pase 9 mwa, konsa tou gen lòt ki kwè yon fi ka ansent epi règ li vini chak mwa. Redaksyon Passion Info Plus te bat bouch ak doktè Kerry Norbrun sou pwen sa.
Nan ka kote yon fi ansent epi li wè l ap plede bay san, li dwe retire koze règ nan tèt li. Selon Doktè Kerry Norbrun, seyman nan moman gwosès ka gen rapò ak enplantasyon anbriyon an nan matris la, ka gen ti seyman oswa anpil nan yo konn gen koulè mawon oubyen wouj, ti boul san ak ti tach nan moman enplantasyon an. Seyman sa konn dire 2 a 3 jou, toutfwa, li pa konsa lakay tout fi.
Konsa tou, chanjman « òmonn » yo konn lakoz pèt vaginal oswa seyman pafwa li kapab menm jan a règ. Nan elaborasyon l, Doktè Norbrun fè n konnen tou seyman pandan gwosès la nan kèk ka kapab yon « Avòtman sanzatann » oswa tou lòt konplikasyon pandan gwosès la ki donk li nesesè pou konsilte yon medsen nan ka sa yo .
Seyman konn nòmal
Doktè Kerry Norbrun klè sou sa, depi w ap bay san pandan ou ansent ou pa gen lòt opsyon : se kouri al kay Doktè. E konsa tou, seyman gwosès la depann de peryòd jestasyon an, kantite tan fi a genyen li ansent. Paske li nòmal lakay kèk fi, seyman sa a konn prezante premye semèn ak twazyèm semèn kote fi a kapab wè ti tach, ti sekresyon koulè mawon.
Daprè li, sak pi enpòtan pou preyokipe fi ki nan pozisyon sa se kontwole kantite ak koulè seyman sa epi gade konbyen jou l ap fè. Si anomali sa akonpanye ak doulè nan vant, doulè nan basen, kranp nan vant se yon siy move kouch.
Koz ki konn fè fanm ansent la ap bay san kapab : -Gwosès ektopik, sa vle di an deyò matris la, e lè sa anplis san moun nan ap santi yon doulè yon bò anba ti vant li -Move kouch -Mò fetal (fetis la mouri nan vant ou) -Si pandan plasennta ap devlope òl matris ou ka irite, pandan peryòd gwosès la òmonn yo vin rann kòl fi an sansib sa ki lakoz li irite pi fasil -Se ka enfeksyon vajinal oubyen enfeksyon nan kòl matris -Se ka yon menas avòtman…
Doktè pi gwo zanmi fanm ansent
Prevansyon pou ka kote fi ansent la ap bay san trè senp. Tout fanm ansent dwe gen yon medsen ki asiste l pou veye tout ti detay pandan gwosès la, pou byennèt fi a ak fetis la, pawòl Doktè Kerry Norbrun ki ensiste pou di : “ Si w ansent ou wè w ap bay san epi vant ou ap fè w mal anpil ou gen kran, ale kay doktè rapid ”.
Souvan, lè fanm ansent ap bay san nan vajen l sa konn rive li banalize sa, li panse se règ epi malerezman li konn pèdi lavi l oubyen li pèdi pitit la. Nan sans sa, Doktè Kerry Norbrun di gen moman kote fanm ansent la ka gen ti san k ap koule nan vagen an li ka panse se règ li, sa ki nòmal lakay kèk fanm ansent sitou nan premye a twazyèm trimès gwosès la, men fòk nou konnen se pa règ, pito se yon kote l ap senyen e tout fanm ansent ki ta remake l ap bay san dwe al kay Doktè rapid.
Pandan tout peyi ap vanse, jounen jodi a se yon nesesite pou Ayisyen panche sou Lasyans. Yon peyi ki chaje ak mit, sante ta dwe priyorite pou sove lavi sak lage pou kont yo.
La chanteuse Claire Calixte a sorti, le mardi 11 avril 2023, son tout dernier tube en vidéoclip baptisé « NOU BENI NON OU », en collaboration avec l’imposante chorale DEG. La voix mélodieuse et le calme captivant de la passionnée de la musique font chaud au cœur.
Avec une chorégraphie hors pair, dans cette vidéo de 5 minutes et quelques secondes, Claire Calixte fait l’éloge de la puissance du grand créateur.
“ Ou se tout pou mwen Ou se refij mwen Kenbe m pou m pa tonbe Sou ou m vle apiye Se lakay ou m vle rete Pou m jwi gras ou nèt ale
M ap temwanye sa w fè pou mwen ”, chante celle qui fait de sa musique une proposition à l’épanouissement de l’esprit au bien-être des chrétiens et de tous les amoureux de la bonne musique.
Le morceau « NOU BENI NON OU » hérite d’un chaleureux refrain avec des voix mélangées. Les membres de la chorale DEG ont ajouté leur touche pour perfectionner cette chanson qui donne envie de l’écouter à répétition.
Claire Calixte
La chanteuse Claire Calixte a grandi dans une famille chrétienne composée de chanteurs et de musiciens. Elle a été membres de formations musicales telles que : petit chanteur de l’harmonie, sentinelle et mélodie. En 2013 et 2015, la chanteuse à la voix captivante a sorti les opus « Libre » et « Extraordinario ».
La discographie de Claire comporte une vingtaine de titres. Avec ses tubes, elle offre une variété musicale : slow et reggae, tout en jumelant les langues comme le créole, le français et l’espagnol.
La chanteuse Claire Calixte a sorti, le mardi 11 avril 2023, son tout dernier tube en vidéoclip baptisé « NOU BENI NON OU », en collaboration avec l’imposante chorale DEG. La voix mélodieuse et le calme captivant de la passionnée de la musique font chaud au cœur.
Avec une chorégraphie hors pair, dans cette vidéo de 5 minutes et quelques secondes, Claire Calixte fait l’éloge de la puissance du grand créateur.
“ Ou se tout pou mwen Ou se refij mwen Kenbe m pou m pa tonbe Sou ou m vle apiye Se lakay ou m vle rete Pou m jwi gras ou nèt ale
M ap temwanye sa w fè pou mwen ”, chante celle qui fait de sa musique une proposition à l’épanouissement de l’esprit au bien-être des chrétiens et de tous les amoureux de la bonne musique.
Le morceau « NOU BENI NON OU » hérite d’un chaleureux refrain avec des voix mélangées. Les membres de la chorale DEG ont ajouté leur touche pour perfectionner cette chanson qui donne envie de l’écouter à répétition.
Claire Calixte
La chanteuse Claire Calixte a grandi dans une famille chrétienne composée de chanteurs et de musiciens. Elle a été membres de formations musicales telles que : petit chanteur de l’harmonie, sentinelle et mélodie. En 2013 et 2015, la chanteuse à la voix captivante a sorti les opus « Libre » et « Extraordinario ».
La discographie de Claire comporte une vingtaine de titres. Avec ses tubes, elle offre une variété musicale : slow et reggae, tout en jumelant les langues comme le créole, le français et l’espagnol.
« La loi est dure, mais c’est la loi ». Le Parlement de Floride a voté ce jeudi 13 avril, l’interdiction des avortements après six semaines de grossesse. Une décision qui fait jaser la Maison-Blanche qui dénonce une loi « extrême et dangereuse ».
Les États-Unis ont connu un jeudi noir après la décision des élus de Tallahassee d’interdire les avortements au-delà de six semaines de grossesse. Pour les démocrates, c’est « une loi de grossesses forcées ». Alors qu’à cette période, la plupart des femmes ne savent pas encore si elles sont enceintes. « Vous retirez aux femmes le droit d’avoir le choix », a martelé Fentrice Driskell, cheffe de la minorité démocrate au cours des débats au Congrès de Tallahasse.
En réaction, Kiyan Michael, l’élu républicain de Jacksonville soutient que « les femmes ont le droit de choisir avant l’acte sexuel, pas après ». Pour l’élue démocrate de Floride, Lindsay Cross « Cette loi interdit l’avortement légal, mais cela n’arrêtera pas l’avortement dans les faits. Les avortements seront simplement effectués en privé, sans supervision médicale et avec un risque accru pour la santé des femmes et leur bien-être physique et mental ».
La majorité conservatrice de Floride a voté à 70 voix contre 40 cette loi qui fait passer de 15 à 6 semaines le délai légal d’avortement, sauf en cas de viol ou d’inceste, mais avec preuve à l’appui, rapporte AFP.
La porte-parole de la maison Blanche Karine Jean-Pierre indique qu’ « aujourd’hui, le Parlement de Floride à majorité républicaine a envoyé une nouvelle loi extrême et dangereuse sur le bureau de gouverneur (Ron) DeSantis pour qu’il la signe » estimant que « Cette loi met en péril l’accès à l’avortement dans tout le sud des États-Unis ».
La Floride, qui avait déjà interdit en avril 2022 l’avortement après 15 semaines de grossesse, rejoint les autres États qui ont adopté la loi interdisant l’avortement depuis après l’annulation de la protection constitutionnelle de l’avortement sur le territoire, par la Cour Suprême. Ce qui permet aux États de légiférer librement.
Le chef de gang de Village de Dieu Izo de son vrai nom Johnson André constate la disparition jeudi soir de sa chaîne YouTube avec 116 000 abonnés. Le caïd utilise depuis quelque temps les médias sociaux pour se convertir en artiste faisant l’éloge de ses crimes odieux.
“ Nous avons mis fin à la chaîne en question pour avoir violé nos directives communautaires, qui interdisent le contenu incitant les autres à commettre des violences ”, a confirmé Jack Malon, un porte-parole de YouTube, au Miami Herald.
La décision de supprimer la chaîne du chef de gang « 5 segond » survient à un moment où les Haïtiens, tant en Haïti qu’à l’étranger, ont défié la chronique pour dire, c’est trop après que ce dernier, autoproclamé rappeur, a posté une vidéo déballant joyeusement des liasses de billets, un « YouTube Creator Award » décerné aux créateurs de contenu qui atteignent 100 000 abonnés.
“ Le Silver Play Button, comme le prix est également mentionné, n’est pas une approbation des créateurs ou de leur conduite en dehors de notre plate-forme, et nous nous attendons à ce que tous les créateurs suivent nos directives communautaires ”, a déclaré Jack Malon.
Après la publication de la vidéo par ce chef de gang notoire, une pétition pour la suppression de la chaîne en question a été lancée sur Change.org et avait amassé 20 339 signatures sur 25 000. Les soutiens de la pétition comprenaient une ancienne victime d’enlèvement qui avait été prise en otage par le gang, indique Miami Herald.
Selon YouTube, les prix sont décernés à la discrétion de la plate-forme de médias sociaux et aux créateurs qui ont respecté les règles. Cela inclut de ne pas promouvoir un contenu qui incite les autres à commettre des actes violents.
Sur sa chaîne, ce dernier se décrivait comme « Izo Vilaj De Dye, rappeur haïtien, chanteur, auteur-compositeur et également producteur de disques ». À rappeler que c’est sous la commande de ce dernier que cinq policiers de plusieurs unités d’élite, y compris le SWAT, ont été pris en embuscade à Village de Dieu et tués lors d’un raid de la PNH le 31 mars 2021. Et, jusqu’ici, les parents n’ont pas pu mettre en terre les cadavres de leur fils.
L’international marocain Achraf Hakimi a fait un coup de maître à son ex-femme Hiba Abouk après que celle-ci avait demandé le divorce et voulait plus de la moitié des biens et de la fortune du footballeur. Si ce dernier est l’un des joueurs les mieux payés de la ligue 1 avec plus d’un million d’euros par mois, l’ex épouse a appris que le joueur n’a pas de biens et pas d’argent à la banque, mais que tout est au nom de sa mère depuis longtemps.
Les réseaux s’enflamment suite à ce coup tordu du défenseur de Paris Saint-Germain. L’actrice espagnole Hiba Abouk n’a pas beaucoup de chance. Les confrères de AS ont confirmé les informations. Elle est restée en effet avec les mains vides et sans pension alimentaire après leur divorce alors qu’elle avait l’intention de s’emparer de la moitié des biens et de la fortune de la star marocaine de 24 ans.
Mme Abouk, 36 ans, s’attendait à obtenir une part égale des 70 millions d’euros qu’il possédait au moment de la séparation, mais elle a été informée que les documents montraient que les biens de M. Hakimi appartenaient tous à sa mère Saida Mouh.
Achraf Hakimi n’a rien à son nom. Lorsque l’actrice et ses représentants légaux se sont rendus à la justice gauloise pour demander le montant qu’ils jugeaient dû dans le divorce, le tribunal leur a dit qu’il n’y avait pas de telle fortune. La raison en est que Hakimi avait mis tous ses gains au nom de sa mère il y a longtemps.
Un coup de maître qui reçoit de nombreuses félicitations sur la toile. Certains internautes affirment même que l’homme qui a été formé par le Real Madrid leur a ouvert une voie de fortune.
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) déplore la banalisation des cas de viols ainsi que les cas d’enlèvement suivis de séquestration contre rançon dans certaines juridictions du pays, notamment à Jacmel et à Jérémie.
Le RNDDH s’est exprimé ainsi dans un rapport daté du lundi 10 avril 2023, suite à la tenue des audiences correctionnelles et criminelles, dans 13 des 18 juridictions de première instance, de novembre 2022 à janvier 2023.
Dans la juridiction de première instance de Jacmel, au moins 6 cas de viol ont été fixés. Parmi eux, 2 ont abouti à la condamnation des accusés, 3 cas ont été renvoyés et pour un 1 cas, l’accusé a été libéré. Cependant, l’organisation souligne des condamnations surprenantes.
Le 6 décembre 2022, le nommé Emmanuel Georges a été jugé coupable de viol sur une mineure, par le Tribunal criminel de Jacmel. Il avait perpétré ce viol le 9 février 2018. Il n’a été condamné qu’au temps déjà passé en prison, soit 4 ans et 9 mois.
Le 13 décembre 2022, Simoné Josemond a été jugé coupable par le Tribunal criminel de Jacmel pour viol perpétré à Belle Anse le 3 avril 2018 sur une mineure de 14 ans. Il a été condamné à 4 ans sept 7 mois et 17 jours de prison.
Dans la juridiction de Jérémie, le 15 décembre 2022, Rony Caze a été jugé coupable des faits d’agressions sexuelles par le Tribunal criminel de ce ressort. Il a été condamné à 3 ans d’emprisonnement avec bénéfice de la Loi de Lespinasse, détaille l’organisation dans son rapport.
Cependant, « Quiconque aura commis un crime de viol, ou sera coupable de toute autre agression sexuelle, consommée ou tentée avec violence, menaces, surprise ou pression psychologique contre la personne de l’un ou l’autre sexe, sera puni de dix ans de travaux forcés » , stipule l’article 278 du Code Pénal, selon l’article 2 du Décret du 6 juillet 2005, souligne RNDDH.
Suivant l’article 3 dudit décret, l’article 279 du Code Pénal précise que : « Si le crime a été commis sur la personne d’un enfant au-dessous de l’âge de quinze ans accomplis, la personne coupable sera punie de quinze ans de travaux forcés » , a-t-il poursuivi.
Cette situation se présente dans un contexte où les cas de séquestration contre rançon et viol se multiplient dans le pays. Selon les estimations de l’organisation CARDH, dans un bulletin publié le mardi 4 avril, 389 enlèvements ont été relevés pour le premier trimestre de 2023, soit une augmentation d’un peu plus de 173 % par rapport à 2021 et de 72 % à 2022.
L’organisation avait appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités pour garantir le respect des droits des citoyens, effectué des changements dans l’administration publique et initié le processus de vetting de la PNH.
Par ailleurs, le RNDDH dans son rapport a jugé positive et ses structures régionales jugent positive la réalisation des audiences correctionnelles et criminelles, mais estime toutefois un bilan est très maigre et loin de pouvoir impacter le taux de détention préventive illégale et arbitraire.
La réalisation de ces audiences a réduit de 1.3 % le taux de détention préventive illégale et arbitraire. La population carcérale totale était estimée à 11 737 détenus-es dont 1885 condamnés-es et 9 852 en attente de jugement, soit 84 % de la population en question, le 24 octobre 2022, soit au lendemain de la réouverture des travaux judiciaires pour l’année 2022-2023.
Elle est estimée, le 27 février 2023 après la réalisation de ces audiences tant correctionnelles que criminelles à 11252 détenus-es dont 1948 condamnés-es et 9 304 en attente de jugement, soit 82.7 % de la population carcérale.
Le RNDDH recommande alors aux autorités judiciaires d’organiser régulièrement des audiences correctionnelles et criminelles et planifier de juger au moins 50 % des personnes en attente de jugement, au cours de l’année judiciaire 2022-2023.
De donner suite aux recommandations du CSPJ, relatives aux magistrats-tes écartés du système judiciaire haïtien. De prioriser lors des audiences correctionnelles et criminelles, les détenus-es déjà en situation de détention préventive illégale et arbitraire, ainsi que de donner suite aux engagements contractés en 2017 dans l’accord liant l’Etat haïtien aux greffiers, pour une amélioration de leurs conditions générales de travail.
Une banque de Louisville dans le Kentucky a été le théâtre d’une fusillade qui a causé la mort de cinq personnes et huit blessés, ce lundi 10 avril 2023. Le tireur a tout de suite été neutralisé puis abattu par la police.
« Cinq personnes sont décédées au total », a écrit la police de Louisville sur Twitter.
Dans cette attaque produite sur la Old National Bank dont le tireur Connor Sturgeon, 25 ans, serait un ancien employé de la banque, huit personnes sont sorties blessées parmi eux deux policiers, mais un d’entre eux se retrouve dans un état critique déclaré Paul Humphrey, un responsable de la police de la ville.
Selon le Figaro, un témoin de la scène a assuré avoir vu un homme avec un « fusil d’assaut » tirer dans une banque.
Parallèlement, un autre témoin, Debbie, a raconté à la chaîne locale WDRB, avoir vu une victime au sol, devant un hôtel, alors qu’elle s’était arrêtée à un feu rouge au volant de sa voiture. C’est alors que des tirs ont retenti. « J’ai détalé », dit-elle. Quand je me suis retournée, j’ai vu qu’une des fenêtres de la banque avait été brisée.
Le président américain Joe Biden n’a pas tardé à réagir après cet incident malheureux en déplorant un acte de violence insensé. » Un nouvel épisode absurde de violence par arme à feu ». A-t-il déclaré ajoutant qu' »une fois de plus notre nation est en deuil ».
Depuis le début de l’année, plus d’une centaine de tueries de masse ont été enregistrées aux États-Unis. La dernière en date du 27 mars dans un établissement scolaire à Nashville lorsqu’une personne de 28 ans a fait irruption dans les locaux de l’institution et a tué (6) six personnes dont (3) trois enfants. L’accès aux armes à feu dans le pays a déjà coûté la vie de près de 49.000 personnes en 2021, contre 45.000 en 2020.
Le militant politique Jean Samieux St-Fleur a procédé, ce dimanche 9 avril 2023, à l’inauguration d’un système d’eau potable gratuit dans la commune des Abricots, département de la Grand’Anse. Ce système va desservir 4 sections communales tout en aidant les 40 000 habitants à épargner des maladies, comme la fièvre typhoïde et le choléra.
Né le 27 novembre 1987 dans la localité Fiéfié aux Abricots, l’ancien élève de l’école Maranatha Mission par la Foi vole aujourd’hui aux secours de sa communauté. La motivation a ses racines. “ Rien n’est plus excitant dans la vie que d’aider à sauver des vies. Mettre en place un système d’eau potable qui va empêcher à des enfants de perdre leur vie suite à la typhoïde et la malaria est l’une des meilleures façons de s’impliquer ”, nous assure-t-il.
Celui qui a dû connaître les pires moments de la vie en venant à Port-au-Prince après son examen de 9AF au Lycée National des Abricots se dit fier aujourd’hui de pouvoir tendre la main à la ville qui l’a grandi. “ Le centre-ville des Abricots n’a pas d’accès à l’eau depuis plus de 5 ans. Souvent, les habitants se contentent d’utiliser l’eau inconsommable écoulant sous un arbre. Du coup, on a lancé depuis 4 mars 2022 ce projet d’adduction d’eau potable qui a été inauguré officiellement ce 9 avril ”, a-t-il indiqué, rassurant que dès maintenant toutes les 4 sections communales ont accès en eaux potables sans frais d’acquisition.
Fils d’un « Madan Sara » qui a su tout faire pour lui permettre de se frayer un chemin dans la société, Jean Samieux St-Fleur n’est pas à son premier engagement social. Il s’implique déjà dans l’organisation de cliniques mobiles, distributions de kits, l’amélioration des maisons, constructions de passerelles entre autres pour le gain des Abricotins-nes. En plus, il chérit l’idée de former les jeunes de la commune afin d’établir un centre professionnel, construire un pont reliant la 4e section aux autres pour pallier la paralysie provoquée par la rivière en temps de pluie, accompagner des élèves après leur philosophie en vue d’entrer à l’université, permettre à la commune d’acquérir une ambulance pouvant aider à sauver des vies entre autres.
Sur le sol de Port-au-Prince, Jean Samieux St-Fleur a passé trois bonnes années sans mettre le pied à l’école dans la période infernale de 2004. Plus de peur que de mal, il avait intégré quelque temps plus tard le lycée Antenior Firmin et a fait sa philosophie au lycée Toussaint Louverture. Ensuite, il a débuté sa carrière universitaire à la Faculté d’Ethnologie de l’UEH en psychologie.
Le fils des Abricots avait initié le mouvement étudiant baptisé « lutte dynamique des étudiants » qui a mené une bataille acharnée contre la première version de PHTK. Après, il a fait ses armes au MOPOD comme responsable jeunesse, responsable des organisations populaires, responsable d’élections du sénateur Turnep Delpé, regretté de mémoire. En 2016, il a travaillé au cabinet d’un membre du CEP et a été choisi comme le responsable de l’organisation des élections dans le département Nord’Est.
En 2023, la première République noire libre au monde se trouve dans l’enfer des gangs armés. Ensuite, vient le fardeau de la cherté accélérée de la vie avec une inflation à presque 50 %. Les citoyens font face à de grandes difficultés pour se nourrir au jour le jour. La rédaction de Passion Info Plus s’est entretenue sur la question avec l’économiste Enomy Germain.
Tous les indicateurs sont défavorables. Le taux d’inflation avoisine les 50 %, ce qui suscite la flambée exponentielle des prix. En ce sens, l’économiste Enomy Germain a fait savoir que ce niveau d’inflation résulte de causes internes et externes.
En effet, certaines causes ne sont pas à la portée d’Haïti, comme l’inflation mondiale liée à la guerre en Ukraine. Sur le plan interne, le niveau d’inflation est influencé par la question de change. Le pays importe en dollars américains. De ce fait, quand le dollar se valorise, on dépense beaucoup plus de gourdes pour les importations. Ce qui poussera sûrement l’importateur à vendre beaucoup plus cher, a-t-il expliqué.
En second lieu, au niveau interne, la montée du taux de l’inflation est liée à la structure du marché, soutient-il, arguant qu’il n’y a pas beaucoup d’offreurs de certains produits. Quand cela arrive, la concurrence se fait rare. Et, ce problème de concurrence permet à des acteurs d’agir sur le marché, d’augmenter les prix comme bon leur semble.
Puis, vient la question de l’insécurité. Sur ce point, l’auteur du livre « Pourquoi Haïti Peut Réussir » affirme que le blocage du pays, surtout par les gangs armés, constitue l’une des causes de l’inflation galopante. Autrement dit, la question de l’insécurité favorise justement l’inflation.
Des solutions envisageables
Les dédales d’Haïti sont multiples. La situation est pressante, surtout sur le plan économique. À court terme, les citoyens ont grandement besoin d’initiatives envisageables.
Étant donné qu’on ne peut pas agir sur les facteurs externes, ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas s’impliquer localement. Selon M. Enomy Germain, la stabilisation de la gourde peut en être utile pour pallier la question de l’inflation.
Toutefois, pour lui, il y a un autre point plus important. « La politique économique la plus importante qu’il faut mettre en place aujourd’hui pour freiner la dévalorisation de la gourde et l’inflation, c’est la politique de la sécurité », a-t-il soutenu.
Le natif des Gonaïves, tenant compte de ses expertises, a assuré que, aujourd’hui, si les responsables n’agissent pas sur la question sécuritaire, il n’y aura pas de résultats. On ne peut rien espérer.
« Il faut avoir un environnement favorable à la tenue des activités économiques. Donc, s’il n’y a pas une bonne tenue de ces activités, tous les indicateurs continueront de s’envoler, d’être en rouge», les propos du professeur.
L’économiste Enomy Germain a profité de cet entretien pour appeler une nouvelle fois à l’encadrement de la gourde, qui est affectée par la situation globale du pays, rappelant que Haïti vient d’enregistrer 4 années sans croissance, ce qui est une preuve de la non production.
En somme, si on se tient aux différents propos et détails de l’économiste Enomy Germain, le bon fonctionnement de l’économie dépend de la résolution du problème de l’insécurité, d’une bonne politique de sécurité, qui permettra la libre circulation des marchandises et des personnes.
Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du ministère du Trésor des États-Unis annonce, ce mercredi 5 avril 2023, avoir mis sous sanctions l’ancien député Gary Bodeau pour « son implication étendue dans la corruption en Haïti ». Au parlement haïtien, M. Bodeau, par son influence, était une machine à ramasser de l’argent.
Selon le sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier Brian E. Nelson, des responsables, corrompus comme Bodeau ont créé un environnement qui permet aux gangs armés illégaux et à leurs partisans d’infliger de la violence au peuple haïtien.
« Avec nos partenaires, y compris le Canada, nous nous engageons à tenir responsables ceux qui sapant l’intégrité du gouvernement haïtien et déstabilisent le pays. » A-t-il ajouté dans le communiqué relatif à cette nouvelle sanction.
Toujours d’après les autorités américaines, l’ancien député de Delmas s’est directement ou indirectement engagé dans la corruption, y compris le détournement de biens de l’État haïtien.
L’ancien parlementaire a été impliqué dans plusieurs stratagèmes corrompus dans lesquels il s’est engagé dans des efforts pour influencer le résultat des nominations politiques haïtiennes, y compris la facilitation et la sollicitation de pots-de-vin d’une valeur de millions de dollars, indique ledit communiqué, précisant qu’en 2018 il a payé des responsables haïtiens pour obtenir leurs votes tout en cherchant des nominations à un poste ministériel. Et, il a également sollicité un gros paiement de corruption d’une valeur de centaines de milliers de dollars auprès de hauts fonctionnaires du gouvernement en échange de son soutien politique.
En 2019, Bodeau a offert de voter avec succès à la Chambre des députés d’Haïti pour une éventuelle personne nommée par le ministre en échange de millions de dollars versés par le biais de paiements individuels aux membres de la Chambre des députés. Plusieurs hommes d’affaires haïtiens ont fourni entre 500 et 600 millions de gourdes haïtiennes (soit environ 6,2 à 7,4 millions de dollars américains) aux députés pour influencer le résultat d’un vote ministériel, a détaillé ledit communiqué.
En effet, tous les biens et intérêts de l’ancien parlementaire qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes américaines sont bloqués et doivent être signalés à l’OFAC, décident les responsables américains, indiquant que « toutes les entités qui appartiennent, directement ou indirectement, individuellement ou dans leur ensemble, 50 % ou plus à une ou plusieurs personnes bloquées sont également bloquées », sauf en cas d’une licence générale ou spécifique délivrée par l’OFAC.
En plus, le département du Trésor américain prévient que les institutions financières et les autres personnes qui se livrent à certaines transactions ou activités avec les entités et les personnes sanctionnées peuvent s’exposer à des sanctions ou faire l’objet d’une mesure d’exécution.
Sanctionné également par le Canada, l’ancien président de la Chambre des députés rejoint les deux autres politiciens Rony Celestin et Hervé Fourcand sanctionnés par OFAC en décembre dernier, pour avoir abusé de leur pouvoir pour poursuivre les activités de trafic de drogue dans la région. Le Trésor américain dit qu’il continuera de prendre des mesures à l’encontre des personnes responsables de l’instabilité en Haïti.
Ce lundi 03 avril 2023 marque le 23e anniversaire de l’assassinat du journaliste Jean Léopold Dominique, PDG de Radio Haïti Inter et du gardien de la station, Jean Claude Louissaint. À l’occasion, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) interpelle une fois de plus la justice haïtienne à assumer ses responsabilités.
L’AJH dit constater avec consternation que les différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir n’ont rien fait pour que justice soit rendue aux victimes de ce double assassinat.
“ L’instabilité politique chronique durant ces vingt (20) dernières années et la défaillance du système judiciaire n’ont fait que renforcer l’impunité. Les travailleurs de la presse mettent en question la volonté réelle des gouvernants de faire la lumière sur des cas d’assassinats de journalistes, dont celui de Jean Léopold Dominique ”, argue l’AJH dans cette note, portant la signature de son secrétaire général, Jacques Desrosiers.
23 ans après, l’Association des journalistes haïtiens se dit choquée du fait que les criminels courent toujours les rues. Pour des raisons inexplicables, le dossier est coincé par devant la cour d’Appel et la Cour de cassation, se lamentent les responsables de l’AJH tout en dénonçant ce déni de justice qui ne fait qu’encourager les assassins des journalistes à tuer en toute impunité.
En somme, l’Association des journalistes haïtiens profite de ce 03 avril pour enjoindre une fois de plus les journalistes à faire preuve de solidarité, plus que jamais, afin que ce cycle de l’impunité néfaste, particulièrement pour la corporation cesse, et que les auteurs et co-auteurs de l’assassinat de Jean Léopold Dominique et de Claude Louissaint puissent enfin être jugés. Dans le même temps, l’AJH interpelle les autorités judiciaires du pays sur la nécessité d’élucider les multiples cas d’assassinats de journalistes toujours dans les tiroirs, et redorer du coup le blason de la justice haïtienne.
Quelle bombe ! La Russie est bel et bien la nouvelle dirigeante du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, à partir de ce samedi 1er avril. Une décision qui ne plaît pas aux autorités ukrainiennes qui dénoncent « une mauvaise blague ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a été créé dans l’objectif de maintenir la paix et de la sécurité internationale. Selon le règlement, chaque mois, la présidence du Conseil est assurée, à tour de rôle par 15 membres dont 5 sont permanents, notamment : la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Ces 5 États disposent bien sûr d’un droit de Veto.
Pour ce mois d’avril, c’est bien la Russie, à travers le chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov qui prend les commandes de l’institution onusienne alors qu’elle a été condamnée, paradoxalement, par deux résolutions de l’ONU pour son invasion en Ukraine depuis 24 février 2022. Ce qui a bouleversé l’échiquier de la diplomatie internationale tout en soulevant des grognes.
Selon Kiev, cette décision « est une gifle au visage de la communauté internationale ».
» La présidence russe au Conseil de sécurité de l’ONU le 1er avril est une mauvaise blague. La Russie a usurpé son siège ; elle mène une guerre coloniale ; son président est un criminel de guerre recherché par la CPI pour enlèvement d’enfants », a lancé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba sur Twitter.
De son côté, l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield a estimé que la Russie ne devrait pas être membre du Conseil » pour ce qu’elle fait « , déplorant que la charte ne permette pas de modifier son statut. Toutefois, la diplomate appelle la Russie à se comporter de manière professionnelle pendant sa présidence.
» Nous nous attendons également à ce qu’ils cherchent également des occasions pour faire progresser leur campagne de désinformation contre l’Ukraine, les États-Unis et tous nos alliés », a-t-elle ajouté.
Selon BFMTV qui cite le journal anglais The Guardian, le Kremlin a indiqué vendredi que la Russie prévoyait d’exercer tous ses droits au sein du Conseil de sécurité. La majeure partie de l’ordre du jour en avril est consacrée à des séances d’information et des rapports sur les missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde.
Pour l’instant, Moscou prévoit d’organiser trois sessions, dont une première fixée pour le 10 avril qui portera sur les « risques découlant des violations des accords réglementant l’exportation d’armes et d’équipements militaires ». Le dossier des livraisons d’armes à l’Ukraine pourrait aussi faire l’objet de discussions.
Notons que c’est la première fois que le Conseil de sécurité de l’ONU va être présidé par un chef de l’État membre, Vladimir Poutine, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt par la Cour Pénale Internationale.
L’Administration Générale des Douanes (AGD) est sans nul doute l’une des rares institutions du pays qui continue de marcher à bon escient, à en croire les informations sur les nouveaux records communiquées par la nouvelle Direction Générale.
En effet, selon les données de perceptions douanières à l’importation publiées ce samedi premier avril 2023, l’AGD a récolté 11 768 393 830.25 gourdes pour le mois de mars 2023 contre 3 735 709 333.40 gourdes en mars 2022.
La nouvelle Direction Générale de l’AGD, sous la commande du DG Julcène Édouard, se donne pour mission d’éradiquer les malversations au sein de l’institution, surtout la contrebande, pour de meilleures recettes et le bon fonctionnement de l’État.
Premye minis Ariel Henry lanse jodi vandredi a 31 mas 2023 a yon platfòm ki pote non DELIDOC kote sitwayen yo ka fè demann anliy, sou entènèt, dokiman idantite yo tankou Paspò ak Kat Idantifikasyon Nasyonal.
Daprè sa Primati ekri sou Twitè, inisyativ sa gouvènman pran l nan objektif pou amelyore sèvis y ap bay popilasyon an.
“ Fas ak afliyans, gouvènman an te bay imigrasyon mwayen pou l ouvri plis biwo, men sa pat sifi. Se sa k fè nou akselere devlopman e-gouvènans lan e mobilize ekspè nasyonal nou genyen nan peyi a, pou kreye yon aplikasyon ki pra l fasilite tout sitwayen pran randevou anliy jan sa fèt lòt kote ”, mesaj Primati Repiblik la pibliye sou kont Twitè li.
“ Ak efò ministè Enteryè ak Imigrasyon fè pou modènize akèy ak kontribiyab yo, gouvènman an ap rantre tout bon nan I-gouvènans. Nou gen pou nou kontinye fè sa nan lòt administrasyon yo tou, pou nou ka bay pèp la pi bon sèvis “, sa gouvènman Ariel Henry anonse.
Fè paspò te toujou difisil nan peyi a, sak vin tounen yon kalvè depi lè administrasyon Biden lan anonse pwogram « Humanitarian Parole » la. Sitwayen yo peye jiska 150 000 goud pou pyès sa, ak tout sa akizisyon an pa yon bagay fasil. Anons lansman platfòm sa ki gen sit li https://www.delidoc.gouv.ht/ jwenn apresiyasyon anpil moun, li rete pou n swiv kòman sa pral mache.
Un tribunal américain a sanctionné mercredi l’entreprise Google LLC dans une affaire de confidentialité, le deuxième revers juridique de l’entreprise en quelques jours.
En effet, dans une décision non scellée de mercredi, un juge a déclaré que l’unité Alphabet Inc (GOOGL.O) avait mis trop de temps à se conformer à une décision de l’année dernière dans un recours collectif en matière de confidentialité des données.
L’ordonnance de la magistrate Susan van Keulen à San Jose, en Californie, découle d’un recours collectif affirmant que « Google suivait illégalement ses utilisateurs alors qu’ils utilisaient les navigateurs Chrome de l’entreprise en mode privé ou incognito ».
Dans une décision distincte rendue mardi en Californie, le juge de district américain James Donato a conclu que Google n’avait pas conservé les enregistrements de « chat » des employés comme preuve dans un litige antitrust. Il a déclaré que les avocats des plaignants se verraient attribuer des frais juridiques d’un montant à déterminer ultérieurement.
Dans l’affaire de la confidentialité des données, Google a déclaré que les utilisateurs de son navigateur Chrome avaient consenti à la collecte de données par l’entreprise. Un porte-parole de Google a déclaré que la société avait fourni et divulgué d’innombrables documents et découvertes, a rapporté REUTERS.
Ce n’est pas la première fois que Van Keulen punit Google dans des affaires de confidentialité. La nouvelle ordonnance de sanctions et la précédente de mai 2022 concernaient les preuves internes de Google concernant l’utilisation par les consommateurs du mode de navigation privée de l’entreprise.
Google, selon l’ordonnance du juge, sera interdit de se fonder sur certains témoins employés dans l’affaire. Van Keulen a également déclaré que Google devait payer les frais associés à deux experts travaillant pour les plaignants et devait également payer une amende de 79 000 dollars.
L’ancien président américain Donald Trump fait l’objet de poursuites pénales. Il a été inculpé, jeudi, par la justice de l’État de New York et son procureur à Manhattan, Alvin Bragg d’avoir acheté le silence d’une actrice de films pornographiques en 2016, rapportent plusieurs médias américains dont le New York times. C’est une première historique.
Le grand jury d’un tribunal de New York a voté l’inculpation au pénal de l’ancien locataire de la Maison-Blanche pour avoir versé 130 000 dollars américains à la Star X Stormy Daniels, confient des sources proches du dossier aux journaux le New York times et CNN.
Pour le milliardaire, « Il s’agit de persécution politique et d’ingérence électorale au plus haut niveau de l’histoire » indiquant qu’il n’abandonnerait pas la course présidentielle de 2024.
« Je suis sûr que cette chasse aux sorcières se retournera violemment contre [le président actuel] Joe Biden, a-t-il indiqué dans une longue déclaration écrite. Le peuple américain sait exactement ce que les démocrates de la gauche radicale sont en train de faire. Tout le monde peut le constater. Donc, unis et forts, nous vaincrons d’abord Alvin Bragg, puis nous vaincrons Joe Biden, et nous allons jeter chacun de ces démocrates véreux hors du pouvoir afin que nous puissions RENDRE À L’AMÉRIQUE SA GRANDEUR! », a déclaré l’ex-président populiste dans un long communiqué.
Son fils Éric Trump, de son côté, dénonce un acte opportuniste visant un opposant politique en pleine campagne électorale. Quant à son avocate Alina Habba, son client est victime d’une version corrompue et déformée du système judiciaire et de l’histoire des États-Unis.
L’argent a été versé à la réalisatrice de films X Daniels de son vrai nom Stéphanie Clifford avant la tenue de la présidentielle américaine en novembre 2016, pour qu’elle taise une supposée relation extraconjugale 10 ans plus tôt en 2006 avec le républicain.
Selon Reuters, l’avocat personnel de l’ancien président, Michael Cohen, a déclaré qu’il avait coordonné avec Trump les paiements à Daniels et à une deuxième femme, l’ancienne mannequin Playboy Karen McDougal, qui a également déclaré avoir eu une relation sexuelle avec lui. Trump a nié avoir eu des relations avec l’une ou l’autre des femmes déclarant qu’il est « complètement innocent ».
« Personne n’est au-dessus de la loi » a répliqué de son côté l’avocat de l’actrice au centre de cette affaire. L’inculpation de Donald Trump n’est pas un motif de réjouissance, a assuré Clark Brewster sur Twitter. Maintenant, que la vérité et la justice l’emportent, a-t-il ajouté.
En effet, selon la procédure pénale de l’État de New York, le procureur Bragg est en principe censé se conformer au vote d’inculpation du grand jury dont les débats sont confidentiels. Après l’inculpation, Trump devrait, en principe, se rendre au tribunal de Manhattan pour se voir signifier par un juge sa mise en examen, être brièvement placé en état d’arrestation, photographié et avoir ses empreintes digitales relevées et d’autres traitements à ce stade. Il devra alors plaider coupable ou non coupable.
Le bureau de Bragg a déclaré qu’il avait contacté l’avocat de Trump pour coordonner une reddition, qui, selon un responsable du tribunal, aurait probablement lieu mardi prochain.
De leurs côtés, les avocats de Trump, Susan Necheles et Joseph Tacopina, ont déclaré qu’ils « combattraient vigoureusement » les accusations.
Suite à la mise en accusation de Trump, les républicains ont rapidement réagi. C’est le cas du président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy affirmant que cette décision « a causé un dommage irrémédiable à notre pays » ajoutant que le peuple américain ne tolérera pas cette injustice.
Pour la cheffe du Parti républicain, Ronna McDaniel, l’inculpation était un abus de pouvoir flagrant émanant d’un procureur concentré sur une vengeance politique au lieu d’assurer la sécurité de la population.
C’est la première fois dans l’histoire politique américaine, qu’un ancien président à faire face à des accusations criminelles. Pendant sa présidence, il a résisté à deux tentatives du Congrès voulant le démettre de ses fonctions. Notons que, selon CNN, le 45e président des États-Unis faisait face à plus de 30 chefs d’accusation liés à la fraude commerciale.
La police nationale d’Haïti informe avoir déjoué une tentative de kidnapping ce mardi 28 mars 2023 à l’avenue Poupelard, dans le cadre d’une opération.
C’est le Centre de Renseignement et des Opérations (CRO), qui a signalé le rapt effectué à Delmas 30 par des individus armés. Ces derniers étaient à bord d’un Pick-up Mazda de couleur grise, et se dirigeaient vers le centre-ville de Port-au-Prince, a détaillé l’institution policière indiquant que « Toutes les Brigades d’Intervention (BI) juridictionnelles ont été mobilisées dans le cadre de cette opération en vue de faire échec aux malfrats ».
La voiture confisquée par la PNH
Ayant parcouru les rues Alix Roi, Saint-Antoine, Ruelle Chrétien entre autres et en faisant feu dans toutes les directions aux fins de repartir avec l’otage, les présumés bandits ont été empêchés sous les rafales des forces de l’ordre.
En effet, l’otage, une dame, a été libérée et le véhicule à bord duquel circulaient les caïds a été confisqué par la PNH.
Lors de cette opération, Alphonse Lovensky, un Agent 2 affecté au sous-Commissariat du Fort a été blessé à la tête par balles et a été transporté d’urgence à l’hôpital pour les soins que nécessite son cas.
Malheureusement, ce sont les gangs armés qui ont la voix au chapitre. Ils contrôlent quasiment toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ils dictent leur loi et défient les autorités policières.
Le parti politique Rassemblement Social Démocrate (RSD) et le comité pour l’Amérique latine et Caraïbes de l’international socialiste se sont réunis, le week-end dernier en République Dominicaine pour discuter autour de plusieurs points dont la chute enfrénée de la situation sécuritaire d’Haïti.
Voulant attirer une attention particulière sur tout ce qui se passe en Haïti, le professeur Victor Benoît, à la tête d’une délégation de six pesonnalités notamment Yves Roblin, président, Marie Chantal, Occiel, secrétaire Nationale de la Communication et des relations publiques, Smith Séjour, responsable de la commission internationale, Chrispin Espérance, responsable de la communication internationale et Solène Perone, responsable de la commission Femme, a présenté la situation chaotique que sévit le pays.
« Nous autres socialistes, sociaux démocrates, nous nous intéressons à l’avenir du genre humain, nous nous intéressons au sort des peuples. Nous avons la responsabilité de réussir là où notre camarade, notre ancêtre idéologique, Jean Jaurès, avait échoué », a-t-il martelé faisant un dessin à travers ses propos. M. Benoît a avancé que la situation sécuritaire s’aggrave de temps à autre, avec une zone métropolitaine complètement assiégée par des gangs armés.
Outre la cherté de la vie et de profondes difficultés que connaissent les institutions étatiques et la classe politique minées par des divisions en son sein. « Ça va mal, ça va mal dans le pays », a-t-il poursuivi.
Le représentant officiel de ladite délégation Victor Benoît pense qu’ « il faut prendre des initiatives » afin de mettre fin à cette situation qui dépasse presque tous les acteurs politiques, mais aussi pour mettre fin aux sévices du banditisme dans le pays.
Trois adultes et trois enfants ont été abattus, ce lundi 27 mars 2023, dans une école primaire à Nashville, dans l’État de Tennessee, dans le sud des États-Unis. Une jeune femme, accusée d’être l’auteure de ce crime a été abattue, en retour, par la police, a rapporté Radio Canada info.
Âgée de 28 ans, la jeune femme était armée d’au moins de deux fusils d’assaut et un pistolet avant de passer à l’acte, a expliqué le porte-parole de la police locale, Don Aaron, en conférence de presse.
L’assaillante s’est introduite par une porte secondaire dans les locaux d’une petite école chrétienne privée, The Covenant School. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle serait une ancienne élève de ladite institution.
La jeune femme, a détaillé M.Aaron, a traversé le rez-de-chaussée, puis s’est dirigée vers le premier étage en tirant de nombreux coups de feu, coûtant la vie de trois enfants et trois adultes.
Des agents de la police qui avaient été dépêchés sur place se sont rendus à l’étage après avoir entendu des tirs et ont abattu la tueuse.
Un crime qui ne laisse pas indifférent le président Joe Biden exprimant son émoi déclarant que «la violence par armes à feu déchire l’âme même de notre nation», et appelle à nouveau le Congrès à interdire les fusils d’assaut coûtant la vie de nombreuses personnes.
« Combien d’autres enfants devront être tués avant que les républicains au Congrès n’acceptent de bannir ce type d’armes?» s’est indignée la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre. «Trop, c’est trop» a-t-elle ajouté.
D’après les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), les armes sont devenues la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 1 à 19 ans, avec 4 368 décès cette année aux États-Unis , alors qu’environ 400 millions d’armes à feu y sont en circulation et ont causé plus de 45 000 décès en 2020, par suicide, accident ou homicide.
La montée en puissance des nouvelles technologies de communications et d’informations crée d’amples opportunités pour tout et chacun. Et, tout le monde les utilise à leur façon. Découvrons l’homme d’affaires haïtien Bossbens qui vit au Canada depuis plus d’une décennie, restant attaché à son pays.
Jean Ebens Jerôme est né le 28 juin 1982 à Carrefour Segure, une localité de l’Artibonite. Quatrième d’une famille de 7 enfants, il avait débuté ses études classiques dans le département avant d’entrer à Port-au-Prince où il a fréquenté le collège Jean Paul II, sur la route de l’aéroport.
“ J’ai fréquenté également le lycée Alexandre Pétion. J’allais à l’école dans l’après-midi faute de personne pour m’épauler et de moyens financiers. Durant une année académique, je n’avais pas pu m’asseoir même pendant une trentaine de jours “, raconte celui qui a laissé le lycée quelque temps plus tard pour intégrer le « Spring Hill Collège » à Delmas 18 suite au voyage de son père Jean Cius Jerôme.
Bossbens show
Après sa philosophie, Bossbens a fait un court passage à la faculté de droit de Rony Durand. Parallèlement, en 2004, il a commencé par faire des expériences dans les médias. Puis de 2006 à 2009, il a présenté à la télévision nationale d’Haïti un show baptisé « la pluie musique ».
Jean Ebens Jenôme dit Bossbens/ photo trouvée sur sa page Facebook
Laissant le pays en 2009, il a lancé Bossbens show depuis Canada en 2011. Toutefois, le projet s’était arrêté après 7 mois faute de moyens économiques. Puis en 2014, il s’est relancé et aujourd’hui ce show couvre le Canada, les Etats-Unis, la France et Haïti.
Jean Ebens Jerôme est le producteur et le monteur de ce show. Bossbens show a plusieurs rubriques présentées par un médecin, un pasteur, un entrepreneur entre autres. “ Bossbens show est le seul show haïtien télévisé au Canada. Depuis mon départ en 2009, je n’ai pas retourné en Haïti suite aux conjonctures du pays “, lâche l’ancien élève du collège Isaac Newton. “ Pour rester au Canada, ce n’est pas de la magie. Je suis juste légal. J’ai tous mes papiers, je voyage souvent. J’ai même effectué plusieurs voyages en République Dominicaine, dommage, Haïti nous laisse à désirer. J’attends que le pays se passe de tous les problèmes pour que je retourne. Je crois que c’est possible et Passion Info Plus apporte déjà ses contributions en ce sens ”, ajoute celui qui a fait des études en animation 3D au collège CDI, depuis le Canada.
Face à la vie
Tout n’a pas été toujours facile pour le natif du département de l’Artibonite. “ L’histoire de ma vie très instructive. C’est pourquoi je dis toujours ‘Jezi pi fò’ et j’ai des slogans comme ‘si yo fè l nou ka fè l tou’. Rien que vous fassiez dans la vie va vous échapper des difficultés. De ce fait, je finis par comprendre tant qu’on rencontre des difficultés, on brille au maximum “, avance l’homme qui se dit généreux.
Toujours dans la lignée de péripéties, celui qui vivait à Village Solidarité s’est tenu de dire aux lectorats de savoir que la personne, qui vous a déclaré inaptes, vous surveille. “ En effet, certaines personnes qui m’ont humilié à une époque font aujourd’hui l’éloge de m’avoir fréquenté en Haïti “, indique-t-il, disant de ne pas considérer les obstacles comme de fardeaux, mais comme de motivations.
L’homme qui dit croire en la jeunesse a profité de notre entretien pour faire un rejet sévère des slogans quotidiens. Pour lui, la jeunesse haïtienne doit viser d’autres modèles avec d’autres discours et slogans. “ Tout le monde sait où est la route de la lumière, mais on préfère l’autre choix. Les paroles et les slogans de la plupart des DJ que les gens ne cessent de répéter ne servent à rien de bénéfique. Malheureusement, la masse aime la facilité “, insiste celui qui est modeste, se gardant de parler déjà de réussite sur tous les plans.
Sur la situation d’Haïti
Bossbens est un homme croyant et spirituel. Dans son show, il commente les faits politiques. Comme Haïtien vivant en terre étrangère depuis plus d’une décennie, on a jugé bon de prendre son opinion sur la situation d’Haïti.
Comme tout le monde, il pense que la situation est grave et inacceptable. “ Malheureusement, on nous utilise pour nous faire au pays l’exploit de nos ancêtres. Le jour où on aura de vrais Haïtiens le pays s’en sortira. Notre éventuelle union peut tout arranger ”, a déclaré celui qui croit au changement.
Jean Ebens Jerôme est le père d’une fille et d’un garçon. Cet homme qui aime la vie et les gens a pour loisirs la cuisine et le game Xboxes. Il a composé son appellation Bossbens de son nom Ebens et du mot Boss.
Le président dominicain Luis Abinader a profité, ce samedi 25 mars, de sa sortie au sommet ibéro-américain pour donner sa position sur la situation désastreuse d’Haïti, faisant suite aux propos du président costaricain Rodrigo Chaves.
En effet, le président Rodrigo Chavez Robles a exigé un soutien vigoureux à la crise d’Haïti par le biais du contrôle du pays. Il a même déclaré qu’il s’agissait d’un État raté.
« Cette conférence doit être un soutien vigoureux pour que ce pays retrouve le contrôle, pour contrôler la violence qui existe dans un État raté. 70 % de l’espace de Port-au-Prince est contrôlé par des groupes criminels. Évidemment, nous ne pouvons pas négocier avec des gangs criminels. Il faut éteindre l’incendie pour se demander comment nous allons construire cette maison. Ce n’est pas en le reportant ou en les ignorant. Nous sommes ici en République Dominicaine sur la même île où il y a un État raté, la violence et le monde regarde de l’autre côté. Et il ne me semble pas juste de demander à la République dominicaine d’envoyer les forces armées, même si elle en a, dans un pays voisin », a déclaré le président du Costa Rica.
Suite à l’exposé de ce dernier, le président dominicain Luis Abinader a pris la parole pour appeler à la pacification d’Haïti.
« La seule façon d’agir avec Haïti est de pacifier Haïti. La communauté internationale ne peut pas permettre à cette situation de se poursuivre en Haïti », estime le président Luis Abinader.
« Ceux qui ont des problèmes en Haïti sont les pauvres Haïtiens, les rares riches sont à Miami et ici en République dominicaine ”, soutient le 54ème président de la République voisine d’Haïti.
Les Etats-Unis cherchent encore la meilleure stratégie pour venir en aide à Haïti qui fait face à une spirale de violence sans précédent. Du déploiement d’une force armée multilatérale en Haïti à d’autres perspectives, les propositions ne manquent pas.
Le président américain Joe Biden s’est exprimé ce vendredi 24 mars sur le dossier d’Haïti. En effet, la crise qui sévit dans le pays a été au cœur des discussions entre le chef de la Maison Blanche et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. En conférence de presse, le président Joe Biden a fait le point.
« La situation d’Haïti est préoccupante. La plus grande chose que nous puissions faire, et cela va prendre du temps, c’est d’augmenter la perspective des services de police en Haïti puis de faire face aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Cela va prendre un peu de temps », a déclaré le président Joe Biden.
Plus loin, POTUS a réagi sur l’appui que peut apporter la communauté internationale. « Nous examinons également si la communauté internationale, par l’intermédiaire des Nations Unies, pourrait jouer un rôle plus important dans cette situation », a-t-il poursuivi.
Toutefois, le 46e président des Etats-Unis a tenu à préciser : « Mais il ne fait aucun doute qu’il y a une réelle et véritable préoccupation, car il y a plusieurs millions de personnes en Haïti, et la diaspora pourrait causer une réelle confusion dans l’hémisphère occidental “, a-t-il reconnu.
En ce qui concerne l’intervention militaire sollicitée par le gouvernement haïtien, Joe Biden a été clair : « Toute décision concernant la force militaire, qui est souvent soulevée, nous pensons qu’elle devrait être prise en consultation avec les Nations unies et le gouvernement haïtien, et ce n’est donc pas hors de la table, mais ce n’est pas en jeu, pour le moment “, a indiqué à ce fait le président de 82 ans.
De son côté, le Premier ministre Justin Trudeau en a profité pour annoncer qu’Ottawa fournira 100 millions de dollars d’équipement et de soutien financier pour venir en aide à la police nationale d’Haïti (PNH).
Il a également annoncé deux sanctions supplémentaires contre les membres de l’élite haïtienne, qui bénéficient de la violence des gangs. En effet, ces nouvelles sanctions concernent l’ancien Sénateur des Nippes Nenel Cassy et l’homme d’affaires et ancien candidat aux dernières élections présidentielles, Steeve Khawly.
« Nous sommes déterminés à accroître le soutien international à Haïti, y compris par le biais de l’aide humanitaire », a déclaré Justin Trudeau lors de cette conférence de presse conjointe avec Joe Biden.
Entre-temps, le calvaire des Haïtiens continue. Les gangs criminels armés continuent d’élargir leur territoire, dans une capitale enclavée par leur puissance illimitée.
Les cas d’enlèvements, de viols, les vols, les massacres et les exécutions se multiplient. La population civile fait face à un véritable enfer pendant que les dirigeants continuent de vaquer librement à leurs activités.
Selon des informations publiées hier jeudi par le « Los Angeles Times » qui ont été confirmées par Radio-Canada, le Canada accepterait d’accueillir 15 000 migrants par les canaux officiels. Cette opportunité découle d’une entente entre les autorités américaines et canadiennes sur le chemin Roxham.
Ce vendredi, Radio-Canada a appris que l’entente conclue entre le gouvernement du Canada et des États-Unis sur le chemin Roxham entrera en vigueur à 0:01, ce samedi 25 mars 2023.
Par cette décision, Ottawa envisage d’annoncer la fermeture du chemin Roxham à la frontière canado-américaine. Le gouvernement canadien se serait mis d’accord avec les Américains pour accueillir un certain nombre de migrants par les canaux officiels. Toutefois, les détails précis de l’accord ne sont toujours pas connus, mais une source gouvernementale a confirmé à Radio-Canada que le gouvernement de Justin Trudeau aurait accepté d’accueillir 15 000 migrants par les canaux officiels.
Il est à noter que près de 40 000 demandeurs d’asile ont traversé la frontière canadienne depuis le chemin Roxham en 2022. Ces migrants provenaient majoritairement d’Haïti, de la Turquie, de la Colombie, du Chili, du Pakistan et du Venezuela.
Le gouvernement Trudeau a même investi pour y construire un complexe. Près d’un demi-milliard de dollars avaient été déjà dépensés par le gouvernement fédéral avant même l’afflux historique de 2022, que ce soit pour l’hébergement, les infrastructures ou la location de terrains.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau proposera un plan d’urgence au président Biden pour former les policiers haïtiens à la place d’un déploiement d’une force étrangère sur le sol dessalinien. Selon les informations dont dispose le journal La Presse, M. Trudeau serait prêt à mettre sur la table 250 millions de dollars dans le cadre de ce plan.
Aucun pays au monde n’accepterait de patauger dans cette crise aiguë dans laquelle se trouve Haïti en proie à une insécurité démesurée.
Renforcer la gouvernance en Haïti, former des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et améliorer leurs conditions salariales seraient les propositions du Premier ministre Trudeau, selon La Presse qui indique que les 250 millions de dollars devraient être la somme visant à exécuter ledit plan afin de pallier à cette situation chaotique.
Pour l’heure, le Canada a écarté la possibilité de prendre la tête d’une force multinationale composée de 4 000 soldats. De plus, les officiers supérieurs des Forces armées canadiennes (FAC) s’opposent au déploiement de soldats canadiens en Haïti, par crainte que ces derniers ne soient la cible d’attaques de la part des membres de gangs de rue. Ce qui pourrait, selon eux, en cas de riposte, faire des morts.
« Ils vont se faire tirer dessus ! Pensez-vous que ça va passer le test de l’opinion publique si, un matin, il y a trois policiers canadiens qui meurent dans une embuscade ? Le lendemain matin, on va demander de rapatrier les troupes au Canada », soutient, de son côté, Gilles Rivard, ancien ambassadeur du Canada à Port-au-Prince de 2008-2010.
Selon le diplomate canadien, « Ce qu’il faut, c’est renforcer la PNH. Ce n’est pas durable de payer le salaire des policiers haïtiens, sauf que si on n’a pas le choix de le faire pendant trois ans, il va peut-être falloir le faire. Ça prend des gens formés, équipés ».
Il croit, par ailleurs, que le président américain Joe Biden va tenter de persuader son homologue Justin Trudeau de prendre la tête de la mission pour permettre à ce que la sécurité soit rétablie en Haïti.
Malheureusement, « Haïti est en voie de devenir un État défaillant [en voie de déliquescence]. Cela crée une crise migratoire qui a des impacts aux États-Unis, mais aussi au Canada. Le risque est que le pays devienne très vulnérable au contrôle d’acteurs étrangers ou de pays étrangers. C’est donc un enjeu de sécurité dans notre propre hémisphère », a exposé, auprès de La Presse, une source gouvernementale qui a requis l’anonymat.
Toutefois, le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken affirme que l’envoi d’une force étrangère en Haïti est toujours sur la table de discussion aux Nations Unies.
Les pénuries d’eau sont devenues un enjeu majeur dans le monde entier. Ce mercredi 22 mars 2023 marque la célébration de la journée mondiale de l’eau. À l’occasion, l’UNESCO a fait savoir que la demande en eau des villes pourrait augmenter de 80 % d’ici 2050. Et, en raison de la pollution des ressources d’eau douce et des effets du stress hydrique ressentis au niveau local, les pénuries d’eau tendent à se généraliser.
En effet, selon l’organisation onusienne, faute d’une coopération suffisante entre les États, les pénuries d’eau seront de plus en plus importantes au cours des prochaines décennies, en particulier dans les villes. Dans le rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau 2023, dévoilé ce mercredi à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau à New York, l’UNESCO et l’agence ONU-Eau indiquent que l’utilisation des ressources en eau sur le globe a augmenté de près de 1 % par an au cours des 40 dernières années.
Selon ledit rapport, cette tendance devrait se poursuivre à une cadence similaire jusqu’en 2050 en raison de la croissance démographique, du développement socioéconomique et des modes de consommation. Sur la même période, la demande en eau des villes devrait quant à elle augmenter de 80 %, explique Richard Connor, spécialiste des ressources en eau au Programme mondial d’évaluation des ressources en eau de l’UNESCO et auteur du rapport.
Il y a la croissance démographique. Du coup, la population urbaine confrontée au manque d’eau devrait ainsi doubler d’ici 2050, pour atteindre entre 1,7 et 2,4 milliards de personnes, contre 930 millions en 2016. Selon le rapport, près de 10 % de la population mondiale, vit dans des pays où le stress hydrique – lorsque la demande en eau est supérieure aux ressources disponibles – est jugé élevé ou critique.
Compte tenu des effets du stress hydrique au niveau local ainsi que de l’aggravation et de la propagation de la pollution des ressources en eau douce, les pénuries d’eau tendent à se généraliser, insiste l’UNESCO.
Les changements climatiques, qui provoquent une accélération de la fréquence des événements météorologiques extrêmes, vont en outre venir multiplier les pénuries d’eau saisonnières dans des régions où l’eau est généralement abondante – en Afrique centrale, en Asie de l’Est et dans certaines régions d’Amérique du Sud – et aggraver ces épisodes dans les régions où la ressource se fait déjà rare, comme au Moyen-Orient et dans le Sahel.
Dans son rapport, l’UNESCO insiste sur le fait que « tous les pays du monde courent des risques liés à la qualité de l’eau ». Pour les pays industrialisés, le plus grave problème est celui du ruissellement des eaux agricoles, qui provoque une contamination des eaux par des engrais, des pesticides et des herbicides, précise l’organisation.
Parmi les 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par l’ONU, celui sur l’accès à des services d’alimentation en eau et d’assainissement stipule que les États doivent mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris au moyen de la coopération transfrontière d’ici 2030.
Ensekirite, pwoblèm elektrisite se pa sèl masife pèp Ayisyen an konnen. Pri twò wo, movè kalite, aksè difisil : dlo vin yon danre ra pou anpil moun nan peyi a sitou nan kèk zòn nan kapital la.
Nan kèk zòn nan komin Petyonvil tankou Jivena, Flipo, Mòn èkil, epi nan Sant Vil la, sitiyasyon an tanmen malouk kote moun yo oblije ap achte bokit dlo basen oswa dlo lapli pou 50 goud. Souvan, ti lòsyè dlo sa kontwole, gen yon kantite bokit y ap vann ou. Sou zile Lagonav, sitiyasyon sa ankò pi grav. Pandan tan sa, DINEPA pa kominike anyen.
Se gwo kouri ki genyen anpil kote lè dlo resi vini. Galon jòn ak bokit vin pi bon konpanyon anpil manm popilasyon an. Nan sans sa, abitan yo pa kache enkyetid yo fas ak pwoblèm sila. Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’assainissement (DINEPA) pa fè gwo jefò pou pote pèsòn sekou.
» Nou pral gen 3 mwa depi yo pa janm bay tiyo epi mèt kay la ap mande pou nou peye kòb chak mwa pou dlo. Se dlo basen tou sal nou oblije ap achte pou 50 goud. Sak pi mal la dèfwa nou pa menm ka jwenn li menm « , Janine k ap plenyen.
Jack ki abite Mòn Èkil bezwen 100 goud pou l achte 3 bokit dlo kamyon. Nan yon nòt ki te soti nan mwa oktòb 2022, direktè jeneral DINEPA a, Guito Edouard, te bay popilasyon an plizyè rezon sou enkapasite pou yo ta bay tiyo nan zòn metwopolitèn lan. Batay ant de gwoup nèg ak zam nan zòn laplèn lan te youn ladan yo. 6 mwa aprè, DINEPA toujou pa pale sou pyès nouvote nan kesyon sa.
Pwoblèm dlo a pa sèlman touche depatman Lwès peyi a, plizyè zòn nan lòt depatman yo kòmanse ap fè fas ak gwo sechrès, sitou nan gran sid la. Nan Pestèl, yon komin nan depatman Grandans, sitiyasyon moun sa yo fin dejenere nèt depi aprè tranbleman tè 14 dawout 2021 an ki te kraze majorite pi ki nan zòn lan. Malgre tout apèl ki fèt, otorite nan Leta a pa janm di anyen jiskaske bèt kòmanse ap mouri e moun nan lokalite Makòmandan, oblije itilize pipi yo pou yo reponn ak kèk bezwen premye yo genyen, selon sa obsèvatè rapòte.
Ak prezans rivyè, n ap freyatik epi sezon lapli nan peyi an, pa ta sipoze gen mank dlo nan kèk rejyon men pi gwo pwoblèm lan se enstalasyon gang nan rejyon fètil yo. Malerezman, injerans ki gen nan zafè distribisyon dlo nan kapital la pa fè pati youn nan priyorite otorite yo.
La première République noire libre du monde ne cesse de s’aventurer de dédales en dédales. Depuis à la base, cette nation se trouve dans une éternelle course, une fuite illimitée, ce qui est plus aggravé au 21e siècle par la prolifération des gangs armés qui opèrent en toute tranquillité.
Après l’extermination des autochtones, les pays colonisateurs de l’île d’Haïti avaient, au 17e siècle, mené des esclaves d’Afrique pour accomplir leurs lourdes tâches. Et quelque temps plus tard, comme on le sait tous, la nation haïtienne est censée constituée. Indépendance conquise, mais la misère et le désarroi ne sont pas éradiqués.
La population haïtienne est, depuis sa constitution à la recherche, les citoyens partent partout. Souvent, ils effectuent des voyages mortels. Haïti ne s’est pas tardée à devenir un espace à éviter même pour ses propres fils et filles. En 2023, les Haïtiens se sont réfugiés sur tous les continents.
Cette course est également interne. Depuis environ une décennie, les habitants courent de quartiers en quartiers afin d’échapper aux terreurs des gangs criminels armés qui ne cessent d’occuper les différentes villes du territoire. De Martissant à Savien passant par Cité Soleil et Bas de Delmas, aujourd’hui, les groupes armés ont le contrôle de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. La commune de Croix-des-Bouquets est l’espace de triomphe de plusieurs gangs et l’occupation de la Route Nationale n° #1 surtout à Canaan a tout bouclé. Ce n’est pas différent pour certaines zones de Delmas et de Tabarre.
Ces hommes armés opérant hors de contrôle des autorités policières kidnappent, tuent, décapitent et brûlent comme ils veulent. Les citoyens qui ne peuvent pas rester sous leurs influences s’enfuient. Cependant, la tranquillité n’est garantie presque nulle part dans la capitale.
En effet, il n’y a désormais plus de refuges à Kenscoff et à Pétion-Ville, considérée pendant une certaine époque comme une zone résidentielle et aisée du pays. Sans limites, les malfrats font chanter la poudre à Fort-Jacques, Belle Fontaine, Lamontagne, Fermathe, Laboule, Thomassin, Montagne Noire, Marlique, Duplan, Métivier, Gros Jean, Doco, Diègue, Girardo, Meyotte, Torcel, Pernier, Route de Frères entre autres.
Et oui, la course est sans fin, chaque jour, la population doit enfiler ses bottes pour bouger de quartier en quartier. La rivière de sang coule et vise tous les coins. Dans cette course, s’inscrivent ces zones voisines du Palais National : Bel-Air, Solino, Fort National, Nazon, Avenue Poupelard, Christ-Roi, Lalue pour ne citer que celles là.
Ce théâtre de mauvais goût ne se déroule pas uniquement dans la capitale. C’est le même cas de figure à Liancourt, Verrettes, Petite-Rivière, Deschapelles, l’Estère et diverses autres villes dans le Département de l’Artibonite.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’Haïti ne produit pas d’armes ni de munitions. Souvent, ces hommes armés dont la majorité en bas de la trentaine, ne sont même pas détenteurs d’une pièce d’identité. Ils ne voyagent pas, mais ils sont en possession d’armes de grands calibres et ne sont jamais en panne munitions.
Pour remédier à cette situation nonchalante, les autorités attendent l’aide de l’internationale qui continue de montrer son laxisme aux enfers du peuple haïtien. Entre-temps, ces caïds avancent de zones en zones sans obstacles. Ils ont la voie libre et chaque citoyen se prépare à courir.
Dans cette lignée de course, il y a ceux et celles qui décident de laisser le pays par n’importe quels moyens, soit en traversant en terre voisine d’où près de 27 000 ressortissants haïtiens ont été déportés pour le mois de janvier 2023, soit d’aller ces derniers temps au Mexique pour arriver aux Etats-Unis qui paient le ticket de retour en cas d’interception, sans oublier les nombreux rapatriements effectués depuis quelque temps par le Cuba, les Bahamas, le Porto-Rico et autres.
Haïti est malheureusement aujourd’hui « un pays sans pays ». Si vous citez une zone ou un quartier de la capitale et les gens vous communiquent le nom de son chef, alors que les autorités légales n’ont le contrôle de rien, sinon la caisse de l’Etat. Et pour s’accommoder, les hauts commis de l’État, les responsables diplomatiques, les hommes d’affaires entre autres se livrent à blinder leurs véhicules, à se faire accompagner de gens lourdement armés, oubliant le cas de la population civile.
Credit Photo: Guerking Souffrant/Passion Info Plus
Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus.(Mathieu, 24 : 24).
Les servantes et serviteurs du Christ les plus orthodoxes pouvaient vous lancer, tout de go, en regardant la situation sécuritaire du pays, ces phrases : « Ce qui se passe en Haïti donne une allure apocalyptique, c’est la fin du monde ». « Jésus est à la porte ». REPENTEZ-VOUS ? Mais ceux qui en font usage de leur rationalité humaine peuvent vous dire tout le contraire. En vrai, il ya une réalité objective en Haïti. D’où viendra la solution au problème de la violence urbaine à laquelle le pays est en proie ? D’en haut ou d’en bas ? De quel côté viendra-t-elle ?
Les questions que nous avons posées dès l’entame de ce texte découlent d’une intervention bâclée réalisée par la ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Emmelie Prophète lors de sa participation à l’émission « Yvenert direct », diffusée sur les ondes de la Radio Sans Fin (RSF). Ses lunettes bien ajustées sur son nez, madame Prophète admet, en toute surprise, que son gouvernement a perdu le contrôle d’une partie du territoire haïtien. Incroyable, mais… tristement vrai, pour écouter un tel discours sortant de la bouche d’une fonctionnaire de l’État, payée à partir des taxes directes ou indirectes prélevées sur la population haïtienne afin de donner des résultats. Elle a fait de l’Emmelie Prophète.
Madame a oublié si elle avait déclaré, lors de son installation le 14 novembre dernier, que « l’insécurité en Haïti est insoutenable et qu’aucun effort ne doit être économisé pour faire revenir la paix et la tranquillité dans tous les foyers et dans les rues de la République».
Si vous devez vous rendre aux Cayes, par voie terrestre, accepterez-vous de payer le droit de passage imposé par des civils armés à Martissant ? À une telle question, madame prophète répond qu’elle ne va jamais emprunter une telle voie. Peut-être nous sommes encore dans notre profond sommeil face sa réponse. Comment après un tel aveu d’impuissance de l’une des personnalités les plus importantes du gouvernement Ariel Henry, la population haïtienne ne donne aucune réponse à celle qui mange, dort, voyage au frais de la République ?
Sommes-nous obligés d’écouter madame Prophète mille fois pour saisir Mathieu 24 : 24 ? La dame fait de l’Emmelie Prophète. Elle exprime son aveu d’impuissance et son incapacité flagrante à piloter deux institutions très importantes pour le pays : Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique et ministère de la Culture et de la Communication.
Faire de l’Emmelie Prophète, c’est être payé pour ne donner aucun résultat alors que la population ne peut plus respirer. Faire de l’Emmelie Prophète, c’est le fait d’intégrer un gouvernement dont le chef est accusé dans l’assassinat d’un président de la République. Faire de l’Emmelie Prophète, c’est le fait de devenir ministre de la justice alors que les dossiers des journalistes assassinés, de l’assassinat du batônnier Monferrier Dorval, des massacres ne bougent pas d’un poil.
Emmelie Prophète, femme de lettres très importante et « respectueuse » de la littérature contemporaine haïtienne, se trouve parmi ceux qui « dirigent » le pays illégalement depuis environ 18 mois. Si dans ses différentes prises de parole, elle admet souvent que sa troupe et elle sont incapables de mener la barque du pays, mais, elle ne pense jamais à se retirer du gouvernement. Elle fait de l’Emmelie Prophète.
Madame Emmelie Prophète doit se rappeler de ses mots : « Il nous faut et c’est nécessaire de réconcilier la société et l’État. Empêcher à ce dernier de reculer davantage. L’État n’a pas le droit de déserter le champ de ses obligations et de d’ignorer les revendications des observateurs et acteurs du système de la justice et de sécurité publique ainsi que la population ». En tout cas, elle fait de l’Emmelie Prophète.
Les musiques païennes n’ont pas un seul public cible. Elles peuvent aussi inspirer les églises protestantes même si elles ne font pas bon ménage. L’Église Rendez-Vous Christ l’a bel et bien prouvé ce dimanche 19 mars 2023, en honorant l’artiste Francillon Francy dit Black Boy pour son tube motivant » Echèk se tifrè rekòmanse » sorti il y a 8 ans.
Jusqu’à date, le morceau, » Echèk se ti frèw rekòmanse », de Black Boy, sorti depuis fin 2014 continue de faire florès. Détrompez-vous si vous pensez que les chrétiens ne connaissent pas ce chef-d’œuvre.
Lors d’une journée de formation sur le leadership tenue le 21 février dernier à l’Église Rendez-Vous Christ, le pasteur senior Julio VOLCY avait chanté la chanson, laquelle a été reprise par toute l’assemblée. Une façon de rendre hommage au natif de Delmas et d’assendance jérémienne pour cette belle inspiration.
Pasteur Julio Volcy au milieu d’autres personnalités qui ont fait le déplacement. Crédit photo : Koze Kretyen
Et, à l’occasion de la commémoration de son 7ème anniversaire, le RVC a fait don d’un million de gourdes au célèbre chanteur pour cette superbe musique.Ce, en présence de plusieurs figures de proue dont Me Osner Févry, Me Clarens Renois. Cet argent est destiné à l’accompagnement des enfants de l’artiste selon les libellés du chèque.
Ayant fait un geste noble, le dirigeant de l’église entend aussi accompagner l’interprète de « Ki melem ». »Nous voulons investir dans la vie des enfants de black boy. Je lui demande à ce que je sois un Mentor pour lui, par ce qu’il véhicule de bons messages dans ses chansons » a-t-il lâché.
Plusieurs institutions dont la Radio Télé Lumière, Koze Kretyen ont été honorées par M. Volcy à l’occasion de cette cérémonie spéciale pour leur soutien apporté à la communauté religieuse.
La vie arrache son sens dans sa diversité. Personne n’a les mêmes chances et les opportunités se diffèrent. De ce fait, il est plus difficile pour certains jeunes de se frayer un chemin en société dans un pays comme Haïti d’où les portes à ouvrir ne sont pas en grand nombre. L’entrepreneur Marc Stevenson Nepuis est un exemple de résilience et de compétence.
Vu le jour, le 18 octobre 1996, le jeune Marc Stevenson Nepuis est un entrepreneur né dans l’âme. Il est de l’idéologie à identifier en tout premier lieu l’impact social d’une activité entrepreneuriale pourrait avoir bien avant de prioriser le gain. C’est pourquoi il a fondé CASH MEDIA, qui se veut comme le média des affaires tout en mettant une emphase sur les jeunes et toute autre personnalité qui se démarque positivement dans la société haïtienne et l’éducation financière.
Son parcours
Ce jeune dévoué a connu la vie épineuse. En effet, après la fin de ses études classiques en 2016, il se trouvait dans un dilemme entre ses aspirations personnelles et celles de ses parents qui désiraient voir leur fils devenir Ingénieur ou Avocat. Et, l’innocent écolier, qui devait franchir cette nouvelle étape pour son avenir, ne pas pouvait défier ses parents.
Ainsi, il avait intégré l’université UNITECH pour une étude en Génie Civil, car qui finance commande. L’idéal des parents haïtiens stipule : « Mon enfant se doit les titres nobles, Ingénieur, Médecin, Avocat… ». Malheureusement, la passion ne l’animait pas tant ou serait-ce un destin brutal puisque 3 ans plus tard, ses parents se trouvaient dos au mur économiquement. Plus d’accès aux cours de l’université, il a changé de voie, jurant de ne jamais mettre les pieds dans une université sans être en mesure de le payer de ses propres fonds.
Ayant su comment faire face aux dédales de la vie, aujourd’hui, Marc Stevenson Nepuis est entrepreneur, auteur d’un livre et un professionnel du Marketing qui a déjà travaillé pour une multitude de marques de la place. “ Pour y arriver, il me fallait passer de péripéties. Quelques années de cela, je me rendais au marché en fer au Centre-ville de Port-au-Prince pour acheter des bijouteries, des sandales et autres articles afin de revendre dans mon quartier. Sans compter mes autres petites initiatives désespérées… Les rentrées étaient maigres ”, confie-t-il.
Auteur du livre CASH
Celui qui est Social Media Strategist et Community Manager a écrit l’un des rares livres produits par un Haïtien mettant l’accent sur l’argent. Cet ouvrage est même sous-titré : « Parler d’argent ne doit plus être un tabou ! ».
“ En grandissant, les disputes entre maman et papa, les problèmes familiaux auxquels j’ai eu à faire face étaient d’une manière ou d’une autre liés à l’argent. Je ne savais pas que c’était une forme de précarité économique. Mais tout petit, je rêvais d’avoir du pouvoir sans pour autant savoir qu’il s’agissait de l’indépendance financière ”, raconte le fondateur de Amelie, une entreprise qui favorise l’exportation des saveurs haïtiennes, en particulier le lalo. “ Je me faisais réprimander avec cette intention « OU GWO NANM, OU PRAL FE SAK PA SA POU LAJAN ». Voilà le tabou qui existe dans la société haïtienne et de partout dans le monde ”, lâche-t-il
Parler d’argent ne devrait plus être un tabou. Dans ses écrits, l’auteur a démystifié des adages péjoratifs tout en donnant des clés importantes pour une bonne gestion des finances personnelles.
Le Synopsis du livre stipule : toute notre vie sur terre, on doit utiliser un papier imprimé appelé « argent » et souvent sans savoir en faire bon usage les gens, le diabolisent quoique son importance et sa valeur dépendent de nous qui devons en être maître.
Des idées reçues et préconçues voire programmées comme un bug informatique nous empêchent d’avoir avec ce dernier un rapport fécond.
Dans ses quatre chapitres et la partie conclusion, le livre détaille plusieurs thématiques importantes. Selon l’auteur, il faut :
◦ Briser le tabou que l’argent représente dans votre monde à vous
◦ Le comprendre
◦ Se rétablir de l’analphabétisme financier
◦ Acquérir une éducation financière solide en passant par la finance personnelle, puis une mise en contexte des vieux adages courants pour un meilleur exploit financier de tous.
Vente signature du livre « CASH » à l’Hôtel Montana
Des mots nécessaires
Aujourd’hui, Marc Stevenson n’est pas certes un avocat, mais il peut se féliciter pour les chemins parcourus. En ce sens, il reste humble et reconnaissant envers son lectorat, sa famille, ses amis pour leurs supports. Il tient à remercier sa mère Ginette Laurore et son père Berel Nepuis; son ami Pierre Millord Garcia Narcisse qui est comme un frère pour lui, Angelissa Verpre, Me Nazaire entre autres pour leurs soutiens. Sans oublier, les supports reçus de la part de ses anciens professeurs, Michée Joseph, Orismé Roc Daniel et Smith Joseph en assistance d’ordre méthodologique.
L’homme passionné s’est tenu également de remercier certaines personnalités publiques qui lui ont aidé comme : Christine Coupet Jacques dans le mentorat et diverses orientations de technique d’écriture, Skason Baptiste, son modèle, qui lui a conseillé et a été le modérateur de sa conférence et vente signature. Tout en remerciant tout le monde, il envoie un remerciement spécial à Mike Bellot, Patrice Bayard, Clifford Baron, et aussi Marc-Alain Boucicault, l’instigateur de Banj.
Parlant de réussite pour CASH, le co-fondateur de la plateforme Haitian Stars Official ne cache pas ses mots. “ Cela n’a jamais été facile. Quand on est sorti de la masse, il faut multiplier ses efforts par 1000 pour pouvoir parler de réussite. J’ai mis tout mon cœur et mon âme dans l’écriture et la publication de ce livre, pourquoi je peux dire clairement qu’il a été un succès, car les objectifs visés ont été atteints. Comme motiver les jeunes et leur mettre sur de nouvelles pistes ”, assure-t-il.
Il affirme que son ouvrage a su aider les jeunes à mettre de l’ordre dans leurs finances personnelles.“ Cash m’a donné une aura que je n’avais jamais eu avant. J’ai été invité à des émissions de télévision et de radio, des séances de formations et conférences de partout dans le pays. Mon livre est un best-seller pour moi. Comme une première expérience, près de 1000 exemplaires vendus en Haïti, aux États-Unis (Miami et New York) et au Chili ”, scande-t-il.
Marc Stevenson NEPUIS est ce jeune qui ne se laisse pas abattre par les péripéties. Il se dit être un passionné. DISCIPLINE, PERSISTANCE et CRÉATIVITÉ sont les mots qui le définissent.
Joubite Dessalines dit K-dilak a dévoilé, le mercredi 15 mars 2023, son tout nouveau tube baptisé « Pou Timoun Yo » dans lequel il décrit la réalité conjugale de bons nombres de foyers.
En solo, le natif de Miragoâne a soulevé un drap épais. Une inspiration énorme pour le bonheur des mélomanes et pour la méditation des concernés. Ce dernier a bien exploité ses talents pour apporter ce morceau en clip vidéo d’une durée de 05 minutes et 03 secondes. Le chanteur nous peint dans ce nouveau morceau, l’histoire d’une relation compliquée dans lequel l’amour est absent où les protagonistes restent ensemble, uniquement pour le bien-être des enfants.
« Kòman w konprann pa gen lanmou nan yon relasyon santimantal ? Men nou oblije rete ansanm pou timoun yo gen yon vi nòmal Nou konn pran pòz nou zanmi Pandan nou tou lè 2 konnen byen se pa sa l ye Nou dyòs ap jere yon fanmi Malgre dèfwa nou konn leve youn lòt pa salye », chante-il, laissant entendre d’être souvent motivé par l’envie de tout abandonner, d’ouvrir la voie à la séparation.
Capture d’écran de la vidéo « Pou Timoun yo »
Si l’artiste à succès n’a pas encore fait place au divorce dans cette relation qu’il dépeint comme toxique, c’est à cause des enfants, malgré son désir de respirer un autre air.
À environ 3 jours de sa sortie, « Pou Timoun Yo » avoisine plus de 700 000 vues sur YouTube. L’interprète de « Pa Gad Ale m » continue de montrer ses capacités et consolide davantage sa place dans l’industrie musicale haïtienne.
Ce qui est raconté dans ce dernier tube est sans doute la réalité de nombreux couples. L’amour est en effet ce rayonnement incompréhensible qui pousse à faire de grands sacrifices. L’éternel collaborateur de Bedjine ouvre la voie au débat sur les foyers qui restent soudés uniquement pour les enfants.
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) appelle les autorités judiciaires, notamment les magistrats, à se pencher avec célérité sur tous les dossiers relatifs aux trafics d’armes et de munitions, dont le dossier impliquant trois (3) employés de l’Office national d’assurances vieillesse (ONA), un agent de la Police nationale d’Haïti (PNH) et un (1) employé de l’Office d’assurance accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA) affirme-t-il dans un rapport daté du mercredi 15 mars 2023.
Selon l’organisme de droits humains, dans le registre du Tribunal de Première instance en charge du dossier depuis le 1er juin 2022, il n’est fait aucune mention de trafic d’armes et de munitions contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
« Ce qui allège considérablement le dossier… et implique leur traduction par-devant un tribunal correctionnel en lieu et place d’un tribunal criminel et leur remise en liberté » , alors que le substitut commissaire du gouvernement Me Gérald Bélony Norgaisse a affirmé à l’organisation avoir traité le dossier avec rigueur, souligne RNDDH.
« Cette justice, déjà décriée, ne peut se permettre un énième scandale de corruption, encore moins dans un cas de trafic d’armes et de munitions », soutien le RNDDH.
Cette affaire concerne les nommés Carl-Hens Barina Orival, Agent II affecté au Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (Cimo), Eddy Baggio, employé de l’ONA; Frantzy Valme alias Didi, présenté comme étant un membre influent du Mouvement pour la Valorisation et Transformation d’Haïti (MTV Haïti) dit Mouvman Twazyèm Vwa Ayiti (MTV AYITI).
Ils sont reprochés par la DCPJ pour assassinat, viol, enlèvement et séquestration contre rançon, incendie criminel, vol à mains armées, détention, port et trafic illégaux d’armes à feu et de munitions, complicité et association de malfaiteurs au préjudice de nombreuses victimes, dont Vladimir Legagneur, Jean Junior Charles alias Junior MonCash, et au préjudice d’institutions et d’entreprises, dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la compagnie Alaska, le Marché Ti Tony, etc.
Ces personnes ont été arrêtées suite à des informations fournies par Limacson Mathieu, employé de l’ONA et d’agent de police parlementaire, influent trafiquant d’armes et de munitions pour les comptes des puissants chefs de gang comme Johnson André alias Izo 5 seconde, chef de gang de Village de Dieu, Renel Destina alias Tilapli, caïd de Grand-Ravine et Christ-Roi Chery alias Krisla, chef de gang de Tibwa.
Le nommé Limacson Mathieu a été interpellé le 12 avril 2022, dans le département du Centre, à bord d’un Suzuki grand Vitara de couleur blanche immatriculé BB87123, par des policiers du commissariat de Belladère. Il avait en sa possession un fusil d’assaut de calibre M16. Fusil qu’il devait livrer au chef de gang de Village de Dieu, Izo 5 seconde.
Il venait aussi de placer une commande de vingt (20) caisses de cartouches, a-t-il déclaré.
Cependant, deux autres personnes qui l’accompagnaient au moment de l’arrestation ont eu le temps de prendre la fuite, selon l’organisation.
Limacson Mathieu affirme avoir intégré le commerce juteux de trafic d’armes et de munitions grâce à Frantzy Valme alias Didi qui l’avait mis en contact avec des trafiquants de Belladère, dans le département du Centre ainsi qu’avec des chefs de gangs armés.
Ces trafiquants de Belladère récupèrent les armes et munitions de la République Dominicaine, traversant la frontière et les introduisent sur le territoire haïtien. Les chefs de gangs armés de leurs côtés, reçoivent leurs commandes en livraison, détaille le RNDDH.
Le commerce juteux de trafic d’armes et de munitions
Selon les informations fournies par Limacson Mathieu, ce trafic s’avère être un juteux commerce dans le pays. Il affirme avoir vendu trois (3) fusils d’assaut pour dix-huit mille (18.000) dollars américains et quatre mille (4.000) cartouches de calibres différents, pour un million deux cent mille (1.200.000) gourdes, au chef de gang Johnson André alias Izo 5 secondes.
Le fusil M16 qui lui était destiné, devait être vendu pour six-mille-huit-cents (6.800) dollars américains, selon ce qui a été convenu.
Les armes longues comme les AR15, M16 se vendent entre cinq mille (5.000) et six-mille (6.000) dollars américains, et peuvent même être vendues pour plus cher.
Le trafiquant Limacson Mathieu indique avoir vendu à Tilapli quatre (4) fusils d’assaut pour vingt-deux-mille-cinq-cents (22.500) dollars américains et trois-mille (3.000) cartouches pour neuf-cent mille (900.000) gourdes.
« Il a avoué qu’il vend généralement des cartouches de tailles 7,62 mm et 5,26 mm. Selon lui, une caisse de mille (1.000) cartouches coûte au moins trois mille cinq cents (3.500) dollars américains », poursuit le rapport du RNDDH.
Dans le cadre de ce dossier, l’organisation a, par ailleurs, exprimé son mécontentement vis-à-vis de l’absence de la première partie du dossier au Tribunal de première instance de Port-au-Prince.
Le registre y relatif est resté abandonné à l’ancien local du greffe du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, situé au Boulevard Harry Truman, Suite à l’invasion des locaux par des bandits armés de Village de Dieu, en date du 10 juin 2022.
« Dans ces conditions, non seulement les victimes risquent de ne jamais obtenir justice, pire encore, les personnes incarcérées augmentent simplement le lot des détenus-es en situation de détention préventive illégale et arbitraire », déplore RNDDH, qui croit que la justice doit travailler pour retracer cette partie.
Devant ce dossier de trafic d’armes et de munitions dans un contexte d’accélération de la dégradation de la situation sécuritaire du pays, l’organisation de défense des droits humains demande, parallèlement, à la DCPJ de continuer à mener ses investigations, mais surtout, d’auditionner toutes personnes interpellées, en présence de leurs avocats ou de témoins de leur choix.
Il convient à la ministre a.i. de la Justice et de la Sécurité publique d’agir par rapport aux recommandations du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) quant aux magistrats non-certifiés.
Le Ministère de la justice doit également enclencher le processus de certification de tout le personnel du Parquet près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, objet de dénonciations continues de la part des justiciables, recommande le RNDDH.
Une trentaine de magistrats non-certifiés par le CSPJ pour « absence d’intégrité morale, abus d’autorité, ivrognerie notoire, facilitation d’élargissement de criminels notoires ou qualification académique insuffisante », dont le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jacques Lafontant, jusqu’à date, ne sont pas encore été remplacés par le ministère de la Justice et de la Sécurité publique.
La Présidente du Haut Conseil de Transition (HCT) Mirlande Hyppolite Manigat, a intervenu, ce mercredi 15 mars 2023, devant le conseil permanent de l’organisation des États américains (OEA) pour faire un état des lieux sur la situation du pays et le travail de l’organe qu’elle dirige.
Après avoir fait un grand saut de rappel des missions du HCT, madame Mirlande Hyppolite Manigat a déclaré que “ hélas ! Jusqu’ici, le bilan n’est pas satisfaisant en raison des retards mis à être pourvus de moyens de fonctionnement “, disant qu’au moins lui et ses collègues avaient travaillé à la reconstitution de la Cour de cassation.
Selon l’ancienne sénatrice, le processus de dialogue a été enclenché et se poursuit avec beaucoup de lenteurs puisque “ les ressources matérielles et humaines font grandement défaut ”. Et sur la question de l’élaboration d’une nouvelle constitution, Madame Manigat a fait savoir qu’ils sont entrain d’élaborer un chronogramme de rencontre avec des personnalités et des institutions.
Situation sécuritaire
La femme politique de 82 ans a insisté sur le fait que le point focal des missions du HCT reste l’organisation de nouvelles élections dans les conditions saines et équitables, reconnaissant que l’insécurité multiforme qui sévit dans le pays érige des obstacles. Pour elle, il est impératif que les forces de sécurité nationale reprennent le contrôle du territoire en mettant les gangsters de tout acabit et de tout poil hors état de nuire, soutenant que la sécurité est indiscutable pour la tenue des joutes électorales.
Sur ce point, Mirlande Hyppolite Manigat a tenu à rappeler à l’OEA que Haïti a adhéré à des conventions qui imposent à l’organisme régional le devoir et l’obligation d’assister un de ses membres menacé d’un péril imminent face à la dégradation accélérée de son environnement politique, social, éducatif entre autres. Les symptômes du chaos leur sont sûrement parvenus, croit-elle, disant craindre qu’Haïti ne soit le seul pays de cette communauté à vivre cette situation. Ce qu’aucun autre pays parmi eux n’accepterait.
Sans se lier la langue, la native de Miragoane a fait comprendre aux responsables de l’organisation que les rencontres, les sommets, les rapports, les commissions, les missions, les évaluations empoisonnent et encombrent sans doute les archives de l’OEA, il est temps d’arrêter ce qui est désormais une perte de temps, pour passer aux actes. Elle a rappelé que “ l’organisation dispose d’expertises dans tous les domaines, notamment en matière de sécurité des vies et luttes contre la guérilla urbaine et leur soutien est indispensable à Haïti “, insistant sur le fait que l’OEA doit mettre plus de bonne foi, plus de détermination pour supporter les efforts haïtiens.
Missions du HCT
Le Haut Conseil de Transition fruit du Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes du 21 décembre 2022, composé de Mirlande Hyppolite Manigat, représentante du secteur politique, Calixte Fleuridor, représentant du secteur social, et Laurent Saint Cyr, représentant du secteur des affaires, a plusieurs missions, toutefois, sans un mandat d’une durée déterminée.
En effet, les tâches qui sont entre autres établies dans l’agenda du HCT sont : créer des conditions nécessaires pour le retour à un climat de sécurité et de paix, créer des conditions politiques et sociales pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections libres, crédibles et transparentes, promouvoir un dialogue politique pour la participation des différents acteurs à la gestion de l’État durant la période de transition, définir le cadre des réponses à donner aux urgences, participer au choix des membres du conseil électoral, travailler en vue de l’élaboration d’une nouvelle constitution, poursuivre le dialogue politique, prendre une part active aux changements et aux réformes dans l’administration publique.
À l’occasion de la cérémonie de décoration ce lundi 13 mars de l’ancienne Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, l’ambassadeur de France en Haïti, Fabrice Mauriès, dans le cadre d’une interview en a profité pour faire le point sur l’aggravation de la situation sécuritaire en Haïti.
Sans détour, l’ambassadeur Fabrice Mauriès a fait part de son inquiétude face à l’enfer instauré par des gangs dans le pays, surtout à Port-au-Prince. « Je fais une lecture inquiétante de la situation du pays. Nous sommes évidemment tous inquiets de la situation sécuritaire. C’est l’essentiel, il faut être inconscient pour ne pas réaliser que le peuple haïtien et les résidents étrangers en Haïti ne sont pas inquiets de la situation et qu’il y a une certaine peur, parce que la situation se dégrade de jour en jour avec entre autres, des enlèvements, des affrontements entre gangs », a déclaré M. Mauriès.
Selon le diplomate, cette situation suscite un certain nombre de réflexion. « Cela nous oblige à méditer aussi sur ce que nous pouvons faire pour améliorer la situation en liaison avec le gouvernement et les acteurs politique haïtiens ”, dit-il.
Plus loin, l’ambassadeur précise que cette méditation s’appuie sur la dégradation de la situation et cela permet de comprendre les raisons. En dépit du fait que la situation sécuritaire soit une préoccupation, la méditation n’empêche pas de poser parallèlement des actions, a-t-il ajouté.
Le diplomate a indiqué que son pays essaie d’apporter son aide, précisant qu’il discute assez souvent avec le Premier ministre Ariel Henry, le DG de la PNH, les ministres concernés et également les acteurs concernés qui sont des composants de la crise.
« Sur la question sécuritaire, nous avons augmenté en 2022 notre coopération bilatérale avec la PNH. Nous avons amené beaucoup de formateurs, notamment des formateurs du RAID qu’est l’instance antiterroriste de la police française. Nous les avons fait venir en Haïti pour dispenser des formations sur les techniques d’interventions contre les gangs. Et cette année nous allons maintenir cet effort de formation et l’augmenter sur des proportions significatives », a fait savoir M. Mauriès. « Nous sommes entrain de discuter avec les responsables de la PNH sur la modalité de cette coopération. C’est juste une coopération. Ce sont des formateurs français ou des haïtiens qui iront se faire former en France ou dans des départements d’outre-mer français. Il n’y aura pas de soldats, il n’y aura pas de policiers français qui viendront ici faire le travail de la PNH. Nous respectons la souveraineté haïtienne et le maintien de l’ordre est une compétence de l’Etat haïtien “, insiste le chef de la diplomatie française en Haïti.
Selon l’ambassadeur, la France soutient la demande du gouvernement haïtien sur le déploiement d’une force multinationale dans le pays pour mâter l’insécurité. “ Ce qui permettra de gagner du temps, d’accomplir nos objectifs ”, croit-t-il.
Par ailleurs, l’ambassadeur Fabrice Mauriès a insisté sur le fait qu’Haïti doit compter sur ses forces nationales et ceci de manière constante. Le pays a beaucoup de ressources humaines, administratives et financières énumère-t-il spécifiant que ce sont ces forces qu’il faut mettre en ordre et rassembler pour aller à l’essentiel qui consiste à débarrasser le pays des gangsters, du crime organisé, dit-il en étant optimiste.
Entre-temps, Fabrice Mauriès se dit conscient de la faiblesse de l’Etat haïtien qui n’arrive pas à assumer ses responsabilités fondamentales : assurer la protection des citoyens, juger les bandits et les gangsters, assurer la représentation du pays à l’étranger et assurer l’éducation des enfants.
L’ancienne Première ministre sous la présidence de René Preval, Mme Michèle Duvivier Pierre-Louis, a reçu, ce lundi 13 mars 2023, la légion d’honneur (chevalier), qui est la plus haute distinction française, lors d’un cocktail organisé à la résidence de l’ambassadeur français en Haïti.
L’Ambassadeur Fabrice Mauriès a procédé, au nom du président Emmanuel Macron, à cette décoration. Selon le diplomate, cette distinction est un signe de reconnaissance envers madame Michèle Duvivier Pierre-Louis pour son engagement en faveur d’une autre Haïti et sa coopération avec les entités françaises évoluant dans le pays.
“ Ce prix est motivé par la reconnaissance d’un parcours politique, d’un parcours associatif et ses autres engagements. Haïti a besoin plus que jamais de personnalités comme elle ”, a soutenu M. Fabrice Mauriès.
L’ambassadeur Fabrice Mauriès dans son discours, à côté de lui Mme Michèle Duvivier Pierre-Louis/ crédit photo: Ambassade de France
Dans son discours de circonstance, la responsable de la Fondation Kilti ak Libète (FOKAL) a tenu à exprimer ses gratitudes envers la France pour cette décoration et se nombreuses autres implications dans le pays. Partenaire privilégiée de la communauté francophone, la professeure n’a pas raté l’occasion de faire valoir l’importance de la littérature, la pratique de la lecture et la langue créole.
Cette distinction a été donnée sous le regard de nombreuses personnalités de la société qui ont fait le déplacement. Par ailleurs, la native de Jérémie a dédié cette distinction à ses collaborateurs-trices, particulièrement ceux/celles de la FOKAL.
Le dossier d’Haïti est encore dans la rue. Aucun pays ne veut diriger une force étrangère pouvant contrecarrer le grand banditisme. C’est comme un ballon de foot, en style une deux trois, notre chère Haïti passe de passe en passe. Alors que le Premier ministre canadien Justin Trudeau, lors d’une assemblée publique tenue au centre Masallien dans le quartier de Saint-Michel à Montréal, ce lundi 13 mars 2023, appelle les États-Unis et l’Europe à multiplier les sanctions contre les gangs armés et ceux qui les financent.
Laissée sur le qui-vive, la population haïtienne ne sait pas à quel saint se vouer face aux gangs armés qui continuent de commettre leurs exactions sans inquiétude aucune. Ils contrôlent quasiment toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Du Nord au Sud, les bandes armées dictent leur loi.
Une situation qui préoccupe les pays qui se disent amis d’Haïti. Cependant, ils restent prudents quant à l’intervention d’une force étrangère dans le pays pour combattre l’insécurité. Ils se consentent, de préférence, des sanctions contre les élites politiques et économiques haïtiennes qui soutiennent les activités des gangs armés.
« Il faut montrer à la classe politique et aux élites économiques que ça marche plus comme ils le font » a scandé le Premier ministre canadien Justin Trudeau rappelant que le Canada a déjà imposé 17 sanctions contre les élites haïtiennes et « les États-Unis ont commencé à faire plus de sanctions et on a besoin qu’ils en fassent beaucoup plus ».
M. Trudeau appelle aussi les pays d’Europe dont la France à prendre des sanctions « pour que ces élites puissent comprendre qu’elles ne peuvent pas se cacher ou cacher leur argent ou cacher leur propriété ailleurs » soutient-il en ajoutant que ces concernés » ont une responsabilité de créer la stabilité en Haïti.
Le Premier ministre promet aussi de travailler avec les organismes politiques pour essayer de créer une stabilité. Et ceci, ça doit passer d’abord par les sanctions contre les classes politiques et économiques et le renforcement de la police nationale d’Haïti à travers des formations, des équipements et le financement afin qu’elle soit capable de travailler.
Notons que le président américain Joe Biden sera en visite au Canada du 23 au 24 mars 2023 où la situation d’Haïti sera au cœur des discussions alors que le chef d’état-major de la Défense du Canada, le Général Wayne Eyre a déclaré que les Forces Armées canadiennes n’ont pas la capacité de mener une éventuelle mission de sécurité en Haïti.
CRÉDIT PHOTO : ASSOCIATED PRESS / MARKUS SCHREIBER
La star africaine Costa Titch, 28 ans, s’est effondrée sur scène dans la soirée du samedi 11 mars 2023. Quelque temps, plus tard, la figure de la scène rap en Afrique du Sud a été déclaré mort.
Effondré sur scène puis parti pour l’au-delà, Costa Tsobanoglou se produisait en concert samedi soir dans la banlieue de Johannesburg, a précisé la police indiquant que la cause du décès n’a pas encore été établie et une autopsie est prévue à ce fait.
Sur des vidéos du concert de samedi soir largement partagées sur les réseaux sociaux, le rappeur blanc, micro à la main, s’écroule une première fois, semblant faire une simple chute. Il continue à chanter, mais s’effondre une nouvelle fois un peu plus loin sur scène, les artistes se produisant avec lui se précipitant alors pour le ramasser.
Né le 26 janvier 1995 à Nelspruit, Afrique du Sud, Costa était connu pour ses tubes à succès dont son titre amapiano « Big Flexa », qui a enregistré 45 millions de vues sur Youtube. Il en avait récemment sorti un remix avec le rappeur et producteur américano-sénégalais Akon.
Dérivé du style house, l’amapiano est né dans les townships sud-africains avant de connaître ces dernières années un succès sans frontières. Une fin tragique qui nous rappelle la disparition de notre Michael Benjamin dit Mikaben.
Femme, le thème attesté à la fin du Xe siècle par l’Académie française pour faire l’appellation de l’être féminin. Souvent, dans notre culture, celle-ci est considérée, comme l’avait soutenu Aristote, comme étant faible. Une conception à revoir. À l’occasion de la célébration de la journée internationale des femmes, partons à la découverte du journaliste Jeff Mackenley GARCON qui leur consacre une plume bien encrée.
Né le 22 octobre 1992 à Delmas, commune du département de l’Ouest, Jeff Mackenley GARCON a grandi et a passé une bonne partie de sa vie dans un quartier populaire. Vu, entendu, compris, l’ancien élève du lycée Horatius Laventure a eu des années très compliquées. Parfois, il n’arrivait même pas à manger. Venant d’une famille très modeste, il vivait entre 2 maisons, celle de sa mère et celle de son père.
Combatif, après ses études classiques, il ne pouvait pas compter sur sa famille pour intégrer une université privée. Du coup, sa seule option était l’Université d’État d’Haïti (UEH) où en 2014, il a postulé, sans succès, à la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP). “ J’avais fait ce choix en raison de ce que j’ai vécu dans un hôpital avec mon père. Je voulais participer au changement du système sanitaire et voler au secours de ceux qui ne peuvent pas se payer les soins de santé ”, dit-il.
Déterminé, en 2015, il a postulé en sciences naturelles et en chimie de l’École normale supérieure. Encore, l’échec s’est présenté sur son chemin. Puis en 2016, il a changé d’orientation en postulant à la Faculté des Sciences (FDS) et pour le département des mathématiques à l’ENS, pour 2 énormes échecs. “ Je me suis dit à l’évidence les études supérieures ne sont pas faites pour moi et j’ai abandonné “, nous révèle l’homme qui n’a pratiquement rien fait de 2014 à 2017.
Jeff Mackenley Garcon
En 2018, tout allait changer pour le chrétien. “ Cette année, il m’est venu à l’idée d’étudier la communication française à l’Institut français d’Haïti (IFH). J’ai réussi à avoir de l’argent nécessaire, mais les inscriptions ont pris fin avant que je ne puisse me faire inscrire. Et par hasard, une amie m’a dit que l’ISNAC offrait des demi-bourses. Je me suis dit : pourquoi pas ? Et j’ai intégré l’institution pour des études de journalisme sans savoir même ce que c’était. Et je suis devenu journaliste par le hasard des choses ”, nous retrace celui qui a finalement réussi, cette même année, à intégrer l’UEH.
Une plume aux femmes
Jeff Mackenley GARCON pratique le métier de journaliste depuis 2019. Et, en 2021, il a intégré Enquet’Action comme stagiaire où il est actuellement le rédacteur en chef adjoint et responsable du pôle genre.
Selon lui, ce n’était pas prévu d’accorder une plume particulièrement à la gent féminine. “ Par le hasard des choses, mon premier article était question de la lutte des femmes pour la survie de la démocratie en Haïti. Le titre : les femmes, poumon de la lutte contre la dictature en Haïti ”, nous a confié le fils du ghetto. “ À travers ce travail, j’ai montré le rôle que les femmes ont joué dans l’érection? de la démocratie en Haïti. Je suis partie d’une marche que des organisations féministes ont réalisée en 2021 sous la présidence de Jovenel Moïse. Ce fut un prétexte pour parler de l’héritage du mouvement féministe post 86 “, a-t-il mentionné.
Au cours d’une quinzaine de jours de publications consacrées exclusivement aux femmes sur Enquet’Action, M. GARÇON a accouché plusieurs travaux tels que:
1-Vanessa Jeudi: « dans ces moments de troubles, l’unique choix est la poursuite de la lumière. »
2-« Nous avons besoin d’une masculinité positive qui contribuerait à la réduction des inégalités de genre. »
3-Kalvè medam yo anba eslogan piman bouk gason an Ayiti.
4-Kenise Phanord: « jan sosyete a ye la fè medam yo ap veye pou sa yo te batay pou li yo pa disparèt. »
“ C’est durant cette période que m’est venu l’idée d’explorer davantage les thématiques liées aux femmes “, a-t-il scandé. De ce fait, Milo Milfort, fondateur et rédacteur en chef d’EA, lui a proposé le poste de responsable du pôle genre. Ensuite, sont venus les articles :
1-Sabine Lamour: « les acquis du mouvement féministe haïtien hypothéqués par la dynamique politique de ces 10 dernières années. »
2-L’expression « poto-mitan » attribuée aux femmes haïtiennes déresponsabilise les hommes dans la société.
3-Kolangyèt manman! Yon jouman ki peze lou an Ayiti akoz chay sosyal li epi listwa li trennen dèyè l.
“ Je suis satisfait en partie. La satisfaction vient du fait que j’ai pu mettre sur la table des problèmes que l’on ne voit ou ne voyait pas comme tel. Je peux prendre le poto-mitan comme exemple. Après avoir écrit l’article traitant ce problème, j’ai reçu des témoignages des gens qui pensaient qu’être poto-mitan signifiait être une héroïne. Mais ils ont fini par savoir que le poto-mitan est plutôt un être exploité. J’aurais voulu que beaucoup plus de gens lisent mes travaux et parler davantage de la place de la femme haïtienne dans la société “, a raconté l’étudiant finissant en histoire à l’IERAH,ISERSS.
Jeff Mackenley Garcon
Sans détourner la langue, Jeff Mackenley GARCON nous a fait savoir qu’il voit la femme haïtienne comme un être à part entière avec beaucoup de potentialité. Un être qui a su esquiver les barrières dressées devant elle. C’est aussi un être que l’on condamne à être au second plan dès la naissance. C’est un être exploité, banalisé, maltraité. C’est un être dont l’image est quasiment sexualisée. C’est le coupable par excellence, le bouc émissaire, le choc absorbé. Dans l’imaginaire haïtien, contrairement à l’homme, la femme n’a pas droit à l’erreur.
On veut qu’elle soit parfaite. Tout le temps. D’où un manque de liberté et aussi tout un système répressif fait de toute pièce pour elle. Heureusement que le mouvement féministe (l’ancienne et la nouvelle génération) continue de s’opposer à cet état de fait et brise l’omerta.
Plus loin, le musicien et conférencier a déclaré que 8 mars lui dit de rappeler au monde entier que les femmes sont des personnes. Et que toutes les personnes naissent libres et égales en droits et en dignité comme le conçoit la déclaration universelle des droits de la personne. “ 8 mars me dit davantage comment il est important de lutter pour le respect des droits de cette catégorie sociale “, a lancé le journaliste d’investigation.
Il croit que ces travaux lui ont permis de respecter son engagement d’exercer un journalisme utile en dénonçant les discriminations, les propos qui dégradent les femmes dans la société.
L’ancien journaliste rédacteur et éditorialiste d’Amérique Info7 fait partie des professionnels du métier qui croient en le journalisme utile, et à par ailleurs, partager son avis sur la pratique de cette discipline dans le pays
« C’est une presse qui a failli à sa mission d’information et de formation, juge l’historien en formation. On est en présence de journalistes de sensation priorisant le buzzisme. On n’arrive pas à décanter la vie privée de la vie publique des acteurs. Mais forte heureusement il y a beaucoup de journalistes qui respectent le B A BA du métier. Ils continuent malgré tout de proposer autres choses dans ce vaste tohu bohu caractérisant la presse haïtienne “, lâche-t-il.
Jeff Mackenley GARCON est marié et a comme loisirs la musique et le cinéma. S’il ne peut pas encore parler de réussite, il est toutefois sur de bonnes voies. L’homme qui se qualifie de perfectionniste a plusieurs articles en chantiers et chérit l’idée d’explorer les autres problématiques liées au genre.
Jeff Mackenley GARCON en a profité pour adresser un message de courage et de combativité aux femmes haïtiennes par rapport à la crise multidimensionnelle que confronte le pays.
“ Je sais que le pays traverse une situation difficile. Je sais qu’ici un avenir est loin d’être certain. Je sais que la majorité d’entre vous rêve d’aller vivre à l’étranger. Loin de moi l’idée de vous en dissuader. Mais, sachez que le changement du pays ne peut se passer de vous, que vous soyez en Haïti ou ailleurs. Qui plus est, vous (les femmes) représentez plus de la moitié de la population “, dit l’ancien collaborateur de la radio Model FM.
« Soyez conscientes de la force que vous représentez et continuez de résister au sbire du système même dans les moments les plus sombres”, appelle-t-il.
Le juge fédéral du Texas Drew B. Tipton refuse de renvoyer devant un autre tribunal le dossier relatif à la contestation de 20 Etats dirigés par des républicains de la nouvelle politique d’immigration de l’administration Biden, en particulier le programme « Humanitarian Parole ».
M. Tipton, nommé par l’ancien président républicain Donald Trump, rejette catégoriquement l’argument de l’administration de Joe Biden qui est convaincue que ces États dirigés par des républicains qui avaient intenté une action en justice s’étaient livrés à une « recherche de juges » qui risquait d’éroder la confiance du public dans les tribunaux, rapporte Reuters.
À ce fait, le juge Drew Tipton de Victoria, au Texas, a déclaré que l’affirmation de l’administration était minée par ses propres déclarations selon lesquelles il pourrait être juste et impartial.
“ La Cour ne pense pas qu’il soit approprié de transférer une affaire qui se trouve au bon endroit en raison d’une perception publique spéculative de partialité qui est en contradiction avec les propres déclarations des défendeurs fédéraux « , a fait savoir M. Tipton.
En février, l’administration Biden- Harris a indiqué que le procès intenté par le Texas et 20 autres États n’avait aucun lien avec Victoria et devrait être envoyé à un tribunal de Washington ou d’Austin, la capitale du Texas.
À rappeler que ces États contestataires affirment que ce programme viole les critères stricts établis par la loi fédérale sur l’immigration pour autoriser l’entrée aux États-Unis d’individus qui n’y seraient pas éligibles, ce que l’on appelle la libération conditionnelle (paroling).
On se questionne sur l’avenir de nos enfants et nos jeunes haïtiens qui vivent dans l’Haïti d’aujourd’hui, minée par les violences des gangs armés. Quoique dans une situation difficile, le peuple haïtien s’offre encore du bon plaisir. Peut-être, c’est ce qui fait sa singularité en tant que peuple. En effet, en février dernier, en petite quantité certes, mais il se donnait du bon temps au cours du déroulement des festivités carnavalesques à Port-au-Prince.
15 millions de gourdes, c’est le montant qu’avait décaissé le gouvernement actuel pour permettre à la Mairie de Port-au-Prince d’organiser son carnaval. Pour cette année, l’un des gros changements était une question d’heure. De 12 heures à 18 heures, des bandes à pied et des chars musicaux avaient défilé au Champs de Mars pour faire jouir les carnavaliers et carnavalières. Après ce moment de thérapie, les gangs ont repris du service dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince.
À Solino, au Bel-Air, à l’Avenue Poupelard, à Delmas 24, entre autres, les gangs armés ne veulent pas laisser reposer les habitants. Depuis le début des affrontements entre gangs rivaux, au moins 60 morts et 50 disparus sont déjà recensés dans le quartier de Bel-Air, selon le Responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance. Hormis les morts et des disparus, des maisonnettes sont parties en fumée. Pas de décibel pour danser cette nouvelle danse. Si c’était la joie hier, aujourd’hui, c’est la tristesse.
Au fur et à mesure, les jours deviennent plus difficiles pour les Haïtiens et Haïtiennes. Aux grands défis structures s’ajoute un mal qui va croissant sous les yeux de nos autorités : l’insécurité. On sourit hier, demain, on pleure. On se dit bienvenue hier, demain, on dit adieu, car les gangs peuvent, désormais, décider sur nos sentiments. Les jours de tout le monde sont comptés dans l’Haïti d’aujourd’hui.
Le chef d’état-major de La Défense du Canada, le Général Wayne Eyre, s’est dit préoccupé par le fait que les forces armées de son pays, déjà mobilisées pour le soutien de l’Ukraine et de l’OTAN, n’ont pas la capacité de mener une éventuelle mission de sécurité en Haïti. Alors que le pays fait face à l’une des pires crises de son histoire.
La capitale haïtienne est quasiment sous le contrôle des groupes armés qui sèment la pagaille de quartier en quartier. Pendant ce temps, le gouvernement d’Ariel Henry se limite à attendre l’aide de la communauté internationale par la mise en place d’une force spécialisée armée multinationale pour appuyer la police nationale d’Haïti (PNH) dans leur lutte impuissante contre les gangs armés.
Si les États-Unis s’attendent à ce que le Canada prenne les commandes d’une telle intervention, Ottawa se dit prudent face à cette stratégie, et privilégie une solution par et pour les Haïtiens.
« Ma préoccupation est notre capacité alors que nous reconstruisons notre armée, et que nous passons au niveau de la brigade en Lettonie. Il y a tellement de choses à faire, ce serait difficile », a déclaré mercredi le plus haut officier militaire du Canada à Reuters.
À plusieurs reprises, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé que la solution à la crise haïtienne doit venir des Haïtiens. Ce message a été répété à Reuters par le général Wayne Eyre. La solution doit venir du pays hôte, a-t-il dit.
À rappeler que le Canada a survolé, début février, la capitale Port-au-Prince avec un avion militaire dans le but de recueillir des informations sur les activités des groupes criminels. Début de mars, 2 navires de l’armée canadienne ont été déployés au large d’Haïti pour avoir une meilleure connaissance de la situation maritime et soutenir les efforts visant à établir et à maintenir la sécurité dans le pays. Des manœuvres qualifiées de coup de théâtre par de nombreuses personnalités de la société haïtienne.
Dans un communiqué publié dans la soirée d’hier, le ministère de la Culture et de la Communication informe qu’une importante rencontre s’est tenue ce jeudi après-midi au Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique autour de la crise sécuritaire qui affecte les écoles et les mesures à adopter pour y faire face.
En effet, à cette réunion réalisée sous le leadership des Ministres de la Justice et de la Sécurité Publique Emmelie PROPHÈTE MILCÉ et de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle Nesmy MANIGAT, ont pris part notamment des directeurs d’écoles publiques, privées et religieuses, des syndicats d’enseignants ainsi que des autorités policières.
Suite à cette rencontre, ledit communiqué mentionne que la ministre de la Justice et de Sécurité Publique a passé des instructions aux responsables de la Police présents, afin qu’ils prennent « des dispositions célères en vue d’un déploiement massif d’unités spécialisées dans les périmètres des écoles et centres d’apprentissage », dans la perspective de rétablir un climat de sécurité propice à la continuation des cours.
Par ailleurs, le MJSP a tenu à rappeler que dans une note en date du 8 mars, il avait prévenu les auteurs, coauteurs et complices de menaces, de kidnapping, qu’ils seront poursuivis et punis conformément à la Loi.
« Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique met tous les moyens possibles à la disposition de la Police pour faire face à cette violence inédite et aveugle qui affecte tous les secteurs et appelle les citoyennes et citoyens à un devoir de résistance », concluent les responsables.
C’est la réalité surréaliste de la première République noire libre du monde. Si la Police Nationale d’Haïti arrive à peine à faire souffler sa tornade, maintenant, il revient à elle de s’occuper de la non fermeture des écoles sous pression des groupes armés.
La journée internationale de la femme célébrée chaque année le 8 mars a été l’occasion idéale pour le parti politique EDE de procéder au lancement officiel du « Mouvman Fanm-EDE » visant à aider les femmes à s’épanouir dans le monde politique. Sensibiliser les femmes et les jeunes filles par le biais de projets stimulants afin qu’elles s’engagent dans des comportements socio-économiques dans le pays, a été entre autres le centre du sujet de l’activité.
À ce fait, une conférence de presse s’est tenue ce mercredi à l’hôtel Montana. Rassembler, inspirer, conscientiser ont fait la cause de l’événement de débat et de lancement. Le Secrétariat général du parti politique les Engagés pour le développement (EDE) trouve qu’il est important que les femmes et les filles en sachent davantage sur leurs droits et soient écoutées.
Cette activité de débat, suivie du lancement, a été organisée dans un contexte bien spécifique en vue d’établir des mesures nécessaires juste pour restaurer la discordance existant entre les hommes et les femmes non seulement sur les listes électorales et aussi dans la direction des partis politiques.
Des participantes au lancement officiel du « Mouvman Fanm-EDE », à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes à l’hôtel Montana
Ok Chaque année, les mouvements de femmes prennent de l’ampleur en Haïti où la plupart d’entre elles commencent à pratiquer l’autonomie tout en cherchant un moyen d’améliorer leurs conditions sociales. Néanmoins, cela n’empêche pas que les femmes soient sujet à des discriminations bien qu’il existe des instruments qui visent à les protéger contre la violence.
La Russie compte mettre en place des procédures de visa pour six pays, dont l’Inde, la Syrie et l’Indonésie et prépare également des accords intergouvernementaux sur les voyages sans visa avec 11 pays, dont Haïti, a rapporté dimanche l’agence de presse officielle TASS.
L’agence Reuters a relayé l’information. » En plus de l’Inde (simplification des procédures) … est en cours d’élaboration avec l’Angola, le Vietnam, l’Indonésie, la Syrie et les Philippines « , a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Evgueni Ivanov.
À la une, le diplomate a également indiqué que la Russie prépare des accords intergouvernementaux sur les voyages sans visa avec 11 pays, dont l’Arabie Saoudite, la Barbade, Haïti, la Zambie, le Koweït, la Malaisie, le Mexique et Trinidad.
Depuis quelque temps, certains pays africains se tournent vers la Russie pour pallier leurs problèmes, surtout sur le plan sécuritaire. En Haïti, dans les mouvements populaires, le soutien de Vladimir Poutine est grandement sollicité. La Fédération de Russie, envisage-t-elle de rivaliser avec le Humanitarian Parole ?
Le Ministère à la Condition Féminine et des Droits de la Femme (MCFDF) est aux abonnés absents depuis un certain temps parmi les dénonciateurs des droits des filles et femmes attaquées ou victimes d’autres actes de violence en pleine recrudescence dans le pays.
Si la situation chaotique qui évolue à Port-au-Prince et dans certaines villes de province ne laisse pas les citoyennes et citoyens, des organisations nationales et internationales voire des pays étrangers, indifférents, il est toutefois paradoxal de constater que le ministère chargé de défendre et de promouvoir les droits des femmes en Haïti n’a exprimé aucun soutien aux filles et femmes victimes de viols, parfois collectifs, du kidnapping et celles forcer de quitter leurs demeures en raison de l’insécurité.
Jusqu’à date, aucun message particulier pour dénoncer et soutenir les victimes n’est en vue face à ce phénomène d’insécurité sans précédant, la prolifération des gangs armés, multiplication des attaques armées dans les quartiers populaires et leurs exactions sur les femmes.
Cependant, la journée du 8 mars reste toutefois l’occasion pour cet organe de l’État pour rappeler l’importance de défendre les droits de femmes en Haïti et rappeler la place des femmes dans la société.
Dans une note publiée ce mercredi 8 mars 2023, la Police haïtienne annonce avoir interpellé vendredi Me Ronald Pierre Gessicot, Avocat au Barreau de Hinche, suite aux informations dont disposait la Police du département du Centre concernant la présence d’un véhicule volé qui circulait dans la ville de Hinche.
Selon la note publiée sur la page Facebook de l’institution policière, aux ordres de l’homme de loi, ce véhicule a été garé dans un hôtel. À la suite de son interpellation, il a été conduit par-devant les autorités judiciaires pour les suites légales. Me Ronald serait impliqué dans un réseau de vol de véhicules basé à Saint-Domingue.
Le véhicule en question, un Toyota 4-Runner, de couleur noire, immatriculé : G 598001, appartenu à la compagnie Rent-a-car Carrasco de la Rosa, a été loué par le citoyen américain Martes José Antonio, indique la PNH, précisant que le véhicule devrait être remis à la compagnie le 17 février 2023.
Concernant ce réseau, plusieurs autres individus sont activement recherchés par la Police pour leur implication présumée dans d’autres cas de vol de véhicules, a fait savoir cette note.
Mentionnant être exposée à un risque sécuritaire trop important, l’organisation Médecins sans Frontières (MSF) annonce, dans une note datant ce mardi 7 mars 2023, avoir fermé, sous contrainte, son hôpital de Cité Soleil. Une fermeture temporaire au moment où la situation sécuritaire se détériore dans la zone métropolitaine suite aux guerres entre les groupes armés.
Suite aux affrontements d’une extrême violence qui se poursuivent de façon continue à quelques mètres de l’enceinte de l’hôpital et qui opposent des groupes armés lourdement armés, Médecins Sans Frontières, dans l’incapacité de garantir la sécurité de son personnel et de ses patients, annonce la fermeture temporaire de son hôpital de Cité Soleil, lit-on dans la note de l’organisation.
» Nous vivons des scènes de guerre à quelques mètres de notre établissement « , indique Vincent Harris, référent médical chez MSF, » notre hôpital n’a pas été ciblé directement, mais nous sommes une victime collatérale des combats depuis que l’hôpital s’est retrouvé sur la ligne de front. Plusieurs balles perdues ont été retrouvées à l’intérieur de l’hôpital, et l’accès est devenu quasiment impossible pour les patients dont certains ont été blessés dans la zone des affrontements aux abords de l’enceinte. Nous sommes conscients que la fermeture de cet hôpital va nuire gravement aux habitants de Cité Soleil, mais nos équipes ne peuvent pas travailler tant que les conditions de sécurité ne sont pas garanties « , dit-il.
Face à cette situation nonchalante, les équipes de Médecins sans Frontières, présentes en Haïti depuis plus de 30 ans, appellent à la cessation des hostilités à la porte de leur hôpital et au respect de la mission médicale qui l’abrite afin de pouvoir réouvrir leurs activités dans les plus brefs délais et continuer de fournir les soins de santé à la population de Cité Soleil. “ L’organisation s’alarme de la dégradation vertigineuse de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la capitale haïtienne et de la précarité croissante qu’elle entraîne, alors que les populations font face à des besoins humanitaires et sanitaires de plus en plus importants ”, mentionnent les responsables.
MSF dans l’enfer des guerres de gangs
Depuis fin de février, les différents groupes armés du Centre-Ville de Port-au-Prince font parler amplement la poudre. À Nazon, Avenue Poupelard, Solino, Delmas 24, au Bel-Air, entre autres, c’est la pagaille. MSF au chevet des victimes.
À une dizaine de kilomètres de Cité Soleil, dans le centre-ville de Port-au-Prince, le bilan s’alourdit dans le centre d’urgence de Médecins Sans Frontières situé à Turgeau, a fait savoir l’organisation, informant que leurs équipes reçoivent chaque jour jusqu’à dix fois plus de blessés par balle qu’en moyenne. “ Depuis que les combats ont une nouvelle fois repris à Bel Air, le mardi 28 février, nous avons reçu de nombreux enfants, femmes et personnes âgées. C’est terrible de voir le nombre de victimes collatérales de ces affrontements ”, explique le responsable des activités médicales Dr. Freddy Samson. “ Il est difficile de dire quel est le nombre de blessés, ailleurs, dans la ville, car certains sont terrorisés et préfèrent ne pas sortir de leur quartier “, ajoute-t-il.
Par ailleurs, les responsables de l’organisation ont tenu à rassurer que, malgré la fermeture temporaire de l’hôpital et la dégradation sécuritaire, les équipes de Médecins Sans Frontières MSF tiennent à réitérer leur engagement envers l’ensemble de la population haïtienne, première victime des violences qui déchirent le pays depuis des années, et feront leur possible pour continuer de prodiguer des soins de qualité.
“ Nos équipes continuent de soigner les victimes de violences et brûlés à Tabarre, les victimes de violences sexuelles dans leur clinique à Delmas 33 et en Artibonite, les victimes d’accident grave dans leur centre d’urgence à Turgeau, les femmes enceintes et leurs bébés dans le département du Sud ou encore les populations touchées par la violence urbaine grâce aux cliniques mobiles “, ont-ils garanti.
Yon ti bis Kriswa an movèzeta ki pèdi fren al echwe nan ravin ki nan mòn GOC a, Nazon, lendi 6 mas la. Aksidan sa lakòz sis (6) moun mouri sou plas ak uit (8) lòt blese grav, daprè konsta kowòdonatè Stop Accident, Doktè Jeanty Fils Exalus. Obsèvatè yo pa rate okazyon pou lonje dwèt sou eta ti bis ki fè transpò nan zòn sa.
Sosyete a ap fonksyone bò kote yon pil ak pakèt danje chak jou. Souvan se lè sa dejenere, yo soti pou fè vwa yo pase. Nan sans sa, gen sitwayen ki deklare olye pou ti bis Kriswa yo t ap bay sèvis nan lari a yo te dwe pito nan yon garaj pou reparasyon.
Degradasyon machin trafik an Ayiti toujou reprezante yon sous pwoblèm pou anpil pasaje, jiska rive lakòz lanmò kèk ladann yo, anba je otorite yo. Majorite chofè yo, san enkyetid, toujou ap asire kous yo malgre vye eta machin la twouve l ki souvan gen tout pwoblèm sa yo an menm tan : vye sant luil motè, motè ap fè vye bri, klou ak ap chire rad pasaje, vit sal, kousen depatcha ak vye twal sal. E nou pa bezwen mekanisyen pou imajine kòman motè an twouve l.
Moun k ap kondui machin lan souvan pa konn jere oswa machin lan ap bay sèvis depi plizyè lane. Malgre veyikil sa konn depatcha, chofè an kontinye sèvi ak li paske majorite nan yo estime achte yon lòt machin pa fasil epi pa gen yon Leta k ap di anyen pou machin ki nan men yo a. San bliye, anpil fwa, se travay yo konn bay chofè an travay sou li, kidonk se pa pwopyete prive l, li vini san li pa gen obligasyon pou l ta depanse nan repare l.
Poutan, gen kèk chofè, malgre machin yo an la lontan, yo toujou byen jere l. Fòk nou di, majorite ti bis Kriswa sa yo fè premye aparisyon yo nan lanne 1987 ak 1988 yo.
Leta pa pran pyès dispozisyon konsènan movèzeta machin yo nan lari a ki se youn nan faktè ki lakòz plizyè aksidan pwodui.
Nou tout ka konprann sak voye, nan mòn GOC, 6 sitwayen sa yo nan mòg e 8 lòt twouve yo nan yon eta grav lopital.
Le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) et le fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont clôturé, le samedi écoulé, à Port-salut, un atelier de trois jours, sur le droit à l’éducation et la poursuite des activités scolaires, et en a profité pour lancer un appel à la solidarité envers les écoles victimes de la violence dans le pays.
“ Parlant du droit à l’éducation et de la poursuite des activités scolaires, je ne peux pas vous demander le plus humblement d’exprimer votre solidarité envers vos frères et sœurs qui vivent dans l’Artibonite et à Port-au-Prince. Laissez leur comprendre qu’ils ne sont pas seuls en ces moments difficiles. Ils n’ont pas demandé de ne pas aller à l’école ”, ces mots-clés constituent le message délivré par le représentant de l’UNICEF en Haïti, Bruno Maes.
Le professeur Auguste D’Meza, représentant du ministre Nesmy Manigat à cette activité, a déclaré de son côté qu’à cause des incertitudes, des écoles sont obligées de fermer leurs portes pour exprimer leur ras-le-bol à la violence. “ Je vous prierais, même via WhatsApp, d’envoyer un mot de réconfort à ces jeunes privés aujourd’hui de l’ambiance d’apprentissage dans leur salle de classe ”, a-t-il poursuivi.
Réalisé par le MENFP conjointement avec l’UNICEF, cet atelier, conformément à son objectif premier, a été l’occasion pour de recueillir des idées novatrices et des recommandations émises par des jeunes et d’autres acteurs de terrain en vue de poursuivre le plaidoyer en faveur de l’école ; ce qui appelle à la mobilisation de la communauté éducative, des structures étatiques, des organisations de la société civile et des partenaires de la communauté internationale.
L’atelier avait réuni plus d’une quarantaine de directeurs d’écoles, d’enseignants, d’association de jeunes, des U-Reporters, de représentants de conseils d’écoles issus principalement des districts scolaires de Port-Salut et des Côteaux, les directeurs départements d’éducation du Sud, du Sud-Est, de la Grand-Anse et des Nippes, a été l’occasion d’appeler à une grande mobilisation en faveur de l’école haïtienne prise dans les tenailles de la violence aveugle à Port-au-Prince et dans quelques localités du Bas-Artibonite.
Le représentant de l’UNICEF, a parallèlement, salué la pertinence des recommandations et analyses formulées lors de cet atelier.
« Ces réflexions aideront à finaliser cette stratégie de communication autour du droit à l’éducation en toutes circonstances et de lancer la campagne y relative dans le courant de ce mois ” a affirmé M. Bruno Maes qui a réitéré l’engagement de l’UNICEF Haïti, de continuer à œuvrer avec toutes les forces vives de la nation dans le souci de contribuer au renforcement du système éducatif haïtien.
Nan yon nòt ki date lendi 6 mas 2023, Ministè Jistis ak Sekirite piblik raple popilasyon an sou dwa li genyen pou defann tèt li, pa rapò ak deteryorasyon klima sekirite peyi a, e li mande Lapolis pran tout dispozisyon pou l pwoteje vi ak byen jan lalwa mande sa.
Nan sans sa, Ministè a di tout moun nan ka kote endividi ak zam antre lakay yo ak vyolans, lalwa pèmèt yo defann tèt yo jan atik 272 jiska 274 Kòd Penal Ayisyen presize sa.
Yon lòt kote, responsab yo fè konnen li enpòtan pou chak sitwayen ak sitwayèn konnen lè yon moun kolabore ak gang, ede yo pa kèlkeswa mwayen pou yo fè zak kriminèl, y ap sibi menn sò ak yo daprè atik 45 Kòd Penal Ayisyen an.
Nan nòt sila, MJSP mande Lapolis pou li entansifye operasyon li ap mennen depi plizyè mwa kont bandi, kidnapè, asasen k ap simen dèy ak laperèz nan mitan popilasyon an.
Enstitisyon Emelie Prophète ap dirije a pwofite tou pou mande popilasyon an pou l kolabore san gade dèyè ak Lapolis nan ba l bon jan enfòmasyon epi nan veye youn sou lòt.
Version française de l’article 272 et 274 du code pénal haïtien
Art. 272.- Il n’y a ni crime, ni délit, lorsque l’homicide, les blessures et les coups étaient ordonnés par la loi et commandés par l’autorité légitime.
Art. 274.- Sont compris dans les cas de nécessité actuelle de défense, les deux cas suivants :
1) Si l’homicide a été commis, si les blessures ont été faites, ou si les coups ont été portés en repoussant pendant la nuit, l’escalade, ou l’effraction des clôtures, murs ou entrée d’une maison ou d’un appartement habités, ou de leurs dépendances ;
2) Si le fait a eu lieu en se défendant contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.
L’ancien Directeur général de l’Administration générale des douanes (AGD) Romel Bell fait l’objet de poursuites pénales. Ce dernier avait omis » de déclarer un très grand nombre de biens meubles et immeubles dont des véhicules, des comptes bancaires, des entreprises commerciales,des propriétés bâties » lors de sa déclaration de patrimoine, a révélé L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) dans un rapport publié ce vendredi 3 mars 2023.
Ce rapport fait partie d’une liste de neuf (9) rapports d’enquêtes sur des faits avérés de corruption soumis aux commissaires du gouvernement du pays pour les poursuites judiciaires.
L’Office d’assurance véhicules contre tiers (OAVCT) et la Direction générale des impôts (DGI) avaient communiqué le 17 juin 2022 à l’ULCC une liste de 5 véhicules à moteur enregistrés au nom de Romel Bell. Cependant, les enquêteurs de l’ULCC ont découvert suite à des investigations une liste de quatre autres véhicules qui ont été enregistrés au nom de Anna Dorvil Bell, épouse de Romel Bell.
Romel Bell est le propriétaire d’une station de radio dénommée « Génération de la Ronde FM » enregistrée au numéro 106 registre 83, pour la période allant du 6 juillet 2020 au 6 juillet 2030.
Il était aussi « l’actionnaire majoritaire de la société anonyme « A&L Distribution S.A» avec un nombre de «quatre cent quatre-vingt-quinze (495) actions » pour un total de « quatre-vingt-dix-neuf mille Gourdes (99,000.00 Gdes) » » a détaillé l’ULCC soulignant que ladite entreprise représentée légalement par Mme Anna Dorvi Bell, possède trois (3) pompes à essence dont deux ont été dissimulées dans la déclaration de patrimoine faite par Romel Bell.
La première pompe à essence, a indiqué l’organe de contrôle, « est située au # 11, Clercine 2, Tabarre, identifiée fiscalement au numéro : 000- 610-318-2; la deuxième, au #2, Gérald Bataille, Delmas 33, identifiée fiscalement au numéro: 000-682-405-9 et la troisième, au #2, Clercine, identifiée fiscalement au numéro : 000-641-823-1, suivant les données sollicitées et obtenues de la DGI ».
L’ancien responsable de l’administration générale des Douanes avait déclaré avoir deux comptes bancaires. Un en dollars américains domicilié à la UNIBANK et l’autre en gourde à la SOGEBANK.
S’agissant de sa femme, Mme Anna DORVIL BELL, le déclarant a seulement mentionné un compte courant domicilié à la SOGEBANK et un dépôt à terme (DAT) au nom de l’entreprise A & L Distribution. Ce qui est contraire aux résultats des enquêtes de L’ULCC révélant que les époux (Romel & Anna VIL) détiennent (10) dix comptes en banques.
Les enquêteurs ont découvert que le couple possède en plus, un autre compte en dollars américains (Romel&Anna Dorvil) à l’UNIBANK au no. 0500-1212-00756846. Ce compte accuserait , selon ledit rapport, «un solde de «vingt-trois mille quatre cents dollars américains (US $ 23,400.00) » en mai 2022. Il convient de mentionner également l’existence d’un dépôt à terme de cent mille dollars américains (USD 100,000.00) effectué sur le compte numéroté : 47-0000-046-8 à la SOGEBANK en date du 28 août 2017».
L’ULCC a indiqué aussi que M.Bell n’a pas donné des informations sur ses dettes ainsi que sur des dons qu’il a reçus.
Toutefois « c’est dans le cours de l’enquête qu’il a été conduit à communiquer en date du 1er juillet 2022 par l’intermédiaire de son avocat Me. Gervais CHARLES la copie de douze (12) fiches de vente à crédit émises par l’entreprise « Advantage Trading & Surgelles » a précisé l’ULCC ajoutant que ces fiches totalisent une dette de « dix-sept millions de Gourdes (17,000,000.00 Gdes) » qui aurait été contractée pour l’achat de ‘seize mille (16 000) sacs de ciment».
Quand les chiffres parlent
Romel Bell a intégré la fonction publique le 13 mars 1995 comme inspecteur à la Douane du Cap-Haïtien avec un salaire de deux mille cinq cents gourdes.
En 2012, il est transféré à la Douane de l’Aéroport international Toussaint Louverture et promu directeur du Service d’Importation et d’Exportation jusqu’en 2015 avant d’être promu une deuxième fois comme coordonnateur général du Bureau des Douanes à l’Administration Générale des Douanes (AGD) et une troisième fois en 2016, à responsable de l’Unité d’Étude et de Programmation.
L’ULCC a ajouté que les émoluments perçus annuellement par Bell pour ces trois dernières fonctions exercées entre de 2012 à 2018 ont été d’un million deux cent quarante et un mille cent soixante (1, 241,160.00) gourdes pour les exercices fiscaux 2012-2013 et 2013-2014 et d’un million trois cent vingt-sept mille cent quarante mille (1, 327,140.00) gourdes pour les exercices fiscaux 2014-2015, 2015-2016, 2016-2017, 2017-2018.
Les salaires de Romel Bell à titre de Directeur général de septembre 2018 à mai 2022 « sont estimés globalement à vingt et un million deux cent cinquante-quatre mille neuf cent trente- deux et 98/100 (21, 254,932.98) gourdes suivant les informations fournies par le Ministère de l’Économie et des Finances » révèle L’ULCC poursuivant qu’après l’analyse du formulaire de déclaration de patrimoine, le revenu annuel des époux Bell est d’un million huit mille (1, 008, 000.00) gourdes » et de « soixante-six mille (66,000.00) dollars ».
Pour la même période 2018-2022, les institutions bancaires confient à L’ULCC que les époux Bell ont effectué « toute une série de transactions » sur les comptes bancaires en dollars américains. De 2019 à 2022, poursuivent les enquêteurs, « Suivant les informations communiquées à l’ULCC par la Direction Générale du Budget et de la Comptabilité Publique (DGBCP). bancaire no. 7700-008546-7 domicilié à la BUH; et de 2018 à 2020, six dépôts totalisant vingt-trois mille quatre cents (US 23,400.00) dollars américains ont été déposés sur le compte courant en dollars américains domicilié à la UNIBANK au no. 0500-1212- 00756846. ».
Les enquêteurs ont retracé aussi, au cours de la même période de 2018 -2019, des dépôts, virements et transferts effectués sur quatre comptes bancaires appartenant à la société « A&L Distribution ».
Ainsi, de 2019 à 2020, trente-quatre (34) dépôts importants total 6 montant total de vingt-cinq millions cinq cent quatre-vingt-sept mille deux cent trente- (25,587,235.00) gourdes ont été effectués sur un premier compte courant commercial en gourde domicilié à la UNIBANK au no.: 0277-1021-01215154; de 2018 à 2022, cent quarante-huit (148) dépôts en cash totalisant le montant total de quatre-vingt-dix millions cinq cent trois mille neuf cent trente-neuf et 74/100 (90,503,939.74) gourdes ont été effectués sur un deuxième compte courant en gourdes No. 1606001376 domicilié à la SOGEBANK au nom de Mme Anna Dorvil BELL; de 2018 à 2022, trente-neuf dépôts totalisant un montant total de seize millions sept cent quatorze mille six cent quatre-vingt-dix (16,714,690.00) gourdes ont été effectués sur un troisième compte bancaire en gourdes No. 4706000728 domicilié à la SOGEBANK; et de 2018 à 2022, soixante-deux dépôts totalisant un montant de deux cent trente-neuf mille quatre-vingt-huit et trente-deux centimes et 32/ 100 (US 239,088.32) dollars américains ont été effectués sur un quatrième compte en dollars américains No. 140008277 domicilié à la SOGEBANK au nom de Romel BELL, a détaillé ledit rapport.
Romel Bell possède aussi deux (2) maisons situées respectivement à Tabarre (à proximité de Kingdom Hôtel) et à Paloma au (Cap-Haïtien) et une vaste propriété agricole mesurant quatre (4) carreaux de terre située au Cap-Haïtien (coût d’acquisition : 3,000 000.00 gourdes). Des biens qu’il n’a pas mentionné dans le formulaire de déclaration de patrimoine.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption fait croire aussi que les concernés se sont servis de l’« Òganizasyon Renmen Timoun yo (ORT)» basé à Campion, 4º Section Bassin Diaman, Cap-Haïtien pour blanchir les produits du crime. Des transactions importantes ont été faites entre 2018-2022 sur les deux comptes appartenant à ladite organisation et domiciliés à la SOGEBANK.
De ce fait, l’ULCC soutient que Romel Bell, lors de son audition par la commission n’a pas pu justifier l’origine des fonds ayant servi à l’acquisition des nombreux biens meubles et immeubles constituant son patrimoine. Il n’y a donc guère de doute que, ajoute l’institution, M. BELL s’est enrichi illicitement au détriment du trésor public, ce qui l’expose à des poursuites pénales.
Le 9 décembre 2022, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption le département d’Ètat américain avait sanctionné Romel Bell pour «avoir abusé de sa position publique en participant à des activités de corruption qui ont porté atteinte à l’intégrité du gouvernement haïtien ».
Qui disait que l’Oncle Sam est responsable de notre malheur. Dans une étude publiée ce vendredi 03 mars 2023, la plus grande instance internationale à travers l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a insinué que des armes à feu et des munitions de plus en plus sophistiquées et de gros calibre sont acheminées vers Haïti, frappée par la crise à grande échelle. Les Etats-Unis, positionnant toujours en bons sauveurs, sont en effet de sérieux livreurs.
Le commun des mortels sait que Haïti ne produit pas d’armes et de munitions. À la vue de tout le monde, la première République noire libre du monde est saccagée de manière accélérée depuis quelques temps suite aux multiples affrontements entre gangs armés. De 2021 au début de 2023, la capitale est quasiment occupée par des civils armés qui dictent leur loi comme bon leur semble. Et plusieurs villes de province se trouvent dans cette même galère.
Sur la provenance de ces armes qui ne cessent de transformer les rues d’Haïti en rigole de sang, l’étude de l’organisation onusienne démontre que la plupart des armes à feu et munitions en Haïti proviennent des États-Unis, et en particulier de Floride.
Les armes de poing vendues entre 400 et 500 dollars dans les points de vente légaux aux États-Unis peuvent être revendues jusqu’à 10 000 dollars en Haïti. Les fusils de plus grande puissance, comme les AK47, les AR15 et les fusils d’assaut Galil sont généralement plus demandés par les gangs, ce qui entraîne des prix plus élevés, lit-on dans le rapport d’étude. En plus, l’ONUDC révèle que des armes de calibres de plus en plus élevés, parfois des mitrailleuses lourdes, sont aujourd’hui importées illégalement.
Selon cette étude, les armes sont souvent achetées par des hommes de taille dans les États américains dotés de réglementations souples sur les armes à feu et sont ensuite transportées en Floride où un réseau complice, souvent composé de membres de la « diaspora haïtienne », se charge de les expédier à partir des ports du sud de l’Etat vers Haïti, cachés dans des conteneurs au milieu d’articles d’importation usuels. À l’arrivée dans les grandes plaques tournantes comme Port-de-Paix et Port-au-Prince, les cargaisons sont confiées à une multitude d’intermédiaires, indique-t-elle.
L’ONUDC ajoute que des armes à feu, des munitions et des pièces peuvent être importées légalement par les agences de sécurité publique et les sociétés de sécurité privées. Bien qu’Haïti soit soumis à un embargo américain, plusieurs amendements permettent l’exportation de certaines armes à feu et munitions aux forces de sécurité haïtiennes. En raison de la faiblesse de la surveillance et des contrôles, les armes et les munitions sont périodiquement détournées et remises en circulation sur les marchés civils par des policiers ou des employés de sécurité, précise ce rapport.
Haïti, un pays de transbordement pour les drogues
Cette étude de l’ONUDC a été baptisée « Haiti ‘s criminal markets: mapping trends in firearms and drug trafficking (Marchés criminels d’Haïti : cartographie des tendances en matière d’armes à feu et de trafic de drogue) ». Aussi, ce rapport révèle que Haïti reste un pays de transbordement pour les drogues, principalement la cocaïne et le cannabis qui entrent par bateau ou par avion dans les ports publics, privés et informels ainsi que par les nombreuses pistes clandestines.
« En fournissant une évaluation rapide du trafic illicite d’armes à feu et de drogue, cette étude de l’ONUDC cherche à faire la lumière sur les flux de trafic qui bénéficient aux gangs en Haïti et alimentent davantage de violence dans une situation volatile et désespérée, afin d’aider à éclairer les réponses et le soutien au peuple haïtien », a déclaré Angela Me, chef du Service de la recherche et de l’analyse des tendances de l’ONUDC.
L’étude confirme que la frontière haïtienne tant terrestre, aérien et maritime est délaissée. Ce qui met gravement à l’épreuve les capacités de la police nationale, des douanes, des patrouilles frontalières et des garde-côtes qui manquent de ressources et de personnel, et sont eux-mêmes la cible de gangs.
À ce fait, l’ONUDC note que le pays ne compte que 181 garde-côtes, et un seul navire en état de fonctionner. De plus, le manque d’effectifs de police est aggravé par leur mauvaise répartition géographique. La plupart des agents sont concentrés dans la capitale, Port-au-Prince, parce qu’ils exercent d’autres emplois, souvent dans la sécurité privée. Les postes-frontières ou les lieux connus comme des lieux de passage habituels des divers trafics sont particulièrement dégarnis. La corruption, l’intimidation permanente illustrée par le saccage de nombreux postes de douane, les départs en chaîne de dirigeants contribuent à affaiblir les forces de l’ordre haïtiennes.
Aujourd’hui, le schéma est clair. Ils ordonnent le processus d’armement et après, ils organisent de grandes réunions, enchaînent avec les pourparlers qui, selon eux, visant à rétablir et à maintenir la sécurité dans le pays. Tout cela a des coûts et ils planifient l’envoi des forces multinationales qui coûteront des millions. Les observateurs sensés peuvent, carrément, lire entre les lignes.
C’est la capitale d’Haïti, Port-au-Prince. Lieu administratif et symbolique du pays. Depuis près de trois ans, celui ou celle qui l’habite peut être vu comme un héros, parce qu’ici, on troque la vie contre la mort au quotidien. On sort chez soi au signal des bandits armés, non au signal des autorités légalement reconnues et payées par la population haïtienne.
A chaque quartier son chef de gang. Son général. Son tout-puissant. Port-au-Prince est émietté par les voyous, sous les yeux des autorités qui fonctionnent au frais de la République. Plus on y reste, plus on s’expose à la fracture des projectiles. Une balle nous attend comme le bonjour à notre réveil du matin.
On se questionne sur les mécanismes employés par des habitants de Port-au-Prince pour continuer à y rester. Ici, la vie est un leurre. On décide sur qui doit vivre ou mourir. Qui sont ceux qui y habitent encore quand on sait que les balles n’ont pas d’état d’âme ? Les résignés ou les braves ? Les conscients ou les inconscients ?
Bienvenue à Port-au-Prince, capitale des morts-vivants et des survivants. Si on résiste encore dans la capitale, c’est parce qu’on est ces genres d’homme qui pensent que tout va être meilleur pour demain. Bienvenue à Port-au-Prince où les rues ensanglantées crient assez !
La jeune attaquante de l’équipe féminine haïtienne de football, Sherly Jeudy restera hors des terrains pour six à huit semaines en raison d’une blessure au niveau de son genou droit, a annoncé la Fédération Haïtienne de Football (FHF), ce jeudi, dans un communiqué.
Sa blessure s’agit d’une « rupture partielle du ligament latéral interne de son genou droit ». Elle a été fracturée lors de la finale du groupe B des barrages contre l’équipe chilienne le 21 février dernier.
La fédération assure, toutefois, que la joueuse du club Grenoble Foot38 pourra retrouver ses coéquipières en club au début du mois de mai pour terminer la saison et reprendre ensuite ses activités avec l’équipe haïtienne pour la préparation du mondial féminin Australie-Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août 2023.
La native de Léogane a été très brillante lors des matchs de barrages pour permettre à Haïti d’arracher, pour la première fois, son billet pour la coupe du monde féminine. Face au Sénégal, Sherly Jeudy a signé deux passes décisives et est impliquée dans la victoire historique de l’équipe haïtienne face au Chili.
Le FC Barcelone a annoncé, ce jeudi 2 mars 2023, la signature du contrat de João Mendes de Assis Moreira, fils de Ronaldinho, avec les équipes de jeunes. gé de 18 ans, il avait réussi au mois de janvier un essai concluant avec les U19 barcelonais.
« Le joueur 𝗝𝗼𝗮̃𝗼 𝗠𝗲𝗻𝗱𝗲𝘀 a signé, en présence du manager @SolerFerre et du directeur du Futbol Formation José Ramon Alexanco, son incorporation au FC Barcelone au stade des jeunes », a écrit sur Twitter la Masia du FC Barcelone.
João Mendes est passé par l’académie du PSG au Brésil avant de porter les couleurs de Cruzeiro puis Belo Horizonte avant de s’engager avec la Masia.
João Mendes devrait se battre pour égaler son père Ronaldinho qui a porté les couleurs du PSG, du FC Barcelone et du Milan AC et qui a été brillant avec le Brésil. « Avec son arrivée, je serai plus présent que jamais », avait déclaré son père début février.
La carrière de João Mendes est gérée par son oncle Roberto de Assis Moreira, frère de Ronaldinho qui gérait à un certain moment les intérêts de l’ancien footballeur brésilien qui a brillé entre 2003 et 2008 sous les couleurs du Barça en remportant notamment deux Liga et la Ligue des champions en 2006 sans oublier le Ballon d’Or en 2005.
Son fils sera entraîné par Oscar Lopez qui a pour assistant Javier Saviola, ancien coéquipier de Ronaldinho. On parle d’un contrat qui court jusqu’en 2024 pour João Mendes de Assis Moreira.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, a annoncé, ce mercredi 1er mars 2023, la nomination de l’ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Équateur María Isabel Salvador comme la nouvelle représentante spéciale de l’organisation pour Haïti et cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
La diplomate et femme politique équatorienne va succéder à l’Américaine Helen Meagher La Lime qui est en poste, dans le pays, depuis 2018. Madame La Lime, 72 ans, est très mal vue au sein de la société haïtienne, surtout quand la population fait passer sa grogne en raison de la dégradation des conditions sécuritaires du pays.
Ceci n’empêche pas cela. Toutefois, le Secrétaire général dit être reconnaissant pour son service dévoué et son engagement indéfectible dans le travail des Nations Unies en Haïti.
La nouvelle émissaire de l’ONU, en l’occurrence María Isabel Salvador, a un long CV. En effet, elle a plus de 25 ans d’expérience dans les fonctions managériales, consultatives, politiques et diplomatiques.
Elle a été présidente du conseil d’administration des Galapagos (2013-2015), représentante permanente de l’Équateur auprès de l’Organisation des États américains (2010-2013), membre du Parlement andin (2009-2010), ainsi que ministre des Affaires étrangères, du Commerce et de l’Intégration (2007-2008) et ministre du Tourisme (2005-2007) de l’Équateur. Elle possède également une vaste expérience de gestion du secteur privé, ayant été directrice générale et représentante juridique d’Air France en Équateur (1995-2005). Elle est actuellement directrice des relations extérieures à l’Université UDLA des Amériques en Équateur, poste qu’elle occupe depuis 2015.
La femme politique de 61 ans détient un Master’s degree en Business Administration de l’Université Andrés Bello, Chilie, et l’Université européenne de Madrid, Espagne, et un Bachelor’s degree en langue française et civilisation de l’Université de Genève en Suisse. Elle est actuellement diplômée d’un diplôme de droit en droits de l’homme et de la nature à l’Université des Amériques en Équateur. Elle parle couramment l’anglais et le français, en plus de son espagnol natif.
Haïti est quasiment occupée par les gangs armés, en particulier la capitale qui est finie par se transformer en zone rouge. Le gouvernement attend l’aide de la communauté internationale, pendant ce temps, ces derniers multiplient leur réunion sans proposition d’une solution. Le dossier de la première république noire libre du monde est sorti des tribunes de l’ONU, pour passer à l’OEA et pour arriver aux mains des responsables de la CARICOM. Le Canada, les Etats-Unis, la République Dominicaine, entre autres continuent, de leur côté, leur scène de ciné gratuit. Qui arrêtera cette décente aux enfers ?
Le gouvernement de Ariel Henry nomme 8 nouveaux juges à la Cour de Cassation, apprend-t-on dans un arrêté publié ce mardi 28 février 2023. Il s’agit de Marie Joceline Cazimir, Ketsia Charles, Frantz Drive, Maguy Florestal, Anès J. Joazéus, Louiselme Joseph, Rameau Patrick Métellus et Franzi Philémon.
Ces nouvelles nominations surviennent plus de trois mois après la nomination suivie de l’installation du juge Jean Joseph Lebrun comme président à la Cour de Cassation, la plus haute cour de justice du pays.
Ce dernier a remplacé le juge René Sylvestre également président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), décédé le 23 juin 2021.
Blanchi par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) le 14 février dernier, suite aux accusations d’abus sexuels à son encontre, le Dr Yves « Dadou » Jean-Bart a indiqué hier mardi, lors d’un point de presse via Zoom qu’il chérit l’idée de revenir à la tête de la Fédération Haïtienne de Football (FHF).
À ce fait, l’ancien journaliste sportif a affirmé avoir informé la FIFA le vendredi 24 février 2023, par courrier officiel de ses avocats, de son retour comme président de la Fédération Haïtienne de Football. “ Ce, en raison des circonstances qui m’en avaient écartées en mai 2020 ont été annulées et balayées par le verdict du TAS du 14 février 2023 ”, a soutenu l’homme de 75 ans qui a passé plus de 20 ans à ce poste.
« Je tiens à rappeler que, suivant les principes démocratiques en matière de gouvernance dans les associations nationales, ce sont les clubs qui confèrent et qui donnent le mandat de diriger une fédération, une association nationale ”, a-t-il lancé, mentionnant qu’aucune élection n’a été organisée depuis sa suspension.
Le natif d’Aquin a indiqué que ses avocats engagent des démarches auprès de la FIFA en vue d’obtenir réparation pour les dommages causés à sa personnalité et à la famille du football, en particulier les joueurs et les joueuses ainsi que les cadres techniques et employés de la Fédération renvoyés dans le cadre de cette affaire.
Dieuson Octave, connu sous le pseudonyme Kodak Black, est recherché depuis la nuit de dimanche 26 février 2023 par la justice américaine après avoir raté son test de dépistage de drogue, rapportent plusieurs médias, dont TMZ.
Rappeur et chanteur américain, Kodak Black est né à Pompano Beach, Floride, de parents Haïtiens. L’artiste de 25 ans risque d’être incarcéré en cas d’arrestation puisqu’il a été testé positif au fentanyl, et ce, en se présentant 5 jours plus tard à son contrôle.
Gracié en janvier 2021 par le président Donald Trump après avoir été incarcéré pour drogues, Kodak Black a échappé de près à la prison il y a quelques mois, s’offrant une libération sous caution, à condition qu’il effectue régulièrement des dépistages pour contrôler sa consommation de drogue. Une condition qu’il venait de passer outre.
La pop star Rihanna a donné une performance de dingue durant la mi-temps du Super Bowl, le 12 février dernier. Mais cela n’avait pas plû à tout le monde. Des téléspectateurs ont jugé que le show était trop sexualisé et ont décidé, par conséquent, de porter plainte auprès de l’autorité de régulation télévisuelle américaine. C’est ce qu’a rapporté le média TMZ, cité par Le Figaro.
Les paroles de ses chansons ainsi que la chorégraphie de ses danseurs au spectacle ont été jugées « trop sexualisées », a indiqué le média. Ceci a été considéré comme étant « à la limite de la pornographie ». Mécontents, des téléspectateurs ont décidé de saisir la Commission fédérale des communications (FCC), l’agence indépendante du gouvernement américain qui régule les contenus des émissions audiovisuelles américaines où 103 plaintes ont été déposées pour protester contre le show de l’artiste.
Pour l’instant, aucune enquête n’est en cours, mais, pour rappel, ce n’est pas la première fois que ce genre de spectacle durant la mi-temps du Super Bowl fait l’objet de protestations des téléspectateurs. C’est le cas de l’affaire de Nipplegate en 2004 où 540 000 plaintes ont été déposées après que Timberlak a fait apparaître, par accident, le sein de Janet Jackson sur la scène.
Environ une quinzaine d’agents de la police nationale sont assassinés au début du nouvel an. La PNH entame un mauvais départ et se trouve aujourd’hui au bord du gouffre.
Pour donner une réponse proportionnelle et réelle aux gangs armés, le Directeur Général a.i de l’institution, à savoir Frantz Elbé, a lancé , il y a presqu’un mois l’opération baptisée Tornade 1. Quelques jours plus tard, elle a été sapée par la destruction du sous-commissariat de Pernier par le gang de Vitelhomme Innocent. Le chef a parlé, les civils armés ne sont guère inquiétés et passent plutôt à l’action.
Les corps des policiers assassinés à Liancourt ne sont pas encore récupérés, aucune nouvelle des policiers portés disparus, aucune opération n’a été réalisée pour pouvoir mettre hors d’état de nuire les malfrats.
Qui pis est, le 7 février dernier, le groupe armé de Savien dénommé « Gran Grif » dirigé par le nommé Luckson a encore fait parler la poudre dans la commune. Le bilan s’éleve à (2) deux morts, dont un écolier répondant au nom d’Alfred Fedens, âgé de 10 ans et (3) trois blessés.
Le lendemain du 8 février, ces hommes ont aussi fait irruption dans la localité « Desjadins », commune de Verrettes et ont assassiné au moins 7 personnes. Plusieurs blessés et des portés disparus ont été aussi recensés.
Encore, dans la soirée du 13 février, à Dechapelles, ce même groupe criminel a enlevé au moins 5 personnes à leur domicile dont Sabine Beaubrun.
Mercredi 22 février, suite à plusieurs assauts du gang « Kokorat San Ras », les policiers, laissés sans renforts, ont décidé d’abandonner le commissariat de l’Estère. Donc, à ce jour, plusieurs commmunes de l’Artibonite sont abandonnées par la PNH. La population est le sur le qui-vive.
Grogne au sein de l’institution policière
Alors que Frantz Elbé et le reste du haut état-major se pavanent dans de gros cylindrés, des policiers sont en rébellion, les gangs opèrent, leur opération n’arrive toujours à mater les gangs, la population haïtienne est de plus en plus abandonnée.
Fin mois de janvier dernier, des policiers ont entamé une série de mouvements de protestations afin de dire au haut état-major qu’il faut donner une réponse aux bandits et réclamer des matériels adéquats pour continuer de travailler.
La Police est cette nouvelle caverne de mensonge qui ne fait plus peur à ses adversaires. Les balles continuent de chanter, les kidnappeurs sont dans les rues, les bandits continuent de rançonner les chauffeurs et les passagers à Martissant, Canaan reste encore une vallée de la mort, Torcel, Pernier, Croix-des-Bouquets, Route de Frères, Laboule, Métivier, Doco, entre autres, sont encore assiégés par des gangs. Cette opération dite « Tornade 1 » est vraisemblablement mort-née.
Faut-il lancer la tornade 2 ? Peu importe le nom de l’opération, s’il n’y a pas la volonté manifeste des autorités politiques et policières, les gangs continueront à gagner du terrain.
À rappeler que 78 policiers ont été assassinés par des bandits armés depuis l’intronisation du Premier ministre Ariel Henry du 20 juillet 2021 à nos jours, selon un rapport du RNDDH.
Tornade 1, 2, 3 4 et 5, tout ça restera pour la consommation de l’opinion publique si rien n’est fait concrètement sur le terrain. La montagne continuera à accoucher d’une souris.
Le mardi 21 février 2023, une grande conférence sur le leadership au bénéfice des jeunes s’est déroulée à l’église Rendez-Vous Christ (RVC) de Delmas 75 sous l’initiative du Dr. Julio VOLCY.
Le changement commencera par une jeunesse forte (1 Jean 2: 14), est le thème qui a été retenu pour l’organisation de cette activité louable.
Dans une ambiance relaxante et de familiarité, plus de 500 jeunes ont été touchés-es par les propos du Fondateur de « HAÏTI TEEN CHALLENGE », Dr. Julio VOLCY qui leur a permis d’acquérir de nouveaux bagages et comprendre l’importance du changement personnel.
« Le leadership se marie avec la croyance, disons la confiance en soi ». À ce fait, le Docteur Julio VOLCY s’est donné pour mission de se pencher sur les qualités d’un bon leader. Selon ses propos, le leader ne devrait pas être uniquement un planificateur de voyages, d’aventures, mais aussi un guide.
Membres de l’église Rendez-vous Christ/ crédit photo : Rendez-vous Christ
La pensée a sa grande portée dans nos vies selon le pasteur senior de RVC qui a pris le temps d’aider les jeunes à comprendre l’importance de la pensée dans leur quotidien. La réussite n’est pas le fruit du hasard, on le sait tous. De ce fait, le chrétien de dénomination baptiste a fait le point sur la grandeur de l’espérance.
« Changer, chercher, recevoir, pensées, convictions, attitude, espérance, comportement, performance, confiance, plan, ambition, réussite », sont les termes qui ont, en partie, constitué la toile de fond de cette conférence réalisée pour les jeunes venus de partout (Delmas, Croix-des-Bouquets, Carrefour…)
Les participants à la formation sur le leadership présentée par Dr Julio Volcy/ crédit photo: Rendez-vous Christ
Dr. Julio VOLCY a su capter l’attention de ces jeunes pour leur inculquer de bonnes formations composées de quelques histoires personnelles, recherches sur d’autres grandes personnalités du monde, et propos instructifs.
Si le message est passé, le pasteur qui a plus de 20 ans de ministère a quand bien même laissé quelques questions aux jeunes pouvant les aider à développer une vision :
1- Qui êtes-vous ?
2- Qu’est-ce que Dieu vous a appelé à être ?
3- Que faites-vous présentement ?
4- Quel besoin prioritaire que vous devez réaliser ? Pourquoi ?
5- Comment allez-vous procéder ?
6- Si vous devriez faire ce que Dieu vous a appelé à faire, quels seraient les bénéfices de cette réalisation pour vous, vos proches et notre nation ?
L’entreprise Matglobe organise, ce samedi 25 février 2023, un « Salon entrepreneurial » à l’hôtel Montana et procédera aussi à cette occasion à la remise des prix du concours « Jeunesse et Innovation » organisé depuis 2020. Un moment tant attendu par les récipiendaires.
Lancé officiellement depuis 2018 dans le domaine d’intermédiation commercial, Matglobe s’engage à encourager les jeunes entrepreneurs du pays en vue de matérialiser leurs projets innovants. À cet effet, l’entreprise a lancé, en 2020, à l’occasion de son anniversaire, un concours national de projet baptisé « Jeunesse et Innovation » auquel 600 jeunes venant des 10 départements du pays avaient pris part dont 98 avaient été validés.
Photo des trois gagnants du concours national de projet lancé par l’entreprise Matglobe
Jean Gardy Charles (ANN DEAL NOW), Déborah E.Lagrandeur (KANBIZ), Yguyta Charles (BRIDGE EXPRESS) sont les trois grands gagnants de cette première édition.
Venant tous les (3) trois du département de l’Ouest, ces récipiendaires n’avaient pas pu être récompensés en raison de la détérioration du climat sécuritaire qui a basculé le calendrier fixé par l’entreprise pour la remise des prix.
Entre décembre 2020 à janvier 2021, des individus armés contrôlant l’entrée Sud de la capitale ont détourné deux camions de marchandises pour le compte de Matglobe. Ce qui, entre autres, a affecté sa capacité de tenir ses promesses à temps envers les gagnants, explique Mondy Hetchievery Toussaint, un responsable de l’entreprise ajoutant que l’institution a, malgré tout, repris ses activités commerciales.
Plusieurs figures dont l’économiste Etzer Émile, le journaliste Georges Allen sont invitées à cette activité en présence de diverses personnalités évoluant dans le secteur des affaires. Pour marquer l’événement, Matglobe a également recruté 50 jeunes entrepreneurs évoluant en Haïti pour venir parler de leurs projets d’entreprise.
Un séisme de magnitude 6,4 a frappé à nouveau la Turquie, ce lundi soir. Ce tremblement de terre a secoué la ville d’Antakya, dans le sud du pays, où des immeubles fragilisés par les précédentes secousses se sont effondrés, selon les informations communiquées par l’agence turque de secours Afad, rapportées par France 24.
La secousse dont l’épicentre était situé dans la localité de Defne, dans la province de Hatay, est survenue à 20h04 locales et a été très violemment ressentie par les équipes de l’AFP à Antakya et à Adana, 200 km plus au nord.
Selon un journaliste de l’AFP sur place, cité par France 24, la secousse a suscité un mouvement de panique parmi la population déjà sinistrée et a soulevé d’importants nuages de poussière dans la ville en ruines. Ce même journaliste a vu et entendu s’écrouler plusieurs pans de murs d’immeubles déjà très endommagés et plusieurs personnes, apparemment blessées, appeler au secours.
L’Afad révèle que plus de 6 000 répliques ont été enregistrées depuis le premier tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud de la Turquie et la Syrie le 6 février 2023.
Dans ce bas monde, il y a des gens qui savent vraiment intensifier leurs forces pour obtenir gain de cause même dans l’adversité. C’est en effet ce qui traduit la personnalité de Nancy Lainé, journaliste et responsable du Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG). Elle s’engage au profit de la communauté et leurs intérêts ne font qu’un.
Née le 15 février 1985, Nancy Lainé, charrie une histoire instructive et inspirante. Après la philo en 2005, elle s’était trouvée sans alternative de pouvoir entamer tout de suite des études universitaires, de ce fait, elle a intégré, en premier lieu, le centre pilote professionnel où elle a passé que quelques mois parce que tout simplement lui et les chiffres ne parlaient pas le même langage.
Du coup, après son mariage en 2007, la native de Pétion-Ville a opté pour les sciences de l’éducation à l’ Université Américaine des Sciences Modernes d’Haïti (UNASMOH). Son mari était à l’époque propriétaire d’une institution scolaire. Elle a en effet évolué pendant 7 ans dans ce secteur comme responsable de l’économat et du recrutement des professeurs. Survient alors le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, qu’elle a vécu en assistant à un cours. Et là tout a bousculé. Elle a abandonné l’université et reste convaincu que Dieu et les autres forces de l’univers l’ont sauvé d’une mort imminente.
Puis en 2011, l’ancienne élève de l’école république du Guatemala de Pétion-Ville allait faire connaissance avec l’un de ses rêves, en intégrant l’institut francophone de journaliste (IFJ). De 2014 à nos jours, madame Nancy Isaac Lainé, plus connue sous l’appellation Nancy Lainé, est journaliste à radio Télé Galaxie et depuis 2022, elle collabore avec radio Horizon 2000 à l’émission « Dimanche des Amoureux ». Actuellement, elle fait des études en sciences juridiques à l’école de droit et des sciences économiques des Cayes (EDSEC).
Elle est très engagée également sur le plan social comme coordonnatrice adjointe de l’académie-CEDEC, un programme socio-éducatif gratuit du Centre de Développement Communautaire (CEDEC) destiné aux enfants et aux adolescents.
Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG)
L’ancienne du Lycée National de Pétion-Ville a su trouver le moyen de venir en aide à la communauté, ce, dans un sens particulier. En effet, en 2017, elle a fondé le Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG). Une organisation humanitaire évoluant dans le domaine de la transfusion sanguine ciblant les groupes sanguins rares, dont le rhésus négatif qui sont 15 % à travers le monde et moins que 3 % en Haïti. Le principal travail de l’organisation consiste à les regrouper ensemble en vue d’un vaste réseau de donneurs rhésus négatif.
Les dédales ont la grande capacité à s’incruster dans tout. Lors de notre entretien, la femme dévouée s’est tenue de nous faire savoir que sa vie en soi est une suite de difficultés qu’elle a par contre bien su exploiter à son avantage, faisant d’eux un booster pour le présent et l’avenir. Mais, aujourd’hui elle est surtout inquiète pour l’avenir de RENAGSANG pour quand elle ne sera plus.
“ Je voudrais pour les années à venir et pour les prochains dirigeants de cette importante structure, une organisation autonome et indépendante financièrement et c’est dommage jusqu’à présent nous n’avons aucun financement pour pouvoir aider plus de gens dans le besoin et vraiment rendre effective et efficiente la disponibilité des produits sanguins sur l’ensemble du territoire national, mais cela doit passer par une véritable campagne nationale ”, lâche-t-elle.
L’idée de créer RENAGSANG trouve son origine de son groupe sanguin qui est d’ailleurs O- négatif et elle est la seule personne de sa famille dans cette catégorie. Comme professionnel de la presse, à l’époque du lancement, elle s’est dit que par rapport à la situation compliquée des personnes de rhésus négatifs, elle pouvait apporter sa contribution. Et aujourd’hui, malgré le non-parrainage, Nancy trouve de la motivation pour continuer.
“ Cela est dû au fait de savoir que nous avons réellement créé une structure au service de la communauté haïtienne, attachée à la perpétuation de la vie, qui redonne espoir aux familles la plupart du temps désespérées, nos membres ne vivent plus pour eux-mêmes seulement, mais aussi pour les autres ”, affirme-t-elle.
Depuis 2018, le pays évolue de crise en crise, cela a des incidences sur le fonctionnement même des organisations en termes de planification réelle de certaines activités et la conquête de partenariat financier. Selon ses dires, sur le plan local, le support de l’état et d’autres institutions tarde à venir en dépit de ce que l’équipe de RENAGSANG fait comme travail.
“ Officiellement, nous n’avons déposé de dossier de financement dans aucune institution étatique, privée ou internationale. Pour le moment, nous sommes à la recherche non seulement de donateurs, mais également de financement de tout part pour que RENAGSANG puisse continuer à exister et à desservir la population haïtienne ”, indique la responsable qui ne veut pas que l’organisation existe à travers elle et commence déjà à préparer la relève afin que la structure reste et demeure une organisation d’utilité publique.
Exploit de l’initiative
De 2017 à date, l’équipe a au moins collecté chaque année près d’une centaine de pochettes de sang sur plusieurs activités et elle collabore avec plus d’une dizaine de structures, dont la police communautaire, CNSCA, Défenseurs plus, CEDEC, SYNAPOHA, SOFEJH, Hôpital Notre-Dame s.a, entres autres. Et depuis 2022 avec le support du Conseil National de la Société Civile Haïtienne, les responsables sont en tournée nationale et avons déjà fait le grand Nord et le sud.
Journaliste Nancy Lainé
Les 12 membres du comité de RENAGSANG chérissent de nombreuses perspectives. “ Nous sommes présentement à la recherche de financement ou de donateur particulier. Nous avons des projets que nous souhaiterions pouvoir concrétiser ” a déclaré madame Nancy Isaac Lainé. “ Ce qui est prioritaire pour nous à court terme, c’est vraiment rendre opérationnelles nos cellules de donneurs rhésus négatif dans les villes de province “, a-t-elle ajouté.
Le RENAGSANG a déjà près d’une centaine de donneurs négatifs et une cellule de donneurs positifs constituée avec les volontaires qui participent généralement à ses différentes collectes de sang qui ne sont pas forcément des membres réguliers.
Étant modeste, en dépit de tout ses engagements et réalisations, la responsable de communication du conseil national de la société civile (CNSCA) ne se voit pas comme une femme ayant réussi sa vie. Elle a assuré qu’elle est qu’au début de ce qu’elle s’est fixée à atteindre. Toutefois, elle se voit comme une femme accomplie.
Cette femme simple a de la gratitude pour sa grande sœur du côté paternel, Marié Yolène Lainé, qui l’a pris en charge dès son enfance. “ Tout ce que je suis dans la vie aujourd’hui, je le dois à Dieu et à Marie Yolene Lainé “, a-t-elle confié.
Mariée et mère de deux (2) filles, la journaliste Nancy Lainé n’a même pas de temps de loisirs. Très occupée, elle travaille même les dimanches. Elle porte également le chapeau d’entrepreneure comme PDG d’«unique service traiteur location&déco ainsi que des produits ‘’unique ‘’ ».
Plus d’un se questionnait sur le silence du Premier ministre Ariel Henry par rapport aux flots de sanctions internationales imposées à l’encontre des diverses personnalités politiques et économiques haïtiennes. Ce jeudi, le chef du gouvernement a déclaré au micro de VOA kreyòl que « Les sanctions nous aident ».
À l’issue de la 44e réunion des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM qui s’est déroulée aux Bahamas, la détérioration du climat sécuritaire en Haïti a été entre autres, l’objet des discussions, selon le Premier ministre Ariel Henry qui dit avoir discuté avec son homologue Justin Trudeau sur des alternatives d’une sortie de crise.
Quant aux sanctions internationales contre les différentes personnalités haïtiennes, le chef de la primature n’a pas caché sa position.
« Les sanctions nous aident, les sanctions changent la situation un petit peu sur le terrain » a-t-il déclaré ajoutant que « nous ne pouvons pas avoir des opinions spécifiques sur les sanctions, mais globalement, une sanction qui nous permettrait d’avoir un meilleur atmosphérique du point de vue sécuritaire et de dialogue entre nous, c’est une bonne chose ».
Entre-temps, l’ancien président provisoire Jocelerme Privert et Salim Succar, ancien chef de cabinet de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe, sanctionné lui aussi, sont les nouvelles figures sanctionnées par le Canada. Au total, 17 personnalités politiques et économiques haïtiennes sont déjà visées par les sanctions canadiennes.
Ce jeudi 16 février 2023, le gouvernement du Canada a annoncé le déploiement en Haïti des navires de la Marine royale canadienne en réponse à l’aggravation de la situation sécuritaire. Sans trop tarder, Ottawa communique des détails sur ces navires.
En effet, un communiqué du gouvernement fédéral indique que deux navires de la classe Kingston de la Marine royale canadienne seront déployés au cours des prochaines semaines.
Ce sont les navires canadiens de Sa Majesté (NCSM) Glace Bay et Moncton, comprenant une compagnie de plus de 90 marins de la Marine royale canadienne, lit-on dans ce communiqué qui précise qu’ils réaliseront des patrouilles de présence dans les eaux haïtiennes et les environs, tout en mettant un accent particulier sur les eaux aux alentours de Port-au-Prince.
Ce déploiement dans la région favorisera la connaissance de la situation maritime par le Canada et aura pour but de renforcer les efforts en vue d’établir et de maintenir la paix et la sécurité pour le peuple haïtien, disent les autorités canadiennes.
Les navires de défense côtière (NDC) de la classe Kingston sont des navires polyvalents ayant pour mission principale de mener des opérations de surveillance et de patrouille côtières, a indiqué Ottawa, rappelant que depuis la mi-janvier, les navires NCSM Glace Bay et Moncton prennent part à l’opération PROJECTION en Afrique de l’Ouest, où ils établissent des capacités et des relations de sécurité avec des pays dans le golfe de Guinée. Et maintenant, le gouvernement de Justin Trudeau s’attend à ce qu’ils arrivent dans les eaux haïtiennes au cours des prochaines semaines et demeurent dans la région pendant un certain nombre de semaines.
“ Le Canada est résolu à soutenir le peuple haïtien, qui espère un avenir paisible et plus prospère. Par le transport de véhicules blindés achetés par le gouvernement d’Haïti, l’exécution de survols de patrouille, et maintenant, le déploiement de navires de défense côtière, nous continuerons d’apporter d’importantes contributions à la sécurité en Haïti. Nous appuierons sans cesse les efforts déployés par Haïti en vue de promouvoir la stabilité, et nous remercions nos marins de la Marine royale canadienne de leur participation à la mission “, a déclaré Anita Anand, ministre de la Défense nationale du Canada.
Par ailleurs, le gouvernement fédéral a profité de ce communiqué pour rappeler que l’aide en matière de sécurité constitue l’un des quatre piliers de la réponse gouvernementale du Canada à la crise en Haïti, laquelle mise aussi sur la diplomatie, les sanctions, de même que l’aide humanitaire et au développement.
Qui dirait Haïti n’est pas seule dans sa décente continue aux enfers? Ce jeudi, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, annonce de nouvelles mesures qui viseraient à venir en aide au pays, en proie à une criminalité désordonnée et alarmante.
En effet, le Canada s’est engagé ce jeudi à envoyer des « navires de la Marine royale canadienne au large d’Haïti ». Dans son discours, dans le cadre de la réunion annuelle de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), à Nassau, aux Bahamas, le chef du gouvernement canadien a précisé que les militaires seraient déployés dans les semaines à venir, rapporte Radio Canada Info.
Ce débarquement servira à effectuer une surveillance, à recueillir des renseignements et à maintenir une présence au large des côtes haïtiennes, souligne-t-il.
À mentionner que l’envoi de ces navires fait suite au survol de l’espace aérien haïtien par un avion des Forces Armées Canadiennes (FAC) dans le cadre d’une mission similaire, au début du mois-ci. Ces actions sont-elles efficaces pour pallier Haïti de tout son tohu-bohu?
Dans le cadre de l’enquête relative à l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, les autorités américaines via le FBI ont procédé, hier mardi, à l’arrestation de quatre (4) suspects du meurtre, dont Antonio « Tony » Intriago, propriétaire de CTU Security, Arcángel Pretel Ortiz, opérateur CTU Federal Academy LLC, Walter Veintemilla, chef de Capital Lending Group et une autre personne.
L’arrestation de ces derniers a eu lieu au sud de la Floride, Etats-Unis. Selon les agents fédéraux américains, ces quatre suspects ont, via leur compagnie de sécurité, joué des rôles clés dans le complot visant à tuer le président Jovenel Moïse. En plus d’être accusés d’avoir recruté les mercenaires qui ont commis l’acte, ils ont été impliqués dans l’achat et dans la livraison des armes, des gilets balistiques et le financement qui, selon les autorités, ont alimenté le complot mortel exécuté dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
“ Alors que le meurtre du président Moïse a eu lieu à Port-au-Prince, en Haïti, la majeure partie de la planification, du financement et de la direction du complot visant à renverser violemment le président s’est produite ici même aux États-Unis dans le district sud de la Floride, à partir du début de 2021 “, a déclaré la procureure des États-Unis Markenzy Lapointe, a relayé le Miami Herald.
Lors d’une conférence de presse au bureau du procureur américain au centre-ville de Miami, hier, mardi 14 février 2023, la procureure Markenzy Lapointe a déclaré qu’il semble que « l’argent et le pouvoir » aient alimenté le renversement du feu Jovenel Moïse.
Les nouveaux suspects
Les trois (3) des nouveaux accusés, Antonio « Tony » Intriago, propriétaire de Counter Terrorist Unit Security (CTU), basé à Doral ; Arcángel Pretel Ortiz, opérateur de l’Afffiliée CTU Federal Academy LLC ; et Walter Veintemilla, chef du Worldwide Capital Lending Group basé à Miramar sont accusés d’avoir soutenu un complot visant à kidnapper au premier plan Jovenel Moïse.
D’un autre côté, le quatrième accusé, qui répond au nom de Frederick Bergmann Jr., a été décrit comme faisant partie de la branche de financement de l’opération. Il est accusé d’avoir conspiré pour faire passer des gilets balistiques contre des anciens soldats colombiens qui auraient mené l’opération mortelle. Ce dernier est également accusé de ne pas avoir déposé de documents d’exportation valides lorsque les 20 gilets de contrebande, qui sont à l’épreuve des balles, ont été expédiés le 10 juin 2021, de Miami à Port-au-Prince avant l’assassinat. L’envoi était marqué « gilets à rayons X médicaux et fournitures scolaires », a rapporté le journal américain Miami Herald.
À mentionner que ces nouveaux suspects ont eu leur première comparution devant la cour fédérale peu après la conférence de presse, et des avocats ont été nommés à trois de ces derniers par le juge après avoir déclaré qu’ils n’avaient pas d’argent. Walter Veintemilla quant à lui à sa propre avocate, Tara Kudman. Et, les audiences de détention sont prévues pour vendredi.
Les grandes lignes du complot
Si la justice haïtienne brille par sa lenteur dans le cadre de ce dossier impliquant des ressortissants américains, haïtiens, vénézuéliens et colombiens ainsi qu’à deux citoyens haïtiens et américains. Maintenant, les Etats-Unis ont déjà 11 accusés inculpés et détenus dans le déroulement de son enquête.
“ Leurs actions ont violé le droit américain et maintenant, ils font face à la justice américaine ”, a déclaré Matthew G. Olsen, procureur général adjoint de la division de la sécurité nationale du ministère de la Justice. ”Les États-Unis ne toléreront pas ceux qui comploteraient de notre sol pour commettre des actes de violence à l’étranger, tout comme nous ne tolérerons pas ceux en dehors des États-Unis qui comploteraient pour mener des violences dans ce pays.” A-t-il ajouté, qualifiant le système d’assassinat présumé de Jovenel Moïse d' »une tragédie humaine et d’une attaque contre les principes démocratiques fondamentaux ».
Et, Markenzy Lapointe a déclaré que les personnes arrêtées peuvent être divisées en trois groupes : les planificateurs et les financiers qui étaient basés dans le sud de la Floride ; les opérateurs qui ont servi de bottes sur le terrain en Haïti ; et le troisième groupe qui a embauché des soldats qui ont voyagé de la Colombie à Haïti pour mener à bien la mission. “Les planificateurs et organisateurs du sud de la Floride étaient les accusés Arcángel Pretel Ortiz et Antonio Intriago ”, a déclaré Lapointe, ajoutant que les deux hommes, qui dirigeaient le CTU, « ont conçu le plan pour déposer le président ».
Ce plan, selon une plainte criminelle, impliquait que les deux co-conspirateurs se référaient à eux-mêmes comme « colonel » et « général », utilisant des surnoms pour eux-mêmes et des mots de code pour les armes à feu et les munitions. Ils ont qualifié Jovenel Moïse de « rat » et de « voleur » dans les messages texte, et de l’opération de coup d’État comme « la partie », selon la plainte pénale accusant les trois accusés. Les armes à feu ont également été décrites comme des « instruments ».
En complotant l’opération, les suspects comptaient sur l’impopularité du président et espéraient que les manifestations leur fourniraient une couverture pour son renversement, car ils ont également parié sur l’obtention de l’immunité d’un juge de la Cour de Cassation. La juge Windelle Coq Thélot, qui n’a pas été nommée dans la plainte, est apparue comme la nouvelle candidate pour remplacer Jovenel Moïse après que le groupe a décidé qu’un pasteur et médecin du sud de la Floride, Christian Emmanuel Sanon, manquait à la fois du soutien populaire et de l’exigence constitutionnelle d’être président ou premier ministre d’Haïti.
Selon la plainte pénale, Ortiz et Intriago ont entamé des discussions en février 2021 avec Emmanuel Sanon, qui s’était opposé à l’administration de Jovenel Moïse et avait des aspirations à devenir président. CTU a accepté de soutenir le pasteur Christian Emmanuel Sanon dans ses efforts et à la fin du mois d’avril, une autre société, Worldwide Capital Lending Corp., a été introduite dans le plan. Le propriétaire de la société, Walter Veintemilla, a accepté de financer le soutien de CTU à Sanon et a fourni une ligne de crédit de 175 000 $ à Sanon le 30 avril 2021, selon la plainte. L’accord a été signé par Intriago et Veintemilla, et Ortiz a signé en tant que témoin.
Et, Walter Veintemilla, un originaire d’Équateur qui vit à Weston, serait remboursée avec de futurs actifs haïtiens dans le cadre d’une « transition pacifique du pouvoir », a précédemment déclaré l’avocat de Veintemilla au Miami Herald.
Un enquêteur du FBI a fait valoir le contraire dans la plainte. Se référant aux messages entre Veintemilla et Ortiz, il a déclaré que « des preuves électroniques établissent que Veintemilla savait que l’opération impliquait l’éloignement forcé et violent du président Moïse, plutôt qu’une transition pacifique du pouvoir ».
« Veintemilla s’attendait à récolter des avantages financiers importants dans le monde entier si le président Moïse était en fait remplacé en tant que président, tout comme Ortiz et Intriago par le biais de CTU », a déclaré Markenzy Lapointe, ajoutant que “la planification et les dépenses continues se sont poursuivies dans le sud de la Floride d’avril à juin 2021.”
Selon les plaintes criminelles du FBI, Intriago, Ortiz et Veintemilla ont joué des rôles distincts dans un plan initial visant à arrêter et à kidnapper le président Jovenel Moïse après son retour d’une visite d’État en Turquie en juin 2021, puis dans un complot final pour le tuer quelques semaines plus tard, le 7 juillet. À ce fait, le pasteur Christian Emmanuel Sanon a embauché la société d’Intriago, CTU Security, puis Intriago et Ortiz ont recruté des Colombiens ayant une expérience militaire auprès d’un groupe WhatsApp fermé d’anciens soldats pour assurer la sécurité de Emmanuel Sanon, ont déclaré des sources au Miami Herald. Ils leur ont ensuite fourni des fusils, des munitions et des gilets balistiques, selon les plaintes non scellées de mardi.
Il faut noter que Arcangel Pretel Ortiz était un informateur actif du FBI au moment de l’assassinat du président, ont confié plusieurs sources au Miami Herald. Ce dernier et certains de ses co-conspirateurs ont rencontré les enquêteurs du FBI le ou vers le 6 avril 2021, pour discuter sur la question d’Haïti. Au cours de la discussion, Ortiz et les autres ont tenté d’attirer les enquêteurs du FBI dans une discussion sur le « changement de régime en Haïti ».
En réponse, un agent du FBI a dit aux hommes, en substance, que le FBI ne pouvait pas les aider parce qu’Haïti devait résoudre ses propres problèmes politiques, a déclaré la plainte.
Et, l’ex-représentant de la CTU en Haïti James Solages et les autres, au cours de la conspiration, ont échangé un certain nombre de messages écrits et audio. Dans l’un de ces échanges le 20 avril 2021, Ortiz a déclaré à Solages que « le président Jovenel Moïse est le voleur … Supprimez les messages qui pourraient vous compromettre en cas de capture », a déclaré la plainte. Le lendemain, James Solages a envoyé à Ortiz une liste de l’équipement militaire nécessaire à l’opération. Cela comprenait des fusils M-4, des mitrailleuses M-60, des « fusils Kalachnikov », des bottes de combat, des grenades à main, un masque à gaz, des gilets pare-balles et plus de 20 000 cartouches de munitions.
Le plan, selon la plainte pénale, semblait avoir initialement ciblé Moïse alors qu’il était au palais présidentiel. Le 27 avril 2021, Ortiz a envoyé un texte à Germán Rivera Garcia, un officier colombien à la retraite connu sous le nom de « colonel Mike », d’un tableau blanc avec un dessin du plan d’assaut pour le palais national. Le tableau blanc, selon la plainte, semble décrire l’utilisation de tireurs d’élite et d’une équipe de milice composée de « 10 guerriers, neutralisateurs » et montre la sécurité du palais. Le 6 mai 2021, Ortiz a transmis la même photo à Veintemilla. Le 2 juin, Solages a envoyé par SMS à Intriago une photo de lui-même assis autour d’une table avec le message « conduisant les plans de frappe en ce moment ». Également sur la photo : Joseph Vincent, ancien informateur confidentiel de la Drug Enforcement Administration (DEA) qui vivait dans le sud de la Floride ; John Joël Joseph, ancien sénateur, et d’autres conspirateurs. Le lendemain, Veintemilla a envoyé un message à Bergmann qu’il venait de câbler 15 km à James [Solages] pour les vis. » Le même jour, Intriago a alerté Solages que les « 15 K en route » et « s’il vous plaît, faites en sorte que cela se produise [sic] », indique la plainte.
Toujours selon la plainte, Veintemilla avait fourni les 15 000 $ à Solages pour acheter des munitions. Toujours dans leur communication, Intriago lui a rappelé que les ressortissants colombiens auraient besoin d’armes et que Solages « avait besoin d’obtenir une variété d’armes à feu », appelées exercices courts et longs, pour l’opération. En utilisant des termes codés comme des vis, des clous et des outils pour faire référence aux armes et aux munitions, la communication entre les co-conspirateurs était un plan calculé encouragé à mener à bien des troubles civils pour entraîner la mort de Jovenel Moïse, a déclaré Olsen du ministère de la Justice, ajoutant que les propriétaires de l’entreprise avaient espéré récolter des redevances.
À rappeler qu’un groupe d’environ 20 ressortissants colombiens ayant une formation militaire a été recruté pour aider à l' »opération » et a commencé à arriver en Haïti vers juin 2021, selon une plainte criminelle accusant Solages, Vincent et Rivera. L’un des principaux ressortissants colombiens en charge du groupe était Rivera. L’autre, Duberney Capador Giraldo, a été tué avec deux autres anciens soldats par la police haïtienne après le meurtre.
L’objectif premier était d’évincer Jovenel Moïse et de le kidnapper. Puis le complot s’est tourné en assassinat. En effet, Jovenel Moïse était revenu en Haïti d’un voyage officiel en Turquie avec sa femme et d’autres personnes le 19 juin 2021. Le plan de l’attaquer dès son retour au pays a été avorté lorsque l’avion d’escapade n’est jamais arrivé. Le 28 juin 2021, James Solages et Antonio Intriago ont échangé des messages texte dans lesquels Intriago a demandé : « Quand pensez-vous que nous aurons tous les instruments prêts pour la fête ? » Les instruments étaient une référence aux armes et à la destitution du président. Puis plus tard, ce jour-là, Solages s’est rendu d’Haïti au sud de la Floride avec une prétendue lettre d' »immunité » datée du 22 juin 2021. Il a demandé l’aide d’Intriago de la CTU et a promis « l’immunité, la protection et la sécurité ».
La lettre a été signée par la juge Wendelle Coq Thélot, qui a nié son authenticité dans une interview du Miami Herald. Dans la plainte, un enquêteur a déclaré que la signature sur la lettre ne correspondait pas aux signatures précédentes de la juge et qu’il ne pouvait pas collaborer à son authenticité. Selon de multiples interviews de témoins et dossiers de téléphones portables obtenus par le Miami Herald, le 6 juillet 2021, plusieurs conspirateurs (y compris Solages, Vincent et Rivera) se sont rencontrés avant l’assassinat dans une maison non loin de la résidence de Moïse. « Des armes à feu et de l’équipement ont été distribués, et Solages a faussement dit aux personnes rassemblées qu’il s’agissait d’une « opération de la CIA » et, en substance, a déclaré que la mission était de tuer le président Moïse », a déclaré la plainte.
Quelques heures plus tard, « plusieurs conspirateurs ont conduit dans un convoi jusqu’à la résidence du président Moïse », avec Solages, Vincent et Rivera voyageant dans le même véhicule, selon la plainte. Une fois arrivés à l’extérieur de la résidence du président Moïse, Solages a annoncé qu’ils étaient engagés dans une « opération DEA » pour assurer le respect de la sécurité du président Jovenel Moïse et d’autres civils », a déclaré la plainte. Puis, un sous-ensemble de conspirateurs colombiens a été chargé de trouver le président et de l’assassiner, et en fait, le président a été tué.
Après avoir été placé en détention en Haïti, Solages a déclaré aux agents du FBI qu’à la mi-juin 2021, il savait que le plan était de tuer le président d’Haïti, selon la plainte. Vincent a déclaré aux agents que le plan initial était de retirer Moïse du pouvoir ou de l’éliminer complètement. Mais l’idée de le tuer est devenue acceptable pour le groupe quelques jours avant l’assassinat. Rivera a également déclaré aux agents que l’assassinat était le but ultime et que l’arrestation du président était une « prétention », a déclaré la plainte.
Mercredi 15 février 2023, jusqu’ici, plus de 40 personnes, dont 18 ressortissants colombiens et trois Haitiano-Américains ayant des liens avec le sud de la Floride, ont été arrêtées en Haïti dans le cadre de l’assassinat. Jusqu’à présent, personne n’a été officiellement inculpée en Haïti. L’enquête haïtienne est actuellement sur son cinquième juge instructeur. Saurions-nous réellement qui a vraiment tout orchestré ? C’est qui l’auteur des auteurs ?
12 jours déjà, le journaliste Jean Thony Lorthé, son frère Odner Lorthé et une proche sont entre les mains des kidnappeurs. À ce fait, le Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG) et des associations de journalistes ont organisé, ce mardi 14 février, jour de l’amour, une marche pour réclamer la libération du travailleur de la Presse, de son frère professeur et de sa proche.
Devant les locaux du ministère de la Culture et de la Communication (MCC) à l’avenue Lamartinière, les journalistes ainsi que les autres participants à cette marche ont fait un premier arrêt pour dénoncer le silence complice des autorités étatiques, appelant le MCC à propulser le plus haut possible leur message, leur réclamation et leur demande de pallier les problèmes de l’insécurité.
« Les journalistes n’ont pas 200 000 dollars américains pour payer comme rançon (x 3). Les journalistes sont victimes, le MCC ne pipe pas mot, même un tweet n’a pas été publié », se lamente le Secrétaire général de l’Association des journalistes haïtiens (AJH), Jacques Desrosiers, qui rappelle que le ministère de la communication devrait être un pont entre l’état et les journalistes.
Ensuite, les journalistes se sont dirigés devant les locaux de la radio Vision 2000 où le journaliste Jean Thony Lorthé travaille depuis plusieurs années. « Si Jean Thony Lorthé n’est pas encore libre, c’est parce que sa famille n’a pas la somme de 200 000 dollars américains réclamée par ses ravisseurs. Nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité. On ne peut en aucun cas être des prisonniers dans notre propre pays. Nous voulons dire aux ravisseurs que Jean Thony Lorthé est un simple travailleur de la Presse qui s’engage aux côtés de RENAGSANG comme porte-parole pour aider à sauver des vies. Les gens qui prennent des engagements dans le pays ne sont pas nombreux, il ne faut pas les repousser, les persécuter dans un pays en grand besoin de compétences », a déclaré la journaliste Nancy Lainé qui insiste pour demander la libération de Jean Thony Lorthé, son frère Odner Lorthé et une proche.
La responsable du RENAGSANG insiste pour dire aux ravisseurs que la famille des frères Lorthé (journaliste et professeur) est incapable de payer la rançon exigée.(x 3)
Plusieurs personnalités de la société ont brillé par leur présence dans cette marche. Et, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) en a pris part également par le biais de Marie Rosie Auguste Ducenat qui a profité d’indiquer que l’organisation a l’obligation de se mettre aux côtés des journalistes, victimes de tout ces derniers temps. En plus, elle a affirmé que le RNDDH comprend la détresse des journalistes dans une société en crise.
Rihanna, la star internationale venue de la Barbade est de nouveau enceinte, confirme un représentant de l’artiste au magazine The Hollywood Reporter, selon des médias internationaux.
La tenue portée par la star ce dimanche, combinaison rouge et un manteau assorti, lors de la mi-temps du Super bowl avait laissé voir son petit ventre rond qui a suscité bon nombre d’interrogations des internautes.
Ce deuxième enfant avec le rappeur Asap Rocky survient moins d’un an après la naissance de leur premier fils, le 13 mai 2022.
Crédit photo : AFP
Interprétant plusieurs de ses tubes dont All of the Light, Run This Town, Umbrella, Diamonds, la star américaine est la première milliardaire à assurer ce show ce 12 février marquant son grand retour sur scène depuis 2016.
Si après le passage du séisme dévastateur du 12 janvier 2010 le secteur de la construction, qui était déjà en crise, a été l’un des plus touchés avec environ 250 mille maisons détruites, et 50 % de dommages et de pertes au niveau du grand Sud (Cayes, Nippes, Grand’Anse) pour celui du 14 août 2021 selon l’État haïtien, il n’en est pas moins épargné par les violences des gangs armés qui sévissent, notamment, dans diverses zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Ces dernières années, le pays connaît une recrudescence du phénomène d’insécurité sans précédent.
Lors de leurs exactions, les bandits tuent, violent et incendient aussi des dizaines de biens, dont des maisons pour ne citer que les cas des affrontements armés dans le village artistique de Noailles dans la commune de Croix-des-Bouquet en octobre 2022, à Butte Boyer, Cité Soleil en avril et mai 2022.
Une habitante de Butte Boyer en détresse après avoir perdu tous ses effets suite aux affrontements entre « 400 mawozo » et « Chen Mechan » des groupes armés le 6 mai 2022/ PIP
La liste des zones dites de « non-droit » s’agrandit. Des milliers de familles sont obligées d’abandonner leurs domiciles pour trouver refuge vers d’autres lieux.
Le cas , par exemple, de celles qui se réfugient sur des places publiques à Clercine, sur la place Hugo Chavez près de l’aéroport international, au Champs de Mars aux environs du Palais national ou vers des familles d’accueil.
« Entre septembre et novembre 2022, plus de 5 000 personnes se sont déplacées dans les départements de l’Artibonite et du Centre à la suite des attaques armées, vers des sections communales moins à risques » a indiqué l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) précisant que la majorité de ces personnes déplacées confronte à des difficultés de logements et de nourriture.
L’organisation estime que le nombre de personnes déplacées, provoqué par les violences armées dans la capitale a triplé au cours des cinq derniers mois, suite à une évaluation, menée entre juin et août 2022.
« Plus de 113 000 déplacés internes en Haïti. Parmi elles, 96 000 individus ont fui l’insécurité dans la capitale, en raison de la violence entre gangs et aux troubles sociaux » , a-t-elle recensé.
Déplacement des habitants de Pernier et les zones avoisinantes suite aux affrontements entre les agents de la PNH et la bande à Vitel’homme, le 16 mai 2022/PIP
Certaines personnes ayant fui leurs demeures dans des zones auparavant très à risque pour habiter un autre quartier plus ou moins sécuritaire se retrouvent aujourd’hui dans la même situation, car les groupes armés ne cessent d’étendre leurs tentacules.
Les violences armées prennent de plus en plus d’ampleur dans le département de l’Artibonite. Une opération policière du mercredi 25 janvier 2023 s’est soldée par l’assassinat de sept (7) policiers à Liancourt, une commune du Bas Artibonite, lors d’une attaque des bandits de la base « Gran Grif » dirigée par le nommé Luckson.
Face à ce dilemme, les citoyennes et citoyens sont laissés pour contre devant l’indifférence des autorités qui n’agissent pas pour rétablir la paix dans le pays et répondre à leurs responsabilités de garantir les services sociaux à la population.
Les gangs criminels armés continuent leurs méfaits dans un pays délaissé. Ce mercredi 8 février 2023, la population de la localité “ DesJardins ”, commune de Verrettes, a passé une nuit sombre sous les balles des hommes armés de Savien et du groupe GRAN GRIF, occasionnant la mort de 7 personnes, et plusieurs blessés et des portés disparus ont été recensés.
Ce massacre a eu lieu après que 3 hommes à bord d’une motocyclette ont été bloqués dans la soirée, zone Carrefour Cano, par des membres de la population qui surveillaient leurs barricades. Ces trois individus avaient un sac contenant plusieurs boîtes de cartouches en leur possession à destination des hommes de Luckson. Puis, l’un de ces livreurs s’est échappé et s’est rendu dans son fief pour aviser ses acolytes.
En réponse, les hommes armés ont fait une descente dans ladite zone, massacrant, malheureusement, la population, et même des bétails n’ont pas été épargnés. Ils ont aussi enlevé un jeune homme, nous confie une source.
Après cette descente musclée, la population a recensé provisoirement, ce jeudi matin, 7 morts, des blessés et des portés disparus. Délaissés, certains membres de la population de Liancourt, Verrettes et quelques zones avoisinantes érigent des barricades afin d’obstruer le chemin des malfrats.
Selon nos sources, les habitants sont sous le choc. Ils ne savent pas à quoi s’attendre suite à ce triomphe des caïds. Il est à noter qu’après l’exécution des 6 policiers le mercredi 25 janvier dernier à Liancourt, le commissariat de la commune a été fermé pour raisons sécuritaires. La tornade annoncée par Frantz Elbé ne souffle pas encore dans le département de l’Artibonite.
Le professeur de physique et de mathématiques au lycée Jean-Jacques Dessalines, Odner Lorthé et son frère Jean Thony Lorthé, journaliste à Radio Vision 2000, ont été enlevés le vendredi 3 février 2023 en compagnie d’une autre personne, à Laboule. Malgré l’émoi de la société, les professionnels mal-rémunérés sont toujours entre les mains des ravisseurs, à qui le directeur du Lycée Jean Jacques Dessalines, Fleuriot Jean Gérard, demande une prise de conscience et la libération de ces derniers.
Au moment de leur enlèvement vendredi après-midi, les victimes se dirigeaient à Carrefour, empruntant la route de Tara’s, pour assister aux funérailles d’un membre de leur famille. Le groupe armé dirigé par Ti Makak est pointé du doigt dans l’enlèvement et la séquestration de Thony Lorthé, journaliste de la Radio Vision 2000, Odner Lorthé, professeur au Lycée Jean Jacques Dessalines et de cette autre personne dont l’identité n’a pas été révélée.
Ces caïds ont exigé 200 000 dollars américains en échange de la libération des otages, somme qui jusqu’à présent n’a pas pu être collectée, sachant fort bien le salaire d’un professeur et d’un journaliste en Haïti. Accompagné de plusieurs élèves de l’institution, le directeur Fleuriot Jean Gérard s’est exprimé pour demander la libération des otages, dont le professeur de maths du lycée qu’il dirige, Odner Lorthé. “ Libérez le professeur, libérez-le pour les élèves, libérez-le pour le lycée, libérez-le pour le personnel administratif parce que ces gens n’ont pas cette somme d’argent que vous avez exigée « , s’est plaint M. Fleuriot, qui se dit conscient que ces hommes armés sont aussi des victimes d’un système implanté depuis des années. Il fait toutefois appelle à une prise de conscience.
Il reste que malgré tout, les ravisseurs maintiennent leurs exigences, alors que la famille, inconsolable, se dit incapable de collecter une telle somme. Serait-on à l’ère ou en Haïti, le kidnapping, la séquestration et la libération contre rançon deviennent des activités ordinaires dans le pays ?
La structure politique Nou Pap Konplis affirme accorder au Haut Conseil de la Transition (HCT) fraîchement installé un délai de 3 mois pour prouver sa capacité à relever les défis de la crise actuelle, d’envoyer un signal fort aux acteurs n’ayant pas signé l’accord du 21 décembre 2022 et élargir l’accord à d’autres secteurs, dit-il dans une note en date du mardi 7 février 2023.
« À ce carrefour historique, aucun secteur et regroupement politique n’ont pas la capacité de diriger eux seuls le pays face à cette crise pluridimensionnelle, estime la structure qui appelle les membres du conseil à faire un dépassement de soi pour un dénouement de la situation.
Nou pap Konplis rappelle que les problèmes s’aggravent quotidiennement dont l’incapacité que fait montre l’institution policière à combattre les gangs armés, ainsi que le vide constitutionnel que connaît le pays.
L’organisation politique souhaite ainsi une harmonisation entre les personnalités du HTC et ceux du gouvernement pour éviter le dysfonctionnement de l’un comme l’autre.
Les trois membres du Haut Conseil de Transition (HCT), Mirlande H. Manigat, du secteur politique, Laurent St Cyr, secteur des affaires et Calixte Fleuridor, du secteur social, ont été installés, ce lundi 6 février, par le Premier ministre Ariel Henry.
Cette cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans les locaux du ministère du commerce au Champs-de-Mars a été l’occasion pour l’ex-sénatrice de la République Mirlande H. Manigat, figure de proue de ce conseil, de déclarer, face à la complexité et la volatilité de la situation, qu’il est impérieux que chaque citoyen conséquent dans sa sphère d’activité réponde à l’appel du devoir.
Reconnaissant qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, la présidente du HCT a demandé d’accorder le bénéfice de la bonne entente au consensus du 21 décembre 2022. Les moments de grandes préoccupations qui hantent la vie de chacun de nous est une source de désespoir, une autre Haïti devrait voir le jour, a-t-elle indiqué avant de conclure : « nous devons donc dans un esprit de sérieux, avec le sens de l’abnégation, répondre à cette attente par le rétablissement de l’ordre public, instaurant en cela la libre circulation des gens et des biens, lutter contre la corruption pour une meilleure répartition des richesses nationales ». L’heure a sonné de s’impliquer avec désintéressement dans le seul souci d’apporter un remède définitif à certains maux qui rongent notre société ” a-t-elle renchéri.
La Diplômée en sciences sociales et détentrice d’un doctorat en science politique à La Sorbonne a fait savoir que les prescriptions du Haut Conseil de Transition (HCT) sont clairement définies et tout converge vers un seul objectif : créer un climat favorable à l’organisation de nouvelles élections dans le dessein de reconstituer les institutions démocratiques. La candidate malheureuse à la présidentielle de 2010 a précisé que les haïtiens doivent se convaincre que la réalisation des élections est conditionnée par différents facteurs dont l’apaisement social et la sécurité assurée sur tout le territoire, profitant de rappeler aux forces de l’ordre de resserrer leur rang en s’impliquant encore plus dans la lutte contre le banditisme.
« Nous (les membres du HCT) invitons avec tout le poids de l’autorité dont nous sommes investis tous les amis de la communauté internationale à tenir les engagements qu’ils ont pris d’assister les organes de maintien de l’ordre dans la lutte contre la malveillance sociale *», a lâché la femme politique sous un ton jovial, insistant sur le fait que l’organisation des élections ne sera pas possible, si la sécurité n’est pas rétablie. « Les forces nationales et internationales sont tenues de s’accorder pour assurer la paix des rues » a déclaré Mirlande H. Manigat, qui avec le HCT, a 3 grands chantiers: le remaniement constitutionnel, le renforcement du système judiciaire et la formation du Conseil électoral.
Le chef du gouvernement Ariel Henry quant à lui a profité de son discours pour inviter tous les acteurs, en dépit de leurs divergences, à s’unir main dans la main afin de sortir le pays dans ce marasme. Selon le PM Ariel Henry, le gouvernement et le HCT travailleront sur 5 points : rétablir la sécurité et contrecarrer les bandits, continuer les réformes économiques, remanier la constitution, organiser de bonnes élections, remettre le pouvoir à des élus.
La docteure en philosophie Françoise St Vil Villier, directrice du Conseil national spirituel des églises d’Haïti (CONASPEH), a signé ce vendredi 3 février 2023 à l’Hôtel Karibe , Pétion-ville son premier ouvrage intitulé « Pénétrer la profondeur de la pensée de Dieu », en présence des dirigeants et des différentes personnalités du milieu évangélique notamment Evens Souffrant, Directeur général au Ministère des Cultes.
Dr Villier affirme être inspiré des paroles de Dieu, de ses analyses et de ses connaissances pour produire cet ouvrage, dans le souci d’apporter sa contribution à la propagation de l’évangile et gagner des âmes pour le Seigneur.
Exposition du Cahier de supplément pédagogique et le titre de l’ouvrage « Pénétrer la profondeur de la pensée de Dieu» de la docteure Françoise St Villier/ crédit photo: Koze Kretyen
« D’aucuns ne doivent s’interroger sur le titre de l’ouvrage. Non. Quand on sait que dans son amour insondable Dieu fait grâce à qui il veut » , souligne l’auteure en précisant sa capacité de discernement.
Françoise St Vil Villier a exprimé ses satisfactions pour son livre, dit-elle, qui lui a valu du temps et d’énergie. Elle a parallèlement préparé un « cahier de supplément pédagogique » pour permettre à ses lectrices et lecteurs d’évaluer chaque chapitre de son ouvrage.
CP-140 Aurora, un avion de l’aviation royale canadienne qui » opère actuellement au-dessus d’Haïti afin de soutenir les efforts de la @pnh_officiel en vue du rétablissement de la sécurité dans le pays » , a Tweetté l’ambassadeur du Canada Sébastien Carrière, ce samedi.
« Le CP-140 Aurora est un avion de patrouille à longue portée, doté d’une autonomie de vol impressionnante et d’une suite de capteurs avancés qui se combinent pour en faire une plate-forme de surveillance très efficace » a précisé le diplomate canadien.
Selon M. Carrière, cette surveillance est une autre étape de la réponse du Canada à la crise haïtienne qui repose sur quatre piliers : le dialogue politique inclusif, les sanctions, l’aide humanitaire et l’assistance sécuritaire.
Cette mission se fait de collaboration et avec l’accord du gouvernement haïtien, ont précisé les autorités canadiennes qui, pour la sécurité de l’opération et celle des membres de l’aviation royale canadienne qui y sont déployé (e) s, disent-elles, ne feront aucun commentaire là-dessus.
L’Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activités (AGERCA) a réalisé, le mercredi 1er février 2023, une conférence-débat, à l’hôtel Marriott, sur la situation d’insécurité en Haïti, de concert avec plusieurs de ses partenaires, dont la compagnie téléphonique Digicel. « #Nou Bouke : Danje a pou nou tout ! Quelque chose doit changer rapidement » était le message phare de cette initiative qui a vu la présence et l’intervention de plusieurs personnalités de la société.
L’organisation qui milite pour la prévention de l’environnement s’est tenue d’organiser cette activité dans l’objectif de sensibiliser et de rassembler la population haïtienne, les autorités étatiques et la communauté internationale ” afin de nous mobiliser TOUS ENSEMBLE pour trouver un moyen commun de rétablir la #paix et la #stabilité dans le pays ”, ont indiqué les responsables.
Le journaliste Raoul Junior Lorfils a assuré comme modérateur et le président de l’AGERCA, Gérald Laborde, a fait le discours d’ouverture, profitant de rappeler le poids du danger qui nous sert de compagnie au jour le jour.
Un panel composé de différents experts a intervenu sur les trois composantes de l’insécurité : a) Biens et personnes b) Alimentaire c) Fracture sociale et les impacts de ce fléau sur les différents secteurs de la vie. À ce fait, le Docteur Alain Gilles a élaboré sur l’historicité de l’insécurité, ses impacts sur la société, la jeunesse en particulier. Selon le détenteur d’un doctorat de Columbia en sociologie, quand on parle de ce phénomène en Haïti, il faut aller à la base puisqu’on est dans une société fragmentée (province et ville) puis segmentée (groupe créole et groupe captif). Et, le sociologue affirme que le kidnapping, né dans la région, a fini par s’intégrer dans le pays suite aux problèmes migratoires et aux différents trafics. Tout résulte de la faiblesse de l’Etat qui n’arrive même pas à contrôler ses frontières.
Une idée de l’assistance et la de projection de zoom
Sur la question de la prolifération des groupes armés dans le pays, le docteur Gilles insiste pour dire que cela est dû aux problèmes d’inégalités sociales. Le niveau de précarité et la non-assistance ouvrent, probablement, la voie à n’importe qui pour intégrer un groupe armé.
Toute de suite après, l’économiste Etzer Émile a ajouté ses mots via zoom. Le détenteur d’un MBA en Finance et banques a profité de son mince temps de parole pour parler des impacts de l’insécurité généralisée sur l’économie et les différentes activités du pays. Encore, via zoom, la militante Marie Yolène Gilles a fait le point sur la situation des droits de l’homme. “ En Haïti, nous assistons aujourd’hui à la violation systématique des droits humains, ceci dit, à tous les niveaux. En matière de droits de l’homme, tous les indicateurs sont en rouge. ” A déclaré la diplômée en journalisme, appelant les autorités à renforcer la justice, les services de renseignements et à donner des matériels adéquats aux forces de l’ordre.
Le Docteur Charles Tardieu a clôturé ce panel. Lors de son discours, le sociologue a mis l’accent sur le rôle de l’école, l’aspect éducatif, dans cette décente aux enfers.
Ensuite, la présentation du rapport de l’enquête réalisée par une firme indépendante sur la situation d’insécurité en Haïti a été faite par Luckny Zéphyr, professeur de Méthodes quantitatives à l’Université Laurentienne, au Canada, qui a plus de 10 ans d’expérience dans la réalisation d’enquêtes socio-économiques, et le suivi et l’évaluation de projets.
La firme Diagnostic & Devlopement Group SA (DDG) a mené une enquête commandée par AGERCA sur la situation sécuritaire du pays auprès de la population haïtienne âgée de 18 ans et plus. Ladite enquête relève, en effet, que 86 % des questionnés, âgés d’au moins 18 ans, sont favorables au déploiement rapide d’une force militaire étrangère dans le pays en vue d’appuyer la Police Nationale (PNH) dans la lutte contre les bandes de criminels sur le territoire national. Puis, 71 % des interviewés pensent que la PNH n’a pas de capacités pour combattre les gangs armés. Notons que cette étude a touché un échantillon de 1 327 personnes et les moindres gens qui pensent que la PNH peut démanteler les gangs armés vivent dans le département des Nippes.
En dernier lieu, une phase de réaction et action sur les résultats du rapport de l’enquête présenté par la firme a eu lieu avec des journalistes. En effet, le journaliste d’AlterPresse Gotson Pierre a pris part via Zoom, Widlore Merancourt, Journaliste AyiboPost, était présent ainsi que le journaliste Godson Lubrun, sans oublier Jean Daniel Sénat, Journaliste Magik 9 et Le Nouvelliste.
Les institutions ne fonctionnent pas toutes à l’image du pays. Dans un souci de différence, l’Administration Générale des Douanes (AGD) a pris des mesures drastiques pour un fonctionnement normalisé de l’institution et cela produit des résultats considérables.
En effet, les mesures prises par la nouvelle direction de l’AGD sous la commande de M. Julcène Edouard ont permis à l’État de collecter près de 10 milliards de gourdes seulement pour le mois de janvier 2023, alors que la recette de janvier 2022 s’estimait à environ 5 milliards.
Dans la série de records de recette enregistrée par la nouvelle direction de l’AGD, en août 2022, l’institution a récolté 8 milliards de gourdes et près de 10 milliards soit 9 773 984 962 pour le mois de décembre.
Les institutions ne fonctionnent pas toutes à l’image du pays. Dans un souci de différence, l’Administration Générale des Douanes (AGD) a pris des mesures drastiques pour un fonctionnement normalisé de l’institution et cela produit des résultats considérables.
En effet, les mesures prises par la nouvelle direction de l’AGD sous la commande de M. Julcène Edouard ont permis à l’État de collecter près de 10 milliards de gourdes seulement pour le mois de janvier 2023, alors que la recette de janvier 2022 s’estimait à environ 5 milliards.
Dans la série de records de recette enregistrée par la nouvelle direction de l’AGD, en août 2022, l’institution a récolté 8 milliards de gourdes et près de 10 milliards soit 9 773 984 962 pour le mois de décembre.
Les forces de l’ordre américaines via le FBI ont transféré, ce mardi, en détention en Floride, États-Unis, les nommés
James Solage, Christian Emmanuel Sanon, Joseph Vincent et le Colombien Germàn Rivera Garcia. Suspectés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, ces derniers doivent comparaître ce mercredi premier février devant un tribunal fédéral à Miami.
En effet, une plainte pénale accuse les doubles citoyens haïtiano-américains James Solages, 37 ans, Joseph Vincent, 57 ans, et le citoyen colombien Germán Rivera Garcia, 44 ans, d’avoir conspiré en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et d’avoir fourni un soutien matériel et des ressources entraînant la mort et d’avoir conspiré en sachant ou en ayant l’intention que ce soutien et ces ressources seraient utilisés pour préparer ou exécuter la conspiration de meurtre ou d’enlèvement, rapporte le journal américain Miami Herald.
Et, une autre plainte pénale accuse le double citoyen haïtiano-américain Christian Emmanuel Sanon, 54 ans, d’avoir conspiré pour faire sortir clandestinement des marchandises des États-Unis et faire en sorte que les informations sur les exportations ne soient pas déposées et d’avoir fourni des informations illégales sur les exportations. Les suspects Solages, Vincent, Rivera et Sanon doivent comparaître pour la première fois devant un tribunal fédéral ce 1er février à 14 heures devant la juge d’instance Alicia Otazo-Reyes à Miami.
La justice haïtienne brille par son lenteur dans le cadre de l’enquête relative à cet assassinat. Entre-temps, ces quatre accusés, transférés ce 31 janvier 2023, allongent la liste des personnes concernées dans le complot menant au meurtre de Jovenel Moïse en détention aux Etats-Unis à sept.
Notons que les autres hommes accusés sont l’ex-militaire colombien Mario Antonio Palacios Palacios, 43 ans, l’entrepreneur haïtien Rodolphe Jaar, 49 ans, et l’ex-sénateur Joseph Joel John, 51 ans.
Le complot
Selon ce qu’a rapporté Miami Herald, les plaintes des autorités fédérales indiquent que James Solages, Joseph Vincent, Germán Rivera Garcia, Christian Emmanuel Sanon et d’autres personnes ont participé à des crimes qui ont abouti à l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Il est révélé qu’en avril 2021, Solages, Sanon et d’autres conspirateurs se sont rencontrés au sud de la Floride pour discuter d’un changement de régime en Haïti et du soutien au pasteur Sanon, à l’époque, un aspirant candidat politique haïtien. Après cette réunion, une liste d’équipements et d’armes nécessaires à l’opération de changement de régime a été communiquée au natif de Jacmel James Solages, qui l’a ensuite partagée avec Sanon.
Selon la plainte, les éléments de cette liste comprenaient des fusils, des mitrailleuses, des gaz lacrymogènes, des grenades, des munitions, des gilets pare-balles et d’autres armes et équipements.
Puis en mai 2021, Sanon a passé un contrat pour l’achat d’équipements nécessaires au soutien de ses forces « militaires privées » en Haïti. Ses forces privées comprenaient environ 20 ressortissants colombiens avec une formation militaire qui ont été recrutés pour aider à l’opération et assurer la sécurité du pasteur Sanon. Le nommé Germán Rivera Garcia dirigeait le groupe colombien, selon les allégations.
En plus, il est allégué que Sanon a conspiré avec d’autres personnes pour expédier 20 gilets balistiques destinés à être utilisés par ses forces militaires privées du sud de la Floride vers Haïti le 10 juin 2021. Les gilets ont été expédiés sans la licence d’exportation requise par le ministère du Commerce des États-Unis et sans les déclarations d’information sur les exportations requises.
À la mi-juin 2021, le soutien au remplacement du président Moïse s’est déplacé vers un ancien juge de la Cour suprême d’Haïti. Ce juge a signé un document demandant de l’aide pour l’arrestation et l’emprisonnement du président Moïse. En outre, un document prétendument signé par ce juge prétendait offrir l’immunité en Haïti à ceux qui participaient à l’opération.
À ce fait, le 19 juin 2021, Solages, Vincent, Rivera et d’autres ont communiqué leurs plans pour arrêter le président Moïse, le détenir et l’emmener dans un avion vers un lieu inconnu. Le projet n’a pas abouti, car les conspirateurs n’ont pas réussi à obtenir l’avion et les armes nécessaires à l’opération.
Le 28 juin 2021, selon les documents d’accusation, Solages s’est rendu d’Haïti au sud de la Floride pour partager avec d’autres les documents prétendument signés par le juge haïtien demandant assistance et immunité. Solages est retourné en Haïti le 1er juillet 2021 pour participer à l’opération contre le Président.
Il est allégué que le 6 juillet 2021, Solages, Vincent, Rivera et d’autres se sont rencontrés dans une maison près de la résidence du Président Moïse, où des armes à feu et du matériel ont été distribués et où Solages a annoncé que la mission était de tuer le président Moïse. Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, ils ont exécuté leur plan.
Transférés aux Etats-Unis, James Solages, Joseph Vincent et le Colombien Germán Rivera Garcia risquent la prison à vie s’ils sont reconnus coupables. Et le pasteur Christian Emmanuel Sanon risque jusqu’à 20 ans de prison s’il est reconnu coupable. Un juge de la cour fédérale de district déterminera la peine après avoir pris en compte les lignes directrices américaines en matière de condamnation et d’autres facteurs statutaires.
Le gouvernement des Bahamas a ordonné, ce vendredi, le départ de tout son personnel diplomatique d’Haïti immédiatement ou dès que les conditions de sécurité le permettent, suite au tohu-bohu et aux vastes mouvements de revendications de la police survenus dans le pays.
Quand la police manifeste contre l’insécurité, cela craint et laisse tout le monde au mouvement « sauve qui peut ». » Jusqu’à présent, il y avait un ordre de sortie volontaire et tout le personnel de l’ambassade a décidé de rester. Selon les nouvelles instructions, ils doivent rentrer chez eux dès que les conditions le permettent « , indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères bahaméennes.
Plus loin, le responsable des affaires étrangères a expliqué qu’il s’agissait « d’une mesure temporaire à la lumière des développements récents qui nécessitent une évaluation et une réorganisation de la sécurité et du renseignement des entreprises ». Outre, la note a rapporté que cette décision intervient après que le chef de la mission diplomatique à Port-au-Prince avait été arrêté par la police haïtienne et dépouillé de son véhicule et de ses armes.
“ Cela fait partie d’une manifestation de la police nationale d’Haïti contre ses propres autorités. Tous nos diplomates sont personnellement en sécurité « , a précisé ledit communiqué.
En plus, les autorités bahaméennes soulignent que cinq Bahaméens ont atterri hier à l’aéroport de Port-au-Prince et n’ont pas pu, malheureusement, sortir, bien qu’ils soient « sains et saufs ». À ce fait, le gouvernement des Bahamas a déclaré que la situation de sécurité en Haïti « semble moins stable au cours des trois derniers jours » et des mesures de précaution s’imposent.
Il faut mentionner que le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, a exhorté la communauté internationale mardi dernier, lors du VIIe sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), à aider Haïti à sortir de la crise, qui menace également les pays voisins en raison des vagues migratoires qu’elle génère.
L’augmentation des cas des policiers victimes du grand banditisme est une preuve montrant l’impuissance de la PNH face au phénomène de l’insécurité. Ce mercredi 25 janvier, (6) six nouveaux policiers ont été assassinés par des bandits armés à Liancourt. Au total, (15) quinze policiers en service sont passés sous la poudre des bandits armés en seulement 15 jours.
Le nouvel an a mal débuté pour la Police Nationale d’Haïti (PNH), qui semble se balader toujours dans la vallée de la mort. Les bandits armés font la chasse aux policiers. En service, ils sont 15 à tomber sous les balles des malfrats en l’espace de 15 jours du mois de janvier.
Mercredi 25 janvier, à Moreau, une localité, dans la commune de Liancourt dans le département de l’Artibonite, des bandits du gang de Savien dénommé « Gran Grif » ont assassiné, sur le champs (6) six policiers dont 5 agents de l’UDMO. Le septième, un des deux autres blessés a rendu l’âme dans un centre hospitalier.
Selon les informations parvenues à la rédaction de Passion Info Plus, les policiers, Norabert, Kether, Donaldson, Maden, Félix et Camille, affectés au Commissariat de Liancourt, blessés en plein affrontement avec les membres de ce groupe armé, prenaient soin dans un dispensaire de la zone où ils ont été attaqués.
Pis, après leur acte, les caïds de Savien ont filmé les corps des forces de l’ordre allongés sur le sol avec leurs armes de service déposées sur leur ventre. Et jusqu’à date, aucune note officielle de l’institution policière n’a encore fait mention de la récupération des cadavres de ces agents tués.
Pendant que les hommes armés de Savien, sèment le deuil au sein de la PNH, à Port-au-Prince, par ailleurs, c’étaient les funérailles des 5 policiers tués à Pétion-ville, le vendredi 20 janvier 2023, par la bande à Vitel’homme Innocent, le chef de gang de Torcelle. Ce qui ajoute au drame inoubliable du 12 mars 2021 à Village de Dieu où 5 policiers ont été tués par la bande à Izo, de son vrai nom Johson André.
L’Administration Générale des Douanes (AGD) a célébré ce mercredi 25 janvier, à Hôtel El Rancho, la Journée Internationale de la Douane (JID). Cette journée, instituée par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), s’est déroulée cette année sous le thème « Accompagner la nouvelle génération : promouvoir le partage des connaissances et renforcer la fierté de la profession douanière ».
L’AGD a marqué cette journée de célébration avec un atelier de formations et d’échanges à l’attention des Universités, Écoles Professionnelles et de la Presse (parlée, écrite, télévisée et en ligne). Selon les responsables, cela s’inscrit dans une dynamique de mieux communiquer au grand public les missions de la Douane haïtienne, les fondamentaux des statistiques douanières (recettes collectées) et la réforme douanière entamée par la nouvelle Direction Générale au profit de l’épanouissement du commerce d’Haïti avec le reste du monde.
“ Depuis 6 mois, sous notre leadership, l’AGD a opté pour une meilleure interaction avec le public en exploitant les ressources des nouvelles technologies de l’information et de la communication ”, a indiqué lors de ses propos d’ouverture le directeur général de l’AGD, Julcène Édouard. “ Ainsi, durant les premières semaines de notre prise de fonction, nous avons rencontré plusieurs partenaires de la douane et divers acteurs qui interviennent dans le processus de dédouanement des marchandises, ce, dans le but de partager les nouvelles lignes directrices de l’AGD ”, a mentionné le responsable.
À ce fait, le DG Julcène Édouard a annoncé que ce 26 janvier qu’est le jour-j de la célébration de la JID l’AGD distribuera un code d’éthique et de conduite à tous les agents de douane et a précisé aussl qu’un nouveau code de douane en entente de publication par les autorités compétentes.
En plus, M. Julcène Édouard a affirmé que ces décisions visent à rendre la douane plus efficace dans la réalisation de ses missions.
La Célébration de la Journée Internationale des Douanes est l’occasion pour la nouvelle Direction Générale de l’AGD de rappeler sa détermination à améliorer le service public au niveau de tous les bureaux de douanes; réduire les délais de traitement des déclarations et accroître la célérité du dédouanement des marchandises ; et accélérer la réforme douanière pour répondre aux besoins des usagers en douanes et en même temps de dégager des recettes publiques significatives en soutien aux besoins du Développement d’Haïti.
La Floride et d’autres États ont décidé de poursuivre le gouvernement fédéral pour le programme de libération conditionnelle pour les Cubains, les Haïtiens, les Nicaraguayens et les Vénézuéliens. Le programme « Humanitarian Parole » a été annoncé par le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, et le président Joe Biden, entre le jeudi 5 et vendredi 6 janvier 2023.
Si ce programme est une bénédiction venue du ciel pour plus d’un, ce n’est pas le cas pour certains États (states) des États-Unis d’Amérique. En effet, la Floride a poursuivi, le mardi 24 janvier, le Département de la sécurité intérieure et ses dirigeants pour ce programme de libération conditionnelle humanitaire mis en place par l’administration Biden en espérant qu’il réduira la migration irrégulière en provenance de Cuba, d’Haïti, du Venezuela et du Nicaragua.
Pour ces États, il s’agit d’une violation de la loi fédérale sur l’immigration et d’un excès du pouvoir exécutif. “ Les États demandeurs font face à des préjudices substantiels et irréparables résultant de l’abus du Département et de son autorité de libération conditionnelle, qui permet potentiellement à des centaines de milliers d’étrangers supplémentaires d’entrer dans chacun de leurs territoires déjà submergés « , indique le procès, qui a été déposé par les gouvernements de 20 états.
La contestation judiciaire du programme de libération conditionnelle survient alors que le sud de la Floride et les Florida Keys connaissent une augmentation significative des débarquements de migrants, en particulier de Cubains, rapporte Miami Herald. Récemment, soit dimanche, les garde-côtes américains ont intercepté un bateau avec près de 400 Haïtiens près des Bahamas.
Position des élus républicains
Plusieurs États dirigés par les républicains sont impliqués dans le procès, déposé devant un tribunal fédéral du Texas. Ces derniers soutiennent que la sécurité intérieure, qui supervise les agences d’immigration américaines, a effectivement contourné le Congrès et créé un programme « de visas de facto » sans l’approbation législative. Ils affirment également que le programme va au-delà des circonstances limitées dans lesquelles la sécurité intérieure est autorisée à recourir à la libération conditionnelle humanitaire en vertu de la loi fédérale.
Les États qui poursuivent sont le Texas, l’Alabama, l’Alaska, l’Arkansas, la Floride, l’Idaho, l’Iowa, le Kansas, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, le Missouri, le Montana, le Nebraska, l’Ohio, la Caroline du Sud, le Tennessee, l’Utah, la Virginie-Occidentale et le Wyoming.
Le procès fait valoir que dans le cas de la Floride, l’État sera lésé, car cela coûte à l’État des millions de dollars et des « ressources importantes de l’État » telles que l’éducation publique, les soins de santé, les services aux victimes de violence domestique et les établissements correctionnels. » La présence de ces étrangers illégaux en Floride viole l’intérêt quasi souverain de l’État dans son territoire et le bien-être de ses citoyens « , mentionne le procès. » La nouvelle solution de Biden à sa crise qu’il a lui-même créée à la frontière est de permettre aux immigrants illégaux de se rendre directement à l’intérieur du pays sans traverser la frontière sud en violation directe de la loi fédérale « , a déclaré le procureur général de Floride, Ashley Moody, dans un communiqué.
Les accusés dans le cadre ce procès sont le secrétaire du Département de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas ; Ur Jaddou, directeur des services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis ; le commissaire par intérim des douanes et de la protection des frontières, Troy Miller et Tae Johnson, directeur de l’immigration et des douanes.
À mentionner que le Département de la sécurité intérieure a fait valoir que le programme est un moyen de mettre de l’ordre sur la frontière où un système d’immigration défaillant prend pied. Ledit programme permettra de réduire l’utilisation de routes migratoires dangereuses telles que le détroit de Floride et le Darien Gap, les indisciplinés no man’s land à la frontière Panama-Colombie. Grâce à ce programme, jusqu’à 30 000 personnes par mois en provenance du Venezuela, du Nicaragua, d’Haïti et de Cuba peuvent entrer aux États-Unis dans le cadre de cette initiative.
À rappeler que ce nouveau processus de libération conditionnelle mis en place pour les Vénézuéliens, les Cubains, les Haïtiens et les Nicaraguayens permet aux ressortissants de ces pays de demander une libération conditionnelle humanitaire pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans. Les migrants peuvent être autorisés à vivre et à travailler aux États-Unis tant qu’ils passent des contrôles médicaux et des antécédents, qu’ils ont un sponsor financier dans le pays pour appliquer pour eux et qu’ils paient leur billet d’avion.
Le secrétaire exécutif de l’Église Episcopale d’Haïti, Frantz Cole, a comparu ce mardi 24 janvier au cabinet d’instruction ainsi que le comptable Jean Jules et le messager Saint-Germain Mamion, dans le cadre de l’enquête relative au débarquement à la douane de Port-au-Prince d’un conteneur, au nom de ladite église, rempli d’armes et de munitions.
Dans le cadre de ce dossier, l’église épiscopale d’Haïti est représentée par le cabinet Léger de l’ancien commissaire Jean Danton Léger et celui de Peguy Jean. “ Ces cabinets ont été constitués pour assurer la défense du Père Frantz Cole, du comptable Jean Jules et de Saint Germain Mamion, messager au sein de l’église ”, a indiqué Me Peguy Jean.
Selon l’avocat qui s’adressait aux journalistes, l’instruction s’est bien déroulée et le magistrat instructeur Martel Jean Claude a bien assuré. “ C’est un professionnel, nous saluons son professionnalisme dans la gestion du dossier “, dit le défenseur de l’église, affirmant que ses clients ont répondu à toutes les questions du juge.
Notons que les responsables de l’institution religieuse ont décliné toutes implications dans le cadre de ce dossier, hormis que leur nom est inscrit en grandes lettres sur les papiers de commandes et de livraisons, franchise incluse. Toujours dans le cadre de cette affaire, la DCPJ a procédé durant le week-end à l’arrestation de Rubens Vilmont. Il était recherché par la Police Nationale pour Trafic d’armes et de munitions, contrebande, évasion et fraude fiscale, abus de confiance, enrichissement illicite, blanchiment des avoirs, associations de malfaiteurs.
Les gangs armés continuent de dicter leur loi. L’ancien ministre de l’Éducation nationale et historien Pierre Buteau a été enlevé ce mardi matin chez lui à Thomassin 32 par des individus armés non identifiés, a rapporté la radio Métropole.
En effet, aucun autre détail n’a été révélé concernant l’enlèvement. En plein direct sur la radio Métropole, le journaliste Wendell Théodore a confirmé la nouvelle et lancé un SOS à la police nationale d’Haïti presque à genoux face à la puissance des groupes armés.
Pierre Buteau est le président de la Société Haïtienne d’histoire. Ancien ministre de l’Éducation nationale, il intervient souvent dans les médias sur les sujets sociopolitiques du pays. Aussi, le professeur Bureau a publié une dizaine d’ouvrages sur la désocialisation, la révolution haïtienne entre autres.
Né le 28 avril 1949, l’éminent professeur obtient son baccalauréat en 1970. Après avoir terminé ses études classiques, il a intégré l’université d’Etat d’Haïti et a étudié les relations internationales. Après l’obtention de son diplôme universitaire, il a fait une spécialisation en Histoire.
En 2004, après le départ de Jean Bertrand Aristide, il a été nommé ministre de l’Éducation nationale de la jeunesse et des sports sous le gouvernement de transition dirigé à l’époque par Boniface Alexandre comme président et Gérard Latortue, Premier ministre.
Nan yon konferans pou laprès ki bay jodi lendi 23 janvye 2023 a, estaf antrepriz « I&N Global Services » denonse mesye Milscent Patrick alyas Patrick Tèt Kale, daprè deklarasyon yo, ki ap sal imaj antrepriz la ak yon fo akizasyon l ap mache fè sou rezo sosyal yo. Vann fo viza pou plizyè peyi letranje tankou Meksik, Panama ak Repiblik Dominikèn, fè pati youn nan akizasyon Patrick Milscent yo. Toutfwa, Estaf la pote yon demanti pandan li ap klarifye kijan sa te pase.
Tout estaf la ki te prezan nan konferans pou laprès la estime se manti Patrick ap bay pou l ka jistifye move atitid li te genyen fas ak anplwaye yo epi lefèt li pa vle asepte antrepriz lan tire kòb pa li nan sèvis li te vini pran.
Celestin Daïna, asistant administrativ la eksplike » Patrick Milscent alyas Patrick Tèt Kale vini pran sevis aplikasyon viza tranzit panama avek viza dominiken. 8 novanm 2022, antrepriz lan resevwa 900 dola ameriken kòm premye vèsman pou viza tranzit panama. 14 novanm 2022, antrepriz lan resevwa dezyèm vèsman sou kont inibank li ki se 1700 dola ameriken. Se nou ki arive fè tout dokiman pou Patrick Milscent, kote li te bay original paspò li epi 2 bout foto idantite. Nou te responsab pou n te fè tranzisyon kat pou li, itinerè, rezèvasyon otèl epi ranpli fòm. Malgré delè nou te ba li, li patka tann li, misye te deside anile dosye a ki te ankou » .
Antrepriz I&N Global Services ki chita kò l nan delmas 77 te asepte anile dosye Patrick Milscent an a kondisyon l ap touche frè sèvis li te komanse bay. Byenke 1 janvye 2023 Patrick te siyen pou yo ka ranbouse yon montan kise 1800 dola, li te estime li pat jwenn sèvis li te espere a, li pa dakò pou antrepriz lan touche frè sèvis yo.
« M ap telman avili nou sou rezo sosyal » se deklarasyon Patrick Milscent fè pou l jistifye zak malonèt li te fin komèt aprè li te fin fè kont dega epi joure anplwaye yo, toujou sa antrepriz la fè konnen.
Aprè kèk jou, plizyè manm nan estaf la te kòmanse jwenn menas kote yo menase yo yap boule lokal la ak tout moun ki ladan yo.
Akizasyon Patrick Milscent fè sou rezo sosyal yo lakòz plizyè moun pèdi konfyans yo nan kalite sèvis antrepriz la ap bay popilasyon an menm si poko gen moun ki deside pa pran sèvis ankò.
La dégradation des conditions de vie dans le pays affecte presque tout le monde, du moins, tous ceux et toutes celles qui chérissent des objectifs, qui se fixent des marches à suivre jusqu’au sommet, entre autres. En dépit de tout, des jeunes se sacrifient en utilisant les faibles moyens à leur disposition pour venir en aide aux autres. La sensibilité suscite en effet la prise de certains engagements. Partons à la découverte de l’activiste Eberline Nicolas.
Un simple regard pouvait tout déduire. Elle sait capter l’attention avec son sourire d’ange. Il est difficile de ne pas contempler ses tresses bien entrelacées, de ne pas fixer ses yeux bien gardés par des lunettes.
Eberline Nicolas, FEMME à la peau d’ébène, a vu le jour le 14 janvier 1994 à Saint-Louis du Nord, département du Nord-ouest du pays. Après ses études classiques, elle s’est orientée vers les sciences de la communication et des relations publiques à l’Université Épiscopale d’Haïti.
Ayant bouclé ses (4) quatre années d’études, la native du Grand Nord exerce, depuis 2017, le métier de journaliste et actuellement elle écrit pour l’agence internationale Agora francophone. Eberline est une femme bosseuse, indépendante et passionnée qui garde des souvenirs à faire méditer depuis son enfance puisqu’elle a dû grandir sans sa mère qui a laissé le pays à la recherche d’un mieux-vivre pour ses 6 enfants. Du coup, elle a été élevée par deux tantes dont l’une, dit elle, « a toujours pris soin d’elle » tandis que l’autre faisait tout le contraire. “ Sans le savoir, c’est elle qui m’a fait le plus grand bien. Elle m’a fait être tenace et persévérante dans mes rêves. Je n’avais pas droit à l’erreur ”, scande celle qui détient une licence en Sciences Humaines : Métiers de l’information et de la presse à l’Université de Lille.
Fondatrice de l’Association Bouquets d’Espoir
La journaliste a fondé le 11 octobre 2019 l’Association Bouquets d’Espoir (ASBES). C’est avec son salaire qu’elle contribue financièrement à la réalisation de quelques projets de ladite association humanitaire qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des enfants.
“ Comme domaines d’intervention, l’ASBES implique dans l’éducation, la santé, la culture, la nutrition et l’environnement. Nous intervenons auprès des familles, des responsables d’établissements scolaires et des orphelinats dans le but de mieux apporter une réponse aux difficultés auxquelles confrontent les enfants ”, détaille la professionnelle de la communication.
De ses récentes interventions, on peut citer l’aide apportée aux enfants victimes de conflits armés, les cas des enfants de la commune de Cité Soleil qui ont été déplacés dans des établissements à Delmas l’an dernier. Il est à noter que Bouquets d’Espoir était l’une des rares organisations locales à apporter son aide à plus d’une centaine de ces enfants.
L’idée de fonder cette association lui vient des traitements qu’on inflige à certains enfants, par exemple, ceux qui sont en domesticité ou ceux qui sont maltraités dans leur famille et autres, sans oublier l’extrême pauvreté des familles dans lesquelles ils grandissent, qui font que ces derniers ne sont pas scolarisés, ne bénéficient pas de soins de santé lorsqu’ils tombent malade, etc., nous dit celle qui se décrit comme une dure à cuire. “Face à ces problèmes, je voulais créer une structure dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration du quotidien de ces enfants grâce à l’éducation et la culture”, avance la récipiendaire du Prix Femme Dofen 2021.
La présidente de Bouquets d’Espoir pense qu’elle est sur de bonnes voies pour atteindre les objectifs fixés avec l’association. “ En trois ans, nous avons multiplié nos projets dans plusieurs communes du pays telles que Delmas, Port-au-Prince et Gros-Morne. Nous avons pu toucher des milliers d’enfants à travers des projets éducatifs, artistiques et de santé, ” a confié celle qui a représenté Haïti au plus grand sommet de jeunes en Espagne, Global Youth Leadership forum, en 2022.
Tout sans subvention des institutions, mais l’humain au cœur
La charité bien ordonnée commence par soi-même, dit le dicton. Madame Nicolas l’applique à fond. Elle est la première à faire sa donation lorsqu’il s’agit de financer un projet. “ Je pense qu’ être une leader, c’est savoir montrer l’exemple. Si j’invite les gens à supporter nos initiatives et que moi, je ne le fais pas, cela voudrait dire que je n’y crois pas. Donc, ça ne marchera pas. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce à des centaines de gens, 99 % haïtiens-nes qui contribuent à l’avancement de notre travail. L’humain est donc au cœur de l’ASBES ”, explique-t-elle.
Sa vie est faite de courage et d’amour. En effet, lors de notre riche entretien, elle a soutenu que la vie est parsemée d’inconvénients, mais grâce à des gens philanthropes qui croient en l’engagement de Bouquets d’Espoir pour apporter un soutien essentiel aux enfants les plus démunis d’Haïti, lui et son équipe arrivent à surmonter quelques obstacles qui sont d’ordres financiers pour la plupart.
“ Nous avons beaucoup de peines à trouver de financement pour nos projets. J’espère qu’à l’avenir que nos projets recevront des supports à la fois techniques et financiers “, lâche Eberline, rappelant qu’ASBES a lancé, il y a de cela une semaine, une campagne de collecte de dons afin de répondre aux besoins de l’association qui a tout un staff : Marie Françoise Louis, vice-présidente, Marie Esthere Coquillon, responsable logistique, Kenny Laguerre, responsable des affaires culturelles, entre autres ainsi qu’une dizaine de bénévoles.
Face aux adversités, elle ne compte pas baisser les bras. “ Le travail ne fait que commencer. Il y a tellement de besoins en Haïti. Des enfants meurent de malnutrition, victimes de violence de toute sorte… Croire qu’on a déjà fait assez serait une très grande erreur ”a-t-elle assuré. Peut-on réellement parler de satisfaction? Je pense que ça n’arrivera jamais. Une chose est certaine. Moi et mon équipe ne sommes pas prêtes d’arrêter ”, a renchéri la responsable.
Et, son niveau d’acharnement se résume au fait que militer pour le droit des enfants est une « guerre choisie ». « Je trouve ce combat juste, je demande à ce que chaque enfant puisse grandir en ayant un toit sur leur tête, soit scolarisé dans de bonnes écoles et grandir dans la paix et dans la sécurité “, a-t-elle souligné.
L’ASBES qui apporte son soutien aux différents groupes d’enfants tels que ceux qui sont dans les orphelinats, les centres d’accueil, les quartiers populeux de la capitale, les provinces, et même les enfants dits de familles aisés. Elle déclare qu’elle n’oublie pas les enfants de rues, mais qu’elle réfléchit à un plan à l’avenir pouvant aider à sortir quelques de ces enfants dans la rue.
Pour la célébration de la première décennie de l’association, l’équipe a un très grand rêve. “ Je voudrais assister à l’inauguration de notre premier Centre culturel et d’apprentissage dans la localité de Corail, à Gros-Morne. Le rêve commence déjà à prendre forme dans la mesure où nous avons déjà le terrain et collecté plus de 2000 ouvrages. À part l’aspect financier, l’insécurité est un autre blocage”, dit-elle l’air désabusé.
L’ancienne collaboratrice de LoopHaïti nous a confié que parfois ça arrive que le découragement lui saisisse mais jamais le désespoir, pour elle, il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Eberline Nicolas, amicale, n’est pas mariée ni fiancée. Comme loisirs, elle regarde le cinéma, entend de la musique et fait des poteries céramiques.
Les jours du nouvel an s’annoncent difficiles pour le peuple haïtien, surtout, sur le plan sécuritaire avec la montée des actes de banditisme un peu partout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. En l’espace de dix jours, pas moins de huit policiers sont déjà tués, par des bandits armés, au niveau de Port-au-Prince et de Pétion-Ville, a confié, ce samedi, le coordonnateur du Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA), Lionel Lazarre à la rédaction de Passion Info Plus.
Le 10 janvier dernier, alors qu’ils réalisaient un contrôle de routine au niveau de Carrefour-Feuilles, deux policiers ont été assassinés par des hommes armés, circulant à bord d’un véhicule de couleur noire. Il s’agit de Dempsey Denis, 32 ans, agent I, issu de la 27e promotion et Jean Daddy Prévilus, agent I de la 31e promotion. Soulignons que deux membres de la population civile ont été tués lors de cette attaque criminelle.
Sept (7) jours après, au niveau du bicentenaire, Port-au-Prince, une patrouille policière a été attaquée par des individus armés. Dudley Lafond, 25e promotion de la Police Nationale d’Haïti, a été tué lors de cette attaque meurtrière, et les bandits ont emporté son cadavre. Jonathan Jolicoeur, un autre agent, issu de la 27e promotion, qui se trouvait dans le véhicule de la PNH, en est sorti blessé. Cet acte serait l’œuvre des hommes du gang 5 segond » dirigé par le nommé Izo.
Trois (3) jours après, soit le vendredi 20 janvier, des hommes armés de Vitehomme Innocent ont tué (4) quatre policiers au niveau de Pétion-Ville lors d’une embuscade. Les assassinés sont Gérald Octinal, 30e promotion, Duckens Cejuste, 24e promotion et Luc Eliezer, 20e promotion, et l’autre agent, grièvement blessé, a rendu son dernier souffle dans un centre hospitalier. Un cinquième est porté disparu.
En dépit de cette série d’attaques, contre des forces de l’ordre, le haut commandement de ne s’est toujours pas prononcé. Si la PNH qui devait protéger et servir la population n’est pas épargnée, qu’en est-il de la population civile qui est livrée à elle-même ?
L’homme le plus rapide du monde, Usain Bolt a été victime d’une fraude qui pourrait le ruiner s’il ne récupère pas son argent à temps. Selon le média français BFMTV, le Jamaïcain de 36 ans a placé dans une société d’investissement privée jamaïcaine, la somme de 12. 8 millions de dollars, qui par magie, s’est volatilisée. Néanmoins, Usain Bolt a eu le temps d’alerter la commission des services financiers de Jamaïque et la société privée Stocks and Securities Limited ( SSL) a été mise sous surveillance.
Une perte colossale pour Usain Bolt qui se retrouve avec seulement 12 milles dollars sur son compte et qui prévoyait d’être un retraité super riche. Une situation désastreuse qui afflige le sportif. En attente de nouveaux éléments de l’enquête, il n’a pas hésité à mettre un ultimatum à la SSL, l’entreprise en question a jusqu’au 26 janvier pour restituer la somme disparue sinon Usain Bolt portera plainte pour » négligence ».
L’entreprise privée Stocks and Securities Limited (SSL) en Jamaïque a été constituée en 1973 et leurs activités commerciales ont commencé en 1977 principalement en tant que maison de courtage. Cette entreprise se concentre uniquement sur la gestion de l’argent et sur la création de la sécurité financière et de l’indépendance des Jamaïcains et de leurs familles comprenant leurs revenus, leurs dépenses, leurs risques et leurs objectifs financiers dans la vie. Apparemment, la société aurait été victime d’une fraude à grande échelle, ce qui explique la disparition du fonds déposé par le plus grand sportif jamaïcain.
Usain Bolt a pris sa retraite en 2017 après avoir passé une décennie à dominer le monde des sprints entre 2004 et 2017. Il a remporté huit médailles olympiques. Toutefois, sa fortune n’a pas seulement eu lieu grâce à ses performances, son contrat avec Puma lui avait généré de bons revenus aussi. Actuellement, il espère se faire rembourser son argent durement gagné.
Des bandits armés ont encore fait du tort à la PNH. Plusieurs policiers ont, en effet, été tués ce vendredi 20 janvier à la suite d’une attaque pérpétrée par des bandits armés, au niveau de la commune de Pétion-Ville, plus précisément dans les localités de Gros Jan, Doco et Métivier.
Ces localités de la commune de Pétion-Ville ont subi les assauts des bandits apparentés au gang de Vitelhomme Innocent.
Suite à une embuscade préparée par ces derniers, plusieurs policiers sont tombés sur le champ de bataille au cours de la journée de ce vendredi 20 janvier.
Aucun bilan officiel n’est encore communiqué. Selon des informations parvenues à la rédaction de Passion Info Plus, au moins (3) trois policiers répondant de Octinal Gérald issu de la 30e promotion de la PNH, Luc Eliezer (20e), Cejuste Duckens (24e) ont été tués. Quant à Staniclas Wikern, 23e promotion, il est porté disparu et un cinquième agent a été grièvement blessé.
Lors de ce festival, les caïds ont tué aussi un chauffeur de camion et d’autres résidents qui ont eu la malchance de se retrouver sur leur passage.
Cette situation a créé, cet après-midi, une grosse tension dans ladit3 commune où les agents de l’ordre, révoltés de l’exécution de leurs frères d’armes, ont tiré dans toutes les directions. La situation a été tout aussi tendue au sein du commissariat.
Les bandits armés continuent de régner en maître et seigneur dans le pays, sous les yeux aveuglés des autorités haïtiennes. La liste des policiers victimes du grand banditisme pour ce début d’année commence à s’agrandir.
La Direction Générale de l’Administration Générale des Douanes (AGD) a demandé, dans une lettre en date du mercredi 18 janvier 2023, aux importateurs, commissionnaires en douane agréés, transporteurs et leurs représentants de fournir une adresse électronique fonctionnelle dans toutes les correspondances qu’ils adressent à l’institution.
En effet, l’institution étatique exige à ces derniers de disposer d’une adresse électronique qui est tout à fait fonctionnelle, en l’occurrence une adresse courrielle ou e-mail, ce, dans le but d’améliorer leur collaboration.
Cette disposition s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la communication « douane-entreprise » et vise notamment à permettre aux services douaniers d’améliorer les délais de réponse aux correspondances reçues, lit-on dans ladite lettre portant la signature de Julcène EDOUARD, Directeur Général de l’AGD.
Le gouvernement d’Ariel Henry a publié ce mercredi 18 janvier 2023, dans le journal officiel de la République, Le Moniteur, l’arrêté nommant les membres du Haut Conseil de Transition (HCT). Ce Conseil, crée par le Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes du 21 décembre 2022, est composé de trois (3) membres issus notamment du Secteur des affaires, secteur Social et du Secteur Politique. Monsieur Laurent SAINT CYR, désigné par le Secteur des affaires en Haiti, Monsieur Calixte FLEURIDOR, choisi par le Secteur Social, Madame Mirlande HYPPOLITE MANIGAT, choisie par le Secteur Politique. Cette dernière est sans nul doute, la figure de proue de ce nouvel essaie du Docteur Ariel Henry qui a présenté 2023 comme l’année électorale. En effet, Mirlande H. Manigat, 82 ans, est une femme politique haïtienne native de Miragoâne et est considérée comme l’une des intellectuelles en réserve de la République.
Diplômée en sciences sociales, Mirlande Manigat est titulaire d’un doctorat en science politique à la Sorbonne. Elle a eu une carrière valable dans l’enseignement supérieur, notamment comme professeur constitutionnaliste à l’université Simón Bolívar de Caracas à partir de 1978.
Revenue d’exil avec son époux Leslie Manigat, après la chute de Duvalier en 1986, elle a été élue sénatrice deux ans plus tard. Elle a été brièvement « Première dame d’Haïti » quand son mari était président de la République du 7 février au 20 juin 1988, avant d’être renversé par les forces militaires haitiennes.
Elle a pu se tailler une place dans l’histoire du pays en 2010 lors de l’élection présidentielle comme candidate du parti Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP). Arrivée en tête lors du premier tour de ces élections présidentielles avec 31,37 % des voix, devant Michel Joseph Martelly, elle a été battue au second tour par ce dernier, candidat de la structure politique dénommée « Repons Peyizan, » qui a remporté le scrutin le 20 mars 2011.
Calixte Fleuridor est, pour sa part, un pasteur protestant. Depuis le 26 juillet 2019, il est le président de la Fédération Prostestante d’Haïti (FPH). Certains serviteurs et Edouard Paultre, ancien secrétaire général de ladite fédération, se sont ouvertement opposés à sa participation au sein du HCT, ce qui n’a nullement ébranlé l’homme de Dieu.
Laurent Saint Cyr est un entrepreneur. Représentant de l’élite économique au sein de ce conseil, il est le Directeur Administratif de la compagnie Assurances Santé et Vie (Alternative Insurance Company S.A.) Il a des expériences en planification stratégique approfondie et gestion des coûts, en plus, des expériences de travail et liens avec l’ensemble des industries dans le secteur privé Haïtien. Il a passé 7 années d’expérience dans le domaine de l’assurance Diplôme en Administration des Affaires (Université Quisqueya – Haiti), plus Cursus de Formation Assurance (Institut de Formation de la Profession de l’Assurance – France). Il a reçu des formations en Évaluation de Risques et Gestion des Sinistres en assurance santé; vie (Insurance Association of the Caribbean). Laurent Saint Cyr est également le patron de la Chambre de Commerce de l’Ouest.
Publication dans Le Moniteur
Selon ce qu’on peut lire dans l’arrêté publié dans Le Moniteur, cet organe dénommé « Haut Conseil de la Transition (HCT) » a pour objectif de favoriser le dialogue national dans la recherche d’un consensus sur les jalons à poser pour signifier les lignes de rupture d’avec les mauvaises pratiques et sur les grands chantiers de la période de transition, notamment en matière de sécurité publique, de Constitution et d’élections, de réformes économiques, de justice et d’État de droit, de sécurité sociale et alimentaire.
En plus, l’arrêté précise que le HCT est appelé à œuvrer en étroite collaboration avec le Gouvernement et qu’il a pour attributions de :
a) s’assurer de la crédibilité et de l’intégrité des élections en participant au choix des membres du Conseil Électoral Provisoire et en organisant des évaluations d’étape assorties de recommandations pour la performance du processus électoral ;
b) choisir le Comité d’experts en charge de la révision de la Constitution ;
c) coordonner un dialogue politique de haut niveau afin d’élargir la base du consensus entre les principaux acteurs politiques, sociaux et économiques du pays, sur la base d’un programme de (i) sécurité (ii) de réforme politique, constitutionnelle et électorale (iii) de bonne gouvernance et (iv) de mesures économiques et sociales ;
d) coopérer avec le Premier ministre et le Conseil des ministres pour définir une feuille de route comportant des étapes et des délais précis et mettre en œuvre un plan d’action stratégique pour la période de transition ;
e) participer à la reconstitution de la Cour de cassation;
f) participer aux remaniements ministériels, aux changements dans les hautes directions de l’Administration publique et aux réformes dans la diplomatie haïtienne ;
g) inspirer et s’assurer des réformes économiques, notamment en matière de recettes de l’État, de politiques fiscale et monétaire ;
h) veiller à la mise en place et à l’exécution d’un plan global de sécurité publique ;
i) identifier et proposer des réformes en matière de droits humains et de renforcement de l’État de droit ;
j) identifier et proposer des réformes visant la sécurité sociale et alimentaire ;
Les membres du HCT ne peuvent pas être ordonnateurs ni comptables de deniers publics, indique l’arrêté, toutefois, sur le rapport du PM Ariel Henry, l’État met à la disposition du Conseil les moyens nécessaires à l’exercice de ses attributions prévues par le Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes du 21 décembre 2022.Et les membres du HCT ne sont ni en droit ni en fait ordonnateurs ou comptables de deniers publics. De ce fait, à la fin de leur prestation pendant la transition, leurs biens ne seront, en aucun cas, grevés d’une hypothèque légale et ils ne sont pas assujettis à l’obtention de la décharge.
Ces derniers rentreront en fonction le vendredi 20 Janvier prochain et occuperont les anciens locaux de la Cour Supérieur des Comptes à l’Avenue Christophe,a révélé une source de confiance à la rédaction.
C’est la fin d’une longue vie très remarquable sur terre. En plein sommeil, la Française sœur André est décédée dans la nuit de lundi au mardi 17 janvier 2023 à l’âge de 118 ans dans sa maison de retraite de Toulon, au Sud de la France, a annoncé son porte-parole.
La religieuse sœur André, née Lucile Randon le 11 février 1904 à Alès « est décédée à 2 h du matin. Il y a une grande tristesse, mais elle le voulait, c’était son désir de rejoindre son frère adoré. Pour elle, c’est une libération », a expliqué David Tavella, chargé de la communication à l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées, dépendante Sainte-Catherine-Labouré où elle résidait, ont rapporté plusieurs médias français.
Depuis la mort de la Japonaise Kane Tanaka à l’âge de 119 ans, Sœur André était considérée comme la personne la plus âgée encore en vie sur terre alors qu’elle était à un mois de souffler une nouvelle bougie.
Selon la presse française, aucun organisme officiel n’attribue ces titres de doyen ou doyenne, mais les spécialistes disent que la religieuse était jusqu’à présent la personne la plus âgée, vivante dont l’état civil avait été vérifié.
D’ailleurs, le livre Guinness des records avait, lui aussi, acté ce record le 25 avril dernier après le décès de la doyenne japonaise.
Aveugle et clouée sur une chaise roulante, la sœur André disait avoir une longue expérience de travail. Elle a même regretté de ne plus pouvoir vaquer à activités habituelles à cause d’absence de ses capacités physiques.
« On dit que le travail tue, moi, c’est le travail qui m’a fait vivre, j’ai travaillé jusqu’à 108 ans », a-t-elle raconté l’année dernière.
Jusqu’à présent, personne n’a encore égalé le grand record du monde, celui de Jeanne Calment, morte à 122 ans à Arles en 1997. Son état civil a été vérifié comme personne ayant vécu le plus longtemps dans l’histoire de l’humanité.
Crédit photo : NICOLAS TUCAT/AFP/ Sœur André en février 2021, à la veille de son 117e anniversaire.
L’ancien ministre de la Justice du gouvernement d’Ariel Henry, Berto Dorcé, a été ce mardi 17 janvier par devant le cabinet d’instruction au bureau du magistrat Walter Wesser Voltaire qui mène l’enquête relative au débarquement de la cargaison d’armes et de munitions à Port-de-Paix. Après son audition, l’ex-garde des Sceaux de la République a placé quelques mots au micro des journalistes et a profité de réagir sur la question concernant les sanctions canadiennes prises à son encontre.
Me Berto Dorcé a qualifié, sans langue de bois, les sanctions du Canada à son encontre de « décision politique », pensant que les responsables canadiens et américains ont été mal informés ou avoir reçu des rapports erronés. À ce fait, l’ancien homme fort du MJSP reste en attente d’une décision judiciaire et espère se défendre convenablement.
À la question, s’il est inquiet, il a répondu non. Toutefois, la décision a des impacts puisqu’il avait l’habitude d’aller voir son médecin souvent et aujourd’hui, il est empêché, se lamente l’ancien commis de l’administration publique haïtienne.
L’homme qui dit avoir toujours agi honnêtement affirme en cas où sa culpabilité a été révélée, ce sera de bonne guerre si on trace l’exemple sur lui.
« Je suis un serviteur de la République. J’ai dû laisser des activités économiques énormes parce que je voulais servir. Sans vous mentir, ce service m’a détruit. Et cela, je ne le voulais pas et personne ne peut prouver mes fautes » rassure Me Berto Dorcé.
Par ailleurs, l’homme de loi a assuré que durant les 12 mois passés à la tête du MJSP, il n’a rien laissé de négatif derrière lui. Il n’a arrêté aucun opposant et personne n’a été assassinée suite à la volonté du gouvernement, a-t-il indiqué.
Ensuite, Me Berto Dorcé a affirmé qu’il a été au bureau du juge instructeur pour donner des informations supplémentaires sur le dossier de Port-de-Paix puisqu’il était ministre au moment des faits. Étant témoin, il renouvelle sa volonté à contribuer pour permettre à Haïti d’avoir un système judiciaire fort et fiable.
Fritznel Richard est le nom d’un ressortissant d’origine haïtienne dont le corps a été retrouvé près de la frontière canado-américaine début janvier. Sa mort crée beaucoup de polémiques puisque, selon la communauté haïtienne au Canada, elle aurait pu être évitée.
La communauté là-bas a organisé une cérémonie en mémoire de la victime. En effet, entre émotion et revendications, quelques dizaines de personnes, notamment des membres de la communauté haïtienne, se sont réunies à Montréal hier dimanche pour souligner la mort de Fritznel Richard, retrouvé sans vie le 4 janvier dernier.
Son décès a eu lieu au moment où il tentait de rejoindre sa femme et son enfant, préalablement retournés aux États-Unis, après environ un an passé au Québec.
L’Haïtien, 44 ans, avait tenté de franchir la frontière en direction des États-Unis, le 23 décembre dernier. La Montérégie, comme le reste du Québec, était alors frappée par une tempête hivernale. “ S’il passait par la forêt, c’était pour ne pas attirer l’attention de la police ”, a affirmé sa femme, Guenda Filius, à La Presse. Auparavant porté disparu, son corps a été retrouvé le 4 janvier, et les autorités policières ont confirmé qu’il était mort d’hypothermie.
Les organisateurs de la cérémonie ont profité de cet énième cas pour dénoncer le manque de considération des autorités canadiennes envers les personnes sans-papiers. “ C’était un désespoir causé par les délais administratifs, il n’avait plus d’espoir. Il ne pouvait pas non plus travailler en raison des délais de permis de travail. Tout ceci, en plus du stress et de la séparation avec sa femme, l’a convaincu de retourner avec sa famille ”, raconte, en entrevue avec La Presse Canadienne, Hady Anne, porte-parole de Solidarité sans frontières.
“ Le Canada doit écouter les organisations qui travaillent sur le terrain. En écoutant les cris du cœur des migrants, on peut éviter des situations pareilles. Si on autorisait les gens à venir au poste-frontière pour faire leur demande d’asile, on n’en serait pas là ”, avance aussi Hady Anne, soutenant que les délais de traitement des demandes d’immigration sont désormais très longs. “ Comment peut-on vivre à Montréal avec 600 $ par mois ? Les gens veulent travailler, et les permis de travail prennent de six à neuf mois, parfois même un an avant d’être octroyés ”, ajoute le porte-parole.
C’est la difficulté à se trouver un emploi qui a poussé M. Richard à retourner aux États-Unis, malgré le danger, a confirmé Richardson Charles Alida, une connaissance de Fritznel Richard. “ Il cherchait du travail, il voulait travailler, mais c’était si difficile “ , confie l’ami du défunt.
À mentionner que selon les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), plus de 23 000 personnes sont entrées au Canada par le désormais célèbre chemin Roxham entre janvier et août 2022. La situation de survie qu’il y a en Haïti pousse les citoyens à laisser leur patrie en grande quantité et dans n’importe quelle condition, Dieu seul sait le nombre de migrants Haïtiens qui perd la vie au jour le jour dans le monde entier à la recherche d’une vie meilleure à le prix qu’il faut.
Les contaminations liées aux COVID-19 remontent à la hausse en Chine depuis que les autorités chinoises ont mis fin aux restrictions sanitaires, il y a un mois. En effet, la Chine a annoncé ce samedi le décès d’au moins 60 000 personnes liés à la pandémie. Selon Jiao Yahui, une responsable des autorités sanitaires, » un total de 59.938 de personnes sont mortes entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023″, a rapporté BFMTV.
Cette recrudescence inattendue inquiète les autorités sanitaires en Chine qui se voient peut-être obliger de reconfiner très bientôt la population chinoise. Depuis la levée des restrictions sanitaires mise en place il y a trois ans, les hôpitaux se sont retrouvés débordés et le nombre de personnes malades augmentent. Toutefois, la Chine s’est daignée de communiquer des données fiables à l’OMS bien avant de faire cette annonce.
Selon la responsable, »parmi ces décès, 5503 ont été causés directement par une insuffisance respiratoire liée à la COVID-19 et 54 435 décès sont dus à des maladies sous-jacentes associées à la COVID-19.
Cependant, malgré le nombre de décès dévoilé lors du bilan, celui-ci ne prend pas en compte des décès survenu hors du système d’hospitalier.
Sous l’effet de cette nouvelle annonce, plusieurs pays ont commencé à exiger de la part des voyageurs en provenance de la Chine, un test de dépistage au COVID-19 négatif.
« Je ne suis pas prêt à traverser la frontière de Martissant. Tenter une telle expérience m’intrigue beaucoup », clament plusieurs citoyens haïtiens à la question de s’aventurer sur la région sud du pays. Si plus d’un prétend que « le calme » est revenu dans plusieurs quartiers de l’entrée sud de la capitale de la République d’Haïti, la réalité est toute autre. Le journal Passion Info Plus a mis les pieds sur le terrain nonchalant pour vous apporter une topographie à la hauteur des observations et vous aider à comprendre de quoi il en est réellement.
7h50 AM, nous sommes dans l’environnement du stade Sylvio Cator. Billets de voyage en mains, les gens s’empressent pour prendre place à bord d’un bus d’une compagnie de la place, assurant le trajet Cayes/Port-au-Prince. Quelques instants plus tard, le chauffeur, un homme noir, svelte et un peu âgé, tourne le volant pour des premières manœuvres. Ce dernier ne s’est pas attardé pour tourner l’engin, évitant la voie qui mène à Portail Léogane. Surpris, j’observe attentivement en me disant : « bah on abandonne définitivement le théâtre national près du rivage de Bois de Chênes »
Route étroite et blocus en miniature, à 8 heures et 5 minutes, on arrive dans l’espace du marché de 5e Avenue où des petits(es) revendeurs-ses s’accommodent avec entre autres, l’eau stagnante, les poussières de charbon, les résidus d’aliments agricoles, qui créent un environnement insalubre et irrespirable. Sans trop tarder, on est arrivé en face de l’église catholique de Martissant. Déjà, le calme et un silence de cimetière règnent au sein du bus. Si je suis un héros derrière ma plume, ce n’était pas le cas dans ce lieu où j’ai eu une peur bleue qui me poussait à transpirer à grosses gouttes en dépit du climatiseur. Ma curiosité a fini par avoir gain de cause. Glissant un peu le rideau de la vitre, je voulais avoir une idée sur la quantité de gens qui se trouvait dans la rue. En effet, quelques hommes et femmes empruntent la voie à pied. Certains se sont rendus à l’église ce matin. Des chauffeurs de Moto-taxi bravaient aussi le danger pour transporter des passagers qui devaient continuer à vaquer à leurs activités. Un minibus assurant le trajet Fontamara/Portail Léogane, bondé de passagers, certains s’installent même au dessus, et de provisions tente de dépasser l’engin à bord duquel je me suis trouvé.
La paix règne, puisqu’à l’évidence je n’ai entendu aucune détonation. Mais, à chaque ruelle des maisonnettes menant à Village de Dieu et Cité de l’Eternel, il y a des jeunes au poste. Le véhicule est arrivé devant l’une des anciennes stations d’essence de la zone. Environ 4 jeunes, parmi eux, une fille, sont assis sur des chaises près de la rue, armes en mains. À la prochaine station de service, je suis stupéfait de voir deux enfants âgés entre 7 à 12 ans en train de vendre de l’alcool à bord d’une petite table et pas trop loin un jeune dans la vingtaine se tient debout avec son fusil d’assaut attaché à son cou. Le voyage se poursuit. A quelques mètres du marché de Fontamara, trois (3) jeunes font signe au chauffeur de s’arrêter. Deux d’entre eux détenaient des fusils d’assauts, tandis que l’autre portait une arme de pointe. Ce dernier s’est approché près du chauffeur, lui demandant si tout allait bien. Ce à quoi le chauffeur l’a rassuré. Ce fut, un court échange qui a pourtant pleinement suffit à paralyser tout le bus. Il n’y a plus d’odeurs nauséabondes au marché de Fontamara où à première vue j’ai pu constater une dizaine de personnes sur les lieux. Quelques réfrigérateurs se trouvent toujours au bord de la rue, mais il n’y a pas de poisson exposé, peut-être qu’il était trop tôt.
De l’autre côté de la rue, la réalité est plus tendue. Au niveau d’une partie de Fontamara, des hommes armés se sont installés presque sur la voie de la circulation. Selon certains témoignages, ce sont des soldats du chef de gang armé, Krisla. L’un d’entre eux est placé en avant, sur une chaise, son arme sur les genoux, avec une valise pour mettre l’argent des recettes récoltées des différents véhicules. Un peu plus près du sous-commissariat de Martissant, c’est le même cas de figure. Des jeunes entre 20 à 30 ans, fument et rigolent tout en étant armés jusqu’aux dents. Sur les lieux, la gent féminine est bel et bien présente. Ces jeunes affichent une attitude de quelqu’un qui n’a pratiquement rien à perdre.
L’environnement en larmes
Comment ne pas toucher à l’aspect environnemental qui est si pressant ? De l’église Sainte Bernadette au local des garde-côtes, le passage dure environ trente minutes. L’état de la chaussée en est l’une des principales raisons. La route est en très mauvais état. L’eau provenant des mornes de Gran Ravin et d’une partie de Martissant se mélange aux détritus et remblais pour former une boue considérable. Les espaces qui servaient de trottoirs sont désormais occupés par des épines de toutes sortes.
Le lieu ressemble quasiment à une zone de guerre. Les impacts de balles sur les murs sont considérables, portant à croire que cette partie du pays n’est pas habitée. L’environnement pleure pour sa dégradation inconcevable dans cet espace propice au tournage d’un film hollywoodien.
En même temps, le trajet continue. Haïti est vraiment en déclin. Les gens ne se sentent pas en sécurité même dans les environs des locaux des garde-côtes. Le pire, même, l’amiral Killick n’est pas en sécurité dans sa base située sur la route nationale numéro 2. Les passagers-ères retrouvent enfin leur souffle au niveau de la centrale électrique Simon Bolívar. Déjà, le voyage s’annonce profitable considérant que le Grand Sud essaye de se relever après les dommages du tremblement de terre du 14 août 2021.
Il est à noter que le droit de passage dans la VAR a un coût. Par exemple, les minibus (pap padap) ont l’obligation de payer un frais à chaque point de contrôle, selon une personne concernée, à chaque passage le montant s’élève à : 2 500 gourdes pour la bande à Izo, 2 500 gourdes pour celle de Ti Lapli et 3 500 pour celle de Krisla. De ce fait, les chauffeurs fixent le prix du trajet Cayes-Port-au-Prince à 1 500 gourdes par personne. Et, pour les compagnies de transport, le prix s’élève à 2 000 gourdes. Ces dernières ont, pour leur part, des enveloppes à remettre chaque week-end aux différents groupes armés. Le montant de cette enveloppe reste un secret bien gardé. En tout cas, si la première République noire libre du monde avait commis un crime odieux, elle en paye les conséquences considérablement.
La ministre des Affaires étrangères canadienne Mélanie Joly a annoncé, ce vendredi 13 janvier 2023, que le Canada impose des sanctions supplémentaires à des personnalités haïtiennes en vertu du règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti en réponse à des actes de corruption à grande échelle alimentant la crise qui sévit dans le pays.
En effet, ces dernières sanctions du gouvernement fédéral visent l’homme d’affaires et associé de l’ancien président Michel Martelly, Charles Saint-Rémy (dit Kiko), et l’ancien député Arnel Bélizaire. Les autorités canadiennes disent avoir des raisons de croire que ces personnes se servent de leur statut de membres en vue de l’élite en Haïti, pour protéger des gangs criminels armés et permettre leurs activités illégales, notamment par le trafic de drogues et d’autres actes de corruption.
Affaires Mondiales Canada soutient que les personnes sanctionnées doivent cesser de verser des fonds et de fournir des armes aux gangs criminels en Haïti.
À ce fait, les sanctions canadiennes leur imposent une interdiction sur les opérations, ce qui a pour effet de geler tout avoir qu’ils pourraient détenir au Canada. Ces personnes sont interdites de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Le gouvernement canadien rappelle que ces gangs et leurs partisans continuent de terroriser en toute impunité les populations vulnérables en Haïti et précipitent la crise humanitaire dans laquelle le pays est plongé, marquée notamment par la résurgence du choléra.
Les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes identifiées comme les responsables de la violence, y compris la violence sexuelle généralisée, et de l’instabilité en Haïti
« Le Canada poursuit sa lutte contre la corruption en Haïti en imposant davantage de sanctions contre les membres de l’élite qui soutiennent les gangs criminels faisant régner la terreur dans le pays. Le Canada poursuivra sa collaboration avec la communauté internationale pour soutenir le peuple haïtien afin qu’il puisse sortir de cette crise et rétablir la paix et la sécurité dans son pays “, déclare Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères canadiennes.
Rien n’est encore officiel si Lionel Messi, dont le contrat se termine en juin, va se prolonger jusqu’en 2024 avec le Paris Saint-Germain. Entre-temps, plusieurs d’autres clubs dont l’Al-Hilal, s’intéressent à l’attaquant argentin. Cette équipe saoudienne fait une offre pharaonique de 300 millions d’euros par saison pour faire venir la star.
Selon les informations révélées par Mundo deportivo relayées par footmercato, l’Arabie Saoudite semble être prête à tout pour faire venir le champion du monde au sein de son championnat local.
Le club Al-Hilal, rival d’Al-Nassr qui a récemment recruté Cristiano Ronaldo pour 200 millions par an, fait une offre dingue de 300 millions d’euros par saison à la Pulga.
Va-t-il refuser ou il prolongera avec le Paris Saint-Germain ? Nasser Al-Attiyah, cousin de l’Émir du Qatar et donc très proche du PSG, reste convaincu que le septuple ballon d’Or ne prolongera pas avec le Paris Saint-Germain et sa nouvelle destination serait l’Arabie Saoudite.
« Il est difficile pour Messi de revenir au Barça depuis le PSG. Le PSG a une économie très forte, il a un bon bilan et un plan très clair. D’après ce que je vois maintenant, également d’Al Nassr, qui a signé Cristiano Ronaldo avec un montant fou d’un million de dollars, je suis sûr que Messi, dans quelques mois, environ 3 ou 6 mois, un club en Arabie Saoudite signera également Messi. Vous allez voir. Et je peux vous dire quelle équipe : je suis sûr qu’il se rendra à Al-Hilal (…) Il ne reviendra pas au Barça. Il ira en Arabie saoudite. Il y a beaucoup d’argent ici et les joueurs cherchent un gros contrat.», a-t-il confié.
Après CR7, Messi s’exilera-t-il sur le sol arabe aussi pour clore le long challenge ? À rappeler que l’ancien barcelonais est nommé ambassadeur du tourisme saoudien depuis le printemps dernier. Ce qui montre déjà son lien avec l’Arabie Saoudite.
Des forces armées canadiennes sont arrivées en Haïti, ce mercredi 11 janvier 2023, selon ce qu’ont annoncé la ministre des Affaires étrangères du canada, Mélanie Joly et la ministre de la Défense nationale, Anita Anand. Ce, pour livrer des véhicules blindés achetés par le gouvernement haïtien.
« Le gouvernement du Canada a répondu à la demande d’appui faite par Haïti, tandis que la violence continue de s’intensifier dans le pays. Aujourd’hui, un avion militaire canadien est arrivé à Port-au-Prince pour transférer les véhicules blindés au directeur général de la Police Nationale d’Haïti », ont écrit les autorités canadiennes dans un communiqué.
Selon le document, ces véhicules blindés appuieront les efforts de la police nationale pour combattre la violence des gangs contre les citoyens haïtiens. « Cette violence entrave la prestation de services essentiels et l’acheminement d’aide humanitaire », ont écrit les autorités canadiennes.
C’est la deuxième fois que le Canada a livré à Haïti des Véhicules blindés. En octobre 2022, environ trois véhicules blindés ont été acheminés, par voie aérienne, aux autorités haïtiennes afin de combattre le grand banditisme dans le pays.
« Nous avons clairement déclaré que le Canada n’allait pas rester les bras croisés alors que le gang et leurs partisans continuent de terroriser en toute impunité les populations vulnérables en Haïti. Le Canada continue d’aider le peuple haïtien à sortir de la crise, ainsi qu’à rétablir la paix et la sécurité en livrant à la Police Nationale d’Haïti des véhicules blindés achetés par le gouvernement haïtien », a déclaré la ministre Mélanie Joly.
Échappé de justesse à une attaque armée le dimanche 8 janvier 2023, au niveau du Bicentenaire, plus précisément à La Saline, Port-au-Prince, l’ancien président du Sénat de la République, Joseph Lambert revient sur les faits. Comme un spectacle digne d’un film d’action hollywoodien, l’ancien sénateur dit avoir tué, de ses propres mains, l’un de ses agresseurs lors de cet attentat. Pour exposer son côté guerrier, il déclare qu’il ne va pas mourir comme Jovenel Moïse, ancien président haïtien assassiné le 7 juillet 2021.
Intervenant sur les ondes de la Radio Méga hier lundi, l’ancien représentant du département du Sud-Est au Sénat, Joseph Lambert, dont le mandat est arrivé à terme ce deuxième lundi du mois de janvier, dit avoir frôlé la mort lors d’une attaque armée alors qu’il se rendait au parlement haïtien, situé au Bicentenaire, dans le fief de plusieurs gangs armés. Aux environs de 11 heures AM, le Sénateur et 5 autres personnes dont 4 employés du parlement étaient en route, à bord d’une Toyota Land Cuiser prado de couleur noire, quand un individu, lourdement armé, portant un maillot rouge, les a pris pour cibles.
A environ une cinquantaine de mètres, Lambert et ses compagnons ont vu deux hommes lourdement armés. L’un de ces hommes s’est dirigé vers le véhicule du sénateur. « Une fois arrivé tout près de la portière de la voiture, il m’a intimé l’ordre d’ouvrir en pointant sur nous sa mitraillette. Ordre auquel les agents de sécurité qui l’accompagnaient n’ont pas obtempéré. Prenant mon courage à deux bras, je suis descendu de la voiture, j’ai tiré sur lui à bout portant, le blessant mortellement. Alors qu’il se trouvait par terre, j’ai tiré sur lui une seconde fois », s’est félicité monsieur Lambert, qui conduisait le véhicule ce jour-là. Questionné sur sa blessure au niveau de l’œil droit, Joseph Lambert assimile cette blessure aux tessons des vitres de son véhicule brisés sous les balles des autres bandits et de celui qu’il a lui-même tué avant de prendre la fuite pour se rendre à l’hôpital à bord d’une camionnette. Si les premiers éléments d’information avaient laissé entendre que le Sénateur aurait reçu deux projectiles, il en apporte un démenti formel et indique n’avoir pas été touché . « Ni moi, ni mes agents n’avons été atteints de balles”, a fait savoir l’ancien élu du peuple. L’ancien conseiller spécial du Président Joseph Michel Martelly,révèle que, selon son médecin, il y a de grands risques pour qu’il perde son œil droit. Une photo en circulation sur les réseaux sociaux expose le sénateur avec un pansement oculaire. » Mon médecin m’a recommandé d’aller voir un autre spécialiste pour pouvoir me faire opérer », poursuit-il, tout en critiquant ceux qui veulent faire croire qu’il a volontairement livré son véhicule aux bandits armés.
Au lendemain du chaos provoqué par certains de ses sympathisants, l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro a été, ce lundi 9 janvier, hospitalisé à Orlando, en Floride, a annoncé son épouse, Michelle Bolsonaro. Ce sont des occlusions, sub-occlusions ou adhérences intestinales dues à l’attentat à l’arme blanche en septembre 2018 qui a engendré à nouveau cette hospitalisation, rapporte 20 minutes.
Jair Bolsonaro n’est pas sorti indemne de l’attentat en septembre 2018 qui a failli lui coûter la vie. En effet, il garde tellement des séquelles qu’il a dû être admis une demi-douzaine de fois en urgence et réopéré six fois. Cette fois-ci, il a été pris en charge à l’hôpital AdventHealth Celebration pour de fortes douleurs abdominales.
L’ancien chef de d’État brésilien n’a pas voulu assister à la cérémonie d’investiture du président Lula da Silva, laissant au contraire le pays deux jours avant que son mandat présidentiel n’arrive à son terme. Ce dernier se retrouve actuellement dans un centre hospitalier aux Etats-Unis, plus précisément en Floride.
Par ailleurs, l’ex-dirigeant brésilien nie sa part de responsabilité dans le violent assaut des Bolsonaristes, ayant secoué le Brésil. Entre-temps, près d’un millier de ses partisans, responsables de cette invasion ont été placés en détention.
Le président Lula da Silva, pour sa part, promet de conduire en justice les concernés.
Aussi faut il souligner que Jair Bolsonaro qui est dans le collimateur de plusieurs enquêtes de la cour suprême, risque d’être expulsé des États-Unis.
« Gwomòn ap Pédale, pou yon komin sekirize » est le thème retenu cette année pour la 6e édition de l’événement « Gwomòn ap Pedale » qui s’est déroulée le 1er janvier 2023 dans la commune de Gros-Morne, sous la directive des membres de COJEUGA. Et ce, pour inciter les autorités et les responsables de la ville à y ramener la sécurité.
Vers les 2 heures de l’après-midi du dimanche dernier, au lycée Jacques Roumain, les participants-jeunes, femmes, hommes, enfants se sont réunis pour entamer le défilé dans les rues avec leurs bicyclettes. Maillots blancs, quelques tenues décontractées, sourire aux lèvres, des citoyens déversent plusieurs rues de la ville de Gros-Morne. Ils sensibilisent les autorités sur le climat d’insécurité de la ville.
D’ailleurs, le thème de cette édition a été choisi par rapport aux différentes actes de violences dus à une insécurité orchestrée qui se sont abattues sur les différentes villes du pays.
Selon Fevrin Fedner, un des organisateurs de l’événement, cette activité qui est devenue un rendez-vous annuel pour les habitants de Gros-Morne est » un moyen de s’adresser aux autorités et aux membres de la population. D’ailleurs, à chaque édition, le thème abordé est toujours la question de sensibilisamer chaque personne sur les problèmes que confronte l’ensemble des populations tout en les impliquants « .
« Gwomòn ap Pedale » est un événement festif à caractère social. C’est un moyen d’inciter la population à s’impliquer davantage dans les différents problèmes mineurs ou majeurs de la ville par le biais d’un exercice physique roulant.
La trèsstricte loi saoudienne interdit à un couple de vivre sous le même toit sans être marié. L’exception de cette règle vient d’être confirmée. En effet, Cristiano Ronaldo et Georgina Rodriguez vont pouvoir habiter ensemble en Arabie Saoudite suite à la signature historique de la star lusitanienne au club Al-Nassr pour 200 millions d’euros par saison.
Cristiano Ronaldo va débuter une nouvelle vie en dehors de l’Europe et le mannequin argentino-espagnol Georgina Rodriguez pourra toujours en faire partie, en Moyen-Orient. Et ce, malgré les préceptes islamiques en vigueur.
“ Bien que les lois du royaume interdisent toujours la cohabitation sans contrat de mariage, les autorités ont récemment commencé à fermer les yeux et à ne plus persécuter personne, bien que ces lois soient utilisées lorsqu’il y a un problème ou un crime « , a détaillé un avocat saoudien à l’agence de presse espagnole EFE.
Selon un autre avocat, » les autorités saoudiennes ne s’immiscent plus dans cette affaire pour les expatriés ». À mentionner que les deux spécialistes préfèrent garder l’anonymat, preuve que la question est tout de même sensible.
Une autre question va également se poser pour Georgina Rodriguez : celle du visa pour rester sur le territoire saoudien. Selon ces deux avocats consultés par EFE, la compagne de Cristiano Ronaldo a deux options. La première « est que Georgina vienne en étant personnellement parrainée par Al-Nassr avec un visa délivré séparément, et puisse résider où elle veut. La deuxième consiste à « obtenir un visa touristique d’un an qui permet de résider dans le pays pendant 90 jours consécutifs à chaque visite ».
Il y a cinq ans depuis que l’ancien Policier Jerry Leconte s’est installé dans la commune de Petit-Goâve, sa ville natale, après sa révocation de la Police nationale d’Haïti (PNH).
En effet, si ce dernier a été licencié de l’institution policière pour, entre autres, association de malfaiteurs, kidnapping suivi de séquestration, il est promu en 2017, responsable de la Police Municipale de la ville de Dany Laferrière, devenant en un laps de temps, l’un des hommes armés les plus dangereux qui dictent sa loi dans cette ville de l’arrondissement de Léogane.
Des accusations évoquent plusieurs victimes de l’ex-policier Jerry Leconte dont la dernière en date est le journaliste Rijakaared Cribe alias Ricardo. Accompagné de plusieurs autres citoyens le 25 décembre dernier, Rijakaared Cribe, s’était opposé à la construction d’une maison à l’entrée du marché de Fort- Liberté, une zone périphérique du Centre-ville. Appelé par la propriétaire, Meritah Forest, à intervenir sur les lieux, Jerry Leconte n’a pas hésité une seconde à faire usage de son arme pour tirer à bout portant sur le jeune professionnel.
Atteint de deux projectiles, Ricardo avait été conduit d’urgence dans un centre hospitalier de la zone métropolitaine de Port-au-Prince avant de rendre l’âme le 30 décembre dernier dans l’après-midi.
Ricardo travaillait à la Radio Télé Planète Vibration (RTPV), et son assassinat ne faisait qu’allonger la longue liste des exactions commises dans cette municipalité par le nommé Leconte connu aussi sous le pseudo de Ti Leconte. Après avoir commis son forfait, dans un audio vocal WhatsApp dont nous avons confirmé l’authenticité, Jerry Leconte, qui avoue être l’auteur de l’acte, a menacé de s’en prendre à quiconque qui critique publiquement ses actions.
Assassinat de Rijkarred Cribe, un crime révoltant ?
Depuis le 25 décembre, des agents de la Police Nationale d’Haïti ont été déployés à la recherche de Jerry Leconte, qui apparemment, avait déjà pris la fuite.
« Nous ne sommes pas en mesure de donner un bilan sur cette opération », avait indiqué une source au niveau du Parquet. Hormis la justice et la police qui veulent mettre hors d’état de nuire ce policier, la population Petit-Goavienne n’est pas restée les bras croisés.
Des mouvements de protestations se sont enclenchés à Petit-Goâve pour exiger non seulement l’arrestation de Gerry Leconte pour de nombreux actes criminels qu’il a déjà commis, mais aussi pour réclamer justice pour Rijkaared Cribe, fraîchement décédé. Au niveau de La Hatte et sur la route nationale numéro 2, le soir de la nouvelle de la mort du journaliste, des membres de la population avaient dressé des barricades sur la chaussée et érigé des pneus enflammés.
Des mandats émis, une arrestation
La nommée Meritah Forest, détentrice d’un passeport américain, a été arrêtée le jour même de l’assassinat de Rijkaared Cribe. Selon les faits rapportés, elle avait donné cent mille gourdes à Jerry Leconte pour l’acquisition d’une place dans le marché de Fort-Liberté.
Quand des membres de la population se sont opposés à sa démarche, elle a donc décidé d’appeler Leconte pour venir sur les lieux. Peu de temps après son arrestation, elle a été remise en liberté, mais est restée à la disposition de la justice.
Dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du journaliste, au moins six (6) personnes ont fait l’objet de mandat d’amener, dont l’actuel agent exécutif intérimaire adjoint, Viksonn Corrioland alias Ti Corrioland.
Cet agent exécutif intérimaire fait partie, selon nos sources, d’une association de malfaiteurs spécialisée dans la spoliation de terres des habitants. Roberson Gabriel, Ronald Fontin, membres de l’Assemblée des Sections Communale (ASEC) de la 11e section et Jerry Leconte. À ce sujet, la rédaction a vainement tenté de rentrer en contact avec Vickson Corrioland.
Leconte, de prisonnier à chef de la Police Municipale de Petit-Goâve
En 2017, un arrêté municipal avait été pris, par le cartel de la mairie d’alors, dirigé par Limongy Samson Jean, pour créer la Police Municipale de Petit-Goâve , afin de lutter contre l’insécurité grandissante dans cette ville. Comme chef de ce corps lourdement armé, malgré son passé salé : Jerry Leconte, avec sous ses ordres une trentaine d’hommes et de femmes. Depuis, cet ancien agent du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) n’a pas cessé de faire parler sa cruauté à travers ses actions.
De Police Municipale à Brigade Communale
Dissoute en 2020, à cause des exactions de Leconte, selon les déclarations de Vickson Corrioland lors d’une interview accordée à Ayibopost, la Police Municipale avait été remplacée par la « Brigade communale ». Ce qui a donc acté la révocation de Jerry Leconte.
Dans un document, dont la rédaction de Passion Info Plus a eu copie, Jerry Leconte est actuellement chef de la Sécurité Communale. La rédaction détient des documents importants et récents dans lesquels Jerry Leconte appose sa signature à titre de chef de la Sécurité Communale.
De lourdes accusations contre Leconte
L’ancien policier est pointé du doigt dans de nombreux actes malhonnêtes dans cette juridiction, dont assassinat, tentative d’assassinat et incendie criminel.
Le 4 juin 2020, le nommé Mydermeson Malbranche alias Ti Peter avait été exécuté au vu et au su de tous, par le nommé Jerry Leconte. Ti Peter, accusé de vol de téléphone, n’a pas eu la chance de se faire assister de son avocat. Au cours de la même année, soit dans la soirée du 8 novembre 2020, ce présumé criminel a tiré dans la jambe gauche de Gérald Jean, parce que ce dernier aurait refusé d’obtempérer aux ordres qui lui étaient intimés, de déplacer sa voiture mal garée. Deux ans après, soit en août 2022, il a blessé mortellement le nommé Jorès Bernassa. Ce dernier était un chauffeur de taxi-moto et père de 5 enfants.
Jerry Leconte, un récidiviste
Jerry Leconte avait été arrêté le 12 janvier 2009 pour enlèvement et séquestration. Ce dernier s’est évadé de la prison le 12 janvier 2010 lors du tremblement de terre. Dans la nuit du 14 à 15 août 2013, trois ans après, des agents de la Police Nationale d’Haïti, au niveau de Léogane, avaient mis la main au collet de deux anciens policiers (Leconte, Ismar Marcelin) et Vanel Lacroix, ex-commissaire de Police de Pétion-Ville. Au cours de l’interpellation, ces trois hommes, qui circulaient à bord d’une voiture Honda CRV, avaient en leur possession des armes et des munitions.
Le porte-parole de la Police, Garry Desrosiers, avait indiqué que le nommé Jerry Leconte et Ismar Marcelin étaient activement recherchés pour leur implication dans des meurtres, des enlèvements et des mouvements liés aux trafics de drogue. Incarcéré au Pénitencier National, Jerry Leconte a recouvré sa liberté en 2016, sous la présidence de Jocelerme Privert.
Le tout-puissant Leconte
Après avoir arrêté un proche de Jerry Leconte, le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Petit-Goâve, Me Pierre Elioth Paul a été menacé de mort et d’incendie par Ti Leconte. En conséquence, le chef du parquet avait requis du responsable de l’Émigration et l’Immigration d’émettre une interdiction de départ contre l’ancien policier. Dès lors, le parquet de cette ville s’est activé à poursuivre le présumé assassin. Plusieurs mandats ont été émis à son encontre, mais pour une raison ou une autre, la police de Petit-Goâve n’a exécuté aucun de ses mandats. » Jerry Ĺeconte détient de très bons rapports avec les autorités policières de cette ville. Bien qu’il soit recherché, il se rend au commissariat de cette ville très souvent », révèlent plusieurs sources au niveau de la ville.
À travers une note de presse parue ce mardi 03 janvier, Expertus Firme d’Avocats révèle sa position et fait de nouvelles réclamations suite au nouveau scandale impliquant l’apôtre de l’Église de Dieu indépendante de la porte étroite, en l’occurrence Armel Lafleur, concernant agressions, attouchements sexuels en public et comportements incestueux.
En effet, EXPERTUS FIRME D’AVOCATS qui assure la défense de la jeune avocate Stéphanie Jean-Pierre, présumée victime dudit pasteur, dit offusquer du nouveau scandale que provoque la Mission MEDIPE dirigée par le gourou Amel LAFLEUR où dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, celui-ci affiche clairement pour certains incrédules et sceptiques son vrai visage de pervers narcissique, pédophile, agresseur sexuel, père incestueux et surtout promoteur de comportements contraires aux bonnes mœurs, selon la Firme.
“ De 2014 à 2023, le parcours de combattant pour la victime de convaincre certaines autorités ne fait que continuer. Que si sa voix et celle de ses avocats étaient peu persuasives, aujourd’hui, ladite Firme pense que cette vidéo devrait définitivement forger ou renforcer les convictions. Désormais, la vérité a fini par jaillir de sa bouche et confirmé par ses agissements et son attitude ”, lit-on dans cette note de presse.
L’Expertus Firme d’Avocats a poursuivi pour affirmer que ces images filmées en public établissent les relations incestueuses et amorales que le berger entretient avec sa propre fille en touchant ses seins, le creux de ses fesses et surtout en frottant son sexe contre le sien par la position d’Andromaque qu’il rebaptise POSITION CROISÉE. Il déclare à sa fille sa passion pour sa vulve. Lequel comportement renforce la plainte portée par la victime en 2014 pour viol, agressions sexuelles… S’il en est ainsi de sa propre fille qu’en est-il des autres membres sans voix de sa mission ?
La société doit comprendre aujourd’hui les galères d’agressions sexuelles de 3 ans endurées par la victime, disent les avocats. Cette vidéo met en évidence la démonstration de la puissance de manipulation inhérente au profil psychologique des agresseurs cherchant à établir une domination de père abuseur sur sa propre fille vivant aux États-Unis. Elle ne semble même pas consciente de l’illégalité des attouchements et agressions sexuels de son propre père, qui est une violation flagrante de l’intégrité de l’enfant plongée dans un état de déni psychologique et d’un état de confusion mentale. Ces attentats aux mœurs, outrage public à la pudeur, attouchements et agressions sexuelles ont été jugées normales et acceptables non seulement par ses fidèles fanatiques, mais encore par ses AVOCATS et LEADERS, se lamentent les hommes de droits.
À cause de cet énième scandale, une invitation à comparaître au parquet lui a été signifiée. Mais il sera probablement entendu par un commissaire prédicateur complaisant et,ou un membre de son église, ce qui constituerait peut-être une farce judiciaire de plus et qui peut entraver l’obligation d’impartialité du parquetier, croit la Firme.
Ainsi, Expertus Firme d’Avocats persiste à demander aux autorités du pays de prendre des mesures de sûreté contre la MEDIPE et ses leaders pour protéger la société jusqu’à ce qu’une décision soit rendue dans le cadre du dossier pour viol et agression sexuelle pendant par devant la justice contre le gourou Amel LAFLEUR, conclut cette note portant la signature de Me Emmanuel Jeanty.
Invité ce lundi 02 janvier à l’émission le rendez-vous économique sur la radio télévision Métropole, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), M. Jean Baden Dubois, a touché plusieurs points importants dans l’univers financier et économique du pays.
Parmi les points abordés, les retombées des dernières sanctions internationales à l’encontre de politiciens, hommes d’affaires et bandits armés en Haïti sur les institutions bancaires locales et leurs correspondantes hors du pays, ont été grandement débattues.
Le présentateur de l’émission, l’économiste Kesner Pharel a questionné le gouverneur de la Banque Centrale sur les dernières sanctions, qui ne cessent de faire débat dans le pays. «Il y a différents types de sanctions, celles prises par l’ONU ont plus d’impacts. Quand l’organisation prend des sanctions, cela implique tous ses pays membres incluant Haïti. Et quand la liste des personnes sanctionnées arrive à la banque centrale, on doit agir en conséquence en distribuant cette liste aux systèmes financiers pour procéder aux blocages automatiques des comptes des concernés » a indiqué M. Dubois.
Le gouverneur de la BRH a rappelé qu’Haïti a signé une convention de l’ONU qui est au-dessus des lois et de la constitution mère du pays. À ce fait, si une banque bloque le compte d’un particulier, ce dernier doit s’en prendre à l’ONU et non à cette banque, puisque ça dépasse les lois d’Haïti, assure-t-il.
Le blocage automatique des comptes des personnes sanctionnées concerne l’ONU. Et contrairement aux sanctions de l’ONU, celles du Canada et des Etats-Unis (OFAC) impliquent leurs juridictions, a fait savoir le responsable. Toutefois, dans le cas des Etats-Unis, la jurisprudence leur donne le droit sur le dollar qui est leur devise. Ses sanctions sont, en effet, valables sur tous les dollars, selon M.Dubois .
“ En ce qui concerne les sanctions de l’OFAC, tous les correspondants bancaires du pays se trouvent aux Etats-Unis. Donc les banques américaines qui sont nos correspondantes n’acceptent pas qu’on collabore avec des personnes concernées par la liste des sanctions de l’OFAC. C’est un risque à éviter ”, a détaillé le gouverneur.
Les Etats-Unis prévoient une pénalité de 1 à 5 millions de dollars américains envers la banque correspondante, même pour un transfert vers les USA de 200 $ US provenant de l’une des personnes sous sanctions. Face à ces risques, les banques ont l’obligation d’afficher une attitude responsable, soutient -il.
Après un blocage, les banques ont pour devoir de rembourser les clients concernés par cette mesure, ce qui est totalement différent en cas de sanctions onusiennes, a affirmé M. Jean Baden Dubois, arguant que : « Suites aux vagues de sanctions, la banque centrale avait rencontré les différentes banques du pays en vue de les mettre en garde face aux retombées et comment y faire face. Jusqu’à date, plus d’une centaine de comptes ont été fermés par les banques locales en raison des sanctions et d’autres sont gardées sous surveillance.”
Par ailleurs, le gouverneur en a profité pour féliciter le Directeur Général de la Douane, Julcène Édouard, pour ses initiatives, surtout celle qui concerne la modernisation de l’institution. Cette démarche, selon lui, va aider à l’État à récupérer des taxes et aider à stabiliser l’économie.
L’Administration Générale des Douanes (AGD) est l’une des rares institutions du pays essayant au jour le jour de se différencier. En effet, les nouvelles mesures prises par l’AGD ont permis à l’État de collecter près de 10 milliards de gourdes seulement pour le mois de décembre 2022, nous confie une source bien informée au sein de l’institution.
Les problèmes quotidiens du pays, surtout l’insécurité, n’ont pas empêché aux travailleurs de la Douane d’effectuer leurs lourdes tâches. Aujourd’hui, leur sacrifice a accouché l’un des rares records enregistrés par l’AGD. Pour ce record qui résulte de la performance de l’institution, l’Administration Générale des Douanes a misé, en grande partie, sur les douanes de l’aéroport, de Belladère et du Cap-Haïtien, outre les Ports qui représentent plus de 90% de perception.
Renforcer le contrôle douanier par le renforcement des dispositifs de contrôle après dédouanement, renforcer la surveillance douanière et du système de renseignement douanier pour optimiser la lutte contre la fraude et la contrebande, sont en partie des réformes initiées par Julcène Edouard, Directeur général de l’AGD, pour obtenir des résultats comme ce record de décembre.
Julcène Edouard, DG de l’Administration Générale des Douanes
Il faut souligner que l’AGD n’est pas à son coup d’essai. En août dernier, la recette de l’institution s’élevait à 8 milliards de gourdes.
L’ancien pape Benoît XVI de son vrai nom Joseph Ratzinger est mort ce samedi 31 décembre au monastère Mater Ecclésial du Vatican à l’âge de 95 ans. Il avait dirigé l’Église catholique pendant huit ans (2005 à 2013) avant de renoncer à ses tâches. Ses funérailles seront chantées au Vatican le 5 janvier 2023 par le pape François qui avait récemment fait appel à la prière pour son prédécesseur gravement malade.
« J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 09 h 34. D’autres informations vous seront communiquées dès que possible », a annoncé le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Selon les informations, son corps sera exposé, lundi 2 janvier à la basilique Saint-Pierre afin que les fidèles catholiques puissent le saluer pour une dernière fois.
Le pape émérite Benoît XVI est né en Allemagne en 1927. Pendant 25 ans, il a enseigné la théologie avant d’être nommé archevêque de Munich. Après la mort de Jean Paul II, il était devenu le 265e pape de l’Église catholique (du 19 avril 2005 au 28 avril 2013).
Le roi Pelé est mort ce jeudi 29 décembre 2022 à l’âge de 82 ans. L’ancien footballeur brésilien luttait depuis des années avec des problèmes de santé à répétition. Finalement, le triple vainqueur de la coupe du monde a dit au revoir à tout le monde. La nouvelle de son décès aujourd’hui a été communiquée sur ses pages Facebook et Instagram.
» L’inspiration et l’amour ont marqué le parcours du roi Pelé, qui est décédé paisiblement aujourd’hui. Au cours de son voyage, Edson a enchanté le monde avec son génie du sport, arrêté une guerre, mené des actions sociales dans le monde entier et répandu ce qu’il croyait le plus être le remède à tous nos problèmes : l’amour. Son message devient aujourd’hui un héritage pour les générations futures. Amour, amour et amour, pour toujours « , peut-on lire sur ses différentes pages sur les réseaux sociaux.
Depuis 2014, la santé du footballeur brésilien commençait à se dégrader. À la fin de l’année, il a été victime d’une grave infection urinaire. En raison de problèmes de santé, il n’avait même pas assisté en 2016 à l’ouverture des jeux olympiques de Rio. Septembre 2021, il a été opéré d’une tumeur au côlon.
Suite à ses différentes hospitalisations, le Brésil retenait toujours son souffle, car la fin s’annonçait déjà. Depuis le début de la Coupe du monde, Pelé a été hospitalisé sans jamais parvenir à une amélioration. Finalement, il n’a pas pu résister et est parti vers l’au-delà à l’approche de 2023.
Pelé a remporté trois coupes du monde avec le Brésil en 1958, 1962 et 1970. Il a été élu joueur du siècle par la FIFA. L’ex-ministre des sports de son pays a passé la majeure partie de sa carrière professionnelle chez lui dans le club de Santos (1956 à 1974) avant d’évoluer pour une courte durée au New-York Cosmos, aux États-Unis, dans la MLS.
Pour la présentation du bilan des opérations et des réalisations de la Police Nationale d’Haïti (PNH) au cours de l’année 2022, ce mercredi 28 décembre, le Directeur Général ad intérim de l’institution, Frantz Elbé a exprimé sa réjouissance face aux résultats enregistrés par les forces au cours des différentes opérations.
Le commandant en chef de la PNH, Frantz Elbé a évoqué 1 140 opérations et une soixantaine de perquisitions menées sur le territoire national. Au cours de ces opérations, 12 964 arrestations ont été enregistrées (301 pour assassinats, 348 pour drogues, 124 pour trafics et traites de personnes, 61 pour crimes financiers, 312 pour viols et 334 membres actifs des différents gangs) ”, a détaillé le DG de la PNH. “
Présentation des matériels saisis par la PNH. Crédit photo: page facebook de l’institution policière
Toujours au cours de ces opérations, la PNH a saisi 2 738,38 kilos de drogues dont 54,87 kilos de cocaïnes. Et 380 armes dont 36 fusils d’assaut et plus 145 600 cartouches ont été saisis ”, a poursuivi le DG Frantz Elbé.
En ce qui concerne le kidnapping qui n’arrête pas d’appauvrir les membres de la population, Frantz Elbé a indiqué que l’institution policière a procédé à l’arrestation de 80 individus et a libéré 41 otages et a déjoué 93 tentatives d’enlèvements à travers la zone métropolitaine, spécialement, à Port-au-Prince, Delmas, Pétion-Ville, Torcel, et Tabarre… “ 149 bandits ont été mortellement blessés lors des échanges de tirs avec les agents de l’ordre ”, a-t-il affirmé, ajoutant que: “ 58 véhicules , 2 533 motocyclettes, 3 bateaux ainsi qu’un yacht ont été saisis ”, a renchéri le commandant en chef de la PNH.
À la question de savoir si la PNH a pu récupérer certaines des zones occupées par des gangs, le DG Frantz Elbé a déclaré : “ La sécurité n’est pas un domaine qui fonctionne seul… La PNH affronte au jour le jour les bandits avec ses maigres moyens et certaines opérations apportent des résultats. Dire que la PNH a failli à sa mission, présenter la PNH comme une force nulle c’est un peu grave “.
Si le Directeur Général, Frantz Elbé se donne un satisfecit pour son bilan, la population de son côté, s’engouffre un peu plus dans la misère la plus atroce, aggravée par la montée en puissance des gangs criminels armés sur le territoire où la libre circulation est un luxe qui ne s’offre pas à tout le monde. Chaque groupe armé impose ses frontières et garde ses limites territoriales. En moins d’une décennie, Haïti est devenue une prison inédite pour ses propres fils et filles. Qui sortira ce peuple entre l’enclume et le marteau ?
L’univers de la musique pleure le départ prématuré de Joseph Marley dit Jo Mersa Marley, fils de Stephen Marley. Le petit-fils de la légende du reggae Bob Marley était lui, aussi, artiste.
L’artiste de reggae est mort à l’âge de 31 ans, à Miami, Floride. En effet, le petit-fils de Bob Marley a été retrouvé dans sa voiture, mardi matin. Selon TMZ, les causes du décès du jeune artiste sont dues à un problème d’asthme.
“ Je suis profondément attristé par la nouvelle de la mort de l’artiste Joseph Marley, fils de la star du reggae Stephen Marley et petit-fils de la superstar du reggae Bob Marley ”, écrit Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque, sur Twitter, ajoutant : “ Mes sincères condoléances aux amis et associés de Joseph et à la fraternité de la musique Reggae et aux fans de partout. Son décès prématuré à l’âge de 31 ans est une énorme perte pour la musique alors que nous nous tournons vers la prochaine génération. Puisse-t-il trouver la paix éternelle alors que nous pleurons sa perte en cette saison de bonne volonté où nous célébrons avec notre famille et nos amis notre amour les uns pour les autres”.
Né en Jamaïque le 12 mars 1991, Jo Mersa Marley avait déménagé à Miami à l’âge de 11 ans. Son père Stephen Marley a fait partie de Ziggy Marley and the Melody Makers, un groupe monté avec ses frères et soeurs Ziggy, Sharon et Cedella Marley. Jo Mersa Marley a grandi entouré de musique et de musiciens.
Après le lycée, le natif de Kingston a fait des études en ingénierie du son tout en sortant ses propres projets musicaux, évoque le site People. Son premier EP, Comfortable, est sorti en 2014. Le second, intitulé Eternal, date de l’an dernier.
Les jeunes tiennent bon en dépit des embûches dressées par le système nonchalant. Des étudiants en communication et en diplomatie ont organisé, le vendredi 23 décembre 2022, la première édition du Sommet International de la Communication et de la Diplomatie, à l’hôtel Royal Oasis, à Pétion-ville.
Ces filles et fils du terroir regroupés au sein de la Fondation Davidson Emmanuel Désir (FDED) ont réalisé la première édition de cette activité louable sous les thèmes : _La communication, un outil d’influence dans un monde qui change
_ Les nouvelles technologies de l’information et la communication d’aujourd’hui
_ Haïti, une diplomatie à la hauteur de son histoire
_ Relations bilatérales avec Haïti enjeux et perspective
_ L’économie l’un des facteurs contournants des relations internationales
Si ces jeunes ne s’offraient pas facilement ce déroulement, d’ailleurs, des intervenants ont brillé par leur absence. Ils se sont toutefois donné le mal pour réussir cette première édition où des représentants de l’ambassade de Taïwan ont ouvert la danse, puis l’analyste et spécialiste en relations internationales Ronuald Eliacin a fait une intervention remarquable, suivie par le journaliste et licencié en relations internationales Jause Varin. Et l’acteur et communicateur Smoye Noisy a plu aux participants avec ses propos instructifs dignes d’un bon sage.
Les jeunes Epaphras Gibbs et Davidson E. Desir ont assumé comme modérateurs de cette première édition. Les organisateurs qui ont réussi un rude boulot donnent rendez-vous l’année prochaine pour la continuité de cette activité à féliciter.
La marque aux trois bandes, Adidas, a mis en vente, ce lundi 26 décembre, un premier stock de maillots de l’équipe d’Argentine, fraîchement championne du monde, brodés avec trois étoiles. Ces T-shirts, disponibles uniquement en ligne, se sont vendus très rapidement.
Le sacre de l’équipe d’Argentine comme championne du monde 36 ans après son dernier sacre, en régale Adida et le débordement d’émotions des fans lui est très bénéfique. En effet, l’équipementier allemand a mis en vente ce lundi un premier lot de maillots de l’Albiceleste brodés avec trois étoiles et un patch spécial au milieu de la poitrine. Les acheteurs avaient la possibilité d’ajouter (via un supplément) la mention « champions du monde » au dos du maillot. Les précieuses tuniques, vendues près de 125 euros, étaient disponibles uniquement en ligne. Et selon La Nacion, elles se sont écoulées en seulement deux heures.
Face à cette vente explosive, Adidas a annoncé que d’autres exemplaires seront disponibles dans les prochains jours et tout au long des semaines à venir. La marque souhaite commercialiser le plus longtemps possible le maillot actuel renforcé d’une troisième étoile.
Pour conserver le même design, la nouvelle étoile a été ajoutée au-dessus des deux autres (elles pourraient ensuite être alignées sur les prochains modèles). Pour l’instant, seul le maillot « domicile » sera proposé aux supporters. Le modèle extérieur aux teintes mauves devrait être mis en vente avec les trois étoiles en février prochain.
Écrivaine prolifique de fiction et de non-fiction, Odette Roy Fombrun, est morte dans sa résidence privée ce vendredi 23 décembre 2022 à 9 heures 28 du matin à l’âge de 105 ans, a annoncé sur Facebook sa fondation pour l’éducation.
» La Fondation Odette Roy Fombrun est triste de vous annoncer le départ pour l’au-delà de sa présidente et doyenne Odette Roy Fombrun survenue le vendredi 23 décembre à l’âge de 105 ans « , peut-on lire à travers cette annonce.
Sa fille Marie Claude Bayard a aussi confirmé la nouvelle de la mort de sa mère. » À 9 h 28, ce matin, vendredi 23 décembre 2022, ma mère Odette Roy Fombrun nous a quittés. Elle est morte tranquillement “, confie-t-elle.
Odette Roy Fombrun est née à Port-au-Prince le 13 juin 1917. Elle est diplômée en 1935 à l’école normale d’institutrices, et en 1945, elle est allée aux États-Unis pour poursuivre des études d’infirmière pendant un an à Boston, Massachusetts. En outre, elle a passé 4 années à Cuba (1950-1954) et a appris l’art floral.
Invitée d’honneur de Livres en folie en 2017 a reçu durant sa carrière une vingtaine de distinctions, dont le Prix du ministère de l’Éducation nationale, pour Anita et Virginie de l’île Maurice, Éducatrice de l’année, par Phoenixgroup en 2002, Outstanding Service Award, Haitian Studies Association, Boston, 15 octobre 2005, Désignée « Trésor national vivant » (avec Georges Corvington et Yole Dérose), par la Fondation Françoise Canez Auguste et Image et Marketing S.A. (Haïti), 10 janvier 2009.
L’instance mère du football a publié ce jeudi matin son nouveau classement survenant des conséquences des résultats des 32 participants au tournoi qatarien.
Le Maroc (11e, +11) et l’Australie (27e, +11) ont enregistré les plus fortes progressions au classement. Les Lions de l’Atlas ont même obtenu le titre honorifique de « Plus forte progression de l’année » après avoir remporté davantage de points (142) que toute autre équipe depuis la fin de l’année 2021. Équipe révélatrice de la 22e édition de la Coupe du monde, le Marocain occupe son meilleur classement depuis avril 1998.
L’Argentine (2e, +1), fraîchement couronnée championne du monde, a grimpé au classement, mais rate la première marche sur le plus petit des écarts : deux points de classement empêchent en effet à l’Albiceleste de doubler son vieux rival du Brésil (1er, =), pourtant éliminé par la Croatie (1 – 1, tab 4 – 2) dès les quarts de finale de la compétition.
Si les hommes de Lionel Scaloni avaient réussi à tenir leur avance 2-0 sur la France (3e, +1) dans le temps réglementaire en finale, ils seraient premiers aujourd’hui.
Le top 20
Brésil. 1 840.77
Argentine. 1 838.38
France. 1 823.39
Belgique. 1781.3
Angleterre. 1 774.19
Pays-Bas. 1 740.92
Croatie. 1 727.62
Italie. 1 723.56
Portugal. 1 702.54
Espagne. 1 692.71
Maroc. 1 672.35
Suisse. 1 655.02
États-Unis. 1 652.74
Allemagne. 1 646.91
Mexique. 1 635.78
Uruguay. 1 627.45
Colombie. 1 612.78
Danemark. 1 608.11
Sénégal. 1 603.98
Japon. 1 593.08
Nombreux sont les Haïtiens qui rêvent de voir la sélection nationale en premier loge lors de la 23e édition de la Coupe du monde FIFA 2026 qui se tiendra en Amérique du Nord dans 16 villes différentes. En ce jeudi 22 décembre, Haïti est 87e mondiale avec 1 269.07 points.
Le prochain Classement mondial FIFA/Coca-Cola sera publié le 6 avril 2023.
Le multimilliardaire Elon Musk a annoncé hier mardi sur Twitter son intention de quitter la tête du réseau social aussitôt qu’il aura « trouvé quelqu’un d’assez stupide » pour le remplacer. Une décision qui survient d’un sondage insolite.
“ Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu’un d’assez stupide pour accepter le poste ! Après cela, je me contenterai de diriger les équipes logicielles et serveurs”, a écrit le propriétaire de la plateforme réagissant au résultat du sondage qu’il avait lui-même lancé lundi sur Twitter.
Ce sondage concernait son maintien dans le poste de PDG. À la question, s’il devait se retirer de la tête de l’entreprise ou non, 57 % des 17 millions de votants ont répondu par oui.
Le patron de Tesla et SpaceX est l’homme des grandes controverses. Moins de huit semaines après sa prise de contrôle du réseau social pour 44 milliards de dollars américains, l’entreprise est au bord du gouffre financier et a perdu un certain nombre d’annonceurs en raison du risque que représente la volonté du milliardaire sud-africano-américain de réduire la modération des contenus.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a informé,ce mercredi 21 décembre, que dans le cadre de la commission Rogatoire du Juge Walter Wesser Voltaire la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ)a procédé à l’interpellation de deux Individus pour leur implication présumée dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
La liste des personnes interpellées dans le cadre du meurtre odieux de l’ancien président Jovenel Moïse s’allonge. Cette fois-ci, la Direction Centrale de la Police Judiciaire a mis la main au collet de FAUSTIN Miradieu, ex Militaire et chef de sécurité d’une entreprise Commerciale de la place, et Emmanuel LOUIS, Inspecteur Divisionnaire de Police affecté au Commissariat de Delmas. Selon la note de l’institution policière, ces derniers ont été interpellés pour leur implication dans la planification de l’acte.
Toujours selon les autorités policières, lors d’une perquisition effectuée au domicile de l’Inspecteur plusieurs objets retrouvés ont été confisqués notamment trois (03) permis de port d’arme enregistré au nom de l’ex Sénateur Jhon Joël Joseph, interpellé aussi dans le cadre de ce dossier.
Des policiers dans la ligne de mire
Même le commun des mortels se questionnait sur la passivité de la police dans la soirée ensanglantée où le 58ème président d’Haïti a été abattu de plusieurs projectiles à son domicile à Pèlerin 5. Selon la PNH, le juge Walter W. Voltaire, qui instruit l’affaire, a émis des mandats contre un effectif de onze autres policiers.
La DCPJ recherche activement ces derniers dans le cadre du meurtre de M. Moïse. Quand cette enquête atteindra-t-elle le bout du tunnel ?
Du 20 novembre au 18 décembre 2022, les yeux des fans du ballon rond étaient fixés sur le Qatar pour pouvoir suivre le déroulement de la plus grande fête de football dans le monde. En Haïti comme dans les autres pays, des journalistes et chroniqueurs sportifs ont été très concentrés à fournir des stats, commenter des matches et faire des analyses avant et après les rencontres. Rudy Thomas Sanon a été un des plus remarquables qu’on peut nier durant ce mondial. Un simple commentaire ou un geste de sa part peut enflammer la toile.
L’homme qui compte 24 ans de carrière comme journaliste sportif a été souvent au cœur de l’opinion publique. Grand fan de l’international argentin Lionel Messi, le journaliste de la radio Ibo a été toujours, à la fois, objet des propos haineux et d’amour venant des internautes. Si certains ont vu dans ses différentes analyses une certaine méchanceté concernant certains joueurs, entraineurs et certaines équipes durant la 22e édition de cette compétition, d’autres, par contre, pensent qu’il s’agit d’un franc-parler lorsqu’il émet ses commentaires.
Rudy, dans un entretien accordé à Ticket Magzine en 2018, avait déclaré qu’il n’est fan d’aucune équipe de football. Avant les années 90, le journaliste supportait l’équipe Allemande de football avant de mettre de côté cette affaire de fanatisme. Pour ce qui concerne Lionel Messi, Rudy Thomas Sanon n’a pas caché sa folie et sa grande admiration pour le numéro 10 de l’équipe d’Argentine. D’ailleurs, il l’a classé comme le meilleur joueur de tous les temps. »Messi sait jouer que tout le monde. C’est le plus grand joueur de tous les temps », a déclaré le présentateur de Kisa Nou vle, une émission socio-politique diffusée sur le 98.5.
Durant ce mois de football où la folie et la peine étaient immenses, Rudy n’a pas été clément envers Cristiano Ronaldo, considéré à tort ou à raison comme le rival de Lionel Messi. Il a même qualifié CR7 de « bluffer « , car estime-t-il, que le quintuple ballon d’or avait menti sur sa capacité physique sur le terrain durant la phase de poule de la compétition. Dans l’une de ses émissions sur Ayibosport, il avait souhaité qu’on mette CR7 sur le banc au sein de cette équipe. Ce qui a été fait lors du match Portugal versus La Suisse en 8e de finale à la suite d’une sortie mitigée de CR7 avec son équipe en phase de poule, plus précisément devant la Corée du Sud.
Le sacre de Lionel Messi dans la plus grande compétition de football planétaire vient de compléter ce qui avait manqué sa longue et belle carrière professionnelle. Un tel accomplissement qui ne fait que renforcer l’admiration de Rudy Thomas Sanon envers son joueur préféré qu’il place désormais au sommet du football mondial. Le vrai Goat.
Le gouvernement canadien s’en prend à d’autres grands bonnets de la politique haïtienne. En effet, le Canada annonce, ce mardi 20 décembre, avoir sanctionné l’ancien ministre de la Justice Berto Dorcé et celui de l’intérieur Liszt Quitel pour leurs liens avec la corruption qui gangrène le pays et les gangs criminels armés qui y règnent en maître et seigneur.
Dans son communiqué, le gouvernement de Justin Trudeau indique qu’il interdit à ces deux hommes d’effectuer des opérations financières en territoire canadien, en d’autres termes, tous les avoirs qu’ils peuvent détenir au Canada sont gelés. Et en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, Berto Dorcé et Liszt Quitel, deux ex-ministres du gouvernement d’Ariel Henry, sont interdits de séjourner au Canada.
“ Le Canada a des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres en vue de l’élite politique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption “, mentionne le communiqué du gouvernement fédéral.
Le Canada rappelle dans son communiqué que ces gangs bénéficiant de la protection de ces deux figures susmentionnées qui usent leur statut, continuent de terroriser les populations vulnérables en Haïti en toute impunité et précipitent une crise humanitaire dans le pays. Les bandits commettent également des actes de violence inqualifiables à l’encontre de la population tout en empêchant que soient fournis les services de base ou encore que soit distribuée l’aide humanitaire.
Le gouvernement haïtien ne cesse de clamer à haute voix sa volonté de radier les gangs du territoire. La liste des personnes sanctionnées par le Canada en lien avec ces activités s’allonge tandis que les autorités du pays restent inactives.
La Coupe du monde Qatar 2022 a bien épaté les fans du ballon rond avec ses séries de surprises. L’équipe d’Argentine de football a fait faux pas lors de son match d’ouverture dans la compétition dans la matinée du mardi 22 novembre en s’inclinant 1 – 2 face à la fameuse équipe d’Arabie Saoudite. Ce qui avait créé beaucoup de polémiques pourquoi pas implanter le doute chez les supporters.Toutefois, la roue a été réajustée, les Argentins sont arrivés en finale et ont décroché un troisième trophée.
Connaissant ses erreurs, Lionel Scaloni, 44 ans, le plus jeune sélectionneur de ce mondial, a rectifié le tir pour sa deuxième sortie en s’imposant 2-0 face au Mexique qui avait une équipe rude mais trop vieille pour inquiéter les Argentins. De là étant la confiance s’offre et le caractère prend place.
Ayant (3) trois points, les poulains de Lionel Scaloni devaient se passer de la Pologne pour leur troisième sortie en phases de poule afin d’atteindre les huitièmes de finale. En effet, l’adversaire n’était pas de taille. L’Albiceleste a largement dominé cette rencontre qu’elle a remportée 2 – 0. Piètre duel de Robert Lewandowski face à Lionel Messi.
En huitièmes de finale de la compétition, les coéquipiers de Lionel Messi ont hérité l’Australie qui sur le papier n’était pas considérée comme un adversaire de qui on peut s’inquiéter. Les Argentins ont gagné cette rencontre sur le score de deux à un (2 – 1) et sont sauvés de justesse dans les dernières minutes puisque The Soccerrous, très agressifs, voulaient revenir dans le match pour renverser la situation.
L’aventure continue pour Scaloni, calme sur le banc. En quarts de finale, les Argentins ont rencontré sur leur chemin les Pays-Bas menés par Luis Van Gaal qui voulait les impressionner en annonçant la couleur. Cette rencontre a été tumultueuse. L’Albiceleste menait 2 – 0 avant l’attaquant hollandais Wout Weghorst égalisait à la 83e minute de jeu puis doublait la mise en temps additionnels (90 + 11’). Une douloureuse passe inoubliable pour les supporters des bleus et blancs.
Fin du temps de prolongation, les deux équipes devaient faire la différence l’une de l’autre dans la séance fatidique de tirs au but. Premier tireur de l’Albiceleste, le capitaine Lionel Messi a fini son ballon en plein filet alors que Van Dijk a raté côté hollandais. Avec un gardien au top, Emiliano Martinez, l’équipe d’Argentine a remporté cette phase sanglante 4 – 3.
Les Argentins et les demi-finales
Maintenant place aux demi-finales où Lionel Scaloni, coach minimisé au départ, avait l’obligation de classer la Croatie, éliminatrice du Brésil, pour filer en finale de la 22e édition de la Coupe du monde. Les spéculations venaient de partout avant ce match décisif. Hier, mardi, les coéquipiers de Luka Modrić ont débuté une rencontre affolée face à une Argentine réservée aux 20 premières minutes.
Entrée dans la rencontre, l’équipe d’Argentine commence à inquiéter les Croates qui ne s’attendaient pas apparemment à des contre-attaques des coéquipiers du capitaine Messi omniprésent sur le terrain. Vers la trentième minute, les Argentins profitent d’un placement défensif hasardeux de Dejan Lovren pour envoyer Julian Alvarez vers le but adverse. L’attaquant manque son duel contre le portier Dominik Livakovic, mais se fait percuter par ce dernier. L’arbitre italien Daniele Orsato siffle un pénalty. Déjà buteur en huitièmes et quarts de finale, Lionel Messi le transforme en but d’une frappe imparable (1 – 0, 34e).
Les poulains de Scaloni venaient pour gagner, mais pas pour avoir la possession. Moins de cinq minutes plus tard, le butteur Argentin Alvarez s’est lancé audacieusement sur un ballon perdu par les Croates. L’attaquant du Manchester City a su se faufiler dans la surface adverse et remporte cette fois-ci son duel face à Livakovic (2 – 0, 39e).
De retour aux vestiaires, les Croates dominent et les Argentins créent des occasions dangereuses. Parti le long du côté droit, Lionel Messi déborde et résiste au super Josko Gvardiol. Il s’arrête, fait mine de se retourner, puis dribble le défenseur croate, rentre dans la surface et sert en retrait son coéquipier J. Alvarez qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (3 – 0, 69e). Ce match très attendu s’est soldé par la victoire 3-0 de l’Albiceleste qu’est à la recherche de son troisième sacre dans l’événement planétaire.
Messi et son rêve d’enfance
La Pulga avait annoncé avant la compétition que ce rendez-vous au Qatar est sa dernière chance de réaliser son rêve d’enfance. L’Albiceleste face à la sixième finale de son histoire dans la compétition. Vainqueurs en 1978, après avoir raté l’un de ces matchs en phases de groupe, et en 1986, les Argentins sont sur trois défaites : 1930, 1990 et 2014.
Huit ans après la défaite au Brésil contre l’Allemagne (1 – 0, après prolongation), Lionel Messi a enfin pu soulever le dernier titre qui lui manquait à son palmarès, ce dimanche.
La finale
Une finale spectaculaire, surréaliste et légendaire s’est déroulée ce 18 décembre 2022 au stade de Lusail. L’Albiceleste menait aux scores depuis la 23e minute de jeu suite à un pénalty bien tiré par Messi, survenu d’une faute d’Ousmane Dembélé sur Angel Di Maria, celui a doublé la mise (36’) pour les bleus et blancs (2 – 0).
De retour des vestiaires, le jeu est plus ou moins équilibré. À la 79e minute de jeu, les Bleus ont obtenu un pénalty après une faute d’Otamendi sur Kolo Muani. Kylian Mbappé l’a converti en but (2 – 1). Les Français ont pesé sur l’accélérateur puis leur dossard 10 a égalisé à la 81e minute (2 – 2).
Les 7 minutes additionnelles n’ont pas été suffisantes aux deux équipes pour faire la différence. Place aux temps de prolongation, La Pulga a scoré à la 109e minute et redresse l’Albiceleste en championne. Mais c’était mal pensé, une frappe de Mbappé a retrouvé la main du défenseur argentin Gonzalo Montiel puis l’arbitre polonais a sifflé un autre pénalty. L’attaquant du PSG l’a fini (117’) dans les filets de Martinez (3 – 3).
Fin des prolongations, les deux sélections devaient se partager dans la séance fatidique de tirs au but. L’équipe d’Argentine a fait la différence (3 – 3, 4 – 2 t.a.b.). Le capitaine Lionel Messi a pris ses responsabilités en main en tirant le premier tir au but de son équipe. Lui, Paulo Dybala, Leandro Paredes et Gonzalo Montiel ont tous réussi leurs tirs. Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni ont raté côté des poulains de Didier Deschamps.
Suite à ses résultats dans la 22e édition, Lionel Messi devient le meilleur buteur de l’histoire de l’Albiceleste en phase finale de Coupe du monde, avec 13 réalisations. Il est élu meilleur joueur du mondial qatari. Quelle carrière pour l’idole des Argentins ! Un 8e Ballons d’Or pour l’homme de 35 ans ?
L’Administration Générale des Douanes (AGD) a organisé ce jeudi une cérémonie pour la présentation d’un nouveau projet de code des Douanes. Le Directeur de contrôle de l’institution, Ralph Gracia, et Junia Brun Joseph, Commissaire en douane agréées, ont réagi au micro des journalistes à l’occasion.
La présentation de ce nouveau projet de code des Douanes entre dans le cadre des séries d’initiatives entreprises au sein de l’institution depuis la prise de fonction du Directeur Général Julcène Edouard et aussi dans le cadre du partenariat Douanes-Entreprises, a déclaré M. Ralph Gracia. “ Ce projet de code sortira très bientôt. Le but de ce nouveau projet c’est que l’actuel code est daté de 1987, donc les réalités ne sont plus les mêmes et les pratiques commerciales ont changé. C’était nécessaire de doter la Douane d’un nouveau projet de code douanier ”, a expliqué le Directeur de contrôle de l’institution.
Selon les dires de M. Ralph, certaines facilitations seront offertes aux opérateurs dans le cadre de ce nouveau code, sans oublier les aspects de contrôles douaniers qui y seront touchés. Par exemple, il y aura de nouvelles lois qui seront conférées à la Douane et aux agents douaniers. “ Ce projet traite aussi de nouvelles classifications des infractions douanières et une mise en relief sur la contrebande qui est un phénomène à combattre à tout prix ”, renchérit-il.
Le Directeur de contrôle assure que ce nouveau code contribuera évidemment au développement du secteur des affaires en Haïti puisqu’il touchera la question de facilitation des échanges. Ce qui implique des échanges économiques, plus de circulation de monnaie et la collection considérable de taxes au niveau de la Douane.
Commerce international
“ Ce projet de code des Douanes renferme des points essentiels sur le commerce international, surtout les grandes facilitations qui y sont offertes. Nous faisons en sorte que les choses aillent plus vite et à fond vers la numérisation, la dématérialisation des procédures. Nous allons servir des technologies d’information à outrance ”, a indiqué M. Ralph Gracia sur ce point.
Madame Junia Brun Joseph, Commissaire en Douane Agréé, a fait savoir que l’ancien code nécessitait beaucoup d’améliorations, heureusement, ce nouveau projet simplifie tout et son entrée en vigueur les (les commissaires) aidera à développer de meilleur rapport avec l’institution.
Lors de cette cérémonie de présentation, les responsables de l’AGD ont rencontré des membres de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) et des Commissaires en Douane Agréés. Toujours dans le cadre de ce projet, l’AGD envisage de rencontrer d’autres groupes concernés notamment les agences maritimes, les représentants des transporteurs internationaux en Haïti.
Une dernière chance ratée. La sélection portugaise a été, ce samedi 10 décembre, mise à la porte de la Coupe du monde Qatar 2022 en quarts de finale par le Maroc qui s’était imposé 1 – 0. Cette défaite synonyme d’élimination a mis fin à l’ère de Cristiano Ronaldo qui tentait sa dernière chance de soulever la grande coupe.
En larmes, la star portugaise n’a pipé pas mot aux journalistes après la rencontre. L’homme le plus suivi sur Instagram a préféré utiliser ce réseau social pour publier son message d’adieu après l’élimination du Portugal.
» Gagner une Coupe du Monde pour le Portugal a été le rêve le plus grand et le plus ambitieux de ma carrière. Heureusement, j’ai gagné de nombreux titres de dimension internationale, dont un avec le Portugal, mais mettre le nom de notre pays sur le toit du monde était mon plus grand rêve ”, lit-on dans le message de dimanche du quintuplé Ballon d’Or.
“ Je me suis battu pour ça. Je me suis battu dur pour ce rêve. Dans les 5 Coupes du Monde que j’ai joués en 16 ans, toujours aux côtés de grands joueurs et soutenu par des millions de Portugais, j’ai tout donné. Laissez tout sur le terrain. Je n’ai jamais tourné mon visage face au combat et je n’ai jamais abandonné ce rêve.” A renchéri l’ancien attaquant du Real Madrid.
Beaucoup sont les fans qui se demandaient si Cris envisagerait de tenter un sixième coup. À ce fait, l’homme de 37 ans et quelques mois a écrit : “ Malheureusement, hier, le rêve s’est terminé. Ce n’est pas la peine de réagir à chaud. Je veux juste que vous sachiez tous que beaucoup a été dit, beaucoup a été écrit, beaucoup a été spéculé, mais mon dévouement au Portugal n’a pas changé pendant un instant. J’ai toujours été celui qui se battait pour l’objectif de tous et je ne tournerais jamais le dos à mes collègues et à mon pays.”
En conclusion, Cristiano Ronaldo dos Santos Aveiro, couramment appelé Cristiano Ronaldo ou Ronaldo et surnommé CR7, a indiqué qu’il n’a pas grand-chose de plus à dire pour l’instant. “ Merci le Portugal. Merci le Qatar. Le rêve était beau tant qu’il a duré… Maintenant, on espère que le temps sera un bon conseiller et permettra à chacun de tirer ses propres conclusions🙏🏻❤️🇵🇹 », se clame l’ancien joueur de Manchester United.
La technologie s’érige en maître, la diversité des emplois s’intensifie. Lovehoney Group, un des principaux fabricants de sex-toys du monde, recherche 500 personnes en France pour intégrer le panel chargé de tester leurs nouveaux produits, rapporte Le Parisien.
La firme allemande, maison mère de Womanizer, lance en effet une campagne pour recruter près de 500 personnes en France afin de tester ses nouveaux sex-toys. Le plus insolite dans tout cela, cet emploi n’est qu’une mission bénévole.
Les testeurs bénévoles sont récompensés par des cadeaux à choisir, issus des catalogues d’accessoires sexuels. Cette mission est mixe. Un volontaire a raconté au journal Le Parisien sa mission de testeur qu’il effectue depuis l’an dernier.
“ Je trouve cela intéressant de participer à la création de sextoys et de pouvoir les démocratiser », explique-t-il. « Chez les femmes, c’est assez répandu, mais ce n’est que le début pour les hommes et je suis content de participer à cette petite révolution », ajoute-t-il.
Le quadragénaire interviewé explique devoir répondre chaque mois à un formulaire au sujet de ses envies en matière de sextoys. Il reçoit ensuite des prototypes à domicile, qu’il doit tester avant de faire un retour écrit point par point. « Le fait de l’utiliser dans le cadre d’un test t’oblige à être plus à l’écoute de tes sensations, à intellectualiser un peu plus », détaille le volontaire.
Répondre au questionnaire ne lui prend en général pas plus d’un quart d’heure. « Ce sont des questions assez simples : ce qu’on a pensé de la matière, la facilité de la prise en main, la compréhension de la notice, les sensations ressenties…» Ensuite, vient la récompense, sous forme de cadeaux à choisir sur les catalogues des différentes marques du groupe.
Le Conseil d’avocats de Martine Moïse, dans une correspondance en date du mercredi 7 décembre 2022, demande au juge d’instruction Walther Wesser Voltaire de se déporter du dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse. Ce, pour cause de « suspicion légitime », alors qu’il y a 7 mois depuis que le magistrat Voltaire a été désigné pour instruire ledit dossier.
Le cabinet d’avocats «Expertus» de la Veuve Martine Moïse dit avoir tenu une rencontre avec le magistrat Voltaire, le 29 novembre dernier, sur la question du déport du dossier d’enquête sur l’assassinat du défunt Moïse pour cause de « suspicion légitime ». En effet, ledit conseil dit constater que juge instructeur n’a pas fait suite à sa demande.
Alors que, des révélations, selon les avocats, ont fait mention du lien du juge avec certains membres influents du parti politique INITE.
« Selon les nombreuses informations parvenues à la victime et aux proches du défunt président, vos liens étroits avec certains membres influents du parti politique INITE impliqués dans ledit dossier, dont Paul Denis, ancien ministre de la Justice, lequel vous avait nommé comme juge dans le système judiciaire, ne vous permettront pas d’avoir la sérénité suffisante pour l’instruction confiée à vos soins », écrivent les avocats de l’ex-Première Dame au juge Walther Wesser Voltaire.
Le conseil a évoqué le rapport du Réseau National de Défense des droits humains (RNDDH) faisant croire que « Paul Denis et Léon Charles, ancien directeur général de la police nationale, auraient versé des pots-de-vin considérables à l’ancien juge instructeur Garry ORELIEN pour éviter la prison » .
« S’ils n’avaient rien à voir de suspect dans ce dossier pourquoi, auraient-ils versé des pots-de-vin au juge instructeur d’alors ? Se questionnent les avocats de la Veuve.
Les révélations ne cessent d’accroître sur les raisons de l’assassinat crapuleux du président Jovenel Moïse, dans la soirée du 6 au 7 juillet 2021, dans son domicile privé à Pèlerin 5, Pétion-Ville. Le journal américain Miami Herald a publié ce 6 décembre 2022 un énième article sur cette affaire trébuchant dans les couloirs du système judiciaire haïtien.
Quelques heures avant que les anciens soldats colombiens envahissent la résidence du président Jovenel Moïse, ils ont reçu de nouveaux ordres. Leur mission, leur aurait dit un chef d’équipe, avait changé et était maintenant double : trouver et tuer Moïse, trouver et saisir des sacs d’argent chez lui, selon les détails récemment divulgués de l’enquête colombienne sur le meurtre, relaye le quotidien américain.
Les spéculations s’enchaînaient en Haïti sur cette question d’argent caché par le chef d’état dans sa résidence privée sans pourtant donner des chiffres exacts. D’après ce qu’on peut lire dans l’article de Miami Herald, le montant était compris entre 45 et 53 millions de dollars. Ces informations ont été données par certains des suspects emprisonnés aux enquêteurs colombiens et américains qui examinant le meurtre.
De ce fait, l’argent prétendument caché à l’intérieur de la maison du président suggère qu’il a peut-être fourni une incitation supplémentaire aux anciens soldats colombiens peu rémunérés et aux gardes présidentiels haïtiens à mener à bien le complot mortel après avoir reçu l’ordre de le faire. “ La décision de tuer le président a fait surface la veille du meurtre. On a dit aux Colombiens qu’ils devaient le faire. Il n’y a aucune indication qu’ils aient résisté à cet ordre ”, a déclaré une source colombienne au Miami Herald dans une longue interview, soulignant : “ Nous pensons qu’ils allaient chercher de l’argent.”
Puis d’autres sources chargées des forces de l’ordre en Haïti (PNH) et dans le sud de la Floride qui connaissent le plan mortel ont déclaré qu’il y avait d’importantes quantités d’argent et d’autres objets de valeur à voler à l’intérieur de la maison de Jovenel Moïse, mais ils ne pouvaient pas confirmer si le montant était dans les dizaines de millions de dollars.
Dossier de drogue
Cet argent selon certaines révélations, provenait de sources douteuses. Non seulement les déclarations faites par certains des 18 hommes armés colombiens emprisonnés dans le cadre de l’assassinat, un autre suspect dans une déclaration aux autorités américaines a déclaré aux enquêteurs américains, qui ont une enquête parallèle en cours, qu’il avait été informé de l’argent à l’intérieur de la maison de Jovenel Moïse. Et, cet argent était un paiement pour le chef de l’état de la part des trafiquants de drogue qui utilisaient Haïti comme point d’expédition de cocaïne colombienne destinée aux États-Unis.
Notons que des soupçons sur le fait que le trafic de drogue ait joué un rôle dans le meurtre du président ont été soulevés dans le rapport d’assassinat de la Police nationale d’Haïti de 124 pages obtenu par le Miami Herald. Mais, comme les enquêteurs américains, la police haïtienne n’a poursuivi aucune piste liée aux stupéfiants. Alejandro Giraldo Zapata, suspect colombien en prison, a déclaré à la police haïtienne que, selon le rapport, l’assassinat de Moïse était prémédité. Il a cité les déclarations faites par Duberney Capador Giraldo, qui a décrit le président comme quelqu’un qui « méritait ce sort pour avoir été un dictateur, un trafiquant de drogue qui fédérait des gangs armés ».
Le rapport a également noté que certains des autres Colombiens accusés ont admis avoir été découverts avec deux sacs remplis d’argent, des documents, des passeports, des chéquiers et des fusils d’assaut confisqués aux gardes présidentiels qui étaient de service la nuit de l’attaque meurtrière. Par ailleurs, le rapport cite deux Colombiens actuellement emprisonnés, Alex Miyer Peña et Carlos Yepes Clavijo, notant qu’à un moment donné, ils étaient en possession des sacs, qui, selon la source colombienne, étaient plus tard en possession de Capador.
“ À la fin de l’attaque, qui a coûté la vie au président de la République, ces personnes armées ont complètement saccagé la chambre du chef de l’État, volé des documents, de grandes quantités d’argent et divers objets, y compris le serveur de caméras de surveillance “, a souligné le rapport de la PNH. Le rapport ne dit pas combien d’argent a été pris. La source colombienne a déclaré qu’il ne pouvait pas confirmer si le montant était de 45 millions de dollars dont on a parlé aux enquêteurs colombiens était « vrai ou faux ». “ C’est ce qu’ils ont affirmé et nous ne savons pas d’où vient cet argent ”, a déclaré la source.
Le président colombien, l’Ambassade du Taïwan
L’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse est coincée dans les tunnels d’un système judiciaire faible dont les conditions ont été même aggravées par ce dernier. L’article de Miami Herald a toutefois rapporté de nouveaux éléments.
En effet, l’ancien président colombien Iván Duque, dans une récente interview avec le Herald, a déclaré que les agences de renseignement de son pays, qui sont arrivées devant les agents du FBI en Haïti après le crime odieux, « ont été en mesure de clarifier les choses en un délai assez court et cela nous a également permis de clarifier de nombreuses questions concernant l’exécution du meurtre ».
Cependant, il y a une question que les enquêteurs colombiens n’ont pas été en mesure de résoudre : qui était l’auteur intellectuel du crime. Le cerveau de l’affaire reste une énigme. “ C’est un sujet où nous avons rencontré…de grands obstacles en Haïti. C’est parce qu’il y avait beaucoup d’intérêts. Mais une enquête plus approfondie n’a pas été autorisée, et je crois que cette enquête doit aller au fond [de cela] parce que nous parlons d’un crime politique où il y a la participation et la présence d’acteurs très puissants en Haïti. “ Avance le président Duque, ajoutant que personne ne risquerait d’entrer dans un pays étranger pour assassiner un président « à moins que quelqu’un ne leur ait donné des garanties qu’après avoir commis un acte aussi barbare, ils allaient avoir un certain niveau de protection, et sûrement quelque chose s’est mal passé avec le plan ».
Selon le Miami Herald, Iván Duque a évité d’entrer dans les détails sur la façon dont les enquêteurs colombiens, qui ont été déployés quelques jours après l’assassinat et qui ont eu un accès complet aux suspects emprisonnés, ont été bloqués. Si au début de l’enquête, il y a eu des rapports sur les tensions entre la police haïtienne et les enquêteurs extérieurs, malgré cela, le FBI, qui a un agent stationné en Haïti, a poursuivi son examen.
“ J’espère qu’avec le soutien du FBI et d’autres autorités fédérales des États-Unis, nous saurons rapidement qui étaient les personnes impliquées et quelle était leur motivation ”, a déclaré Duque. L’ancien chef d’état de la Colombie a indiqué que les 22 Colombiens qui se sont rendus en Haïti n’avaient pas de casier judiciaire et avaient servi dans l’armée du pays. Avant d’arriver en Haïti, a-t-il dit, ils ont laissé une trace de preuves, des paiements en ligne à l’achat de billets d’avion. Mais en savoir plus sur leur séjour en Haïti s’est avéré difficile pour les enquêteurs, qui ont depuis remis leurs conclusions au FBI.
“ Au moment où les événements se sont produits, il est clair que ce qu’ils faisaient n’était pas légal et non légitime ”, a déclaré Duque. “ En outre, tout indique qu’il y avait des gens qui avaient des informations un peu plus détaillées et qui savaient quel était l’objectif ” poursuit-il, soulignant : “ Et curieusement, dans leurs propres témoignages, les personnes qui avaient le plus haut niveau d’information sont mortes ; il est donc clair qu’il y a un désir de dissimuler la vérité intellectuelle ” faisant référence au co-chef de l’équipe, Capador, qui a été tué lors d’une fusillade avec la police haïtienne.
Le motif de ce meurtre reste indéfini réellement. Cependant, de nouveaux détails de la source familière avec l’enquête colombienne brossent un tableau d’un coup d’État mortel et d’un braquage d’argent, ce dernier qui a peut-être été le facteur motivant pour l’escouade d’anciens soldats pour tuer Jovenel Moïse. Ces détails expliquent également avec plus de clarté comment près d’une douzaine de Colombiens se sont retrouvés à l’intérieur de l’ambassade de Taïwan après le meurtre du président avant d’être capturés par la police haïtienne.
Après leur arrivée en Haïti début juin, après un séjour de trois jours en République dominicaine, les Colombiens n’auraient pas reçu un paiement mensuel allant jusqu’à 3 000 $ qui leur avait été promis lorsque la plupart ont répondu à un message WhatsApp concernant un emploi de sécurité en Haïti. Le montant était une rançon de roi en Colombie, où Palacios, lors de sa première apparition à la cour fédérale de Miami après avoir été arrêté, a déclaré que son revenu mensuel équivalait à 367,87 $ de sa pension militaire. Plusieurs sources ont déclaré au Herald que malgré le salaire promis pour le concert en Haïti, les Colombiens n’avaient pas été payés avant l’assassinat.
Puis la source colombienne familière avec l’enquête de son pays a déclaré que de lourds sacs de sport d’argent stockés au deuxième étage de la maison du président fournissaient une incitation majeure aux Colombiens à participer à l’attaque du milieu de la nuit. Selon l’un des suspects, le chef du groupe, Capador, leur avait parlé de l’argent à l’intérieur de la maison. “ On leur a dit que les Colombiens garderaient 18 millions de dollars sur les 45 millions de dollars, et le reste serait remis aux Haïtiens ”, a déclaré la source colombienne.
“ Ils n’ont jamais découvert lequel des Haïtiens recevrait cet argent parce que Capador est mort “, confie la source, précisant que le nommé Capador aurait décollé avec les sacs d’argent après le meurtre, mais il est mort dans un échange de coups de feu avec des policiers haïtiens. Son co-chef, Germán Rivera Garcia, un soldat à la retraite connu sous le nom de « Col Mike », est emprisonné au pénitcenier national.
La source a confirmé que le complot du coup d’État a commencé comme un plan visant à kidnapper et à arrêter Moïse à son retour d’une visite en Turquie à la mi-juin 2021, mais cela n’a pas fonctionné. Certains Colombiens avaient l’impression qu’ils rejoindraient le nouveau gouvernement chargé de diriger Haïti après l’arrestation de Jovenel Moïse.
Ce gouvernement aurait été dirigé soit par Emmanuel Sanon, le prédicateur et médecin du sud de la Floride, dont les partisans avaient lancé une campagne d’écriture de lettres des mois plus tôt pour qu’il dirige un gouvernement de transition, soit par la juge de la Cour suprême haïtienne Windelle Coq Thélot dont Jovenel Moïse avait licencié illégalement en février après avoir annoncé une tentative de coup d’État déjouée.
La juge de la Cour de Cassation Windelle Coq Thélot, dans une interview avec le Herald, a nié toute implication dans le complot, mais la police haïtienne et l’enquête colombienne allèguent qu’elle a rencontré certains des Colombiens avant le 7 juillet et a pris le nom de code « Diamante » ou Diamond. On avait dit aux Colombiens qu’ils accompagneraient les autorités locales et les agents de la DEA lors d’une opération visant à signifier un prétendu mandat d’arrêt du président. Certains étaient encore sous cette impression la nuit de l’attaque, selon deux sources colombiennes.
Mais quelques heures avant le lancement de l’attaque, Palacios et quatre autres personnes qui ont inventé ce que la police haïtienne a décrit comme « l’équipe delta » ont reçu de nouvelles instructions, selon les dossiers judiciaires américains. Dans des déclarations collées à des agents fédéraux américains alors qu’il était en détention en Jamaïque, où il s’est retrouvé après des mois de clandestinité en Haïti, Palacios a déclaré qu’il avait appris le 6 juillet que la mission était passée de l’arrestation de Moïse à son meurtre. Une plainte pénale américaine pour l’arrestation de Palacios a déclaré que certains des comploteurs présumés étaient en fait au courant, le 28 juin, du plan visant à tuer plutôt qu’à arrêter Moïse avant que l’agression ne soit menée 10 jours plus tard. En outre, selon la plainte, Palacios a déclaré qu’une personne identifiée comme « co-conspirateur #1 » était « l’un des leaders de l’opération ».
Le Herald a appris de multiples sources que la personne est James Solages. Selon le journal américain, les avocats de Palacios à Miami essaient actuellement d’obtenir sa confession sur le complot rejeté sur la base de l’argument selon lequel il n’a pas été correctement informé de ses droits constitutionnels. Alfredo Izaguirre, un avocat de Miami représentant Palacios, a déclaré que son client était dans la maison du président, mais pas dans sa chambre, où Moïse a été mortellement abattu, selon un juge de paix, de 12 balles. La source colombienne et au moins un autre enquêteur haïtien qui a parlé au Herald contestent ce récit, affirmant que les déclarations des Colombiens en garde à vue placent Palacios à l’intérieur de la chambre à coucher de Jovenel Moïse.
Après le meurtre de Jovenel Moïse, les Colombiens ont élaboré un plan de fortune pour se réfugier dans l’ambassade de Taïwan, protégée par de hauts murs et située à travers un toit noir à deux voies de la maison du président. Les dirigeants colombiens ont discuté du plan avec le propriétaire d’une société de sécurité basée en Floride, Counter Terrorist Unit, ou CTU, Security, a déclaré la source. La sécurité de la CTU avait choisi les Colombiens pour fournir des services de garde du corps à Sanon alors qu’il était en Haïti. Le propriétaire de CTU Security, l’émigré vénézuélien Antonio « Tony » Intriago, n’a pas été inculpé dans le complot d’assassinat, pas plus que son partenaire commercial, Arcángel Pretel Ortiz, dont la société sœur, la CTU Federal Academy, aurait fait le recrutement des Colombiens. Le bureau Doral d’Intriago ainsi que celui d’un financier de Weston, Walter Veintemilla, qui a fourni un prêt par l’intermédiaire d’Intriago à Sanon a été fouillé. Par l’intermédiaire de leurs avocats, Intriago et Ventemilla se sont tous deux éloignés de l’assassinat. Pretel, qui a déjà témoigné pour le FBI dans une affaire de cartel colombienne de la drogue et qui serait un informateur du FBI, n’a pas été entendu parler depuis l’assassinat. Il n’y a aucune preuve qu’il ait agi sur ordre du FBI, qui a refusé de commenter si Pretel était et reste un informateur.
Gilberto Lacayo, un avocat de Miami qui représente Intriago, a déclaré que son client « a eu l’occasion d’aider à reconstruire le pays d’Haïti » et a fourni des services de sécurité à Sanon, 64 ans, dans sa quête pour devenir le prochain président du pays. Mais Lacayo a déclaré qu’Intriago « n’était jamais au courant d’aucun scénario » pour tuer Moïse. Lacayo a refusé de commenter le rôle présumé de son client dans la collaboration avec les Colombiens pour trouver refuge dans l’ambassade de Taïwan après le meurtre du président.
Selon la source familière avec l’enquête colombienne, Intriago était au téléphone avec le chef de la force Delta, Capador, peu après l’attaque, lui demandant d’aller se cacher à l’ambassade. “ Ils ont vu Capador appeler Intriago et lui parler “, a déclaré la source, détaillant :” Le capitaine leur a dit qu’il coordonnait pour qu’ils aient un asile politique à l’ambassade de Taïwan, afin qu’ils soient protégés. Ils ont également appelé l’ex sénateur John Joël Joseph, lui demandant d’intercéder pour eux dans les églises, en leur demandant de les aider à avoir la vie sauve. Ces efforts ont été déployés par Capador et aussi Rivera, qui se trouvait à un autre endroit.”
En fin de compte, les hommes se sont frayés un chemin, a déclaré la source, en cassant les portes et les fenêtres pour y accéder. Un responsable de l’ambassade de Taïwan, s’adressant au Herald sous couvert d’anonymat en raison de l’enquête en cours, a déclaré que personne dans la mission n’avait eu de contact avec l’un des suspects du complot de meurtre, ni avant le 7 juillet. Le responsable a également déclaré que le personnel de l’ambassade était tout aussi surpris que quiconque lorsqu’il a appris l’effraction par des hommes en équipement militaire. Ils ont reçu un appel à 6 heures du matin de la police nationale d’Haïti ce jeudi matin, le 7 juillet, demandant la permission – qu’ils ont donnée sans hésitation – d’entrer dans le bâtiment pour capturer les 11 Colombiens qui s’y cachaient pendant la nuit.
Selon des déclarations fournies aux enquêteurs colombiens, qui sont arrivés en Haïti devant les agents du FBI, lorsque le groupe a quitté la résidence de Moïse vers 3 heures du matin, ils ont trouvé les rues près de sa maison bloquées par la police. Les hommes se sont ensuite séparés, allant de maison en maison, pour voir s’ils pouvaient se cacher ou trouver une voie d’évasion hors de l’enclave du flanc de colline juste à l’est de Pétionville, banlieue de Port-au-Prince, sur une route de montagne. Bientôt, ils se sont retrouvés à échanger des coups de feu non seulement avec des flics, mais aussi avec des membres de gangs bien armés.
« Cela a duré jusque dans l’après midi », a déclaré la source colombienne, rappelant : “ Ils sont entrés dans différentes maisons, certains d’entre eux ont quitté leurs armes, d’autres ont commencé à se rendre, d’autres se sont enfuis, comme Palacios l’a fait. Et la majorité est entrée dans l’ambassade de Taïwan. ”
La source a déclaré que les hommes armés colombiens et les deux haitianno-américains qui les avaient accompagnés, James Solages et Joseph Vincent, n’avaient pas prévu qu’ils seraient piégés dans les limites de Pétionville, ni qu’ils ne prévoyaient l’implication de gangs criminels armés.
L’Ambassade américaine en Haïti a informé, ce mardi 6 novembre, qu’un navire-hôpital de la marine des Etats-Unis va bientôt accoster à Jérémie, chef-lieu du département de la Grand’Anse, dans l’objectif d’aider à résoudre les problèmes de santé dans les zones touchées lors des dernières catastrophes naturelles.
Cette opération est rendue possible avec la collaboration du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), précisent dès le départ les diplomates. En effet, selon le communiqué de l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, la visite du navire-hôpital américain USNS Comfort arrivera en Haïti le 11 décembre et y restera jusqu’au 17 décembre.
“ Cette visite entre dans le cadre de la mission Continuing Promise 2022 (CP22) de la marine américaine, un déploiement de deux mois en Amérique latine et dans les Caraïbes dans le cadre d’une mission d’assistance médicale reflétant le soutien du gouvernement des États-Unis pour le renforcement de la coopération régionale en matière d’aide humanitaire et de préparation aux catastrophes, et du partenariat maritime ”, indique l’Ambassade, précisant que Haïti sera la dernière escale du navire dans cette mission au port de Jérémie, qui se concentre sur les endroits les plus durement touchés par les récentes catastrophes naturelles.
Plus loin, les diplomates ont profité de remercier le ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), au nom du gouvernement des Etats-Unis, d’accueillir cette mission. L’équipage du navire-hôpital Comfort travaillera en collaboration avec le ministère et des partenaires internationaux pour offrir des soins spécialisés pendant son séjour au port, relatent-ils.
D’après ce qu’on peut lire dans le communiqué de l’Ambassade, les équipes médicales du USNS Comfort travailleront aux côtés des professionnels de la santé du pays hôte, Haïti, pour fournir une variété de services médicaux aux adultes et aux enfants sur les sites médicaux, notamment : (1) optométrie, (2) soins dentaires, (3) soins aux adultes et (4) pédiatrie.
La CP22 fait partie de l’initiative Enduring Promise du USSOUTHCOM et reflète la promesse d’amitié, de partenariat et de solidarité des États-Unis avec les Amériques, rappelle le communiqué. Pour bénéficier des services médicaux du USNS Comfort qui seront fournis du 13 au 15 décembre, tous les patients potentiels doivent s’enregistrer auprès des représentants du ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), à Jérémie. Le lieu de rendez-vous est désigné à la « Place Alexandre Dumas » devant l’église Saint-Louis.
Et, pour plus d’informations concernant les services médicaux fournis et comment s’inscrire pour la mission CP22, il est recommandé de visiter le site Internet et les pages des médias sociaux de l’Ambassade des États-Unis en Haïti, ainsi que ceux des représentants locaux du MSPP.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé ce lundi 5 décembre que le Canada imposera des sanctions supplémentaires, en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti. Ces décisions sont prises en réponse à la conduite inacceptable de membres de l’élite haïtienne qui apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés, indique le communiqué de l’état fédéral.
Ces dernières sanctions visent 3 membres influents de l’élite économique en Haïti, il s’agit de : Gilbert Bigio, Reynol Deeb et Sherif Abdallah. Les autorités canadiennes imposent à ces derniers une interdiction de transactions, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’ils peuvent détenir au Canada.
D’après ce qu’on peut lire dans ledit communiqué, le Canada dit avoir des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption. Le gouvernement canadien rappelle que ces gangs et leurs partisans terrorisent la population haïtienne et continuent de commettre des actes de violence inqualifiables, notamment des violences sexuelles généralisées.
“ Les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes responsables de la violence et de l’instabilité actuelles en Haïti. Ces personnes doivent cesser de fournir des fonds et des armes aux bandes criminelles en Haïti. Nous encourageons toutes les parties prenantes à soutenir de réels progrès vers un accord politique qui mènera à un dialogue inclusif et constructif, et à la fin de la crise actuelle. C’est la seule façon d’aider à créer l’environnement nécessaire pour un retour à la stabilité, à l’ordre public et à la démocratie en Haïti ”, explique le communiqué du gouvernement de Justin Trudeau.
Selon la ministre Mélanie Joly, le Canada joue un rôle de premier plan en sanctionnant des membres de l’élite haïtienne de les empêcher de soutenir les gangs qui commettent des actes de violence contre le peuple haïtien. “ Le Canada demande à la communauté de suivre son exemple et d’imposer des sanctions aux gangs et à leurs partisans pour aider le peuple haïtien à sortir de cette crise et à rétablir la paix et la sécurité dans son pays “, soutient la diplomate.
La famille de l’artiste regretté de mémoire Michael Benjamin dit Mikaben a annoncé, ce samedi 03 décembre, la naissance de Maïa Benjamin, fille posthume de la légende haïtienne, décédée sur scène à l’Accor Arena, Bercy, Paris.
“Aujourd’hui, 3 décembre 2022, les familles Benjamin et Fanfan ont été bénies ! Elles ont reçu un merveilleux cadeau de Dieu “, lit-on dans la publication faite sur la page Facebook de Mikaben. “La fille de Vanessa et de Mika, Maïa Benjamin, est née à 12 h 25 PM ”, annoncent les familles susmentionnées.
Plus loin, les familles Benjamin et Fanfan disent vouloir remercier le Créateur pour ce nouveau trésor dans leur famille, pour le courage de Vanessa Fanfan, veuve de Mika, sa santé et celle de Maïa, la fille posthume qui vient tout juste d’être mise au monde.
Du lourd à venir
La famille de l’artiste talentueux et polyvalent a profité de cette publication pour annoncer l’apparition d’un projet musical.
Il s’agit d’un tube titré « Tout Lwanj Se Pou Ou ». Les familles de Mika jugent que c’est le moment idéal pour lancer cette musique de la légende haïtienne, partie trop tôt.
“ Comme promis à Mika, cette chanson est la première d’une série de ses œuvres inédites. Elle est disponible sur sa page YouTube https:,,youtu.be,AHtNqZLhWRs, et bientôt sur les autres plateformes “, précise la publication.
Michael Benjamin dit Mikaben part pour l’au-delà à 41 ans et a laissé derrière lui sa femme, Vanessa Fanfan, son fils, Gaby Benjamin, sa fille, Leïa Benjamin, et la toute dernière-née à titre posthume, Maïa Benjamin.
C’est à l’Église le Refuge de Delmas 19 que s’est tenue la conférence de presse de lancement de la deuxième édition de cette soirée de couronnement des meilleurs de la production évangélique sur l’année baptisée Media Levanjil Awards.
Les organisateurs, dans le cadre de cette rencontre avec la presse, ont annoncé que cette soirée de remise de prix se situe sous le signe de grandes innovations. En effet, le prix artiste féminin de l’année portera le nom de l’icône Emma Achille, celui de l’artiste masculin de l’année le prix Rigaud Duverné, du groupe ou chorale de l’année prix les étincelles de l’Évangile ainsi qu’un prix d’accessibilité ouvrant la voie à la mise en lumière d’institutions évangéliques qui offrent un minimum d’accès aux personnes vivant à mobilité réduite.
Le public à travers les réseaux sociaux, les médias sociaux et un jury vont trancher au cas par cas sur les nominés de chacune des catégories avant de désigner les vainqueurs dans la soirée de gala de remise des prix qui se tiendra à Le Villate le dimanche 18 décembre 2022 au prix de mille (1000) gourdes.
Jean Carlos Mesy, PDG de Media Levanjil instance organisatrice de cet évenement dit miser sur la présence de tous les acteurs et ceux qui apprécient la création dans le milieu évangélique à venir rehausser l’éclat de cette soirée.
Le propriétaire de Media Levanjil qui offre cette seconde manche de Media Levanjil Awards après 2019 remercie KAPOTAB, CBM et The Spot Event qui avec d’autres partenaires aident à la réussite de cette distinction en 2022.
« Viv nan peyi sa ! », c’est le thème retenu pour la quatrième édition du Festival des Rencontres du Documentaire en Haïti qui se tiendra du 4 au 10 décembre 2022, a annoncé les membres de l’association Kit lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 2 décembre. Ce, pour la vulgarisation du film documentaire en Haïti.
La situation désastreuse dans laquelle est plongé le pays a influencé le choix du thème de cette édition, selon les dires de la vice-présidente de l’association de kit Phalonne Pierre-Louis.
« À croire que nous vivons encore dans ce pays, et ce, malgré le contexte, nous pouvons déduire que c’est parce que nous avons décidé d’y vivre, d’y militer, d’y rester. C’est un acte de résistance par rapport à tout ce qui nous arrive », a-t-elle martelé.
À chaque édition, le festival accueille un bon nombre de spectateurs, amateurs de documentaires. Et, cette année, de belles découvertes et de programmations sont dans les coulisses avec des ateliers d’initiation à la photographie pour les femmes, des masters class de création de portfolio, des conférences, tantôt en ligne, tantôt en présentiel.
Ce, avec la présence de certaines personnalités comme l’écrivaine Yanick Lahens, la militante féministe Sabine Lamour, l’ancienne première ministre haïtienne Michelle Duvivier Pierre-Louis, Gessica Généus, Rachelle Magloire, Patricia Benoît et tant d’autres.
En raison de la conjoncture actuelle, le festival se tiendra lieu uniquement dans la zone métropolitaine. Dans les locaux de l’Association KIT à Turgeau et l’Institut français en Haïti. À marge de ladite édition, il y aura non seulement des projections en plein air dans le quartier de Croix Deprez mais aussi à l’intérieur de certaines maisons, d’où vient le concept de »Anndan Kay. » Ce concept impliquera des déplacements avec nos équipements pour des projections chez les gens, question de vulgariser davantage le film documentaire, explique Phalonne Pierre-Louis.
Ainsi, dans le but de réinventer ce qu’est le cinéma et d’en faire une chose très importante dans le secteur culturel du pays, tous les membres de l’association de kit convient tout le monde à prendre part à la 4 édition du festival des rencontres du documentaire en Haïti ce dimanche 4 décembre à compter de 2 heures de l’après-midi.
Après le Canada, c’est au tour des États-Unis de sanctionner deux personnalités importantes de l’élite politique haïtienne. L’actuel Sénateur Rony Célestin et l’ancien Sénateur Richard Hervé Lénine Fourcand sont tombés sous le coups des sanctions des États-Unis pour leur implication dans le trafic international de la drogue et de la corruption.
Le Bureau du Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC) du ministère du Trésor a en effet désigné l’actuel sénateur du Centre Rony Célestin et l’ancien sénateur Richard Hervé Lenine Fourcand, conformément au décret (E.O) 14059 du 15 décembre 2021, « imposition de sanctions au étrangers impliqués dans le commerce mondial des drogues illicites », selon les autorités américaines.
Dans cette note publiée ce 2 décembre, l’OFAC a désigné Célestin et Fourcand pour avoir engagé ou tenté de s’engager dans des activités ou des transactions qui ont contribué ou présentent un risque important de contribuer matériellement à la prolifération internationale de drogues illicites ou de leur moyens de productions.
L’OFAC dit avoir des informations indiquant que Rony Célestin s’engage dans des activités de trafic international de drogue. « Il a utilisé sa position politique pour orchestrer l’importation de drogues du Venezuela en Haïti, ainsi que l’exportation de drogues vers les États-Unis et les Bahamas », lit-on dans ce communiqué.
C’est presque le même cas de figure pour Richard Hervé Lénine Fourcand. « Il utilise son propre avion pour transporter des drogues dans le Sud d’Haïti. Fourcand a tenté d’utiliser son influence politique pour installer des personnes dans des postes gouvernementaux qui aideraient à faciliter ses activités de trafic de drogue », poursuit le document.
« Rony Célestin et Richard Lenine Hervé Fourcand sont deux autres exemples de politiciens haïtiens corrompus qui abusent de leur pouvoir pour poursuivre les activités de trafic de drogue dans toute la région », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et les renseignements financiers Brian E. Nelson. Et d’ajouter : »Le trésor continuera de tenir les responsables du trafic illicite de drogues qui déstabilise Haïti ».
Après la décision prise par les autorités américaines aujourd’hui, précise le communiqué, tous les biens et intérêts dans la propriété des personnes désignées qui se trouvent aux États-Unis ou en possession ou sous le contrôle de personnes américaines doivent être bloqués et signalés à l’OFAC. De plus, poursuit la note, toutes les entités qui sont détenues, directement ou indirectement, à 50% ou plus d’une ou de plusieurs personnes sont également bloquées. » Les règlements de l’OFAC interdisent généralement toutes les transactions effectuées par des personnes américaines ou à l’intérieur des États-Unis( y compris les transactions en transit aux États-Unis) qui impliquent des biens ou des intérêts dans des biens de personnes désignées ou autrement bloquées », précisent les autorités américaines.
Certaines personnes qui se livrent à certaines transactions avec les personnes désignées peuvent aujourd’hui elles-mêmes être exposées à des sanctions ou soumises à une mesure d’exécution.
Dans une note acheminée ce jeudi 1er décembre à la rédaction de Passion Info Plus (PIP), le service MonCash de la compagnie de téléphonie mobile Digicel a annoncé l’annulation des frais de retrait des transferts en provenance de l’international. La compagnie a indiqué qu’elle couvrira les frais pour tous les clients qui reçoivent des transferts internationaux sur leurs comptes jusqu’au 31 décembre.
» Afin de clôturer cette année avec une brise d’espoir et un sentiment de partage, MonCash va couvrir les frais de retrait pour tout client recevant des transferts internationaux sur son compte jusqu’au 31 décembre 2022″, peut-on lire dans le communiqué de presse.
Par ailleurs, MonCash a aussi souligné que cette décision est possible grâce à ses différents partenaires. « PRISM Transfer, une société spécialisée dans le transfert d’argent international. Nos différents facilitateurs sont : Ria et Small World, Remilty (au Canada), Sendwave, Boss Money et Tap Tap Send (aux États-Unis), Girofacil, Uno et More Money (en Amérique Latine), Orange Money Transfers et WorldRemit (en Europe) ».
Après cette décision, la Directrice du service a pris la parole pour expliquer que MonCash est là pour ses utilisateurs tout en rappelant son objectif. « Nous avons lancé les transferts internationaux en juin de cette année parce que nous savons à quel point il est important pour nos utilisateurs de rester en contact avec leurs proches. La facilité et le sentiment de sécurité que ce service apporte aux personnes en Haïti et à l’étranger sont inestimables », a déclaré Nathaelle Chavenet, directrice de MonCash. « Nous voulons que nos utilisateurs sachent que MonCash est là pour eux. Nous allons également continuer à mettre en place des moyens pour qu’ils continuent à se sentir soutenus », a-t-elle ajouté.
Pour conclure, le communiqué rappelle aux utilisateurs la façon de recevoir un transfert international et d’élargir leur compte. « Tous les utilisateurs qui souhaitent recevoir des transferts internationaux via MonCash doivent avoir un compte Full Wallet. Pour élargir leur compte, ils doivent se rendre au magasin Digicel le plus proche avec une pièce d’identité valide ».
Depuis le 20 novembre, un peu partout dans le monde, les yeux des amoureux du ballon rond sont fixés sur le Qatar. En Haïti, faute d’électricité, certaines gens ont recouru à d’autres alternatives pour regarder la plus grande fête du football. Entre-temps, la misère, la cherté de la vie et l’insécurité battent leur plein sur les 27 750 kilomètres carrés.
La devise américaine s’échange jusqu’à 150 gourdes sur le marché informel et, dans le formel, jusqu’à 139 gourdes. Ce qui entraîne une augmentation vertigineuse du prix des produits de tout genre. Comme conséquence, le pouvoir d’achat de la population a, sans aucun doute , connu une baisse considérable. À cela, s’ajoute le taux d’inflation qui atteint plus 38 % en septembre dernier.
La République Dominicaine nous renvoie nos frères et sœurs
Les autorités de l’immigration de la République Dominicaine continue de chasser les Haïtiens sur leur territoire. Les images en circulation nous montrent que des agents de l’immigration de ce pays voisin ambalent des dizaines d’Haïtiens pour leur retourner en Haïti, alors que les autorités haïtiennes ne se sont pas montrées trop préoccupées par cette situation qui a soulevé grogne et indignation chez la population.
Rareté de carburant persiste
Les produits pétroliers se raréfient dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince au fur et à mesure, moins d’un mois après le déblocage spectaculaire du Terminal Varreux. Au passage, au moins 5 départements du pays n’ont pas été alimentés dans la distribution des produits pétroliers annoncée par le gouvernement.
Le choléra a fait son grand retour dans le pays. Plus de deux mois après le premier cas confirmé, près de 11 000 cas suspects de choléra en Haïti, environ 40 % des cas confirmés concernent des enfants, selon l’UNICEF. Le pire est à craindre surtout si on se réfère aux indicateurs socio-économiques du pays. Quid de l’insécurité ?
Malgré les sanctions prises par le Canada contre certains hommes politiques, parce qu’ils financent des gangs armés, les actes de criminalité et de kidnapping n’ont connu aucun répit. Dans la troisième circonscription de Port-au-Prince, les civils armés continuent d’étendre leurs tentacules, sous les yeux passifs, et même complices des autorités étatiques. À SousMatla, dans la commune de Cabaret, une quinzaine de personnes sa été tuée et des maisons incendiées par des bandits armés dans la soirée du 29 novembre.
En attendant la fin de la trêve observée pour la coupe du monde, les maux s’empilent dans le pays. Les ventres crient famine. Les balles tuent les innocents. Le noël est asphyxié. Plus de fêtes de fin d’année. « Aprè dans, tanbou lou », dit le proverbe de chez nous.
L’équipe marocaine a su faire la différence dans la Coupe du monde Qatar 2022. Alors qu’il a commencé la compétition dans une poule de la mort composée de Croatie, Belgique et Canada. Le Maroc a terminé quand bien même en première place avec 7 points et file du coup en huitièmes de finale.
À première vue, le Maroc était le pays le moins favori de ce groupe. Pourtant, les coéquipiers de Achraf Hakima, arrière droit de Paris Saint-Germain, ont prouvé le contraire en hissant l’Afrique plus haut que possible dans l’échelle.
Pour sa première sortie, l’équipe marocaine a fait un nul 0-0 face à la Croatie, vice-championne du monde en titre. Le pays de l’Afrique du Nord a créé la grande surprise.
Rassurée, la sélection marocaine a bien négocié son deuxième match face au pays qui a privé le Brésil des demi-finales de 2018. En effet, les Lions de l’Atlas ont corrigé 2 – 0 la Belgique, troisième du Mondial Russie 2018.
Pour tout concrétiser, les Lions de l’Atlas ont battu les Canadiens 2-1 ce jeudi 1er décembre pour finir en tête du groupe F. Les hommes de Walid Regragui filent du coup en huitièmes de finale du Mondial qatari.
“ Finir premier de cette poule, ce n’était pas donné à tout le monde… On avait à cœur l’objectif de montrer que l’Afrique était là “, scande le sélectionneur du Maroc suite à cet exploit très remarquable.
Pour arriver à ce résultat, l’ex-international marocain devenu entraîneur, Walid Regragui a retenu une liste de joueurs de niveau avec notamment le revenant Hakim Ziyech ou l’homme en forme de l’Olympique de Marseille, Amine Harit.
Voici la liste du Maroc pour la Coupe du monde Qatar 2022 :
Hoalid Regragui, appelé communément Walid Regragui, est le sélectionneur du Maroc. Il est né le 23 septembre 1975 à Corbeil-Essonnes, France. Formé à l’AS Corbeil-Essonnes, Walid Regragui a évolué en tant que latéral droit.
Avant de devenir entraîneur, Walid Regragui a été un latéral droit teigneux qui a effectué la majeure partie de sa carrière en France. Originaire de la région parisienne, il débute sa carrière professionnelle sur le tard, à 24 ans, avec Toulouse. Il découvre la première division en 2000, avec le club haut-garonnais avant de descendre d’un échelon en partant à Ajaccio. En Corse, il remporte le seul trophée de sa carrière de joueur : un titre de champion de Ligue 2, qui lui permet de rejouer parmi l’élite. Après un intermède de trois ans au Racing Santander, il revient dans l’Hexagone à Dijon puis à Grenoble où il finit sa carrière professionnelle, en 2009. Il totalise 91 rencontres de Ligue 1 et 69 de Ligue 2.
Ses bonnes performances sur les terrains français lui ont permis de devenir international marocain. Il a porté le maillot des Lions de l’Atlas à 44 reprises. Rapidement installé comme titulaire, il est un des hommes de base de Badou Zaki en 2004 lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Tunisie. Le Maroc a atteint la finale, face au pays hôte (2 – 1), et Regragui a disputé tous les matches. Devenu international en 2001, il n’a jamais disputé de Coupe du monde avec la sélection marocaine.
Aujourd’hui, il embellit l’histoire de la sélection comme entraîneur. Depuis 1986, c’est pour la première fois que le Maroc se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Au terme d’une rencontre engagée et musclée, la sélection brésilienne est sortie avec une victoire 1-0 face à la Suisse, à la mi-journée de lundi. Désormais, la Seleção se dépasse des phases de poule et file pour les huitièmes, espérant retrouver Neymar Jr.
L’inquiétude se pesait. En absence de sa star, Neymar Da Silva Santos Júnior, l’équipe brésilienne affronte la Suisse qu’il a eu longtemps du mal à mettre à dos.
Pour preuve, les 2 précédents matches entre le Brésil et la Suisse à la Coupe du Monde se sont soldés par un nul (2 – 2 en 1950, 1 – 1 en 2018).
La mi-temps se termine sur le score nul et vierge au stade 974 en dépit de l’engagement des deux équipes. Rodrygo fait son apparition dès la seconde période. Pourtant, ce changement a accouché une souris.
Et, il a fallu attendre la 64e de minute de jeu pour que la Madrilène Vinicius Jr ouvre le score et délivre du coup les fans de la Seleção. Mais c’était sans compter sur la VAR qui signale un hors-jeu sur l’action et annule le but.
Encore une action de Vinicius Jr puis Carlos Henrique Casemiro a inscrit l’ultime but de la rencontre d’une demi-volée du droit, légèrement déviée par le défenseur suisse Manuel Akanji à la 83 minute.
Du coup, avec cette deuxième victoire, les Brésiliens joueront les huitièmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. La Seleção devient également la deuxième équipe à décrocher son billet pour la suite de la compétition après les Bleus.
La sélection d’Argentine s’est réveillée ce samedi face au Mexique. Tenue en échec par l’Arabie Saoudite lors de sa première rencontre dans la Coupe du monde Qatar 2022, l’Argentine a fait son come-back cet après-midi en battant 2-0 l’équipe mexicaine à l’issue d’un match plein d’engagement.
La sélection mexicaine a tenu tête dans la première partie pour retrouver les vestiaires avec une cage vierge. À la seconde période, les bleus et blancs ont fait la différence.
En effet, l’attaquant Lionel Messi a inscrit le premier but de la rencontre à la 64e minute de jeu suite à une superbe frappe enroulée. Puis Enzo Fernandez a doublé la mise à la 87e minute. De là, les fans de l’Albiceleste ont retrouvé leur souffle presque perdu.
Suite à cette victoire, les poulains de Lionel Scaloni espèrent jouer les huitièmes de la finale de la compétition. Pour y arriver, ces derniers devraient s’imposer face à la Pologne le mardi 29 novembre prochain.
Passeur décisif et buteur dans la rencontre, Lionel Messi égalise Diego Maradona au nombre de buts marqués en Coupe du Monde par un joueur argentin, (8) huit réalisations chacun. Aussi, le dossard 30 de PSG n’est plus qu’à 2 buts d’égaler le leader de ce classement, Gabriel Batistuta (10).
Pour rappel, tôt dans la matinée, l’Australie a battu 1 – 0 la Tunisie. Dans le cadre du deuxième match de la journée, l’Arabie Saoudite a été corrigée 0 – 2 par la Pologne. 11 h, la rencontre entre la France et le Danemark s’est soldée par une victoire 2-0. Les Bleus sont, du coup, qualifiés pour les 8es de finale.
L’émission « Entrepreneur Sans Frontières » diffusée sur la radio Leleonline FM fêtera ses deux ans, ce 28 novembre 2022. C’est un programme radiophonique qui veut à tout prix inclure les jeunes, particulièrement ceux de la ville de Hinche, à travers de différentes rubriques et formations.
Ce fut un 28 novembre 2020 que le journaliste Wilther Celestin a lancé son émission « Entrepreneur Sans Frontières » à l’intention des jeunes de la ville Hinche, l’arrondissement du département du Centre sur la radio Leleonline FM. Ayant cinq personnes à sa charge, cette émission avec un programme basé sur l’entrepreneuriat social, l’éducation financière et numérique tient à tout prix à faciliter l’émergence des jeunes entrepreneurs et leaders dans la région.
Depuis sa création et en dépit de la présence de certains leaders comme invité sur les ondes, l’émission propose des formations, des conférences débats, des forums et des jeux de questions-réponses. En outre, elle réalise avec les jeunes intéressés des travaux de terrain, tout ceci avec la participation des intervenants tels que Mr Kenley Jean-Baptiste, Clifford Baron, Clarens Renoit, Enomy Germain et Dr Charles Jean Robert.
Diffusée tous les samedis entre 1 h et 3 h P.M, elle comporte plusieurs rubriques, dont « Debloke Laviw e Debloke Lespri w », presentée par professeur Molgard Gilot.
Cette Rubrique vise à faciliter aux jeunes à mieux se connaître en prodigant des conseils pratiques et « Pale Teknoloji » présentée par Mr Karl Vensky Pierre, quant à elle, apprend aux jeunes l’importance des réseaux sociaux, leurs avantages et leurs inconvénients et comment se comporter et se mettre en sécurité sur les plateformes numériques.
Notons que les animateurs de ladite émission offrent une formation sur l’administration des réseaux sociaux, aux jeunes de la commune, le dimanche 27 novembre 2022 à compter de 1 heure de l’après-midi.
Nouvelle victime au sein de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Rigaud Harington, Directeur de l’Académie Nationale de Police, a été assassiné, ce vendredi 25 novembre, sur la route de Frères. Les malfrats ont, du même coup, kidnappé son chauffeur avant de repartir avec le véhicule du Commissaire Divisionnaire.
L’acte est perpétré par des individus armés et non identifiés dans l’après-midi du vendredi non loin des locaux de l’École Nationale de Police où est logée l’Académie Nationale de Police. Après le meurtre, les voyous armés sont repartis avec le véhicule de la Police à bord duquel se trouvaient le Commissaire Divisionnaire et son chauffeur, lui, kidnappé.
L’information a été confirmée par le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti, l’inspecteur Garry Desrosiers, lors d’un entretien accordé au journal Le Nouvelliste. Monsieur Desrosiers n’a pas pu préciser pour le journal les circonstances dans lesquelles les deux hommes ont été victimes des actes de banditisme sur cette voie.
Rigaud Harignton est issu de la 5e promotion de la Police Nationale d’Haïti. Son nom ne fait qu’allonger la longue liste des policiers tués dans le pays durant les 27 ans d’existence de cette institution.
Le chef de gang Serge ALECTIS alias Ti Junior, qui dirigeait la base « Nan chabon », a été tué par le nommé Chalè, chef de gang de « Nan Tokyo»,ce vendredi après-midi. L’information a été confirmée par le journaliste Guerrier Henri, sur les ondes de Radio Méga.
Le Caïd de « Nan Chabon » est impliqué dans le massacre de La Saline en novembre 2018, selon un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Ses exactions ont bel et bien pris fin cet après-midi lors qu’il a été tué par un autre malfrat. Des rafales d’armes automatiques retentissent actuellement au niveau de La Saline. Des habitants sont sur le qui-vive.
Notons que Serge ALECTIS dit Ti Junior et Chalè sont tous deux membres de la coalition « G9 an fanmi e alye » dirigée par l’ancien policier Jimmy Chérizier alias Barbecue.
Le Parti Libéral (PL) a écopé hier mercredi d’une lourde amende de quelque millions de dollars de la part du tribunal électoral brésilien après avoir déposé mardi un recours en annulation partielle du scrutin présidentiel remporté par Lula Da Silva, relaye RFI.
En effet, le président du Tribunal supérieur électoral (TSE), Alexandre de Moraes, a estimé que la plainte déposée mardi par le Parti libéral (PL) était de « mauvaise foi », selon un texte publié sur le site de l’institution. En conséquence, les autorités électorales ont infligé une amende d’environ 4,2 millions de dollars au Parti du président sortant Jair Bolsonaro.
À la suite de la décision rendue mercredi par le tribunal, les fonds de la coalition de Jair Bolsonaro seraient gelés jusqu’au paiement de l’amende. Le tribunal ordonne aussi l’ouverture d’une enquête sur tout usage abusif du Parti libéral brésilien ou de ses fonds par son président, Valdemar da Costa Neto.
Pour prendre cette décision, le jugement souligne « l’absence de preuves et de circonstances justifiant la mise en place d’une vérification extraordinaire » des quelque 280 000 urnes électroniques utilisées lors du scrutin présidentiel.
Notons qu’après la victoire de Lula, des partisans de Jair Bolsonaro ont organisé des mouvements de protestations, surtout le blocage des routes, dans le pays qui ont duré plusieurs jours et ont parfois donné lieu à des affrontements avec les forces de sécurité.
Comme annoncé lors d’un cocktail de presse organisé samedi, la dix-neuvième édition du Festival Quatre Chemins a été lancée le lundi 21 novembre 2022 pour finir son cap le 3 décembre. La thématique principale de cette édition est « Sou lanmè ».
Le lancement de ce festival, considéré comme l’un des plus grands événements théâtraux du pays, a eu lieu lundi dans les locaux du Centre d’Art. Tous les spectacles se tiendront à Port-au-Prince.
« Dlo sèl » de Schneiderson René et Jasmine Augustin a ouvert cette 19e édition. À la fois saisissante et poignante, cette performance a questionné, sans ambages, la problématique de la faim dans la société haïtienne. Ce spectacle a été une parfaite radiographie de la situation de millions d’Haïtiens qui vivent malheureusement dans l’insécurité alimentaire. En plus, l’artiste pluridisciplinaire Daphné Menard et la chanteuse et plasticienne Mide Steffi Médard ont assuré entre autres l’animation musicale.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence entre autres, du Directeur artistique Guy Régis Jr., de nombreux partenaires du festival, de l’invité spécial Rolando Etienne, des artistes et d’un public intéressé.
Elizabeth Pierre-Louis (Fokal), Fabrizio Poretti (Ambassade de Suisse en Haïti), Radhia Oudjani (AFD), Vincent Hommeril (Ambassade de France), Géraldine Le Carret (Le Centre d’art), Franck Robert (UrbAyiti) sont parmi les représentants des institutions soutenant le festival, qui ont pris la parole lors du lancement.
« Sou lanmè »
Selon les explications du metteur en scène et écrivain Guy Régis Jr., la phrase « Sou lanmè… une île où on ne parle pas de mer est une île perdue sur terre. » survient d’une réflexion de ce qu’on fait de la mer du pays.
La thématique « Sou Lanmè » révèle aussi de l’idée de rappeler aux citoyens l’existence de la littorale, bien que la mer que l’on voit quand on se trouve sur les collines de Port-au-Prince est pourrie en raison de nos déficiences dans les infrastructures. Un problème environnemental en grand besoin d’un regard soutenu.
En parlant du sujet lié à la mer, Guy a touché également la question historique concernant notre origine du fait que les vendeurs d’esclaves ont utilisé la voie maritime pour arriver en Amérique avec nos ancêtres. “ Sou lanmè, c’est un sujet extrêmement important ”, juge l’écrivain, pensant qu’en dépit des problèmes qu’il y a dans la capitale, c’est nécessaire d’avoir un festival.
L’éditorial de la 19e édition
« Une île où on ne parle pas de mer est une île perdue sur terre. »
Sommes-nous encore une île ? Que devient notre étendu littoral ? Que sont-elles devenues, ces mers, ces eaux qui nous entourent ? Et que seront-elles dans les temps à venir ? Que sont devenus nos îlets ?
Y a-t-il toujours une baie à Port-au-Prince ? Si oui, pourquoi la mer y est ignorée ?
Y a-t-il une anse à Jérémie ? Un golfe à La Gonâve ? Un port à Jérémie ?
Nos mers nourrissent-elles ses pêcheurs ? Nous nourrissent-elles ? Qui sont nos pirates ? Que sont nos nouveaux flibustiers ? Qui gouverne La Navase ?
La sélection brésilienne a fait bonne figure pour son entrée en lice dans la Coupe du monde Qatar 2022 en battant la Serbie deux buts à zéro (2 – 0). Richarlison de Andrade, 25 ans, est l’unique buteur de la partie.
La Seleção a su faire la différence dans une rencontre très serrée contre la Serbie qui voulait à tout prix rafler la mise. L’attaquant Vinicius Jr était involontairement enclavé par des Serbes qui savent jouer avec rigueur. Et malgré la présence de Neymar Jr en bon tout-terrain, le Brésil a retrouvé le vestiaire sous un nul à la mi-temps.
Si Raphael Dias Belloli dit Raphinha a eu du mal à concrétiser les occasions en or, ce n’était pas du tout le cas du dossard 9, Richarlison, qui est l’auteur des 2 buts de la Verde-Amarela.
En effet, à la 62e minute de jeu, l’attaquant brésilien a repris d’un coup de pied une frappe de Vinicius, repoussée par le gardien serbe Vanja Milinkovic-Savic. Puis Richarlison a doublé la mise d’un spectaculaire enchaînement: contrôle du gauche,reprise du droit, de volée, à la 73e minute.
Ce but de volé acrobatique est pour l’instant l’un des plus beaux du Mondial Qatar 2022.
Le Brésil a réussi son premier match,et sa prochaine rencontre est programmée pour le lundi 28 novembre, 11 heures AM (heure locale).
Par ailleurs, la star brésilienne Neymar Jr a inquiété plus d’un après sa sortie suite à une entorse à la cheville droite. Toutefois, le médecin de la Seleçao a indiqué à la radio brésilienne Itatiaia qu’il faut attendre 24 h pour un bilan complet et voir comment il va réagir. “Maintenant, c’est juste une question de calme et un peu de patience”, a -il affirmé.
L’administration de Joe Biden a annoncé ce mercredi avoir bloqué les expéditions de sucre de Central Romana Corporation, une entreprise de la République dominicaine qui produit du sucre vendu aux États-Unis sous la marque Domino, relate le New York Times. L’entreprise est depuis longtemps accusée de soumettre ses travailleurs à de mauvaises conditions de travail.
À ce fait, le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a émis un ordre de retenue et de libération à l’encontre de l’entreprise sur la base d’informations qui indiquent raisonnablement l’utilisation du travail forcé dans ses activités, notamment des conditions de travail et de vie abusives, des heures supplémentaires excessives, des retenues de salaire et d’autres violations.
» Les fabricants comme Central Romana, qui ne respectent pas nos lois, devront faire face à des conséquences alors que nous éliminons ces pratiques inhumaines des chaînes d’approvisionnement américaines « , a déclaré AnnMarie R. Highsmith, commissaire adjointe exécutive du Bureau du commerce de l’agence, dans un communiqué.
En réponse, la Central Romana Corporation dit être « très déçue » par la décision et qu’elle avait investi de manière significative depuis des années pour améliorer les conditions de vie de ses employés, écrit le NYT.
Cette entreprise envoie environ 200 millions de livres de sucre par année aux États-Unis. D’après ce qu’on peut lire dans les colonnes du journal américain New York Times, les membres de la famille Fanjul, des exilés cubains qui ont créé des exploitations de canne à sucre en Floride et acquis l’entreprise de République Dominicaine dans les années 1980, constituent une force puissante dans la politique américaine depuis des décennies, connue pour ses relations avec la famille Bush, les Clinton et le sénateur Marco Rubio, républicain de Floride, entre autres.
Ces derniers sont copropriétaires d’American Sugar Refining, la plus grande raffinerie de sucre du monde, qui traite le sucre de la République dominicaine dans ses installations américaines et le vend à des entreprises comme Hershey.
Pour plus d’un, le Mondial a commencé évidemment ce mardi matin. Les Argentins dominaient les Saoudiens à l’issue d’une rencontre apparemment facile qui se déroulait au stade de Lusail. La preuve, très tôt, à la 8e minute du match, Lionel Messi a marqué sur pénalty. La mi-temps s’est donc soldée sur le score d’un but à zéro (1 – 0).
Au retour des vestiaires, véritable coup de tonnerre ! Les Faucons verts ont retrouvé de l’espoir à la 49e minute avec le but d’égalisation de Javier Al-Shehri. Quatre minutes plus tard, soit à la 53e minute de jeu, Salem Mohammed Al-Dawsari a doublé la mise.
L’équipe d’argentine a beau poussé mais n’a pas réussi a trouvé de failles dans le camp adverse, bloqué par un excellent portier, Mohammed Al-Owais,élu honme du match.
Même les 11 minutes et quelques secondes additionnelles n’ont pas été suffisantes aux hommes de Lionel Scaloni pour revenir dans la rencontre que les Saoudiens remportent finalement 2-1.
Lionel Messi n’a pas perdu la langue
Une déception palpable pour l’Albileste ayant une longue période (36 matchs) d’invincibilité. Cette Coupe du monde est très décisive pour La Pulga qui a l’obligation de réaliser son rêve d’enfance.
Après la rencontre, le capitaine argentin s’est confié devant les médias : « C’est un gros coup dur pour nous tous. Nous ne nous attendions pas à commencer de cette façon. Tout arrive pour une raison. Nous devons nous préparer à ce qui nous attend, nous n’avons plus le choix que de gagner et cela ne dépend que de nous. »
Le septuplé Ballon d’Or garde tout de même l’espoir. Son optimiste est incomparable. « Il n’y a pas d’excuses. Nous serons plus unis que jamais. Ce groupe est fort et l’a montré. C’est une situation dans laquelle nous n’avons pas été depuis longtemps. Maintenant, nous devons montrer que nous sommes un vrai groupe ”, lâche le dossard 30 du PSG.
Messi reconnaît toutefois la force de ses adversaires. “ Nous savions que l’Arabie Saoudite est une équipe avec de bons joueurs, qui bouge bien le ballon et qui joue avec un bloc très haut. Nous avions travaillé cela, mais nous nous sommes trop précipités ”, avance-t-il.
Pour conclure, le joueur de 35 ans a tenu à rassurer les nombreux fans de l’Argentine: “ Nous devons revenir à la base de ce que nous sommes. Nous devons nous concentrer sur la suite ».
Notons que pour sa deuxième rencontre dans la compétition, l’Argentine affrontera le Mexique qui s’est quitté sur un score nul et vierge face à la Pologne lors de la 2e rencontre de la journée.
Trois rencontres ont été programmées pour ce lundi 21 novembre dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe du monde Qatar 2022. Les équipes ont offert le spectacle alors qu’un premier match nul de l’événement a été enregistré.
8 h AM : lancement du premier match de la journée, opposant l’équipe anglaise à l’Iran. Malgré ses efforts au début de la rencontre, l’équipe iranienne a été torturée (2 – 6) par les Anglais.
Auteur du premier but de cette rencontre, Jude Bellingham, 19 ans, est devenu le deuxième plus jeune buteur avec l’équipe d’Angleterre de football en Coupe du Monde, derrière Michael Owen qui était buteur à l’âge de 18 ans et 190 jours.
L’Angleterre a marqué 6 buts pour la deuxième fois en Coupe du monde, après le 6-1 contre le Panama en 2018. De son côté, l’Iran a encaissé 6 buts pour la première fois de son histoire dans cette compétition (16 matches). Mehdi Taremi est quant à lui devenu le premier Iranien à inscrire un doublé en phase final de Coupe du Monde.
11 h : pour la 2e rencontre, le Sénégal a livré un rude combat contre les Néerlandais. Malgré leurs efforts consistants, les coéquipiers de Sadio Mané ont été battus (0 – 2) par le Pays-Bas.
Les champions d’Afrique n’ont pas scoré pour la première fois de leur histoire lors d’un premier match en phase finale de Coupe du monde. Pour leur deuxième match, les lions de la Teranga affronteront le Qatar, le 25 novembre, à 8h AM.
14 h: La dernière rencontre de la journée a opposé les Etats-Unis aux Gallois de Gareth Bale. Les deux équipes se sont laissées sur un nul (1-1) . Si les Américains ont déclenché les hostilités avant la fin de la mi- temps, Gareth Bale, a offert l’égalisation à son équipe sur pénalty.
La Coupe du monde commence à peine, les grandes rencontres restent à venir. L’un des grands favoris de ce mondial, l’Argentine qui fera son entrée en lice tôt ce mardi (5:00) face à l’Arabie Saoudite tandis que son rival de toujours, le Brésil, affrontera jeudi la Serbie.
Des coups de feu tirés samedi soir dans une discothèque LGBTQ à Colorado Springs aux États-Unis ont fait état d’au moins cinq morts et 18 blessés, a annoncé la police locale. Des clients héroïques ont eu le temps de maîtriser le tireur présumé avant l’intervention des forces de l’ordre vers 23 h 57 locales à la suite d’un appel, selon les informations rapportées par Le Figaro.
« Il y a eu une fusillade dans un club local ce soir. Nous avons dix-huit personnes blessées et cinq tuées », a déclaré Pamela Castro, une porte-parole de la police.
Le chef adjoint de la police de Colorado Springs Adrian Vasquez a précisé qu’ « Au moins deux armes à feu ont été trouvées sur les lieux. Nous travaillons toujours à l’identification de celles-ci et de leur propriétaire, mais je peux confirmer que le suspect a utilisé un fusil ».
La fusillade s’est produite lors d’une soirée réunissant « toutes sortes d’identités de genres et de styles de performance », pour célébrer la journée internationale du souvenir transgenre, ce 20 novembre. Une journée qui trouve son origine dans l’assassinat en 1998 aux Etats-Unis de la femme transgenre Rita Hester
Une fois sur les lieux, la police a tout de suite mis la main sur celui qu’elle pense être le suspect de cette tuerie qui a gravement peiné la communauté LGBTQ. De son côté, le club Q où s’est déroulé le drame, a posté un message sur sa page Facebook afin de partager ses peines avec les victimes et se dit « bouleversé par cette attaque insensée contre notre communauté ».
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que les clubs LGBTQ se font attaquer. Le 12 juin 2016, Omar Mateen, un Américain d’origine afghane, a causé la mort de 49 personnes et une cinquantaine de blessés dans un club gay d’Orlando.
Après tant de polémiques, la Coupe du monde 2022 a débuté ce dimanche 20 novembre pour la première fois dans un pays arabe. Le pays hôte s’incline 0 – 2 face à l’Équateur.
La star équatorienne Enner Valencia est le premier buteur de ce mondial après avoir marqué sur penalty à la 16e minute. Il a inscrit le deuxième but de la rencontre. Avec 5 buts, le joueur de Fenerbahce vient aussi de devenir le meilleur buteur de l’histoire de l’Equateur dans une Coupe du monde.
L’équipe d’Amérique du Sud a discuté avec rigueur ce match d’ouverture contre un pays hôte, Qatar, très timide. Le prochain match du groupe A est programmé pour demain 11 h: 00 entre le Sénégal et les Pays-Bas.
Le gardien qatari Al-Sheeb a, lui, hérité du premier carton jaune de la 22e édition de la Coupe du monde.
La fête commence dans quelques heures. Toutes les 32 équipes sont déjà sur le sol qatari pour participer à ce grand événement sportif de la planète. Les organisateurs se mobilisent, des Haïtiens à leur tour attendent impatiemment le coup d’envoi, non seulement pour supporter leurs équipes, mais aussi, pour placer des paris.
Les événements sportifs sont devenus quelque chose de très important ces dernières années pour plus d’un, en raison qu’ils peuvent permettre de générer des revenus grâce aux paris en ligne.
Mais il y a deux possibilités, soit tu perds ou tu gagnes.
En Haïti, beaucoup de jeunes font bon ménage avec les paris en ligne jusqu’à développer un certain comportement addictif, parce qu’ils croient, tout simplement, que c’est une source de revenus.
Que ce soit par Paryaj Pam, Goal Cash, Paryal Lakay… cette coupe du monde est encore une occasion pour eux de réaliser leurs rêves.
« J’aime le football, cela me conduit aussi à développer un amour pour le pari parce que donner de la possibilité de gagner des revenus », Martèle James qui dit placer des paris pour 150 à 1000 gourdes entre 3 à 4 fois par jour.
Toutefois, il n’est pas du tout déçu puisqu’il a déjà gagné. « J’ai déjà gagné 78 milles 20 gourdes, mon plus gros lot. J’avais misé 1000 gourdes pour un côte 78.72 », nous confie-t-il.
Mais, décrocher le gros lot, c’est le rêve de James comme tout parieur sportif, mais le plus important pour lui, c’est de gagner.
De son côté, Jackson a sa propre technique de comprendre le jeu, malgré ses connaissances avec les paris en ligne ne datent que de deux mois, ce, grâce à son cousin Yves, un gagnant.
Il dit préférer de placer son pari de très tôt parce que, très souvent, les côtes sont au plus haut avant le match. Ce qui lui permet de gagner des revenus.
Mais, pour ce faire, il vérifie d’abord les statistiques des derniers matchs des équipes, leurs placements dans les championnats, leurs buts marqués… explique-t-il.
Ses paris sont placés d’avance, soit dix jours pour le Mondial Qatar. Parce que, hormis la distraction, c’est une occasion aussi pour lui de mettre des frics dans ses poches, soutient Jackson.
Pour Orel, « un homme sans fiche est un homme sans espoir ». Selon lui, quand on place un paris, la possibilité de gagner est à 50 %. Pendant le mondial, le fan du Portugal souhaite gagner 1 million de gourdes, confiant avoir déjà gagné jusqu’à 200 milles gourdes sur ses mises.
Qui remportera le trophée ? Il n’y a pas de sentiments dans le jeu de hasard. Toutefois, ces parieurs, surnommés, font des pronostics sur le Mondial. L’Argentine et le Brésil sont favoris pour gagner la 22e édition.
La situation sécuritaire d’Haïti semble être, désormais, une priorité pour la communauté dite internationale. En effet, au cours de ces deux derniers mois, une pluie de sanctions s’abat à flot sur les têtes des gangs armés et celles de leurs patrons financiers. Après avoir sanctionné, au début du mois de novembre, le président du tiers du Sénat haïtien, Joseph Lambert, et l’ancien président de cette précieuse institution, Youri Latortue, le Canada, pays membre du Conseil de Sécurité des Nations unies (CSNU), a pris de nouvelles sanctions contre trois nouvelles personnalités de l’élite politique haïtienne. Il s’agit de l’ancien sénateur du Sud, Hervé Lénine Fourcand, de l’actuel Sénateur du Centre, Rony Célestin et de l’ancien président de la chambre des députés également ancien représentant de la circonscription de Delmas, Garry Bodeau. Toutes les (cinq) 5 personnalités politiques connues sanctionnées durant le mois en cours sont des membres, des alliés ou des anciens alliés du PHTK (Parti Haïtien Tèt Kale).
Le représentant du Sud-est au Parlement haïtien, Joseph Lambert, lui, qui était conseiller spécial de l’ancien président Michel Martelly, chef des Tèt Kale, est aujourd’hui sanctionné pour avoir utilisé sa fonction publique pour permettre les activités illégales des gangs armés en Haïti. Ce dernier, ces derniers jours, est très critique à l’égard de l’actuel Premier ministre Ariel Henry. C’est le même cas de figure pour l’ancien parlementaire également chef du parti politique Ayiti An Aksyon (AAA), Youri Latortue. L’ancien Sénateur, homme fort de la politique haïtienne, était aussi un conseiller spécial de Michel Martelly. Donc, un ancien allié du PHTK. Il est frappé d’un flot de sanctions du Canada également des États-Unis.
L’ancien président de la chambre des députés à la 50e législature, Garry Bodeau, est l’une des personnalités politiques sanctionnée par le Canada. Élu sous la bannière du parti politique Bouclier, l’ancien député de Delmas se faisait montre d’un amour sans failles pour le président d’alors, Jovenel Moïse quand il s’agissait de protéger ou de défendre des intérêts du PHTK.
Hervé Lénine Fourcand, membre du Parti Haïtien Tèt Kale, ancien sénateur du Sud, est l’objet de graves accusations dans la violence des gangs armés Haïti. Pour être impliqué dans la violence des civils armés dans le pays, M. Fourcand est sanctionné par le Canada. L’ancien Sénateur, qui était inculpé dans le dossier de trafic illicite d’armes illégales dans le Port de Saint-Marc en 2016 est aujourd’hui frappé de sanctions canadiennes.
Le sénateur Rony Célestin, membre du Parti Haïtien Tèt Kale, se trouve en proie aux nouvelles sanctions prises par le Canada. Également entrepreneur, Monsieur Célestin est un homme politique très influent dans le pays et qui aspire à être président. Au cours des derniers mouvements visant à réclamer la démission du Premier ministre, de facto, Ariel Henry, le Sénateur, en fonction, avait annoncé la mise en vente de tous ses biens dans le pays.
Ces nouvelles sanctions prises par le Canada contre ces personnalités de l’élite politique haïtienne qui avaient ou ont un lien direct avec le PHTK, visent une interdiction de transactions, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’elles peuvent détenir dans le pays de Justin Trudeau. Après cette pluie de sanctions contres ces personnes importantes de la politique haïtienne, il revient à poser la question suivante : sommes-nous en passe d’assister au déclin du PHTK en Haïti ?
La Kényane qui est devenue l’écolière la plus âgée au monde est décédée mercredi 16 novembre à l’âge de 99 ans, a annoncé un média local puis relayé par la Presse.
Priscilla Sitieni qui était devenue une icône quand elle avait décidé d’aller à l’école est morte chez elle. D’après son petit-fils Sammy Chepsiror qui a fait la déclaration jeudi au journal the standard, sa grand-mère surnommée « Gogo a été en bonne santé et a suivi ses cours jusqu’à trois jours avant sa mort, lorsqu’elle a développé des douleurs à la poitrine, qui l’ont forcée à quitter l’école. Elle nous a rendus très fiers », a-t-il raconté.
À l’âge de 94 ans, Gogo Sitiene a été scolarisée après avoir tant persuadé le directeur d’école de son village de la vallée du Rift de l’accepter. D’ailleurs, l’UNESCO qui avait salué sa démarche lui a aussi loué « son rôle de modèle pour sa communauté et au-delà ».
Priscilla voulait être un modèle pour les femmes de son village et aussi pour ses petites filles. Dans une interview accordée à l’agence des Nations unies, le but de Gogo était de motiver surtout les jeunes mères du pays. « Je voulais montrer un exemple non seulement (aux Kényanes), mais à d’autres filles du monde entier qui ne sont pas scolarisées. Sans éducation, il n’y a pas de différence entre vous et un poulet » disait-elle.
Sa motivation, d’être scolarisée malgré son âge lui a valu un documentaire français qui porte son surnom « Gogo ». Ce film lui a permis de se rendre en France pour la première fois et par la même occasion, de rencontrer la première dame Brigitte Macron.
Une note du Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) en date du vendredi 18 novembre 2022, a informé, la population, que les droits de retransmission des matchs de la Coupe du monde Qatar 2022 ont été confiés au média d’État, la Télévision Nationale d’Haïti (TNH).
À quelques heures du coup d’envoi de cet événement planétaire qui se déroulera du 20 novembre au 18 décembre au Qatar, les citoyens haïtiens, les fans inconditionnels du Brésil et de l’Argentine vont pouvoir tout suivre en direct, par le biais de la Télévision d’Etat.
Dans cette note, le MCC se dit heureux de transmettre les chaleureux remerciements du Premier ministre, Ariel Henry au Président de la FIFA, M. Gianni Infantino, qui a accepté d’accorder, à titre gracieux, les droits de retransmission à Haïti.
Parallèlement, le ministère atteste que ces remerciements sont tout aussi adressés à tous ceux qui, tant en Suisse qu’au Qatar, ont relayé la demande introduite par le Gouvernement, et permis, en un temps record l’obtention des droits.
Pour conclure, le Ministère de la Culture et de la Communication, au nom du Gouvernement, souhaite aux amatrices et aux amateurs du ballon rond de bien profiter du mondial.
Adnan Oktar, gourou et prédicateur créationniste, a été condamné hier mercredi à 8 658 ans de prison par un tribunal d’Istanbul. L’homme de 66 ans est reconnu coupable d’une série de crimes, dont des agressions sexuelles.
Adnan Oktar, connu sous le pseudonyme Harun Yahya, s’est fait connaître en animant une émission sur une chaîne en ligne dans laquelle il apparaissait entouré de femmes légèrement vêtues qu’il surnommait « chatons ». Ce dernier est l’une des figures centrales du créationnisme en Turquie et est considéré comme le défenseur majeur du créationnisme dans le monde musulman.
Arrêté en juillet 2018, il a été condamné mercredi à 8 658 ans de prison, pour agressions sexuelles, vol de données personnelles et privation de liberté, selon l’agence de presse officielle turque Anadolu.
Gérald Nicolas, résidant de Lévis, Québec, aurait préparé une révolution armée visant à renverser le président Jovenel Moïse, selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC). L’homme de 51 ans se trouve actuellement dans le collimateur de la justice fédérale.
L’Équipe intégrée sur la sécurité nationale (EISN) de la GRC a entamé cette enquête en juillet 2021 après avoir reçu des informations du Service de police de la Ville de Lévis, rapporte la presse canadienne. Toutefois, ce complot n’est pas lié avec l’assassinat du feu Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
Le citoyen Gérald Nicolas prévoyait mener une révolution armée en Haïti pour détrôner le gouvernement en place et son président pour prendre le pouvoir, détaille un communiqué de presse de la GRC publié jeudi matin.
“ Il est allégué que ce dernier aurait pris des actions concrètes, notamment en voyageant en Haïti, afin de faciliter l’organisation d’un groupe dont l’intention était de participer à un coup d’État contre l’autorité établie ”, affirme la GRC dans ledit communiqué.
En plus, les autorités canadiennes ont mentionné que M.Nicolas aurait aussi voyagé en Amérique centrale et en Amérique du Sud pour recruter, amasser des fonds et faire l’acquisition d’armes pour réaliser son projet.
Arrêté en novembre 2021, il a été libéré après. L’accusé est contrôlé par la gendarmerie et une comparution lui est prévue au palais de justice de Québec le 1er décembre.
Notons que Gérald Nicolas fait face à trois chefs d’accusation : quitter le Canada pour faciliter une activité terroriste, facilitation d’une activité terroriste, fournir des biens à des fins terroristes.
Au cours des quatre dernières années, la capitale haïtienne et ses villes avoisinantes sont globalement contrôlées par des civils armés. Des rafales d’armes automatiques retentissent un peu partout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince presque tous les jours, fragilisant la tranquillité de paisibles citoyens.
Entre la peur et le désespoir, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer, ils n’ont plus de recours. Plusieurs d’entre eux ont dû fuir leurs maisons, errant comme de véritables nomades depuis plusieurs jours voire des mois, car les autorités étatiques ne font preuve, jusqu’ici, d’aucune volonté pour enrayer le grand banditisme qui est devenu la norme dans l’Haïti d’aujourd’hui.
Début des bouleversements
L’année 2018, marquée par un ensemble d’événements et de mouvements sociaux et populaires tels les émeutes du 6, 7 juillet et le pétrochallenge, a coïncidé à la montée progressive des bandes armées dans le pays, notamment dans les quartiers les plus pauvres de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Entre 2019 et 2020, les mouvements populaires et antigouvernementaux se sont intensifiés dans le pays pour réclamer de nouvelles conditions de vie. Le silence des autorités a été perçu comme un champ libre pour ces civils armés de prendre en otage la population déjà vulnérable. La situation continue de se dégrader sous les yeux passifs des responsables de l’État.
Malgré des exécutions sommaires et des massacres réalisés dans plusieurs quartiers populaires, les autorités étatiques ont toujours continué à demeurer dans un laxisme farouche.
Port-au-Prince, ceinturé par des gangs armés
Se rendre dans le Grand Sud du pays reste un véritable calvaire pour les citoyens. Que ce soit à Saint-Jude, dans les hauteurs de Carrefour-Feuilles, à Martissant, à Tara’s, dans les hauteurs de Pétion-Ville, et même dans la baie de Port-au-Prince, les bandits ont pris le contrôle total de ces voies. Ce sont au total quatre départements qui sont coupés du reste du pays.
Si le Directeur Général de la police Nationale d’Haïti, Frantz Elbé, avait annoncé en mai dernier que la troisième circonscription de Port-au-Prince allait bientôt être libérée de ses gangs armés, environ 5 mois après, c’est la même danse. Pire maintenant, aucune autre alternative pour les citoyens qui veulent se rendre dans le Grand Sud.
Canaan, couloir de la mort ?
La situation dans le grand Nord du pays ne diffère pas trop de celle du grand Sud. À Canaan, un vaste bidonville construit sous les yeux des autorités haïtiennes après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, a fini par engendrer d’autres bandits armés. Résultat : la vie des riverains qui fréquentent cette voie est constamment menacée. La police a essayé tant bien que mal de gérer la situation, mais sans grands résultats.
Pour preuve, il y a moins d’une semaine, des hommes armés ont mis le feu à un véhicule blindé de la Police Nationale d’Haïti montrant ainsi leur capacité à mettre en déroute les autorités.
Plusieurs étudiants sont victimes en traversant Canaan.
Croix-des-Bouquets et Tabarre
Dans les communes de Tabarre et de Croix-des-Bouquets, les bandits armés constituent une véritable force de nuisance. À Croix-des-Bouquets, la deuxième plus grande commune du pays, le nommé Lanmò San Jou s’érige en maître et seigneur. Kidnapping, vol, viol et assassinat, voilà, entre autres, le quotidien des habitants de cette municipalité. À Tabarre, où vit l’ancien président d’Haiti, Jean Bertrand Aristide, la situation reste la même. Le nommé Vitélhomme Innocent, activement recherché par la Police Nationale d’Haïti impose sa loi sur une grande partie de cette ville. Une situation qui a contraint plusieurs habitants à fuir leurs quartiers.
À Cité Soleil, la violence s’intensifie
Au début du mois de juillet, deux coalitions de gangs armées, « G-9 an fanmi e alye » et G-PEP » se sont livré bataille pendant plusieurs jours, occasionnant ainsi la mort de 234 citoyens et plusieurs centaines de blessés. Des femmes ont été victimes de viol dans le plus vaste bidonville de la Caraïbe, selon les rapports des organismes de défense des droits humains. Pour échapper à la fureur des civils armés, plusieurs centaines de personnes se sont réfugiées sur la place Hugo Chavez, non loin de l’aéroport Toussaint Louverture à Tabarre.
À Pétion-Ville, le tableau est sombre, les bandits sont rois
La commune de Pétion-Ville, réputée, dans le passé, comme une zone résidentielle est aujourd’hui sous la menace des gangs. En effet, plusieurs quartiers de cette commune sont contrôlés par des bandits armés. À Laboule 12, un quartier réputé aisé, un conflit terrien entre deux bandes armées a fait naître une violence sans précédent. Plusieurs personnalités importantes sont déjà tuées dans ledit quartier.
Quand est-il de Port-au-Prince ?
Le Centre-Ville de Port-au-Prince et une bonne partie du bas de Delmas sont aux mains des hommes armés. La grande rue, connue dans les années 90 et au début des années 2000, comme un véritable centre commercial, n’est plus ce qu’elle représentait. C’est un centre-ville abandonné dans des piles d’immondices. Un véritable cimetière. Elle est devenue pour le moment, l’une des voies les plus difficiles à traverser. Un bastion de bandit.
La Coupe du monde Qatar 2022 sera dans nos portes dès ce dimanche 20 novembre pour prendre fin le 18 décembre. Les 32 listes de joueurs sélectionnés pour la compétition sont désormais connus.
Milieux: Jassem Gaber, Ali Asad, Assim Madibo, Mohammed Waad, Salem Al-Hajri , Mostafa Tarek Mashaal, Karim Boudiaf, Abdulaziz Hatem.
Attaquants: Naif Al-Hadhrami, Ahmed Alaaeldin, Hassan Al-Haydos, Akram Afif, Almoez Ali, Mohammed Muntari, Khalid Muneer Mazeed.
•Equateur :
Gardiens: Hernan Galindez, Alexander Dominguez, Moises Ramirez.
Défenseurs: Piero Hincapie, Felix Torres, Robert Arboleda, Xavier Arreaga, Jackson Porozo, Diego Palacios, Pervis Estupinan, William Pacho, Angelo Preciado.
Milieux: Moises Caicedo, Carlos Gruezo, Alan Franco, Jose Cifuentes, Jhegson Mendez, Jeremy Sarmiento, Ayrton Preciado, Romario Ibarra, Angel Mena, Gonzalo Plata.
Attaquants: Michael Estrada, Djorkaeff Reasco, Kevin Rodriguez, Enner Valencia.
•Pays-Bas :
Gardiens: Bijlow, Noppert, Pasveer.
Défenseurs: Van Dijk, Aké, Blind, Timber, Dumfries, De Vrij, De Ligt, Malacia, Frimpong.
Milieux: F. De Jong, Berghuis, Klaassen, Koopmeiners, Gakpo, De Roon, Taylor, Simons.
Attaquants: Depay, Bergwijn, Janssen, L. De Jong, Lang, Weghorst.
• Sénégal
Gardiens: Edouard Mendy, Alfred Gomis, Seny Dieng.
Milieux: Saeid Ezatolahi, Ali Karimi, Ahmad Nourollahi, Rouzbeh Cheshmi, Vahid Amiri, Saman Ghoddos, Alireza Jahanbakhsh, Ali Gholizadeh, Mehdi Torabi.
Attaquants: Sardar Azmoun, Mehdi Taremi, Karim Ansarifard.
•Pays de Galles :
Gardiens: Wayne Hennessey, Danny Ward, Adam Davies.
Défenseurs: Ben Davies, Ben Cabango, Tom Lockyer, Joe Rodon, Chris Mepham, Ethan Ampadu, Chris Gunter, Neco Williams, Connor Roberts.
Milieux: Sorba Thomas, Joe Allen, Matthew Smith, Dylan Levitt, Harry Wilson, Joe Morrell, Jonny Williams, Aaron Ramsey, Rubin Colwill.
Attaquants: Gareth Bale, Kieffer Moore, Mark Harris, Brennan Johnson, Dan James.
Groupe C
• Arabie Saoudite :
Gardiens: Mohammed Al-Owais, Nawaf Al-Aqidi, Mohammed Al Rubaie Al-Yami.
Défenseurs: Yasser Al-Shahrani, Hassan Tambakti, Abdulelah Al-Amri, Abdullah Mado, Ali Al-Bulaihi, Saud Abdulhamid, Sultan Al-Ghanam, Mohammed Al-Breik.
Milieux: Salman Al-Faraj, Riyadh Sharahili, Ali Al-Hassan, Mohamed Kanno, Abdulelah Al-Malki, Sami Al-Najei, Abdullah Otayf, Nasser Al-Dawsari, Abdulrahman Al-Aboud, Salem Al-Dawsari, Hattan Bahebri.
Défenseurs: Cristian Romero, Nicolas Otamendi, Lisandro Martínez, Marcos Acuña, Nicolas Tagliafico, German Pezzella, Nahuel Molina, Gonzalo Montiel, Juan Foyth.
Milieux: Rodrigo De Paul, Leandro Paredes, Papu Gómez, Guido Rodríguez, Alexis Mac Allister, Enzo Fernández, Exequiel Palacios.
Attaquants: Lionel Messi, Angel Di María, Lautaro Martinez, Julain Álvarez, Nicolas González, Paulo Dybala, Joaquin Correa.
• Pologne :
Gardiens: Wojciech Szczesny, Bartlomiej Dragowski, Lukasz Skorupski.
Défenseurs: Jan Bednarek, Kamil Glik, Robert Gumny, Artur Jedrzejczyk, Jakub Kiwior, Mateusz Wieteska, Bartosz Bereszynski, Matty Cash, Nicola Zalewski.
Milieux: Krystian Bielik, Przemyslaw Frankowski, Kamil Grosicki, Grzegorz Krychowiak, Jakub Kaminski, Michal Skoras, Damian Szymanski, Sebastian Szymanski, Piotr Zielinski, Szymon Zurkowski.
Attaquants: Robert Lewandowski, Arkadiusz Milik, Krzysztof Piatek, Karol Swiderski.
Attaquants: Awer Mabil, Mathew Leckie, Martin Boyle, James Maclaren, Jason Cummings, Mitchell Duke, Garang Kuol.
• Danemark :
Gardiens: Kasper Schmeichel, Oliver Christensen, Frederik Rønnow (Benfica Lisbonne).
Défenseurs: Alexander Bah, Simon Kjaer, Joachim Andersen, Joakim Maehle, Andreas Christensen, Rasmus Kristensen, Jens Stryger Larsen, Victor Nelsson, Daniel Wass
Milieux: Thomas Delaney, Mathias Jensen, Christian Eriksen, Pierre-Emile Hojbjerg, Christian Norgaard, Jesper Lindstrøm.
Attaquants: Andreas Skov Olsen, Jesper Lindstrom, Andreas Cornelius, Martin Braithwaite, Kasper Dolberg, Mikkel Damsgaard, Jonas Wind, Yussuf Poulsen.
• France :
Gardiens: Alphonse Areola, Hugo Lloris, Steve Mandanda.
Défenseurs: Lucas Hernandez, Théo Hernandez, Axel Disasi, Ibrahima Konate, Jules Koundé, Benjamin Pavard, William Saliba, Dayot Upamecano, Raphaël Varane.
Attaquants: Karim Benzema, Kingsley Coman, Ousmane Dembele, Antoine Griezmann, Olivier Giroud, Kylian Mbappe, Christopher Nkunku, Marcus Thuram.
• Tunisie :
Gardiens: Aymen Dahmane, Béchir Ben Saïd, Mouez Hassan, Aymen Balbouli.
Défenseurs: Wajdi Kechrida, Mohamed Drager, Dylan Bronn, Nader Ghandri, Montassar Talbi, Yassine Meriah, Ali Maaloul, Ali Abdi, Bilel Ifa.
Milieux: Ferjani Sassi, Mohamed Ali Ben Romdhane, Ellyes Skhiri, Hannibal Mejbri, Aissa Laidouni, Ghailane Chaaleli.
Attaquants: Anis Ben Slimane, Naïm Sliti, Whabi Khazri, Seifeddine Jaziri, Taha Yassine Khenissi, Issam Jebali, Youssef Msakni.
Groupe E
• Allemagne :
Gardiens: Manuel Neuer, Marc-Andre ter Stegen, Kevin Trapp.
Défenseurs: Armel Bella-Kotchap, Matthias Ginter, Christian Günter, Thilo Kehrer, Lukas Klostermann, David Raum, Antonio Rudiger, Nico Schlotterbeck, Niklas Süle.
Milieux: Julian Brandt, Niclas Füllkrug, Leon Goretzka, Mario Gotze, Ilkay Gundogan, Jonas Hofmann, Joshua Kimmich.
Attaquants: Karim Adeyemi, Serge Gnabry, Kai Havertz, Youssoufa Moukoko, Thomas Muller, Jamal Musiala, Leroy Sane.
• Costa Rica :
Gardiens: Keylor Navas, Esteban Alvarado, Patrick Sequeira.
Défenseurs: Francisco Calvo, Juan Pablo Vargas, Kendall Waston, Oscar Duarte, Daniel Chacon, Keysher Fuller, Carlos Martínez, Bryan Oviedo, Ronald Matarrita.
Milieux: Yeltsin Tejeda, Celso Borges, Youstin Salas, Roan Wilson, Gerson Torres, Douglas Lopez, Jewison Bennette, Alvaro Zamora, Anthony Hernández, Brandon Aguilera, Bryan Ruiz.
Attaquants: Joel Campbell, Anthony Contreras, Johan Venegas.
• Espagne :
Gardiens: Unai Simon, Robert Sanchez, David Raya.
Défenseurs: Dani Carvajal, César Azpilicueta, Eric Garcia, Hugo Guillamon, Pau Torres, Aymeric Laporte, Jordi Alba, José Gaya.
Milieux : Sofyan Amrabat, Selim Amallah, Abdelhamid Sabiri, Azzedine Ounahi, Bilel El Khannouss, Yahya Jabrane.
Attaquants : Hakim Ziyech, Youssef En-Nesyri, Sofiane Boufal, Zakaria Aboukhlal, Ez Abde, Amine Harit, Ilias Chair, Abderrazak Hamdallah, Walid Cheddira.
Groupe G
• Brésil :
Gardiens: Alisson, Ederson, Weverton.
Défenseurs: Dani Alves, Danilo, Alex Sandro, Alex Telles, Bremer, Eder Militao, Marquinhos, Thiago Silva.
Milieux: Bruno Guimaraes, Casemiro, Everton Ribeiro, Fabinho, Fred, Lucas Paqueta.
Attaquants: Antony, Gabriel Jesus, Gabriel Martinelli, Neymar, Pedro, Raphinha, Richarlison, Rodrygo, Vinicius Jr.
• Cameroun
Gardiens: Devis Epassy, Simon Ngapandouetnbu, Andre Onana.
Défenseurs : Jean-Charles Castelletto, Enzo Ebosse, Collins Fai, Olivier Mbaizo, Nicolas Nkoulou, Tolo Nouhou, Christopher Wooh.
Milieux: Martin Hongla, Pierre Kunde, Olivier Ntcham, Gael Ondoua, Samuel Oum Gouet, Andre-Frank Zambo Anguissa.
Attaquants: Vincent Aboubakar, Christian Bassogog, Eric-Maxime Choupo Moting, Souaibou Marou, Bryan Mbeumo, Nicolas Moumi Ngamaleu, Jerome Ngom, Georges-Kevin Nkoudou, Jean-Pierre Nsame, Karl Toko Ekambi.
• Serbie :
Gardiens: Vanja Savic, Predrag Rajkovic, Marko Dmitrovic.
Défenseurs: Milos Veljkovic, Strahinja Pavlovic, Strahinja Erakovic, Nikola Milenkovic, Stefan Mitrovic, Filip Mladenovic, Srdan Babic.
Milieux: Nemanja Gudelj, Sergej M. Savic, Sasa Lukic, Filip Kostic, Uros Racic, Ivan Ilic, Andrija Zivkovic, Darko Lazovic, Nemanja Maksimovic, Marko Grujic.
Attaquants: Aleksandar Mitrovic, Filip Duricic, Nemanja Radonjic, Luka Jovic, Dusan Tadic, Dusan Vlahovic.
• Suisse :
Gardiens: Gregor Kobel, Philipp Kohn, Jonas Omlin, Yann Sommer.
Attaquants: Breel Embolo, Christian Fassnacht, Noah Okafor, Haris Seferovic, Ruben Vargas.
Groupe H
• Corée du Sud
Gardiens: Kim Seung-gyu, Song Bum-keun, Jo Hyeon-woo.
Défenseurs: Kwon Kyung-won, Kim Moon-hwan, Kim Min-jae, Kim Young-gwon, Kim Jin-su, Kim Tae-hwan, Yoon Jong-gyu, Cho Yu-min, Hong Chul.
Milieux: Kwon Chang-hoon, Na Sang-ho, Paik Seung-ho, Lee Kang-in, Lee Jae-sung, Jeong Woo-yeong, Hwang In-beom, Hwang Hee-chan, Song Min-kyu, Son Jun-ho, Na Sang-ho (FC Séoul).
Attaquants: Son Heung-min, Cho Gue-sung, Hwang Ui-jo.
• Ghana :
Gardiens: Manaf Nurdeen, Danlad Ibrahim, Lawrence Ati Zigi.
Défenseurs: Denis Odoi, Tariq Lamptey, Aliou Seidu, Daniel Amartey, Joseph Aidoo, Alexander Djiku, Mohamed Salisu, Abdul Rahman Baba, Gideon Mensah.
Milieux: André Ayew, Thomas Partey, Elisha Owusu, Salis Abdul Samed, Mohamed Kudus, Daniel-Kofi Kyereh.
Attaquants: Daniel Afriyie, Kamal Sowah, Abdul Fatawu Issahaku, Osman Bukari, Inaki Williams, Antoine Semenyo, Jordan Ayew, Kamaldeen Sulemana.
• Portugal :
Gardiens: Diogo Costa, Rui Patrício, José Sá.
Défenseurs: Diogo Dalot, João Cancelo, Danilo Pereira, Pepe, Rúben Dias, Antonio Silva, Nuno Mendes, Raphaël Guerreiro.
Milieux: Rúben Neves, João Palhinha, William Carvalho, Bruno Fernandes, Vitinha, Otávio, Joao Mario, Matheus Nunes.
Attaquants: Bernardo Silva, Rafael Leão, Joao Félix, Ricardo Horta, Gonçalo Ramos, Cristiano Ronaldo, André Silva.
• Uruguay :
Gardiens: Fernando Muslera, Sebastián Sosa, Sergio Rochet.
Défenseurs: Diego Godín, José María Giménez, Sebastián Coates, Guillermo Varela, Martín Cáceres, José Luis Rodríguez, Ronald Araújo, Mathías Olivera, Matías Viña.
Milieux: Matías Vecino, Lucas Torreira, Manuel Ugarte, Federico Valverde, Rodrigo Bentancur, Nicolás de la Cruz, Agustín Canobbio, Giorgian de Arrascaeta.
Attaquants: Facundo Pellistri, Luis Suárez, Darwin Núñez, Edinson Cavani, Facundo Torres, Maximiliano Gómez.
Aujourd’hui Haïti fait face à divers problèmes. Hormis les faits inquiétants du quotidien, la dégradation environnementale et la destruction de la biodiversité représentent une menace majeure pour notre survie en tant que peuple. Pour pallier à tout cela, des organisations qui évoluent dans le domaine tentent de donner leurs expertises.
C’est le cas, par exemple, du Groupe d’Action Francophone pour l’Environnement (GAFE) qui a jugé important de présenter un PACTE pour la transition Écologique et Sociale en Haïti. Ce projet se résume en 5 axes : •Climat et Biodiversité •Justice sociale et Solidarité •Démocratie et Citoyenneté •Administration publique •Économie
Climat et Biodiversité, selon le GAFE, dans le but de diminuer la dégradation de l’environnement et la détérioration de la biodiversité, des mesures doivent être prises pour la mise en place d’une politique environnementale intégrale, incluant : •Éducation environnementale •Aménagement du territoire •Gestion des déchets
Justice sociale et Solidarités, l’organisation pense dans la perspective de l’instauration d’un régime gouvernemental basé sur la Justice Sociale, le respect des libertés fondamentales et des droits humains, des mesures doivent être prises pour : assurer la paix sociale, l’équité économique, la concertation et la participation, la représentation équitable de toute la population aux grandes décisions qui concernent la vie nationale; assurer une représentation équitable des femmes à des postes de décision au plus haut niveau de l’Etat. Ce qui implique : •La responsabilité des autorités locales et acteurs-trices de la société civile •Le renforcement de la famille •Une implication des travailleurs sociaux au niveau des collectivités territoriales
Démocratie et Citoyenneté, en vue de susciter le réveil chez des citoyens.nes vis-à-vis de leurs droits de choisir démocratiquement leurs représentant.e.s et de leurs devoirs de respecter leur part du pacte pour la transition, d’après GAFE, il faut des mesures non exhaustives relatives à : •L’éducation à la citoyenneté •La liberté d’expression •L’intégration de tout le monde (Homme et Femme) entre autres
Administration publique, selon le GAFE, pour que l’Administration Publique puisse jouer son rôle d’interface entre l’Etat et les citoyens, et d’instrument de concrétisation des politiques publiques, cinq trains de mesures sont mis en évidence : • Bonne gouvernance •Accessibilité aux services •Efficacité de l’administration •Engagement citoyen
Économie, pour relever l’économie nationale très fragilisée par les expériences désastreuses de 2008-2018 (Fonds CIRH et PetroCaribe…) ainsi que la gouvernance catastrophique de 2018-2021, le GAFE indique qu’il est absolument nécessaire d’inverser la courbe de précarité de la majorité de la population. Ceci implique des mesures urgentes pour : •L’assainissement de l’appareil étatique •Le dépassement de la pauvreté et des inégalités
L’environnement méduse, la pauvreté pèse sur l’accélérateur, l’insécurité bat son plein, la politique gruge la population, la vie s’éloigne, la vraie réalité d’Haïti où la survie reste l’ultime épreuve. Pendant combien de temps, cette situation perdurera-t-elle ?
La République Dominicaine, dans un décret signé ce mardi 15 novembre 2022 par le président Luis Abinader, a interdit aux citoyens haïtiens déportés de refouler son sol « que ce soit en tant que touriste ou résident ».
Les autorités dominicaines ont boudé l’appel du Haut-commissariat des Nations-unies aux droits de l’homme qui demande la cessation des déportations forcées des Haïtiens en raison de la crise humanitaire. Elles continuent, en effet, de prendre de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration irrégulière sur leur sol.
Dans ledit décret, « Il est prévu que le ministère des Affaires étrangères charge les consulats de la République Dominicaine établis dans les pays d’origine des citoyens étrangers qui violent la loi indiquée dans le présent décret, d’établir un registre privé, dans le but que ces citoyens ne puissent jamais opter pour tout type de visa ou de permis d’entrée sur le territoire de la République Dominicaine, que ce soit en tant que touriste ou résident ».
Il a été demandé, suivant l’article 2 de cette nouvelle mesure, au ministre de l’Intérieur et de la Police et le Directeur Général de la Police Nationale de procéder, dans le cadre d’une procédure régulière et conformément à la loi, à la persécution et à la dénonciation en justice des étrangers qui participent aux occupations illégalement sur des terres privées ou appartenant à l’État.
En ce sens, selon l’article 3, M. Abinader demande au directeur général de l’immigration d’exécuter leur expulsion du pays dans les cas où il est vérifié que des citoyens étrangers ont commis l’infraction indiquée à l’article 2 du présent décret. De même, pour empêcher définitivement les personnes se trouvant dans ces circonstances de rentrer sur le territoire national. Peut-on lire dans ledit décret.
Le chef de l’Etat dominicain Luis Abinader avait annoncé la semaine écoulée que son pays va continuer les déportations des Haïtiens sans-papiers pourquoi pas les multiplier. Alors qu’au mois d’octobre, selon le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés, 14 000 compatriotes ont été expulsés par la migration dominicaine.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé dans un communiqué datant du lundi 14 novembre 2022 « que le Canada a intégré dans le droit canadien, en vertu de la Loi sur les Nations Unies, une récente résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) prévoyant des sanctions » surtout contre les bandes criminelles armées semant la terreur en Haïti.
« Les sanctions prévues par la résolution 2653 du CSNU imposent une interdiction sur toutes les opérations à l’encontre de Jimmy Chérizier, le chef de la coalition dénommée « G9 an fanmi e alye », une alliance de gangs haïtiens. Cette mesure a pour effet de geler tous les avoirs qu’il pourrait détenir au Canada et d’imposer une interdiction de voyager et un embargo sur les armes », lit-on dans ledit communiqué.
Le Canada dit avoir des raisons de croire que le puissant chef de gang, Barbecue « s’est livré à des actes qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité d’Haïti et a planifié, dirigé ou commis des actes qui constituent de graves violations des droits de la personne ». Et ces sanctions ont pour but d’arrêter le flux de fonds et d’armes illicites afin d’affaiblir et de mettre hors d’état de nuire les bandes criminelles, poursuivent les autorités canadiennes.
Aussi, le Canada rend responsables ces gangs et leurs partisans d’avoir précipité » une crise humanitaire en Haïti qui comprend la résurgence du choléra ». Ils sont accusés d’avoir commis à l’encontre des populations touchées des violences indicibles, notamment des violences sexuelles généralisées, et empêchent la prestation de services essentiels ».
Le Canada prévient d’appliquer des sanctions contre « toute nouvelle personne ou entité identifiée par le comité » de sanctions du CSNU chargé « d’identifier d’autres personnes et entités susceptibles d’être sanctionnées ».
Selon la ministre Mélanie Joly, il est important pour que son pays et la communauté internationale aident Haïti à sortir de cette situation difficile.
«Le Canada accueille favorablement la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies prévoyant des sanctions. Il est important pour le Canada et la communauté internationale de faire tout ce qui est possible pour aider les Haïtiens. Ces sanctions enverront un message clair selon lequel les pays du monde entier feront pression sur les gangs et leurs partisans pour mettre fin à cette violence insensée a-t-elle déclaré.
Le parti démocrate garde le contrôle du Sénat américain après la victoire décisive , ce samedi 12 novembre 22, de Catherine Cortez Masto, candidate aux élections de mi-mandat dans l’État clé du Nevada.
La sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto a été réélue dans l’État de Nevada en battant de justesse le républicain Adam Laxalt, soutenu par l’ancien président Donald Trump, selon des chaînes de télévision américaines, dont NBC News.
Sa réélection porte à 50 sur 100 le nombre d’élus démocrates au Sénat. Ce qui est un important coup de pouce pour le président américain au cours des deux années restantes de son premier mandat au pouvoir. Cette victoire permet à son parti de maintenir le contrôle de la chambre haute du congrès quel que soit le résultat des élections du 6 décembre en Géorgie, bien que cela soit important pour les démocrates.
Selon NBC News, le sénateur démocrate Raphael Warnock et le républicain, Herschel Walker se feront face à nouveau après qu’aucun des deux n’aura franchi le seuil de 50 % requis par la loi de l’État.
Une victoire de Walker maintiendrait le Sénat à 50-50, où la vice-présidente Kamala Harris jette le vote décisif pour les démocrates en vertu de la constitution.
Réactions de Biden
Le président Joe Biden se dit satisfait du taux de participation.
« Nous nous sentons bien là où nous en sommes, et je sais que je suis un optimiste arrogant, je le comprends depuis le début, mais je ne suis pas surpris par le taux de participation. Je suis incroyablement satisfait du taux de participation », a-t-il déclaré, rapporte CNN.
Et ce taux de participation, poursuit-il, était le reflet de « la qualité de nos candidats » et qu’ils couraient tous sur le même programme.
Biden, qui célèbre la victoire des démocrates au Sénat dit se sentir bien et qu’il attend avec impatience ses deux prochaines années restantes à la maison Blanche, soutenant que l’avenir de son agenda est « toujours meilleur ».
À présent, les démocrates ont désormais 50 sièges au congrès contre 49 sièges pour les républicains. « C’est une très bonne nouvelle pour l’administration Biden, car des choses comme les juges et les nominations au Cabinet et ainsi de suite, cela ne sera pas du ressort de Mitch McConnell pour naviguer dans le Sénat, ce sera du ressort de Chuck Schumer qui sera maintenir son rôle de chef de la majorité », a expliqué David Chalian, le directeur politique de CNN.
Il a ajouté qu' »En termes d’équilibre des pouvoirs à Washington, avec cette projection du Sénat, ce n’est pas le cas, car la titulaire démocrate la plus vulnérable a trouvé son chemin vers la victoire ».
La Police nationale d’Haïti (PNH) a procédé, ce vendredi 11 novembre 2022, à Morne à Cabrit, à l’interpellation de Wakin Pierre, un inspecteur divisionnaire pour trafic de munitions et associations de malfaiteurs.
Le nommé Pierre Wakin a été arrêté lors d’une opération menée par la DCPJ ( BRI) alors qu’il provenait de la commune de Belladère à bord d’un véhicule Toyota Land Cruiser (zo reken), quatre (04) portes de couleur Blanche, immatriculé SE-00315, selon les informations communiquées par l’institution policière.
L’inspecteur avait en sa possession quatre mille (4.000) cartouches de calibre 5.56 ; quarante et une (41) cartouches de calibre 9 mm, trois (3) chargeurs de pistolet Glock 9 mm.
Les agents de l’ordre ont aussi confisqué un pistolet de calibre 9 mm, Modèle Glock 19, série LML 879 ; deux téléphones portables, un Samsung note 10, et un IPhone 12 ainsi qu’une somme de 934.500 Gourdes.
Accusé de trafic de munitions et associations de malfaiteurs, l’inspecteur divisionnaire de la PNH, Wakin Pierre, après son audition, est pour l’heure placé en garde à vue à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) pour les suites judiciaires.
Depuis l’arrivée en Haïti du premier lot des matériels blindés commandés par l’État haïtien au Canada, plus d’un se questionne sur leur état, alors que le vendeur confirme qu’ils sont en bon état.
Dans une interview récente accordée au quotidien Le Nouvelliste, R. Andrew Ellis, CEO et conseiller senior de la compagnie ProFound Corporation s’est exprimé sur la qualité des matériels.
Il a estimé que les véhicules MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) fonctionnent bien, et plusieurs pays en Asie, en Afrique, en Europe etc peuvent en témoigner.
Cependant reconnait-il, Haïti est un cas particulier. « Nous sommes en train de donner des formations aux agents de la PNH pour l’utilisation des véhicules. Nous offrons aussi une formation tactique contre les bandits », a-t-il confié à Le Nouvelliste.
Selon R. Andrew Ellis, le déblocage du Terminal de Varreux est une preuve de la capacité des policiers haïtiens qui s’est beaucoup améliorée ces derniers temps.
Il reconnaît toutefois que le climat sécuritaire est très difficile et compliqué, et que cela demande une réponse assez compliquée et sophistiquée.
Révélations sur les pannes
Pour le vendeur, « il n’y a pas de problème avec le système de freinage. Normalement, et c’est le cas pour les autres pays d’Afrique ou d’Asie, il faut des modifications » et ceci des modifications spéciales. Ce que, confie t-il la compagnie est entrain de faire afin d’améliorer les performances de véhicules qui vont arriver. » Ils seront beaucoup plus adaptés. Ils seront spécifiquement adaptés à cet environnement spécifique », promet-il.
En ce qui a trait à l’état des matériels, le CEO de la compagnie ProFound Corporation a déclaré « Tous les véhicules sont neufs. Il y en a toutefois un que nous avons beaucoup testé dans le passé au Canada et dans un autre pays, afin de nous assurer qu’il va bien fonctionner en Haïti. Si un véhicule a quelques kilométrages, c’est parce qu’il a été testé ».
Toutefois, R. Andrew Ellis promet que la livraison des autres matériels est pour bientôt sans préciser la date. Ce retard précise t-il est dû à la guerre en Ukraine ayant des conséquences sur tous les secteurs. « Que se soit dans la construction des autobus, ou des véhicules armés. Il manque des matériels. La situation en Ukraine crée un grand trouble dans le monde. C’est nécessaire de trouver certaines pièces dans les autres pays ». A-t-il soulevé.
Le Directeur Général de l’Administration Générale des Douanes, Julcène Édouard, a rencontré, ce vendredi 11 novembre 2022, le Chargé d’affaires de l’Ambassade des États-Unis en Haïti, Eric Stromayer, a informé l’institution sur son compte Twitter.
Selon les informations communiquées par les responsables, le diplomate a profité de cette rencontre pour féliciter l’AGD pour la régularité du service offert en dépit de la conjoncture difficile et surtout pour la facilitation du dédouanement de l’aide humanitaire.
Le chargé d’affaires américain a renouvelé la volonté de son pays de continuer à apporter son support à l’Administration Générale des Douanes, a indiqué parallèlement l’institution étatique.
Le Ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Berto Dorcé a dans une lettre ouverte ce vendredi 11 novembre, informé le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant de sa mise en disponibilité.
» Monsieur le Commissaire du Gouvernement, le Premier Ministre Ariel Henry m’a transmis une nouvelle plainte portée contre vous. Ce nouveau dossier s’ajoute à la longue liste de celles dénonçant les actes de corruption, de malversations et d’abus d’autorité », lit-on dans cette correspondance adressé au concerné.
Ce dernier fait en effet l’objet d’une nouvelle plainte pour des actes de corruption, de malversations et d’abus d’autorité.
Dans une autre correspondance du titulaire du MJSP adressé au Secrétaire Technique du CSPJ, Me Jean Robert Constant, il a annoncé la nomination du commissaire du gouvernement près le tribunal de Première Instance des cayes, en l’occurence, Me Ronald Richemont à ce poste.
Me Jacques Lafontant rappelons le, a été nommé à la tête du Parquet de Port-au-Prince le 29 octobre 2021.
La course à l’armement entre les puissances est loin d’être terminée. L’Iran fait l’objet de nombreuses sanctions par les pays occidentaux en raison de possessions et de développement d’armes nucléaires. En dépit de tout, Téhéran annonce ce jeudi avoir fabriqué un missile balistique hypersonique avec une vitesse supérieure à 6 000 km à l’heure qui est en mesure de contrer les boucliers de défense anti-aérienne.
Cette arme est qualifiée de très rapide et manœuvrable. L’Iran a affirmé que c’est pour la première fois qu’il a fabriqué un missile balistique hypersonique, allongeant la liste des pays qui ont déjà annoncé développer cette technologie et ravivant les craintes d’une nouvelle course à l’armement.
“ Celui-ci évolue à des vitesses supérieures à 6 000 kilomètres à l’heure. Il peut contrer les boucliers de défense anti-aérienne. Il pourra traverser tous les systèmes de défense antimissile et « je ne pense pas qu’il existera avant des décennies une technologie pour y faire face », a affirmé le général Amirali Hajizadeh, le commandant de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, propos relayés par Le Parisien.
Selon le commandant, ce missile qui cible les systèmes antimissiles ennemis représente un grand saut de génération dans le domaine des missiles. Pour la revue Janes, les missiles hypersoniques posent des défis aux concepteurs de radars en raison de leur vitesse élevée et de leur maniabilité.
Notons que plusieurs pays cherchent à développer ce type de missiles, dont la Russie, la Corée du Nord et les Etats-Unis qui ont annoncé en 2021 avoir procédé à des essais.
De talentueux haïtiens venant d’horizon divers s’adonnent, depuis plusieurs années, à représenter Haïti dans différents événements artistiques dans le monde. Cette année, Magdaline Mytil, une jeune chanteuse haïtienne figure parmi les dix finalistes du « Prix RFI Découvertes 2022 ».
La voix féminine haïtienne n’entend pas limiter son talent. Après avoir été 2e lauréate du concours « Je chante comme Lionel », cette année, l’artiste de » Banm atansyon » a décidé de porter les couleurs d’Haïti au « Prix RFI Découvertes 2022 ».
Étant dans les dix (10) finalistes retenus parmi les 2000 candidats venant un peu partout dans le monde, la jeune Magdaline veut à tout prix remporter cette distinction.
Pour y parvenir, elle a bel et bien besoin de vos supports. « Chers compatriotes, où que vous soyez dans le monde, j’ai besoin de vos votes », a en effet déclaré l’artiste.
Notons que les votes sont ouverts via le lien: https://musique.rfi.fr/prix-decouvertes,vote jusqu’au 16 novembre.
En 2006, le chanteur Bélo avait ramené la palme d’or sur le sol haïtien. L’artiste Darline Desca a failli elle aussi répétée cet exploit. Le pays reste accroché cette année à cette talentueuse chanteuse et espère que Magdaline Mytil parviendra à suivre les traces de Bélo.
Maura Healey, 51 ans, est devenue hier mardi la première gouverneure, ouvertement lesbienne, élue aux États-Unis, dans l’État du Massachusetts. La procureure générale du Massachusetts depuis le 21 janvier 2015 est saluée, à son élection, par les défenseurs de la communauté LGBTQ.
La démocrate a facilement battu le républicain Geoff Diehl, selon les chaînes Fox News et NBC, dans cet État du Nord-Est du pays qui était dirigé par un républicain qui ne se représentait pas. Maura Healey devient donc la première femme ouvertement lesbienne, à diriger un État.
Réaction des défenseurs la communauté LGBTQ
Human Rights Campaign, association américaine de défense des droits des personnes lesbiennes, gays, bi, transgenre ou queer (LGBTQ) a aussitôt salué dans un communiqué une victoire électorale « historique » aux Etats-Unis, dans l’attente de résultats dans l’Etat de l’Oregon (nord-ouest) où Tina Kotek, une femme également ouvertement lesbienne pourrait aussi devenir gouverneure.
Notons que pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, des personnes LGBTQ étaient candidates mardi aux élections de mi-mandat dans chacun des 50 Etats américains. Un record qui pourrait avoir une influence de taille sur le paysage politique du pays.
Quelque 678 personnes LGBTQ se présentaient ainsi aux scrutins lors desquels les Américains ont voté pour renouveler l’ensemble des sièges de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat. Toute une série de postes de gouverneurs et d’élus locaux sont également en jeu.
Cette participation voit une augmentation de près de 20 % par rapport à la dernière élection, selon une analyse menée par le LGBTQ Victory Fund, qui aide à financer ces campagnes. Quelque 90 % de ces candidats sont démocrates.
Enfin, les pompes à essence à travers les dix départements du pays seront approvisionnées en carburant à partir de demain mercredi, selon un communiqué publié ce mardi 8 novembre par le Ministère du Commerce et de l’Industrie.
« Dans le but de faciliter une distribution ordonnée et sécurisée des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire national, le Ministère du Commerce et de l’Industrie porte à la connaissance des responsables des associations de distributeurs de produits pétroliers et de la population en général, que les journées du 9,10 et 11 novembre seront consacrées exclusivement à l’alimentation des différentes stations à essence », lit-on dans ledit communiqué.
Le ministre Ricardin Saint-Jean assure que toutes les dispositions seront prises par les autorités compétentes pour accompagner les membres du secteur ainsi que les consommateurs en vue d’une distribution disciplinée de l’essence dans l’intérêt de toute la population à partir du samedi 12 novembre 2022.
La Police nationale d’Haïti (PNH) avait annoncé la semaine écoulée avoir repris le contrôle du Terminal de Varreux siégé par les hommes de G9 depuis plus d’un mois. Quelques jours plus tard, le leader de cette coalition Jimmy Cherisier dit Barbecue , à son tour, avait revendiqué le déblocage de l’espace, niant avoir négocié avec quiconque contrairement aux révélations du journal américain CNN.
Les États-Unis ne comptent pas lâcher prise dans la lutte contre le grand banditisme en Haïti. Ces dernières dispositions ne cachent pas leurs bonnes intentions. Ce lundi 7 novembre, le Département d’État américain a annoncé, dans un communiqué, une récompense 3 millions de dollars américains « pour des informations pouvant conduire à l’arrestation et,ou à la condamnation de trois chefs de gangs haïtiens. »
« Dans le cadre de nos efforts pour continuer à imposer des conséquences et à tenir pour responsables ceux qui fomentent la violence en Haïti, j’annonce des offres de récompense pouvant atteindre 1 million de dollars chacune pour des informations menant à l’arrestation et,ou à la condamnation de trois ressortissants haïtiens – Lanmò Sanjou, aka Joseph Wilson, Jermaine Stephenson, alias Gaspiyay et Vitel’Homme Innocent — pour avoir conspiré en vue de participer ou tenté de participer au crime organisé transnational », peut-on lire dans un communiqué, ce, en parfaite coordination avec l’annonce des accusations portées contre les trois individus par le ministère américain de la Justice », précise le gouvernement américain.
Notons que le dénommé « Lanmò 100 jou » est le puissant chef de la bande dit « 400 marozo » opérant dans la commune de la Croix-des-Bouquêts et des environs. C’est cette bande armée, rappellent les responsables américains, qui s’est engagée, le 16 octobre 2021 « dans un complot visant à kidnapper 16 missionnaires chrétiens américains et un missionnaire canadien et à les retenir contre rançon. Les missionnaires ont été enlevés après avoir visité un orphelinat dans la ville de Ganthier, à l’est de Port-au-Prince. Les victimes d’enlèvement du groupe missionnaire comprenaient douze adultes et cinq enfants. », ont-ils écrit.
Les États-Unis disent soutenir les efforts de ses partenaires haïtiens chargés de l’application de la loi qui cherche à faire respecter l’État de droit en Haïti et à lutter contre la criminalité transnationale organisée qui continue d’être un facteur déterminant dans l’aggravation de la situation humanitaire et sécuritaire », poursuivent-t-ils précisant que ces actions font partie de leur engagement à soutenir le peuple haïtien.
Le Département d’État américain souligne avoir déjà versé plus de 155 millions de dollars en récompenses pour des informations menant à des arrestations et à des condamnations. Ce, dans le cadre du programme de récompense contre des crimes transnationaux organisés.
Il faut souligner que les caïds susmentionnés ne chôment pas, ils continuent jour et nuit à terroriser la population civile, aux yeux et au su de l’État haïtien.
L’ancien président du Sénat, Youri Latortue, a annoncé hier dimanche son retrait de toutes les activités liées aux commerces suites aux accusations faites à son encontre par le département d’état américain et le gouvernement canadien, concernant le trafic de drogue et financement de gangs criminels armés. Dans un communiqué, l’ancien élu de l’Artibonite dit prendre cette décision pour éviter de nuire au fonctionnement de ses collaborateurs.
“ Suite à des allégations graves, présentées par des compatriotes à certaines instances canadiennes et Américaines, ces deux pays ont adopté contre moi des sanctions financières. Aussi, pour éviter de nuire au fonctionnement de toutes entreprises commerciales auxquelles je suis affilié, et par considération pour leur clientèle, autant que mes partenaires, j’ai décidé, le temps de ma défense, de me retirer de toutes activités commerciales, notamment agro-industrielles de production nationale, auxquelles je m’adonnais jusqu’ici “, décide le responsable de la ferme agricole Latortue.
Plus loin, l’ancien officier des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) indique qu’il prend l’engagement de combattre ces allégations dont il est victime, et continuera à appuyer les efforts du Parti Ayiti An Aksyon en vue de la défense des intérêts du pays, en s’obligeant à modifier son emploi du temps.
“ Toutefois, j’estime de mon devoir d’annoncer publiquement que je suis d’ores et déjà disponible à recevoir les évidences retenues contre moi. Des années de rumeurs, et d’abus diffamatoires, sans aucune preuve, doivent finalement être confrontées pour que ma crédibilité et mon honneur soient rétablis “, conclut l’ex-commissaire divisionnaire de la PNH.
Un week-end ensanglanté. Au moins 19 personnes sont mortes ce dimanche dans un accident d’avion dans le Nord-ouest de Tanzanie. L’avion de la compagnie Precision Air Flight s’est abîmé dans le lac Victoria. Par ailleurs, un accident de la route a coûté la vie de 21 autres en Guinée.
Les images publiées montrent l’avion, un ATR 42 – 500, en grande partie immergé, avec seulement l’arrière du fuselage vert et marron visible au-dessus de l’eau du lac.
Un responsable local, le commissaire régional Albert Chalamila, avait auparavant indiqué à RFI que 26 personnes avaient pu être secourues sur les 43 personnes à bord, dont 39 passagers, les deux pilotes et deux membres d’équipage. Mais la compagnie Precision Air Flight, qui appartient en partie à Kenya Airways, a indiqué dans un communiqué que 24 personnes avaient survécu à l’accident.
Notons que l’avion en question effectuait un vol intérieur. Parti de Dar es Salaam, il devait atterrir à l’aéroport de la Bukoka dans le nord-ouest du pays. Le commandant de la police régionale, qui n’était pas en mesure d’expliquer l’accident, a indiqué qu’au moment de l’approche, il y avait des orages et beaucoup de pluie.
Toujours sur le continent. Une collision entre un bus et un camion a fait au moins 21 morts hier dimanche dans l’ouest de la Guinée. Ce bus transportait essentiellement des élèves et des étudiants.
L’accident est survenu à Hamdallaye, près de Kindia, une ville à 130 km à l’est de la capitale Conakry que le bus avait quitté pour aller à Faranah (sud-ouest), une localité qui abrite plusieurs établissements scolaires et universitaires, a affirmé un élu local, Kabinet Kaké.
Jusqu’à ce lundi matin, il y a 21 morts, dont cinq femmes, et plusieurs blessés. Les élèves et les étudiants sont les principales victimes de l’accident, selon Kabinet Kaké.
Chez nous, environ 10 personnes (des Madan Sara) sont mortes et plusieurs autres portées disparues samedi dans un accident de la circulation à Gros-Mornes, département de l’Artibonite. Le bus à bord duquel se trouvaient les victimes s’est renversé en traversant la rivière (grande-rivière).
Notons que le pont de la zone est endommagé depuis quelque temps. De plus en plus d’accidents sont enregistrés, par le fait que les chauffeurs utilisent la rivière comme voie de circulation.
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) s’est dit reconnaissant du travail louable de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à travers ses différentes unités spécialisées qui a conduit à la reprise du Terminal de Varreux. Sur son compte Twitter, l’organisation onusienne indique que sa priorité est de sauver des vies.
Déjà plus d’un mois depuis le plus grand stockage de produits pétroliers du pays est tenu en otage par des hommes armés de la coalition G9, dirigée par l’ex-policier Jimmy Cherisier alias Barbecue. Et, au début de week-end, la PNH, via son DG Frantz Elbé, a annoncé la reprise des lieux après une opération policière, engagée entre mercredi et jeudi.
“ @ BINUH_UN reconnait le travail louable mené par les unités spécialisées de la @pnh_officiel qui ont pris part à l’opération menée le 3 novembre pour la reprise de contrôle du Terminal Varreux qui était sous l`emprise des gangs armés depuis le 12 septembre ”, lit-on sur le compte Twitter de l’organisation menée par Mme Elene Lalime.
En plus, l’organisme international dit enjoindre le gouvernement et les autres parties prenantes à coordonner leurs efforts pour assurer la disponibilisation du carburant dans le pays. “ La priorité est de sauver des vies et permettre un soulagement et une amélioration des conditions de vie de la population ”, a écrit le BINUH.
Le jeune rugbyman français Grégoire Boidoux s’est éteint en plein entraînement dans la soirée de jeudi 3 novembre 2022 suite à un arrêt cardiaque. Ces décès sont devenus fréquents ces derniers temps. L’annonce a été faite hier dimanche par son équipe, OMR Marcq Rugby Lille Métropole.
Dans son communiqué, l’OMR Marcq Rugby Lille Métropole dit annoncer avec douleur le décès de Grégoire Boidoux et le club, profondément ému, adresse ses sincères condoléances à ses parents, ses frères et sœurs et ses proches.
“ Grégoire venait de rejoindre les rangs de l’OMR, en provenance du centre de formation de l’Aviron Bayonnais Rugby, où il évoluait avec l’équipe Espoirs. Au cours de l’entraînement des Espoirs Nationaux qui se déroulait jeudi soir 3 novembre, entre 19h et 21h, au Stadium MEL à Villeneuve d’Ascq, Grégoire a été victime d’un arrêt cardiaque inopiné alors qu’il participait à un exercice sans intensité particulière ”, détaille le communiqué du club, du Nord de la France.
S’il avait immédiatement été pris en charge par les services de secours du SDIS 59 et du SAMU qui l’avaient transféré aux Urgences du CHR de Lille, il est toutefois décédé, selon les médecins, de causes naturelles.
“ Une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir tous les membres du club qui en ressentiront le besoin, le groupe Espoir et son staff en premier lieu. Nos équipes observeront une minute d’applaudissement en l’honneur de Grégoire lors des prochains matchs joués par le club ”, informe la direction du club.
Notons qu’hier dimanche une cérémonie commémorative s’est déroulée à Miramar, Floride, en honneur de la légende haïtienne Michael Benjamin dit Mikaben, décédé le 15 octobre écoulé à l’Accor Arena, Paris, d’un arrêt cardiaque. À l’occasion, les cendres de l’artiste regretté de mémoire ont été exposés et divers artistes et amis ont fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage.
En dépit de tout ce qui se passe dans le pays, certains jeunes ne sont pas prêts à lâcher l’affaire. C’est le cas du jeune cinéaste Ronald Vital, originaire d’une banlieue de Port-au-Prince qui représentera son pays au festival «Made in Black» en France.
Sélectionné par l’association culturelle « Viens regarder tes films en salle », le passionné du théâtre et comédien de formation, Ronald Vital, aura le privilège de représenter le terroir à la deuxième édition du festival « Made in black » qui se déroulera le 11 décembre prochain, en France.
Vital portera les couleurs d’Haïti en France avec son film « Blessure au Féminin ». Un projet qui met le projecteur sur des violences faites aux femmes, en particulier le viol, et donne une pluie d’espoir à toutes celles et tous ceux qui sont en quête de justice en Haïti.
“ Gélyane, une artisane de 24 ans issue d’une famille modeste, vit chez sa mère dans un ghetto (banlieue) en Haïti et se fait violer par un homme riche (proche du pouvoir). Malgré toutes les menaces de ce dernier, elle va jusqu’au bout de son combat pour obtenir justice ”, tel est le pitch de ce court-métrage, inspiré d’une histoire vraie.
Formé en art dramatique au Théâtre National d’Haïti, Vital est un philanthrope et un fou de la littérature, du théâtre et du cinéma. Son plus grand rêve se résume à « l’implantation d’une école de cinéma en Haïti ».
L’amour du bibliothécaire pour la littérature remonte à son enfance. “ A chaque fois, j’ai eu des différends avec ma mère, je prends du papier pour écrire, exprimant mes mots cachés “, nous raconte le fils unique de Rosenie Maré-Charles. “ Et, quand elle lit mes écrits, elle me dit : ah bon ! Tu fais de la poésie Vital. C’est une bonne image ”, a-t-il lâché. Ronald Vital est co-fondateur du collectif « G5 AYITI » un groupe de slam qui a marqué son passage dans le secteur artistique haïtien à travers des concerts… Il a aussi évolué pendant deux ans à l’Atelier FranckÉtienne de l’organisation VIE jeunes en tant que comédien.
L’artiste a besoin de vos supports. N’hésitez à le contacter aux : (+509) 3148 9504, 34 91 2828 et à son adresse e-mail: vitalronald15@gmail.com
Le gouvernement canadien s’en prend aux élites politiques haïtiennes. Dans un communiqué publié ce vendredi 4 novembre 2022, la ministre des Affaires Étrangères canadienne a annoncé que le Canada a pris des sanctions contre le président du Sénat Joseph Lambert et l’ex-sénateur Youri Latortue pour leurs implications dans la violence des gangs armés.
Les patrons des gangs armés commencent à être pris dans leurs petits souliers. Le Canada annonce des sanctions ciblées, le président du Sénat Joseph Lambert et l’ancien sénateur, chef du parti politique Ayiti An Aksyon (AAA) Youri Latortue sont les premiers à être visés. En conséquence, » les nouvelles mesures imposeront une interdiction de transactions à ces personnes, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’elles peuvent détenir au Canada ».
Ces élites politiques, selon le Canada « utilisent leur statut d’ancien ou d’actuel titulaire d’une charge publique pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption ».
Alors que, poursuit ledit communiqué, ces gangs et leurs partisans terrorisent les populations vulnérables en Haïti en toute impunité, et précipitent une crise humanitaire en Haïti qui comprend la résurgence du choléra sur l’île.
En plus, ils commettent des actes de violence inqualifiables, notamment la violence sexuelle généralisée, à l’encontre des populations touchées et empêchent la prestation de services essentiels.
Le gouvernement canadien ajoute que les sanctions prises « contre ces personnes visent à mettre fin au flux de capitaux et d’armes illicites pour affaiblir et mettre hors d’état de nuire les gangs ». Aussi, le Canada dit envisager d’imposer d nouvelles sanctions contre d’autres personnes et entités, ainsi que d’autres mesures, pour faire pression sur les responsables de la violence et de l’insécurité en Haïti.
« Le Canada ne restera pas inactif alors que les gangs et ceux qui les soutiennent terrorisent les citoyens d’Haïti. Nous faisons pression sur ces personnes pour les obliger à mettre fin à leur violence insensée. La communauté internationale a un rôle important à jouer, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les Haïtiens et faire respecter les droits de la personne, la démocratie et la paix internationale.» A ajouté la ministre Mélanie Joly.
Soulignons que le Canada dit « imposer des sanctions ciblées en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti en réponse à la conduite inacceptable d’élites politiques haïtiennes, qui apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés » qui blessent, kidnappent et tuent la population civile.
Le vendredi 21 octobre 2022, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 2653 visant à sanctionner les gangs armés et leurs patrons. Les lignes commencent à bouger là-dessus.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), dans un communiqué en date du jeudi 3 novembre 2022, appelle « les États de la région et au-delà à suspendre les renvois forcés de Haïtiens vers leur pays », en proie à une insécurité et une crise humanitaire aiguë depuis des lustres.
« La violence, et notamment les violences sexuelles, les enlèvements, les pillages et les barrages routiers opérés par des bandes armées, ainsi que la récente épidémie de choléra, ont exacerbé une situation humanitaire déjà très grave en Haïti, marquée par une insécurité alimentaire aiguë, des pénuries de carburant, ainsi que des soins de santé et des installations d’assainissement limités. » Peut-on lire dans ledit communiqué.
Qui pis est, » des millions d’enfants sont dans l’impossibilité de fréquenter l’école, souffrent de malnutrition et vivent dans la peur », ont ajouté les responsables de l’Agence des nations unies pour les réfugiés.
Alors que le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a souligné que, les violations systématiques des droits et la violence armée incessante ont précipité le pays dans sa «pire situation des droits de l’homme et humanitaire depuis des décennies».
Et «Face à cette situation très préoccupante, je lance un appel à tous les États pour qu’ils soient solidaires de Haïti et les exhortent à ne pas renvoyer de force les Haïtiens vers ce pays extrêmement fragile », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Les ressortissants haïtiens (femmes, enfants et hommes) qui « sont renvoyés de force en Haïti peuvent être confrontés à des risques sécuritaires et sanitaires potentiellement mortels, ainsi qu’à de nouveaux déplacements à l’intérieur du pays », préviennent les responsables des Nations unies, jugeant qu’une telle pratique entraîne des risques, d’autant plus qu’elle est contraire à ce que dit le droit international des réfugiés, outre les droits de l’homme interdisant aussi, les expulsions collectives et la détention arbitraire qui y est associée.
Demandeurs d’asile
Le HCR exige à ce qu’il y ait accès à des procédures d’asile équitables et efficaces pour les Haïtiens qui souhaitent faire une demande de protection internationale.
Les États doivent aussi suspendre la déportation de ceux dont la demande d’asile a été rejetée avant les récents événements enregistrés dans le pays, exige le HCR, indiquant que ce sont des « personnes qui n’avaient peut-être pas besoin de protection internationale auparavant, mais pour lesquelles l’évolution de la situation en Haïti constitue une base nouvelle leur permettant d’introduire une demande d’asile ».
Dans cette situation de crise aiguë que connaît l’Île, le Haut-commissariat pour les réfugiés dit encourager « les gouvernements à veiller à ce que les Haïtiens aient accès à des services de protection et de soutien, quelles que soient les raisons pour lesquelles ils ont quitté leur pays ».
Notons que, pour les ressortissants haïtiens qui ne sont pas éligibles à l’asile, les responsables ajoutent que « cela peut se faire par l’octroi d’une protection complémentaire, d’une protection temporaire, d’une admission humanitaire ou par d’autres dispositions de séjour légal jusqu’à ce que la situation sécuritaire en Haïti permette des retours en toute sécurité ».
Le HCR plaide pour le respect des droits des Haïtiens et se dit prêt à soutenir les gouvernements de toute la région dans cette démarche, en aidant à la conception et à la mise en œuvre de dispositifs de protection complémentaires ou d’autres dispositions de séjour légal, le cas échéant, ont fait savoir les responsables des Nations unies.
Une grande première dans le monde des Miss. Mariana Varela, Miss Argentine 2020 et Fabiola Valentín, Miss Porto Rico 2020 se marient en secret, le 28 octobre dernier 2022. Elles ont officialisé leur union sur Instagram, ont rapporté plusieurs magazines, dont Public.
Les stars se sont rencontrées pour la première fois à l’occasion du concours de Miss Grand International 2020 en Thaïlande où toutes deux se sont retrouvées dans le top 10 de cette édition.
Traversées par l’amour depuis lors, ces jeunes filles avaient l’habitude de s’afficher ensemble sans pour autant évoquer leur romance.
Âgées respectivement de 22 et 26 ans, Mariana Varela et Fabiola Valentín, ont, enfin, décidé de dévoiler leur histoire d’amour cachée depuis deux ans.
« Après avoir décidé de garder notre relation privée, nous avons ouvert les portes de notre couple lors d’une journée spéciale »,ont fait savoir les mannequins sur leurs comptes Instagram dans une vidéo légendée.
« Merci pour tout cet amour ! Nous sommes très heureuses et chanceuses. Je vous souhaite que l’amour que vous nous donnez vous revienne multiplié ! Merci infiniment », ainsi écrit Mariana Varela.
Les deux reines de beauté se sont dit « oui » le 28 octobre 2022 à San Juan à Puerto Rico, pour une belle aventure. Des mots de félicitations de fans et d’autres Miss ont été adressés envers lesdites amoureuses. Vive les mariées ! « Vous êtes magnifiques. Je vous souhaite tout le bonheur du monde ». Soyez heureuses, vous le méritez!… Disent-ils.
La Direction de l’organisation dudit concours ont félicité à son tour les mariées après leur annonce en soulignant qu’elle soutient l’amour sans limites.
L’entrepreneur haïtien Mike Belot a annoncé, ce mardi 1er novembre 2022, la fermeture définitive de son entreprise « Solo Store » en raison de la situation globale du pays. Un rêve parti en fumée, juge le PDG de Solo Group.
“ Un rêve parti en fumée ! C’est avec une grande tristesse que je vous annonce la fermeture définitive de Solo Store en raison des circonstances du pays. C’était un rêve pour moi d’avoir ce magasin et c’était le fruit d’un travail acharné, mais malheureusement, l’aventure n’a pas duré ”, tel est le message publié par le natif du Cap-Haïtien sur son compte Facebook, indiquant se sent à le cœur brisé.
La jeunesse haïtienne s’étouffe entre le marteau et l’enclume. Mike Belot est titulaire d’un baccalauréat en politique internationale et en économie, d’une maîtrise en affaires et en gestion (commerce international) à l’Université de Tamkang, à Taïwan, d’un certificat d’études supérieures en gestion des PME à l’Université Ritsumeikan du Japon.
Entrepreneur, il est l’inventeur du premier sac à dos d’éclairage à énergie solaire « Solo Bag » qui aide les étudiants qui n’ont pas accès à l’électricité à étudier la nuit. Il a présenté au grand public en mai 2021 la filiale « Solo Store » lui permettant de vendre ses produits. Pendant la pandémie, Belot a livré « Solo Mask », un masque répondant aux exigences du moment. Sa toute dernière invention est le « SkyteFi », un cerf-volant comme étant une solution rentable au défi difficile d’apporter l’accès à Internet aux personnes dans les régions éloignées mal desservies ou la communication est difficile. Avec cette nouvelle création technologique, le créateur avait fait son entrée au Microsoft le lundi 13 juin 2022.
Mike Belot a été nommé par le plus grand journal commercial au monde, Forbes Magazine, comme l’un des 10 entrepreneurs haïtiens les plus prolifiques qui réécrivent le récit d’Haïti. Mike a reçu le prix Meaningful Business 100 pour l’année 2020. Ce prix récompense chaque année 100 chefs d’entreprise du monde entier qui allient profit et impact social comme facteurs contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Il a été nommé « le jeune le plus remarquable de l’année 2019 » par la Young International Chamber (JCI-Haiti), et a reçu deux fois le prix de l’innovation du ministère haïtien du Commerce.
Enlevé à Delmas le 16 janvier 2021 puis libéré 2 jours plus tard, Mike Bellot est devenu cette même année le premier haïtien aux États-Unis à avoir un brevet d’utilité en instance pour une invention. Mike est également professeur d’université. Il enseigne des cours sur l’innovation, l’entrepreneuriat et les affaires.
Luiz Inácio Lula da Silva, tout juste âgé de 77 ans, a remporté ce dimanche 30 octobre 2022 le second tour de l’élection présidentielle au Brésil face à Jair Bolsonaro avec 50,9 % des suffrages. Selon plusieurs observateurs, c’est le scrutin présidentiel le plus serré de l’histoire du Brésil. Le président d’extrême-droite sortant a eu le support des stars comme Neymar, Rivaldo, Ronaldinho, Romario…
Qui est Lula ?
Luiz Inácio Lula da Silva, plus souvent appelé « Lula », est né le 27 octobre 1945 dans le village de Caetés, État de Pernambouc. Homme d’État brésilien, président de la République du 1ᵉʳ janvier 2003 au 1ᵉʳ janvier 2011, il est le septième et avant-dernier enfant d’une famille modeste. Fuyant la misère de la campagne de sa région natale du Nordeste, son père part s’engager comme docker dans le port de Santos à 72 km de São Paulo.
Ouvrier métallurgiste de profession, il a eu plusieurs épouses, dont Rosângela Da Silva, l’actuelle et Marisa Letícia (1974–2017). Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « Truth Will Prevail: Why I Have Been Condemned ».
Dans les années 1960, le Brésil connaissait un boom économique, mais qui n’a pas profité à la classe ouvrière. D’abord peu politisé, Lula s’engage dans le syndicalisme après un drame familial : la mort de sa femme en couches, avec leur premier enfant. À 21 ans, Lula adhère au syndicat de la métallurgie, dont il devient le président en 1975. Ses talents d’orateur et de négociateur sont remarqués et il s’impose comme une figure du syndicalisme brésilien, avec son épaisse barbe et ses cheveux en bataille.
Plus tard, le syndicaliste décide de passer à un autre niveau et il s’intègre à la politique en 1980 en fondant le Parti des travailleurs (Partido dos Trabalhadores), mouvement d’inspiration socialiste, à une époque où le général João Figueiredo préparait lentement le pays au retour de la démocratie.
En 1982, le chrétien d’inspiration catholique est candidat, pour la première fois, au poste de gouverneur de l’État de São Paulo, puis il commence à constituer ses propres réseaux d’influence en faisant élire ou nommer des militants de son parti dans les mairies, au Parlement et dans les sphères des affaires de l’État.
Les démarches apportent des fruits. En 1986, Lula est élu député et rentre au Congrès et participe à la Constitution. Et, en décembre 1989, se déroulent les premières élections démocratiques depuis trente ans dans le pays. C’est à ce moment qu’il s’est présenté pour la première fois à la présidence de la République.
Malgré tous ses efforts, il a perdu face à Fernando Collor de Mello, candidat soutenu par la plupart des médias et dont le budget de campagne atteint les 100 millions de dollars, qui devient le premier président de la République réellement élu par le peuple après 1960.
En 1994, le Brésil met en œuvre un nouveau plan d’austérité économique pour pallier les conséquences de la récession mondiale. Lula se présente une deuxième fois à la présidence. Fernando Henrique Cardoso est élu président de la République avec 54,3 % des suffrages exprimés, contre 27 % à Lula.
Courageux et déterminé, en 1998, Lula se présente une troisième fois à la présidence, mais il est battu dès le premier tour. Enfin, le 27 octobre 2002, Luiz Inácio Lula da Silva est élu président de la République au second tour de l’élection présidentielle, face à José Serra et prend ses fonctions le 1er janvier 2003.
Beaucoup d’avancées sont remarquées dans le pays fin 2003 et les objectifs fixés par le FMI ont été atteints. À ce fait, Lula annonce que la période de rigueur est arrivée à son terme. La reprise économique se confirme au Brésil à la fin du premier semestre 2004, avec l’augmentation de la production industrielle et la baisse du chômage.
En 2003, le président lance la « Bolsa Família », un programme d’allocations familiales considéré comme le principal pilier de sa politique de lutte contre la pauvreté. Le revenu des plus pauvres progresse de 14 % en 2004, la Bolsa Familia comptant selon les estimations pour les deux tiers de cette croissance. En 2004, il lance le programme des « pharmacies populaires », destinées à rendre accessible aux plus défavorisés les médicaments jugés essentiels. En 13 ans d’existence du programme (supprimé par le gouvernement conservateur de Michel Temer en 2017), 43 millions de Brésiliens en bénéficieront.
À l’été 2007, Lula a débloqué 2,6 milliards d’euros pour améliorer les conditions de vie dans les favelas (collecte d’eaux usées, raccordement à l’eau potable, à l’électricité, goudronnage des principales voies d’accès). Selon les informations des organismes internationaux, durant sa présidence, quelque trente millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté. La malnutrition a reculé de 70 % et la mortalité infantile de 47 %. En reconnaissance de ses résultats, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) lui décernent en mai 2010 le titre de « champion mondial dans la lutte contre la faim ».
Dans la crise brésilio-bolivienne, Lula a surpris le monde. En mai 2006, il qualifie de « souveraine » la décision du président bolivien Evo Morales de nationaliser les champs de gaz boliviens exploités par Petrobras, alors que d’autres exigent l’envoi de troupes brésiliennes pour riposter contre le gouvernement bolivien. Il met également fin à la vieille dispute avec le Paraguay en acceptant de revoir les termes de l’exploitation du barrage d’Itaipu.
Lula quitte la présidence avec un taux de popularité atteignant 87 % selon l’institut Ibope. Alors qu’il ne peut briguer un troisième mandat consécutif, sa chef de cabinet et « protégée » Dilma Rousseff lui succède le 1er janvier 2011. Désigné personnalité de l’année 2009 par le journal Le Monde, Lula est classé l’année suivante par le Time comme le dirigeant le plus influent au monde.
Affaire Petrobras et son emprisonnement
Lula a passé du temps entre quatre murs. À partir de 2011, il est mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires, notamment pour corruption, blanchiment d’argent, détournement de fonds publics et entrave à l’exercice de la justice.
L’ancien président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, montré sur cette photo de dossier du 12 août, fait face à plusieurs accusations et a déjà été condamné à 9 ans et demie de prison dans une affaire. Il est attrayant. (APU GOMES / AFP/GETTY IMAGES)
Et, l’ancien président se défend d’avoir commis tout acte illégal et affirme que les poursuites dont il fait l’objet sont le résultat de la volonté des « élites » de l’écarter de la course à l’élection présidentielle de 2018. Dès la réélection de Dilma Rousseff en 2014, Lula laisse en effet connaître son intention de briguer un troisième mandat présidentiel.
La principale affaire le visant s’inscrit dans le cadre du scandale Petrobras. Il est accusé d’être intervenu pour l’attribution de contrats à l’entreprise pétrolière Petrobras en échange de 3,7 millions de reals, dont un luxueux appartement. En juillet 2017, le juge Sérgio Moro le condamne à neuf ans et six mois de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent.
En appel, en janvier 2018, la peine est portée à douze ans et un mois d’emprisonnement. Toutefois, les partisans de Lula et des spécialistes du Brésil remettent en cause le bien fondé juridique de cette condamnation, notamment l’absence de preuve matérielle, dénonçant un parti-pris de la justice brésilienne.
Le 4 avril 2018, dans un contexte de fortes tensions dans le pays, les juges de la Cour suprême rejettent la demande d’Habeas corpus de Lula, ce qui ouvre la voie à son emprisonnement. Le 7 avril, l’ancien président se constitue prisonnier. Son arrestation répond à une nouvelle jurisprudence, la Constitution brésilienne indiquant pourtant qu’aucun justiciable ne peut être arrêté avant la fin de la procédure.
Malgré ses ennuis judiciaires, il est désigné candidat du Parti des travailleurs à l’élection présidentielle de 2018. Ce qui ne va pas être possible et il a été remplacé. Et, dans le cadre de l’affaire de la rénovation d’une propriété, en février 2019, il est condamné à 12 ans et 11 mois de réclusion pour corruption et blanchiment. En avril suivant, sa première peine est réduite à huit ans et dix mois d’emprisonnement.
Le journal d’investigation The Intercept affirme, en juin 2019, que le juge Sérgio Moro devenu ministre de la Justice de Jair Bolsonaro et les enquêteurs chargés de l’enquête anticorruption Lava Jato auraient comploté entre eux pour empêcher Lula de se présenter à l’élection présidentielle de 2018. Le Tribunal suprême fédéral décide alors de reprendre son procès.
En octobre 2019, après avoir accompli le sixième de sa peine, Lula rejette tout régime de semi-liberté, déclarant préférer prouver son innocence et estimant qu’accepter la mesure équivaudrait à un aveu de culpabilité. Puis le 8 novembre 2019, au lendemain du changement par la Cour suprême de la jurisprudence sur l’Habeas corpus, il est libéré, sa condamnation n’étant pas jugée définitive.
Il est alors accueilli par plusieurs de ses partisans, dont sa compagne Rosângela da Silva, avec qui il se remarie en 2022. Il reste mis en examen dans six affaires de corruption. Il est acquitté en décembre pour l’une de ces accusations.
En mars 2021, Edson Fachin, juge au Tribunal suprême fédéral, annule les condamnations visant Lula, estimant que le tribunal de Curitiba n’était pas compétent pour juger les quatre affaires, le concernant. Celles-ci étant renvoyées devant un tribunal fédéral de Brasilia. En attendant de nouveaux jugements, les droits politiques de Lula sont restaurés et sa candidature à l’élection de 2022 est possible. En avril 2021, le Tribunal suprême fédéral confirme l’annulation des condamnations et le Tribunal établit dans un jugement la partialité du juge Sergio Moro, celui-ci s’étant entendu avec des enquêteurs pour faire écarter Lula de l’élection présidentielle de 2018.
En avril 2021, l’ancien président est acquitté de sept des onze chefs d’accusation retenus contre lui, mais doit encore être jugé dans quatre affaires, plus mineures.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU conclut en 2022 que l’enquête ayant conduit Lula en prison en 2016 n’a pas respecté ses droits. L’enquête Lava Jato est désormais considérée comme « le plus grand scandale judiciaire de l’histoire du Brésil ». Des enquêtes ont démontré comment les procédures furent entachées de nombreuses irrégularités et de confusions, ont révélé des messages compromettants échangés entre les procureurs et le juge Moro en dehors de tout cadre légal, et souligné les motivations politiques de magistrats qui ont instrumentalisé l’enquête afin de neutraliser le Parti des travailleurs dont Lula est le leader.
Lors de la confirmation de sa candidature à la présidentielle 2022, Lula appelle à lancer une procédure de destitution contre le président Jair Bolsonaro, accusé d’interférences dans des affaires judiciaires et critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire de la Covid-19.
De retour aujourd’hui au pouvoir, l’investiture de Lula en tant que 39e président de la République fédérative du Brésil devrait avoir lieu le 1er janvier 2023.
Notons qu’il a reçu en 2003 le prix Princesse des Asturies de la coopération internationale, en 2006 le prix de l’« Homme d’État de l’année » et en 2007 le prix Lech-Wałęsa « pour avoir fait des efforts pour réduire les inégalités sociales, et avoir été l’avocat d’une compréhension pacifique et d’un partenariat entre les nations, en particulier en renforçant la position des pays en développement dans le concert des nations ». Il est également récipiendaire de la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris et lauréat du prix « Mondial UIT des télécommunications et de la société de l’information ». Docteur honoris causa, plusieurs universités lui ont décerné un doctorat honoris causa, dont : Sciences Po Paris (France); Université de Coimbra (Portugal) ; Université pontificale de Salamanque (Espagne) ; Université nationale de Rosario (Argentine).
Le dossier d’Haïti continue de faire bouger les lignes. Aujourd’hui, les citoyens canadiens qui financent les bandes criminelles en Haïti risquent d’être sanctionnés par le gouvernement du Canada.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a en effet déclaré que l’impunité n’est pas une option. “ Le but de notre régime de sanctions, c’est qu’il soit efficace. Donc si jamais il y a des personnes au Canada qui font partie de ce système de corruption, qui profitent de la violence en Haïti, certainement elles vont être sanctionnées ”, rassure la diplomate, propos relayés par Radio Canada Info.
Entre-temps, la ministre Mélanie Joly ne veut pas s’engager sur la voie de l’intervention militaire pour le moment, ceci dit, selon elle, pas avant d’avoir obtenu le rapport de la mission d’évaluation dépêchée en Haïti la semaine dernière.
Si les Américains exigeaient le gouvernement du Canada à prendre la tête du prochain déploiement militaire sur le sol dessalinien, la ministre estime à ce fait que toute initiative doit obtenir l’assentiment des autorités haïtiennes et la collaboration de la communauté internationale.
Et, face à l’aggravation de la situation sécuritaire, surtout au blocage des terminaux pétroliers par des hommes armés, la chancelière canadienne estime que le temps presse : Le pays est au bord du gouffre et fait face à un désespoir immense. « Alors c’est sûr qu’on a une obligation morale d’agir », soutient-elle.
Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), dans une note, s’est dit choqué du double assassinat crapuleux de son Secrétaire général, Eric Jean Baptiste et de son agent de sécurité rapproché, Peterson Vernius, à Laboule 12.
Eric Jean Baptiste, était un homme convaincu et intègre qui luttait pour le développement, la justice sociale, L’Etat de Droit, la démocratie, la transparence et le respect de la souveraineté d’Haïti, telle que prescrit la démocratie chrétienne, lit-on dans cette note.
“ Le RDNP condamne avec véhémence cet acte odieux et révoltant. Le RDNP exige des autorités judiciaires, que l’action publique soit mise en mouvement contre auteurs, Co auteurs et complices de ce double assassinat afin que justice soit rendue aux victimes ”, clament les responsables du Parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes.
Par ailleurs, le Comité Exécutif National (CEN) enjoint les membres des directions départementales et communales, les représentants des différentes branches extérieures du parti, les représentants des sections communales, les différentes unités de travail et d’actions (UTAs), les guerriers de lumières (GL), les membres et sympathisants du parti, à rester vigilants afin de trouver la force nécessaire pour faire face à ce moment d’épreuves qui frappe soudainement leurs portes.
Le RDNP en a profité pour lancer une fois de plus, un vibrant appel aux acteurs,trices de la vie nationale pour un dépassement de soi comme l’a toujours souhaité son Secrétaire Général, Eric Jean Baptiste, pour sauver la nation.
“Que le sang de notre Secrétaire général soit non seulement le dernier à être versé, mais aussi l’énergie nécessaire pour lutter contre les forces ténébreuses qui tiennent en otage la nation aux fins de sortir le pays de son abîme. Mille fois de trop, mille fois de plus, l’ange de la mort continue d’éventrer notre société déjà anémiée de femmes et d’hommes intègres. Il faut le stopper pour que le Peuple Haïtien puisse enfin vivre dans un climat de paix. Assez, c’en est assez ! Ensemble, Ensemble, Ensemble jusqu’à la victoire finale Prenons notre destin en main Ensemble, ensemble, ensemble, jusqu’à la victoire finale ” lance le RDNP.
Le suspens a, enfin pris fin. L’ancien président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva a remporté le deuxième tour de l’élection présidentielle du Brésil, ce dimanche. La figure de gauche a totalisé 50,84 % des voix, selon les résultats officiels à partir de plus de 99 % des voix , devant le chef d’État sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro (49,16 %), rapporte RFI.
Encore une fois, les Brésiliens se sont rendus aux urnes, ce dimanche, pour élire leur nouveau président pour les 4 ans à venir. Un deuxième tour qui s’annonçait serrée, avec surtout des sondages qui donnaient une longueur d’avance du leader de gauche sur son adversaire. Alors que Lula avait devancé d’une tête Bolsonaro lors du premier tour avec 48,43 % des voix contre 43,20 %.
Lors du dernier débat télévisé pour clôturer la campagne présidentielle ce samedi 29 octobre, les deux hommes ont montré leurs griffes. Un face-à-face à couteaux tirés. Coup pour coup, lesdits candidats s’accusent mutuellement de mentir.
« Lula, arrête de mentir, rentre chez toi ! », a lancé le président d’extrême droite Jair Bolsonaro. « Ce type est le plus grand menteur de l’histoire du Brésil » rétorque l’ex-président Lula (2003-2010) en traitant son adversaire de « déséquilibré ».
Même des points ayant rapport aux troubles d’érection ont été soulevés par le président d’extrême droite qui demande à son adversaire s’il prend du « viagra ».
Déroulement de l’élection
Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche dès 8 h et ont fermé leurs portes à 17 h. 156 millions de Brésiliens étaient appelés à départager l’ancien président de gauche Lula et le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro.
Tôt, le leader du Parti des Travailleurs Lula da Silva, 77 ans s’est rendu à Sao Bernardo do Campo, la ville du sud-est pour remplir son devoir civique. La figure de gauche avait dit espérer que l’issue de ce scrutin, dont il est le favori, permettra de restaurer la paix entre les Brésiliens.
« Si Dieu le veut, on va gagner ce soir. Ou mieux encore, le Brésil sera victorieux ce soir », a déclaré le président sortant, Jair Bolsonaro, 67 ans, de son côté, qui avait voté dès l’ouverture à 08 h 00 (11 H 00 GMT), dans le quartier Vila militar de Rio de Janeiro, selon ce qu’a rapporté Euronews.
Une élection, selon les médias locaux qui est apparemment déroulée dans un climat sans violence. Dans la foulée, jusqu’à 17 h(heure du Brésil) le scrutin a été extrêmement serré avec plus de 600 000 voix d’écart en faveur de Lula, selon le BFM TV.
Malgré plusieurs vedettes brésiliennes dont Neymar supportaient aveuglément M. Bolsonaro, Lula da Silva a arraché sa victoire et est revenu au pouvoir pour une troisième fois qui commencera à partir du 1er janvier 2023. Ce, le Brésil vient d’élire son 39e président.
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a,dans une note, condamné dans les termes les plus forts, l’assassinat ce vendredi 28 octobre, d’Éric Jean Baptiste, Secrétaire Général du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) et de son garde du corps.
L’ancien candidat à la présidence Eric Jean Baptiste était un homme politique engagé, au service de la consolidation de la démocratie et de l’État de droit en Haïti. Son meurtre constitue une attaque contre ces valeurs fondamentales, lit-on dans cette note. “ Il est impératif que les circonstances entourant sa mort soient éclaircies et que les auteurs de cet assassinat soient arrêtés et traduits en justice. Il en va de même pour les autres crimes graves commis récemment, dont le meurtre de Tess Gary, journaliste de la radio LeBon FM, retrouvé mort dans la ville des Cayes le 24 octobre et la tentative de meurtre perpétrée le 25 octobre dernier contre le journaliste Roberson Alphonse, indique l’organisation onusienne.
Plus loin, le BINUH affirme être extrêmement préoccupé par l’aggravation du climat d’insécurité et exhorte les autorités nationales à redoubler d’efforts pour améliorer le climat sécuritaire du pays. Il appelle également les acteurs de la vie publique haïtienne à s’unir de façon décisive contre la violence qui affecte Haïti afin que la population puisse jouir de ses droits fondamentaux, et à le faire dans le respect des lois et des droits de la personne.
Le BINUH en a profité pour présenter ses condoléances aux proches des défunts, aux membres du RDNP ainsi qu’au peuple haïtien, disant s’associer à leur douleur dans ces moments difficiles.
Le secrétaire général du parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Eric Jean Baptiste, a été assassiné, ce vendredi 28 octobre 2022, par des bandits armés à Laboule 12.
L’insécurité bat son plein de jour en jour dans le pays, plus personne n’est exempt. L’homme d’affaires, propriétaire de « Père éternel loto », a été la cible d’une attaque à l’arme lourde dans les hauteurs de Pétion-ville alors qu’il s’apprêtait à gagner sa demeure à Tara’s.
L’ex-candidat à la présidence et son agent de sécurité ont été tués sur le coup alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule blindé, niveau 4. Jusqu’à une heure du matin, le cadavre de l’agent serait sur le lieu de l’attaque meurtrière.
“ Esperans lavi moun Ayiti se 24h tan. Mèsi Bon Dieu ak tout sa nou pa wè yo pou pwoteksyon Roberson Alphonse jwi anba kriblay ansasen. Pita se pral tou pa kilès ? Eske l ap gen menm chans la ? Dirijan ki pa sekirize vi, ki pa pèmèt menm timoun al lekòl, sa yo itil ? #foknoupale “, publiait Eric Jean Baptiste le lundi 25 octobre sur son compte Twitter.
L’espoir des États-Unis selon lequel le Canada pourrait diriger le possible déploiement d’une force étrangère en Haïti semble se perdre dans les nuages. Le gouvernement canadien ne s’empresse pas d’intervenir militairement sur le sol haïtien, selon la position de la ministre canadienne des Affaires Étrangères en conférence de presse, ce jeudi, rapporte RFI.
Alors que le secrétaire d’État américain Anthony Bliken s’est rendu à Ottawa pour discuter avec le gouvernement canadien sur la nécessité de l’envoi d’une force étrangère en Haïti.
Préalablement, les États-Unis avaient laissé entendre que son voisin pourrait prendre la tête de cette possible intervention. Une décision qui n’est pas trop claire aux côtés des autorités canadiennes.
En conférence de presse, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly, aux côtés de son homologue Antony Blinken soutient, que les Haïtiens doivent s’impliquer d’aborder afin de sortir le pays de cette calamité.
« Il n’y aura aucune décision qui sera prise sans l’implication des Haïtiens. J’ai toujours dit que ce sera par et pour les Haïtiens parce qu’au final, c’est pour leur bien. Parce que présentement, c’est le peuple qui souffre en Haïti. Alors notre objectif, c’est de les aider, eux », a-t-elle expliqué.
La Canada prévoit de soutenir l’Île à partir « des solutions proposées par les Haïtiens afin de rétablir l’accès aux biens et services essentiels » pris entre le marteau et l’enclume des gangs armés.
Toutefois, une délégation canadienne est présentement en Haïti pour évaluer la situation afin « d’explorer différents moyens d’aider le peuple haïtien ».
La position du Canada n’a pas comblé les attentes de la première puissance au monde malgré l’insistance. Toutefois, M. Blinken fait croire que des discussions sont en cours avec d’autres pays pour trouver une entente parce que « la situation n’est vraiment plus soutenable » en Haïti.
Les lignes bougent sur la question d’Haïti. Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé à Ottawa ce jeudi dans l’espoir de convaincre le Canada de diriger le déploiement éventuel d’une force étrangère dans le pays, des responsables canadiens ont annoncé qu’ils mènent une mission d’évaluation en Haïti.
En effet, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré qu’une délégation canadienne de haut niveau est actuellement à Port-au-Prince pour consulter les Haïtiens et d’autres membres de la communauté internationale sur la façon dont le Canada peut aider à rétablir l’accès aux biens et services essentiels au milieu de l’escalade de la violence des gangs et de l’aggravation de la crise, relate le journal Miami Herald.
Cette délégation est composée de cinq membres, dont le général de brigade Eric Laforest et Daniel Jean, ancien vice-ministre des Affaires étrangères. Il y a aussi un membre de la Gendarmerie royale du Canada dans le groupe, dirigé par Daniel Jean, qui est un ancien conseiller en sécurité nationale et en renseignement du Premier ministre.
« Le Canada et la communauté internationale sont préoccupés par la violence en Haïti, en particulier contre les femmes et les filles », a déclaré Mélanie Joly, indiquant : “ le Canada ne restera pas oisif pendant que les gangs et ceux qui les soutiennent terrorisent les citoyens haïtiens et nous continuerons à soutenir les Haïtiens respectueux de la loi pour mettre fin à la crise dans leur pays.”
« Pendant de nombreuses années, les États-Unis et le Canada ont travaillé ensemble autour des conférences de donateurs, pour fournir une aide supplémentaire au peuple haïtien, ainsi qu’à la police nationale haïtienne », a déclaré le secrétaire d’État adjoint Brian A. Nichols aux journalistes mercredi juste au moment où la délégation canadienne arrivait à Port-au-Prince. « En ce moment crucial avec les situations de sécurité et de santé en Haïti à une phase très critique, nous nous attendons à approfondir ces conversations. … Haïti est une priorité pour les deux pays. » A-t-il ajouté.
À mentionner que la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly et le Premier ministre canadien Justin Trudeau se sont exprimés sur l’aggravation de la crise en Haïti, ni l’un ni l’autre n’a dit publiquement si le Canada dirigerait une intervention militaire.
Par ailleurs, en plus de rencontrer des partenaires régionaux tels que la CARICOM et les Nations unies, la délégation rencontrera également divers politiciens, représentants de la société civile, militants, membres du secteur privé et diplomates locaux ainsi que des membres de la police nationale d’Haïti.
Tous les yeux sont tournés vers le coach catalan suite à l’élimination de son équipe en phase de poules de la Ligue des Champions face au Bayern, mercredi soir (0 – 3). Plus de peur que de mal, les dirigeants du FC Barcelone n’envisagent pas de le licencier.
À en croire les informations de la Cope, relayées par le site Foot11.com : la beauté du Football, l’ancienne gloire de l’équipe d’Espagne n’a pas à craindre pour son poste.
Au lieu de son licenciement, la direction du FC Barcelone estimerait que son effectif est encore en construction et qu’il faut, de ce fait, du temps à Xavier Hernández Creus dit Xavi pour mettre en place sa philosophie et ses plans futurs. Pour l’heure, l’entraîneur de 42 ans est intouchable.
Débarqué au FC Barcelone, son ancien club, en milieu d’exercice passé, Xavi connaît des débuts assez tumultueux. Si sous son égide, le Barça a su remonter la pente en Liga en 2021-2022, la donne est bien différente en 2022-2023. Malgré les grands recrutements, les Barcelonais vont terminer à une piteuse troisième position au sein de leur poule de Ligue des Champions. De fait, le printemps approchant, c’est la Ligue Europa qui s’offrira à eux.
Après qu’une vidéo de lui est devenue virale sur les réseaux où on peut le voir avec un lavabo (sink) dans les locaux du réseau social Twitter, l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, vient de confirmer le rachat de la plateforme au logo d’un oiseau bleu (Larry) et annonce de nouveaux changements.
“ Je voulais tendre la main personnellement pour partager ma motivation à acquérir Twitter. Il y a eu beaucoup de spéculations sur les raisons pour lesquelles j’ai acheté Twitter et ce que je pense de la publicité. La plupart d’entre eux ont été faux ”, publie aujourd’hui Elon Musk sur son compte, ajoutant : “ la raison pour laquelle j’ai acquis Twitter est qu’il est important pour l’avenir de la civilisation d’avoir une place publique numérique commune, où un large éventail de croyances peut être débattu de manière saine, sans recourir à la violence. ”
Et, l’originaire de l’Afrique du Sud a renchéri pour dire qu’il existe actuellement un grand danger, que les médias sociaux se divisent en chambres d’écho d’extrême droite et d’extrême gauche qui génèrent plus de haine et divisent notre société. Dans la poursuite incessante des clics, une grande partie des médias traditionnels ont alimenté et répondu à ces extrêmes polarisés, car ils pensent que c’est ce qui rapporte de l’argent, mais, ce faisant, l’occasion de dialogue est perdue.
“ C’est pourquoi j’ai acheté Twitter. Je ne l’ai pas fait parce que ce serait facile. Je ne l’ai pas fait pour gagner plus d’argent. Je l’ai fait pour essayer d’aider l’humanité, que j’aime. Et je le fais avec humilité, reconnaissant que l’échec dans la poursuite de cet objectif, malgré tous nos efforts, est une possibilité très réelle ”, écrit le patron de Tesla et de SpaceX.
Cela dit, Twitter ne peut évidemment pas devenir un enfer libre pour tous, où tout peut être dit sans conséquences ! En plus de respecter les lois du pays, notre plate-forme doit être chaleureuse et accueillante pour tous, où vous pouvez choisir l’expérience souhaitée en fonction de vos préférences, tout comme vous pouvez choisir, par exemple, de voir des films ou de jouer à des jeux vidéo allant de tout âge à maturité, a indiqué l’entrepreneur africano-canado-américain.
Le mécène Elon Musk prend son café dans le quartier général de Twitter avec les employés. Source : prise sur les réseaux
“ Je crois aussi fermement que la publicité, lorsqu’elle est bien faite, peut vous ravir, vous divertir et vous informer ; il peut vous montrer un service ou un produit ou un traitement médical dont vous ignoriez l’existence, mais qui vous convient. Pour que cela soit vrai, il est essentiel de montrer aux utilisateurs de Twitter des publicités aussi pertinentes que possible par rapport à leurs besoins. Les annonces peu pertinentes sont du spam, mais les annonces très pertinentes sont en fait du contenu ! » Dit-il.
Pour conclure, le nouveau patron a mentionné que, fondamentalement, Twitter aspire à être la plateforme publicitaire la plus respectée au monde qui renforce la marque et développe une entreprise. À tous ceux qui ont collaboré avec nous, je vous remercie. Construisons ensemble quelque chose d’extraordinaire.
Le gouvernement allemand Olaf Scholz a approuvé, ce mercredi la légalisation du cannabis à usage récréatif lors d’un cadre tenu sur ce sujet. Cette mesure doit entrer en vigueur en 2024, cependant, elle devra attendre que l’Union européenne donne son aval, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias internationaux, dont Libération.
Dans le but d’obtenir une meilleure protection, des enfants et des jeunes et de faire l’Allemagne un pays le plus libéral de l’Europe, le ministre social-démocrate pense que la légalisation pourrait intervenir en 2024.
La production et le commerce du cannabis à usage récréatif, dès qu’elle serait entrée en vigueur, seront placés sous le contrôle du public ainsi que l’achat et la possession « d’une quantité maximum de 20 jusqu’à 30 grammes » seront autorisés pour la consommation personnelle, a fait comprendre le ministre de la Santé Karl Lauterbach. Toutefois, le cannabis continuera d’être interdit par les personnes de moins de 18 ans.
Considéré comme un agent psychoactif, le cannabis se présente sous forme de fleurs, de feuilles, de résine ou d’huile. Il est connu dans le langage populaire sous des dizaines de surnoms plus ou moins imagées comme le cannabis récréatif en général : cannabis, chanvre récréatif, chanvre indien.
Karl Lauterbach a précisé qu » Au cas où la Commission européenne n’accorderait pas son aval, le document n’aboutira pas à un texte de loi » mais s’il est agréé, l’Allemagne sera peut-être le premier pays européen à légaliser le cannabis.
Le déploiement d’une force étrangère en Haïti n’est pas au bord de l’échec selon les dires du Département d’État américain. Au contraire, d’ici début novembre, les États-Unis souhaitent trouver un pays pour prendre la tête de la mission, soutient ce mercredi, le secrétaire d’État adjoint Brain Nichols, rapporte le quotidien américain, Miami Herald.
Des informations récentes parvenues à la rédaction du journal floridien faisaient croire que la résolution américaine visant le déploiement d’une force multinationale en Haïti avait échoué en raison qu’aucun pays ne veut en prendre la charge.
Pourtant, de leurs côtés, les autorités américaines, se montrant très préoccupés par la situation d’urgence d’Haïti, restent convaincues qu’elles auront l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU afin de faciliter cette démarche. Par ailleurs, selon le journal, les États-Unis planifient également des éventualités pour une force multilatérale qui foulerait le sol haïtien sans l’autorisation formelle de l’ONU.
« Nous constatons une reconnaissance du fait que la communauté internationale doit agir pour aider le peuple haïtien à répondre à l’appel du Premier ministre et du cabinet haïtiens, et du Secrétaire général [de l’ONU], pour faire face à la situation sécuritaire, à l’épidémie de choléra, à l’insécurité alimentaire. Et tous les autres défis auxquels le peuple haïtien est confronté en ce moment », a déclaré, Nichols aux journalistes, mercredi.
Cette force envisagée serait composée principalement de policiers avec quelques éléments militaires, soutient l’émissaire américain disant avoir « parlé à des dizaines de pays partenaires dans le monde de la situation en Haïti, et il y a un fort soutien pour une force multinationale ». Même si le pays qui prendra en charge de cette intervention n’a pas été encore déterminé.
Toutefois, il indique que le Canada est un partenaire incroyablement compétent dans une foule de domaines. Selon lui,« le Canada a des compétences incroyables en matière de développement et possède des forces armées très compétentes ainsi qu’une force de police nationale ».
Toutefois, M. Nichols reste confiant qu’il y aura une réponse positive d’ici début novembre pour parvenir à cet objectif.
« Alors que la discussion de la résolution au Conseil de sécurité progresse dans les prochains jours, la direction de la force deviendra claire, et je suis convaincu que nous aurons quelque chose début novembre – à la fois la résolution et la direction de la force », croit-t-il.
Par ailleurs, la situation d’Haïti fera l’objet de discussions prioritaires lors d’une rencontre prévue jeudi et vendredi, au Canada, entre le secrétaire d’État Antony Blinken, le secrétaire d’État adjoint Brian A. Nichols, le Premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.
L’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) à travers une note signée par le Secrétaire Général Jacques Derosier, dit condamner fermement l’attaque brutale qui a failli coûté la vie du journaliste Roberson Alphonse, ce mardi 25 octobre à Delmas 40 B.
« L’Association des journalistes haïtiens (AJH) dénonce l’attaque armée perpétrée contre le journaliste Roberson Alphonse, le mardi 25 octobre 2022 à Delmas 40 B, qui s’apparente à une tentative d’enlèvement », peut-on lire dans ladite note. L’AJH profite de l’occasion pour faire un plaidoyer pour la sécurité des journalistes malgré l’aggravation du climat sécuritaire du pays et incite les autorités policières et judiciaires à mettre la main sur les auteurs de cet attentat.
En effet, des hommes armés ont braqué sur le directeur de l’information de Radio Magik 9 et n’ont pas hésité de tirer sur lui alors qu’il était en route pour son émission « Panel Majik », co-animée tous les matins. Sorti blessé de cette attaque, notre confrère a été transporté d’urgence dans un centre hospitalier de la capitale.
Malgré la population est en proie à l’augmentation de la violence de la part des gangs armés, pour l’AJH, la sécurité des médias et la libre circulation des journalistes sont essentielles pour la pleine et entière jouissance de la liberté de la presse, de la liberté de pensée, de la liberté d’expression et du droit à l’information qui sont des composantes de la démocratie.
Le président français Emmanuel Macron, en visite au Vatican s’est entretenu, le lundi 24 octobre 2022 avec le pape François. Le dossier du conflit russo-ukrainien a été au coeur de leurs discussions et la situation chaotique d’Haïti n’est pas passé inaperçue, rapporte le journal français Le Figaro.
Lors d’un sommet interreligieux à Rome dimanche, le chef d’État français a fait un plaidoyer pour la paix en Ukraine, laquelle est en proie à une invasion russe depuis le 24 février. À ce fait, il y a nécessité de lancer un » dialogue religieux », selon M. Macron.
Reçu au palais apostolique pour une audience privée qui a duré 55 minutes, le président Macron a demandé au souverain pontife « d’appeler Vladimir Poutine, le patriarche orthodoxe russe Kirillmais aussi Joe Biden » pour favoriser le processus de paix en Ukraine, il y a nécessité pour que ces deux protagonistes acceptent de s’assoir autour de la table, a confié Emmanuel Macron à l’issue d’un tête-à-tête avec le chef de l’Église catholique.
Lors de cette rencontre, la situation d’Haïti n’est pas passée inaperçue. Selon le président français, le président américain « Joe Biden a, avec le pape, une relation de confiance. Le pape peut avoir une influence sur lui pour le réengagement américain en Haïti et en Ukraine », a-t-il estimé.
Avec une insécurité généralisée, une crise politique aiguë et une crise humanitaire et sanitaire qui grimpent, la population haïtienne ne sait plus à quel saint se vouer. Toutefois, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a adopté à l’unanimité une résolution visant à sanctionner les bandes criminelles ainsi que leurs patrons qui sèment la terreur dans le pays.
Incroyable ! Amou Haji était connu de tel comme l’homme le plus sal du monde. Selon les informations communiquées par l’agence de presse iranienne Irna, relayées par le journal Le Parisien, cet homme ne s’était pas lavé depuis plus d’un demi-siècle. Il est mort, dimanche, dans un village du Sud de l’Iran à l’âge de 94 ans.
Amou Haji, décédé dans le village de Dejgah, dans la province de Fars, située dans le sud de l’Iran, se nourrissait principalement de carcasses d’animaux et vivait à l’écart de la société, souligne une autre agence de presse iranienne, Mehr.
Le défunt a passé plus d’un demi-siècle sans avoir pris une douche et semblait se sentir bien ainsi.
L’agence Mehr, a évoqué, en 2014 qu’Amou Haji » n’est ni sensible au froid ni à la chaleur, n’a jamais été malade, et bien qu’il passe la majeure partie de la journée et de la nuit parmi les ordures et les animaux morts, les tests effectués sur lui montrent qu’il est en bonne santé ».
Selon la même agence, lorsque des villageois avaient tenté de l’emmener se laver, en l’embarquant à bord d’une camionnette, il s’était enfui pour éviter que son corps prenne contact avec de l’eau par crainte de tomber malade.
Encore l’insécurité. Le journaliste Roberson Alphonse a failli laisser sa peau ce mardi 25 octobre, à Delmas 40 B. Des individus armés ont tenté d’ôter sa vie en criblant de balles son véhicule, a-t-on appris du journaliste Frantz Duval.
Alors que Roberson Alphonse s’apprêtait à se rendre, ce matin, à la Radio Majik9 pour présenter son émission « Panel Majik » lorsque des malfrats lourdement armés ont tenté de l’assassiner à Delmas 40 B. Blessé, le journaliste a été transporté d’urgence dans un centre hospitalier de la capitale pour recevoir des soins que nécessite son cas. Qui pis est, des hôpitaux sont privés d’oxygène à cause de la pénurie de carburant qui persiste.
Soulignons que plus d’une dizaine d’impacts de projectiles sont visibles sur le véhicule où se trouvait le collaborateur du quotidien Le Nouvelliste. La nouvelle a suscité un profond émoi dans le secteur médiatique ce matin.
Les bandits armés poursuivent leurs missions d’éteindre la vie des citoyens paisibles. Malheureusement, l’État haïtien est visiblement absent.
Drame ! Un animateur de Radio connu sous le nom de Tim Gough est décédé, ce lundi 24 octobre alors qu’il présentait son émission sur les ondes d’une station de Radio basée à Ipswich, en Angleterre, rapporte The Telegraph.
Âgé de 55 ans, le radiodiffuseur présentait son émission baptisée « breakfast » (Petit-déjeuner) pour GenX Radio Suffolk depuis chez lui à 35 miles du siège de la station à Ipswich. Sans aucun avertissement, la musique s’est arrêtée soudainement au milieu de la chanson et allait reprendre quelques minutes plus tard. Et l’animateur n’a plus été entendu jusqu’à ce que la station ait confirmé sur ses comptes des réseaux sociaux qu’il était décédé.
« C’est avec le cœur le plus lourd que je dois vous informer, notre cher ami et animateur du petit-déjeuner, Tim Gough est décédé ce matin alors qu’il présentait son programme. Notre amour à sa famille, son fils, sa sœur, son frère et sa mère. Tim faisait ce qu’il aimait. Il avait 55 ans. » , informe-t-elle.
L’animateur a commencé à travailler à la radio depuis plus de 35 ans. Selon The Telegraph, son profil sur le site Web de la radio indique que Tim est né et a grandi dans le Suffolk, un village près de Bury St Edmunds. Sa carrière à la radio s’étend sur plus d’un quart de siècle et débute à Radio Orwell en 1986.
Le directeur général de la radio James Hazel ne cache pas ses mots pour expliquer sa rencontre avec la victime.
« Avoir connu Tim comme je l’ai fait de près pendant plus de 30 ans, c’était connaître un gars chaleureux, attentionné et amusant que nous aimions tous beaucoup », a-t-il déclaré.
Ce genre de décès est courant à travers le monde. Ces jours-ci, plusieurs cas ont été enregistrés. Le 15 octobre dernier, le chanteur haïtien Michael Benjamin dit Mikaben est décédé d’une crise cardiaque sur scène à l’Accor Arena, à Paris. Quelques jours plus tard soit le 19 octobre, un entraîneur portugais de futsal connu sous le nom de Rui Guimarães a aussi rendu l’âme des suites d’un malaise cardiaque.
Le Leader du parti Politique Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles a présenté, ce dimanche 23 octobre, les 9 membres du Conseil de Transition Peuple souverain qui devra remplacer le Premier ministre Ariel Henry ainsi que les membres de son gouvernement à la tête du pays. La Dr Eugénia Romain a été désignée pour diriger ce Conseil avec un mandat d’un an.
Haïti plonge de jour en jour dans le chaos. La crise politique fait tache d’huile et augmente la douleur du peuple haïtien. La crise humanitaire atteint son pic, l’insécurité flambe, l’inflation grimpe, les écoles sont fermées…
En vue de pallier à cette situation déplorable, des organisations populaires, des organisations de base, des partis politiques, des syndicats… après de larges consultations, ont accouché une alternative nommée Conseil de Transition Peuple Souverain, lequel compte 9 membres.
La Dr Eugénia Romain, réprésentante du département de l’Ouest a été choisie comme présidente du Conseil et l’ancien sénateur du Sud-Est Edgar Leblanc Fils, représentant du secteur politique comme vice-président.
Péguy Jean, représentant de la presse ; Jacques Céus Joseph, représentant du Grand-Nord; Val Jean Elie, représentant du Grand Sud ; Jacques Rubins Bordernave, représentant de l’Artibonite et du Plateau Central ; Jerry Moncoeur, représentant de la Diaspora; Jean Renald Nau Léonard, représentant des ouvriers et syndicats Paysan et Jérémie Dupont, représentant des quartiers populaires figurent tous sur la liste comme membres.
À souligner que la présidente désignée pour diriger le Conseil a intégré le monde de la politique depuis 1993. Elle fut la première femme vice-présidente de l’Action Démocratique du Québec (ADQ). Elle fut aussi candidate à la députation à Terrebonne-Blainville. En outre, Dr Eugénia Romain a décroché un Baccalauréat en soins infirmiers, un Baccalauréat en Science, une Maîtrise en Science Politique et un Doctorat.
Xi Jinping a été reconduit, ce dimanche, à la tête du Parti communiste chinois (PCC) pour un nouveau mandat de cinq ans par un Comité central remanié. L’homme fort de Pékin est du coup réélu président de la République populaire de Chine pour une troisième fois.
La Chine prend de plus en plus de puissance. Les autorités chinoises ont leurs mots à dire dans les décisions majeures concernant la planète. Xi Jinping est pour beaucoup, avec ce troisième sacre, il devient le dirigeant le plus puissant depuis Mao Tsé-tung, fondateur du régime.
Plus d’un lui respecte, en particulier, du fait qu’il a tout mis en œuvre pour faire de la Chine la deuxième économie mondiale, dotée d’une des armées les plus puissantes au monde malgré la rivalité exacerbée avec les Etats-Unis.
Ses premiers mots
La géopolitique mondiale importe beaucoup pour les différentes puissances. Lors de son premier discours après sa nouvelle nomination, l’homme de 69 ans a affirmé que le monde a besoin de la Chine.
« La Chine ne peut pas se développer sans le monde, et le monde a aussi besoin de la Chine », a lâché l’homme d’Etat, profitant de saluer, ce qu’il appelle, les deux miracles réalisés dans le pays : « Un développement économique rapide et une stabilité sociale sur le long terme ».
À mentionner que cette réélection vient clore le 20e congrès du PCC, qui s’était refermé samedi après une semaine de délibérations à huis clos, avec le renouvellement de 65 % des membres du Comité central, sorte de parlement interne au parti, selon des calculs de l’AFP.
Au cours de leur première réunion dimanche matin, les 205 membres de ce parlement dont 11 femmes seulement ont désigné les 24 représentants du Bureau politique, l’instance de décision du PCC. Ce dernier, pour la première fois en 25 ans, ne compte aucune femme. Le Parlement a aussi désigné dimanche matin le nouveau Comité permanent du parti, organe tout-puissant, qui détient la réalité du pouvoir en Chine.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté ce vendredi à l’unanimité la résolution visant à réprimer la vente illicite d’armes et les groupes armés criminels en Haïti.
Cette résolution impose une interdiction de voyager, un embargo sur les armes et le gel des actifs aux chefs de gangs et à toute personne qui s’engage dans des actions qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du pays.
L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a qualifié ce vote d’ « étape importante pour aider le peuple haïtien et a déclaré qu’il s’agit d’une réponse initiale aux appels à l’aide du peuple haïtien », peut-on lire dans les colonnes de Miami Herald.
Ces sanctions touchent particulièrement le chef de la fédération de G9, Jimmy Cherizier alias Barbecue. Ses actions, a déclaré Thomas-Greenfield, ont directement contribué à la crise humanitaire qui a causé tant de douleur au peuple haïtien.
La résolution en question a été rédigée par les Etats-Unis Unis et le Mexique. Le texte, obtenu par le Miami Herald, a abandonné le déploiement d’une force multinationale pour aider la police nationale d’Haïti à reprendre les infrastructures clés, ainsi qu’une référence à l’ONU.
Par ailleurs, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré lundi qu’une résolution distincte sur le déploiement d’une force de sécurité de mission non onusienne était en cours de rédaction par les États-Unis et le Mexique.
Résolution de ce vendredi
À la une, la décision de ce vendredi fait partie d’une réponse de la communauté internationale pour aider Haïti à affronter les activités criminelles persistantes et déstabilisantes perpétrées par des gangs armés qui attaquent les institutions gouvernementales, tuent ou kidnappent sans discernement pour rançon des Haïtiens et des étrangers, et commettent d’autres actes criminels sans crainte de répression.
À noter, bien que le Conseil de sécurité veuille aider, il a été divisé sur la meilleure façon de le faire, la Chine et la Russie expriment en particulier leurs préoccupations au sujet de la force et des sanctions.
Selon les informations de nos confrères au Miami Herald, en vertu de la résolution adoptée ce vendredi, un comité du Conseil de sécurité serait créé pour désigner qui devrait être placé sur une liste noire. L’inscription sur une telle liste signifie que les individus ne seraient pas en mesure de se rendre dans d’autres pays, sauf si le comité le permet. La cible principale est Barbecue qui bloque l’approvisionnement de carburant dans les différents terminaux pétroliers. Cette résolution accuse l’ancien policier de planifier, diriger ou commettre des « actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ».
La Police Nationale d’Haïti (PNH) confirme sur sa page Facebook, l’arrestation, mercredi, de Jonès Firmin alias « Timèt », présumé chef de gang de canaan 90. Ce caïd est accusé d’avoir tué un cadre de la PNH.
Âgé de 40 ans, Timèt, serait impliqué, dans l’assassinat de l’employé de la PNH Jean Claude Desravaine. Ce dernier a été brûlé vif par les hommes de Timèt, selon l’institution policière.
Lors de son arrestation, à Pierre Payen, une localité de la commune de Saint-Marc, l’originaire de Les Anglais était accompagné de Pierre John Peter, un natif de la commune de Saint-Marc. Les deux sont à présent gardés à vue en attendant les suites judiciaires nécessaires.
Toujours dans la commune de Saint-Marc, à Frecynau , la police a procédé à l’arrestation de 5 autres personnes, dont 3 garçons et 2 femmes pour leurs implications présumées dans des actes de braquage et de vol de motos.
Par ailleurs, dans le cadre des opérations menées par la Direction Départementale de l’Ouest-II dans la commune de Tabarre, la police indique avoir abattu, ce jeudi 20 octobre à Truitier, dans des échanges de tirs, un individu armé qui circulait à bord d’une Nissan Frontier, de couleur bleue.
Une arme à feu appartenant à la PNH, de marque Taurus, de calibre, 9 mm (numéro de série TFU 95735) et le véhicule à bord duquel il se trouvait ont été également confisqués, lors de cette intervention, selon la PNH.
En plein chaos politique, Liz Truss a démissionné ce jeudi 20 octobre, de son poste de première ministre du Royaume-Uni après 44 jours au pouvoir. Elle appelle à un scrutin pour lui succéder la semaine prochaine, rapporte le journal Reuters.
La Première ministre Liz Truss dit reconnaître qu’elle ne pouvait pas tenir les promesses qu’elle avait faites lors de sa présentation à la tête des conservateurs.
« Je reconnais cependant que, compte tenu de la situation, je ne peux pas accomplir le mandat pour lequel j’ai été élue par le Parti conservateur. J’ai donc parlé à Sa Majesté le Roi pour l’informer de ma démission en tant que chef du Parti conservateur », a-t-elle déclaré, devant la porte de son bureau et de sa résidence au numéro 10 de Downing Street, aujourd’hui.
Truss a assuré qu’une élection sera organisée d’ici la semaine prochaine en vue de doter le pays d’une nouvelle tête.
« Ce matin, j’ai rencontré le président du Comité de 1922, Sir Graham Brady. Nous avons convenu qu’il y aura une élection à la direction qui se déroulera au cours de la semaine prochaine. Cela garantira que nous restons sur la bonne voie pour livrer nos plans budgétaires et maintenir la stabilité économique et la sécurité nationale de notre pays. », a-t-elle indiqué précisant, toutefois, qu’elle restera première ministre jusqu’à ce qu’un successeur soit désigné.
Ayant perdu la confiance des législateurs conservateurs exigeant sa démission, Truss a été contrainte d’abandonner son programme économique ayant causé la chute de la livre à un plus bas historique et les marchés des obligations d’État.
Ayant succédé à Boris Johnson qui a démissionné en juillet dernier, Truss est devenue la Première ministre la plus éphémère dans l’histoire de la Grande-Bretagne. Nommée le 6 septembre 2022, la dirigeante a battu le record de George Canning qui avait passé 119 jours au pouvoir en 1827.
L’ancien sénateur de l’Ouest John Joël Joseph a plaidé non coupable, ce mercredi 19 octobre 2022, devant un tribunal américain des accusations qui lui lient à l’assassinat du président Jovenel Moïse, relatent nos confrères de l’Associated Press.
Selon le rapport de la DCPJ, John Joël Joseph est l’un des cerveaux du meurtre crapuleux du président Jovenel Moïse orchestré dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 dans sa résidence privée à Pèlerin 5. Aujourd’hui, l’accusé a demandé un procès par jury lors d’une brève audience de moins de cinq minutes devant la magistrate Alicia Otazo Reyes, lit-on dans les colonnes de l’AP.
Lors de l’audience de ce mercredi, John J. Joseph avait l’air sérieux, vêtu d’un uniforme de détenu beige. Il portait des masques et avait ses mains menottées et des chaînes sur ses chevilles. C’est son avocat, Brian Kirlew, qui a dit au juge que son client se déclarait innocent, toujours selon l’AP.
À rappeler que l’ancien sénateur a été extradé de la Jamaïque aux États-Unis en mai pour faire face à des accusations d’association illicite en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et de fournir un soutien matériel qui a abouti à la mort en sachant que ce soutien serait utilisé pour préparer ou concrétiser une conspiration pour tuer ou kidnapper.
Détenu dans une prison fédérale du centre-ville de Miami, si John Joël Joseph est reconnu coupable, il pourrait être condamné à la prison à perpétuité. À mentionner que, selon le rapport de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’ex-parlementaire est identifié comme l’un des dirigeants du complot visant à assassiner l’ancien président. Il a payé en espèces la location des véhicules utilisés par les suspects et les a rencontrés avant le meurtre.
Aujourd’hui, la première République noire indépendante du monde plonge dans le chaos. La violence des gangs armés, la résurgence du choléra, la crise politique… l’asphyxient. À ce fait, ce mardi 18 octobre, le journal Reuters rapporte que les Bahamas enverraient des troupes ou de policiers en Haïti en vue d’aider le pays à faire face à cette situation. Ce, si les Nations unies et la CARICOM le demandaient.
Le ministre Bahaméen de la sécurité nationale, Wayne Munroe a déclaré que son pays enverrait des troupes ou des policiers sur le sol haïtien dans le cadre d’une force de maintien de la paix si les Nations unies ou la Communauté des Caraïbes le demandaient.
“ Si Caricom décide d’envoyer des troupes, Caricom déterminera sans aucun doute comment sera cette composition de troupes, qui pourrait inclure les troupes des Bahamas ”, a-t-il martelé. À ce fait, il importe de mentionner que le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, assume la présidence du Caricom depuis janvier.
Selon Reuters, le ministre a continué pour affirmer : “ Si c’est la détermination, la Force de défense sera prête, disposée et capable de se déployer.”
Selon le ministre Munroe, une telle intervention serait dans l’intérêt des Bahamas, parce que la Force royale de défense des Bahamas fait déjà un travail important pour patrouiller ses eaux territoriales pour les migrants haïtiens.
Plus loin, le responsable bahamien a relaté que les Haïtiens voyagent fréquemment à travers les eaux des Bahamas dans l’espoir d’atteindre les États-Unis.
Le déploiement d’une force d’action en Haïti, comme l’a recommandé le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, n’est pas, jusqu’à date décisif. Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, les États membres qui étaient présents, ont exprimé leurs positions, lundi, sur ce dossier, et aucun vote n’a eu lieu.
Le palais de justice de Nanterre en France a été plongé brusquement dans une vive émotion ce mardi 18 octobre 2022. En pleine audience, une présidente du tribunal judiciaire est décédée après s’être foudroyée par ce qui s’apparente à un malaise cardiaque, rapporte le journal français Le Parisien.
Âgée de 44 ans, une juge dont le nom n’est pas révélé a été victime d’un malaise alors qu’elle présidait l’audience de la 16e chambre où étaient jugées les comparutions immédiates du jour.
Selon le journal, malgré l’intervention rapide des hommes de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et les tentatives de réanimation effectuées par les médecins du Samu pendant plus d’une heure en vue de lui redonner vie, la magistrate est partie pour l’Orient. Les opérations cardiaques ont été sans succès.
Tout le monde était sous le choc suite à cet événement tragique. Les personnes présentes — parquet, avocats, greffier et fonctionnaires de police qui assuraient la sécurité de l’audience.
Une source confié au journal que « Les gens sont sonnés par ce décès brutal et par l’attitude des prévenus, qui se trouvaient dans le box », semblaient presque se réjouir de la mort tragique de la juge, selon plusieurs témoins.
Par ailleurs, le parquet a indiqué qu’une enquête a été ouverte en vue de déterminer la cause du décès tragique de la magistrate.
Chez nous, c’est la tristesse totale après le décès tragique sur scène du chanteur haïtien Michael Benjamin dit Mikaben, victime d’une crise cardiaque à l’Accor Arena, encore sur le sur sol français à Paris le week-end écoulé.
Comme c’était prévu, le Conseil de sécurité l’organisation des Nations a réuni ce lundi 17 octobre 2022, sur la situation déplorable d’Haïti. Divers États membres, lors de la séance, se sont prononcés sur les recommandations du Secrétaire Général, António Guterres, sur le déploiement d’une force d’action en vue de faire face à la crise haïtienne.
« Éliminer le fléau de la violence armée, c’est un premier pas pour toute amélioration de la situation actuelle. C’est une condition préalable à une solution dans le pays », a soutenu, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine se disant très préoccupée par le climat sécuritaire du pays et la flambée de l’épidémie du choléra, outre l’incapacité du gouvernement en place pour résoudre la crise.
Par ailleurs, les autorités chinoises disent appuyer les sanctions ciblées et l’interdiction de déplacement contre les membres des gangs et leurs partisans et espérer que ces mesures seront robustes et efficaces et qu’elles permettront de changer la donne pour lutter contre la violence armée.
En ce qui a trait à la demande du gouvernement en place d’une force militaire étrangère pour faire face à la crise, la Chine se positionne.
« Nous avons pris bonne note du récent appel du Premier ministre haïtien qui demande qu’une force spécialisée soit envoyée en Haïti, nous avons également pris bonne note de l’opposition immédiate de certains partis politiques à la présence d’une force armée étrangère en Haïti » , note la Chine ajoutant que « le gouvernement haïtien n’est pas légitime et ne peut pas gouverner ».
Est-ce que l’envoi de cette force rapide en Haïti bénéficiera de la compréhension de l’appui de la coopération des parties haïtiennes ? Ou bien, est-ce que cela apportera de la résistance ou même déclenchera d’une confrontation violente de la part de la population ? Se questionne-t-elle en appelant à la prudence sur cette décision.
Depuis les années 1990, l’ONU a déployé des missions les uns après les autres. La MICIVIH, la MINUSTAH et d’autres. maintenant, le BINUH. Et aucunes de ces missions n’ont réalisé leurs objectifs, soutient la Chine arguant que la pratique des Nations Unies en Haïti ces 30 dernières années a prouvé que des solutions rapides imposées de l’extérieur ne feront que produire des résultats temporaires.
Selon la Chine, il n’y aura pas des faits durables sans une volonté forte, un objectif commun et la coopération de tous les secteurs de la société haïtienne.
Toutefois, les autorités chinoises exhortent au Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) d’agir pour « pousser les partis politiques à aller au-delà de la différence, à mener des consultations et créer une feuille de route pour le processus politique ». Elles félicitent aussi du fait que les membres de la CARICOM soient prêts à faciliter le processus politique haïtien et aider le pays à sortir de l’impasse politique le plus vite possible.
À noter que la séance d’aujourd’hui n’a abouti à aucun vote par rapport à la position divergente des pays membres concernant le déploiement d’une force étrangère comme l’a recommandé M. Guterres.
Ce fut un samedi soir cauchemardesque pour le peuple haïtien, particulièrement pour les mélomanes et fans de cette légende haïtienne. En effet, la fierté haïtienne Michael Benjamin dit Mikaben ou encore Mika a fait le grand voyage, hier samedi 15 octobre 2022, durant le concert de retrouvailles de la formation musicale CARIMI à l’Accor Arena, à Paris ayant été victime d’une crise cardiaque. Le secteur musical haïtien perd le chanteur de plus de 20 ans de carrière.
Avant sa brusque chute avec le drapeau haïtien sur le dos, Mikaben, 41 ans, a donné une performance sans failles devant un public de plus de 10 000 personnes. L’interprétation des morceaux : « Ou pati/ Hello Baby » et « Baby I miss you » a été son tout dernier gain aux mélomanes, avant son effondrement peu après 11 h du soir, heure de Paris, pour ne plus jamais se relever, en dépit de plus d’une heure de réanimation et d’une opération réalisée en urgence sur le stage.
La carrière du polyvalent Mikaben
Les qualificatifs à employer pour aborder la carrière de cette pépite haïtienne sont énormes. Très talentueux et capable de remplir presque toutes les fonctions dans un groupe musical, Michael Benjamin dit Mikaben était chanteur, compositeur, guitariste et producteur. Fils du père Noël haïtien, Lionel Benjamin, Mika était né le 27 juin 1981 à Port-au-Prince.
Evoluant dans l’univers de la musique aux côtés de son père, parolier et chanteur, Mikaben a fait le début ultime dès ses 16 ans avec le morceau « Forever mine » et enchaîné avec « Nwèl Tristès » pour sa participation au grand concours de Chanson de Noël réalisé par la chaine de Télévision « Telemax ». Conscient de ses potentiels, l’artiste a réellement lancé sa carrière en 2000 avec la sortie de l’album « Vwayaj ». Quelques temps plus tard, sa chanson « Ou pati » venait marquer les esprits. Trouvant sa place dans le projet « Haïti Twoubadou », il a pu participer à la tournée de promotion. Mika a, en ce sens pris part aux concerts. Notons sa grande performance devant 25 000 spectateurs au stade d’Honneur de Dillon en Martinique et des dizaines de milliers à Miami. C’était l’une de ses plus grandes expériences.
En 2004, il a sorti son deuxième album intitulé « Mika » avant de poursuivre dans la voie du succès avec le groupe « Krezi Mizik » avec lequel il a produit en 2006 l’album « Ayiti San Manti ». Il faut mentionner que la polyvalence de Mikaben lui a permis de collaborer avec CARIMI, surtout pour la réalisation des meringues carnavalesques. L’aventure glorieuse qui a pris fin justement samedi à Paris en pleine prestation avec son groupe de cœur.
Le finaliste de « Konkou Chante Nwèl » est caché derrière d’autres albums comme « Atis lokal p ap janm lage » et « MKBN ». C’est tout le secteur musical haïtien qui pleure aujourd’hui le départ de cette légende. Son absence sera palpable dans l’HMI, étant compositeur et producteur, Mikaben a collaboré avec beaucoup d’artistes comme Phyllisia Ross sur « Konsa » et « Only for you », Olivier Martelly sur « On s’prend pas la tête », Richard Cavé pour le compte du groupe Kaï, Paska, Master Brain, Anie Alerte, Rutshelle Guillaume, Darline Desca, Kenny Haïti, Izolan, entre autres.
Ne se voyant pas uniquement comme un artiste Compas, en 2009, Mikaben a laissé Krezi Mizik pour entamer sa carrière solo. Un an plus tard, soit en 2010, il a mis sur pied son Label Kon’beat où il a eu une expérience non chaleureuse avec l’artiste Olivier Duret. Beaucoup d’autres projets ont vu le jour, dont le plus récent, celui de 2021 où Mika a produit en collaboration avec l’artiste Kenny Haïti le Hit titré « Fè lapli ». Lors d’un entretien avec le journal le Nouvelliste, il a déclaré qu’il inscrivait cette collaboration dans son projet de soutenir tous les artistes talentueux de la musique haïtienne. Un objectif sur lequel il comptait absolument mettre l’accent à l’occasion de la célébration de ces 20 années de vie d’artiste, via son label « Kon’Beat ». Un projet parti en vrille !!
Ses chansons préférées
Michael Benjamin avait confié le TOP 5 de ses travaux les plus appréciés. « Si m te gen zèl », « Ayiti se » ; « Ou pati » ; « Fanm sa move » et« Fè lapli , issu de sa collaboration avec Kenny Haïti.
L’interprète du grand tube « Ayiti se » a fait des expériences à l’échelle internationale à l’instar des artistes de sa catégorie comme Belo, BIC et Jean Jean Roosevelt.
Il avait signé avec Warner France pour la distribution du projet « Ti Pam Nan ». Un projet qui n’a pas abouti aux résultats escomptés.
Ses derniers messages
Bonne chance à mes grands frères pour ce soir ! Merci d’avoir ouvert la voie pour nous autres qui vous suivons! Nous vous aimons! Haïti vous aime beaucoup! Que l’amour et la lumière vous accompagnent durant le concert ou des milliers de fans seront en Harmonie parfaite avec vous “, publiait, avant le concert, le défunt sur son compte Twitter. Et sur cette maudite scène qui a vu s’écrouler le talentueux artiste haitien, ces derniers mots furent : « Ayiti m renmen w. Mw voye lanmou pou tout moun. Mèsi ».
Suite à ce drame, peut-on s’attendre à un retour définitif du groupe CARIMI formé par le trio Carlo Vieux, Richard Cavé et Michael Guirand ? Rien ne laissait présager une telle fin à Michael Benjamin. Aucun signe ne laissait entrevoir une quelconque malaise, a informé ce dimanche Fito Farinen, le manager de Kaï sur Magik9, ajoutant que l’équipe de Carimi est effondrée et c’est pour la première fois qu’il a vu Richard Cavé pleurer.
Mauvaise nouvelle pour Haïti. Le chanteur Benjamin Michael dit Mikaben, est mort ce samedi, lors d’un spectacle de Carimi ,en France à l’Accor Arena après avoir été victime d’un arrêt cardiaque sur scène.
Alors que l’artiste Benjamin Michael participait au spectacle de Carimi en France à l’Accor Arena ce samedi 15 octobre. Toute de suite après sa prestation, Mikaben s’est évanoui sur la scène, le programme a été interrompu.
Le chanteur a été déclaré mort quelques minutes après des massages cardiaques non réussis.
Une nouvelle qui plonge, tout d’un coup, la population haïtienne particulièrement le secteur musical haïtien dans une profonde tristesse.
Les artistes sont sous le choc. Des réactions se défilent sur les réseaux sociaux après le décès de l’artiste à l’âge de 41 ans.
« OMG❤️❤️❤️ », réagit le chanteur Baky Popile. De son côté Darline Desca n’arrive pas à croire. « C’est pas possible!!!! 😭😭😭 Mikaben kite nou Bondye papa! », lâche-t-elle.
« Bonne chance a mes grands frères pour ce soir ! Merci d’avoir ouvert la voie pour nous autres qui vous suivons! Nous vous aimons! Haiti vous aime beaucoup! Que l’amour et la lumière vous accompagnent durant le concert ou des milliers de fans seront en Harmonie parfaite avec vous », souhait de l’artiste avant le spectacle.
Comme annoncé hier vendredi, le premier lot d’équipements destiné à la PNH vient d’arriver à l’aéroport international Toussaint Louverture.
C’est le Boeing C-17A Globemaster III des Forces armées du Canada qui est arrivé en Haïti ce samedi pour livrer les quatre premiers véhicules blindés des équipements commandés par le gouvernement haïtien pour renforcer le travail de la police nationale.
Ces véhicules, achetés par le gouvernement haïtien à une entreprise canadienne au cours des mois écoulés, sont au nombre de dix-huit (18).
Avec la venue de ces matériels, la population haïtienne espère que la PNH parviendra à trouver une Solution face aux gangs armés qui règnent en maître et seigneurs sur tout le territoire.
L’info vient de tomber. Les États-Unis ont rédigé une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui encouragera le « déploiement immédiat d’une force multinationale d’action rapide » en Haïti pour faire face à la crise qui perdure tant, confirme ce vendredi soir les confrères de Miami Herald qui ont pu consulter une copie de ladite résolution.
Le projet de résolution, confirmé par plusieurs responsables américains et des États-Unis, intervient en réponse à un appel de l’ONU où le secrétaire général António Guterres a demandé la semaine dernière la mise en place d’une force de réaction rapide pour aider la Police Nationale d’Haïti (PNH).
C’est la première indication publique jusqu’à présent que l’administration Biden est prête à participer à une force militaire en Haïti bien que la résolution ne précise pas quel rôle les différentes nations joueraient, disent les confrères du quotidien américain Miami Herald.
Cependant, une source américaine familière avec la rédaction de la résolution a déclaré, selon Miami Herald, que la force multilatérale ne serait pas sous la supervision de l’ONU ou assemblée en vertu du chapitre VII de l’ONU. Charte, qui approuve l’utilisation de la force pour le maintien de la paix.
Les confrères de Miami Herald ne sont pas encore en mesure de dire qui dirigerait la force d’action rapide, mais les États-Unis, le Canada et la France, trois pays ayant une longue histoire d’implication en Haïti, sont sous le feu des projecteurs.
Beaucoup de suspense ! Toutefois, l’information est la suivante : si le projet de résolution reste inchangé et que le Conseil de sécurité l’adopte, l’ONU encouragerait « le déploiement immédiat d’une force multinationale d’action rapide pour soutenir la PNH comme recommandé dans la lettre du Secrétaire général », selon le projet.
Par ailleurs, le doute plane sur les votes de la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité.
Selon Miami Herald, les États-Unis recherchent également un mécanisme de l’ONU qui imposera des sanctions internationales contre les chefs de gangs d’Haïti. Les confrères profitent pour confirmer que ce samedi les vols en provenance du Canada et des États-Unis devraient atterrir à l’aéroport international Toussaint Louverture, Port-au-Prince, avec une aide de sécurité essentielle, y compris des véhicules armés commandés par la PNH.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a publié, ce vendredi 14 octobre 2022, un rapport accablant sur la catastrophe humanitaire qui est à notre porte où pas moins de 19 000 personnes à Cité-Soleil, l’un des plus grands bidonvilles du pays, ont atteint le niveau le plus élevé d’insécurité alimentaire.
“ 19 000 personnes à Cité-Soleil qui font face à une catastrophe parce qu’elles n’ont pas assez à manger… Cela signifie qu’elles n’ont probablement plus qu’un repas par jour, et qu’il n’y a pas les protéines, les légumes frais ou tout autre nutriment essentiel dont les gens ont besoin pour survivre “, a déclaré le directeur du PAM pour Haïti, Jean-Martin Bauer, en vidéoconférence.
Là encore, le pays marque des records négatifs. En effet, c’est « la première fois en Haïti » qu’il y a des personnes classées en phase cinq, la plus élevée de la classification sur la sécurité alimentaire (CIP), a affirmé le directeur du PAM.
“ Haïti est confrontée à une catastrophe humanitaire et le rapport qui est publié aujourd’hui montre que la gravité et l’étendue de l’insécurité alimentaire en Haïti s’aggrave “, a lancé Jean-Martin Bauer.
Selon ce rapport, 4,7 millions de personnes en Haïti sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, dont 1,8 million est confronté à des niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence. Ces chiffres ont progressé au cours des six derniers mois, indique le responsable.
“ Nous avons observé une augmentation de 200 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë et une augmentation d’un demi-million de personnes en situation d’insécurité alimentaire d’urgence“, a ajouté Jean-Martin Bauer.
Il est à mentionner que la situation ne cesse de s’aggraver dans le pays, le mouvement lock, le blocage du carburant, la résurgence du choléra…viennent d’enfoncer le couteau dans la plaie. Les prisonniers meurent déjà de faim par dizaines dans les différents centres carcéraux du pays.
Comme l’avait annoncé l’ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, le premier lot de matériels commandés par le gouvernement afin de faciliter le travail de la police dans la lutte contre les gangs armés, arrivera dans le pays dès le début de ce week-end.
Selon les dernières informations, un premier avion atterrira ce samedi 15 octobre vers deux heures PM à l’aéroport international Toussaint Louverture.
La H.A.T. ENTREPRISES S.A. a adressé en ce sens, une lettre au Directeur Général de l’autorité aéroportuaire nationale, Yves Ducarmel François, pour lui annoncer que l’entreprise en question a été contactée par les Forces Armées Canadiennes en vue de fournir les services d’assistance au sol pour les vols militaires du 15 au 19 octobre 2022.
Avec l’arrivée prochaine de ces nouveaux équipements pour renforcer la capacité de la PNH, plus d’un se demandent à quoi peut s’attendre la population dans les prochains jours. À la une, les hommes armés regroupés au sein de G9 exigent l’amnistie et la participation au gouvernement.
Les États-Unis ont déployé, via USAID, une équipe d’élite d’intervention en cas de catastrophe en Haïti, relate le journal américain Miami Herald citant un haut responsable américain.
Cette équipe d’élite d’intervention est déployée, car l’insécurité, la violence des gangs et la situation humanitaire s’aggravent dans tout le pays, peut-on lire dans un article publié à la mi-journée par le quotidien américain, précisant que ce sont des propos confiés ce vendredi par un responsable américain à McClatchy (Michael Wilner).
Cette équipe d’élite disponible pour intervenir en cas de catastrophe est connue sous le nom de DART ( Disaster Assistance Response Team ). “ Elle évalue les besoins et travaille en étroite collaboration avec les États-Unis via l’ambassade de Port-au-Prince, les partenaires humanitaires et le peuple haïtien pour déterminer comment fournir une aide aux plus vulnérables », a déclaré le responsable américain.
“ En plus de mobiliser le DART, les États-Unis continuent de surveiller de près la situation en Haïti et travaillent aux côtés de partenaires internationaux pour déterminer les besoins et fournir une assistance supplémentaire ”, a déclaré le responsable américain, ajoutant que le peuple américain a une histoire et généreuse de fournir de l’aide en temps de crise. L’USAID reste déterminé à aider le peuple haïtien en cette période difficile.
Selon le Miami Herald, les États-Unis prévoient également de faire pression pour un vote lundi prochain lors d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies qui établirait un mécanisme pour imposer des sanctions internationales aux chefs de gangs.
L’Ambassade Américaine a confirmé jeudi après-midi que, son navire, le coupeur Northland de U.S. Coast Guard patrouille avec la Garde-côte Haïtienne aux larges des côtes de Port-au-Prince. À rappeler, le PM Ariel Henry a formellement sollicité, au début du mois d’octobre, le déploiement d’une force spécialisée armée internationale sur le territoire national pour faire face à la crise que connaît le pays.
Des individus armés ont fait irruption, dans la soirée du mercredi 12 octobre, dans l’enceinte du Terminal pétrolier. Ils ont maîtrisé les agents de sécurité et emporté du carburant, annonce la compagnie Wineco S.A. sur Twitter.
Alors que depuis environ un mois, le plus grand centre de stockage de carburant situé à Cité Soleil est pris en otage par des groupes armés.
Les pompes à essence sont à sec, les entreprises privées ou publiques modifient leurs horaires de fonctionnement jusqu’à réduire leurs services. Aucun approvisionnement ne peut être effectué. Ces hommes armés imposent leurs lois et mettent au défi les autorités étatiques. Une situation qui est dépassée par les événements.
Malgré le Terminal pétrolier est bloqué pour empêcher la distribution du carburant, des individus armés contrôlant la zone y ont fait irruption et maîtrisé les agents de sécurité.
À ce fait, la compagnie Wineco S.A. dit déplorer, sur Twitter, cet incident qui s’est produit tard dans la soirée du 12 octobre 2022 à ses installations. Les hommes armés, après avoir neutralisé les agents auraient emporté avec eux du carburant, a-t-elle ajouté.
Les activités restent paralysées. Les hôpitaux sont en manque d’énergie pour offrir leurs services habituels, la rentrée scolaire est toujours dans l’impasse. Le gouvernement haïtien a effectué une demande d’intervention d’une force étrangère dans le pays en vue de faire face à cette situation alarmante.
Après une longue attente des fans, Jah B Feray de Rockfam s’est offert en cadeau la sortie de son dernier album en marge de son anniversaire, ce mercredi 12 octobre. Un projet qui, à travers des notes mélodieuses, met en valeur le vaudou haïtien. Une nouvelle page dans l’histoire du chanteur, un nouveau son pour les mélomanes.
Baptisé « Liminasyon », l’album composé de 7 titres, est un disque poétique offrant une large opportunité d’étaler ses connaissances sur le vaudou haïtien. Très connu dans le milieu du Rap Créole, le chanteur lead de Rockfam change radicalement de style musical dans sa carrière afin d’honorer en toute liberté les Loas.
Jah B de son vrai nom Enock Lubin, d’après ses dires, a toujours été vaudouisant bien qu’il ait été grandi dans une famille chrétienne, hormis son père qui était prêtre vaudou.
« Je tiens à rester attaché à mes racines, d’ailleurs, je dédie les jours qui me restent à vivre pour honorer mes ancêtres et à servir les loas », a-t-il martelé lors d’un interview avec la rédaction de Passion Info Plus.
Face à un ensemble de contradiction existant dans la société haïtienne à cause d’une mauvaise perception du vaudou , cet album contenant Lwa yo pa sen ; Dambala ; Filomiz et autres pourra aider à mieux comprendre les manifestations culturelles du vaudou haïtien, selon Jah B.
Même le titre de l’album, selon lui, est une source vivante d’inspiration et de créativité venant des loas.
À rappeler que le 18 novembre prochain marquera le 18e anniversaire de Rockfam, l’un des propulseurs du Rap Créole. Malheureusement, en raison du contexte sociopolitique actuel du pays, le groupe ne se produira pas sur scène en marge de cette date. Entre-temps, le chanteur Jah B, de son côté, n’entend pas s’arrêter.
Les citoyens de Petit-Goâve n’entendent pas abandonner les rues de sitôt. Ils ont foulé une fois de plus le macadam ce mardi pour continuer à dénoncer la cherté de la vie, l’augmentation des prix du carburant et le maintien d’Ariel Henry à la tête du pays.
Depuis bientôt un mois, sur tout le territoire national, les mouvements de protestation s’enchainent en vue d’exiger une vie meilleure dans le pays. Si d’autres villes du pays affichent un calme apparent, ce n’est certainement pas le cas pour la ville de Petit-Goâve.
Ce mardi 11 octobre, les citoyens de la ville ont investi les rues pour exprimer leur ras-le-bol.
Démarant cette marche à la Rue Benoît, les Petit-Goâviens ont hissé le bicolore haïtien en clamant la Dessalinienne suivie de l’hymne de la Fédération Russe. Un geste, selon les protestataires, qui symbolise la nécessité d’une possible coopération entre les deux pays.
Accompagnés d’un char sonore, les manifestants ont parcouru plusieurs rues de la ville avec des pancartes en main et une banderole sur laquelle on pouvait lire La Russie se ou Ayiti ap tann….
Ils ont aussi gagné les rues pour exiger un climat sécuritaire propice pour faciliter la réouverture des activités scolaires paralysée depuis son lancement avorté le lundi 3 octobre dernier.
Les habitants de la ville ne veulent pas lâcher prise. Ils promettent de poursuivre avec la mobilisation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause, à savoir la destitution du gouvernement en place.
Maccabi Haïfa de Frantzdy Pierrot a surpris la Juventus de Turin ce mardi en Ligue des Champions. La veille Dame s’est inclinée (2 – 0) sur la pelouse du Maccabi Haïfa, ce, suite à un doublé d’Omer Atzili.
Rien ne va pas plus pour la Juventus de Turin. Grâce à un doublé d’Omer Atzili (7e, 42e), le Maccabi Haïfa a créé la sensation en Ligue des Champions en faisant tomber les coéquipiers d’Angel Di Maria qui, lui, a été touché à la cuisse.
Le grenadier, de son côté, a été décisif dans la victoire de son équipe face à l’équipe turinoise. Auteur d’une passe décisive, il s’agit d’une grande première pour Frantzdy Pierrot en Ligue des Champions.
La Juventus de Turin affiche un mauvais bilan dans cette phase de poules de la Ligue des Champions avec une seule victoire en quatre journées.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a publié, ce mardi, son tout dernier rapport sur la progression de la nouvelle vague de choléra dans le pays.
Du 1er au 10 octobre, le MSPP a enregistré 266 cas suspects, 32 cas confirmés, 215 cas hospitalisés et 18 décès institutionnels, peut-on lire dans le rapport publié sur la page Facebook de l’institution.
Le ministère renouvelle sa demande à la population de se laver régulièrement les mains et de boire de l’eau traitée pour éviter d’attraper le choléra. À rappeler que le gouvernement a sollicité le déploiement d’une force spécialisée armée internationale sur le territoire pour parvenir à gérer la résurgence de la maladie.
Attaqué ,hier lundi, par des individus armés, le Sous-Commissariat de Thomassin est, pour l’heure, sous contrôle de la PNH, assure l’institution policière dans une note publiée sur sa page Facebook.
Alors qu’en fin de journée, hier, la situation a été très tendue à Thomassin et à Laboule. Le supermarché Spring Market a été pillé, la bande à Ti Makak prenant pour cible le Sous-Commissariat de Thomassin 32 semait la terreur. Ces zones étaient le théâtre des rafales d’armes automatiques.
Une situation qui échappait au contrôle des policiers qui n’étaient pas effectifs pour répondre aux rafales des caïds. Une demande de renfort a été effectuée.
« En effet, suite à une demande de renfort lancée par les responsables du sous-Commissariat, des unités spécialisées ont été vite déployées dans la Commune de Pétion-Ville, notamment au niveau du quartier de Thomassin, du coup, l’ordre est rétabli », affirme la PNH.
À signaler que, la Police au niveau de Thomassin est déployée , tôt ce mardi, dans les rues afin d’effectuer des contrôles de routine. La patrouille de la Brigade d’Intervention (BI) sillonnait les rues, des policiers faisant partie de l’Unité Temporaire Anti-gangs (UTAG) ont été aussi déployés afin de permettre à ce que les activités retournent à la normale. Toutefois, les portes du supermarché «Compas Market», non loin dudit Sous-Commissariat sont restées fermées.
Le Sénat de la République a décidé de demander, dans une résolution du dimanche 9 octobre, au premier ministre Ariel Henry de surseoir sa résolution prise en conseil des ministres sollicitant le déploiement d’une force spécialisée armée sur le territoire.
En effet, l’Assemblée des Sénateurs demande sans langue de bois au docteur Ariel Henry de faire mache arrière immédiatement à l’exécution de la résolution du 7 octobre 2022 voulant le déploiement de forces étrangères en Haïti.
L’Assemblée des Sénateurs a profité de leur résolution pour demander aux forces politiques, économiques et sociales, d’accorder le bénéfice de l’urgence aux discussions en cours afin de dégager un consensus suffisant pour une sortie durable de crise.
En ce qui concerne le blocage des terminaux pétroliers, les Sénateurs demandent au Protecteur du citoyen de requérir l’expertise des principales organisations qui travaillent dans le secteur des droits humains en vue d’obtenir un couloir humanitaire.
En dernier lieu, ces derniers demandent au PM Ariel Henry d’accorder un sursis à la mise en œuvre des nouveaux prix du carburant à la pompe, ceci, dans le but de soulager les petites bourses et les plus démunis.
e département d’État américain, dans un communiqué de presse en date du samedi 8 octobre, dit suivre « de près l’aggravation de la situation sanitaire et sécuritaire en Haïti, en particulier les actions en cours des acteurs criminels qui entravent les mesures urgentes pour faire face à la menace posée par la propagation du choléra à la population haïtienne ».
Réuni à l’extraordinaire jeudi 6 octobre 2022, le Conseil des ministres a validé une demande d’autorisation de l’intervention d’une force militaire étrangère en Haïti en vue de faire face au climat sécuritaire et à la crise humanitaire qui perdure. Une résolution qui a été publiée en moins de 24 heures dans le journal officiel du pays Le Moniteur.
Selon le porte-parole du département d’État américain Ned Price, les États-Unis, de leurs côtés, se disent préoccupés par la situation alarmante du pays, affirmant qu’ils vont examiner la demande du gouvernement haïtien en coordination avec les partenaires internationaux sur la crise haïtienne afin de déterminer la meilleure façon d’apporter leur aide.
« Nous déterminerons comment nous pouvons accroître notre soutien pour aider à faire face à la pénurie de carburant et aux contraintes de sécurité en Haïti, qui perturbent le flux de l’aide humanitaire et le soutien aux mesures de sauvetage visant à stopper la propagation du choléra », ont ajouté les autorités américaines.
L’intervention d’une force militaire étrangère en Haïti, pour plus d’un, n’est pas une bonne décision compte tenu du passage regrettable des différentes missions dans le pays. Il n’est que d’attendre ce qui va se passer dans les prochains jours après cette décision.
Alors que le gouvernement en place par le biais du ministre des affaires étrangères et des cultes Jean Victor Généus avait prétendu devant le conseil de l’ONU en septembre dernier que tout est sous contrôle dans le pays, la réalité du pays leur a paru « évidente » pour la première fois
En Conseil des ministres jeudi 6 octobre 2022, une résolution a été prise à l’unanimité, autorisant le Premier ministre Ariel Henry à solliciter de la communauté internationale un déploiement immédiat d’une force spécialisée armée sur tout le territoire national.
En effet, le gouvernement avance plusieurs faits pour justifier cette résolution. “
Alarmé par les risques d’une crise humanitaire majeure due à la résurgence du choléra, ajoutée à la détérioration accélérée de la situation sécuritaire sur toute l’étendue du pays “, sont entres autres raisons présentées par les ministres avant de détailler les grandes lignes de ladite résolution.
Ces derniers ont fait également fait mention du blocage des terminaux pétroliers, des difficultés rencontrées pour avoir accès à l’eau portable, l’échec répété de la réouverture des classes, la nécessité d’arriver à l’organisation des élections sont autant de points avancés pour justifier cette prise de décision.
Selon ce qu’a publié vendredi le journal officiel de la République, Le Moniteur, le Conseil des Ministres se basant sur les points préalablement évoqués donne libre mandat au PM Ariel Henry pour, en premier lieu, : “ Solliciter et obtenir des partenaires internationaux d’Haïti un support effectif par le déploiement immédiat d’une force spécialisée armée, en quantité suffisante, pour stopper, sur toute l’étendue du territoire, la crise humanitaire causée, entre autres, par l’insécurité résultant des actions criminelles de gangs armés et de leurs commanditaires “.
En second lieu, les Ministres s’attendent, avec la venue de cette force spécialisée, à parvenir à un climat sécuritaire devant, selon eux, permettre de lutter efficacement contre le choléra, favoriser la reprise de la distribution du carburant et de l’eau portable à travers le pays, le fonctionnement des hôpitaux, le redémarrage des activités économiques, la libre circulation des personnes et des biens, y compris la réouverture des établissements scolaires.
Une autre mission s’y impose: mettre en place une Commission interministérielle chargée de produire rapidement un document définissant l’ensemble des actions indispensables à entreprendre parallèlement en vue de rendre durables les initiatives qui seront prises.
Aujourd’hui, Haïti submerge dans l’incertitude inédite sous les yeux de toutes les forces vives qui branlent chacune leur propre accord,cherchant leur propre intérêt au détriment de ceux de la Patrie mère . Pour combattre la résurgence du choléra et arriver à la réouverture des écoles, les autorités réclament, sans gêne, le sillage du terroir par une force étrangère, minimisant les revendications de la population.
Après avoir constaté une recrudescence dans le secteur touristique dans le pays due à la pandémie de Covid-19, Hong Kong compte distribuer l’an prochain 500.000 billets gratuits pour attirer les touristes, rapporte jeudi la BBC. Ce cadeau, donné à toutes les personnes désirant visiter le pays se fera après que les restrictions sanitaires pour les voyageurs étrangers soient définitivement levées.
Le Hong Kong est prêt à débourser deux milliards de dollars hongkongais soit 260 millions d’euros pour faire revenir les touristes sur son sol. Car le nombre des visiteurs en Hong Kong qui était 56 millions en 2019 est passé à 184.000 en huit mois cette année. Ce qui n’est pas concevable pour les autorités hongkongaises.
« L’autorité aéroportuaire finalisera l’accord passé avec les compagnies aériennes. Dès que le gouvernement aura annoncé qu’il supprime toutes les restrictions liées au Covid-19 pour les voyageurs entrants, nous lancerons les campagnes publicitaires pour les billets d’avion gratuits », a expliqué à la chaîne de télévision britannique Dane Cheng, directeur exécutif de l’Office du tourisme de Hong Kong.
Le Covid-19 a engendré d’innombrables bouleversements dans plusieurs pays et pour limiter sa propagation, le Hong Kong avait mis en place des restrictions sanitaires les plus dures au monde, car elles découlent de la politique du zéro covid mise en place par la Chine. À présent, le pays commence à assouplir ces restrictions, la quarantaine à l’hôtel n’est plus obligatoire pour les voyageurs étrangers qui arrivent sur l’île.
Le parti politique MTVAyiti, dans une correspondance adressée au Premier ministre en date du vendredi 7 octobre, annonce son retrait de l’accord du 11 septembre 2021. La structure dit constater qu’aucune mission prévue par ledit accord n’est remplie et la situation est devenue plus chaotique aujourd’hui.
Le MTVAyiti précise que cet accord était conclu « en vue de créer un environnement sûr, stable, propice, pour une gouvernance apaisée de la période intérimaire et d’organiser des élections libres, honnêtes, inclusives, participatives, transparentes, impartiales devant conduire, au retour du fonctionnement des institutions démocratiques », peut-on lire dans ladite correspondance.
Et comme constat, le parti a indiqué qu’aujourd’hui, aucune des missions prévues dans la mise en œuvre de cet accord n’a été remplie, que ce soit sur le plan sécuritaire, qui s’est par ailleurs considérablement dégradé, ou s’agissant du processus électoral ou encore des décrets délétères promulgués par feu le président Jovenel Moïse.
Les responsables du parti disent constater aussi, » l’organe consultatif et de vérification de la feuille de route, l’Autorité de Contrôle et de Suivi (ACS) n’a jamais vu le jour, sans compter les missions en 25 points de l’article 12, qui ont été ignorées dans un mépris absolu du quotidien d’une population aux abois et assiégée par l’insécurité et la précarité ».
Selon la structure politique, le Premier ministre Ariel Henry n’a pas mesuré les conséquences de l’augmentation des prix du carburant. Pourtant, poursuit la lettre, « cette décision vient détériorer les conditions de vie des plus vulnérables de nos concitoyennes et concitoyens et attise les tensions dans les rues, provoquant la révolte des masses et une imposition des bandits coupant la capitale avec elle-même et les grandes régions de la République ».
Toutefois, le MTVAyiti recommande aux autorités de rapporter la décision portant sur l’augmentation des prix de carburant, augmenter sans délai le salaire journalier minimum de mille gourdes (G.1000) pour tous les employés du secteur privé et des employés de secteur public, accroître le contrôle strict à la douane, annuler toutes les franchises douanières jusqu’à nouvel ordre, appliquer un contrôle strict sur les taxes à la DGI et de mettre tout en œuvre pour contrer le banditisme dans le pays.
Des images de Tarah Ernest tournent en boucle sur les réseaux sociaux et suscitent d’énormes réactions. Il s’agit d’une jeune pilote haïtienne qui assure pour la première fois, ce jeudi 6 octobre, un vol commercial de la American Airlines de Miami à destination de Port-au-Prince.
Alors que le Boeing 737 de la AA s’apprêtait à décoller de l’aéroport de Miami à destination de Port-au-Prince, la jeune pilote haïtienne,Tarah Ernest a tenu à s’adresser aux passagers.
« Bienvenue à bord. Aujourd’hui est une journée vraiment spéciale pour moi parce qu’en 1998, j’ai laissé Port-au-Prince, pour venir m’installer ici (aux États-Unis) et en 2018, j’ai décidé d’aller apprendre à piloter un avion. Aujourd’hui, c’est la première fois que j’ai la chance de piloter un vol direct de Miami à Port-au-Prince, ma ville natale. Je sais que les conditions actuelles du pays sont difficiles mais mais je souhaite que cela ne vous empêche pas de célébrer ce grand jour avec moi », a-t-elle expliqué sous une salve d’applaudissements.
Ayant réussi le vol, la jeune pilote a été chaleureusement accueillie à l’aéroport international Toussaint L’ouverture. Des applaudissements, des sourires, signe de fierté et d’encouragement ont été partagés.
Sur son compte Instagram, Tarah Ernest s’est dit contente de son retour en Haïti.
« J’ai fait quelque chose aujourd’hui ! Pendant 14 ans, j’ai rêvé de ce jour. « Ayiti Cherie mwen resi ateri lakay « « Merci à tous pour votre amour et votre soutien. Je suis l’accomplissement des rêves les plus fous de mes ancêtres , a-t-elle lâché ».
Elle a tenu par ailleurs a rectifier, toujours sur son compte instagram,que la date où elle a commencé à prendre des cours pour devenir pilote, est en réalité 2008 et que l’euphorie du moment l’a poussée à dire 2018.
Les réseaux sociaux n’ont pas tardé à s’enflammer, une pluie de réactions positives se sont défilé suite à cette belle révélation de la jeune professionnelle haïtienne.
La pilote Tarah Ernest a travaillé pour Republic Airlines assurant des vols entre le Canada, les États-Unis, le Mexique et les Caraïbes. Selon PHLAirport, elle a fait aussi du bénévolat pour des organisations comme l’Organisation de Black Aerospace et Flying for the Culture pour inspirer les futurs voyageurs.
La sélection nationale de football des amputés a corrigé, ce jeudi matin, l’équipe de la Tanzanie. Les Grenadiers montrent à nouveau leur puissance avec cette victoire de 4 buts à 1.
Le dossard 10 Saviola Charles a inscrit le premier et le troisième but de la rencontre, le deuxième est l’œuvre de Spinoza John et le dernier de Myckender Baltazar.
L’équipe haïtienne, entraînée par le coach Rochenel Pierre, affrontera ce vendredi matin l’Angola dans le cadre des demi-finales de la coupe du monde, déroulant en Turquie.
Haïti s’est bien représentée dans la compétition. À rappeler, en phase de groupe, elle a battu le Liberia 4 – 1, la France 6 – 0 et a eu un nul 1-1 avec la Turquie. Puis, la sélection nationale a éliminé les États-Unis en huitièmes de finale 6-2. Et, la Tanzanie vient d’avoir sa tasse de thé, score 4-1 en faveur Haïti.
L’équipe nationale touche déjà les filets à 21 reprises en encaisse seulement 5 buts. Le natif de Bel-Air Richard Rédondo, surnommé « El Principe », a 8 réalisations.
La sélection nationale du football amputé continue de faire rêver la population haïtienne. Les grenadiers ont pulvérisé, ce mercredi 5 octobre 2022, les États-Unis (6 – 2) en 1/8 de finale de la Coupe du Monde du football amputé qui se déroule en Turquie. Et grâce à cette victoire, les coéquipiers de Saviola Charles verront les 1/4 de finale de cette compétition.
Haïti est en train de devenir une référence en matière du football amputé dans le monde du sport. La sélection haïtienne corrige sévèrement la sélection américaine (6 – 2) en prolongation après le nul 2 buts partout dans le temps réglementaire.
Et encore une fois, l’équipe nationale était obligée de compter sur son buteur de référence, en l’occurrence Richard Rédondo qui a inscrit un quadruplé dans ledit match. Les deux autres réalisations ont été marquées par Saviola Charles et John Spinoza.
Les coéquipiers de Richard Rédondo affronteront l’équipe de Tanzanie dans les 1/4 de finale.
Lettre ouverte de Junior Luc au ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), Nesmy Manigat.
Monsieur le Ministre,
C’est avec un esprit tourmenté que je tiens à vous adresser aujourd’hui, ce lundi 03 octobre 2022, cette lettre ouverte. Il a fallu attendre ce jour, je dirais fatidique pour votre ministère afin de me rendre effectivement compte de ce que j’ai constaté. Décidément, les portes des écoles sont fermées aujourd’hui. Ce constat malheureux constitue en quelque sorte le leitmotiv de ma lettre.
En fait, je suis Junior Luc, journaliste et enseignant. J’ai toujours pris le temps de vénérer cette personne que vous êtes, pour plusieurs raisons. Mais je vais passer à pieds joints sur deux d’entre elles. D’abord, en janvier 2015, on s’était rencontrés au Lycée de l’Amitié de Ganthier. Je fus alors président de la promotion sortante et du comité central du lycée. À vrai dire, on vous avait invité à la fête des philosophes. Vous et moi, on s’était croisés au portail de l’école, on se serrait les mains. (Ce n’était pas encore l’heure de cette grande technologie sinon, j’adresserais ci-joint la pose qu’on a eue.). J’en ai fait mention justement pour exprimer mon attachement à vous.
Ensuite, j’ai aimé votre dynamisme. Je vois en vous une personne ferme et pragmatique. Durant votre passage à deux reprises à la tête du MENFP, vous avez entrepris des initiatives intemporelles. C’est-à-dire des idées qui vont laisser des traces. À titre d’exemple, l’uniformité des lycées. Et plus près de nous, le projet de livre unique. Donc, vous imprégnez votre marque aux annales de l’histoire.
Pourtant, je suis tombé des nues lorsque j’ai lu et constaté que vous avez co-signé la décision du Premier ministre, Ariel Henry, d’augmenter les prix des produits pétroliers. Je me suis demandé est ce que c’est vraiment vous. Ce simple paraphe vous rend, à mes yeux, méconnaissable. Au point de me demander si ce n’est pas par inadvertance que vous avez posé un tel acte. Comment un ministre aussi direct que vous avez pu jouer sur deux terrains à la fois ? S’agit-il d’une ambivalence, d’une incohérence et d’une dichotomie ?
Voyons ! Si aujourd’hui les portes des écoles sont fermées, sachez Monsieur le Ministre, que cela est dû principalement à l’augmentation des prix des produits pétroliers. Les parents sont donc INCAPABLES de payer le transport. D’ailleurs, cet ajustement est la source même des diverses manifestations actuellement sur tout le territoire. C’est pourquoi j’estime que vous faites la chose et son contraire. Oui ! Vous aviez planifié une rentrée scolaire pour le 03 octobre en raison des difficultés énormes et parallèlement, vous avez apposé votre signature pour la hausse des prix du pétrole.
Ce matin encore, je me sens désappointé lorsque j’ai vu la note du ministère qui parle de réouverture « Tipa tipa » des écoles. L’on se demande par quelles recettes on arrive à rendre le pays aussi invivable.
Je n’y vais pas par quatre chemins pour vous dire que votre gouvernement est cynique. Jusqu’à preuve du contraire, personnellement, je veux croire que vous pouvez être cohérent. Écoutez votre cœur ! Lisez et comprenez votre slogan ! Omwen pale ak Ariel Henry di l « Lekòl pa ka Tann »
Recevez, Monsieur le Ministre, mes salutations fraternelles.
Haïti était le théâtre d’une nouvelle journée de mobilisation, ce lundi 3 octobre 2022, jour fixé pour la rentrée des classes. Si pendant le week-end des responsables d’établissements ont enjoint les parents à garder leurs enfants à la maison au risque de les exposer au danger de l’insécurité, des gens en uniformes scolaires ont quand même répondu à l’appel du MENFP.
Si le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle a confirmé ce lundi matin l’ouverture graduelle des classes, (Tipa Tipa), les membres de la population en ont décidé autrement.
En effet, en ce jour décisif, sur tout le territoire national, des milliers de gens ont foulé le macadam pour exiger la démission du Premier ministre de facto Ariel Henry.
Pour les Capois, il n’est plus question de revendications contre la hausse des prix de l’essence. Le chef du gouvernement doit désormais signer la lettre y relative aux demandes de la population qui doit confronter à de nombreuses difficultés.
Un groupe de manifestants a saccagé un entrepôt de la Valerio Canez situé à la Rue 13B, Cap-Haïtien. Des réfrigérateurs, ventilateurs, réchauds et d’autres objets ont été emportés avant l’intervention de la police qui a fait usage de gaz lacrymogène.
À Petion-ville, les citoyens ont également gagné les rues pour faire entendre leur voix. Des jeunes vêtus d’uniforme de différents établissements scolaires ont été remarqués dans ce vaste mouvement qui a parcouru les quartiers de Jalousie, Philippeau, Desermithe entre autres avant d’occuper les rues de la commune. Les Pétion-villois (es) ont eu les mêmes revendications, la démission du docteur Ariel Henry.
La route de Delmas était également occupée par des protestataires. À Jacmel, Léogâne et d’autres villes du pays, la situation n’a pas été différente.
Le pays sombre de jour en jour dans le chaos. Des hôpitaux, des compagnies téléphonique, des banques commerciales et d’autres entreprises menacent de fermer complètement leurs portes en raison de la rareté de carburant qui perdure depuis des mois. La population vit dans un total désarroi et n’arrête pas de cracher son ras-le-bol alors que les autorités concernées continuent dans leur déni.
Les compagnies de transport de passagers annoncent temporairement la suspension de leurs voyages vers Haïti en raison de la crise qui perdure dans le pays, rapporte le journal dominicain Listin Diario.
Caribe Tours, Servicios Turísticos et Metro sont les trois compagnies dominicaines évoluant dans les services de transport de passagers entre la République Dominicaine et Haïti qui, en raison de l’insécurité et de la crise qui perdure dans le pays, ont été contraintes d’annuler de façon temporaire, leurs activités de voyage vers Haïti.
Les hommes armés contrôlant la route de Malpasse, Ganthier et Croix-des-Bouquets ne chôment pas. Ils continuent de régner en maître et Seigneur et imposent leurs lois avec facilité.
Plusieurs attaques armées contre des bus assurant le trajet Port-au-Prince-Santo Domingo ont été enregistrées dans ces zones.
Récemment, soit le 8 mai 2022, pour rappel, les hommes des 400 mawozo se sont emparés d’un des bus de la compagnie Métro, avec à bord un Dominicain, huit turcs et huit Haïtiens.
Le climat sécuritaire se détériore, le phénomène du kidnapping flambe sans frein, les autorités ont croisé leurs bras, la pénurie de carburant persiste. Il n’y a aucune garantie que les activités fonctionnant dans un calme apparent après près d’un mois de paralysie totale vont retourner à la normalité. Entre-temps, les responsables desdites compagnies de transport de passagers observent une pause.
Dat pou louvèti lekòl la kenbe malgre okenn kondisyon pa reyini pou sa fèt. Toutfwa, Ministè Edikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl (MENFP), nan yon kominike li pibliye yè dimanch 2 oktòb la, di li » pran an konsiderasyon tout apèl enstitisyon edikatif yo ak plizyè sektè nan popilasyon an k ap mande bon jan klima sekirite epi tou bon jan kondisyon pou fasilite deplasman elèv, paran ak anseyan yo pou rantre lekòl la ».
MENFP di li « rekonèt premye semèn nan kalandriye eskolè 2022-2023 a, k ap kòmanse nan dat 3 oktòb la, ap difisil pou relanse aktivite lekòl la nan plizyè kote nan peyi a », sa nou li nan kominike sila a kote ministè ajoute li « konprann rantre lekòl la ap oblije fèt tipa tipa », jiskaske tout aktivite reprann nèt.
Se yon desizyon yo kenbe an Konsèy Gouvènman dimanch 2 oktòb la, selon sa Ministè a fè konnen, kote di « Gouvènman pran angajman, yon lòt fwa ankò, pou li kreye bon jan kondisyon sekirite pandan l ap adopte lòt dispozisyon pou fasilite deplasman popilasyon an, sitou elèv yo ak anseyan yo ».
Enstitisyon an pwofite pou li mande tout moun respekte « dwa timoun yo genyen pou yo ale lekòl nan kèlkilanswa sikonstans lan ».
Pandan ministè a fè konnen lekòl la ap louvri pòt li Tipa Tipa,deplasman elèv, pwofesè ak responsab lekòl limite akoz yon ratman gaz ki pa janm sispann mete sou klima sekirite a k ap detèryore.
La brillante équipe haïtienne continue son épopée dans le cadre de la Coupe du Monde du football amputé qui se déroule en Turquie. Victoire écrasante de la sélection nationale (6 – 0) contre la sélection française de football, ce dimanche 2 octobre 2022.
Les grenadiers continuent de surclasser leurs adversaires avec la manière dans cette Coupe du Monde. Saviola Charles et ses coéquipiers ont été sans pitié pour la défense de l’équipe de France. Ils corrigent la sélection française de football sur le score (6 – 0).
Les Haïtiens ont marqué 6 buts dans cette rencontre, ce, grâce à un doublé de Saviola Charles, de Redondo Richard, et un but de John Spinoza et un autre de Mykender Balthazar.
La sélection nationale, avec , déjà, 10 buts en deux matchs contre un encaissé, va jouer son prochain match demain contre le pays hôte, la Turquie.
À l’occasion du nouvel exercice fiscal, 2022-2023, la Direction Générale de l’Administration Générale des Douanes, dans une note rendue publique ce samedi, remercie » tous les employés de l’AGD pour leur professionnalisme et le courage dont ils avaient fait preuve pendant l’exercice fiscal écoulé, en dépit d’un contexte assez difficile pour chacun, afin de permettre à l’AGD de remplir avec efficacité ses principales missions ».
La Direction Générale dit exprimer sa reconnaissance envers tous les employés pour les exploits réalisés particulièrement à la fin de l’exercice fiscal 2021-2022. » Vos efforts ne seront jamais vains », notent les responsables de l’AGD.
La Direction profite aussi « en ce début d’exercice fiscal 2022-2023, pour assurer à tous les employés de l’AGD qu’elle va continuer à travailler à l’amélioration de leurs conditions de travail ».
La Direction de ladite institution dit s’engager aussi à améliorer le partenariat et la communication « Douane-Opérateurs économiques » en vue d’offrir de meilleurs services à tous ses partenaires.
De plus, elle veut s’engager aussi à redoubler de vigilance dans l’accomplissement de sa mission de protection en vue de participer avec plus d’efficacité à la protection de la santé et de la sécurité de la population.
Toutefois, ladite Direction dit souhaiter à tout le personnel douanier de la République et à tous les opérateurs économiques une bonne année fiscale 2022-2023.
Début parfait pour Haïti dans la Coupe du Monde de football amputé qui se déroule en Turquie du 1er au 9 octobre 2022. La sélection nationale du football amputé a remporté une victoire écrasante (4-1) face au Libéria ce samedi 1 octobre 2022.
Les grenadiers débutent leur Coupe du Monde de manière impressionnante. Les coéquipiers de Saviola Charles remportent facilement leur premier match face à l’équipe africaine le Libéria sur le score de 4-1.
Saviola Charles, auteur d’un doublé, a été impressionnant durant cette rencontre. Les autres buts des Haïtiens ont été inscrits par El Principe Redondo et Spinoza John. À noter que la sélection nationale partage ce groupe avec pays hôte, à savoir la Turquie, la France et le Libéria.
Les réseaux sociaux se sont vite enflammés cet après-midi avec cette vidéo de l’ancienne directrice du SMCRS devenu SNGRS, Magalie Habitant entrain d’être agressée par un groupe de manifestants. La militante politique confirme en effet sur les ondes de Radio Scoop FM avoir été frappée par un groupe de manifestants à Pétion-ville, ce jeudi.
Des images de l’ancienne Directrice du Service Métropolitain de Collecte de Résidus Solides (SMCRS) tournent en boucle sur la toile. Cheveux en pêle-mêle, la militante, coincée dans une foule, se fait tabasser par un groupe de manifestants avant de s’échapper à bord d’une taxi moto,à l’aide de quelques « bons Samaritains » sous une rafale de jet de pierres.
Intervenant sur Radio Scoop FM quelques heures après l’incident, Mme Magalie Habitant a confirmé effectivement qu’elle a été frappée.
Cette dernière, indiquant avoir rejoint la manifestation depuis Juvernat jusqu’à la Rue Chavanes, affirme avoir identifié le premier agresseur ; il s’agit d’un jeune garçon de haute taille venant de Filipo, un quartier de Pétion-ville.
« Je te cherche depuis longtemps, j’ai une mission pour toi », a lancé le jeune homme à l’encontre de la militante politique qui dit qu’ils étaient environ (10) jeunes garçons à l’agresser.
Toutefois, la militante politique précise avoir été frappée uniquement au pied par un jet de pierres, et déclare qu’elle ne compte pas lâcher prise et continue à demander le départ d’Ariel Henry.
L’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, dans un communiqué publié, ce mardi 27 septembre, déconseille aux citoyens américains de voyager vers (ou rester en) Haïti à cause de l’aggravation du climat sécuritaire et la crise qui persistent dans le pays. Le gouvernement américain se dit incapable de fournir des services d’urgence, de navette ou de transport à ses citoyens en Haïti.
« Haïti a le plus haut niveau d’avis aux voyageurs (Niveau 4 : NE PAS VOYAGER) pour les enlèvements, les crimes et les troubles civils », rappelle à ses citoyens le gouvernement américain se disant » extrêmement limité dans sa capacité à fournir des services d’urgence aux citoyens américains en Haïti et est incapable de fournir des services de navette ou de transport ». Peut-on lire dans ce communiqué.
Toujours selon la note, la police nationale d’Haïti, manque généralement de ressources pour répondre efficacement aux demandes d’assistance.
Fort de ce constat, les autorités américaines demandent à leurs citoyens « d’examiner attentivement les risques de voyager vers (ou de rester en ) Haïti à la lumière de la détérioration de la situation sécuritaire et des problèmes d’infrastructure », poursuit l’ambassade américaine, en ajoutant que ces problèmes peuvent limiter l’accès aux services essentiels en cas d’urgence y compris l’accès aux banques, les transferts d’argent, les soins médicaux d’urgence, Internet et les télécommunications, et les options de transport public et privé.
Le pays va de mal en pis, le climat sécuritaire se dégrade à chaque seconde de façon spectaculaire. Plusieurs institutions dont des hôpitaux ont été contraintes de réduire leurs activités à cause de la pénurie de carburant qui persiste. Pas besoin de s’étonner, dans les jours qui viennent, cette situation inhumaine pourrait s’aggraver beaucoup plus si rien n’est fait.
Le citoyen haïtien Peniel Olibris résidant à Denver aux États-Unis, a plaidé coupable la semaine dernière à des accusations de contrebande fédérales. La rédaction de Passion Info Plus a consulté un article publié dimanche par l’agence CbsNews à ce sujet.
Les enquêteurs fédéraux ont découvert que Peniel Olibris, 32 ans, avait sur une période de 16 mois, acheté 77 armes à feu auprès de détaillants d’armes à feu. Ensuite, il les avait emballées et chargées dans des voitures qu’il avait conduites en Floride, avant de les expédier à des membres de sa famille en Haïti pour être vendues.
À ce fait, un grand jury a inculpé Peniel Olibris, le mois de juillet écoulé. Ce dernier a signé un accord de plaidoyer lundi, reconnaissant sa culpabilité à l’un des deux chefs d’accusation de contrebande dans l’acte d’accusation.
Selon l’accord de plaidoyer dans l’affaire, un gérant de magasin chez Westminster Firearms à Arvada a signalé un client suspect en octobre 2019. Des agents du Bureau fédéral de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ont commencé à enquêter sur Olibris à ce moment-là. L’enquête a pu déterminer qu’Olibris et une femme, Faniola Charles, avaient acheté 77 armes à feu dans des magasins de Lakewood et Aurora entre février 2019 et juin 2020.
Trois des armes que Peniel Olibris avait achetées étaient des pistolets semi-automatiques de 9 mm, elles ont par la suite été enregistrées par des acheteurs en Haïti. L’acheteur de deux de ces pistolets a déclaré aux enquêteurs fédéraux qu’il avait acheté les armes à un frère d’Olibris.
Durant la période d’achat de ces armes, Peniel Olibris a expédié 13 voitures en Haïti, selon la documentation de la compagnie maritime.
Coincé, Olibris a admis aux enquêteurs avoir expédié « quelques » armes à des proches en Haïti. Il a également déclaré aux enquêteurs, lors d’un entretien, qu’il tentait d’obtenir le permis fédéral d’armes à feu, mais il ne l’avait pas encore fait.
Selon les responsables fédéraux, les termes et conditions de chaque expédition exigeaient que Peniel Olibris affirme que les véhicules ne contenaient pas d’armes à feu, qui sont «interdites par la loi», comme indiqué dans l’acte d’accusation. Pourtant, une vérification de l’historique d’enregistrement et de licence d’Olibris a confirmé qu’au 29 décembre 2020, le concerné n’avait pas demandé ou obtenu la licence nécessaire pour exporter des articles de défense.
Le ressortissant haïtien a sciemment exporté ces armes à feu, sachant que l’exportation était contraire à la loi et à la réglementation des États-Unis, concluent les fédéraux.
« Repenser le tourisme », est le thème retenu par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), à l’occasion de la journée mondiale du tourisme, ce mardi 27 septembre 2022. À ce fait, le Groupe d’Appui et de Réflexion sur le Tourisme Haïtien (GARTH), dans une note, appelle à sauver l’industrie touristique d’Haïti.
Le GARTH, à cette occasion, dit noter avec peine qu’Haïti fait face à la fois aux conséquences incalculables de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 des années précédentes et celles des mouvements sociaux de ce mois de septembre 2022.
La structure dit croire « dans le développement économique du pays par l’apport d’un tourisme enraciné dans les valeurs authentiques du terroir ». Alors que le pays est plongé dans une crise socio-politique aiguë depuis des lustres qui a largement menacé ce secteur.
Les petites et moyennes entreprises, les grands investissements et autres possibilités créées dans le tourisme en Haïti ces dernières années confrontent au mal endémique de l’insécurité et de l’instabilité.
Ce qui exige « un changement de paradigme en vue d’un autre tourisme répondant aux aléas du temps ». En effet, la remise en marche de l’industrie haïtienne du tourisme doit être, plus que jamais, une priorité », note GARTH.
Dans ce contexte difficile, le Groupe d’Appui et de Réflexion sur le Tourisme Haïtien (GARTH) monte au créneau pour lancer un appel à la sauvegarde du secteur touristique d’Haïti confrontant à toute sorte de problèmes particulièrement la montée exponentielle de l’insécurité.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est réuni ce lundi 26 septembre, autour de la situation d’incertitude d’Haïti. La Fédération de Russie n’a pas caché ses préoccupations sur la crise haïtienne et a affirmé que la communauté internationale doit corriger ses erreurs.
En effet, lors de cette réunion, le représentant de la Fédération Russe a été très critique par rapport au comportement de la communauté internationale dans la situation chaotique dans laquelle est plongée Haïti depuis des lustres.
“ Nous sommes parfaitement déçus”, lâche le représentant de la Russie par le fait que, dit-il, les acteurs extérieurs ne prennent pas de mesures visant véritablement à régler la crise du pays. Selon lui, “ ils ignorent ce qui se passe ”.
Par contre, “ nous connaissons tous, l’histoire d’Haïti, nous savons de quoi il s’agit. Les appels à se tenir au côté d’Haïti ne suffisent pas ”, indique le responsable russe.
Plus loin, ce dernier exhorte la communauté internationale à corriger ses erreurs, définir les véritables besoins des Haïtiens et définir les moyens de les aider.
En ce qui a trait aux gangs armés terrorisant la population haïtienne, selon la Fédération de la Russie, il est indispensable d’interdire l’accès au financement d’armes et d’empêcher le déplacement facile de ces gangs.
Aussi, “ il convient d’accorder toute notre attention aux itinéraires du trafic d’armes et de flux financiers illicites ”, soutiennent les autorités russes, afin de limiter les violences dans le pays.
Le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 n’est pas passé inaperçu lors de cette assemblée de ce lundi. En effet, la Russie appelle la communauté haïtienne à faire des efforts de façon à ce que l’affaire soit élucidée et que les coupables soient punis.
Le pays est en train de fêter une nouvelle réjouissante,ce dimanche matin, en dépit du fait qu’il est en plein chaos ces jours-ci. Et cette nouvelle est l’œuvre de Gaëlle Bien-Aimé qui a remporté le « Prix Théâtre RFI » 2022 pour sa pièce « Port-au-Prince et sa douce nuit ».
Haïti sombre dans le chaos et dans l’incertitude ces dernières semaines. Cela étant, il y a des personnes qui, en dépit de tout, évoluant dans la littérature, s’érigent en porteuses d’espoir dans la perspective de faire rêver les jeunes de ce pays. Et l’humoriste Gaëlle Bien-Aimé fait partie de ces personnes.
En effet, le « Prix Théâtre » 2022 a été décerné à l’autrice haïtienne Gaëlle Bien-Aimé pour sa pièce « Port-au-Prince et sa douce nuit ». Il a été remis ce dimanche 25 septembre à Limoges dans le cadre du festival « Les Francophonies — Des écritures de scènes », peut-on lire dans un communiqué de presse rendu public par RFI.
Port-au-Prince et sa douce nuit, est une histoire d’amour. Tout se passe dans le corps et les yeux de deux personnages fatigués qui traversent la ville dans des souvenirs limpides. Le temps de diluer. Dehors, il n’y a ni lampe, ni lune, ni sémaphore. Dans cette chambre, le couple garde une bougie allumée. Comment s’aimer dans une ville qui s’effondre ? Comment aimer sa ville, mais forcer d’envisager le départ pour ne pas crever ? Cette nuit interminable commence par un baiser, un poème anxieux, elle traverse la fenêtre de cette chambre avant de couvrir la ville d’une douceur ténébreuse», mentionne ledit communiqué.
Les mots de remerciement de Gaëlle Bien-Aimé
Eu égard à ce prix, la dramaturge haïtienne n’est pas restée indifférente.« Ma première réaction quand j’ai su que j’avais le prix, j’ai pleuré », a déclaré la comédienne sur RFI. Cela étant, sur sa page Facebook, elle remercie « La maison des Écritures, La Rochelle » qui, affirme-t-elle, l’avait reçu dans un contexte vraiment difficile, pour une résidence totalement imprévue. « Ce texte est né à ce moment, dans la douleur et l’incertitude », a-t-elle confié.
Elle s’ensuit en remerciant le jury. « Je reçois ce prix en pensant à mes sœurs, à mes étudiant.es (…) clin d’œil au petit frère Jean D’Amérique qui me rassure, toujours », dit-elle.
Née en 1987 à Port-au-Prince, Gaëlle Bien-Aimé est entre autre journaliste et metteure en scène. Chroniqueuse et membre de l’organisation Féministe “Nègès Mawon”, l’activiste, en 2006, a intégré Le Petit Conservatoire, école de théâtre et des arts de la parole” au sein de laquelle elle a étudié durant trois ans les arts de la scène.
Co-fondatrice d’Acte, École d’Art Dramatique, la comédienne, Gaëlle Bien-Aimé, a pris, en novembre 2015, une formation intensive en humour à l’École Nationale de l’Humour à Montréal, et, a, déjà, à son actif plusieurs œuvres, « Port-au-Prince et sa douce nuit » est sa quatrième pièce de théâtre.
Quelques mois après le procès en diffamation contre son ex femme Amber Heard, qui était très médiatisé,Johnny Depp et son avocate durant ce procès avaient été la cible de plusieurs rumeurs,selon lesquelles ils auraient entamé une relation amoureuse.
Cependant, c’est avec une autre de ses avocates que celui qui interprète le rôle du capitaine Jack Sparrow dans « Pirates des Caraïbes » vit une histoire d’amour, selon les informations rapportées par le Journal de Québec.
Johnny Depp semble déjà oublié son ex-femme, pour passer à autre chose. Âgé de 59 ans, l’acteur serait en train de vivre une idylle avec son ex avocate Joelle Rich âgée de 37 ans.
Le couple s’était rencontré dans un contexte professionnel, en 2018 quand Johnny Depp avait décidé de poursuivre le journal The Sun, qui l’avait traité de « batteur de femmes », selon ce qu’avait rapporté Us Weekly. Dans cette affaire, l’acteur avait été représenté par l’avocate Joelle Rich.
Leurs chemins se sont recroisés lors du procès en diffamation contre Amber Heard. Et c’est pendant cette affaire que leur relation a évolué. Selon ce qu’a déclaré une source lors d’une interview avec Us Weekly, leur alchimie est juste incroyable. « C’est vraiment du sérieux entre eux. Elle n’avait aucune obligation professionnelle qui la forçait à être présente au procès contre Amber Heard. C’était personnel », lit-on.
L’avocate est mère de deux enfants. Selon les rumeurs elle se serait séparée de de leur père quand elle a commencé à fréquenter discrètement Johnny Depp.
Le Brésil et Neymar ont fait le show face au Ghana en match amical, ce vendredi 23 septembre 2022. Les hommes du sélectionneur Tite se sont imposés (3-0) face à l’équipe Ghanéenne lors d’un match amical comptant pour la préparation de la Coupe du Monde Qatar 2022.
Le Brésil avait seulement besoin de la première période du match pour inscrire ses trois buts. Avec une réalisation de Marquinhos (9e), le joueur du PSG et un doublé de Richarlison (28e, 40e ), la seleçao a assumé son statut de l’équipe favorite pour le Mondial Qatar 2022.
Les « Black Stars » n’ont pas pu réduire le score, et ce, même en dépit du fait qu’ils ont joué mieux en seconde période. Le Brésil, Neymar, Vinicius, Rafinha étaient donc trop réalistes pour le Ghana.
Le Brésil impressionne. Les coéquipiers de Marquinhos restent sur 14 matchs consécutifs sans défaite. À noter que l’équipe brésilienne a été invaincue lors des qualifications de la zone Amérique du Sud. La dernière défaite de la seleçao remonte au 11 juillet 2021 contre l’Argentine (1-0) lors de la finale de la Copa America.
Les noms des lauréats (femmes et hommes) de la 8e édition du prix « Jeune journaliste en Haïti » de la Représentation de l’OIF-Caraïbe et Amérique Latine ont été rendus publics, ce vendredi 23 septembre 2022. La rédaction de Passion Info Plus est entrée en contact avec les lauréats-es.
Cette année, ce concours, très prisé par les jeunes journalistes du pays, a été organisé sous le thème « l’insécurité et ses conséquences sur la société ou sur l’économie en Haïti ».
Catégorie presse écrite
Wedster LYVERT, journaliste à Radio Magik 9 qui collabore aussi avec le quotidien Le Nouvelliste, est sorti lauréat de la catégorie presse écrite avec son reportage hors du commun baptisé « Litanne Juste, une madan sara à toute épreuve ». “ J’ai reçu ce prix avec un sentiment de satisfaction et d’accomplissement. C’est un rêve de gosse qui devient une réalité ”, nous confie le gagnant.
Son sujet lève le drap sur les épreuves qu’affronte au jour le jour cette femme « Madan sara », Litanne Juste, pour se rendre dans les marchés de la capitale en raison de l’insécurité. Elle vivait dans sa maisonnette à Village de Dieu avant de se réfugier à Jérémie suite aux guerres des gangs. En conséquence, elle se retrouve aujourd’hui sur la paille.
“ J’ai un penchant pour les femmes qui choisissent de se débrouiller pour éduquer leurs enfants, souvent dans une famille monoparentale. J’ai dû me sentir concerné face aux difficultés rencontrées par ses femmes afin de garder leurs activités en raison de l’insécurité. En réalisant ce travail, j’ai voulu attirer l’attention de la société sur ces faits fréquents ”, explique le Chargé de Communication de Centre d’Art.
Le lauréat qui nous dit avoir chéri le rêve de devenir journaliste depuis ses études classiques, précise que l’idée a pris forme en classe de seconde quand la première édition de ce concours a eu lieu et depuis l’objectif de le remporter était fixé. “ Cela n’a pas été facile pour moi de traiter ce sujet. J’étais obligé d’emprunter la route de Tikajou pour me rendre à Carrefour. J’ai eu un accident de moto, toutefois, j’ai gardé le moral. J’étais très motivé pour réaliser ce reportage au profit des marchandes, de même pour atteindre mon rêve ”, a ajouté le jeune de 25 ans, souhaitant que l’État se penche un peu pus sur leur cas.
Le journaliste Justin Gilles est, de son côté, le deuxième lauréat dans la catégorie presse écrite. Le reportage du rédacteur de LoopHaïti est titré « Insécurité à Bel-Air, le calvaire des artistes ».
Catégorie audio
La journaliste de la radio vision 2000, Marie André Belange a remporté le premier prix dans la catégorie audio avec son reportage « La résistance des commerçantes face à la persistance de l’insécurité en Haïti ».
L’idée était de mettre l’emphase sur l’impact de l’insécurité sur les commerçantes”, précise la femme intéressée par les sujets liés aux droits humains, mentionnant que les conditions dans lesquelles ces femmes fonctionnent constituent une violation de leurs droits.
La correspondante a.i de RFI en Haïti s’était rendue au sein des marchés situés dans des foyers de tension pour réaliser ce reportage. Les revendeuses des marchés (Croix-des-bouquets, Croix-des-missions, Croix-des-bossales…) ont eu droit à la visite de la journaliste de carrière qui compte environ 8 ans dans l’exercice de cette profession. Ces dernières ont vivement souhaité au micro de la journaliste que la sécurité se rétablisse dans le pays pour qu’elles puissent continuer à vaquer librement à leur occupation.
“ Hormis la joie et le contentement, ce prix me rappelle ma responsabilité étant que journaliste d’interpeller et d’attirer l’attention des responsables sur ce que le commun des mortels ne peut pas voir ”, avance la juriste de formation. “Aussi, d’interpeller les autorités à prendre les mesures qui s’imposent. D’un autre côté, c’est aider à faire entendre les voix de celles et ceux qui sont négligés ”, a ajouté la lauréate, en août 2021, du prix reportage national sur l’économie et la finance.
La jeune journaliste Rose Marie Mathe Jeannis est élue deuxième lauréate de cette catégorie avec son reportage baptisé « Le poumon économique de Noailles fracturé par des gangs ». Elle travaille chez Haïtinews2000.
Catégorie audiovisuelle
Marx Stanley Léveillé est élu premier lauréat de la catégorie audiovisuelle. Le journaliste de la RSF a produit un reportage inattendu de titre « Gressier: l’industrie du loisir asphyxiée par la guerre des gangs à Martissant ».
Le sentiment de joie anime le natif de Port-de-Paix suite à la réception de cette nouvelle. Marx nous confie avoir choisi ce sujet toujours dans l’objectif de sortir de l’événementiel. L’inspiration lui est venu à un moment où il se torturait l’esprit pour trouver un original.
“ J’ai dû me rendre à Gressier pour rencontrer les responsables de l’association des propriétaires de plage. L’objectif était de montrer l’impact de l’insécurité sur le fonctionnement de cette activité qui aide à divertir les gens. J’ai mis l’accent sur la période d’été où les gens venant de la commune de Delmas, Petion-ville, Croix-des-bouquets entre autres avaient l’habitude de se rendre en grand nombre dans la partie Sud de la capitale en quête d’un moment de relaxation ”, raconte le travailleur social de formation.
Marx Stanley Léveillé fait partie des jeunes journalistes qui prônent une pratique méticuleuse et avantageuse du métier, surtout en traitant des sujets utiles, loin de l’événementiel.
L’ancien étudiant de l’ISNAC a profité de notre entretien pour s’adresser aux jeunes qui s’en plaignent des difficultés de trouver des sujets originaux et de l’affection morale par les problèmes quotidiens. “ On peut toujours être affecté par notre environnement immédiat ou général, mais cela n’est pas une raison de se laisser emporter par la paresse. L’inspiration peut provenir des recherches, ou en écoutant d’autres professionnels du métier et surtout en pratiquant la lecture. Le journaliste doit développer ses 5 sens et sa curiosité est un atout important ” indique le reporter et présentateur de la RSF (Radio Sans Fin).
Rosemond Jean-Baptiste est le deuxième lauréat de ladite catégorie. Travailleur d’Enquêt’action et MZH (Machann Zen Haïti), il a réalisé le reportage titré « Ti Kajou le chemin de l’espoir ».
À cause de la situation de tension qui règne dans le pays, les responsables de la Représentation de l’OIF-Caraïbe et Amérique Latine ont dû organiser la cérémonie de remise des prix par visioconférence. Cette année, les gagnants et gagnantes recevront entre autres, des lots de livres, des ateliers de formations et la possibilité d’effectuer un stage d’un mois dans un pays francophone. À ce fait, le Bénin et la France sont visés.
L’Administration Générale des Douanes informe avoir reçu, ce vendredi 23 septembre 2022, la visite d’une délégation de l’Ambassade des États-Unis en Haïti, précisant que ladite délégation a profité des échanges pour lui féliciter pour ses performances et lui offre le support des États-Unis pour continuer à améliorer ses résultats.
“ Ce vendredi 23 septembre 2022, la Direction Générale de l’Administration Générale des Douanes (AGD) a reçu la visite d’une délégation de l’Ambassade des États-Unis en Haïti, emmenée par le Chargé d’Affaires a.i. accrédité en Haïti, en l’occurrence Monsieur Eric W. Stromayer ”, a publié l’AGD sur son compte Twitter.
Selon les responsables douaniers, au terme des échanges ayant duré plus d’une heure, le Chargé d’affaires a profité de l’occasion pour féliciter l’AGD pour ses performances et offre le support des Etats-Unis à la Direction Générale des Douanes pour continuer à améliorer ses résultats.
Parlant de performance, il est à noter que l’AGD avait récolté 8 milliards de gourdes, pour la période allant du 1er au 31 août 2022. Une recette qui a été considérée comme un record pour l’institution.
Il n’est pas sans savoir que des actes de pillages ont été enregistrés dans plusieurs régions du pays lors des derniers mouvements de protestation. De nombreuses institutions publiques et de banques commerciales ont été saccagées par les citoyens en colère suite à l’ajustement des prix de l’essence.
La Police Nationale annonce, ce jeudi, avoir récupéré quatre (4) armes à feu dont trois (3) fusils de calibre 12 et un (1) revolver de calibre 38 dans la commune de Léogâne.
Selon une note publiée sur la page Facebook de l’institution policière, ces armes appartiennent à la Unibank. Elles ont été emportées par les protestataires au cours du pillage de ladite banque à la commune.
Par ailleurs, la Police informe avoir également récupéré à St-Marc trois (3) motocyclettes appartenant au Bureau de l’Autorité Portuaire Nationale (APN). Ces véhicules ont été emportés au cours des manifestations ayant débouché sur des pillages dans ladite institution de l’État, indique la PNH.
Pour rappel, des vastes mouvements de protestations ont été organisés durant les derniers jours sur le territoire national contre la cherté de la vie, l’insécurité et la hausse des prix des produits pétroliers. Jusqu’à ce jeudi, certaines zones restent barricadées. Les citoyens demandent la démission sans condition du Premier ministre de facto, Ariel Henry.
Instagram veut s’engager dans la lutte contre l’agression numérique. Une option de blocage des photos nues non sollicitées sera disponible sur la plateforme. Mais cette fonctionnalité, encore aux premiers stades de développement, sera facultative, a indiqué Méta, selon The Verge.
L’exhibitionnisme est ce qui ne manque pas sur la toile. Que l’on veuille ou pas, on fait toujours face à des contenus indésirables ayant rapport au sexe. À ce fait, le réseau social Instagram travaille à ce que ses utilisateurs soient protégés contre la réception des photos nues et d’autres contenus indésirables dans leurs DM.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts pour nous assurer que ces nouvelles fonctionnalités préservent la vie privée des personnes, tout en leur donnant le contrôle sur les messages qu’elles reçoivent », a déclaré la porte-parole de Meta, Liz Fernandez, auprès du site américain The Verge, en assurant que le géant américain partagera plus de détails sur cette nouvelle fonctionnalité dans les prochaines semaines à mesure qu’ils se rapprochent des tests.
Cyberflashing, une pratique courante
Au fait, lorsqu’on parle de l’agression numérique, les femmes sont les plus victimes sur la toile. Elles font face à une explosion d’images sexuelles (sexe masculin surtout) et d’injures (salope) contre leur gré.
Selon The Verge, l’organisation britannique, Center for Countering Digital Hate, a publié un rapport cette année révélant que les outils du réseau social Instagram n’ont pas agi sur 90 % des messages directs abusifs basés sur des images envoyés à des femmes de haut niveau. Beaucoup ont reçu des images sexuelles d’hommes.
Alors que l’année dernière, un rapport publié par le Pew Research Center a révélé que 33 % des femmes de moins de 35 ans avaient été harcelées sexuellement, en ligne.
Par ailleurs, envoyer des contenus sexuels non sollicités (Cyberflashing) à des inconnus pourrait devenir une infraction pénale au Royaume-Uni en cas d’adoption du projet de loi par le Parlement sur la sécurité en ligne.
Selon Victoria Atkins, la ministre britannique de la Justice, rapporte le journal, l’Éclaireur « Il est inacceptable que des femmes et des filles qui se déplacent dans les transports en commun ou qui vaquent simplement à leurs occupations quotidiennes soient soumises à cette pratique ignoble. Le cyberflashing peut causer une profonde détresse aux victimes et nos changements garantissent que la police et les procureurs disposent de la clarté dont ils ont besoin pour y faire face et assurer la sécurité des personnes ».
Le Royaume-Uni n’est pas le seul à avoir pris des mesures contre le cyberflashing. Le Mexique, l’Argentine et le Singapour ont aussi inclus cette pratique dans leur code pénal comme un crime sexuel. Donc,pour ces derniers, cette fonctionnalité d’Instagram sera la bienvenue.
La mort de la jeune militante Mahsa Amini le 16 septembre 2022 a provoqué de vifs mouvements de protestation en Iran. De ce fait, le gouvernement a bloqué l’accès des Iraniens aux réseaux sociaux et au moins 17 protestataires ont été tués, rapporte AFP.
Dans la république islamique d’Iran, il est interdit aux femmes de ne pas couvrir les cheveux, de porter de manteaux courts ou serrés ou des jeans troués. Un tel habillement est signe de la violation du code vestimentaire du pays.
Mahsa Amini, âgée de 22 ans, a été arrêtée le 13 septembre 2022 à Téhéran par la police des mœurs pour le port de vêtements inappropriés. L’originaire du Kurdistan a rendu son dernier souffle à l’hôpital le 16 septembre dernier.
Son décès suscite la colère chez une grande partie de population. Dénonçant cet acte, les manifestants accusent la police d’avoir donné un coup mortel à la jeune iranienne au moment de son arrestation. Cependant, ces allégations ont été démenties par les autorités iraniennes assurant l’ouverture d’une enquête sur cette affaire.
Depuis lors, la situation est très tendue avec des violentes manifestations enclenchées dans plusieurs villes du pays contre la mort de la jeune femme. “ Dix-sept personnes dont des manifestants et des policiers ont perdu la vie dans les événements des derniers jours ”, a rapporté AFP citant les télévisions d’État.
Si le gouvernement iranien fait état de 17 morts, l’ONG Iran Human Rignts, basée à Oslo, de son côté, a indiqué qu’au moins 31 civils ont été tués depuis le début des manifestations. Et, Amnesty International n’a pas raté l’occasion, de son côté, pour dénoncer une « répression brutale » des forces de sécurité iraniennes et fait état « d’un recours illégal aux tirs de grenailles, billes d’acier, gaz lacrymogène, canons à eau et coups de bâton pour disperser les manifestants.»
Blocage de l’accès aux réseaux sociaux
Essayant d’avoir le contrôle total de la situation, les responsables iraniens ont limité l’accès des habitants aux réseaux sociaux. Depuis le début des mouvements de protestation, WhatsApp et Instagram fonctionnaient au ralenti alors qu’ils ont été bloqués mercredi.
“ Sur décision des autorités, il n’est plus possible d’accéder à Instagram depuis mercredi soir. L’accès à WhatsApp est également perturbé ”, a annoncé l’agence de presse Fars, relayé par AFP.
Notons que les Iraniens n’avaient plus accès aux plateformes YouTube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok depuis ces dernières années. Instagram et WhatsApp étaient jusqu’à cette nouvelle mesure les applications les plus utilisées dans le pays.
En République Dominicaine, Porto Rico, Guadeloupe, et aux îles Turques et Caïques, cette tempête tropicale a causé des dégâts assez considérables.
Selon un rapport du Centre des opérations d’urgence (COE) sur tout le territoire dominicain, 78 aqueducs ont été localisés hors service et trois avec des dommages partiels touchant un total de 1 174 634 usagers.
L’ouragan Fiona poursuit sa course dans les Caraïbes et continue de se renforcer. Il s’agit du premier événement majeur de la saison 2022 dans l’Atlantique.
Sur son passage dans les Caraïbes, 7 morts ont été enregistrées. Quatre à Porto Rico selon un responsable de la Fema, l’agence fédérale chargée de la prise en charge des catastrophes naturelles, cité par le Washington Post, relayé par AFP.
Une (homme) en Guadeloupe, emporté avec sa maison par les flots d’une rivière en crue, et deux personnes sont décédées en République Dominicaine qui compte plus de 10 000 déplacés et 400 000 ménages privés d’électricité et plus d’un million d’eau potable.
Relevée de catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, ce mercredi, Fiona, accompagnée de vents soutenus soufflant jusqu’à 215 km/h s’éloignait mercredi des îles Turques-et-Caïques pour se diriger vers les Bermudes. Les dégâts sont aussi lourds à Porto Rico. Selon ce qu’a rapporté AFP. Michelle Carlo, conseillère médicale de l’organisation humanitaire Direct Relief à Porto Rico, avait déclaré à la télévision CBS qu’environ 80 % des Portoricains étaient toujours sans électricité et quelques 65 % sans eau ». Sans oublier le secteur agricole qui a subi de grandes pertes.
Quant aux îles Turques-et-Caïques, Environ 38.000 habitants sont concernés par des coupures de courant.
Selon le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami, l’ouragan Fiona devrait affecter certaines parties du Canada atlantique sous la forme d’un puissant cyclone, de force ouragan tard vendredi et samedi, et pourrait produire des impacts importants en raison de vents violents, d’ondes de tempête et de fortes pluies.
La conséquence de « l’invasion » de l’Ukraine par l’armée russe continue à se faire ressentir, ce, d’un point de vue sportif pour le pays de Vladimir Poutine. À cet effet, la Russie ne disputera pas les éliminatoires de l’Euro 2024 alors que le tirage au sort de cette compétition se tiendra le 9 octobre prochain en Allemagne dans la ville de Francfort.
Sanctionnée par la FIFA et l’UEFA dans le cadre de la Coupe du Monde Qatar 2022 et de la Ligue des Nations 2022-2023, la Russie, à présent, est exclue de l’Euro 2024. Elle ne disputera pas les éliminatoires de cette grande compétition européenne, à cause de la guerre en Ukraine déclenchée depuis le 24 février dernier.
« L’équipe nationale russe ne participera pas au tirage au sort de la phase de qualification de l’EURO 2024. La raison en est la décision de février de l’UEFA de suspendre la participation des équipes et des clubs russes aux compétitions sous les auspices de l’organisation, agissant par défaut jusqu’à nouvel ordre », lit-on dans un communiqué de la fédération russe.
À noter que la sanction qu’on impose à la Russie sera maintenue, et ceci, jusqu’à nouvel ordre, donc durant la période de la guerre sauf si l’UEFA et la FIFA changent leurs positions.
crédit photo:Maksim Konstantinov / Global Look Press
Le climat d’insécurité se dégrade de plus en plus en Haïti, les gangs armés imposent leurs lois, la population ne sait plus à quel saint se vouer. Pour remédier à cette situation chaotique, le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, dans une interview accordée à France 24 et RFI, ce dimanche, déclare qu’il faudra une «force robuste».
« Je suis convaincu qu’il faut absolument réintroduire une insécurité sérieusement », estime le numéro un de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, sur la situation déplorable du climat d’insécurité en Haïti.
D’entrée de jeu, le Secrétaire Général, a déclaré: « Il faut vraiment un programme international d’appui à la formation et à l’équipement de la Police, mais il faudra avoir dans cette perspective une force robuste, capable de mettre fin à l’action des gangs ».
Et dans cette transition de formation et d’équipements, renforce M. Guterres, conscient de l’inefficacité de la Police Nationale d’Haïti, il faut une police capable de rétablir l’ordre dans le pays complètement contrôlé par des gangs ».
En ce qui à trait aux nombreux mouvements de protestation enclenchés depuis la semaine dernière dans le pays, M.Gutteres tire son analyse analyse.
Selon lui, « Ce ne sont pas des mouvements politiques, ce sont des gangs malheureusement infiltrés par des gens liés au pouvoir économique et au pouvoir politique », a-t-il ajouté.
Pour la question de subventionner à nouveau les produits pétroliers pour les plus bourses les plus précaires,le Secrétaire Général de l’ONU dit croire, que le gouvernement devrait subventionner de préférence les familles haitiennes et non les carburants car cela permettrait « aux familles d’obtenir les ressources dont elles ont besoin, et cela ne se traduit pas dans un bénéfice pour les combustibles fossiles », de l’avis de M.Gutteres.
Mouvement de protestation : l’ambassade américaine à Port-au-Prince s’exprime et condamnece dimanche 18 septembre, les États-Unis, via son Ambassade à Port-au-Prince, condamnent fermement les actes de violence, de pillage et de destruction perpétrés récemment en Haïti et ceux qui ont provoqué ces événements à leurs propres fins.
De ce fait, l’Ambassade américaine appelle les Haïtiens à exprimer leurs opinions d’une manière pacifique en respectant les acteurs humanitaires et les forces de l’ordre et en permettant aux Haïtiens dans le besoin d’avoir accès sans entrave à la nourriture, à l’eau et aux soins médicaux.
Plus loin, les États-Unis profitent pour rappeler que, depuis le mois de décembre écoulé, les partenaires et organisations internationaux ont mobilisé plus de « 294 millions de dollars » dans de nouveaux engagements en faveur d’Haïti. Cependant, un soutien supplémentaire est nécessaire en toute urgence, y compris des contributions au Fonds Commun de Sécurité des Nations Unies récemment créé par le Canada, affirment les autorités américaines.
Encore le dialogue
L’Ambassade américaine en Haïti a profité de cette note pour proposer sa piste de solution à la crise haïtienne qui perdure tant. “ Nous continuons d’encourager les interlocuteurs haïtiens à s’entendre sur un accord politique inclusif qui favorisera la tenue d’élections dès que les conditions le permettent ”, mentionnent les responsables américains. “ Les Haïtiens à travers tout le pays et de tous les horizons sociaux doivent créer les conditions qui permettront à un gouvernement démocratiquement élu d’entrer en fonction dès que possible. ” Soutiennent-ils.
Pour conclure, ladite Ambassade rappelle que les États-Unis demeurent un partenaire fidèle d’Haïti et restent déterminés à soutenir le peuple haïtien en cette période difficile.
Dans une note de protestation en date du 16 septembre 2022, un groupe de personnalités et d’organisations politiques dénoncent avec la dernière rigueur et rejettent catégoriquement les allégations d’Edmonde Beauzile Supplice lancées à l’encontre de me kevenot Dorvil, à travers un tweet publié ce vendredi.
« Nous regrettons que la présidente du Fusion, Sénatrice de surcroît et pontife de ce régime, ait décidé pointer, en l’associant, en dehors de la moindre preuve, le nom de notre camarade à des gangs, comme étant l’instigateur de l’incendie de sa maison », lit-on dans cette note.
« Tout en partageant votre peine de voir détruire l’ouvrage de vos mains acquis au prix de nombreux sacrifices comme tout élément de classe moyenne, nous, les signataires, ne saurions, en aucune forme et aucun prétexte, accepter que, par vos déclarations insidieuses et irresponsables de votre statut de femme d’état, le parcours exemplaire de notre camarade tant imprimé des valeurs d’engagement citoyen sur fond de respectabilité et d’idéaux démocratiques mus de cohésion sociale, soit autant salie», poursuit la note en soulignant que le nom de Me Kevenot Dorvil n’a jamais été, par le passé récent ou lointain, impliqué dans des violences électorales, ni dans l’incendie des biens publics dans sa région d’origine ou ailleurs.
D’après ladite note, il s’agit d’une stratégie de bouc émissaire qui tend vers un assassinat de caractère à l’endroit de Me Kevenot qui est avocat au barreau de Port-au-Prince et également diplômé en Sciences politiques à l’INAGHEI, et détendeur d’un Master en Droit International et Comparé de l’Environnement.
« Nous, les organisations et personnalités politiques signataires de la présente, nous réservons le droit de l’appuyer sans réserve dans toute démarche qu’il aura à mener auprès des instances compétentes nationales et internationales afin de faire respecter sa dignité d’homme blessée et son image de père de famille », affirme la note.
Par ailleurs, les protestataires lancent un appel à la responsabilité aux élites haïtiennes en général et aux forces progressistes, en particulier, afin de juguler cette crise qui a tant miné l’espace social. Car, dit la note, seule une « entente fondé sur les intérêts supérieurs du pays conçu par des Haïtiens pour nous montrer la voie de la rédemption d’Haïti ».
Sans surprise, l’autoproclamé « Avoka Pèp la » a réagi suite à l’attaque perpétrée contre sa résidence privée à Thomassin. Il n’a pas hésité à utiliser de grands adjectifs pour qualifier les responsables de ce forfait qu’il a subi. En effet, dans une note rendue publique ce vendredi, le Bureau de Communication de Me André Michel confirme que la maison de ce dernier, située à Thomassin 48 B, a bel et bien été pillée dans la journée du mercredi 14 septembre par des individus armés.
Cet acte est l’œuvre du Gang de « Ti Makak ». “ Ces voyous sont également liés à des politiciens d’horizons divers, notamment des adversaires et des anciens partenaires de lutte de l’avocat André Michel ”, lit-on dans cette note.
Plus loin, le Bureau de Communication de Me André Michel en a profité pour présenter ses mots de sympathie à la Famille Beauzile, spécialement Edmonde et Robert, dont la résidence a été incendiée et pillée ce jeudi “ par les mêmes voyous à la solde des mêmes instigateurs, dans les mêmes circonstances ” affirme-t-il avant d’ajouter : “ Après la destruction de la résidence de la Présidente de la Fusion, Mme Edmonde Supplice Beauzile, pour les mêmes raisons, les mêmes voyous et les mêmes instigateurs ont attaqué à Soisson (Montagne noire) la résidence de l’ancien Sénateur du Sud-est, l’agronome Ricard Pierre, ministre de la planification et de la coopération externe, le Représentant du SDP au Gouvernement du Docteur Ariel Henry ”, ajoute l’équipe d’André Michel.
“ Le Bureau de Communication de Maitre André Michel certifie que la résidence de l’ancienne ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, l’ingénieure Marjory Michel, a été attaquée les 14 et 15 septembre 2022, à Nazon. La maison et les entreprises de sa défunte mère, Mme Solanges Michel, ont subi plusieurs tentatives d’incendie. Là encore, ce sont les mêmes voyous et les mêmes instigateurs qui ont frappé pour les mêmes raisons ”, a renchéri la note.
Le Bureau de Communication dit sympathiser avec toutes ses personnes qu’il présente comme des victimes ainsi que tous ceux qui ont été victimes d’une manière ou d’une autre dans le pays.
Le militant politique n’a pas raté l’occasion pour demander à l’état Major de la PNH, le DG Frantz Elbé et tous les agents de l’Ordre, de continuer à œuvrer pour le respect de l’ordre public, malgré les maigres moyens et espère que le Gouvernement du Docteur Ariel Henry va tout mettre en œuvre pour renforcer dans les prochains mois l’effectif de la PNH.
Sachant que l’homme change à tout moment, et que tôt ou tard certaines personnes finissent toujours par afficher leur vrai visage, il incombe à la population haïtienne de choisir son véritable leader.
La population haïtienne est en colère suite à la décision d’Ariel Henri d’ajuster les prix des produits pétroliers dans les pompes. Dans plusieurs villes du pays dont Gonaïves, Saint-Marc, les mouvements de protestation se sont intensifiés. Plusieurs entreprises, institutions publiques ou privées ont été saccagées et pillées, ce vendredi 16 septembre.
Les manifestants, pour exprimer leur ras-le-bol,ont changé de stratégie; le pillage est désormais le moyen utilisé pour se faire entendre.
Aux Gonaïves, après les locaux de la Caritas et du Programme Alimentaire mondial (PAM) , plusieurs institutions privées et publiques ont été saccagées avant d’être pillées ce vendredi.
S’agissant des locaux de l’UNOPS, du Collège Immaculée de Conception, de la Sainte Famille, de La Couronne, de la Rédemption, sans oublier les locaux de HUAWEI, une entreprise chinoise à peine installée dans la cité de l’indépendance. Les protestataires se sont emparés d’importants matériels de bureau et d’autres matériels qu’ils y ont trouvé.
La ville Saint-Marc a présenté le même tableau. Les bureaux de la compagnie CAM Transfert, les locaux de la Natcom, de Ginou Market et de la Digicel sont, entre autres, des entreprises qui ont connu le même sort, sans oublier ceux de l’ONA.
Les émeutiers, furieux on ne peut plus, ne comptent pas lâcher prise. Leur revendication est claire: le départ immédiat du PM Ariel Henry qui s’amuse à faire la sourde oreille face à leur douleur.
Les mouvements de mobilisation ont repris depuis des semaines dans presque tout le pays pour dénoncer, une énième fois, la cherté de la vie, l’insécurité, la rareté de carburant et la présence d’Ariel Henry à la tête du pays à titre de Premier ministre.
Crachant sur les revendications de la population, le Docteur Ariel Henry a tout de même annoncé, dimanche soir, la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, ce qui a provoqué la grogne sur tout le territoire national.
À ce fait, les manifestations se sont intensifiées et le fameux mouvement « lòk » refait, donc, surface en Haïti, depuis ce lundi 12 septembre 2022.
À la suite d’un conseil des ministres la veille, il a été décidé que l’ajustement des prix à la pompe allait toujours être opérationnel. Désormais, il faudrait aux consommateurs 570 gourdes pour la gazoline qui se vendait avant à 250 gourdes, le diesel est passé de 353 à 670 gourdes, le kérosène de 352 à 665 gourdes.
En représailles , les citoyens ont amplifié leurs mouvements en maintenant les barricades, les pneus enflammés et en prenant d’autres initiatives susceptibles de faire entendre leur voix.
Barricade enflammée à Carrefour de l’aéroport, le 14 septembre 2022/ CP: photo : Saphira Orcel/Passion Info Plus
La résidence de Me André Michel, autoproclamé « avoka pèp la », a été saccagée tôt ce mercredi. Un groupe de manifestants qui s’est introduit dans cette demeure située à Thomassin 37 a incendié un véhicule qui se trouvait sur la cour.
À Pétion-ville, les activités ont été paralysées. Plusieurs personnes ont essayé de pénétrer de force l’enceinte du Royal Oasis à la rue Panaméricaine, à la recherche du militant politique André Michel qui apparemment y serait logé.
Endommageant la barrière principale de l’hôtel, les manifestants ont été repoussés par des rafales d’armes automatiques. Les sons des tirs retentissaient sur la commune.
Toujours dans le cadre de cette journée, des magasins ont été pillés à l’intérieur du marché de Pétion-ville. Un mini market se trouvant à côté de la pompe à essence de Delmas 95, route de Frères, a été également saccagé par les manifestants.
Manifestation et scène de pillage
Canapé-Vert, Bois-Verna, Lalue, quelques coins de Pétion-Ville, la route de Delmas, entre autres sont les zones occupées par des barricades où même la circulation à moto est quasi impossible. Et, à l’avenue Martin Luther-King (près de Kafou Samida et de l’université de GOC), d’huiles ont été versées sur la chaussée.
D’autres villes du pays sont en effervescence. À Petit-Goâve, des actes de pillages ont été enregistrés, surtout dans les institutions publiques et le local du parquet est passé sous le feu.
« Nou pral fè makèt, Ariel Henry ap peye », extrait de la chanson que scandaient les manifestants, ce mercredi, qui disent occuper les rues jusqu’à la démission du Premier ministre de facto.
Ces derniers menacent de passer à une autre phase de cette grande mobilisation si le chef de la primature persiste à leur tenir tête.
Barricade sur la route de Delmas, le 14 septembre 2022/ CP: photo : Saphira Orcel/Passion Info Plus
La Ligue des Champions aura droit à une affiche classique ce mardi 13 septembre 2022 en phase de poules. Celle-ci est considérée comme une finale avant l’heure. Il s’agit de ce match qui va opposer le Bayern Munich de Sadio Mané contre le FC Barcelone de Robert Lewandowski à l’Allianz Arena.
Ce match sera spécial, et ce, pour plusieurs raisons. En effet, il va mettre face à face les deux mastodontes du football européen. Au regard du passif entre ces clubs rivaux, il est un constat : les Blaugranas vont tout donner pour faire un bon résultat en Allemagne.
Ces dernières années, le Bayern Munich a souvent pris le dessus, et ce, de manière spectaculaire et humiliante sur le club Catalan même en dépit du fait que celui-ci avait Messi dans ses rangs. On se souvient comme si c’était hier cette victoire du club bavarois contre le FC Barcelone sur ce fameux score 8-2 en Ligue des Champions à Lisbonne en 2020.
Par ailleurs, la réalité peut être différente, mardi. Le Barça de Xavi a l’air d’être une équipe beaucoup plus confiante avec une attaque de feu emmenée par un « leader naturel », à savoir l’ancien joueur du Bayern Munich Lewandowski. Ce dernier est l’une des recrues du FC Barcelone cette saison en provenance du club bavarois. Le Bayern Munich de son côté a aussi recruté un joueur de classe mondiale, l’attaquant sénégalais Sadio Mané.
Tout compte fait, les Bavarois seront-ils toujours impitoyables, même en dépit de l’absence de Lewandowski, face au FC Barcelone comme ce fut le cas en 2020 ?
Le milieu médiatique haïtien est une fois de plus victime des gangs armés qui n’arrêtent pas de dicter leur loi sur tout le territoire national. Ce dimanche 11 septembre 2022, tôt dans la matinée, la nouvelle de la mort d’une adolescente de 17 ans, tuée au Carrefour de Cité Soleil se propageait sur les réseaux sociaux. Une équipe de 7 journalistes s’est donc proposée pour aller vérifier l’information exactement où s’est produit le prétendu crime.
Il était midi quand ces travailleurs de la presse ont pris la direction de Brooklyn, localité de la commune de Cité Soleil. Ils ont pu rencontrer la famille de la jeune Christella Delva, tuée d’une balle à la tête selon les témoignages de ses proches.
Frantzsen Charles et Tayson Latigue travaillant pour le compte de FS News et Ti jèn jounalis ont été tous deux touchés par balles. Personne n’est jusqu’ici en mesure de donner de leurs nouvelles.
“ L’attaque a été perpétrée aux environs de 15 Heures alors qu’on s’apprêtait à rentrer », explique l’un des journalistes, sauvé de justesse, qui faisait partie du staff.
« Les 2 jeunes journalistes victimes ont été au premier rang à bord d’une motocyclette. On a été attaqué par 4 hommes armés qui ont tiré sur nous à bout portant, les 2 confrères sont tombés par terre sous les rafales des balles », ajoute-t-il, ajoutant que les malfrats ont pu récupérer deux motos avant de s’emparer du corps des 2 jeunes hommes.
Les 5 journalistes qui ont pu sauver leur peau, selon la source, avaient utilisé comme refuge une plantation de canne à sucre située aux environs de médecin sans frontières.
« On peut affirmer que les deux confrères sont bel et bien morts puisqu’après, on a vu des traces de sang sur les lieux de l’attaque », avance la source, en évitant toutefois d’affirmer que les victimes ont été calcinées.
“ Cette action est l’œuvre des « G9, fanmi e alye » poursuit-il. Je pense que c’est un acte prémédité puisqu’avant nous, une autre moto avait traversé l’espace et les hommes armés ont levé leurs mains en signe d’approbation, mais quand nous sommes arrivés à leur hauteur, ils ont ouvert le feu, martèle le journaliste délaissé, le moral à zéro.
Vivre en Haïti est un pari risqué selon plus d’un. Personne ne pourrait prétendre être à l’abri du danger. La machine infernale de l’insécurité continue d’agrandir le nombre de familles endeuillées.
La liste des travailleurs de la Presse morts ou portés disparus en Haïti continuent de s’allonger et à cette liste viennent s’ajouter Frantzsen Charles et Tayson Latigue .
Le mal n’est pas assez pénible. Lors d’une adresse à la nation, ce lundi 12 septembre vers minuit, le Premier ministre de facto Ariel Henry a affirmé que les prix des produits pétroliers vont être ajustés sur le marché.
Haïti fait face depuis des mois à une pénurie d’essence incomparable, entre-temps, les autorités s’attachent à leur microcosme. Appuyant sur les faibles moyens de l’État de pouvoir lancer des programmes d’apaisement social, le Docteur Ariel Henry atteste que le gouvernement ne peut pas continuer à subventionner le carburant pour le compte des personnes ayant le moyen de le payer à prix normal. Alors que, selon lui, plus de 50 milliards de gourdes sont dépensés pour subventionner le gaz.
En effet, le PM Ariel Henry, sans la langue de bois, dit se trouver dans l’obligation de prendre cette décision afin de venir en aide à des personnes vivant dans la vulnérabilité. Une décision qui, pour plus d’un, n’est que de la marionnette. Puisque ce même gouvernement avait déjà ajusté les prix du carburant toujours pour les mêmes raisons.
Et, dans la foulée, comme constat, la situation est devenue beaucoup plus précaire avec une inflation qui atteint le pic de 29 %. Le pays est plongé dans un marasme économique exacerbé. Le prix du pétrole flambe sur le marché noir, soit jusqu’à 1 500 gourdes le gallon. Les pompes à essence ne sont pas toujours alimentées malgré le chargement aux différents terminaux de plusieurs camions-citernes.
Il est à noter que la Banque de la République d’Haïti (BRH) a déjà injecté 28 millions de dollars américains sur le marché des changes pour venir en aide aux compagnies pétrolières. Cependant, le produit transversal continue de se faire rare sur tout le territoire national.
La monarchie Britannique renferme beaucoup de principes et de traditions qui pourraient paraître bizarres pour certains. Après la mort jeudi de la reine Elizabeth II à 96 ans, les abeilles des cinq ruches de Buckingham Palace ont été informées, aujourd’hui du changement de souverain par l’apiculteur royal, John Chapple.
Les jardins du palais de Buckingham possèdent cinq ruches dont l’apiculteur royal John Chapple a la charge. C’est lui qui a annoncé la mort de la reine aux insectes, rapporte le Daily Mail.
Ce fait insolite est daté de plusieurs siècles. Pour livrer la nouvelle, il a placé des rubans noirs sur chacune des ruches, avant de parler aux abeilles pour leur expliquer la mort d’Elizabeth II, et qu’elles devaient continuer de travailler pour leur nouveau maître, le roi Charles III.
« Je drape les ruches avec un ruban noir et un nœud. On frappe sur chaque ruche avant de dire que la maîtresse est morte, mais ne partez pas. Votre nouveau maître sera bon avec vous ” explique John Chapple sur ce rituel qu’il a réalisé ce vendredi.
Les abeilles ont fait leur apparition à Buckingham Palace depuis environ une décennie. La légende raconte que, si on ne les respecte pas, les abeilles pourraient arrêter de produire du miel, quitter les ruches ou même mourir subitement. La présence d’abeilles au palais est relativement récente : les deux premières ruches ont été introduites en 2009, selon le site officiel de la royauté
La première journée de la Ligue Europa Conférence a été marquée par le sang. Au moins 32 personnes dont deux policiers et un stadier ont été blessées lors d’un violent affrontement entre supporters, ce jeudi, à l’Allianz Riviera de Nice avant le match opposant l’équipe de l’OGC Nice au club allemand FC Cologne. En conséquence, la rencontre a été reportée d’une heure et a été conclue sur le score 1-1, rapporte AFP.
Plusieurs centaines de supporters cagoulés aux couleurs du club de Cologne, une heure avant le coup d’envoi du match, ont envahi la tribune présidentielle ou tribune ségurane pour aller s’affronter avec ceux de Nice qui, eux, se trouvaient dans la partie ayant rapport à la tribune populaire Sud.
« Les supporters en sont venus aux mains, parfois armés de chaises ou de barres de fer arrachées dans le stade », lit-on dans un commentaire d’un journaliste AFP.
Selon un dernier bilan de la préfecture, 32 personnes ont été blessées dont deux policiers et un stadier, et quatre hospitalisées.
Parmi les victimes, un supporter de la tribune de la Cologne ayant été hospitalisée en urgence suite à une chute de plus de 5 mètres entre deux niveaux des tribunes. Selon la préfecture, cet homme était très alcoolisé.
Il y aura sûrement des sanctions suite à cet incident malheureux et regrettable n’ayant pas sa place dans le football.
Comme c’était annoncé, des milliers de citoyens ont gagné les rues ce mercredi 7 septembre 2022 dans plusieurs villes du pays pour exiger de meilleures conditions de vie et le départ du gouvernement actuel. Les bilans de cette nouvelle journée de manifestations sont énormes. Le Premier ministre Ariel Henry quant à lui vole vers le sud-est des Etats-Unis, la Floride.
“ Accompagné de quelques membres de son cabinet particulier, le Premier ministre, @DrArielHenry, a quitté le pays, ce mercredi 7 septembre, à destination de la Floride où il doit rencontrer un groupe d’entrepreneurs intéressés à investir dans le pays. Il sera de retour ce vendredi ”, a publié sur son compte Twitter, la Primature de la République d’Haïti.
Investir dans un pays comme Haïti où les conditions sécuritaires font grandement défaut, plus d’un assimile ce voyage à de la folie pure et simple.
Au Cap-Haïtien, le journaliste culturel Luly Ménard a été touché par balles alors qu’il se trouvait sur le balcon de sa demeure à la Rue 12-13 L. Conduit à l’hôpital, il a été chanceux que le projectile n’ait pas traversé sa boîte crânienne. La victime rend des agents de l’UDMO responsables de cet acte.
Manifestation contre l’insécurité, la cherté de la vie, contre le Pm Ariel Henry, le 7 septembre 2022/Pétion-ville,Photo: Saphira Orcel/Passion Info Plus
À Jérémie, les citoyens ont également foulé le macadam pour protester contre la cherté de la vie. Ils en ont profité pour demander au Docteur Ariel Henry de tirer la révérence. Par ailleurs, un groupe de manifestants a procédé au pillage de plusieurs magasins. Jusqu’à cet après-midi, le bilan fait état de 3 blessés par balles.
Le même cadre figure à Jacmel, où plusieurs personnes sont sorties blessées par balles. Dans la capitale, deux journalistes de la radio Zénith ont été également touchés par des balles en caoutchouc dont Yvenson Joinville.
Manifestation contre l’insécurité, la cherté de la vie, contre le Pm Ariel Henry, le 7 septembre 2022/Delmas,Photo: Saphira Orcel/Passion Info Plus
La première République noire libre au monde est livrée à elle-même en 2022. Chacun des dirigeants se livre à ses occupations alors que la population traîne derrière elle sa vieille campagne de route » : La misère.
Manifestation contre l’insécurité, la cherté de la vie, contre le Pm Ariel Henry, le 7 septembre 2022/Delmas,Photo: Saphira Orcel/Passion Info Plus
L’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA) a organisé, ce mardi 6 septembre, une cérémonie en vue de la signature d’un accord de don avec l’Ambassade de Chine-Taïwan en Haïti, en présence entre autres du Ministre des Affaires Sociales et du Travail, du Directeur Général de l’OFATMA et de l’Ambassadeur concerné.
L’Ambassade de Taïwan en Haïti, partenaire indéfectible de l’OFATMA, a profité de cette cérémonie pour faire don d’un important lot de matériel médical et paramédical ainsi que d’un système solaire de 50 kilowatts pour l’équipement du nouveau Centre Hospitalier Universitaire du Nord-Ouest de l’OFATMA à Port-de-Paix.
Selon les responsables de l’OFATMA », ceci permettra de renforcer la qualité et la disponibilité des soins de santé dans tout ce département.
“ C’est un jour important. Nous signons officiellement aujourd’hui un accord de don à hauteur de 1,775 million de dollars US pour pouvoir équiper le Centre Hospitalier-Universitaire du Nord-Ouest de l’OFATMA ”, a déclaré Dr. Carl François, Directeur Général de l’institution, affirmant qu’ils projettent d’inaugurer dans 2 mois cet hôpital qui aura à desservir le département du Nord-Ouest, et même celui de l’Artibonite.
M. Ku Wen-Jiann, Ambassadeur de la République Chine-Taïwan, dans son allocution a précisé que ce don de matériels d’une valeur d’un million sept cent soixante-quinze dollars américains est un financement complémentaire du président taïwanais à l’OFATMA dans le but d’accompagner à l’ouverture imminente de cet hôpital dont la construction a débuté en 2019.
De son côté, le Ministre des Affaires Sociales et du travail, Odney Pierre Ricot a présenté ses gratitudes, au nom du gouvernement, à l’Ambassadeur Taïwanais et au peuple de la République Chine-Taïwan d’avoir toujours manifesté de bonnes solidarités en faveur du peuple haïtien, depuis 66 ans.
Le champion remet sa couronne en jeu. Et pour son début en Ligue des Champions ce mardi, le Real Madrid l’emporte face à Celtic à l’extérieur (3-0). Les buts de l’équipe madrilène ont été marqués par Luka Modric, Vinícius Jr et Eden Hazard qui, lui, avait remplacé Benzema sorti sur blessure à la demi-heure de jeu.
Le début en Ligue des Champions du Real Madrid cette saison aurait pu être plus parfait si l’attaquant français, Karim Benzema, n’avait pas été remplacé à la demi-heure de jeu suite à une blessure. Les hommes de Carlo Ancelotti se sont imposés à Glasgow (3 – 0).
Le Brésilien, Vinícius Jr, a montré la voie à ses coéquipiers en ouvrant le score. Et ce, même en dépit du fait que le Real Madrid a été bousculé durant la première période. Les deux autres buts ont été inscrits par le Croate Luka Modric et le Belge, Eden Hazard qui, enfin, a scoré un but en Ligue des Champions.
Cela étant, l’un des faits marquants de la rencontre est la blessure de Karim Benzema. Touché au genou droit, l’attaquant du Real Madrid a été remplacé par l’ancien joueur de Chelsea. Pour l’heure, aucune information n’est encore disponible quant à la durée de l’indisponibilité de l’attaquant français.
Par ailleurs, grâce à un doublé de Kylian Mbappé au Parc Des Princes, le Paris Saint-Germain s’est imposé face à la Juventus Turin (2 – 1). Et l’unique but de l’équipe turinoise a été marqué par Mckennie.
Les autorités chinoises s’en prennent aux artistes du pays évoluant avec un pseudonyme étranger. Désormais, les stars du pays ne sont pas autorisées à utiliser un nom d’artiste d’origine étranger, selon ce qu’a rapporté le scénariste Wang Hailin, cité par Courrier International.
Les deux stars chinoises Angelababy et Lamu Yangzi ont été contraintes de renoncer à leur pseudonyme. Désormais, elles s’appelleront Yang Ying et Li Jiaqi respectivement.
“Yang Ying ne peut plus utiliser son pseudonyme Angelababy, et Lamu Yangzi doit également être appelée par un nom chinois”, a révélé le 1er septembre le scénariste Wang Hailin sur le réseau social chinois Weibo.
Cette décision, selon lui, a été prise par l’administration générale de la radio, du cinéma et de la télévision attestant que “les noms de scène comportant des noms étrangers ou similaires à un nom étranger ne seront pas autorisés”.
Née en 1989 à Shanghai, d’un père hongkongais et d’une mère shanghaïenne, la star du cinéma chinois Yang Ying utilise le pseudonyme d’Angelababy depuis 2004 alors que le surnom d’ “Angela” lui a été attribué dès son enfance.
Quant à Lamu Yangzi, personne ne connaissait son vrai nom avant le 1er septembre dernier. Son pseudonyme s’écrit avec quatre idéogrammes, alors qu’un nom chinois n’en comporte que trois au maximum. Ce qui ressemble à un nom japonais selon Courrier International.
L’actrice Lamu Yangzi réagit après la décision des autorités chinoises et dit accepter de renoncer à son nom de scène en reprenant son vrai nom Li Jiaqi.
L’international brésilien évoluant depuis l’été 2018 au Real Madrid, Vinícius Junior, a obtenu le droit de devenir citoyen espagnol à part entière, informe le club de la capitale.
“ Le Real Madrid C.F. communique que notre joueur brésilien Vinícius Junior a prêté serment à la Constitution espagnole le vendredi 2 septembre dernier, donc à partir de ce moment, il a également la nationalité espagnole ”, publie le Real Madrid, ce lundi 05 septembre.
Arrivé de Flamengo au Real Madrid en juillet 2018, Vinícius Junior n’a pas tardé à gagner sa place dans la liste des titulaires de Carlo Ancelotti. Pas prêt pour quitter le club de la capitale, le Brésilien avait entamé des démarches afin d’acquérir la nationalité espagnole, ce qu’il vient d’obtenir officiellement.
Et le Brésil ?
Après cette nouvelle, le club merengue peut se réjouir parce que celle-ci va lui permettre de dégager une place de joueur extra-communautaire. Pour Vinícius, pas question pour autant de tourner le dos au Brésil qu’il continuera à représenter.
À mentionner qu’un citoyen sud-américain résidant légalement sur le territoire espagnol deux ans durant, a la possibilité d’obtenir la nationalité locale.
Pour Vinícius, pas question pour autant de tourner le dos au Brésil qu’il continuera à représenter. Il a déjà inscrit trois buts en quatre matchs dans la Liga.
L’ancien président des États-Unis est récompensé pour la narration de son documentaire. En effet, l’ex-occupant de la Maison Blanche a reçu un « Emmy Award » pour la narration de sa série documentaire Netflix « Nos grands parcs nationaux », a annoncé samedi l’Académie américaine de la télévision.
La cérémonie de remise des prix est prévue pour le mardi 13 septembre. Ce prix est une grande première. Un autre président avait déjà reçu un Emmy, Dwight D. Eisenhower en 1956, mais dans son cas, il s’agissait d’un prix honorifique.
Depuis son départ de la Maison Blanche en 2017, Barack Obama se joint à sa femme Michelle pour écrire chacun des mémoires à succès. En plus, ces derniers ont créé une société de production qui a signé un contrat avec Netflix d’une valeur estimée à des dizaines de millions de dollars.
Le premier documentaire de leur société, « American Factory », a remporté l’Oscar du meilleur long métrage documentaire et un Emmy pour la réalisation, mais les prix ont été décernés aux cinéastes et non aux Obama eux-mêmes.
Le démocrate n’est pas à son coup d’essai. L’ancien président américain (2009-2017) a déjà remporté deux Grammy Awards, pour les versions audio de ses mémoires, « The Audacity of Hope » et « Dreams from My Father ».
Il faut souligner que, parmi ses distinctions, Barack Obama avait par ailleurs reçu le prix Nobel de la paix après sa victoire à l’élection présidentielle de 2008, pour ses « efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».
Le Real Madrid s’enchaîne de victoire en victoire pour ce début de saison en Liga. Les champions d’Europe en titre ont gagné ce samedi face au Betis Séville 2-1. De son côté, avec, encore une fois, Lewandowski à la baguette, le FC Barcelone a pulvérisé le FC Séville 3-0, et ce, avant le grand retour de la phase de groupes de la ligue des champions.
Le Real Madrid compte quatre victoires en autant de matchs dans la Liga cette saison. Et hier samedi, les hommes de Carlo Ancelotti ont remporté une victoire difficile 2-1 face au Betis Séville grâce à un but de Vinicius( 09′) et un autre de Rodrygo (65′) et le but de Betis Séville a été marqué par S. Canales (17′).
Le club Catalan, de son côté, a remporté facilement son match face au FC Séville sur le score de 3-0. Les buts du FC Barcelone ont été inscrits par Rafinha ( 21′), R. Lewandowski ( 26′) et E. Garcia ( 50′).
Pour l’instant, le Real Madrid occupe la première place du classement du championnat d’Espagne avec 12 pts suivi du FC Barcelone 10 pts et Betis 9 pts.
Le lundi 22 août 2022 a marqué la reprise des mouvements de mobilisation dans le pays, surtout à la ville du Cap-Haïtien avec l’ex sénateur Moïse Jean Charles. Cette manifestation, organisée contre entre autres, la cherté de la vie, la rareté du carburant et la dépréciation accélérée de la gourde par rapport aux dollars américains, a depuis lors provoqué pas mal de polémiques dans la société.
Lors de sa prise de parole à la fin de ce vaste mouvement de mobilisation ayant réuni des milliers de personnes, le leader du parti politique « Pitit Dessalines » a insisté sur le fait que les banques devraient revoir le taux de change en particulier celui du dollar américain, dans le cas contraire, ils (les protestataires) les forceront à fermer leurs portes. La population a de son côté profité pour lancer des slogans à craindre comme : « n ap boule yo ». Cette parole qui dès lors, a déchaîné la chronique.
En effet, il fallait attendre la matinée du mardi 23 août pour savourer un spectacle nonchalant. Sur les ondes de plusieurs médias et sur les réseaux sociaux, la classe politique et les citoyens dits pacifistes rejetaient l’idée de la mise en feu et s’en prenaient au Sénateur Moïse Jean Charles.
Crédit photo: Cap-Haïtien News
Ce qui a rendu le début de la semaine assez tendu, dans la cité christophienne suite à des mouvements de protestation spontanée à répétition. Les revendications sont les mêmes : l’amélioration de la situation sociopolitique du pays, l’intervention des autorités contre la vente illicite des produits pétroliers, la baisse des prix des produits de première nécessité incluant la question du taux de change…
À noter que la jeune Marcelin Joselita, âgée de 24 ans, a été tuée par balles, le mardi 30 août, au Carrefour de l’Aviation alors qu’elle tentait de rejoindre sa demeure après une journée de travail au Parc industriel de Caracol. Les habitants de la zone indiquent fermement que cet acte est l’œuvre d’un policier connu sous le pseudonyme de « Tatou », faisant partie de l’unité BI-Cap PNH/Nord.
Souffrant de pyrophobie, les banquiers menacent
L’Association Professionnelle des Banques (APB) proteste énergiquement contre les propos d’une violence sans précédent, formulé par un leader politique haïtien, à l’encontre des banques et de leurs collaborateurs lors d’une manifestation politique, au Cap-Haïtien, le 22 août 2022. Proférer ainsi des menaces, haranguer les foules déjà frustrées par la situation difficile que connait le pays, pour les inciter à commettre des actes à caractère criminel est un procédé dangereux et irresponsable qui peut déboucher sur une situation anarchique échappant à tout contrôle, lit-on dans une note publiée ce vendredi 02 septembre par les concernés.
“ Face à un tel déferlement de violence gratuite mais visiblement alimentée, les banques se réservent le droit de poursuivre en justice tous les auteurs intellectuels et matériels d’actes portant atteinte à l’intégrité des vies de leur personnel et à la sécurité de leurs biens. La reconstruction de notre société et la consolidation de notre démocratie ne peuvent se faire dans la violence ou dans la haine. Les élites politiques doivent promouvoir les conditions pour un dialogue inclusif entre les différentes composantes de la Nation; ce, dans un esprit de tolérance. Nous faisons partie d’une communauté de destin commun et c’est à I’aune des changements comportementaux de chacun que pourront se mesurer les progrès qu’effectuera notre Patrie ”, disent les responsables de ladite association.
Une femme de 30 ans a fait la terrible découverte que celui avec qui elle partage sa vie depuis tantôt 6 ans est en fait son frère biologique. Cette jeune femme qui se cache sous le couvert d’anonymat à raconter son histoire sur le forum majoritairement anglophone Reddit, rapporte le site d’informations Metrotime.be.
Étant amoureuse, elle se réserve de dévoiler la fameuse histoire à son compagnon. « Tout a commencé il y a 6 ans, par une rencontre suivie d’un coup de foudre. Notre relation a toujours été et est toujours excellente. On s’est compris très vite. Nous avons rapidement été attirés l’un vers l’autre. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un pour qui je ressentais une attirance et une familiarité aussi immédiates ”, raconte l’amoureuse sur Reddit.
Avant cette grande découverte, le couple se livrait à tout ce que fait un couple traditionnel : ils s’avouaient leurs sentiments, se présentaient leurs amis et leurs familles respectifs, et surtout, ils passaient pas mal de temps à faire l’amour… Sans se douter une seconde du lien qui les unit.
Dans cette aventure, s’introduit un test ADN qui va révéler le secret. Une chose a d’ailleurs particulièrement rapproché le couple dès sa rencontre : le fait qu’ils aient tous deux été adoptés et qu’ils l’aient appris assez tard.
“ Nous l’avons tous les deux appris tardivement et nous avons tous les deux eu la chance de tomber dans de bonnes familles ”, explique-t-elle à propos de leurs parcours personnels particuliers. Deux destinées qui expliquent que le hasard ait pu les faire se rencontrer sans savoir qu’ils étaient « frère et sœur ».
Piquée par sa curiosité, la jeune femme s’est, un jour, amusée à faire un test ADN, de là étant, la découverte désenchantée survient. Son compagnon, avec qui elle avait décidé de ne pas faire d’enfants, n’est autre que son frère biologique. “ J’espère que ce test est un faux. Mais je panique. Pour moi, c’est toujours l’amour de ma vie ”, avoue-t-elle.
Ces genres de drames sont de grands sujets de réflexion, tenant compte des histoires d’une nuit qui deviennent une mode de vie dans les sociétés. Les enfants provenant accidentellement de ces liens non durables auraient à payer le grand et horrible prix.
Un homme a trouvé son arrestation après avoir pointé son arme à feu chargée sur la vice-présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, ce jeudi 1er septembre à Buenos aires, alors qu’elle rentrait chez elle, rapporte AFP.
La scène s’est déroulée dans le quartier de Recoleta à Buenos aires. Dans une courte vidéo tournant en boucle sur les réseaux sociaux, l’ancienne cheffe de l’État, après avoir été au tribunal pour faire face à des accusations de fraude et de corruption, rencontrait les sympathisants venus l’attendre devant son domicile.
Un homme parmi la foule en a profité et a visé avec son arme à feu la tête de l’ancienne cheffe de l’État tirant à bout portant.
Aucun coup de feu n’est parti de l’arme qui était apparemment enrayée. Mme Kirchner a donc pu être sauvée de justesse.
Les agents de l’ordre ont rapidement pu matriser la situation avant de mettre la main au collet du suspect qui a été par la suite conduit dans une voiture de police, escorté de plusieurs policiers.
Vidéo de la tentative d’assassinat contre la vice -présidente Cristina Kirchner, le 1er septembre 2022 à Buenos aires. crédit:images internet
« Maintenant, la situation doit être analysée par nos personnels de la police scientifique pour analyser les empreintes, la capacité et la disposition qu’avait cette personne », a déclaré le ministre de la Sécurité Anibal Fernandez peu après l’arrestation du suspect, selon AFP.
Cet incident a été déploré par l’ensemble de la classe politique d’Argentine. Selon le président argentin Alberto Fernandez, dans un discours prononcé après l’attaque manquée contre la figure de gauche péroniste « l’arme du suspect contenait cinq balles ». Heureusement pour la victime « pour une raison qui n’a pas encore été confirmée techniquement, elle n’a pas fait feu bien qu’ayant été déclenchée ».
Le chef de l’État a profité de l’occasion pour dénoncer et qualifier cet incident « d’une énorme gravité, le plus grave survenu depuis que notre pays a retrouvé la démocratie ».
De son coté, le leader de l’opposition de droite et successeur de Mme Kirchner à la présidence en l’occurrence Maurico Macri a exigé « une clarification immédiate et profonde de la justice et des forces de sécurité », suite à cet incident.
Par ailleurs, l’ex-cheffe de l’État Mme Kirchner risque d’une peine de 12 ans de prison et une inéligibilité à vie pour association illicite et administration frauduleuse aggravées durant ses deux mandats à la tête du pays (2007-2015).
À Port-au-Prince, être atteint d’une balle perdue peut-être considéré comme fait divers. Ici, la vie est banalisée. Comme constat, celui-ci est amer et exaspérant. Entre-temps, « Bal kreve » un nouveau morceau, sous la voix de Nouchine Cherichel, qui traite ce phénomène entrant dans le quotidien haïtien. À travers cette chanson, l’artiste invite, aussi, les Haïtiens.nes à s’aimer mutuellement et à aimer la vie pour ce qu’elle est.
La carrière d’artiste de Nouchine Cherichel est lancée. C’est une nouvelle attraction dans le paysage musical haïtien. Plus d’un parle de cette première chanson dont le titre a été inspiré en plein enregistrement.
« Avec Frantz Roméro Alexis, on travaillait sur l’instrumental de la chanson au studio (…) En chantant la mélodie, le maestro a aimé la barre « son moun bal kreve » et il a choisi « Bal kreve » comme titre de la chanson », explique Nouchine Cherichel lors d’une entrevue avec la salle de rédaction de Passion Info Plus.
En fait, cet opus décrit la réalité chaotique dans laquelle se trouve le pays avec, entre autres, la prolifération des gangs armés et la détérioration du climat sécuritaire du pays qui blessent et tuent.
Selon la chanteuse, on ne se bat plus pour nous-même et par conséquent, nous nous sommes forcés à nous battre contre nous-mêmes. Et malgré tout cela « Nou fèmen bouch nou non kwaze bra n pou sove lavi n pandan lavi ap sove kite n », se plaint Cherichel.
Sur ces entrefaites, l’artiste, à travers Bal kreve invite les Haïtiens à vivre, de préférence, dans un sentiment de vivre ensemble.
« Haïtiens, Haïtiennes, apprenons-nous à nous aimer mutuellement et à aimer la vie pour ce qu’elle est », dit-elle en ajoutant que chaque vie compte et fait souffrir quelque part quand elle n’est plus. « Et si par hasard, la prochaine balle atteignait une vie qui vous est chère ?», se questionne-t-elle.
Cela étant, la chanteuse a aussi des attentes eu égard à sa toute nouvelle chanson postée sur sa chaîne YouTube. À travers « Bal kreve » Nouchine Cherichel veut sensibiliser un maximum de gens sur l’importance de la vie en général et de chaque vie en particulier et que les fauteurs de troubles quant à eux priorisent l’être humain sur les intérêts personnels et qu’à nouveau, il fasse bon de vivre en Haïti, a-t-elle souhaité.
Esprit de patriotisme chez Nouchine Cherichel
Aussi, l’originaire de Jean-Rabel se revendique d’être une citoyenne engagée.« Nouchine est a toujours été une citoyenne engagée. Je m’engage à travers mes atouts dans la lutte pour une Haïti meilleure», déclare l’ancienne étudiante en Sciences de la Communication et des Relations Publiques à l’Université Épiscopale d’Haïti en soulignant qu’artiste, chanteuse, écrivaine et journaliste » sont quelques particularités attribuées à sa personne.
L’ancienne élève du Lycée Louis Joseph janvier est persuadée qu’il fera bon de vivre en Haïti un jour. À preuve, elle refuse de quitter le sol dessalinien.
« Je n’encourage plus ceux qu’ils veulent partir à rester et à se battre ici parce que je reconnais qu’ils peuvent se faire tuer. Mais moi, je ne partirai pas parce qu’en temps et lieu, Haïti connaîtra le meilleur pour une nouvelle gloire », dit-elle.
Nouchine Cherichel, journaliste et présentatrice à la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) croit qu’à travers la musique, elle a aussi sa partition à jouer dans la crise socio-politique et économique dans laquelle est plongé le pays.
Détenu en Israël depuis décembre dernier sans aucune charge et sans aucun procès, Khalil Awawdeh, un Palestinien achève sa grève de la faim entamée il y a 172 jours. Une décision qui lui a permis de trouver, tout de suite, sa libération prévue pour le 2 octobre prochain, a annoncé le journal 20 minutes.
Les raisons de la détention de l’homme âgé de 40 ans n’ont pas été révélées. Par contre, il avait décidé d’entamer une grève de la faim en mars comme signe de protestation lorsque les autorités israéliennes l’ont retenu sans charge.
Après 172 jours, Khalil est devenu rachitique et affaibli. D’après le médecin qui lui avait rendu visite, il pouvait être sauvé s’il recouvrait la liberté dans l’immédiat. « Il pèse environ 36 kg et souffre de douleurs dans tout le corps », a donc déclaré le toubib qui fait partie de l’ONG Physicians for Human Rights Israel.
Selon le club des prisonniers palestiniens, c’est un accord entre Khalil Awawdeh et Israël qui est derrière cette décision, mais cela n’empêche que la nouvelle de libération du détenu soit perçue comme une victoire pour lui et pour le peuple palestinien. D’ailleurs, il a fait l’annonce à travers une vidéo publiée, ce mercredi, depuis son lit d’hôpital.
« La nouvelle de la libération est tombée aujourd’hui, de sorte que je serai libéré le 2 octobre. D’ici là, je resterai à l’hôpital pour récupérer. »A-t-il informé.
À rappeler qu’en janvier dernier, un autre prisonnier palestinien du nom Hicham Abou Hawash avait, aussi, mis fin à 141 jours de grève de la faim pour protester contre sa détention en Israël.
La Coupe du monde de football des amputés se rapproche. En effet, le grand rendez-vous est programmé en Turquie pour la période du 1er au 9 octobre 2022. À la une, une dernière préparation s’impose à la Sélection Nationale et les grenadiers doivent quitter le pays, ce jeudi, en direction des États-Unis.
Ce voyage est organisé en vue de continuer la préparation de l’équipe haïtienne avant de se rendre à Istanbul, informe l’Association Haïtienne de Football des Amputés (AHFA).
La sélection nationale de football amputé se donne comme devoir de représenter le pays avec dignité et fierté. Jusqu’à date, elle détient le statut de la meilleure équipe de la zone Concacaf. « La sélection nationale va quitter le pays dans la matinée du jeudi 1er septembre à 10h pour se rendre aux États-Unis, plus précisément en Floride », annonce l’AHFA sur sa page Facebook, précisant que 5 joueurs dont un gardien vivent actuellement en Floride.
Cette préparation va durer moins de 30 jours, elle débute ce 1er et prendra fin le 26 septembre 2022. Sans trop tarder, la sélection quittera la Floride pour rentrer à Istanbul le 27 septembre, indiquent les responsables.
À mentionner que la Sélection Nationale aura à affronter le Liberia, le pays hôte, à savoir la Turquie, et la France dans le cadre de cette coupe du Monde.
Aprè li te fin fè aksidan nan wikenn lan, Jean Hérard Richard nou plis konnen sou non Mayestwo Richie fè yon videyo pou li remèsye tout moun ki te enkyete pou li yo epi fè yo konnen li anfòm. Yon lòt kote, akoz pèsekisyon gwoup Klass ak fanmiy li ap sibi, li pa ekate posibilite pou kite Mizik ayisyèn nan janvye 2023, si toutfwa anyen pa fèt.
Nan videyo sa ki dire 7 minit ki pibliye sou paj gwoup Klass la, atis ki soti Okap la raple pou piblik la li pa renmen reponn kesyon jis pou evite nan takotak ak moun, tout moun gen opinyon yo. Men daprè sa l di gen moun ki konn ap di bagay sou li paske yo pa konnen, jis paske yo tande l.
“ Mwen pa konn sa m fè lèzòm. Gen yon mouvman egri, gen yon jalouzi ki anraje la ”, se deklarasyon batè a, avan li ajoute “ li fè pati de vi a, men akoz se pèp ayisyen an ki bòs mwen, se yo ki pou pran responsabilite yo ”, se sa Mayestwo a ensiste pou l di, pandan li raple li pa nan zafè pran Avoka ni pote plent pou pèsonn.
Pi lwen, atis 52 lane a kontinye pou l presize li pa voye moun al fè vyolans sou pyès lòt moun. Pandan li rete kwè yo ka aji nan siyen petisyon. “ Yon senp petisyon, kote pou piti 100 mil moun ka siyen l. L ap jwenn atansyon sou Fesbouk, Enstagram…pou fè konnen moun sa yo pa serye, yo pa pwòp (clean), se difamasyon y ap fè. Y ap sal karaktè ak imaj moun paske yo jalou ”, pawòl ansyen chantè e mizisyen gwoup Zenglen an.
Pran mezi kont moun k ap atake l yo se wòl pèp la kote l ap travay pou li, se sa Mayestwo Richie deklare nan videyo sa ki sisite anpil reyaksyon sou rezo yo.
“ Mwen menm, se 2 bagay ki pi fò e ki pi solid nan lavi m. Se Klass avèk lakay mwen. Si yon moun rantre la, ou fè yon trè move wout ”, deklarasyon Jean Herard Richard. “ E si n kite l mache, paske m wè se tandans lan sa (moun ki medyòk, moun k ap joure, k ap fè bagay sa k ap mennen nan moman), konnen plas mw pa la. Lè m di plas mw pa la, m ap pale de Janvye 2023 pou m pa nan milye sa ankò paske si m paka fyè pou m di yon timoun vin la akoz mwen te jwenn yon Tabou, yon Septen…kite fè m vin la, si w renmen sa n ap fè a vini pou ranplase. Si m paka fè sa ak yon timoun ak tout kyetid pandan m konnen se pa nan tou m ap foure l. Mwen pa bezwen ladan l ”, konklizyon konpozitè a.
N ap souliye dènye jou sa yo anpil moun ki rele tèt yo enfliyansè oubyen blogè sou rezo sosyal yo pa sispann akize Mayestwo a kòm kwa jèn chantè Cadelouse ki vin rejwenn gwoup Klass la se ti anmourèz li.
L’homme politique Mikhaïl Gorbatchev est mort, ce mardi, à l’âge de 91 ans en Russie, a indiqué un hôpital cité par les agences de presse russes.
“ Aujourd’hui, dans la soirée (mardi), après une longue maladie grave, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev est décédé ”, a annoncé l’Hôpital clinique centrale (TSKB) dépendant de la présidence russe.
Mikhaïl Gorbatchev
Mikhaïl Gorbatchev a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1990. Décédé, il était le dernier homme à avoir dirigé l’Union soviétique (URSS) entre 1985 et 1991, il instigua dans l’Union soviétique « la perestroïka et la glasnost », deux termes renvoyant respectivement à la libéralisation économique et la libéralisation culturelle de son pays.
Cet homme était le produit pur du système communiste. Simple fils de paysan, il a effectué un parcours classique d’apparatchik pour devenir à 54 ans, le 11 mars 1985, le numéro un de l’empire soviétique qui était empêtré dans une guerre sans fin en Afghanistan.
Sous son mandat, les dérives n’ont pas manqué : l’entrée des chars soviétiques en Lituanie, la répression de manifestants pacifiques en Géorgie, ou la « catastrophe nucléaire de Tchernobyl », en 1986, passée sous silence pendant des jours, contribuant à la contamination de centaines de milliers de personnes.
Suites aux problèmes de toutes sortes, l’URSS disparaît en décembre 1991 lorsque la Russie, le Bélarus et l’Ukraine proclament que l’Union soviétique « n’existe plus ». Et, Mikhaïl Gorbatchev allait démissionner le 25 décembre.
Depuis qu’il avait quitté le pouvoir, Gorbatchev s’était reconverti en héraut de la cause environnementale et avait créé la Fondation Gorbatchev, dédiée aux études socio-économiques. De plus en plus discret, ces dernières années, il n’a même pas pipé mot sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
La Banque de la République d’Haïti (BRH) annonce, via Twitter, avoir injecté, ce mardi 30 août 2022, 3 500 000 dollars américains sur le marché des changes pour les besoins d’importation des compagnies pétrolières.
Cette nouvelle injection, la troisième pour ce mois-ci, fait partie d’une série de mesure entreprise par la banque centrale en vue de contrecarrer la dépréciation de la gourde face à la monnaie verte.
Dans la foulée, jeudi dernier, une deuxième injection de 10 millions de dollars US a été faite sur le marché des changes, encore au profit des compagnies pétrolières.
La toute première injection de l’institution dirigée par Jean Baden Dubois était d’un montant de 8 500 000 dollars américains. Celle-ci était destinée aux entreprises œuvrant dans les secteurs des produits alimentaires, pharmaceutiques, et matériaux de construction.
À souligner que le gouverneur de la banque centrale Jean Baden Dubois avait annoncé, le 22 août dernier, une série de mesures dans l’objectif de contrôler le dérèglement des devises étrangères sur le marché local, en prenant l’initiative d’injecter 100 à 150 millions de dollars américains avant la fin de l’exercice fiscal en octobre prochain.
Déjà 13 500 000 dollars américains pour le compte des importateurs de produits pétroliers alors que le carburant se fait rare dans les stations à essence depuis des mois. Le gallon se vend jusqu’à 1 500 gourdes dans le marché clandestin.
L’organisation « Enpak » dit apprendre avec stupéfaction la nouvelle de la mort tragique d’Émile Gédéon alias Boyer, le 26 août dernier lors de l’incendie du bibliothèque Gédéon au Cap Haïtien. Elle accuse l’Etat dans la disparition de Boyer, et demande aux autorités de garantir le respect des droits et la protection de la vie des personnes souffrant avec des handicaps psychosocials.
Dans une note publiée ce lundi 29 août 2022, l’organisation des droits humains, « Enpak » condamne la disparition d’Émile Gédéon. Ce dernier a été brûlé vif lors de l’incendie survenu à la bibliothèque Gédéon alors qu’il se trouvait dans la librairie le soir du sinistre. La famille de la victime, en raison du handicap mental de ce dernier, avait pris l’habitude de l’ enfermer dans la librairie afin de l’ empêcher de circuler à travers les rues selon l’organisation.
Enpak condamne avec la plus grande rigueur la disparition tragique d’Émile Gédéon et responsabilise les autorités au plus haut niveau de l’Etat qui dit-il, est incapable d’assurer le respect des droits et la protection des personnes ayant des déficits psychosociaux. L’inaction et le mépris des autorités selon Enpak rendent les personnes handicapées plus vulnérables dans une société où ces personnes sont marginalisées.
« Malgré les engagements pris par l’Etat haïtien, les personnes ayant un handicap psychosocial sont souvent mises en isolement et enchaînées contre leur volonté dans leur domicile ou dans des institutions insalubres et surpeuplées, en raison de la stigmatisation et du manque de services de santé mentale. » Ont déclaré les responsables de l’organisation.
Enpak se dit consterné par la maltraitance et l’exclusion sociale dont sont souvent victimes les personnes souffrant des handicaps psychosociales en dépit des lois. L’ organisation dit réaffirmer son engagement via son projet Yon Kominote Pou Nou Tout à lutter contre la ségrégation et l’isolement dont sont souvent victimes les personnes handicapées, tout en prônant une société sur le même pied d’égalité.
En se référant à l’article 19 de la CDPH qui stipule que « Toutes les personnes handicapées ont le droit de vivre dans la société avec la même liberté de choix que les autres personnes », l’organisation exige à ce que les autorités fassent respecter la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, adoptée en 2006 et ratifiée par Haïti en 2009.
Le pays du continent asiatique est en proie à divers problèmes. L’eau emporte tout sur son passage, des bâtiments, des routes, des ponts… En conséquence, des milliers de personnes sont mortes et des millions d’autres sont sinistrées. La ministre du Changement climatique pakistanaise dit faire face à une « catastrophe d’une rare ampleur ».
Les pluies dévastatrices de la mousson, débutée en juin, ont déjà fait plus de 1 000 victimes et près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagés, selon le gouvernement, rapporte TF1 Info. Samedi, des milliers de personnes vivant à proximité de cours d’eau, dans le nord du pays, ont d’ailleurs reçu l’ordre d’évacuer leurs habitations.
Selon l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), depuis le début de la mousson, les inondations ont ravagé plus de 80 000 hectares de culture, détruit 3 100 kilomètres de routes et emporté 149 ponts. À Sukkur, à plus de 1000 kilomètres, au sud de Swat, les terres agricoles irriguées par l’Indus étaient sous l’eau et des dizaines de milliers de personnes ont trouvé refuge sur des routes surélevées et des autoroutes.
Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été touchées par les inondations, révèlent les ONG locales. Des villages sont engloutis. Le débit de pluie est évalué à plus de 600.000 m³ par seconde.
Ce bilan des dégâts reste provisoire puisque la fin de l’épisode n’est pas encore prévue, l’état d’urgence a été déclaré, vendredi, au Pakistan et les autorités ont appelé à une aide internationale. Pour le moment, le Canada et la France ont offert leur soutien.
À souligner que le Pakistan est un pays très vulnérable au dérèglement climatique. Il figure en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l’ONG Germanwatch.
Les noms de 26 prêtres ayant fait l’objet d’une enquête pour des accusations liées à l’agression sexuelle sur des mineurs en Colombie ont été publiés, samedi 27 août, par l’archidiocèse de la ville de Medellin, sur demande de la justice, rapporte le Parisien.
Cette publication dans laquelle sont figurés les noms des prêtres condamnés au parquet entre 1995 et 2019 a été possible après l’acceptation du procès à la demande du journaliste Juan Pablo Barrientos.
Ceci est une victoire pour ce travailleur de la presse, qui a publié son premier livre “Dejad que los niños vengan a me” “Laissez venir à moi les petits enfants” dont le contenu est une enquête menée sur des agressions sexuelles bien que l’église ait essayé vainement d’empêcher la publication de ce livre.
“La plupart de ces prêtres qui ont violé des enfants ont été suspendus pendant une courte période puis ont repris leurs fonctions”, a-t-il commenté dans une vidéo diffusée samedi.
Par contre, l’Église catholique en Colombie voit différemment les choses. Dans une vidéo publiée sur le compte de Twitter de l’archidiocèse, le Mgr Tobon dénonce « une campagne de dénigrement agressive contre l’Église » de la part de M. Barrientos tout en assurant que l’Église veut “faire preuve de transparence et montrer qu’il n’y a pas d’intention de se cacher.”
Bien que le journaliste ait publié une deuxième enquête, “Este es el cordero de Dios” (“C’est l’Agneau de Dieu.”) en 2021 qui dénonce le scandale d’un réseau pédophile impliquant 38 prêtres dans le diocèse de Villavicencio, à 120 kilomètres au sud-est de Bogotá, alors que seulement six (6) ont purgé leurs peines de prison.
Dezyèm vil peyi a, Okap, fete 15 Dawout sa 352èm anivèsè l. Yon selebrasyon ki te fè pale de li sitou ak eslogan « Okap pa Ayiti » san nou pa bliye gwo « dîner en Blanc » ki te òganize. Aprè bal tanbou lou. Jodi dimanch 29 Dawout la, Meri Okap anonse sèvis vwari li kanpe paske pa gen gaz.
Anpil sitwayen sitou entènot yo te leve vwa yo pou mande wè pwoblèm Peyi a avan tout efori. Ta sanble yo te gen rezon lè n konsidere kominike sa Lameri Okap mete deyò. “ Administrasyon Minisipal Okap la ap prezante ekskiz li bay tout popilasyon an. E lap fè yo konnen sèvis vwari Meri an ak jesyon dechè pa ka kontinye travay akòz rezèv gaz yo te genyen an fini ”, yon pati nan nòt sila.
E fas ak gwo pwoblèm gaz ki genyen nan peyi e sitou nan komin lan konpayi pou ranmase fatra Meri an konn travay ak li an pa ka bay sèvis, presizyon responsab minisipalite yo ajoute.
Administrasyon kominal la kontinye kominike li a pou mande Leta Santral ak tout antrepriz ki nan domèn vann gaz pou fè dilijans pou ede Meri an ak tout lòt enstitisyon kap jere ijans nan komin lan jwenn gaz pou yo ka fonksyone.
“ Pandan n ap espere Leta Santral ap fè tout sal konnen pou jwenn yon solisyon ak pwoblèm gaz sa a, administrasyon an konte sou sipò ak konpreyansyon tout moun kap viv nan komin lan ”, se konsa kominike sila ki jwenn siyati « 𝐁𝐢𝐰𝐨 𝐊𝐨𝐦𝐢𝐧𝐢𝐤𝐚𝐬𝐲𝐨𝐧 𝐌𝐞𝐫𝐢 𝐎𝐤𝐚𝐩 » fini.
La nouvelle était tombée au bon petit matin et poignardait le cœur de plus d’un. Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Monferrier Dorval, a été assassiné tard dans la soirée du vendredi 28 août 2020, devant sa demeure, à Pèlerin 5, commune de Pétion-ville. Pays sans pitié, il faudrait du temps à Haïti pour retrouver un intellectuel de cette tranche.
Cette nuit maudite, son pays l’a tout bonnement sacrifié alors qu’il tentait de rentrer chez lui après une longue journée partagée entre son cabinet d’avocats, le barreau de Port-au-Prince et la Faculté de droit et des sciences économiques.
Au matin de son exécution, le natif de Grande-Saline, commune du département de l’Artibonite, avait accordé une entrevue à la radio Magik 9 autour de la Constitution.
“ Me Dorval n’est pas au service de lui-même. Je ne m’appartiens plus, j’appartiens au pays. Je fais le sacrifice de ma vie pour servir le pays. J’aime ce pays. Nous avons une grande histoire ”, les dernières déclarations publiques du professeur de droit constitutionnel qui resteront à jamais graver dans la mémoire de ceux qui l’adulaient.
L’échec est à constater. Haïti a choisi de mettre de côté l’intellectualisme en ôtant la vie du bâtonnier, une grande première dans l’histoire du barreau de Port-au-Prince, qui remonte à 1859.
Né à Grande-Saline, commune du département de l’Artibonite, le 10 juin 1956, Monferrier Dorval a fait ses études primaires dans sa ville natale avant de se rendre dans la capitale une fois son certificat de fin d’études primaires (6AF) obtenu. Ses études secondaires ont été achevées au lycée Alexandre Pétion.
Après ses études classiques, il a gagné sa place dans la troisième promotion de la Faculté des sciences humaines (FASCH). Monferrier Dorval commença sa carrière professionnelle en tant que travailleur social au centre d’accueil Duval-Duvalier. C’est en 1981, le fortifiant a par la suite décidé d’intégrer la Faculté de droit et des sciences juridiques de l’Université d’État d’Haïti.
Toujours au top, il a été lauréat d’un concours organisé par l’ambassade de France, de là étant, il a obtenu l’une des deux bourses d’études de master disponibles dans le cadre d’un accord entre la FDSE et l’université d’Aix-Marseille.
Soutenant ses deux mémoires de licence à la Faculté de droit et des sciences économiques et la Faculté des sciences humaines, les 26 et 30 septembre 1985, respectivement, il part étudier en France, à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille.
Bâtonnier Monferrier Dorval
L’un des plus grands rêves de Monferrier Dorval était de devenir « docteur en droit ». À bon travailleur reviennent les grandes récompenses, le 08 juillet 1992, il a soutenu sa thèse doctorale portant sur l’administration publique haïtienne. Sa patrie a eu droit à son retour en 1993. Sans trop tarder, dès novembre de la même année, il a commencé à enseigner le droit constitutionnel et le droit administratif à l’Université Quisqueya.
Les étudiants de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’UEH, son alma mater, ont commencé de jouir de son savoir dès le 22 janvier 1994, date à laquelle il intègre le corps professoral. Le docteur en droit dispensait aussi ses cours à l’École nationale d’administration financière (ENAF).
Il faut souligner que son père, André Pierre Dorval, un normalien, avait de son vivant enseigné à l’École nationale de Grande-Saline, avant d’être directeur d’école. Sa mère qui est une Élie duboisienne, a elle aussi dispensé le pain de l’instruction à Limbé.
En dépit de son parcours dans le secteur judiciaire surtout avec ses grandes sorties sur les sujets liés à la constitution, l’enquête sur son assassinat, deux ans après, n’accouche rien. Qui pis est, aucun magistrat instructeur n’a été désigné pour instruire le dossier. Monferrier Dorval est humilié même après sa mort, la justice est incapable de faire la lumière sur son crime odieux et la société ne fait que suivre.
Robert Lewandowski, nouvelle recrue du Barça cet été, assure déjà le spectacle au Camp Nou. Le polonais, auteur d’un doublé, a permis aux Blauragranas de pulvériser à domicile le Real Valladolid sur le score de 4-0 lors de la 3e journée de la Liga.
Un Barça dominant avec un récital offensif et collectif humilie son adversaire, à savoir le Real Valladolid au Camp Nou, et ce, sur le score de 4 buts à 0 grâce à un doublé de Robert Lewandowski, un but de Pedri et un de Sergi Roberto.
Le Club Catalan signe une deuxième victoire en trois matchs. Et à la barquette, ce soir, il y a encore l’ancien attaquant du Bayern Munich, Robert Lewandowski. Fraîchement débarqué, le polonais fait déjà le « show » en inscrivant deux buts face au Real Valladolid. Et pour l’heure, Lewandowski, ce sont déjà deux doublés en trois matchs dans le championnat espagnol.
Ce match contre le Real Valladolid, c’était l’occasion de voir sous le maillot du club Catalan l’ancien défenseur du FC Séville, Jules Koundé. En effet, le français a disputé, après deux journées, son premier match avec le Barça. « Je suis venu au Barça pour gagner des titres et continuer à progresser », déclare celui qui a effectué un sauvetage sur sa ligne à la 69e minute durant la rencontre, à savoir Jules Koundé, lors d’une conférence de presse d’après-match.
Fixée préalablement pour le 5 septembre 2022, la rentrée des classes pour l’année académique 2022-2023, est reportée au lundi 3 octobre prochain.C’est ce qu’a indiqué, ce vendredi soir, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP).
Pris, suite aux décisions adoptées en Conseil de Gouvernement ce vendredi 26 août 2022, selon un communiqué publié sur la page Facebook du MENFP, ce report est une vraie bouffée d’air pour plus d’un.
Le nouveau calendrier d’après le MENFP, sera publié, sous peu, avec les nouvelles dates clés à retenir pour la nouvelle année académique 2022–2023. Par ailleurs, ledit Ministère en profite pour rassurer les enseignants, les parents et les directeurs d’écoles que le nombre de jours de classe réglementaires seront respectés.
Le report de la rentrée des classes a été exigé par plus d’un, à cause entre autres,de la situation de misère, d’insécurité et de la cherté de la vie dans laquelle s’enlise la population haïtienne aujourd’hui.
Un cas unique a été signalé par les scientifiques italiens. Il s’agit d’un homme infecté simultanément par trois virus : le Covid-19, le VIH et la variole du singe, selon la revue spécialisée « Journal Of Infection » qui a publié l’information, le 19 août dernier, qui a été reprise par plusieurs journaux dont Le Parisien.
Avant cette découverte, l’originaire Italien de 36 ans infecté par le virus monkeypox, le SARS-CoV-2 et le VIH simultanément, avait mené à bien un séjour en Espagne qui a duré 4 jours. Une importante fièvre, de maux de tête et de gorge ont déclenchés chez lui neuf jours plus tard, ceux qui l’ont conduit à l’hôpital.
Le résultat d’un premier test a révélé l’infection au COVID-19 et de son variant Omicron BA. 5.1. Et, après quelques jours, de nouveaux symptômes lui ont obligé à se rendre aux urgences. En effet, il a effectué un second test dévoilant la présence du virus de la variole du singe puis le VIH du SIDA dans son organisme.
Suite à ladite découverte assez catastrophique, les scientifiques ont fait comprendre que « les cliniciens doivent être conscients de la possibilité d’une co-infection par le SARS-CoV-2 et le virus de la variole du singe, en particulier chez les sujets ayant récemment voyagé dans des zones d’épidémie de variole du singe ». Étant donné que la moitié des symptômes sont déjà disparus, le pauvre homme est rentré chez lui, mais se trouve en mode confinement.
À noter que la variole du singe gagne du terrain dans le monde. Ce qui commence à faire peur. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans un dernier rapport épidémiologique publié hier jeudi, consulté par Reuters, relayé par Ouest-France, plus de 41 000 cas de variole du singe et 12 décès des suites de cette maladie ont été recensés dans 96 pays, la majorité aux États-Unis.
Selon l’ONU, nous serons 8 milliards d’êtres humains sur Terre dès le 15 novembre prochain. Une tendance à la hausse qui devrait se poursuivre pour que d’ici 2100, la population mondiale atteigne 10,4 milliards d’individus. Toutefois, une étude part à l’encontre de ladite tendance.
Selon une étude menée par James Pomeroy, économiste de HSBC, et rapportée par Les Échos, la population mondiale ne sera pas 10 milliards d’ici la fin du siècle, mais au contraire 4 milliards. Selon l’économiste, cela sera dû à une baisse de la natalité et une mortalité en hausse en raison du vieillissement de la population.
“ La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement ”, indique-t-il dans son étude.
L’ONU partage le constat que la population mondiale atteindra un pic avant de commencer à décroître. Toutefois, selon James Pomeroy, ce dernier sera atteint seulement dans quelques années, soit en 2043. À partir de cette date, le nombre d’êtres humains sur Terre diminuera.
Cela s’explique d’abord par la chute du taux de fécondité. Selon l’ONU, en 2021, il était de 2,3 enfants par femme, contre 5 en 1950, et sera de 2,1 en 2050. De son côté, l’économiste de HSBC pense que ce déclin sera même plus important, notamment avec la meilleure intégration des femmes sur « le marché du travail, la hausse de l’immobilier ou le meilleur accès aux soins et aux pratiques contraceptives ».
“ Il existe néanmoins des disparités entre les pays puisque certains continueront de connaître une hausse de leur population. À l’inverse, « à Hong Kong, à Singapour, en Corée du Sud et à Taïwan, l’actuel taux de fécondité permet de prédire une division par deux de leur population d’ici à la fin du siècle. La Chine n’est pas loin de les rejoindre, et l’Europe, au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ”, entend ladite étude.
Par ailleurs, l’étude a touché la tendance qui a trait à une population mondiale vieillissante qui entraîne également à penser que le taux de mortalité va fortement augmenter. Selon cette recherche, les courbes de la natalité et celle de la mortalité pourraient se croiser entre les années 2080 et 2090, expliquant cette baisse drastique de la population mondiale.
Et, si certains gouvernements ont mis en place des politiques visant à relever le taux de natalité, James Pomeroy estime qu’elles sont « inefficaces ». En revanche, sa prédiction d’une division par moitié de la population mondiale constitue, selon lui, un espoir face au « dérèglement climatique ».
Le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des Champions s’est déroulé ce jeudi 25 août 2022, à Istanbul. Si certains grands clubs européens ont eu un bon tirage, ce n’est pas le cas pour Lewandowski et ses coéquipiers qui auront à affronter le Bayern Munich, l’Inter Milan et le Viktoria Plzen dans le groupe C.
Du lourd pour le Barça de Xavi. Le club Catalan se retrouve dans le groupe C de la phase de poules de la Ligue des Champions. Barcelone aura à affronter le Bayern Munich, l’ancien club de Lewandowski, l’Inter Milan de Romelu Lukaku et le Viktoria Plzen considéré en tant que petit poucet.
Présentation de quelques groupes
Le club de Frandzy Pierrot, Maccabi Haïfa quant à lui, va se mesurer avec le PSG de Lionel Messi et ses coéquipiers, la Juventus et le Benfica dans le groupe H.
Le Real Madrid, quant à lui, est dans le groupe F avec Leipzig, Shakhtar, Celtic. Dans le groupe A, on retrouve l’Ajax, Liverpool, Napoli et Rangers.
Le terroir faisant face à tous les problèmes ne cesse, en dépit de tout, d’épater le monde. Une nouvelle étude du site money.co.uk qui vise à classer les 50 plus beaux pays du monde en analysant la quantité de merveilles naturelles dans chaque endroit, des récifs coralliens et des forêts tropicales humides aux volcans, glaciers et plus encore a classé Haïti parmi l’un des 50 plus beaux pays sur la planète.
Le site « money.co.uk » a lancé depuis février 2022 ladite étude. Haïti, pays de la Caraïbe, occupe la 48ème place dans ce classement mondial alors que la terre voisine est classée à la 45ème. Et, les États-Unis ne font même pas partie de la liste des 10.
La fameuse liste des 50 Plus Beaux Pays Du Monde est répartie de telle:
1- Indonésie 2- Nouvelle-Zélande 3- Colombie 4- Tanzanie 5- Mexique 6- Kenya 7- Inde 8- France 9- Papouasie Nouvelle Guinée 10- Comores 11- Équateur 12- États-Unis 13- Vanuatu 14- Japon 15- îles Salomon 16- Italie 17- Philippines 18- Pérou 19- Australie 20- Costa Rica 21- Norvège 22- Argentine 23- Grenade 24- Malaisie 25- Tonga 26- L’Iran 27- Saint-Vincent-et-les Grenadines 28- Saint-Kitts-et-Nevis 29- Chili 30- Chine 31- Samoa 32- Bolivie 33- Nicaragua 34- Érythrée 35- Jamaïque 36- Cap-Vert 37- Grèce 38- Thaïlande 39- Venezuela 40- Le Salvador 41- Birmanie 42- Ouganda 43- Islande 44- Russie 45- République Dominicaine 46- Suisse 47- Îles Mariannes du Nord 48- Haïti 49- Panama 50- Suède
“ Bien que la beauté soit finalement subjective, il est clair que ces pays ont beaucoup à offrir aux visiteurs, que vous préfériez vous aventurer dans les montagnes ou vous détendre sur la côte ”, déclare Sal Haqqi, rédacteur en chef des finances personnelles chez money.co.uk., relayé par Forbes.
L’agence de presse en ligne, Enfo7, souffle une première bougie dans le paysage médiatique haïtien, ce mardi 23 août 2022. Ayant comme fondateur le journaliste Bidler Nelson, Enfo7 est une agence d’information fondée en Haïti pour un accès facile aux informations vérifiées, fiables et crédibles.
Fondé le 23 août 2021, Enfo7 s’adonne à traiter différents types de sujets. Lors d’une interview accordée à la salle de rédaction de Passion Info Plus, Bidler Nelson déclare que depuis la conception du média » l’intérêt s’est toujours manifesté sur les analyses et les reportages s’articulant autour des sujets insolites, de société, d’éducation et d’autres scènes du quotidien haïtien.
S’intéressant à tout ce qui est production multimédia, Bidler Nelson évoque la particularité de Enfo7. « Nous continuerons à faire du journalisme d’actualité tout en nous focalisant sur des sujets clés comme environnement, culture, civisme et droits humains », dit-il en soulignant que le choix d’information de Enfo7 consiste tout simplement à se démarquer de l’actualité politique et autres sujets assurant déjà leurs places dans les autres médias.
La ligne éditoriale d’Enfo7 ne s’intéresse pas au journalisme sensationnel, a précisé M. Nelson. « Nous poursuivrons notre mission, à savoir celle de produire et de réaliser des reportages qui parlent aux lecteurs dans un langage d’altérité et populaire », a-t-il renforcé .
Pour l’heure, l’équipe compte sept (7) personnes : cinq (5) rédacteurs, un(1) graphiste et un responsable de relations publiques. Et « Pour cette première année de notre anniversaire de naissance, on compte augmenter notre capacité de production en proposant beaucoup plus de contenus même sur des sujets sensibles”, a confié Bidler Nelson qui souhaite, par ailleurs, produire beaucoup plus en créole.
On est à quelques mois de la Coupe du Monde Qatar 2022. Maintenant, c’est l’heure des derniers préparatifs de cette grande compétition. En effet, Dodley Vincent, le journaliste sportif haïtien, est retenu par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) pour travailler comme opérateur média bénévole durant ledit mondial.
Originaire de Port-au-Prince, Dodley Vincent, éditeur en chef adjoint à l’agence d’information Footkole, sera au Qatar pour couvrir la Coupe du Monde 2022 en tant qu’opérateur volontaire. Une nouvelle tout à fait réjouissante pour le pays.
Lors d’une interview accordée à la rédaction de Passion Info Plus, Dodley Vincent se dit heureux d’être le premier journaliste haïtien ayant été sélectionné par la FIFA pour participer à un tel événement.
« Je suis heureux d’avoir la chance d’être le premier journaliste qui aura à travailler dans la section opérateur média comme bénévole dans une Coupe du Monde », déclare-t-il en soulignant que le fait d’être retenu par la FIFA est significatif à ses yeux.
Le travailleur de la presse sera affecté au « Éducation City Stadium » dans la ville d’Alrayyan où huit rencontres vont se dérouler durant la Coupe du Monde, dit-il. « Je commence à travailler 17 novembre pour finir 9 décembre. C’est moi qui vais prendre en charge les coûts du billet d’avion pour me rendre au Qatar », où il va passer, précise-t-il, 22 jours.
Né en 1987, Dodley Vincent, journaliste, photographe et professeur, a fait ses études primaires à Notre Dame de l’Assomption et ses études secondaires au collège Juvénat Sacré Cœur et à l’Institution Mixte Frères Mathelier. Il est responsable des réseaux sociaux de l’Association Sportive de Truitier (AST), une école de football à Carrefour.
Le flux de réactions s’intensifie après l’attaque armée samedi matin à Croix-des-Bouquets, zone Cité Doudoune, mettant fin à la vie d’une mère et ses deux filles ainsi que 2 autres personnes qui les accompagnaient. À la une, le journaliste présentateur à la RTVC, Georges Allen, exprime son amertume et lance un appel de révolte à la jeunesse du pays.
Dans sa réaction de ce dimanche, le professionnel affirme qu’il a appris la nouvelle avec un double sentiment. Celui d’une profonde tristesse et celui de l’impuissance. Impuissance en ce sens qu’il fallait être en mesure de donner une réponse arrogante, forte à cet acte insolent, lâche, déshumanisant et ignominieux. “ Et, ma tristesse est d’autant plus profonde que le mari de la dame et père des deux jeunes femmes a été mon professeur d’Histoire ”, a confié le journaliste.
Révolté, Georges Allen laisse son dévolu sur les jeunes du pays qui fêtaient, en dépit de tout, la journée internationale de la jeunesse la semaine dernière. À ce fait, l’homme qui est également juriste de formation pense qu’un tel acte devrait révolter les jeunes.
“ On ne peut que se demander : où sont ces associations de jeunes toujours prêtes à célébrer la journée mondiale ou internationale de la Jeunesse? Où sont ces jeunes qui, le 12 août dernier, m’appelaient, me serinaient à l’oreille qu’il faut que j’intervienne à l’occasion pour rappeler aux jeunes leur mission, bla-bla-bla… Donc, le comportement passif, léthargique de la jeunesse qui ne se réveille que par occasion et pour des petites causes est déplorable et je le déplore ”, s’en plaint-il.
Voulant s’exprimer sur le comportement nonchalant de la jeunesse du pays face aux différents problèmes, le présentateur du journal 19-20 de la Radio Télévision Caraïbes a déclaré : “ les jeunes doivent participer à tous les niveaux à la Construction du pays, participer au combat pour l’application de la Loi, pour le respect des Droits. Les jeunes viennent de perdre deux des leurs (les sœurs Desanclos), avant elles, ils en avaient perdu d’autres qui eux aussi incarnaient l’espoir de par leur formation universitaire… Qu’attendent les jeunes pour participer dans la lutte pour une autre Ayiti ? Le crime sans nom du samedi 20 août suffit pour porter les jeunes à dire NON. Un NON catégorique et absolu ! C’est une erreur capitale de croire que le soulèvement ne peut apporter le changement. Les soulèvements que le pays a connus par le passé n’ont pas donné de grands résultats parce qu’ils avaient été engagés et effectués pour des politiciens qui avaient leur agenda personnel. Aujourd’hui, les jeunes doivent faire la Révolution pour le pays et pour eux-mêmes. Lecteur de Marx que je suis, sans être Marxiste, je crois comme lui que la Révolution est la condition de l’émancipation des peuples ”.
Selon lui, le SOULÈVEMENT reste le seul remède à tous les problèmes tout en rappelant qu’en mai 1968, les jeunes Français l’avaient fait. Dans les années 1960, les jeunes Américains l’avaient fait.
Depuis longtemps, le Cupidon ne cesse d’inciter les gens à faire le grand saut, certains arrivent même à dire qu’une personne en état de célibat s’approche plus d’un animal à quatre pattes. À tout, qui hésite de se plonger, l’artiste Stan a en effet livré un EP pour leur donner l’impression sur quoi faire, surtout après avoir été divisé en petits morceaux.
Le chanteur Stanley Dronette, connu sous le pseudonyme Stan, est l’homme du moment faisant penser monsieur tout le monde à l’amour. « Black and White » est le nom de l’EP du natif de Delmas composé de 7 morceaux dont le titre « M Pare » est le plus apprécié.
Contrairement à l’euphorie du public, le projet « Black and White » proposé par le producteur Philippe raconte une longue histoire qui débute depuis sur le morceau baptisé « Yèswa » en feat avec D-fi, le responsable du Label Evazyon Mizik caché derrière ce chef-d’œuvre.
« Yèswa », Stan joint à D-fi pour parler au lendemain de ce qui s’est passé dans la soirée. En effet, ces deux cerveaux s’expriment sur leurs blessures survenues hier soir…précisant que ça arrive également aux thugs (tòg) de briser. Comme retombées, il leur reste seulement quelques souvenirs et des rimes pour charpenter un poème. Stan n’a pas ménagé ses mots pour dire « Yèswa te gen pasyon men maten an gen degou. Menm souri ou tounen pwazon. Ou tounen pi move souvni ou te pi bèl istwa m » et D-fi ajoute « Yèswa ou te yon zanj, maten an ou se yon demon mw pa rekonèt. Yon nuit sifi pou m remete an kesyon tout sa m te pwomèt »
Après tout ce qui a pu se produire, l’histoire continue avec le titre « Pa di m sorry ». Là, l’artiste qui œuvre depuis ses 6 ans fait affirmer son refus catégorique d’avoir une conversation avec cette personne qui l’a brisé. Le pardon ne guérit pas les cicatrices, c’est pour cela Stan exhorte elle à garder son « sorry » et lui faire savoir qu’elle n’a même pas sa place dans son rêve.
Et, il y a ce tube titré « Zonbi » où l’homme qui fait ses expériences en studio depuis ses 14 ans confie à propos de son blocage. La douleur laissée par son ex bloque le passage pour le « next » bien qu’il exprime son charme pour le sexe. « Zonbi » est l’un des morceaux le plus particulier de cet EP (Extended Play).
En dépit de tout, Stan trouve la force pour chanter « M pare ». L’artiste qui lance sa carrière depuis 2018 précise que le temps est passé et les cœurs brisés se voient réparer. « M pare » est le tube le plus populaire sur ce projet. Une chose à retenir, Stan se dit prêt suite à de multiples secousses amoureuses. L’amour lui tente, mais va-t-il s’aventurer ?
Déjà, l’artiste voit le sourire de la nouvelle élue. En effet, il chante le classique intitulé « Epi w souri » en feat avec Boby Last One où il fait l’éloge de la personne qui éclaire son côté nocturne. La venue de cette conquête pousse Stan à rêver sans sommeil tout en se trouvant en paix. Le tube « Epi w souri » est le préféré de l’artiste puisqu’il reflète sa vie en ce moment, à en croire ses propos.
Ensuite, Stan s’allie à la jeune chanteuse Joanna Joseph dit Jo-J pour apporter le morceau baptisé « Dènye lanmou m ». Sans hésitation, l’artiste nous dit qu’il revient à l’amour de guérir encore l’amour pour cela qu’il veut de la nouvelle conquête comme sa dernière. Plus d’autres, après tant de péripéties, Stan trouve enfin son trésor.
Brisé, rétabli et prêt à s’engager à nouveau, le chanteur Stan nous offre en dernier lieu le tube « M pwomèt ou ». Cette toute dernière femme est bénie puisque l’artiste est prêt à lui aimer pour la vie, et même à lever sa voile.
Si ce projet est un exploit, ce n’est pas au hasard. Stan est en vrai une personne brisée et qui croit malgré tout en l’amour, nous a-t-il confié. Pour cela, la tâche n’a pas été difficile pour lui d’arriver à dégager ses émotions et ses sentiments sur l’EP.
Faisant tout sans sponsor, il n’a pas de nouveaux projets pour l’instant que ceux de faire la promotion de « Black and White » ainsi que des performances sur scène, chose très attendue par les grands attachés de l’amour.
Le pays s’est réveillé avec les images de cette nouvelle attaque armée dans la commune de Croix-des-Bouquêts causant la mort de plusieurs personnes. Selon les informations recueillies par nos reporters, un véhicule avec à bord 5 personnes dont une mère et ses deux filles a été la cible des hommes armés régnant en maître et seigneur dans la commune.
Encore un autre crime crapuleux sous les yeux de tout le monde. Madame Josette Fils et ses filles répondant aux noms de Sandy Desanclos et Saradji Desanclos ainsi que 2 autres personnes qui les accompagnaient ont été tuées puis brûlées par les malfrats. Selon un membre de cette famille dévastée, cet incident a eu lieu vers 6 heures du matin tout près de la zone dénommée Cité Doudoune alors que les victimes habitant au niveau de Santo 22 venaient de quitter leur maison pour se rendre à un rendez-vous.
Deux (2) parmi les victimes (mère et fille) dont un membre d’accueil sont des servantes de l’église Roc Solide de Tabarre 27 dirigée par le pasteur Gérard Forges. À mentionner que cette famille grandement touchée, est celle d’un avocat nommé Simson Desanclos.
Dans un communiqué anglicane, ce vendredi 19 août, le Comité Permanent de l’Église Épiscopale d’Haïti, informe le clergé et le peuple que le prête Frantz Cole, arrêté dans le cadre du dossier de trafic illégal d’armes et de munitions sous le nom de ladite église, n’aura pas son soutien.
Le Comité permanent précise, le mardi 16 août 2022 dans le cadre des invitations de la DCPJ, qu’il a déchargé le révérend Père Frantz Cole de ses responsabilités comme secrétaire exécutif diocésain et prêtre en charge de la Paroisse Notre Dame de ‘I’Annonciation à Bolosse dans le but de le mettre à la disposition de la DCPJ comme demandé pour faire avancer l’enquête y relative.
Appris mercredi par voie de presse que suite à son audition le père Frantz Cole a été retenu par la DCPJ, le Comité dit que la position de l’Église sur cette question est une question de principe.
En effet, l’avocat de l’Église Épiscopale d’Haïti ( personne morale ) n’assurera la défense d’aucune personne physique, quelle qu’elle soit, poursuivie à tort ou à raison, dans le cadre de cette affaire.
“ L’Église formule le vœu que les droits du Père Frantz Cole garantis par la constitution de la République d’Haïti,Ies conventions internationales ratifiées par Haïti et les lois haïtiennes seront respectées. L’Église Épiscopale d’Haïti n’est impliquée dans aucun trafic illégal d’armes à feu ou de munitions ni aucun trafic de franchise”, lit-on dans ledit communiqué.
À mentionner que l’Église Épiscopale d’Haïti, ayant pour avocat Me Samuel Madistin, avait dévoilé ses intentions à se porter partie civile dans le cadre de cette affaire. Mardi, Ie président du Comité Permanent, le Révérend Père Jean Madoché VIL, a répondu à une invitation du Bureau des Affaires Économiques et Financières (BAFE) de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Soixante-huit étudiants en Génie Civil et les Science Administratives de l’université Ruben Leconte ont reçu leur parchemin, ce dimanche 14 août 2022 à l’hôtel Mariott, en présence des parents, amis et conviés parmi lesquels des dignitaires.
Dans une cordiale ambiance, les proches des récipiendaires et les conviés et plusieurs cadres de la société se sont empressés pour venir contempler la cérémonie de collation de diplômes de l’université Ruben Leconte. Vêtue de la toge bleue et foulard blanc, la promotion Synergie de l’université Ruben Leconte, a pénétré l’assemblée sous les pas d’une merveilleuse sonorisation.
Le nom du Seigneur une fois invoqué, fait place à la Dessalinienne qui a succédé les propos de bienfaisance de la jeune étudiante Moïse Bettiana. Quelques minutes, plus tard, le saxophoniste El Saxo à travers un beau morceau a charmé le public. L’assistant effervescent lui a rendu, une pluie d’acclamations. Peu de temps après, le parrain de la promotion Me Adonis Pascal a été invité à gravir l’estrade. Après avoir félicité ses filleules à travers son discours de satisfecit, des promesses d’encouragement sur la route du travail ont été faites aux étudiants.
Tout de suite après, le groupe Dance Cord a livré une méga prestation qui a été accueillie chaleureusement par le public. Le groupe Slam Polyvalent reste optimiste quant au renouvellement d’Haïti. À travers un magnifique texte, les trois jeunes garçons redonnent l’espoir au peuple haïtien souffrant de tous les maux.
À l’occasion, le recteur de l’université Ruben Leconte, M. Franck Germain salue le sacrifice des parents, ou toute autre personne ayant contribué au succès de cette promotion. Il promet de continuer de fournir la meilleure formation aux enfants qu’on lui a confiés. Par ailleurs, Me Germain a invité la société civile à cesser de prêcher pour sa propre chapelle, pour le bonheur du pays.
Pendant ce temps, la présidente de la Promotion Synergie remet le flambeau aux étudiants qui seront en quatrième année. Ces derniers promettent de tenir allumer le flambeau de l’institution. L’artiste invitée Derosse Vénia après avoir secoué le public a fait place aux chants d’adieu des gradués. Des cris d’allégresse, des larmes de joie, des promesses d’au revoir ont parfumé le cœur de chaque étudiant diplômé en Génie Civil et les Sciences Administratives à l’université Ruben Leconte.
Annoncé avec insistance du côté de l’Angleterre depuis environ 48 heures, Casemiro est officiellement, ce vendredi 19 août 2022, un joueur de Manchester United. Le Real Madrid et les Red Devils ont trouvé un accord pour le transfert du brésilien autour de 70 millions d’euros plus 13 millions en variable.
«Manchester United est heureux d’annoncer que le club a trouvé un accord avec le Real Madrid pour le transfert de Casemiro. Le transfert est soumis à l’accord des conditions personnelles, aux exigences du visa britannique et à un examen médical […]» ,informe le communiqué des Red Devils sur leur site internet, repris par Foot Mercato.
Casemiro, de son vrai nom Carlos Enrique Casemiro s’en va du Real Madrid. Âgé de 30 ans, le milieu de terrain brésilien rejoint Manchester United pour un contrat de 4 ans plus une année en option. Un transfert qui met fin au trio Modric – Casemiro – Kroos qui a marqué le club madrilène.
Casemiro est considéré comme une légende au sein du club madrilène. Avec la Casa Blanca, l’ancien joueur de Porto a remporté 18 titres dont 5 Coupes d’Europe, 3 coupe du monde des clubs, 3 Ligas, 3 Supercoupes d’Espagne et un Copa del Rey.
Le nom du jeune écolier Duprévil Marc Laurincz enflamme les réseaux sociaux après la publication des résultats du baccalauréat pour la Grand’Anse. Âgé de 19 ans, il est sorti lauréat dudit département en ayant obtenu 1 612 points sur 1 900. Ses projets sont énormes, il nous a parlé.
Le fortifiant a vu le jour et grandi dans la cité des poètes où il fait le bonheur aujourd’hui. “ J’ai reçu la nouvelle avec beaucoup de contentement. Je suis heureux d’avoir fait la fierté de mon école et surtout mes professeurs qui comptent beaucoup sur moi, sans oublier mes parents ”, nous confie l’élève du Collège Etzer Vilaire de 7AF au NS4, avant d’ajouter “, c’est un rêve qui s’est réalisé. C’est extraordinaire !”
Duprévil Marc Laurincz est le fils d’un professeur de mathématiques et d’une jardinière d’enfants. Il n’est pas à son cours d’essai, en 2019 lors des examens de la 9ème année fondamentale, l’ancien élève du Collège Saint Joseph a été lauréat pour le département de la Grand’Anse avec 1 361 points sur 1 600.
“ J’avais beaucoup travaillé en 9 année fondamentale. Puis, cet exploit m’a aidé à découvrir mes potentialités. Depuis lors, j’étais motivé pour faire mieux au niveau du NS4 ”, raconte-t-il.
Voulu être un économiste réputé comme Etzer Emile , Duprévil Marc Laurincz a beaucoup de projets pour son avenir. Parmi eux, il nous a confiés qu’il veut devenir un économiste de renom dans la tranche d’Etzer Emile.
“ Malheureusement, il n’y a de faculté d’économie adaptée à Jérémie, et, vu la situation de Port-au-Prince, mes parents ne veulent pas prendre le risque de m’envoyer là-bas ”, explique-t-il, en précisant “ si j’aurai la possibilité d’entamer cette étude à l’étranger, j’accepterais avec plaisir ”.
Par ailleurs, il a profité pour remercier tous ses professeurs, particulièrement, celui de physiques, M. Paul Guito, puis son père Duprévil Clédanor, qui ont été toujours présents pour l’aider à travailler. D’un autre côté, la plateforme YouTube a contribué à son succès parce qu’il l’utilise fréquemment.
Message à la jeunesse
Le gagnant n’a pas raté l’occasion pour laisser un message de motivation à l’endroit des jeunes du pays qui sont en proie à toutes les difficultés.
“ Kwè nan rèv nou !”
Il est vrai que la situation, en ce moment, est très difficile et cela empêche beaucoup de jeunes de réaliser leurs souhaits. Je reste confiant qu’avec beaucoup de détermination et de discipline, ils pourront réussir. N’être pas performant à l’école ne signifie pas que vous n’avez pas de places dans la société. “L’important, c’est de donner le meilleur de soi dans tout ce qu’on fait ! ” Jusqu’à date, il n’a reçu aucun appel de la part des responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENF). Ses notes sont réparties de telles : 120/200 pour le Créole, 376/400 pour les mathématiques, 300/300 pour les sciences physiques, 170/200 pour la SVT, 196/200 pour la chimie, 150/200 pour la philosophie, 134/200 pour l’histoire et la géographie, 166/200 pour Anglais-Espagnol.
Plusieurs groupes de jeunes œuvrant dans le domaine de l’entrepreneuriat, de la culture et de sport ont lancé la première édition «Jeremi ap pedale». Une initiative qui vise, non seulement, à créer un espace convivial entre les différentes couches sociales dans la ville de Jérémie, mais aussi faire la promotion pour la pratique du vélo.
L’objectif de ladite activité lancée par BMH,Team Jeremi et Banda groupe, qui se tiendra ce 24 août en prélude à la fête Saint-Louis le 25 août 2022, c’est d’encourager le vivre-ensemble entre les différentes catégories sociales dans la cité des poètes.
Cette initiative vise aussi à faire la promotion de la bicyclette « comme moyen de transport écologique qui permet de rester en bonne santé physique et mentale », nous confie Marc Henry Beauchamps, l’un des initiateurs.
Il faut noter que le changement climatique est l’une des problématiques faisant débat ces derniers temps. Si le secteur des transports contribue à émettre du dioxyde de carbone (CO2), l’un des principaux gaz conduisant à ce changement, ce véhicule non motorisé, parallèlement, contribue à réduction des gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques.
En ce sens, Marc Henry Beauchamps dit prôner ce moyen de déplacement parce que n’affecter ni l’environnement ni émettre de gaz. Et ceci, il est très bénéfique pour l’homme à tout âge sur plan physique et mental comme c’est mentionné.
L’activité commencera à compter de 4 heures, et comme itinéraire, les cyclistes démarreront près de la Place Alexandre Dumas en direction de l’aviation, soit 7.8 km.
Il n’est pas permis à tout le monde d’être à la fois pasteur, éducateur désirant, par ailleurs, se faire un nom dans le domaine de l’écriture. Et de ces personnes ayant la capacité d’accomplir un exploit pareil, le nom d’Esmath SAINVAL en fait partie.
Licencié à l’École Normale Supérieure en langues vivantes et Détenteur d’un Master en Théologie à l’Université « World Bible School » aux États-Unis, Esmath SAINVAL écrit avec un objectif précis qui est un changement radical de la mentalité, car dit-il, lors d’une interview accordée à la salle de rédaction de Passion Info Plus, l’homme est ce qu’il pense.
Marié et père de trois enfants, Esmath SAINVAL est né le 18 décembre 1966 dans la commune de Maniche, localité de Martin 10e section. Éducateur et pasteur, M. SAINVAL a un vécu. Et celui-ci est l’élément déclencheur qui pousse celui qui « fait une maîtrise en Droit international à l’University of appro International » à devenir écrivain. « C’est une idée personnelle qui m’a inspiré en vue de partager au grand public la force que j’ai utilisé pour réussir sainement ma vie », martèle-t-il avec fierté en soulignant qu’en tant qu’éducateur le métier d’écrivain, c’est le moyen de distribuer l’arme fatale de la dialectique pour transformer les idées préconçues.
Esmath SAINVAL, président de la plateforme des leaders Évangéliques pour le développement d’Haïti (PLEDEH), prône, contrairement à d’autres pasteurs, une éducation financière dans ses différentes publications.
À cet effet, il a aussi des attentes. « C’est de voir la transformation dans la manière dont les gens conçoivent de l’argent et plus précisément dans la communauté chrétienne », affirme le directeur de l’Institution Mixte Académie des petits génies.
Président et pasteur de la Mission de l’Église de Jésus-Christ lieu de vérité, Esmath s’apprête à publier son premier texte intitulé « Les 23 causes de la pauvreté chrétienne », dont la date de la vente et signature est prévue pour le 17 septembre 2022, à la Shekinah Hôtel, Thor 14, commune de Carrefour, au prix de 1000 gourdes », confie-t-il.
Cependant, Monsieur SAINVAL a un regard critique concernant le système éducatif haïtien. Et d’après lui, celui-ci fonctionne à l’image du pays. « L’éducation haïtienne est moribonde et elle fonctionne à l’image du pays. Nous devons instruire les élèves selon l’attente de la société, mais si les apprenants observent que l’école n’est pas le moyen pour y arriver, ils finiront par se décourager», pense-t-il en précisant par ailleurs qu’il y a une éducation discriminatoire dans le pays. «Tous les élèves n’ont pas la même opportunité. Il faut qu’il y ait une éducation pour tous», a-t-il conclu.
Lors d’une conférence de presse organisée, ce mercredi 17 août à Miami, le département de sécurité nationale des États-Unis a présenté un ensemble d’armes saisies à destination d’Haïti. En conséquence, les responsables américains annoncent des mesures pour faire face à cette situation, a rapporté VOA.
Homeland Security Investigations (HSI) dit avoir constaté une augmentation dans le trafic illicite d’armes entre les États-Unis et Haïti. Ces matériels, saisis, selon un agent de « HSI », ont la capacité de causer des dégâts considérables puisqu’il s’agit d’armes de sniper de 50 calibres, de mitraillettes…
À ce fait, les autorités américaines se disent préoccupées par la situation et annoncent des dispositions pour combattre ce trafic illicite d’armes et de munitions entres les deux pays. Du coup, elles ont fixé comme priorité d’inspecter tous les cargos destinés à Haïti et d’inspecter aussi des colis expédiés à travers les lignes aériennes commerciales.
En plus, les responsables annoncent qu’ils vont servir avec tous les outils dont ils disposent pour identifier et saisir des armes et des munitions à destination de la Caraïbes, en particulier Haïti.
Par ailleurs, dans un communiqué publié par le Bureau Intégré des Nations Unies En Haïti (BINUH), le conseil de sécurité des Nations unies annonce, de son côté, des dispositions visant à lutter contre le trafic illicite d’armes en Haïti. À ce fait, ledit Conseil donne un ultimatum de 90 jours pour appliquer des mesures contre ceux qui auraient leurs empreintes dans la flambée de violences des gangs armés en Haïti.
Le chanteur rwandais Yvan Buravan s’est éteint à l’âge de 27 ans, dans la nuit du mardi 16 août, en Inde où il recevait des soins. Musicien, chanteur R&B, il avait remporté le Prix Découvertes RFI en 2018.
“ C’est avec une tristesse inimaginable que nous annonçons son décès ce soir en Inde où il était soigné pour un cancer du pancréas ”, a indiqué son manager dans un message diffusé mercredi sur les réseaux sociaux.
Yvan Buravan, de son vrai nom Burabyo Yvan, était né le 27 avril 1995, dernier d’une fratrie de six. Il avait été récompensé par le Prix découvertes RFI en 2018.
Sa mort suscite beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Dans le flux d’hommage, l’Organisation internationale de la Francophonie a également partagé ses mots : « Buravan, un artiste mort si jeune et dont le talent restera dans les mémoires ».
La culture, dit-on, c’est aussi une affaire de modes. Et celle-ci doit être valorisée. À cet effet, Òganizasyon pou Pwomosyon Rad Ayisyen ( OPPRA) lance, du 28 au 29 août 2022, une activité dénommée « rendez-vous Rad Lakay » qui se déroulera à Saint-Louis de Gonzague à partir de 9 h AM pour 4 h PM.
« L’activité vise à faire des expositions, de ventes des vêtements et accessoires fabriqués en Haïti par des Haïtiens », confie Jackson BADEAU, le président de l’OPPRA en soulignant qu’il y a aura « 40 exposants » qui vont prendre part à ladite activité.
Selon Jackson BADEAU, l’activité se fera dans le cadre d’une politique de promotion des vêtements fabriqués en Haïti. « La mode en Haïti doit évoluer et conquérir le marché international », précise-t-il en espérant par ailleurs avoir beaucoup plus d’opportunités pour exposer sur les autres sites, exporter des vêtements et accessoires à l’étranger.
Par ailleurs, Jackson BADEAU souligne qu’il y a aura plusieurs sites d’expositions disponibles comme le Ministère du commerce, le Conatel, le ministère de la Culture.
À part l’exposition des vêtements, il va y avoir des défilés et une animation, a conclu le président de l’OPPRA.
Le conseil de sécurité de l’ONU menace de prendre des mesures appropriées contre ceux et celles qui auraient participé à la flambée de violence des gangs armés gangrénant le pays. Ces mesures pourraient aller jusqu’au gel des avoirs et l’interdiction de voyager, selon un communiqué publié, ce lundi, par le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
« Le Conseil de sécurité a exigé la cessation immédiate de la violence en bande organisée et des activités criminelles », selon ce communiqué.
En conséquence, « le conseil s’est déclaré disposé à prendre, dans les 90 jours suivant l’adoption de la résolution, des mesures appropriées, selon qu’il conviendra », peut-on lire dans ledit communiqué.
Le conseil de sécurité de l’ONU a précisé que « Ces mesures pourraient inclure le gel des avoirs ou des interdictions de voyager ciblant ceux qui participeraient à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains ou qui appuieraient de tels actes, ou encore agiraient de manière à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité ».
En ce qui concerne le trafic d’armes sur le territoire national, les Nations unies demandent une collaboration du BINUH « avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres agences onusiennes compétentes pour soutenir les autorités haïtiennes dans la lutte contre le trafic et le détournement d’armes, et contre les flux financiers illicites ». Sans oublier « la gestion et le contrôle des frontières et des ports » servant de passoire pour des trafics illicites.
Par ailleurs, »les Nations unies exhortent toutes les forces vives de la nation à mettre de côté leurs différends et à se rassembler dans l’intérêt d’Haïti. Ce n’est qu’unis que les Haïtiens arriveront à mettre fin à l’insécurité et à l’instabilité politique. Les Nations Unies resteront à leurs côtés ».
Un incendie s’est déclaré, en pleine messe dans une église copte d’un quartier populaire du Caire (Égypte), ce dimanche 14 août 2022 , dans la matinée et a fait 41 morts et 14 blessés, selon ce qu’a rapporté AFP.
Cet incendie, causé par un court-circuit,à l’église Abou Sifine situant dans une ruelle étroite dans le quartier d’Imbaba, a endeuillé la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient qui représente 10 à 15 des 103 millions d’Égyptiens.
Le ministère de l’Intérieur, selon AFP, a expliqué que « Le climatiseur d’une salle de classe au deuxième étage du bâtiment où se trouve l’église est tombé en panne et a dégagé une grande quantité de fumée, qui a été la cause principale des blessures et des décès ».
Le feu a été maîtrisé, toutefois, les autorités locales ont annoncé leurs soutiens aux familles des victimes pour pouvoir faire face à cette situation douloureuse. 2 500 euros pour les familles des personnes décédées et 500 euros pour les blessés.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour sa part, dit avoir « mobilisé l’ensemble des services de l’État pour que toutes les mesures soient prises ».
Par ailleurs, des centaines de personnes ont été réunies, ce dimanche soir, dans deux églises dans la capitale égyptienne pour rendre un dernier hommage aux victimes. De son côté, le footballeur égyptien Mohamed Salah, a exprimé ses condoléances sur Twitter, souhaitant « un rétablissement rapide à tous les blessés. »
Né le 13 août 1926 à Colonia Biran (Cuba), Fidel Alejandro Castro Ruz était un leader communiste Cubain, ayant une enfance compliquée. Il est Fils illégitime d’une mulâtresse et d’un propriétaire terrien, et n’est reconnu par son père qu’à l’âge de 17 ans. Gastro a mené de nombreuses luttes pour permettre aux peuples cubains de respirer un air apaisé. Il est le père de la révolution cubaine de 1959. Il est mort à 90 ans le 25 novembre 2016 à La Havane (Cuba). Si Cuba reste une référence en matière de santé dans le monde, c’est parce que le pays est dirigé par une tête pensante, un révolutionnaire de conviction.
Ces derniers temps, les termes révolution et révolutionnaire sonnent fort dans notre société, ce qui reste dans la parole et s’est contredit par les actions. Comme brève définition, une révolution est un renversement brusque d’un régime politique par la force. Elle est aussi définie par le Larousse comme un « changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d’un État, qui se produit quand un groupe se révoltant contre les autorités en place, prend le pouvoir et réussit à le garder ». Et, la personne qui se voit leader de ce renversement porte le nom de révolutionnaire ou leader de la révolution. Comment Fidel Castro a mené la révolution cubaine ?
Les premiers actes
Hormis la déclaration d’indépendance de Cuba le 10 octobre 1868 par Carlos Manuel Cespedes, un planteur en rébellion et qui a même libéré ses esclaves et leur a donné des armes, Cuba n’était pas totalement libre. La dictature triompha de Machado et plein d’autres jusqu’au dernier, Fulgencio Batista. En 1945, Fidel Castro intègre l’université de La Havane où il a décroché un diplômé en Droit. C’est durant ses années d’études qu’il s’initie à la lutte armée contre les dictatures d’Amérique du Sud. Il part notamment combattre en Colombie et participe à la tentative de soulèvement en République Dominicaine.
La lutte commença le 10 mars 1952 au 26 juillet 1953, Fidel Castro à la tête d’un groupe de jeunes (étudiants pour la plupart) attaqua la caserne de Moncada à Santiago de Cuba et deux autres groupes dirigés par son frère Raul Castro et son ami Abel Santamaria ciblèrent d’autres garnisons comme Bayamo dans le but de s’en emparer, confisquer les armes qui s’y trouvaient, armer le peuple et renverser la dictature de Batista qui était supporté par les États-Unis.
Malgré les jeunes, diplômés de l’Université, s’étaient entraînés pendant environ une année, l’accaparement fut suicidaire. Trois insurgés furent tués sur place, soixante-huit furent exécutés après leur attestation, trente-deux furent emprisonnés et cinquante s’échappèrent. Réfugié chez un paysan, Fidel Castro fut arrêté par un commando qui avait l’ordre d’abattre les fuyards. L’officier de race noire Pedro Sarria, désobéi aux ordres donnés par son supérieur, a laissé la vie sauve au leader castriste. “ _Ne tirez pas, c’est inutile, on ne tue pas une idée “, a ordonné Pedro à ces hommes prêts à abattre Fidel.
Emprisonnent et exil du révolutionnaire
Mis en prison, Fidel Castro retrouva son frère Raul. Leur procès fut organisé. Et en tant qu’avocat, il avait le droit d’assurer lui-même sa défense. Ce qui a été fait. Dénonçant le caractère autoritaire du régime, la corruption, la misère, la domination étrangère… sa plaidoirie s’était terminée par cette phrase : “ La Historia me absolvera ! – L’histoire m’acquittera ”.
L’homme politique cubain fut condamné à quinze ans de prison ; le pénitencier de l’île de Pins était son lieu de réflexion. Après deux ans d’emprisonnement, Batista les graciait ; il estimait qu’ils s’étaient devenus inoffensifs et l’épisode de Moncada était tombé dans l’oubli.
Dès leurs libérations, Fidel et ses fidèles compagnons s’exilèrent pour le Mexique. Ils ne s’étaient pas rendus là-bas pour profiter du climat. Ils s’organisèrent et entraînèrent leurs forces. En exil, Fidel fit connaissance de son nouveau compagnon d’armes Ernesto Che Guevara, homme politique argentin. Che partagea ses convictions et ses idées révolutionnaires. Avec de nouvelles têtes, la révolution est sur la bonne voie.
Che Guevara et Fidel Castro
Retour et retranchement de Fidel Castro
Nostalgique de rester loin de sa patrie surtout quand la vie n’est pas rose. Ils achètent le petit yatch « Granma » et débarquèrent le 2 décembre 1956 sur la plage Coloradas, province de l’Oriente, Cuba. Ils étaient 82 et s’enfuient vers la Sierra Maestra, un massif boisé et bien protégé. Organisés en guérilleros, ils possédaient un hôpital d’ailleurs Che Guevara était médecin, un four à pain, une école et plus tard une radio « radio-rebelde ».
Ils restaient dans la forêt et vivaient de tout ce qu’ils trouvent. Formés l’armée rebelle, tout au long de 1957, ils subirent des attaques par les forces de l’armée de Batista qui ont été vaincues. L’année 1958, les affronts poursuivaient et l’offensive de l’armée de Batista a été un échec, même quand ils avaient le support de l’Oncle Sam, la plus grande puissance militaire du monde. Le “Lider Maximo” « chef suprême » continue pour sa part d’augmenter le nombre de ses lieutenants.
La révolution et le comportement des États-Unis
1958-1959, un moment décisif dans la révolution. En mai 1958, Batista lança une vaste offensive supportée par la marine et l’aviation malgré tout, il a échoué. Mobile et insaisissable, l’armé rebelle résiste ayant environ 200 hommes regroupés en des tranches de guérilleros sur la commande de Che Guevara, Raul Castro et Camilo Cienfuegos. Ils marchaient de ville en ville, ce même mois, ils encerclaient Santiago de Cuba et Santa-Clara.
Les guérilleros s’étaient montrés plus en plus déterminés, le 1er janvier 1959, le dictateur Batista et ses complices abandonnèrent le pays à l’aube. Avec environ 200 hommes, Fidel Castro, Raul Castro et Che Guevara sont des personnages légendaires de cette révolution mythique.
Le 17 mai 1959, les castristes ont promulgué la loi sur la réforme agraire. Les grands propriétaires furent expropriés, les étrangers n’ont plus le droit de posséder des biens à Cuba. En juillet 1960, les domaines et les sucreries Nord-américaines sont nationalisés. De fait, en octobre 1960, l’embargo total est décrété sur le commerce avec Cuba par les États-Unis.i
Alors que l’année 1961 était dédiée à l’alphabétisation du pays. L’impérialiste (États-Unis) après deux ans de préparation, entreprit des agressions. En avril 1961, il lança des attaques aériennes suivies d’un débarquement de mercenaires à Playa Giron (Baie des Cochons) voulant détruire le pouvoir révolutionnaire. Ils furent mis en déroute par les castristes.
Notons, entre autres, la querelle entre le président américain de l’époque Fritz G. Kennedy et son homologue de l’URSS Khrouchtchev pour des missiles URSS installées secrètement à Cuba.
Osvaldo Dorticos Torrado et Fidel Castro
Fidel Castro et son sens de responsabilité
Après la révolution, le peuple a exigé une grève et delà, de nombreuses décisions ont été prises. Osvaldo Dorticos Torrado dirige le pays du 17 juillet 1959 au 2 décembre 1976, Fidel Castro pour sa part fut Premier ministre. Le 16 avril 1961, après les attaques américaines, le commandant en chef Fidel Castro et le peuple affirmaient leur volonté de créer, de consolider et de développer le premier état socialiste en Amérique latine.
Nelson Mandela et Fidel Castro
L’écho mondial de la révolution cubaine n’est pas résumé seulement dans son caractère héroïque, mais également lié à ses réussites sociales. On cite communément et à raison l’accès gratuit et universel à des services publics de santé et d’éducation. Fidel Castro a insisté sur le fait que l’éducation symbolise l’avenir du peuple. D’autre part, il y a le contrôle des loyers et la répartition des logements, l’éradication des bidonvilles et la mise en place de services sociaux ou encore la fin des discriminations raciales.
Selon ce fameux révolutionnaire, “Nous entendons par peuple, quand nous parlons de lutte, la grande masse à laquelle tout le monde offre et que tout le monde trompe et trahit, celle qui veut une partie digne et plus juste ; celle qui est mue par des désirs ancestraux de justice pour avoir supporté l’injustice et les trahisons, générations après génération, celle qui désire de grandes et savantes transformations de toute sorte et qui est disposée à donner jusqu’à sa dernière goutte de sang quand elle croit en quelque chose ou en quelqu’un, mais surtout quand elle croit en elle-même”.
Référence bibliographique
-Amīr De S &Herrera R. (2003) Cuba révolutionnaire. Tome 1. Histoire et culture (dir), Paris, l’Hamattan.
-Costantino G (1985), Cuba : Terre et Peuple, Milan, Jaca book.
-Manigat L. (1991), L’Amérique latine au XXe Siècle. 1889-1929, volume 1, Paris, Seuil.
Depuis, au début de la semaine, cela exacerbe pour plus d’un comme quoi la jeunesse est en fête. En effet, depuis 1999, le 12 août est consacré à la célébration de la journée internationale de la jeunesse. En Haïti, plusieurs activités ont été organisées, une question découle de l’encre « de quelle jeunesse parle-t-on ».
« Un dialogue par les jeunes et pour les jeunes » est le thème qui a été retenu par l’ONU pour Haïti. Aujourd’hui, on connaît tous, la réalité quotidienne d’un jeune vivant dans le pays. Si malgré tout, un jeune homme ou une jeune fille s’accroche au pain de l’instruction sa bravoure est à féliciter. Les sacrifices sont multiples en raison de l’insécurité et des différents problèmes sociaux.
D’un autre côté, une partie de cette jeunesse considérée comme l’avenir du pays ou comme ceux et celles qui vont assurer la relève se trouve enclin dans le banditisme. Une information qui vaut quoi de s’inquiéter quand on sait que le pays est en majorité constitué de jeunes et ces derniers s’adonnent aux violences (kidnappings, braquages, assassinats…) au lieu d’apprendre un métier afin de gagner leur vie.
Une autre réalité dans la réalité
Dans l’autre bout, se trouvent des jeunes qui se font une conviction croyant qu’ils peuvent réussir leur vie en toute honnêteté par les voies normales tout en respectant les règles et les principes de la société. Toutefois, la réalité n’est pas juste contre eux.
Ricardo Petit, jeune dans sa vingtaine, lance depuis janvier 2021 une mini-entreprise pour subvenir en partie à ses besoins. Mais le pays ne lui offre pas une voie facile. “La réalité d’un jeune entrepreneur en Haïti, actuellement, est très difficile. C’est un risque d’entreprendre une activité dans un pays en proie à l’insécurité et d’autres problèmes. Le plus grave, les clients s’en plaignent des prix alors que quand on commande les livreurs nous avancent leur taux vu à la hausse au jour le jour ”, déclare l’initiateur de l’entreprise K_DO (Liquide, Bracelets, Café).
Les difficultés sont énormes pour le jeune gradué en journalisme. “ Je commence par faire face à un manque de clientèle. La recrudescence de l’insécurité pousse plusieurs de mes clients à laisser le pays. J’avais l’habitude de livrer mes liquides dans les « Car Wash », malheureusement, ces services ferment leurs portes en raison des crises de carburant à répétition et d’autres à cause de l’insécurité, surtout à Route-de-Frères ”, nous raconte le jeune qui fonctionne malgré tout dans sa zone appelée « Marie-Thérèse », commune Pétion-ville.
Ricardo Petit, motivé et déterminé, prend même parfois l’initiative de faire la livraison des produits même dans certains quartiers réputés peu fréquentables. Il nous parle de sa motivation : “ Ce qui me motive le plus est où je veux arriver. Il est toujours bon d’avoir une occupation et de savoir ce qu’on veut. En effet, on doit lutter pour cela, continuer de travailler et de rester focus ”, dit le jeune avec toute humilité.
En dépit de la situation du pays, Ricardo conseille à tous les jeunes de rester fort, aller à l’école et surtout croire en vos rêves. Selon lui, c’est bon de peindre, ce que vous faites, de principe et de discipline.
Les responsables de l’Initiative des Patriotes du Marien (IPAM) ont organisé, le mercredi 10 août, une assemblée extraordinaire à Sainte Suzanne, dans le Nord-Est du pays. Ce rassemblement, réalisé en présence du président élu de l’Accord de Montana, a accouché une résolution de sortie de crise.
« Batay kont dominasyon ak eksklizyon pou rive tabli yon sosyete san fòs kote » est le thème qui a été retenu pour le déroulement de l’événement. Les responsables de l’IPAM ont rendu cette assemblée générale assez significative en adoptant une nouvelle résolution qui vise à solutionner la crise actuelle en Haïti.
Ladite résolution est constituée de sept (7) articles :
le renouvellement de l’engagement de l’IPAM de continuer à rencontrer tous les autres secteurs afin de faciliter la mise en place d’une transition « Koupe Fache» ;
la mise sur pied d’un gouvernement où son leitmotiv est la réalisation du procès des différents massacres durant les dix (10) dernières années en Haïti ;
la reprise des mobilisations à partir du 21 août au niveau de toute la région du grand Nord ;
l’installation d’un gouvernement bicéphale, selon l’esprit de la constitution de 1987 ;
la mise en place des brigades de surveillance ;
exiger aux responsables des banques de payer en dollars les transferts venus de l’étranger ;
contraindre les propriétaires des pompes à essence de surseoir sur leur mauvaise pratique de marché noir des produits pétroliers.
L’économiste Fritz Alphonse Jean, fier du déroulement de l’assemblée, considère tout cela comme un signe d’encouragement devant l’inciter à continuer sa lutte qui vise à changer les conditions de vie de la population haïtienne.
“ Je suis fier de la tenue de cette assemblée. C’est l’occasion pour moi de vous rappeler qu’il est important de continuer sur cette même lancée en vue de reconquérir notre dignité de peuple ”, a déclaré le président élu de l’Accord de Montana, membre fondateur de l’IPAM, tout en affirmant que la seule façon d’y arriver, c’est par la « prise de pouvoir ».
L’ancien gouverneur de la banque centrale n’a pas raté l’occasion pour affirmer que le consensus reste l’ultime voie à parcourir pour arriver à une solution globale des problèmes du pays, surtout ceux de politiques et économiques.
Dans un communiqué publié, le jeudi 11 août, le parti politique RASANBLE et Alliés disent constater les différents problèmes du pays et l’incapacité des autorités de les solutionner. À ce fait, ces structures demandent aux dix sénateurs qui sont en fonction étant les seules autorités légitimes constitutionnelles de prendre l’initiative d’entamer un dialogue politique dans le pays.
RASANBLE et Alliés ainsi que les 16 autres partis et les 42 organisations signataires dudit communiqué pensent que ce dialogue doit être initié dans l’idée d’arriver à un nouveau gouvernement de transition, ce, dans le but de rétablir la sécurité et de pouvoir organiser les élections générales dans le pays.
Par ailleurs, ces structures politiques profitent pour présenter leurs sympathies à toutes les personnes victimes des actes de banditisme dans le pays tout en saisissant l’occasion pour dénoncer le Premier ministre de facto Ariel Henry et son équipe qui, selon eux, se transforment en « sangsues » pour réduire la population à néant.
Plus loin, ces derniers trouvent que le chef de la primature et son équipe n’ont pas la capacité requise pour diriger le pays ou d’apporter des solutions aux problèmes de la population. C’est pourquoi ils demandent à Ariel Henry de démissionner afin qu’un groupe de personnes responsables puissent prendre le pouvoir pour apporter les solutions appropriées à la situation.
La Fondation Digicel dans une note rendue publique, ce vendredi 12 août 2022, annonce avoir dépassé sa promesse d’un million de dollars en donnant 764,246 dollars américains supplémentaires pour la reconstruction des écoles dans le grand Sud, ravagé le mois d’août de l’année dernière par un tremblement de terre.
En effet, la Fondation Digicel a rappelé qu’elle avait promis d’allouer un budget d’1 million de dollars pour aider à reconstruire les écoles détruites dans ces régions. Face aux demandes, elle a décidé de renforcer sa promesse en donnant 764,246 dollars américains supplémentaires, peut-on lire dans cette note.
Dans cette note, la Fondation a détaillé ses différents travaux qui sont en cours dans le grand Sud.
Reconnaissante, la Fondation Digicel a exprimé sa gratitude envers Hope for Haiti et la W. K. Kellog Foundation pour leur contribution tant appréciée à la réalisation de ces projets, a-t-elle souligné.
Au total, la Fondation Digicel a investi 1,7 million de dollars dans la construction des écoles dans le grand Sud. Pour les responsables dudit fondation, par ces actions, elles entendent envoyer un message d’assurance au peuple haïtien, a conclu la note.
Le magazine France Football a révélé ce vendredi 12 août 2022, la liste des 30 nominés pour le Ballon d’Or 2022. Et de cette liste de 30 candidats pour le trophée individuel le plus prestigieux dans le football mondial, le nom de Lionel Messi, l’actuel joueur du PSG n’est pas figuré.
Parmi les 30 candidats, il y a le nom des favoris, à savoir Karim Benzema, Sadio Mané, Thibault Courtois, Kevin de Bruyne, Robert Lewandowski.
Si le nom de Cristiano Ronaldo fait partie des 30 nominés pour cette prestigieuse distinction, le vainqueur de la dernière édition à savoir Lionel Messi ne figure pas sur cette liste. C’est pour la première fois depuis 2005 que Lionel Messi est absent dans une liste pour la course au Ballon d’Or.
À noter aussi l’absence du brésilien Neymar qui joue dans le même club avec l’argentin. Deux grandes absences qui ont animé les réseaux sociaux à travers les commentaires des internautes.
Pour l’édition 2022, les critères de participation seront différents. Le Ballon d’Or masculin sera attribué sur une saison allant d’ août à juillet et il y aura, en outre, un jury composé dorénavant de 100 électeurs.
L’Administration générale des douanes (AGD) a rencontré, ce vendredi 12 août, des membres des organisations patronales dont l’ADIH et l’AMCHAM dans l’objectif de poursuivre ses assises avec les secteurs de la vie nationale, ceux du privé en particulier. Les discussions se sont déroulées sur plusieurs points dont la promotion de meilleur partenariat entre l’AGD et le secteur privé par l’amélioration de la communication « douane-entreprises ».
“ Nous avons discuté sur la modernisation du contrôle douanier, la poursuite de la dématérialisation des procédures et des processus douaniers, l’amélioration du système de gestion des risques, la modernisation du cadre légal et réglementaire. Nous avons vu aussi un autre point qui concerne le renforcement du contrôle douanier qui passe par le renforcement des dispositifs de contrôle après le dédouanement, le renforcement de la surveillance douanière et du système de renseignement douanier pour optimiser la lutte contre la fraude et la contrebande ”, a déclaré Julcène Edouard, directeur général de l’AGD.
Ces rencontres permettront d’améliorer les échanges « douane-entreprise », les entreprises font les importations, mais à l’arrivée des produits, elles ne peuvent pas déplacer avec eux sans l’intervention de la douane. À ce fait, la douane doit être présente à temps, à cette fin, il faut la collaboration des dites entreprises, explique le directeur. “ La collaboration de l’entreprise concerne les documents qu’elles ont à présenter. Donc, les responsables doivent savoir ce qu’ils ont à faire (leurs responsabilités), pour cela, l’AGD a l’obligation d’échanger avec eux pour éviter tout malentendu. Ces échanges permettent à chacun de prendre leur responsabilité ”, dit Julcène Edouard.
Pour sa part, René Max Auguste, représentant de l’AMCHAM, dit s’attendre à ce que cette rencontre facilitera à avoir un meilleur dialogue et de meilleures relations avec l’AGD.
Le directeur de l’AGD Julcène Edouard a souligné que son administration projette toujours dans ce même lancé de rencontrer d’autres personnes concernées dans un dynamisme de discussion permanente.
Orphelin à cause de la guerre, un frère décide d’épouser son unique sœur de sang, jusqu’à fonder une famille de quatre enfants. Ce fait insolite a eu lieu au Congo, dans la région de Bunia, lit-on sur AfrikMag.
Respectivement âgés de 28 et 26 ans, Paulin Ziarirwa et Dorica Ziarirwa sont frères et sœurs de mêmes géniteurs qui ont décidé de vivre en couple. Une guerre tribale a privé ces derniers de leurs parents biologiques. Pendant que plusieurs familles se dispersaient à cause de ce conflit, Paulin s’est enfui avec sa sœur. Les années passaient et les deux frères n’ont pu trouver aucun autre membre de leur famille.
Livrés à eux-mêmes, ils vont décider de sauver leur famille en procédant d’une manière qui laisse réfléchir. Paulin décide de se marier à sa sœur dans le but de réaliser le projet de « sauvegarder leur famille ».
Après quelques mois de réflexion et insistance de l’homme, sa jeune sœur a fini par accepter l’idée. Dans le but d’éviter les critiques des habitants de la région, ils ont préféré déménager dans une autre localité pour vivre pleinement leur amour.
Aujourd’hui, heureux de vivre en tant que mari et femme depuis près de dix ans, Paulin et Dorica ont respectivement quatre enfants. Ils disent revoir en leurs enfants, les parents qu’ils ont perdus pendant la guerre. Mais,ces parents là, ont décidé de ne jamais révéler à leurs enfants leur véritable identité.
Le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) Luis Almagro a profité, ce jeudi, d’une interview exclusive avec Miami Herald pour étaler ses points de vue sur Haïti tout en arguant que le retour des casques bleus reste la solution aux violences des gangs armés.
Luis Almagro continue d’accuser la communauté internationale de se retirer d’Haïti et de critiquer les États-Unis et d’autres pour avoir poussé à la fin de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, connue sous le nom de MINUSTAH, après 15 ans. Le secrétaire général a déclaré que “ cette décision a simplement ouvert la voie à une situation comme celle que nous avons aujourd’hui ”.
Le secrétaire général a indiqué à Miami Herald que le retour des casques bleus de l’ONU devrait être une première étape, et il soutient qu’une nouvelle constitution haïtienne est encore plus impérative, aujourd’hui.
Sa nouvelle position publique, a-t-il dit, est une reconnaissance de la dynamique économique, sociale et politique en Haïti, où l’inflation approche les 30 % par an, les craintes d’émeutes de la faim augmentent et plus de « 470 personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues au milieu guerre des gangs le mois dernier pendant neuf jours ».
“ Le retrait de la communauté internationale nous amène à un point de non-retour, ce qui m’amène à attirer l’attention sur les faits avec un grand sentiment d’urgence. La déclaration est particulièrement claire pour décrire ce point de non-retour où nous en sommes aujourd’hui. L’histoire ne se déroule ni ne s’inverse de manière linéaire. L’accumulation des échecs a conduit à l’affaiblissement total des institutions de l’État et de la société civile ”, a-t-il déclaré.
Selon Luis Almagro, sa dernière position sur la question d’Haïti n’a rien à voir à une quelconque conversion, juste un sentiment de responsabilité pour faire face à une crise haïtienne continue, avec pratiquement pas d’argent du tout, en faisant de leur mieux pour stabiliser les institutions pendant les pires moments. “ Comme nous l’avons fait avec les missions spéciales à la fin du mandat du président [Michel] Martelly ou pendant le gouvernement de transition. Nos missions reflètent la disposition constante au dialogue et ont été très pertinentes dans des moments cruciaux ”, dit-il.
Ce n’est pas une conversion, mais c’est un appel à l’action. D’autres actions basées sur le système des Nations Unies, mais maintenant nous sentons que nous devons prendre l’initiative d’exiger des solutions en raison de la situation du pays qui s’enfonce dans une crise sociale, politique, économique et sécuritaire de plus en plus profonde. Et nous voyons que ceux qui ont la responsabilité de stabiliser financièrement et économiquement le pays, et ceux qui ont la responsabilité d’assurer la sécurité, ne font pas assez pour y parvenir, qu’ils soient des acteurs externes ou internes, affirme le secrétaire général.
Encore des soldats UN pour souiller le sol dessalinien
Selon Luis Almagro, le retour des casques bleus est l’une des pistes d’actions à considérer très sérieusement. C’est beaucoup plus difficile maintenant que lorsque la MINUSTAH est partie, mais cela montre seulement que cela devient de plus en plus nécessaire de jour en jour. Parlant du mandat de cette nouvelle mission envisagée, il a déclaré que « les conditions sont aujourd’hui beaucoup plus violentes qu’elles ne l’étaient, et le travail sera beaucoup plus dur et avec beaucoup plus de complications ».
“ Nous sommes ouverts à d’autres propositions pour assurer la sécurité d’Haïti, mais je dois dire qu’il est très difficile d’arriver maintenant assez vite avec la bonne logistique si cela ne se fait pas à travers des procédures et des mécanismes bien établis qui existent déjà avec les missions de maintien de la paix ”, déclare-t-il sur la question d’une nouvelle force étrangère sur le terroir.
BBC rapporte qu’à Mangalmé, dans le Nord-Est du Tchad, en Afrique, les femmes qui refusent une demande en mariage doivent payer une amende allant de 23 et 39 dollars, soit 14 700 à 25 000 F CFA environ. Une nouvelle qui a enflammé les réseaux sociaux.
Désormais, une nouvelle loi a outrepassé le consentement et rentre dans le jeu du mariage au Tchad. Une femme ne doit pas refuser une demande en mariage sinon elle payera une amende. Il s’agit de la pratique de « Amchilini« .
En effet, le conseil supérieur des affaires islamiques du département de Mangalmé, réuni en assemblée le 20 juillet 2022, a pris acte d’instaurer l“Amchilini” dans la ville de Mangalmé et les villages environnants.
Il s’agit d’une pratique du jargon tchadien qui consiste à solliciter une personne avec ou sans son gré dans le cadre du mariage.
La décision de l’adoption de cette pratique a été très critiquée par la ligue tchadienne des droits des femmes qui a lancé un hashtag #StopAmchilini pour la dénoncer. Car, selon la ligue, cette mesure viole la loi sur le libre consentement au mariage.
« Ceci est vide de tout sens, au regard de cette décision, la loi doit réprimer pour faire cesser ce désordre, car elle prime sur la coutume et les décisions religieuses », a scandé l’organisation en ajoutant qu’ « Hier, c’était le cas de Baro, aujourd’hui Mangalmé et demain ? Mais si le code de la famille s’impose enfin, toutes les bêtises au nom de la religion cesseront ».
Tchadinfos relate les règles résumant la pratique de « Amchilini »
-La femme elle-même demande à un homme qu’elle choisira pour la marier. S’il accepte, il payera le 1,4 du dinar qui est l’équivalent de 35 000fr.
-S’il refuse, il payera un forfait de 10 000 F.
-Si une femme ciblée pour le mariage refuse, elle payera une amende de 15 000 F
-Celle qui refuse sciemment payera une amende de 25 000 F
-Une femme illicite en arabe tchadien (harmana) si elle se marie juste pour rendre licite afin de retourner à son premier mari payera 150.000fr d’amende au dernier mari.
-Celle qui indispose son nouveau mari par des histoires du premier afin de la laisser sera amendé de 50 000 F.
La ligue tchadienne des droits des femmes a critiqué ces textes et estime que « la femme reste encore un instrument de manipulation dans certains lieux. C’est purement un mariage forcé, ces textes ne peuvent pas entrer en vigueur, car cela voudrait tout simplement dire qu’il défie les textes de loi, les chefs coutumiers et religieux ne doivent pas abuser de leurs autorités. Si on doit fixer des amendes aux personnes libres de ne pas se marier, cela devient un mariage forcé, ce que nous condamnons. Le consentement du mariage doit être libre». Alors que le Conseil islamique affirme que sa décision est inspirée par le Coran.
Le média français BFMTV révèle, ce mercredi, que la chanteuse Aya Nakamura de son vrai nom Aya Danioko et son compagnon, le producteur Vladimir Boudnikoff, avaient été placés en garde à vue, le samedi 6 août, au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en France « pour violences réciproques sur conjoint ».
Après plusieurs heures à répondre aux questions des enquêteurs, le couple qui a récemment eu un enfant est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour « violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours » fin novembre.
C’est le couple qui a fait appel aux policiers à la suite d’une dispute qui était devenue agitée. « Il n’y a pas eu vraiment de coups, il n’y a pas eu d’étranglement, on est plus sur des dégradations d’objets ”, a indiqué une source judiciaire à BFMTV, précisant qu’ils ont été légèrement blessés.
Aya Nakamura, native de Bamako (Mali), est l’artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme Djadja (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et Pookie, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires.
Le Centre Culturel Emmanuel Charlemagne s’apprête à accueillir, le 20 août 2022, la vente-signature du recueil de poèmes de Jean Floriyo Grégory dit Gregphile intitulé « Mot ailés jeux mots-dits ».
Publié chez Rasin Éditions, « Mots ailés, Jeux mots-dits » est le premier livre de Jean Floriyo Grégory. Ce dernier le signera pour la première fois au Centre Culturel Municipal Emmanuel Charlemagne (Thor 12, Carrefour), le 20 août prochain. Orchestrée par Plume Agence Littéraire, cette soirée de dédicaces sera suivie d’une causerie avec le poète Samuel Taillefer et d’un spectacle de grandes factures mettant en vedette le comédien Anténor Marc Cleevens, le slameur Chriner St Felix et le saxophoniste Nelsax.
« Mes poésies touchent à tout ce qui fait partie de la vie, la philosophie, le bien, le mal, l’amour, la joie, la tristesse, la nature, la femme, les fleurs et surtout les problèmes de cette planète en chute libre », estime l’auteur qui croit que les lecteurs ou encore les mordus de la poésie vont trouver de quoi « lire à haute voix » et n’importe où.
Lord Edwin Byron, son préfacier, est du même avis. « La poésie est pour Jean Grégory « Gregphile » Floriyo une invitation au dialogue et à l’empathie. Une fenêtre ouverte sur toutes les couleurs de l’existence… Il (Gregphile) est à suivre de près pour sa justesse dans l’art de rapprocher la solitude et les rayons de soleil, la déception et la liesse, le tout pour offrir un rendu assez ambitieux et pesant qui rend hommage à la poésie lyrique universelle», peut-on lire dans la préface.
L’auteur invite les adeptes de la littérature à se procurer son ouvrage de 120 pages au prix de 250 gourdes.
Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont confirmé, ce mercredi, à RMC Sport le changement de la date d’ouverture du tournoi prévu au Qatar. Le Mondial débutera, donc, le 20 novembre avec une affiche inaugurale entre l’Equateur et le Qatar.
À ce fait, le pays hôte lancera bien la Coupe du monde 2022. Si la FIFA avait choisi de programmer le match Sénégal-Pays Bas en ouverture du Mondial, les organisateurs qatariens du Comité Suprême ont dévoilé leur volonté d’avancer la date du tournoi.
Au lieu de débuter le 21 novembre prochain, la compétition commencera le dimanche 20 novembre. Un changement qui va permettre au Qatar de jouer le match inaugural face à l’Equateur. La décision sera officialisée plus tard ce mercredi par la FIFA selon les informations transmises à RMC Sport.
Première équipe engagée dans une Coupe du monde sans jamais s’être qualifiée pour la compétition depuis l’Italie en 1934, la sélection qatarienne sera bien à la tête d’affiche du match d’ouverture du Mondial. Et, si la date du début de la compétition va évoluer, les autres rencontres ne seront pas impactée. La finale se déroulera bien le dimanche 18 décembre au Lusail Iconic Stadium.
Le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) a exécuté un mandat de perquisition, hier lundi, au complexe Mar-a-Lago de Donald Trump à Palm Beach, en Floride, dans le cadre d’une enquête sur la manipulation de documents présidentiels, y compris des documents classifiés, qui pourraient y avoir été apportés, rapport l’agence américaine CNN.
L’ancien président Donald Trump a, lui-même, confirmé que des agents du FBI se trouvaient à Mar-a-Lago. “ Ils ont même forcé mon coffre-fort. ” A révélé l’entrepreneur alors qu’il se trouvait à la «Trump Tower» à New York lorsque le mandat de perquisition a été exécuté en Floride.
“ Ma belle maison, Mar-A-Lago à Palm Beach, Floride, est actuellement assiégée, perquisitionnée et occupée par un groupe important d’agents du FBI ”, a déclaré Donald Trump dans un communiqué lundi soir.
Il faut souligner que le ministère de la Justice a deux enquêtes actives connues liées à l’ancien président, l’une sur la tentative de renverser l’élection présidentielle de 2020 et le 6 janvier 2021, et l’autre sur le traitement de documents classifiés.
FBI récupère des documents
La fouille a commencé tôt lundi matin et les agents semblaient se concentrer sur la zone du club où se trouvent les bureaux et les quartiers personnels de Trump, selon une personne familière de l’affaire, propos relayé par CNN.
La perquisition du FBI a notamment consisté à examiner les endroits où étaient conservés des documents, selon une autre personne connaissant bien l’enquête, et des boîtes d’objets ont été emportées. Après la récupération par les Archives nationales de documents de la Maison Blanche à Mar-a-Lago ces derniers mois, le FBI a dû vérifier lundi que rien n’avait été oublié.
Christina Bobb, l’avocate de M. Trump, a déclaré que le FBI avait saisi des documents. “ Le président Trump et son équipe juridique ont coopéré avec les responsables du FBI et du DOJ à chaque étape du processus. Le FBI a effectivement effectué un raid inopiné et a saisi des documents ”, a-t-elle confirmé.
Le secrétariat général de l’organisation des États américains (OEA) a fait une sortie spectaculaire, via un communiqué publié ce lundi 8 août 2022, en accusant la communauté internationale et des forces qui dirigent Haïti d’avoir empêché le progrès et le développement de voir le jour dans le pays, frappé par une crise institutionnelle depuis plusieurs années et sans oublier les violences des gangs armés.
Ce communiqué crée déjà la polémique, pour certains, ce n’est qu’un lieur d’espoir qui annonce une éventuelle prise de conscience collective des bourreaux d’Haïti. D’autres pensent que c’est juste de la diplomatie. Ces hommes aux grands bonnets veulent simplement nous distraire alors que leur conquête avance à toute allure.
“ Les 20 dernières années de présence de la communauté internationale en Haïti constituent l’un des échecs les plus importants et manifestes de mesures mises en œuvre et d’actions réalisées dans le cadre de quelque action de coopération internationale. Nous parlons du fait qu’en 20 ans de stratégie politique erronée, la communauté internationale n’a pas été capable de faciliter la construction d’une seule institution ayant la capacité de répondre aux problèmes des Haïtiens, 20 ans plus tard pas une seule institution n’est plus forte qu’elle ne l’était auparavant ”, relève l’organisation à travers ledit communiqué.
Sous le parapluie de la communauté internationale, les bandes criminelles qui assiègent aujourd’hui le pays et son peuple ont germé et se sont renforcées, sous ce parapluie le processus de désinstitutionalisation et de crise politique que nous connaissons aujourd’hui a germé et couvé. Alors, étant donné qu’elle a échoué, la communauté internationale s’est retirée d’Haïti, laissant derrière elle chaos, destruction et violence, indique le secrétariat général de L’OEA.
L’organisation décriée en Haïti croit qu’en l’absence de conditions permettant d’assurer la démocratie et la sécurité, le pays souffre aujourd’hui d’un manque d’idées et de capacités réelles provenant de la communauté internationale, de même que de ses propres problèmes structurels. Une communauté internationale qui n’a jamais su si elle devait laisser la Minustah ou l’emporter, une communauté internationale qui croyait qu’en payant ses propres consultants elle résoudrait les problèmes des Haïtiens. Évidemment, rien de cela n’était possible et rien de cela n’est possible.
Aujourd’hui, l’organisation des Etats américains parle la même langue que les Haïtiens. Plusieurs exemples prouvent que ces derniers sont les grands bénéficiaires de la misère du peuple. Qu’est-ce qui se cache réellement derrière ce revirement soudain ? Depuis quand le progrès et le développement d’Haïti étaient-ils importants pour l’OEA ? Pourquoi attendre aujourd’hui pour tout admettre ?
L’année 2022 marque le 10e anniversaire du magazine d’Haïti (MAGHAITI). Pas plus tard qu’en janvier de cette même année, la Farah Delance Fondation a décerné le prix FREEDOM OF SPEECH au groupe Media MAGHAITI. Une récompense qui montre que le travail dudit magazine au sein de la communauté haïtienne et francophone est depuis toujours d’une grande utilité.
‘’Ces 10 années au service de la communauté marqueront notre vie à tout jamais. Nous n’avons pas vu le temps passé, car nous avons pris plaisir à partager notre professionnalisme et notre savoir à nos lecteurs qui depuis toutes ces années, restent fidèles à MagHaïti. La fierté revient à toute l’équipe qui a su donner le maximum pour en arriver là », selon le PDG de MAGHAITI.
À propos de ce prix que le Groupe Média MAGHAITI a reçu en tout début d’année, Franciyou Germain ajoute que c’est la preuve que le dur labeur paie toujours et que malgré les nombreuses difficultés inscrites sur leurs parcours, lui et son magazine resteront fidèles à leur mission qui consiste à former, informer et distraire la communauté haïtienne et francophone.
Il convient de noter que le prix FREEDOM OF SPEECH reçu par MagHaïti a été créé dans l’unique objectif d’honorer les personnes qui ont su apporter une contribution importante à leur communauté en défendant par leur temps, leurs actions, leurs talents et leur dévouement (en-dehors de tout travail bénévole effectué pour leur employeur) le droit des personnes à travers le monde. Cette grande distinction leur a été décernée par Farah Délance Foundation , le 17 janvier 2022, à l’occasion du Martin Luther King Jr day et a été signé par Mathylde Fontus au nom ‘’Assemblywoman of New York State.
‘’ Avec l’utilisation massive des réseaux sociaux par les citoyens haïtiens, notre devoir en tant que média responsable est d’accompagner nos confrères et consœurs dans le tri des informations pouvant servir à leur formation. Notre objectif est de les aider du mieux qu’on peut afin de ne pas les laisser tomber dans la désinformation pouvant éventuellement entraver leurs réflexions’’, précise Franciyou Germain.
Selon les informations révélées par le PDG de MAGHAITI. Son magazine est l’un des membres-fondateurs de l’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML). MAGHAITI fait partie d’un organe de presse nommé Groupe Media MAGHAITI. Cet organe comprend également Alolakay TV (www.alolakay.tv), et T-check Haïti (www.ticheck.org). Ces derniers ont pour leur part, des tâches distinctes, mais se sont réunis autour de la mission principale de cet organe de presse indépendant qui est celui de former, d’informer et de distraire la communauté haïtienne et francophone.
Le FC Barcelone et Léo Messi, actuel joueur du PSG, discutent déjà des bases d’un futur contrat pour l’été prochain, rapporte l’agence foot mercato.
Messi, qui a à peine débuté une saison prometteuse à Paris, est dans le viseur de Catalogne. Ce week-end, face à Clermont, la star argentine a brillé et a terminé la rencontre avec un doublé au compteur.
La vedette argentine a logiquement des choses à prouver sous la tunique parisienne, surtout sa première saison à Paris a un peu déçu tout le monde. “ Il a vécu une saison difficile l’an dernier, il s’acclimatait. Toutes les saisons avant, c’étaient minimum 30 buts. À partir du moment où il a fait préparation complète, qu’il a ses repères au niveau de sa vie familiale et de son club, de son équipe et de ses partenaires, il n’y a aucune raison qu’il ne fasse pas une grande saison ”, lançait Christophe Galtier après la rencontre.
Pendant ce temps en Catalogne, la radio publique Catalunya Radio a dévoilé une petite bombe dans la nuit de dimanche à lundi. Selon ses informations, le FC Barcelone et Lionel Messi discutent déjà d’un retour au Camp Nou.
Il faut souligner que depuis plusieurs semaines, les médias locaux expliquent que Xavi veut rapatrier l’Argentin l’été prochain. Ces échanges réguliers entre les deux parties reflètent une voie de concrétisation.
L’Argentin et son ancien club, Joan Laporta aux commandes, discutent d’un contrat de courte durée, d’un ou deux ans, et l’option de finir sa carrière en « MLS » a été écartée par le principal concerné. Tout indique qu’il retournera en Catalogne en juin 2023 pour y terminer sa carrière.
Par ailleurs, selon le site Football365, l’entourage de Léo Messi a démenti ces allégations en affirmant qu’« il n’y a eu aucune approche de Laporta à qui que ce soit dans l’environnement de Leo Messi ou vice versa, et celui qui dit cela ment ».
Selon le média d’État russe Chanel One Russia, repris par le New York Post, la Corée du Nord aurait offert à Moscou une troupe de 100 000 soldats pour l’aider dans ses opérations qui perdurent en Ukraine.
“On m’informe que 100.000 volontaires nord-coréens sont prêts à venir et prendre part dans le conflit ”, a déclaré le commentateur militaire russe Igor Korotchenko sur la chaîne.
Selon ce dernier, ces volontaires, venus d’Asie, seraient particulièrement doués pour les opérations de « contrebatterie», soit contre les positions d’artillerie ennemie. Un savoir pour le moins précieux alors que les HIMARS, les lance-missiles à longue portée fournis notamment par les États-Unis, pourraient être en train de renverser le cours de la guerre, dans le Sud comme dans l’Est de l’Ukraine, rapportent les médias occidentaux.
“ Si la Corée du Nord exprime le désir de remplir ses obligations internationales en combattant le fascisme ukrainien, nous devrions les laisser faire ”, a ajouté ledit expert, selon le New York Post. Le pays aurait également offert d’envoyer des travailleurs dans le Donbass pour aider à sa reconstruction, a-t-il ajouté.
À souligner que l’armée nord-coréenne avec 1,3 million de soldats actifs et 600 000 réservistes, serait ainsi la 4e armée la plus peuplée au monde.
Le joueur haïtien, Donald Guerrier via son compte Instagram annonce avoir trouvé un accord avec le club Chypriote Olympiakos Nicosia.
L’ancien joueur du club Qarabak FC, Donald Guerrier va retenter une nouvelle aventure dans le championnat Chypriote. Car, par le passé, il avait déjà évoqué dans ce championnat sous les couleurs de l’équipe Appolon Limassol.
Libre de tout contrat depuis un certain temps, l’ancien joueur de l’America des Cayes rejoint Olympiakos Nicosia librement. « Done deal avec l’Olympiakos Nicosia », écrit l’ancien le grenadier sur son story d’Instagram.
Donald Guerrier aurait signé un contrat d’un an avec deux saisons en option.Toutefois, l’information n’est pas encore officielle.
Il est à rappeler que l’Olympiakos Nicosia est ce club auquel évolue Jonel Désiré, l’international haïtien.
Des milliers de citoyens dominicains ont gagné, hier samedi 6 août 2022, les rues pour se joindre à la « Marche patriotique » avec un manifeste qui appelle de toute urgence « Une solution pour Haïti en Haïti ». Pour le président de l’Institut Duartiano, Wilson Gómez Ramírez, il est urgent de stabiliser Haïti puisque la situation du pays est passée d’un « phénomène migratoire » à « un exode ou une occupation », relate le journal local Listin Diario.
Ces Dominicains, fatigués du flux de migrants haïtiens débarquant chez eux font la liste de leurs revendications aux plus hautes autorités de leur pays : une demande de participation internationale, agilité dans la construction du mur entre la République Dominicaine et Haïti, le respect du code du travail dominicain et l’application de la réglementation en matière d’immigration.
Au cours de cette activité, organisée par l’Institut Duartiano avec le soutien d’un groupe d’entités et de personnalités, le « Manifeste patriotique du 6 août 2022 » a été publié, dans lequel les pétitions susmentionnées et bien d’autres sont rassemblées afin de rechercher « une solution au problème haïtien en Haïti ».
Les citoyens de la République Dominicaine croient qu’on devrait chercher la solution de notre problème chez nous. Selon le président de l’Institut Duartiano, Wilson Gómez Ramírez, il est urgent de stabiliser Haïti, puisqu’il considère qu’elle (Haïti) est passée d’un « phénomène de migration » à « un exode d’invasion et d’occupation ».
Gómez Ramírez, qui était chargé de lire, le manifeste, a demandé : « Une plus grande rapidité, transparence et efficacité dans la construction du mur ou de la clôture physique technologique à la frontière ». Plus loin, ce dernier a également demandé, au nom des personnes présentes, l’application de 80 % de la main-d’œuvre dominicaine dans les activités économiques du pays, une ordonnance établie dans le Code du travail.
Le troisième point était le respect « rigoureux et équitable » de la réglementation en matière d’immigration, le « rapatriement soutenu » des étrangers en situation, suivi du quatrième qui appelle à l’adoption de toutes les mesures et dispositions pour que selon la réalité exposée précédemment, les forces armées soient amenées en nombre aussi suffisant que les circonstances actuelles l’exigent, au contrôle des frontières pour empêcher le retour des rapatriés et de nouvelles incursions illégales, au prix et avec la rigueur que l’affaire exige, jusqu’aux travaux de construction du mur et des mécanismes technologiques efficaces qui garantissent la supervision sont mis en pratique.
La cinquième propose que « le Ministère de l’Education se conforme à l’article 63, chiffre 13, de la Constitution de la République, qui stipule qu' »afin de former des citoyens conscients de leurs droits et devoirs, dans tous les établissements d’enseignement public et privé, l’enseignement en l’éducation sociale et civique, l’enseignement de la Constitution, des droits et garanties fondamentaux, des valeurs nationales et des principes de coexistence pacifique seront obligatoires.”
D’autres revendications portaient sur le respect de l’article 10, chiffre 2, de la norme suprême qui établit que le régime d’acquisition et de transfert de biens immobiliers dans la zone frontalière sera soumis à des exigences légales spécifiques qui privilégient la propriété des Dominicains et l’intérêt national, l’adoption d’une politique très restrictive, ainsi que l’examen et la surveillance « méticuleux » de l’état civil, le livre des étrangers. En conclusion, ils proposaient “ une grande offensive diplomatique mondiale, y compris un vaste exercice de diplomatie publique et citoyenne, avec des orientations écrites rigoureuses et une unité de critères devant les ambassades, les parlements et les organisations internationales, avec un contenu historique véridique sur les relations dominicaines-haïtiennes et les données socio-économiques, démographiques et facteurs environnementaux qui soutiennent nos revendications légitimes et justes”.
Entre-temps, Haïti la première République noire libre au monde est livrée aux mains des gangs armés. Dans la soirée de samedi, l’actuel directeur de l’EPPLS Yvon Buissereth a été tué et brûlé à l’intérieur de son véhicule de plaque OF-4160 à Laboule 12 par la bande dirigée par le nommé « Ti Makak ».
L’ONG de défense des droits humains, Amnesty International, affirme, dans un rapport publié jeudi, que des militaires ukrainiens ont mis des civils en danger en établissant des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et en lançant des attaques depuis des zones peuplées pour repousser l’invasion russe. Ce rapport crée de nombreuses polémiques.
Entre avril et juillet soit 4 mois, des chercheurs d’Amnesty International ont enquêté sur les frappes russes dans les régions de Kharkiv (à l’Est), du Donbass et de Mykolaïv (au Sud-Est), inspectant les sites touchés par des frappes et interrogeant des rescapés, des témoins et des proches de victimes afin de tirer leur conclusion, avance l’ONG.
Selon l’ONG, ces chercheurs ont trouvé des preuves que les forces ukrainiennes lançaient des frappes à partir de zones résidentielles peuplées et avaient établi des bases dans des bâtiments civils dans « 19 villes et villages » de ces régions.
La plupart des zones résidentielles où se trouvaient les soldats étaient situées à des kilomètres des lignes de front, note Amnesty, soulignant que d’autres options qui n’auraient pas mis en danger les civils comme des bases militaires ou des zones densément boisées à proximité étaient possibles.
“ Nous avons documenté une tendance des forces ukrainiennes à mettre en danger les civils et à violer les lois de la guerre lorsqu’elles opèrent dans des zones peuplées ”, déclare Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. “ Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire ”, indique le responsable.
Les réactions pleuvent en Ukraine
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, affirme jeudi dans une vidéo publiée sur Facebook être « indigné » par les accusations « injustes » de l’ONG Amnesty International. Dmytro Kouleba accuse en retour Amnesty International de « créer un faux équilibre entre l’oppresseur et la victime, entre le pays qui détruit des centaines et des milliers de civils, de villes, de territoires et le pays qui se défend désespérément ».
“ Cessez de créer cette fausse réalité, où tout le monde est un peu coupable de quelque chose, et commencez à rapporter systématiquement la vérité sur ce que la Russie représente réellement aujourd’hui ”, demande le diplomate.
D’un autre côté, le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak avait auparavant assuré que « les vies des gens » étaient « la priorité » et que les populations des villes proches du front étaient évacuées. Mykhaïlo Podoliak accuse Amnesty de participer à une « campagne de désinformation et de propagande » au service des arguments du Kremlin.
Plus loin, le président ukrainien a pour sa part répondu aux accusations d’Amnesty International. Volodymyr Zelensky estime que l’ONG tente d’ « amnistier l’État terroriste » de Russie.
“ L’agression contre notre État est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré ”, avance l’homme fort de Kiev.
Démission
La responsable d’Amnesty International en Ukraine, Oksana Pokaltchouk, a annoncé sa démission à la suite du rapport de l’ONG reprochant aux forces armées ukrainiennes de mettre en danger des civils, qui a provoqué la colère de Kiev. « Je démissionne d’Amnesty International en Ukraine », a affirmé Oksana Pokaltchouk dans un communiqué sur sa page Facebook dans la nuit de vendredi 5 août à samedi 6 août reprochant au rapport d’avoir, sans le vouloir, servi « la propagande russe ».
Oksana Pokaltchouk dirigeait depuis sept ans la branche ukrainienne d’Amnesty, ce qui en faisait l’une des figures les plus respectées dans le monde des droits de l’homme à Kiev. Après la publication, elle a dénoncé publiquement le rapport publié par sa maison-mère, en estimant que ce travail est « unilatéral » et « incomplet », et surtout qu’il a été réalisé uniquement par des chercheurs étrangers, et que la hiérarchie d’Amnesty a délibérément refusé d’y associer son équipe ukrainienne.
La FIFA a publié, ce vendredi 5 août, son classement relatif aux pays ayant pris part au football féminin. Les Américaines occupent la première place suivie de l’équipe allemande. Tandis que l’équipe haïtienne gagne quatre places et se trouve à la 56e mondiale et à la 6e dans la Zone CONCACAF.
Les États-Unis arrivent en tête dans ce nouveau classement FIFA du football féminin. Battue par l’Angleterre en finale de l’Euro 2022, l’équipe allemande, de son côté, s’installe à la deuxième position.
Quant à l’équipe haïtienne, elle a fait une remontée acceptable dans ce nouveau classement FIFA. Les grenadières se trouvent à la 56e mondiale et à 6e dans la Zone CONCACAF, et ce, grâce à un parcours plus ou moins acceptable lors de la CONCACAF Women’s Championship 2022.
À noter que les grenadières seront obligées de passer par les barrages intercontinentaux pour aller à la coupe du monde senior féminine Nouvelle-Zélande Australie 2023.
Fritz Alphonse Jean, président élu de l’Accord de Montana, a rencontré, hier jeudi, le chef du gouvernement, Ariel Henry. Derrière cette rencontre, M. Alphonse reste confiant que seul un dialogue «chita pale» franc permettrait de rétablir les 3 pouvoirs de l’État.
Selon ce qu’a communiqué l’économiste via son compte Twitter, ils ont discuté à propos de l’urgence qu’il y a à sortir Haïti de la situation de violences portant atteinte à la vie des citoyens, et de la crise économique qui pousse à la hausse le niveau de pauvreté de la population.
« Nous sommes confiants que seul un échange franc permettrait de rétablir les 3 pouvoirs de l’État, tel que le consensus de Montana l’a clairement défini ”, lit-on dans un tweet publié par le président élu de l’Accord de Montana, ce vendredi.
“ En ce sens, nous serons ravis de recevoir à Sainte Suzanne, le mercredi 10 août, le président du sénat, Joseph Lambert, le sénateur Youri Latortue (AAA) et le sénateur Kelly C. Bastien, alors que les représentants de l’IPAM se trouvant dans toutes les communes du Nord et du Nord-Est seront présents pour discuter sur la crise du pays ”, a écrit l’ancien gouverneur de la banque centrale.
La justice vénézuélienne, ce jeudi 4 août, a condamné, à 8 ans de prison, Juan Requesens, un ancien député d’opposition, pour avoir impliqué dans une présumée tentative d’attentat contre le président Nicolas Maduro en 2018. En tout, 17 personnes ont été condamnées, dont douze à la peine maximale de 30 ans d’emprisonnement, rapporte RFI.
En effet, la scène d’attaque aurait eu lieu au centre de Caracas en 2018 lorsque le chef de l’État Nicolas Maduro célébrait les 80 ans de la Garde National. Le gouvernement vénézuélien a pointé du doigt la Colombie, les États-Unis et le Pérou d’être derrière cette tentative.
Par ailleurs, selon l’opposition politique, le président Maduro n’a fait qu’une mise scène dans l’objectif de renforcer les forces répressives contre les opposants.
Selon El National, relayé par le journal français RFI, l’avocat de l’ancien parlementaire déclare que « Le ministère public n’a pas pu montrer sa culpabilité, la juge n’avait pas à le condamner ». Alors que le journal Efecto Cocuyo rappelle que l’accusé avait été arrêté le 7 août 2018 pour avoir comploté un attentat aux drones contre le président vénézuélien.
Notons que, la justice vénézuélienne a condamné, en tout, 17 personnes dans le cadre de ce dossier et 12 d’entre elles, ont écopé une peine maximale de 30 ans de prison.
« Ces condamnations sont destinées à soutenir le faux récit du gouvernement d’une prétendue tentative d’assassinat. Ils sont des boucs émissaires », a déclaré à l’AFP Gonzalo Himiob, avocat de l’ONG Foro Penal, repris par La Presse.
Cependant l’ancien député Requesens avait avoué avoir été en contact avec des auteurs présumés de cet attentat raté.
Par ailleurs, l’opposant farouche du président Maduro, en l’occurrence Juan Guaïdo critique cette décision. « La dictature l’a enlevé et le maintient privé de sa liberté comme un mécanisme de persécution de toute une société qui résiste », a-t-il écrit.
Guintheur Pierre, ki te gen avi rechèch dèyè li pou enplikasyon prezime li nan plizyè ka kidnapin ak detansyon zam ilegal, deside, jodi jedi 4 dawout la, pote tèt li bay DCPJ.
Vandredi 29 jiyè mwa pase a , lapolis te menen yon operasyon nan Debisi, nanTijo, ap chache Guintheur Pierre. Misye ta enplike nan pran plezi fè kidnapin sou wout ayopò a ak Tijo. Ajan lòd yo pat jwenn tras li men yo te jwenn madanm li nan kay la, e yo te tou arete li.
Aprè sa, lapolis te jwenn yon latriye materyèl tankou: zam, chajè zam, katouch, senti lapolis, inifòm lapolis, kouto, poun site sa yo sèlman.
Jodi jedi 4 dawout la, nan yon ti bout videyo amatè k ap fè laviwonn rezo sosyal yo, prezime kidnapè a akonpaye avoka li rann tèt li bay DCPJ pou al reponn kesyon konsènan akizasyon yo.
Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a fait don de deux usines d’adsorption modulée sous vide (VSA) générant de l’oxygène à Haïti. Ces centrales génératrices d’oxygène joueront un qrôle essentiel dans la réponse d’urgence nationale au COVID-19 en desservant plus de « 750 000 » personnes dans les zones difficiles d’accès dans le nord du pays.
À l’occasion, le chargé d’affaires américain par intérim, Eric W. Stromayer, a déclaré : « Le gouvernement américain continue de soutenir la lutte en cours contre le COVID-19 en Haïti. Nous réitérons notre engagement avec ce don du peuple américain pour fortifier l’écosystème de l’oxygène médical en Haïti ».
Début juin, les deux centrales de production d’oxygène en question ont été livrées à l’Hôpital Centre de Bienfaisance de Pignon (CBP), dans le département du Nord, et à l’Hôpital Notre Dame de la Paix de Jean-Rabel (HNDP), dans le département du Nord-Ouest d’Haïti. L’USAID a travaillé en collaboration avec le Cellule Nationale de Coordination de la Réponse au Coronavirus, du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), pour sélectionner ces deux hôpitaux afin de répondre stratégiquement aux besoins des personnes dans des endroits difficiles d’accès.
Selon l’USAID, grâce en partie au soutien du gouvernement américain, cet oxygène médical contribue à des recharges gratuites de bouteilles qui sont distribuées à plus de 20 installations de traitement COVID désignées par le ministère de la Santé et situées dans tout le pays.
“ L’USAID continuera d’appuyer le Ministère de la Santé Publique et de la Population et les Directions Départementales de la Santé concernées pour mettre en place ces réseaux de distribution pour les recharges de bouteilles d’oxygène. L’Hôpital Bienfaisance de Pignon mettra en place un réseau de distribution d’oxygène pour huit établissements de santé et desservira une population d’environ 250 000 personnes. L’Hôpital Notre Dame de la Paix de Jean-Rabel agira en tant que site central de distribution d’oxygène pour un réseau de neuf établissements de santé, desservant une population d’environ 500 000 personnes dans le nord-ouest d’Haïti ”, lit-on dans la note de l’organisme d’État américain.
En outre, l’USAID formera les deux hôpitaux d’accueil pour gérer et entretenir indépendamment les usines afin de faciliter le renforcement des capacités locales et d’assurer la durabilité des usines de production d’oxygène. Les hôpitaux recevront un contrat de service de trois ans pour un entretien continu et ponctuel garantissant une utilisation optimale de l’équipement. L’USAID formera également des ingénieurs et des techniciens du ministère de la Santé publique et de la Population au fonctionnement, à l’entretien et à la réparation des équipements de production d’oxygène. Ces mesures assureront l’utilisation optimale de l’équipement et la disponibilité de ressources humaines adéquates pour faciliter la manipulation et le stockage appropriés de l’oxygène produit.
Le Dr Wilsos Canton, Directeur de l’Hôpital Notre Dame de Jean-Rabel, a déclaré : “ Un générateur d’oxygène à l’Hôpital Notre Dame de la Paix de Jean-Rabel est une source de vie pour tout le département du Nord-Ouest. Le générateur d’oxygène de l’Hôpital Jean Rabel sera également disponible pour le Haut Nord-Ouest : Bassin bleu, Chansolme, Port-de-Paix, St-Louis de nord, La Pointe des Palmistes, Anse-a-Foleur et la Tortue. En conclusion, le générateur d’oxygène de l’Hôpital Notre Dame de La Paix de Jean Rabel est la pierre angulaire du développement sanitaire dans le Nord-Ouest d’Haïti ».
De son côté, la directrice de mission par intérim de l’USAID/Haïti, Christine Djondo, a déclaré : “ L’USAID est fière de soutenir la lutte contre le COVID-19 en Haïti. Je suis enthousiasmé par le potentiel de ces plantes génératrices d’oxygène pour renforcer l’écosystème de l’oxygène et servir les populations vulnérables dans les zones difficiles d’accès ”.
Le Syndicat National des Policiers Haïtiens «SYNAPOHA» vole au secours des familles des policiers victimes, soit dans l’exercice de leurs fonctions, soit dans le cadre de l’insécurité généralisée du pays, à travers un mouvement dénommé « chimen lekòl, chimen lespwa».
À un mois de la réouverture des classes prévue pour le 5 septembre 2022, SYNAPOHA, dans cette occasion veut venir en aide aux familles qui sont victimes dans des actes d’insécurité existant dans le pays.
« Dans l’objectif d’être solidaire aux familles des policiers touchés dans l’exercice de leurs fonctions et par les cas d’insécurité dans le pays, nous lançons un appel à tous les policiers du pays, les personnels administratifs de la PNH, la diaspora et les gens du secteur privé de contribuer avec nous à travers un mouvement dénommé « chimen lekòl, chimen lespwa », déclare le coordonnateur général du SYNAPOHA, Lionel Lazare.
Ce programme vise entre 3 000 policiers et 400 personnels administratifs à travers tout le pays, informe le policier Lionel Lazare en soulignant que ces derniers auront à donner une contribution de 1000 gourdes minimum. « Cependant, un policier ou un personnel administratif peut aller au-delà de 1000 gourdes et non en dessous en fonction de son niveau économique », a-t-il précisé en ajoutant que ce programme vise à aider les enfants des policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
En promettant la transparence et l’équité dans le traitement de ce dossier, le SYNAPOHA met, par ailleurs, à la disposition de tous ceux et celles voulant participer à cette initiative, trois numéros à travers lesquels on peut faire des transferts d’argent. « +(590) 36910853,37407811,40199893», martèle Lionel Lazare en ajoutant qu’après la distribution et l’enregistrement il y a rapport qui sera accessible à tout le monde.
Le Centre pour la Promotion de la Démocratie et de l’Éducation Participative (CPDEP) a organisé, le vendredi 29 juillet, une foire électorale en vue de faire un exercice de mémoire à propos des élections en Haïti de 1990 à 2015.
Lors de cette activité déroulée en son local à Péguy-Ville, le CPDEP a fait l’exposition de nombreuses photos de candidats et d’autres matériels électoraux. Il y a eu également des projections de vidéos documentaires sur les faits marquants durant les journées électorales, les campagnes ainsi que les débats. Par ailleurs, il y a eu une partie de conférences où des intervenants comme l’ancien conseiller électoral Jean Simon Saint-Hubert, l’ancien Premier ministre Evans Paul et le directeur exécutif du CEP Max Délice ont pris le plaisir de partager, avec le public, leur expérience sur la réalisation d’élections.
Des photos de différents candidats, d’anciens membres du CEP et de déroulement d’élections de 1990 à 2015 ont pu refaire surface sur la cour du CPDEP. Dans une ambiance d’apprentissage et de convivialité, de nombreux jeunes ont fait le déplacement pour participer à cette activité hors du commun permettant aux gens de mieux comprendre la question d’organisation des élections.
Exposition des photos de candidats
“ On a décidé d’organiser cette activité dans le but d’inciter les citoyens vivant dans le pays de participer, de comprendre, de s’informer et de se former sur les questions d’élections ”, nous dit Sperancia Moïse, coordinatrice du CPDEP.
En matière d’élections, les processus ne commencent pas uniquement quand on organise la joute électorale, mais les élections sont permanentes de même que la démocratie. De ce fait, plus les gens sont formés et informés dans le domaine, c’est mieux, nous a fait savoir la coordinatrice.
À mentionner que le travail de formation du CPDEP est national. Et ce dernier s’engage dans ce lancé depuis 20 ans.
Malgré le flot de critiques ou de frustrations, les organisateurs de cette activité annuelle (SUMFEST) ont tenu le cap. À ce fait, la quatrième édition du plus grand festival d’été du pays s’est déroulée le dimanche 31 juillet à la Côte des Arcadins.
Si les problèmes de sécurité ont été résolus pour la journée, il semble que ce n’était pas le cas pour l’organisation interne de l’événement. Les artistes s’en plaignent âprement du comportement inapproprié accordé par les organisateurs à leur égard.
Comme dit notre dicton « aprè dans, tanbou lou ». Des personnes poussées se penchent pour un pari gagnant, d’autres pensent c’était plutôt battant. À titre d’exemple, dans une vidéo amateur devenue virale sur les réseaux sociaux, il est à constater qu’un homme en T-shirt vert avance et tient le Disc Jockey Tonymix par les hanches afin de lui priver l’accès au stage alors qu’il s’apprêtait à octroyer le gain du plaisir à ses fans.
“ Mwen te sipoze jwe nan lè sa y ap di m tann, mwen pase etap sa deja pou moun mwen ye jodi a, sa p ap janm rive ankò mwen pran leson, griyen dan gen lè l. Moun ki t ap tann #Tonymix yo sorry son biznis #trèt li ye m ka jere sa. Nou gen lanmè nou pa fè tèt cho pou rivyè. #noukapfèkoze ”, a tweeté, au lendemain, Tony Mahotière, le DJ le plus populaire d’Haïti.
Le chanteur du groupe Ekip, Hervé Anténor dit Shabba, sort également de son silence pour critiquer le traitement infligé aux artistes haïtiens par le Staff de SUMFEST.
“ Nou derespekte moun anpil mesye. Kòman pou m fè ap pase pou m pral nan back stage epi m tande gen yon atis afriken k ap jwe moun pa ka pase ? Bondye fè m te rantre nan…. Mwen se yon atis nan peyi m pou m ap monte atis lòt kote sou nou. Mesye si nou pa bay moun lakay nou valè kilè y ap respekte nou mesye. M twouve moun ki te nan staff Sumfest la ki te dakò bagay sa, ou se yon bon djòl bòk […]. Nou bay atis la 24 sèvyèt pou siye figi l nou pa pot yon sèvyèt pou atis ayisyen yo. Nou trete nou tankou kokorat, li pa fè sans mesye. Respekte tèt nou. Nou pa bay moun yon bidon dlo, anyen ”, un extrait d’une note vocale qui n’a pas tardé à envahir mardi les réseaux où l’ancien musicien de Djakout 1 ne ménage pas ses mots en s’adressant à ces derniers.
Selon les éléments d’information, tous ces problèmes ont eu lieu à cause du Staff du festival en question qui privilégiait l’artiste africain Omah Lay qui était d’ailleurs l’invité spécial de cette édition.
De son nom complet Baptista Lugendy St-Hubert, Baky avait annoncé en prélude de son concert que les fonds récoltés dans cette soirée seront mis à la disposition de la ville en guise de support. Un hôpital et le collège Saint Jean des Cayes étaient les cibles de l’interprète du tube « Vid » visant à contribuer à leur reconstruction suite au passage du séisme du 14 août dernier.
En effet, le mardi 02 août, l’artiste de 31 ans a procédé à la remise de deux chèques de même montant lors d’une cérémonie organisée à cet effet. Deux chèques ont été octroyés : Collège Saint Jean (Représentant : Printemp Jean François ) _ 1,000,000 gourdes.
Hôpital CARAMED (Représentant : Winchel Jean Baptiste ) _1,000,000 gourdes.
Crédit photo: page Facebook de l’artiste
La troisième ville du pays reçoit la contribution de l’un de ses fils. Baky décide malgré son cœur vide de partager un moment d’amour à sa ville natale. Il reste à attendre l’avancement de l’initiative entamée par le footballeur Duckens Nazon dans le but de porter également son soutien à la ville frappée par le séisme du mois d’août de l’année dernière.
La situation s’annonçait tendue, dans la zone asiatique, avec les multiples menaces chinoises au cas où la présidente de la chambre des représentants américains, Nancy Pelosi aurait visité le Taïwan que Pékin a considéré comme son territoire. Malgré les tensions entre la Chine et les États-Unis sur cette éventuelle visite, la dirigeante américaine faisant la sourde oreille a atterri, ce mardi, sur l’île.
Alors que, la visite, depuis l’annonce de la tournée asiatique de la présidente n’a été officialisée qu’à l’atterrissage de l’avion militaire sur le tarmac de l’aéroport de Songshan, ce mardi 2 août. Une visite qu’aucune autre autorité importante américaine n’a effectuée depuis 25 ans. Cependant, cette visite pourrait occasionner un éventuel conflit pouvant entraîner des lourdes conséquences, puisque la Chine a annoncé à maintes reprises des « actions militaires ciblées » sur l’île en réponse à la présence de Mme Pelosi.
En fait, depuis la fin de la guerre civile en 1949, la Chine n’a pas réussi, jusqu’à date, à réunifier le Taïwan avec le reste de son territoire. Malgré cette séparation, elle reste hostile à toute initiative donnant à ses autorités une légitimité internationale. Alors que les États-Unis ne cessent d’apporter leurs soutiens aux autorités taïwanaises dans les ventes d’armes.
La visite de Pelosi, une menace contre la Chine
Quelques minutes après l’atterrissage de l’avion militaire dans lequel voyageait Mme Pelosi, la Chine via son ministère des affaires étrangères dénonce la présence de l’élue américaine sur son «île rebelle» en déclarant, selon AFP que « Les Etats-Unis […] tentent d’utiliser Taïwan pour contenir la Chine » ajoutant que Washington « ne cesse de déformer, d’obscurcir et de vider de tout sens le principe d’une seule Chine, d’intensifier ses échanges officiels avec Taïwan et d’encourager les activités séparatistes “indépendantistes” de Taïwan. Ces actions, comme jouer avec le feu, sont extrêmement dangereuses ».
Les autorités taïwanaises semblent n’avoir pas voté pour une possible visite de Pelosi, puisque, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, prévenait que «Les Etats-Unis auront assurément la responsabilité [des conséquences] et devront payer le prix de leur atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine ».
Par ailleurs, dans un communiqué, Pelosi a affirmé le « soutien inconditionnel » de l’Oncle Sam à la démocratie sur l’île. Selon elle, « Les Etats-Unis continuent de s’opposer à tout effort visant à changer le statu quo » à Taïwan.
La Russie de son côté n’a pas tardé à apporter son soutien à la Chine, son alliée. Selon AFP, le ministère russe des affaires étrangères déclare que « La partie chinoise a le droit de prendre les mesures nécessaires pour protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale concernant le problème de Taïwan ». Les autorités russes ont accusé les États-Unis de vouloir « déstabiliser le monde ».
« Les opérations militaires ciblées » devraient commencer dès ce mercredi comme l’avaient annoncé les autorités chinoises en cas de visite de la troisième citoyenne américaine. Alors que Taïwan a déjà signalé que 21 avions militaires chinois avaient pénétré , ce mardi, dans la zone d’identification de défense aérienne de l’île.
Ayman al-Zawahiri, chef d’Al-Qaïda et successeur d’Oussama ben Laden, a été tué ce week-end au cours d’une opération antiterroriste en Afghanistan, a rapporté ce lundi RFI, citant plusieurs médias américains.
Ayman al-Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde. De nationalité égyptienne, il était considéré comme l’un des cerveaux des attaques du 11 septembre 2001 qui avaient fait près de 3 000 morts aux États-Unis.
“ L’opération a été réussie et n’a fait aucune victime civile ”, a précisé un haut responsable américain auprès de journalistes. Le président américain Joe Biden devait prendre la parole à propos d’une « opération antiterroriste réussie », selon la Maison Blanche, qui n’a pas fourni de détails supplémentaires.
Selon des médias américains, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, pourrait avoir été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane Kaboul par la CIA. D’après un communiqué des talibans, repris par le Washington Post, une frappe américaine a touché une maison résidentielle d’un quartier aisé de Kaboul.
Il faut souligner que le département d’État offrait jusqu’à 25 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à l’arrestation ou à la condamnation du chef d’Al-Qaïda.
Ce dernier avait pris la tête de l’organisation terroriste après la mort d’Oussama ben Laden en 2011. À mentionner que le numéro 2 de l’organisation, Abdullah Ahmed Abdullah, a été tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington.
Le conseil de défense du Dr Yves Jean-Bart a informé, ce dimanche, que le juge d’instruction du tribunal judiciaire de Paris, France, dans son ordonnance de renvoi du 15 juillet 2022, considère qu’il existe des charges suffisantes pour attaquer en diffamation le journaliste Romain Molina, lit-on dans un communiqué.
Romain Molina, journaliste indépendant de nationalité française, avait fait de graves révélations en avril 2020 à l’encontre du président de la Fédération Haïtienne de Football de l’époque, Yves Jean-Bart, ce qui a même causé la perte de ce poste au patron de la Radio Galaxie.
Accusé d’abus sexuels et d’autres infractions durant ses mandats à la tête de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean-Bart dit Dadou, 74 ans, a été suspendu à vie de toute activité liée au sport par la FIFA. Aussi, une amende de 1.000.000 de dollars a été réclamée à l’homme d’affaires.
Nouveaux rebondissements
Romain Molina s’est donné corps et âme pour trouver des décisions adéquates suite à ses accusations à l’encontre de l’ex-président qui avait porté plainte contre lui par la suite. En conséquence, il semble que tout ce que Molina avait dit n’était pas vrai. À ce fait, ce dernier sera jugé prochainement au tribunal correctionnel dans le cadre de cette affaire.
D’un autre côté, le Dr. Jean-Bart attend la décision finale de la Tribunal Arbitrale du Sport (TAS) sur son recours en appel déposé le 27 janvier 2021 contre le jugement de la commission éthique de la FIFA.
À souligner que la justice haïtienne, pour sa part, avait déjà pris, le 16 novembre 2020, une décision de non-lieu dans le cadre de cette affaire suite à l’absence de victime.
La pratique du « stealthing » qui est le fait de retirer ou de ne pas porter de préservatif à l’insu de son partenaire et sans son consentement sera désormais considéré comme un crime sexuel au Canada.
Un verdict de la Cour suprême canadienne a été rendu public, le vendredi 29 juillet, sur un procès d’agression sexuelle datant de 2017, rapporte le New York Times. Cette décision clarifie encore davantage la loi régissant le consentement sexuel au Canada, qui était déjà l’un des pays les plus avancés sur la question.
Le procès concernait un homme et une femme ayant discuté en ligne avant de se rencontrer en vrai pour avoir des relations sexuelles. Au cours d’un rapport, l’accusé n’a pas porté de préservatif à l’insu de la femme, qui avait pourtant clairement exprimé son accord. La victime a ensuite été dans l’obligation de suivre traitement préventif contre le VIH.
Un nombre croissant de femmes et d’hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes déclarent avoir été victimes de « stealthing », une agression sexuelle qui consiste à retirer un préservatif pendant un rapport sexuel sans le consentement de l’autre partenaire, toujours selon New York Times.
Au Canada, cette pratique est devenue si répandue et si problématique que certaines universités l’ont intégrée à leurs politiques de prévention contre les violences sexuelles.
À mentionner que le Canada n’est pas le seul pays à réviser sa loi pour bannir le stealthing. La Californie avait aussi approuvé, en 2021, un projet de loi afin de permettre aux victimes de poursuivre leurs agresseurs et d’obtenir réparation. Des tribunaux britanniques et suisses ont également condamné des personnes pour avoir retiré des préservatifs pendant des rapports sexuels sans le consentement de l’autre partenaire.
L’équipe féminine du Brésil continue d’être l’équipe de référence en Amérique du Sud. Les canarinhas remportent la Copa America 2022 de la CONMEBOL en battant la Colombie en finale sur le score de 1-0, ce samedi 30 juillet 2022. Une victoire qui permet à la sélection brésilienne de conserver sa couronne en Amérique du Sud.
L’hégémonie brésilienne dans le football féminin commence à se faire sentir, surtout en Amérique du Sud. La sélection brésilienne de football remporte sa huitième Copa America féminine en neuf éditions après sa victoire en finale 1-0 contre le pays hôte, la Colombie.
L’unique but de la rencontre a été marqué par la star brésilienne, Debinha sur penalty à la 39e minute de jeu. Le Brésil a surclassé les autres équipes de cette compétition. Durant ce tournoi, l’équipe brésilienne a fait six (6) victoires en matches (6) en marquant 20 buts et pour aucun encaissé.
Le Brésil et la Colombie, en ayant accédé à la finale, sont qualifiés non seulement pour la coupe du monde 2023, qui se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais aussi pour les JO de Paris 2024. De son côté, l’Argentine a obtenu le troisième billet qualificatif pour le mondial après sa victoire 3-1 contre l’équipe du Paraguay lors du match comptant pour la troisième place.
Mauvaise nouvelle pour le cinéma haïtien. L’ancien réalisateur Vladimir Thélusma est voyagé pour l’orient, ce dimanche 31 juillet, à l’hôpital Universitaire la Paix, des suites de problèmes de santé, a appris la rédaction de Passion Info Plus, d’une source proche de sa famille.
Le réalisateur, acteur, producteur et professeur de cinéma, Vladimir Thélisma est passé de vie à trépas à l’âge de 46 ans après avoir été hospitalisé. Ce dernier souffrait de problèmes d’asthme depuis (6) six mois. Son état de santé s’est aggravé jusqu’à ce que sa maladie ait raison de lui.
À souligner que Thélusma, marié, puis divorcé par la suite, a laissé derrière lui, un enfant vivant actuellement à l’étranger.
Œuvres de Vladimir Thélusma
Pendant son passage dans le monde du cinéma, Thélusma a quitté dans nos murs plusieurs réalisations dont » Les couleurs de la dignité », sortie en 2006. Un film, connu un succès sans précédent, qui met en vedette des acteurs comme Blondedy Ferdinand, Paul Henry Athis, Caëlle Jean-Baptiste et qui retrace aussi le chemin de la réussite à travers l’éducation.
Le cinéaste allait produire une suite du film qui s’appellait « Les vraies couleurs de la dignité », dans lequel il a repris les mêmes acteurs comme Blondedy Ferdinand, Paul Henry Athis, Caëlle Jean-Baptiste et Jacques Maurice, Schudon Boursiquot et a ajouté d’autres artistes dont Thony Mahotière dit Tony Mix, la chanteuse Fatima Altiéri et Samuel Dameus.
Aussi, le professeur Thélusma a réalisé « Double jeux à Port-au-Prince ; Destin dragique; Couloir de l’amitié ; Use your power; Contre coup, Immigration clandestine…
La police brésilienne, lors d’une opération dans le quartier Guaratiba dans l’Ouest de Rio de Janeiro, jeudi, a procédé à la libération d’une femme et ses deux enfants retenus en séquestration depuis 17 ans par son mari. Ils ont été retrouvés en état avancé de malnutrition.
La Brésilienne dont l’identité n’a pas été révélée et ses deux enfants âgés respectivement de 19 et 22 ans ont été retrouvés dans un état de » déshydratation et de malnutrition grave », ont précisé les services de santé municipaux,
La police militaire de Rio, selon les médias locaux, relayé par Franceinfo, explique que « Les deux jeunes, qui seraient les enfants de la femme et du suspect, étaient ligotés, souillés et sous-alimentés ».
De plus, le site internet d’informations G1, relayé par DNA, rapporte que la mère de famille explique qu’ils (lui et ses deux enfants) passaient parfois trois jours sans nourriture et ont subi d’agressions physiques et psychologiques de façon constante de la part du ravisseur, Luiz Antonio Santos Silva, l’époux de la femme depuis 23 ans.
« Il faut que tu restes avec moi jusqu’au bout, tu ne sortiras d’ici que quand tu seras morte », disait le tortionnaire présumé selon le témoignage de la femme.
« Quand nous avons vu l’état dans lequel les deux enfants sont sortis, on s’est dit qu’ils n’auraient pas survécu une semaine de plus. J’ai tenté de parler à la mère dans l’ambulance, mais elle n’arrivait pas à émettre le moindre son tellement elle était faible » explique un résident du quartier populaire Guaratiba où les victimes ont été gardées.
Des voisins font croire que le père de famille surnommé DJ utilisait de la musique pour couvrir les cris des victimes retenues en captivité alors que les autorités avaient ignoré cet acte malgré des dénonciations depuis deux ans.
Le pape François, 85 ans, senti diminué par de vives douleurs au genou le contraignant à se déplacer qu’en fauteuil roulant, a confié qu’il ne pourrait plus voyager au même rythme qu’auparavant et a évoqué la possibilité de se mettre de côté de la papauté.
“ Je ne crois pas que je puisse conserver le même rythme de voyage qu’auparavant. Je crois qu’à mon âge, et avec ces limites, je dois me ménager pour pouvoir servir l’Église, ou au contraire penser à la possibilité de me mettre de côté ”, a déclaré le pape François, 85 ans, lors d’une conférence de presse dans l’avion le ramenant de son voyage au Canada, dans la nuit de vendredi à samedi, selon 20 minutes.
“ En toute honnêteté, ce n’est pas une catastrophe. On peut changer de pape. Ce n’est pas un problème. Mais je crois que je dois me limiter un peu, avec ces efforts ”, a ajouté le pape devant les journalistes au retour de son 37e voyage international depuis son élection en 2013.
“Ce voyage était un peu un test : il est vrai qu’on ne peut pas faire les voyages dans cet état, il faut peut-être changer un peu le style”, a reconnu l’Argentin, tout en confiant qu’il essaierait de continuer à voyager, à être proche des gens, parce que c’est un moyen de servir, la proximité.
Malgré ces problèmes de santé, l’homme fort du Vatican a écarté la possibilité d’une intervention chirurgicale, confiant garder des séquelles de l’anesthésie subie en juillet 2021 lors de son opération au colon.
Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d’Église argentin, actuel évêque de Rome et 266ᵉ pape de l’Église catholique, sous le nom de François, depuis son élection le 13 mars 2013. Succédé à Benoît XVI qui avait renoncé le 11 février 2011, le pape François était auparavant archevêque de Buenos Aires.
Aux États-Unis, un homme de 66 ans a guéri du VIH et d’un cancer du sang après une greffe de cellules souches, annonce « City of Hope », le centre de recherche dans lequel il a été traité, relayé par TF1.
L’homme avait été diagnostiqué séropositif en 1988. “ Comme beaucoup d’autres, j’ai alors pensé qu’il s’agissait d’une condamnation à mort ”, raconte-t-il dans un communiqué de City of Hope. “Je n’aurais jamais pensé que je n’aurais plus le VIH. Je suis plus que reconnaissant. ” A-t-il confié.
Par ce fait, l’homme en question entre dans l’histoire comme le patient le plus âgé à guérir du VIH. Pour parvenir à cette rémission, le « patient de City of Hope », comme il est surnommé, a reçu une greffe de moelle osseuse il y a près de trois ans et demi pour lutter contre sa leucémie, explique l’organisation.
“ Il a reçu une greffe de cellules souches sanguines d’un donneur qui avait une mutation génétique rare appelée CCR5 ”, poursuit-elle.
Depuis cette greffe, le patient de City of Hope n’a montré aucune preuve de réplication du virus, se félicite le centre de recherche clinique basé en Californie. Le traitement antirétroviral qu’il suivait pour lutter contre la maladie depuis plus de 30 ans a été arrêté en mars 2021. “ Nous avons été ravis de lui faire savoir que son VIH est en rémission ”, dit le Dr Dickter, professeure au sein de la division des maladies infectieuses.
Cet homme est en effet le quatrième patient à guérir du virus responsable du sida, et devient même le plus âgé à être en rémission.
Le Regroupement Éducation pour Toutes et Tous (REPT), dans une note en date du vendredi 29 juillet 2022 portant la signature de William Thelusmond à titre de Directeur Exécutif REPT, informe sur la réalisation du projet d’investigation-action Stratégies pour prévenir les violences sexuelles et sexistes et promouvoir l’équité dans les écoles rurales (2021-2023).
Le projet Stratégies pour prévenir les violences sexuelles et sexistes et promouvoir l’équité dans les écoles rurales (2021-2023) est exécuté au niveau des départements du Nord et de l’Artibonite, plus précisément, dans les communes de Plaisance du Nord et de Saint-Michel-de- l’Attalaye, précise le REPT.
Ce projet, souligne la note, « vise à contribuer au renforcement des stratégies de promotion de l’égalité des sexes et de prévention de la violence sexuelle et sexistes dans les contextes scolaires ruraux dans le souci de pallier les conséquences néfastes de la discrimination liée aux violences sexuelles et de genre ».
Haïti n’est pas seulement le seul pays dans lequel ce projet est réalisé. « Il est réalisé simultanément dans trois pays dont Haïti, Honduras et Nicaragua par la Campagne Latino-Américaine pour le Droit à l’Éducation (CLADE) et Alternatives du Canada ainsi que REPT dans le cadre du programme Connaissance, Innovations et Échanges (XIX) pour son sigle en anglais)», ajoute la note en mentionnant, par ailleurs, que le projet est coordonné par le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) et financé par le Partenariat Mondial pour l’Éduacation ( PME).
Konpayi telefonik Digicel enfòme popilasyon an an jeneral e an patikilye moun nan depatman Nodwès, Latibonit, Plato Santral ak Nò, li gen yon sit majè nan « depatman Latibonit » ki tonbe, se sa n li nan yon nòt yo soti jodi jedi a.
Daprè Digicel, pwoblèm sa rive se akoz ekip teknik yo rankontre anpil difikilte pou rive fè sèvis sou sit sila, paske glisman tèren bloke wout pou rive nan sit sa depi plis pase 2 jou.
Konpayi wouj e blan an mande pou moun ki itilize sèvis li yo konprann sitiyasyon an. Sit sila a responsab 54 lòt ki epapiye nan depatman konsène yo e li afekte plis pase 120 000 kliyan.
“ Konpayi an ap mobilize popilasyon nan zòn lan pou wè kòman nou ka jwenn pasaj sou wout la, e pèmèt ekip teknik nou yo rive nan sit enpòtan sa a ”, pawòl ki mansyone nan nòt Konpayi a.
“ Nou vle eskize nou devan kliyan nou yo, ki merite ka ret konekte e n ap asire yo, nou deja pran tout dispozisyon posib pou retabli sèvis la. Mèsi pou konpreyansyon nou ”, sa nou li nan nòt Digicel la.
Ce tournoi qui est une grande première au sein de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) de l’Université d’État d’Haïti (UEH) est lancé par la CPE (Cellule de Plaidoirie et d’Éloquence) le 23 mai 2022. La compétition se déroule sur le thème des droits humains. La CPE est créée sous l’initiative de sept (7) étudiant(e)s de la quatrième année des deux disciplines enseignées à ladite faculté. Leur objectif en lançant ce tournoi, proclame l’une des responsables, est de « promouvoir l’esprit du débat au sein de la faculté ».
Le débat Karl Popper est initié en Haïti par la FOKAL en 1996 à travers une initiative dénommée Programme Initiative Jeunes-PIJ (1). Ledit programme a implanté des clubs de débat, progressivement, un peu partout dans le pays. L’idée était d’initier les jeunes au débat afin de susciter chez eux l’esprit critique et la tolérance. Le programme est passé de présentation, beaucoup de jeunes qui sont maintenant à l’Université d’État d’Haïti l’expérimentaient et tentent encore de partager cette expérience avec d’autres. C’est en ce sens que la CPE de la FDSE a lancé un tournoi de débat dans l’enceinte de la faculté, il y a de cela trois mois, qui joue maintenant ses demi-finales. D’un match de débat sur l’avortement, l’enjeu de débattre de l’avortement dans la société haïtienne elle-même s’impose.
Le débat comme activité intellectuelle pour une société démocratique
Le sujet du match était « La dépénalisation de l’avortement en Haïti ». Les équipes étaient toutes deux en deuxième année de sciences économiques, de vacation différente (AM/PM), constituée chacune de trois débatteurs. Pour deuxième année PM le sujet du débat était qu’on devrait « rendre légal » l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) en Haïti. Son argumentaire se basait sur le fait que cette mesure réduirait la pauvreté tout en protégeant la vie des femmes. En effet, avancent les débatteurs, le fait que des femmes n’y ont pas accès, en toute légalité, cause des grossesses prématurées qui générèrent d’autres problèmes comme la délinquance juvénile. De plus, il existe des cas où des raisons sanitaires peuvent nécessiter cela aussi, comme dans le cas d’une malformation. De même pour les cas de viol. L’équipe négative (deuxième année sciences économiques AM) pour sa part a pris le contre-pied de ce cas en soutenant que par dépénalisation il faut entendre de préférence « enlever une peine ». Et que l’IVG sous-entend que des femmes ont « volontairement » mis fin à une vie, un être humain en devenir. Ce qui est pour eux un « crime » résultant d’une « fausse liberté pour les femmes », qui, à long terme, réduira la population du globe.
En dépit des efforts qu’a déployés l’équipe négative, l’équipe affirmative a fini par remporter la demi-finale. Interrogé, l’un des membre du jury, Givelt Vilméus, ancien débatteur du programme PIJ n’a pas dissimulé son insatisfaction quant à la performance des deux équipes. Toutefois, dit-il, cet exercice prouve qu’« on peut construire une société dans laquelle chacun a sa propre idée, mais qu’on se tolère mutuellement par rapport à ce qu’on a comme idée et principe (…) ». On devrait poursuivre dans cette même direction parce qu’à son avis construire une société basée sur la tolérance, dans laquelle les gens réfléchissent va de pair avec le fait que « des gens ont la capacité de réfuter les affirmations des autres personnes ». Le mot n’a pas été prononcé, mais à bien suivre le raisonnement on se rend compte que le juge n’a pas voulu dire autre chose que le fait que pour construire une société vraiment démocratique on devrait nécessairement miser sur des activités qui invitent les jeunes, les gens, à discuter, à réfléchir, dans un esprit de fair-play, de tolérance, de sujets qui les concernent tous et toutes.
Le débat dans le débat : par delà le tournoi
Si la mise en contexte a pu échapper aux deux équipes (l’affirmative notamment), le sujet est un débat de société d’actualité, surtout par la décision de la cour suprême des États-Unis, le mois de juin dernier, qui vient d’interdire l’avortement dans le pays après plus de cinquante (50) ans que ce droit ait été conquis (2). Les joueurs, organisateurs, ou membres du jury ont aussi leurs opinions personnelles sur la question.
Interviewés après le match, deux joueurs d’équipes différentes (Kesly L. Dade, de l’équipe affirmative; Jeannot Borgella, capitaine de l’équipe négative) ont fait des confidences quant à leur position personnelle. Ils se disent tous les deux contre la dépénalisation, mais cela ne peut pas les empêcher de jouer n’importe quelle position dans un match. Ceci est une preuve que l’activité du débat, ainsi conçue, suscite la capacité de raisonner au delà des idées toutes faites et permet de peser le pour et le contre. Le juge mentionné précédemment n’a pas hésité non plus à voter en faveur de l’équipe affirmative alors qu’il est personnellement contre l’avortement. Tout simplement, nous confie-t-il, « parce que l’équipe affirmative a mieux défendu sa position ».
Kerbie Jean Lys, parlant en son nom propre – et elle a pris le soin de nuancer que ses propos ne réflètent pas la position de la CPE – trouve que dépénaliser l’avortement n’est que rendre aux femmes un droit qu’elles devraient avoir sur leur propre corps. Revendiquant une position féministe, la coordinatrice en quatrième année de science juridique a pris le soin d’initier toute une réflexion spontanément sur le sujet du débat. Elle s’est livrée à tout un questionnement personnel, se mettant à la place de toute autre femme. Elle souligne le fait que le sujet est complexe et a ses implications tant psychologique, biologique, qu’économique : « suis-je prête là-maintenant à enfanter ? Suis-je prête à donner naissance à un enfant et en prendre soin correctement ? Et dans le cas où son père décède, pourrai-je en répondre toute seule économiquement ? (…) Puis-je garder un enfant alors que j’ai été victime d’un viol ? Est-ce que cet enfant ne sera pas une victime, lui aussi, en raison du fait qu’à chaque fois que j’aurai à poser mon regard sur lui que je saurai qu’il est le fruit d’un viol ? Empêcher les femmes de recourir à l’IVG n’est-ce pas mettre leur vie en danger en raison des grossesses ectopiques ? ».
En guise de conclusion, du tournoi au débat de société, la CPE ambitionne d’offrir à la société un modèle et une méthode. Débattre est un moyen utilisé pour ne pas se battre, dit la philosophie du débat. « Par le fait qu’elle invite à réfléchir, à produire des raisonnements, une pareille activité semble particulièrement nécessaire dans l’enceinte de l’Université et même dans les écoles » , plaide le juge Vilméus, ancien débatteur du club de Gros Morne. C’est même une urgence.
Darlie C. Paul, responsable financier de la CPE, est satisfaite de « l’accueil grandiose » fait à la première édition du tournoi par les étudiants et étudiantes. Le responsable logistique, Réginald Rapzy, croit de même qu’une telle activité était attendue, car « expérience à l’appui, les étudiants de la FDSE aiment les activités para-académiques(…)». Cela n’empêche pas que des membres de la dite cellule puissent déplorer que les responsables de la faculté ne les fournissent aucun support financier. Ce, en raison de la réduction du budget de l’entité, d’après ces responsables. Parallèlement la CPE admet qu’en leur accordant la légitimité qu’il faut, l’administration leur a facilité la tâche pour trouver des supports à l’extérieur.
Il y a une nouvelle ayant suscité tant de réactions sur les réseaux sociaux. Celle-ci concerne la date de la sortie du troisième chapitre du long-métrage érotique 365 (Dni) jours. Saga tirée des romans originaux de la Polonaise, Blanka Lipinska, le troisième film sera sur nos écrans ce 19 août prochain.
Netflix ne s’est pas tardé à livrer l’épisode 3 de l’aventure de Massimo et Laura. La plateforme de streaming a même dévoilé les quatre premières minutes de la franchise.
En effet, les quatre minutes débutent avec le héros Massimo qui se recueille devant une pierre tombale dont on ne voit pas les inscriptions. Il se tient également devant le gang mafieux opposé, tentant d’éviter une guerre de clans. On voit également Olga, la meilleure amie de Laura, se préparer pour son mariage. Elle, qui repense à l’absence de Laura et qui précise à quel point elles sont proches toutes les deux.
Il faudra attendre la date retenue par Netflix qui est le 19 août prochain pour avoir le reste de l’histoire.
La façon dont se termine le deuxième film de 365 jours a suscité des réactions, et ce, un peu partout. Car il y a un événement qui s’est passé à la fin du film qui laisse tant d’interprétations. Il s’agit de la mort ou non de Laura, l’épouse de Massimo. À cet effet, on comprend pourquoi les internautes sont aussi impatients à l’idée découvrir la suite de l’histoire de Laura et Massimo.
Il est à noter que le premier film de 365 jours est dans nos murs depuis 2020 et avait recueilli des audiences records qui ne pouvaient pas laisser Netflix indifférent.
L’Amérique du Sud veut saisir sa chance pour organiser la coupe du monde 2030. À cet effet, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili et le Paraguay ont décidé de se mettre ensemble, et ce, dans l’objectif de briguer l’organisation de la Coupe du monde 2030 dans une candidature commune.
Et l’arbitre dans ce jeu n’est autre que la FIFA. Sur ce, une union rendue officielle auprès de l’instance suprême du football mondial, à savoir la FIFA et qui sera publiquement confirmée le 2 août prochain, avec pour concurrence pour l’heure le tandem hispano-portugais. Eu égard au verdict de la FIFA, il est attendu en 2024.
Il est à préciser qu’aucune coupe du Monde, pour l’heure, n’a jamais été organisée par quatre nations différentes.
La prochaine édition prévue pour 2026, étant promise quant à elle à trois pays de l’Amérique du Nord, à savoir les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
La Coupe du monde 2030 sera celle du centenaire, 100 ans tout rond après l’organisation du premier Mondial en 1930, en Uruguay.
On n’est pas sans savoir que diverses artères de la zone métropolitaine sont occupées par des hommes armés. Cela prend de plus en plus d’ampleur au début de la semaine avec le renouvellement des combats entre la bande de « Krache dife » et ses rivaux de Bel-Air.
Ce mercredi 27 juillet, le Centre-ville s’est réveillé sous tension. Des individus armés ont mis le feu à la Cathédrale transitoire de Port-au-Prince.
« Le clergé de la paroisse a constaté la montée des flammes aux environs de 10h et en a informé les autorités de la curie qui ont appelé immédiatement à l’aide la Police et les Pompiers », écrit, ce mercredi, l’archevêché de Port-au-Prince dans une note.
D’un autre côté, ces derniers ont créé la pagaille dans les rues de la capitale, ils se livrent à tirer dans toutes les directions, même au Champ-de-Mars la panique régnait.
Suite à ces mouvements de violence, les informations font état de plusieurs pertes en vies humaines. À la une, Franckel Rodolph, graphiste du journal Le Nouvelliste, a été atteint de deux projectiles. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital.
Pour l’heure, aucun chef ne pipe mot. Les citoyens sont livrés à eux dans un pays où la vie ne vit pas. À souligner que la Faculté des Sciences annonce durant la journée la suspension de ses activités académiques suite à cette situation de terreur.
Le Directeur Général de l’AGD, Julcène Édouard, a rencontré, ce mardi 26 juillet, des responsables de marchés dans la zone métropolitaine dans l’objectif d’améliorer le partenariat existant entre la douane et le secteur privé.
En effet, les responsables de l’AGD ont effectué des visites à Tabarre, au marché Hyppolite et au bas de la ville pour recueillir les doléances des commerçants, afin de porter des solutions appropriées à leur besoin, selon les propos du directeur de l’Office Central de l’AGD, Jean Ralph Gracia.
Par cette initiative, l’AGD se donne pour mission d’améliorer le partenariat entre la douane et les différents secteurs de la vie nationale et internationale. Les discussions ont été portées sur la façon dont la douane va continuer de procéder pour faciliter l’amélioration des processus de dédouanement pour les personnes des secteurs concernés, a poursuivi M. Gracia.
Dans une résolution prise à ce fait, une commission a été créée pour adresser l’ensemble des thématiques vues. Outre l’amélioration des conditions de dédouanement, la douane veut tenir et respecter ses prérogatives de contrôle. La direction générale de l’Administration Générale des Douanes se lance désormais dans la dynamique d’améliorer le partenariat douane-secteur privé, soutient M. Gracia.
Un système anti-drone sera installé lors de la coupe du monde Qatar 2022 pour assurer la sécurité des stades contre des drones malveillants. La compagnie américaine Fortem a conçu “Drone Hunter”, un modèle de drone capable de s’emparer d’une cible en l’espace de quelques secondes.
« La solution de sécurité et de défense de l’espace aérien de Fortem s’intégrera au système de commandement et de contrôle de pointe du ministère de l’Intérieur du Qatar pour protéger le public contre les menaces de drones » a annoncé, mercredi, Fortem Technologies sur son site.
Doté d’une capacité pouvant identifier une cible et la capturer par la suite grâce à de «petits radars positionnés partout sur les lieux, qui permettent de créer une image complète de l’espace aérien », le Drone Hunter ou chasseur de drones sera bel et bien dans le ciel du Qatar lors de la 22e édition de cette competition.
En effet, une fois que la cible soit identifiée, le chasseur de drones va pouvoir s’approcher dans un laps de temps pour déployer son filet de capture lequel permettra d’immobiliser le drone malveillant.
« Le gouvernement du Qatar comprend l’importance d’assurer une sécurité complète du sol aux airs pour les matches de la Coupe du Monde de la FIFA et au-delà », a déclaré Timothy Bean, PDG de Fortem Technologies.
« Nous sommes ravis de pouvoir nous associer à Smart Communication Systems pour fournir la meilleure sécurité contre les drones afin d’assurer la sécurité des joueurs, des fans de sport et de toutes les personnes impliquées dans l’organisation de l’un des événements mondiaux les plus regardés depuis des décennies. » A-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans une interview récemment accordée au journal BBC, Timothy Bean, assure que les drones déployés par des terroristes sont insensibles aux brouilleurs de fréquences, et ils ne sont pas télécommandés.
«La raison pour laquelle notre entreprise monte en flèche est que les terroristes n’utilisent pas de joysticks. Les terroristes ne se présentent pas dans votre parking avec un joystick. Ces drones sont programmés… de sorte qu’ils ne peuvent pas être bloqués», a-t-il expliqué pour montrer l’efficacité de l’appareil.
À noter que selon le site 01 net, des drones seront également déployés lors de la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux olympiques de 2024. Et, la France a prévu de débourser 350 millions d’euros dans le cadre d’un ambitieux plan anti-drones.
L’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, condamné par contumace à perpétuité pour l’assassinat de son prédécesseur, Thomas Sankara, en 1987, a demandé « pardon » à la famille de ce dernier, ce mardi 26 juillet, et à l’ensemble du peuple burkinabé pour « les souffrances » endurées pendant ses vingt-sept années au pouvoir.
“Je demande pardon au peuple burkinabé pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara ”, avance l’ex-chef de l’Etat dans un message lu par le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.
“ J’assume et déplore du fond du cœur toutes les souffrances et les drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon ”, poursuit Blaise Compaoré.
À la une, une délégation ivoirienne a été reçue en audience, ce 26 juillet, au palais présidentiel du Burkina Faso par le président Paul-Henri Sandaogo Damiba. C’est par le biais de cette dite délégation, le message de l’ancien président Blaise Compaoré est arrivé aux mains du Chef de l’Etat burkinabé.
Petite histoire
Blaise Compaoré, 71 ans, était arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un putsch qui avait coûté la vie au président d’alors, Thomas Sankara, icône panafricaine aux idées « progressistes », dont il était un des proches amis avant qu’il ne soit tué. En avril, à l’issue d’un procès-fleuve de six mois, le tribunal militaire de Ouagadougou l’avait condamné par contumace à la prison à perpétuité pour son rôle dans cet assassinat.
À mentionner que la mort de Thomas Sankara, qui voulait « décoloniser les mentalités » et bouleverser l’ordre mondial en prenant la défense des pauvres et des opprimés, a été un sujet tabou pendant les vingt-sept ans de pouvoir de M. Compaoré. Renversé par la rue en 2014, celui-ci vit depuis en Côte d’Ivoire, mais a pu faire un bref retour de quelques jours dans son pays, début juillet, sans être arrêté.
Dans son message, il a remercié le président ivoirien, Alassane Ouattara, d’avoir facilité ce retour.
La Brigade d’Intervention (BI) du commissariat de St-Louis du Nord, département du Nord-Ouest, a procédé, ce lundi 25 juillet, à l’arrestation de deux présumés bandits répondant aux noms de Maréus Rochelet et Simon Fredner.
Selon une note publiée par l’institution policière, ces individus étaient activement recherchés pour leur implication présumée dans les violences armées pendant la période pascale dans les bandes de rara et des actes de banditisme liés aux gangs basés dans cette commune.
Alors que la police de St-Louis du Nord a perquisitionné la résidence de Maréus Rochelet et a récupéré :2 fusils automatiques, 1 pistolet de calibre 9mm, 3 chargeurs 9mm, 3 chargeurs AK-47, 1 telescope, 120 cartouches 5.56, 43 cartouches 9mm et 22 cartouches 12.
Ces deux individus ont été conduits en état au Commissariat de Port-de-Paix, informe la PNH. Il faut mentionner que le département du Nord-Ouest, plus précisément son chef-lieu Port-de-Paix, est devenu le canal désiré pour faire entrer des armes et munitions sur le territoire national, depuis quelque temps.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) est en deuil. Reginald Laleau, un inspecteur de police assassiné par les hommes des 400 mawozo à l’intérieur d’une église ce dimanche 24 juillet à la Croix-des-Bouquets. Repartis avec le corps après le crime, les malfrats ont lynché le cadavre du policier.
Le train de l’insécurité roule à vive allure dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Et la dernière victime en date est l’inspecteur de police Reginald Laleau, issu de la 14e promotion de la PNH.
Alors que, affecté au commissariat de la Croix-des-Bouquets, l’inspecteur de police assistait à un culte religieux à l’église Assemblée de Dieu dans la localité de Meyer lorsque les caïds l’ont assassiné et ont eu le temps de partir avec son corps à bord d’un véhicule Nissan Extera de couleur bleu immatriculé : BB 88818. Abandonné à Meyer, ce véhicule a été récupéré par les forces de l’ordre.
Choquantes, les images tournent en boucle sur les réseaux sociaux. Les bandits ont lynché le cadavre de l’agent de l’ordre. Des mains coupées, déposées sur le reste du corps gisant sur le sol.
Malheureusement, les policiers, d’une façon ou d’une autre, ne cessent d’être les cibles des individus armés. La liste des victimes pourrait être longue comme le bras si on se mettait à citer.
Baptista Lugendy St-Hubert dit Baky était en concert, ce samedi 23 juillet, dans sa ville natale, aux Cayes, chef-lieu du département du Sud. L’artiste avait annoncé que les fonds récoltés lors de ce concert resteront dans la ville. À la une, le rappeur a mis le feu, ce matin, au collège Saint Jean avec une prestation hors-pair.
L’ouverture de ce spectacle tant sollicité était programmée à 4 heures de l’après-midi. Un pari sans prix, le public a fait le déplacement en grande pompe. 9 heures PM, les locaux du collège Saint Jean des Cayes où déroulait l’activité étaient déjà pleins à craquer. Devant la barrière d’entrée, la foule était au rendez-vous pour rejoindre le spectacle déjà rempli, même la circulation était paralysée. D’après une source sur place, c’est une grande première, personne n’a réussi un tel concert dans la ville jusqu’à ce samedi 30 juillet, ceci est historique.
Le rappeur Baky a fait son entrée sur scène sous le son du morceau « Mete limyè sou mwen », incroyable, tous les téléphones ont été braqués sur le natif de la ville. Les fans ont fait le déplacement, qui dirait, la population était en liesse comme si elle se trouvait emprisonnée jusqu’à ce soir de liberté et de réjouissances. L’activité est censée clôturer ce matin vers 4 heures, la Star cayenne aurait pu prendre la direction de la plage Gelée s’il avait un char.
Sous la pluie, Baky et Tafa Mi-Soleil ont mis le feu au collège Saint Jean des Cayes face à un public motivé à prendre du plaisir. Exaltant ! Les amants de la musique sont restés sur place, malgré l’écoulement de l’eau, pour consommer le tube intitulé « À l’infini ». Ces fans d’environ plusieurs dizaines de milliers ont passé une bonne partie de la soirée sous la pluie profitant de la bonne ambiance. La patrie honore son roi à sa manière.
Comme prévu dans le Line up, plusieurs autres Stars de la musique haïtienne ont ou faire le show à côté de Baky. Trouble Boy a eu une entrée magistrale. D’autres artistes étaient présents comme Steve J Bryan, Medjy Enposib, Paska, Tafa Mi-Soleil, Charlin Bato, Will, Wid, Tony Mix, Blade et autres talents de la ville. L’animateur Carel Pedre faisait office de Host.
Baky et Tafa Mi-Soleil interprètent le tube ”À l’infini”. crédit: vidéo tirée sur la page FaceBook de Tafa
Les fonds pour la ville
L’une des particularités de cet événement, c’est que le rappeur avait annoncé que les fonds récoltés seront mis à la disposition de la ville des Cayes.
“ Nous utiliserons l’argent récolté pour aider deux hôpitaux de la ville. Ainsi que pour aider à la reconstruction de mon ‘ALMA MATER’ le collège Saint Jean, détruit dans le tremblement de terre du 14 août ”, a écrit sur sa page Facebook, au début de semaine, l’homme ayant deux albums en progression : « Chante ap rete Chante » et « Rap ap rete Rap ».
Si le cœur de l’artiste est « Vid », ce n’était pourtant pas le cas du collège Saint Jean des Cayes.
Ces 10 dernières années, la journée d’une grande partie de la société haïtienne s’engouffre dans les polémiques (commérages) sur les réseaux sociaux. À ce fait, de nombreux observateurs pensent que le pays n’était pas préparé au flux des NTIC « Nouvelles technologies de l’information et de la communication », pourtant des jeunes formés (e) font de bonnes utilisations d’eux. Partons à la conquête du spécialiste Kerry Norbrun qu’utilise la technologie pour former les gens sur la médecine préventive.
Kerry Norbrun, 26 ans, est natif de la capitale haïtienne. Grandi sans l’amour de son père parti pendant ses 3 ans, l’homme ambitieux a poursuivi ses études classiques avec sa passion en tête qu’est la médecine. À bon rêveur point de barrière, en 2014, il a fait son entrée à la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université Notre Dame Haïti.
Le docteur des réseaux sociaux
Le sentiment de Kerry Norbrun pour la médecine s’active depuis ses 9 ans suite à la maladie cardiaque de son oncle. Et, cela est devenu le principal objectif à atteindre en voyant les Haïtiens perdent leurs proches pour la majorité victime de maladie chronique, nous dit l’homme qui a vu le jour à Bois Patate, Port-au-Prince.
“ Fort de tout cela, je me suis posé la question : « Il y a un gros problème de santé dans le pays, pourquoi, ce sont toujours les mêmes ? ». Et après avoir bouclé mes études secondaires, j’ai préparé mon concours d’entrée à la faculté de médecine de l’université Notre Dame d’Haïti et j’ai réussi. Gagner un combat ce n’est pas gagner la guerre, j’ai beaucoup à prouver… Donc j’ai choisi les réseaux sociaux comme outils de bataille afin de prôner la médecine préventive en Haïti ”, nous raconte l’ancien élève de l’institution Le Normalien.
Si avant il avait l’habitude de publier des textes sur son compte Facebook Kerry Norbrun, après qu’il a été conseillé par son frère, il a plutôt décidé de créer une page le 28 janvier 2018. Le travail suit son cours, aujourd’hui, le nombre d’abonnés est à 267 k.
Jusqu’ici, Kerry Norbrun se dit satisfait de son engagement. La page qui porte le nom « Care-Ry » est l’idée de contribuer à l’avancement de la médecine haïtienne.
“ J’ai déjà posé ma pierre dans la construction de notre système sanitaire. Le fait de prôner la médecine préventive en écrivant des textes lus par des millions d’Haïtiens, c’est de faire savoir à l’Haïtien que sa santé est fragile, de connaître le fonctionnement de son corps, comment prévenir les complications, afin de savoir quand tout va mal et quoi faire en cas d’urgence, car la santé est précieuse”, a déclaré l’homme qui a l’esprit scientifique.
“ C’est une fierté pour moi de voir comment aujourd’hui les Haïtiens savent qu’à travers les réseaux sociaux, ils peuvent appliquer les règles de la médecine préventive, de savoir que la santé est un cadeau et qu’on a la responsabilité de la protéger. L’homme est fragile, on peut être asymptomatique et cela ne signifie pas qu’on est en bonne santé, mais ce qui me tient à cœur, c’est de voir l’amour des gens pour la page, on dirait que c’était quelque chose qu’on attendait, j’aimerais laisser mon empreinte pour le bien-être de notre système sanitaire ”, se félicite l’ancien élève du collège Canado Haïtien.
Kerry Norbrun pense qu’il a inspiré beaucoup de jeunes à travers le pays à utiliser leur savoir afin de divulguer les messages permettant l’avancement de la société. L’une des particularités de l’engagement de Kerry, c’est qu’il a fait le choix de rédiger les textes en créole afin de permettre aux gens d’avoir accès à la télémédecine et de mieux exprimer leur souci.
Kerry entre l’internat, les études et les publications régulières sur les réseaux
Le spécialiste Kerry Norbrun se donne beaucoup de responsabilités. “ J’arrive à publier régulièrement mes articles après avoir étudié et avant de dormir vers les minuits, je fais toujours l’effort de respecter un agenda. Parfois, j’écris quelques articles et je les ai publiés au cours de la journée ”, nous explique l’homme ayant le basket, la lecture et la musique comme loisirs.
Kerry Norbrun aime traiter les sujets d’actualités, dans la majorité des cas, il publie sur les sujets obstetrique-gynécologie et pédiatrie, parce qu’en Haïti, il y a beaucoup plus de mythes sur les pathologies ayant rapport avec ces spécialités. “ J’aime surtout aider les gens a comprendre tout ce qu’il considère comme en étant mystère à ce qui a trait à la santé ”, nous confie le médecin qui est actuellement en internat à l’hôpital Sainte Thérèse d’Hinche.
Spécialité obstétrique-gynécologie
La spécialité de choix de Kerry Norbrun est l’obstétrique-gynécologie. Il a bien des raisons de choisir cette branche de la médecine.
Le professionnel de santé a toujours aimé les pathologies ayant rapport avec l’obstetrique-gynécologie, et au niveau de cette discipline il y a beaucoup de défis, comme l’échec de la planification familiale dans le pays, les conséquences graves de l’avortement et l’infertilité qui règne dans les foyers, sans oublier le fléau des syndromes des ovaires micropolykystiques. “ J’aimerais soulever ces défis et tant d’autres en mettant mes connaissances à la disposition du pays ”, nous a fait savoir Kerry.
Flash-back sur des moments phares de Jerry
Avec son initiative, le jeune médecin a eu des moments hors du commun. De là, Kerry nous confie qu’il ne peut pas oublier lorsqu’il était en 4e année de médecine un moniteur de stage disait à lui et à ses camarades : « Aujourd’hui, il faut bien renseigner les Haïtiens sur leurs pathologies, car à travers les réseaux sociaux, ils peuvent trouver les informations et vous demandent des explications ». L’ancien élève de l’école la Jachère nous affirme qu’il a ressenti déjà le fruit de ses travaux à travers cette déclaration.
Ça arrive dans les rues, il y a des gens qui lui disent clairement, c’est grâce à sa page qu’ils sont encore en vie. Ces derniers appliquent ses conseils, il y a même des écoliers qui font des débats entre eux sur ses articles, ajoute-t-il. “ Je me rappelle, il y avait une dame qui présentait des problèmes d’infertilité, en suivant mes conseils, elle arrive à enfanter, elle me remercie et me dit que son fils s’appelera ‘Kerry’ ”, les mots de l’homme responsable.
Kerry Norbrun
À mentionner qu’ en décembre 2021, il a été récompensé parmi les 10 jeunes ayant marqué l’année par « JCI TOYP », comme lauréat de la catégorie » innovation médicale » grâce à ses travaux de télémédecine dont il est l’un des premiers initiateurs à travers les réseaux sociaux en Haïti.
Comment finir cet article dans préciser que Kerry Norbrun est le premier fils d’une fratrie de 4 enfants. Depuis 1998 après la mort de son père, M. Vital Norbrun, c’est sa mère, Mme Marie Weslande Souffrant, qui a pris le flambeau pour élever avec toutes les valeurs possibles Kerry, son demi-frère Vital Junior, son petit frère Gregory et sa petite sœur Say Saraï.
Le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince se dit « consterné par l’arrestation suivie de la détention au commissariat de Delmas 33 de Me Robinson Pierre Louis aux ordres de la Direction centrale de la police judiciaire, sans la demande préalable au Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince comme prévue par la loi », peut-on lire dans une note de protestation en date du 23 juillet 2022.
L’ex-conseiller de l’actuel ministre de la Justice Bertho Dorce, Me Robinson Pierre Louis a été mis aux arrêts en raison de son implication présumée dans la libération de deux des personnes arrêtées à Port-de-Paix pour des accusations liées aux trafics d’armes et de munitions.
Une interpellation que le Conseil n’a pas vue d’un bon œil parce que, selon les avocats, il y a eu de violation des droits fondamentaux de l’avocat.
« Le conseil de l’ordre des avocats extrêmement préoccupé par cette situation où les droits fondamentaux d’un avocat, de surcroît Secrétaire du Conseil de l’Ordre, sont ouvertement bafoués, jetant ainsi l’opprobre sur toute la corporation », ont-ils écrit.
Plus loin, les conseillers expriment leur doute sur la rapidité de l’investigation menant à cette arrestation. Ces derniers, toujours ladite note, disent rester perplexes « face à la célérité avec laquelle les autorités policières ont conduit une quelconque investigation jusqu’à l’arrestation de Me Robinson Pierre-Louis alors que l’enquête sur l’assassinat du Bâtonnier Dorval continue à stagner dans les tiroirs des autorités ».
À ce fait, » Le Conseil de l’Ordre demande que ce dernier soit libéré sans délai et que les autorités de poursuite se conforment aux conventions, lois et règlements garantissant le libre exercice de la profession d’avocat », conclut la note.
Paraît-il que des personnalités politiques, des oligarques sont dans le viseur du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon un décret présidentiel, huit personnalités politiques auraient perdu leur nationalité ukrainienne. Une nouvelle qui surprend alors que le gouvernement ne communique pas encore les motifs.
Selon les informations rapportées la radio France internationale (RFI), le conseiller du président de la république Serhiy Leshchenko, a publié la semaine écoulée, sur son compte Twitter, un décret présidentiel indiquant que huit personnalités politiques ont perdu leur nationalité.
Ils sont entre autres, Vadym Rabinovitch, un des anciens patrons du parti pro-russe, Gennady Korban, un boss local de la ville de Dnipro, Ihor Kolomoisky, l’une des trois personnes les plus riches de l’Ukraine. Selon le journal, ce dernier est le propriétaire de la télévision privée 1 + 1, laquelle a permis à Zelensky de développer son talent comme comédien, outre le financement lors de sa campagne présidentielle.
La majorité de ces concernés figurés dans ledit décret ont presque tous des passeports israéliens alors que la double citoyenneté est interdite par la loi ukrainienne.
Cette décision a soulevé la réaction de plus d’un dont la politologue Maria Zolkyna affirmant que cette mesure est contraire à la législation sur la citoyenneté. Pour l’heure, Kiev n’a pas réagi, les raisons ne sont pas encore connues.
La vedette pop nigériane Yemi Alade ne pourra pas participer à la clôture de l’édition du Festival international Nuits d’Afrique à Montréal, le 24 juillet prochain. Son visa d’entrée au Canada a été refusé. Par conséquent, c’est Sampa The Great, la jeune rappeuse australienne originaire de la Zambie qui va faire le show à sa place, rapporte Le Devoir.
« Pour des raisons hors de notre contrôle, ce n’est pas Yemi Alade qui fera la clôture du festival, mais bien Sampa The Great, une autre étoile, tout aussi brillante, de la jeunesse africaine, qui secoue la planète avec ses musiques et ses rythmes aux influences multiples », a fait savoir la direction du festival, dans un communiqué, jeudi.
De peur que l’artiste de renommée mondiale puisse s’installer définitivement au Canada, c’est le motif farfelu qu’ont trouvé les autorités canadiennes pour justifier le refus du visa de la Pop star nigériane qui allait offrir sans doute une meilleure prestation puisqu’elle était très attendue par le public canadien.
« Ils craignent qu’elle veuille demeurer au Canada », argue Suzanne Rousseau, la directrice et cofondatrice du festival.
Nommée ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations unies pour le développement, lauréate de la meilleure artiste féminine aux MTV Africa Music Awards, Yemi Alade est devenue une icône pour la musique nigériane.
Ainsi, cette année, le Festival International Nuits d’Afrique qui ne cesse d’embarquer toute une population dans une toute nouvelle aventure musicale, à la rencontre des cultures d’Afrique, des Antilles et d’Amérique Latine tous les ans au mois de juillet dans la ville de Montréal verra un autre personnage musical clôturer sa 36e édition.
Sous l’initiative de l’association Poto-Mitan, une journée de causerie a été organisée, ce jeudi 21 juillet, avec les membres de la presse sous le thème « assises de sortie de crises d’Haïti ». Les responsables de ladite association ont pris le plaisir de discuter avec les confrères et consœurs sur la nécessité d’une assise nationale de sortie de crise.
Poto Mitan s’adonne à ce lancé du fait que depuis 1986, disons de la période post-dictatoriale, à nos jours, le pays se trouve dans une transition à répétition, seulement six (6) gouvernements ont été élus par le suffrage direct. Selon le coordonnateur adjoint de Poto Mitan,Nordy Guerrier, ce modèle de gouvernance (d’État) mérite d’être changé.
Fort de tout cela, le cercle Poto Mitan se donne la mission de faire la plaidoirie pour une assise nationale afin de trouver une solution aux problèmes qui perdurent dans la première République noire libre au monde.
Au lieu de parler de parti politique, la secrétaire de Poto Mitan, Marie Alice Théard, précise que Poto Mitan est plutôt une association ou une structure regroupant des personnes de toutes les classes sociales. Plus loin, la militante a mentionné que cette structure n’est pas un parti politique et ne supporte pas, non plus, aucun candidat. “ L’organisation n’a pas de patron ”, argue-t-elle précisant qu’ils fonctionnent avec les moyens du bord, les fonds des membres et ils n’ont aucune redevance envers quiconque.
Assise de sortie de crises d’Haïti
Contrairement à la manière de ça se passe comme d’habitude, Poto Mitan met pour sa part les pieds sur terre en se rendant dans les communes, les sections communales, les localités, en rencontrant les responsables des organisations de bases, de femmes entre autres afin de créer une force sociale pour que tout le monde puisse s’asseoir ensemble dans l’objectif d’identifier les crises et proposer des solutions, a en croire les propos des membres de l’association.
Lors de son intervention, le Docteur Jean Palerme Mathurin, coordonnateur général de Poto-Mitan, a mis l’accent sur la nécessité d’arriver à une « Assise de sortie de crises d’Haïti » pour pouvoir résoudre les problèmes du pays, de l’insécurité à autres. “ Au niveau social, la crise prend le large. C’est grave quand un pays perd une génération entière. Aujourd’hui, on est face à une crise de génération dans le pays… Par exemple, des étudiants formés à l’UEH avec les moyens du pays sont obligés de le laisser après à cause qu’il n’y a pas de possibilités de leur absorber ”, avance Dr Mathurin.
Les problèmes sociaux, économiques, politiques et tant d’autres sont la preuve qu’on a l’obligation d’organiser une assise nationale, soutient Poto Mitan. Il n’est pas sans savoir que certaines personnes profitent et jouissent de la misère du peuple, elles en tirent des avantages dans les crises perdurant dans le pays. Pour pallier à cela, Dr Mathurin pense que la mise sur pied d’un tribunal spécial sera un grand pas. Et, ce sera à l’assise d’en décider.
Depuis après l’assassinat du père de la patrie Jean Jacques Dessalines, le peuple n’arrive pas à faire passer ou accepter ses idées. À ce fait, le coordonnateur de Poto Mitan croit que si cette assise organise avec tous les couches du pays, tous les secteurs…ils sortiront enfin avec une décision bénéfique pour Haïti permettant de calmer le pays, de projeter une autre image du terroir.
Se pa tout blag k ap fè moun griyen dan, sitou sa k ap met moun nan enkyetid. 14 jiyè pase a, yon ajan enterimè soufle yon blag sou teworis nan zòrèy yon pasaje nan yon avyon Air France. Sa ki pouse konpayi a anile vòl la men sa koute l 550 mil ewo. Plezanten an li menm riske 5 lane prizon e peye 18 mil ewo kòm amann. Se sa BFM TV rapòte.
« Fè atansyon, gen yon teworis nan avyon an », se sa anplwaye ayopò Poissy a di yon jèn pasajè. Pasajè sa limenm ki pa nan zafè blag, chouchoute nan zòrèy paran li pawòl la, paran l al di ajan nan avyon yo sa.
Lapolis fin fè verifikasyon, konpayi a deside repòte vòl la pou nan demen e li fè konnen tou » pat genyen okenn menas reyèl vre lè enspeksyon an ».
Ajan an fè konnen se yon blag li t ap fè li pat fè sa pou te nui pyès moun. Men sa pat anpeche konpayi a pote plent kont li puiske anilasyon vòl la koute l 550 mil ewo. Blagè a riske 5 lane prizon e peye 18 mil ewo kòm amann.
Le Premier ministre de facto Ariel Henry a touché plusieurs points, hier soir, dans son adresse à la nation à l’occasion de sa première année au pouvoir. La question de distribution des produits pétroliers a marqué en partie le discours du dirigeant du pays.
En effet, l’indisponibilité des produits pétroliers dans les pompes est un sujet se trouvant presque sur toutes les lèvres, ces derniers temps, ce qui arrive même à susciter la grogne chez de plus d’un. Un gallon de gazoline se vend jusqu’à 1 500 gourdes dans les rues et le prix des circuits grimpe. En Haïti, si vous n’avez pas l’obligation de déplacer, il est mieux de rester à la maison.
Le docteur Ariel Henry se dit tenu à rendre hommage au peuple haïtien qui a fait preuve d’intelligence et de maturité en ayant compris la décision laquelle son gouvernement a été dans l’obligation de prendre en diminuant les subventions aux produits pétroliers.
On dirait cela n’est pas suffisant. Les autorités comptent ajuster la barre.
“Avec les fluctuations à la hausse sur le marché mondial, c’est un effort que nous allons encore demander progressivement au peuple haïtien ”, a indiqué le chef du gouvernement.
“ Parce que c’est à cette condition que nous pourrons importer le carburant et le rendre disponible en permanence. ” A affirmé Ariel Henry.
Il faut souligner que certains observateurs ont soutenu que la rareté de carburant s’inscrit dans une démarche de préparation du terrain. La population commence en effet de payer le prix élevé. Maintenant, il reste juste à le décider officiellement.
Ce 20 juillet marque la première année du docteur Ariel Henry au pouvoir. Ce dernier dirige le pays comme étant Premier ministre depuis après l’assassinat du président Jovenel Moïse. Jusqu’ici, tout le monde reste en attente pour savoir quand est ce que son mandat prendra fin.
Le neurochirurgien ne fait pas son jeu de maître et seigneur tout seul. Sous le couvercle du fameux accord du 11 septembre, les grands bonnets du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) sont à son côté, d’ailleurs, Ricard Pierre est le titulaire du ministère de la planification et de la coopération externe, sans oublier la FUSION de Edmonde Supplice Beauzile gagnante du ministère des travaux publics, transport et de la communication.
La question du changement de système réclamée sous la présidence de Jovenel Moïse a pris son envol. Le pouvoir résout tout, certains disent même gagner des buts en révoquant des hauts commis de l’État. Les militants tués et les victimes des massacres perpétrés dans les quartiers populeux sont laissés aux oubliettes. Pourtant, tout coule douce pour les leaders… l’avocat du peuple a même son propre cortège. Cynique et bien accompagné, Ariel Henry en réjouit et rit.
Qui paie le prix
Le chef du gouvernement Ariel Henry, son ministre de la Justice, celui de l’intérieur, de la défense ne voient rien de la recrudescence de l’insécurité. Des employés de la Primature sont même la cible des kidnappeurs. À la une, les ports sont transformés en passoire pour le trafic d’armes et de munitions. Comme toujours, la population en paie le prix.
Le kidnapping s’inscrit dans le quotidien des Haïtiens et devient un fait presque normal. Un jour ne passe pas sans que la mort ne marque de points dans les rues. Une journée renouvelable, telle est la durée de vie d’un Haïtien vivant sur son propre territoire. Les gangs montent en puissance sur l’observation des autorités en panne de sens. Puis, les carnages s’intensifient à la Croix-des-Bouquets, à Cité Soleil, Torcel… Les chiffres parlent de centaines de morts, de blessés, de disparus et de maisons détruites. L’entrée Sud de la capitale de son côté est bien dirigée, les chauffeurs osent emprunter la voie et payent jusqu’à 2 500 gourdes comme frais d’autorisation par passage.
Le Premier ministre de facto Ariel Henry qui fait également office de président sans aucun mandat défini reste passif malgré tout. Aujourd’hui, le concerné fête sa première année de prise de poste. Le commencement d’une aventure, sans longueur, bien supportée par le BINUH.
En ce jour, le président du conseil supérieur de la Police Nationale (CSPN) était à la direction générale de la PNH, à Clercine, dans le but d’octroyer des distinctions et des lettres de félicitations à 66 agents de l’ordre continuant de faire leur boulot malgré vents et marées.
Dans une note de presse en date du 18 juillet 2022, portant les signatures de Jocelin Dorvilus et Marie Chantal Ociel, le Mouvement Organisé de Citoyens pour l’Intégration et le Développement (MOCIDE) se dit « profondément préoccupé par la gravité de la crise politique ainsi que par l’augmentation des cas de Kidnapping dans le pays ». À ce fait, l’organisation appelle les Haïtiens à la mobilisation pour faire respecter leurs droits.n
En effet, le MOCIDE constate le comportement irresponsable du gouvernement en place de pouvoir prendre des mesures pouvant stopper la recrudescence de l’insécurité qui atteint son pic, alors que la population ne sait à quel saint se vouer.
« Une insécurité généralisée et une absence de mesures politiques sérieuses pour résoudre, du moins contenir, la détérioration des conditions socio-économiques de la population qui n’en peut plus de la gangrène du kidnapping. La population se sent de plus en plus la menacée et délaissée face à l’absence du gouvernement devant les différents massacres au Belair, à La Saline, à Cité Soleil » peut-on lire dans la note. Une situation « qui peut entraîner la colère des citoyens et des citoyennes à tout moment », poursuit ladite note.
L’organisation dit prendre acte des chiffres inquiétants relativement à la hausse des cas de kidnapping enregistrés dans le pays pour le premier trimestre 2022 soit 225 cas selon la cellule d’observation de la criminalité (COC). » Une augmentation de 58.5 % ».
Le MOCIDE a dressé une liste des personnes récemment enlevées notamment la femme du cinéaste Haïtien Jean Arnold Antonin, l’Ex-délégué Départemental Ing jean osner Amisial, Docteur Benety Augustin, Docteur Jacques Pierre et le docteur Marie Greta Lataillade ROY, qui est encore sous les verrous des ravisseurs. Elle a été enlevée le vendredi 8 juillet 2022.
Madame Greta Lataillade Roy
Sur ce, le MOCIDE exige « la libération immédiate de cette veuve, femme d’église et octogénaire qui souffre de certaines conditions médicales ».
Face à cette situation dégradante et inhumaine dans laquelle est plongée le pays, le Mouvement Organisé de Citoyens pour l’Intégration et le Développement « exhorte les patriotes haïtiens de partout à se mobiliser pour faire respecter les prescrits de la constitution, des droits humains, et surtout à faire échec à toute tentative d’installation de la terreur dans le pays » conclut la note.
Yvelise Saintidor remporte le concours de plaidoirie organisé par le barreau des Côteaux sous le thème : le pouvoir du juge de créer le droit au local de l’institution. La finale a eu lieu jeudi 14 juillet. Cette victoire lui permettra de représenter le Barreau de la ville à la deuxième édition du concours national de plaidoirie, lancé par la fédération des barreaux d’Haïti (FBH).
La finale s’est tenue au palais de justice des Côteaux en présence du bâtonnier des Côteaux et président de la fédération Jacques Letang, la juge d’instruction près le tribunal de première instance des Cayes, magistrate Rosemarthe Louis-Jeune, l’ancien commissaire du gouvernement au parquet des Cayes et coordonateur du bureau des Droits Humains dans le sud, Me Marcelo Jean-Louis. Tous les trois formaient un jury de trois membres pour évaluer les débats.
Par rapport au déroulement du concours du barreau des Gonaïves, celui du barreau des Côtaux s’était déroulé en deux étapes autour des débats contradictoires.
Sur quatre participants, il y avait un homme et trois femmes et parmi les deux candidates retenues pour le débat final, Yvelise Saintidor y était. C’est cette dernière qui a remporté haut la main le concours.
L’originaire de Fond-des-nègres a plaidé contre un adversaire de taille. Sa passion pour la plaidoirie la met dans une ambiance pour mobiliser tous ses paramètres juridiques pour convaincre le jury.
« J’ai un sentiment de fierté d’avoir pu rempoter ce concours. Cela témoigne une fois de plus ma passion pour le droit et mon amour pour la plaidoirie. C’est un bel exercice qui m’a permis d’évaluer ma capacité en matière d’art oratoire, de perfectionner mes connaissances en mobilisant des ressources juridiques afin de parvenir à convaincre un jury aussi doué et difficile » a-t-elle confié à Passion Info Plus.
À noter que toutes les 18 juridictions du pays, ont chacune, un représentant ou une représentante à cette édition. Une compétition de grande envergure qui attend la stagiaire au barreau des Côteaux qui défend en particulier le droit des femmes et des filles victimes de violences.
La jeune footballeuse haïtienne, Melchie Gaëlle Dumonay dit Corventina fait rêver des grands clubs européens dont le PSG. Âgée de 18 ans, l’internationale haïtienne évoluant au Stade de Reims, est convoitée par plusieurs clubs européens. De ces derniers, il y a le PSG, Chelsea et Man United, selon Le Parisien.
Le PSG veut puiser dans la formation de l’équipe rémoise pour renforcer son effectif. À cet effet, le club de la capitale française suit de très près la situation de la jeune milieu de terrain de l’équipe haïtienne Melchie Dumornay.
Corventina brille en France. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et ses chiffres ne prouvent pas non plus le contraire depuis son arrivée en France, à l’automne 2021. Elle a été désignée meilleure jeune joueuse du monde au mois de mars par le site international Goal. Elle figurait également parmi les trois joueuses nommées au titre de meilleur espoir de D1 féminine à l’occasion des Trophées UNFP. C’était la Parisienne Laurina Fazer qui avait remporté ce prix.
Melchie Gaëlle Durmonay pour sa première saison dans l’Hexagone, a inscrit 9 buts en 18 apparitions dans toutes les compétitions confondues avec la formation rémoise. Ses bonnes performances ont tapé dans l’œil du PSG. Mais pas seulement. Toujours d’après les sources du journal français, Manchester United et Chelsea figurent parmi les clubs qui courtisent la jeune milieu offensif. Reims aimerait la conserver une saison de plus, mais pourrait se résoudre à la vendre dès cet été alors que son contrat se termine l’an prochain.
Le président élu de l’« accord Montana » Fritz Alphonse Jean, dans une adresse à la nation, a exprimé, ce mardi, sa tristesse et son indignation face à la situation d’incertitude qui prévaut dans le pays. À ce fait, il revient aux Haïtiens de définir les stratégies de relance du pays par un large consensus qui donnera lieu à une transition de rupture, soutient l’homme politique.
Ces derniers jours, le pays est en proie de plus en plus à des problèmes venant d’univers multiples. Concerné, Monsieur Fritz Alphonse Jean a déclaré que c’est avec un sentiment de tristesse qu’il constate la remontée du taux de criminalité sur le territoire où des citoyens meurent, quotidiennement, partout et le fait que des jeunes (garçons et filles) s’adonnent à enlever leurs frères et sœurs.
Toujours, lors de son discours, l’ancien gouverneur de la banque centrale a touché le dossier de la guerre des gangs dans les quartiers populeux de la Plaine du Cul-de-sac à Cité Soleil.
“Hormis le kidnapping et les autres problèmes, c’est la guerre qu’on provoque entre la population la plus pauvre et la plus fragile. Les jours passés, c’était en Plaine que plus d’une centaine de personnes ont perdu la vie, sans oublier celles déplacées et aujourd’hui, c’est à Cité Soleil, le rapport du RNDDH relate des chiffres inquiétants ”, déclare le président élu de Montana. “ Je profite pour envoyer mes condoléances et mes sympathies à l’endroit de toutes les victimes, particulièrement, les enfants et les femmes qui sont, eux, les plus vulnérables ”, a-t-il poursuivi.
Plus loin, l’économiste a déclaré que cette situation est la preuve que le pays arrive à un point où on détruit l’un et l’autre. Ces jeunes (filles et garçons) sont armés par des gens voulant qu’ils s’entretuent pendant que ces derniers gèrent leurs affaires (vente d’armes et contrôle de territoires).
Trafic d’armes et de munitions
Conscient des difficultés rencontrées par la justice et la police, le natif de Cap-Haïtien croit qu’il est nécessaire pour que le faible reste qui continue de résister fait bien et avec détermination leur boulot, et, ceci à tous les niveaux. “ Toutefois, on constate que les grands bonnets du pays transforment nos ports en terrain vague pour effectuer leur trafic d’armes et de munitions. Ce qui s’est passé à Port-de-Paix et à Port-au-Prince est une preuve de ce qui déroule dans le pays. Pour y remédier, il faut qu’on renforce les dispositions prises par la douane du pays en imposant des barrières à ces entrepreneurs ”, indique-t-il.
Piste de solution
Entre-temps, le pays est sous la flamme de la cherté de la vie, de la rareté de carburant, de la grève des chauffeurs de taxi-moto et autres.
Pour pallier à tout cela, le président élu de l’ « accord de Montana » dit qu’il faut revoir les choses (rebat kat la) parce que le pays doit changer de cap. D’après lui, nous avons l’obligation de prendre nos responsabilités par rapport à ce qui se passe dans le pays. Haïti est menacée par une grave crise humanitaire. D’ailleurs, la remontée du flux migratoire où les jeunes laissent le pays à tout prix est un signe.
“ Si nous ne faisons rien, si on ne s’assied pas pour définir des stratégies de solution pour le pays, par rapport à la crise humanitaire qui pèse sur nos têtes, l’autre (zòt) parlera et agira pour nous « , a-t-il affirmé.
Nous sommes là aujourd’hui avec le pays, c’est parce que depuis belle lurette nous nous tenons à un système égocentrique, chacun pour soi. Nous nous asseyons sur un système basé sur l’injustice, la contrebande, le pillage de l’État, la corruption… Aujourd’hui, nous devons changer de cap et donnons au pays une autre direction. Ce qui se fera par un large consensus. Ce consensus nous permettra de voir ensemble nos compréhensions sur ce qui devrait faire pour Haïti, les mots du président élu. Et, selon lui, la seule façon de changer les problèmes du pays est de se réunir ensemble pour un consensus sans arnaque en toute transparence avec une feuille de route exhaustive relatant ce qu’on veut faire du pays. Et, cela débouchera sur une transition de rupture (tranzisyon koupe fache).
L’industrie musicale haïtienne (HMI) est devenue, depuis quelques temps, un espace méconnaissable. La bonne musique se voit remplacer par le commérage (Zen) ou par des propos nuisibles aux bons mélomanes. Aussi, elle est en proie à la division à l’image du pays, les mauvais coups (jès rat mode soufle) prennent la place de l’honnêteté, la chanteuse Bedjine l’a bien fait savoir. De plus, l’incident survenu lors du concert du chanteur français Dadju à NH El Rancho nous dit plus.
Lors d’un live en compagnie de son protégé, K-dilak, pendant le week-end dernier, l’artiste féminine a profité pour faire des révélations assez particulières sur des offres souvent reçus de beaucoup de gens dans l’idée de trahir le chanteur K-dilak avec qui elle forme un duo bien productif.
La question de classe ou de provenance reste encore une barrière en Haïti à l’ère de la technologie. En effet, Bedjine mentionne que fréquemment on lui dit qu’elle est mal accompagnée du fait que K-dilak vient de province. À noter que le chanteur est natif de Miragoane dans le grand Sud.
Longtemps objet de critiques pour diverses raisons, l’interprète de « tout va bien » a enfin haussé le ton pour lâcher ce qu’elle ressent. “ Souvent, des gens me contactent pour me dire que je dois arrêter de chanter au coté de K-dilak. C’est comme quoi je gaspille mon talent parce que c’est moi la lumière ”, a confié la voix féminine très populaire en ce moment.
Vouloir une fois recadrer ces gens et également les détracteurs, Bedjine a indiqué que personne n’a le droit de lui dire ce qu’elle doit faire de sa vie. Il revient à elle de voir et décider ce qui est bien pour sa carrière.
Par ailleurs, elle a profité pour rappeler que K-dilak avait accepté de chanter avec lui quand elle n’était rien ou du moins assez connue. Il faut le dire, malgré les nombreuses attaques, ils forment un duo presqu’invincible et jusqu’ici, leurs travaux raflent du lourd.
K-Dilak et Bedjine. Crédit photo: Instagram: KDilakmesajea
Dadju sans écho à El Rancho
Le mardi 12 juillet était une date phare pour l’HMI et Roody Roodboy du fait que le prince Dadju a été programmé pour un concert de grande envergure à NH El Rancho aux côtés de plusieurs artistes haïtiens dont ce même Roody Roodboy qui avait fait le show avec lui au Canada. Une activité qui a été interrompue, avant la prestation de l’artiste français, suite au lancement de bonbonnes lacrymogènes par devant le podium ainsi qu’au VIP.
Selon nos infos, il était environ 11h50 quand une fumée vive, venant des parkings, a envahi le VIP et d’autres parties de l’hôtel blanc à Pétion-ville. C’était du gaz lacrymogène et le public s’est vite dispersé…Le problème censé résolu par les organisateurs, quelques minutes plus tard, tout s’est revenu dans l’ordre.
Et, devant un public motivé et déterminé, Roody Roodboy a donné une prestation digne de la soirée. Toute suite après, pause d’animation avec les DJ avant l’apparition de prince Dadju, ce qui n’a pas eu lieu. Pour une seconde fois, l’usage de gaz lacrymogène a été fait et cette fois devant le stage même.
Dadju, photo de sa page Facebook
Les fans étaient partis furieux refusant d’accepter qu’ils ne puissent pas voir sur scène le compositeur franco-congolais ce 12 juillet. Boycottage ou simple incident ? Les organisateurs ont seulement envoyé leur excuse à l’endroit des gens qui avaient fait le déplacement.
Sans vouloir juger quiconque à tort, tout reflète l’état de l’industrie musicale haïtienne. Pas besoin d’être un expert pour comprendre que si cette dite industrie était à niveau ce qui s’était produit à la Place Bell Arena, Canada, aurait pu prendre place à NH El Rancho, Haïti.
Un HMI à l’image du pays
Division et autres, il y a de quoi de s’inquiéter pour la musique haïtienne. Besoin d’un devoir de mémoire pour une industrie qui a vu le succès de Tabou combo, de Skah-shah, Dp express, Magnum Band, Mizik mizik, Tropicana d’Haïti, Septentrional, Panorama des Cayes, Zenglen…des artistes comme les frères Parents, Dieudonné Larose, Rodrigue Milien, John Steve Brunache….
Aujourd’hui, les bonnes collaborations et les chansons bien charpentées valent presque rien face au buzz, sans oublier l’argent qui crée des artistes sans art au jour le jour. Seulement le manque d’une bourse bien pleine pourrait empêcher à quiconque de faire partie de l’HMI et de se trouver sous le feu des projecteurs, dans toutes les émissions culturelles, ceci dit, sous le regard complice des grands pratiquants de la bonne musique. N’en déplaise aux musiciens et chanteurs qui continuent de faire des sacrifices, l’HMI vaut mieux. Il reste de demander: qui viendra redresser la barre ?
À un moment où Moscou demande à ses troupes d’intensifier leurs attaques en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend des mesures et révoque certains de ses employés.
En effet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, dans la soirée de dimanche, le limogeage de la procureure générale et du chef des services de sécurité du pays en raison de multiples soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.
“ Aujourd’hui, j’ai pris la décision de relever de leurs fonctions la procureure générale Iryna Venediktova et le chef des services de sécurité (SBU) Ivan Bakanov ”, a déclaré le président ukrainien dans une vidéo où il s’adresse à son peuple.
Selon l’homme fort de Kiev, les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et pro-russes.
“ Un si grand nombre de crimes contre les fondations de la sécurité nationale et les liens établis entre des responsables ukrainiens en charge de l’application des lois et les services spéciaux russes posent des questions très sérieuses aux dirigeants concernés. Chacune de ces questions recevra une réponse ”, a lancé Volodymyr Zelensky.
Iryna Venediktova est la femme qui a dirigé l’enquête sur les atrocités présumées commises au début de l’invasion par les forces russes dans la ville de Boutcha. À ce fait, Vladimir Poutine était vu aux yeux de l’Occident comme un criminel de guerre.
Ça y est pour le couple surnommé « Bennifer » au début des années 2000. Jennifer Lopez et Ben Affleck se sont mariés dans le Nevada, à Las Vegas ce samedi, et ce, 18 ans après la fin de leur première relation.
Les secondes chances apportent souvent des meilleures choses, dit-on. Et celle-ci, comme approche peut être vraie pour Jennifer Lopez et Ben Affleck qui ont dû attendre 18 ans pour sceller leur histoire d’amour.
« L’amour, c’est beau. L’amour est gentil. Et il s’avère que l’amour est patient. Vingt ans de patience. Exactement ce que nous voulions », la « Diva del Bronx » en vue de montrer qu’elle se sent heureuse, et ce, en tant que nouvelle mariée.
Eu égard à la licence de mariage, elle a été délivrée à Ben Affleck de son vrai nom Benjamin Geza Affleck et à Jennifer Lopez, qui est identifiée comme Jennifer Affleck, avec son nom de famille. L’actrice âgée de 52 ans a partagé une photo à travers laquelle elle montre sa nouvelle alliance, une pièce avec une signification très spéciale pour eux et qu’ » ils porteront pour le reste de leur vie ».
Les deux superstars d’Hollywood avaient enflammé la toile l’an dernier en redonnant une chance à leur couple, surnommé « Bennifer » (la contraction de leurs prénoms) au début des années 2000.
« C’est une belle histoire d’amour que nous ayons pu avoir une deuxième chance », avait lâché Jennifer Lopez, l’interprète de Jenny From The Block, dans un entretien accordé en février au magazine People, selon Listin Diario.
Devenu « inséparable » depuis qu’il s’est reformé, le couple aurait acheté une maison ensemble à Beverly Hills, si on se réfère aux informations relayées par le site spécialisé TMZ.
Il est à rappeler que Jennifer Lopez a déjà été mariée trois fois, notamment avec le chanteur Marc Anthony avec qui elle a des jumeaux. Ben Affleck, de son côté, connu pour ses rôles dans Argo ou Gone Girl, a été lui aussi marié à l’actrice Jennifer Garner, avec qui il a trois enfants.
La famille Souffrant et Exavier exprime sa plus profonde gratitude envers tous ceux et toutes celles qui l’ont aidée à traverser ce moment douloureux, suite au décès de Madame Eliza Exavier, le 7 juillet 2022.
Ses enfants, Souffrant Mercela, Souffrant Renold et Souffrant Marie Nella tiennent à vous exprimer une fois de plus leur respect. Vos témoignages leur ont donné du courage et de la force pour continuer à affronter la vie.
Mme Eliza Exavier est née le 31 décembre 1940 et décédée le 7 juillet dernier à l’âge de 82 ans. Ses funérailles ont été chantées le dimanche 17 juillet 2022, à l’église Méthodiste libre de Bois Mary (quatrième section communale de Marchand Dessalines).
Une chorale qui rend un dernier hommage à Éliza ExavierLes supporteurs de la famille SouffrantChantale Dauphin , l’une des personnes ayant pris soin d’Eliza Exavier pendant toute sa maladieMarie Nella Souffrant, la fille de la défunte. Elle a passé toute sa vie à supporter sa mère Diego Corisma, petit fils d’Eliza Exavier, lit la biographie de sa grand-mère
Malheureusement, la guerre des gangs est devenue monnaie courante en Haïti, particulièrement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. À Cité Soleil, les récents combats déclenchés du 8 au 12 juillet entre les gangs armés ont fait au moins 234 morts ou blessés selon l’Organisation des Nations unies, rapporte AFP.
Il n’est secret pour personne que les individus armés, occupant pas seulement les zones de non droit sont les seules maîtres et seigneurs. Ils violent, ils séquestrent, ils tuent des habitants quand ils veulent avec de la facilité.
La récente guerre à Cité Soleil est un exemple. Le bilan est catastrophique. L’ONU annonce, ce samedi que « Les violences des gangs qui sévissent à Cité Soleil, dans la capitale haïtienne, ont fait au moins 234 morts ou blessés du 8 au 12 juillet, rendant encore plus difficiles les conditions de vie des habitants de la commune défavorisée ».
Qui pis est, « La plupart des victimes ne sont pas directement liés aux gangs, mais ont été visés par des membres des gangs et nous avons reçu des nouvelles informations sur des violences sexuelles » a écrit le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Alors que de janvier à fin juin, 934 meurtres, 684 blessés et 680 cas d’enlèvement ont été enregistrés selon les décomptes des services de Michelle Bachelet.
Cette situation plus qu’inhumaine qu’est en train de vivre la population haïtienne attire l’attention du Haut Commissariat.
« Nous nous inquiétons profondément de l’aggravation des violences à Port-au-Prince et de la hausse des violations des droits humains qui sont commises contre la population locale par des gangs lourdement armés », écrit Jeremy Laurence, le porte-parole de l’organisation. Et la Police nationale, bien qu’elle » ait réagi rapidement et autant que possible, ses ressources limitées n’ont pas permis d’endiguer la violence », constate-t-il.
Toutefois, il exhorte « les autorités à faire respecter tous les droits humains et à les mettre au cœur de leurs actions dans cette crise ». Par ce que « La lutte contre l’impunité et les violences sexuelles, tout comme le renforcement des droits humains et la surveillance de leur mise en application doivent rester une priorité » a-t-il expliqué.
Par ailleurs, dans un rapport publié, mercredi 13 juillet sur la guerre entre les gangs à Cité Soleil, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a recensé 89 morts, 74 blessées et 127 maisons détruites.
Avec WhatsApp, il y a toujours du nouveau. Selon WABetaInfo, dans la dernière version de bêta de WhatsApp pour Android 2.22.16.3, il existe une option qui permettra aux utilisateurs de WhatsApp d’enregistrer une note vocale en tant que mise à jour de statut et le temps de lecture sera une minute.
Cette application s’inscrit dans la perspective d’apporter que des nouveautés à ses utilisateurs. Et elle ne compte pas s’arrêter. En effet, à part les images ou photos, WhatSapp va permettre à ses utilisateurs de télécharger des notes vocales en tant que mise à jour de statut à l’aide d’une icône de microphone au-dessus de l’icône de crayon. En appuyant dessus l’utilisateur pourra envoyer un statut audio.
Toutefois, la fonctionnalité n’est actuellement testée qu’avec un nombre limité de bêta-testeurs sur Android, et on ne sait pas quand elle sera disponible pour tous les utilisateurs. Il n’est que d’attendre.
Des agents de la Marine dans l’État du Chihuahua au nord du Mexique ont procédé à l’arrestation, vendredi 15 juillet, de Rafael Caro Quintero, un narcotrafiquant mexicain, figurant sur la liste des dix personnes les plus recherchées par le FBI. Un coup de filet salué par le ministère américain de la justice qui demande son extradition.
Selon le journal Le Point, le FBI a accusé le baron de la drogue mexicain d’être l’auteur de l’enlèvement, la torture et le meurtre, en 1985, de l’agent de l’agence antidrogue américaine (DEA) surnommé Kiki Camarena, au Mexique. La même année, il avait été arrêté, jugé et condamné au Mexique à 40 ans de prison, alors qu’en 2013, un jugé l’a libéré pour une question de forme juridique. Depuis lors, il s’est perdu dans la nature et est recherché, à nouveau, par la justice mexicaine.
En plus, ce capo mexicain a été ajouté à la liste des dix (10) fugitifs les plus recherchés par la Police fédérale américaine pour le meurtre de l’agent DEA. Une importante somme de 20 millions de dollars avait été offerte pour sa capture.
Vendredi soir, le fugitif est enfin sous les verrous de la justice mexicaine. Dans un communiqué, selon Le Point, le procureur américain Merrick Garland a déclaré qu »Il n’y a nul endroit où se cacher pour ceux qui enlèvent, torturent ou assassinent des représentants des forces de l’ordre américaines».
À ce fait, « Nous demanderons son extradition immédiate vers les États-Unis afin qu’il puisse être jugé pour ses crimes dans le même système judiciaire que celui pour lequel l’agent spécial Camarena est mort », a-t-il poursuivi, selon l’agence espagnole EFE.
Le concerné, l’un des membres fondateurs du premier grand cartel de la drogue, celui de Guadalajara (sud), à la fin des années 1970, conserve une position influente dans le cartel de Sinaloa et dans l’organisation de trafic de drogue Caro-Quintero» avance le FBI.
À souligner que, poursuit le journal, Rafael Caro Quintero est l’un des principaux personnages de la série Narcos Mexico qui retrace la formation du cartel de Guadalajara dont le chef est Miguel Felix Gallardo, en prison depuis 1989, la guerre secrète de la DEA au Mexique, l’arrestation, la torture et le meurtre de l’agent Kiki Camarena.
D’après ce qu’on peut lire dans un article publié, ce vendredi 15 juillet, par le média AfrikMag, des entrepreneurs de la ville de Kumasi au Ghana, œuvrant dans la vente de cercueils sont en proie à la faillite. Ils ont exprimé leurs déboires suite à la faiblesse des ventes lors d’une conversation avec un journaliste de la région d’Ashanti.
Même en mourant, nous les humains, on est utile pour d’autres. Pleurnichards, ces vendeurs ont déclaré que les pires ventes se produisent souvent vers juin et juillet en raison de la saison des pluies et cela s’est reproduit bien pire cette année.
“ Les gens n’achètent pas de cercueils en juin et juillet à cause des pluies et cela affecte nos ventes quotidiennes ”, a indiqué Asokwa Yaw, le chef des vendeurs, à Osei Kwadwo d’AMBASSADOR TV.
“ Bien que nous ne prions pas pour que les gens meurent, je dois également avouer que notre gagne-pain provient du nombre de cercueils que nous vendons dans l’année. Ce n’est pas que les gens ne meurent pas pendant la saison des pluies, mais les membres de la famille reportent leurs funérailles à cause de la saison, il est donc difficile de faire de bonnes ventes pendant la saison des pluies. Parfois, nous venons ici et rentrons chez nous sans aucune vente en juin et juillet, mais l’entreprise commencera à se faire de l’argent d’août à décembre, car les funérailles commenceront en août”, a expliqué l’entrepreneur.
Il semble que les affaires ne aillent pas bien, en vrai. Ce dernier a confié au confrère qu’il a pu vendre 20 cercueils au cours de cette année 2022 de janvier à mai, mais à cause des pluies, il n’a même pas vendu 1 cercueil en juin. Toutefois, il reste convaincu que les choses vont changer d’août à décembre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU devait voter le mercredi dernier sur l’avenir du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Cette échéance n’a pas eu lieu. Sous pression de certains pays, les concernés avaient plutôt eu une discussion à huis clos sur les derniers actes de violences dans le pays.
Le Figaro a rapporté, ce jeudi, d’amples informations dans le cadre de ce dossier. En effet, selon le quotidien français, la Chine a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de décider d’un embargo sur les armes légères pour Haïti, de sanctions individuelles contre les chefs de gangs, et même d’appuyer l’envoi d’une force de police régionale dans le pays épuisé par la violence.
Les Chinois étant rigides veulent que ces mesures s’inscrivent dans le cadre du renouvellement de la mission politique de l’ONU, ce qui va expirer ce vendredi soir.
Pourtant, les deux pays responsables du dossier au Conseil de sécurité, les États-Unis et le Mexique, n’avaient pas prévu d’aller aussi loin dans leur projet initial de résolution. Jusqu’à hier jeudi, des négociations rudes ont été poursuivies sur ce point.
À noter que le vote fauché mercredi dernier est prévu pour ce vendredi à une heure non connue.
Renouvellement du mandat du BINUH
Le projet de texte prévoit une reconduction jusqu’au 15 octobre 2023 de la mission politique de Binuh, lancée en octobre 2019.
Ce texte exige des parties haïtiennes un accord urgent, dans les six mois ou avant, pour définir le cadre d’un nouveau processus politique menant à des élections présidentielles et législatives. L’embargo sur les armes légères concernerait aussi les munitions et viserait à mettre un coup d’arrêt aux trafics et aux enlèvements contre rançon, toujours selon le Figaro.
Par ailleurs, la résolution exigerait un arrêt immédiat des violences et des activités criminelles, la fin des blocages des routes et de l’occupation de bâtiments publics. Pékin réclame aussi que le texte demande au secrétaire général de l’ONU d’engager des consultations avec des pays de la région et des organisations régionales pour soutenir la police haïtienne et prévoir le déploiement d’une force de police multinationale pour ramener la paix dans le pays et protéger les droits humains.
Bien avant la publication d’un premier bilan des fouilles effectuées à la douane de Port-au-Prince, l’Église Épiscopale d’Haïti, dans un communiqué anglicane, ce jeudi 14 juillet 2022, dément les allégations l’associant à l’importation des containers d’armes et de munitions illégales dans le pays.
« L’Église Épiscopale d’Haïti est attristée d’apprendre, par des rumeurs, que son nom est associé à l’importation en franchise de containers contenant des armes et des minutions illégales à la douane de Port-au-Prince », dément la communauté ecclésiastique.
En plus, la communauté des chrétiens, poursuit pour faire croire qu’elle « n’a aucune commande de containers et n’a entrepris aucune démarche de dédouanement de containers à la douane de Port-au-Prince et n’attend l’arrivage d’aucun produit en provenance de l’étranger pour aucune de ses institutions diocésaines », peut-on lire dans le communiqué.
Ces actions, pour l’Église Épiscopale, « il peut s’agir des faux documents utilisés par des réseaux criminels » pour récupérer des containers en son nom. De ce fait, l’Église ordonne la justice haïtienne à diligenter une enquête « pour identifier, rechercher les faussaires et les soumet à la justice répressive pour qu’ils répondent de leurs forfaits », poursuit la communauté « qui promet toute sa collaboration aux autorités constituées à cette fin. »
Par ailleurs, l’Église Épiscopale d’Haïti dit rester attachée à sa mission de poursuite de « son œuvre spirituelle et moralisatrice dans les domaines de l’éducation et santé, des arts et du développement économique, social et culturel de la population haïtienne », conformément à la convention la liant à l’État haïtien.
À noter que lors d’une fouille, ce jeudi, dans les containers suspects, le Direction central de la police judiciaire (DCPJ), Bureau de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) et l’administration générale des douanes ( AGD) ont procédé à la saisie d’au moins 4 armes automatiques, 43 chargeurs et munitions retrouvés dans une première boîte vérifiée.
Comme c’était annoncé samedi dernier, le président sri-lankais, Gotabaya Rajapaksa, a remis sa démission, ce jeudi 14 juillet 2022, à la tête du pays, selon les informations rapportées par RFI.
Contesté depuis plusieurs jours à la tête du pays, le chef d’État sri-lankais a finalement envoyé une lettre de démission par courriel au président du Parlement sri-lankais ce jeudi depuis Singapour.
Le président avait fait escale aux Îles Maldives au lendemain de sa fuite de son pays. Se trouvant actuellement au Singapour, il a fait le geste dont le peuple sri-lankais lui a exigé. La lettre de démission a été envoyée à Mahinda Abeywardana, le président du parlement sri-lankais. Selon un porte-parole du responsable au parlement, la correspondance a été transmise au procureur général du Sri Lanka pour en examiner les aspects légaux avant d’être formellement acceptée.
Il est à rappeler que Gotabaya Rajapaksa avait fui son palais présidentiel le samedi 9 juillet pris d’assaut par les manifestants qui lui reprochent sa mauvaise gestion au moment où le pays traverse la plus grave crise économique de son histoire. Désormais, l’ancien président du Sri-Lanka, Cotabaya Rajapaksa se retrouve au Singapour, après une journée d’escale aux Maldives, en compagnie de sa femme Loma et deux gardes du corps.
Twitter a déposé, mardi, une plainte contre l’homme d’affaires Elon Musk pour violation du contrat de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars. Les responsables demandent au tribunal du Delaware où la plainte a été déposée de contraindre le milliardaire à finaliser l’opération au prix de 54,20 dollars par action.
Dans sa plainte, Twitter reproche à l’homme d’affaires d’avoir orchestré une mise en scène publique et se croire au-dessus des lois contractuelles, après avoir « proposé et ensuite signé » un accord à l’amiable de rachat.
« Elon Musk se croit libre de changer d’avis, saccager la compagnie, perturber ses opérations, détruire la valeur des actionnaires, et partir ”, écrit dans le document déposé mardi par Twitter auprès du tribunal, selon plusieurs médias américains.
Le média social Twitter accuse le milliardaire d’une longue liste de violations de leur accord, avec pour conséquence d’avoir jeté un voile sur Twitter et ses activités.
Elon Musk est également reproché d’avoir contribué à faire baisser l’action Twitter en dénigrant l’entreprise. “ Depuis qu’il a signé l’accord de fusion, Musk a dénigré de façon répétée Twitter et l’accord, ce qui a créé un risque commercial pour Twitter et une pression à la baisse pour ses actions ”, se plaignent les responsables.
Twitter tombé en panne
Le média social à l’oiseau bleu était indisponible peu après 8 heures, ce jeudi 14 juillet. Un problème technique dont la nature n’est pas connue, mais qu’a confirmé le site Downdetector qui recense les pannes sur de grands sites internet.
Jusqu’au moment, l’article se rédige les responsables n’ont rien encore communiqué.
À rappeler que le patron de Tesla a annoncé, le vendredi 8 juillet, mettre fin à l’accord de rachat de 44 milliards de dollars avec Twitter, accusant le groupe d’avoir manqué à ses obligations contractuelles en fournissant notamment des données erronées ou incomplètes sur le nombre de faux comptes. Notons que le média social a rejeté ces accusations.
La population civile de Cité Soleil connaît de pires moments de leur vie en raison des affrontements ensanglantés entre les bandes armées déclenchés depuis le 7 juillet dans la commune. Dans son dernier rapport, en date du 13 juillet 2022, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a relevé des chiffres inquiétants sur le nombre des personnes victimes et des maisons détruites lors du conflit.
Alors que le 7 juillet 2022, autour de 3 heures du matin, la coalition de gangs armés dénommée G-9 an Fanmi e Alye a attaqué le quartier de Nan Brooklyn, l’un des trois (3) grands blocs de la commune de Cité Soleil.
Selon le RNDDH « cette nouvelle attaque a pour principal objectif de déloger le chef de gang de Nan Brooklyn, Gabriel JEAN PIERRE alias Ti Gabriel ou Gabo – lui-même actuel dirigeant de la coalition rivale du G-9 an Fanmi e Alye, à savoir le G-Pèp – en vue de soumettre toute la commune de Cité Soleil au G-9 an Fanmi e Alye ».
« Le chef de gang du G-9 an Fanmi e Alye Jimmy CHERIZIER alias Barbecue et ses acolytes Matias SAINTIL basé à Nan Boston, quartier de Cité Soleil, Andrice ISCARD basé à Nan Belekou, quartier de Cité Soleil, Tyson SAMEDY, Basé à Nan Rakèt, localité de Cité Soleil, Serge ALECTIS alias Ti Junior, basé à La Saline ; Micanor ALTES connu encore sous le nom de Monel FELIX, alias Roi Mikanò, chef de gang basé au Wharf de Jérémie ; ainsi que Kenley ainsi connu dont le gang est basé à Nan Tokyo, localité de Delmas 2, ont pour l’occasion, décidé de mettre leurs forces en faisceau » , a détaillé le Réseau National de Défense des Droits Humains.
Cette coalition, pour mener à bien l’attaque, a bénéficié le soutien du Centre National des Équipements (CNE) qui a livré « des engins lourds pour la destruction des maisons et le creusage d’un passage, jusque vers le fief du bandit armé Gabriel JEAN PIERRE », assure le RNDDH.
Cependant, de 7 juillet jusqu’au moment où est en train de rédiger cet article, des chiffres continuent de grimper.
Le RNDDH a dressé un bilan partiel révélant qu »Au moins quatre-vingt-neuf (89) personnes ont été assassinées et seize (16) autres disparues. Parmi celles qui ont été tuées, vingt-et-une (21) ont été carbonisées, a précisé l’organisme de droits humains qui décompte soixante-quatorze (74) personnes blessées par balles ou à l’arme blanche.
Aussi, grâce aux matériels reçus du CNE, la coalition de G9 an fanmi e Alye a détruit ou incendié cent vingt-sept (127) maisons, a ajouté l’organisation.
Le RNDDH rappelle les trois moments qui ont secoué le plus grand bidonville du pays en ce qui attrait aux conflits armés depuis la création de la bande G9 an fanmi e Alye.
« La première attaque a été perpétrée du 23 au 27 mai 2020. Trente-quatre (34) personnes ont alors été assassinées parmi elles, trois (3) mineurs et six (6) femmes. Dix (10) personnes ont été blessées par balles », avance le RNDDH.
Tandis qu' »En juin et juillet 2020, plusieurs raids sporadiques, avec parfois, des jours de trêve, ont été enregistrés à Cité Soleil. Ils ont occasionné l’assassinat de cent-onze (111) personnes parmi elles douze (12) femmes et deux (2) mineurs. De plus, quarante-huit (48) personnes sont portées disparues dont deux (2) mineurs ; vingt (20) autres ont été blessées par balles, parmi elles sept (7) mineurs et quatre (4) femmes. Dix-sept (17) femmes ainsi qu’une (1) mineure ont été violées. Six (6) maisons au moins ont alors été incendiées », poursuit l’organisme de droits humains.
Selon l’organisation dirigée par Pierre Espérance, au moins quarante-quatre (44) personnes dont 11 femmes ont été assassinées par balles, sept (7) personnes ont été portées disparues, quinze (15) autres ont été blessées par balles, une femme a été violée et trois (3) maisons ont aussi été incendiées, lors d’une attaque armée déclenchée à Cité Soleil de janvier à mai 2021.
Ces trois séries d’attaques armées ont coûté la vie d’un incalculable de personnes. Et, celle qui est en cours, blesse, tue et force de «nombreuses familles à abandonner leurs maisons, laissant derrière elles, tout ce qu’elles possédaient », tout comme celles de la plaine du Cul-de-sac.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) « dénonce encore une fois le non-interventionnisme de l’institution policière ainsi que le mutisme des autorités étatiques face à cet événement sanglant de trop. »
L‘administration générale des douanes a organisé trois journées de formation le 6,11 et 12 juillet 2022, en quête de remplir les vraies missions de la douane basées sur le contrôle et la vérification de la rentrée des produits en Haïti selon les lois sur la douane.
L’administration générale des douanes a réuni en atelier, le mardi 6, lundi 11 et 12 juillet, les importateurs, les commissionnaires en douanes, les directeurs centraux et régionaux, les responsables des bureaux de douane et les représentants des transporteurs et les agences maritimes, aériennes et terrestres. Cette formation est basée sur la protection, la fiscalité et l’économie, trois grands axes qui déterminent les vraies missions de la douane.
Atelier de formation organisé par l’administration générale des douanes
Et ce, « à travers le contrôle qu’on arrivera à remplir ces trois missions » , a scandé le directeur général, Julcène Édouard, poursuivant que le contrôle, c’est la vérification des conteneurs pour savoir de quoi s’agissent les produits importés. Ce qui permettra de savoir s’il s’agit des produits prohibés par la loi pour empêcher leur rentrée sur le territoire, en plus, de revérifier les déclarations afin d’éviter, en retour, » la concurrence déloyale sur le marché ». Mais, pour y parvenir, le responsable de la douane, les opérateurs économiques et les usagers doivent jouer leurs partitions, affirme le responsable de la douane.
M. Édouard opte pour le blocage de tous matériels interdits par la loi afin d’avoir un environnement stable pour permettre aux acteurs économiques de fonctionner en toute quiétude. Et, des sanctions seront prises contre quiconque enfreint les lois relatives au fonctionnement de l’institution. La loi sur la douane prévoit aussi des amendes à toute personne falsifiant des fausses déclarations sur les produits.
Et, en ce qui concerne la rentrée des produits, le directeur général explique que les agents douaniers doivent avoir en main le manifeste des marchandises bien avant leur arrivée sur le territoire. « Nous exigeons à ce que le manifeste soit venu de la maison mère ; c’est-à-dire, le dernier port qu’a quitté le bateau avant de se rendre dans le pays ». A-t-il précisé.
L’administration prévoit d’organiser d’autres rencontres avec les acteurs dans le secteur , toujours, dans le cadre d’un Dialogue constructif public privé dans une perspective de la régulation de l’importation des produits sur le territoire.
Ashley Cantave se non yon jèn demwazèl 22 lane ki pèdi lavi l, nan sware madi 12 jiyè a, sou zile Lagonav nan zòn Grandsous ki twouve l nan twazyèm seksyon kominal Ansagalè. Nan moman ensidan an, viktim lan te nan diskisyon ak papa pitit li ki se Coby John Joseph.
Daprè sa PDG la nouvelle la, Charlemagne Deshommes, fè nou konnen, Ashley Cantave genyen yon ti gason 7 mwa ak konsène a. Se manman demwazèl la k ap pran swen pitit la depi kèk tan. Coby John Joseph, ki se papa a, te deside pran pitit la lendi pase a.
Ashley Cantave ki pa kontan ak jès sa chwazi al chache pitit la nan men papa a, yè swa. Eskonbrit te vin pete antre 2 paran yo.
AZÈK zòn nan, Guito André ki te prezan, rale zam li epi tire anlè pou eseye kalme mesye dam yo. Malerezman, pandan l ap desann zam nan yon bal pati e li al pran Ashley Cantave nan vant. Ensidan sila rive devan izin glas ki nan zòn Grandsous la, selon KAZÈK twazyèm seksyon an, Jérémie Lapointe.
Guito André pa touye Ashley Cantave ak tout volonte l, si n ka kwè pawòl KAZÈK la. Men selon reyaksyon plizyè sitwayen, AZÈK Guito André, otè zak la, se yon nonm ki souvan gen alkòl nan tèt li epi ki toujou anvi peze dwèt li sou gachèt zam li ki se yon kalib 9 milimèt.
Guito André ak Coby John Joseph chape poul yo aprè Ashley Cantave fin resevwa bal la, pèsòn pa konnen ki kote yo ye.
“ Ashley Cantave, premye pitit mwen, se espwa tout fanmi an », deklarasyon manman viktim lan, Lonèse Edmond fè ak dlo nan je.
Lonèse Edmond priye otorite polisyè ak jidisyè yo an gras pou mete anba kòd Guito André ki retire lavi pitit fi li.
Fòk nou raple, Coby John Joseph te deja gen yon manda arestasyon dèyè l deja toujou nan kad dosye sila, men otorite lokal ki te okouran pa t fè anyen pou arete l.
Ce mardi 12 juillet était une date phare pour l’HMI et Roody Roodboy du fait que le prince Dadju a été programmé pour un concert de grande envergure à NH El Rancho aux côtés de plusieurs artistes haïtiens dont Roody Pétuel Daupin qui avait fait le show avec lui au Canada. Une activité qui a été interrompue, avant la prestation de l’artiste français, suite au lancement de bonbonnes lacrymogènes par-devant le stage ainsi qu’au VIP.
Le concert de Dadju à Port-au-Prince, Manito Nation est le DJ qui a lancé la soirée succédé par Ted Bounce. Pour sa part, le chanteur à succès Charlin Bato a ouvert les performances, la bonne musique était au rendez-vous face à un public qui augmentait à chaque instant.
Fini la prestation de l’interprète de « lage cha », il était environ 11 h 50 quand une fumée vive, venant des parkings, a envahi le VIP et d’autres parties de l’hôtel blanc à Pétion-ville. C’était du gaz lacrymogène et le public s’est vite dispersé…le problème censé résolu par les organisateurs, quelques minutes plus tard, tout s’est revenu dans l’ordre.
Le moment était venu pour Roody Roodboy d’opérer dans ses œuvres. Devant un public motivé et déterminé, l’interprète de « Tranble » a donné une prestation hors pair, sans oublier de s’adresser avec les gens créant la pagaille.
Petite pause d’animation avec les DJ avant l’apparition de Dadju, ce qui n’a pas eu lieu. Pour une seconde fois, l’usage de gaz lacrymogène a été fait et cette fois devant le stage même.
Les fans sont partis furieux refusant d’accepter qu’ils ne puissent pas voir sur scène le compositeur franco-congolais ce 12 juillet. Boycottage ou simple incident ? Il reste pour attendre les explications des organisateurs. Une chose est sûre, la Place Bell Arena a raté l’occasion de prendre position à NH El Rancho.
Sous nos regards, il n’y a pas eu de morts. Dans l’empressement de vider les lieux, des dégâts ont été faits par les gens tentant d’éviter l’aspiration du gaz chimique. Les personnes souffrant d’asthme ont passé le pire moment de leur vie.
Médecins sans frontières (MSF), dans un communiqué de presse, ce mardi 12 juillet 2022, « alerte sur des milliers de personnes prises au piège, sans eau potable, nourriture ou soins médicaux, dans une partie isolée du quartier de Cité Soleil, à Port-au-Prince, alors que des groupes armés s’affrontent pour le contrôle de la zone».
La recrudescence des actes de violence à Cité Soleil est inadmissible dans un pays où dit-on, il y a une certaine forme de l’État et mieux encore, l’existence de l’État de Droit. Les affrontements entre les bandes armées font réagir MSF qui appelle au secours des civils.
« Les Médecins sans frontières appellent les groupes armés à épargner les civils et les organisations de secours qui le peuvent à répondre aux besoins urgents de la population », lit-on dans ledit communiqué soulignant par ailleurs que « les habitants n’ont pas pu quitter Brooklyn à cause des violents affrontements, et les camions d’eau potable, dont les habitants dépendent n’ont pas pu entrer ».
Selon l’organisation, c’est un vrai champ de bataille. « Il n’est pas possible d’estimer combien de personnes ont été tuées, explique Mumuza Muhino, Chef de mission MSF ».
MSF rappelle que dans ce quartier la population n’a déjà pas habituellement accès à l’eau potable, ni à l’électricité, et les besoins de soins de santé de latrines sont immenses.« Les combats actuels aggravent encore une situation déjà extrêmement chaotique ». Pis, cette guerre, déjà, fait état de plus de 50 morts et plus d’une centaine de blessés.
Le Premier ministre Ariel Henry, muet sur la situation désastreuse à Cité Soleil, s’est rendu à l’ambassade du Japon à Port-au-Prince, ce mardi, dans l’objectif de signer un registre de condoléances à la suite de l’assassinat, le vendredi 8 juillet, de l’ancien Premier ministre Japonais Shinzo Abe.
Le docteur Ariel Henry a, lui-même, communiqué l’information. “ C’est avec beaucoup d’émotion que je me suis rendu ce matin à l’ambassade du Japon où j’ai signé, en présence du chargé d’affaires a.i, M. Yamada Shigechika, le registre de condoléances, à la suite de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, la semaine dernière », a-t-il tweeté.
Premier ministre Ariel Henry
On est au courant que depuis le début de week-end, le soleil ne lève pas à Cité Soleil, peut-être lui, il n’est pas imbu sinon il aurait pipé mot. Mutisme du plus haute autorité, le bilan communiqué par les voix autorisées aborde les 52 morts et 110 blessés suites aux affrontements entre gangs rivaux dans le plus grand bidonville du pays. Et, d’autres personnes contactées évoquent des chiffres plus accablants.
Alors que même la Primature située au bicentenaire, lieu de travail du chef du gouvernement, fonctionne au ralenti et tout se fait dans son salon à Musseau, le PM Ariel Henry avait démenti, la semaine écoulée, l’information faisant croire que des bandits occupent le palais de Justice de Port-au-Prince depuis le vendredi 10 juin dernier. Liszt Quitel, ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales, avait même approuvé les propos de son chef.
La recrudescence de l’insécurité touche tous les coins du pays, la population ne sait pas à quel saint se vouer. Si les hauts placés ne sont même pas au courant de la descente aux enfers, enfin, qui dirige la première République noire libre au monde ?
Les Grenadières seront obligées de passer par les barrages pour aller à la coupe du monde en 2023. La sélection nationale féminine, lors du match comptant pour la dernière journée de la phase de groupes, a subi une correction (4-0) contre la formation jamaïcaine de football, hier lundi, à BBVA Stadium. Une défaite qui met Haïti à la troisième place du groupe B avec 3 points, une place barragiste.
La sélection nationale féminine senior n’a pas pu reproduire un match de référence comme c’était le cas face au Mexique. Les protégées de Nicolas Delépine ont raté la chance de se qualifier directement pour la coupe du Monde 2023.
Haïti s’est incliné (4-0) face à une équipe jamaïcaine qui a été beaucoup plus disciplinée tactiquement et plus réaliste devant les buts. Alors que, dans le cas d’Haïti, l’équipe n’a pas pu concrétiser ses différentes occasions de buts. Et le rêve pour aller à la coupe du monde s’est éloigné pour Haïti, même s’il reste une dernière chance aux coéquipières de Nérilia Mondésir.
Avec cette nouvelle défaite enregistrée, et ce, dans la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde senior féminine Nouvelle-Zélande – Australie 2023 face à la Jamaïque, la sélection haïtienne jouera les barrages intercontinentaux pour aller à la coupe du monde.
Pincherle Hyppolite est le nom de ce médecin qui a crevé un œil de sa femme, dans la nuit de mercredi 6 juillet 2022, dans la ville du Cap-Haïtien, plus précisément à la rue 12. À la base de ce drame : une engueulade enclenchée suite à un bruit perturbant d’une radio.
L’information enflamme les différents réseaux sociaux depuis ce matin où des photos du couple ne cessent de circuler. La rédaction de Passion Info Plus est entrée en contact avec un proche du couplequi a pu retracerles faits.
Le présumé auteur de l’acte, en l’occurrence Pincherle Hyppolite, s’est réveillé vers 3 h du matin par le son d’une musique qui émanait directement de leur chambre. Ce dernier a, à son tour reveillé sa femme Petcher-Lynn Ismenor pour qu’elle puisse éteindre l’appareil. Un geste que cette dernière n’aurait pas trop apprécié puisqu’elle devait se réveiller de très tôt pour aller travailler. Elle déclare à son conjoint qu’il aurait pu lui-même accomplir le geste,une vive dispute s’en est suivie.
Monsieur Hyppolite n’a pas lésiné ses forces pour frapper sa femme au point de lui crever un oeil.
Après avoir commis son forfait,Pincherle Hyppolite a eu le temps de prendre la poudre d’escampette. Sa femme, Petcher-Lynn Ismenor, infirmière âgée de 30 ans, mais aussi juriste reçoit en terre voisine les soins que nécessite son cas .
La victime, qui serait en pleine ceinture partage la vie de Pincherle Hyppolite depuis 9 ans avec au moins 3 ou 4 années de mariage.
Certains détails sont gardés par la famille de la victime puisque le dossier est déjà entre les mains de la justice haïtienne. De plus, un avis de recherche a été émis par la police dans le Nord à l’encontre du citoyen Pincherle Hyppolite.
Dans un entretien exclusif au quotidien Le Nouvelliste, l’agent exécutif intérimaire de Cité Soleil, Joël Janéus, a révélé que les affrontements entre les gangs armés opérant dans la commune depuis le début du week-end ont mis fin à la vie d’au moins vingt citoyens et quarante autres sont sortis blessés.
Pas besoin d’être un expert pour le constater, le territoire est quasiment contrôlé par les hommes armés régnant avec toute tranquillité. Ces affrontements, renouvelés entre G-9 et G-Pèp, ont fait au moins 20 morts et plus d’une cinquantaine de blessés à Cité Soleil. La majorité des morts se trouvent dans les camps des groupes. Il y a une cinquantaine de blessés. Certains d’être eux sont graves, selon ce qu’a déclaré Joël Janéus au journal Le Nouvelliste, ce dimanche.
Pis, il soutient qu’il est dans l’incapacité de donner un bilan exhaustif puisque les hommes trouvant dans les deux camps brûlent les cadavres des adversaires. Le soleil de terreur brille tout noirâtre dans le plus grand bidonville du pays sous le regard aveuglé des gens appelés autorités.
Des personnes se trouvant dans la misère extrême dans la masse font la guerre entre eux, ceci dit, leur condition de vie est devenue sombre de jour en jour, plus d’un se demande qu’est ce qu’ils ont derrière leur tête ? Face à cette situation d’inconfort, les résidents des zones concernées réclament la présence de la police qui se brille que par son absence depuis le début de l’amorçage des coups de feu entre G-9, la bande à Barbecue, et G-Pèp, sous le commandement du nommé Ti Gabriel.
Depuis la soirée de jeudi, des Haïtiens vivant en dépit de tout dans la commune au bord de mer entendent la cacophonie des détonations à répétition de Bois-9, de Cité Lumière, Cité Gérard, de projet Linthau, de Wharf, de Brooklyn, de Soleil 17…
À mentionner que, en bon donneur d’ordre, le BINUH a demandé hier samedi à ces hommes armés d’arrêter immédiatement leurs actes de violence. Ont-ils reçu le message, codé d’une certaine manière ?
Vendredi, les Etats-Unis ont, par ailleurs, annoncé une aide supplémentaire de 48 millions de dollars pour la sécurité en Haïti par le biais du Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression du Département d’État.
Ce financement additionnel de 48 millions de dollars des Etats-Unis permettra de soutenir la formation du SWAT, d’aider à améliorer le soutien en matière de sécurité, permettre la poursuite du soutien holistique à la prévention de la violence dans les communautés et les initiatives contre les gangs, selon Brian Nichol’s, le secrétaire d’Etat adjoint pour les affaires de l’hémisphère occidentale du Département d’Etat.
BBC (Benzema, Bale, Cristiano) et MSN (Messi, Suarez, Neymar), des trios hors pair qui ont marqué le monde du football.
L’attaquant du Real Madrid Karim Benzema a pris le plaisir, dans une interview avec l’agence RMC Sport, de nommer son trio emblématique avec Cristiano Ronaldo et Gareth Bale comme le meilleur dans l’histoire.
Lors de cet entretien, l’international français a affirmé que durant leur saison, c’était l’un des meilleurs trios offensifs de l’histoire. Il faut repenser à l’époque de Van Basten, Gullit et Rijkard pour trouver quelque chose de similaire. “ Mais je pense que nous étions meilleurs ”, a-t-il déclaré.
MSN( Messi, Suarez, Neymar)/CP: Reuters
Le majestueux trio de la BBC restera à jamais dans les mémoires des amants du jeu comme l’un des plus prolifiques de l’histoire du football. Ils ont fait de leur mieux dans la Liga aux côtés de Messi, Suarez et Neymar à Barcelone, sans oublier la LDC.
À mentionner que la BBC est l’un des rares trios ayant réussi à faire le triplé en Ligue des Champions (LDC).
Football amputé, il est un fait : Haïti est sur le point de devenir une référence dans le continent américain. Les Grenadiers ont pulvérisé (6 – 0) ce samedi 9 juillet 2022 l’équipe américaine, et ce, au parc Emmanuel Sanon à Little Haiti, Miami, lors d’un amical de préparation.
Victoire de référence en amical de l’équipe haïtienne contre les États-Unis à quelques mois de la coupe du Monde qui se déroulera en Turquie en octobre prochain.
Ce match face aux États-Unis, c’était le match de Saviola Charles, celui qui a remporté le trophée du meilleur lors des éliminatoires de la coupe du Monde Turquie. L’attaquant vedette de la sélection nationale a marqué un quadruplé contre la sélection américaine. Il a inscrit le premier but à la 8e minute puis les 3 autres à la 20e, 36e et 53e. Les deux autres réalisations ont été l’œuvre de Redondo Richard (28e) et Spinoza (32e).
La sélection nationale fait peur dans la zone CONCACAF. Elle s’enchaîne avec des victoires historiques, ce, depuis dans les éliminatoires de la coupe du monde Turquie 2022.
Des manifestations ont envahi, ce samedi 9 juillet, la résidence officielle du président du Sri Lanka Gotabaya Rajapaksa qui a été contraint de prendre la fuite pour se mettre en cavale. Alors que le Premier ministre, quant à lui, a vu sa résidence partir en fumée. Face à cette situation critique, le président annonce sa démission la semaine prochaine.
Fait l’objet de diverses critiques par rapport à la crise économique qui bouleverse le pays depuis longue date, le président sri-lankais s’empressait de prendre la fuite avant que des manifestants anti-gouvernementaux ne prennent d’assaut son palais à Colombo.
Se mettant en cavale sous la pression de la population Sri-lankaise, M. Gotabaya Rajapaksa, annonce sa démission le 13 de ce mois pour éviter l’aggravation de la situation.
« Pour assurer une transition pacifique, le président a dit qu’il allait démissionner le 13 juillet », confie le président du parlement, Mahinda Abeywardana, rapporte le journal Le Monde.
Quant au Premier ministre, Ranil Wickremesinga dont la résidence a été aussi incendiée, il se dit prêt à démettre de ses fonctions. En guise de trouver une sortie de crise, le plus vite possible, ce dernier a convoqué une réunion d’urgence aux dirigeants des partis politiques. Et, dit-il, « Pour assurer la sécurité de tous les Sri-lankais, il est favorable à cette recommandation des responsables des partis de l’opposition ».
Des manifestants près du secrétariat présidentiel du Sri Lanka, à Colombo, le 9 juillet 2022. (PRADEEP DAMBARAGE / NURPHOTO / AFP)
L’origine de la crise politique
Il faut dire que tout a commencé du 31 mars au 1er avril 2022 où le pays a connu des vifs mouvements de protestation contre le pouvoir en place. Des manifestants ont tenté de prendre d’assaut la résidence du président Gotabaya Rajapaksa à Colombo, réclamant sa démission. L’État d’urgence déclarait et malgré l’instauration d’un couvre-feu, la situation se détériorait.
En effet, selon le journal Ouest France, le gouvernement démissionne dès le 3 avril, mais le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, frère aîné du président, conserve sa place, alors que l’opposition a rejeté toute demande relativement à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Delà, la crise prend son essor et le coût de la vie augmente à petit feu.
Le 9 avril, des manifestants ont commencé par masser devant le bureau présidentiel pour réclamer la démission du président. Le 18 avril, un nouveau gouvernement a été créé où le chef de l’État écarte deux de ses frères et un neveu, mais conserve toujours son frère aîné comme Premier ministre.
Et malgré un nouveau gouvernement, la crise s’enlise et engendre de graves conséquences. La pénurie d’essence en est une. Le gouvernement en place est à court de moyens pour payer les cargaisons de pétrole russe. Ce qui entraîne la hausse des prix du pétrole sur le marché en seulement (6) six mois.
Face à cette situation dégradante, fin mai, les dirigeants ont recours à la hausse des taxes et impôts alors qu’en juin, l’inflation a atteint 54.6 % selon le journal Ouest France.
Selon L’Expres, les Nations unies estiment qu’environ 80 % de la population saute des repas pour faire face aux pénuries et à l’augmentation des prix.
Mentionnons que la perte des recettes touristiques consécutives à un attentat djihadistes en 2019 et la pandémie du coronavirus,comme le souligne Radio Canada sont deux moments , entre autres, ayant déclenché la crise sri-lankaise.
Il faut souligner que de avril jusqu’à l’éclatement d’aujourd’hui, beaucoup de personnes ont été tuées et plusieurs d’autres ont été blessées lors des mouvements de protestation contre le gouvernement en place. Ce samedi, cette série de protestation a pris une autre ampleur jusqu’à conduire à fuite du président du Sri Lanka qui annonce sa démission le 13 juillet prochain en vue de permettre à ce que le pays respire un nouvel air.
La police nationale d’Haïti via l’un des commissariats de Delmas a tué, tôt ce samedi, un présumé kidnappeur dans la zone de Delmas 30. Précédemment, ces individus, se trouvant à bord de plusieurs véhicules, ont été impliqués dans un rapt non loin de Delmas 33.
À la suite, selon une note retraçant l’événement publiée par l’institution policière, une importante poursuite policière s’est engagée afin d’immobiliser les véhicules en question et, du coup procéder à la libération de la victime. Ces hommes armés ont tiré en direction des policiers qui ont riposté. En conséquence, l’un d’entre eux a été abattu.
Cet individu avait en sa possession un fusil d’assaut de calibre M4, informe la PNH. Cette arme et un véhicule de marque Mazda immatriculé : AA-66835 ont été par la suite confisqués.
Comptant de ne pas rester là, l’institution policière dit que des patrouilles de différentes juridictions de police de la région métropolitaine sont en alerte maximale, à la recherche de (03) autres auteurs du rapt ayant pris la poudre d’escampette avec la victime à bord d’un autre véhicule.
Le kidnapping prend de jour en jour sa place dans le quotidien des Haïtiens. Jusqu’ici, la Police nationale d’Haïti, seule force légale sur le territoire, ne fait que de petits becs. Les citoyens aimeraient marcher tranquillement dans les rues. Mais qui posera des actions leur permettant de le faire ?
Juan Manuel Santos, ancien président de la Colombie pendant deux fois et lauréat du prix Nobel de la paix, dans une interview accordée au journal brésilien « Folha de São Paulo », ce vendredi, déclare que seule la législation de la drogue pouvant mettre fin au trafic de drogue dans le monde, rapporte Diario Libre.
L’ancien chef d’État explique la lutte qu’il a menée lorsqu’il a été ministre de la Défense et des Finances et président de la Colombie pour éradiquer le problème de trafic de drogue, mais ça n’a servi à rien.
« J’ai travaillé pour détruire les cultures de coca avec des produits chimiques destructeurs pour la nature et pour l’homme, j’ai fait des arrestations de drogue, j’ai extradé plus de 1 400 trafiquants de drogue, et pourtant le trafic de drogue a continué et continue, encore plus qu’avant », a-t-il expliqué.
Le lauréat du prix Nobel de la paix a déclaré que toutes ces solutions qu’il a prises contre ce phénomène n’affaiblissent pas les mafias. La bonne est la législation.
« Qu’est-ce que cela m’a appris ? Que ces solutions n’affaiblissent pas les mafias. Et que la solution est la légalisation des médicaments », a-t-il ajouté.
Par ce que ces groupes criminels, selon lui, agissent dans des régions dont l’Amazonie abandonnées par l’État, où ils concentrent leur pouvoir et deviennent un État parallèle auquel les communautés qui y vivent finissent par recourir.
L’ancien président Colombie entre 2010 et 2018 a fait savoir qu’il a été attaqué lorsqu’il était à la tête du pays en raison de la campagne qu’il a menée avec l’ancien président brésilien, Fernando Henrique Cardoso, contre l’interdiction de la vente de drogue dans le monde.
Rappelons que Juan Manuel Santos a été lauréat du prix Nobel de la paix en 2016 pour avoir mené la lutte pour la signature d’un accord de paix après 52 ans de conflit armé avec la plus grande et la plus importante guérilla du monde, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Shinzo Abe, l’ancien Premier ministre japonais s’est éteint ce vendredi 8 juillet 2022 après avoir été blessé par balle alors qu’il participait dans un meeting dans la région de Nara lorsque des coups de feu ont été retentis, rapporte Le Monde.
Âgé de 67 ans, Shinzo Abe est passé de vie à trépas après avoir été touché par balles lors d’un rassemblement électoral dans la région à Nara au Japon.
L’ancien président Barack Obama se dit choqué du départ de cet homme politique avec qui il avait travaillé pour resserrer les liens entre le Japon et les États-Unis.
«Je suis choqué et attristé par l’assassinat de mon ami et partenaire de longue date Shinzo Abe au Japon. L’ancien Premier ministre Abe était dévoué à la fois au pays qu’il a servi et à l’extraordinaire alliance entre les États-Unis et le Japon. Je me souviendrai toujours du travail que nous avons fait pour renforcer notre alliance, de l’expérience émouvante de voyager ensemble à Hiroshima et à Pearl Harbor, et de la grâce que lui et sa femme Akie Abe nous ont montré à Michelle et moi Michelle et moi adressons nos plus sincères condoléances au peuple japonais qui est très dans nos pensées en ce moment douloureux». A-t-il scandé sur sa page Facebook
Cet acte ne laisse pas indifférent, aussi, l’actuel Premier ministre japonais Fumio Kishida. «Je ne trouve pas de mots. Je présente mes sincères condoléances et prie pour que son âme repose en paix », a-t-il déclaré.
Haïti se rapproche davantage du mondial 2023. Les grenadières se sont imposées, et ce, avec la manière contre le Mexique (3 – 0) ce jeudi soir , à Monterreyi, lors du match comptant pour la 2e journée de la dernière phase des éliminatoires de la coupe du monde et Jeux Olympiquee. Une première historique.
Grâce à deux buts sur penalty de Roselord Borgella et de Nérilia Mondésir, et un autre but sur coup-franc de Sherly Jeudy, la sélection nationale féminine occupe la deuxième place du groupe A avec 3 points.
C’est une victoire de référence contre l’équipe locale. Les Haïtiennes étaient dans l’obligation de réagir après la défaite contre la sélection américaine. Et cette réaction a été faite avec la manière et maîtrise.
Les protégées du sélectionneur Nicalos Delépine ont ouvert le score depuis à la 15e minute de jeu grâce à Roselord Borgella sur penalty. En dépit, du fait que l’équipe mexicaine avait beaucoup plus le ballon, la sélection nationale a été quant à elle beaucoup plus disciplinée tactiquement.
Avec un but d’écart, la victoire n’était pas acquise. Et Haïti, conscient de cela, a, une fois de plus, fait la différence en inscrivant deux buts d’abord avec Nérilia Mondésir sur penalty et ensuite avec Sherly Jeudy sur un coup-franc magnifique.
Grâce à cette écrasante victoire, Haïti se retrouve à un match du mondial 2023 et va affronter l’équipe jamaïcaine lundi 11 juillet 2022 dans un match décisif.
Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, un coup de tonnerre à Port-au-Prince allait réveiller toute une population. L’assassinat crapuleux du président Jovenel Moïse dans sa résidence privée à Pèlerin 5 par un commando composé d’étrangers et d’Haïtiano-américains. Un an après, la justice haïtienne est en mode simulacre, l’enquête semble moribonde et les auteurs intellectuels du crime sont en mode masquage.
Désignation de (3) trois juges en (7) sept mois
Alors que le 9 août 2021, soit un mois après le meurtre, Mathieu Chanlatte un premier juge allait être désigné parmi une trentaine affectée au tribunal de première instance de Port-au-Prince, pour instruire le dossier. Alors que son greffier Ernst LAFORTUNE a été assassiné dans la soirée du 11 août 2021. Et ce, après une vive discussion avec le juge instructeur selon une note de l’Association nationale des greffiers haïtiens (Anagh), rendue publique le 12 août 2021.
Invoquant le manque de moyens à sa disposition, le magistrat Chanlatte s’est déporté dudit dossier. Un premier coup créant le doute sur la lumière de ce crime crapuleux.
Il faut en désigner un autre pouvant instruire le dossier. Le 23 du même mois le doyen Me Bernard Saint Vil a donné à Garry Orélien la sensible tâche. Six (6) mois après soit le 22 janvier 2022, le juge Garry Orélien s’est déporté du dossier.
Ce dernier a été dézingué et accusé de corruption par le Réseau National de défense des droits humains (RNDDH) dans le deuxième rapport publié le 6 janvier sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le RNDDH, fait croire que «Le 9 décembre 2021, Élysée Cadet, le greffier du juge s’est présenté à l’entreprise comme étant l’émissaire du magistrat Garry Orélien qui a promis de faire annuler le mandat d’amener et l’interdiction de départ émis à l’encontre de Oly Damus (propriétaire au RJ Rent a car qui avait loué à Joseph Felix Badio quatre véhicules ayant contribué dans l’organisation de l’assassinat), si ce dernier consentait à transférer un véhicule au nom du greffier ».
Cela ne s’arrêtait pas là. Le 18 janvier 2022, le RNDDH a adressé une correspondance au Conseil Supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) pour demander l’ouverture d’une enquête sur le comportement du magistrat Orélien. Il a détourné des mandats d’amener émis par le parquet à des fins personnelles. Il a été accusé d’encaisser des pots-de-vin.
L’institution des droits humains a indiqué que «Garry Orélien rentre en contact avec les concernés. Il leur a exigé jusqu’à cinquante mille (50 000) dollars américains pour l’annulation de ces mandats. Concernant l’audition de l’ancien directeur général en chef de la PNH, M. Léon Charles aurait versé deux millions (2000 000) de gourdes au magistrat. Relativement, à ce dossier, un suspect qui était concerné par une interdiction de départ aurait aussi versé un autre 2 000 000 de gourdes».
Un troisième juge a pris le dossier le 4 février 2022. Son nom est Chavannes Étienne. Sans trop tarder, le magistrat Étienne s’est déporté illico de l’affaire pour des raisons, dit-il, de convenance personnelle.
« Seul le juge sait ce que veut dire la convenance personnelle… », ajoute un juge sous le couvert de l’anonymat au quotidien Le Nouvelliste.
En effet, en 7 mois d’assassinat du feu chef de l’État, trois (3) juges ont béni ou puni de leurs mains le dossier. Qu’est qui a été fait ?
Pendant qu’on observe la lenteur de l’enquête, le cambriolage est à répétition au tribunal. Ceci est coutume chez nous. Comme le répète, le commissaire du gouvernement Jacques Lafontant, au micro de Passion Info Plus » tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant »,en avouant avoir perdu le contrôle du Palais de justice
Vers d’autres choix pour instruire le dossier
Le doyen Bernard Saint-Vil veut poursuivre toujours son tâtonnement. Le vendredi 4 mars 2022, il a désigné le juge Merlan Belabre pour être en charge de l’affaire qui ne cesse de passer de main en main. Pour des raisons de sécurité de lui et de sa famille, le magistrat Belabre s’est débarrassé du dossier le 25 avril 2022.
Le 30 mai 2022, l’affaire a été confiée au magistrat instructeur Walter Wesser Voltaire qui a confié au journal Le Nouvelliste le 4 juillet avoir commencé à travailler. Qu’il commence à faire des auditions. Mais où ? Dans un endroit approprié.
Puis que depuis le 10 juin dernier, les individus armés ont substitué les juges, entre autres, à la plus grande juridiction du pays. Et, personne jusqu’à date ne peut s’y rendre. Peut-on espérer à un possible retour au travail des juges, des grefiers…au Tribunal ? En-tout-cas, l’espace est siégé par des malfrats. Ces derniers, a fait savoir Ainé Martin, à Le Nouvelliste » ont emporté les coffres-forts et les véhicules qui se trouvaient dans la cour ». […] Les bandits ont installé des caméras de surveillance dans les parages et font voler quotidiennement des drones au-dessus du bâtiment ». Confie-t-il.
Aujourd’hui, on est 7 juillet 2022, la famille Moïse tient toujours son bâton de pèlerin et continue de quémander justice pour le défunt. Alors que notre pays système judiciaire est plongé dans une crise aiguë. Et face à cette affaire de magnicide, elles est de mal en pire. L’un des suspects clés, Samir Nasri Handal, arrêté en novembre dernier à l’aéroport d’Istanbul a été libéré par un tribunal turc après avoir rejeté les demandes d’extradition dont avait été fait l’État haïtien.
Rodolphe Jaar, un autre suspect dans le meurtre, arrêté le 7 janvier 2022 en république Dominicaine a plaidé non- coupable devant un tribunal fédéral de Miami lors d’une audience qui a duré moins de 5 minutes, rapporte le journal dominicain Listin Diario.
Le mardi 28 juin 2022, le porte-parole de la PNH Gary Dérosiers a informé que 33 policiers ont été révoqués, trois autres mis en disponibilité outre plus d’une dizaine, informe IGPNH, est recherchée par l’Interpol, pour leur implication présumée dans l’assassinat de « Nèg bannann nan ».
Par ailleurs, au pénitencier national, plus d’une quarantaine de personnes dont des policiers, outre les 18 anciens militaires colombiens sont incarcérés. Et jusqu’à date, aucune condamnation n’a été prononcée à leur encontre. Et nul ne sait quand en aura lieu?
La justice américaine se montre préoccupée par le crime crapuleux. Elle se montre seule aussi capable à faire avancer l’enquête. Des personnes impliquées présumément dont John Joël joseph dans l’assassinat de l’ancien locataire du Palais National sont en train de répondre aux questions. Mais que peut-on attendre de cette entraide judiciaire ? Attendons- nous à un autre 7 juillet qui marquera le deuxième anniversaire de la mort de Jovenel Moïse sans pouvoir mener l’enquête à terme? Suivons !
Les résultats des spécimens des cas suspects de variole du singe en Haïti envoyés aux États-Unis sont revenus négatifs, selon Dr Jacques Boncy, directeur de Laboratoire du santé publique, lors d’une interview accordée au journal Le Nouvelliste.
En mai dernier, des cas suspects de la variole du singe ont été détectés dans le département de l’Artibonite. Et leurs spécimens sont revenus négatifs après avoir été envoyés aux États-Unis. « Tous les spécimens testés étaient revenus négatifs », informe le Dr Jacques Boncy en ajoutant que les cas suspects ont été détectés à temps, puis investigués pour aboutir à des résultats.
Le directeur de Laboratoire du santé publique veut tout de même rester vigilant. « Nous allons continuer à surveiller et tester tous les cas suspects de variole du signe. Pour l’instant, les cas suspects sont négatifs, c’est une bonne nouvelle, mais il faut rester vigilants», explique-t-il.
Par ailleurs, une personne de nationalité dominicaine a été identifiée avec des signes et des symptômes présumés de variole du singe en République Dominicaine, selon les médias dominicains en précisant que cette personne était rentrée au pays en provenance des États-Unis.
Le Premier ministre Ariel Henry s’est entretenu, ce mercredi 6 juillet, avec Éric William Stromayer, le nouveau chargé d’affaires a.i en Haïti. La situation socio-économique, le climat de l’insécurité, entre autres, ont été au cœur de la discussion.
Les deux acteurs ont « discuté de la manière de forger un consensus solide sur une voie politique à suivre en Haïti ».
Ils ont touché aussi le phénomène de l’insécurité, outre la situation socio-économique et le renouvellement du mandat du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti ( BINUH) qui prendra fin ce 15 juillet 2022.
« Nous avons également discuté des récents gains de sécurité, de la stabilité économique et de l’état d’avancement du renouvellement du mandat du BINUH ». À tweeté l’ambassade des États-Unis ce mercredi.
Il faut rappeler que le diplomate américain Eric Stromayer a pris ses fonctions en tant que Chef de Mission adjoint à l’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince,le 3 juillet 2022, où il assume le rôle de Chargé d’Affaires a.i.
La police fédérale américaine a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de la Bulgare Ruja Ignatova connue sous le nom de « Cryptoraine Disparue » pour son implication présumée dans une escroquerie aux crypto-monnaies portant le nom d’OneCoin, selon ce qu’a rapporté BBC News Afrique.
La crypto-monnaie prend une extension spectaculaire ces derniers temps. Bon nombre de personnes y sont lancées davantage. Cependant, certains systèmes sont créés pour escroquer des utilisateurs, ce qu’on ne peut ignorer . C’est le cas d’OneCoin, une prétendue cryptomonnaie dont se sert la Bulgare Ruja Ignatova pour escroquer présumément les victimes de plus de 4 milliards de dollars en 2017. Depuis lors, elle s’est perdue dans la nature et est listée parmi les personnes les plus recherchées par le FBI.
Selon ledit journal, les agents du FBI affirment qu’OneCoin n’avait aucune valeur et n’a jamais utilisé la technologie blockchain. C’est de préférence un système pyramidal déguisé en crypto-monnaie.
Damian Williams, le plus haut procureur fédéral de Manhattan a expliqué que la présumée criminelle “ a mis en place son stratagème au bon moment, profitant de la spéculation frénétique des premiers jours des crypto-monnaies « .
Procéder à la fugitive n’est pas chose facile. À ce fait, jeudi dernier, le FBI a offert une récompense de 100 000 dollars américains à toute personne menant à l’arrestation de cette présumée criminelle, inculpée aussi, en 2019 pour huit crimes dont une fraude électronique et une fraude boursière.
Selon Jamie Bartlett, un journaliste du journal, Ruja Ignatova est portée disparue avec au moins 500 millions de dollars, c’est l’une des raisons pour lesquelles il est si difficile de trouver ses traces. La dernière fois qu’elle a été vue, c’était en 2017 à bord d’un vol entre la Bulgarie et la Grèce.
L’entrepreneuse a été assez convaincante dans ses discours pour inviter des gens à investir leurs économies dans OneCoin. Car, des documents secrets auxquels la BBC dit avoir eu accès montrent que les Britanniques ont dépensé près de 30 millions de livres sterling sur OneCoin au cours des six premiers mois de 2016.
« Le conseil d’avocats de Martine Moïse […] constate avec amertume l’absence de toute velléité de la part de l’équipe gouvernementale d’œuvrer à ce que lumière et justice soient projetées sur le magnicide du 7 juillet 2021 », écrit dans une note de presse rendue publique par le conseil d’avocats de la veuve de Jovenel Moïse, à savoir Martine Moïse 3 juillet 2022.
Ce jeudi 7 juillet 2022 va ramener la 1re commémoration de l’assassinat du président Jovenel Moïse. À cet effet, le conseil d’avocats de l’ancienne première Dame, Martine Moïse, pointe du doigt l’équipe en place qui, selon elle, n’a aucune envie de faire la lumière et de rendre justice sur le dossier relatif à l’assassinat de son mari.
« Une année après, le conseil d’avocats observe qu’aucune avancée significative n’a été faite dans ce dossier », lit-on dans ladite note de presse qui, par ailleurs, souligne que « les rares auditions réalisées par un des cinq magistrats ayant travaillé sur ce dossier, n’ont pas permis de désigner d’autres inculpés, auteurs intellectuels, auteurs matériels et autres larrons qui ont, de près ou de loin, financé ou participé à cette forme de complot révolu ».
Les avocats ont critiqué le Premier ministre Ariel Henry, indexé dans le meurtre le fait qu’il » n’a pas jugé bon d’éclairer les lanternes de la justice. De plus, certaines instances internationales qui devraient offrir une collaboration à l’État haïtien dans le cadre de ce crime transnational, ont jugé bon de sceller des preuves sensibles en vertu de la loi sur les procédures d’information classifiée au lieu de les mettre à la disposition des autorités judiciaires haitiennes »
Toutefois « Le conseil d’avocats exhorte, d’une part, les autorités étatiques à faire tout ce qui relève de leurs attributions pour faire progresser l’enquête et d’autre part, de rendre au peuple haïtien ce qui lui est dû, à savoir : justice pour feu président Jovenel Moïse », poursuit la note en ajoutant que c’est le « seul moyen d’aboutir à une paix durable et à la réconciliation nationale ».
La justice turque n’a pas répondu aux demandes d’extradition, vers Haïti, de l’homme d’affaires Samir Nasri Handal, accusé d’être impliqué dans l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet dernier. Il a recouvré la liberté par la 37e Haute Cour pénale d’Istanbul après 8 mois de détention.
Alors que, le 15 novembre 2021, les autorités turques ont procédé à l’arrestation de l’homme d’affaires Samir Nasri Handal à l’aéroport d’Istanbul avec des passeports haïtien et jordanien et un document de voyage palestinien en transit vers la Jordanie. Son interpellation est due à son implication présumée dans l’assassinat de l’ancien locataire du Palais National le 7 juillet 2021. Depuis lors, il a été incarcéré en attendant les poursuites judiciaires.
Après l’arrestation dudit suspect, les autorités haïtiennes de leurs côtés ont demandé aux autorités turques de l’extrader vers Haïti. Des documents additionnels ont été exigés par le gouvernement turc pour entamer le processus.
Effectivement, le samedi 22 janvier 2022, le ministre des Affaires Etrangères et des Cultes, Jean Victor Généus, dit avoir transmis les documents exigés.
« J’ai transmis au nom du Gouvernement haïtien, avant l’expiration du délai fixé au 21 janvier, tous les documents et informations additionnels exigés par la justice turque dans le cadre de la demande d’extradition de Samir Handal », a-t-il tweeté. Depuis lors, on n’a eu aucune nouvelle sur ledit dossier oublié dans les mains de la justice turque. Cependant, il fallait y revenir pour savoir à quel niveau est arrivé le processus, mais la justice turque a, toute seule, la voix au chapitre puisque l’État haïtien est à pas de tortue.
La 37e Haute Cour pénale d’Istanbul a rejeté les demandes d’extradition du suspect détenu Samir Nasri Salem Handal et a décidé, en plus, de le libérer, a rapporté le journal BBC News Turc.
Les pièces que la justice haïtienne avait fournies aux autorités turques ne révèlent pas de son implication dans les faits reprochés selon le tribunal.
Samir Handal a assisté à l’audience à la 37e Haute Cour pénale d’Istanbul avec système d’information audio et visuel (SEGBİS) depuis la prison, dans laquelle il a passé 8 mois.
Ses avocats, Mahmut Barlas et Tuğçe Duygu Köksal, ont déclaré que son client n’avait loué qu’une maison à Emmanuel Sanon, accusé aussi d’être impliqué dans le meurtre.
De son côté, l’accusé a donné les motifs de sa comparution au Tribunal. « Je suis allé au tribunal à cause de la décision d’Interpol, mais il n’y a pas de décision d’Interpol à mon sujet pour le moment. »A-t-il scandé en présentant les raisons de ses craintes de son extradition vers Haïti ? Qu’il serait torturé et tué en cas de retour en Haïti.
Le journal a expliqué qu’après avoir entendu les défenses, le tribunal a décidé de rejeter l’extradition et la libération de Samir Nasri Salem Handal à la majorité des voix.
Pour l’heure, l’homme d’affaires Samir Nasri Salem Handal est libre comme le vent et s’est écarté de son éventuelle implication présumée dans le meurtre de Moïse. La justice haïtienne, de son côté, s’enlise de jour en jour dans les crises. On est, à présent, à la désignation d’un cinquième juge pour instruire le dossier alors que ce 7 juillet ramènera le premier anniversaire de ce crime odieux.
L’acteur vedette, Johnny Depp, pourrait reprendre le rôle du Capitaine Jack Sparrow dans le sixième volet de « Pirates des Caraïbes », ce, avec un contrat mirobolant de 300 millions de dollars, selon les informations rapportées par le New York Post.
Et là, à base de cet éventuel revirement, il y a l’affaire opposant Johnny Depp et son ex-épouse. En effet, le verdict du procès opposant Johnny Depp à Amber Heard a été rendu le 17 mai dernier. L’actrice a été condamnée à verser à son ex-époux 15 millions de dollars de dommages et intérêts pour diffamation tandis que le comédien a été condamné à payer la somme de 2 millions de dollars de dommages et intérêts réparatoires à son ex-femme.
Suite à ce verdict, les fans de Pirates des Caraïbes ont réclamé en masse le retour de l’interprète de Jack Sparrow dans un 6e film.
Pour rappel, après 5 films Pirates des Caraïbes, Disney a rompu son contrat avec Johnny Depp quelques jours seulement après la publication dans le Washington Post (en décembre 2018) de la tribune d’Amber Heard dans laquelle elle détaillait les abus qu’elle aurait subis.
Lors du procès, l’acteur a déclaré s’être senti floué, alors qu’il était prêt à continuer et à conclure l’histoire de Jack Sparrow correctement.
« J’avais le sentiment que ces personnages devaient pouvoir faire leurs adieux en bonne et due forme. Il y a une façon de clore une si grosse franchise et je pense que les personnages méritaient d’avoir une fin positive. J’avais l’intention de continuer jusqu’à ce qu’il soit temps d’arrêter ».
Selon les dernières rumeurs relayées par le New York Post, le vœu de Johnny Depp pourrait bien être exaucé et pour une somme exorbitante !
L’acteur pourrait en effet recevoir plus de 300 millions de dollars pour reprendre son rôle dans le sixième volet de la saga Pirates des Caraïbes, mais également pour une série dérivée centrée sur la vie du Capitaine du Black Pearl. C’est ce qu’affirme une source à Poptopic.
Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes 6 : après le procès contre Amber Heard, un retour possible ? Mais si Johnny Depp touchait effectivement 300 millions de dollars, cela ferait de lui l’acteur le mieux payé au monde.
La prochaine coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) qui se déroulera en Côte d’Ivoire a été reportée au début de l’année 2024, annonce la confédération africaine de football (CAF), ce dimanche à Rabat.
Le président de la CAF Patrice Motsepe a évoqué le problème climatique dans le pays hôte, et ce, avec une saison des pluies très marquées, pour appuyer la décision du report de la CAN 2023.
« Nous avons pris tellement d’avis sur le sujet. Certaines personnes ont dit qu’il y a le changement climatique, la pluie ne sera peut-être pas un problème, que nous ne devrions pas nous inquiéter. Puis le conseil a été de ne pas prendre un tel risque», a-t-il expliqué au journal RFI relayé par Onze Mondial.
De plus, il fait croire que le mois de« Janvier n’est pas une période idéale, car les clubs européens ne sont pas toujours enclins à libérer certains de leurs meilleurs joueurs. Mais en l’état actuel des choses, nous n’avions vraiment pas le choix. »
Il est à noter que la compétition devait initialement se tenir dans cinq villes ivoiriennes, à savoir Abidjan, Bouaké San-Pedro, Yamoussoukro, Korhogo du 23 juin au 23 juillet 2023.
« […] La famille Moïse ne compte en aucun cas, assister aux activités commémoratives prises en charge par l’État haïtien, dont le Chef du Gouvernement fait l’objet de présomptions graves d’assassinat sur le président de la République », lit-on dans une note de presse rendue publique par le Bureau de Communication de l’ancienne première Dame Martine Moïse.
À titre de rappel, l’ancien président Jovenel Moïse a été assassiné en sa résidence privée à Pèlerin 5 en date du 7 juillet 2021. À l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de son assassinat ce 7 juillet, sa famille décide de ne pas assister aux activités commémoratives prévues par le gouvernement d’Ariel Henry.
« Par ailleurs, dans le cadre de la commémoration, de cette date funeste du 7 juillet 2022, la famille Moïse invite chaque Haïtienne, Haïtien du territoire, de la diaspora, toutes celles et tous ceux qui sont affectés par la disparition du Président Jovenel Moïse, selon leurs croyances et leurs religions, à apporter leurs contributions significatives au Combat pour le triomphe de la justice face aux meurtriers et au système », poursuit la note.
Aussi, les enquêtes judiciaires, précise la note, avaient fait mention des éléments compromettants sur l’implication présumée du Chef du gouvernement haïtien dans la planification dudit complot et sur les liens étroits qu’il entretient avec l’un des suspects clé dans l’assassinat du Président.
Pour l’heure, le gouvernement en place n’a pas encore réagi à la position de la famille Moïse relativement à la date en question.
« […] La famille Moïse ne compte en aucun cas, assister aux activités commémoratives prises en charge par l’État haïtien, dont le Chef du Gouvernement fait l’objet de présomptions graves d’assassinat sur le président de la République », lit-on dans une note de presse rendue publique par le Bureau de Communication de l’ancienne première Dame Martine Moïse.
À titre de rappel, l’ancien président Jovenel Moïse a été assassiné en sa résidence privée à Pèlerin 5 en date du 7 juillet 2021. À l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de son assassinat ce 7 juillet, sa famille décide de ne pas assister aux activités commémoratives prévues par le gouvernement d’Ariel Henry.
« Par ailleurs, dans le cadre de la commémoration, de cette date funeste du 7 juillet 2022, la famille Moïse invite chaque Haïtienne, Haïtien du territoire, de la diaspora, toutes celles et tous ceux qui sont affectés par la disparition du Président Jovenel Moïse, selon leurs croyances et leurs religions, à apporter leurs contributions significatives au Combat pour le triomphe de la justice face aux meurtriers et au système », poursuit la note.
Aussi, les enquêtes judiciaires, précise la note, avaient fait mention des éléments compromettants sur l’implication présumée du Chef du gouvernement haïtien dans la planification dudit complot et sur les liens étroits qu’il entretient avec l’un des suspects clé dans l’assassinat du Président.
Pour l’heure, le gouvernement en place n’a pas encore réagi à la position de la famille Moïse relativement à la date en question.
Les couples LGBT ont été frappés d’un coup de tonnerre aux États-Unis précisément au Texas, ce vendredi. Les rapports sexuels anaux entre les hommes pourraient être interdits, en cas de feu vert de la cour Suprême selon les dits du procureur général texan alors qu’il y a quelques jours depuis la haute juridiction a révoqué le droit à l’avortement.
En 2003, les autorités judiciaires américaines avaient procédé à l’abolition de la loi dite « Sodomy Law » interdisant les rapports sexuels anaux donc la sodomie. Alorsqu’à l’époque, cette dernière, était en vigueur dans 13 États américains dont le Texas. Revenir sur cette loi en ce 21e siècle pourrait provoquer de véritables grognes par rapport à la prise de l’ampleur de la communauté LGBT dans le monde particulièrement aux États-Unis.
Selon le journal français BFM TV, le procureur général texan, Ken Paxton, qui a été invité par la chaîne câblée NewsNation, a déclaré qu’il pourrait demander de revenir sur cette loi si jamais cette même Cour suprême donne son feu vert.
« Mon travail consiste à défendre les lois de l‘État, et je continuerai à le faire. C’est mon travail en vertu de la Constitution, et je suis prêt et capable de le faire », a-t-il martelé. Cependant, cette décision n’est pas chose facile.
Soulignons qu’en 2003, la cour Suprême avait rendu un arrêt Lawrence vs Texas, déclarant la loi texane sur la sodomie, qui visait les relations homosexuelles exclusivement, incompatible avec les exigences due process affirmées dans le 14e amendement de la Constitution fédérale. C’est évidemment cette loi qui servait de jurisprudence, et qui empêchait les États américains d’interdire les relations intimes aux couples homosexuels.
En effet, il faudra le retrait de l’amendement pour pouvoir revenir sur la loi de 2003. Ce qui pourrait aussi occasionner le retrait sur plein d’autres lois relativement à la liberté individuelle. Selon le journal libération, ce même juge Paxton serait tenté de faire de nouveau appliquer l’interdiction du mariage homosexuel de 2005 alors que cette mesure a été annulée en 2014.
Depuis longtemps, tout le monde pense que l’homme devrait uriner tout restant debout. Pourtant, la position assise serait la meilleure pour leur santé, soutiennent des médecins.
Ces professionnels de la santé ont évidemment sorti de grands arguments. S’asseoir pour faire pipi pourrait être bénéfique aux hommes, en particulier chez ceux qui souffrent de problèmes de prostate, concluent plusieurs médecins basés aux Pays-Bas.
Selon eux, le fait d’être assis leur permettrait d’uriner avec une plus grande force. Aussi, s’ils urinent de cette manière, leurs muscles du bassin et des hanches seraient détendus, ce qui faciliterait l’évacuation des urines de la vessie.
Selon le Docteur Jesse N.mills, cité par The Sun, s’asseoir serait également une meilleure option pour les hommes qui auraient du mal à se tenir debout pendant de longues périodes.
“ Lorsque vous vous asseyez, vous pouvez utiliser davantage vos muscles abdominaux, vous obtenez vos dernières giclées et vous sentez que vous vous êtes mieux vidé ”, a-t-il déclaré tout en rappelant que cette position était idéale uniquement dans certains cas. Pour lui, elle est fortement recommandée lorsque la personne en question a du mal à ressentir ce sentiment de vide. Si c’est le cas, consulter un médecin est également essentiel car cela pourrait être dû à une cause sous-jacente.
“ Si la vessie ne se vide pas correctement, cela peut provoquer une stase de l’urine et entraîner des infections ou des calculs vésicaux ”, a-t-il expliqué avant de préciser ses propos : “ S’il reste de l’urine dans votre vessie, les produits chimiques contenus dans l’urée se colleront et formeront des cristaux. Avec le temps, les cristaux durciront et formeront des calculs vésicaux ”.
Ministè Edikasyon Nasyonal ak Fòmasyon Pwofesyonèl (MENFP), nan yon kominike pou laprès li mete deyò nan apremidi 30 jen an, anonse popilasyon an jeneral, kandida bakaloreya, sipèvizè, siveyan yo, Direksyon depatmantal edikasyon lwès pran desizyon pou deplase kèk sant egzamen nan Pòtoprens.
Desizyon sa vini aprè pil pwotestasyon ki gen nan kapital la aprè arestasyon Ezéchiel Alexandre ki gen ti non Ze kote kèk moun nan mitan popilasyon an toujou ap mobilize pou mande liberasyon endividi a ki gen gwo akizasyon lapolis ki tonbe sou tèt li.
Nan sans sa a, nan pi piti pase 24è avan dewouleman egzamen Leta bakaloreya yo, Direksyon depatmantal edikasyon lwès pran desizyon deplase kèk san egzamen nan Pòtoprens.«1- Sant egzamen ki ta pral nan lise Jan Jak Desalin nan transfere nan kolèj Sen Lwi ki chita kò l nan Boudon; 2- Sant egzamen ki ta pral nan lekòl nasyonal Repiblik Paragwey la transfere nan kolèj Sen Lwi ki chita kò l nan Boudon; 3- Sant egzamen ki ta pral nan lekòl nasyonal Repiblik Brezil la transfere nan kolèj Jean Price Mars ki nan zòn Lali; 4- Sant egzamen ki ta pral nan enstitisyon Notre -Dame de Lourdes la transfere nan lekòl nasyonal Repiblik Etazini zòn bwa patat nan Kanapavè », ekri nan kominike a.
Egzamen sa ap dewoule soti vandredi 1e jiyè pou bout mèkredi 6 jiyè 2022 k ap vini la.
N ap raple, senmenn pase , anpil elèv 9em ane fondamantal nan Tòsèl, Pènye ak lòt zòn ankò pat ka deplase pou al konpoze akoz endividi ak zam t ap miltipliye kout bal agòch adwat.
On n’est pas sans savoir que des hommes lourdement armés ont pris d’assaut le bidonville de Canaan et les zones avoisinantes. Ces derniers imposent leur loi comme bon leur semble. Cette situation de terreur pousse des riverains à abandonner leur maison pour aller se réfugier chez leur proche afin d’échapper à la violence des gangs.
Depuis un certain temps, cette zone de la commune de Croix-des-Bouquets est inscrite sur la liste des zones de non-droit presqu’au même titre que Martissant, Croix-des-Bouquets, Cité Soleil entre autres. À longueur de journée, les hommes armés défilent avec leurs armes à feu. Ils patrouillent dans les environs à moto ou à pied pour visionner ce qui se passe dans les parages, en bon agent de l’ordre. Pis, ces malfrats détournent des camions de marchandises et rançonnent des passants ainsi que les chauffeurs fréquentant la route nationale numéro 1.
La rédaction de Passion Info Plus a rencontré un personnage habitant la zone depuis 2010 avec sa famille qui s’est obligé de s’en fuir pour sauver sa peau. “ La zone est pratiquement contrôlée par les hors-la-loi. Quand un citoyen sort, il lui est difficile de regagner sa demeure. Parce qu’il doit rentrer en contact avec un voisin pour savoir si tout est calme. À n’importe quel moment de la journée, les bandits peuvent décider de bloquer la route nationale ”, nous a expliqué le sexagénaire sous le couvert de l’anonymat.
Le témoignage de ce jeune homme dans la trentaine n’est pas différent de celui du personnage. La plupart de ces hommes viennent d’autres groupes armés comme Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, mais beaucoup sont issus de Village de Dieu et des jeunes du quartier, nous confie t-il.
“ Ces derniers n’ont pas peur des forces de l’ordre, au contraire, ils sont mieux organisés et plus équipés que les policiers. Je crois que si rien n’est fait Canaan aura le groupe armé le plus puissant. Ils ont des armes de grands calibres et un effectif incalculable”, poursuit-il.
Poste de police à Canaan
Il n’est pas un secret pour personne que les hommes de Canaan ont aussi des stratégies et des méthodes identiques à ceux du gang « 5 segond », commandé par Izo. Cette situation, qui règne à Canaan, impacte les activités socio-économiques à l’entrée Nord de la Capitale. Les écoles ont dû fermer leurs portes et les habitants restent cloîtrés dans leur maison pour éviter d’être tombés sous les balles de ces malfrats.
Ce bidonville, divisé en plusieurs parties qui a pris naissance après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, ne dispose pas de commissariat, les institutions étatiques sont totalement inexistantes, au-delà de tout, elle dispose déjà d’un groupe armé comme c’est le cas pour les autres zones dites de non-droit du pays où l’Etat n’est plus.
Après Croix-des-Bouquets avec le fameux gang dénommé « 400 Mawozo », Martissant avec la bande « 5 segond », désormais Canaan rentre dans l’histoire avec son groupe dont le nom ainsi que chef sont encore inconnus. Alors les gangs ne font qu’occuper beaucoup plus de territoire, les autorités policières et judiciaires ne font qu’observer passivement comme des simples citoyens. Quelle zone s’ajoutera à la liste de non-droit ??
Nan yon konferans pou laprès, Derica Drianca, PDJ « DriD Antrepriz» anonse lansman premye edisyon konkou JENI DRID M AP EPLE MO KREYÒL antrepriz li a mete sou pye. Konkou sila a ap dewoule nan banj anba tèm « Lang mwen se orijin mwen » ak anba eslogan « Lang mwen se fyète mwen ».
« Jeni Drid se yon konkou epelasyon mo kreyòl ki pral pèmèt timoun yo fè konesans avèk vokabilè kreyòl, konnen enpòtans kreyòl ak vann imaj kreyòl la yon lòt jan nan sosyete a», deklarasyon inisyatè Jeni Drid la, Derica Drianca ki souliye yon lòt kote konkou ap fèt anba tèm « Lang mwen se orijin mwen » ak anba eslogan « Lang mwen se fyète mwen ».
Aktivite sila ap fèt nan banj.« Enskrispyon an se 1000 goud. Timoun k ap kapab patisipe nan konkou a dwe gen pou piti 8 lane e pou pi plis 15 lane,» eksplikasyon PDJ Drid Antrepriz la. « Rezilta nou ap tann de pwojè sa se fomè yon pakèt modèl pou lòt moun, chanje pèsepsyon ayisyen sou lang kreyòl la…», rapousib Derice Drianca.
Madam Derice nan limyè li pote ajoute dat enskripsyon konkou a ap fini 10 jiyè.«’ Limit nou nan enskripsyon an se 50 timoun ki elijib pou patisipe nan konkou a. N ap fè anviwon 5 seyans avèk timoun sa yo kote yo ap benefisye twa fòmasyon», souliye inisyatris Jeni Drid la ki ajoute premye fòmasyon an se ap « istwa ak enpòtans lang kreyòl nan endepandans peyi nou », dezyèm fòmasyon an se ap «gramè, fonetik, fonèm, vokabilè» e twazyèm fòmasyon an se fè yon evalyasyon ak timoun nan lide pou ede yo konprann bann chemen ki gen nan epelasyon an.
« Epelasyon mo kreyòl pa menm ak epelasyon mo fransè. N ap fè lansman konkou a, premye seyans nou ki ap 22 jiyè, n ap fè dezyèm, twazyèm, katryèm seyans e seksyèm seyans la se ap final k ap 19 dawout», pawòl Derica Drianca.
Les sujets ayant rapport à l’apprentissage sont très peu ou mal abordés en Haïti. Les écoles n’ont mis l’accent que sur la réussite alors que les paramètres cognitifs, moteurs de l’apprentissage, sont mis au second plan dans le système éducatif haïtien. Ce qui entraîne parfois la mésinterprétation ou une interprétation orientée d’un ensemble de problèmes liés au décrochage scolaire, à l’abandon ou à l’échec scolaire… À ce fait, on est rentré dans une perspective de remise en question du savoir que transmet l’enseignant à l’apprenant ou la remise en question de la capacité de l’enseignant dans le savoir qu’il transmet. En un mot, l’enseignement haïtien. En ce sens, le champ des neurosciences cognitives ou le neuroéducation particulièrement nous interpelle.
Selon le psychologue Emmanuel Croimet , dans une étude qu’il a menée auprès de 162 élèves de deux sexes dans la commune de Paillant, département des Nippes, la concentration joue un rôle prépondérant dans le processus d’apprentissage d’un élève. Elle est l’un facteurs ayant influencé positivement la performance scolaire. Cependant, en Haïti, parler de performance scolaire cela paraît beaucoup plus étrange par rapport à certains faits mettant à nu notre système éducatif.
Par exemple, lorsqu’on jette un coup d’œil sur les examens des baccalauréats haïtiens pendant ces dix dernières années, les résultats sont de plus en plus catastrophiques. Et, on peut toujours remettre en question les pourcentages de réussite. La tricherie peut aussi jouer en faveur des admis-es. D’ailleurs, des candidats aux examens déclarent avoir réussi à se faire passer l’examen grâce aux téléphones, aux « ti bib ». Parfois, des questions posées aux examens se font circuler la veille du déroulement des épreuves. Un autre phénomène de plus qui favorise la réussite qu’on confond souvent avec la performance scolaire.
En fait, la performance scolaire fait débat dans les communautés scientifiques, en particulier dans le domaine des neurosciences, ces dernières années. Des chercheurs-es tentent d’apporter des éléments de réponse à certains problèmes dont, ici en Haïti, fait objet le système éducatif haïtien. Malheureusement il y a peu d’écrits abordant cette problématique.
Dans son mémoire de sortie, pour l’obtention du grade licencié en psychologie à la Faculté d’Éthnologie de l’Université d’État d’Haïti, titré « La concentration et la performance scolaire chez un groupe de 162 élèves des deux sexes, du nouveau secondaire, âgés de 15 à 23 ans dans trois écoles secondaires de la commune de Paillant au cours de la première période académique 2021-2022 » et consulté à la loupe, par la rédaction de Passion Info Plus, l’auteur met accent sur la concentration et la performance scolaire des élèves dans un contexte de crise où le système éducatif haïtien s’enfonce de plus en plus dans la pile ou face. L’objectif est de montrer l’influence du niveau de concentration sur le niveau de performance scolaire d’un élève.
Cette recherche, évaluée avec mention d’excellence soit 92/100, fait état d’un ensemble de problème présentant des défis pour les autorités du pays. La faiblesse de l’État de répondre aux obligations du trio savoir-enseignant-apprenant afin de penser à la performance scolaire s’empire. Les cas d’échec scolaire et ou d’abandon augmentent à petit feu. Le très faible pourcentage restant sur les bancs de l’école rentre dans la consommation d’années académiques, une logique constituant un obstacle majeur à la question de la performance scolaire.
Pour pallier ces problèmes, les apprenants doivent d’abord avoir un niveau de concentration élevé, ce qui leurs permettra de devenir plus performant aussi. En un mot « Plus, la concentration d’un apprenant est élevée, plus sa performance scolaire le sera également ».
En guise de résumé, « La problématique de la performance scolaire, intéresse de plus en plus les chercheurs. Car beaucoup de gouvernements investissent dans l’éducation des élèves. Pourtant certains apprenants échouent et abandonnent l’école en raison de la faiblesse de leur performance scolaire. Mais, ils sont nombreux les facteurs pouvant influencer la performance scolaire. Ainsi, cette recherche veut démontrer que la concentration peut influencer positivement la performance scolaire des apprenants. Dans le but d’atteindre cet objectif, 162 participants (98 filles et 64 garçons, âgés de 15 à 23 ans) (M= 18 ans, ET= 1.9045) ont été recrutés dans trois écoles secondaires à Paillant. Ils ont été soumis au test d’attention concentrée d2 de Brickenkamp (1998) mesurant leur niveau de concentration. La performance scolaire a été évaluée par le biais des résultats scolaires obtenus pour la première période de l’année académique 2021-2022. En utilisant le coefficient de corrélation de Pearson et l’analyse de régression linéaire, les résultats obtenus r = 0.3237 (P.value= 0.000 < 0,05) ont permis de démontrer que la concentration est corrélée positivement avec la performance scolaire. Ces résultats confirment notre hypothèse selon laquelle les apprenants ayant un niveau de concentration plus élevé auront également un niveau de performance scolaire plus élevé. Cette recherche revêt d’une grande importance pour le système éducatif haïtien. Sur le plan social, elle peut contribuer à amener les acteurs éducatifs et les enseignants à développer et à utiliser des techniques pouvant stimuler la concentration des apprenants en classe. Sur le plan clinique, elle permettra aux psychologues et autres professionnels intervenant sur les difficultés scolaires de mieux situer l’implication de la concentration dans la performance scolaire. Sur le plan scientifique, elle ouvre la voie à d’autres recherches dans le domaine de la neuroéducation en Haïti et dans d’autres pays, particulièrement sur la concentration ».
Mémoire de sortie d’Émmanuel Croimet présenté à la Faculté d’Éthnologie(FE) de l’Université d’État d’Haïti( UEH),1er avril 2022.
Entretien post-soutenance avec l’auteur
Cette étude, axée sur la concentration (comme composante de l’attention) et la performance scolaire, est une première en Haïti. Elle s’implique dans l’explication de l’importance des fonctions cognitives supérieures dans le processus d’enseignement-apprentissage.
Le savoir enseigné ne doit pas s’opposer aux capacités d’apprentissage et d’adaptation de l’apprenant. En ce sens, le jeune professionnel en santé mentale, fait des recommandations.
Selon lui, comme premier plan d’action, le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle « doit d’abord former les enseignants afin qu’ils comprennent comment fonctionnent le cerveau des apprenants dans le processus d’apprentissage et former aussi les apprenants afin qu’ils soient conscients du fonctionnement de leur cerveau lors des tâches d’apprentissage ». Parce que continue-t-il, le cerveau ne s’adapte pas à n’importe quel moment, la capacité d’attention augmente le matin et en fin d’après-midi par exemple, alors qu’elle chute vers la fin de la matinée jusqu’en début d’après-midi selon des études scientifiques. Des études citées dans le travail montrent également que la capacité de concentration augmente ou diminue en fonction des jours de la semaine (on observe un pic de la capacité de concentration en jeudi par exemple). Donc, pour le psychologue, les cours demandant plus de concentration (tels les maths et la résolution de problème) doivent se faire en fonction du moment de la journée et des jours de la semaine favorisant au mieux la concentration. De ce fait, la formation des enseignants sur ces sujets s’avère une nécessité afin d’optimiser la performance scolaire des apprenants et du coup, du système éducatif haïtien.
De plus, les problèmes liés à environnement scolaire, aux infrastructures non adaptées, à la ratio élève/classe, aux conditions socio-économiques des élèves ainsi que des enseignants sont autant de facteurs qui peuvent nuire à l’apprentissage. Malheureusement, ils sont au cœur de notre enseignement surtout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Et ceci « Ils impactent négativement les résultats ».
C’est la raison pour laquelle, conscient de l’influence qu’ils peuvent avoir sur la performance scolaire, Croimet, s’est vu, de préférence, mener son étude à Paillant ayant un environnement stable sur le plan sécuritaire et favorisant aussi un apprentissage de qualité afin de mieux réaliser son étude et diminuer les risques des biais liés à l’environnement.
Performance scolaire et développement
Le développement du pays doit passer nécessairement par l’éducation. Or, on ne peut pas parler d’éducation de qualité sans la régulation de la performance scolaire. En ce sens, le psychologue soutient, sur la base de diverses études, que la performance scolaire conduit grandement au développement d’une société en lui dotant de professionnels qualifiés qui puissent contribuer au développement social, économique et politique du pays.
« Ne pas investir dans l’éducation des enfants du pays, c’est ne pas choisir la voie menant au développement socio-économique du pays » a-t-il scandé un prônant un système éducatif faisant ce qu’il qualifie de « culte de la performance » afin d’accomplir les vraies missions de l’école dans un pays qui sont de former des citoyens capables d’assurer le progrès du pays à tous les niveaux.
Valorisation de la performance
Le système éducatif haïtien ne valorise pas la performance et ne crée pas non plus, les conditions de base pour que les apprenants aient un niveau élevé. Ce qui fait que la majorité d’institutions scolaires n’héritent pas de cette culture de valorisation de la performance. Cependant, « Cette tendance empêche aux élèves de faire des efforts « , or un niveau de performance élevé sans valorisation peut être vécu par l’apprenant comme non nécessaire et entraîner du même une diminution de la motivation ; l’un des conditions nécessaires à la concentration et à l’apprentissage.
Donc, dans un système éducatif performant où les enseignants sont compétents et ont une capacité méthodologique efficace pouvant maintenir les apprenants attentifs, on pourrait même tenter d’espérer, dans un avenir proche, un système éducatif haïtien plus performant avec des apprenants plus performants.
Enfin, le jeune chercheur se dit prêt à continuer ses recherches sur l’attention en Haïti à un moment où la recherche neuroscientifique de ces vingt dernières années offre une place de choix aux études sur les processus attentionnels dans le monde. Il croit qu’il n’est pas trop tard pour le pays de se lancer dans l’application des nouvelles avancées des neurosciences cognitives dans l’explication des processus d’apprentissage après tant d’années de méconnaissance du fonctionnement du cerveau ayant conduit à la vulgarisation d’un ensemble de « neuromythes » autour des mécanismes d’apprentissage.
À travers l’institution de services au nom d’Allô Psy Haïti qu’il préside et sa récente collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie, Croimet s’engage à œuvrer dans la formation continue pour le renforcement des compétences des enseignants et des apprenants sur les mécanismes à mettre en œuvre pour optimiser la performance scolaire de ces derniers.
Ci-joint, vous pouvez visionner la vidéo de la soutenance postée sur la page YouTube d’Allô Psy Haïti.
On se rappelle de ce bruit de tonnerre comme c’était aujourd’hui, l’annonce de l’assassinat de deux cerveaux du pays déjà en grand besoin. La matinée du mardi 29 juin 2021 était amère et cette saveur dure toujours, la militante Antoinette Duclaire et le journaliste Diego Charles se voyaient cribler de balles comme des encombrants. Que dit la justice après un an ?
Les autorités judiciaires sont au courant du dossier, à ce qu’on sache puisque les familles des victimes ont pris la peine de porter plainte tout en espérant d’obtenir un peu de lumière sur cet acte odieux. Pourtant, la justice reste plus aveugle que d’habitude, sans banderoles aux yeux. Le pays fonctionne carrément à l’image de notre dicton « w ap mouri pou 2 tou je w, se fanmiy ou k ap pèdi ».
Comment ne pas mentionner qu’on avait accusé le groupe « fantom509 » dans cette exécution. Et même le directeur général de la police nationale de l’époque, avait argué en ce sens. Fantôme ? On ne pourrait pas attendre mieux de la justice si la gentille Netty et l’humble Diego ont été mis à mort par des non-vivants.
Les autorités avaient pu piper mot, mais sur Twitter. On s’en souvient ! Antoinette Duclaire, dit Netty, journaliste et militante et Diego Charles, journaliste de carrière, dernière poste Radio Vision 2000, allongent malheureusement la liste des gens gaspillés et surtout des journalistes pendant les 20 dernières années dans le pays à l’instar de Brignole Lindor, Jean Dominique, Vladimir Legagneur, Néhémie Joseph…sans oublier Rospide Petion (Douz), ancien collaborateur de Netty à RSF. Est-ce que la justice fera un jour ce qui est juste dans ces dossiers ???
Sans mentir, ce mercredi 29 juin 2022, de gros moyens vont verser pour organiser des cérémonies d’hommages. Les journalistes vont parler d’eux en grande pompe. Le parti politique « Matris Liberasyon » dont Netty était membre ne restera pas également indifférent. Mais pour quel résultat ???
S’il y a une chose qui est claire pour tout le monde, c’est que les maîtres et seigneurs les ont froidement mis à mort, le nombre d’impact de balles retrouvés sur eux confirment tout cela.
« Viv dwe eksitan », parole d’Antoinette Duclaire qui croyait dans des jours meilleurs, mais Haïti n’avait pas besoin d’elle. Aujourd’hui encore, l’insécurité poursuit sa course sur un terrain vaste où tout le monde est spectateur. En ce sens, d’une manière ou d’une autre, on ne peut prétendre qu’il n’y aura pas des prochaines victimes sur la liste.
La jeune chanteuse Joana Joseph dit Jo-J a livré, dimanche 26 juin, un nouveau morceau en vidéoclip au goût des férus de la bonne musique titré « Leve kanpe » en feat D-fi Powèt Revolte. Le label Evazyon Mizik se trouve derrière ce projet, récoltant déjà beaucoup de réactions.
Cette chanson est, en fait, un cover du projet original de Cynthia Erivo nommé « Stand Up ».
Circonstance ou fond, le tube « Leve kanpe » est bien apparu. Inéluctablement, chacun le conçoit à sa manière, mais il est certain que c’est une composition aux bonnes saveurs. Pour obtenir la liberté tant désirée, les actions doivent se dérouler simultanément. En effet, la chanteuse Jo-J demande, dès l’aube, de se mettre debout afin de briser la corde de l’oppresseur. À jamais, on ne se retrouvera pas avec la chaîne aux mains.
Jo-J, 23 ans, n’a que la musique comme passion. “ E memsi san n ta vèse pandan n ap goumen pou n jwenn chimen n. M ap batay ak tout nan m mwen jiskan m travèse. Se pou sa m leve kanpe ansanm ak pèp mwen. Ansanm an nou ale chanje kou listwa… Lwen lòt bò rivyè a libète ap rele m. Mwen dwe reponn li byen vit san pèdi ray mwen ”, chante l’étudiante en psychologie accompagnée d’une chorale à la hauteur.
Une remarquable chorégraphie ! D-fi sous son masque entre dans la danse pour déposer ses « flows » sur un beat très chaud. Les ancêtres lui communiquent. Le rappeur veut prendre son temps pour écouter leur cri et est prêt à réveiller les consciences avec son micro pour la liberté et le bien-être comme Netty (Antoinette Duclaire), nous mourons tous. Dans sa bataille, D-fi n’a pas besoin d’être sceptique ni esclave ni maître, mais plutôt toujours être contre l’injustice et aux côtés des opprimés…. besoin de force, d’énergie et de communauté et surtout des gens présents quand on viendra de lui menotter…
Comme d’habitude, le rappeur D-fi a assuré sur ce tube avec son Rap engagé. Pour la liberté, il se met debout et, aussi, parce que la musique accompagne la révolution. « Mizik pa fè revolisyon, li akonpanye l » est l’une des phrases phares de l’homme de Cité Castro.
Extrait du vidéoclip « Levan kanpe » de Jo-J feat D-Fi
Jo-J est l’une des artistes du label d’Evazyon Mizik, dirigé par D-fi. Elle chante avec le calme profond, plus d’un la félicite pour ce talent. Elle nous a avoué avoir des projets en préparation qui sortiront sous peu. Une artiste engagée ? Elle se voit plutôt comme une personne qui chante sa réalité, ce qu’elle vit et ressent.
« Leve kanpe » n’est qu’un appel à la révolte. Avec ce morceau, la jeune prodige veut rappeler à tout et chacun qu’il est possible d’être libre et en serrant les coudes, on peut réaliser beaucoup de choses. Ce nouveau travail du label d’Evazyon Mizik mérite beaucoup d’attentions à l’instar de « Zetwal yo konn etenn », « Castro », « Mizik sove vi m » entre autres.
Un vent de panique a soufflé sur plusieurs zones de la capitale, ce lundi, suite à l’arrestation , hier dimanche 26 juin, du présumé chef de gang dirigeant la bande armée dénommée « baz pilat », Ezéchiel Alexandre alias «Ze», en compagnie de Junior Claude, un ancien policier.
La situation a été très tendue cet après-midi, à Portail Léogane, à proximité du Stade Sylvio Cator, du Champs-de-Mars… quelques heures après l’arrestation du présumé chef de gang de « baz pilat », Ezéchiel Alexandre. Pneus enflammés, circulation paralysée, les riverains sont obligés de vider les lieux.
Alors que Ze commence déjà à répondre aux questions de la DCPJ. Il nie l’appellation du chef de gang attribué à lui.
« On me nomme chef de gang, bandit alorsque la société sait que ce n’est pas ça du tout » a-t-il scandé alorsqu’il affirme qu’il est le premier à être capable de fournir des informations sur le groupe « baz pilat » formé, selon lui, de pleins de policiers.
Le présumé chef de gang Ezéchiel Alexandre répond aux questions de la DCPJ. Crédit vidéo: PNH
Faisant l’objet d’un avis de recherche de la DCPJ pour son implication présumée dans des actes d’assassinat, détention illégale d’arme à feu, viol et vol à main armée Ezéchiel Alexandre , entre-temps, est gardé à vue à la DCPJ en attendant les suites judiciaires nécessaires.
Des agents de la police nationale ont appréhendé, hier dimanche 26 juin, le nommé Ezéchiel Alexandre alias « Ze ». Commandant en chef du groupe de gang appelé « Baz Pilat », ce dernier était activement recherché par l’institution policière.
« Baz Pilat » est l’une parmi les bandes régnant en maîtres et seigneurs à la troisième circonscription de Port-au-Prince. Arrêté à Carrefour-Feuilles, Ezéchiel est reproché d’assassinat, détention illégale d’arme à feu, viol et vol à main armée.
Gardé sous le contrôle des enquêteurs de la DCPJ, des informations font croire que des personnes influentes de la société exigent la libération de ce dernier. Pierre Espérance, dans une interview avec Haïti Infos Pro, mentionne également que des hauts dirigeants du régime PHTK mettent la pression pour obtenir la libération du chef de gang.
À ce fait, le directeur exécutif du RNDDH demande aux autorités policières de garder la tête haute et de ne surtout pas céder aux caprices des puissants. Le défenseur des droits humains rappelle que Ezéchiel Alexandre dit Ze a été impliqué dans les massacres de La Saline, Bel-Air, Pont-Rouge et Cité-Soleil. Aussi, il est l’un des alliés clefs de «G-9».
Tôt, ce samedi matin, des images amateures commencent à faire le tour des réseaux sociaux, des gens parlent même de l’agression du consul général d’Haïti à Santiago, James Jacques, par des agents de l’immigration du pays voisin. La rédaction de Passion Info Plus était partie à la pêche des infos.
Il y a eu effectivement une situation de tension dans un club appartenant à un entrepreneur haïtien. Selon une source proche du consulat, Tard dans la soirée, le consul James Jacques a été appelé pour se rendre sur les lieux alors que l’immigration dominicaine était en train d’arrêter des ressortissants haïtiens.
À son arrivée sur les lieux, après son identification, Monsieur James Jacques a demandé aux officiers de l’immigration de lui donner la possibilité de voir les migrants arrêtés.
De là étant, lesdits agents ont demandé au consul de monter dans leur véhicule jusqu’à leur base. Il y a eu de l’agression physique contre le responsable du consulat d’Haïti en République dominicaine, mais pas question d’arrestation, poursuit ladite source.
Image amateure de ce qui s’est passé au restaurant L’aromate Créole, Santiago
Des entrepreneurs haïtiens maltraités hors du pays
Ils sont nombreux les Haïtiens qui quittent le pays pour s’installer ailleurs. Certains s’adaptent au marché étranger en se lançant dans l’entrepreneuriat, même en terre voisine.
Le traitement n’est pas toujours à féliciter. Ce dernier cas à Santiago le confirme bien. Selon une source sur place, tout s’est déroulé dans un restaurant haïtien appelé « L’ amorate créole » se trouvant dans la zone. Des migrants haïtiens venant d’horizons divers étaient sur place pour se faire plaisir au début du week-end. À leur grande surprise, l’immigration a mis la main dans la pâte.
Surprise ? Des citoyens haïtiens,sous le couvert de l’anonymat, confient à notre rédaction que la présence de l’immigration dominicaine est rare dans cette zone. Pourtant hier depuis vers midi, cette dernière s’est faite remarquer tout alentour de l’Université Utesa, à Santiago de Los Caballeros, RD.
D’après des informations concordantes, les agents de l’immigration n’ont pas l’autorisation de s’en prendre aux migrants Haïtiens à cette heure de la soirée en raison d’un accord signé entre les deux pays voisins.
Le propriétaire du restaurant en question, dans une rencontre avec la presse, se plaint des dégâts causés par les officiers en question et dénonce les mauvais traitements subis par ses employés suivis par leur arrestation.
Ce n’est pas l’énième cas perpétré par ces agents dans des entreprises appartenant à des businessmen originaires d’Haïti. Le pire dans tout cela, ces entrepreneurs se livrent seuls face à un système qui ne ménage pas les migrants Haïtiens.
Le gouvernement d’Ariel Henry, par le biais de l’Office de management et des ressources humaines (OMRH) a célébré, ce 23 juin à l’hôtel Marriott, la journée mondiale de la fonction publique sous le thème « une fonction publique rénovée au service des usagers ». C’était l’occasion pour les autorités d’honorer plusieurs fonctionnaires de l’administration publique pour leur engagement et leur dévouement au service du terroir.
Cette célébration a été l’occasion pour le gouvernement de mettre en valeur le sacrifice de 39 employés de la fonction publique avec leur carrière longue comme le bras allant jusqu’à 35 ans de service. À ce fait, la directrice des ressources humaines de l’ONACA (Office national du cadastre) Sherley Saladin qui a pris la parole au nom des fonctionnaires, s’est dite contente du projecteur mis sur leurs travaux.
Lors de son discours de circonstance, la femme qui a 27 ans de service au sein de cette boîte a déclaré que c’est un privilège et un honneur pour eux de pouvoir exprimer leur pleine satisfaction et témoigner leur profonde gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette cérémonie et qui leur ont permis d’épingler un fleuron symbolique, une distinction réconfortante à leur palmarès de fonctionnariat. “ Nous réalisons bien que notre savoir-faire, notre dynamisme, notre comportement disciplinaire associé à une ferme volonté de servir ne sont pas passé inaperçu jusqu’à pouvoir mériter le satisfecit des supérieurs hiérarchique sélectionneurs ”, a lancé Madame Saladin.
“Cette distinction est est un moyen incitatif, attractif, susceptible d’inviter d’exalter les multiples strates de l’ensemble des unités de la machine administrative nationale à favoriser leur coefficient professionnel à s’atteler à la tâche avec un esprit de persévérance, d’altruisme de probité et d’efficacité puisque un jour ou l’autre d’aucuns seront pris en compte et seront couronnés de fierté ”, a-t-elle souligné.
Le Coordonnateur Général de l’OMRH Roudy Aly a pour sa part mentionné que cette célébration est l’occasion pour l’administration de l’État de mettre en avant et d’apprécier le dur labeur des agents de la fonction publique afin de susciter l’intérêt des jeunes à choisir et à poursuivre une carrière dans le secteur public.
De son côté, le Premier ministre de facto Ariel Henry a déclaré que cette célébration est le moment de prendre un peu de recul pour valoriser la contribution des agents publics et la fourniture du service aux usagers. “ Il s’agit de faire la promotion du professionnalisme, de récompenser l’excellence, d’encourager l’innovation et de mettre en avant les principes de bonne gouvernance ”, a renchéri le chef du gouvernement.
Monsieur Ariel Henry, conscient des difficultés de fonctionnement et de fourniture de services, a affirmé qu’il était décidé d’élever sensiblement le barème des salaires. En effet, des ajustements allant, jusqu’à 49 % ont été accordés à différentes catégories d’agents de la fonction publique.
Plusieurs personnalités politiques importantes et membres du gouvernement de facto ont été manifestés par leur présence à l’occasion dont le directeur de cabinet du PM, Samuel H. Saturné, le Secrétaire général de la Primature Jude Charles Faustin, le Secrétaire général du Palais National,Dr Josué Pierre -Louis et la représentante du PNUD en Haïti Stéphanie Ziebell….
Zidane revient sur le quart de finale Brésil-France du mondial 2006 en Allemagne. Dans un entretien accordé à journal L’Equipe, ce jeudi 23 juin, l’ancien nº 10 de l’équipe de France a déclaré qu’il a joué blessé ce match qu’il considère comme l’un de ses plus belles rencontrent en Bleu.
« Je me blesse en fait contre l’Espagne (en huitième de finale). Je me blesse en marquant le troisième but en fin de rencontre, explique-t-il.« J’ai une boule sur la cuisse. Personne ne l’a presque su. Je passe des examens. Ils me disent que je joue pas contre le Brésil. Je dis : «Quoi ? Hors de question que je ne puisse pas jouer contre le Brésil ! »« Le staff médical a tout fait pour que je joue parce que je voulais absolument jouer ce match. Et j’ai joué ! Chaque match pouvait être mon dernier. J’avais tellement ça dans la tête qu’il était impossible que je ne joue pas contre le Brésil. Je voulais profiter de chaque seconde », a-t-il poursuivi.
À titre de rappel, la France avait remporté ce match contre le Brésil sur le score de 1-0. Et c’est sur une passe de Zinédine Zidane que Thierry Henry a marqué le seul but de la rencontre.
Les chats n’ont pas ménagé leur gérante. Une femme qui vivait seule dans la région de Rostov, en Russie, s’est faite manger par ses 20 chats après s’être frappée par un malaise à son domicile, a rapporté le New York Post, vendredi dernier.
La victime qui a été d’ailleurs éleveuse de chat partageait son toit avec une vingtaine de spécimens appartenant à la race des « Maine Coon », une espèce réputée pour sa grande taille. La police a été alertée par un des employés de l’éleveuse, qui ne parvenait plus à contacter sa patronne depuis deux semaines. Lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, les policiers ont été effarés par leur découverte choquante. Ils ont retrouvé le corps dévoré dans la maison.
Après son malaise, les chats se sont retrouvés livrés à eux-mêmes. “ Les chats ont été laissés seuls pendant deux semaines, il n’y avait pas de nourriture, alors quoi d’autre à manger ? ”A déclaré un Russe expert en sauvetage d’animaux. “ C’est compréhensible. Ils ont mangé ce qu’il y avait. Mais malheureusement, ce qu’il restait, c’était cette pauvre dame… ” a-t-il ajouté.
Suite au drame, les 20 chats ont tous été relogés dans de nouvelles familles. Selon nos recherches, ces variétés de chats sont habituellement considérés comme de véritables peluches, d’où leur surnom de « gentils géants ». Ils sont classés troisième espèce de chats de compagnie dans le monde.
Le « Maine coon » est une race de chats à poil mi-long originaire de l’État du Maine aux États-Unis. Ce chat au physique rustique est caractérisé par sa grande taille, sa queue en panache, son museau carré, ses oreilles à plumets et son poil long. Rien ne souligne qu’ils sont dangereux pour les humains.
Âgé de 11 ans, Jean Marvens Romelus a été tué, le dimanche 19 juin, par Guivard Domond dans la localité Morne Ogé, à Jacmel pour avoir cueilli des mangues sur le terrain de ce dernier, a mentionné les premiers éléments d’informations.
Dans une interview accordée à Tande Koze, la mère de la victime retrace le déroulement de cet incident malheureux. “ Il a gaspillé mon plus beau enfant. Des fois, Marvens va vraiment prendre des mangues sur les lieux. L’assassin a l’habitude de tirer matin, midi et soir. Ce dimanche, quand j’ai entendu les détonations, je n’ai rien pensé de mal ”, explique Mackeline Cadet, la mère de l’adolescent.
Le fils était hors de la maison. Après les tirs, l’instinct de la mère l’a incité à chercher où se trouve son fils. “Demandant à plusieurs personnes pour lui, personne ne l’a vu. En traversant sur le terrain, j’ai vu quelqu’un avec les mêmes vêtements que lui par terre. De là étant, j’ai réalisé que Guy (Guivard Domond) a tué mon garçon ”, raconte avec tristesse la mère du défunt.
Contrairement aux premières informations relayées, la mère endeuillée a plutôt fait savoir que Marvens était dans l’endroit en question pour nourrir un porc d’un voisin au lieu de cueillir des mangues puis en descendant, Guivard Domond l’a abattu d’une balle à la tête.
Marvens a terminé ses examens en vendredi puis la mort l’attendait en dimanche. Né le 08 décembre 2010, sans être, de plus, souffrant d’une quelconque maladie, il a été froidement exécuté. La mère qui fait de la lessive pour vivre demande justice et dédommagement… surtout de quoi vivre avec ses 2 autres enfants.
Jusqu’à date, personne ne pipe mot à cette mère détruite. Si elle attend justice dans le cadre ce dossier qui sera sûrement classé dans la lignée l’enquête se poursuit ? Marvens ne jouira pas les vacances et la rentrée des classes se fera sans lui. Qu’était-ce le péché de ce petit pour mériter une telle peine ?
Guivard Domond, le présumé assassin, est quelqu’un de la Diaspora haïtienne.
Le 13 mai 2022, la Police Nationale d’Haïti a procédé à l’arrestation, à la 5e Avenue Bolosse, du ressortissant dominicain Molaï Ortiz Mieses. Depuis lors, ce dernier est gardé à vue pour répondre aux questions de la DCPJ. Les dits du concerné aux autorités policières sont fracassants.
Selon les informations publiées par la PNH, Molaï Ortiz Mieses a affirmé qu’ils sont légion les Dominicains qui font partie intégrante des gangs armés opérant actuellement en Haïti.
L’homme de 32 ans s’installe en Haïti depuis 10 ans, après avoir été arrêté à plusieurs reprises dans son pays natal, pour diverses infractions. Il n’est pas un saint. Le Dominicain Molaï Ortiz Mieses a intégré le gang de Carlos Petit-Homme, alias « Ti Makak », basé à Laboule, quartier de Pétion-Ville. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il a été le troisième chef de ce groupe.
En manœuvrant parfaitement bien les véhicules tout-terrain (pick-up, motocyclette), Molaï Ortiz a été surnommé par ses acolytes * » Nèg atè a »*. A l’aide de ses moyens de transport, cet individu avoue avoir perpétré de nombreux cas de kidnapping, de vol et d’assassinat, lit-on dans la note publiée sur la page Facebook de l’institution policière.
“ Si nou rive konte konbyen grenn diri ki gen nan yon sak, nap ka konte tou Konbyen moun mwen kidnape ak touye ”, a déclaré Ortiz Mieses.
Ajouter à tout cela, ce dernier avoue avoir participé dans l’assassinat de l’inspecteur Divisionnaire Dan Jerry Toussaint, le 1er Janvier 2022, à Laboule 12, zone de Fessard. Il a révélé qu’ils étaient au moins huit (8) individus membres de la bande à «Ti Makak», lourdement armés de fusils d’assaut et ont attaqué le Backup du Sous-Commissariat de Thomassin, où l’ID Jerry Toussaint avait reçu une balle à la tête et une autre au cou.
“ José Lito, de nationalité Dominicaine, Venel alias Ti Blan, Tossou, Francilié, Dieu-Pifort, Hubert, sont quelques-uns de mes acolytes qui ont participé dans ce crime ”, a précisé Ortiz Mieses à la PNH.
Autres grades
Quelques mois plus tard, Molaï Ortiz Mieses a été recruté par le chef de gang «Ti Lapli», opérant à Grand-Ravine, dont il était devenu le bras droit de «Ti Lapli» et de Ery Joselus alias Ti Georges. Il a révélé que chaque groupe de gangs a dans ses rangs des ressortissants dominicains. À titre d’exemple, il cite la bande à Izo «5 Segond» à Village de Dieu. D’autres groupes de gangs ont des connexions directes avec des Dominicains.
Le Dominicain Molaï Ortiz Mieses a été appréhendé pour son implication présumée dans des actes de kidnapping et d’association de malfaiteurs. Il est actuellement sous le contrôle de la Direction centrale de la police judiciaire. À quand la fin de la fameuse phrase « l’enquête se poursuit» ?
Le Cabinet Lamothe et Associés, représentant Pierre Nissage Saint Joy, dans une note rendue public, lundi, dit avoir déposé une plainte contre Jean Price Cadet au Tribunal de Première Instance des Côteaux pour tentative de spoliation et « destruction du bien d’autrui » au détriment de son client. L’actuel maire de la commune a été aussi accusé d’être complice dans cette affaire frauduleuse.
Selon le Cabinet d’avocat, son client, Pierre Nissage Saint Joy, est fermier régulier de l’Etat haïtien depuis 2008 d’une propriété située à l’Angle des rues Concorde et Saint Paul de la ville des Côteaux dans le département du Sud.
La firme explique que « Cette propriété est régulièrement arpentée par l’Etat haïtien en sa faveur et sur laquelle était construit son centre de divertissement et de loisirs connu sous le nom de « CLUB CONCORDE ». Depuis 2008, son client gérait ce club au su et au vu de tout le monde jusqu’à récemment où un certain Jean Price Cadet essayait d’accaparer la dite propriété avec la complicité de l’actuel maire intérimaire des Côteaux en détruisant une partie du Club ».
En ce sens, le Cabinet Lamothe et Associés dit avoir déposé une plainte avec constitution de partie civile contre l’accusé au Tribunal de Première Instance des Côteaux pour destruction du bien d’autrui, qui est, selon la firme un ”crime puni de la réclusion criminelle aux termes de l’article 358 du Code Pénal haïtien ».
La firme d’avocats rappelle au public que « le sieur Jean Price Cadet n’a aucune qualité de fermier de l’Etat haïtien relativement à cette propriété. D’ailleurs, il ne détient aucun plan et procès-verbal d’arpentage réalisé par l’Etat haïtien pour cette propriété. En conséquence, il est interdit à quiconque de passer des transactions ou des contrats avec le sieur Jean Price Cadet relativement à cette propriété pour laquelle ce dernier n’a aucune qualité, ni aucun droit ».
De plus, les avocats du sieur Pierre Nissage Saint Joy préviennent que « Toute transaction (contrat avec les groupes musicaux ou autres) faite en marge de cet avis sera nulle et de nul effet ainsi que vouée d’avance à l’échec », conclu la note.
L’été est plus beau avec le cinéma. La troisième et dernière partie de l’aventure érotique 365 Dni sortira bientôt sur la plateforme Netflix, a officiellement annoncé le géant américain sur son site officiel Tudum.
Selon les informations, la préparation de ce troisième chapitre a débuté peu de temps après la sortie du deuxième. Les fans doivent attendre le 19 août 2022 pour découvrir ce qu’il en est.
Lancée depuis 2020, cette franchise érotique est adaptée de la série littéraire polonaise de Blanka Lipińska. 365 Dni 3 marquera peut-être la fin de cette aventure appréciée et suscitée la grogne chez certaines personnes à cause de multiples ébats sexuels.
Réalisé par Barbara Białowąs et Tomasz Mandes, le film devrait donc suivre l’intrigue du dernier livre de la trilogie. Plus d’un veut voir la suite de « l’histoire d’amour » toxique entre Laura (Anna-Maria Sieklucka) et Massimo (Michele Morrone).
Le joueur brésilien, Neymar, a été contraint de faire un atterrissage d’urgence avec son jet privé en pleine nuit, ce mardi 21 juin 2022, dans la ville de Boa Vista située dans le nord du Brésil.
Neymar, l’attaquant vedette de la sélection brésilienne, s’est fait une belle frayeur dans les airs,ce mardi dans la ville de Boa Vista située dans le nord du Brésil. Le jet privé de Neymar a été contraint de faire un atterrissage d’urgence en raison d’un problème de pare-brise, selon les informations rapportées par la presse brésilienne.
L’avion s’est posé d’urgence à Boa Vista vers 2 h 00 du matin au lieu de poursuivre sa route vers São Paulo, afin d’éviter « un problème de dépressurisation », selon le quotidien O Globo.
L’avion était en provenance de Miami au moment où il a fait son atterrissage dans le nord du Brésil, à Boa Vista. Quant à l’attaquant PSG, à savoir Neymar, il était en vacances, en autres, avec sa petite amie Bruna Biancardi, sa sœur Rafaella.
L’ancien joueur catalan avait publié sur son compte Instagram lundi une photo de lui avec sa sœur sur le tarmac à Miami, avant de monter dans l’avion.
Un mondial tout à fait spécial cette année pas seulement pour les dates du déroulement. En effet, durant la Coupe du monde, les relations sexuelles hors mariage seront interdites. Les belligérants risquent une peine de prison allant jusqu’à sept ans.
Le Qatar ne plaisante pas avec les règles. Le Daily Star rapporte que les relations sexuelles seront officiellement interdites lors du tournoi, qui débute le 21 novembre au 18 décembre, hormis pour les couples mariés. Les relations sexuelles hors mariage et l’homosexualité sont illégales au Qatar et chacune est passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à sept ans. Les responsables de la FIFA ont prévenu qu’il n’y aurait « aucune exception ».
“ Le sexe n’était pas à l’ordre du jour, sauf si vous venez en couple. Il n’y aura certainement pas d’aventures d’un soir lors de ce tournoi. Il n’y aura pas de fête du tout, vraiment. Tout le monde doit garder la tête froide, sauf s’il veut risquer de se retrouver en prison ”, a souligné une source policière, relayé par le quotidien britannique.
La Coupe du monde est vue comme un moment de fête, certaines personnes viennent même pour faire le bordel. À mentionner que, c’est pour la première fois le sexe est interdit lors du déroulement d’un Mondial. Qatar fait l’histoire, après les membres de LGBT, c’est le tour des personnes vivant hors mariage.
«Tout le monde est le bienvenu au tournoi. Nous n’empêchons personne de venir à Doha avec des origines différentes, des croyances différentes, le Qatar est un pays très accueillant. Nous avons des millions de personnes qui viennent visiter notre pays et la Coupe du monde est une excellente occasion pour les gens de différentes parties du monde de venir découvrir notre culture ”, confiait l’émir du Qatar Sheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, quelques semaines de cela.
Toutefois, il y a des conditions. “ Je veux aussi que tout le monde vienne, comprenne et apprécie également la culture de différentes cultures. Nous vivons tous sur une même planète, mais chacun de nous a des cultures différentes. Nous accueillons tout le monde, mais nous attendons et nous voulons aussi que les gens respectent notre culture ”, avait-il précisé.
L’ancien footballeur camerounais, Samuel Eto’o, a été condamné à 22 mois de prison en Espagne pour fraude fiscale. Il est reproché à l’ancien attaquant du football club Barcelone d’avoir caché 3,8 millions d’euros au fisc espagnol entre 2006 et 2009, selon les informations rapportées , ce lundi 20 juin 2022 par Mundo Deportivo.
Président de la fédération camerounaise de football depuis plusieurs mois, Samuel Eto’o a été reconnu coupable dans cette affaire frauduleuse lorsqu’il jouait pour le club catalan. À cet égard, la superstar camerounaise est condamnée à une amende et à une peine de 22 mois de prison. José Maria Messelles, son ancien représentant, jugé pour le même délit, est quant à lui écopé d’un an de prison.
Questionné à ce sujet par Mundo Deportivo, Eto’o a clairement avoué qu’il reconnaît les faits.« Je reconnais les faits et je vais payer […], martèle l’ancien attaquant de l’Inter Milan.
Toutefois, ces deux hommes ne seront pas incarcérés. Car, selon la loi espagnole, les condamnations inférieures à deux ans sont rarement exécutées et en outre, l’absence de casier judiciaire exemptant Eto’o et José Maria Messelles de prison ferme. L’amende que devra payer Eto’o s’élève à 1,8 million d’euros selon la presse espagnole.
Lors d’une rencontre avec la presse, ce lundi 20 juin, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jacques Lafontant a fait savoir que des démarches ont été entreprises pour déférer au cabinet d’instruction le dossier du chef de Village de Dieu, Izo, suite à l’attaque contre le palais de justice, la semaine dernière.
À en croire les propos du chef du parquet, le cabinet d’instruction sera saisi sous peu contre le leader de « 5 segond ». La note vocale dans laquelle Izo a revendiqué l’attaque contre le palais de justice a été retranscrite sur papier et verbalisée par un juge de paix, selon le commissaire Jacques Lafontant.
Toujours selon les propos du chef de la poursuite, cette affaire est un supplément d’information parce que ce dernier a déjà son dossier au tribunal depuis l’exécution des policiers, le 12 mars 2021, à Village de Dieu, lieu réputé de zone rouge à l’entrée Sud de la Capitale.
Si les rumeurs font croire que des dossiers sensibles ont été emportés par les maîtres et seigneurs du bicentenaire, Jacques Lafontant rassure que les affaires extrêmement sensibles ont été déjà déplacées dans des lieux sûrs comme exemple : le dossier de l’assassinat du bâtonnier Dorval, du président Jovenel Moïse…
Me Jacques Lafontant a profité pour confirmer que les malfrats ont pu garder en leur possession quatre voitures du parquet et deux de la PNH.
D’une façon ou d’une autre, chacun a un lion qui dort en lui, l’important est de chercher à tout découvrir et exploiter. La chanteuse Esther Surpris brille depuis belle lurette dans l’ombre. Ces derniers temps, elle nous surprend avec la chanson « Confusion » de Djapot, chantée avec Pedro Force.
Esther Surpris a vu le jour le 10 mars 1989, à Delmas 33. Elle a grandi dans une fratrie de quatre enfants (lui, sa sœur et ses deux frères). Elle a fait une partie de ses études classiques à l’institut Jean Narcisse, Delmas 40B. Rentrée aux États-Unis, elle a tout achevé au North Miami high school.
Même quand les regards sont tournés vers elle maintenant dans la musique haïtienne, elle n’est pas à son coup d’essai. Esther chante à bas âge. Encouragée par sa mère, à 8 ans, elle était déjà membre de plusieurs groupes évangéliques.
« Arrivée aux USA, depuis l’âge de 15 ans, j’ai commencé à chanter dans des formations évangéliques puis j’ai collaboré avec des formations musicales séculières telles que :5 Etwal, Jbeats, Disip, Nu Look, Nubazz, Ka-do, Klere, Roody Roodboy, Skah-shah, Zenglen, Djapot ”, nous raconte la femme qui a un long parcours dans l’HMI. Outre la musique n’est son unique activité. Elle a fait des études en business à Miami Dade Florida. Elle est la CEO de l’entreprise Beltalon, lancée en 2020.
Si on a pris du temps pour découvrir son talent, il y a des raisons. Esther est née avec la musique. Son père est pasteur. Étant toujours chrétienne, elle a laissé des années écoulées avant de s’embrasser la tendance Compas (Kompa Love). L’ancienne animatrice du groupe « Christ est à la porte » a déjà produit plusieurs tubes hors de l’église dont « Kè m ap rache, Pa vin gate jounen m » sans oublier ses succès avec T-lunet sur « Lanmou a distans » et Djapot de Pedro Force sur « Confusion ».
Expérience et réussite
L’interprète du morceau « Lanmou a distans » nous affirme qu’elle peut parler de réussite dans sa carrière en choisissant d’ajouter à son palmarès le Kompa Love. Sa collaboration avec T-lunet l’a beaucoup aidée bien qu’elle ne voulait pas trop s’intégrer dans l’HMI. Elle a préféré rester en background pendant une certaine époque refusant d’être un leader. Mais l’expérience de « Lanmou a distans » a tout changé, elle devient plus ouverte, nous a-t-elle révélé.
Sans oublier, des gens l’ont conseillé également à s’exposer puisqu’elle a le talent pour être une grande chanteuse. Innovée, la collaboration avec Djapot apporte une autre touche. Le style n’est pas le même, la vidéo du tube « Confusion » le confirme bien.
Obstacles
En questionnant Esther Surpris sur les obstacles aux difficultés confrontées, elle nous a livré des confidences. Hormis certaines personnes sont toujours prêtes à lui apporter leur aide en travaillant au studio et autres… Il semble qu’il n’est pas toujours le cas pour tout le monde.
Esther Surpris
“ La réalité est bien connue. Quand une artiste féminine veut intégrer et faire son chemink ok dans l’HMI, c’est toujours difficile. Il y a beaucoup de demandes. Souvent, on vous fait des approches anormales… Pour vous aider, certaines personnes veulent qu’on soit ensemble et autres. Cela paraît affligeant ”, nous confie la pencotiste. Toutefois, elle gère tout cela à sa manière puisqu’elle n’est pas de ce genre. “ Je ne veux rien faire involontairement pour la musique malgré que je l’aime beaucoup. Je refuse de faire certaines choses, je veux que tout vienne naturellement, mon talent en premier ”, nous dit-elle.
Extrait de la vidéoclip de ”Confusion” De Djapot, Pedro Force feat Esther Surpris
Ce n’est pas du tout facile d’évoluer dans l’industrie musicale haïtienne. À ce fait, Esther s’adresse aux jeunes rencontrant ces contrariétés pour leur dire que ce n’est pas grave. Dans tout ce que vous faites, il y a des difficultés. Parfois, on aimerait tout laisser tomber, mais il ne faut surtout pas. Puisque si on le fait on aura rien.
“ Si j’abandonnais à l’époque, je n’aurais pas travaillé au côté de Pedro Force aujourd’hui. Continuez de faire ce que vous aimez même quand personne ne vous regarde. Il y a des observateurs silencieux, croire, c’est sûr le succès frappera à votre porte ”, a renchéri la femme qui a eu, au studio, le support des personnes comme : T-lunet, Valéry Lezin, Patrick Bonhome…
Contente du feedback suite à la musique « Confusion », Esther remercie les fans et souhaite toujours de les avoir.
À noter qu’elle travaille actuellement sur des projets en solo. Un EP sera bientôt dans nos murs, a-t-elle déclaré. Esther est une femme mariée. Ses loisirs se résument à chanter, voyager, mater des films… l’ancienne enseignante vocale aime faire des blagues et rire aussi.
Plongée dans un coma de trois mois après un accident, Brie Duval s’est frappée d’une double douleur à son réveil. Elle découvre que son fiancé l’a bloquée sur les réseaux sociaux et a refait sa vie avec une autre femme.
Selon le magazine Closer, Brie Duval est âgée de 25 ans. Elle vivait dans la ville de montagne de Jasper en Alberta, au Canada avec son petit ami depuis 4 ans. L’originaire de Perth, en Australie, est tombée d’un toit et a atterri sur la tête sur un trottoir après une soirée avec des amis le 29 août 2021.
Transportée d’urgence, par hélicoptère, à l’hôpital de l’Université de l’Alberta, la victime a été placée immédiatement dans un coma artificiel. Sa chance de survie diminuait à un très faible pourcentage. Soit 10 % selon le journal américain New York post. Heureusement pour la jeune fille, elle a retrouvé son souffle de vie alors que son fiancé est tombé en coma dans les bras d’une autre femme.
Après ce sommeil comateux, le petit ami occupait l’esprit de Brie Duval. Elle a dû lui contacter.
« On m’a finalement donné mon téléphone et ma première pensée a été de l’appeler et de voir s’il savait ce qui s’était passé. Il n’était pas venu me voir » explique-t-elle, mais une mauvaise surprise lui est revenue.
« J’ai ouvert mon téléphone pour lui envoyer un texto lorsqu’un message d’une inconnue s’est affiché. Une femme m’a expliqué être en couple avec mon fiancé et qu’ils avaient emménagé ensemble, vivant désormais avec elle et son fils, elle m’a demandé de ne plus les contacter », a détaillé la fille au Mirror magazine, repris le Marie France, rapportant qu’à cette époque Brie ne pouvait pas aller voir ses parents en Australie à cause des restrictions de voyage dues à la Covid-19.
« C’était au plus fort du COVID, donc en Australie, vous n’étiez pas autorisé à quitter ou à entrer dans le pays», a-t-elle scandé.
Plus de peur que de mal, la vie est reprise pour la jeune Brie Duval, mais, avec une expérience qui peut être pertinemment bouleversante.
Comme c’était annoncé, la chanteuse Vanessa Désiré a sorti, ce 17 juin 2022, son dernier opus intitulé « Fòs ». À la une, elle a profité pour dévoiler la vidéo du morceau « Crush la », une collaboration avec Wendy. Cette chanson ne laisse pas monsieur tout le monde indifférent.
« Crush », l’anglicisme qui est sur les lèvres de beaucoup de jeunes femmes, ces derniers temps, pour parler de la personne qui les attire sans pourtant faire le grand pas. En effet, sur ce tube, Vanessa ne fait pas de détours en déclarant que chaque jour, elle regarde un homme quand il passe et elle a grande envie de l’approcher, le parler…mais elle n’arrive pas à oser se lancer dans le grand saut.
À l’image de toute bonne admiratrice des « Crushes », l’artiste se tient à contempler des photos, à liker, à commenter…tout en imaginant que cet homme lui appartient. Aussi, Vanessa Désiré lance ses désirs de bien traiter le gentleman sans laisser les autres se tourner les yeux sur lui. L’homme aurait été bercé comme un bébé et été heureux…s’il était la tienne.
« Baby ou se Crush la. Tout rèv mwen se pou m gen Crush sa. Konnen w se Crush la. Chak jou m leve m admire w. Ou toujou nan tèt mwen. Ou domine mwen… Avè w mwen vle viv Crush la ”, le refrain chanté par l’ancienne collaboratrice de Toby Anbakè.
Le leader des « Chinwa », Wendy, répond avec ses flow de niveau. “ Chak lè m wè w mwen anvi abòde w pou m di w kòman m feel. Men m bloke pa gen kouraj pou m jwenn kòman fè l. Kè m se pou ou men si sèlman mw ta jwenn yon jan ofri l. Gen resipwosite pou n fizyone pou n vin kòm yon sèl. Pou m ap gade san touche. Fantasm san kouche… Ou pa pou mwen men m jalou. Lè m wè w ak yon lòt nèg san m bouche. E poutan m pap pale lè m kwaze w bouch mwen plen dlo mwen paka oze. Chak jou m ouvè DM menm paka koze. Mwen ap admire w de lwen. Mwen pa konn sa w panse de mwen. Mwen konsyan m obsede menm paka oze ”, rappe Wendy sur un beat à son style.
Cette vidéo d’environ 4 minutes obtient déjà des milliers de vues de la part des mélomanes. Le clip « Crush la » est à apprécier, chorégraphie de taille, une Vanessa Désiré très soutenable et désirable, Wendy de son côté assure son rôle. Réticence ou pas, les « Crushes » pèsent lourd dans les relations. Là, une erreur s’enfile, cette personne tant admirée peut devenir à coup sûr le nouvel élu.
L’opus « Fòs » est composé de 12 morceaux : Twòp tan, M reyalize, Fòs, Crush la feat Wendy, Fè kòmsi feat Mac D, Too Late feat Nelo Ville, Mwen p ap tounen, Haitian Queen, Lanmou dous makòs feat BIC, You, Yon lòt feat Rutshelle Guillaume et Ranfò. Le titre « Fòs » est la chanson préférée de l’artiste.
Rodolfo Hernández, candidat favori pour être le futur président de la Colombie, envisage de donner gratuitement de la drogue aux usagers pour mettre fin au trafic, étant un fléau dans le pays de l’Amérique du Sud, relatait Vice le 16 juin, selon le site Ulyces.
Une solution qui surprend. L’homme d’affaires est souvent comparé à Donald Trump pour ses idées. “ Si on donne de la drogue gratuitement aux toxicomanes, que ce soit par intraveineuse, voie nasale ou orale, alors la demande n’existe plus. Plus personne n’en achète”, a-t-il déclaré à propos du marché de la drogue lors d’un meeting. “ Et s’ils n’achètent plus parce qu’on l’offre aux usagers, la vente est finie et la drogue est finie.” A affirmé l’homme de 77 ans.
Le deuxième tour des élections présidentielles colombiennes se déroulera ce 19 juin. Les Colombiens vont devoir choisir entre Rodolfo Hernández et Gustavo Petro, l’un des fondateurs du M-19 (un mouvement de guérilla actif dans les années 70-80), qui serait élu nouveau dirigeant du pays.
En effet, le marché de la drogue est un enjeu central dans cette élection. Selon les dernières enquêtes, la Colombie est considérée comme le plus grand producteur de cocaïne au monde.
Pour pallier le phénomène de trafic, chaque candidat a une proposition : Rodolfo Hernández veut distribuer gratuitement de la cocaïne et Gustavo Petro, de son côté, veut remplacer la coca (plante à partir de laquelle est faite la cocaïne) par le cannabis, légalisé en 2016 pour usage médical et commercialisé à grande échelle depuis.
Les Golden State Warrios remportent leur septième titre NBA après leur victoire face à Boston Celtics ( 103-90 ) dans le game 6, jeudi 16 juin dans la soirée. Alors que le trophée de « MVP de la finale » est attribué, pour la première fois, à Stephen Curry.
Golden State a dominé Boston Celtics, et ce, grâce à Stephen Curry (34 points) et Draymond Green (12 points, 12 rebonds, 8 passes). Et c’est grâce à cette performance que les Warrios, après trois victoires consécutives, ont remporté le match 6 qui est synonyme du titre. Victoire (4 – 2) en faveur de Golden State Warrios dans cette série contre Boston Celtics.
Le chef Curry est devenu le 12e joueur à signer MVP de la NBA, MVP de la finale, MVP du All Star Game. Selon l’Équipe, il a rejoint : Willis Reed, Wilt Chamberlain, Larry Bird, Michael Jordan, Magic Johnson, Tim Duncan, Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, LeBron James, Kevin Durant et Giannis Antetokounmpo.
En remportant leur septième titre (deux à Philadelphie, cinq à San Francisco) les Warrios dépassent les Chicago Bulls et sont désormais seuls troisièmes du classement derrière les Celtics et les Lakers.
Depi kèk tan, kesyon « Jou Jedi » a se yon pawòl ki pa sispann repete nan bouch yon latriye moun nan sosyete a, sitou jenn yo , ki yo menm pa mal pou atache ak divès pratik. Nan sousi pou konnen kisa bagay la ye nan pwofondè li, redaksyon Passion Info Plus la te mennen yon ankèt.
Daprè etid inivèsite Britanik London School of Economics, meyè jou nan semèn lan moun ka fè bagay rete jou Jedi sitou nan maten. Paske nan katriyèm jou senmenn nan nivo òmòn yo ogmante, nan sans sa testostewòn ak estwojèn yo miltipliye 5 fwa. Yon lòt kote, fè bagay la jou sa ede moun ranfòse kapasite defans kò yo.
Selon kretyen yo, jedi se yon jou sakre paske se lè sa Jezi te chwazi manje ak disip li yo. Vodouyizan yo pran l oserye tou paske pou yo li se « Jou freda ». Se pa jodi a jou sa ap repete nan sosyete a. “ Wololoyyyy ! Se te yon jou Jedi. Yon jou Jedi aprè midi. Mwen te san distraksyon. Mw te santi m te san pozisyon…”, pawòl Coupé Cloué sou moso mizik « Myan Myan », ki make tout yon jenerasyon. Wendy, Baky, Tonymix….se pami atis ki mansyone jou sa tou nan mizik yo.
Nou te fè yon ti koze ak yon konfrè jounalis. “ Jou Jedi se yon eslogan ki vin pi popilè sitou aprè sòti Mixtape Doub Pakin, DJ Tony Mix lan. Kounya nou ka remake jou sa vin pran yon anplè egzajere jistan moun ale fè rechèch epi di se pi bon jou pou moun fè sèks. Yon jou moun ka twonpe moun, yon jou bagay yo melanje elatriye. Men èske se vre? Sa se yon lòt deba paske moun fè sèks tout jou, moun twonpe moun tout jou ”, reyaksyon konfrè a.
Anpil ekspresyon itilize jou sa tankou «fè legim, dan krab, 69, pankabann,…»
Wi pawòl ki itilize pou pale sou aktivite ki fèt nan jou sa anpil. Konfrè a ki byen enfòme nan sektè a fè nou konnen lè moun wè legim, yo wè melanj. Nan sans sa koze legim nan gen rapò ak koze sèks. Se kòmkwa bagay yo melanje, ka gen krèy, ka gen toulèbagay…
Yon lòt kote, nou te pale ak yon jènn DJ ki pran jou sa oserye anpil. “ Jou Jedi se jou m fè nouvo eksperyans, se jou m pwofite bay medam yo (limenna) randevou. Anpil koze fèt, jou Jedi se jou tout bgy ka chavire, se jou enpwovizasyon. Sitou se jou kote w gen aksè ak madan blodè ”, se konfidans DJ Power fè nou pandan l ap ri lè souvni yo ap vin nan tèt li.
Malgre li pa pran plezi nan sa, men DJ a fè n konnen jou sa mesye yo manje anpil madanm moun. Pou jan eslogan jou Jedi a vin frekan deyò a, eta despri sa koz fanm yo vin pi fasil nan jou a sitou gen nèg ki itilize eslogan an kòm agiman pou konvenk medam yo. Jou sa tout blòdè yo (Plug) konekte.
“ Anndan jou Jedi anpil ekspresyon itilize tankou ‘jou tout ti krab pral fè legim, jou kle machin start moto, jou antre nan relasyon moun’. Fòk yon nèg toujou gen kontwòl patnè li, sinon li pral plenyen wi. Tout pawòl sa yo se yon fason pou yo di w jou sa yo pa epanye moun. Depi w la ou antò. Depi w sou sa w ap jwenn bagay pou kenbe nan men w ”, toujou selon eksplikasyon jenn DJ a.
Gen yon koze 69 k ap pale nan jou sa. Nou te pale ak Fabiola , yon jènn dam ki enfliyan anpil e ki gen pyè l atè a. Pou n kòmanse, li di nou Jedi se jou moun fè pi bon plimen.
Passion Info Plus : Sak diferan nan jou sa ki rann plimen an pi bon ?? Fabiola : diferans la sèkè Vayb la vini ak zonyon, dan krab e menm sèks anal tou. San nou pa bliye 69.
“ Dan krab se lè moun lan mete pous li nan vajen fi a epi yon lòt nan dèyè (anus) fi a. Bagay yo anpil, 69 la li menm se lè fi a ak gason an kouche bwa ( kòk ) gason an nan bouch fi a epi vajen fi a nan bouch gason an. Youn ap fè tibèf pou lòt ”, eksplikasyon li pote pou nou sou pratik sa yo.
Dlo a pa koule yon sèl bò
Anpil jenn itilize jou sa pou fè anpil koze, kòm sa n li yo. Fòk nou di jou sa pa reprezante menm bagay la pou tout moun. “ Jedi jis reprezante katriyèm jou nan semèn nan pou mwen. Donk se 4èm jou lekòl mw. Mwen pa fè anyen aprè ale nan inivèsite. Mw pa regle anyen espesyal, li rete yon jou tankou tout lòt ”, deklarasyon Sandra ki nan twazyèm ane syans enfimyè.
Kanmèm Sandra tande pale de sa jenn parèy li ap regle nan jou sa. Lè nou mande l si sa yo pa janm pike kiryozite l pou li al eseye wè sa bagay la ye. Li reponn konsa : “ Heee ! Non. Chak moun ap jere biznis yo…epi moun mwen frekante yo sou menm longè dond avè m. Si yo gen pou pale de jou Jedi y ap jis raple m al manyen liv mw ”.
Mwen pa mye plase pou m konseye sak pa wè bagay yo menm jan avè m. Men m ap di tout sa ki kenbe liv yo felisitasyon e sa ki deside fè chawa… kontinye fe sa yo renmen mwen paka kont yo. Men yon bagay pou yo pa bliye, demen sidyevle lavi gen pou anfas yo. Se ap moman verite a, moso pawòl etidyant lan.
Foulay
Dènye tan sa yo, akoz rezo sosyal yo anpil moun vann sa yo pa ye. Montre y ap mennen yon bèl vi jis pou fè moun plezi pandan ofon se foulayy k ap fèt. Ebyen menm nan jou Jedi a bagay la rive.
Gen moun ki pa regle anyen vrèman nan jou jedi a sitou moun ki pa gen mennaj yo, malgre y ap poste pawòl sou estati yo fè pòs sou lòt rezo yo. Genyen ki konn di yo pa regle anyen vre men yo paka pa fè foulay, selon sa yon enfliyansè fanm fè nou konnen.
“ Mwen gen yon zanmi m kòm prèv ki pa janm fè anyen nan jou a men ki toujou ap di ‘Jodi Jedi’ ”, koze li di nou.
Nou te fè yon ti koze ak yon sosyològ sou koze a
Nan yon sans jou Jedi a enskri nan eslogan 3 jou lekòl 2 jou plezi a. Wikenn kòmanse vandredi kote etidyan ak ekolye gen ase libète pou fè pwogram, plan plezi yo… Nou ka pran kòm egzanp monte Rabòday la 2014-2015. Gen moun ki rele l tèt wikenn. Kantite estrès peyi a bay vin lakòz kad la vin elaji, moun yo vin apwopriye de jou Jedi a ki anonse wikenn pou yo al chèche lwazi.
“ Apwopriyasyon moun yo genyen ak jou Jedi a, sou plan sosyolojik, se yon veritab bezwen moun yo ap eksprime. Jènn yo bezwen lwazi, aktivite ki ka pèmèt yo rilaks ak epanouyi yo. Sosyete a pa gen anpil aktivite nan sans sa. E nan yon sosyete ki chaje estrès moun yo chaje demand sitou pou anbyans. Domaj pa gen politik piblik pou favorize espas pou jenn yo epanouyi nan aktivite nan sans sa. Nan yon sosyete ki pa gen espas lwazi, pa gen sinema, teyat, klèb literè…e sak genyen yo rezève ak yon kategori sosyal byen detèmine e moun k ap pote eslogan sa yo pa gen aksè ak yo. Daprè sosyològ Beauséjour, jènn yo bezwen lwazi, anbyans, epanouyi tèt yo ”, analiz nou jwenn nan men Maxo Saint-Louis, etidyan nan sosyoloji.
Atachman Ayisyen ak banbòch oubyen plezi sòti nan yon apwòch istorik. Jean Price Mars eksplike sa lè li di : « le peuple haïtien c’est un peuple qui dans sa souffrance rigole, chante, danse… Doc: Livre Ainsi parla l’oncle ». Konsa tou depi peryòd kolonizasyon esklav yo te konn chante ak danse pou eseye bliye pwoblèm yo. Atachanman sa yo pèmèt moun yo mye viv sitiyasyon yo ladan pandan y ap batay. Konsa tou se pou reponn ak bezwen divètisman yo genyen, selon opinyon etidyan Fakilte syanzimèn nan Inivèsite Leta a k ap eseye montre nou sa ki lakòz aderasyon moun yo sitou jenn yo ak plezi.
Antouka, tout moun gen fason pa yo pou satisfè bezwen yo. Epikiryen yo pa negosye sa, sak pi enpòtan se mete limit nan foli yo.
Le Real Madrid peine à digérer, et ce, même après plusieurs semaines la non-signature de l’attaquant français au sein de la Casa Blanca. Et maintenant, c’est le patron du Real Madrid qui s’en prend au joueur parisien. Dans une interview accordée à « El Chiringuito», Pérez est revenu sur ce dossier qui a failli éclipser la finale de la Ligues des Champions cette année.
Florentino Pérez est revenu sur cette Ligue des Champions remportée par le Real Madrid. Selon lui, l’atmosphère agréable créée autour de cette équipe a joué un rôle important dans le succès du club. «Le Real Madrid a toujours eu quelque chose de particulier avec cette compétition. Une série de conditions doivent être réunies, et cette année, elles l’ont été : des jeunes, un nouvel entraîneur et une atmosphère qui a été d’un grand succès », déclare-t-il en soulignant, pour évoquer la confrontation avec le PSG en 1/8e de finales de Ligue des Champions cette année, « quand on commence à jouer au football, on ne regarde pas qui est le propriétaire (…)».
En ce qui concerne le dossier de Kylian Mpabbé, Florentino Pérez croit que l’attaquant français avait changé. « On nous dit qu’il avait changé (…) ce n’est pas le Mbappé que je voulais faire venir, c’est un autre, il a dû changer de rêve », martèle M. Pérez.« Il est très jeune (…) le président de la République l’appelle, ça touche un gamin (…)», poursuit-il.
Toutefois, le président Pérez n’écarte pas la possibilité de faire venir l’attaquant parisien dans l’équipe madrilène.« Dans trois ans, on ne sait pas ce qui peut se passer, mais ce n’est pas le Mpabbé que nous voulions signer. Ils l’ont changé. Son rêve était de venir à Madrid depuis qu’il était enfant « , explique Pérez en mentionnant par ailleurs que personne n’est au-dessus du Real Madrid.
Paul Lepelley, un jeune adolescent de 11 ans licencié au club de l’Entente Sportive Coutançaise (Manche) a fait impressionner ses coéquipiers avec un ballon. Il a enchaîné, lundi dernier, 3 336 jongles en une trentaine de minutes, sans toucher terre, rapporte La presse de la Manche.
Déjà, un record pour un jeune adolescent comme Paul à cet âge qui rêve de devenir un joueur professionnel.
Tête baissée en short et maillot blanc avec un numéro 5 dans le dos, le petit français tourne en rond avec le ballon pour faire une démonstration spectaculaire.
« À la fin, tous mes coéquipiers m’ont sauté dessus. J’étais trop content ! », relate-t-il en faisant croire qu’il n’est ni stressé ni impressionné du public qui le regardait. Tout simplement, il se concentre sur ce qu’il fait. Voilà le score !
L’élève de 6e n’a pas laissé poser son ballon; il joue régulièrement. « Je m’entraîne au club, mais aussi chez moi, en plus des matchs. Je pense que je joue environ dix heures par semaine ». A-t-il détaillé.
La mère du petit supporteur du Paris Saint-Germain affirme que son garçon « suit l’actualité du foot assidûment. Il est capable de donner tous les noms des joueurs. Au moins, grâce à cela, il révise sa géographie! ».
Paul Lepelley s’est vu offrir pas mal de cadeaux pour avoir enregistré ce score historique, en battant le score fixé à 2 300 jongles, à l’occasion du tournoi de l’Avant Garde Caennaise (Calvados).
Le parquet suisse a requis, ce mercredi, un an et huit mois de prison avec sursis contre l’ancien président de l’UEFA et celui de la FIFA. Ils ont été accusés d’avoir escroqué l’instance du football en obtenant pour le Français un paiement injustifié, selon 20 minutes.
L’ancien président de l’UEFA Michel Platini et l’ancien de la FIFA Sepp Blatter se trouvent dans de beaux draps suite à leur présumé implication dans des dossiers de corruption. En conséquence, le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone rendra sa décision le 8 juillet dans cette affaire qui a brisé la carrière des deux dirigeants.
Théoriquement, ils risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Renonçant à réclamer une peine ferme contre le Français de 66 ans et le Suisse de 86 ans, le procureur Thomas Hildbrand a demandé que leur condamnation soit assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve de deux ans.
À la base des accusations, se trouve le dossier d’un contrat flou. Le tribunal évoque la thèse d’un « contrat oral » conclu entre les deux hommes pour un travail de conseiller effectué par Platini entre 1998 et 2002, alors qu’il venait de s’allier au Suisse pour le porter à la présidence de la FIFA.
Blatter et Platini ont signé un accord écrit en août 1999, prévoyant 300.000 francs suisses annuels intégralement acquittés par la FIFA. Mais ils ont assuré s’être mis d’accord pour verser 700.000 francs annuels de plus lorsque les finances de l’organisation le permettraient.
Platini, devenu dans l’intervalle, président de l’UEFA, a donc présenté une facture de 2 millions de francs suisses (1,8 million d’euros) début 2011, signée par Sepp Blatter et présentée à la FIFA comme un reliquat tardif de salaire.
Le procureur Thomas Hildbrand a soutenu que : même si l’instance (FIFA) avait transféré un million de francs suisses à Platini dès 1999, elle aurait encore eu « plus de 21 millions de francs de trésorerie », et ses réserves ont atteint 327 millions en 2002. Convenir d’une telle somme sans trace écrite, sans témoins et sans jamais la provisionner dans les comptes est par ailleurs « contraire aux usages commerciaux » comme aux habitudes de la FIFA, a-t-il martelé…
Lancé le mercredi dernier, ce procès doit se poursuivre jusqu’au 22 juin, avec les plaidoiries de la FIFA, partie civile puis de la défense.
La plateforme de streaming compte pousser les choses. À ce fait, Netflix travaille sur le développement d’une nouvelle télé-réalité, inspirée de la série sud-coréenne « Squid Game », dans laquelle de vrais candidats s’affronteront pour la mise de 4,56 millions de dollars, relatait BBC, ce mercredi 15 juin.
Dans cette version, 456 candidats provenants du monde entier s’affronteront dans des épreuves issues de la série. À la seule différence, on n’aura pas à exécuter les perdants ; ils rentreront seulement chez eux les mains vides. D’un autre côté, le gagnant repartira avec 4,56 millions de dollars.
“ Squid Game: The Challenge offrira le plus grand casting et le plus gros prix en espèces de l’histoire de la télé-réalité ”, a annoncé la plateforme. “ Les candidats s’affronteront à travers une série de jeux inspirés de l’émission originale, plus de nouveaux ajouts surprenants, leurs stratégies, leurs alliances et leur caractère seront mis à l’épreuve pendant que les concurrents seront éliminés autour d’eux ”, communiquent les responsables.
Il y a des exigences pour les participants. Il faudra être âgé d’au moins 21 ans, parler couramment anglais et être disponible pendant quatre semaines début 2023.
À noter qu’en début de semaine, Netflix a annoncé que la deuxième saison de la série sud-coréenne sera bientôt dans nos murs. Squid Game est la série de la plateforme la plus visionnée à travers le monde. 111 millions de spectateurs avaient regardé la série en à peine 28 jours. « Il a fallu 12 ans pour donner vie à la première saison de Squid Game. Mais il a fallu 12 jours pour que Squid Game devienne la série Netflix la plus populaire de tous les temps », avait déclaré son créateur Hwang Dong-hyuk.
Et une autre nuit magique pour Golden State face à Boston Celtics même avec un Stephen Curry maladroit. Les Warrios ont gagné ( 104 – 94) à San Francisco le match 5 grâce à Andrew Wiggins. Cette victoire se rapproche Golden State d’un septième titre.
Golden State a remporté le match 5 à San Francisco (104 – 94), et ce, grâce à Andrew Wiggins (26 points, 13 rebonds). Menant 3 – 2 dans cette finale NBA, les Warrios auront une première occasion de remporter leur septième titre dans la nuit de jeudi à Boston.
Toutefois, la prudence est de mise. Les Celtics étaient menés 3 – 2 par les tenants du titre, les Milwaukee Bucks, en demi-finale de conférence, et cela ne les avait pas empêché de se qualifier en sept manches.
La nouvelle création technologique « SkyteFi », présentée par le jeune entrepreneur Mike Bellot le 17 février écoulé, est sur la voie du progrès. En effet, le créateur annonce, ce lundi, que son projet fait désormais partie de Microsoft Startups.
“ Mon startup SkyteFi fait désormais partie de Microsoft for Startups. Je suis ravi d’annoncer notre partenariat avec @Microsoft for startup. Avec Microsoft comme partenaire, nous bénéficierons de tout l’écosystème Microsoft et de son réseau de mentors ”, lit-on dans une publication du PDG de Solo Group sur sa page Facebook.
À ce fait, Mike Bellot et son équipe ont plus de $150,000 US de crédit Azure. Puis ils auront accès aux technologies, aux outils et aux ressources dont ils ont besoin pour développer et gérer l’entreprise. Une nouvelle qui suscite beaucoup de réactions sur les réseaux, à raison, Mike est l’un des rares jeunes continuant de briller dans la sphère technologique ; ses conceptions sont innovantes.
“ Nous avons également des opportunités exclusives pour vendre notre solution avec ‘Microsoft Go to market Channels and services’. Cela nous aidera à accélérer le développement de nos produits ”. A-t-il renchéri.
Mike Bellot invente « SkyteFi » pour voler au secours des gens en manque d’accès à Internet dans les zones reculées. Notons que « SkyteFi » est un cerf-volant solaire léger et intelligent, à haute altitude qui va servir d’antenne de relais. Muni d’équipements de communication de pointe, il transmettra la connectivité Internet sans fil au sol.
Si dans certaines sociétés la masturbation demeure un sujet tabou, pour le Canada ce n’est pas du tout le cas. En moyenne, les Canadiennes se masturbent 81 fois par an, soit 6 fois plus que l’année dernière, a révélé, selon le site Canadaday.Fr, une étude Womanizer, dans le cadre de la Journée de l’égalité de la masturbation le 14 juin.
L’écart de masturbation entre les hommes et les femmes au Canada s’est considérablement réduit, passant de 60 % à 40 %, une évolution « très positive » selon Womanizer.
Au Canada, les hommes se masturbent 147 fois par an, un nombre significativement plus élevé que les femmes.
Et, en revanche, 23 % des Canadiennes interrogées ont déclaré ne pas se masturber, contre seulement 13 % des hommes.
Pour les besoins de l’enquête, plus de 22 000 participants de 15 pays différents ont été évalués. Parmi ces milliers de candidats, la majorité a répondu que leur éducation sexuelle se résumait à “la contraception, la grossesse et les organes reproducteurs”, selon l’étude.
La Star de la NBA Stephen Curry est sans doute l’un des meilleurs meneurs de jeu de l’histoire du Basketball NBA. À en croire les propos de sa mère, le monde a passé de près de la perte de Stephen Curry puisqu’elle a failli l’avorter.
La mère de Curry, Sonya, a failli avorter son fils Stephen Curry il y a de cela 34 ans. En effet, elle a expliqué dans son livre titré « Fierce Love : A Memoir of Family, Faith, and Purpose » qu’elle était tombée enceinte à nouveau après avoir avorté au lycée.
Selon un rapport du Daily Citizen, Sonya a senti le Saint-Esprit intervenir alors qu’elle était sur le point d’entrer dans une clinique de Planned Parenthood pour faire l’avortement.
“ Dieu avait un plan pour cet enfant ”, croit-elle parce qu’elle a changé d’idée. On pourrait également dire que Dieu avait à cœur les meilleurs intérêts de Sonya. La mère du basketteur a maintenant pu partager son histoire avec de nombreuses autres personnes, les inspirant peut-être à prendre des décisions difficiles dans leur propre vie.
“ J’ai écrit Fierce Love pour partager mon histoire, mon témoignage et mon expérience afin que d’autres puissent trouver de la force et un but dans leurs propres voyages ”, explique-t-elle en soulignant qu’elle veut encourager les autres à prier continuellement, à aimer farouchement et à rire tous les jours.
Stephen Curry ou Steph Curry est l’homme du moment. De foi chrétienne, le meneur de jeu de Golden State Warriors mesure 6 pieds 3 pouces et est considéré comme l’un des meilleurs tireurs à longue distance dans son équipe et dans la NBA.
Notre culture continue de sauvegarder notre image. En effet, pour la 36e édition du grand festival international nuits d’Afrique, qui se tiendra du 12 au 24 juillet 2022, à Montréal, le chanteur engagé Jonas Attis prendra part dans la danse au côté de plusieurs d’autres chanteurs internationaux dont Tiken Jah Fakoly, Yemi Alade…
Cette 36e édition sera au top. À ce fait, plus de 700 artistes d’une trentaine de pays seront à bord pour partager leurs cultures et leurs passions aux fans. Haïti sera représentée par Jonas Attis lors de cet événement culturel de renommé mondial. L’interprète du morceau « Si m te ou m ta wont » aura à performer dans la catégorie de grands concerts TD Bank et Radio Canada, le vendredi 22 juillet 2022, à partir de 18 heures.
La Diaspora haïtienne au Canada est invitée à assister à la performance de Jonas Attis, celui qui dans son répertoire musical mélange le rara traditionnel et le vodou avec les styles reggae et pop haïtien.
Natif de Jérémie, Jonas Attis est depuis 2010 le chanteur principal du groupe racine « LAKOU MIZIK ».
Il y a une surprise dans les élections législatives en France. Eric Zemmour, candidat à la députation dans le Var, a été éliminé dès le premier tour. Un autre échec pour le candidat malheureux à la présidentielle.
Selon le journal le Parisien, il s’agit d’une surprise et d’une grande déception pour celui qui s’imaginait président il y a quelques semaines. Éric Zemmour a été éliminé au premier tour des élections législatives, dans la 4e circonscription du Var selon les résultats du ministère de l’Intérieur ce dimanche.
L’ancien candidat à la présidentielle avait été parachuté dans la 4e circonscription du Var pour espérer décrocher un siège au Palais-Bourbon pour le parti de Reconquête. À l’issue du premier tour, qui s’est tenu ce dimanche, Éric Zemmour se place donc en troisième. Il obtient 23,19 % des suffrages, derrière Sereine Mauborgne (ensemble) qui récolte 28,51 % et Philippe Lottiaux (RN) 24,74.
À noter que l’ancien éditorialiste, qui avait rêvé d’accéder à l’Élysée à la faveur d’un « vote caché », était arrivé en quatrième position du premier tour de l’élection présidentielle avec 7,07 % des suffrages, loin derrière sa principale concurrente Marine Le Pen (23,15 %) à qui il avait apporté son soutien dans l’entre-deux-tours, sans pour autant conclure d’accord en vue des législatives.
Golden State Warrios est toujours en vie dans cette finale NBA contre les Celtics. Avec un immense « chef» Curry (43 pts), Golden state a égalisé deux victoires partout. Curry et les siens ont gagné (107 – 97) à Boston et reprend l’avantage du terrain. Dans cette série de sept « Games », le cinquième match aura lieu lundi à San Francisco.
Le match quatre a tenu ses promesses. Selon le journal L’Equipe, les Warrios et les Celtics ont offert un spectacle de qualité au grand public. Avec un Golden State qui n’avait pas droit à l’erreur et un Boston voulant à tout prix une victoire pour se rapprocher davantage du titre, le spectacle était assuré.
Et justement, ce sont les Warrios qui ont eu raison. Emmené par Stephen Curry, Golden State a égalisé 2 – 2 à Boston (107 – 97) et reprend tout d’un coup l’avantage du parquet. De son côté, Boston peut se reprocher d’avoir été largué par une arme décisive dans le Basketball NBA : les tirs à longue distance. Sur huit (8) tirs tentés dans les cinq dernières minutes, les Celtics ont réussi seulement un seul (1). Ils ont mal négocié le « money time » pendant que Stephen Curry, lui, se faisait le « show » « en réussissant deux paniers consécutifs qui ont creusé l’écart décisif ( 94 – 100, 1′ 42 à jouer)».
Et la soirée d’hier, c’était celle, encore une fois, de Stephen Curry. À lui seul, il a changé la perspective de cette série pour Golden State. LeBron James l’a même félicité sur Twitter en écrivant : « chef is INSANE ».
Avant le match 5 qui aura lieu lundi à San Francisco, les deux équipes ont 72 heures pour se reposer. Il est aussi à noter que l’équipe gagnante de ce « Game five » ne sera qu’à une victoire du titre.
Les barbus sont en effet les candidats parfaits pour entreprendre des relations non-enfantines selon une étude qui a été publiée dans le Journal of Evolutionary Biology. Lors de l’enquête, 8 520 femmes de plus de 18 ans ont été interrogées.
Pour certaines femmes, l’ensemble des poils (pilosité) d’un homme est considéré comme sexy et virile. Un homme à barbe a plus de chance de séduire, soutient les chercheurs.
Cette étude, tenant compte des témoignages de ces femmes, révèle que les hommes qui ont de la barbe sont plus capables de s’engager dans une relation longue et sérieuse.
Le fait d’avoir de la barbe indique qu’un homme possède de la testostérone. Ce que les femmes considèrent comme un signe de maturité.
Plus loin, les femmes ont dû attribuer des notes sur base de photos. Les chercheurs ont remarqué que les clichés influençaient fort leurs choix.
Toujours selon les personnes consultées, les hommes rasés de près auraient plutôt tendance à être des dragueurs, prêts pour une aventure passagère, mais pas pour quelque chose de sérieux.
100 % des femmes interrogées ont choisi parmi les images, un barbu comme mari potentiel.
Sans vouloir s’interposer, il faut souligner que les chercheurs Primatologics ont affirmé que les barbus ont les pénis plus petits (Ti koulout) dans une étude publiée le mois d’avril dernier.
La police nationale d’Haïti a informé dans une note publiée sur sa page Facebook, l’arrestation, le mardi 7 juin, à l’aéroport international Toussaint L’ouverture, de IK EGBOR, un citoyen nigérian qui transportait 1.35 kg de cocaïne dans son intestin.
Le détachement du bureau de Lutte contre le Trafic de stupéfiants ( BLTS/DCPJ) a interpellé « IK EGBOR, âgé de 27 ans, après s’être » suspecté d’avoir des corps étrangers dans son abdomen assimilables à la drogue ».
Le résultat de la radiographie de ce dernier, après s’être transporté à l’hôpital, a révélé effectivement qu’il avait des corps étrangers au niveau de son intestin alors qu’il était à bord du vol Air Caraïbe TX 559 à destination de Paris.
Pour récupérer ces substances illicites » le jeudi 9 juin 2022, le Suppléant Juge au Tribunal de Paix de la Croix des Missions, Me Eric DORSAINVIL, assisté de sa greffière AUDATE Shandarah. F, a procédé au constat de 102 bâtonnets de drogue, totalisant 1,35 kg de cocaïne, récupérés dans l’intestin du nommé IK EGBOR ».
Entre-temps, la Direction centrale de la police judiciaire a entamé des recherches à fin de trouver les autres complices impliqués dans ce trafic.
À rappeler que le 9 novembre 2021, encore à l’aéroport international Toussaint L’ouverture des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) avaient interpellé six (6) ressortissants nigérians qui transportaient au total 1,16 kg de cocaïne dissimulés dans leurs intestins.
La bande à Izo de Village de Dieu « 5 segond » a perpétré, ce vendredi 10 juin, une attaque armée contre le palais de justice au bicentenaire. Des avocats ont immédiatement vidé les lieux pour s’échapper aux rafales des caïds.
Cette énième attaque contre le palais de justice est survenue lors de l’audition des membres de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP), en l’occurrence Harold Jean et Julien Victor, deux policiers, arrêtés le 03 juin dernier pour détournement de fonds et escroquerie.
À en croire un tweet de Maitre Caleb Jean-Baptiste, les prisonniers auraient profité du théâtre de tirs pour prendre la poudre d’escampette.
Dans la foulée, Me Arnel Rémy a failli laisser sa peau. L’avocat était présent sur son lieu de travail. “ On a tiré sur ma voiture puis j’ai eu un accident. Le véhicule s’est complètement écrasé. Nous étions 5 à bord, Dieu merci, on n’a rien. Sauvé de justesse, j’ai laissé mon laptop et mes documents à l’intérieur ”, a-t-il relaté.
Ajouter à tout cela, le chef de Village de Dieu, Izo, a également détourné deux minibus assurant le trajet Port-au-Prince, Miragoâne, chacun avait à bord 18 personnes. Ce dernier exige au commissaire du gouvernement de Miragoâne Jean Ernest Muscadin de venir récupérer ces gens tenus en otages. Ce qui rentre dans l’enchaînement du dossier d’exécution du nommé « Zo Pwason ».
Dans une note rendue publique ce vendredi 10 juin, la primature affirme qu’un accord a été trouvé entre le Premier ministre Ariel Henry et le Président dominicain, Luis Abinader, pour régulariser la situation des immigrants et des travailleurs haïtiens en République Dominicaine. Cette information a été démentie quelque temps après, et ce, dans un communiqué rendu public par le bureau de la présidence en République Dominicaine.
Selon la primature, « le Premier ministre Ariel Henry et le Président Luis Abinader sont convenus de régulariser la situation des immigrants et des travailleurs haïtiens en République Dominicaine, en les dotant de documents d’identification, et en redynamisant la commission mixte haïtiano-domicaine ».
Quelque temps après, un communiqué a été rendu public par le bureau de la présidence en République Dominicaine pour démentir ce « supposé accord trouvé avec le Premier ministre haïtien ».
« Il n’y a jamais eu de compromis pour régulariser la situation des immigrants et travailleurs haïtiens dans le pays (…)».
Toutefois, toujours dans le communiqué, le président Abinader a précisé ce que le gouvernement haïtien doit faire pour y parvenir.
Selon ledit communiqué, « le gouvernement haïtien doit tout mettre en œuvre pour fournir des documents officiels haïtiens à tous les immigrants et travailleurs en République Dominicaine ».
L’autre sujet en question est la candidature de l’ancienne ministre haïtienne de la santé, Dr Florence Duperval Guillaume au poste de directeur général à l’organisation panaméricaine de la santé (OPS). Un dossier, selon la note de la primature, que le président Abinader a favorablement accueilli.
Par contre, le Gouvernement de la République Dominicaine a démenti cette déclaration.
« Le président dominicain a indiqué qu’il ne pouvait définir aucun soutien étant donné que le gouvernement du Panama a également une candidature pour le même poste et est un allié avec qui nous devons en parler ». Peut-on lire dans le communiqué.
Le chef d’État dominicain a déclaré à la presse que le Premier ministre Ariel Henry ne lui avait rien demandé pour les immigrants haïtiens.
Le président nicaraguayen, Daniel Ortega a autorisé l’entrée sur son territoire des troupes et des navires russes à partir du mois prochain. Le Nicaragua, à son tour, enverra aussi des soldats en Russie dans le cadre d' »un exercice d’échange », a rapporté l’agence espagnole EFE.
Dans un décret présidentiel, numéro 10-2022, publié mardi 7 juin au journal officiel du Nicaragua, consulté par EFE , il est autorisé à la Russie de déployer ses troupes ainsi que des navires sur le sol nicaraguayen pour participer à des opérations « contre illicites » dans la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique nicaraguayen.
Ces forces militaires russes auront à “participer à des exercices d’entraînement et d’échange dans le cadre d’opérations d’aide humanitaire, de missions de recherche, de sauvetage et de sauvetage dans des situations d’urgence ou de catastrophe naturelle”.
De son côté, le dirigeant sandiniste a autorisé aussi le départ vers la Russie de 50 soldats nicaraguayens. Cet échange commencera du 1er juillet au 31 décembre prochain.
Il faut souligner aussi que ces deux pays sont des amis de vieilles dates. Pendant le régime sandiniste (1979-1990), la Russie a fourni aux forces armées nicaraguayennes des armes soviétiques.
À noter que le Nicaragua fait partie des pays ayant exclu par les États-Unis du 9e Sommet des Amériques qui se déroule actuellement à Los Angeles.
L’attaquant du Paris Saint-Germain, Léo Messi, s’est lancé dans une nouvelle expérience. Et celle-ci, c’est le monde cinématographique. Le septuple Ballon d’or va jouer dans une série TV en Argentine ayant pour titre : « Les Protecteurs ». Le tournage a déjà débuté.
L’ancien joueur catalan est sur le point d’avoir un autre chapeau : celui d’un acteur dans une série télévisée en Argentine « Los Protectores » ( Les protecteurs). Âgé de 34 ans, Leo Messi sera « l’invité spécial », et ce, pour la première fois dans sa vie, dans la saison 2 du feuilleton, selon The Sun.
La première saison comportait huit (8) épisodes. Et l’histoire concernait trois agents de joueurs s’alliant en vue de faire face à des soucis financiers. Cependant, la prochaine saison sera diffusée qu’à partir de 2023 sur la chaîne Star+.
Il est à noter que la Star Argentine n’est pas le premier footballeur qui se laisse intéresser par « la vie cinématographique ». Le dernier à l’avoir fait est Karim Benzema, le joueur du Real Madrid. L’attaquant français sera à l’affiche du film de Fabien Onteniente « 4 Zéros », suite du film « 3 Zéros » sorti 20 ans plutôt, a rapporté Le Parisien.
L’entreprise « château de Miraval » qui tissait apparemment le lien entre les vedettes hollywoodiennes Brad Pitt et Angelina Jolie prend une allure judiciaire. Brad Pitt a accusé son ex-femme d’avoir saboté son entreprise en vendant ses parts à un Russe, proche du président Vladimir Poutine.
Alors qu’on est en 2011, les stars Brad Pitt et Angelina Jolie, mariés en 2014 puis divorcés en 2016, acquièrent le domaine ainsi que les vins de Miraval sous forme d’un partenariat à 50,50 avec le vinificateur Marc Perrin. 10 ans plus tard, soit 2021, Angelina a décidé de vendre ses parts au groupe viticole Tenute del Mondo, issu du groupe russe SPI œuvrant dans le secteur de l’alcool avec de la bière et du vin.
Une décision qui ne plaît pas du tout pas à l’acteur hollywoodien, qui a déposé une plainte contre elle auprès d’un tribunal de Los Angeles en février dernier.
Selon ses avocats, Angelina a fait ce choix avec des intentions malfaisantes. Encore plus, elle a fait l’affaire avec Iouri Shelfer, un oligarque russe. Ce dernier est accusé d’avoir des « associations et des intentions nocives ». En plus, elle « entretient des relations personnelles et professionnelles avec des individus faisant partie du cercle intime de Vladimir Poutine ». Alors que le couple avait promis de n’engager aucune action de vente sans consentement de l’un ou l’autre.
Le prince saoudien Mohammed ben Salmane a été aussi pointé du doigt dans cette plainte. Il est accusé d’être membre du «réseau d’associés de sinistre réputation» de Iouri Shelfer.
Toutes ces accusations ont été rejetées par l’accusée. Cette dernière a qualifié les propos de Brad Pitt de « mensonges et le prolongement d’un faux récit » selon ce qu’a confié au magazine People, l’un de ses porte-paroles qui voulait mettre les choses au clair.
À maintes reprises, la vedette a offert ses parts à son ex-époux. Ce qui n’a abouti à rien, selon le proche de l’artiste qui déclare que « M. Pitt l’empêtre dans de multiples poursuites malgré le fait qu’elle ait quitté l’entreprise correctement et légalement. » Il continue pour faire croire que » l’entreprise sera héritée par leurs enfants, elle a trouvé un partenaire commercial ayant de l’expérience dans l’industrie de l’alcool ».
La nouvelle est surprenante. Six (6) personnes de la délégation haïtienne devant participer aux Jeux olympiques spéciaux aux États-Unis ont pris la fuite, ont révélé les organisateurs du jeux hier mardi 7 juin 2022.
Il s’agit d’Antoine Joseph Mithon, 32 ans, Nicholson Fontilus, 20 ans, Peter Mianovic Berlus, 19 ans, Anderson Petit-Frère, 18 ans, Stevenson Jacquet, 24 ans et Oriol Jean âgé de 18 ans. Cinq (5) d’entre eux ne sont pas des athlètes des Jeux olympiques spéciaux et un est un adulte présentant une déficience intellectuelle, selon un communiqué rendu public par le « Spécial Olympics USA Games ».
Les individus disparus ont été vus lundi 6 juin 2022 pour la dernière fois à l’adresse 710 S. Victory Way à Kissimmee vers 2 h. « Ils ont rendu les clés de leur chambre et laissé derrière eux leurs sacs et effets personnels », d’après le bureau du shérif.
Il est demandé à toute personne ayant des informations relatives à ce dossier de contacter le bureau du shérif du comté d’Osceaola. Détective J. A. Covas, « Persons Crime Unit » au 321-697-4546 ». « Aucun acte criminel n’est suspecté », déclare le bureau du shérif.
Les jeunes olympiques spéciaux se déroulent aux États-Unis, particulièrement à Kissimmee, au Sud d’Orlando du 5 au 12 juin 2022. Ils sont 5,500 athlètes et 50 entraîneurs en provenance de 50 États et des Caraïbes qui ont pris part à cette compétition.
En avril 2021, trois joueurs de l’équipe Archaie FC avaient pris la fuite aussi au Mexique alors qu’ils devaient participer au championnat de la ligue des champions des équipes de la Caraïbe.
Le berger malinois, Messi, âgé de six ans travaillant au service Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), s’est vu médaillé mardi 7 juin à la caserne du groupement de gendarmerie de la Sarthe, au Mans en France. Il a été récompensé pour tous les services rendus dans les rangs de la gendarmerie durant sa carrière.
Une médaille de bronze de la Défense Nationale décerné à titre exceptionnel pour celui qui a un palmarès hors pair . Après avoir été formé dans la spécialité piste-défense au Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie, Messi avait été affecté dans le sud Sarthe. Entre-temps, il intervenait dans toute la région.
Tout au long de sa carrière, Messi a réalisé plus de 330 interventions, dont 70 sur des opérations judiciaires. Il a également effectué des opérations de sécurisation de visites présidentielles et ministérielles. D’autant plus, le berger malinois avait notamment été engagé en 2021 dans les recherches lancées après l’agression au couteau d’une policière municipale à La Chapelle-sur-Erdre, rapporte le quotidien français, Le Maine Libre.
Selon Frédéric Boucheron, le commandant de la compagnie de La Flèche, ce chien, qui va prendre sa retraite dès cet été, est doté d’une capacité détective extraordinairement.
«Son flair lui aura permis de retrouver plusieurs personnes disparues et d’éviter des issues dramatiques ou encore d’orienter les recherches des gendarmes des unités territoriales chargés de ces disparitions, a-t-il expliqué.
L’Union européenne travaille depuis de longue date sur ce projet de révolution en matière de technologie. En effet, l’idée d’utilisation du chargeur unique vient de se résoudre à la Commission européenne. La décision a été prise ; le chargeur USB type-C devient commun à tous les smartphones, d’ici 2024, a rapporté BFMTV.
Les 27 pays de l’UE et les eurodéputés se sont mis d’accord, ce mardi 7 juin, pour imposer dans l’Union un chargeur universel pour les smartphones, tablettes, consoles et appareils photo numériques d’ici l’automne 2024, puis dans un second temps pour les ordinateurs portables, a annoncé le Parlement européen.
L’iPhone est en effet le principal concerné par cette décision. Les autres constructeurs s’étaient déjà majoritairement alignés sur la technologie USB-C. À ce fait, l’UE ne compte pas ménager le géant américain. Cette mesure lui sera imposée.
“ Nous avons un accord sur le chargeur commun ! Plus d’économies pour les consommateurs européens, et moins de déchets pour la planète. Les smartphones, les tablettes et les appareils photo auront désormais l’USB-C. La technologie de charge rapide sera harmonisée, les ventes de chargeurs seront dégroupées. L’intérêt de l’Union européenne a prévalu ”, a indiqué commissaire européen Thierry Breton sur Twitter.
Par ailleurs, la compagnie Apple travaille actuellement sur son iPhone 15 (le nom n’est pas officiel.). Il sera présenté par l’entreprise en septembre 2023. Pour être bénéficiaire de cette technologie, Apple devrait être en conformité avec la décision de l’Union européenne, qui n’intervient pas avant 2024.
À mentionner que cette décision, qui imposera un port USB-C à l’ensemble des appareils électroniques de petites et moyennes tailles, vise à limiter les déchets nocifs pour l’environnement et à défendre les droits des consommateurs, obligés d’accumuler les chargeurs incompatibles pour leurs différents appareils.
Une attaque armée perpétrée, dimanche 5 juin dans une église catholique dans la ville d’Owo, un état d’Ondo, au Nigeria durant une messe de Pentecôte a causé 21 morts, selon un premier bilan communiqué ce lundi matin par les autorités locales.
«De la dynamite a explosé dans l’église, puis les assaillants ne sont même pas entrés dans l’église, ils ont tiré à travers les fenêtres», a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouverneur de l’Etat d’Ondo, Richard Olatunde. Dimanche, un témoin aussi, avait déclaré à l’AFP avoir entendu«une forte explosion et des coups de feu à l’intérieur de l’église» et avoir aperçu au moins cinq hommes armés, qu’il situait à l’intérieur de l’église, et qui avaient pris la fuite.
Pour l’heure, les autorités nigérianes n’ont pas encore établi de bilan officiel de cette tuerie selon le journal Voa Afrique, apportant que la porte-parole de la police de l’Etat, Ibukun Odunlami, a déclaré à l’AFP qu’ « Il est encore tôt pour dire exactement combien de personnes ont été tuées. Mais de nombreux fidèles ont perdu la vie tandis que d’autres ont été blessés dans l’attaque ».
De son côté, le président nigérian Muhammadu Bubari a dénoncé énergiquement cette attaque, « Alors que les détails de l’incident sont en train d’être clarifiés, le Pape François prie pour les victimes et pour le pays, douloureusement affectés lors d’un moment de célébration, et les confie au Seigneur, afin qu’il envoie son Esprit pour les consoler », a indiqué le service de presse du Vatican dans un communiqué.
Pour l’heure, l’identité du groupe qui a commis l’hécatombe demeure inconnue, mais le Nigeria vient de subir l’une de ses pires attaques terroristes depuis la mort, en mai 2021, d’Abubakar Shekau, leader de la secte islamiste Boko Haram.
La Corée du Nord a effectué, hier dimanche 05 juin, un essai de huit missiles balistiques de courte portée. Ce qui est la 18e démonstration de force de Pyongyang depuis le début de l’année. Cette action n’a pas laissé les rivaux indifférents.
À ce fait, la Corée du Sud et les États-Unis ont tiré, ce lundi, huit missiles balistiques en réponse aux lancements du même nombre de missiles par la Corée du Nord la veille, a déclaré l’armée sud-coréenne, a rapporté le journal Listin Diario.
Cette salve de dix minutes, lancée par les alliés sud-coréen et américain, intervient au lendemain du tir par Pyongyang de huit missiles balistiques à courte portée, faisant suite à un exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les États-Unis auquel participait le porte-avions américain de 100 000 tonnes, l’USS Ronald Reagan, rapporte un reporter de RFI sur place.
Voulant montrer au Pyongyang leur force, des chefs d’état-major interarmées ont déclaré que les alliés avaient lancé, lundi à l’aube, le missile sol-sol du système de missiles tactiques de l’armée (ATACMS) sur des cibles situées dans la mer de l’Est, également appelée mer du Japon.
“ Notre armée condamne avec force la série de provocations par missiles balistiques de la part du Nord et l’exhorte fermement à cesser immédiatement les actes qui accroissent les tensions militaires sur la péninsule ”, ajoute l’armée sud-coréenne dans son communiqué.
Pyongyang a redoublé d’efforts cette année pour améliorer son programme d’armement, malgré des sanctions économiques sévères. La Corée du Nord continue ses essais en dépit qu’une nouvelle vague de Covid-19 saccage en ce moment le pays. Aussi, des responsables et des analystes ont averti que le régime de Kim Jong-un se préparait à effectuer un nouvel essai nucléaire de plus grandes envergures.
Lauren Wall, une trentenaire britannique, a eu une expérience hors du commun en apprenant que sa maman lui avait volé son mari lors de leur voyage de noces. Baiser ensemble; elle est même tombée enceinte de son beau-fils.
Cette maman a bien osé se tremper dans l’eau bouillante. La fille, Lauren Wall, est âgée de 34 ans et originaire de Twickenham, dans le sud-ouest de Londres. Elle a épousé Paul White, un employé d’aéroport, alors qu’elle n’avait que 19 ans. Sa mère Julie, 53 ans, a payé leur mariage à hauteur de 17 000 euros et Lauren, reconnaissante envers sa maman, lui a proposé de les accompagner en lune de miel pendant deux semaines, a relayé Démotivateur.
Ce voyage a coûté gros au couple. En effet, 8 semaines plus tard, son mari Paul a déménagé et neuf mois après, sa mère Julie a donné naissance à son enfant en annonçant qu’ils étaient ensemble.
“ Paul s’est toujours très bien entendu avec maman. Je n’ai jamais trouvé, cela étrange, car elle était sa belle-mère et il était simplement amical. Ils riaient beaucoup ensemble. Je n’ai pas pensé à m’inquiéter du tout. Qui l’aurait fait ? J’avais hâte de m’installer dans le mariage, mais notre certificat était à peine fait que Paul a changé. ” A raconté, Lauren, la grande victime.
Environ quatre semaines plus tard, une sœur de Lauren a utilisé le téléphone de sa mère et a trouvé ce que Lauren prétend être du SMS entre sa maman Julie et son mari Paul. Toutefois, sa mère a nié qu’il se passait quelque chose en disant qu’elle était folle de croire à cet adultère. “ Lorsque j’ai confronté Paul, il est devenu blanc comme un linge et a refusé de me laisser voir son téléphone ”, a expliqué Lauren. Puis, quelques jours plus tard, Paul a retiré son alliance et a quitté Lauren et leur fille de sept mois.
Quand elle a appris qu’il avait emménagé chez sa mère, elle a dit qu’elle ne pouvait pas croire que les deux personnes qu’elle aimait et en qui elle avait confiance plus que tout au monde la traiteraient de cette façon. C’est une histoire triste et qui fait réfléchir. “ Paul a peut-être été un mari sans scrupules, mais c’est ma mère. Elle est censée, m’aimer et me protéger avant tout le monde”, lance-t-elle.
Une relation de rêve brisée par la maman
Entre Lauren et Paul, tout avait commencé dans un pub de la ville de Twickhenam. Il lui demande tout de suite son numéro de téléphone et lui envoie un texto dès le lendemain pour lui proposer un rendez-vous au cinéma. Depuis ce moment, ils ont débuté leur relation de couple ; Lauren est rapidement tombée enceinte. Cinq mois plus tard, ils se sont mariés lors d’une cérémonie à l’église en compagnie de leurs amis et ainsi que leurs familles.
“ Maman nous regardait fièrement pendant que nous échangions nos vœux. Il m’a dit qu’il voulait être avec moi pour toujours ”, se rappelle Lauren qui a été après trahie par cette maman.
Après le départ de son mari Paul de la maison, Lauren se souvient qu’elle a entendu des rumeurs selon lesquelles il vivait avec sa mère et elle lui a vu marcher dans la rue, apparemment enceinte. Choquée, elle a déclaré : “ quand je l’ai vue dans la rue et que j’ai remarqué qu’elle avait un ventre, mon esprit s’est emballé. Elle a serré son ventre et m’a dit, c’est un kyste. Je me suis sentie si mal que je suis rentrée chez moi et que j’ai détruit toutes les photos de notre mariage.”
En conséquence, elle a également entrepris les processus de divorce. Après que la mère de Lauren ait donné naissance à son bébé, elle a essayé de prétendre que le père était un autre petit ami. Et, Paul et sa mère ont officiellement annoncé qu’ils étaient en couple quelques jours plus tard. La cerise sur le gâteau pour Lauren avec tous ses problèmes.
“ Elle m’a appelé pour m’inviter à son mariage. C’était gênant. C’était presque trop dur à supporter, mais je l’ai fait pour ma fille. Je suis allée voir ma mère épouser le même homme que j’avais épousé cinq ans plus tôt ”, a confié Lauren sur le mariage de sa mère 5 ans plus tard avec son mari d’avant.
Néanmoins, la vie n’est pas totalement perdue de goût pour elle. Lauren a récemment trouvé un nouveau partenaire et est maintenant heureuse d’être enceinte de son quatrième enfant, mais elle affirme que ce qui s’est passé lui posera des problèmes de confiance pour le reste de sa vie. “ Le temps est un grand guérisseur, et maman et moi avons essayé d’avoir une relation normale. Mais nous ne serons jamais aussi proches que nous l’étions, et je ne lui ferai plus jamais entièrement confiance ”, a-t-elle souligné.
Ce vendredi 03 juin 2022, le rendez-vous était programmé à Montréal, Canada, Place Bell Arena. Pour la première fois, on a retrouvé sur une même scène l’artiste haïtien Roody Roodboy et le chouchou des Français, Dadju.
Chorégraphie de top, drapeau haïtien en vue, le président Roody Roodboy a su montrer son talent avec une prestation hors pair devant un public mélangé de toutes couches confondues.
Dans une courte vidéo devenue virale sur les réseaux, on peut écouter et regarder Roody Pétuel Dauphin interprétant le tube intitulé « Pou Haïti » du groupe « Nou2 » passé de générations. “ Yon ti chante pou Ayiti. Pou m di l mw santi sa l santi. Pou m di l m avèk liiii ”, extrait de cette chanson qui donne des frissons.
Victime récemment d’escroquerie et de vol, le natif de Cité Militaire n’est pas resté agénouillé place des combattants se trouve sur le Ring. Toutefois, plus d’un se plaint du mépris des médias haïtiens à cette phase d’évolution du chanteur.
La prestation de Roody Roodboy à la Place Bell Arena, Canada
Roody Roodboy s’est tout donné pour tenir le public en liesse sans le support des médias qui n’ont pas fait le déplacement pour couvrir la prestation de l’artiste haïtien performant sur la même scène que le prince Dadju. Il reste pour savoir la raison de cette position.
Toute histoire a une fin, dit-on. Et c’est la fin d’une histoire d’amour entre Shakira et Gérard Piqué. « Nous sommes au regret de confirmer que nous nous séparons. Pour le bien-être de nos enfants, qui sont notre priorité absolue, nous demandons le respect de la vie privée », ont fait savoir Shakira et Piqué dans une déclaration commune publiée par l’agence de presse EFE.
C’est la fin entre le défenseur Catalan et la chanteuse colombienne, et ce, après 12 ans de relation amoureuse. Dans un communiqué rendu public ce samedi matin, il est dit que la Star colombienne Shakira et la star espagnole Gérard Piqué se séparent. « Nous avons le regret de confirmer que nous nous séparons ».
Vivant une belle histoire d’amour depuis plusieurs années, Shakira et Piqué ont deux enfants : Milan (9 ans) et Sasha (6 ans).
Par ailleurs, le journaliste turc Melih Esat Açil, , rapporte le journal Cnews, affirme que Piqué a eu une relation avec la mère de son coéquipier au FC Barcelone, Pablo Gavi.«Shakira a surpris Gérard Piqué en train d’avoir une liaison avec une autre femme. Cette femme s’est avérée être la mère de la jeune star barcelonaise Pablo Gavi». Et, ce dernier, toujours selon le journaliste, n’était pas au courant de cette relation extra-conjugale entre sa mère et son coéquipier.
Dans une lettre adressée à Me Bertho Dorcé, ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, la Fondasyon Je Klere (FJKL) demande des poursuites légales contre le commissaire du gouvernement Jean Ernest Muscadin et de réparation pécuniaire pour les parents du nommé « Zo pwason ».
L’organisme de droits humains est choqué de prendre connaissance d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Celle-ci relate une scène d’exécution extrajudiciaire perpétrée par le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Miragoane, Me Jean Ernest Muscadin au préjudice du nommé Elvain SAINT JACQUES alias «Zo pwason».
La fondation FJKL souligne que « le commissaire Muscadin, sans aucune forme de procès, reproche sa victime d’être un membre du gang de Village de Dieu et lui a intimé l’ordre de dire son dernier mot à ses parents avant de l’exécuter froidement ».
L’institution rappelle au ministre que le Me Muscadin n’est pas à son coup d’essai. « Le 23 mars 2022, dans une affaire impliquant un fermier de l’État et le Directeur Départemental de la DGI à Miragoane, M. Bienvenu PIERRE RICHARD, le nommé Cambronne Soiman, Clerc de l’officier de l’état civil de la petite rivière des Nippes, a reçu une cartouche en plein Thorax (du côté droit) de la part du commissaire Jean Ernest Muscadin […]». « Il est universellement admis que le droit de la vie est le premier et le plus fondamental des droits des individus sans lequel il est impossible de jouir d’autres droits », rappelle La Fondasyon au ministre Berto Dorcé.
Selon la FJKL, citant l’article 64 de la loi portant de la Magistrature, traitant de la responsabilité pénale des Magistrats, il est dit :« Lorsqu’un juge ou un officier du Ministère Public est prévenu d’avoir commis un crime ou un délit dans ou hors l’exercice de ses fonctions, l’action publique est engagée conformément aux dispositions du Code d’Instruction Criminelle, sans préjudice d’une procédure disciplinaire ».
Dans un contexte marqué par les assassinats, les meurtres, les kidnapping, les cas de viols, on ne peut, sous prétexte de combattre le grand banditisme, transformer les Parquets en repères d’assassins, a fait savoir la FJKL.
La Fondasyon Je Klere (FJKL) dirigée par Samuel Madistin et Marie Yolène Gilles, n’a pas donné d’informations sur le nommé « Zo Pwason » s’il s’agit d’un citoyen paisible ou d’un présumé bandit.
Toutefois, elle sollicite au ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Me Berto Dorcé, qu’il lui plaise, de prendre les mesures suivantes : « 1- Prendre les dispositions urgentes pour que le commissaire Jean Ernest Muscadin soit démis de ses fonctions ; 2- Transférer le dossier aux autorités concernées pour que les poursuites judiciaires soient engagées ; 3- Octroyer une indemnisation aux parents de la victime ».
Le nom du commissaire du gouvernement de Miragoane Jean Ernest Muscadin se trouve sur presque toutes les lèvres, depuis le début de semaine, après l’interrogatoire suivi d’exécution d’un présumé bandit dénommé « Zo Pwason » qui serait membre du groupe armé « 5 segond ». Le concerné apporte des précisions, ce vendredi, sur le déroulement des faits.
En effet, beaucoup de voix s’élèvent dans la société après la publication d’une vidéo où l’on peut entendre le commissaire Muscadin poser des questions à cet individu puis à la fin, il lui a demandé son dernier mot. Et cette image amateure s’est terminée par le son de plusieurs tirs. Si plus d’un pense que l’individu tué est un paisible citoyen et il serait victime d’un malentendu, le CG Muscadin ne va pas dans ce sens.
“ Gen plizyè nèg ki debake nan zòn Kokoye Dichèn nan dimanch swa e mwen te gentan okouran. Mwen te debake ak ekip mw kote n kraze 3 ladan yo. Gen 2 ki te sove. Nan Lendi mwen mande direksyon Depatmantal la sipò e mw te jwenn li. Bò 4è nan maten yon ekip UDMO debake nan yon Kay, lè m vin rive mwen jwenn konsène a mw poze l kesyon e li fini pa mouri ”, les mots du commissaire expliquant le déroulement des faits.
“ Fòk misye te mouri paske li te gentan rele n nan telefòn pou di n li nan Nip e l ap rive sou nou nenpòt kijan. Li te gen misyon pou vanje Federal. Nou p ap fè bak e nou p ap lage jan misye mouri an sou do pèsonn. Se Muscadin ki te prezan lè misye al jwenn Bondye a. Kèlke swa nèg ki vin nan vil la nan sitiyasyon sa fè m konfyans y ap kontinye mouri menm jan. Toutan m la kòm komisè gouvènman mwen p ap fè bak m ap kontinye fwape nèg yo ”, a-t-il renchéri ayant comme supporteurs la population des Nippes.
PIP PUB
Menaces
Certains citoyens de leur côté apportent leur support au commissaire. Les réactions sont multiples sur les réseaux sociaux et sont accompagnées du slogan « Aux Grands Maux Les Grands Remèdes ». Néanmoins, le commissaire est l’objet de plusieurs menaces et ceci même du chef puissant de Village de Dieu « Izo ».
Cependant, le CG Muscadin se dit être sans aucune crainte. Sinon depuis après la mort du nommé « Federal », j’aurai pu laisser tomber. On m’appelle pour m’intimider, on m’envoie des vidéos pour me montrer les traitements que j’aurai quand ils m’attraperaient et ils n’auraient pas à utiliser des armes, mais plutôt des marchettes, raconte le commissaire lors d’une interview avec une radio locale devenue virale sur les réseaux.
“ Lè yo rele m mwen di yo m ap tann yo. Yo di m yo nan vil la yo la pou mw. Mwen di yo pa gen danje. Mwen enfòme e chèche konnen kote yo ye. Mwen debake sou nèg yo mw manje yo e mw fenk kare fè sa. Depi m kwaze nèg ak zam nan vil la m ap fè fas kare avèk yo. Sak nan menm yo se bal yo tire ”, rassure-t-il tout en demandant à la population de garder son calme et continuer de lui informer sur des gens qui paraissent suspects.
“ Ti mesye ki gen zam nan men yo ki sòti Matisan ak Gran Ravin ki vin kache nan jiridiksyon an. M ap di yo Nip lan ap rete yon simityè pou yo. M ap kontinye fwape yo sof popilasyon an gen dwa pa tande yo k ap di dènye mo yo ankò ”, a affirmé le commissaire Muscadin. “ Moun Miragwàn ak Moun Okay mw yo pat janm ka pase Matisan. Sa gen nenpòt yon ane ” a répondu le commissaire à Izo qui compte se venger de la mort de « Zo Pwason » sur les habitants de Nippes traversant Martissant.
Il faut souligner que le commissaire Ernest Muscadin avait déclaré au micro de la presse qu’il aura seulement besoin de 500 policiers motivés, comme commissaire de Port-au-Prince, pour résoudre le problème de Martissant. “ Se pa nèg yo sèlman ki pou fè moun kriye. Se pa yo sèlman ki pou chak jou ap montre jan yo ka tiye. Fòk yo konnen gen moun ki ka reponn yo ki ka tiye yo tou. Gen moun nan peyi a ki ka kanpe goumen avèk yo ” a lancé le CG Ernest Muscadin.
La légende brésilienne Pelé a profité, hier mercredi, du match de barrages opposant l’Ukraine à l’Écosse dans le cadre de la qualification pour le Mondial 2022, pour s’adresser au président Poutine, dans un message qu’il a publié sur son compte Instagram. «Arrêter l’invasion. Il n’y a absolument aucune justification à cette violence continue», a-t-il exhorté.
Acteur, chanteurs, chef d’État, sportif… Ils sont nombreux à élever leur voix contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie depuis le 24 février dernier. Alors que Moscou fait la sourde oreille et continue son offensive.
L’international brésilien Pelé, avec beaucoup d’amertume, s’est adressé au président russe, Vladimir Poutine dans un contexte de guerre en Ukraine où les dégâts s’avèrent catastrophiques
«Aujourd’hui, l’Ukraine essaie d’oublier, au moins pendant 90 minutes, la tragédie qui engloutit encore son pays. Concourir pour une place dans la Coupe du monde est déjà une tâche difficile – presque impossible maintenant avec tant de vies en jeu». A-t-il écrit en exigeant la suspension de l’offensive.
«Je veux profiter du match d’aujourd’hui pour faire une requête : arrêter l’invasion. Il n’y a absolument aucune justification à cette violence continue», peut-on lire la correspondance.
Selon le triple champion du monde, «Ce conflit est méchant, injustifiable et n’apporte que douleur, peur, terreur et angoisse. Il n’y a aucune raison pour que cela dure plus longtemps».
Rappelant ses moments passés avec le président russe lors d’une rencontre à Moscou en 2017, le brésilien dit n’avoir jamais pensé être dos à dos, un jour, avec le chef du Kremlin.
L’octogénaire fait croire que «Les guerres n’existent que pour séparer les nations, et il n’y a aucune idéologie qui justifie que des missiles à projectiles enterrent les rêves d’enfants, ruinent des familles et tuent des innocents ». Il a poursuivi dans la lettre pour exiger au président Vladimir Poutine de mettre fin à cette guerre.
«J’ai vécu huit décennies, au cours desquelles j’ai vu des guerres et vu et entendu des discours de haine, faisant la promotion d’atrocités au nom de la sécurité de leur nation par des dirigeants veules. Il faut arrêter ça et évoluer.» A-t-il martelé.
Pelé et Vladimir Poutine s’étaient rencontrés en 2017. [Sputnik / Icon Sport]
« Le pouvoir d’arrêter ce conflit est entre vos mains. Les mêmes mains que j’ai serrées en 2017 » , a conclu le Roi Pelé, alors que Vladimir Poutine, à 100 jours de combat, continue de resserrer son emprise sur la zone du Donbas.
Avec un Lionel Messi à la baguette, l’équipe d’Argentine a pulvérisé la « Squadra Azura» sur le score de 3 buts à 0 lors de cette super finale intercontinentale baptisée « Finalissima », opposant le champion de la Copa America face à celui de la coupe d’Europe. Et, cette victoire, bien méritée, a permis à l’Albiceleste de remporter un autre trophée avec Lionel Messi dans ses rangs. Les fans de l’équipe d’Argentine quant à eux ont célébré cette victoire face à l’Italie comme s’il s’agissait d’un trophée beaucoup plus prestigieux comme par exemple la coupe du monde. À cet effet, cette euphorie fait l’objet de pas mal d’interrogations. Et nombreux sont ceux qui se demandent si elle est réellement justifiée ?
L’Argentine a gagné haut la main la Finalissima, cette finale intercontinentale entre le champion de l’Amérique du Sud face au champion d’Europe. Messi et ses coéquipiers ont surclassé, à Wembley, la «Squadra Azzura» sur le score de 3 buts à zéro.
La meilleure équipe sur le terrain, et ce, de loin, était l’Argentine. Là-dessus, il n’y aucun doute. Avec des réalisations de Lautoro Martinez (28e), Angel Di Maria( 45e +1) et Paulo Dybala ( 90e+4), l’Argentine s’est largement imposée face à une équipe italienne dépassée par les événements.
Rien ne va plus pour la Nazionale. Championne d’Europe en titre, l’Italie est cette équipe qui a été privée de la coupe du monde pendant deux fois de suite : d’abord par la Suède en barrage en 2017 et ensuite par la Macédoine du Nord en demi-finale des barrages pour la coupe du monde 2022.
En se référant à ces résultats catastrophiques pour un pays qui a remporté à quatre reprises la coupe du monde de football, il est certain que l’Italie n’était pas un adversaire de taille pour l’Argentine. Et mieux encore, il y a quoi de se demander, sans vouloir minimiser la victoire de l’Albiceleste lors de cette super finale intercontinentale, si l’euphorie des fans de l’Argentine est justifiée ?
L’insécurité était toujours dans les coulisses. Cependant, depuis le 1er juin 2021, Martissant est devenu, l’icône du fameux slogan « sourit pa travèse lari ». À l’entrée Sud de la Capitale, tous les crimes sont autorisés : assassinat, viol, enlèvement, vol…
À coup sûr, les autorités de l’État ne sont pas informées de la situation. Sinon, ce 1er juin ne pourrait pas marquer la première année de la création d’une frontière entre le Grand Sud et le reste du pays suites aux conflits déclenchés par les trois groupes armés de Village-de-Dieu (Izo et Manno), de Grand-Ravine (Ti Lapli et Bougòy) et de TiBwa (Krisla).
Environ 5 départements d’un pays en mal de fonctionnement sont bloqués pendant un an et rien n’est dit sur une quelconque solution. La population livre seule face aux mépris des dirigeants d’un pays qui a un Premier ministre à sa tête accompagné d’un ministre de la Justice, de l’intérieur, de la défense… Ce serait nettement impossible de dire que tout cela n’a pas de graves conséquences.
Méfaits économiques
Cet état de choses contribue à accroître la misère de la population, pas besoin de microscope pour vérifier. Les paysans se trouvent presque dans l’impossibilité de transporter leurs récoltes jusqu’à la capitale. Du coup, ce secteur se voit à la baisse considérable. Les produits locaux (bananes, ignames, patates, pois…) se vendent au prix de l’or dans les rares marchés qu’on peut les trouver et l’achat dans les supermarchés pour les petites bourses est de chose ancienne.
Les retombées sont vice-versa. La livraison vers les villes de province est en proie à de nombreuses difficultés. Certains chauffeurs n’acceptent pas d’emprunter la route de Martissant pour livrer des marchandises ; leur vie n’a pas de prix. Ceux qui risquent de le faire demandent un tarif très élevé. Pour pallier à tout cela, plusieurs des grands commerçants utilisent la mer (le cabotage).
Pour un camion de marchandises qui coûtait 200 à 500 dollars américains, le montant augmente de 700 jusqu’à 1 200. Qui pis est, la population du Grand Sud sinistrée depuis le séisme doit payer les frais. On peut en déduire que l’entrepreneur gagnera de toute manière l’argent dépensé pour transporter sa marchandise jusqu’à eux.
Et la voie aérienne ?
À la fin du mois de mars, plusieurs milliers de membres de la population Cayenne ont manifesté contre l’insécurité, le kidnapping et le blocage de Matissant par les gangs armés. Ces manifestants ont aussi protesté contre la montée croissante des prix des billets d’avion (prix varié de 100 dollars US à 240).
À rappeler que, selon le bilan communiqué par le porte-parole de la PNH dans le Sud, Pierre Yves Lesage, une personne a été tuée et 7 autres dont 4 policiers sont sorties blessées suites au dernier mouvement de protestation.
Par ailleurs, 4 véhicules de la PNH auraient aussi subi des dommages et plusieurs individus non identifiés ont fait irruption sur la piste de l’aéroport Antoine Simon pour vandaliser et bruler un petit avion « Piper Navajo Chieftain » de 8 places, immatriculé N600AB, appartenant au groupe américain « Agape Flights » basé à Venice (Floride) qui transporte chaque semaine du fret, du courrier et de l’aide humanitaire aux familles missionnaires à travers Haïti depuis plus de 40 ans.
“ Je condamne, énergiquement, les violences de manifestants ayant abouti à l’incendie d’un avion, à l’aéroport des Cayes. J’ai instruit les pouvoirs publics de mettre l’action publique en mouvement contre les auteurs de ces actes subversifs afin qu’ils soient sévèrement sanctionnés », avait tweeté le Premier ministre Ariel Henry après l’incident sans toucher les revendications des protestataires. Est-ce volontaire ou un signe de laxisme ? En tout cas, il a parlé.
Le sang coule à Martissant
Ce n’est du tout pas un an de douceur pour les gens qui fréquentent désespérément la route en dépit de tout. Jusqu’à date, il n y a pas eu une enquête révélant le nombre de chrétien vivant gaspillé par les malfrats au « VAR ».
Une chose est sûre pendant ces 12 mois presque chaque jour des filles et des fils du pays tombent faute d’oser de traverser un espace occupé par des caïds sous le silence complice des autorités en place. Avez-vous déjà imaginé quelle longueur sera cette liste ? Les familles, obtiendraient-elles justice un jour ?
Dans cette liste qui pourrait être longue comme le retentissement des cris de détresse des proches en souffrance, on ne peut pas oublier Silain Moïse. C’est le nom d’un policier qui s’est suicidé lors d’une attaque contre un autobus à Martissant par des hommes armés, le vendredi 25 février écoulé. En effet, les bandits ont détourné l’autobus et l’ont conduit sur un terrain abandonné à Martissant. Ils ont dépouillé les passagers. Le policier Silain Moïse, qui était à bord du véhicule, a tenté de repousser les malfrats. Impuissant, le policier s’est donné la mort avec le dernier projectile qui restait dans son pistolet après avoir appelé sa femme pour lui dire qu’il ne rentrera pas et ceci à jamais. Inerte, ces seigneurs, qui règnent en seul chef, l’ont quand même criblé de balles par la suite.
Aussi, comment oublier cette jeune femme, Medjine Dupuy ?
Medjine Dupuy
Âgée de 31 ans, elle a été tuée par balle à Martissant, lors d’une attaque contre un autobus le 27 décembre dernier. Elle était membre de l’Église Morija de Carrefour. Son seul péché était d’emprunter le couloir de la mort engendré par ces individus garnis de toute sorte d’artillerie sans jamais voyager. Viennent-elles du ciel ces armes de hauts calibres ?
Route de Tikajou/ crédit vidéo:RSF
De St-Jude à Tara’s, une grande partie des gens habitant la zone Sud de la capitale utilisent des voies parallèles à Martissant afin de se rendre dans leurs activités. Toutefois, ils sont confrontés à l’insécurité routière à cause des routes non construites et en mauvais état. En plus, la course en taxi-moto leur coûte extrêmement cher. Un véritable calvaire.
Il faut souligner que ceci n’arrête pas là, la route Nationale numéro 1 est également aujourd’hui le théâtre d’affrontements entre gangs armés au niveau de Canaan. Pour plus d’un, un nouveau VAR est au point de l’accouchement dans la commune de Croix-des-Bouquets.
Un journaliste français âgé de 32 ans travaillant à la chaîne BFM TV a été tué ce lundi 30 mai lors d’un reportage sur un convoi humanitaire en Ukraine.
Frédéric Leclerc-Imhoff tué en réalisant un reportage dans la région de Louhansk, dans l’est du pays. Son collègue Maxime Brandstaetter, qui était avec lui, a été légèrement blessé, selon ce qu’a rapporté la chaîne française.
Le jeune reporter d’images se trouvait dans un convoi qui était sur le point d’évacuer dix personnes lorsqu’un éclat d’obus a traversé le pare-brise du véhicule blindé qui le transportait et l’a touché au cou.
Touché par la disparition subite du repoter, le président français Emmanuel Macron lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux.
« Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché » a-t-scandé . « À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France », a ajouté M.Macron.
De son côté, la porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Oleg Nikolenko , sur son compte Twitter, dit condamner la mort du jeune professionnels . « Nous condamnons fermement cet assassinat. La liste des crimes russes contre les professionnels des médias en Ukraine ne cesse de s’allonger », a-t-elle lâché.
Collaborateur de BFM TV depuis six ans, Frédéric est le huitième journaliste tué depuis la guerre russo-ukrainienne le 24 fervrier dernier. À noter que la majorité des journalistes tués dans l’offensive russe en Ukraine sont Ukrainiens.
Le bimoteur Twin Otter qui a décollé de la ville de Pokhara, ce dimanche matin, a été porté disparu au-dessus d’une zone montagneuse au Népal avec 22 personnes à bord, ont annoncé les autorités ainsi que la compagnie aérienne Tara Air, rapporte AFP. Les recherches liées à la localisation de l’appareil ont été difficiles à cause de la mauvaise condition météorologique.
Décollé à 9 h 55, l’avion transportait trois membres d’équipages et 19 passagers dont deux Allemands et quatre Indiens.
« Le contact a été perdu avec un vol intérieur qui se dirigeait vers Jomsom depuis Pokhara », indique Sudarshan Bartaula, porte-parole de la compagnie basée à Katmandou.
«Pour l’instant, nous ignorons où se trouve l’avion et dans quel état. Il n’y a pas eu d’information faisant état d’un incendie ou quoi que ce soit d’autre qui puisse donner une indication », précise , à AFP Dev Raj Subedi, porte-parole de l’aéroport de Pokhara.
La dernière position de l’appareil se situait aux alentours de Ghorepani, un village situé à 2900 m d’altitude. Et les opérations de recherches s’avèrent sans succès et difficiles à cause du ciel qui est très nuageux, toutefois, les recherches reprendront à l’aube.
Le jeune rappeur Mdo occupe les réseaux sociaux et également plusieurs artères qu’on a pu visiter. À ce fait, il y a environ 11 jours, ce jeune a dévoilé sur son compte YouTube (333 GN) un tube intitulé « Alo Bondye ». Ayant une conversation avec le Roi de l’univers, il ne s’est pas tourné la langue pour cracher les morceaux.
De son nom complet, Mdo Merts Saintil, il est rappeur et trappeur. Orchestré de talent, Mdo se trouve presque sur toutes les lèvres dans un moment où le Rap essaie de se lever de ses cendres (Baky, Wendy, Krispèk…).
Le créateur a bien décroché l’appel de Mdo puis sans tarder le prodige de Jalousie, localité de la commune de Pétion-ville, lâche ses mots surprenants reconnaissant qu’on utilise mal le nom du Père tout en lui demandant pardon s’il lui aurait offensé.
“ Bondye papa si m ofanse w padone m pou sa. Ou se limyè retire m nan fè nwa. Yo di w voye Jezi pou mouri pou peche gen peche pi rèd. Detui Sodome ak Gomorrhe pou voksal gen voksal pi rèd. Yo di w kreye lòm ak imaj ou poutan Ayisyen pi lèd. Pou eta m wè peyi m ye la yo fè m konnen lanfè pi rèd. Mw santi m vle fou fou. Pawòl yo ekri sou ou yo flou flou ”, un extrait des mots adressés à Dieu lors de cet entretien téléphonique par le rappeur qui fêtera le 18 juillet prochain ses 24 ans.
Sous un Beat bien approprié, l’artiste qui a fait sa rencontre avec la musique en 2015 laisse couler ses confusions, interrogations…. aux oreilles du Grand Maître : “ Ou konnen dyab la puisan ke nou. Malgre sa ou ban n lib abit ouh ouh. Yo di Sent Espri gwòs Marie, kijan ? Èske se pa bagay te yo fè ? Joseph okipe Jezi ki pat pou li li kanpe an Janwobè. Bib la pa di si Jezi te gen fanm, lè bwa l rèd sa l te konn fè ? Pale m de Marie Madeleine koz istwa yon ti jan dyòl bòkyè….
Mw wè blan k sanble avè w Jewova. Endyen tankou Krishna. Figi Chinwa sanble ak Bouddha. Ayisyen sanble ak Bakaaa. Ou di w vle n sove e poutan w plen bouda n ak kòmandman. Si se satan ki pwoblèm lan kase kou aa epi dan ”
Le trappeur qui apprend de tous les artistes en prenant leurs travaux comme exemple a profité de ce tube spécial pour lancer une lyrique qui n’est pas identique de celles des autres : « E si aprè lanmò gen yon vi pouki m mouri nan yon vi pou m al viv nan lanmò ? Lè sa èske m ap an vi oubyen an mò ? Esi fò m viv pou m mouri pou m mouri fò m viv. Sa vle di lavi se lanmò e lanmò se lavi. ‘Mw menm m anvi viv amò’. Èske pou ou te gen yon kòmansman ? Kisa ki kreye w an pasan ? Si bonte w enfini tout bon pouki w pat padone satan ? Yo di se ou ki kreye richès lan, pouki kretyen ap mouri pòv lan ? »
D’où vient cette inspiration hors de l’ordinaire ?
La rédaction de Passion Info Plus a interrogé Mdo, leader du groupement d’artistes « génération 333 », sur la provenance de l’idée de l’écriture de ce texte. “ Jérémie 33 v 3 dit : invoque-moi, et je te répondrai ; je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées. Pourtant, les Haïtiens l’appellent toujours sans ayant sa réponse. Pour moi, tout cela n’est pas clair. À ce fait, j’ai pris l’initiative de l’appeler directement pour parler de ces mensonges qu’on utilise en son nom afin de nous rendre esclaves mentalement et cela est la cause de nos faiblesses. On est limité en tout genre ”, nous explique le jeune qui rappe pour tous les âges. “Je veux contribuer dans la perspective d’apporter de la lumière pour tous les Haïtiens. Disons ce qui veut vraiment, les autres, je m’en fous d’eux. ” A-t-il renchéri.
Cette composition a eu un feedback impressionnant (rèd rèd), les preuves sont vérifiables. Mdo n’a pas de problème avec la bible, mais il préfère croire en ce qui est réel en évitant l’imaginaire, selon ses propos.
Mdo Merts Saintil
“ Je n’ai pas de religion. Jusqu’à maintenant, je cherche à trouver s’il y a un dieu qui existe pour du vrai. J’attends qu’il me le prouve réellement pour pouvoir lui servir”, nous a confié l’artiste.
Mdo Merts Saintil a par ailleurs fait d’autres remarques comme suit : les Haïtiens s’accrochent à la prière depuis la longue date et il y a miettes changements dans le pays. Et les grands pays ne respectent pas la bible, on a comme exemple LGBT, mais ils sont riches et puissants. Nous, les Haïtiens, on ne peut même pas manger pendant qu’on prie au jour le jour.
“La solution est de mettre de côté les imaginations puis de s’unir (mete tèt ansanm) pour développer Haïti. Notre pays qui est devenu une honte pour les autres qui sont indépendants. La religion nous divise. À ce fait, si je suis membre d’une église et quelqu’un d’autre ne l’est pas, on ne peut pas être amis. C’est l’une des raisons qui nous empêche de travailler ensemble même sur ce qui sera meilleur pour nous tous ”, pense le jeune de Jalousie, ghetto de Pétion-ville.
Qui dirait l’homme n’est pas totalement le produit de son milieu ? L’espoir peut jaillir en commençant par croire que d’où l’on vient ne peut pas déterminer notre point d’arrivée.
La Fondation Digicel enchaîne avec beaucoup de fierté la célébration de ses 15 années d’anniversaires. Lancée depuis 7 mars 2007 avec la construction de sa toute première école à Thomazeau, la fondation a une carrière bien remplie. Les dirigeants se disent contents de ses réalisations dans le pays. En même temps, la 6e édition de « Konbit Pou Chanjman », l’un des projets phares de la dite Fondation, fait son chemin.
À la base, l’idée de la création de cette Fondation est d’aider à l’avancement de l’éducation dans le pays. “ On ne peut pas parler de pays sans l’éducation. Au commencement, le président de la compagnie Digicel, Denis O’Brien, avait exigé la construction de 20 écoles. Puis, après le séisme de 2010, l’engagement s’est vu à la hausse en passant à 150. En effet, elles ont été toutes inaugurées le 19 novembre 2014 ”, nous explique la directrice exécutive de la Fondation.
Jusqu’à date, 188 écoles ont été construites par la Fondation Digicel et 3 autres sont en chantier. Parlant des attentes satisfaites pour les dirigeants, Madame Sophia Stransky a déclaré : “ considérant la construction de 188 écoles, 62 000 bénéficiaires, on peut parler d’une avancée assez louable. L’idée reste la valorisation du développement professionnel ”. À en croire les propos de la directrice, la Fondation Digicel ne se limite pas uniquement à la construction des établissements. Elle forme également des enseignants. Aujourd’hui, 1 719 personnes dans le domaine ont reçu des formations dans un programme de 6 mois. “ Dans cette formation, 4 semaines de résidence pour les enseignants à Camp-Perrin sont incluses. Ce programme a commencé de 2012 et a évolué pour laisser place à partir de 2018 au PARCCSEQ( Projet d’Appui au Renforcement des Capacités des Communautés Scolaires pour une Éducation de Qualité”, a-t-elle souligné.
Il faut mentionner que la Fondation ne s’occupe pas toutefois des coûts opérationnels. Elle vise plutôt le développement. École nationale et communautaire, il revient à l’État et la mairie de les entretenir.
« Konbit Pou Chanjman »
L’éducation n’est pas le seul problème d’Haïti. En conséquence, la Fondation a lancé ce projet en 2007. Il s’agit d’une initiative qui consiste à subventionner 15 organisations, à raison de 10 000 dollars américains chacune, pour la mise en œuvre d’un projet communautaire. Au moins un projet sera sélectionné par département.
Cette initiative s’inscrit dans la démarche de promouvoir le développement durable, dit Sophia Stransky, directrice exécutive de la Fondation Digicel. Du coup, toute organisation à but non lucratif basée et enregistrée en Haïti, existant depuis au moins trois ans, peut faire une demande de subvention à travers la campagne « Konbit Pou Chanjman » : associations, institutions caritatives, éducatives ou religieuses, ONG. Puis, les 15 projets considérés plus sensés, durables et ayant le budget bien détaillé seront choisis et subventionnés à une valeur de 10 000 dollars US.
Ces projets doivent en quelque sorte pencher sur l’accès à l’eau potable, l’exploitation du miel, l’environnement… Jusqu’à date, la Fondation Digicel fait des investissements dans plus que 290 projets. De ce fait, les organisations voulant participer doivent soumettre le formulaire de demande de subvention de « Konbit Pou Chanjman » accompagné des documents supplémentaires requis.
Le formulaire de demande de subvention ainsi que des informations supplémentaires sur la campagne sont disponibles dans les bureaux régionaux et les magasins de la Digicel, où les employés sont formés à assister toute organisation intéressée. Il est aussi disponible en ligne sur le www.fondationdigicelhaiti.org dans les sections « portefeuille » et « subventions ». Le formulaire de demande de subvention dûment rempli et les pièces légales requises peuvent être déposés dans n’importe quel magasin de la Digicel ou envoyés à la Fondation.projet@digicelgroup.com.
Et, la date limite de soumission est le 22 juillet 2022. Toutes les organisations ayant postulé sont automatiquement inscrites à la phase 1 et recevront un courriel les informant que leur application est en cours de traitement. La notification de la phase 2 se fera le 6 septembre 2022. Toutes les organisations recevront un courriel indiquant si elles ont été retenues pour cette phase. Celles qui l’auront été seront contactées pour planifier une Visite de site avec l’équipe d’évaluation de « Konbit Pou Chanjman ». La phase finale sera annoncée le 14 décembre 2022. Toutes les organisations ayant participé à la phase 2 recevront un courriel indiquant si elles ont été sélectionnées pour la phase finale. Au cours du mois de janvier, les finalistes seront invités à Port-au-Prince pour présenter leur projet communautaire devant le jury de « Konbit Pou Chanjman ». Ces finalistes bénéficieront également d’une formation sur la gouvernance et la gestion des organisations à but non lucratif. La remise des prix, où seront annoncés les gagnants, se fera en mars 2023.
Autres engagements
Après le tremblement de terre du 14 août dernier, la Fondation Digicel a pris l’engagement d’investir un million de dollars US pour la reconstruction de certaines écoles dans le Sud. Pour l’instant, trois projets sont en cours à Vieux Bouc d’Aquin, Ravine Sable et à Charpentier.
La Fondation dépense plus de 79 millions de dollars US pendant ses 15 années dans le pays. “ Nos sponsors sont la compagnie Digicel et la population qui achète leurs produits. Quand vous utilisez les produits de la Digicel vous supportez la Fondation ”, martèle Sophia Stransky en arguant que la philosophie de la compagnie créée en 2001 est d’aider la communauté à avancer.
La directrice exécutive n’a pas raté l’occasion pour remercier tous les gens contribuant à l’existence de la Fondation, les clients et surtout son Staff qui travaille d’arrache-pied malgré les conditions difficiles. Après 15 ans, la Fondation Digicel se sent assurée du feedback.
Le Real Madrid s’est imposé en finale de la Ligue des champions UEFA, ce samedi, face à Liverpool (1 – 0). Un match époustouflant, où le jeune prodige Brésilien Junior Vinicius a marqué l’unique but de la partie en seconde période. Avec un Thibaut Courtois hors du commun, le club madrilène a soulevé son 14e sacré.
Le club des Merengues laisse du coup plusieurs records derrière lui. Le Real Madrid est l’unique équipe qui a pu gagner 14 Ligues des Champions. Le club qui le suit a seulement 7 titres, en l’occurrence le Milan AC.
L’entraîneur du club espagnol, Carlo Ancelotti, devient le premier entraîneur ayant remporté 4 LDC dont 2 avec le Real Madrid et également le Milan AC.
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Les Stars grimpent aussi les histoires du jeu. En effet, ce soir, Karim Benzema devient le premier joueur français qui a pu remporter 5 LDC. En bonne position pour le Ballon d’Or, l’attaquant français est également sorti meilleur buteur de la compétition avec 15 buts.
De son côté, Junior Vinicius bat le record du plus jeune joueur ayant marqué dans une finale de la Ligue des Champions après Leo Messi en 2009.
Le gardien belge Thibaut Courtois a vraiment assuré pour cette finale incroyable. Élu homme du match, honneur bien mérité, le portier de 30 ans était présent de sang-froid sur tous les coups lors de cette rencontre.
Le Real Madrid avait seulement besoin d’un Ferland Mendy au top dans son poste d’arrière gauche, un Carlos H. Casemiro à la hauteur comme millieu défensif, un Dani Carvajal présent au poste d’arrière latéral, un Toni Kroos en bon milieu de terrain, un Luka Modrić intéressé toujours au milieu, un David Alaba en grand défenseur, un Federico Valverde rassurant au poste de milieu de terrain entre autres pour battre les Reds Devils entraînés par Jürgen Klopp.
Sacré Champion, les Casablancas ont dû traverser les pièges de Paris Saint-Germain, Chelsea, Manchester City… Un parcours extraordinaire sans être en pleine forme, pour plus d’un, cette équipe mérite une étude approfondie puisque tout semble à une épopée.
Des idées plus folles que d’autres. L’actrice américaine Laverne Cox a inspiré à la célèbre marque « Barbie » un premier modèle de poupée transgenre pour satisfaire les gens du milieu.
La marque de poupées Barbie s’est engagée depuis plusieurs années déjà à commercialiser des modèles plus représentatifs de la société. Une Barbie en chaise roulante, une avec une prothèse de jambe, ou encore une sans cheveux ont d’ores et déjà été mises en vente. C’est l’actrice américaine Laverne Cox, star de la série « Orange is the new black », qui a cette fois-ci inspiré le modèle de la première poupée transgenre.
L’actrice qui d’ailleurs transgenre a déclaré qu’elle espérait que cette nouvelle poupée aiderait les gens à rêver grand. “ C’est incroyablement significatif pour moi d’avoir ma poupée Barbie pour tant de raisons… J’espère que les enfants de toutes les identités de genre pourront regarder cette Barbie et rêver ”, a-t-elle scandé auprès de la BBC.
À ce fait, Laverne Cox a travaillé en étroite collaboration avec Mattel, le fabricant de jouets américains sur le design de cette Barbie. Elle portera une robe de bal en tulle rouge, avec possibilité de la transformer en plusieurs tenues. Cette poupée inhabituelle sera commercialisée au prix de 40 dollars, soit environ 37 euros.
À souligner que, le 13 mai dernier , la compagnie avait annoncé le lancement d’une série de Barbies équipées de prothèses auditives et du premier Ken atteint de vitiligo.
Le citoyen Pierre Dieumedor Peter a été arrêté le jeudi 26 mai par la Police Nationale, à Mirebalais. Activement recherché par la DCPJ, ce dernier est un membre influent du groupe armé « 400 Mawozo » opérant dans la commune de la Croix-des-Bouquets, selon Garry Derosiers, porte-parole de l’institution policière.
Pierre Dieumedor Peter a été appréhendé, dans le département du Centre, lors d’un checkpoint effectué par des agents de l’UDMO. Au moment de son arrestation, le concerné se dirigeait en République Dominicaine.
Cet individu, présenté ce vendredi par la direction centrale de la police judiciaire, est un déporté des États-Unis. Il a joué le rôle d’interprète et de traducteur pour le nommé « Lanmò San Jou » lors des négociations pour la libération des missionnaires américains kidnappés en octobre dernier par la bande des « 400 Mawozo ».
L’inspecteur Garry Derosiers a profité de l’occasion pour s’adresser à la population haïtienne, grande victime des actes de banditisme. “ La PNH se livre dans une bataille sans merci contre tous les kidnappeurs, trafiquants d’armes et munitions. Même quand ils s’enfuient la police fera de son mieux pour les interpeller et conduire devant la justice ”, a-t-il affirmé.
Onze bébés ont perdu la vie, hier mercredi, dans un incendie causé par un court-circuit dans un hôpital à Tivaouane, au Sénégal. Trois autres ont été sauvés par les infirmières sur les lieux. L’opposition et la société civile critiquent le système sanitaire du pays occasionnant ce drame, rapporte le journal sénégalais, Senego.
Selon le maire de la ville, Demba Diop « un court-circuit et le feu qui s’est propagé très vite » n’a pas laissé le temps aux infirmières lors de leurs fuites de sauver les quatorze bébés qui se trouvaient dans la salle. Devant cet hôpital fraîchement inauguré, c’est la désolation totale pour les familles affectées par ce drame qui endeuille une fois de plus, le pays.
«Jusqu’à présent, je ne suis pas montée pour constater les faits. Mon enfant a été baptisé seulement hier. Il n’avait que neuf jours. Il y avait beaucoup d’enfants et ils n’en ont sorti aucun. Toutes les mamans sont là, désespérées. Au moment où ils allaient sur les lieux pour ouvrir, il se trouvait que l’incendie avait déjà tout ravagé. Tous ont péri dans les flammes !» , crie une mère, sous le choc.
Une enquête a eu lieu cette nuit-là pour déterminer les faits. En effet, l’équipe scientifique présente sur les lieux confirme les dires du maire de la ville et avec tous les produits hospitaliers présents dans la salle, ceux-ci ont amplifié l’incendie.
Toutefois, cela n’a pas empêché à ce que les membres de l’opposition pointent du doigt le système sanitaire du pays. «Nous espérons que toutes les mesures seront enfin prises pour que ce genre de drame ne survienne plus, plus jamais à ça» écrit la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi dans un communiqué.
Par ailleurs, le président du pays Marky Sall en déplacement s’est exprimé sur les réseaux sociaux concernant cette tragédie : »Je viens d’apprendre avec douleur et consternation le décès de 11 nouveaux nés, dans l’incendie survenu au service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. À leurs mamans et à leurs familles, j’exprime ma profonde compassion” . en cette circonstance , un deuil national de trois jours a été décrété.
Suite à cette situation déchirante, le chef d’État a limogé son ministre de la santé Abdoudaye Diouf Sarr, et a nommé Docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye à sa place.
Un cargo rempli de plus de 800 Haïtiens en quête d’un demain meilleur s’est échoué dans les eaux cubaines, le mardi 24 mai. Ces migrants haïtiens ont été arrêtés avant qu’ils ne puissent atteindre la destination prévue vers la Floride, États-Unis, a rapporté le journal américain Miami Herald.
Le flux de citoyens haïtiens essayant de fouler le sol de l’Oncle Sam grimpe de jour en jour. En effet, selon le journal, si ce bateau était arrivé, n’importe où près du sud de la Floride du Mainland, il aurait été de loin le plus grand atterrissage des migrants de personnes d’Haïti à ce jour.
D’un autre côté, le journal communiste Granma a déclaré qu’il y avait 842 personnes, y compris les tout-petits et des bébés, à bord. La mise à la terre du bateau sur la côte de la Province de Villa Clara a été signalée pour en première par les médias de l’État cubain et confirmé de manière indépendante par le Miami Herald avec trois sources.
Par ailleurs, une source a affirmé au Herald que le bateau surchargé de migrants haïtiens avait été suivi par la Garde côtière américaine depuis son départ de l’île de la Tortue, département du Nord-ouest d’Haïti. Puis, il s’est fait déjà remarqué dans les eaux cubaines plus tôt dans la semaine et se dirigeait vers les clés de la Floride. Mais le navire a commencé à prendre de l’eau et a été obligé de retourner à Cuba.
Notons que les journalistes de Miami Herald ont d’abord repéré ce même bateau au large de la côte de Port-de-Paix, fin de mars. À l’époque, il était ancré là-bas.
Depuis le début d’octobre, la Garde côtière américaine a arrêté plus de 5 000 personnes provenant d’Haïti en mer, essayant d’atteindre les États-Unis. Et, plus de 1 400 d’eux ont pu utiliser le débouché par Porto Rico pour atteindre la Floride.
La corée du Nord a lancé trois missiles dont l’un est un présumé balistique intercontinental en moins d’une heure, ce mercredi 25 mai, toute de suite après le départ du président américain Joe Biden de la région asiatique, a déclaré l’état-major de l’armée sud-coréenne. Ces tirs ont été jugés comme un acte illégal par Séoul, a rapporté France 24.
Apparemment, la Corée du Nord n’a pas vu de bon œil la venue du chef de la Maison Blanche, Joe Biden, sur le continent, plus précisément, chez son voisin Corée du Sud, et au Japon pour un nouveau partenariat économique en asie-pacifique regroupant en premier lieu 13 pays. En effet, cela explique la raison de ces tirs de missiles dans la mer du Japon, depuis Sunan dans la banlieue Pyongyang à 6 h, 6 h 37 et 6 h 42.
À travers un communiqué, l’état-major interarmées sud-coréen a déclaré le premier missile balistique peut-être un ICBM. Celui-ci a une portée d’environ 360 km et une altitude d’environ 540 km. Le deuxième missile balistique a disparu à une altitude de 20 km tandis que le troisième projectile, un missile présumé balistique à courte portée, a parcouru environ 760 km à une altitude d’environ 60 km.
“ Le lancement successif par la Corée du Nord d’un missile balistique intercontinental présumé et de missiles balistiques de courte portée aujourd’hui est un acte illégal, en violation directe des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies”, a déclaré le gouvernement de Séoul après une réunion du conseil national de sécurité.
En pleine raflée de Covid-19 dans le pays, Kim Jong-Un n’a pas hésité à montrer ses forces par des essais de missiles. À noter que la Corée du Nord est sur son 18e essai de missile pour l’année en cours.
En ce qui a trait aux violences par armes aux États-Unis, les chiffres grimpent de façon spectaculaire, alors que la vente d’armes à feu est à niveau débordant. Des organisations dont Gun Violence Archive ont avancé des chiffres inquiétants, selon ce qu’a rapporté AFP.
Le sénateur démocrate du Connecticut Chris Murphy déclare qu' »Il y a plus de tueries de masse que de jours dans l’année ». Une déclaration qui paraîtrait étonnante, mais l’autorisation du port d’arme peut être l’un des facteurs. Puisqu’ en 2021, selon un sondage du centre de recherche Pew, 30 % des adultes américains disaient posséder au moins, une arme.
Les États-Unis ont enregistré, en 2022, plus de 17.000 morts dont près de 650 mineurs, victimes d’arme à feu, selon le comptage des organisations militant pour un meilleur encadrement de la vente d’armes personnelles.
L’organisation Everytown For Gun Safety, de son côté, affirme que 40.620 personnes meurent chaque année par arme à feu dans le pays. Les cas de suicide sont inclus. Au total, les États-Unis enregistrent une moyenne de 111 personnes mortes d’arme à feu par jour.
Toujours selon ladite organisation, l’État du Texas a enregistré 3 647 décès annuels par arme à feu.
Gun violence Archive, pour sa part, avance qu’en seulement 145 jours du début de l’année 2022, 213 fusillades de masse ont été enregistrées, et 692 en 2021.
Le site Small Arms Analyrics affirme que plus de 23 millions d’armes ont été vendues en 2020.
La constitution américaine autorise le port d’arme à feu, les tueries de masse sont à répétition. Hier , 19 enfants et deux enseignants ont été tués dans une fusillade dans l’enceinte d’une école au Texas.
Quinze personnes, dont quatorze enfants, ont été tuées dans une fusillade dans une école primaire au Texas, États-Unis, ce mardi après-midi. Et une dizaine d’autres élèves auraient été blessés. Toutefois, le tireur présumé, un jeune homme de 18 ans, est mort sur les lieux de la fusillade, rapporte TF1 info.
Cette fusillade dans une école primaire s’est déroulée dans la petite ville d’Uvalde, au Texas. Les chiffres sont alarmants. 14 enfants sont morts et une dizaine d’autres ont été blessés et hospitalisés localement. D’un autre côté, 2 autres blessés avaient été évacués vers l’hôpital de San Antonio, dont une femme de 66 ans en état critique.
C’est le gouverneur texan Greg Abbott qui a annoncé la nouvelle de la mort de ces quatorze enfants et un enseignant dans la fusillade. Il précise que l’auteur présumé de cet acte odieux, un jeune homme de 18 ans “ a tiré et tué d’une façon horrible, incompréhensible, quatorze élèves et un enseignant ”. La petite ville d’Uvalde, 15.000 habitants, se situe à environ 120 km à l’ouest de San Antonio.
L’école primaire Robb comptait l’année dernière quelque 535 élèves. Les premiers éléments d’information ne précisent pas dans quelle circonstance le présumé tueur est mort.
Le chef suprême des talibans a émis depuis le début du mois de mai un ordre selon lequel les femmes devaient se couvrir entièrement en public. Les journalistes femmes avaient d’abord choisi de ne pas se plier à cet ordre. Face aux pertinences, elles sont obligées de courber devant cette nouvelle règle.
Les présentatrices des grandes chaînes de télévision afghanes sont apparues hier dimanche à l’antenne, le visage couvert, conformant à l’ordre des talibans.
Depuis leur retour au pouvoir, l’année dernière, les talibans ont imposé une série de restrictions à la société civile, dont une grande partie vise à soumettre les femmes à leur conception rigoureuse de l’islam.
Au début du mois, le chef suprême des talibans a ordonné aux femmes de se couvrir entièrement en public, y compris le visage, idéalement avec la burqa, un voile intégral doté d’une grille en tissu au niveau des yeux. Notons qu’auparavant, seul un foulard couvrant les cheveux suffisait.
Le ministère afghan de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice avait ordonné aux présentatrices de télévision de s’y conformer d’ici samedi. Les journalistes femmes avaient d’abord choisi de ne pas se plier à cet ordre, en passant à l’antenne en direct sans dissimuler leur visage.
Puis, dimanche, les présentatrices portaient le voile intégral, laissant uniquement voir leurs yeux et leur front, pour présenter les journaux sur les chaînes TOLOnews, Ariana Television, Shamshad TV et 1 TV.
“ Nous avons résisté et étions contre le port du voile intégral ”, a assuré Sonia Niazi une présentatrice de TOLOnews, rapporte BFMTV.
“ Mais TOLOnews a subi des pressions (les talibans) ont dit que toute présentatrice qui apparaissait à l’écran sans se couvrir le visage devait se voir confier un autre travail ”, a-t-elle relaté. Le directeur de TOLOnews, Khpolwak Sapai, a indiqué que la chaîne avait été forcée de faire appliquer l’ordre par son personnel.
“ On nous a dit: vous êtes obligés de le faire. Vous devez le faire. Il n’y a pas d’autre solution ”, a déclaré Khpolwak Sapai. “ J’ai été appelé au téléphone hier et on m’a dit en termes stricts de le faire. Donc, ce n’est pas par choix que nous le faisons, mais contraints et forcés ”, a-t-il affirmé.
À souligner que les talibans ont ordonné aux femmes, travaillant au sein du gouvernement, qu’elles soient licenciées si elles ne respectent pas le nouveau code vestimentaire. Les employés de sexe masculin risquent également d’être suspendus si leurs épouses ou leurs filles ne s’y conforment pas.
Michel Martelly dit Sweet Micky ne pourra pas participer au festival de musique à Little Haïti à Miami, samedi 21 mai. Sous la pression des membres de la communauté haïtienne, selon le journal Miami Herald, le maire de la ville n’a pas donner son feu vert à Sweet Micky de se produire à l’occasion de la fête du bicolore haïtien.
Alors que l’ex-président haïtien Michel Martelly a invité la toute la diaspora haïtienne à prendre part au festival de musique à Little Haïti de Miami à l’occasion du 219e anniversaire du bicolore haïtien.
Invoquant plusieurs facteurs mettant à genoux le pays dont Michel Martelly en est la cause, disent-ils, des activistes, des citoyens haïtiens ont opposé à la présence du chanteur dans le spectacle.
En effet, le 13 mai, le président du groupe de défense des droits haïtiens Veye Yo, Tony Jeanthenor a écrit au maire de la ville, Francis Suarez, pour exprimer son opposition à la présence de l’ancien chef d’État à Miami.
« J’ai de la famille en Haïti qui souffre à cause de Sweet Micky », a-t-il déclaré en annonçant de protester même en cas de son absence afin de forcer aux autorités de Miami de prendre des mesures drastiques contre Michel Martelly.
Selon le journal, la police a déclaré que de multiples événements ayant lieu simultanément samedi « mettraient à Rude » leur capacité à maintenir l’ordre, mais n’expliqueraient pas pourquoi ils étaient préoccupés spécifiquement par la performance de Martelly. La décision a été prise uniquement pour des raisons de sécurité pas politique, ont précisé les autorités.
Un porte-parole du maire, Soledad Cedro, a salué la décision de la ville de ne pas permettre à Sweet Micky de venir se produire à Miami. Alors que, dans une courte vidéo, drapeau en main, l’ancien chef d’État promet que la fête sera belle.
La cour d’appel de Paris dit avoir rejeté, hier jeudi 19 mai, la demande de deux associations exigeant le blocage de près d’une dizaine de sites pornographiques les plus populaires en France, ont rapporté plusieurs médias français dont BFMTV. Cependant, aussi paradoxale que cela puisse paraître, le code pénal français interdit d’exposer les mineurs à des contenus pornographiques.
Les images à caractère pornographique ne manquent pas sur l’Internet. Certaines organisations dans certains pays tentent de faire prendre des mesures contre l’exposition massive de ces contenus jugés dangereux pour les mineurs. C’est le cas de La Voix de l’Enfant et e-Enfance, deux associations œuvrant dans la protection de l’enfance qui ont demandé aux opérateurs télécoms de bloquer l’accès à neuf sites pornographiques, particulièrement populaires.
Il s’agit de Pornhub, Mrsexe, Iciporno, Tukif, XNXX, xHamster, Xvideos, YouPorn et Redtube. Ces sites ont été accusés de ne pas faire assez pour protéger les mineurs contre l’exposition massive des contenus pornographiques. Mais la requête a été rejetée en appel.
À noter que plusieurs de ces sites sont des plateformes d’hébergement de vidéos qui apparaissent parmi les 50 sites les plus populaires en dans le pays, selon la société d’analyse Similarweb.
Une première demande rejetée
Les associations s’adressaient déjà, en octobre dernier, à la cour, mais leurs démarches n’avaient abouti à rien. Au contraire, la cour a regretté de ne pas pouvoir répondre à leur demande. L’institution les reproche de n’avoir pas agi ou tenté d’agir contre les sites dont les propriétaires sont identifiables, d’autant plus leurs adresses sont situées dans l’Union européenne.
La cour attend à ce que les requérantes aient démontré « l’impossibilité d’agir efficacement et rapidement contre l’hébergeur, contre l’éditeur ou contre l’auteur du contenu litigieux » avant de recourir aux mesures contre les fournisseurs d’accès à Internet.
Toutefois, une audience est prévue pour le 24 mai pour continuer à exiger le verrouillage de l’accès aux mineurs de Pornhub, Turkif, Xhamster, Xvideos et Xnxx en France. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) n’entend pas lâcher prise.
Un pigeon qualifié «dealer» s’est fait arrêté le mardi 17 mai par la police péruvienne alors qu’il tentait de faire passer du marijuana dans une prison, rapporte le journal en ligne La presse.
Stupéfaction pour les agents qui ont intercepté le volatile qui s’est arrêté pour boire de l’eau sur le terrain de la prison Huancayo, au Pérou. C’est en s’approchant, qu’ils ont vus un petit sac en tissu bleu clair logé dans le cou de l’animal. En effet, il s’agit au moins 30 grammes de marijuana que transportait le pigeon.
« Le poids était d’une quantité qui permettait au pigeon de voler en transportant la drogue. Il peut être établi qu’il portait entre 10 et 30 grammes environ, c’est pourquoi le pigeon pouvait bouger avec ce poids », explique le colonel Edward Diaz, chef de division à la police nationale péruvienne.
Les forces de l’ordre pensent que c’est une ruse des narcotrafiquants pour faire circuler de la drogue dans l’enceinte même de la prison. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’une chose pareille s’est produite. En 2017, un pigeon transportant des stupéfiants avait été abattu par les Policiers argentins. Dans la même année, un autre avait aussi été arrêté par la police koweïtienne pour la même raison.
L’apparition de la variole du singe commence à faire peur. Plusieurs dizaines de cas de cette maladie rare originaire d’Afrique ont été recencés en Europe depuis début mai. Nombreux sont les pays qui prennent déjà des mesures.
L’Espagne a lancé une alerte sanitaire, et le Royaume craint une infection communautaire. Après ces pays, ce sont le Canada et les États-Unis qui ont indiqué mercredi avoir détecté sur leur sol des personnes atteintes de la variole du singe, une maladie rare normalement cantonnée au continent africain. Caractérisée par ses impressionnantes pustules, cette infection se transmet lors de contacts rapprochés, ou d’échanges de fluides corporels.
Le Royaume-Uni a alerté que la totalité des porteurs de la maladie sur son sol étaient des hommes qui avaient des relations homosexuelles. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré ce mardi vouloir faire la lumière sur ces cas.
Provenance de cette maladie
La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne, est une zoonose virale rare, comme l’indique l’OMS sur son site, c’est-à-dire un virus transmis à l’être humain par les animaux. La maladie a été détectée pour la première fois sur l’homme en 1970, en République démocratique du Congo. Depuis, la majorité des cas ont été recensés dans des régions rurales et dans des zones de forêts tropicales humides dans le Bassin du Congo ainsi qu’en Afrique de l’Ouest, où le virus est endémique, toujours d’après l’OMS.
L’infection de l’animal vers l’homme résulte d’un contact direct avec du sang, des liquides biologiques, ou encore des lésions cutanées ou des muqueuses d’animaux qui sont porteurs de la maladie. L’OMS cite comme espèces à risques les singes, les rats géants de Gambie ou les écureuils. La consommation de viande infectée par le virus peut également être à risque.
Transmission et symptômes
La contamination d’homme à homme est le résultat de contacts étroits avec une personne porteuse de la maladie. Soit en entrant en contact avec ses sécrétions respiratoires, soit en touchant des lésions infectées, ainsi que des liquides biologiques.
La transmission se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé, affirme l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’infection de l’homme par la variole du singe (monkeypox en anglais) se divise en deux périodes. Une première qualifiée d’invasive, avec de la fièvre, des maux de tête, des ganglions enflés et des douleurs musculaires.
Elle est ensuite suivie par une période d’éruption cutanée, qui commence par le visage, avant de s’étendre sur les autres parties du corps. C’est le visage qui est le plus touché, suivi par les paumes des mains et les plantes des pieds.
Le rash cutané évolue en une dizaine de jours à partir des maculo-papules (lésions à base aplaties) vers les vésicules (petites ampoules remplies de liquides), puis les pustules et enfin les croûtes. La disparition complète de ces dernières peut prendre jusqu’à trois semaines, précise l’Organisation Mondiale de la Santé.
Peut-on guérir de la variole du singe ?
La variole du singe n’est pas une maladie particulièrement dangereuse pour l’homme, bien qu’incommodante de par les pustules qu’elle engendre. L’OMS assure ainsi que dans la grande majorité des cas, elle se guérit d’elle-même. Les symptômes peuvent durer de 14 à 21 jours.
La maladie peut néanmoins se révéler mortelle, mais le taux de létalité reste inférieur à 10%. Ce sont surtout les plus jeunes enfants qui sont susceptibles de développer une forme grave.
Il n’existe actuellement ni vaccin ni traitement contre la maladie, même si le vaccin contre la variole a montré une certaine efficacité pour prévenir son développement. Néanmoins, ce dernier n’est plus produit depuis l’éradication de la maladie.
Pays concernés
Depuis début mai, de nombreux pays européens et nord-américains ont indiqué avoir repéré des cas de cette maladie sur leur sol.
C’est au Royaume-Uni que l’alerte a été lancée, dès le 6 mai. Au total, neuf cas au total ont été détectés outre-Manche. À l’exception d’un premier individu ayant voyagé récemment au Nigeria, toutes les autres personnes ont été contaminées sur le sol britannique, comme l’a indiqué l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
En début de semaine, l’Espagne et le Portugal ont à leur tour annoncé avoir détecté une quarantaine de cas suspects sur leur territoire, poussant les deux pays à déclencher une alerte sanitaire. Le Canada a indiqué mercredi se pencher sur plus d’une dizaine de cas suspects, en cours d’examen à Montréal. Quant aux États-Unis, un homme qui s’était récemment rendu au Canada a été testé positif à la variole du singe dans l’État du Massachusetts.
Depuis la détection de cette maladie sur l’homme en 1970, les cas de contaminations en dehors du continent africain ont été très rares. Ce n’est qu’en 2003 que la maladie a été détectée en dehors du continent, aux États-Unis. Les patients avaient été en contact avec des chiens de prairies domestiques, qui avaient été contaminés par des rongeurs africains importés.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) a procédé à l’arrestation de plusieurs individus dans différents départements du pays pendant le week-end écoulé et au commencement de la semaine.
En effet, les autorités policières des Nippes ont interpellé le samedi 14 mai 2022 le nommé Clovis Cadet, comme un membre actif et fournisseur d’armes au gang « 400 Mawozo » opérant à la Croix-des-Bouquets.
Clovis Cadet, selon la police, était activement recherché par les enquêteurs du Bureau des Affaires Financières et Économiques (BAFE), entité de la DCPJ, pour plusieurs chefs d’accusation dont l’association de malfaiteurs, blanchiment des avoirs et trafic illicite d’armes et de munitions au profit de ce gang. Notons qu’il a été déjà interpellé par la DCPJ en juillet 2017, à Port-de-Paix, pour détention illégale d’armes à feu et trafic de munitions.
Aussi, la PNH a arrêté, le vendredi 13 mai à la 5e Avenue, Molaï Ortiz Mieses, un ressortissant dominicain. Selon les forces de l’ordre, cet individu est le bras droit de « Ti Lapli », chef du gang de Grand Ravine. De ce fait, il a été appréhendé pour son implication présumée dans des cas de kidnapping et associations de malfaiteurs.
Parallèlement, l’institution policière informe que le nommé Caprini Milien a été appréhendé dans la commune de Mirebalais lors d’une fouille le mardi 17 mai 2022. Au moment de son arrestation, il était à bord d’un véhicule, de couleur grise, immatriculé : DD-05887. Les agents de l’ordre ont saisi une arme à feu, de marque Taurus, modèle 709 sum, de série TJYO4015 et de calibre 9 mm lors de cette interpellation.
Aussi, le lundi 16 mai 2022, la PNH informe avoir appréhendé au moins cinq individus dont un certain Mendy Mentor, membre actif du gang « Chen mechan ».
Âgé de 35 ans, il a été interpellé dans la commune de Mirebalais. Le nommé Mentor était l’un des membres du gang de « Vitelhomme » bien avant de rejoindre quelque temps après la bande à « Chen Mechan » opérant en Plaine. Au cours de cette même journée, dans la zone de Maïssade, des agents de l’ordre ont mis la main au collet de Gesmy Bernadin et Montas Dieulin, respectivement âgés de 15 et 28 ans. Ils détenaient illégalement des armes à feu dont un revolver de calibre 9 millimètres, selon la police.
Les nommés Jean Baptiste Dushail, 35 ans, originaire de la Croix-des-Bouquets et Joseph Jean Claire, 27 ans, natif de Boucan-Carré, ont été interpellés pour le même motif lors d’un contrôle de routine sur la route nationale #3. Ils étaient munis d’une arme à feu de calibre 9 mm, de série TMA 72373 et d’un chargeur de cinq cartouches.
Ajoute à tout cela, ce mercredi 18 mai dans la matinée, Yòyò, un bandit redoutable, a été appréhendé par la PNH, à Grande Rivière du Nord. Ayant un tatouage avec ces mots « Trayi la mouri la « Zero fot », cet individu était recherché par la police du département du Centre pour sa présumée implication dans des actes de kidnapping, braquage, viol, cambriolage et vol de motocyclette dans le Plateau Central.
Un audit a révélé que près de la moitié d’abonnés du président américain Joe Biden sur Twitter sont des faux comptes alors qu’il compte 22,3M d’abonnés, selon le journal dominicain Diario Libre. Les données, publiées par Newsmax, soulignent que l’outil que SparkToro a utilisé pour faire ce travail, a constaté que le compte officiel de Biden (@POTUS), a plus de faux abonnés que la plupart des autres. Ce qui fait l’objet de polémiques pour le rachat du géant américain
La semaine dernière, le milliardaire américain Elon Musk avait annoncé avoir suspendu temporairement le processus de rachat du réseau social Twitter. Il disait attendre des détails sur des faux comptes représentant un fort pourcentage des utilisateurs.
En effet, la société de logiciels SparkToro a fait des révélations chocs via audit du compte Twitter du président des États-Unis Joe Biden. Ce qui est surprenant, les données ont relevé que 49,3% d’abonnés du chef de la Maison Blanche sont des comptes.
Ce qui suscite la réaction de plus d’un dont le patron de Tesla et SpaceX, Elon Musk.
« Alors… [vérifiez la calculatrice]… ce serait comme 10 fois plus de 5 %. » A-t-il tweeté en affirmant qu’il pourrait renoncer à l’affaire si le géant américain ne résout pas le problème.
Le mécène avance son chiffre en révélant que « 20% des faux comptes/spam, c’est quatre fois ce que Twitter prétend, pourrait être beaucoup plus élevé ».
Alors que, de son côté, Parag Agrawal, le PDG actuel du réseau déclare que 95 % des utilisateurs sont des êtres humains. Chiffre qu’il n’arrive pas ou refuse de montrer. Cependant , il dit suspendre chaque jour plus d’un demi-million de comptes de spam, généralement avant même que vous ne les voyiez sur Twitter.
Selon le magazine américain Newsweek , la même étude de SparkToro aurait révélé aussi que 70% des 93 millions de followers d’Elon Musk seraient des faux comptes. À noter que l’entreprise a définit les faux abonnés en fonction des comptes qui sont inaccessibles et ne verront pas les tweets du compte.
Des vacances tournées en drame, jeudi dernier, à Majorque en Espagne après que l’ancien joueur du Club Vitesse Arnhem , Mourad Lamrabatte s’est tué en sautant d’une falaise en présence de sa femme qui diffusait la vidéo en direct sur les réseaux sociaux, rapporte New York Post.
Le plaisir a ses limites, parfois plus d’un s’en laisse emporter, et les les conséquences sont coûteuses. Accompagné de sa femme et de ses deux enfants, l’ancien joueur néerlandais de 31 ans est parti en vacances en Espagne, plus précisément sur les Îles Malgrats à Majorque. Un plaisir qui allait devenir amer pour la famille après que Mourad Lamrabatte s’est jeté dans la mer depuis une falaise de 22 mètres de haut , mais a heurté les rochers avant d’y arriver. Son épouse a filmé l’accident malheureux en direct sur les réseaux sociaux.
Son corps a été retrouvé à 15 mètres de profondeur. Mais, selon Cnews, les résultats de l’autopsie ont révélé, vendredi, que Mourad ne serait pas décédé tout de suite, mais mort noyé à cause des chocs reçus des rochers avant d’arriver dans l’eau.
Attristé par la nouvelle, Vitesse Arnhem, le club avec lequel Mourad Lamrabatte a remporté la coupe des Pays-Bas U23 en 2011 lui a rendu hommage en souhaitant à sa famille et ses amis « beaucoup de force pour faire face à cette grande perte ».
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Une fusillade dans un supermarché à New-York, hier samedi 14 mai, a fait 10 morts et trois blessés. Selon le commissaire de police de Buffalo, Joseph Gramaglia, ce crime est source de motivation raciste et sera poursuivi en tant que telle, rapporte CNN. Alors que le présumé a été envoyé pour une évaluation de santé mentale après une menace en classe.
Les chiffres des fusillades ne cessent de s’accroître aux État-Unis alors qu’on est qu’au 5ème mois de l’année 2022. Le carnage à New York est la dernière en date qui fait enflammer les réseaux sociaux et suscite une pluie de réactions.
Il s’agit d’un adolescent blanc, lourdement, portant de l’équipement tactique, un casque tactique et une caméra qu’il diffusait en direct son carnage, qui a parcouru des kilomètres de sa maison jusqu’à arrêter sa voiture devant le supermarché Tops Friendly Market , et se met à éteindre le souffle de 10 personnes qui se trouvaient à l’intérieur et à l’extérieur du magasin. Trois autres ont été blessées. Parmi les victimes, 11 étaient noires.
Après la scène, expliquent les autorités, le présumé a tourné son arme d’assaut contre lui et s’est rendu aux forces de l’ordre.
Accusé de meurtre au premier degré, Payton S. Gendron a plaidé non-coupable selon le juge en chef du tribunal de Buffalo City, Craig Hannah.
L’individu, la veille du crime, était dans le parage du magasin se trouvant dans un quartier à prédominance noire afin de prendre le contrôle de tout, selon le commissaire Gramaglia.
Il a affirmé, par ailleurs, que le suspect de 18 ans, quand il fréquentait l’école secondaire centrale de Susquehanna Valley en juin 2021, a été envoyé pour une évaluation de la santé mentale après avoir fait une « menace généralisée ». Cette déclaration, selon le commissaire n’était pas de source raciste. Mais « L, étudiant, a été placé en détention en vertu de l’article 9.41 de la loi sur la santé mentale du NYS et transporté à l’hôpital pour une évaluation de la santé mentale » confie-t-il à CNN.
De plus, « Un responsable de l’école a rapporté que ce jeune homme très troublé avait fait des déclarations indiquant qu’il voulait faire une fusillade, soit lors d’une cérémonie de remise des diplômes, soit quelque temps après », a déclaré au journal Drumpe , un responsable du gouvernement au courant de l’affaire.
C’est un acte d’extrémisme violent à motivation raciale, juge le procureur général américain,alors que, le présumé,l’adolescent blanc a déjà fait l’objet d’une enquête pour avoir menacé de fusiller ses camarades de classe l’année dernière.
À présent, le tireur présumé a été placé en détention sous surveillance du suicide. Selon les Gun Violence Archive, les États-Unis ont déjà connu 198 fusillades de masse en 2022, la plus meurtrière est l’attaque de Buffalo, ce samedi 14 mai 2022.
On ne se cesse de mentionner le fait que de nombreuses personnes prennent d’assaut le métier de journaliste dans le pays. Pourtant, les produits du panier ne sont pas tous pourris. C’est le cas de Jean Paul Lundi, homme à plusieurs chapeaux, qui s’engage pour une autre pratique de la profession et se rend même dans des zones de province dans le but de former d’autres journalistes et aspirants-es.
La vie de Jean Paul Lundi
Un nom qui sonne fort. Ses reportages retentissent dans les tympans au quotidien pas seulement les lundis. Actuel journaliste à la Radio Télévision Caraïbes (RTVC), Jean Paul Lundi a vu le jour le 28 mars 1975, à Port-au-Prince d’une mère méritée.
Sans vouloir démentir les propos de l’auteur, les hommes ne sont pas toujours le produit de leur milieu. À titre d’exemple, Jean Paul Lundi qui est aujourd’hui un professionnel de la communication, journaliste, juriste, professeur d’écriture journalistique et reportage…a pu être né dans un quartier situé entre Delmas 2 et 4 nommé « Kafou 3 ». Pas besoin de faire un dessin pour comprendre d’où vient le père de 3 fils.
“Dans ce quartier, je fréquentais d’abord le collège Simon Bolivar à la Rue Saint-Martin. Suite à la fermeture de cet établissement, j’ai fait un passage à l’école primaire Reine Juliana qui se trouvait à l’époque en face de Pont-Rouge. Quelque temps après, j’ai dû laisser cette institution scolaire parce que j’habitais trop loin et ma mère ne pouvait pas m’emmener à l’école à cause de ses occupations. Pis, un jour, j’avais failli me faire tuer par une voiture ”, nous raconte l’homme large de taille moyenne faisant l’histoire d’une enfance agitée.
D’un ton abaissé, le journaliste nous confie qu’il a grandi dans une famille monoparentale. “ Malheureusement, je suis né dans une famille où je suis l’unique fils. Mon père a lâché l’affaire dès mes 3 ans me laissant seul avec ma mère. En classe de préparatoire 1, c’était difficile quand elle a fait faillite dans ses activités. Elle se trouvait dans l’impossibilité de payer ma scolarité. Au même moment, ma grand-mère s’est éteinte. Se rendre en province, j’ai dû rester et perdre l’année scolaire ”, extrait d’un chapitre amer de l’enfance de Jean Paul Lundi vivant avec une mère débrouilleuse qui faisait tout son possible pour l’aider. Lavandière, « Madan Sara »…elle a même travaillé dans une factorie pour un salaire minimum de 15 gourdes.
“Ma mère s’est donné corps et âme pour subvenir à mes besoins, payer le loyer, l’école…Elle vendait de la pomme de terre. Un jour, elle était revenue d’une zone reculée pour les achats. Elle a laissé les marchandises aux Croix-des-Bossales, on avait brûlé le marché et tout s’était parti en fumée. Affectée par tout cela, ma mère était tombée malade et j’étais obligé de trouver du boulot dès mon plus jeune âge pour assumer certaines dépenses ”, transmet à cœur ouvert l’ancien élève du lycée Pierre E. Daniel Fignolé.
Problèmes académiques et autres, le Fortifiant ne s’est pas cédé face aux faiblesses. Comme dit le dicton « il n’y a pas de sots métiers, il n’y a de sottes gens ». Le premier vrai boulot de Jean Paul Lundi était garde du corps « Bodyguard ». Travaillé pour la compagnie « Cobra », entre 1997-1998, il a profité de prendre un cours de journalisme (École de formation des cadres en journaliste) à la Radio Caraïbes. Quelque temps après, il a trouvé un boulot comme journaliste sportif dans un média et a pu gagner un peu de sou. “ De là, j’avais commencé à rendre ma mère fière. Sans tarder, je me suis aussi rendu au institut technique et commercial pour étudier la communication. J’apprends le marketing et donne des cours de sciences sociales.” A-t-il scandé.
Amour pour le reportage
Jean Paul Lundi a commencé par cultiver la passion pour le reportage à la fin de l’année 2003, en couvrant à l’époque les manifs de l’opposition contre Jean Bertrand Aristide n’étant que journaliste reporter de Tropic FM.
“ Je suivais les chaînes étrangères aussi comme RFI, radio Canada… Hormis les félicitations toujours reçues, en 2010, je me suis rendu compte que je ne savais rien de cet art (le reportage) en travaillant pour Nations-Unies. ” A scandé l’ancien journaliste de Minustah FM où il a passé 7 ans et a sorti avec une formation spécialisée en reportage et en radio documentaire. “ À partir de là, j’ai eu une formation appropriée et j’ai obtenu une certaine maitrise de ce genre journalistique ”, a-t-il ajouté.
Jean Paul Lundi au sauvetage des journalistes en province
Recrudescence de l’insécurité et d’autres fléaux, l’ancien collaborateur de la radio Signal FM s’efforce bec et ongles afin d’apporter la formation utile et de poids aux journalistes ainsi qu’aspirants se trouvant dans les villes de province. “ Tout a commencé après la mort de Brignole Lindor après une visite à Petit-Goâve. Moi et Michée de Payen avons pris l’initiative de donner une formation adéquate aux travailleurs de presse. Implanté une école de journalisme dans la ville, chaque week-end, on s’y rendait … On avait une émission télévisée sur l’orthoépie. Malheureusement, tout cela s’était arrêté à cause des turbulences politiques de 2004 ”, explique-t-il.
Atelier de formation animé par le journaliste Jean Paul Lundi
Quelques années plus tard, le prof à l’ISNAC constatant qu’il y a beaucoup de Reporters dans les médias mais, faibles travaux, finit pas comprendre que les journalistes ont de la volonté de produire de grands reportages toutefois ils sont en manque de capacité. De ce fait, aujourd’hui, Jean Paul Lundi s’offre pour former des jeunes dans la branche. “Autre raison, c’est parce que je vais déposer la profession de journaliste. J’envisage de faire le passage du flambeau en donnant ma contribution pour l’émergence d’une nouvelle classe de Reporters ”, nous souligne le juriste.
Par cette initiative, il ne laisse pas les jeunes en province avec les soifs de connaissances. Ceci explique ses différents déplacements dans plusieurs grandes villes, tous les départements inclus, malgré l’insécurité grandissante. “ Ma plus grande motivation est de transmettre la connaissance ”, lance-t-il tout étant confiant sous un sourire de fierté. La dernière formation en date s’est déroulée à Jérémie, pas besoin de se demander son itinéraire, il a traversé bravement le Martyr Sang de Martissant.
“ Limbé, Hinche.. les villes où sont prévues les prochaines séances de formation. Jusque là, le feedback est positif. Les participants font connaissance avec de nouveaux principes ( format de reportage, angles de reportage, inspiration et accrochage de l’auditoire ).Toutefois, ce lancé cesserait en 2023 , pour cela, on profite de faire de notre mieux pour cette année en arpentant plus de villes et zones reculées que possible ”, a affirmé le professeur.
Réussite
Par rapport à sa carrière de longue durée, on a jugé bon d’aborder ce point lors de notre entretien. Sous sa costume et fraîchement rentré du parquet, le natif de Bas de Delmas préfère parler de réussite sur le plan social. Grâce à la profession, il a une certaine notoriété. Toutefois, sur le plan économique, il ne peut pas parler de réussite.
“Souvent, on pense que les journalistes ont de grands moyens. Pourtant, ce métier ne donne pas de l’argent. Si un journaliste a de la fortune, cela signifie qu’il a des activités parallèles en marche. Je le dis fréquemment, un jeune qui veut être journaliste doit apprendre quelque chose d’autre ou avoir une activité génératrice de revenu afin de gagner sa vie ”, rassure JPL tout en précisant : “ Cela ne doit pas être l’unique profession d’un jeune. Sinon, il ne pourra pas se reproduire. Pour avoir une famille… la rénumération ne sera pas suffisante aux multiples besoins.”
Fils du ghetto et héros
Jean Paul Lundi qualifie de miracle son échappement de sa zone de naissance parce que, selon lui, des innocents sont morts vainement. Lors de la guerre dans le quartier, si quelqu’un est ami avec un membre du groupe adverse, il est automatiquement une cible à abattre même quand il ne fait pas partie d’une troupe.
D’un autre côté, il se dit être un héros à cause de toutes les conditions étaient réunies pour qu’il se laisse emporter par la vague de la délinquance juvénile. En effet, il avait des difficultés pour se rendre à l’école. “ Je me rappelle, une fois, c’est un ami de la zone qui m’a donné un pantalon afin de me servir d’uniforme ”, confie-t-il révisant l’archive des moments obscurs.
Ses rêves et objectifs l’avaient permis de résister sur le terrain piégé de toute part. L’homme chevronné a eu la possibilité de traîner avec bandits notoires passés de présentation en jouant au foot, au théâtre… à titre d’exemple, le nommé « une balle à la tête » qui dirigeait Lassaline et Fort-Touron après la mort de « Ronald Cadavre », grandi dans le même corridor que « Ti Nesly » qui dirigeait la troupe « Dan fè », il a discuté des matches de championnat avec « Gwo Frantz » ancien militaire qui devenait après chef du groupe armé « Van Vire » à Delmas 2….
Conseils aux jeunes
Le journaliste Jean Paul Lundi a grandi avec des jeunes qui étaient devenus des tueurs, mais par sa conviction, lui, il a su se frayer une autre voie. À l’époque, il était plutôt très intéressé au club littéraire, la langue, jeu de correspondance, lecture et l’église l’a également aidé.
“ Je veux dire à tous les jeunes qui habitent dans les quartiers de non-droit que vous n’êtes pas condamnés. Je me rappelle quand je travaillais à la Radio Vision 2000 dans la soirée après mon travail, on ne pouvait pas aller me déposer chez moi puisque j’habitais dans le ghetto. Certaines personnes ne voulaient même pas croire que j’habitais cet endroit, selon eux, ces zones ne donnent pas les gens comme moi ” déclare-t-il. “ Sachez que vous devez avoir des rêves et savoir à qui vous êtes amis. Les fréquentations pèsent lourdement dans la balance. Dites vous qu’aujourd’hui vous habitez dans le ghetto et vous pouvez être différents. Vous n’êtes pas obligés de rentrer dans le vagabondage, le ghetto donne aussi des gens formés. Luttez afin que vous puissiez dire un jour, ce n’est pas la zone qui détermine nos destins. ” Conseils du prof adressés aux jeunes en prenant le journaliste Luckson Saint Vil, fils de Cité Soleil, comme exemple vivant.
En conclusion, on a profité pour questionner l’homme expérimenté sur le fonctionnement des médias dans le pays. Jean Paul Lundi pense que les médias ont un grand rôle à jouer pour une nouvelle Haïti en commençant par la régularisation des émissions et un coup d’œil soutenu sur les invités. Tout d’abord, nous devons nous conscientiser pour contrecarrer la descente aux enfers ; l’argent ne devrait pas être au premier rang, croit JPL qui a inspiré de Jean Dominique en apprenant ce métier.
«Pour qu’Haïti reste en vie, on doit s’unir. L’avenir appartient à ceux et celles qui luttent. À la jeunesse d’assurer la relève, le changement est entre leurs mains. »
Face à la dégringolade aveuglée de la société vers l’inévitable, la musique ou du moins la culture a son rôle à jouer. C’est ce qu’a essayé de faire le rappeur Baky sur le morceau « À l’infini », placé en quatrième position sur son album intitulé « Rap ap rete Rap » qui a été dévoilé le samedi 07 mai écoulé.
Baptista Lugendy St-Hubert connu sous le sobriquet Baky a mélangé sa voix avec celle de la talentueuse Tafa Mi-Soleil pour livrer un message qui devrait sensibiliser la société sur les séquelles ou les retombées de l’insécurité en Haïti. En effet, le rappeur se trouve dans la peau d’un embryon qu’attend que son éjection du fait que sa mère l’a eu suite à un enlèvement suivi de séquestrations et de viols.
Cette mère à qui s’adresse ce bébé en miniature n’a que 14 ans d’âge. Baky pense que si sa mère, violée, maltraitée, n’obtient pas de justice pour tout ce qu’elle a subi, il faut que la nature passe à l’action avant la fin de sa vie. Une histoire plus que triste que d’autres. Victime il y a de cela quatre mois en revenant de l’école quand des hommes armés ont attaqué la camionnette à bord de laquelle elle se trouvait. Six malfrats l’ont droguée, l’ont violée et l’ont abandonnée par la suite sur les bords de la rue.
Suite à cet événement tragique, elle a prié tous les dieux pour lui ôter la vie. Résistée, pis, elle va découvrir qu’elle est tombée enceinte. Imaginez-vous une adolescente portant un bébé dans des conditions catastrophiques. Du coup, le plan était d’avorter puisqu’elle ne pourrait rien apporter à cet enfant.
“ 4 mwa nan vant ou. Mw ta vle viv men w p ap kite m. So m bay istwa m kòm yon dènye soupi ”, un petit extrait des paroles du rappeur. “ Kò m sispann pale depi lè yo manyen li. Kijan pou m ba ou lavi, pandan m pa rete nan Mwen. Oh lanmou ! ou p ap janm ouvè je w isit. Se pa sa m ta vle chwazi. Mw renmen w à l’infini ”, chante la talentueuse Tafa Mi-Soleil jouant le rôle de la mère prématurée.
Baky comme embryon est très têtu. Il ne compte pas lâcher l’affaire en répondant la mère porteuse : “ Alors, se dènye jou m nan vi w dènye fwa n ap pale. Men w sou vant ou w ap woule. Ou vle santi m avan m ale. Manman si m gen yon dènye bagay pou m di w tankou dènye kri. Mw t ap di w kite m viv, pa vle istwa n fini an trajedi…”
Le natif des Cayes décide avec ce morceau de toucher une facette des torts engendrant l’insécurité qui prévaut dans le pays. Cette chanson pourrait être le commencement d’une sensibilisation visant à éradiquer ce fléau qui gâche déjà autant d’avenirs.
Un embryon qui aime à l’infini une mère qui ne l’avait pas désiré ou demandé. Tout un chacun doit écouter cet évangile afin de se faire animer d’une prise de conscience.
Le policier californien, Matthew Dominguez âgé de 32 ans, soupçonné d’outrage à la pudeur, fait face à des accusations après avoir été surpris en train de se masturber à l’intérieur d’une maison familiale où il avait répondu à un appel dérangeant, ont rapporté jeudi les responsable du département de San Jose.
Selon Fox News, l’incident qui serait produit le 21 avril dernier a eu lieu dans la maison où le département de San Jose, lieu de travail de Dominguez, a reçu un appel au sujet d’une personne souffrant de maladie mentale qui est devenue violente envers les membres de sa famille.
En compagnie de deux autres officiers, ils ont atteint à la maison et Dominguez a commencé à parler avec la fille de la maison, âgée de 23 ans. Par la suite, il a renvoyé les deux autres agents pour pouvoir localiser le sujet tout en continuant sa conversation avec les femmes.
Quelques minutes, plus tard, la caméra qui s’était focalisée sur Dominguez montre qu’il a décompressé son pantalon puis commence à se toucher devant les membres féminins de la famille et s’est exposé à la mère. Les victimes ont pris la fuite et ont rapporté ce qui était arrivé au mari et à un oncle qui se trouvaient à proximité ; le père une fois sur le lieu a trouvé Dominguez avec son pénis en érection exposé dans sa main gauche et sa main, droite sur le comptoir de la cuisine.
Les deux femmes qui ont été témoins de la scène n’ont pas hésité à signaler l’incident aux deux autres agents sur les lieux. L’agent a été présumement très critiqué.
« Le comportement de l’accusé est plus qu’inquiétant, les forces de l’ordre viennent chez nous pour aider les victimes d’actes criminels, pas pour terroriser, traumatiser et créer de nouvelles victimes », a déclaré le procureur du comté de Santa Clara, Jeff Rosen.
Par ailleurs, le chef de la police de San Jose, Anthony Mata, est apparu dans une vidéo le montrant en train de retirer Dominguez du bureau des affaires internes du département.
« La semaine dernière, j’ai dit que lorsqu’un officier viole la confiance du public ou se livre à une conduite criminelle, je lui ferais personnellement sortir par la porte. Aujourd’hui, je l’ai fait », a-t-il déclaré dans un communiqué.
L’accusé sera présenté devant un juge pour faire face aux accusations portées contre lui le 22 juin dans le hall de justice de San Jose. S’il a plaidé coupable, il risque s’exposer à un an de prison en plus d’être inscrit sur la liste des délinquants sexuels pendant 10 ans.
Nikita Bellucci, actrice et productrice des contenus pornographiques, a fait le point sur les violences sexuelles dont sont victimes certaines professionnelles du milieu de l’industrie X, ce vendredi, dans un entretien exclusif avec BFMTV. Plus d’un est surpris par sa sortie d’où une marchande de sexe se plaint de violences en pleins ébats.
La Star française de 32 ans enflamme la toile. “ Il est important que les producteurs concernés en prennent conscience ”, a lancé l’actrice pornographique et productrice Nikita Bellucci, invitée sur BFMTV. Plus loin, elle a vivement déploré les violences sexuelles dont certaines femmes ont pu être victimes sur des tournages de films à caractère pornographique.
“ On est face à la pornographie amatrice. Je veux qu’on réglemente tout ça. Quand on paye des tournages à bas prix, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des dérives ”, a-t-elle déclaré l’antenne de la chaîne française.
Interrogée sur la violence du milieu, l’actrice raconte une scène qui l’a marquée personnellement un jour. “ C’était une scène hétéro, et le descriptif de la scène, c’était Nikita abusée par telle et telle personne. Ça pour moi, c’est de la violence pure et simple ».
“J’ai réussi à la faire retirer même si elle a quand même tourné pendant 10 ans. La violence pour moi, c’est ne pas reconnaître ses torts, minimiser les faits. Quand on voit dans une audition au Sénat, qu’un distributeur ne connaissait même pas le dossier, ça, je trouve que c’est très violent. La moindre des choses, ça serait que les différents réalisateurs concernés fassent un mea-culpa aux victimes, et ça n’a toujours pas été fait”, se plaint la réalisatrice.
Nikita Bullucci appelle donc à davantage de réglementations dans le milieu de l’industrie du porno. “ Je pense qu’on peut pratiquer des scènes dites « hard » tout en travaillant dans le respect. L’un n’empêche pas l’autre ”.
Notons qu’à la une, hier jeudi, une commission d’enquête parlementaire française s’est penchée sur les dérives de l’industrie pornographique.
Dans l’enquête en question, douze personnes ont pour l’heure été mises en examen pour des violences sexuelles perpétrées sur de jeunes actrices lors de tournages où des pratiques extrêmes et non consenties leur ont été imposées.
Le milliardaire américain, Elon Musk a annoncé, ce vendredi, avoir suspendu de façon temporaire l’accord sur le rachat du réseau social Twitter en raison, se rassure t- il, d’un nombre élevé de faux comptes représentant 5 % des 229 millions d’utilisateurs monétisables. Une annonce qui crée la panique puisque l’action de l’entreprise a immédiatement chuté de 25 % dans les échanges d’avant Bourse, selon le Figaro.
Fin avril, le mécène américain a conclu un accord avec le conseil d’administration de Twitter pour le rachat du réseau pour 44 milliards de dollars. Cependant, le processus a été suspendu temporairement.
Le milliardaire dit attendre des détails sur un audit de faux comptes diffusant du spam et des arnaques. Alors qu’il affirmait préalablement, ce sera l’une des priorités pour lui une fois faire l’acquisition de ce géant américain.
Le patron de Tesla et SpaceX , malgré cette annonce, se dit » toujours engagé dans l’acquisition » du réseau social. Toutefois, il versera un milliard de dollars comme frais au cas où il aurait changé d’idée relativement à l’annulation du rachat de l’oiseau bleu.
Dans une note de presse, la Fondation Digicel qui a célébré ses quinze ans d’existence, a lancé officiellement la sixième édition de sa campagne baptisée « Konbit Pou Chanjman. »
« À travers cette campagne, la Fondation Digicel réaffirme sa volonté de soutenir les idées créatrices de changement. Elle met 150,000 dollars américains à la disposition de 15 organisations locales à but non lucratif, basées et enregistrées en Haïti, qui évoluent dans les domaines suivants : Éducation, Moyens de subsistance, Culture, Accès, Inclusion, Prévention des catastrophes », a indiqué cette note.
Lancée hier mercredi, la Fondation reçoit les inscriptions pour le financement de projets communautaires jusqu’au 22 juillet 2022. « Toute organisation intéressée peut faire une demande sur le site www.fondationdigicelhaiti.com dans les sections « portefeuille » et « subventions » ou passer remplir les formulaires d’application disponibles dans les magasins Digicel », a précisé la note.
La Fondation Digicel attire l’attention des citoyens en particulier les intéressés sur les principales dates à retenir pour cette nouvelle édition. La date limite de soumission, le 22 juillet 2022; La notification de la phase 2, le 6 septembre 2022; La phase finale sera annoncée le 14 décembre 2022; Au cours du mois de janvier prochain, les finalistes seront invités à Port-au-Prince pour présenter leur projet communautaire devant le jury de Konbit Pou Chanjman; La remise des prix se fera en mars 2023.
L’incident malheureux s’est passé en Australie. Une femme est accusée de double meurtre, celui d’un ami et de son conjoint dont elle aurait coupé les parties génitales. Selon les informations, Jasmine Everleigh aurait tué son conjoint avec qui elle était depuis 10 ans, ainsi que son ami Sarkis Abboud.
À Melbourne, ce double meurtre a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans un appartement, rapporte 7News. Après avoir poignardé son compagnon, elle se serait chargée de lui couper les organes génitaux.
La femme, dans sa quarantaine, aurait ensuite couru dans le quartier, laissant des traces de sang derrière elle. Les images de vidéosurveillance la montrent dans la rue en soutien-gorge, avec sa chemise enroulée autour de sa main.
Les autorités prennent l’affaire à cœur. Elle a alors été arrêtée dans un tramway et présentait plusieurs coupures au bras. Transportée à l’hôpital, elle a été inculpée vendredi pour ce double meurtre. Toutefois, les raisons ce drame n’ont pas été encore dévoilée.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a sorti un rapport de 15 pages le mardi 10 mai 2022, faisant le bilan et retraçant les faits qui ont conduit à la guerre de gangs à la Plaine du Cul-de-sac entre le gang de « 400 Mawozo » et de « Chen Mechan ».
Les chiffres des personnes victimes se multiplient. Selon le RNDDH, cette lutte de territoire s’est soldée par la mort de 148 personnes. Parmi ces personnes se trouvaient sept membres du gang « Chen Mechan » qui ont été exécutés par leur chef, Claudy Celestin.
D’un autre côté, 81 maisons ont été incendiées dans les zones attaquées et 57 véhicules ont été incendiés.
Selon l’organisme, le déroulement des attaques par zone peut se résumer ainsi :
• À Butte Boyer et à Marécage, zone située entre Butte Boyer et Mapou, les 400 Mawozo se sont introduits dans les maisons, ont tiré de force des personnes trouvées sur les lieux et les ont assassinées en pleine rue. Ils ont tué d’autres personnes à l’intérieur même des maisons avant d’y mettre le feu. Au moins quarante-huit (48) personnes ont été assassinées. Plusieurs de ces victimes se trouvaient à « Lakou 7 kout Kouto ». De plus, dix-sept (17) jeunes femmes qui ont été surprises par le gang des 400 Mawozo dans un motel à « Nan Galèt », zone Butte Boyer Prolongé, ont été assassinées avant d’être jetées dans des puits d’eau et dans des latrines.
Trente (30) maisons et vingt-cinq (25) véhicules ont aussi été incendiés à Butte Boyer et à Marécage.
• À Corridor Djo et à Santo 2, au moins quarante-sept (47) personnes ont été assassinées.
Dix-sept (17) corps ont été constatés par la population dont celui d’un bébé. Les trente(30) autres ont été enterrés dans des fosses communes creusées par la base des « Chen Mechan ». Elles avaient passé plusieurs jours par terre et leurs cadavres se décomposaient.
Au moins cinquante-et-une (51) maisons et trente-deux (32) véhicules ont été incendiés, entre Corridor Djo et Santo 2.
• À Carrefour Marassa, au moins vingt-trois (23) personnes ont été tuées.
• À Cité « Ti Baka » localisée entre Butte Boyer et Lakou Mapou, se trouve la « Fondasyon Ti Zanmi » de Claudy CELESTIN alias ‘Chen Mechan’ connu encore sous le nom de Stevenson PIERRE.
Les 400 Mawozo sont arrivés sur les lieux, ont tué toutes personnes rencontrées puis les ont carbonisées sur place. Au moins quinze (15) victimes y ont été assassinées. Plusieurs ont été décapitées. D’autres ont été jetées dans des puits et dans des latrines.
• À Cité Doudoune, situé après le pont de Tabarre, six (6) personnes au moins ont été assassinées puis décapitées. Les têtes ont été emportées par les bandits armés.
• À Lilavois deux (2) personnes ont été tuées.
• Des cadavres de nombreuses victimes assassinées ont été aussi jetés dans la Rivière grise…..
Révélations
À souligner, tout a réellement commencé dans la matinée du dimanche 24 avril 2022. Le groupe armé de « 400 Mawozo » a envahi le fief de celui de « Chen Mechan » à la base se trouve le conflit de territoire.
Selon le réseau national de défense des humains (RNDDH), le même jour dans l’après-midi, des blindés de la PNH affectés à l’Unité Départementale pour le Maintien de l’Ordre (UDMO) se sont rendus sur les lieux de l’attaque. Ils transportaient des membres de gangs armés faisant partie du G-9 an Fanmi e Alye, accompagnés de leur leader Jimmy CHERIZIER alias Barbecue, de Mathias SAINTIL, de Iscard ANDRICE, de Dieulel DELET alias Ti Watson, tous chefs de gangs armés, venus en renfort à la base des « Chen Mechan ».
Notons que le groupe armé de « Chen Mechan » est dirigé et par le nommé Claudy CELESTIN connu encore sous le nom de Stevenson PIERRE et le nom du groupe est son propre sobriquet. Il est assisté de son père Jean Claude CELESTIN. En fait, le territoire de la base des « Chen Mechan » embrasse la route nationale numéro 1, zone de la Brasserie de La Couronne, Cazeau, Tabarre jusqu’à Tabarre 27, Carrefour Fleuriot, Sainte Philomène, Carrefour Marasa, et Santo jusqu’à Cesselesse. Le territoire embrasse aussi les quartiers de Lilavois, Lizon, Marin, Lathan, Carrefour Shada, Rond-Point Bon Repos/ Carrefour Saint-Marc, jusqu’à la Route 9. Les limites des Chen Mechan s’arrêtent au Carrefour Blanchard.
Le RNDDH rappelle qu’en 2015, Claudy CELESTIN alias Chen Mechan connu encore sous le nom de Stevenson Pierre opérait à Shada non loin de sa résidence. Il volait des passants-tes et braquait des individus de même que des entreprises. La population de la zone révoltée a porté plainte contre lui. Claudy CELESTIN alias Chen Mechan fut arrêté en 2016 et a été libéré en 2017 toute suite après l’intronisation de Jovenel Moïse à titre de Président.
Affrontements de fer, le 2 mai 2022, le gang des 400 Mawozo a pris le contrôle de plusieurs zones qui jadis
faisaient partie du territoire de la base des Chen Mechan. Parmi ces zones on compte Barbancourt,
Shada, Carrefour Marin, Lathan, Lizon et zone Radio MBC, souligne l’organisme dans son rapport détaillé.
Fort de tout ce qui précède, le RNDDH recommande aux autorités étatiques de :
• Mettre fin à la protection des gangs armés ;
• Mettre fin au trafic illégal d’armes et de munitions qui leur permettent d’alimenter les gangs armés ;
• Mettre fin à la politisation de la PNH ;
• Porter la PNH à mettre fin à cette pratique d’appuyer les gangs armés du pouvoir ;
• Enquêter sur les policiers qui sont de connivence avec les bandits armés, particulièrement ceux qui mettent à la disposition du G-9 an Fanmi et Alye, des matériels et équipements policiers ;
• Reprendre le contrôle du territoire aujourd’hui livré aux gangs armés ;
Nan koze ki gen rapò ak fè bagay nan dènye tan sa yo gen anpil pratik moun vin pran plezi pale sou yo. Konsa tou gen yon seri lòt ki rete sekrè pou anpil moun alòs yo kouran nan sosyete a men yo toujou pa vle pale sou yo. Se ka pou fè sèks ak yon fi pandan l gen règ li. Passion Info Plus deside leve dra sou dosye sa pou chache konnen kòman yo wè pratik sa nan sosyete a epi kisa medsin di sou sa.
Souvan medam yo deklare yo gen anvi swa lè règ yo pral vini oubyen pral fini. Konsa gen nan yo ki pa rete gade anvi sa yo deside fè bagay ak tout san an, e mesye yo pafwa p ap refize
Kòman eksperyans la ye ?
Malgre l te santi l mare pou pale sou sa, nou te rankontre Cassandra ki gen 24 lane k ap etidye nan Inivèsite Leta. “Mwen p ap di m toujou fè l. Men souvan lè m gen règ, mwen fè bagay. Depi lè m ap leve mwen te toujou tande anpil moun ap pale sou pratik sa epi yon bon jou mwen deside mande moun ki te avè m lan pou n fè bagay pandan m ak san. Li te renmen m, li te fè l pou fè m plezi menmkan te gen ezitasyon ”, sa jenn demwazèl la rakonte nou.
Fòk nou di sa pa t fini byen pou relasyon Cassandra a. “ Premye eksperyans lan pat mal. Yon lòt fwa mwen mande mennaj mw pou n fè l li te refize epi kòmanse ban m distans jis relasyon an kraze. Aprè sa, chak mwen fè bagay ak règ se ak yon moun diferan.” Koze etidyant lan konfye nou san li pa deside rantre nan detay.
Poutan tout moun pa wè pratik la menm jan. “ Mwen fèl yon fwa deja. Se jis mwen tap karese ak mennaj mwen menm pat dil mwen te gen règ epi se lè nou fin karese bwa l rèd. Mwen te oblije di l sa epi li koumanse plenyen, ak tout sa li kontinye karese m. Aprè li penetre m men règ lan te preske fini ”, Lorie k ap pataje eksperyans li. Genlè sa pat bon vrèman. “ Aaaaa mwen pa te renmen l menm paske li pat dousss. Pou mw, pa gen plezi « feeling » vrèman.” Opinyon demwazèl 21 lane a.
Yon lòt kote, Lorie te fè diferans pou nou ant fè bagay nòmal e ak règ. Pou li, fè sèks nòmal dous anpil men sa ak règ lan gen gou fade.
“ Mwen pa t jwi sa m t ap fè a. Mwen te jis ap satisfè patnè mw an. E se pa yon eksperyans mw swete refè ankò ”, deklarasyon li ki t ap reyaji sou jwisans ki pa genyen.
N ap dakò si medam yo fè l se pa ak pwòp tèt yo. Nou te kwaze ak Erick yon flannè nan vil la ki te deside pataje eksperyans li avèk nou. “ Mwen te fè l yon fwa paske m pa t ka rate posibilite a. Yon demwazèl mwen te vle manje depi lontan men mwen potko jwenn okazyon. Lè m resi jwenn li an li te ak règ e mw te gen pou m deplase nan demen. Li te di m si w rate jodi a mwen pa konn kilè n ap wè ankò ”, jènn gason an k ap bay detay.
“ Sa dwòl men mwen te reziye m fè yon « ke ». Mwen pat menm pran tan pou m kontwole jwisans…jis se sove moman ki te nan tèt mwen. Depi lè sa m pa janm fè bagay sa ankò. ” Koze nou rekeyi nan bouch jenn etidyan, san fyète sou vizaj li. “ Fòk mw di sa, gen anpil « Tòg » deyò a k ap fè bagay sa. Jis yo fek (Fake) yo p ap parèt tout kò yo. Si medam yo ta deside denonse yo, nou t ap wè kouri ki t ap gen nan vil la ”, deklarasyon Erick, vrèman nou te gen anpil difikilte pou n jwenn gason ki pou pataje eksperyans yo avèk nou pandan medam yo di yo « Fè bagay ak règ ».
Pòl negatif mache ak pozitif
Menm jan anpil moun fè l men yo pa pale sou sa, konsa tou gen lòt ki radikal anpil sou lide rantre nan pratik sa.
“ Mwen gen 42 lane, mwen pa janm fè aksyon konsa e pa gen anyen k ap fè m fè l tou. Dayè, lè m gen règ mwen m gen tout pwoblèm ( kè plen, paka manje, tèt vire…). Mwen pa imajine mw menm ki pou t al plimen mete sou li ”, sa yon pwofesyonèl k ap travay nan yon bwat Leta rakonte nou.
Plizyè lòt jenn fi nou te rankontre ale nan menm sans lan men genyen se pa pratik la answa ki pwoblèm yo. Se pito malèz yo genyen nan moman règ la ki pa bay yo tan pou panse ak fè yon aktivite konsa.
Marco se yon jenn gason ki li menm tou derefize tande pale de koze sa. “ Nèg salòp ki fè bagay sa frè. Si m fè l mwen ka fè zonyon tou oubyen manje… ”, fason jènn sa kòmante ak awogans, nan ekspresyon vizaj li fòk nou ta di li anvi bat tout mesye ki lage nan pratik sa.
Kisa Medsin di nan sa? Li bon pou lasante ou pa?
Pou nou wè pi lwen, nou te rantre an kontak ak yon jwenn medsen ki rele Kerry Norbrun k ap bay repons ak anpil kesyon n ap poze tèt nou sou pratik sila. Fòk nou di nouvèl yo pa twò mal.
Pou dosye ki konsène sèks pandan règ, Lamedsin rekòmande pou w mete kapòt paske risk pou trape yon maladi nan fè bagay pi ogmante akoz kontak dirèk ak san moun lan. Si w fè l ak kapòt li pi bon pou sante w paske si moun nan enfekte ak yon maladi nou ka pran nan san, tankou « VIH oubyen epatit B » nenpòt ti lezyon w genyen nan pati jenital ou ka met san w an kontak ak san moun ki enfekte an e ou ka trape maladi a, selon Doktè Norbrun.
Tout bagay la rete pwoteksyon. Paske si moun k ap fè pratik sa byen pwoteje sa p ap gen okenn konsekans sou sante l.
Toujou nan fouye pou konnen, nou te poze Doktè Norbrun kesyon sou kisa ki koz fi a anvi fè bagay lè l ak règ li. Men sa li te di nou : “ Fi anvi fè bagay nan peryòd sa yo se akoz chanjman nan sekresyon òmòn yo ( òmòn nan se yon sibstans ki libere e ki aji tankou se yon mesaj k ap transmèt nan san ). Pou fi ki gen règ li se yon je òmonal ki fèt avèk yon bann òmòn tankou « FSH, LH, Pwojestewòn, estwojèn » tanto yo ogmante tanto yo diminye a chak faz nan sik fi an epi chajman sa yo pral aji sou imè fi an. ”
“ Yo konn aji sou anvi fè sèks fi a tou se konsa nou jwenn gen fi se lè y ap ovile yo sou fè sèks, genyen se lè yo gen règ yo anvi. ” se sa doktè a ajoute.
Medam yo itilize anpil fason pou apeze anvi yo. Toujou nan echanj nou te genyen ak Doktè Kerry Norbrun li te konfye nou kisa yon fi ka fè nan moman règ li pou jere anvi li.
“ Metòd ki ta dwe aplike a depann de moun lan. Lesansyèl la se pou moun lan chèche yon bagay pou distrè l e apeze lespri l. Tankou gen fi se tande yo tande mizik, genyen ki gade seri, gen lòt ki di yo konn priye, genyen ki mastibe e konsa tou genyen ki pale sa patnè yo ki asepte yo fè sèks nan peryòd règ la. ” Deklarasyon Doktè a.
Fè bagay pandan peryòd diminye kranp (doulè abdominal), migrèn epi ogmante libido, anplis san an jwe wòl librifyan natirèl nan rapò seksyèl yo.
Men fòk nou pa ekate posibilite pou fi a tonbe ansent tou. Jeneralman gen anpil moun ki di depi fi a fè bagay pendan li gen règ li li p ap ansent. Se manti sin kwè doktè Pia de Reilhac, ki se prezidan Federasyon Nasyonal Kolèj Jinekoloji Medikal e Jinekològ nan Nant(Lafrans) ki fè konnen, daprè « Le journal des femmes » se vre peryòd la lwen ovilasyon an nan tewori men tanzantan ovilasyon an kapab fè defo tou.
7 présumés bandits ont été tués,hier dimanche 08 mai, lors d’une opération menée par plusieurs unités de la Police nationale d’Haïti (PNH) dans la zone de Marécage, section communale de Morne Rouge, à Plaine du Nord, lit-on sur la page Facebook de l’institution policière.
Les hommes armés continuent de régner en maître et seigneur dans plusieurs hauts coins du pays. Parmi les sept individus ayant perdu la vie, on retrouve le nommé Migdal Étienne ZENTRENNNE, âgé de 23 ans et originaire de Tabarre, selon la PNH. Suite au constat légal du Juge de paix de la commune de Plaine du Nord, les corps ont été remis à la Mairie de la ville, précise la note.
Autres bilans
Les présumés bandits Joseph Rodson et Belizaire Richardson, âgés tous deux de 21 ans, ont été pour leur part interpellés lors de cette intervention.
D’un autre côté, les forces de l’ordre informent avoir confisqué quatre (4) armes à feu dont un pistolet 9 mm, un revolver de calibre 38…et autres munitions utilisées par ces malfrats. Une motocyclette retrouvée en leur possession a été aussi saisie. Toujours selon l’institution policière, cette bande est dirigée par le nommé « Boulé » ainsi connu. Et ces individus s’étaient spécialisé dans les vols à main armée, vols de terrains entre autres. Ils auraient obtenu le renfort d’autres malfrats venus de Port-au-Prince, Limbé et Artibonite.
La recrudescence de l’insécurité bat son plein à grande échelle de jour en jour. En pleine guerre de gangs à la Plaine du Cul-de-sac, un autobus assurant le trajet entre Port-au-Prince et la République, Dominicaine a été détourné, hier dimanche, à Croix-des-Bouquets, avec tous ses passagers à bord. Parmi eux, figurent 1 Dominicain, le chauffeur, et 8 missionnaires Turcs.
Ces deux anciens amis qui, autrefois partageaient le même team surnommé » Koudeta » font l’objet de discussions d’une masse de personnes sur les réseaux sociaux. Wendyy de son côté a sorti, le 3 mars 2022, ce clip titré » Kay blan » en collaboration avec B.I.C. et Vanessa Désiré. Et son monologue lui-même a enfin rendu disponible, ce vendredi 06 mai du même année, l’un de son projet musical de six tracks tant promus portant le nom » Rap ap rete Rap « .
Sur ce, on a retrouvé des musiques parlant de motivation, d’insécurité et surtout de la dépression. En effet » Dènye lèt » reflète ce dernier qu’est vidéoclipé et touche beaucoup l’émotion des gens pour sa très bonne qualité du point de vue mélancolique. Car Baky parle d’un phénomène très répandu en Haïti et profite pour parler bien de certains artistes avec qui il a toujours eu de très grandes polémiques : Roody Rood Boy, P- jay ; sans oublier, il a demandé à Wendyy de retourner dans la troupe qu’ils avaient formée lorsqu’il se sentirait prêt.
Le dernier morceau en vigueur de Wendy lui a permis de totaliser 1 million de vues en moins de 24 h sur YouTube. Ce qui représentait un record dans la musique haïtienne. Il peut être fier de ses fans qu’il appelle » Chinois » souvent représentés par des fourmis. Cependant, l’artiste a agi contre les attentes des gens qui pensaient qu’il allait répondre Baky pour l’avoir clashé dans le clip » Mete limyè sou mwen » en proposant une scène à laquelle il est en train de brûler la couronne que Wendyyy autoproclamé king et accepter par beaucoup de fans dans le rap haïtien. Il a préféré livrer un clip à caractère social en encourageant la diaspora à mettre main dans la lutte pour le changement du pays. De parler de certaines de nos ressources naturelles qui constituent des richesses.
Au cours de cette semaine, après la sortie de ces deux rappeurs, les gens de presque toutes les tendances ou différents domaines ne font que réagir pour les féliciter concernant leurs bons travails. Nous pouvons citer : Etzer Emile, Garry Bodeau, Tonymix, Rutschelle. Notons que Baky annonce la sortie, ce dimanche 08 mai, l’autre partie de son projet titré » Chante ap ret chante » et que le » EP LVAR Saison 2 » de Wendyyy sera disponible sur toutes les plateformes à partir de 3 juin 2022. Déjà, c’est merveilleux. Cela s’annonce encore mieux pour le rap.
Nan yon videyo k ap fè anpil pale sou enstagram ak tiktòk, yon jèn fanm revele kèk pratik plizyè efliyansè afrikèn ap fè pou yo ka gen lajan nan vil Doubay. Kote yo fè sèks ak zannimo(zowofili), yo bay plezi seksyèl ak poupou (edkatofili)… Depi lè a, yon sèl eskandal pete sou tout rezo sosyal yo kote gen kèk enfliyansè ki soti nan silans yo swa pou yo konfime aklè pratik sila swa pou demanti enfòmasyon an.
Fè bèl foto nan avyon prive, bèl foto nan dezè, nan swit… pou fè wè y ap mennen yon bèl vi Doubay poutan jèn fi a montre lekontrè nan videyo a.
Li revele ki jan limenm tou te oblije soumèt ak pi move imajinasyon moun rich Arabi, chèf vil majestic Doubay genyen. Jèn fi sa endike nan videyo a li te jwe wòl Porta Potty nan vil Doubay
Porta Potty a vle di twalèt mobil.Li refere a yon seri pratik anpil enfliyansè ak lòt jèn fanm fè an echanj pou lajan oswa kado. Li trè degoutan, paske fanm sa yo kite gason nan peyi arab yo ki gen anpil lajan fè bezwen yo (pipi ak twalèt )sou figi yo, nan bouch yo, an echanj y ap gen bèl valiz ki alamòd, soulye ak lòt bagay ki gen valè.
Zafè Porta Potty a fè anpil pale sou TikTòk ak Twitè pandan semèn ki sot pase a sitou ak plizyè revelasyon ki parèt chokan pou kèk itilizatè medya sosyal yo te fè. Pami youn nan videyo ki tap sikile yo, yon enfliyansè admèt li byen apresye fè bagay ak bèt.
Pwiske nan fen misyon sa , medam sa yo jwenn rekonpans gras ak yon mago ki sòti nan $15,0000 jiska $20,000 daprè kèk temwayaj.
Eskrinchòt videyo kote yon tiktòkè Veegodess ap eksplike kòman li te viv eksperyans la.
Se konsa yon itilizatè TikTòk ki rele Veegodess pandan li te soti jis pou l te fè yon vwayaj sou lanmè te wè nan yon videyo viral kote yo tap di li te dòmi ak yon chen pou 1.7 milyon nairas, li te konfime sa epi li te di se pa yon bagay ki mal li te fè. Dapre li, kontrèman ak sa moun panse nan dòmi ak yon chen, li pa janm te malad.
« Ki pi gwo pwoblèm nan? Mwen sèlman kouche ak chen, mwen pa touye pèsonn. Ou menm, nan lavi ou, ou te fè pi mal, nan chemen an, ou janm wè 1.7 milyon naira? Tankou se te yon gwo zafè. Epi remake mwen pa enfekte oswa anyen. Pa mouri pou sa, mwen sèvi ak lajan an » se repons sa menm enfliyansè te bay lè anpil moun te vle jije l pou aksyon sa li te fè a.
Sanble se pa sèl fanm ki lage nan pratik sa, gen enfòmasyon ki ta vle fè kwè gen gason ladan l tou.Men nouvèl yo plis baze sou fanm yo.
Le président américain Joe Biden a annoncé, jeudi ,avoir choisi Karine Jean-Pierre comme nouvelle porte-parole de la Maison Blanche. Née en Martinique de parents haïtiens, elle a un parcours exemplaire et long comme le bras.
Les humains pour se distraire et autres aiment chercher la petite bête dans les tous les dossiers. De ce fait, beaucoup sont les gens opinant sur son orientation sexuelle puisqu’elle avait ouvertement déclaré qu’elle est lesbienne (gay). Dans son livre « Moving Forward » et lors d’une interview exclusive accordée à France 24,
Karine Jean-Pierre a raconté en long et en large son histoire de fille de simples migrants à la Maison Blanche ( White House ).
Les péripéties précédant le sommet
Le prénom « Karine » lui a été choisi par l’infirmière qui s’occupait de sa mère lors de sa naissance le 13 août 1977 dans un hôpital de Fort-de-France, en Martinique. Les parents de Karine Jean-Pierre ont fui Haïti, une année plus tôt, dû à la pauvreté en pleine dictature.
L’année suivie de sa naissance, ses parents se sont rendus à Paris. Karine a grandi en partie sur le sol français puis à cinq ans sa famille a rentré aux États-Unis et s’est installée dans le quartier Queens Village, à New York.
Intelligente, elle a fait ses études classiques. Quelque temps, plus tard, Karine a décroché un master en administration à l’Université de Columbia. En 2007, elle a fait le grand saut en commençant sa carrière politique dans la campagne de John Edwards. Ensuite, elle a travaillé pour les campagnes de Barack Obama en 2008 et 2012 ainsi que pour la campagne présidentielle de Martin O’Malley en 2016.
“ Pas de barrière pour celui qui est né pour réussir ”. La réalité comme grand exemple, en mai 2020, Karine Jean-Pierre a été choisie comme conseillère principale (Senior adviser) de la campagne de Joe Biden. D’après plusieurs observateurs, ce choix était un coup de maître du président cause l’affectation de la mort de George Floyd sur les élections et les votes des afro-américains étaient fragilisés.
Depuis 2021, elle a commencé par prendre de l’échelon en devenant la première femme ouvertement homosexuelle et la deuxième femme noire à prendre place, face aux journalistes, sur l’estrade de la salle de presse officielle de la présidence. Elle se charge régulièrement de briefer les médias, que ce soit à bord d’Air Force One ou depuis le podium de la salle de presse Maison Blanche, en tant que porte-parole adjointe de l’administration Biden.
Karine Jean-Pierre est la fille d’un chauffeur de taxi et d’une aide-soignante à domicile.
Son livre « Moving Forward »
Elle a publié en 2019 son livre de mémoires intitulé « Moving Forward : à Story of Hope, Hard Work, and the Promise of America ». Dedans, Karine raconte son parcours et fait l’apologie d’une rude travailleuse.
Lors d’un entretien exclusif avec France 24, parlant de son histoire et le rêve américain, elle a déclaré : “ Je pense que c’est ce que représentent les États-Unis : la possibilité d’arriver ici comme immigrée et de réaliser le rêve américain. Cela fait partie de l’ADN de ce pays. Mes parents sont nés à Haïti, je suis née en Martinique. Ils sont arrivés ici sans rien. Donc, de voir où je suis, trente ans après, de pouvoir se dire « Wow, notre enfant a réussi ! », c’est vraiment quelque chose de particulier. C’est quelque chose auquel je pense tous les jours à la Maison Blanche”.
Karine Jean-Pierre ne fait pas de la politique au hasard. À ce fait, elle a lancé ces mots : “ Je voulais changer les choses, faire une différence dans le monde. J’ai étudié au départ pour devenir médecin. Beaucoup de parents et de familles d’immigrés pensent que c’est ce qui permet de réussir, et c’est ce que je pensais aussi. Puis j’ai réalisé que ce n’était pas pour moi. Et quand j’ai été à l’université [Columbia à New York, NDLR], j’ai été entourée de gens merveilleux, de mentors extraordinaires, qui m’ont dit « si tu veux faire une différence, pourquoi ne fais-tu pas de la politique ? »
J’ai compris que c’était ce que je voulais faire. C’est aussi à cette même période que je suis allée pour la première fois à Haïti. Beaucoup de choses se sont passées en même temps. C’est pour ça que désormais, je dis toujours aux gens : « Suivez votre passion, n’écoutez pas ceux qui essaient de décider à votre place ! Faites ce qui vous rend heureux. »
Nommée porte-parole, Karine Jean-Pierre remplacera Jen Psaki à ce poste à partir du 13 mai. “ Le président loue l’expérience, le talent et l’honnêteté de sa future porte-parole. Elle sera la première femme noire et ouvertement, LGBTQ+ à ce poste ”, a tweeté Jen Psaki.
Notons que Karine Jean-Pierre s’est mariée à une journaliste de CNN dont la famille a des origines créoles de Louisiane et elle est mère d’une fille adoptée nommée « Soleil ».
Dès le début de l’offensive russe en Ukraine, la gauche brésilienne n’a pas été claire sur sa position, condamnant l’invasion russe tout en tenant l’OTAN pour responsable. Cette fois, l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, dit « Lula », a affirmé que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était « aussi responsable » du conflit dans son pays que son homologue russe, Vladimir Poutine, dans un entretien au magazine américain Times publié le mercredi 4 mai.
“Je vois le président ukrainien être applaudi par tous les parlementaires [européens]. Ce type est aussi responsable de la guerre que Poutine. Une guerre n’a jamais un seul coupable ”, a déclaré le pressenti président à nouveau du Brésil. Volodymyr Zelensky voulait la guerre. S’il n’en voulait pas, il aurait négocié un peu plus, pense le leader de gauche.
Selon les jugements de Lula, le comportement du président ukrainien Volodymyr Zelensky est « bizarre ». Pour soutenir cela, l’ancien président a renchéri avec ces propos : “ on dirait qu’il fait partie d’un spectacle. Il est à la télé matin, midi et soir. Il est au Parlement britannique, au Parlement français, au Parlement allemand, au Parlement italien, comme s’il menait une campagne politique. Il devrait être à la table des négociations. ”
Accusant les puissances occidentales « d’inciter à la haine contre Poutine », l’icône de gauche a dit si on encourage Zelensky, lui-même pense qu’il est le meilleur. En fait, nous devrions lui dire sérieusement : “ Tu es un bon humoriste, mais on ne va pas faire une guerre pour que tu puisses te donner en spectacle. ” Et nous devrions dire à Poutine. “ Tu as plein d’armes, mais tu n’as pas besoin de les utiliser contre l’Ukraine. Allons discuter ! ”
Les USA et l’ONU ont eu droit à des reproches
“Les Etats-Unis ont un poids politique très important et auraient pu éviter le conflit. Biden aurait pu participer davantage, il aurait pu prendre l’avion pour Moscou et parler à Poutine. C’est ce genre d’attitude qu’on attend d’un leader ”, a souligné Lula.
Par ailleurs, il a profité pour lancer des flèches sur l’Organisation des Nations unies (ONU). “ Il est urgent de créer une nouvelle gouvernance mondiale. L’ONU ne représente plus rien, elle n’est plus prise au sérieux par les dirigeants. Poutine a envahi l’Ukraine de façon unilatérale, sans consulter l’ONU ”, a-t-il déploré.
Notons que Lula, 76 ans, a présidé le Brésil durant deux mandats, de 2003 à 2010. Il est surtout connu et respecté pour ses positions anti-occidentaliste.
Des centaines de personnes fuient la Plaine du cul-de-sac et se réfugient à Mirebalais, durant les journées du lundi 2 et du mardi 3 mai 2022, en raison de l’affrontement des gangs « 400 Mawozo et Chen Mechan » depuis plus d’une semaine.
Plusieurs familles ont dû sauver, disent-ils, de justesse dans les zones de Butte Boyer, Santo, Shada, entre autres, pour se réfugier dans la commune de Mirebalais.
Adultes, jeunes et enfants avec des valises en main se sont obligés de laisser ces zones pour se rendre dans les provinces les plus proches de celles en proie des bandits. Du coup, l’arrondissement de Mirebalais est le théâtre de la réception massive de plusieurs centaines de gens en désarroi.
Installés et passés toute la nuit du 02 mai sur la place de la dite ville, ces déplacés ne savent pas à quel saint se vouer. En ce sens, ils profitent pour lancer une alerte aux secours de la part des autorités étatiques.
Cependant, le commissaire de police Mathias Jean David et celui du gouvernement Me Gabriel Fleury de la commune de Mirbalais précisent que la mairie de la ville n’avait pas fait de préparation pour accueillir et secourir les déplacés.
Par ailleurs, dans le souci d’établir la confiance et la sécurité dans la commune, ces deux responsables demandent à quiconque voudrait recevoir quelqu’un chez lui ou voudrait l’affermer une maison doit passer au commissariat de Mirebalais pour faire une déclaration.
Le numéro 1 du gang « 400 mawowo » Germine Joly alias Yonyon a fait sa première comparution devant le tribunal à Washington, ce mercredi 04 mai, rapporte le journal VOA.
Extradé vers les États-Unis, hier mardi, Germine Joly a été auditionné ce mercredi 04 mai 2022, accompagné d’un citoyen américain Eliande Tunis, âgé de 43 ans, Jocelyn Dor, un Haïtien de 29 ans et Walder St. Louis, un autre citoyen haïtien de 33 ans. Ils ont tous été accusés pour contrebande, blanchiment d’argent et violation de lois contrôlant les produits exportés par les États-Unis.
À rappeler que le trio après l’arrestation aux États-Unis, a été accusé d’avoir acheté les armes et les munitions à des revendeurs agréés en Floride et les ont expédiés en Haïti dans des barils pour les « 400 mawowo ».
En conséquence, le juge fédéral américain Robin Merriweather, l’avocat de l’Oncle Sam, Karen P. Seifert ainsi que l’avocat défenseur de Yonyon ont décidé que ce puissant caïd des « 400 mawowo » soit retenu en détention sans caution en attendant qu’il trouve un avocat.
Selon Me Karen P. Seifert, ça va prendre du temps pour réviser plus de 5,000 documents comme preuves d’accusations contre le chef de gang Yonyon.
En ce sens, une prochaine audience préliminaire a été programmée pour 17 mai prochain. Ce qui permettra à l’accusé de plaider coupable ou non-coupable.
Après leur défaite à l’aller lors de la première demi-finale de la Ligue des Champions, les Madrilènes ont pulvérisé les Skyblues 3-1, ce mercredi, et valident dans la seconde manche leur billet pour la grande finale.
Les deux équipes donnent un spectacle ébouriffant ce mercredi 04 mai au Stade Santiago Bernabéu. C’est une rencontre bondée de surprises avec d’énormes rebondissements, de tensions et pressions.
Les Citizens de Pep Guadiola ont créé des actions chaudes de quoi inquiéter les Madrilènes avec 54 % de possession de balle contre 46 % dans la première période terminant avec un score nul et vierge.
Dès la rentrée en seconde période, les Meringue ont tenté de trouver le filet des Citizens. À la 73e minute de jeu Riyad Mahez à ouvert, la marque pour l’équipe anglaise avec une frappe trompant la vigilance de Thibault Courtois.
À la 90e minute, Rodrygo a scoré pour la Casa Blanca qui va, de plus, doubler la mise dans les temps additionnels.
Quelques minutes après le commencement de la troisième tranche, Karim Benzema a donné l’avantage à Real Madrid avec un but pénalité.
Malgré la victoire des Skyblues dans le match aller 4 – 3, cela ne leur empêche pas d’être succombé devant les meringues 2 but à 3 alors qu’ils avaient le double avantage sur l’équipe espagnole.
Entre-temps, les protégés de Carlo Ancelotti donnent rendez-vous le 28 mai face à l’équipe de Liverpool.
Germine Joly allias Yonyon, le numéro 1 du gang « 400 Mawozo », a été extradé ce mardi 03 mai vers les États-Unis à bord d’un avion spécial du FBI suites aux demandes des autorités judiciaires américaines, relate une note de la PNH.
Selon l’institution policière, le puissant chef de gang est poursuivi via un mandat International émis par le tribunal de District des USA pour le District de Columbia pour différents chefs d’accusation suivants.
Les accusations communiquées par la police nationale d’Haïti s’agissent de : 1- Complot et violation de la loi américaine sur la réforme du contrôle des exportations et contrebande à partir des États-Unis 2- Importation d’armes de guerre
3- Enlèvement suivi de séquestration contre rançon de Citoyens Américains
La PNH affirme également de continuer à traquer le reste de la bande « 400 Mawozo» opérant à Croix-des-Bouquets dans ses multiples interventions organisées ces derniers jours où plusieurs membres ont été soit mortellement blessés dans des échanges de tirs ou soit appréhendés.
Par ailleurs, le DG a.i de la PNH Frantz Elbé a passé des instructions à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour approfondir les enquêtes en cours relatives aux importations d’armes et munitions alimentant le phénomène de gangstérisation du pays. Ces individus seront poursuivis conformément aux lois haïtiennes et internationales régissant la matière, a ajouté les autorités policières.
Frantz Augustin, 33 ans, a été arrêté hier lundi par des agents de la Police Nationale d’Haïti dans le département du Centre. Cet individu est présenté comme membre actif du groupe armé « Chen Mechan » opérant dans la Plaine du Cul-de-Sac. Se fait appeler Papouch, il a dans le pied un tatouage intitulé « Chien Méchant ».
Selon la note de l’institution policière, le dénommé Papouch est originaire de Cazeau dans la commune de Croix-des-Bouquets. Lors de son arrestation, il se trouvait à la 2e Section Communale de Mamon, dans la localité « Sapatè », dans le département du Centre. À noter qu’il est un récidiviste et a été écroué à la Prison Civile de la Croix-des-Bouquets pour assassinat, braquage et association de malfaiteurs.
Par ailleurs, la PNH a annoncé d’avoir abbatu l’un des membres de « 400 Mawozo. “ Informée de la présence de plusieurs membres de l’association criminelle « 400 Mawozo » dans les zones de Tabarre 23 et 25, la Brigade d’Intervention (BI) s’est vite rendue sur les lieux pour contrecarrer ces voyous qui rançonnaient les marchands au niveau du marché de Dagou. Lors des échanges de tirs, l’un des criminels a été mortellement blessé ”, écrit l’institution policière.
Fondée en 2017, la Fondation Digicel célèbre cette année ses 15 ans d’existence. « L’amplification de son impact année après année, lui a permis de toucher 1,355,311 de personnes grâce à un investissement de 79,2 millions de dollars américains dans l’éducation, le développement professionnel et tant d’autres domaines à travers ses subventions de projets », peut-on lire dans une note publiée par ladite fondation.
Dans cette note, la Fondation Digicel qui s’engage depuis des années dans le secteur de l’éducation a profité de ce moment pour faire un rappel de son bilan de ses activités dans le milieu éducatif haïtien. » 188 écoles ont été construites à date, profitant à plus de 60,000 élèves, réparties dans les 10 départements géographiques du pays, souvent dans des endroits éloignés et difficile d’accès », a indiqué la Fondation Digicel.
La Fondation a aussi rappelé qu’elle est intervenue dans d’autres champs d’activités depuis sa création ayant permis à plus de 250 projets d’être concrétisés à travers son programme de subvention. « Via sa campagne Konbit Pou Chanjman lancée en 2017 à travers laquelle, 91 projets communautaires sont déjà financés pour un total de 77 millions de gourdes dans des domaines tels que l’agriculture, l’élevage, l’accès à l’eau, la pêche », a relaté la note.
La Directrice Exécutive de la Fondation Digicel, Sophia Stransky, se dit fière des accomplissements de la Fondation et de son engagement auprès des communautés », a souligné cette note.
Une maquilleuse professionnelle voulant aller en France a fait un aller-retour inconsciemment à l’aéroport de Dakar après avoir donné 35 millions de francs guinéen la semaine écoulée. Accusée de l’avoir arnaquée, Nokoumba Cissé, une cheffe de service pour ce voyage a cependant nié les faits. Rapporte Afrique Plus.
Fatoumata Diawara, une Guinéenne, s’est fait escroquer par une de ses clientes qui lui a offert son aide tout de suite après avoir entendu sa conversation avec sa sœur, Aissata Diawara , demeurant en France.
« J’étais dans mon salon de coiffure quand Nokoumba Cissé, qui est d’ailleurs ma cliente, est venue pour se faire maquiller. J’étais au téléphone avec ma grande sœur qui m’a dit qu’elle a eu un peu d’argent pour que je puisse voyager par la mer via le Maroc pour la rejoindre en France. Comme le téléphone était sur haut-parleurs, elle a entendu la conversation et m’a dit de ne pas le faire que c’est risqué sa vie. C’est ainsi qu’elle a dit qu’elle est capable de m’aider sans problème, qu’elle connaît, un réseau pour ça », a-t-elle raconté.
Après les échanges entre les trois personnes, Cissé a suggéré que Hadja pouvait faire le voyage à partir des documents de sa sœur puisqu’il y avait une ressemblance entre les deux.
« Elle m’a demandé de dire à ma sœur si je suis prête à payer l’argent. Aussi, elle m’a dit de trouver d’abord un passeport. Ce que j’ai eu par son canal à 1 000 000 francs pour une validité de 5 ans. Elle m’a dit de faire la photocopie de mon passeport et la carte de séjour de ma sœur pour lui envoyer. Ce que j’ai fait. Et en ce moment elle était à Paris et elle a même échangé avec sa sœur à qui elle a proposé de lui donner de l’argent. Mais ma sœur m’avait déjà envoyé 25 millions de francs». A détaillé la maquilleuse.
Elle ajoute que « Le samedi passé, Hadja Nokoumba m’appelle pour me demander si on est prêt à payer l’argent ; que les gens de son réseau viennent de l’appeler pour l’informer que je bouge le lundi 25 avril pour la France. Elle m’a dit que les 25 millions ne suffisent pas, donc pour augmenter 10 millions. Chose qui fut faite, après échange avec ma sœur. Je lui ai remis donc un montant total de 35 millions, et fait un écrit attestant cette remise pour mon voyage sur la France ; en présence d’un certain Samuel avec qui elle m’a mis en contact qui a pris la photo de mon passeport et celle de la carte de séjour de ma sœur en me disant d’attendre le message retour de son réseau de passeurs ».
C’était donc le jour du voyage que Fatoumata, à l’aéroport de Conakry, a entendu que l’avion allait faire une escale à Dakar, chose qui n’était pas prévue lors du paiement.
« Samuel à rassurer ma sœur de ne pas s’inquiéter qu’ils ont un réseau qui s’occupera de moi pour continuer sur la France. Il m’a remis deux billets d’avion : l’un Conakry-France et le second Conakry-Dakar. Arrivée à Dakar à 21 h, une fois à l’aéroport lors du contrôle, on m’a demandé un document que je n’avais pas. Et directement, ils m’ont conduit dans un commissariat où j’ai passé la nuit. Pour me libérer, j’ai payé 4 millions de francs guinéens et j’ai pris l’avion pour revenir en Guinée » a-t-elle confié plus tard dans une entrevue.
Désespérée, Fatoumata a porté plainte contre la cheffe de service, à son retour de Conakry. Celle-ci qui en a l’air de s’en bat les couilles nie tous les faits, mais seulement, elle a admis avoir commis l’erreur de laisser l’attestation ou le reçu du paiement. « Après m’avoir arnaqué, Hadja Nokoumba Cissé dit que je ne peux rien contre elle ; d’aller me plaindre où je veux. La seule chose que je lui demande, c’est de me rembourser mon argent. Samuel, lui, il me dit qu’il n’a été qu’un intermédiaire. Il m’a dit d’aller voir Hadja Nokoumba Cissé » réagit Fatoumata.
Les arnaques sont partout. Ils utilisent toutes les astuces afin d’arriver à leur fin.
Selon BFM TV, une société dénommée Sefri-Cime a été contactée début décembre par un escroc se faisant passer pour le directeur général de ladite société.
Il a ordonné à une comptable de cette dernière de réaliser des virements vers des comptes bancaires étrangers sous prétexte qu’il préparait l’entrée en Bourse de l’entreprise. Plus de 35 millions d’euros de pertes ont été enregistrés.
Depuis plus d’une décennie, les réseaux sociaux sont devenus l’espace de confort et de réconfort d’une grande partie de la population haïtienne. Cependant, on ne cesse de se plaindre de la mauvaise utilisation des NTIC « Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ». Conscientes de cela, certaines personnes s’engagent à faire la différence. Le jeune Wilky Toussaint en est une en ce sens ; son travail incommensurables.
Wilky Toussaint est originaire de Saint-Louis du Nord. Si vous êtes présent(e) sur les réseaux, il est fort difficile de ne jamais visionner une vidéo du fortifiant. Passionné de l’histoire, il utilise divers documents pour produire des travaux sur des sujets variés.
Échange avec Wilky
D’où vous venez ne détermine pas forcément là où vous pouvez arriver. En effet, Wilky Toussaint a eu une facette remémorative de son enfance. Il a vécu en partie son adolescence à Belekou, quartier de la commune de Cité-Soleil.
“ J’ai terminé mes études classiques, en 2013. Après, j’ai participé au concours d’entrée à la Faculté D’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV). Là où je fais une spécialisation en production végétale ”, nous raconte le fouineur éclairé.
Agronome Wilky Toussaint
En 2019, il a pris une autre voie avec ses recherches. “ J’étais en quatrième année D’Agronomie quand l’affaire PetroCaribe avait fait la une dans le pays. Alors j’ai mené un travail d’enquête afin de découvrir la perception des gens sur ce dossier. Faisant des interviews et des recherches, j’ai réalisé que la majorité de la population ne savait rien sur cette affaire pourtant qui les concerne, ”nous confie le grand lecteur. “ Puis, j’ai décidé de faire une petite vidéo présentant les informations au public. C’est là, j’allais réaliser qu’on peut utiliser les réseaux sociaux à bon escient et depuis, je m’engage. ” A-t-il renchéri.
Wilky Toussaint motivé plus que jamais
Souvent, le plus grand handicap des jeunes dans leurs projets est le laxisme. Wilky Toussaint de son côté poursuit son travail avec motivation, le pourquoi a de la réponse.
Les raisons qui lui poussent à poursuivre ce chemin sont les mêmes qui l’ont poussé à se lancer dans cette aventure. À savoir : partager ses connaissances avec des gens sur les réseaux, éclairer les jeunes sur des sujets divers de la société, nous dit-il. “ Quand on sait que notre système éducatif n’est pas en mesure de garantir l’accès à une éducation pour tous. Alors avec cette plateforme, je poursuis ce rêve d’aider surtout les jeunes à être sur la balle dans un monde où l’on crée une case pour les ignorants. ” A scandé l’homme qui peaufine ses connaissances en se renseignant d’amplement sur l’informatique.
Une question se pose à maintes reprises « Est-ce Wilky gagne sa vie de cette activité où il l’a fait seulement pour aider son pays ? ». À ce fait, on a eu la réponse lors de notre entretien avec le concerné. “Oui, en partie, mon fonctionnement sur le plan financier repose sur cette activité. Mais je travaille en tant qu’Agronome dans une institution. À dire vrai, mon objectif en réalisant les capsules n’est pas une question d’argent, je les réalise dans le souci d’aider les jeunes haïtiens à avoir accès à des informations fiables. Et maintenant, cela prend une tournure éducative ce qui m’arrange davantage. ” A-t-il affirmé.
Agronome Wilky Toussaint
Conseils aux jeunes et sa fierté
Si Wilky Toussaint rencontre un jeune qui veut suivre ses pas, il lui dit, tout ce qui se fait dans ce monde passe d’abord par la connaissance. Le monde est en train de dynamiser. Ce qu’il fait est juste un début, le terrain est vierge, il y a de place pour beaucoup d’autres jeunes surtout ceux qui veulent participer dans la reconstruction de cette nation. Donc mettez-vous-y !
Vous n’êtes pas sans savoir que les réseaux sociaux sont également l’espace de critiques aisées. Le travail du jeune Wilky Toussaint coule à vitesse régulière jusque-là. “ Après environ 2 ans, il n y a pas de commentaires négatifs sur le travail. Je pense que ce n’est pas un hasard, car il y a un vrai souci de bien faire derrière. Comme résultat, tout le monde s’y trouve et s’il y a un jour, je compte apprendre de ces critiques pour améliorer ce que je dois améliorer” nous a souligné l’homme ayant beaucoup d’ambitions pour le pays.
Les questions sur les loisirs de Wilky sont les plus difficiles à répondre. En effet, il semble que son loisir, c’est également son travail parce que cela se résume en documentaire et en lecture (recherches), nous raconte-t-il. Parfois, il passe également quelques heures par mater des séries télévisées ou des films.
Notons que Wilky Toussaint compte agrandir le cadre de ses travaux. À ce fait, il est en train de travailler sur un plan pour encadrer d’autres jeunes au cas où il n’y serait plus. Puisque le travail doit continuer.
Les funérailles de l’étudiante Osny Zidor, tuée le 23 avril dernier par des individus armés ont été chantées ce samedi dans sa ville natale, Petit-Goâve. Ses camarades étudiant-e-es ont fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage.
La nouvelle de cet assassinat s’était répandue comme le bruit d’un bombardement. Étudiante en cinquième année de médecine à l’Université d’État d’Haïti, Osny Zidor a été tuée à Bois-Verna le 23 avril par un individu armé circulant à moto alors qu’elle se trouvait dans un minibus assurant le trajet Pétion-ville-Centre-ville.
La cérémonie des funérailles de la jeune fille de 26 ans a eu lieu aujourd’hui à l’église Armée du Salut à l’Avenue Liberté, Petit-Goâve, en présence de ses parents en désolation et de ses camarades à la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP). Puis, elle a été mise en terre sur l’habitation de sa famille.
Après la cérémonie, des amis, des lycéens et des camarades d’Osny Zidor ont profité pour entamer une manifestation spontanée pour faire passer leur colère suite à ce crime odieux. Ils attendent désespérément que justice soit rendue à la défunte. Ne faut-il pas préciser qu’elle était étudiante d’actuel Premier ministre, Ariel Henry, à la FMP ??
Pitikok est le deuxième coq après Maurice qui est convoqué devant le tribunal pour « Trouble anormal du voisinage » avec sa chanson. Mais c’est son propriétaire, un habitant du petit village d’Oursbelille dans les Hautes-Pyrénées qui va se représenter pour lui le 7 juin devant le tribunal de Tarbes. 6 mille euros de dommages ont été demandés par le plaignant.
L’histoire qui a conduit à cette accusation, a commencé en 2019. Selon le maître du volaille, le propriétaire de la maison voisine qui vient deux fois par an en vacances à Oursbelille, était venu le trouver pour le sommer afin qu’il se débarrasse de son coq. Après maintes discussions à ce sujet, il y a eu conciliation, mais qui n’avait pas duré puisque le désir et la seule solution que monsieur propose, c’est que le propriétaire débarrasse de l’animal. Ce dernier a refusé. Son avocat, Stéphane Jeffrain , relate qu » Une fois de plus, nous avons des néoruraux qui viennent à la campagne, et qui ne supportent pas ou peu, des sons qui sont naturels ».
Le plaignant qui est souffrant et qui porte un système auditif n’a pas bien apprécié les chants de Pitikok tous les matins, c’est pourquoi il demande 6.000 euros de dommages et intérêts et 100 euros par jour de retard en cas d’éventuelle condamnation. Pour mon client, c’est une véritable souffrance « , justifie Anne Bacarat, son conseil. « Il souffre d’un cancer, de problèmes cardiaques, d’acouphène ».
Il y a de cela un an, une loi protégeant les sons du milieu naturel et les cris de certains animaux comme le croassement des grenouilles, le cancanement ;des canards ou les effluves du crottin, a été votée. Étant donné que le coq Maurice avait gagné le procès en 2019 et a été autorisé de chanter, tout le monde est actuellement en attente pour savoir si Pititkok gagnera ce procès comme son prédécesseur.
Arthur O Urso, un jeune homme originaire du Brésil, s’est marié à neuf femmes dans le but de protester contre la monogamie. Cet événement avait même fait la une des journaux l’année dernière. La situation semble compliquée pour lui. Le gentleman explique avoir tenté d’adopter un calendrier sexuel, mais ça n’a pas vraiment fonctionné.
Le sexe la toile de fond des relations. En effet, après son mariage avec ses neuf femmes, Arthur a voulu instaurer un calendrier sexuel pour s’assurer qu’il faisait l’amour avec chacune d’elles de manière équitable. Mais cela s’est avéré plus difficile que prévu pour le mari qui a trouvé cette mise en place trop structurée et stressante.
“ Elles veulent toutes satisfaire ma sexualité à tout prix ”, a-t-il déclaré à Jam Press. “ Elles sont heureuses d’en faire leur objectif. Notre vie sexuelle est vraiment amusante et agréable, et au début, j’ai essayé de faire l’amour sur rendez-vous. Mais le fait de suivre un horaire a causé beaucoup de problèmes et parfois, j’avais l’impression de devoir faire l’amour à cause de l’horaire, et non pour le plaisir. En d’autres occasions, j’ai fait l’amour avec une femme tout en pensant à une autre ». A-t-il poursuivi.
Par conséquent, Arthur a abandonné le calendrier sexuel. Ses mots se suivent : “ Cela ne semblait pas correct, alors nous nous en sommes débarrassés et maintenant le sexe coule naturellement, c’est génial. C’est très amusant, agréable et unique de vivre tout cela collectivement, et elles sont toutes très différentes au lit. L’une d’entre elles, je ne la nommerai pas pour préserver sa vie privée, aime être dominante et j’aime une femme qui me dit ce qu’elle veut. ”
Pourtant, il semble qu’une de ses épouses en ait eu assez. Arthur, qui a un compte OnlyFans, a révélé que l’une d’entre elles, Agatha, allait quitter le mariage. “ Elle voulait m’avoir pour elle toute seule. Cela n’avait aucun sens : nous devons partager. J’étais très triste de la séparation et encore plus surpris par son excuse. Elle a dit qu’une relation monogame lui manquait. Mes autres femmes pensaient que son attitude était mauvaise et qu’elle avait accepté le mariage pour l’aventure et non pour de vrais sentiments. ” A-t-il affirmé.
L’aventure continue pour Arthur qui souhaite maintenant se marier à deux autres femmes. Du coup, le nombre d’épouses passerait à 10. Ne peut-on pas dire que l’amour est plein d’humour ?
Le Parti conservateur britannique de Boris Johnson a ouvert une enquête, ce mercredi, après qu’un député a été accusé d’avoir regardé les images « X » sur son téléphone portable à la Chambre des communes à Londres. Cette chasse à l’homme survient après des révélations des journaux The Daily Mirror et du Sun.
Toutefois, ils se sont gardé de citer ou rendre public le nom du député en question. Piper un regard sur de la pornographie. “ Cette attitude est totalement inacceptable ”, ont déclaré mercredi des responsables de la discipline au sein du parti au pouvoir ayant promis que des mesures seront prises.
Les journaux The Daily Mirror et du Sun jouent un grand rôle dans cette affaire. Selon The Daily Mirror, c’est un membre du gouvernement qui a évoqué cet incident mardi soir lors d’une réunion de parlementaires conservateurs. Elle a expliqué qu’il y a quelques mois, un député, assis à côté d’elle, avait regardé du porno sur son téléphone portable.
Les députés se trouvent dans de beaux draps
Le Sunday Times avait révélé dimanche que trois ministres et deux députés de l’opposition font actuellement l’objet d’accusations de « mauvais comportements de nature sexuelle », terme qui peut recouvrir le harcèlement sexuel, le voyeurisme ou encore les agressions sexuelles.
À ce fait, ils figurent parmi 56 députés signalés à un bureau chargé d’enregistrer ces plaintes, mis en place à la suite du mouvement « Metoo ».
Pour sa part, le Premier ministre Boris Johnson, chef du parti conservateur, a déclaré mercredi devant les députés que le « harcèlement sexuel est intolérable et était bien sûr un motif d’exclusion ».
Il faut dire que ces événements ne sont pas le fruit du hasard. Puisque cet incident intervient, en plein débat, sur le sexisme au Parlement et s’ajoute à l’attaque misogyne contre la numéro 2 du parti travailliste Angela Rayner, relayée par le tabloïd Mail on Sunday. Selon ce journal, des députés, conservateurs anonymes accusent l’élue d’aimer détourner l’attention du Premier ministre en croisant et en décroisant les jambes au Parlement. Des commentaires que Boris Johnson a qualifiés lundi de « foutaises sexistes et misogynes ».
Ade Abraham, un pasteur nigérian, est accusé d’avoir demandé à ses fidèles une forte somme d’argent, soit 459 850 FCFA afin qu’ils aient le chemin du paradis, rapporte Benin Web TV. Pour cela, ils doivent déménager dans un camp qu’il a érigé pour se préparer pour la fin du monde. Selon lui, tous les disciples de l’église monteraient au ciel depuis l’emplacement d’Ekiti.
Au Nigeria, la religion est souvent de grosses sources de polémique. Chaque pasteur essaie toujours de démontrer à ses fidèles qu’il est le vrai homme choisi par Dieu. En effet Ade Abraham, un prédicateur nigérian qui dirige l’église Christ High Commission Ministry, sur son influence, incite chaque membre de son église à lui payer la somme de 459 850 FCFA avant d’être autorisé à le suivre sur un camp qu’il a choisi d’emménager. Car, selon lui, cet espace est le lieu idéal pour attendre et préparer la fin du monde. C’est à travers ce lieu qu’ils vont pouvoir monter au ciel sans connaître la mort.
Un membre de l’église a déclaré au média FIJ, que le pasteur Abraham avait d’abord déménagé dans l’État d’Ekiti depuis l’État de Kaduna, où il était auparavant basé, en 2020. Ses fidèles, aveuglés, l’ont suivi dans ce camp, de peur qu’ils ne ratent pas le paradis.
Ayant une foi redoutable en ce pasteur, l’un des membres, en ce sens, a même supplié sa fille qui étudie à l’étranger, de retourner au Nigeria pour que le pasteur (Abraham) ne lui fasse pas commettre un délit là-bas qui la verrait aller en prison.
«Papa Abraham a dit que je devrais te dire de revenir, qu’il doit te faire descendre au Nigeria. Il m’a demandé de m’assurer que tu acceptes la demande sinon il te fera commettre un délit là-bas et ils te mettront en prison. S’il te plaît Elizabeth, si tu peux vraiment revenir dans l’immédiat, je serai heureux. Ne laisse pas papa te mettre en difficulté». Ceci est transcrit par le même journal grâce à une capture d’écran du message WhatsApp de ce membre.
Actuellement, bon nombre des fidèles de l’église « Christ High Commission Ministry » se trouvent sur ce camp, car c’est à partir de ce lieu que la porte du ciel s’ouvrira pour qu’ils s’envolent tous vers le ciel.
Depuis plusieurs jours, les gangs « 400 mawozo » et « Chyen mechan » se livrent dans un véritable conflit pour territoire dans la commune de la Croix-des-Bouquets. Ce qui affecte aussi quelques zones de la Commune de Tabarre. Des résidents ont été contraints de fuir leurs maisons pour se réfugier sur le public de Clercine et dans la mairie de Tabarre.
Tôt, dans la matinée de ce mardi 26 avril 2022, plusieurs habitants de la Croix-des-Missions et de Butte-Boyer, Shada ont été remarqués sur la place publique de Clercine et dans la mairie de Tabarre.
Enfant, jeunes filles, jeunes garçons, personnes âgées… ils sont nombreux à quitter leur maison pour s’y installer à cause du conflit des hommes armés.
« J’ai connu des moments difficiles dans ma vie, depuis hier, je ne sais pas croire faire parce que je ne peux pas entendre les bruits de rafales comme ça » a déclaré une femme accompagnée de ses deux enfants.
Larmes aux yeux, de son côté, Renel Révy, un jeune garçon, nous a raconté ses péripéties. Il ne peut pas se changer depuis 4 jours à cause des rafales, qui pis est, les caïds ont incendié sa maison. » Je n’ai rien à dire à l’État, tout simplement, je l’ai remercié », relâche-t-il.
« On nous a forcées à quitter notre maison. Nous voulions résister, mais on nous a dit de vider les lieux », a scandé une jeune dame qui prend réfuge dans la mairie de Tabarre, son mari et ses deux enfants, sur la place publique de Clercine.
Selon des témoignages recueillis auprès d’autres déplacés, déjà, plusieurs personnes ont été tuées et d’autres sont sorties blessées sous les rafales des malfrats.
Les gangs s’affrontent jour et nuit, la population en a marre de l’absence des autorités du pays qui ne pipent pas mot lorsque ces individus imposent leurs lois. Ceci est coutume en Haïti, malheureusement.
La situation actuelle de Tabarre, de Croix-des-Bouquêts nous rappelle celle de l’entrée Sud de la capitale dont les hommes armés sont maîtres et seigneurs. Les habitants qui ont été forcés de quitter chez eux sont jetés aux oubliettes.
Le mécène turc Osman Kavala a été condamné à la prison à vie, ce lundi 25 avril, à Istanbul sans aucune remise de peine. L’homme d’affaires a été accusé d’avoir participé au renversement raté du président turc Recep Tayyip Erdogan en 2016.
Alors que l’homme d’affaires a été emprisonné il y a 4 ans et demi, près d’Istanbul. Le régime du président Erdogan lui a accusé d’avoir cherché à déstabiliser la Turquie en participant à un complot de putsch manqué contre le pouvoir en place.
Figure de proue de la société civile turque , Osman Kavala faisait partie de plusieurs milliers de personnes ayant participé à des manifestations anti-gouvernementales du Gezi en 2013. Accusé d’avoir soutenu, et même d’être le moteur de ces mouvements, Kavala allait être emprisonné en 2017.
À peine libéré après son jugement en 2020, le philanthrope va être maintenu en détention de nouveau le même jour , à la demande du parquet d’Istanbul pour de nouvelles charges liées, cette fois-ci, à un complot contre le président Recep Tayyip Erdogan en 2016.
Ce lundi 25 avril, le milliardaire Kavala, 64 ans, ainsi que les autres accusés condamnés, ont été reconnus coupables d’avoir tenté de renverser l’ordre constitutionnel et d’avoir tenté de renverser le gouvernemen turc en soutenant les affrontements qui ont eu lieu au-dessus du parc Gezi en 2013.
Kavala est condamnée à perpétuité et les sept (7) autres militants, ses coaccusés, Mucella Yapici, Cigdem Mater, Ali Hakan Altınay, Mine Ozerden, Can Atalay et Yigit Ali Emekci ont été condamnés à 18 ans de prison.
À rappeler que, dans cette affaire, le président Turc Recep Tayyip Erdogan avait menacé d’expulser de son territoire une dizaine de diplomates étrangers qui réclamaient la libération du défenseur des droits humains Osman Kavala.
Incroyable ! L’homme le plus riche du monde préfère squatter chez des amis. Être Riche, pour le commun des mortels, c’est avoir des moyens de conquérir tout ce qui est désirable. Mais, ce n’est pas le cas pour l’entrepreneur américain né en Afrique du Sud, Elon Musk.
Elon Musk ne cesse de faire parler de lui. L’entrepreneur excentrique et, actuellement, l’homme le plus riche du monde n’a pas de domicile fixe. Sans aucune maison à son nom, il préfère s’installer chez ses amis en fonction de là où ses affaires le portent dans le monde.
“ Je ne possède même pas de maison actuellement. Je reste littéralement chez des amis. Si je voyage du côté de la baie de San Francisco, là où la plupart des sites d’ingénierie de Tesla sont, j’alterne entre les chambres libres de mes amis”, a confié le patron de Tesla et SpaceX lors d’une récente interview TED donnée suite à son OPA hostile menée sur Twitter.
L’homme visant la planète Mars
L’argent n’est pas ce qui lui manque. De ce fait, Elon Musk a une fortune estimée , selon Forbes, à 270 milliards de dollars. Pourtant, il mène une mode de vie inédite. Entièrement dédié à ses entreprises, le milliardaire ne consomme absolument rien.
Et ses seules dépenses réelles concernent son jet privé. “ Si je n’utilise pas l’avion, alors j’ai moins d’heures pour travailler ”, s’est-il dit.
Il faut souligner que l’homme d’affaires annonçait déjà en 2020 ses décisions. “ Je vends presque toutes mes possessions physiques. Je ne posséderai plus de maison ”, avait-il tweeté à l’époque.
Bataille en ce moment pour acheter le réseau social Twitter, Elon Musk a toujours avoué ses intentions de créer une ville sur Mars où des humains pourraient habiter. Peut-être qu’il compte avoir sa propre maison là-bas.
Qui rêvait pas d’être ami d’Elon Musk ?? Par cette histoire, on pourrait dire malgré tout ce qu’on possède, les relations humaines restent le fondement de notre vie.
Emmanuel Macron est réélu président de la République française lors du second tour des élections présidentielles, ce dimanche, en obtenant 58 % des voix contre 42 % pour son adversaire, Marine Le Pen. Ce succès a une part d’historicité.
En fait, c’est pour la première fois, depuis 20 ans, qu’un président français candidat à sa réélection regagne son siège à l’Élysée. M.Macron est réélu à un score de 58 % contre 42 % pour Marine Le Pen qui est encore tenue en échec et placée deuxième comme en 2017.
L’autre fait marquant, 48,7 millions de Français ont voté au second tour de ces élections. Comme on le sait, Macron a encore battu Marine Le Pen. Selon des estimations Ipsos-Sopra Steria, l’abstention finale des électeurs pourrait atteindre les 28 %. Car beaucoup de Français ont exprimé leur colère face à la gestion du président Macron surtout en raison de la cherté de la vie. Ils ont aussi refusé de faire la route avec l’extrême droite prônée par Le Pen.
Notons qu’Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour avec 27,84 % des voix. Marine Le Pen, la candidate RN, qui se présentait pour la troisième fois de suite à la fonction suprême, s’est qualifiée avec 23,15 %. Plus d’un se questionne sur l’avenir politique de la dame suite à ce nouvel échec.
Pour le président réélu, on soulève également une victoire moins nette qu’en 2017 parce qu’il a perdu 8,5 points par rapport à son précédent duel avec Marine Le Pen.
Après cette victoire d’Emmanuel Macron plusieurs centaines de personnes en France ont défilé dans plusieurs rues pour contester sa réélection.
Pour l’instant, Emmanuel Macron va devoir se tourner vers les élections législatives programmées les 12 et 19 juin prochains, pour espérer bénéficier d’une majorité stable pour gouverner. Selon les premières informations, Jean Castex resterait Premier ministre dans les prochains jours, avant la nomination d’un nouveau gouvernement.
Osny Zidor a été tuée d’une balle dans le cou, ce samedi 23 avril vers 3 heures PM sur la route de Bois-Verna, Port-au-Prince. La jeune s’est éteinte lors qu’un individu à bord d’une moto a tiré en direction d’un minibus (Pétionville-Portail) dans lequel la victime se trouvait, rapporte à notre rédaction un témoin de l’incident.
Les parents de l’étudiante vivent à Petit-Goâve, un frère aîné de sa mère s’est tristement exprimé aux micros des journalistes. Par ailleurs, des étudiants amis de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université d’État d’Haïti n’ont pas tardé à arriver sur les lieux du crime. Ils constatent, larmes aux yeux, le corps de leur camarade gisant au sol après tous ses efforts pour aller à l’école malgré la situation du pays.
« C’était une étudiante très courageuse. Dans tout ce que nous faisons à la Faculté, elle a toujours été à nos côtés. Voilà, aujourd’hui, elle est victime de l’irresponsabilité de l’État ”, a déclaré César Emmanuel, président de sa promotion. “ Osny a été la première fille à me parler à l’Université, ma première amie. Nous travaillons ensemble dès la première année, elle était l’amie de tout le monde (faire des copies, laisser de la nourriture à ses camarades absents…) ”, raconte un autre ami de l’étudiante.
Il faut souligner qu’au moment de l’incident, Osny quittait le domicile d’un de ses amis à Canapé-Vert pour se rendre à la Faculté. L’un de ses camarades fête aujourd’hui et on l’attendait pour préparer la nourriture, car c’était lui la cheffe de cuisine, disent regrettablement les étudiants.
Malheureusement, Osny Zidor, première fille de ses parents à intégrer une université selon ses camarades , ajoute à la liste d’étudiants victimes du phénomène de l’insécurité en Haïti.
La Radio Nationale d’Haïti fête en grande pompe ses 45 ans d’existence dans une ambiance conviviale. En cette occasion, une journée de portes ouvertes a été organisée dans ses locaux à Delmas 65 et à Port-au-Prince,Passion Info Plus était sur place.
22 avril 1977-22 avril 2022, 45 années déjà pour la RNH au service de la communauté haïtienne. Ce patrimoine a été créé le 22 avril 1977 par le président Jean-Claude Duvalier.
Passion Info Plus a eu le plaisir d’échanger avec le directeur général actuel, Daniel Joseph. “ Aujourd’hui, c’est avec un sentiment de fierté, étant l’un des directeurs généraux passés à la tête de l’institution, je célèbre ce grand jour ”, nous a-t-il lancé pour commencer, en prenant comme exemple Ady Jean Gardy, Charles Alexandre Abellard, de regretté mémoire, Bernier Sylvain entre autres.
Si une grande partie de la population voit la RNH comme un organe de propagande gouvernementale, M. Daniel Joseph de son côté n’est pas de cet avis. Au contraire, selon lui, l’institution médiatique œuvre plutôt au service du pays et le gouvernement est élu par le peuple.
À ce fait, si la radio est pour le peuple, elle doit avant tout relayer les informations du gouvernement, argue-t-il en s’appuyant sur les fonctionnements d’antan de l’institution. On a en souvenir l’époque où l’on annonçait,sur les ondes de la Radio Nationale les coupures d’électricité, communiquait les résultats du baccalauréat…
Daniel Joseph, Directeur Général de la Radio Nationale d’Haïti
Plus loin, l’équipe de Passion Info Plus n’a pas raté la possibilité de questionner le DG Daniel Joseph sur ses projets ou ses plans pour façonner l’image de l’institution. Étant conscient de certaines difficultés, il nous a confié qu’il travaille d’arrache-pied pour remettre la station en compétition avec les autres radios sur la bande FM, pour résoudre les problèmes techniques malgré depuis un bon moment l’institution n’a pas eu droit à des investissements en équipements électroniques et télécommunications. Aussi, il étudie la possibilité de réaménager la radio dans un local adéquat.
La programmation est primordiale pour le fonctionnement de ce patrimoine à préserver. Émise sur le 105.3 et le 102.1, la Radio Nationale d’Haïti a une programmation répartie en 3 tranches : RNH matin (émissions culturelles, éducatives), l’après-midi de la RNH (émissions politiques, jeunes…) et RNH week-end (magazine, émission antillaise, sports, culturels, DJ…).
Plus besoin de se demander si l’institution œuvre avec le privé. “ RNH est disponible et disposée pour recevoir des publicités ”, affirme le directeur général croyant que la population a le devoir de supporter les médias traditionnels puisqu’ils ont leur place dans la balance.
Aussi, nous avons eu l’honneur de rencontrer l’un des plus anciens de la radio avec la fierté sur le visage, Jean Excerne MORNE, également l’animateur de l’émission au pas avec le Compas. “ Je travaille à la RNH depuis octobre 1987. J’ai commencé comme animateur et présentateur et je suis actuellement le directeur de programmation et de planification. Malgré les hauts et les bas, je suis content de fêter les 45 ans de la Radio espérant qu’il y aura des améliorations, des moyens permettant la continuité du service à la population. ” nous a scandé l’homme qui se fait appeler « le MORNE de la Radio Nationale » sans cacher son amour pour elle et sa passion pour ce milieu.
À mentionner que plusieurs amis et personnalités ont profité de cette occasion pour visiter les locaux du patrimoine, comme : la ministre de la Culture et de la Communication, Emmelie Prophète Milcé, l’ancien DG de l’institution, Gamal Augustin, le DG de la Bibliothèque Nationale d’Haïti, Dangelo Néard…
“ Nous allons travailler pour que la RNH soit plus belle (plis banda) sur la bande FM avec beaucoup de contenus utiles comme éducatif, politique, informatif, culturel et récréatif ” rassure le DG Daniel Joseph.
La Russie interdit, ce jeudi, l’entrée sur son territoire à 29 personnalités américaines, dont le dirigeant de Meta (mère de Facebook) Mark Zuckerberg, et la vice-présidente américaine, Kamala Harris. Une décision prise en réaction aux multiples sanctions des occidentaux en raison de son offensive en Ukraine.
La panoplie de sanctions ne se limite pas uniquement à cela. Aussi, 61 personnalités canadiennes, pour la plupart des responsables gouvernementaux ou militaires, sont également visées par cette mesure.
“ Ces citoyens américains et canadiens sont interdits d’entrée en Russie pour une durée indéterminée ”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans deux communiqués listant les noms des personnes visées.
Côté américain, la liste renferme plusieurs responsables gouvernementaux, comme la vice-ministre de la Défense Kathleen Hicks et le porte-parole du Pentagone John Kirby sont visés. Par ailleurs, des grands industriels sont également inclus.
En effet, plusieurs figures des mondes de la finance, comme le patron de la puissante « Bank of America Brian Moynihan », et de l’industrie de la défense, comme la dirigeante de Northrop Grumman, Kathy Warden n’ont pas le droit de visiter le territoire russe.
Ceci n’arrête pas là. D’un autre côté, plusieurs personnalités issues des médias ont également été ciblées, notamment George Stephanopoulos, coprésentateur de l’émission matinale d’ABC « Good Morning America » et David Ignatius, éditorialiste au Washington Post.
La diplomatie russe explique avoir visé ces « journalistes et experts » en les accusant de défendre un agenda russophobe, selon ce qu’a rapporté BFMTV.
Côté canadien, parmi 69 personnalités, on retrouve le directeur de la communication du Premier ministre Justin Trudeau, Cameron Ahmad, et le commandant des forces spéciales, Steve Boivin.
Il faut mentionner que la Russie avait déjà sanctionné plusieurs centaines de personnalités américaines et canadiennes, dont le président américain Joe Biden et Justin Trudeau, en riposte aux mesures punitives prises par leur pays contre Moscou.
Un Brésilien est né avec deux pénis fonctionnels, mais il a subi une opération pour s’en faire retirer un. Pas de chance, les médecins ont pris la décision de lui enlever le plus gros des pénis, a relaté le journal américain New York Post, ce 20 avril.
Elle n’est pas nouvelle. Cette malformation, appelée la diphallia, touche un homme sur un million à la naissance. Dans le journal Pediatric Urology, les médecins de São Paulo, Brésil, décrivent le cas rare de ce petit garçon. Ils ont présenté ce cas comme une diphallia complète, c’est-à-dire que l’enfant possédait deux vrais pénis fonctionnels. Ils ont déclaré qu’à ce jour, seulement 100 cas de diphallia similaires ont été recensés dans le milieu médical.
En effet, l’enfant a subi à l’âge de deux ans une opération visant à lui enlever un de ses deux pénis. Bien que de tailles différentes, ils avaient tous deux exactement le même aspect. Mais, d’après la mère de l’enfant, l’urètre du plus grand était trop étroit pour que l’urine puisse y passer. La décision a donc été prise « en fonction de la fonctionnalité et non de la taille », ce qui signifie que le plus grand pénis devait disparaître.
Lapolis dominikèn arete yon Ayisyen ak tout madanm li apre yo akize yo pran yon mago lajan nan men yon Dominikèn pou boul bòlèt. Selon sa jounal domininen an Listin Diario rapòte , mesyedam yo te fè dam nan kwè si yo ba li 1 415 637 peso l ap genyen nan pwochen tiraj la. Malerezman boul la pat sòti.
Moise Amadis ki gen ti sounon Junior, se yon prezime « Sòsye » ki ap viv nan peyi vwazen an epi ki pran plezi ap pwomèt moun bon boul bòlèt. Se konsa li rive pran preske yon milyon edmi peso nan men yon Dominikèn ak kondisyon se li ki pral genyen nan pwochen tiraj la.
Viktim nan, lapolis pa revele non li, di li te bay Maria Esther Soto Cabrera, madanm Moïse Amadis, yon total 1 415 637 peso aprè li te fin pase yon anganjman ak mari a. Ak espwa se li pral genyen, dam lan te lonje kòb la ba yo men malerezman, anyen pat pase jan viktim lan te panse a.
Nan moman arestasyon swadizan « sòsyè a », li te eseye kouri antre nan rezidans yon sitwayen, kote yon batay kòmanse ant li ak plizyè fanm ki te la lè li wè polisye yo te vle depoze lapat sou li.
Menm jan an tou, viktim lan akize madanm sòsye a, Soto Cabrera, li fè konnen se limenm ki te resevwa depo bankè a.
Dapre rapò lapolis la, yo te arete moun yo pou vyolasyon Atik 405 Kòd Penal Dominiken an. Pou kounya, yo tou de nan men lajistis pou reponn ak zak yo fè.
Men ta sanble, se pa premye fwa, Moise ap fè sa paske gen plent yo te fè kont li deja pou menm pratik sila a.
Des hommes lourdement armés non identifiés ont fait irruption, dans la soirée du lundi 18 avril 2022, dans une maison dans le quartier « Gros Figués » à Ganthier et ont fait des morts. Les corps ont été calcinés par la suite. Le drame est survenu suite à des accusations faites contre un houngan pour avoir impliqué dans la mort de Rosena Belleus.
Alors que dans la nuit du 18 au 19 avril 2022, le houngan Joicéus Thésalus, sa femme Jana Pierre et ses deux enfants ont été retrouvés morts et calcinés chez eux dans une localité dénommée « Gros Figués », dans la commune de Ganthier.
Un drame, selon nos contacts, qui s’est produit après avoir accusé le prêtre vaudou d’être impliqué mystiquement dans la mort de Rosena Belleus, la semaine écoulée, soit le 10 avril. Dès lors, des clashs se multiplient dans le quartier.
Les informations recueillies font croire que la défunte, décédée à l’âge de 33 ans, souffrait d’un fibrome depuis quelques années.
Cependant, la famille Belleus reste convaincue que cette maladie aurait été provoquée par des recettes mystiques de plusieurs houngans dont M. Thésalus.
« Cette maladie n’est plus naturelle, elle est provoquée vivement par les hommes dans le monde mystique » a scandé un cousin de la dame qui ne voulait pas révélé son nom.
Des tirs nourris ont été entendus dans la nuit aux environs de 11 h et de 3 h dans la matinée du 19 avril. À ce fait, plusieurs habitants de la zone ont laissé leur maison afin d’évacuer les bruits des rafales d’armes automatiques.
Par ailleurs, les funérailles de Rosena ne sont pas encore chantées. Sa famille, entre-temps, recherche les autres houngans jugés épinglés dans la mort de cette dernière, ont relevé nos sources.
À rappeler qu’en mai 2002, plusieurs maisons ont été brûlées par des habitants de cette zone après avoir accusé un homme d’être impliqué dans la mort d’un enfant.
Nou paka di nou pa konnen longè ak gwosè zouti mesye yo se fyète yo. Lontan w ap mande tèt ou, nèg ki peyi ki genyen yon peyepote. Selon yon dènye sondaj ki fèt sou yon echantiyon 86 peyi, chèchè yo fè klasman yo soti nan pi gwo rive nan pi piti. Pou kote pa l, Ayiti make pwen.
Nan sans sa, Famasi anliy « From Mars » te itilize done Google ki sòti nan 86 peyi pou fè yon etid. Rezilta yo bay anpil sansasyon.
Famasyen Navin Khosla k ap travay kote etid la te revize a, te di: “ Anpil moun santi yo konsène sou gwosè oswa fòm oubyen nenpòt lòt bagay sou pwoblèm sa a, nan yon moman pifò nan nou te mande tèt nou si pa nou an te gwo ase. Gwosè koulout la ka gen yon gwo enpak sou konfyans ak imaj pwòp tèt ou ”. Epi se konsa yo fè travay la.
Ki peyi ki soti nan tèt?
Daprè etid la, gason nan peyi Ekwatè yo se yo ki gen pi gwo kòk ou ki gen plis chans, ak yon gwosè mwayèn zozo tou rèd (ereksyon) 6.93 pous. Sa fè mezi a pi gran pase 10% wotè mwayèn yo te defini.
Nan dezyèm plas se Kamewoun, ak yon wotè mwayèn de 6.56 pous, Bolivi suiv li pandan yon ti tan ak 6.50 pous. Chif sa yo mete Amerik Disid byen wo pou bonè medam yo. Pou konplete enpresyonan tèt senk yo, Soudan vini ak 6.48 pous. Peyi pa nou pa plase twò lwen. Ayiti se senkyèm ak 6.30 pous.
Kote ki gen plis gen mwens
Yon lòt kote, etid la te jwenn Kanbodjyen yo gen pi piti gwosè bwa lè li rèd ak jis 3.95 pous nan longè. Pa lwen dèyè se Tayiwann, ak yon wotè mwayèn de 4.24 pous, ak Filipin yo se jis pi wo a li, ak 4.27 pous.
Lafrans nan 11èm plas trè respektab, ki gen yon gwosè zozo mwayèn 6.20 pous, konpare ak yon mwayèn Ostralyen mwens enpresyonan nan 5.69 pous, kite yo nan 43èm plas. Li enpòtan pou n di etid orijinal la te konte sou done pwòp tèt ou rapòte yo detèmine gwosè mwayèn zouti ki kite posiblite pou moun ki te patisipe yo te pi jenere ak mezi yo.
Etazini ak Angletè nan lis la, chèchè yo rapòte gason nan peyi Etazini bat a ak yon wotè mwayèn de 5.35 pous, sa ki mete yo nan plas 59èm plas. Britanik yo nan 66èm, ak yon wotè mwayèn de 5.17 pous.
Pou fini etid la, Navin Khosla poze kesyon: èske gwosè vrèman enpòtan ? Epi l te reponn pou l di: “Finalman repons lan se petèt wi, petèt non. ”
Gason Ayisyen retwouve fyète yo nan etid sa. Kounya kesyon n ap poze : èske nèg ak bab yo konte nan lis la ? Si n ap pran reyalite Ayiti, fòk nou di fason medam yo pale yo renmen gwo bastengal yo anpil.
Dans une note publiée le lundi 18 avril 2022, la compagnie de téléphonie mobile Digicel annonce qu’elle élimine les frais de retrait sur les transactions de moins de 250 HTG et réduit de plus de 30 % les frais sur les retraits de moins de 500 HTG, peut-on lire dans cette note
La compagnie rappelle que durant la période de la pandémie du coronavirus, « les frais sur les transferts de compte à compte (P2P) qui avaient été retirés seront rétablis mais resteront gratuits pour les montants inférieurs à 250 HTG ainsi que toutes les transactions utilisant les codes QR Mon Cash », a-t-elle indiqué.
Selon la Digicel, cette décision a été prise en raison des défis économiques croissants. De ce fait, ces ajustements ont été conçus de façon à bénéficier aux « modestes bourses » tout en continuant à soutenir une utilisation positive de l’écosystème Mon Cash, a précisé la compagnie annonçant que ces mesures entrent en vigueur progressivement à partir du 18 avril 2022.
Parallèlement, la Digicel fait remarquer que les dépôts sur le propre compte d’utilisateurs Mon Cash restent gratuits et ouverts au plus grand nombre en les intégrant dans le circuit bancaire tout en ajoutant que le service permet à ses utilisateurs de bénéficier des avantages telles que: 3 fois la valeur sur l’achat de recharge Digicel ; 1% de cashback lors du paiement des commerçants Mon Cash en scannant le QR code MonCash; 200 HTG en recharge lors de la réception de transferts d’argent internationaux. Promotion limitée dans le temps.
Blemur Accil, yon polisye, tire sou plizyè moun nan fanmiy li jodi lendi 18 avril la byen bonè nan maten,swa bò 3è. Nan ensidan sa, yon sè l rive pèdi lavi ansanm ak pitit fi l e mari l. Yon pitit gason sè a ki pran bal ap pran swen lopital e polisye a limenm pann tèt li aprè.
Dram sa pase nan Ri Batòl, nan vil Gonayiv. Redaksyon Passion Info Plus la te rive rantre an kontak ak yon moun nan vwazinaj fanmiy an nan objektif pou jwenn plis detay.
“ 3 moun mouri : yon sè li ak mari sè a epi pitit fi sè a. Epi gen yon lòt pitit gason sè a ki pran yon bal dèyè pye, li lopital ap pran swen. Blemur Accil fè 4 moun ki mouri a tou paske li pann tèt li bò 5è maten an ”, deklarasyon kontak nou.
Selon lòt enfòmasyon nou rive jwenn, polisye Blemur Accil gen kèk tan depi l te malad. Li t ap soufri ak yon maladi fetich « mistik ». Fòk nou di ak tout eta sante li pat kòrèk li te toujou al travay.
“ Wi li t ap viv nan kay la ansanm ak manmanl epi fanmiy lan. Blemur t ap dòmi epi manman l wè li leve li mande l kote l prale li di nan kay la li ye ”, detay sou ensidan an . “ Aprè manman an tande son katouch li panse se li ki touye tèt li. Lè manman parèt li kòmanse ap fè bri ak manman an li di l pa annafè ak li… Premye moun li tire se mari sè a e lè sè a kouri pou l mande èd li tire l tou. Pandan tan sa, manman li menm potko konn si moun yo mouri. Se lè li al rele bofis li a epi l jwenn li benyen ak san. ” yon rezime sou sak rive a sous nou fè pou nou.
N ap raple lè lapolis vini pou arete l, li tire sou polisye yo. Ta sanble polisye yo te nan yon machin ki blennde ki fè yo pa rive viktim. Jiska moman nou fè entèvyou ak sous nou an, pa gen moun ki wè madanm Blemur Accil ki t ap viv tou nan Kay la. Dènye fwa yo wè l, se dèyè mari a li t ap kouri.
Non sè ki mouri a se Wisline Accil, nyès lan se Rosederline Ceide e bofrè a se Ilfradieu Ceide.
La Star portugaise a été hier samedi le sauveur de son club. Auteur d’un triplé, il a permis à Manchester United de gagner (3 – 2) face à Norwich. À ce fait, CR7 aura un bonus assez raisonnable.
L’attaquant de 37 ans a déjà inscrit 21 buts cette saison avec les Red Devils. Cette saison, le buteur mancunien a disputé 35 matches avec son club et a également délivré trois passes décisives.
Selon The Sun, le contrat de l’international portugais prévoyait une prime de « 900 000 euros s’il inscrivait 20 buts cette saison », ce qui est chose faite depuis samedi. Et, une fois cette barre atteinte, Ronaldo gagne à chaque réalisation « 100 000 livres sterling supplémentaires, soit 120 000 € ».
Notons que ce triplé est le 60e de sa carrière. L’ancien attaquant du Real Madrid a remporté plus d’un million d’euros en un match. Manchester United est actuellement 5e dans le championnat de Premier League.
Ansyen depite Dèlma/Taba a Arnel Bélizaire aprè plizyè jou sou kabann lopital, sòti nan silans li pou denonse zak asasinay nèg Maya, Ri Timas ak Sanfil fè sou li nan laprèmidi 30 mas 2022 a. Nan yon nòt ki parèt jodi lendi 18 avril la, ansyen palmantè a di l angaje l pou l retounen nan batay la e tou pwofite remèsye tout estaf lopital ki te resevwa l la pou ba li swen.
« Nèg riyèl Maya touye m, bondye pa resevwa m, li voye m tounen » pou n site militan politik la ki rete rekonesan anvè medsen yo ki te ba li swen aprè atak la. « Mwen mete vwa m ak tout rès fanmi an poum remèsye tout estaf « Hopital Canapé-vert espeyalman ekip medikal ke Dr Sausthern Pierre te itilize pou te fè mirak, pandan dezè sou yon tab operasyon pou yo te ka retounen mwen sou ti bout tè sa a apre zak asasinay nèg Maya, Ri Timas ak san fil te fè sou mwen nan laprèmidi 30 mas 2022 la »
Ansyen palmantè a pwofite remèsye tou militan ki te akonpaye li yo nan jounen mobilizasyon 30 mas la. « mwen remèsye chak grenn militan konsekan ki te akonpayem nan jounen lanmou ak rekonsilyasyon ke pitit Desalin ak Pitit Petyon yo te fè pou nou ka al chache rekonsilyasyon, solidarite ak tèt ansanm pami frèn ak sèn k ap soufri nan zòn defavorize yo » pou site Arnel Bélizaire ki fè konnen « se yon obligasyon pou retire peyi a nan twou sèvitè ak esklav zwazo bèk fè yo tyoul restavèk sistèm pouri a, Leta anti pèp sa a foure l la. »
Li kontinye pou di se « nan chimen tèt ansanm, san chire pit nan mitan nou ankò, frè nou, zanmi nou, kanmarad nou Amel Belizaire di nou pa gen okenn fo konplo ni kout mal taye lap kite kraze ti zing linyon sa ki koumanse boujonnnen nan mitan militan konsekan nou yo, pou kanpe sou chimen rekonsilyasyon mas yo, pou nou ka al chache ansanm vrè fòs la pou’n rive mete deyò tout tyoul restavèk sistèm pouri sa a kap toufounen bil pèp ayisyen an depi two lontan ».
Militan an fè apèl ak tout fòs òganizasyon popilè yo pou yo rete lwen lidè k ap mete pwojè yo avan lit peyi a pou yo ka rejenere tèt yo nan zafè politik la.
« N’ap pwofite di tout ansyen fos rezistans 2004, tout manm fòs gran Black, tout Militan angaje Petyonvil, Dèlma, Lasalin, Solèy, Akayè yo, sitwayen konsekan Bèlè ki gen redevans douvan manman pèpetyèl menm jan ak mwen, pa kite okenn lidè ni blofè ki bezwen mete zafè pèsonèl yo avan lit peyi a jis pou yo ka ret vivan politikman ». Poun site ansyen depite a ki mande alye li yo pou kontinye misyon yo a ki se « retire moun bèlè, site solèy, lasalin ak tout rès peyi a k’ap soufri anba grif kriminèl yo pou yo ka tounen viv lakay yo kòm moun ».
Nòt sa pote siyati mèt Caleb Jean Baptiste, Killick Pierre Cemelus, Magalie Lacroix ak ansyen depite a.
N ap raple viktim nan te resevwa 4 bal nan nivo lestomak li, e li deja sibi plizyè operasyon, li pwomèt l ap retounen sou beton an pou kontinye batay bò kote mas defavorize yo.
Se trouvant en sixième position sur le nouvel album du groupe Zenglen baptisé « Bravo Victorious » sorti le 30 mars 2022, le morceau « Bernard » raconte l’histoire d’une femme qui trompait son mari et que ce dernier allait connaître cette vérité de façon choquante et inattendue.
L’infidélité féminine est aussi très présente dans la société haïtienne que celle de la masculine. De ce fait, le chanteur Emynix nous a offert ce morceau « Bernard » dans lequel il joue le rôle de l’époux victime. Il explique qu’un jour sa femme a oublié son portable à la maison et est allée au travail. Après peu de temps, une personne du nom de Bernadine lui a téléphoné sept fois, mais il n’ a jamais décroché.
Cela ne s’est pas arrêté là, car elle lui a envoyé des messages. Ce qui a incité Emynix à les lire. Du coup, il est choqué d’avoir appris que sa femme a déjà eu des relations sexuelles avec le soi-disant Bernadine qui pour lui est une femme d’après le nom qui est enregistré. Et, depuis 3 ans, elles se sont connues. Frustré, furieux, il attend que son épouse soit rentrée pour qu’elle lui donne des explications concernant cette bêtise.
En entrant à la maison, elle lui a fait savoir qu’ il s’ est trompé, car le véritable nom de Bernadine, c’ est Bernard. Ce qui laisse croire qu’ elle voulait éviter toute suspicion de son mari. Cependant, ce qui parait un peu soulageant est que son épouse vient de quitter avec Bernard. Peut-être, c’ est la raison pour laquelle ce dernier l’avait beaucoup appelé.
Ce nouveau son marquant de l’album, a une durée de 4 minutes, 32 secondes. Elle est chantée par Enymix sous un air triste et pitoyable. Notons, que depuis le départ de Wid, il est devenu le principal chanteur de la bande emmenée par Brutus.
La jeune chanteuse Leicka Paul a livré, ce jeudi 14 avril, son dernier morceau baptisé « Kite m mennen w » en collaboration avec l’antillais Lionel Nidaud. Cette toute nouvelle chanson en vidéo clip où l’artiste exige son complice de la laisser emporter par son amour, est disponible sur la page YouTube de Jacksound Studio.
L’érotisme est au rendez-vous dans cette vidéo d’une durée de quatre minutes et quelques secondes. Sans perdre de temps, la chanteuse suggère à son partenaire de l’emmener quelque part où les deux pourront jouir leur amour sans faire de soucis en laissant à leurs corps la chance d’exprimer ce qu’ils désirent.
Voulant se satisfaire, la native de Port-au-Prince poursuit en réclamant d’autres privilèges au mec tout en lui avouant son envie de le gâter, le faire perdre la tête et le faire gémir, le susciter à voyager dans le vrai amour… Cet homme est chanceux puisqu’elle est prête à tout pour lui faire monter au ciel et réaliser tous les détails (toulè bagay).
Avec ce tube, la jeune femme qui est actuellement mère d’une petite fille frappe fort. Espérons qu’elle marquera le but de toute affaire méritée. “ L’objectif de cette collaboration est de connecter le Compas avec le Zouk, reliant Haïti et Martinique, à la conquête du monde entier ” nous a scandé Leicka, annonçant d’autres projets en préparation.
“ L’idée de ce feat vient directement de DJ Jackson qui m’avait contacté pour me faire part de son besoin de m’avoir sur cette musique en collaboration avec le martiniquais Lionel Nidaud. J’étais vraiment contente et j’ai accepté sans problème. ” A confié l’ancienne élève du collège Marie-Anne à la rédaction de Passion Info Plus.
Piqûre de rappel ! La chanteuse haïtienne vit actuellement aux États-Unis. Outre, Leicka Paul a étudié les Sciences Infirmières et l’administration; elle a décidé d’embrasser la musique afin de faire carrière pour le grand plaisir des mélomanes. Elle est la voix qui se trouve sur les morceaux « Ou Kapte Mwen » son premier single sorti en 2017, « Lanmou Prive » sorti en 2018, « Ak tout defo » en featuring avec Black Boy sorti en 2019 et « Lè w pa la » dévoilé en septembre 2021.
Le pays prend de plus en plus son poids dans le monde. Le Rwanda a signé un accord de plusieurs millions de dollars avec Londres pour accueillir sur son sol des migrants et demandeurs d’asile de diverses nationalités acheminés du Royaume-Uni, a annoncé, hier jeudi, Kigali à l’occasion d’une visite de la ministre anglaise de l’Intérieur Priti Patel.
Sans préciser les nationalités et les conditions d’arrivée, le pays de Paul Kagame, situé en Afrique de l’Est, se transforme en refuge. “ Le Rwanda se réjouit de ce partenariat avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile et des migrants, et leur offrir des voies légales pour vivre ”, a déclaré dans un communiqué le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta.
Une affaire à 144 millions d’euros
Le premier ministre britannique Boris Johnson a fait de la lutte contre cette immigration sa priorité après le Brexit, mais les traversées de migrants ont continué d’augmenter dans la Manche. Et depuis des mois, Boris Johnson et son gouvernement cherchent à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier.
À ce fait, le Rwanda et le Ghana avaient été évoqués, mais le Ghana a fermement nié en janvier être en discussion avec le Royaume-Uni sur le sujet.
L’accord avec le Rwanda, qui sera financé par le Royaume-Uni à hauteur de 120 millions de livres (144 millions euros), prévoit que les migrants dont ni les nationalités ni les conditions d’arrivée ne sont précisées soient « intégrés dans les communautés à travers le pays », selon le communiqué publié par Kigali.
“ Il s’agit de s’assurer que les gens soient protégés, respectés et qu’ils puissent réaliser leurs propres ambitions et s’installer de manière permanente au Rwanda s’ils le souhaitent ”, souligne Vincent Biruta.
Le Parlement britannique est par ailleurs sur le point d’adopter une loi qui pourrait autoriser la création de centres à l’étranger pour expulser les migrants, le temps que leur demande soit traitée ou encore autoriser les garde-côtes à repousser hors des eaux britanniques les embarcations de migrants. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR), cette loi, si elle est adoptée, contredirait à la Convention de Genève pour les réfugiés, qu’a signé le Royaume-Uni.
Pour une fois dans la vie, la chance a souri à un jeune migrant de Zeebrugge, en Belgique qui a remporté la coquette somme de 250 000 euros grâce à un ticket à gratter. Cependant, faut de papier et de compte en banque, il ne peut pas encore recevoir son gain, rapporte 20 minutes.
Il y a deux semaines, le jeune migrant dont l’identité n’a pas été révélée a acheté un ticket à gratter dans un supermarché sans penser que cela pourrait être la porte de sa chance. Heureusement pour lui, il a gagné une importante somme. A ce fait, les employés du supermarché lui ont suggéré de contacter directement la loterie nationale pour pouvoir retirer son argent.
Le gagnant est parti et n’a pas donné signe de vie pendant une semaine jusqu’à ce que trois hommes aient fait leur apparition au bureau de la loterie nationale avec le ticket pour récupérer l’argent. Puisque le gagnant n’était pas parmi eux, ils ont été arrêtés alorsqu’ils ont été chargés par le fameux gagnant pour remplir la mission.
Au final, le jeune homme s’est obligé de se rendre au commissariat de Burges pour faire le point mais un autre problème s’est posé: il n’a pas de papier et il lui faut un compte en Banque car la seule manière de toucher à ce jackpot, ce sera par virement.
Ainsi, entre-temps, le jeune homme est accompagné de son avocat afin de résoudre les problèmes des papiers puisqu’en Belgique, il est impossible d’ouvrir un compte en Banque sans papiers mais en attendant, la somme restera au chaud dans les caisses de la Loterie Nationale.
Gen bab tounen yon sous fyète pou anpil gason dènye tan sa yo. Poutan, gen yon etid syantifik ki vin soulve kèk enkonvenyan kote yo touche dosye tay pijon mesye yo « bwa pou ayisyen ». Malgre souvan yo di gwosè a pa pwoblèm, sa ki enpòtan se teknik, andirans ak itilizasyon men gwosè pijon an se yon sous fyète tou nan mitan gason e menm yon kalite konpetitiv.
Enkyetan ! Lasyans di kwasans bab ak epesè se yon endikatè sou gwosè pati entim mesye yo. Ta sanble gen anpil bab se pa nesesèman yon siy virilite men pito yon endis pou moutre ou ta ka gen pwoblèm tèstikil « boul grenn » ak yon ti zozo.
Nan sans sa, yon gwoup chèchè nan Primatologics dekouvri gen yon relasyon ant longè ak enpòtans nan bab la ak sèten malfonksyònman nan tèstikil yo ak pwodiksyon yo nan testostewòn. Nan etid sila, moun k ap fè rechèch yo te etidye yon gwoup moun ak yon gwoup primat (ki sanble ak nou) epi yo te jwenn rezilta sa: « pi gwo cheve nan figi an, pi piti pijon an ye ».
Doktè Cyril Grueter, youn nan chèchè etid la, eksplike moun ak bèt devlope cheve nan figi yo atire fi ak entimide lòt gason. Pou moun ki pa gen zouti sa a, kò yo konpanse lè yo ogmante pwodiksyon espèm, ki tou ogmante pwodiksyon testostewòn epi evantyèlman ogmante gwosè ògàn seksyèl yo.
“ Dekouvèt sa a moutre klèman kòman kèk espès mete akseswa ekstravagan tankou bab, krinyè oswa sil pandan tan sa lòt yo varye nan figi ak koulè po. Ou ka byen dekore oswa posede men li difisil pou w tou de ”, deklarasyon Dr Grueter, GQ magazine rapòte.
Anvan fè kè sote oubyen kale bab ou, li bon pou remake, yon etid ki soti nan University of New South Wales nan peyi Ostrali te dekouvri fanm jwenn gason ki gen bab plis atiran e se kapab paske bab endike yon pi gwo kapasite repwodiktif.
L’association Lire à Saint-Brieuc a dévoilé ce jeudi les deux gagnants de ses prix littéraires. Le poète haïtien Jean Civilus dit Jean d’Amérique est lauréat de la première édition du prix Heather Dohollau 2022 pour son ouvrage titré Atelier du silence, et Anne Guglielmetti, de son côté, remporte le Prix Jacques-Allano 2022.
Auteur de plusieurs oeuvres littéraires, Jean d’Amérique faisait parti de quatre finalistes de la sélection 2022 pour les prix littéraires de l’association Lire à Saint-Brieuc. Son texte Atelier du silence a été récompensé.
« Sous la rayonnante présidence d’honneur d’Emmanuelle Favier, nous avons le plaisir de vous annoncer les noms des deux lauréats de nos prix littéraires 2022 ». A écrit Lire à Saint-Brieuc sur sa page Facebook en précisant que « le Prix Heather-Dohollau 2022 est attribué à Jean D’Amérique pour Atelier du silence (Cheyne éditeur), le Prix Jacques-Allano 2022 est attribué à Anne Guglielmetti pour Deux femmes et un jardin (éditions Interférences) ».
Selon la structure littéraire, les deux lauréats seront accueillis les 24 & 25 juin en ouverture de la 2e édition du festival de rencontres littéraires Ouvrez la parenthèse qui se déroulera à Saint-Brieuc du 24 juin au 10 juillet 2022.
Le jeune dramaturge haïtien a décroché une flopée de prix pour presque toutes ses œuvres. Il a reçu le Prix Fetkann! Maryse Condé de la poésie pour le texte Rhapsodie rouge, le Prix Dubreuil du premier roman de la SGDL pour l’oeuvre Soleil à coudre, le Prix Jean-Jacques Lerrant des Journées de Lyon des auteurs de théâtre pour Cathédrale des cochons, le Prix de la Vocation pour le texte Nul chemin dans la peau que saignante étreinte, le Prix Apollinaire Découverte pour Atelier du silence. Le texte que Lire à Saint-Brieuc vient de récompenser.
Dans environ sept mois, les 32 nations qualifiées se rendront au Qatar pour disputer la 22e édition de la coupe du monde de football . Pour la première fois dans un pays de confession musulmane, le mondial se voit à quelques changements, ce qui implique par ailleurs de respecter certaines règles, selon Abdullah Al Ansari, responsable de la sécurité du Mondial 2022, rapporte footmercato.
En effet, le responsable déclarait que pour leur propre sécurité, les membres de la communauté LGBT devraient éviter de manifester des signes de leur appartenance sexuelle en public lors du déroulement du plus grand rendez-vous sportif mondial.
“ Si un supporter brandit un drapeau arc-en-ciel dans un stade et qu’on le lui enlève, ce ne sera pas parce qu’on veut l’offenser, mais le protéger. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l’agresser ”, assure-t-il. “ Si vous souhaitez manifester votre point de vue concernant la cause LGBT, faites-le dans une société où cela sera accepté. ” A ajouté Abdullah Al Ansari.
Si vous achetez un billet, c’est pour assister à un match de football et pas pour manifester. Alors ne venez pas insulter toute une société. Nous ne pouvons pas changer les lois ou la religion pour les 28 jours de la Coupe du Monde, prévient le responsable Qatarien. On peut regarder la vidéo de la déclaration sur le compte Twitter de «The Recount Alt ».
La coupe du monde 2022 se discutera du 21 novembre au 18 décembre dans huit stades sur le continent asiatique. La date n’est pas l’unique chose à changer, la FIFA a également apporté des changements concernant la tradition voulant que le pays hôte ouvre la coupe du monde. Alors que le Qatar devrait ouvrir la compétition comme pays organisateur, c’est le Sénégal qui jouera le match d’ouverture contre les Pays-Bas, le second match opposera l’Angleterre à l’Iran tandis que le pays hôte jouera la troisième rencontre dans la même journée contre l’Équateur.
L’ancienne hockeyeuse Hazel McCallion surnommée Hazel l’ouragan a été prolongée, entant que directrice, à la tête de l’autorité aéroportuaire du Grand Toronto, au Canada. Elle occupera ce poste pour encore 3 ans alors qu’elle n’y a été accédée qu’en 2017.
Hazel l’Ouragan a un parcours louable dans la sphère politique canadienne. Pendant trente-six ans (1978-2014) , la centenaire a été maire de Mississauga, une ville dans la banlieue de Toronto qui compte plus de 700.000 habitants.
Elle a été conseillère au près du Premier ministre de l’Ontario lorsqu’elle a été nommée à la tête de l’autorité du conseil d’administration de l’autorité aéroportuaire du Grand Toronto.
Son nom pour les autorités du pays veut dire beaucoup. Selon ce qu’a précisé le journal RTL , relayé par 20 minutes, son nom est devenu celui d’une école, d’une bibliothèque, d’une parade et également d’une équipe de baseball. Il y a même un projet de ligne de train qui devrait s’appeler Hazel McCallion.
Pour des services continues, la doyenne a été saluée par le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, dans un communiqué en lui chatoyant qu’elle » continue à jouer un rôle important dans la supervision et la direction du plus grand aéroport au Canada ».
Le sport animait aussi Hazel McCallion. Dans les années 40 , elle a débuté une carrière sportive dans une équipe professionnelle de hockey féminin. Une carrière malheureusement qui n’a pas duré en raison de son déplacement vers Toronto.
L’entrée dans le monde politique de Hazel McCallion
La femme d’affaires n’a fait son entrée dans le monde politique qu’en 1963 lorsqu’elle travaillait comme rédactrice en chef et directrice des opérations du journal communautaire Streetsville Booster, fondé par son mari Sam McCallion.
Selon ce qu’a rapporté l’encyclopédie canadienne, en 1966, elle présidait la chambre de commerce locale ainsi que le conseil d’aménagement de Streetsville. Une ville qu’elle allait diriger comme mairesse en 1970.
En 2014, date de la fin de son dernier mandat, la mairesse McCallion faisait partie des six maires les mieux payés au Canada, avec un salaire annuel de plus de 180 000 dollars. Et aujourd’hui, l’athlète a 101 ans, elle met encore ses expériences et ses connaissances au service de la communauté canadienne.
La prise régulière des médicaments contre les troubles érectiles pourrait être à l’origine des affections oculaires graves jusqu’à 85 % ont alerté des chercheurs de l’université de Colombie-britannique au Canada dans une étude publiée dans la revue médicale JAMA Ophtalmology. Les auteurs de cette recherche exhortent les consommateurs à avertir leurs médecins en cas de déficit visuels sans pour autant les déconseiller.
« Ces médicaments traitent la dysfonction érectile en améliorant le flux sanguin, mais nous savons qu’ils peuvent également entraver le flux sanguin dans d’autres parties du corps », a expliqué dans le Daily Mail, Mahyar Etminan, l’un des auteurs de l’étude. “Bien que notre étude ne prouve pas la relation de cause à effet, il existe un mécanisme par lequel ces médicaments pourraient éventuellement entraîner ces problèmes », a-t-il poursuivi.
Le Viagra, le Cialis, le Levitra ou encore le Stendra ce sont des médicaments contre le dysfonctionnement érectile qui contiennent de la phosphodiestérase 5 (PDE5) dont le rôle est de prolonger l’érection. En revanche, La phosphodiestérase qui est une enzyme et lorsqu’elle est inhibée, a des effets indésirables sur les yeux.
En effet, les résultats de l’étude réalisée sur un total de 213 033 hommes américains de 60 ans et plus ont montré celui qui s’en procure régulièrement développe trois affections oculaires en particulier : le décollement de rétine séreux, l’occlusion vasculaire rétinienne et la neuropathie optique ischémique.
15 personnes sur 10 000 risquent une affection et ces personnes ne peuvent pas cesser de prendre les médicaments. « Bien que nous ayons trouvé un risque élevé, le risque absolu n’est pas très important”, a expliqué Etminan.
Malgré les conséquences néfastes de la prise de ces médicaments, les auteurs de l’étude conseillent de préférence de ne pas dépasser une pilule par jour.
Après une campagne surchauffée surtout par la guerre en Ukraine, les élections présidentielles en France se sont déroulées, hier dimanche. Et, les résultats définitifs des votes ont été communiqués, ce lundi, par le Ministère de l’intérieur. Les candidats au bas de l’échelle se positionnent et sont prêts à épauler leur adversaire au second tour.
Selon le ministère français de l’intérieur, les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle sont répartis comme suit: Emmanuel Macron (27.84 %), Marine Le Pen (23.15 %), Jean-Luc Mélenchon (21.95 %), Eric Zemmour (7.07 %), Valérie Pécresse (4.78 %), Yannick Jadot (4.63 %), Jean Lassalle (3.13 %), Fabien Roussel (2.28 %), Nicolas Dupont-Aignan (2.06 %), Anne Hidalgo (1.75 %), Philippe Poutou (0.77 %), Nathalie Arthaud (0.56 %).
Il faut souligner que le vote pour les personnes âgées de 18 à 24 ans s’est réparti de telle : 34% pour Mélenchon, 25% pour Macron et 17% pour le Pen.
Déjà, la campagne pour le second tour du 24 avril Ma-Pen est lancée. Le choix de voter un adversaire s’impose.
Ceux qui appellent à voter Emmanuel Macron
Depuis son local de campagne, la candidate socialiste Anne Hidalgo a appelé dimanche les Français à voter le 24 avril prochain « contre l’extrême droite de Marine Le Pen en (se) servant du bulletin de vote Emmanuel Macron ».
De son côté, le candidat communiste Fabien Roussel a appelé à « battre l’extrême droite, à la mettre en échec, en se servant du seul bulletin à notre disposition », demandant cependant au candidat Emmanuel Macron de « dire qu’il a entendu le message » envoyé par les Français.
Pour sa part, Valérie Pécresse, candidate du parti Les Républicains (LR), a annoncé qu’elle voterait « en conscience Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et le chaos qui en résulterait ». Reconnaissant ne pas être propriétaire des suffrages qui se sont portés sur son nom, elle a invité ses électeurs à peser les « conséquences potentiellement désastreuses » d’un choix différent du sien.
Et, le candidat d’Europe Écologie-Les Verts Yannick Jadot a appelé à « faire barrage à l’extrême droite en déposant dans l’urne un bulletin Emmanuel Macron » face à Marine Le Pen au second tour. « Notre vote ne vaut pas caution » pour le président sortant, qui doit maintenant créer les conditions du rassemblement pour faire échec à l’extrême droite, déclare-t-elle.
Ceux qui opposent au vote de Marine Le Pen
“ Il ne faut pas donner une seule voix à Mme Le Pen ”, a exhorté à trois reprises depuis son QG le candidat La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, sans pourtant appeler à voter pour Emmanuel Macron.
Aussi, le député LFI Adrien Quatennens a confirmé sur France 2 que son parti organiserait comme en 2017 une consultation interne en vue du second tour. “ Le vote d’extrême droite ne sera pas une option dans cette consultation ”, a-t-il souligné.
“ Pas une voix ne doit aller à l’extrême droite ”, a déclaré pour sa part le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou, qui n’a pas non plus donné de consigne de vote pour Emmanuel Macron.
Ceux qui appellent à voter Marine Le Pen
Éric Zemmour, malgré ses désaccords avec Marine Le Pen, a appelé dimanche soir à voter pour elle. “ Je ne me tromperai pas d’adversaire. C’est la raison pour laquelle j’appelle mes électeurs à voter pour Marine Le Pen. ” A-t-il dit.
La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, ralliée à Éric Zemmour, a, de son côté, confirmé sur TF1 quelle voterait personnellement pour sa tante.
Plus loin, Florian Philippot, figure des manifestations anti-passe sanitaire et ancien bras droit de Marine Le Pen, a appelé dimanche à voter pour elle face à Emmanuel Macron, contre qui il appelle à manifester samedi prochain. “ Il faut voter Marine Le Pen pour se donner une chance de dégager Macron ! ”, a-t-il précisé dans un tweet, accompagné du mot-dièse « #ToutSaufMacron ».
Le candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a appelé sur Twitter à « tout faire pour faire barrage » au président sortant Emmanuel Macron, précisant qu’il votera pour Marine Le Pen au second tour.
Ceux qui ne se prononcent pas
La candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud n’a pas donné de consigne de vote, renvoyant dos à dos Emmanuel Macron et Marine Le Pen, deux « ennemis de la classe ouvrière ».
Le candidat Jean Lassalle a déclaré faire totalement confiance à ses électeurs pour le second tour, et n’a pas donné de consigne de vote.
Le député LR Éric Ciotti a refusé de donner une consigne de vote pour le second tour. “ Je ne me reconnais pas dans la politique d’Emmanuel Macron, je ne le soutiendrai pas ”, a affirmé Éric Ciotti sur TF1.
Le député LR Julien Aubert a affirmé sur BFMTV ne pas donner d’instruction à voter, attendant que Les Républicains « prennent une décision collective » ce lundi. À titre personnel, il ne votera pas pour Emmanuel Macron, a-t-il précisé.
Ce qui capte l’attention des médias français dans cette élection présidentielle c’est surtout le fait que la participation des électeurs soit diminuée par rapport à 2017.
L’ancien attaquant ukrainien et Ballon d’Or 1986, Igor Belanov, a pris les armes pour rejoindre l’armée de son pays en guerre depuis environ un mois contre les Russes. L’information a été rapportée et confirmée par plusieurs médias français dont Le Figaro, Le Parisien et Cnews.
Le concerné avait annoncé la nouvelle sur sa page Facebook en déclarant: « Un courage incroyable et un esprit de combat inépuisable! Tout cela et bien plus encore caractérisent nos combattants des forces armées. Nous sommes avec vous! Paix à l’Ukraine, et gloire à tous ceux qui s’opposent aux occupants qui sont venus affronter notre terre et notre peuple libre et héroïque! Nous croyons en notre victoire immédiate! Gloire à l’Ukraine ».
Selon les journaux étrangers, l’ancien footballeur a rejoint l’armée volontairement afin de renforcer la défense à Odessa, sa ville natale.
Igor Belanov est âgé de 61 ans, il a remporté le BO en 1986 lorsqu’il évoluait au Dynamo Kiev.
Déjà une décennie, sans vouloir historiser les faits, Haïti fait face à une déchéance énorme et les gens mettent en cause la consommation musicale du pays surtout celle faite par les jeunes. En essayant de tout cerner, nous avions échangé avec Nazaire Joinville, homme à plusieurs chapeaux dont journaliste culturel.
Mise en présentation
L’homme humble et amical a le nom long comme son CV, Jean Junior Nazaire JOINVILLE et Nazario pour les amis. Il est élevé dans une fatrie de six enfants, 2 frères et 3 sœurs dont l’une regrettée de mémoire. “ Je travaille dans plusieurs institutions comme professeur et je collabore avec plusieurs médias ”, nous a argué l’ancien élève du lycée Antenor Firmin où il a bouclé ses études classiques en 2008 et depuis il a lancé sa carrière dans le milieu professoral.
Nazaire Joinville assure la formation en sociologie des médias pour les étudiants de l’ISNAC. “ Au début, après Dieu, j’ai eu le support de ma mère Marie Jose Corrielant JOINVILLE et mon père Jean Nazaire JOINVILLE. Puis, je me débrouille pour poursuivre ma route, aller à l’université et autres, certains amis, mes frères et sœurs ainsi que ma femme étaient toujours là ”, a scandé l’homme ayant également le titre d’entrepreneur, responsable de l’agence de communication NazAgency et de la plateforme NazNews.
Auteur d’un livre sur le développement personnel
Parmi l’un de ses exploits, en octobre 2019, le natif de Tabarre a publié l’ouvrage « Leçons de Réussite » sur la motivation, le leadership et le développement personnel voulant aider les mordus de la lecture à se frayer des chemins par eux-mêmes.
Selon le professeur à l’école normale, chacun est responsable de son propre échec. Basé sur ces différentes recherches, il a fini par conclure que la réussite ne s’acquiert pas du jour au lendemain, elle s’inscrit dans une pratique quotidienne. Du coup, «Leçons de réussite » est composé d’un ensemble de conseils tirés de ses expériences, de celles des personnes de son entourage et surtout des différents ouvrages consultés.
Le livre a 3 parties: la première renferme 4 leçons ( leadership, persévérance, attitude et lecture), la deuxième quant à elle a plusieurs textes de motivation et la troisième baptisée «Les leçons d’or» propose 40 citations.
Professeur Nazaire JOINVILLE
Le professeur et la musique, un mariage intime
“ J’ai une passion démesurée pour la musique haïtienne particulièrement le compas. Mon frère Rimski-Korsakov JOINVILLE m’a poussé à écouter de la musique et de là vient mon amour ”, nous a confié fièrement le rédacteur à Ayibopost. “ J’effectue beaucoup de travail sur le compas même ma mémoire à la faculté je l’ai faite sur ce sujet, traitant les textes de Nu-look. J’entends souvent ces genres de musique surtout les tubes de l’ancienne génération dont Tabou Combo mon groupe de prédilection ”, a renchéri le licencié en communication à la Faculté des Sciences Humaines (FASCH).
“ Je suis un jeune observateur et chercheur sur le compas. Je fais souvent des recherches sur la question de langue utilisée dans les chansons. Je participais à un festival en 2018, Nu-look était de la partie. Comme les langues sont mélangées dans les tubes de ce groupe, lors de la prestation, j’ai constaté quand c’est une partie en français ou anglais qui joue, les fans ont des difficultés à chanter ou prononcent les mots très mal. ” a raconté l’homme ayant la musique comme l’un des loisirs pour expliquer d’où provient l’idée de préparer sa mémoire sur les textes musicaux de Nu-look, la bande à Arly Larivière.
Toutefois, le choix de Nu-look n’est pas un problème pour les mélomanes. Ne pas comprendre un tube ne veut rien dire pour les fans puisqu’ils sont attirés tout d’abord par la mélodie de la musique, nous dit le professeur Joinville ayant le témoignage de certains adeptes comme preuve. Mais, quand des scientifiques et des chercheurs font des travaux en profondeur sur la musique ils peuvent faire des découvertes problématiques selon leur regards.
Lors de notre entrevue, plusieurs points étaient à l’ordre du jour dont l’utilisation de la langue par les artistes haïtiens dans leur noms tant que chansons. “ L’anglais est la langue mondiale et la plus répandue. Dans ce cas, l’artiste est obligé de se tourner vers elle surtout pour découvrir et explorer autre marché musical ”, nous informe le communicateur tout en relatant que l’utilisation de langue anglaise est un atout majeur pour les artistes.
La musique en aide à la jeunesse
Nous voulions pas rater l’occasion de toucher le mouvement « Rabòday » considéré par plus d’un comme l’un des maux de la société pour la jeunesse en particulier.
“ Un artiste est un porteur de messages et un agent de socialisation. En ce sens, la musique pourrait contribuer au développement mental et intellectuel des jeunes ”, dit le type faisant de la lecture un de ses loisirs. “ Cependant, on ne peut pas empêcher à un artiste dans un secteur musical suit le courant, la musique est son business. On ne peut pas exiger tous les artistes d’être comme BIC, Jean Jean Roosevelt et de même pour Tonymix. ” a-t-il déclaré.
Par contre, quelque soit le rythme ou le genre musical choisi pat un artiste, les chansons pourraient composer de messages capable de transformer les jeunes, de les inciter vers le social et l’éducation. Il est possible, mais on ne peut pas mettre tous les artistes dans le même panier. Puisqu’ils ne peuvent pas être tous dans le social et l’éducation seulement, le marché musical donne plus d’argent à certains styles. Et, être musicien est avant tout un métier, pense Nazaire Joinville.
Identifié le problème ouvre la voie à une solution. “ Les textes « Rabòday » donnent du problème surtout en dénigrant les femmes, mais il faut être d’accord le rythme est dansant. Si on met des structures cette musique pourra s’élargir et arriverait même plus loin que le compas. Les textes ont besoin d’être soignés. ” a-t-il souligné. À ce fait, le ministère de la culture a son rôle à jouer pour arriver à cette structuration.
Le professeur Nazaire Joinville n’est pas seulement mélomane. Il aime regarder le foot surtout les matchs de grandes envergures. Il est chrétien et est marié avec Myriame GAUDIN, selon lui, la plus belle femme du monde.
La Brigade de Protection des Mineurs (BPM) de concert avec la Brigade de Recherches et d’Investigation (BRI), a procédé, hier samedi 9 avril, à l’arrestation du nommé Georges Alain Degand, à village Théodat. Selon les informations disponibles sur la page officielle de la PNH, le citoyen est accusé de viol, d’agression sexuelle et de détournement de mineure.
Le Non-voyant, Georges Alain Degand est présumé auteur d’agressions sexuelles, viol et d’excitation à la débauche au préjudice de six (6) mineures âgées entre 12 et 14 ans.
Les force de l’ordre ont procédé à son interpellation suite à une plainte déposée par le parent de l’une de ces victimes.
Dès son plus jeune âge, selon la note, Georges Alain Degand, aurait perdu la vue après une scène de viol dont il a été l’auteur. Des gens lui ont arraché les yeux, en reponse à son acte commis sur la victime, depuis lors, il vit avec cet handicap.
Pour l’heure, le présumé est gardé à la direction centrale de la police judiciaire( DCPJ) en attendant son déferrement.
Plus d’un mois après la sortie de la chanson “ Bom ankò “, Bob Cailloux a mis en exclusivité le 5 avril 2022, sa vidéo, realisée par Dominique Télémaque, très sollicité pendant ces derniers temps dans l’industrie musicale haïtienne. Les réactions des internautes et surtout de certains de ses monologues témoignent déja la satisfaction.
La beauté du vidéoclip vient d’ajouter aux divers éloges que l’artiste avait déja reçus, de la part de différents influenceurs des réseaux sociaux dont l’animateur Guy Wewe. Sans oublier des artistes comme Master Brain et MechansT qui ont eu parfois des clashs avec l’autoproclamé Demi Dieu, ont réagi là-dessus.
Compte rendu de ce vidéoclip
Une très belle fille noire, avec un corps stylé représente la petite amie de Bob Cailloux qui s’est séparée de lui après avoir vu sur les réseaux sociaux des vidéos où il lançait des propos avec un air arrogant. De ce fait, il entretient des démarches en vue de la reconquérir. Ce qu’ il va réussir de réaliser en lui expliquant que l’ image qu’ il y présente ne définit pas réellement sa personnalité. Car, en dehors du monde virtuel, il est totalement différent.
Bob Cailoux est un artiste très polyvalent. Dailleurs ces deux derniers tracks “ Wont mande w tounen ” et “ Bom ankò “ qui lui ont permis d’avoir un succès qu’ il n’en a jamais eu ne sont pas du Rap. Ils sont plûtot très rapprochés du Compas. Rappelons qu’ à plusieurs reprises, l’artiste évoque son deuxième album qui devrait sortir cet été.
La juge Ketanji Brown Jackson devient la première magistrate noire nommée à la Cour suprême des États-Unis. Une première historique après 233 ans d’existence de cette institution. Suite à la confirmation de cette nomination par le Sénat, ce jeudi, l’ex président Barack Obama et d’autres grandes figures du pays ont réagi en grande pompe.
Le président actuel Joe Biden qualifie pour sa part ce jour d’historique. Puisque la juge afro-américaine, Ketanji Brown Jackson est la première femme noire rentrant à la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire de la première puissance du monde, après 233 ans d’existence.
Barack Obama qui est pour sa part le premier président noir des États-Unis a publié ce message sur son compte Twitter : “ C’est un grand jour pour l’Amérique, et un moment de fierté dans notre histoire. Le juge Jackson possède l’intégrité, la passion pour le droit et l’expérience nécessaires pour être un juge exceptionnel de la Cour suprême et ces dernières semaines l’ont rendu encore plus clair. L’Amérique sera un meilleur endroit avec sa voix et son exemple sur le banc ”.
Toujours dans la pluie de réactions. Devenue en 2017, la première femme noire servant à la cour pénale du compté de Davidson, Angelina Dalton, juge de la division II du tribunal pénal du comté de Davidson, a salué également la portée historique de cette nomination.
“ En plus de 200 ans, pour nous d’avoir la représentation d’un Afro-Américain pour servir dans la plus haute cour de la nation est tellement merveilleux, c’est tellement merveilleux pour notre pays et c’est merveilleux pour notre système juridique. Notre Cour suprême s’oriente vers la représentation de notre nation. Elle représente la composition de notre pays, les États-Unis ”, a scandé la magistrate.
Notons que lors du vote au Sénat tous les sénateurs démocrates ont approuvé la nomination. Le sénateur démocrate très influent Chuck Schumer a déclaré : “ Nous allons enfin pouvoir le dire : Le juge Ketanji Brown Jackson. Woo-hoo ! ”; la sénatrice Elizabeth Warren de son côté a dit : “ La confirmation de la juge Ketanji Brown Jackson est extraordinaire, pour plus d’une raison : Elle est le premier avocat commis d’office et la première femme noire à siéger à la Cour suprême, apportant ainsi une expérience extrêmement importante à la magistrature. C’est une victoire joyeuse et historique pour une justice égale ! ”.
D’un autre côté, l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton n’a pas raté l’occasion pour faire parler de lui en écrivant : “ Réjouissons-nous ! Ketanji Brown Jackson sera le prochain juge de la Cour suprême des États-Unis. ”
À titre de rappel, Ketanji Brown Jackson avait été choisie fin février par le président Joe Biden, qui avait promis pendant sa campagne de nommer, pour la première fois, une femme noire à la plus haute institution judiciaire du pays, vieille de 233 ans. De plus, c’était à la suite du mouvement « Black Lives Matter ».
Pour souligner le caractère symbolique de cette nomination, Kamala Harris, la première femme noire à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis, a présidé la séance de vote.
Elle est diplômée de Harvard, avocate et juge fédérale. Notons que, sur les 115 juges ayant jusqu’ici siégé à la Cour suprême, il n’y a eu que cinq femmes – quatre blanches et une hispanique – et deux hommes noirs, dont l’un, Clarence Thomas, a été nommé par George Bush père et siège toujours.
À la Cour suprême, Ketanji Brown Jackson remplacera le magistrat progressiste Stephen Breyer, 83 ans, qui prendra sa retraite fin juin. Pour plus d’un, elle est extraordinaire. La magistrate possède une expérience dans le privé et le public; et a été avocate et juge fédérale.
Il y a 2 ans depuis que le film érotique « 365 Dni » est sorti et a fait un énorme succès. Bonne nouvelle pour les fans qui attendaient impatiemment un deuxième numéro. Le long-métrage polonais débarquera sur Netflix dès ce 27 avril. La bande-annonce a été dévoilée aujourd’hui.
À ce fait, on retrouvera Massimo et Laura revenant dans une suite, intitulée « 365 Jours : Au lendemain ». Toujours mis en scène par la réalisatrice Barbara Bialowas, ce second volet semble opter pour un virage plus dramatique, avec l’arrivée d’un mystérieux homme dans la vie de Laura.
Dans une interview accordée au site Hugo Closs en novembre 2021, la cinéaste polonaise suscite l’attente en teasant une séquence rare : “ Lorsque vous regarderez la deuxième partie de l’histoire, je pourrais parler de la scène de sexe la plus difficile que j’ai jamais créée. Je pense qu’il n’y a jamais eu une telle scène de sexe dans aucun film au monde. ” Suspens !!
Il faut souligner que la plateforme Netflix a également commandé un troisième opus, toujours porté par les deux acteurs principaux, Anna-Maria Sieklucka et Michele Morrone. Toutefois, le film ne dispose pas encore de date officielle.
Il est décrit comme le “Cinquante nuances de Grey polonais”. Entre curiosité et polémique, 365 Dni ou 365 Jours en français n’est pas passé inaperçu lors de sa sortie. Accusé de glamouriser les méchanismes de l’emprise et le viol, ce film raconte une relation de domination entre un mafieux sicilien et une jeune polonaise séquestrée. La mauvaise publicité faite autour de cette adaptation des romans de Blanka Lipińska n’a pas freiné son succès, bien au contraire.
L‘Église catholique en République démocratique du Congo s’en prend aux prêtres congolais dans leurs fonctions religieuses. Dans un document de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) portant la signature de tous les évêques du pays, il est demandé à tous les prêtres congolais ayant un enfant de renoncer à leur sacerdoce, rapporte le jeune Afrique
La CENCO exige la chasteté sacerdotale de ses prêtres. Dans un document de 19 pages ayant pour titre « A l’école de Jésus-Christ, » les évêques affirment qu’il y a une incompatibilité entre la charge du père de famille avec le ministère et la vie sacerdotale en régime catholique romain.
En ce sens, elle demande à tout ecclésiastique ayant un enfant de solliciter une dispense de ses obligations auprès du pape. Qu’il aille s’en occuper. Et en cas de refus, l’évêque pourra présenter le dossier au Saint-Siège pour la peine maximale, de renvoi de l’état clérical.
Une décision qui coïncide avec la visite du chef du Vatican Pape François du 2 au 5 juillet prochain en République démocratique du Congo.
À noter que le renvoi des ecclésiastiques n’est pas un fait nouveau dans le pays. Sur demande du Saint Siège, trois prêtres du diocèse de Tshumbe, dans la province du Sankuru, ont été renvoyés de l’état clérical. Les raisons n’ont pas été relevées.
Le parlement salvadorien a adopté hier mardi une loi visant à donner 15 ans de prison à quiconque reproduit ou diffuse des messages ayant une origine des présumés membres de gangs.
Alors que la situation est dépassée les bornes au Salvador avec des gangs qui sèment de la terreur dans le pays. Des violences, des meutres ont été enregistrés.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement avait déclaré État d’urgence dans le pays. En seulement une semaine, plus de 6000 présumés membres de gangs ont été arrêtés ajoutés aux 16 000 autres qui étaient déjà incarcérés.
D’habitude, ils se servent des médias pour diffuser des messages. Une loi, sous la demande du président Nayib Bukele, a été votée par le parlement en réponse à ces genres de pratiques.
Désormais,10 à 15 ans de prison pour quiconque « reproduit ou transmet des messages ou communiqués ayant pour origine, ou pour origine présumée, des groupes de délinquants qui pourraient provoquer l’angoisse ou la panique dans la population ».
Les écritures sur les murs où les membres de gangs s’expriment de façon violente ne sont pas passées inaperçues également. Les mêmes peines s’appliqueront aux messages et sigles des gangs peints sur des immeubles.
Par ailleurs, ce même parlement à majorité présidentielle a aussi modifié le code pénal où il est condamné à 45 ans de prison tout chef de gang alors que les bandes se multiplient dans le pays. Selon ce qu’a précisé le journal 20 minutes, les présumées bandes de la Mara Salvatrucha et du Barrio 18 comptent quelque 70’000 membres au Salvador.
Le Salvador avait décrété l’état d’urgence suites aux conflits déclenchés entre des gangs dans le pays. Et en réponse à cette situation , un épisode d’arrestation a été réalisée. Le président Nayib Bukele a affirmé, hier lundi 4 avril que plus de 6 000 présumés membres de gangs avaient été placés en détention neuf jours de cette mesure répondant aux homicides de fin mars.
Les prisons du pays sont encombrées. Ces 6 000 nouveaux détenus ajoutant aux environs 16 000 autres membres de gangs qui étaient déjà incarcérés, établissent le compte à 22 000 membres de ces groupes criminels dans les prisons.
Le président Nayib Bukele s’est félicité de ces arrestations et a lancé lundi soir un avertissement aux membres des gangs lors d’une cérémonie de l’École militaire, à l’ouest de San Salvador, devant plus de 200 jeunes diplômés de l’école de police, de nuit.
Lors de cette même cérémonie, le président a répondu aux rumeurs selon lesquelles les gangs pourraient, face à ces arrestations, se venger sur la population de manière aléatoire. “ S’ils commettent des actes de vengeance, il n’y aura même plus un repas par jour dans les prisons. Je jure devant Dieu qu’ils ne mangeront pas un grain de riz, et on va voir combien de temps ils durent, et ce que diront les organismes internationaux m’est égal ”. A assuré le Chef d’État, rapporte RFI.
Nayib Bukele a également annoncé lundi soir la construction d’une nouvelle prison de haute sécurité pour accueillir jusqu’à 20 000 membres des gangs.
À rappeler que, suite à une série de 87 meurtres entre les 25 et 27 mars, le Parlement (contrôlé par la majorité présidentielle) a approuvé l’instauration de l’état d’urgence pour un mois. Il permet notamment les arrestations sans mandat de membres présumés de maras, les bandes organisées, principalement ceux de la Mara Salvatrucha et du Barrio 18, qui comptent quelque 70 000 membres au Salvador.
Ajouté à tout cela, le Parlement a modifié récemment le Code pénal afin de faire passer de neuf à 45 ans de prison la peine maximale pour les chefs de gang précisant que quiconque participe à un groupe, une association ou une organisation illicite, comme une mara, sera puni d’une peine de prison de vingt à trente ans.
Un citoyen américain de 67 ans a été arrêté par la police à New Boston le 29 mars 2022 pour avoir abusé d’un cadavre. Pis, ce sont les restes de son fils, qu’il a gardés dans sa cuisine pendant quatre ans. Une autopsie est en cours pour déterminer la cause de la mort du défunt, rapporte NBC News.
David Mc Michael, un texan vivant à New Boston a été placé en détention à la Bi State-Jail après que des forces de l’ordre ont découvert des restes du cadavre de son fils décédé en 2018 dans sa cuisine.
La police a reçu un appel d’un proche de David pour intervenir dans la maison du sexagénaire. Arrivé là-bas, les agents lui ont demandé s’il connaissait la raison de leurs présences. Il aurait alors répondu que c’était parce qu’il avait un cadavre dans sa cuisine.
Entre temps,David Mc Michael est en détention, les restes squelettiques de son fils Jason ont été transférés pour être autopsiés afin de confirmer l’identité de la victime et déterminer les circonstances du décès.
Il semble que l’espace est indésirable. Un Américain a été arrêté pour s’être masturbé au moins quatre fois à côté de la passagère voisine, au cours d’un vol Southwest Airlines reliant Seattle à Phoenix. Une plainte a été déposée, et la compagnie a banni l’homme à vie, indique Fox 5 New York le 4 avril.
Ce week-end, un rapport de plainte indiquait qu’Antonio Sherrodd McGarity a été cueilli par la police lorsque son vol a atterri à l’aéroport de Sky Harbor, à Phoenix. Il a été accusé par sa voisine de vol de s’être masturbé à côté d’elle à au moins quatre reprises sur le vol de trois heures et elle a même pris des photos. Si McGarity n’a pas nié les faits, il a prétendu ne pas avoir pensé que son comportement poserait un problème.
Hilarant ! Il indique même avoir demandé « la permission » à sa voisine, et ne pas avoir compris sa réponse. Toutefois, lorsque McGarity s’est endormi, elle a dit à l’équipage de vol ce qui s’était passé. Elle a été déplacée vers un autre siège sur le vol. À l’atterrissage, la femme a remis les photos à la police de Phoenix.
“ McGarity était assis sur le siège 11F, et le témoin féminin était assis sur le siège 11E ”, indique le rapport de plainte. “ Peu après le décollage, et alors que l’avion était en vol, McGarity a exposé son pénis en baissant son pantalon et son short et a commencé à se masturber ”, a renchéri ce rapport.
Lors de l’interrogatoire des agents de police, la femme a confirmé que McGarity s’était masturbé « à quatre occasions distinctes, en utilisant à la fois sa main gauche et sa main droite ».
L’affaire prend une autre tournure. Suite à ces révélations, la compagnie Southwest paraît très sévère. Un porte-parole de la compagnie a indiqué que McGarity avait été placé sur la liste noire, et qu’il ne pourra plus jamais bénéficier d’un service de leur part.
Rappelons que l’année dernière, l’Administration fédérale de l’aviation avait lancé 991 enquêtes sur les troubles des passagers ; ce qui représentait une augmentation de 441 % par rapport à 2020. L’année 2022 s’annonce quant à elle pire encore, puisque 1 035 rapports de passagers indisciplinés ont déjà été rendus.
La compagnie de téléphonie mobile Digicel dans un communiqué daté du 4 avril 2022 annonce que les clients du service Mon Cash peuvent désormais recevoir des transferts internationaux de plusieurs pays tels que la France, les États-Unis, le Canada et le Brésil. Selon le communiqué, cette opération est rendue possible grâce à un partenariat avec Prism Transfer. Ci-dessous, lisez l’intégralité du communiqué.
Port-au-Prince, Haïti – Lundi 4 avril 2022 : MonCash raccourcit les distances entre les haïtiens et leurs proches qui vivent à l’étranger. Désormais, les utilisateurs de MonCash peuvent recevoir des transferts internationaux des pays tels que : les États-Unis, le Chili, le Brésil, le Canada, la France, entre autres.
Cette opération est possible grâce à un partenariat avec Prism Transfer, une société spécialisée dans les transferts d’argent internationaux. Grâce à ce partenariat, les personnes vivant à l’étranger peuvent envoyer des transferts vers leurs proches disposant d’un compte MonCash via les compagnies suivantes : RIA, Remitly, WorldRemit, Boss Revolution (US), Sharemoney (US), TapTap (US), SendWave (US), Girofacil (CH), Uno Money Transfers (CHI), More Money (CH & BR) et Orange Money.
« En permettant aux utilisateurs de MonCash de recevoir des transferts d’argent internationaux directement sur leur compte, nous visons à créer un environnement plus inclusif afin que le destinataire puisse utiliser les fonds reçus en temps réel et sans se déplacer. » soutient Nathaelle Chavenet, directrice de MonCash.
Pour recevoir de l’argent de l’étranger, chaque utilisateur de MonCash doit avoir un compte élargi et accepter de recevoir les fonds sur son portefeuille. Pour accepter, l’utilisateur doit composer le code *202# puis sélectionner l’option 6 ou se connecter à l’application MonCash. Pour devenir titulaire d’un compte élargi (Full Wallet), le client doit se rendre dans le magasin Digicel le plus proche afin de remplir les formalités d’usage obligatoires par le régulateur.
Pour le lancement, tout utilisateur qui recevra un transfert d’argent international obtiendra également 200 HTG en recharge mobile disponible sur son compte promotionnel.
Aujourd’hui, MonCash est de loin le plus grand acteur dans le secteur des services financiers mobiles en Haïti et sert plus de 2 millions de clients via son réseau de 6 000 agents et plus de 400 partenaires établis dans tous les recoins du pays. Le service est proposé par le biais d’un menu téléphonique et d’une application mobile. Il facilite les transferts de compte à compte (p2p) gratuits entre les utilisateurs de MonCash, le paiement des factures, la recharge des téléphones Digicel, les paiements des commerçants affiliés et permet maintenant aux de recevoir de l’argent de leurs proches à l’étranger en toute sécurité.
Les jeunes de l’Université d’État d’Haïti menant une lutte permanente sont souvent mal vus dans la société. Pourtant, ils/elles sont nombreux-ses ces jeunes là qui entreprennent des initiatives louables à travers la musique, la poésie disons l’Art. Le rappeur, compositeur, militant… Rebèl Pakamò en est un qu’on peut nier dans le cercle.
Parcours du fortifiant
Rebèl Pakamò, de son nom d’acte, Jean Gardy Clervil, a vu le jour en juin 1996. “ J’ai laissé ma ville natale afin de rentrer à Port-au-Prince pour des expériences universitaires ”, nous dit le natif de la Gonâve. Toutefois, ce rêve va être fauché. “ Je faisais partie d’une liste de 19 étudiants qui ont été expulsés par le rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH), en novembre 2016, à la suite de notre engagement dans la lutte pour une véritable réforme au sein de l’université ”, a expliqué l’ancien étudiant à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE).
Selon lui, cette décision était la plus grande étape de la pacification de l’UEH par Fritz Deshommes et ses alliés. C’était très dure pour lui, mais cette expulsion, l’a donné beaucoup plus de motivation pour construire une carrière artistique et de donner plus d’énergies à la lutte des masses haïtiennes.
Ne se laissant pas abattre, du coup, en décembre 2017, il a sorti son EP titré « Revolisyon ». Il ne s’est pas arrêté là, quelques temps plus tard soit en novembre 2019, l’ancien élève du Collège Saint François d’Assise de la Gonâve a livré au public son premier album baptisé « Lètouvèt ».
Notons que le concert de l’album « Lètouvèt » organisé le 20 juin 2021 était un véritable succès. Rebèl Pakamò est également le fondateur de CRICASTRO une organisation de gauche, le fondateur de Tele Lakilti. Ajouté à tout cela, le fils de Marie Micheline Milord est le directeur artistique du Festival Rezistans.
Son tout dernier démo «AntolOmaj»
Rebèl Pakamò a sorti son nouveau projet le dimanche 27 mars 2022. Un Démo intitulé « AntolOmaj », ayant 3 morceaux, à travers lequel il retransmet en forme de chanson (rap) des textes poétiques de trois grands écrivains de la littérature contemporaine en Haïti.
Un projet qui a reçu le support de plusieurs figures dans le milieu musical comme Philippe, Stan, Cisco, Amazan, D-fi entre autres. «Antol» pour Anthologie et «Omaj» hommage, Pakamò explique : “ je réalise ce projet dans l’intention de apporter toujours de choses originales inspirant de mes fréquentations dans le milieu littéraire. Je fais aussi tout cela dans le but de lancer le débat sur une autre forme de poésie dans le rap. Car le rap, c’est la poésie classique (rimée), mais je pense que la poésie contemporaine peut trouver sa place ”, a-t-il scandé.
À ce fait, le rappeur engagé décide de rendre hommage à ces figures de la littérature haïtienne ayant marqué la période contemporaine: Evelyne Trouillot, Frankétienne et Lyonel Trouillot en interprétant leurs textes poétiques en version rap. Ce disque est composé de trois chansons dont les titres sont : « Yon kòd gita » œuvre d’Evelyne Trouillot, «Jounal yon drivayè» écrit par Frankétienne et «Retay chans» texte de Lyonel Trouillot. Il faut souligner, l’idée de valoriser la langue créole est au cœur de cette nouvelle stratégie.
Jean Gardy Clervil dit Rebèl Pakamò
Le militantisme chez Rebèl Pakamò
Rebèl Pakamò est avant tout un militant. “Un militant qui embrasse les causes des masses populaires et lutte pour une société juste et égalitaire ”, nous précise l’homme qui aime discuter et blaguer autour de verre.
Activiste politique, il est membre d’aucun parti. Plutôt, il prône un front politique de gauche où il y a une sorte d’unification des différentes structures de gauche crédibles du pays. Aussi, il embrasse les causes des masses pour: -Un pays où une minorité ne détient pas toutes les richesses. -La justice sociale/la répartition des richesses du pays.
Le membre de l’atelier jeudi soir croit que ces idées peuvent apporter une solution à la crise qui perdure dans le pays parce que, selon lui, le monde constate l’échec du système capitaliste. Et, les gauchistes de chaque pays doivent s’unir pour apporter une alternative.
« Moun k ap batay pa mouri », de cette idéologie vient le nom « Rebèl Pakamò ». L’organisateur d’événements n’a pas vraiment une religion. Néanmoins, il supporte le Vodou surtout comme élément culturel. L’artiste pratique le « Bazilik Patikola » qui est un jeu de baton et art martial haïtien, l’un de ses loisirs.
Ayant plusieurs chapeau, mais il n’est pas un robot. Pour se relaxer, il se promène ainsi qu’il passe beaucoup de temps derrière l’écran de son téléphone. Comme bon nombre d’artistes, à titre de loisirs, il écoute de la musique, parfois, il regarde des matchs de foot.
Pour conclure, Rebèl Pakamò nous a fait don de ces mots : “ Maintenant, mon nom veut dire quelques choses dans le milieu culturel et le milieu progressiste en Haïti. Il faut savoir changer les moments difficiles en opportunité. C’est ce qu’Edgard Morin appellerait « dialectique curieuse ». Notons qu’il travaille actuellement sur son nouvel album.
Le gouvernement fédéral américain prend de nouvelles mesures pour l’égalité et la visibilité des américains transgenres, ce que l’on appelle troisième sexe. Le Département d’État américain annonce le jeudi 31 mars, à l’occasion de la journée internationale de visibilité transgenre, qu' » à partir du 11 avril 2022, tous les citoyens américains pourront sélectionner un « X » comme marqueur de genre sur leur demande de passeport américain ».
Cette décision prise par la maison Blanche permettra aux personnes transgenres la facilitation de leurs démarches administratives. « Il s’agit d’une étape majeure dans la réalisation de l’engagement du président d’élargir l’accès à des documents d’identification précis pour les Américains transgenres et non binaires », peut-on lire dans le communiqué.
C’est une initiative qui été intervenue après l’éclatement des polémiques concernant la participation des personnes dites neutres dans les jeux sportifs compétitifs.
Cependant, « Chaque Américain mérite la liberté d’être lui-même. Mais beaucoup trop d’Américains transgenres sont encore confrontés à des obstacles systémiques, à la discrimination et à des actes de violence » a ajouté le communiqué. Ce que « L’administration condamne une fois de plus la prolifération des attaques législatives anti-transgenres dangereuses qui ont été introduites et adoptées dans les législatures des États à travers le pays ».
Parce qu’au fait « Les personnes transgenres sont parmi les plus courageuses de notre pays. Mais personne ne devrait être courageux juste pour être soi-même »
En effet, d’après Lila Daoui dans Affiches Parisiennes, le troisième sexe est le terme qui est fréquemment utilisé pour qualifier une personne qui, de par ses caractéristiques anatomiques, ne peut être considérée exclusivement ni comme femme ni comme homme parce qu’elle possède celles des deux sexes.
L’administration a aussi « annoncé de nouvelles actions pour soutenir la santé mentale des enfants transgenres, supprimer les obstacles auxquels les personnes transgenres sont confrontées pour accéder aux services gouvernementaux essentiels et améliorer la visibilité des personnes transgenres dans les données de notre pays ». Alors que certains Etats conservateurs tiennent à adopter des mesures et des règlementations strictes à l’egard des mineurs transgenres.
À noter qu’il y a des pays dont le Canada, l’Allemagne, l’Australie, le Népal et l’Inde qui ont déjà proposé le symbole du troisième genre sur les documents. En juin dernier, la maison avait donné la possibilité au 1.2 millions de personnes qui sont ni hommes ni femmes de définir elles-mêmes leurs identités.
Vraiment un revirement spectaculaire. La Star du porno Joshua Broome a totalement changé de vie après une terrible dépression, en 2012, raconte le New York Post le 29 mars. Du coup, après avoir quitté l’industrie du porno tout millionnaire, il a pris une autre voie et est devenu prêtre.
Courte histoire !L’ancien acteur a tourné plus de 1 000 films X sous le pseudonyme de Rocco Reed. Notons qu’ il était entré dans ce milieu après avoir déménagé à Hollywood au début de la vingtaine, dans l’espoir de devenir acteur. Puis en 2012, il avait finalement abandonné l’industrie du porno hétérosexuel et gay. D’après ses dires, elle lui avait causé «de nombreux traumatismes émotionnels».
“ J’ai littéralement perdu la trace de qui j’étais ”, confie-t-il. “ Tout n’était que mensonges et fiction… Je voulais même me suicider, mais je n’avais pas le courage de le faire.” a raconté l’acteur qui gagnait très bien sa vie compte tenu ses revenus.
À ce fait, il a pris sa retraite avec « plus d’un million de dollars ». Toutefois, le train de vie qu’il menait n’a fait qu’amplifier le chagrin et le vide qu’il a toujours ressentis à l’intérieur, si on croit à ses propos.
En 2014, il a rencontré sa future épouse, Hope qui a éveillé son intérêt spirituel. Depuis, Joshua Broome est devenu pasteur à l’église baptiste Good News à Cedar Rapids, en Iowa, États-Unis. Là, il enseigne et prêche dans tout le pays.
Selon le dicton, dans la vie on ne dit jamais «jamais» puisque à tout moment les choses peuvent se tourner. Une question se ramène, est-ce tous ses péchés restent derrière lui?
L’ancien député Arnel Bélizaire a été atteint de plusieurs projectiles ce mercredi soir à Kafou Peyan (Bel-Air). Selon les informations parvenues à la rédaction, il s’agit des hommes lourdement armés qui ont ouvert le feu sur le militant et ont frappé d’autres manifestants qui l’avaient accompagné alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux après une journée de protestation.
Alors que le militant politique Arnel Bélizaire et son équipe ont gagné la rue ce mercredi 30 mars non seulement contre l’insécurité mais aussi pour réclamer le départ d’Ariel Henry. Une journée de protestation qui s’est déroulée sans aucun incident.
Malheureusement Arnel Bélizaire et son équipe ont été attaqués par des individus armés jusqu’au dent à Kafou peyan alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux. Selon des sources concordantes, les malfrats ont tiré à bout portant sur l’ancien parlementaire jusqu’à l’atteindre au niveau de son estomac selon les premiers éléments d’information.
Du coup, ses proches se sont rendus immédiatement aux urgences dans un centre hospitalier de la capitale pour des soins que nécessite son cas. Entre temps, il est sous oxygène après une première intervention chirurgicale.
Notons que les hommes armés, avant de tirer sur Arnel Bélizaire, ont frappé d’autres manifestants qui étaient à bord d’un char.
La famille de Walter Bruce Willison connu sous son nom d’acteur Bruce Willis, a annoncé ce mercredi 30 mars 2022, qu’il met fin à sa carrière en raison de problèmes de santé. Le célèbre acteur du cinéma souffre d’aphasie qui est un trouble du langage.
« Notre bien-aimé Bruce a connu certains problèmes de santé et a récemment été diagnostiqué comme souffrant d’aphasie, ce qui impacte ses capacités cognitives. Par conséquent, et après mûre réflexion, Bruce abandonne cette carrière qui a tant compté pour lui », a écrit sa famille dans un message posté sur Instagram portant les signatures de son épouse Emma Heming Willis, son ex-femme Demi Moore ainsi que ses enfants Rummer, Scout, Tallulah, Mabel et Evelyn.
Selon certains spécialistes, l’aphasie empêche le patient de communiquer normalement suite à une attaque cérébrale ou un traumatisme crânien. L’aphasie empêche le patient de parler, écrire et comprendre un langage, à la fois sous la forme orale ou écrite.
Bruce Willis est né le 19 mars 1955. Il est acteur, producteur et chanteur. Il a commencé sa carrière dans les années 1980 dans la série Claire de Lune. Il a joué dans des films notables dont Die Hard, le cinquième élément, Armageddon. Il a reçu plusieurs distinctions durant sa carrière.
A quelque chose le mal est bon. Si l’acteur Will Smith perd environ 2 millions d’abonnés sur Instagram après son geste. D’un autre côté, depuis l’incident, les prix des billets pour le «Ego Death World Tour», spectacle de stand-up de l’humoriste, ont grimpé énormément.
La gifle crée des mèmes Internet, un vrai coup de projecteur pour le prochain spectacle de l’humoriste de carrière. Selon le site de billetterie TickPick, les places pour le «Ego Death World Tour», le spectacle de stand-up de Chris Rock, ont monté en flèche depuis la séquence de la claque donnée par Will Smith à lui sur la scène de la 94e cérémonie des Oscars, le dimanche 27 mars.
“ Nous avons vendu plus de billets pour voir Chris Rock pendant la nuit que pendant le dernier mois combiné ”, a écrit le site de vente de billets TickPick sur Twitter ce lundi. Et, selon le média américain Newsweek, les prix des billets pour une table au prochain spectacle de Chris Rock, vendredi, au Wilbur Theater de Boston, sont passés de 338 dollars (308 euros) lundi matin à 450 dollars (410 euros) en une heure. Depuis, le show est complet.
Enquête et excuse
Lors de la remise du prix du meilleur documentaire ce dimanche, Chris Rock a fait une plaisanterie sur le crâne rasé de la femme de Will Smith, Jada Pinkett Smith, qui souffre d’alopécie, maladie caractérisée par la chute des cheveux, sourcils… avec une dénudation de la peau. Une blague qui n’a pas laissé son mari, Will Smith, indifférent. Du coup, l’acteur de «Bad boys» a pris d’assaut la scène pour gifler Chris Rock.
Selon les infos, cette querelle ne date pas d’aujourd’hui mais depuis plusieurs années. Chris Rock s’était d’ailleurs déjà moqué de Jada Pinkett Smith en 2016 pour n’avoir pas été invitée aux Oscars cette année là.
À ce fait, l’Académie des Oscars a annoncé lundi soir dans un communiqué «condamner» cette gifle. Aussi, elle explique avoir lancé une enquête formelle autour de l’incident.
À mentionner, Will Smith a été récompensé par l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans «La Méthode Williams» où il joue le rôle du père des filles. Il a profité pour s’excuser auprès de l’Académie pour l’altercation.
Ajoute à tout cela, en bon gentleman, l’acteur s’est également excusé hier soir d’avoir giflé Chris Rock. “ Mon comportement la nuit dernière aux Oscars était inacceptable et inexcusable ”, a-t-il écrit sur son compte Instagram. “ Je voudrais publiquement te demander pardon, Chris. ” a renchéri la Star américaine, toutefois, il a perdu environ 2 millions d’abonnés sur Instagram.
Qui est Chris Rock ?
L’homme qui a rendu Will Smith fou de rage est un humoriste très populaire aux États-Unis. Il est né à Andrews à Caroline du Sud. Dimanche, il était invité à remettre l’Oscar du meilleur documentaire.
Chris Rock est également acteur, réalisateur et producteur américain. Âgé de 57 ans, il est doté d’un humour corrosif, il a été lancé par Eddie Murphy qui, après l’avoir repéré sur scène, le recommande pour la célèbre émission «Saturday Night Live», diffusée sur NBC, et l’intègre au casting de son film Le flic de Beverly Hills 2 en 1987.
Talentueux, il enchaîne avec les one-man-show et devient un des comiques américains les plus appréciés de sa génération. Il a été même invité à présenter les Oscars deux fois, en 2005 puis en 2016. Son humour grinçant lui vaut également quatorze nominations aux Emmy Awards et quatre prix.
L’artiste, qui puise son inspiration dans la société américaine, plus précisément près des Afro-Américains, s’illustre également dans de nombreuses comédies (Le Ninja de Beverly Hills, L’Arme fatale 4, Dogma) et prête sa voix à Marty, le zèbre rêvant de liberté dans les trois volets de Madagascar.
La troisième journée de manifestation dans le département du Sud pour dénoncer la cherté de la vie et l’insécurité s’est tournée au vinaigre, ce mardi. Au moins une personne tuée, une dizaine d’autres sont sorties blessées et un petit avionAGAPE Flights N600AB a été saccagé avant d’être incendié.
Les images sont devenues virales sur les réseaux. Afin d’exprimer ses grognes, la population a fait irruption dans l’aéroport Antoine Simon des Cayes et a incendié un aéronef AGAPE Flights N600AB. Ces protestataires dénoncent les compagnies qui profitent de la situation de Martissant pour faire leur beurre.
À ce fait, la police a dû intervenir. Beaucoup de détonations ont été entendues dans les parages de l’aéroport. Hormis d’un citoyen tué, rapporte Radio Télévision Hirondelle, Calixte Ferguson a été blessé à l’arme blanche, un autre citoyen a reçu un projectile à la tête.
Des manifestations sont montés sur un aéronef dans l’aéroport d’Antoine Simon lors de la troisième journée de protestation contre l’insécurité. Crédit photo:JCOM
Vers 1h30, Ronald Richemond, commissaire du gouvernement de la ville des Cayes, s’est rendu sur les lieux avec une escorte de policiers de la BLTS pour tenter de ramener la situation au calme.
Curieux, beaucoup d’internautes réagissent sur des images d’un citoyen ayant un drapeau de la Russie en main flottant à toute allure. Cela est-il un fait divers ou un message ??
L’étau se resserre de jour en jour sur les femmes et les filles en Afghanistan. Une nouvelle restriction émise par les Talibans vient d’être imposée aux afghanes tout de suite après la fermeture de la réouverture des classes secondaires pour filles. Désormais, elles sont interdites de voyager en avion sans la présence d’un parent masculin. L’information a été confirmée, dimanche 27 mars, par les deux compagnies aériennes du pays, rapporte 20 minutes.
À l’issue d’une réunion organisée au cours de la semaine dernière entre les représentants des Talibans, de ceux des compagnies aériennes Ariana Afghane airlines et Kam Air et de concert avec les autorités de la migration en Kaboul, une nouvelle décision est prise. Sans la présence d’un parent masculin, les femmes afghanes ne sont plus autorisées à voyager.
« Aucune femme n’est autorisée à voler sur des vols intérieurs ou internationaux sans un parent masculin », précise la lettre qui a été envoyée comme confirmation à un haut responsable de la compagnie Ariana Afghane Airlines et au personnel de la compagnie aérienne. Une restriction qui s’applique à tous les vols.
Déjà, les femmes afghanes ont été frappées d’interdictions de voyager seules dans le pays de plus de 72 km. Plusieurs d’entre elles qui font parties des associations de défense des droits de femmes ont voulu manifester contre la fermeture des écoles secondaires pour les filles. Mais lesTalibans avaient opposé, le mouvement de protestation a été dispersé.
Depuis le 24 février la Russie a lancé son offensive en Ukraine ayant pour but la «dénazification» et le désarmement du territoire. 32e jour, les combats semblent se concentrer sur l’est du pays et Kiev s’inquiète de la situation à Marioupol. Et, ce dimanche après midi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que son gouvernement étudiait «en profondeur» la question de la «neutralité» de l’Ukraine.
Quand la situation se chauffe, dans le langage ordinaire, tout domino est à jouer. La semaine dernière, Volodymyr Zelensky a déjà annoncé n’avoir pas écarté la possibilité de négocier. La neutralité de l’Ukraine est l’un des points centraux dans les discussions avec la Russie pour arrêter le conflit, qui doivent reprendre en début de semaine.
“ Une des clauses des négociations porte sur les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre État, une exigence de Moscou ”, a déclaré le président ukrainien dans un entretien en ligne avec des médias indépendants russes, diffusé sur la chaîne Telegram de l’administration présidentielle ukrainienne. “ Ce point des négociations est compréhensible pour moi et il est en discussion, il est étudié en profondeur ”, a-t-il poursuivi.
Toutefois, il devra être soumis à un référendum et il faut des garanties, a-t-il prévenu, accusant le président russe Vladimir Poutine et son entourage de faire « traîner les choses ».
À noter que les nouvelles négociations commenceront lundi ou mardi en Turquie, selon les sources. Ce qui vient après l’annonce par l’armée russe en fin de semaine de changer d’objectif principal en Ukraine.
Emmanuel Macron et Joe Biden
Le président américain Joe Biden était, hier samedi, au feu des projecteurs en Varsovie, capitale de la Pologne. Lors d’un discours, il a violemment critiqué son homologue russe Vladimir Poutine. Après « criminelle de guerre », maintenant, le chef de la Maison Blanche qualifie l’homme fort de Kremlin de « Boucher ».
Selon lui, il mérite ce nom pour tout ce qu’il inflige aux gens d’Ukraine. D’un autre côté, tentant de remettre la diplomatie en marche, le président français Emmanuel Macron a une nouvelle fois appelé à la désescalade et au dialogue.
De ce fait, l’homme fort d’Elysée a mis en garde dimanche contre une «escalade des mots et des actions en Ukraine», réagissant sur les propos du président américain Joe Biden. “Je n’utiliserais pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine ”, a-t-il déclaré sur France 3.
“ Nous voulons arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre. C’est l’objectif et si on veut faire cela, il ne faut pas être dans l’escalade ni des mots ni des actions ”, a estimé le président français.
L’enchaînement militaire
D’un point de vue militaire, les dernières informations font surtout état d’attaques à l’est, dans les zones de Donetsk et Lougansk. Notons que Moscou a affirmé vendredi vouloir concentrer son offensive sur l’est de l’Ukraine, un changement de cap qui fait craindre à Kiev une partition du pays, les séparatistes de Lougansk évoquant eux la tenue d’un référendum sur l’indépendance de leur territoire.
L’armée ukrainienne assure que dans les zones de Donetsk et Lougansk, sept attaques ennemies ont été repoussées et huit tanks russes détruits. À Kiev, les groupes de sabotage de l’ennemi essayent toujours de pénétrer dans la ville, selon l’état-major ukrainien.
Et, l’armée russe poursuit ses rotations et renforts depuis le Bélarus voisin et la Russie afin de gagner des positions aux abords de la capitale ukrainienne, relève le centre d’analyses américain Institute for the study of war (ISW) dans une note datée de samedi.
Pour sa part, le ministère russe de la Défense a annoncé la destruction d’un dépôt de missiles dans un village situé à 30 km au sud-ouest de Kiev, tandis que la ville de Mykolaïv, dernier verrou sur la route d’Odessa, continue de résister.
Les chiffres grimpent
Plus de 3,8 millions de personnes ont fui l’Ukraine depuis l’invasion de l’armée russe le 24 février, selon le décompte de l’ONU publié ce dimanche.
Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recensait exactement 3.821.049 réfugiés ukrainiens sur son site internet dédié, ce dimanche vers midi. Ce sont 48 450 de plus que lors du précédent pointage samedi. Notons, la Pologne est le pays qu’a recueilli le plus grand nombre de réfugiés.
Et, l’ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l’intérieur du pays. L’Europe n’a pas connu de tels flots de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale.
La bataille médiatique continue sur les chiffres de décès. Si l’OTAN communique de chiffre très élevé. La Russie a reconnu vendredi la mort de 1 351 de ses soldats depuis le début de son offensive militaire en Ukraine, accusant les pays occidentaux de commettre une «erreur» en livrant des armes à Kiev.
“ Depuis le début de l’intervention en Ukraine, 1 351 militaires ont été tués et 3 825 blessés ”, a déclaré l’adjoint au chef de l’état-major russe Sergueï Roudskoï lors d’un point de presse qui a également qualifié de «grosse erreur» la livraison d’armes à Kiev par les pays occidentaux.
Vous allez uriner souvent? Combien de fois? Diabète, insuffisance rénale, problème de vessie, problème d’alimentation sont entres autres des maladies qui peuvent vous donner des difficultés en ce qui a trait à votre fonctionnement urinaire.
Selon le Dr Neil Grafstein, professeur adjoint en urologie au Mount Sinaï Hospital à New York, la fréquence à laquelle vous allez aux toilettes pour uriner détermine largement votre état de santé. De là, beaucoup de questions sont à poser.
Combien de fois doit-on uriner par jour ?
Les chiffres sont variables. Cependant, assez souvent on va uriner entre 6 et 8 fois par jour. Et, selon le spécialiste, certains facteurs impactent la fréquence de la miction ( action d’uriner ), par exemple l’hydratation est la plus importante.
Si la façon de s’hydrater reste cruciale, du coup, les personnes qui consomment beaucoup d’eau vont uriner plus souvent. Toutefois la consommation d’alcool, de café, de thé et d’autres boissons et aliments irritant la vessie comme les épices pimentées et les aliments acides augmente également la quantité d’urine.
Les symptômes du besoin fréquent d’uriner et ses causes
Certaines personnes se précipitent aux toilettes dès qu’elles sentent le moindre besoin d’uriner. Pour un pourcentage, c’est à cause de leur vessie sensible tandis que d’autres sont habituées à se retenir et ne vont uriner qu’une à deux fois par jour.
On a tous fait des face à l’un de ces symptômes une fois dans notre vie. On peut avoir : Difficulté à retenir l’urine – Sensation d’urgence -Besoin d’uriner plus de 2 fois la nuit et plus de 8 fois pendant la journée.
Tout cela n’est pas dû au hasard, il y en a bien des causes. Toujours selon les données, les gens qui consomment environ 2 Litres de liquide quotidiennement peuvent éventuellement avoir un besoin fréquent d’uriner 11 fois par jour, voire plus. Parfois, ce besoin peut être lié à une vessie hyperactive, à un urètre défaillant empêchant la vessie de se vider, à une incontinence ( émission involontaire d’urine par la vessie ), ou encore à une inflammation ou une irritation des tissus. Et, en cas de doute, il est préférable de se faire consulté.
Toutefois, le Dr Grafstein affirme que l’on est en mesure de reprendre le contrôle de sa vessie sauf en cas de problèmes d’incontinence.
Y-a-t-il des moyens de diminuer la fréquence ?
Certaines propositions sont faites pour tout arranger comme : – Limiter la consommation de café, de thé, d’agrumes et d’alcool
– Se fixer des délais pour aller aux toilettes;
– Respirer profondément en cas de besoin urgent d’aller aux toilettes;
– Rééduquer votre périnée pour contrôler votre vessie;
Connaissez-vous des détails sur l’urine ?
L’urine appelée dans le langage familier « Pipi » ou « Pisse » a une certaine particularité. La vessie qui est le réservoir recevant et contenant l’urine peut contenir entre 250 ml et 300 ml d’urine.
En moyenne, l’être humain évacue entre 1 et 2 litres d’urine. Se retenir d’uriner, par paresse ou pour des raisons professionnelles, n’est pas mauvais, sauf si cela entraîne une douleur. En revanche, se retenir d’uriner trop régulièrement peut conduire à des infections de la vessie.
Aussi, la couleur normale de l’urine tend vers le jaune, mais ne doit pas être trop foncée. Certains aliments peuvent changer la couleur de votre urine (les mûres, la betterave…) et, les asperges peuvent donner une forte odeur à l’urine.
L’urine se compose de 95% d’eau. Les spécialistes conseillent d’augmenter notre consommation d’eau, au moins 1,5 L par jour.
Reins, l’organe de filtration du sang et de la production de l’urine
Les reins, organe pair, jouent un rôle important. Situés à l’arrière de l’abdomen, ils assurent la filtration et l’excrétion de l’urine, l’élimination des toxiques et l’équilibre hydroélectrique du sang et de l’organisme en général.
Dans une longue liste, voyons 5 choses qui peuvent affecter vos reins ou les endommager: 1- L’alcool La consommation irrégulière de cette boisson peut augmenter le risque d’hypertension et de diabète, du coup, cela peut être à la base de complication rénale et/ou l’insuffisance rénale. Toutefois, la consommation modérée de l’alcool n’est pas un danger pour les reins en parfaite santé, rapporte Medical-Liudmila Chernetskar.
2- La Cigarette
On sait tous fumer peut être nocif pour la santé. En effet, le tabagisme peut avoir des effets sur les médicaments utilisés pour soigner l’hypertension artérielle. Fumer peut également ralentir le flux sanguin vers des organes importants comme le rein, selon Kidney. 3- Le sel à cuisson ou à table
Sel (Chlorure de sodium) un élément dans la préparation des aliments, mais son hyperconsommation peut être nuisible à la santé de nos reins, cité SantéMagazine. 4- La viande rouge
Les personnes qui mangent en grande quantité la viande rouge ont 40% de risque de développer l’insuffisance rénale terminale, selon une étude menée par le docteur Woon-Puay Koh qui a été publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology. 5- La caféine
Le café fait partie du petit déjeuner de beaucoup de gens. Un stimulant, la caféine accélère le système nerveux central, ce qui permet au cerveau d’envoyer des messages plus rapidement que d’habitude. La pression artérielle est augmentée également par elle. Selon les recherches, la consommation excessive de la caféine peut engendrer une insuffisance rénale chronique.
Diabète « Maladie sucre »
Par simple définition, le diabète est une maladie qui est caractérisée, entre autres symptômes, par une excrétion d’urine contenant une matière sucrée. À ce fait, une odeur sucrée de l’urine est un signe de diabète.
« Pipi dri ak lan », selon l’urologue, le flux ou l’écoulement moyen de l’urine est d’environ 7 secondes et en vieillissant, le jet d’urine devient plus faible.
Mais vous urinez davantage à mesure que vous vieillissez. De plus, il est conseillé d’éviter la consommation de boissons avant d’aller au lit pour empêcher la perturbation du sommeil à cause du besoin d’uriner.
L’ancien président haïtien Joseph Michel Martelly, dans une courte vidéo qui dure 2 minutes 35 secondes s’exprime sur la situation déplorable que connaît le pays, avec une insécurité en chute libre. Pour lui, seule une entente politique pouvant sortir le pays de ce marasme qui perdure.
Si pour plus d’un la crise haïtienne est loin d’être résolue par rapport à son niveau critique, l’ancien président Michel Joseph Martelly le voit différemment. « Une entente politique, des bonnes décisions, un dépassement de soi » peut être une issue pour sortir le pays de cette situation chaotique.
D’entrée de jeu, l’État, dans ce contexte doit se renforcer pour pouvoir jouer son rôle comme personne morale capable d’agir pour le bien de la population. C’est l’une des raisons pour lesquelles M.Martelly croit qu’ « On ne peut continuer d’affaiblir l’État, il faut qu’il ait autorité pour combattre l’insécurité, pour renforcer les institutions et de réorganiser la justice et la police ».
Quant au phénomène de l’insécurité qui sévit le pays depuis bon nombre de temps, l’ancien chef d’État croît qu’on peut le résoudre si on décide tout bonnement. La division politique ne nous permettra pas de résoudre ce problème qui, selon lui, sert de blocage au développement du pays.
« La sécurité dans un pays est le premier pas vers le changement, s’il n’y a pas de sécurité il n’ y aura pas de stabilité s’il y a pas de stabilité il n’y aura non plus d’investissement et s’il n’y a pas d’investissement il n’y aura pas de développement » s’enchaîne t-il.
M. Martelly se dit conscient que la population est à bout de souffle avec l’insécurité. Un phénomène, s’il continue sur le même rythme dans les jours à venir serons-nous à bout de souffle ou nous mourrons tous?
Extrait du message de l’ancien président Michel Martelly
Un nouvelle qui choque les adeptes compte tenu de loisirs que procurent ces jeux en temps libre. Plus de Diego Maradona, le studio de jeux vidéo EA Sports a été contraint de retirer le footballeur argentin de FIFA 22. La Star faisait partie, au même titre que Pelé, Ronaldo, Ronaldinho, Eusebio ou encore Johan Cruyff des « icônes » jouables du mode à succès Ultimate Team, depuis plusieurs années.
Le footballeur argentin est décédé depuis 2020. La raison de ce retrait est expliquée. Dans un message adressé il y a quelques jours à sa communauté, Electronic Arts a invoqué un « litige avec un tiers ». Puisque depuis le décès du joueur les droits d’image font l’objet d’une âpre bataille.
En effet, son ancien agent et ami Stefano Ceci avait prétendu qu’il en était le propriétaire et avait donné son accord à EA Sports pour que le joueur fasse partie du jeu. Toutefois, selon Eurogamer, il n’a jamais pu prouver ses dires. Faute de preuve, il n’avait donc pas le droit de signer ce contrat.
Du coup, selon le média argentin Infobaeva, les droits de la marque « Diego Armando Maradona » appartiendraient en réalité à son ex-avocat, Matias Morla. L’homme de loi les avaient lui aussi revendiqués, affirmant que l’Argentin lui-même les avait accordés à sa société Sattvica en août 2020, peu avant son décès.
L’avocat et la famille de Maradona
Ça chauffe également au niveau de la famille d’El Pibe de Oro. Puisque Matias Morla est en guerre avec les filles du footballeur. C’est d’ailleurs lui, en apprenant que Stefano Ceci avait passé un accord avec EA Sports, qui a réclamé à ce que l’entreprise retire Maradona du jeu il y a quelques mois.
L’avocat est en conflit judiciaire avec les deux filles aînées du footballeur, qui refusent de lui laisser le contrôle de la marque et de l’image de leur père. Elles avaient porté plainte et étaient même parvenues à faire interdire son utilisation l’an dernier. Mais la mesure a été levée.
Trouvé entre plusieurs conflits, EA Sports a donc été forcé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, Diego Maradona de son titre phare. Les amateurs de bon jeux de vidéo doivent patienter.
Incroyable pour un pays en marche ! Déjà un mois et des jours, le plus grand centre hospitalier du pays ne fonctionne plus. Le syndicat du personnel est en grève, les différentes revendications sont bien connues depuis des lustres. Pourtant, le gouvernement en place avec son ministre de santé de 83 ans ne manifeste que par son laxisme.
En plein 21e siècle, au vu de tout le monde l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) se transforme en abattoir humain, dans la capitale du pays. Les malades sont obligés de vider les lieux, pas de place pour de nouveaux patients puisqu’ils ne trouveront pas de soins, ceux qui n’ont pas de grands moyens pour aller dans des privés se voient trépasser lentement. Eh oui ! Le pays a un gouvernement dirigé par un docteur. Pis, il y a un ministre de la santé publique et de la population.
L’HUEH en plein grève
“L’État nous doit 20 mois de carte de début « ti kat ». Aussi, le court de la vie s’élève au jour le jour ; nous exigeons une augmentation salariale. Ajouté à tout cela, de meilleures conditions de travail et nous avons besoin de matériels pour le fonctionnement de l’hôpital ” nous a fait savoir Fremont Evelyne, présidente du syndicat lors d’un entretien mercredi.
À ce fait, les grévistes ont déjà eu 3 à 4 réunions avec le chef du MSPP, Jean Alex Larsen. Et, les autorités concernées affirment qu’elles sont pas prêtes à répondre à toutes les demandes. “ On est conscient qu’elles ne peuvent pas donner ce qu’elles n’ont pas, mais elles pourraient commencer avec la carte de début et les matériels disposés à travailler, on pourra lever la grève ”, a expliqué la présidente.
Le grévistes ont exposé des lits devant l’HUEH pour faire passer leurs revendications après plus d’un mois de grève , photo de Passion Info Plus
Le STS (Syndicat des travailleurs de la santé) reconnaît que les autorités sont de bonnes fois parce qu’elles ont hérité du problème. Cependant, le STS ne compte pas s’arrêter tout autant les responsables n’en donnent pas ce qu’elles l’ont promis en ce qui à trait à leurs demandes.
“ Vraiment on souhaite que ce sera la dernière grève. Les autorités faisaient la sourde oreille et voilà où l’on est. On souhaite qu’elles prendront de notes, on doit résoudre le problème ensemble. Les patients souffrent et cela ne peut pas perdurer. ” a déclaré Fremont Evelyne.
Notons qu’ils sont environ 1 200 à 1 300 employés concernés par cet arrêt de travail, médecins non inclus. Les protestataires comptent maintenir le mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de leurs besoins par le gouvernement et le ministère de la santé publique.
Les Talibans ont ordonné ce mercredi la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture. Du coup, les filles s’étaient obligées de rentrer chez elles.
Depuis la prise de contrôle du pays par les talibans, les décisions de ces derniers ne cessent de surprendre. D’interdiction de mettre des faux cheveux à d’aller en classe, ils ne jouent pas. “ Oui c’est vrai ”, a déclaré à l’AFP sans autre commentaire Inamullah Samangani, porte-parole des talibans, en confirmant des informations selon lesquelles les filles avaient été priées de retourner chez elles.
Une équipe de l’AFP-TV filmait, mercredi matin, un cours dans une classe du lycée Zarghona pour filles, dans la capitale Kaboul, lorsqu’un enseignant est entré et a ordonné aux élèves de rentrer chez elles. Ces dernières, qui se réjouissaient de leur retour à l’école pour la première fois depuis la prise du pouvoir en août dernier par des fondamentalistes islamistes, ont fermé leurs livres, emballés leurs affaires, et quitté ,en larmes, la classe.
Pourtant, la communauté internationale a fait du droit à l’éducation pour tous une pierre d’achoppement dans les négociations sur l’aide et la reconnaissance du régime des islamistes fondamentalistes. Plusieurs pays et des organisations ont proposé de rémunérer les enseignants.
Notons, l’Afghanistan est depuis 16 août 2021 aux mains des Talibans. Le président Ashraf Rani, exilé, avait reconnu la victoire des rebelles et ces derniers contrôlent le palais. On ne peut pas oublier des différentes vidéos virales sur la toile où des Afghans tentaient à tout prix de quitter le territoire.
Environ un millier d’étudiants haïtiens en terre voisine continuent d’exiger le Consulat d’Haïti en République Dominicaine, précisément à Santiago, de leur octroyer la régularisation du statut migratoire des étudiants dans le pays.
Maintes promesses, les étudiants restent impatiemment dans l’attente indéterminée. En effet, après plusieurs réunions qui ont débuté en 2020 le consulat a publié une note dans laquelle il a demandé aux étudiants d’apporter leurs passeports par ordre alphabétique au consulat pour les questions de visa étudiant. Cela a été fait en mai 2021.
Du coup, fin 2021, certains des étudiants ont reçu des visas étudiants dans le non respect de l’ordre alphabétique réclamé. Depuis, aucun passeport n’a jamais livré aux autres.
“Les autorités haïtiennes disent que le gouvernement dominicain a bloqué le processus, elles ne leur ont pas encore remis leurs passeports qui ,entre temps, sont déjà au consulat Dominicain au Cap et Ouanaminthe, nous a affirmé l’un des étudiants.
« Cependant, lorsque certains d’entre nous ont commencé à faire des recherches, vérifier du côté des consulats dominicains, ils nous ont fait savoir qu’aucun passeport étudiant n’a été remis à eux. Tous les passeports restent entre les mains des autorités haïtiennes. ” a-t-il ajouté.
Jusqu’à présent, les passeports des étudiants sont entre les mains des membres du consulat d’Haïti à Santiago et ils n’arrivent pas à donner de réponses sur leurs dossiers. Problème de tout part, depuis 10 mois, les étudiants peinent à payer leur logement, sont chassés par l’immigration, battus, humiliés, déportés parce qu’ils n’ont pas d’argent dans leurs poches.
“La semaine dernière, ils ont eu une réunion zoom avec nous et ils nous ont dit que le processus était relancé, mais ils ne savent pas quel jour, quelle date tout sera prêt. Alors que l’immigration continue à nous interpeller dans la rue. ” nous ont déclaré ces étudiants qui se trouvent dans différentes villes comme Puerto Plata, Santiago, San Francisco de Macoris, Santo Domingo, entre autres.
‘Que font les autorités haïtiennes ces passeports ? Durant cette période du processus, doit-on continuer à se cacher de l’immigration ? Sinon, qu’allons-nous faire pour empêcher les agents d’immigration de nous expulser ? Combien de temps doit-on attendre ? ” demandent les étudiants à l’État haïtien.
Notons que pour cette régularisation les étudiants doivent donner leur passeport et disposer d’une attestation mentionnant qu’ils fréquentent une université et le niveau de cycle en cours.
Ce jeudi 24 mars, la Corée du Nord a lancé un missile balistique intercontinental( ICBM) en direction de la zone maritime économique exclusive du Japon. Son voisin , Corée du Sud a illico rispoté, rapporte AFP. Une action qui pourrait surchauffer la régionet mettre le monde entier en une éventuelle guerre.
Alors que les résolutions de l’ONU ont fermement interdit à Pyongyang de tirer des missiles balistiques intercontinentaux. Mais cela n’a pas empêché au président Kim Jong-Un d’avoir toujours ses doigts posés sur les boutons de ses armes nucléaires.
À rappeler qu’en 2017, la Corée du Nord a procédé au lancement de trois missiles de tel type. Il s’agit du Hwasong-15, capable d’atteindre les États-Unis d’Amérique.
Depuis le début de l’année 2022 , Pyongyang a réalisé une dizaine de tests de ce type d’arme malgré de lourdes sanctions prises contre le pays sur l’utilisation des armes nucléaires. Alors que le chef de la Corée du Nord avait promis à la communauté internationale qu’il a suspendu l’essai de ce missile.
Accusant l’Oncle Sam d’être le responsable de la guerre en Ukraine, Kim Jong-Un , 3 jours après le début du conflit, a tiré un missile jusqu’à toucher la péninsule coréenne . Ce qui est pour lui, une occasion de poser à ses ennemis occidentaux certaines questions d’ordre conflictuel.
Rompant son moratoire , ce jeudi, Kim Jong-Un a lancé un ICBM. Ce qui a soulevé la colère de l’armée Sud-coréenne qui a immédiatement rispoté avec des tires « des missiles depuis le sol, la mer et les airs » vers le large de ses côtes.
Selon le numéro deux du ministère japonais de la Défense, Makoto Onikin, « le missile balistique a volé pendant 71 minutes et est tombé vers 15H44 (06H44 GMT) dans la zone économique exclusive, dans la mer du Japon, à environ 150 km à l’ouest de la péninsule d’Oshima ». Son altitude à plus de 6.000 km était plus haut que celui du Hwasong-15 lancé en novembre 2017.
Un nouveau tir condamné par plusieurs membres du G7 dont les États-Unis qui font croire qu’ils prendraient « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire américain, de la Corée du Sud et du Japon ».
Jugé scandaleux et impardonnable cet acte, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a aussi réagi. Il a déclaré que « Le régime nord-coréen « menace la paix et la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale »
Selon ce qu’a expliqué à AFP , Ahn Chan-il, un analyste spécialisé dans la Corée du Nord, « Kim a probablement le sentiment que c’est le moment parfait pour développer des ICBM, et rappeler au monde avec insistance que le Nord, contrairement à l’Ukraine, est un pays doté de l’arme nucléaire ».
Ces deux artistes haïtiens dont leur relation à la fois amoureuse et musicale n’ y était plus, viennent de sortir, ce mardi 22 mars, une vidéo clip ayant pour titre « Tounen nan baz ou ». Ce qui aurait sous-entend une réconciliation entre eux.
Pendant ces dernières semaines à travers les réseaux sociaux, Wanito lance une campagne pour demander à son ex de retourner dans sa vie. Pour ce faire, il a publié sur ses comptes facebook et instagram des photos qu’ ils prenaient ensemble reflétant des moments romantiques. Tout cela a été une démarche pour préparer l’esprit des fans à leur nouveau morceau musical « Tounen nan baz ou ».
En effet, dans cette nouvelle chanson il s’exprime à fond en vue de faire ressentir le vide que sa séparation avec la fille lui a causé. Tout en reconnaissant qu’ il en est un peu responsable pour avoir été inattentif aux avertissements auxquels lui adressait son ex petite amie. Il a été même dégoûtant à un certain niveau. Parallèlement, il ne l’ a pas causé que du mal. Le bien a été présent par des sacrifices comme s’oublier pour aider son ancienne compagne.
La vidéo clip du morceau « Tounen nan baz ou » de Wanito & Mickael
Cette dernière de son côté ne voit pas véritablement la raison pour laquelle ils devraient se remettre ensemble puisqu’ il a été incompréhensif à son égard. Ils se disputaient très souvent. Mettre un terme à leur relation malgré leur amour a été le meilleur choix, selon ses dires.
Jusqu’ ici les deux artistes n’ ont rien dit publiquement par rapport à ceux ou celles qui penseraient qu’ il y aurait entre eux, encore une fois, un nouvel engagement amoureux. Si c’est vrai, ce serait quelque chose de spéciale, car au cours de ces dix dernières années dans la prétendue industrie musicale haïtienne ( HMI) nous avons vu plusieurs relations sentimentales qui sont suspendues et les partenaires ne se sont jamais remis ensemble.
La milieu de terrain de l’équipe de Reims Melchie Dumornay et celui du Borussia Dortmund Jude Bellingham ont été élus meilleurs joueurs du monde, après une vote des journalistes du magazine Goal sur les jeunes joueurs de football les plus brillants nés le premier janvier 2003 ou après.
La jeune joueuse Melchie Daëlle Dumornay dit Corventina a évolué avec les catégories U-15, U-17, U-20, U-23 et sénior de la sélection haïtienne de football féminin. Elle est l’unique footballeuse haïtienne a avoir rempli son palmarès du prestigieux titres alors qu’elle a fait ses débuts dans les championnats professionnels en Europe avec l’équipe de Reims qu’ en octobre 2021.
En 2018, elle a remporté le Ballon d’Or comme meilleure joueuse des éliminatoires de la coupe du monde U-17 de la CONCACAF, sans oublier le titre de soulier d’Or.
Grâce aux votes des journalistes du réseau mondial de GOAL sur les jeunes les plus brillants dans le monde du foot , qui sont nés le 1er janvier 2003 ou après, la star de Reims, Melchie Dumornay et le milieu de terrain du Borussia Dortmund, Jude Bellingham, ont été couronnés vainqueurs du NXGN 2022.
Goal affirme que « Bellingham a triomphé d’une forte concurrence pour devenir le septième lauréat du prix masculin, suivant les traces de Jadon Sancho, Gianluigi Donnarumma et Ansu Fati, lauréat en 2021 »
« Il a devancé le meneur de jeu du Bayer Leverkusen, Florian Wirtz, qui a terminé second, tandis que le Barcelonais Gavi complète le podium », a avancé le magazine tout en précisant que le joueur est passé en l’espace de 9 mois dans l’équipe des moins de 19 ans du Barça à un statut de titulaire en club et en sélection.
C’est Jamal Musiala du Bayern Munich et Harvey Elliott de Liverpool qui vont compléter le top 5 de la liste masculine. Ces derniers « se sont imposés dans deux des équipes les plus talentueuses d’Europe.. »
Melchie Dumornay, devançant l’internationale australienne Mary Fowler qui joue à Montpellier à la deuxième place ,est devenue la troisième lauréate du prix féminin succédant à Hanna Bennison et Lena Oberdorf.
Natacha Bourdeau surnommée « fanm Zuzu a » est définitivement une chanteuse si on peut le dire comme ça. En collaboration avec Manno Farinen, ancien chanteur du groupe Fresh-up, la jeune dame qui a enflammé la toile avec ses vidéos en direct sur Instagram et Facebook, a posé sa voix sur un morceau vidéoclipé baptisé « Ou fè kè m poze ». Cette chanson de tendance Compas a été dévoilée le lundi 21 mars 2022 sur la page YouTube de Manno Farinen.
D’une durée de quatre minutes, Natacha pour sa grande première a profité de ce moment pour montrer à son grand public son nouveau talent. À travers des vidéos en direct, elle avait l’habitude de chanter ou d’interpréter des morceaux de Kreyòl La, Rutshelle ou encore Bedjine. Mais, quelques internautes n’avaient pas pensé qu’elle pouvait aller aussi loin jusqu’à atterrir dans le marché musical haïtien et gagner le pari pour sa nouvelle apparition.
Dans cette chanson avoisinant déjà plus de 67 000 lectures au moment de la rédaction de cet article, Manno Farinen raconte le vide qu’a laissé Natacha lorsqu’elle n’est pas là. Des paroles existant dans cette chanson qui démontrent le malaise de Manno Farinen quand Natacha zuzu s’est absentée. Dans cette chanson, le chanteur démontre qu’il n’y a aucun signe de vie lorsque « Zuzu a » se fait rare.
Cette chanson veut montrer la réalité existant dans certaines relations amoureuses où il n’y a aucune vie lorsque l’un des deux partenaires a décidé de s’en aller, c’est la raison pour laquelle Natacha qui a chanté son morceau est allée dans le même sens avec Manno Farinen. « Si w wè aswè m ap plenyen se paske w pa la, tankou bebe ki fenk sevre lè ou pa la. Je veux que tu sois près de moi parce que t’es tout pour moi », des paroles de Natacha dans cette chanson.
Depuis la publication de ce nouveau morceau, certains internautes ont apprécié l’effort de la jeune dame, d’autres en ont profité pour ridiculiser « fanm Zuzu a « . Est-ce un coup d’essai pour Natacha ou veut-elle vraiment s’installer dans l’industrie musicale?
De nouvelles mesures sont prises pour instaurer le confinement dans la ville de Shenyang, en chine a annoncé les autorités, ce mardi, suite à une nouvelle flambée de cas de coronavirus frappant le pays et qui pourra enclaver l’économie mondiale.
4.770 nouveaux cas positifs au niveau national, a annoncé le ministère chinois de la santé, déstabilisent le fonctionnement individuel de cette ville qui compte de nombreuses usines notamment celle du constructeur automobile allemand BMW.
Neuf millions de personnes doivent rester cloîtrées chez eux pour éviter le pire car la stratégie zéro Covid mis en place par la Chine est mise actuellement à rude épreuve.
Puisque c’était grâce aux confinements, aux quarantaines en limitant les déplacements que le pays a enrayé l’épidémie depuis deux ans dans la vie des chinois bien qu’il ait pesé sur l’économie du géant asiatique, la ville Shenyang risque de recevoir le même sort.
Parallèlement, malgré le nombre de cas positifs montant en flèche, plusieurs centaines par jour dans la ville de Shanghai, les autorités optent pour des confinement très ciblés de bâtiments au lieu d’un confinement général de toute la ville, rapporte 20 minutes.
Entre temps, à part le confinement, aucune nouvelle stratégie n’est encore préparée pour contrecarrer le virus dans la ville mais la population de Jilin, une province la plus touchée, a reçu 10,000 doses de médicament anti-covid de Pfizer d’après une annonce qui a été faite par les autorités, hier lundi.
Youven Beaubrun dit Bevenslameur est le claqueur de mots qui a remporté, le 21 novembre 2021, le concours national de slam en Haïti organisé par la Fédération Haïtienne de Slam Poésie en Haïti ( FEHASP). Ce qui lui a permis d’être qualifié pour la 19ème édition de cette activité mondiale qui se tiendra du 15 au 24 mai 2022 à Paris.
Au fait, la coupe du monde de slam-poésie est un rendez–vous annuel, débuté en 2007, qui vise à donner aux meilleurs slameurs qui viennent de différents pays la possibilité d’exposer leur talent. Les artistes pourront se produire sur scène à capella dans les langues qu’ils veulent avec six (6) textes devant un jury composé de plusieurs personnes habituellement. Mais tous seront traduits en français et anglais.
Cette année la festivité accueillera 19 pays notamment Haïti, le Brésil, le Maroc, la France, le Canada, la Mozambique, la Sibérie, le Japon, l’Israël, la Côte D’ Ivoire, l’Écosse, le Mali, le Madagascar, la Norvège, l’Italie, la Hollande, le Danemark, l’Angleterre et le Portugal,
Ce sera la troisième participation d’Haïti depuis le début de cette grande compétition artistique avec deux années consécutives. Benvenslameur succèdera Nervno fils de plume, auteur du premier album slam en Haïti baptisé « Vers Balles » publié en 2016.
Un cas hors de l’ordinaire en Asie, précisément en Ouzbékistan, un enfant est né avec deux pénis. Une particularité très rare mais pourtant bien réelle. Toutefois, cette anomalie congénitale n’a pas empêché le jeune garçon de vivre une enfance tout à fait normale.
Originaire de Tachkent, capitale du pays, il a grandi sans inconfort physique. Ses deux verges étaient « entièrement fonctionnelles et structurellement normales », selon ses médecins. Cette histoire incroyable a été relayée dans la revue Urology Case Reports.
Surprenant ! Mais deux pénis. À l’âge de 7 ans, le garçon Ouzbek a subi une lourde intervention chirurgicale à cause d’une diphallia. Il faut noter que ce terme fait référence à un seul pénis surnuméraire, une anomalie congénitale extrêmement rare, car elle est estimée à un cas sur cinq millions, à la naissance. Les urologues et pédiatres parlent alors de diphallia pour désigner une duplication totale ou partielle du pénis.
Plus de peur que de mal, après sept années passées avec, l’heure était au changement. Envoyé dans une clinique spécialisée, le garçonnet a finalement subi une intervention délicate pour lui retirer son phallus gauche. Et bonne nouvelle, malgré la complexité des soins postopératoires, il s’est complètement rétabli en seulement quelques semaines.
Complication au niveau de l’anus
Selon les médecins de l’Institut médical pédiatrique de Tachkent, les doubles pénis sont une anomalie « rare » et surviennent généralement chez les patients nés avec d’autres problèmes génitaux ou urinaires.
Dans ce cas précis, rien d’alarmant. Sa vessie et ses reins étaient totalement « normaux » à l’exception de deux urètres au lieu d’une. En revanche, les spécialistes se sont aperçus qu’il était né sans anus, une anomalie qui avait rapidement été corrigée.
Peu après sa naissance, les chirurgiens s’étaient chargés de ce problème en lui créant un rectum mais n’avaient pas opéré ses deux pénis pour une raison indéterminée.
Cette déformation connue médicalement sous le nom de diphallia dont a été atteinte le gamin, se caractérise par une duplication totale ou partielle de l’appareil génital masculin. Encore plus surprenant, la triphallia. En avril dernier, des médecins irakiens ont détecté un premier cas mondial chez un bébé de trois mois. Il est sorti du ventre de sa maman avec trois pénis.
Le leader du Parti Politique Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, a eu un entretien avec Passion Info Plus et VOA, ce vendredi. Réagissant sur les rumeurs sur son état de santé, il a profité d’aborder le dossier de l’invasion Russe en Ukraine.
En effet, l’ancien maire de Milot qui d’ailleurs ne cache pas son penchant pour les pays de gauche a pris le temps de dire ses pensées. Selon lui, cette guerre n’est pas seulement une question militaire mais l’aspect économique est en premier plan.
“ L’économie américaine pour ne pas dire l’hégémonie est en mauvaise situation, sans oublier quand une grande puissance grimpe à certains moments elle recule, il y a des pays de l’Afrique et de l’Europe comme exemple. Aujourd’hui, les États-Unis sont dans une situation difficile ”, raconte le Sénateur tout en précisant que cette guerre sera avantageuse pour des pays et néfastes pour d’autres.
De toute façon, tout le monde sera victime. Se référant à Haïti, Moïse Jean Charles a pris comme exemple le pétrole qui, est d’ailleurs un produit transversal, provoquerait la cherté de la vie. “ Si cela n’est pas contrôlé, on pourrait déboucher sur un événement mondial. La première et la deuxième guerre avait commencé de telle sorte. La guerre a un aspect idéologique, économique, culturel entre autres. Donc, ce n’est pas l’Ukraine qui combat la Russie il y a tout un ensemble de mains se cachant derrière cette situation ”, a-t-il martelé avec toute explication requise.
Ancien sénateur Moïse Jean Charles intervient sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine / interview enregistré le vendredi le 18 mars 2022
Ensuite, le Secrétaire général de Pitit Dessalines a sorti la grande artillerie en disant ceci : “ Cette guerre a pour but de déstabiliser l’économie russe et d’anéantir la montée de la Russie. En gros, je crois ce qu’a fait Poutine est une chose normale. Je ne sais pas s’il y avait une autre façon de la résoudre ou peut-être cela arrive à sa dernière limite. Si les Occidentaux ne faisaient pas ce qu’ils font, on n’arriverait pas à une guerre en Ukraine ”, pense-t-il se basant sur l’intégration des pays de baltes à l’OTAN.
Notons qu’il y avait un accord de « non intégration » de ces pays à l’Organisation de Traité Atlantique Nord. D’après le leader, les pays qui intègrent l’organisation sont presque des demi territoires américain. Les américains ont l’avantage de l’OTAN, si l’Ukraine rentre les USA vont installer des missiles là-bas et cela créera un problème pour la sécurité de la Russie.
Les 11 et 12 mars 2022 s’est tenu le premier Forum Théologique de l’Université Adventiste d’Haïti (UNAH) autour du thème : “Pasteur autrement”. Ce forum tenu par le décanat de la Faculté de Théologie de ladite Université, FATH-UNAH avait pour objectif de “porter les leaders actuels et les futurs leaders de l’Eglise à comprendre la réalité de l’Eglise et leur fournir l’orientation nécessaire à un leadership efficace.”
Réalisé à la fois en ligne et en présentiel, ce programme auquel ont participé, entre autres, des dizaines d’étudiants en Théologie et des pasteurs responsables de districts, a été l’occasion d’équiper les actuels et les futurs dirigeants de l’église de bagages nécessaires pour affronter certaines réalités auxquelles font face l’Eglise. Une partie du programme a été diffusée sur Hope Média Haïti et la radio adventiste du pays.
Parmi les différents intervenants, comptaient les Drs Christian E. Ekoto, vice-recteur aux Affaires Académiques à l’UNAH, Franck Séguy, professeur à la FATH-UNAH et à l’Université d’Etat d’Haïti, Pierre Caporal, président de l’Eglise Adventiste en Haïti, Samuel Télémaque, Directeur du Ministère des Possibilités à la Division Inter Amérique (DIA) et le Elie Henry, ancien Doyen de la FATH-UNAH et actuel président de la DIA, qui a porté le sermon pour l’occasion.
Ministère Pastoral et Mission au 21e siècle: Enjeux et Perspectives; Diriger au milieu des crises sociopolitiques; Atteindre les marginaux; Le leader et l’accomplissement des prophéties; Le dirigeant d’église et la technologie; Méthodes d’évangélisation modernes; Principes et normes dans l’Eglise Adventiste; La mission et l’adoration transculturelle; Besoin d’un système d’entraide dans l’Eglise Adventiste, ce sont ces sujets qui ont été abordés durant ces deux jours, avant et après le culte d’adoration dans lequel le pasteur Elie Henry a prêché.
Dans leur intervention sur l’Apocalypse et les prophéties, les Drs Angel Gúzman et Ikechukwu Michael Oluikpe, respectivement Vice-président des Affaires Académiques du Séminaire Théologique Adventiste Interaméricain (SETAI) et professeur agrégé d’études du Nouveau Testament, de Théologie Biblique et Appliquée à la Northern Caribbean University (NCU), ont proposé d’autres angles sur lesquels aborder ces deux thématiques. Alors que le Dr Gúzman présentait la prostituée d’Apocalypse 17 comme une partie de l’Eglise du Seigneur, le Dr Oluikpe invita son auditoire non seulement à s’attacher à l’Esprit de la Prophétie afin de comprendre les prophéties, tout en voyant Jésus comme étant le centre de l’Apocalypse et le seul objet d’attention. “Il ne faut pas chercher le Pape et la marque de la bête partout dans l’Apocalypse, ils ne sont pas l’objet du livre.” “L’Apocalypse est une révélation de Jésus, concernant Jésus et par Jésus. Le centre de l’Apocalypse est Jésus-Christ.”
Abordant le sujet sur les marginaux, le pasteur Watland François a insisté sur notre devoir chrétien et citoyen de rendre nos lieux de cultes plus accessibles et nos églises plus inclusives. A cet effet, il a proposé à ses auditeurs de prendre des dispositions relatives à l’inclusion dont un quota de personnes ayant un handicap nommés officiers dans tous les ministères, ainsi que la transcription des offices de l’église en langue des signes. Le pasteur Watland a aussi précisé que “Ce ne sont pas les marginaux qui sont inatteignables, mais, c’est nous qui sommes inaccessibles. […] C’est à nous de nous rendre accessibles”. Par les marginaux, le doctorant à AIIAS voulait parler des personnes ayant un handicap physique ou mental.
Selon l’initiateur et le chairman de cet évènement, le Doyen de la FATH, pasteur Edgard Etienne, cette grande première se veut être un rendez-vous annuel à l’UNAH. Tout en remerciant le Seigneur, le Doyen a témoigné sa reconnaissance envers le Recteur de l’UNAH, le Dr Sénèque Edmond qui l’encourageait à avancer et rester dans le calendrier, comme prévu, en dépit des nombreuses difficultés qu’il a rencontrées.
Mikneja Jahlleel Marcellus, un étudiant de la deuxième année à la FATH s’est dit heureux de participer à cette rencontre, où il a pu confirmer, au regard de la cohérence et de l’unité dans les approches des intervenants, qu’il fait partie d’une “Eglise forte et unie. Notre église est séparée par la géographie et les différences culturelles, mais elle n’est pas divisée. Nous formons une véritable et grande famille. Nous prêchons le même message et avons une espérance unique”. Aussi, il souhaite que ce forum accueille beaucoup plus de participants et laisse beaucoup plus de temps pour les débats.
La FATH-UNAH est la seule école francophone adventiste de Théologie sur le territoire de la Division Inter Américaine. A cause des troubles sociopolitiques, elle évolue dans un contexte assez particulier, mais, ne faillit pas à sa mission qui est de former des dirigeants pour l’œuvre du Seigneur dans le cadre de la proclamation du message des trois anges au monde entier.
Coup dur pour les amateurs de la bonne vidéo pornographique. Angelina Please, star américaine du porno, est partie pour l’orient à 24 ans. Elle a été retrouvée chez elle, à Las Vegas, après que ses proches ont signalé sa disparition quelques jours plus tôt, rapporte Sud info.
Lundi, la jeune femme a été retrouvée morte dans son appartement de Las Vegas. Pour plus d’un, l’épicurienne était gentille et intelligente pas besoin de parler de beauté. Un tweet de sa voisine et star du porno Aspen Brooks semble suggérer que la police a été appelée cinq jours après sa disparition, rapporte AVN. Toutefois, les policiers n’ont trouvé aucun signe d’acte criminel ou de violence lorsqu’ils ont découvert son corps
“La personne avec qui je bavarderais de tout. Elle avait 24 ans et elle nous regarde maintenant depuis un endroit meilleur, nous faisant savoir que tout ira bien ”, a martelé son amie Aspen Brooks.
Une page GoFundMe a été créée par le frère de l’actrice, Lonnie Montalbano. “ Je n’aurais jamais imaginé avoir à faire ça pour ma petite sœur ”, a-t-il confié, décrivant Angelina comme « si spéciale d’un million de façons différentes et si prometteuse ».
Des fans, elle en avait beaucoup. De fait, des dizaines d’hommages ont été rendus en ligne. “ Angelina Please est emblématique, somptueuse, chic, pure, humble et sa beauté est intemporelle ”, a témoigné de son côté la star du X Kaiia Eve. “ Une personne si gentille et belle qui était aussi une actrice exceptionnelle ”, a poursuivi l’actrice Kylie Le Beau. De nombreux fans, eux aussi, ont rendu hommage à leur idole.
24 ans seulement, sa disparition se voit comme une perte énorme pour l’avenir de l’industrie pornographique.
Si on l’attaque sur plusieurs fronts surtout à propos de sa santé mentale le président russe Vladimir Poutine a assuré, mercredi dans la soirée, au peuple russe que la guerre contre l’Ukraine permettrait au pays de « renforcer sa force, sa solidarité et sa cohésion ». Il a également mentionné qu’une « cinquième colonne » qui ferait le jeu des Occidentaux au milieu des « vrais patriotes ».
Déjà trois semaines de combat, le Chef du Kremlin a apparu à la télévision, dans la soirée d’hier, afin de s’adresser directement aux Russes. En effet, le président Vladimir Poutine a affirmé que la Russie avait des bénéfices politiques à tirer du conflit.
Moscou voit dans la guerre l’opportunité d’une « autopurification de la société », qu’il a appelée à faire bloc contre une « cinquième colonne » constituée de Russes agents des intérêts occidentaux, peut-on écouter dans une traduction relayée sur Twitter par un journaliste de Franceinfo.
“Je suis convaincu qu’une si naturelle et si nécessaire autopurification de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre aptitude à répondre à tous les défis ”, a-t-il déclaré lors de son allocution. “ Cette autopurification passerait par la guerre mais surtout par l’identification de traîtres hypothétiques. ” a poursuivi le chef d’État Russe.
Il s’est donné un moment de mutisme. L’homme fort de Kremlin fait son retour en force. “Tout peuple, et à fortiori le peuple russe, sait reconnaître un vrai patriote d’un déchet ou d’un traître, et les recrache simplement comme on recracherait un moucheron qui serait entré dans notre bouche par accident, sur le trottoir ”, a prononcé Vladimir Poutine.
Cinquième colonne
Vladimir Poutine a réagi amèrement à l’idée d’un groupe qu’il appelle « cinquième colonne » à l’oeuvre au sein du peuple russe afin de servir d’agents de l’étranger contre leur propre patrie.
“Évidemment, les Occidentaux parieront sur une prétendue cinquième colonne, des traîtres à leur pays, sur ceux qui gagnent leur vie ici, parmi nous, mais vivent là-bas, et qui y vivent non pas au sens géographique du terme, mais en pensées ”, a-t-il confié.
Selon ce qu’on a pu découvrir, ce thème a été forgé par les franquistes durant le conflit civil en Espagne dans les années 1930. En effet, l’expression de « cinquième colonne » est un grand classique de la guerre psychologique.
“Je ne juge pas ceux qui ont une villa à Miami ou sur la Côte d’Azur, qui ne peuvent pas se passer de foie gras, d’huîtres et des soi-disant libertés de genres, le problème n’est pas là mais dans le fait que beaucoup de ces gens – par leur nature même – résident là-bas mentalement, et pas ici, avec nous, avec la Russie ”, a martelé Vladimir Poutine.
Le Chef du Kremlin a déclaré que l’objectif des Occidentaux est de « détruire » la Russie. Puisque selon lui, la trahison envers les Russes commence par la fascination pour le mode de vie plus libéral à l’Ouest. “ Tout ça, pour eux, c’est le signe d’une appartenance à une caste supérieure, à une race supérieure. Ces gens iraient jusqu’à vendre leur mère pour s’asseoir dans le couloir menant à cette _caste supérieure._ Ils veulent être comme cette caste, l’imiter en tout et pour tout ”, a-t-il expliqué.
Un discours qui est bien rempli, disons le Chef était impatient de tout lancer. Vladimir Poutine a continué pour préciser ceci: “ Et ils ne comprennent pas que si cette caste a besoin d’eux, c’est uniquement comme chair à canon en les utilisant pour faire le plus de mal possible à notre peuple. Les Occidentaux essayent de nous diviser, spéculant sur nos pertes au combat, sur les conséquences des sanctions économiques, cherchant à provoquer une guerre civile en Russie via cette cinquième colonne. Leur unique but: la destruction de la Russie ”.
La réalisatrice haïtienne Gessica Généus continue de faire la fierté du pays. Avec le film «Freda», elle vient de remporter deux prix notamment le prix du festival de film de Miami dont le sigle en anglais est MIFF qui s’est déroulé du 4 au 14mars 2022 et le prix de fiction dans le cadre du vingtième édition du festival du film et forum international sur les droits humains ( FIFDH) à Genève en Suisse.
La FIFDH est une activité culturelle destinée au cinéma et aux droits humains. Pour cette vingtième édition, on a récompensé la cinéaste Gessica Généus pour son long métrage mettant en scène les conditions précaires d’une jeune fille et sa famille vivant dans un quartier defavorisé, magré cela elle étudie et croit dans un éventuel changement de son pays.
D’un autre côté, elle a reçu le prix de la 39e édition de Festival de film de Miami. C’est une activité cinématographique organisée par la « Miami Film Society » mettant en avant des films amateurs par opposition aux cérémonies des Oscars, qui, elles-même, s’intéressent aux films à plus gros budget.
Jusqu’à date, avec « Freda » elle ne fait que remporter des prix dans presque tous les continents du monde. Que ce soit, plus précisément, en France, en République Dominicaine, en Angleterre, au Burkina Faso, elle en a connu du succès.
Des violents combats s’animent entre les forces russes et l’armée Ukrainienne. Ce qui entraîne la fuite des 3 millions de personnes dont 157 000 ressortissants d’autres pays selon un décompte publié par l’OIM, de plus, des habitants ont été tués y compris des journalistes locaux et étrangers.
Alors que la guerre se poursuit en Ukraine, des journalistes ne chôment pas, au contraire, ils prennent le risque pour partir à la cueillette d’informations dans un contexte difficile malheureusement certains d’entre eux ont été tués.
Le journaliste américain Brent Renaud a été tué par balles , le dimanche 13 mars dans la banlieue nord-ouest de Kiev.
L’Ukrainien Evgueni Sakou, lui, tué dans le bombardement de la tour de télévision à Kiev et son confrère Viktor Doudar péri pendant des combats près de Mykolaïv (sud).
Quant à Pierre Zakrzewski, il est un ancien photographe de guerre qui avait couvert de nombreux conflits, notamment en Irak, en Afghanistan et en Syrie puis Oleksandra Kuvshinova, âgée de 24 ans, était une journaliste locale. Elle travaillait pour Fox News depuis un mois. Tous ont été tués dans la guerre en Ukraine.
Tout de suite après la mort de Pierre Zakrzewski, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a fait une déclaration à travers un communiqué pour condamner tous les meurtres des journalistes liés à ce conflit.
« Les journalistes jouent un rôle essentiel dans la diffusion d’informations pendant un conflit et ne devraient jamais être pris pour cible » a-t-elle scandé. « J’appelle au respect des normes humanitaires internationales, afin de garantir la protection des journalistes et des professionnels des médias » a ajouté Mme Azoulay.
Le Comité pour la Protection des Journalistes basé à New York a également réagi pour dire que » les forces russes en Ukraine doivent cesser immédiatement toutes les violences contre les journalistes et les civils, et celui qui a tué Renaud, quel qu’il soit, devra rendre des comptes »
La liste pourrait être très trés longue si l’on se mettait à citer les multiples sanctions infligées à la Russie en raison de son invasion en Ukraine. En réplique, Moscou de son côté a annoncé, hier mardi 15 mars, des sanctions également contre le président américain Joe Biden et des membres de son administration ainsi le Premier ministre du Canada Justin Trudeau, a rapporté le journal La presse.
Au moins treize personnalités américaines sont figurées dans la liste du président Vladimir Poutine. Il s’agit, entre autres, du président américain joe Biden et son fils Hunter Biden ainsi que son secrétaire d’État Antony Blinken.
Aussi le chef du Pentagone Lloyd Austin, le chef d’état-major américain Mark Milley, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, le patron de la CIA William Burns et l’ancienne secrétaire d’État et ancienne candidate à l’élection présidentielle en 2016 Hillary Clinton.
Le Canada est aussi sous la loupe du Kremlin. Le premier ministre du pays en l’occurrence Justin Trudeau est ajouté aussi à la liste sans oublier quelques ministres de son gouvernement.
Le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué a déclaré que cette mesure « est la conséquence inévitable du cap extrêmement russophobe que poursuit l’actuelle administration américaine ».
La diplomatie russe n’a pas précisé la nature de ces mesures. Par ailleurs, elle a annoncé, des sanctions supplémentaires mais cette fois-ci ce sera contre des responsables militaires, des élus, des hommes d’affaires et des personnalités des médias chez l’Oncle Sam.
Le jeune photojournaliste Kanga Zile de son vrai nom Tcharly Coutin a remporté, ce lundi 14 mars, la première édition du prix Photojournaliste Vladjimir Legagneur. Ce prix a été initié le 14 mars 2021 par le collectif 50 millimètres dans l’idée de garder Vladjimir Leganeur vivant en mémoire. Kanga Zile est un héros du quotidien.
Tcharly Coutin de naissance à Kanga Zile, son nom public, le jeune Photojournaliste ne cesse de lui faire entendre ces derniers temps. “ J’ai reçu ce prix avec beaucoup d’émotions et d’honneur. Du fait que Vlad (Vladjimir Legagneur) était un modèle de Photojournaliste, un homme qui pratiquait ce métier avec pleins de passion et d’amour de la même manière que je le fais aujourd’hui. ” nous a scandé l’homme de 26 ans.
En effet, le Photojournaliste Edris Fortuné qui est d’ailleurs le président du dit collectif a procédé à la remise de ce prix. Lors de notre interview avec Kanga Zile, il nous a confié ces mots qui suivent pour parler ce que tout cela lui inspire : “ Il est clair, c’est de travailler tout en restant cohérent avec soi-même. D’autre part, il faut faire ce qu’on a à faire quand il le faut. Rester humain puis la vie vous sourira fréquemment ”.
Prix Photojournaliste Vladjimir Legagneur décerné à Tcharly Coutin dit Kanga Zile
Kanga Zile est un photojournaliste comme tous les autres, mais il se diffère par ses travaux. Il utilise sa caméra pour dénoncer, accompagner et mettre au grand jour ce qu’on cache au public. Notons que l’homme engagé avait pris position il y a de cela quelques temps pour dénoncer l’État et rester à côté d’une jeune fille qui a été laissée aux oubliettes dans une prison à cause d’une faute dans son nom.
Pour tout simplifier, le jeune dévoué nous a lancé ceci: “ Kanga Zile voit les gens avant toute chose ”.
Ce jeune de conviction a un palmarès à consulter. À ce fait, ses camarades de philo au Lycée Pierre Eustache Daniel Fignolé peuvent témoigner parlant de ses luttes pour que l’État puisse leur accorder de professeurs et de laboratoires.
Comment peut-on oublier cet acte de bravoure où il y avait une manifestation organisée par des lycéens, une adolescente avait perdu connaissance à cause d’une effervescence de gaz lacrymogène. Du coup, le photojournaliste avait déposé ses matériels pour lui mettre sur son dos dans le but de la transporter dans un lieu sûr.
Tcharly Coutin dit Kanga Zile est l’un des jeunes donnant l’exemple des bienfaits de la conviction ferme et déterminée. À rappeler que hier 14 mars a ramené les quatre ans de disparition du photojournaliste Vladjimir Legagneur. Cette question demeure encore : OÙ EST VLADJIMIR LEGAGNEUR ??
Un crime insolite plus que d’autres. Il s’agit d’un enfant américain de trois ans qui a tué sa mère en jouant avec une arme, samedi soir, sur le parking d’un supermarché de Dolton, dans la banlieue de Chicago. Le père du petit a été placé en détention.
Selon ce que rapporte AFP, le garçonnet était assis dans son siège enfant à l’arrière d’une voiture, avec ses parents à l’avant. Pis, il s’est retrouvé avec le pistolet de son père entre les mains. “ Il a commencé à jouer avec et, à un moment, il a appuyé sur la gâchette ”, a expliqué le chef de la police locale, Robert Collins.
Du coup, Daejah Bennett, la mère, a reçu une balle dans la nuque. Le décès de la jeune femme de 22 ans a été prononcé dans un hôpital de Chicago où elle avait été transférée en urgence.
Après le drame, le père a été placé en détention, le temps de déterminer s’il possédait l’arme légalement et s’il doit faire l’objet de poursuites, a précisé Robert Collins.
Connaissez-vous le nombre de décès par arme à feu pour une année aux USA ?
Chaque année, aux États-Unis, des centaines d’enfants accèdent à des armes chargées et non sécurisées, dans des placards, des tables de nuit, des sacs à dos ou des sacs à main, ou simplement laissées traîner et tirent involontairement, selon un rapport récent d’Everytown For Gun Safety.
L’organisation, qui milite pour un meilleur encadrement des armes à feu et notamment pour imposer de les ranger dans des coffres sécurisés, estime que ces « tirs non intentionnels » de mineurs causent en moyenne 350 morts chaque année. Plus globalement, les armes à feu causent environ 40.000 morts par an aux États-Unis, en incluant les suicides, selon le site Gun Violence Archive.
S’il conçoit les armes pour leur sécurité pourquoi viennent elles ôter leur vie ? Incohérence ou pure marginalisation ??
L’Arabie saoudite a procédé, le samedi 12 mars, à l’exécution de 81 personnes condamnées à mort pour des crimes liés aux actes de terrorisme, raporte le journal Cnews. Un acte déploré par le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU.
Ils sont au nombre de Soixante-treize Saoudiens, sept Yéménites et un Syrien qui ont subi la peine capitale et sont accusés d’appartenance à des organisations de terrorisme notamment le Daesh, le réseau al-Qaida, les rebelles Houthis du Yémen…
En effet, ces prisonniers ont été exécutés en raison qu’ils avaient été reconnus coupables de leurs multiples forfaits commis dans le pays.
Attaques des lieux de culte, des bâtiments gouvernementaux et des installations vitales pour l’économie du pays, outre l’enlèvement, le viol, contrebande d’armes sont, entre autres, des principaux reproches faits contre eux.
À noter que l’Arabie saoudite fait partie de 53 pays ayant encore appliqué la peine de mort dans le monde, d’autant plus, elle est dotée depuis 1992 d’une loi fondamentale assimilée à une constitution, reposant sur la charia, c’est-à-dire la loi islamique.
En Arabie saoudite, il faut éviter de commettre un acte lié à l’homicide, au viol, à la sorcellerie, à l’adultère, à la sodomie, à l’homosexualité, aux attaques à main armée… pour ne pas se faire emprisonner et exécuter par la suite, selon le poids de l’acte.
Le Haut-commissariat aux droits de l’Homme.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU a condamné avec rigueur, dans la communiqué, ce lundi, l’acte du gouvernement saoudien. Un chiffre qui est ,encore, un record pour l’année 2022.
« Parmi ceux qui ont été décapités le 12 mars, 41 appartenaient à la minorité chiite et avaient participé à des manifestations contre le gouvernement en 2011-2012 en demandant de pouvoir participer davantage au processus politique, sept autres étaient yéménites et un syrien », a détaillé Michelle Bachelet.
Selon la Haut-commissaire, le royaume a une définition du terrorisme qui risque de transformer en criminels, des gens qui exercent leur liberté d’expression et leur droit à manifester pacifiquement. De ce fait, elle demande aux autorités de Riyad de mettre fin aux exécutions de masse et de changer aussi la législation.
L’Arabie saoudite est l’un des pays au monde qui a enregistré plus d’exécution. En 2021, le royaume a exécuté 69 personnes. Pour cette année, avant les 81 personnes passées à l »infini , un chiffre de 11 autres avaient été déjà enregistrées.
On entend grand nombre de fois des jeunes qui se plaignent des difficultés d’intégration dans la sphère professionnelle tandis que d’autres se donnent corps et âme afin de défier la chronique. Marx Stanley Léveillé est un natif de Port-de-Paix qui s’engage pour une pratique méticuleuse et avantageuse du journalisme.
Le journaliste a grandi dans sa ville natale avec ses deux parents et ses deux sœurs. “J’y ai laissé pour me rendre à Port-au-Prince, après mes études secondaires au Lycée Tertulien Guilbaud en 2014 ”, nous raconte l’homme dans sa vingtaine. Avec un esprit éveillé, Léveillé nous a parlé fièrement de ses parents. “ Ma mère Claudette Louidor est vendeuse et couturière, mais prête à toute sorte d’activités légales pour prendre soin de ses enfants; tout comme mon père Lainé Léveillé qui est un véritable touche-à-tout. Il bosse comme agent de sécurité dans une institution publique à Port-de-Paix où vit encore tout le reste de ma famille. ” Nous a-t-il confiés.
Marx Stanley Léveillé
Le journalisme et ses travaux
Le journalisme n’était pas toujours ce que rêve Marx Stanley Léveillé. “ Comme beaucoup de jeunes de ma génération, je rêvais d’être médecin lorsque j’étais adolescent. Par contre, je rêvais de parler à la radio, sans avoir l’idée d’étudier le journalisme ou encore la communication ”, nous avoue l’homme dévoué.
Pourtant, à partir de 2014, il a commencé à manifester de grands intérêts pour les actualités politiques, de là, l’idée d’étudier le journalisme lui est venu puis et allait être concrétisée en juillet 2017. Occasionnellement, la FASCH, l’université où il a fréquenté, était dysfonctionnelle et il ne voulait pas rester oisif.
Du coup, il s’est rentré à l’ISNAC où il a étudié le journalisme entre 2017 et 2019. Le métier l’a bien reçu, il a été lauréat de sa promotion. À rappeler qu’ il a également étudié le travail social à la faculté des sciences humaines de l’UEH. (L’étude encore non-achevée).
Et, en juillet de la même année de sa graduation, Marx a été admis à un stage à la RSF (Radio Sans Fin) où 3 mois plus tard, il a été retenu comme employé de cette institution et il travaille encore comme reporter et présentateur.
Si Marx qui est d’ailleurs très éveillé s’est gardé de parler des obstacles rencontrés et il fait face jusqu’à date, il nous a plutôt racontés l’étendue de ses expériences. “ Je peux dire que je suis, en partie satisfait. Comme je l’ai toujours rêvé, à travers mes productions journalistiques, je mets ma plume, ma voix, mon caméra, au service des catégories sociales vulnérables de la société ”, scande le reporter adouci.
À travers ses reportages, le journaliste qui lutte pour se distinguer tente de mettre les projecteurs sur les problèmes sociaux qui rongent la société. “ Je me souviens par exemple de mon reportage réalisé sur la condition des enfants du centre d’accueil de Delmas 3 qui a provoqué tant de réaction sur la toile et dans les médias ; mon reportage sur la condition des déplacés du Bel-Air au parc Celtik à Solino; mon reportage sur le calvaire que représente la route reliant la section communale Petit Boucan à la commune de Gressier. ” a lancé le célibataire sur un ton rassurant.
Max Stanley Leveillé
Anecdotes
Ce métier nous inspire toute sorte d’idée et on se trouve fréquemment dans une éternelle réflexion. Marx nous a confié une expérience anecdotique.
“J’étais parti en reportage à Petit Boucan, une section communale de Gressier, je devais travailler sur une activité qu’organisait une organisation évoluant dans la zone. Je m’y rendais pour la première fois. Arrivée à Gressier, je devais me rendre à Petit Boucan à moto-taxi. Le chauffeur m’a prévenu que la route est étroite, rocailleuse, boueuse, bref: dangereuse. Réflexe de reporter, je demande au cameraman qui m’accompagnait d’allumer sa caméra, et on a filmé de la route nationale #2 à Petit Boucan; ce qui m’a permis de réalisé l’un de mes plus meilleurs reportages. ” a expliqué l’homme qui aime surfer sur le net. Support à son compte
Côté professionnel, Marx Stanley Léveillé a bénéficié du support de l’un de ses modèles Luckson Saint-Vil qui, assez souvent, apprécie ses reportages et prend le temps de faire des commentaires, suggestions…même en étant en dehors du pays. “ C’est un aîné pour qui j’ai beaucoup d’estime ” nous souligne l’humble Léveillé.
Côté personnel, outre ses parents, il a bénéficié du support de son oncle Sanitais Louidor qui est un conseiller, un second père pour lui. “ Aussi, ma cousine Evanette Léveillé Dunord qui m’avait accueilli chez elle lorsque je rentrais pour la première fois dans la capitale en 2014 ” nous a livré le journaliste ayant comme loisir la musique.
Conseils Marx pour les jeunes du métier
Parfois, l’échec des nouvelles pépinières dans le métier est dû au manque de conseils ou d’encadrement de la part des aînés. Un mentor peut nous rendre plus fort. Pour Marx, personne ne peut donner ce qu’elle ne possède.
“Une façon de dire que pour former et informer (mission de la presse) il faut se former et s’informer soi-même. Alors, quiconque souhaite devenir un journaliste digne du nom doit consacrer du temps à sa formation. Heureusement, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) offre pleins d’opportunités en ce sens ”, pense-t-il ajoutant en plus que les jeunes journalistes qui peinent encore à s’en sortir, peuvent utiliser le canal de diffusion que sont les réseaux sociaux pour se faire voir.
Par le fonctionnement des médias ces derniers temps dans le pays, des jeunes journalistes pensent qu’ils ont misé sur le mauvais morceau. Pour sa part, Marx nous a répondu de telle : “ Pas du tout. J’ai beaucoup appris pendant ma courte expérience. « Cueillir, traiter puis diffuser des informations au quotidien”, c’est un excercice qui aide à se faire une idée du fonctionnement de la société. ” a-t-il affirmé.
Toutefois, les dérives que commettent certains confrères et consœurs lui déçoivent. “ Sans vouloir me faire passer pour donneur de leçon, je peux dire que l’amateurisme, le manque d’éthique et d’honnêteté, la course aux scoops, le buzz, sont autant de maux qui gangrènent la presse haitienne ”, mentionne l’homme de la RSF.
Marx Stanley Léveillé est membre d’une association culturelle évoluant dans le Nord-Ouest. Actuellement, il a des projets de travaux journalistiques en souffrance à cause de la situation globale du pays. Au moment opportun, il vous les livrera. En guise de conclusion, il a ajouté ceci: “ Force à tous mes confrères et consœurs qui côtoient l’insécurité et la brutalité policière au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions ”.
Le Centre Kaizen et la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtiano-Canadienne(CCIHC) ont réalisé, le jeudi 10 mars, une conférence-débat dans le cadre de la célébration du mois des droits de la femme autour du thème « les changements climatiques en Haïti et les opportunités de nos femmes entrepreneures », à l’hôtel Montana.
Les changements climatiques, le sujet qui se trouve au bout des lèvres ces derniers temps. L’activité a reçu le support du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui est d’ailleurs très engagé en ce sens et l’Ambassade du Canada en Haïti.
AGERCA et VALPLAST ont participé également à la réussite de l’événement. Notons que l’AGERCA est l’Alliance pour la Gestion des Risques et de la Continuité des Activités qui travaille pour contourner les risques de désastre et de catastrophe. La VALPLAST est la Valorisation des Plastiques qui a pour fondatrice la jeune St Cyr Nel Augustin qui s’engage pour sauver l’environnement. À mentionner qu’Haïti produit plus de fatras dans la caraïbe et en ramasse moins.
CP: centre Kaizen
Lors d’un atelier, environ 4 femmes entrepreneures se sont exprimées expliquant leur contribution pour la protection de l’environnement pour aider Haïti à palier les problèmes liés aux changements climatiques.
Par vidéoconférence, la directrice de Konbit Plastik, Sephora Pierre Louis, a expliqué en détails les bienfaits de son entreprise. Konbit Plastik est une institution haïtienne qui se donne pour mission de protéger les fonds marins contre les déchets plastiques. L’éducation à l’environnement et la gestion des matières plastiques sont ceux qu’elle préconise tout en se basant sur les R: Recycler, Réutiliser et Réduire.
En présentielle, Sarah Sansted, responsable de Deux Mains, a présenté l’entreprise. Deux Mains est une usine alimentée par l’énergie solaire et appartenant à des femmes. Elle produit des sandales et d’autres accessoires en utilisant de pneus.
Michelle Moura, directrice Charles Fequières, a parlé de l’entreprise présente en Haïti depuis 1938. Elle travaille au respect de l’environnement dans ses quatre branches principales : Agriculture, Eau, Énergie et Construction.
Kalinda Magloire, PDG Switch, a également intervenu sur le travail qu’effectue son entreprise dans le pays. Switch est une entreprise de marketing social et de fabrication qui a pour objectif d’améliorer les moyens de subsistance, de protéger l’environnement, de préserver la santé, de créer d’emplois et d’autonomiser les femmes. L’entreprise prône le remplacement du charbon de bois par le propane comme solution de cuisson.
À rappeler que de nombreuses entreprises de la place ont pris part à cette activité dont la compagnie de télécommunication Digicel par le biais de Digicel Business ayant pour slogan « Changez votre façon de mener vos affaires ».
Un an déjà, on s’en souvient de ce vendredi 12 mars engendrant l’amertume, l’indignation, le regret et surtout la révolte chez les Haïtiens. Une tentative d’opération policière dans la zone Village de Dieu a été aboutie à l’exécution crapuleuse de plusieurs agents de la police nationale dont des membres du SWAT.
Le nombre de victimes
Vendredi 12 mars au commencement de la journée, des policiers de plusieurs unités spécialisées de la Police Nationale dont le SWAT et la BOID avaient tenté de mener une opération à Village de Dieu afin de déloger le groupe armé qui contrôle ce quartier, situé à l’entrée sud de la capitale.
Jusqu’aujourd’hui, les chiffres se partagent sur le nombre d’agents restant au Village délaissé par Dieu puisque la PNH n’a pas pu récupérer les corps des siens. Cette opération décriée s’est soldée par la mort de cinq (5) policiers, une dizaine d’autres blessés, un véhicule blindé de la police incendié et un autre confisqué par les malfrats.
Le bidonville contrôlé par le gang 5 Segond reste l’espace de « kwa manman w ak kwa papa w » pour l’organisme de protections et de services. Armes, uniformes, corps et d’autres matériels sont restés sur le territoire ennemi. On ne peut pas oublier les différentes vidéos terrifiantes, visiblement prises par les bandits, faisant l’exhibition des cadavres ensanglantés des agents de police, piétinés, souillés… Ils se sont comportés en maîtres et seigneurs.
Parents en larmes, société indignée, les internautes en rage, ces faits avaient/ont enfoncé Haiti dans une profonde indignation. À ce fait, les internautes avaient initié le hashtag #FreeHaiti, du français (Libéré Haïti) et ils ont même sollicité l’aide de l’internationale. A-t-on encore eu de résultats ou de solutions ?
Réaction de la PNH
Des messages vocaux envoyés par des policiers en difficulté dans le village ont été devenus virals sur les réseaux. Coincés dans les chars sous des tirs, ils réclamaient à tout prix de renforts (secours), pourtant, ils n’ont pas été secourus par les hautes autorités policières, souffrantes de surdité.
Tout s’est déroulé sur le commandement nonchalant de Léon Charles. “ L’opération était une phase décisive dans les actions menées contre le phénomène de kidnapping. Village de Dieu est l’un des endroits où les bandits séquestrent la majorité des victimes ”, avait réagi le DG a.i de la police à l’époque tout en se sympathisant aux familles des policiers tués. Il déclarait également que l’État major s’était engagé à les accompagner.
La police ne lâchera pas et elle ne devrait pas puisqu’elle a une mission à accomplir qui est de « protéger et servir la population », avait assuré Léon Charles.
Mercredi 17 mars 2021 soi 5 jours après, la police nationale avait récupéré le blindé saisi par les caïds, oubliant les dépouilles des policiers. La société avait même évoqué une potentielle négociation (entre le gouvernement et le groupe armé) pour cette récupération.
À propos de la récupération des corps, Léon Charles s’était montré catégorique. “ La PNH n’aménagera aucun effort afin de les retrouver ”, avait-t-il lancé soulignant que les moyens pour procéder à cette récupération ne doivent pas non plus mettre en danger la vie d’autres policiers.
“ La récupération des corps des policiers est une obligation morale envers les familles des victimes qui n’attendent que cela pour pouvoir faire leur deuil ”, avait-il également martelé dans la soirée du mercredi. “ Ce que le pays attend de nous, nous le ferons. C’est un engagement et nous le respecterons ”, avait promis Léon Charles. Jusqu’à ce jour les familles ont pu mettre en terre leurs fils ??
Il faut souligner que la PNH avait trouvé un bouc émissaire pour cette opération catastrophique. L’inspecteur général Carl-Henry Boucher qui avait été placé en isolement juste après son audition à l’Inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH), le mardi 16 mars 2021. Accusé d’être le responsable du gâchis, il avait déclaré : “ Je ne suis pas responsable de l’échec de l’opération à Village-de-Dieu ”.
Georges Renois Vivender, Désilus Wislet, Eugène Stanley, Ariel Poulard et Lucdor Pierre sont les cinq policiers tombés au Village de Dieu qu’on pourrait appeler Village d’enfer effectuant leur devoir de « protéger et servir », sans protection pour leur part vivant ou mort.
Aujourd’hui encore, les parents qui n’ont pas pu donner des obsèques dignes à leurs fils souffrent amèrement. À mentionner que depuis lors la PNH laisse la vie tranquille aux seigneurs du Village de Dieu.
La journée du vendredi 11 mars 222 a connu des actes de kidnapping en cascade. Environ une dizaine de kidnappings ont été enregistrés dans la capitale haïtienne, une situation qui montre que les bandits ne chôment pas.
Un témoin a rapporté à la rédaction du journal avoir vu deux actes de kidnapping. « J’ai vu une scène de kidnapping à proximité du collège Roger Anglade, j’étais choquée, j’ai dû laisser ma voiture et prendre la fuite », a expliqué ce témoin. Selon les informations du journal, les individus ont enlevé trois citoyens.
« Sa m sot viv bò Anglade la se li m wè m pral viv nan Malval la », a lâché ce même témoin. En moins d’une dizaine de minutes, elle a vu pour la deuxième fois une autre scène d’enlèvement. Les informations ont rapporté que les malfrats ont enlevé une dame se trouvant sous une motocyclette.
En moins d’une heure, ce témoin a vu de ses propres yeux l’enlèvement de quatre personnes dans deux cas de kidnapping sur la route de Turgeau, une zone qui devient de plus en plus dangereuse depuis que les actes de kidnapping deviennent une habitude pour les bandits.
Hier de très tôt à l’avenue Poupelard, à proximité de l’église Saint-Antoine, des individus armés non identifiés avaient enlevé trois personnes. Selon les informations dont nous disposons, ces gens se trouvaient dans un pick-up, il s’agit du directeur du Collège de Jacques Roumain, Ernst Lafleur, de sa femme et de son chauffeur, tous sont kidnappés. Une personne a été enlevée hier soir à Lalue, a rapporté une source au journal.
Qui aurait cru à un possible retour du football argentin dans le club espagnol ? Pourtant, le FC Barcelone explore actuellement la possibilité de faire revenir Lionel Messi dans son effectif l’été prochain, rapporte BeIn sports.
La catastrophe du mercredi soir engendre d’autres événements dans le club français. Les Blaugrana croient en leurs capacités à réussir leur coup suite à l’élimination prématurée du PSG en Ligue des Champions face au Real Madrid. Du coup, Barça voudrait faire revenir au bercail Leo Messi.
Barça à la bourse pour le versement
Le Barça aura l’argent pour financer l’opération. À rappeler, Messi a quitté le Barça pour Paris en août dernier après que la direction en place ait insisté sur le fait qu’elle ne pouvait pas le faire rentrer dans le budget salarial du club. Toutefois, le média Ok Diario affirme que le Barça est maintenant prêt à ramener son ancienne star, vu qu’il se prépare à accepter l’injection de liquidités dans ses caisses de la part de CVC Capital à hauteur de 270 millions d’euros.
À ce fait, le président du Barca, Joan Laporta, prévoit d’utiliser l’argent récolté pour faire signer l’attaquant du Borussia Dortmund, Erling Haaland, et faire donc revenir Messi en Catalogne. Pour la Pulga, il faudra payer une indemnité de transfert étant donné que ce dernier aura encore un an de contrat du côté du Parc des princes.
Parallèlement, plusieurs médias dont Marca ont annoncé que le français Mbappé serait toujours dans le viseur du Real Madrid. L’attaquant parisien envisage déjà de faire ses valises à la fin de la saison suite à la déroute du PSG contre le Real Madrid en huitième de finale retour de la ligue des champions.
Toutes les cartes sont sur la table après l’élimination en huitièmes de finale de la ligue des Champions de l’équipe parisienne. L’heure de chacun compte, le Qatar souhaiterait vendre Neymar, selon ce que rapporte Booska-p.
La star brésilienne semble ne pas pouvoir combler les attentes. Notons qu’en 19 matchs, toutes compétitions confondues cette saison, Neymar a inscrit quatre buts et délivré cinq passes décisives. Gâchis, à l’instar de Messi il est objet de nombreuses critiques depuis des semaines.
Quelques heures après le catastrophe du mercredi soir, Romain Molina a dressé un état des lieux du PSG dans une vidéo diffusée sur YouTube. Dans cette séquence de près de vingt minutes, le journaliste français annonce notamment que le Qatar souhaiterait se débarrasser de Neymar.
Toutefois, il sera difficile de vendre l’attaquant si facilement. Débarqué au PSG contre 222 millions d’euros en 2017, le Brésilien est sous contrat jusqu’en 2025 avec Paris. Du coup, le salaire colossal (plus de 36 millions d’euros par an) du joueur pourrait également être un frein pour de nombreux prétendants.
Il faut souligner, après l’élimination du PSG lors du match retour de la LDC contre le Real Madrid, mercredi dernier, plusieurs médias ont rapporté que Neymar s’était battu avec le gardien italien Gianluigi Donnarumma.
“Je déteste venir ici et parler des informations. Mais celle-ci est un mensonge. Il n’y a pas eu de bagarre dans le vestiaire. Journalistes incompétents qui veulent se promouvoir ”, a réagi Neymar de son côté sur sa page Instagram, hier jeudi.
La Commission Nationale de Marchés Publics (CNMP), fonctionnant sous la tutelle de la primature, a organisé, en son local sis à l’avenue Christophe, trois journées de formation, du 08 au 10 mars, à l’intention d’une vingtaine de journalistes issus des médias membres de l’Association Haïtienne des Médias en Ligne ( AHML) sur la passation des marchés publics. Cette initiative s’inscrit dans une perspective de former davantage ces travailleurs de la presse dans ce domaine afin de leur permettre à avoir une certaine capacité de traiter des dossiers relatifs à ce sujet pour une transparence nette dans l’économie nationale.
La Responsable de l’Unité d’Évaluation et de Développement des Capacités (UEDC) à la CNMP, Marie Élisabeth Aurore B. Dalencourt a salué l’AHML de s’être s’inscrite dans cette démarche et a précisé la responsabilité des journalistes dans l’exploration de cette nouvelle voie. « Vous êtes désormais responsables de l’éducation de la population en marchés publics sinon je pourrais dire co-responsables avec la CNMP », a-t-elle martelé.
« Vous avez donc la responsabilité de collaborer, d’informer, d’éclairer tout ce que vous côtoyez sur les marchés publics. Que votre micro soit un outil d’éducation en matière de marché publics et d’engagement dans la mise en place des pratiques de bonnes gouvernance en Haïti » a ajouté Mme Darlencourt.
Selon la responsable de l’UEDC, les travailleurs de la presse, à travers cette formation, ont fait donc choix de préoccuper de l’efficacité des dépenses publiques et d’une gestion saine de la chose publique.
Les formateurs et organisateurs de l’atelier de formation sur la passation des marchés publics. CP: Didier Moïse
D’autant plus, selon le coordonateur de la CNMP Forient Jean Mari dans son discours de circonstance « Cette session de formation s’ajoute à liste de celle organinisée par la Commission Nationale des Marchés Publics et puis sa création et constitue une vraie performance dans les annales de cette institution ».
Trois jours de formation, les journalistes ont appris les notions fondamentales des marchés publics à en croire M. Jean Mari. « Les participants ont suivi des séances de formation portant notamment sur les cadres légales et institutionnels des marchés publics. Le plan prévisionnel annuel de passation de marchés Publics , les principes et procédures de passation, les contrats relatifs aux travaux de fournitures et de services bref les fondamentaux des marchés publics ».
Par ailleurs, pour le président de la l’AHML en l’occurrence Godson Lubrun « L’AHML inscrit cette formation pour les jounaliste dans la lignée d’un combat long à mener contre la corruption en vue d’une politique de bonne gouvernance dont la victoire sera assurée que la presse professionnelle aura toute la maîtrise des procédures existantes et sera apte à saper les mauvaises pratiques ».
La remise des attestations aux participants. CP: Didier Moïse
En plus, M. Godson Lubrun se dit convaincu que les journalistes ont maintenant une parfaite connaissance du droit des achats publics, des procédures de passation de la commande publique en Haïti leur seuil d’applications. Sur ce, il les invite à faire usage de ces acquis dans leurs reportages, dans leurs textes d’opinion afin d’éclairer certains dossiers relatifs à la passation des marchés publics.
« La passation des marchés public est d’abord et avant tout des jeux de mise en concurrence. L’appel d’offres ouvert est la règle générale, l’appel d’offres restreints est l’exception le gré à gré ou entente directe est une particularité qui doit être justifiée au regard de la loi du 10 juin 2009 sur les marchés publiques et les conventions d’une construction d’ouvrages de services publics », a ajouté M.Florient
Sans résultats probants depuis huit mois, un nouveau juge vient d’être désigné pour investiguer sur l’assassinat, en juillet dernier, du président Jovenel Moïse. À ce fait, le magistrat Melan Bélabre a été choisi par Me Bernard St-Vil, le doyen du tribunal de Première instance de Port-au-Prince. Et la famille du défunt dont sa femme Martine Moïse ne cesse de quémander justice.
La population se questionne au jour le jour sur ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 6 au 7 juillet, pour sa part, la justice traîne à la longue malgré les différentes désignations des juges pour mener à point l’enquête. Et cette fois-ci, c’est le juge Melan Bélabre qui remplace le Juge Chavanne Étienne, à chaque désignation, la population haïtienne espère un résultat satisfaisant.
L’insécurité et la criminalité cohabitent en Haïti, principalement dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince sans oublier le taux de kidnapping qui ne cesse de grimper. L’ancienne première dame en déplore à travers un tweet: “Les Femmes d’Haïti souffrent du kidnapping, la violence, la misère, l’injustice, l’exclusion, l’insécurité etc. Souvent nous sommes victimes mais nous sommes résilientes. Je continuerai de lutter à vos côtés et pour vous. L’avenir, a coup sûr, nous réserve des jours meilleurs.”
Les autres juges instructeurs précédents ont trébuché sur cette affaire, le juge Bélabre de son côté va mener à terme cette enquête? Comme trouver les coupables et faire la lumière en rendant justice, laquelle tous les membres de la famille du défunt ne font que réclamer.
Le 7 mars dernier ramène le huitième mois du meurtre crapuleux de Jovenel Moïse (Nèg bannann lan) et celui-ci n’en est pas passé inaperçu.
“ Le chiffre 7 est marqué dans nos esprits et c’est une cicatrice qui ne s’effacera jamais ”, a tweeté , de spn côté, Jomarlie Moïse, la fille du président.
Pour sa part, l’ancienne première dame, Martine Moïse a écrit ceci: « 8 mois depuis le drame! Un assassinat odieux qui me lacère et dont je n’arrive toujours pas à cerner le sens. Seuls les commanditaires et les exécuteurs en détiennent le mobile. C’est pour cela qu’ils doivent tous être retrouvés. Nous le devons à la Nation ”.
Il faut mentionner que Joverlin Moïse, fils du président, continue de lutter pour que la lumière soit faite sur ce dossier. Hormis, il s’est exilé au Canada.
Des dizaines de membres de la presse ont manifesté, ce mercredi 9 mars, pour dénoncer la brutalité policière qu’ils subissent et l’assassinat de leur confrère Lazard Maxiben, sous l’initiative concordante des associations de journalistes haïtiens (AJH) et du Collectif des Médias en Ligne(CMEL)
Banderole « Non à la brutalité policière » en mains, ils chantent pour exprimer leur indignation. “ Lapolis bay nou kou a, kou a fè nou mal ”, ces mots étaient le refrain des journalistes protestataires tout au long de cette marche qui a démarré au Champs-de-Mars
“ La PNH nous a dit qu’elle va mener une enquête sur l’assassinat du journaliste Lazard Maxiben, nous attendons ! En plus d’attendre, nous sommes dans les rues pour dire à la police et au gouvernement qu’ils n’ont pas le droit de nous tirer dessus mais de nous protéger. La police, nous ne sommes pas votre ennemi ! ”, a martelé Robenson Geffrard, journaliste à Le Nouvelliste et de Magic9.
Pour sa part, Jacques Derosier demande justice pour les journalistes assassinés et victimes de brutalité policière. “ Nous demandons également aux autorités de mettre fin à l’impunité cause tant qu’il y aura l’impunité les journalistes seront toujours victimes. Il faut identifier les auteurs et les juger. ” a déclaré le responsable de l’Association des journalistes haïtiens (AJH).
À rappeler que le journaliste Lazard Maxiben a été tué par balles, le 23 février alors qu’il couvrait la manifestation des ouvriers de la SONAPI. Il est le troisième journaliste tué par balles pour le commencement de l’année 2022.
Environ dix individus ont été tués à Mariani, le vendredi 4 mars dernier lors d’une attaque d’hommes armés. Les groupes armés de Village-de-Dieu et de Grand-Ravine sont épinglés d’être à la base de ces méfaits alors qu’ils tentaient de prendre le contrôle de cette zone de la commune de Gressier, selon ce qu’a rapporté au quotidien Le Nouvelliste Jean Vladimir Bertrand, l’agent exécutif intérimaire de la commune.
En effet, l’assaut de ces groupes armés à Mariani a été soldé à l’assassinat de Markenson Bontemps, un jeune policier qui, pendant ses temps libres, faisait du transport en commun avec son tap-tap.
Aussi, 6 autres membres de la population ont été tués. “ Josué et Jackson, deux simples citoyens de Mariani, ont été tués chez eux par les bandits au cours de l’attaque. Ces derniers ont tué aussi le responsable du marché Charbon, le directeur d’une station-service de la zone, une personne âgée de plus de 70 ans… Au total, nous avons enregistré sept morts, dont le policier ”, a déclaré l’agent exécutif intérimaire de Gressier, Jean Vladimir Bertrand, au journal.
Les informations qui circulent sur les réseaux sociaux mentionnent une opération en mer menée par les autorités policières et la population, Jean Vladimir Bertrand rapporte les faits: “ Ils sont arrivés vendredi dernier dans la zone en utilisant un petit bateau. Ils étaient entre 50 et 60 à débarquer à Mariani ce jour-là. Le jour suivant, un autre bateau qui voulait les ravitailler en armes et en munitions a été repoussé par les agents du garde-côte, communément appelé Marine haïtienne ».
Cet assaut rentre dans le cadre des démarches entamées par les gangs de Village-de-Dieu et de Grand-Ravine pour étendre leurs territoires sur la route nationale numéro 2, partie Sud de la capitale. Maintenant, ils veulent prendre le contrôle du marché de Mariani où se situe l’un des plus importants abattoirs du pays.
Six parmi les bandits, originaires de Mariani, ont été arrêtés et trois autres tués lors des échanges de tirs avec les forces de l’ordre, a indiqué l’agent exécutif intérimaire de Gressier. Outre le contrôle du marché, les caïds avaient d’autres missions. “ Ils voulaient prendre en sandwich la commune de Carrefour pour empêcher la population du grand Sud d’utiliser les routes de Saint-Jude et de Tara’s pour se rendre à Port-au-Prince ”, a ajouté Jean Vladimir Bertrand.
Toutefois, grâce à l’intervention de la police et de la population, les malfrats n’ont pas pu prendre le contrôle de l’abattoir, ajoute-t-il. Cependant, certains d’entre eux se retranchent aujourd’hui encore dans des quartiers à Mariani. La police et la population sont à leur recherche, a expliqué l’agent exécutif intérimaire de Gressier dans une interview accordée au Nouvelliste.
Il a précisé d’avoir reçu le support des mairies adjacentes dans la lutte contre l’implantation de ce groupe armé dans des municipalités comme Léogâne, Carrefour et Petit-Goâve. “ Ils nous ont envoyé des renforts pour lutter contre les bandits ”, a-t-il confié au plus ancien quotidien haïtien.
À rappeler que, ces groupes armés avaient déjà fait, le mois dernier, une tentative pour occuper la localité de « Tisous » où se trouve le marché de Mariani, une zone située entre Carrefour et Gressier. “ Ils ont été repoussés et huit d’entre eux ont été tués ”, a fait savoir Jean Vladimir Bertrand.
Martissant (Martyr sang pour certains) une zone qui fait sa réputation négativement.VAR de l’entrée Sud du pays, les noms ne manquent pas pour la nommer; quand l’insécurité sera-t-elle rétablie dans cet espace devenu enfer depuis des mois ???
Le président américain Joe Biden a annoncé, ce mardi 8 mars, lors d’une déclaration à la Maison Blanche, que les Etats-Unis n’achèteront plus de pétrole et de gaz à la Russie. Cette mesure vient d’ajouter à la liste des sanctions prises contre Moscou depuis l’invasion en Ukraine.
L’embargo américain concerne le brut, les produits pétroliers raffinés, le gaz naturel liquéfié et le charbon. « Cette interdiction américaine se fait sans la participation de ses alliés européens, mais elle a été décidée en coordination étroite”, a souligné le président américain.
Les protagonistes sont conscients de la conséquence de leur choix. “Il y aura aussi un coût ici aux États-Unis. J’ai dit que je serais d’accord avec le peuple américain depuis le début, et quand j’en ai parlé pour la première fois, j’ai dit que défendre la liberté allait coûter, cela va nous coûter aussi aux États-Unis. Les républicains et les démocrates comprennent cela de la même manière. Les républicains et les démocrates sont clairs sur le fait que nous devons le faire. ” a-t-il également mentionné.
Pour la Russie, cela peut-être que du pipi de chat puisque les exportations à destination des Etats-Unis ne représentent qu’une part minime du commerce du pétrole. Selon les données Comtrade de l’ONU, la république étoilée ne représentait que 1,3% des exportations de pétrole pour la Russie en 2020, loin derrière la Chine (32,8%), les Pays-Bas (13%) et l’Allemagne (8,7%).
Pour donner du poids à sa décision, le président Biden a argué ainsi: “ Nous ne subventionnerons pas la guerre ”. D’un autre côté, il a continué pour dire: “ Il faut réduire notre dépendance aux hydrocarbures russes. Néanmoins, il a profité pour se féliciter de l’économie russe qui, d’après lui, est en train de s’effondrer.
Hésitation, certains pays européens comptent emprunter cette voie
La Commission Européenne a annoncé de son côté vouloir réduire de deux tiers les importations de gaz russe sur le continent à l’idée de rendre l’Union Européenne indépendante des hydrocarbures russes bien avant 2030.
Du coup, le Royaume-Uni a annoncé de vouloir arrêter d’ici fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes, a tweeté, ce mardi, Kwasi Kwarteng, le ministre britannique des Entreprises et de l’énergie.
Une telle mesure n’est pas vue sur les mêmes angles par tous les pays d’Europe. Elle reste un défi pour des pays comme la Finlande, la Slovaquie, la Hongrie ou la République tchèque qui importent l’essentiel de leur gaz de Russie. Notons l’Allemagne, pour sa part, est dépendante à 55% de la Russie pour ses approvisionnements. Berlin a rappelé qu’il n’existait aucune alternative pour s’en affranchir « pour le moment ».
À rappeler, en 2021, l’énergie représentait 62% des importations de l’Union Européenne en provenance de Russie. Moscou assure ainsi 20% des besoins de l’Europe en pétrole brut et 40% de ses besoins en gaz.
L’équipe « Komisyon Sante Jean Samieux St Fleur » a organisé, le week-end écoulé une clinique mobile dans la commune des Abricots, quelques mettres de la ville de Jérémie. Cette initiative vise à voler au secours des habitants de la commune surtout les plus éloignés qui font face à de graves problèmes sanitaires dont gale, gastrite aigüe, arthrose, diabète pour ne citer que ceux-là.
Un total de 800 personnes soient 60% des jeunes, 30% personnes âgées et 10 % enfants en situation d’extrême précarité , venant de la 1ère section communale d’Anse du Claire, de la localité Fiéfié, de la 2ème section communale Balizier, Nan Plenn, de la 3ème section communale Dangliz…, ont bénéficié d’une consultation médicale pendant trois jours.
Parmi les personnes accueillies en consultation, 40 % se sont vus diagnostiquer et souffre du gastrite aigüe, de l’arthrose; 60 % d’entre elles ont des problèmes gynécologiques et dermatologiques dues à la mauvaise qualité d’eau. Près de deux individus sur 10 ont découvert qu’ils souffrent d’une maladie chronique. Au fait ce sont des cas qui nécessitent des suivis médicaux.
Les habitants de la commune des Abricots/ Grand-Anse
L’équipe « Komisyon Sante Samieux St-Fleur » croît que les soins de santé ne doivent pas être un luxe pour quiconque dans le pays. En ce sens, l’intervention de Jean Samieux St Fleur comme initiateur de la clinique mobile dans ces zones a été grandement salué par l’ensemble de la population.
« Jean Samieux St-Fleur est notre mère ici, c’est lui notre papa aussi, il a pris la place de l’État parce que c’est lui qui connaît le besoin de la communauté d’autant plus il défend les intérêts des de la masse défavorisée » a témoigné Silfofèt Dieudonne, un bénéficiaire.
Toutefois, la coordonatrice Sandy Merisma dénonce un accès aux soins de santé très difficile à cause de l’absence de l’État et des agents de santé et alerte sur la récurrence des problèmes « Gratèl » , gynécologiques…auxquels la population fait face à cause de manque d’eau potable.
La Russie veut jouer toutes ses cartes pour rispoter aux sanctions mondiales tellement coûteuses, le parlement a même adopté un ensemble de lois anti-sanctions le Week-end écoulé. En réponse aux mesures drastiques des pays occidentaux et autres , la société spatiale d’État russe annonce qu’elle a suspendu les livraisons de moteurs de fusée aux États-Unis.
Intervenu sur la chaîne de télévision russe 24 le jeudi 3 mars, le PDG de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a annoncé l’obligation des Russes d’arrêter les livraisons de leurs meilleurs moteurs de fusée en raison de la situation actuelle.
« Aujourd’hui, nous avons pris la décision d’arrêter les livraisons de moteurs de fusée produits par NPO Energomash aux États-Unis », a-t-il déclaré selon the Verge
« Permettez-moi de vous rappeler que ces livraisons avaient été assez intensives quelque part depuis le milieu des années 1990 » a ajouté le patron de Roscosmos.
Cette rispote a visé deux sociétés américaines qui s’appuient sur des moteurs de fusée russe fabriqués par NPO Energomash pour lancer leurs fusées dans l’espace.
Il s’agit de United Launch Alliance (ULA), principal fournisseur de la NASA et du département américain de la Défense, et Northrop Grumman, qui déploient régulièrement des chargements vers l’ISS pour la NASA.
Cependant la société ULA fait croire que les Russes lui en avaient fourni une quantité pour les trois prochaines années. Il s’agit des moteurs RD-180. Ce qui est différent pour Northrop Grumman pour ses vols dans l’avenir.
Au fait, la NASA utilise ces moteurs (RD-180) dans la fusée Atlas V depuis des décennies pour envoyer des charges utiles à la Station Spatiale Internationale.
Cependant, les menaces russes n’affectent pas ULA à en croire le PDG de la compagnie, Tory Bruno qui affirme qu’il va de préférence utiliser les produits américains, ceux de Blue Origin de Jeff Bezos pour développer le moteur du nouveau Vulcan appelé BE-4.
Pour répondre aux pluies de sanctions infligées à son encontre, la Russie a dressé une liste de pays « hostiles » pour rembourser ses dettes avec sa monnaie rouble qui est , à présent ,en dégringolade. Et ceci depuis janvier. Le gouvernement russe a indiqué, ce lundi, que cette décision a été prise suite à un décret par rapport aux nouvelles réalités économiques du pays, rapporte le Parisien.
Il s’agit d’une toute première contre-sanction russe depuis le début de la guerre en Ukraine qui s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère.
En effet, les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud , les États-Unis, la Suisse et Japon sont en autres les principaux concernés.
Cette nouvelle procédure temporaire permettra aux particuliers et aux entreprises russes de rembourser leurs dettes envers certains créanciers étrangers en roubles. Une monnaie, qui, depuis 1er janvier, a perdu une valeur de 45%.
Dans ce cas, les débiteurs vont désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux du jour fixé par la Banque centrale.
Les sanctions imposées à la Russie en raison de son invasion en Ukraine ont causé une dépréciation sans précédent de la monnaie Rouble, qui fondait de 10% lundi vers 11h00 GMT (12h00, HB), à 137,70 roubles pour un dollar, après avoir touché 142,18 roubles.
En pleine crise russo-ukrainienne, de hauts responsables américains se sont rendus, hier samedi, au Venezuela afin de rencontrer l’administration du président Nicolás Maduro. Les discussions se déroulent autour du pétrole vénézuélien, rapporte le journal américain New York Times.
Après des années, ce voyage est la plus haute visite de responsables de Washington à Caracas, la capitale du Venezuela. Notons, les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le président Maduro et fermé leur ambassade à Caracas en 2019, après l’avoir accusé de fraude électorale.
Du coup, après avoir tenté en vain de renverser le régime vénézuélien, l’administration Trump avait sanctionné les exportations de pétrole vénézuélien et les hauts responsables du pays. Le chef de l’opposition, Juan Guaidó, avait été reconnu comme président légitime du Venezuela. La Russie et d’autres alliés du Venezuela
Pour palier à tout cela, à rappeler que le président Nicolás Maduro a répondu aux sanctions en sollicitant l’aide économique et diplomatique de la Russie, ainsi que de l’Iran et de la Chine. Les sociétés énergétiques et les banques russes ont contribué à permettre au Venezuela de continuer à exporter du pétrole, la principale source de devises étrangères du pays, malgré les sanctions.
L’invasion russe en Ukraine a incité les États-Unis à donner plus d’attention aux alliés du président Vladimir Poutine en Amérique latine, qui, selon Washington, pourraient devenir des menaces pour la sécurité si l’impasse avec la Russie s’approfondit, cité New York Times.
La grande puissance fait un coup d’avance. Les États-Unis et leurs alliés ont commencé, ce mois, à envisager des sanctions sur les exportations russes de pétrole et de gaz pour punir le pays des ravages causés en Ukraine, des voix éminentes affiliées aux deux principaux partis politiques américains ont désigné le Venezuela comme un substitut potentiel.
En effet, des républicains bien connectés ont été impliqués dans des discussions sur le redémarrage du commerce du pétrole, notamment Scott Taylor, un ancien membre du Congrès républicain de Virginie qui travaille avec Robert Stryk, un lobbyiste de Washington qui s’est brièvement enregistré pour représenter le régime de M. Maduro en 2020 et reste en contact avec les gens qui l’entourent.
Selon le journal américain, M. Taylor a déclaré avoir parlé, vendredi dernier dans la soirée, à un homme d’affaires vénézuélien qui lui a signalé que l’équipe du président Maduro était impatiente de renouer avec les États-Unis.
“Nous devrions saisir cette opportunité pour obtenir une victoire diplomatique et un fossé entre la Russie et le Venezuela ”, a-t-il déclaré dans un communiqué. Pour sa part, Trish Regan, ancienne animatrice de Fox Business et personnalité médiatique conservatrice, a appelé à une alliance avec le Venezuela pour déplacer le pétrole russe du marché américain.
“Le Venezuela a la plus grande source de réserves de pétrole à ce jour, nous la cédons aux Chinois et aux Russes ?” a-t-elle écrit sur Twitter.
Selon les informations, peu de temps avant l’invasion russe en Ukraine, Yuri Borisov, vice-Premier ministre russe, s’est rendu à Caracas pour rencontrer les responsables du gouvernement de Maduro. Et le président vénézuélien a parlé à son homologue russe par téléphone au moins deux fois au cours du mois dernier.
Pour le moment, le New York Times ne sait pas combien de temps la délégation américaine, qui comprend de hauts fonctionnaires du Département d’État et de la Maison Blanche, restera à Caracas ou avec qui le groupe se réunira. Aussi, les porte-parole de M. Maduro et du département d’État et du Conseil de sécurité nationale à Washington n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Le pétrole du Venezuela
Avant l’imposition des sanctions américaines, le Venezuela envoyait la majeure partie de son pétrole sur la côte américaine du golfe, dont des raffineries ont été construites spécifiquement pour traiter le brut lourd du Venezuela.
“Si les États-Unis réduisaient les importations de pétrole russe, le Venezuela serait en mesure de remplacer une partie des approvisionnements perdus ” a déclaré Francisco Monaldi, expert en énergie vénézuélienne à l’Université Rice de Houston, rapporte l’agence américaine.
Et le président Nicolas Maduro s’est montré ouvert à discuter d’accords pétroliers avec les États-Unis. “ Ici se trouve le pétrole du Venezuela, qui est disponible pour quiconque veut le produire et l’acheter, que ce soit un investisseur d’Asie, d’Europe ou des États-Unis ”, a-t-il affirmé dans un discours public jeudi dernier.
Néanmoins, le président Maduro s’est manifesté en accord avec l’invasion Russe. Le Venezuela s’est abstenu lors de l’adoption de la résolution des Nations Unies, dans la semaine, condamnant l’agression russe. De préférence, le Venezuela appelle à une solution diplomatique à la crise.
À rappeler que quelques temps de cela, les États-Unis ont affirmé que Diosdiado Cabello, homme d’affaires vénézuélien, et le président Maduro dirigent le soi-disant « Suns Cartel », une organisation qui implique des hauts fonctionnaires du régime et qui contrôle le trafic de drogue au Venezuela.
En mars 2020, le ministère américain de la Justice a inculpé Maduro, Cabello et 13 autres responsables gouvernementaux pour trafic de drogue et a placé d’importantes primes sur leurs têtes. Pour Cabello et Maduro le montant est de 10 millions de dollars et 15 millions de dollars, respectivement.
Il n’y a point de limite quant à la mise en disposition de nos connaissances au service de notre communauté. Formé en médecine à l’Université Notre Dame d’Haïti, Kenzy Jean Pierre ne consacre pas son temps seulement à des services de consultation à un clinique ou à un hôpital, son engagement sur la question de changement climatique en est la preuve.
Âgé de 29 ans, docteur Kenzy Jean Pierre est très actif sur les sujets concernant l’environnement. Outre, il a reçu des formations en gestion de service de santé, programme de l’université de Montréal, et sur les changements climatiques. Cette formation sur le changement climatique pour les spécialistes de santé, dans toute la Caraïbe, a été dispensée par l’université West Indies de Trinidad and Tobago. Le passionné de l’environnement se rendra au Belize, ce mois, pour un stage suite à sa formation.
Changement climatique
Le dérèglement climatique est au coeur des débats ces derniers temps vu à ses conséquences néfastes auxquelles nombreux pays font face.
Malheureusement, Haïti fait partie des 3 pays les plus vulnérables face au changement climatique.“Ce n’est pas un phénomène du futur, nous vivons le changement climatique dans le pays. Nos vies sont menacées parce que la question est mal comprise en Haïti », nous a expliqués le natif de Port-au-Prince lors d’une entrevue avec le natif de Port-au-Prince.
“Premièrement le changement climatique manifeste par le haussement du niveau de la mer, rien avoir avec le Tsunami, l’eau avance sur les terres qui sont devenues moins arables”, nous dit docteur Kenzy. Et comme conséquence, cela réduit l’espace de production agricole et peut provoquer de fortes pluies (ondes tropicales) ainsi que d’autres conséquences sur le plan sanitaire.
“Il y a aussi la sécheresse, les rares pluies enregistrées sont le don des ondes tropicales. La période de sécheresse produit de la poussière et cela affecte les gens souffrant d’asthme ainsi que d’autres maladies. La rareté d’eau est également l’une des retombées et qui engendre des problèmes d’hygiènes. La sécheresse affecte également le secteur agricole, ce qui provoque la montée du taux d’inflation et alimente l’insécurité alimentaire ” précise l’ancien élève de Saint-Louis de Gonzague.
Atelier de formation / crédit photo: Observatoire sur la Santé et le Climat en Haïti (OSCH)
Si les gens parlent de « Solèy la ki vin pi cho », Kenzy Jean Pierre explique : “ On parle plutôt de l’augmentation de la température moyenne. Dans le cas de changement climatique, le soleil ne chauffe pas la terre mais il envoie des rayons infrarouges. Ces rayons doivent réchauffer la terre et retourner vers le soleil, mais la couche de gaz (effet de serre) fait qu’ils passent plus de temps à d’y retourner. Incluses les activités humaines comme pollution, ces phénomènes densifient l’effet de serre et bloquent les rayons infrarouges. De là, la terre surchauffe et la température moyenne augmente. »
On s’en souvient de la mort des dizaines de gens l’année dernière au Canada suite à une vague de chaleur. Cette vague manifeste par l’épuisement du corps. On perd de l’eau qu’on a en transpirant (sueur), une situation plutôt inquiétante pour Haïti. On n’est pas sans savoir que la majorité des gens dans le pays fonctionnent quotidiennement sous le soleil comme les petites revendeuses, les gens qui remplissent les véhicules de transport en commun ( bèfchenn) les «Potè, bouretye»…
Toutefois, cette vague de chaleur peut prendre un autre niveau en provoquant des arrêts cardiaques. Selon des données, en Haïti, nombreuses personnes sont décédées d’Accident cérébro-vasculaire ( AVC). C’est une maladie silencieuse, la chaleur extrême et la tension peuvent être la cause.
Le changement climatique a d’énormes affectations, de malnutrition à problème de santé, une longue liste. Les enfants sont les plus vulnérables ainsi que les femmes surtout celles qui sont en pleine ceinture, souligne l’homme qui a inspiré de l’expérience du séisme de 2010 pour étudier la médecine.
atelier de formation/crédit photo: Observatoire sur la Santé et le Climat en Haïti (OSCH)
Que doit faire Haïti pour palier à ce phénomène ??
Comme dit l’adage : “ Mieux vaut prévenir que de guérir”. Le docteur Kenzy Jean Pierre pense qu’on doit prioriser l’aspect préventif sur celui du curatif.
“On doit agir sur les différents déterminants de santé. En amont, former les gens sur l’agriculture et la santé et autres, puisque cela ne reste pas seulement une question médicale. Le changement climatique demande une approche multi-sectorielle rassemblant les spécialistes en santé publique, en aménagement du territoire, en climatologie…” a-t-il déclaré. Il faut souligner qu’il organise déjà des formations en ligne sur ce sujet via l’Observatoire sur la Santé et le Climat en Haïti (OSCH) où il est membre.
De plus , ce phénomène affecte également la santé mentale des gens. “Il faut que l’État aille à la rencontre de la population, les ministères ont l’obligation de travailler ensemble, la primature doit les coiffer pour de meilleurs résultats.” a-t-il relaté tout en considérant l’idée sur la santé dans toutes les politiques.
Notons que le Fonds vert qui s’occupe des questions climatiques a un partenariat avec le ministère de l’environnement en Haïti. À ce fait, le docteur évoque la mauvaise répartition du budget puisque, selon lui, l’État devrait investir dans la médecine préventive.
Les sanctions sont venues d’un peu partout contre la Russie en raison de son invasion en Ukraine. Mais cela n’empêche pas au gouvernement russe de prendre aussi des mesures pour faire face à ces multiples sanctions. Ce fait, ce vendredi 4 mars, Roskomnadzor a annoncé avoir bloqué Facebook en Russie. Une décision que Meta a déplorée par rapport à ses millions d’utilisateurs russes.
Le régulateur russe de l’Internet, Roskomnadzor, accuse le réseau social Facebook de discriminer des médias russes et ordonne son bloquage totalement en Russie. Une mesure que la société américaine Meta a déplorée et estime que des « millions de Russes ordinaires seront bientôt privés d’informations fiables ».
Alors que le 24 février, début de l’invasion « le réseau social Facebook (Meta Platforms, Inc.) a restreint les comptes officiels de quatre médias russes : la chaîne de télévision Zvezda, l’agence de presse RIA Novosti, les sites Internet Lenta.ru et Gazeta.ru.. » a écrit Roskomnadzor sur telegram.
Selon le service exécutif fédéral russe, ces décisions sont interdites par la loi fédérale n° 272-FZ stipulant: « sur les mesures visant à influencer les personnes impliquées dans les violations des droits et libertés fondamentaux de l’homme, des droits et libertés des citoyens de la Fédération de Russie ».
Par ailleurs Roskomnadzor avait demandé à la société de lever les restrictions imposées aux médias russes. Lè géant américain continue ses actions et interdit aux médias d’État russes de diffuser les publicités et de les monétiser. « Le 1er mars, il a restreint l’accès aux pages de RT dans 28 pays, puis a désactivé les applications de toutes les ressources du groupe de médias Russia Today » peut-on lire dans note sur son compte telegram.
La société américaine Meta, mère de Facebook de son côté a déploré cette décision en affirmant que ses « millions de Russes ordinaires seront bientôt privés d’informations fiables » selon de Nick Clegg, président des Affaires internationales du groupe américain, a rapporté le Parisien.
De plus, le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse a restreint aussi « l’accès à la BBC, à la radio-télévision internationale allemande Deutsche Welle (DW), au site russe indépendant Meduza (basé à Riga), à Radio Svoboda, antenne russe de RFE/RL, à Voice of America et à d’autres sites d’information non nommés » a cité le Parisien. A noter que le régulateur russe a aussi restreint l’accès à Twitter ce vendredi.
Malgré les sanctions prises contre les oligarques russes et contre le gouvernement russe, l’opération militaire continue sa route. De son côté, le gouvernement ukrainien ne veut pas lâcher prise, au contraire il a bénéficié le soutien de plusieurs pays pour se défendre contre les russes.
Déjà 8 jours depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les bombardements continuent à grande échelle, des civils et des soldats continuent d’être victimes. Malgré tout, depuis en début de semaine, des pourparlers ont été entrepris entre les deux pays en vue de trouver une entente.
De ce fait, lors d’une deuxième phase de pourparlers au Bélarus, ce jeudi, les délégations russes et ukrainiennes se sont mises d’accord pour organiser des « couloirs humanitaires » afin d’évacuer les civils des zones de combats, selon un conseiller de la présidence ukrainienne, information rapportée par BFMTV.
“ La deuxième session de négociations est terminée. Malheureusement, il n’y a pas encore les résultats escomptés pour l’Ukraine. Il n’y a qu’une solution pour organiser des couloirs humanitaires ”, a écrit sur Twitter Mikhaïlo Podoliak, un membre de la délégation ukrainienne.
Pour plus d’un, cela peut considérer comme une bonne nouvelle compte tenu de nombres de civils qui sont en danger suite à l’invasion Russe en Ukraine. Les parties sont parvenues à un accord sur la création conjointe de couloirs humanitaires avec un cessez-le-feu temporaire, déclaration d’un conseiller présidentiel Ukrainnien.
“C’est-à-dire, pas partout, mais seulement dans les endroits où les couloirs humanitaires eux-mêmes seront situés, un cessez-le-feu sera possible pendant l’opération ”, précise-t-il.
Pour sa part, la Russie a également réagi. « Les positions sont absolument claires. Elles sont ventilées par points. Dans une partie d’entre elles, nous sommes parvenus à une compréhension mutuelle”, a déclaré Vladimir Medinski, le négociateur en chef russe.
Les pluies de sanctions s’abattent sur Kremlin, de Washington à l’Union Européenne, elles viennent de partout. Notons que, hier mercredi, l’ONU via son conseil de sécurité a adopté une résolution exigeant le retrait des troupes russes en Ukraine.
Gessica Généus actrice, scénariste haïtienne, continue de faire florès avec son film « Freda », lequel sera projeté du 8 au 13 mars 2022 au Festival Women Shapping the World en Angleterre.
En vue de marquer tous les ans la Journée Internationale des Droits de la Femme, l’ Institut Français aux Royaumes Unis et les autorités britanniques ont crée le Festival Women Shapping the World. Cette année, à travers un ensemble d’activités culturelles et cinématographiques, on rendra hommage à certaines femmes considérées comme des héroïnes pour leurs talents, leurs courages et leurs résiliences dans la lutte pour l’emancipation des femmes dans le monde.
Dans le cadre du programme de ce festival, on diffusera le film “ Freda “ le 12 mars. Cette oeuvre géniale, qui , selon le résumé racontant la vie d’une jeune fille vivant avec sa famille dans un quartier défavorisé de Port–Au–Prince. Malgré la forte insecurité, contraire au majorité de des concitoyen-es elle ne fait pas l’idée de quitter le pays car elle y croit au changement et en son avenir. En fait, bien avant,les gens auront à regarder d’autres film ayant rapport au combat féminine ici -bas tels que : H24 – 24h dans la vie d’ une femme ( 8 mars ) et Hive ( 13 mars).
Depuis, après que, Gessica Généus a remporté le prix François Chalais aux 74 ème éditions du Festivals des cannes ; elle n’en fait que multiplier d’autres. Parmi lequel, ce lundi 21 fév, elle a reçu celui du “ Premier Meilleur film étranger “ décerné en France par le Syndicat Francais de la Critique de Cinéma et des Film de Télévision.
De nombreuses voix continuent de lever contre la Russie. Pour sa part, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, ce mercredi 2 mars, une résolution déplorant dans les termes les plus énergiques « l’agression Russe » contre l’Ukraine et exigeant que la Russie retire immédiatement ses forces militaires du territoire ukrainien.
Le texte a été adopté par 141 votes pour, 5 votes contre (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord et Syrie) et 35 abstentions dont la Chine. La résolution, qui était coparrainée par 96 Etats membres, nécessitait une majorité des deux tiers pour être adoptée.
Il faut souligner que ce vote intervient quelques jours après que la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité qui déplorait également l’agression de l’Ukraine par la Russie.
Selon le communiqué de l’organisation, la résolution adoptée par l’Assemblée générale « réaffirme son engagement envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, s’étendant à ses eaux territoriales »
Plus loin, elle « déplore dans les termes les plus énergiques l’agression commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine en violation du paragraphe 4 de l’Article 2 de la Charte » des Nations Unies et « exige que la Fédération de Russie cesse immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine et s’abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l’emploi de la force contre tout État Membre ».
D’un autre côté, l’Assemblée générale « exige également que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays ».
Le Secrétaire général
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a réagi immédiatement à l’adoption de cette résolution. “ L’Assemblée générale s’est prononcée. En tant que Secrétaire général, il est de mon devoir de m’en tenir à cette résolution et de me laisser guider par son appel. Le message de l’Assemblée générale est fort et clair : Mettez fin aux hostilités en Ukraine, maintenant. Faites taire les armes, maintenant. Ouvrez la porte au dialogue et à la diplomatie, maintenant ”, a lancé le chef de l’ONU lors d’un point de presse.
Le numéro 1 de l’organisation a poursuivi pour dire : “ L’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine doivent être respectées conformément à la Charte des Nations Unies. Nous n’avons pas un instant à perdre. Les effets brutaux du conflit sont évidents. Mais aussi mauvaise que soit la situation pour les Ukrainiens en ce moment, elle menace de s’aggraver ”. Toujours selon lui, les Ukrainiens ont désespérément besoin de paix. Et les gens du monde entier l’exigent.
Pour le Secrétaire général, la résolution d’aujourd’hui « reflète une vérité centrale » : « Le monde veut mettre fin aux terribles souffrances humaines en Ukraine ». Et « cette même vérité était claire dans la mobilisation rapide de fonds pour nos opérations humanitaires vitales en Ukraine et dans les pays voisins. Notre appel éclair mondial a été accueilli avec une générosité record. Je suis profondément reconnaissant aux donateurs pour leur soutien », a-t-il ajouté.
À noter que les Nations Unies et ses organisations partenaires ont reçu la réponse des bailleurs de fonds, mardi dernier, en ce qui a trait à l’appel de fonds éclair lancé et promettent 1,5 milliard de dollars pour venir en aide à des millions de personnes en Ukraine, mais aussi aux réfugiés dans les pays voisins.
M. Guterres a déclaré qu’il continuerait à l’avenir à faire tout ce qui est en son pouvoir « pour contribuer à une cessation immédiate des hostilités et à des négociations urgentes pour la paix ».
La résolution en soi
Le Président de l’Assemblée générale, Abdulla Shahid, a souligné pour sa part que la résolution adoptée, ce mercredi, reflétait « les graves préoccupations de la communauté internationale face à la situation actuelle en Ukraine » et réitérait « l’appel à un cessez-le-feu immédiat, à un accès sans entrave de l’aide humanitaire et à un retour au dialogue et à la diplomatie ».
“ Je partage également les inquiétudes concernant la détérioration de la situation humanitaire en Ukraine et dans ses environs, avec un nombre croissant de personnes déplacées et de réfugiés ayant besoin d’aide humanitaire », a-t-il dit tout en se lamentant sur le fait que des foyers de civils, des hôpitaux, des écoles…ont été touchés par les bombardements russes.
L’insécurité en Haïti: une crise multidimensionnelle et multigénérationnelle Par Mondy Hetchievery TOUSSAINT, Étudiant en Psychologie à la Faculté d’Ethnologie à l’UEH, étudiant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Quisqueya (UNIQ)
Depuis plus de trois décennies, la première république noire indépendante n’a pas cessé de faire la une des journaux/radios/ télévisions internationaux etc. Ceci dit, pas dans le bon sens. S’il faut répertorier le nombre d’inepties qui se sont produites dans le pays ces 30 dernières années au bout d’un moment on perdrait le compte. Cela n’a rien d’étonnant, c’est un fait, vous le saviez sans doute déjà parce qu’il suffit simplement de taper le mot “Haïti” sur internet pour perdre l’envie de venir visiter ce pays si vous n’êtes pas de nationalité Haïtienne.
Selon les résultats des dernières recherches que l’« Enquête nationale sur les préoccupations de la population et ses perceptions des valeurs et des institutions de la démocratie » menée par l’Observatoire Citoyen pour l’Institutionnalisation de la Démocratie (OCID), en partenariat avec le National Democratic Institute (NDI), l’USAID, viennent de rendre publics quatre-vingt-deux pourcent (82%) des haïtiens veulant laisser le pays. Ces chiffres ont été présentés à l’hôtel Karibe en présence des représentants de partis politiques, de parlementaires, d’acteurs de la société civile, jeudi 27 janvier 2021 [1]. Ce résultat alarmant est la résultante de beaucoup de facteurs internes et externes liés au pays. Dans le cadre de cet article, nous n’allons pas nous intéresser à la totalité de cesdits facteurs, qui, pour simplement les énumérer prendraient la taille d’un livre à plusieurs tomes. De ce fait, pour circonscrire, nous allons nous intéresser à l’insécurité qui est comme un fléau qui touche la totalité de la population haïtienne.
Vers une brève définition de l’insécurité
De manière générale, l’insécurité est l’absence de sécurité qui, elle-même, peut se révéler être d’une extrême importance dans la croissance et le développement de chaque individu dans une communauté donnée. Elle est l’absence de danger, c’est-à-dire une situation dans laquelle quelqu’un (ou quelque chose) n’est pas exposé à des évènements critiques ou à des risques (défaillance, accident, détérioration, agression physique, vol..).
[2] l’insécurité comme phénomène social a pris plusieurs dimensions en Haïti. Parmi d’autres, on peut citer : l’insécurité sociale, économique, politique, alimentaire etc. Les échecs sont tellement flagrants qu’il ne faut même pas être expert dans des sciences comme l’économie, le droit, la sociologie pour les remarquer. Quelles en sont les causes ? Cette crise est aussi multigénérationnelle car elle touche plusieurs générations d’hommes et de femmes haïtiennes.
L’entrée Sud de la capitale où des individus armés imposent toujours leurs lois
Les rares enquêtes qui sont menées sur le territoire haïtien donnent des résultats qui s’avèrent être encore pires les uns que les autres sur la situation dans laquelle vit la population. L’insécurité en Haïti, une crise multidimensionnelle. Vous vous posez surement des questions comme : “Que fait le gouvernement face à cette situation ? Où est l’État dans tout ça ?”. Si l’on se réfère à la définition du contractualisme ayant pour principaux défenseurs des penseurs comme : (Rousseau, Hobbes, Locke), l’Etat serait le garant de la bonne marche de la société. Ainsi, par le contact social les individus accepteraient de céder une partie de leur liberté dans le seul but de garantir la paix pour tous dans la société. C’est ce que Hobbes appelle sortir de “l’état de nature” qu’il définit comme : « bellum omnium contra omnes » [3], c’est-à-dire une guerre de chacun contre tous.
L’état actuel de la situation en Haïti nous amène à croire que la définition qui conviendrait le mieux à l’État serait celle du penseur Allemand Karl MARX. Selon l’analyse marxiste, la classe dominante organise la société en protégeant du mieux possible ses privilèges. Pour cela, elle instaure l’État [4]. En outre, pour celui-ci, cette institution serait au service de la classe dominante. S’il est vrai que l’insécurité en Haïti touche toutes les catégories de la population haïtienne, il est aussi vrai qu’elle ne les touche pas à la même dimension. Tout d’abord, regardons la dimension criminelle de l’insécurité. Les gangs armés se multiplient partout à travers le pays. 76 gangs armés sont répertoriés dans le pays selon la Commission Nationale de Désarmement de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR) [5]. Avec ce chiffre Haïti détient l’un des taux de banditisme les plus élevés dans la région caribéenne.
L’insécurité alimentaire, une autre dimension de la crise haïtienne
Une autre dimension de cette crise dans ce pays est l’insécurité alimentaire.Le pays reçoit de nombreuses aides financières chaque année. Ces aides sont investies dans des domaines divers tels que l’éducation, la santé, surtout dans l’alimentation par qu’ au fait il y a toujours une grande partie de ces fonds qui sont liés à l’alimentation.
Pourquoi est-ce qu’une bonne partie de la population reste sous-alimentée malgré tout ce que le pays en reçoit annuellement ? C’est surement à cause de la corruption qui bat son plein dans le pays. Néanmoins, l’alimentation reste et demeure l’un des problèmes les plus urgents à résoudre dans ce pays qui était alimentairement autosuffisant à près de 81,9 % jusqu’au début des années 80. Cependant, à partir de 1981, en raison de la mise en place d’un « Plan d’ajustement structurel et de libération des échanges, marqué notamment par l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires et l’ouverture du marché haïtien aux produits agricoles, le pays a perdu progressivement une grande partie de son autonomie » (CNSA, 2011), l’application de ce plan d’ajustement structurel, sans la mise en place de mesures préalables de renforcement de la compétitivité du secteur agricole, s’est révélée particulièrement néfaste pour des filières comme le riz, la canne à sucre, l’élevage, etc. [6] Selon ce rapport publié en 2011, Haïti aurait la capacite de s’auto-suffire si l’agriculture était considérée à sa juste valeur. Mais pourquoi est-ce que cela tarde encore ? Où est le problème ? En plus de ce qu’on peut observer à l’œil nu, les chiffres sont accablants. 4 millions d’haitien-ne-s se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire entre août 2020 et février 2021 selon les enquêtes menées par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) [7]. Que faut-il de plus pour que ceux qui sont en position et qui détiennent le pouvoir de remédier à cette situation le fassent enfin ? On va s’en remettre à l’avenir pour le savoir mais pour l’instant rien ne semble indiquer qu’ils vont agir différemment pour le bien de cette grande nation.
Dimension sanitaire de l’insécurité en Haïti
Une autre dimension de l’insécurité en Haïti est la dimension sanitaire. Pour éviter toute confusion, il faut tout de suite mentionner que dans le cadre de cet article la crise sanitaire n’est pas synonyme de la crise humanitaire mondiale (covid-19). Car, la crise sanitaire en Haïti avait commencé bien avant cela. La surfacturation des services de santé, le manque d’hôpitaux, le manque de personnel dans le domaine de la santé sont entre autres quelques facteurs causant la dimension sanitaire de l’insécurité en Haïti. Selon la banque mondiale Haïti possède de nombreux hôpitaux sous-équipés, mais seulement 0,3 dispensaires pour 10 000 personnes [8].
L’insécurité en Haïti comme crise multigénérationnelle
Sous-commissariat de Martissant impacté de projectiles
L’insécurité en Haïti est une crise multigénérationnelle. En fait, parler de génération revient à considérer dans certains cas l’écart d’âge entre plusieurs personnes. En moyenne cet écart est de vingt-cinq (25) ans. [9] Nous sommes aujourd’hui en mesure de parler de crise multigénérationnelle car les différentes crises que nous venons d’énumérer un peu plus haut touchent plusieurs générations de la population haïtienne. En effet, depuis plus de trois décennies les Haïtiens ont assisté à une montée vertigineuse de l’instabilité économique, sociale et politique. Face à cette situation désastreuse nous pensons plus particulièrement aux personnes qui sont nées dans le début des années 80. Pendant leurs enfances, elles ont assisté à la chute des Duvalier en 1986, suivie d’une période de transition qui va nous mener à l’élection de Jean Bertrand Aristide. Ce dernier sera exilé quelques temps plus tard. Comme si cela ne suffisait pas, il y aura l’embargo imposé sur le pays. Beaucoup de parents ont dû laisser leur enfant pour aller risquer leurs vies en tentant de rentrer illégalement aux États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs progénitures. La situation n’a pas changé pour ceux qui sont nées au début des années 2000. Il n’est en fait un secret pour personne, nous connaissons tous la situation actuelle et les problèmes dont fait face la population haïtienne. Il n’y a l’heure actuelle aucun plan pour sortir le pays de ce guêpier. Le manque de prévoyance des dirigeants fait que la situation empire de jour en jour. Haïti, “la république des ONGs” [10] Surnommé ainsi par plusieurs journaux internationaux en raison du nombre croissant d’ONG dans le pays. Elles viennent d’un peu partout à travers le monde en prétextant venir apporter leur aide à la population haïtienne. La majorité d’entre elles disent intervenir dans le domaine de l’enfance, mais, les preuves sont flagrantes, 85% des enfants en Haïti entre 1 à 14 ans ont déjà subi au moins une forme de violence. Près de 200 000 enfants sont sans famille à travers tout le pays [11]. À cet égard, point n’est besoin de se demander comment se fait-il que le taux d’insécurité accroisse aussi rapidement en Haïti. Il devient donc évident que pour répondre à leurs besoins ces enfants qui sont encore en âge d’être scolarisés sont obligés de rejoindre les gangs armés. On est bien en train de parler d’une génération entière livrée à elle-même. Quelle sera la situation dans 5 ans si rien ne change d’ici-là ? va-t-on assister à une expansion beaucoup plus considérable des groupes armes ? Nous avons déjà perdu une génération entière, celle des personnes qui sont nées à la fin du 19ème siècle de l’ère chrétien et nous sommes en train de perdre une autre. Était-ce la vision des pères fondateurs de la nation ?
Sur ces entrefaites, il convient de dire que l’insécurité en Haïti est un fait alarmant. Depuis plus de trois décennies la situation politique dans ce pays n’est pas stable. Ce dernier a un impact assez considérable sur les autres domaines de la vie en Haïti comme l’économie, la santé et autres. Cette situation qui n’a que trop durée met en insécurité la population haïtienne, ceci dit, cette insécurité est multidimensionnelle, notamment une dimension criminelle, une dimension sanitaire et une dimension alimentaire pour ne citer que ceux-là.
Cette crise est aussi multigénérationnelle car elle touche plusieurs générations d’hommes et de femmes haïtiennes. Pour illustrer nos propos, d’une part nous avons considéré la génération des personnes nées dans le début des années 80 qui n’ont jamais connu une situation politique stable dans le pays. D’autre part nous avons considéré la génération des personnes qui sont nées dans le début des années 2000. Nous avons vu s’accroître le nombre de gangs armés qui est la résultante du fait qu’aucun projet de développement n’ait été établi pour ces générations. Cette situation désastreuse ne fera qu’empirer si les responsables n’agissent pas et ceci très rapidement.
Sur ces considérations, il serait de bon ton de se demander quelles seraient les meilleures stratégies à adopter pour permettre au pays de se sortir de ce marasme dont il est victime afin de lui faire d’un pays émergeant dans les années à venir ?
Références bibliographiques
[1] Marcelin, D. (2022). Plus de 82% des Haïtiens rêvent de quitter le pays, révèle une enquête [ https://lenouvelliste.com/article/233905/plus-de-82-des-haitiens-revent-de-quitter-le-pays-revele-une-enquete ] le nouvelliste.
[3] Hobbes, T. (1651) Leviathan : Traité de la matière, de la forme et du pouvoir de la république ecclésiastique et civile, Québec Chicoutimi.
[4] Marx, C, Hegels,F (1938) Manifeste du parti communiste, paris, Bureau d’édition.
[5] Geffrard,R. (2019). Qui contrôle les 76 gangs armés répertoriés par la CNDDR sur le territoire…? [https://lenouvelliste.com/article/208474/qui-controle-les-76-gangs-armes-repertories-par-la-cnddr-sur-le-territoire] Le nouvelliste.
[6] Dieudonne, J.(2015), comment Haiti a perdu sa souverainete alimentaire, [ https://lenouvelliste.com/auteur/89/dieudonne-joachim ]
[7] Saint Pre, P. (2021), 4millions d’Haïtiens en situation d’insécurité alimentaire aiguë entre août 2020 et février 2021. [ https://lenouvelliste.com/article/226615/4-millions-dhaitiens-en-situation-dinsecurite-alimentaire-aigue-entre-aout-2020-et-fevrier-2021 ] le nouvelliste.
[8] Groupe de la banque mondiale, (2017), Mieux dépenser pour mieux soigner : un regard sur le financement de la santé en Haïti [https://documents1.worldbank.org/curated/en/292631498246577035/pdf/116682-WP-v1-wb-Haiti-French-PUBLIC-summary.pdf ]
[9] Observation société, (2020), âge et société [https://www.observationsociete.fr/definitions/age-et-generation-2.html ]
[10] Thomas, T, (2020), Comment Haïti est devenu la « république des ONG » [ https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/09/comment-haiti-est-devenu-la-republique-des-ong_6025258_3232.html ]
Lors de la cérémonie diplomatique pour le 178e anniversaire de l’indépendance nationale le lundi 27 février, l’ambassade de la République Dominicaine en Haïti a saisi l’occasion pour présenter au grand public Diplo Isla. Il s’agit d’un tout premier magazine numérique imprimé de cette mission diplomatique avec des contenus qui seront diffusés en espagnol et français , a rapporté le journal Diaro Libre.
Si son objectif principal est de fortifier les liens d’amitié qui unissent les deux pays sur l’île, une politique étrangère du changement est prônée surtout par le président dominicain Luis Abinader et exécutée par le ministre des affaires étrangères Roberto Alvalez qui, à travers ce magazine réitère leur engagement à promouvoir une politique du bon voisinage, une coopération mutuelle, de la bonne entente. D’où cette phrase du président Abinader » Nous ne pouvons pas nous fatiguer d’Haïti » qui représente l’ensemble du peuple dominicain par rapport à Haïti, peut-on lire dans la première page du magazine.
Pour la première édition de cette magazine, des éléments d’intérêt dans les domaines multilatéral, bilatéral, politique, commercial, économique et social, ainsi que des initiatives culturelles et de diplomatie publique constituent l’essence même du celui-ci.
Beaucoup de personnalités ont assisté à ce lancement diplomatique dont la Ministre par intérim des Affaires étrangères d’ Haïti , Luz K. Cassandra François, le nonce apostolique et doyen du corps diplomatique accrédité en Haïti
Depuis au commencement, la France joue un rôle important dans la crise russo-ukrainienne. La situation est un peu tendue entre les deux pays suites aux différentes sanctions. Cependant,cela est devenu pire après qu’un ministre français a déclaré la guerre économique avec la Russie qui, lui, n’écarte pas la possibilité d’une guerre réelle.
Mardi matin, le Ministre de l’économie français Bruno Le Maire a fait une sortie qui suscite beaucoup de réactions. “ Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. ” a affirmé Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. “ Le peuple russe en paiera aussi les conséquences ”, a-t-il ajouté, au studio de la chaîne française France Info.
Les réseaux sociaux s’enflamment après les propos du ministre. Selon plus d’un, il jette de l’huile sur le feu. “ On en voit déjà les effets. Le trésor de guerre de Poutine est déjà réduit à presque rien. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ” a également martelé le ministre.
En conséquence, la Russie ne ménage pas ses mots. Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a fermement réagi aux déclarations de Bruno Le Maire. Pour Kremlin, une « guerre réelle » est possible dans le cas où Paris continuait d’imposer des sanctions économiques à son pays contre l’invasion russe de l’Ukraine.
Dmitry Medvedev, le vice-président du Conseil de sécurité de Russie
« Un ministre français a dit aujourd’hui qu’ils nous avaient déclaré la guerre économique. Faites attention à votre discours, messieurs! ” écrit Dmitri Medvedev sur Twitter.“ Et n’oubliez pas que les guerres économiques dans l’histoire de l’humanité se sont souvent transformées en guerres réelles ”. A-t-il souligné. Une réaction qui ne laisse pas le monde indifférent.
Pis, toujours lors de cette interview, Bruno Le Maire avait affirmé qu’une nouvelle salve de sanctions économiques était même en préparation « si nécessaire », dans le cas où la Russie déciderait de continuer son offensive militaire. À quoi peut-on attendre aux prochains jours ??
Pendant ce temps, les combats continuent entre l’armée russe et celle d’Ukraine. Et, une frappe russe a visé, ce mardi, la tour de télévision à Kiev, entraînant l’interruption de la diffusion des chaînes, a annoncé le ministère ukrainien de l’Intérieur. “Les chaînes ne vont pas fonctionner pendant un certain temps, mais des systèmes de secours permettront à certaines télévisions de rétablir leur diffusion prochainement ”, a précisé le ministère.
De modèle Antonov An-225, le plus gros avion du monde, a été détruit par les forces aéroportées russes sur une piste de l’aéroport d’Hostomel au nord de Kiev, Ukraine. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a confirmé l’information, hier dimanche, dans un tweet.
Ce n’est pas un simple acte, les Ukrainiens voient partir en feu leur fierté. Mriya qui signifie « Rêve » en français était le nom en ukrainien de l’Antonov An-225, le plus gros avion du monde. L’engin avait joué un rôle essentiel dans la distribution de masques à travers le monde pendant la crise du Covid-19. Il était stationné sur une piste de Hostomel, un aéroport international réservé au fret, situé à une vingtaine de kilomètres de Kiev quand l’armée russe l’a détruit.
“ La Russie a peut-être détruit notre « Mriya », mais ils ne pourront jamais détruire notre rêve d’un État européen fort, libre et démocratique. Nous vaincrons! ” a écrit Dmytro Kuleba sur Twitter.
Mriya, avion-cargo, s’est rentré en activité en 1988 et était chaque année mis à l’honneur pour la fête de l’indépendance ukrainienne, le 24 août. L’unique exemplaire, ses dimensions étaient impressionnantes. L’AN-225 est en effet 11 mètres plus long que l’A380, le gros porteur d’Airbus (84 mètres contre 73 mètres) et 38% plus lourd (quasiment 600 tonnes). Il a été conçu pour transporter la navette spatiale russe Bourane.
« Rêve » contenait six turboréacteurs, 36 roues et une envergure de 88 mètres, il pourrait transporter jusqu’à 253 tonnes de charge sur une distance supérieure à 10.000 kilomètres.
Cet avion était venu en aide à Haïti lors du séisme du 12 janvier 2010. Vu à sa dimension, il ne pouvait pas atterrir sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture, du coup, la terre voisine nous avait secourus.
Au jour le jour on assiste à une chute récurrente de cerveau en Haïti. Néanmoins, certains citoyens décident de se mettre en croix contre une disparition totale de nos valeurs. Natif de Jacmel, Jean Marc Sénatus s’inscrit dans ce même sillage.
Cadet d’une famille de 5 enfants, Jean Marc Sénatus est un intellectuel dynamique et passionné de la lecture ainsi que de l’écriture. L’ancien élève du collège Suisse de Jacmel ne manque pas de cordes à son arc.
Un parcours bien rempli
“Après mon bac Il, j’ai étudié les sciences de la Communication et des Relations Publiques à l’Université Épiscopale d’Haïti (UNEPH). Aussi, j’ai dû suivre d’autres cours en ligne et des séminaires pour compléter ma formation et aiguiser ma connaissance. De là, ma carrière professionnelle a pu débuter en 2011 avec l’Organisation Patriotique pour le Développement de Coq Chant (OPDCC), à titre de Responsable des Relations Publiques pour un mandat de trois (3) ans. ” nous raconte l’ancien professeur à l’ISNAC.
Le communicateur social a également effectué deux stages: en juin 2011 à Radio RCH 2000 et en juillet 2013 à Pan Foundation Developpement American (PADF) comme « Animateur de focus group » dans le cadre de ses études en communication.
Chercheur en communication organisationnelle, passionné des choses de l’esprit, d’enseignement et d’écriture, depuis 2014 à nos jours, Jean Marc Sénatus dispense des cours comme: Introduction à la communication,Théorie de la communication, Analyse du discours, communication politique, Stylistique et Méthodologie.
Jean Marc Sénatus
Jean Marc Sénatus auteur d’un ouvrage intéressant
Jean Marc Sénatus s’est marié dès son jeune âge avec les mots. En classe de troisième secondaire, cet amour s’est agrandi où il a commencé avec la rédaction des acrostiches, des poèmes… cependant, arrivé à l’université l’aventure continue et prend un autre essor.
“J’ai suivi plusieurs cours en écriture en communication et écriture scientifique… Après avoir emmagasiné beaucoup de notions et avec de longues expériences professionnelles, j’avais décidément me lancé dans l’écriture où j’ai déjà publié plus d’une dizaine d’articles et mon propre ouvrage. C’est ainsi qu’en janvier 2021, j’ai publié aux éditions Pro mon premier essai sous le titre de « Responsabilité du communicateur face à l’auditoire: 3 éléments de base à considérer ».” A expliqué l’auteur.
« Responsabilité du communicateur face à l’auditoire, un livre bien documenté et rempli de connaissances. Questionnant l’auteur sur l’utilité de cet ouvrage à la communauté, il nous a relaté ceux-ci :
« J’ai écrit ce livre justement dans l’optique d’apporter un élément additionnel aux connaissances des autres et de faire avancer aussi la science. Je pense qu’à l’instar de Paul Watzlawick, la communication, comme la mort, est aussi un passage obligé pour l’homme puisque qu’il est impossible de ne pas ne pas communiquer. Donc, si l’homme est un animal communicatif et condamné à vivre en société, alors la communication devient pour lui une nécessité. Et, je suis convaincu qu’un ouvrage sur la communication ne sera pas de trop en ce sens qu’il apportera certainement d’autres éléments et des précisions dans le domaine. D’ailleurs, nous passons quasiment la majeure partie de notre temps à converser, à échanger… cependant, bon nombre d’entre eux ne savent pas vraiment comment bien communiquer ni mesurer l’impact/feedback de notre communication. Alors, ce bouquin qui est rédigé avec soin trace la voie non seulement aux adeptes de la communication mais également à tous les aspirants qui rêvent oeuvrer dans ce domaine”.
Ce livre est écrit dans le but d’apporter un support à tous ceux/celles qui ne maitrisent pas trop l’art oratoire, la prise de parole en public… il est destiné aux élèves, universitaires et professionnels. Autrement dit, c’est un ouvrage très consistant qui vise non seulement à vous aider à développer votre capacité langagière mais aussi vous aider à enrichir votre canevas dans la communication. De ce fait, Jean Marc Sénatus profite de l’occasion pour encourager, ceux qui ne l’ont pas encore fait, à retirer leurs exemplaires.
“Responsabilité du communicateur face à l’auditoire : 3 éléments à considérer, c’est un titre très évocateur et ayant un contenu assez intéressant dans lequel le lecteur trouvera beaucoup de choses à apprendre. La communication, comme on le sait bien, est sans nul doute le fil conducteur qui relie les gens entre eux. ” a martelé l’homme raté de vocation « ingénieur civil ».
Laissé la capitale face à la recrudescence de l’insécurité, il s’installe à Jacmel
L’actuel officier de communication à _Future Generations Haiti_ s’est obligé de laisser Port-au-Prince pour cause d’insécurité puis s’est installé dans sa ville natale « Jacmel ». De là étant, le professeur se donne des occupations. “ Je mets mes compétences et connaissances à contribution et au profit de la communauté Jacmélienne ce, à travers des séances de formations et des séminaires ”, mentionne l’ancien collaborateur de l’Union Nationale Elèves Etudiants Haïtiens pour l’Avancement de l’Education (UNEEHAE – 13 d’existence).
« Actuellement, on a implanté une école professionnelle « CFIAC » qui offre, pour le moment, deux disciplines de formation: Tourisme et Hôtellerie, Communication et Journalisme multimédia. ” nous a expliqué le responsable pédagogique et directeur de formation de cette institution qui est aussi un organisme de formation ayant déjà 2 ans d’existence.
Jean Marc Sénatus s’engage au service de la communauté, surtout, il ne veut pas rester indifférent face à la jeunesse livrée aux désarrois. Ayant de nombreuses expériences en relations publiques, il organise des séminaires, des ateliers entre autres pour le bien des jeunes du département. À présent, il enseigne les cours d’introduction à la communication (au CFIAC) et Méthodologie (à l’ARIJC), une autre école professionnelle de la ville. Il donne également des consultations au niveau de la communication.
Suite aux feedbacks de son premier ouvrage, le conférencier et formateur travaille déjà sur un deuxième document. Qui, selon lui, sera plus consistant et plus instructif. D’autres points y seront minutieusement traités et abordés.
Jean Marc Sénatus, chrétien protestant, s’ajoute à la liste des hommes courageux qui veulent pas lâcher l’affaire. Au lieu d’abandonner, ils créeront plutôt un autre chemin malgré les ambiguïtés.
Les alliés de Vladimir Poutine commencent à réagir après que la Russie a décidé d’envahir l’Ukraine le jeudi 24 février 2022. La Corée du Nord rend les États-Unis responsables de la crise ukrainienne et tire un missile ce dimanche 27 février quelques heures après.
Plus d’un se questionnent sur l’entrée de la Corée du Nord dans la guerre, aux côtés des Russes compte tenu du comportement du président Kim Jong-Un avec ses essais de missiles qui ne plaîsent toujours pas aux pays occidentaux dont les États-Unis, un ennemi farouche.
Ce dimanche 27 février 2022 soit 3 jours après l’invasion de l’armée russe en Ukraine, Kim Jong-Un reprend ses essais de missiles. L’armée sud-coréenne a annoncé, dans un communiqué, avoir détecté le lancement d’un missile et n’en n’a pas précisé de quel type mais les gardes-côtes japonaises font croire que c’est « un objet qui pourrait être un missile balistique » qui serait retombé en mer, à l’est de la péninsule coréenne, rapporte le journal Le Monde
Le missile a été lancé hier samedi, depuis Sunan, dans les environs de Pyongyang et a parcouru environ 300 km à une altitude maximale de 620 km. Ce qui a fait peur par apport à ce qui se passe à l’heure actuelle en Ukraine.
Il s’agit de son huitième missile pour cette année après celui du 30 janvier qui impliquait un missile balistique à portée intermédiaire. N’était ce pas les Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, Kim Jong-Un serait sur plus d’essais, mais il fallait aménager ses relations diplomatiques avec la Chine.
Eric Jean Baptiste, secrétaire général du Parti RDNP, a réagi, ce jeudi 24 février, sur la situation du pays et a profité pour faire diverses déclarations lors d’une rencontre avec la presse.
Le secrétaire général du rassemblement des démocrates nationaux progressistes a touché particulièrement le dossier qui concerne Haïti et la terre voisine. “ Haïti est l’un des pays qui contribue au fonctionnement de l’économie de la République Dominicaine, le président semble être aveugle parce qu’il est très maladroit en prenant la décision de construire un mur entre Haïti et son pays ”, déclare-t-il, tout en restant confiant que la terre est faite pour tout le monde il demande à chaque population de respecter le droit des autres peuples à protéger leurs frontières.
Plus loin, Eric Jean Baptiste a souligné que le monde d’aujourd’hui a plus besoin de ponts que de murs. Par ailleurs, il a déclaré : “ C’est à nous les haïtiens de résoudre nos problèmes et d’aider le pays pour que les gens restent chez eux. Il faut que nous revoyons la façon dont on gère nos relations avec la République Dominicaine. Les haïtiens au pouvoir doivent apprendre à défendre Haïti.”
À ce fait, le RDNP va écrire les ministères concernés pour avoir les délimitations exactes de la frontière haïtienne et prendra les décisions nécessaires pour qu’Haïti ne perdrait pas un pouce de son territoire.
D’un autre côté, l’homme de Père Eternel Loto a réagi sur la gouvernance du pays par Ariel Henry qui, selon lui, contribue à augmenter la misère de la population, l’ajustement du prix des produits pétroliers comme exemple. Et, le PM Ariel Henry a eu 3 sur 10, toutefois, le RDNP est près à dialoguer avec tous les patriotes qui sont sincères.
Le dossier de l’insécurité était à l’ordre du jour. Le secrétaire général a envoyé ses mots de sympathie pour la famille de Jacques Faubert Étienne, cadre de la BRH, assassiné cette semaine. “ Nous déplorons l’assassinat du journaliste Lazard Maxilien. Nous exigeons une enquête sérieuse pour que la justice soit faite ”, déclare-t-il.
Après avoir annoncé la destruction du système de défense anti-aérienne des forces armées ukrainiennes, le ministère de la défense russe a déclaré aussi, avoir «mis hors service» 74 sites terrestres de l’infrastructure militaire ukrainienne.
Comme c’était annoncé, la Russie a lancé tôt ce jeudi 24 février l’opération militaire en Ukraine dans l’objectif de la démilitariser et protéger les régions séparatistes. La capitale Kiev s’est réveillée sous les bruits des systèmes d’alarmes anti-bombes et des bombardements. Ce qui annonce déjà une journée de guerre.
La Russie déclare avoir détruit le système de la défense anti-aérienne de l’Ukraine. C’est-à-dire les bases aériennes sont toutes mises hors service selon le ministère russe de la défense. En réponse, de son côté, l’armée ukrainienne dit avoir écrasé cinq avions et un d’hélicoptère de l’armée russe.
Après ces dégâts, le ministère de la défense russe a annoncé, à nouveau, dans l’après midi, avoir mis hors service les «74 sites terrestres de l’infrastructure militaire de l’Ukraine», ajoute 11 aérodromes de l’armée de l’air ukrainienne, trois postes de commandement, une base des forces navales du pays, y compris 18 stations radar de systèmes de missiles antiaériens S-300 et Buk-M, outre un hélicoptère de combat et quatre drones d’attaque Bayraktar TB-2. Rapporte RT France.
L’Ukraine est impuissante , les ripostes sont faibles face aux forces armées russes alors que le président américain joe Biden dans une allocution prononcée ce jeudi 24 février dit avoir financé la sécurité ukrainienne à hauteur de 650 millions de dollars l’année dernière. Ce qui, entre autres, n’ébranle les puissances russes. Le président Ukrainien Volodymyr Zelensky regrette que son pays soit laissé seul dans cette bataille dont la fin est sine die.
Par ailleurs, la Russie demande à ce que les militaires ukrainiens ,sauf les nationalistes, qui ont déposé les armes soient traités avec respect,et qu’ils trouvent un couloir sécurisé pouvant leur permettre de retourner auprès de leurs familles depuis les zones d’opération.
Meri Janrabèl la, nan yon nòt ki pote siyati Majistra Nathlie Petit Jean, ki parèt lendi 21 fevriye a mande reyabilitasyon 44 km wout Janrabèl-Pòdpè. Selon Meri a, genyen yon fon ki disponib pou wout sila a fèt depi sou ansyen prezidan Jovenel Moïse.
Wout Janrabèl-Pòdpè a vin enpratikab depi yon bout bout tan. Li pa bon ni nan moman solèy ni nan moman lapli. Alòs gen yon fon di disponib pou twonson wout sa fèt depi sou ansyen lokatè Palè Nasyonal la si n kwè sa ki ekri nan nòt sila a. « Nan kòmansman mwa avril 2021, moman gwo lapli ki te lakoz inondasyon nan Janrabèl, nou (Lameri) te gen chans resevwa Prezidan Jovenel Moïse ki te ankò vivan. Nou te diskite sou kesyon Wout la KI SE PI GWO PRIYORITE nou nan ba Nòdwès. Prezidan an te di nou genyen yon fon ki disponib nan FER (Fonds d’Entretien Routier) pou reyabilitasyon 44 km wout Pòdpè/Janrabèl la.Fon sa a te rete pou te al jwenn TPTC-Nòdwès ».
Wout Janrabèl /’Podepè
N ap raple 17 oktòb 2021 te fè komin nan 200 lane depi l fonde malerezman anpil janrabelyen pat ka patisipe nan fèt la akoz pa gen wout. « Tankou nou te konstate 200 zan Komin nou an ki se Janrabèl pase anpil moun pat ka vini paske pa gen wout. Pa gen wout pou soti Pòdepè pou rive Janrabèl, pa gen wout pou soti Gonayiv lèw pase pa Answouj pou rive Janrabèl » , meri a k ap plenyen pandan l fè konnen se pa pwoblèm kòb ki lakoz wout la pa fèt.
Nan lide pou rezoud pwoblèm nan, pou wout la fèt pou pèmèt moun ale nan aktivite yo kòmsadwa meri a fè konnen « nan non tout popilasyon Janrabèl ak rès komin Ba Nòdwès yo ki paka sikile byen ni tan solèy ni nan lapli, m ap anonse Minis TPTC a kise Enjenyè Rosemond Pradel ak tout ( Direkté jenéral FER (Fonds D’entretien Routier ‘), minis finans lan M. Michel Patrick Boisvert epi Direktè Depatmantal TPTC/Nòdwès la ke finansman ki te la pou 44 Km wout Janrabèl la dwe vin reyabilite wout Janrabèl/Pòdepè . »
Nan yon ti batbouch redaksyon an te genyen ak Frantz E.Manchiny Mesidort ki se direktè Meri a sou telefòn, li fè konnen « Pèp Janrabèl la pa t oblije goumen ak Leta pou ba yo bon jan wout. Zafè wout se yon minimòm nan tout peyi k ap panse pwogrè ak devlopman. Moun pa viv konsa ankò depi epòk Mwayennaj. Mwen espere Leta nan pi wo Nivo yo va pou yon fwa fè yon bagay pou komin Janrabèl. »
Mesye Mésidort pwofite fè yon apèl ak tout sila ki rete kwè moun paka grandi nan sitiyasyon malouk sa a pou pote kole ak mouvman pitit Nòdwès espesyalman Janrabèl ap fè pou yo rive gen bon jan wout.
Wout sa ap bay pwoblèm lontan, kraze machin, moto akoz movèzeta li, se sak fè an 2013 MINUSTAH te amenaje l pou te pèmèt moun sikile byen, se yon te travay ki te kòmanse an novanm 2012. Men akoz pa gen mentnans wout la retounen nan yon eta ki pi mal.
Le journaliste du média en ligne « Roi des Infos », Lazarre Maxilien a été tué lors d’une journée de protestation des ouvriers ce mercredi 23 février 2022, plusieurs autres sont sortis blessés.
Alorsque les ouvriers de la SONAPI ont gagné la rue, ce mercredi, en vue d’exiger l’ajustement de leur salaire à 1500 gourdes. Une revendication qui n’est pas bien vue par les patrons des usines.
Mais sous la pression des travailleurs, des organisations des droits humains, le gouvernement a ajouté une miette sur leur salaire. Insatisfait de cette maigre augmentation, les ouvriers ne veulent pas lâcher prise, prendre la rue, manifester , c’est ce qui fait leurs forces pour exiger de meilleures conditions de travail.
Par ailleurs, les forces de l’ordre de leurs côtés ne cessent de faire des agissements contre eux. Lors de cette nouvelle journée de protestation , ce mercredi 23 février 2022, les forces répressives des agents de police sont passées les bornes. Les journalistes en sont leurs principaux cibles.
Lazarre Maxilien, un journaliste travaillant pour le média en ligne Rois des infos a été tué alors qu’il portait un gilet par balles percé par le projectile jusqu’à l’atteindre selon les toutes précisions du journaliste Robeste Dimanche.
Aussi, Yves Moïse Duce de la Radio RCH 2000, Laurore Sonny, lui, il est blessé par balles au poignet, outre le journaliste Alvez destiné, une fois encore, qui travaille pour Actualités locales TV qui s’est fait cassé la tête par un jet de pierres. Pour l’heure son état est très critique.
Les journalistes haïtiens ne cessent d’être victimes sous les forces répressives des agents de la PNH si l’on se souvient de deux journalistes blessés par balles dont ce même travailleur de la presse Alvarez destiné , lors d’une manifestation en février 2021 au champs-de-Mars.
L’application d’apprentissage des langues en ligne qui est le leader sur le marché, Duolingo a annoncé, ce mardi 22 février, officiellement l’entrée imminente de la langue créole haïtien dans la liste des cours diffusés sur la plateforme.
Une nouvelle qui a été bien accueillie par beaucoup de personnes, les internautes et surtout des gens de la communauté internationale qui désirent de connaître la culture haïtienne ainsi qu’apprendre cette langue révolutionnaire, comme l’a qualifiée Duolingo.
“Apprenez le créole Haïtien, la langue révolutionnaire de la première nation noire indépendante, parlé par plus de 12 millions de personnes dans le monde » a fait part Duolingo, sur sa page Facebook, qui revendique plus de 500 millions utilisateurs, répartis dans 194 pays.
“ Nous voulions augmenter la quantité de langue qu’on a sur la plateforme depuis longtemps. L’idée d’offrir le son du créole Haïtien vient de Florida international university in Miami ( FIU ), un groupe d’étudiants et de professeurs nous avait proposé l’idée afin d’aider au monde d’avoir plus connaissance sur la communauté qui parle le créole. ” a explique Cindy Blanco, l’une des responsables sciences de Duolingo, au micro de VOA.
À ce fait, ils ont également eu un partenariat avec des restaurants haïtiens pour pouvoir capter le son créole Haïtien pour l’application. Comptant développer d’avantage cette nouvelle fonction, pour l’instant, le créole haïtien est disponible spécialement pour les gens qui parlent anglais voulant comprendre la langue.
Créée en 2012, l’application dispose désormais dans son catalogue 95 cours dans 38 langues différentes, les plus parlées au monde, comme l’Espagnol et l’Italien, en passant par des langues menacées comme l’Hawaïen, le Navajo ou le gaélique écossais. L’apprentissage est très simple vue sa méthode est très amusante avec son petit hibou vert, qui est le symbole de l’entreprise.
Néanmoins, si l’application est gratuite, elle propose de temps en temps une version payante à ses utilisateurs, un abonnement mensuel à partir de 6.99 $ qui représente 73% de son chiffre d’affaires.
Créée, malgré les dénonciations des organisations de droits humains et de la population, la Brigade de Surveillance des Aires Protégées ( BSAP) est devenue, dans peu de temps, un service incontrôlé par les autorités. Certains agents ont même été indexés dans des actes hors-la-loi. Pour pallier les gâchis, le Ministère de l’Environnement a annoncé, ce mardi 22 février, l’annulation de tous les badges des agents de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) pour un filtrage et un examen approprié, lit-on dans une note signée du ministre James Cadet.
Comptant mis sur pied une Commission interne de screening et de vetting incessamment pour faciliter l’application de cette disposition, le MDE ne cache pas ses préoccupations sur le fonctionnement de ce groupe armé. “ On est alarmé par la répétition de comportements indélicats de certains de ces agents, retransmis à travers les médias, lesquels risquent de créer des confusions sur les attributions réelles du Corps de Surveillance Environnementale ( CSE ) garanti par le Décret du 26 Janvier 2006 sur la gestion de l’environnement ”. A-t-il écrit.
Il faut souligner que la semaine écoulée, le citoyen Altema Ornest a été appréhendé par la DCPJ, en possession d’un badge de la BSAP, pour avoir participé à l’enlèvement d’un citoyen canadien, selon une publié par la PNH.
Des agents de la BSAP
Le Ministre ne va pas rester là, aussi, il a fait savoir que des réformes seront bientôt enclenchées au Corps de Surveillance Environnementale (CSE) pour de nouvelles mesures relatives à la surveillance environnementale.
Du coup, le MDE dit renouveler sa foi dans les vertus régaliennes de l’Etat et sa volonté de prévenir de tels comportements attentatoires à la paix et à la sécurité publique.
Mais, cette note n’a rien mentionné à propos des armes et des uniformes qui sont en leur possession de ces citoyens.
Comme une mère qu’entretient ses progénitures, c’est ainsi la chanteuse haïtienne Anie Alerte allaite le monde musical avec sa mélodieuse voix. Sa puissance vocale est débordante. Ses gestes sont extraordinaires. Elle chante avec tout son être. Ses cris représentent les huit octaves. Une cantatrice qui a la capacité de faire parler ses mots, de faire parler chaque battement de son cœur, qui a le pouvoir d’emporter plus d’un.
Anie est une personne très passionnée de la musique. Elle éprouve d’un grand amour pour sa famille, ses proches et ses fans. C’est pourquoi elle fait de l’amour son véritable cheval de bataille dans ses morceaux. En fait, elle a commencé à mettre son talent en œuvre à l’Église Adventiste de Pergame qu’elle fréquentait, accompagnée de sa maman. Les membres de l’église, les responsables de la classe enfantine l’ont vue grandir avec la musique dans l’âme.
Anie Alerte / Capture Facebook
Une vedette dans l’âme et le corps !
En 2008, elle a fait son pas de géant dans le secteur musical. Et certainement, on se rappelle tous de cette petite fille qui a charmé et fait trembler tout le public, particulièrement les membres du jury au concours de chant organisé par la Digicel «Digicel Stars ».
Une adolescente qui a été appréciée et ovationnée par l’assistance surtout dans l’interprétation du morceau « Yo de Tambou Combo ». Dès lors, Anie Alerte portait une robe jaune et était accompagnée de son guitariste Kerby. A cette époque, elle n’était qu’âgée de 14 ans. La plus petite parmi les finalistes arrivait à s’imposer avec maestria. Elle est sortie en deuxième position.
Capture Facebook
Un an plus tard, soit en 2009, elle réapparait sur la scène musicale dans un autre concours de chant à l’intention des écoliers de différentes écoles baptisé «Podium Écoliers », organisé par Réal Productions. Un concours qui met le talent des jeunes écoliers en relief. Cette fois, la chanteuse « Pi Bon Zanmi » remporte le prix premier et représente Haïti, par la suite, en Guadeloupe pour le concours Inter-Caraïbes « Défis Lycéens », où elle est sortie championne face aux autres candidats venant de différentes contrées de cette zone.
« Podium Écoliers a été pour moi l’un des plus grands défis de ma vie. Digicel Stars l’était également mais sur le marché national. Il n’était pas aussi facile mais j’ai réussi grâce à l’aide de Dieu et aussi de tout ce qui m’entourait. J’ai connu les plus beaux moments de ma vie », confie-t-elle autour de ces deux expériences concluantes. « Ces deux concours ont créé en moi l’esprit compétitif et m’ont apprise à ne jamais baisser les bras qu’importe les circonstances », continue-t-elle.
En 2020, elle a livré un nouveau morceau baptisé « Ou pat janm renmenm ». Une chanson dans laquelle, l’artiste exprime sa déception amoureuse, où elle a été bernée par un homme.
Anie, une chanteuse unique !
Âgée de 28 ans, Anie Alerte est la première fille de sa famille, chrétienne. Elle vit depuis un laps de temps aux États-Unis.
Très satisfaite de son parcours musical, elle veut continuer à travailler pour le bonheur de ses fans. « Beaucoup de sacrifices mais pour une bonne cause », lance-t-elle. Anie Alerte comporte plusieurs morceaux dans sa discographie dont : « Pa plere; Nanm; Pi bon zanmi et sa collaboration avec Trouble Boy Se paskem Renmen w ».
Extrait du clip vidéo du titre » se paske m renmen w »
La chanteuse de « Pa Plere » a des rêves pleins la tête. « Être reconnue sur le marché international, boucler avec mes études en musique et fait flotter le bicolore haïtien très haut.
A ses fans, elle laisse un conseil judicieux : « Ne baisse jamais les bras. Il faut continuer jusqu’à la victoire finale », conclut-elle avec une grande fermeté.
L’entreprise Dauphin JLF Couture sur Mesure annonce au grand public particulièrement à ses clients qu’elle a changé de logo avec une nouvelle conception dotée d’une couleur or unique, en vue d’offrir d’un meilleur service tant sur le marché local qu’à l’échelle internationale.
Fonctionnant depuis 2015, Dauphin JLF Couture sur Mesure est une entreprise qui évolue dans le domaine de la confection de vêtements sur mesure pour hommes, femmes et enfants. Et ceci des vêtements de luxe à la portée de tout le monde, indistinctement.
Ses modèles de vêtements sont très demandés sur le marché local, surtout dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, pour de grandes cérémonies de mariage, de graduation et autres.
Articles confectionnés sur mesure par Dauphin JLF / Ce sont les responsables de l’ISNAC lors d’une cérémonie de graduation. Crédit photo : Ticket Magazine
En vue d’être plus proche de ses clients et de les tenir chic en respectant les règles du protocole, Dauphin JLF Couture sur Mesure annonce le changement de son logo et aussi ses services à travers les réseaux sociaux, plus précisément sur sa page Facebook et Instagram.
Le nouveau logotype
Son nouveau logotype personnalisé est signe de vouloir offrir à ses clients d’un service de meilleures classes repondant à la qualité de leur personnalité. « Nous avons changé le logo pas seulement pour offrir nos services sur le marché international mais aussi pour annoncer à nos clients locaux que nous sommes bel et bien là, au chevet de leurs services , au contraire ils auront un meilleur service qu’auparavant » a fait savoir Monsieur Dauphin Josué, PDG de l’entreprise.
Une robe confectionnée sur mesure
Le styliste a précisé que le changement de la marque est dû à la qualité de service dont les clients en auront besoin. « La manière dont vous vous habillez envoie un signal aux gens que vous rencontrez ou vous fréquentez. JLF se donne pour mission de vous vêtir à la hauteur de votre personnalité ». A ajouté le créateur de mode.
Pourquoi confection sur mesure?
Au fait, le designer a précisé qu’il est toujours mieux de porter un vêtement confectionné sur mesure.Tout simplement par ce que chacun a sa morphologie. Ce type de confection , affirme-t-il, respecte à la loupe la taille, la morphologie de la personne. Elle est adaptée aussi à sa personnalité. Dauphin JLF s’inscrit dans cette perspective pour assurer l’élégance de ses clients.
Par ailleurs, le concepteur annonce aussi la mise en place ultérieurement d’une nouvelle collection dénommée « collection mauve », dans l’objectif d’élargir ses services et il invite ses clients à visiter la page Facebook de l’entreprise pour tout service.
Comme il l’avait annoncé l’année dernière, le président dominicain Luis Abinader a lancé , le dimanche 20 février 2022, en grande pompe, la construction d’un mur frontalier entre Haïti et son pays. Selon lui, ce mur de 392 kilomètres (244 miles) limitera le passage clandestin des haïtiens.
« Cette barrière bénéficiera aux deux pays, car elle permettra de contrôler beaucoup plus efficacement le commerce bilatéral, de réguler les flux migratoires pour lutter contre les mafias de trafic d’êtres humains, de lutter contre le trafic de drogue et les ventes illégales d’armes « , a déclaré Luis Abinader, lors de la cérémonie de l’inauguration de cette construction.
Ce mur dont la construction couvrira près de la moitié de la frontière de 392 kilomètres commence à s’ériger dans la zone de Dajabon (nord-ouest) est la seule option d’après M. Abinader qui existe pour arrêter la migration irrégulière et la contrebande de marchandises, d’armes et de médicaments 31 millions de dollars (environ 27 millions d’euros) ont été déboursés pour ces travaux qui dureront neuf mois. La première étape lancée dimanche comptera 54 kilomètres de clôture « dans les zones les plus peuplées et sensibles de la frontière », selon le président.
Connaissant la crise qui traverse Haïti, une structure métallique sera haut de 3,90 mètres et épais de 20 centimètres sera posé sur ce mur fabriqué en béton armé. Il y aura, a ajouté l’armée, 70 tours de surveillance et de contrôle. « La grave crise institutionnelle et sécuritaire en Haïti a conduit sa population à une situation préoccupante d’instabilité politique et sociale, ainsi qu’une crise économique et alimentaire endémique », a-t-il déclaré.
« Chaque fois qu’Haïti a subi une catastrophe, nous, les Dominicains, avons toujours été les premiers à lui venir en aide. Cependant, la République Dominicaine ne peut pas prendre en charge la crise politique et économique de ce pays ni résoudre le reste de ses problèmes », a-t-il martelé en ajoutant pour dire que cette crise « doit être surmontée par les Haïtiens eux-mêmes et prise en charge par la communauté internationale »,
A noter que, d’après l’Enquête Nationale auprès des immigrants, la République Dominicaine voit l’arrivée des haïtiens augmenter chaque jour et près de 500 000 haïtiens sont déjà dans le pays à la recherche d’une vie meilleure.
Nominée dans cette activité culturelle qui vise à récompenser les artistes caribéen-ne-s le 17 janvier 2022, Rutshelle vient de remporter le titre « Artiste de l’année » ce vendredi 18 février.
La chanteuse haïtienne surnomée la rebelle a informé de son nouveau trophée gagné après tant d’autres déja raflés dans sa carrière, le samedi 19 février dans un tweet.
« Je suis artiste de l’année 2021 aux trophées NRJ Antilles. Merci pour tous vos votes et surtout à l’ équipe qui à travailler sur mon dernier album QQA ». Dit-elle.
Sur ce, on a pu remarquer la gratitude de la star envers ses fans et ses collaborateurs sans lesquels elle ne pouvait pas avoir ce succès.
De fait, des félicitations lui viennent de la part de ses compatriotes sur les réseaux sociaux. Parmi eux on retrouve des figures très remarquable comme Roberto Martino, le chanteur de T-Vice et Edmond Bochitt, l’actuel ambassadeur d’Haïti aux États-Unis.
En fait, les trophées NRJ Antilles auquels la chanteuse Haïtienne a été nominée et recue le prix de l’artiste de l’année, a été mis sur pied il y a trois ans de cela. Et cette année sur 37 artistes on n’ en a récompensé que six par catégories : Dj de l’ année, Artiste de l’ année, Clip de l’ année, Chanson de l’ année, Créateur de contenu de l’année et Révélation de l’ année.
Avant Rutshelle d’autres artistes haïtiens comme Kanis, Oswald, Dro et Yani ont été déja retenus aux éditions Trophées NRJ Antilles en 2020. Mais la seule différence est qu’elle est la première a avoir remporté le prix de « Artiste de l’ année »
La Dynasty Hub, en collaboration avec la marque Prestige, a organisé, ce samedi 19 février 2022, à l’hôtel Montana, la grande finale du concours « Dekole biznis ou » remportée par le projet « KATIZANA ». Une compétition qui a été réalisée dans l’idée de renforcer les capacités techniques et financières des jeunes entrepreneurs sous le slogan « konkou pwojè pou jèn antreprenè ». Parmi 10 finalistes, cinq ont été récompensés.
970 jeunes aspirants entrepreneurs, âgés de 18 à 35 ans, munis d’un projet ont pris part à ce concours, lancé en novembre dernier. “ Dynasty Hub a pour mission, d’accompagner des jeunes qui évoluent dans l’entrepreneuriat, de les offrir des moyens logistiques comme espace de bureau et internet ainsi que d’énergie. De sorte qu’ils/elles peuvent lancer leurs entreprises. Puis, en 2021, on réfléchissait à des moyens d’aider les jeunes qui ont des projets, mais les difficultés les bloquent la route. De là, le Staff de Prestige nous a rapproché et nous a proposé un partenariat pour aider ces jeunes ”, a expliqué Réginald Ladouceur, Co-fondateur de Dynasty Hub.
Les champions
Parmi ces 970 jeunes, 10 combattants (es) ont pu discuter la phase finale. Les cinq gagnants ont reçu la somme de 3 000 dollars américains chacun et la marque Prestige a récompensé, elle aussi, l’un des projet à travers le prix « Choix du Sponsor».
Youvica Cherubin est la première gagnante avec le projet « KATIZANA » qui prône la réinsertion des détenus du pénitencier national. Ce projet veut donner aux prisonniers une occupation. Déjà, ils commencent à dessiner des cartes, des artistes à l’intérieur de la prison. En vendant ces cartes, le frais les aide à payer un avocat, à acheter de quoi manger et à se procurer de matériels.
En deuxième position, le projet « FÈM LAKAY », mené par Jean Arnold Jules, qui reste convaincu qu’Haïti peut se nourrir. Cette entreprise est spécialisée dans la production et la commercialisation de chèvre dans le pays. Implantée pour l’instant à Fond Des Blancs, M. Jules compte élargir ce secteur par l’implantation de nouvelles infrastructures, de meilleures soins vétérinaire pour cette espèce et, surtout, d’aider les enfants de la communauté à avoir un bon accès à l’éducation.
Les finalistes
Armelle R. Williams est la troisième gagnante avec le projet « ARMELLE CROCHET » qui veut habiller les gens de manières différentes, de créer une communauté de designer locale et de former des jeunes dans ce secteur d’activité. La jeune fille met en valeur de fils de toute qualité pour réaliser des produits standard.
Markenrood Jean Dedieu est sortie quatrième avec le projet « NWA LAKAYANM » qui valorise le noix local. Le jeune Dedieu commercialise ce produit en le vendant sur le marché national et international, déjà il livre aux États-Unis. Ce projet crée des emplois dans le département du Nord et les responsables travaillent avec des paysans dans des ateliers de formation pour développer leurs compétences pour une bonne transformation du noix.
En dernier lieu, le projet « PLASMA » de Kervenly Calasse a eu la cinquième position. M. Calasse veut transformer les produits plastiques en adoken, briques et céramiques. Ce projet répond à deux des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, création d’emplois et protection de la biodiversité. PLASMA envisage de recycler plusieurs tonnes de déchets plastiques par année. Il a également remporté le prix « Choix du Sponsor ».
“ Ces jeunes entrepreneurs haïtiens ont de brillant avenir et auront un impact positif sur la l’avenir du pays. Chez BRANA, nous croyons que l’entrepreneuriat et la production locale sont les bases du développement socio-économique d’Haïti. Nous sommes très fiers de présenter ce projet et ce n’est pas le dernier. ” a scandé le directeur de la Brasserie Nationale, Daaf Van Tilburg.
Le jury était composé de Daniela Jacques, Coach d’affaires et de leadership, Michel Chancy, ancien secrétaire d’État à la production animale, Remy Telfils, entrepreneur et PDG Café lux, Olivier Désiré, gestionnaire des ressources humaines, et Marx Larsone Henry, ingénieur et entrepreneur. Les cinq autres finalistes s’agissent de Ginie Leger projet « AQUA JUNE », Jerry Adolphe projet « HAPPY NEAT », Esberline Altejacques projet « LYNE COUTURE », Josette Meleard projet « MANG’O » et Nesly Paul projet « MYÈL LAKAY ».
Nan zòn Lewòp la, dènye jou sa yo, anpil deba, emisyon plis panche sou gwo tansyon ki genyen ant Ikrèn ak Larisi. Nan yon emisyon televize ki t ap prezante jodi vandredi 18 fevriye a, yon jounalis frape men l nan figi yon sitwayen k ap apiye konpòtman Vladimir Poutine pou desizyon l ap pran sou fwontyè peyi Ikrèn nan. Selon journal L’independant.
Yon sèn ki dewoule nan yon emisyon an dirèk , nan yon televizyon ikrenyen, an prezans ansyen premye minis Arseni Iatseniouk ak ansyen prezidan Petro Poroshenko. Kote Nestor Shufrich ak redaktè anchèf Censor ki rele Net Yuriy Butusov pete goumen nan emisyon « talk-show » jounalis Savik Shuster prezante jodi vandredi 18 fevriye a.
Kounye a Nestor Shufrich ap defann prezidan Vladimir Poutine pou montre desizyon li pran sou fwontyè Ikrèn yo kòrèk. Sa ki pouse gwo bouch louvri, jounalis la bal yon gagann nan figi, li sot tonbe, goumen mare, gen youn ki ba lòt yon klekou. Envite yo te tante vin separe mesye yo.
Epi Kèk minit aprè, « talk-show » ki se non emisyon an reprann nòmalman. Alòske tansyon ant 2 peyi yo pa sispann kreye sispenns. Se sa ki fè prezidan ameriken Joe Biden rete kwè a nenpòt moman Larisi kapab anvayi vwazen an, nan sans sa li mande dyalòg pou rezoud pwoblèm nan.
Des étudiant-e-s haitien-ne-s face à l’État dans sa production sociale de l’insécurité se demandent pourquoi cet État tue leur présent et leur avenir… En Haiti chaque jour de plus, le nombre d’étudiant-e-s qui abandonnent leur études ne cessent d’augmenter sous le regard passif et complice de l’État.
Si l’insécurité, comme production sociale en Haiti, d’un coté est profitable politiquement et économiquement à un tout petit groupe des haïtiens et étrangers qui font leur plein entre la conservation du pouvoir, la vente illégale des armes à feu et les kidnapping sur la population : en ce sens, selon le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits Humains (CARDH), en 2021 Haïti, est le pays avec le taux d’enlèvements par habitant le plus élevé au monde, avec 949 cas d’enlèvements enregistrés jusqu’au 15 décembre 2021.
D’un autre coté, ce phénomène conduisant à l’hégémonie des gangs et à l’augmentation de la criminalité détruit la vie et le rêve de beaucoup d’haïtien-ne-s qui supportent encore la vie dans ce pays. Ici “nous mourrons… nous mourrons tous les plantes, les bêtes, Chrétiens vivants” nous vivons la prophétie de la Vieille Délira dans le Gouverneur de la Rosée. Et parmi les victimes, se trouve la catégorie d’ étudiants-es. Cependant, on n’en parle pas assez d’eux dans une société où l’Etat ne protège pas ses étudiants-es. Car, l’étudiant haïtien n’a jamais été une priorité dans un pays priorisant le banditisme, les gangs armés et l’ignorance.
Dans cet article, la rédaction de Passion Info Plus met le projecteur sur quelques étudiants-es qui sont incapables d’avancer avec leurs études à cause de l’insécurité qui sévit le pays.
En effet, depuis le phénoméne d’insécurité se prolifère dans le pays avec la multiplication et dé-ré-localisation des gangs-armés sur tout le territoire haïtien conduisant au partage de la zone métropolitaine de Port-au-Prince par des puissants groups gangs armés, bien enracinés et sécurisés, beaucoup sont des étudiant-e-s qui sont dans l’impossibilité d’étudier comme ça droit.
Bâtiment de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales
Étudiant-e-s Sans Domicile Fixe( SDF)
À coté de nombreux cas d’abandons, les étudiants-es qui sont devenus-es SDF (Sans Domicile Fixe) depassent imaginable. Andrea, est étudiante en 2e année Science Juridique et habite à carrefour. Pour elle, l’insécurité est une barriere mettant les etudiants-e-s en captivité : « Ce que je peux dire de l’insécurité, pour moi, c’est une barrière qui met, nous les étudiants, en captivité. » Agressée plusieurs fois, elle a decidé de prendre une pause avec espoir qu’un jour le pays connaitra une amélioration et elle pourra continuer à etudier, car son objectif est de devenir docteure en Droit. « Je ne peux pas abandonner et je ne peux pas non plus aller au cours parce que je suis sentie agressée. Je prends une pause avec espoir que ça va améliorer. Parce que mon rêve c’est d’avoir ma licence et mon doctorat ». Dit-elle Elle n’est pas seule, c’est le cas de Jonas, étudiant à l’EUH, qui n’arrive pas à saisir l’insécurité en Haiti et qui a decidé de fermer son dossier; ou Angela, policière et étudiante en 4e année en Relations Internationales et Diplomatie à CEDI qui se trouve dans l’obligation de fermer son dossier. Pour elle l’insecurité en Haiti est le résultat de l’irrésponsabilité et de laisser-faire de l’Etat : « C’est la tolérance et l’irresponsabilité de l’État qui nous traînent dans cette situation amère où la vie n’existe presque. Nous nous sommes obligés de tout abandonner. Nos habitudes, nos études parce qu’ici il n’y a que le souffre qui compte ».
Sous-commissariat de Martissant
Ce n’est pas tout. D’autres étudiants décident d’abandonner chez eux et d’autres activités qu’ils menaient avant pour venir dormir dans la cour des facultés dans des conditions infrahumaines. Car ces facultés n’ont pas de dortoir. C’est le cas de Junior qui abandone sa famille et sa maison à cause de Martissant. « Je n’abandonne pas mes études. Mais je continue quand-même dans de mauvaises conditions. Nous dormons sur les bureaux, les chaises de la faculté par ce qu’il n’ya pas de dortoir. Donc aucune condition n’est réunie pour dormir à la faculté »
Evidemment cela décrit la situation de beaucoup d’étudiants qui attendent désesperement que l’Etat freine cette production de l’insécurité et garantit la sécurité de la population. « L’insécurité généralisée que connaît actuellement le pays montre le niveau d’irresponsabilité des autorités qui ne jouent pas leur rôle, pour assurer la sécurité de la population. Ce qui nous permettrait de circuler librement » dit-il.
Au final, ce qui unit ces étudiants-es c’est la volonté de savoir et l’envie de se former pour l’avenir de ce pays. Mais quel avenir? Comment L’Etat, détenteur de la violence légitime et de ses droits régaliens doit contrôler tout le territoire, s’il ne produit pas et ne vit pas de cette insécurité, puisse rester silencieux face aux abandons scolaires et études universitaires dans un pays au plein XXIe siècle ? Comment est-on arrive là avec le pays de Dessalines?
Alors qu’une plaque de métal a recouvert un puits sur lequel étaient assises des femmes et des jeunes filles lors d’un mariage dans l’État d’Uttar Pradesh. En pleine cérémonie , la plaque a cédé sous leur poids et voilà donc sont tombées par la suite, raides mortes ces invitées au fond du puits, dans la nuit du mercredi au jeudi 17 février.
«Treize femmes sont mortes dans l’incident qui s’est produit dans la nuit de mercredi à jeudi », a déclaré Akhil Kumar, directeur général adjoint de la police de Kushinagar, rapporte le journal 20 minutes.
La cérémonie nuptiale déroulait dans un village dans l’État d’Uttar Pradesh. Selon les explications du magistrat S. Rajalinga , la structure était ancienne et ne pouvait plus supporter le poids de tant de monde. C’est ce qui est à la base de cette chute. « Les victimes sont tombées et ont été écrasées par les décombres », a-t-il précisé.
Par ailleurs, suite à cet accident, sur son compte Twitter, le Premier ministre Narendra Modi a réagi pour le soutien des autorités locales « L’administration locale est impliquée pour toute aide possible », a-t-il écrit.
Le pays avait connu un drame similaire en 2017 où 24 invités d’un mariage ont été tués et 26 autres blessés dans un effondrement d’un mur à Rajasthan.
Le jeune entrepreneur Mike Bellot, conscient du manque d’accès à Internet dans les zones reculées ou à faibles réseaux, invente le « SkyteFi ». Une solution innovante pour faire face à ce problème.
Mike Bellot a pris le plaisir, ce jeudi 17 février, de présenter sa nouvelle création technologique. “ SkyteFi » est un cerf-volant solaire léger et intelligent, à haute altitude qui va servir d’antenne de relais. Muni d’équipements de communication de pointe, il transmettra la connectivité Internet sans fil au sol. Il est alimenté par des panneaux solaires légers (ThinFilm) et contrôlé par des logiciels avancés au sol ”, lit-on dans une note publiée sur la page Facebook du créateur.
L’idée ce cette création vient de loin, le jeune entrepreneur motivé explique: “ Aujourd’hui, 3,7 milliards de personnes n’ont pas accès à Internet dans le monde, soit près de la moitié de la population mondiale ”. Et, d’après Mike Bellot, la majorité des régions touchées par ces chiffres sont des pays en développement.
Mike Bellot/ photo tirée sur sa page Facebook
“ SkyteFi va être déployé pour alimenter des points de connexion à Internet dans les zones éloignées qui sont privées d’infrastructures de télécommunications classiques, pouvant ainsi faciliter les utilisateurs à se connecter. ” poursuit la note. En ce qui a trait à l’environnement, cette technologie de pointe pourra être également utilisée lors de catastrophes naturelles quand les infrastructures télécoms traditionnelles sont endommagées ou détruites, rassure-t-il.
Vous vous demandez peut-être quelle est la durée de cet engin. Selon le PDG de Solo Group, ces appareils sont conçus pour durer plus de six mois dans la stratosphère tout en restant stables et peuvent résister aux diverses conditions météorologiques difficiles.
“ 75% de la population africaine n’a pas accès à Internet, chez nous en Haïti 67% de la population n’a pas également accès ”, précise-t-il. Apporté une solution est tout ce qui motive le créateur de Solo Mask et de Solo Bag.
La Police du Centre a mis la main au collet de Joseph Figaro Manacé, un présumé kidnappeur alors qu’il s’apprêtait à se marier avec la dame Julienne. Une scène qui s’est déroulée à l’église Sainteté à Hinche ce mercredi 16 février 2022, selon une note publiée par la PNH sur sa page Facebook.
Originaire de Hinche, Joseph Figaro Manacé ,32 ans, soupçonné d’être auteur de plusieurs cas d’enlèvements et d’assassinats dans le département du Centre était activement recherché par les forces de l’ordre.
En effet, en pleine cérémonie nuptiale, dans une église, située à Cherival, dirigée par le révérend pasteur Avenord André, le citoyen Joseph Figaro Manacé, accompagné de son parrain(témoin) a été interpellé.
Plusieurs autres individus ont été arrêtés lors de ladite cérémonie. Il s’agit de Sainval Lutter, 43 ans, natif de Hinche, 2e section Mamon, localité « Sapaté ». C’était lui le parrain du mariage. Aussi Anglish Saint Fleur, 31 ans, originaire de la Croix-des-Bouquets. Il est suspecté d’avoir loué une maison et l’a abandonnée après 15 jours, en quête d’autres endroits et Faudoas Guy Thomas, 41 ans, natif de la 2e section « Mamon », arrêté pour détention illégale d’armes à feu.
Ces opérations ont été menées dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 février 2022 par Previl Jean Castro, directeur départemental du Centre et le commissaire du gouvernement près du Parquet de Hinche, Me Edler Guillaume, ainsi que le juge de Paix, Jean Marie Toutanva.
Le président du 1/3 du Sénat, Joseph Lambert, demande aux personnes détenues de véhicules et d’autres équipements de l’État, lors d’un entretien avec la presse ce jeudi 17 février, de les rapporter aux grands corps.
À ce fait, ils vont faire l’inventaire de tous les matériels du Sénat de la république. “ J’ai demandé à tous les sénateurs et aux anciens fonctionnaires du parlement de nous apporter les biens du Sénat ”, insiste le Sénateur du Sud-est.
Affaire de Delco, le nom de l’actuel ministre de la planification et de la coopération externe, Richard Pierre était de la partie. Il lui est demandé de retourner au Sénat de la république le véhicule qui était à sa disposition comme ancien Sénateur. “ Si la génératrice « Delco » est toujours en sa possession il faut qu’il nous le dise et nous informe quand il la rapportera. ” a souligné le Sénateur Lambert tout en précisant que le Sénateur du Centre, Wilot Joseph, n’a pas encore fait le geste également.
Le parlementaire a profité de féliciter les sénateurs qui ont déjà remis leurs matériels au Sénat.
Le petit Haidar, âgé de 9 ans, un afghan est coincé, depuis mardi, dans un puits de 25 mètres de profondeur dans un village de la province de zabul, dans le sud-est de l’Afghanistan. Cet accident est similaire à celui des petits marocains dans la semaine écoulée.
Bien que les circonstances exactes qui aient causé la chute de l’enfant demeurent jusqu’à présent inconnues, des secouristes se sont mobilisés pour retirer le petit de ce puits asséché. Heureusement, « Une équipe est là avec une ambulance, de l’oxygène et d’autres choses nécessaires » pour secourir l’enfant, dont « la santé est bonne et qui demande parfois de la nourriture et de l’eau », a déclaré dans un tweet Abdullah Azzam, secrétaire du vice-Premier ministre, Abdul Ghani Baradar. Raporte 20 minutes.
À travers une caméra descendue dans le trou, on arrive à voir Haidar qui n’arrête pas de pleurer mais aussi, neanmoins, il peut compter sur le soutien de son père qui cherche à l’apaiser en lui parlant. « Haidar, parle avec moi, nous essayons de te faire sortir. Est-ce que ça va mon fils ? Parle avec moi et ne pleure pas, nous travaillons pour te sortir », dit le père. « D’accord, je vais continuer à parler », répond le garçon d’une petite voix plaintive.
Comme pour Rayan, des matériaux nécessaires sont déjà sur le lieu afin d’atteindre la profondeur du puits sans pour autant effrayer ou blesser l’enfant. Sans oublier que le ministère de la défense est prêt à livrer du matériel par hélicoptère si nécessaire », a ajouté Ahmadullah Wasiq, l’un des porte-parole des Talibans au pouvoir, dans un tweet.
La chute dans les puits est d’actualité ces dernières semaines si l’on se souvient des deux cas enregistrés au Maroc en l’occurrence le petit Rayan âgé de 5 ans et le petit Khalid de 7 ans. Le dernier accident en date est le petit Haidar en l’Afghanistan.
Après quelques semaines d’une aventure très médiatisée, le rappeur Kanye West et l’actrice Julia Fox ont décidé de mettre fin à leur idylle. La Saint-Valentin n’était pas de leur côté.
La rupture a été confirmée par un porte parole de la jeune femme à E! News ce lundi 14 février.“Julia et Kanye restent de bons amis et collaborateurs mais ils ne sont plus ensemble.”, confie-t-il.
Pour sa part, Julio Fox s’est sortie de son mutisme.“Les médias aimeraient me dépeindre comme une femme triste et solitaire pleurant sur moi-même, mais ce n’est PAS VRAI. Pourquoi ne pas me voir pour ce que je suis, c’est-à-dire une battante de premier ordre ”, se lamente l’actrice sur Instagram. “J’ai de l’amour pour lui (Kanye West ), mais je n’étais pas amoureuse ”, précise la mannequin qui a toutefois supprimé la story quelques heures après.
CP:Getty Images
Derrière cette rupture, il se cache des récents messages que le chanteur a adressés à son ex-femme, Kim Kardashian, sur Instagram. Le magazine People rapportait aussi la semaine dernière, le fait que les deux amants n’habitent pas la même ville, Kanye West vit à Los Angeles et Julia Fox à New York, avait rendu les choses difficiles entre eux.
Kanye West et Julia fox se sont rencontrés au nouvel an à Miami. Le duo avait fait sensation à la Fashion Week de Paris en janvier. Ils avaient assisté au tout premier défilé du créateur japonais Nigo pour Kenzo en jouant la carte des tenues assorties. Un look full denim qui avait marqué les esprits.
Kanye West est la star qui ne cesse de faire parler de lui sur les réseaux sociaux . Il a même changé son nom pour se faire appeller « Ye ».
Le pénis des hommes mesure en moyenne 10 à 12 cm au repos et 15 à 16 cm en érection. Cependant, ils sont nombreux à être soucieux de la taille de leur pénis car, selon eux, la satisfaction sexuelle d’une femme lors d’un rapport sexuel serait la résultante d’un gros pénis. Autrement dit une belle manche serait l’idéal pour plaire à la femme et lui octroyer un maximum de plaisir. Grand, petit, épais ou fin, les pénis ne se ressemblent pas et peuvent tous être utiles.Toutefois, de multiples interrogations planent autour de la taille idéale du pénis qui plairait aux femmes.
Des sexologues en parlent
La taille n’est pas le fardeau, les hommes peuvent se rassurer, les femmes ne cherchent pas la démesure seulement. Relayée par LCI, une étude s’est intéressée à l’avis des femmes sur la question, les résultats sont surprenants.
Bien qu’un quart des hommes ne soient pas satisfaits de la taille de leur verge, la plupart d’entre eux ont une taille de pénis qui serait dans la norme. L’angoisse que la majorité des hommes ait à ce sujet remonte à l’adolescence et peut dans certains cas perturber leur vie sexuelle.
La question qui les tourmente souvent est de savoir s’ils sont dans la capacité de donner du plaisir à leur partenaire. Selon Sandra Saint-Aimé, sexologue clinicienne, la taille de l’organe génital masculin n’a aucun impact sur le plaisir sexuel ni sur l’atteinte de l’orgasme. Et la question de la taille normale du phallus n’est pas une norme figée comme elle le précise. De nombreux chercheurs se sont penchés sur la question afin de répondre à la question sur la taille moyenne du pénis et qui peut affecter la confiance en soi des intéressés.
Dans un article du journal Medical News Today, on peut lire que de nombreuses études ont été effectuées sur la question des tailles des pénis et leurs mensurations. Il en résulte que 45% des hommes pensent avoir petite taille du sexe. Selon une enquête, la majorité de ces hommes avaient un pénis de taille moyenne. Il faut préciser que les hommes ayant une idée erronée sur leur phallus regardent leur pénis d’en haut ce qui leur donne l’impression qu’il est petit. Ajouté à cela, le surpoids qui donne l’impression à l’homme qui en souffre, d’avoir un petit sexe.
Dans une étude effectuée sur 15 521 hommes âgés de 17 ans et plus, publiée dans la revue d’urologie spécialisé British Journal of Urology, il a été mentionné que la longueur moyenne d’un pénis en érection serait de 13,2 centimètres avec une circonférence moyenne de 11,66 cm. Cependant, il n’y aurait pas de corrélation entre les proportions de la verge et la taille de l’homme.
Quelle taille de pénis pourrait le plus plaire aux femmes ?
Malgré les nombreuses recherches effectuées sur la taille idéale du pénis, les réponses manquent souvent de précision. Une étude menée en 2015 par des scientifiques et publiée dans la revue scientifique Plos One, a présenté trente modèles en 3D de pénis à 75 femmes, en leur demandant de choisir la taille la plus susceptible de leur procurer du plaisir durant les rapports sexuels. Ces modèles mesuraient entre 10 et 20 cm de longueur et entre 5 et 17cm de circonférence. La mensuration parfaite selon la majorité de ces femmes serait de 16 cm de longueur pour 12,7 cm de circonférence, en érection.
Toutefois, le plus surprenant dans cette étude réside dans le choix de la taille du pénis de ces femmes en fonction du type de relation entretenue avec le partenaire. Surprenant, en effet, lors d’une aventure d’un soir, elles ne seraient pas contre le fait que le sexe de leur partenaire soit plus grand et qu’il mesure 16,3 cm en érection. Par contre, dans le cadre d’une relation conjugale ou de longue durée, elles préfèrent que le pénis soit plus petit. Elles opteraient ainsi pour un plus grand confort physique avec un sexe plus petit et qui génère donc moins de douleur.
Selon le Dr Patrick Constancis, sexologue à Issy-les-Moulineaux, lorsque l’homme a un grand pénis et que sa partenaire a un petit vagin, la femme ne ressent pas de plaisir pendant le coït, car cela se traduit par des douleurs qui n’aboutissent à aucune jouissance. Le « gros calibre » n’est donc pas synonyme de plaisir. Le sexologue précise que la fonction érotique est importante durant un rapport sexuel. Les sentiments, la tendresse ainsi que les émotions jouent un rôle fondamental dans l’épanouissement d’une vie sexuelle.
Avoir un gros pénis est-il un avantage ?
Nombreux hommes pensent qu’ils ont un petit « koulout » et développent malgré eux un complexe. Pour ces hommes, un grand pénis est synonyme de virilité. Selon la sexologue Sandra Sain-Aimé, certains d’entre eux vont même jusqu’à opter pour une opération chirurgicale afin d’augmenter la taille du sexe de quelques centimètres. Pour autant, cet acte qui est loin d’être anodin doit être pensé et envisagé avec la plus grande prudence. Et pour cause, l’agrandissement du pénis pourrait occasionner des risques de complications sur le plan fonctionnel mais aussi psychologique. Avant tout type d’intervention chirurgicale, il est recommandé de consulter un urologue et un sexologue clinicien pour décider de la nécessité ou pas de cet acte chirurgical.
Il y a assurance pour ces gentlemen, les gros pénis ne sont pas toujours synonymes de plaisir et de jouissance pour les femmes. Avoir un gros zizi pourrait même être un problème pour certaines pouvant aller jusqu’à les faire fuir. Puisque à la découverte du pénis de son partenaire, une femme peut passer par différentes réactions. Du Oh admiratif, au Ah déçu, en passant par le Ouch inquiet, à l’idée surtout d’avoir mal. Il faut savoir que les gros calibres ne font pas toujours fantasmer les femmes, d’autant plus que la circonférence du pénis peut tout aussi être douloureuse.
Selon Véronique Jodoin, sexologue, lorsqu’une femme a affaire à un étalon, elle peut se poser beaucoup de questions. Afin d’éviter le stress lié à l’anticipation de la douleur qui engendre des contractions des muscles pelviens, la spécialiste conseille tout d’abord de pratiquer des exercices de respiration consciente avant et pendant la grande pénétration afin que ces derniers se relâchent.
« Pote boure » n’est pas gentil. Les préliminaires ont d’énormes importances pour la stimulation de l’excitation sexuelle. Les caresses au niveau des zones érogènes, le cunnilingus, la stimulation du clitoris chez la femme, participent à augmenter le plaisir et à la préparer à une grande jouissance féminine. Les lubrifiants peuvent utiliser pour les aider à satisfaire et de stimuler le point-g.
Par ailleurs, il existe des positions sexuelles qui sont mieux adaptées à un plus gros pénis. Certaines variantes comme la cuillère, la levrette permettent une pénétration moins profonde. De même que la position où l’homme est derrière la femme à quatre pattes « Bakchat » ou sur le côté serait moins contraignante pour la femme.
Le petit pénis a-t-il des avantages ?
On parle de micro-pénis lorsque la verge ne dépasse pas 8 centimètres en érection. Cependant, la taille du sexe n’impacte en rien la jouissance et n’empêche pas de prendre un maximum de plaisir pour atteindre le septième ciel, pour peu qu’un homme sache bien s’en servir. Le plus important est de tester et d’expérimenter toutes les positions qui puissent engendrer un orgasme féminin. Les positions du missionnaire et de l’Andromaque sont privilégiées par rapport à celle de la cuillère qui ne permet pas une pénétration profonde.
Comme il l’avait annoncé, effectivement, le rappeur K-Lib a sorti son nouvel opus titré “ Pou listwa ”, ce lundi 7 février 2022. Un projet de 17 morceaux dans lequel l’artiste traite pas mal de sujets ayant leurs empreintes dans crise sociopolitique et économique actuelle dans laquelle est plongé le pays. La corruption, la migration, l’insécurité… Par ailleurs, le rappeur profite de faire lumière sur son grand retour dans le rap.
L’ancien membre de Mystik 703 débute l’album avec une chanson intitulée « Tèt a tèt » dans laquelle il répond à certaines questions de ses fans. Il explique que son retour rentre dans la perspective de marquer l’histoire musicale haïtienne. De ce fait, l’artiste invite à lutter afin de changer leurs mauvaises conditions de vie.
Par ailleurs, K-Lib Mapou s’adresse également à ses homologues en leur demandant de ne pas trahir le peuple contre intérêts personnels car le rap est une arme de combat.
Entre autres, l’expansion du phénomène migratoire des haïtiens intéresse l’artiste. En effet, pour en illustrer il nous propose ce track « Séparation » en collaboration avec deux anciens du milieu : Trajik et Ouragan. Les trois MC jouent chacun le rôle d’un personnage qui a dû quitter le pays à cause des troubles politiques. Dans ce contexte Trajik symbolise l’homme qui vivait à l’époque des Duvaliers. Face aux cruautés des macoutes, à l’absence de liberté d’opinion ou d’expression et au massacre de plusieurs citoyens il s’est obligée de partir vers un autre pays.
K-Lib Mapou / photo tirée sur sa page Facebook
Puis, on a Ouragan, représenté, le mec qui a laissé le pays sous la domination du pouvoir de «Lavalas ». Malgré ses 15 années d’études classiques et les années passées à la fac, il n’a trouvé aucun emploi. Le kidnapping était en vogue. Enfin, on a K-Lib, ce dernier s’est expatrié à l’époque du « PHTK ». Où la malhonnêteté triomphe, les diplômés ne valent rien pour eux. Nous pourrons avouer que c’est un complot contre la connaissance comme M. Leslie François Manigat aurait pu le dire.
En ce qui à trait à l’insécurité dont un bon nombre de personnes sont victimes. K-Lib nous présente ce tube « Nan fon lannuit » accompagné de Vanessa Jeudi et Mawon Anndi. Il profite de rendre hommage à Diego Charles ( journaliste de la Radio vision 2000), Antoinette Duclaire ( Journaliste de la Radio télévision nationale d’ Haïti) , Vladjimir Legagneur ( Journaliste pigiste) qui sont tous assassinés au cours de ce dernier quinquennat.
En fait, ils décrivent et peindent la misère sociale ainsi que les différents crimes qui perdurent dans le pays. Sur ce, K-lib a déclaré: “ Nap fè lanmou ak lanmò plis pase dizan, yon sistèm ki touye pwòp prezidan l. »
Quant à la corruption considérée comme la toile de fond de ce système, K-Lib, de son nom complet Valckensy Dessin, la dénonce à travers ces morceaux « Petwopozisyon, Èske w te konnen », en rappelant les 3 milliards de dollards du fond Petrocaribe dilapidés . Le rappeur réclame et encourage les citoyens à revendiquer afin que justice soit faite.
À noter que « Pou listwa » est le deuxième album solo de Valckensy Dessin dit K-lib, ce qui succède « Apostat » sorti en 2016. Et, l’un des faits remarquables de ce projet engagé est qu’on retrouve certains artistes de la nouvelle génération à savoir: Shélo Pleb Music, Mawon Anndi Èzli, Vanesa, Damus et certains de l’ancienne génération: Abojah Da Godman, Trajik, Eddy François.
Envantè Graham Bell te vini ak zouti sila nan lide pou fasilite kominikasyon moun ak moun. Dènye tan yo ak devlopman teknoloji a, telefòn vin gen plis enpòtans nan fonksyònman sosyete yo. Gen moun li fè jwenn opòtinite gen pou lòt li se yon mal nesesè, patène ki pa fin dwat yo ka konfime.
Non sèlman li se yon zouti kominikasyon gen kèk jèn nou te rankontre ki fè nou konnen tou divès wòl li jwe nan lavi yo. “ Li se yon zouti de travay ak rechèch, se ak telefòn lan mwen fè tout sa m gen pou m jere menm relasyon amourez mw. ”,pawòl Karl yon jènn 23 lane. Men li pa sèl moun ki itilize aparèy sila nan sans sa, nou te pale ak yon jèn inivèsitè ki se Françoise: “Ak telefòn lan mwen mete plis nan tèt mw li ede m avanse nan sa m ap aprann. Li se biznis mwen tou li ede m fè lajan menm lè li pa endispansab ”.
Fouye telefòn patenè yo
Depi lontan lòm renmen konnen e yo toujou ap chèche. Malgre risk ki gen nan sa, anpil jèn pa ezite al fouye telefòn moun yo devlope yon relasyon ak yo a.
“ Mwen verifye telefòn mennaj mw men ankachèt, depi m santi gen yon bagay ki pa nòmal. E mwen pa rete anpil, depi gen yon bagay ki atire atansyon m mwen fè foto a pou m li l aprè sou telefòn pa m, sa vrèman enteresan. ”, deklarasyon Alexandra ki gen sèlman 21 lane.
Si atis Pierre Jean di li pa pral fouye telefòn patenè li, tout gason pa ale nan menm sans lan. “ Wi mwen konn fouye telefòn mennaj la, se pa fòseman jalouzi men se yon fason pou m chèche sekirite nan relasyon nou paske tout ti detay konte. Mwen paka nan yon relasyon pou m pa konnen kisa moun lan ap regle, depi w nan relasyon pa gen kesyon vi prive ankò ; sa k ap pase nan vi nou chak regade youn lòt. » Sa se opinyon Guy ki tout fwa gen pwòp taktik li pou twouve mòdpas medam yo.
Gen lòt jènn ki fè jan de aksyon sa men ki pa pran l kòm abitid paske sanble gen enprevi.“ Ou ka ale nan telefòn moun lan akoz kiryozite epi se moman yon fanm ap fou pou nèg la poutan nèg la pa sou sa, fanm sa voye yon mesaj tèt chaje pou li. Ou ka tonbe sou mesaj la epi w pèdi relasyon w pou anyen. Bagay la se dyalòg, kominikasyon ak konpreyansyon. ”, se sa Nadia konfye nou.
Prekosyon pa kapon gen moun ki koupe fache ak pratik sa
Pa gen bon solda san bon defans. Gen yon kategori jèn ki deside favorize prekosyon, rezon yo pataje. “ Non mennaj mwen pa gen dwa al nan telefòn mw « Il est un téléphone portable », si l prive li pa gen dwa sa e malerezman mwen pap bay li dwa sa tou. Telefòn lan gen vi pa l mw gen pa m, li pa dekri m. Se vre nou ansanm men nou chak gen vi pa nou. ”, deklarasyon Rose ak yon vwa ranpli emosyon, li pa fouye tou koz sa je pa wè kè pa tounen.
“Pou evite kas tèt mw pa dakò mennaj mw al li konvèsasyon m. Bagay yo dwe gen limit pou n pa kreye pwoblèm. ”, Rodlin kote pa l fè m sou pozisyon sa pa paske gen bagay l ap kache pito li pridan.
Yon lòt kote nou te rankontre yon gwoup medam nan yon lekòl pwofesyonèl nan kapital la, anbyans la te chofe. “ Li pa gen dwa sa, bagay sa pa fezab pa gen koze konsa afè al gade mesaj kote konfyans lan? ” Pawòl youn nan etidyan sa yo, sou ton l ap pale a li ka fè nenpòt tòg pè li. “ Fouye telefòn fè makak, 2022 nou ye, si w paka avè m lage pye w pa nwi m ”, youn nan gwo koze medam yo lage nan kòlèt nou. Pou m senp, etidyant yo fè nou konnen si y ap regle yon bagay se pa fouye telefòn la k ap fè mesye yo konnen l.
Kisak pouse yon patenè fouye telefòn mennaj li,mari oubyen madanm li ?Aspè sosyolojik kesyon an
Pou n eseye konprann pi lwen pratik sa, nou te chita pale ak Yves Michel Bazile memoran nan sosyoloji nan inivèsite Leta. Daprè li, se kiryozite, jalouzi, mank konfyans ak chanjman konpòtman ki ka plis pouse yon patenè al fouye telefòn mennaj/mari/madanm li.
“Premye aspè a se mank konfyans. Kesyon konfyans lan se li ki primòdyal ”, pawòl sosyològ la. Aksyon sa gen retonbe negatif li, nou wè l chak jou nan reyalite a. Paske apwòch sa yo toujou pote mezantant pafwa vyolans e menm ka kraze relasyon anmoure/anmourez yo.
Si mizik la di si ti kè w pa bon jete w, wi si w soufri maladi kadyak ; rete lwen telefòn moun ou. Telefòn patenè yo preske tounen zonyon depi w pwoche je w l ap fè dlo. Fòk nou raple otorite nan vil « Dubaï » vote yon lwa ki prevwa 3 mwa prizon e plis, ak amann, pou fanm k ap fouye telefòn patenè yo.
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle ( MENFP) via sa coordination générale pour l’Enseignement et Qualité, a organisé 3 journées de travail du 11 au 13 février autour de la préparation des textes pour l’examen de la session bacc permanent, qui aura lieu du 21 au 24 de ce mois. Une initiative baptisée « opération relecture texte pour bacc permanent » visant à élaborer des textes conformes au programme dudit ministère.
La coordination générale de l’Enseignement et Qualité est cet organe fonctionnant sous la tutelle du Ministère de l’Mducation Nationale et de la Formation Professionnelle depuis 2014 et qui a coiffé tout un corpus de directions techniques dont les directions fondamentales, les directions secondaires, les directions de perfectionnement, radio télé éducative…
La coordination, entre autres, fait de l’éducation de qualité une priorité. De ce fait, en vue de présenter un modèle d’examen très soigné et qui répond aussi au programme académique fixé par le ministère, elle a organisé des journées de travail avec des professeurs travaillant dans le système sur le choix et la relecture des textes.
Photo de la 3ème journée de travail sur la préparation des examens du bacc permanent
« C’est une opération qui commence au niveau de l’enseignement secondaire où l’on engage des professeurs qui sont dans le système à travailler sur l’élaboration des items c’est-à-dire de réfléchir sur les questions qui doivent être posées aux élèves sur tous les champs disciplinaires ». A dit le Coordonnateur Général pour l’Enseignement et Qualité, Joseph Job Maurice. Ce dernier ajouté qu' » après l’élaboration de l’items vient ensuite le montage du texte, qui est un ensemble de questions en bloc pour monter un texte et après le montage c’est ce texte qu’on va administrer aux élèves. Cependant avant l’administration du texte on a procédé à la relecture «
De plus, en vue d’eviter certains dérives avant le déroulement des examens, la coordination fait choix de remettre les textes d’examens à tous les directeurs départementaux sur un clé USB. « Les textes seront remis aux directeurs départementaux sur un clé USB, les fichiers dans lesquels se trouvent les textes sont codés, ils n’y auront accès qu’à la veille » a précisé M.Maurice.
Environ 25 milles candidats dont 20 milles faisant partie du nouveau auront à participer à cette session bacc permanent fixée le 21 au 24 février 2022. Par ailleurs, le programme du nouveau secondaire reste jusqu’à présent un défit pour le ministère à cause de faibles ressources. « C’est une école qui demande une une nouvelle approche pédagogique qui a approche par les compétences, cela demande aussi à ce que l’enseignant soit entraîné et compétent pour faire ce travail en plus, les conditions d’étude doivent être réunies pour l’élève » à précisé le coordonateur Joseph Job Maurice.
Le MENFP compte faire des séances de compensation des apprentissages pour les élèves qui n’ont pas réussi l’examen afin de les aider à améliorer leurs compétences. C’est-à-dire, il y a aura des séances de rattrapage pour les élèves non réussis.
Les jeunes, ils sont nombreux à laisser le pays, par crainte de finir à la morgue ou du moins par incapacité de trouver un emploi adéquat. Mais dans tous les cas le faible reste prend sa place, le jeune Optimiste, le sage fait partie de ce pourcentage qui s’engage.
Son engagement
Né en mai 1997 et natif de Gaillard, Ouanaminthe, Optimiste le sage de son nom d’acte Henri-Claude MATHIEU est certifié en psychopédagogie à l’UPNEF (Université Publique du Nord-est à Fort Liberté).
Dans le souci de contribuer à l’épanouissement de sa communauté, il a fondé une école professionnelle à Ouanaminthe portant le nom de Institut Royal de Langues de Communication et de Formation Professionnelle (IRLAC-FP)
Graduation d’une promotion de l’ Institut Royal de Langues de Communication et de Formation Professionnelle (IRLAC-FP)
“ Après avoir terminé mes études classique en 2017, quand je suis arrivé à l’Université j’avais pu constater que le plus grand problème des étudiants c’est de prendre la parole en public qui était pour moi à l’époque quelque chose simple. En mai 2019, cela m’a poussé à fonder une école ayant pour objectif d’aider les gens à prendre la parole en public sans obstacle. Elle a vu le jour, au début, avec le nom « INSTITUT ROYAL DE LANGUES ET DE COMMUNICATION ». ” nous raconte l’ancien élève du collège Toussaint Louverture de Ouanaminthe.
Un battant qui ne se laisse pas abattre par les difficultés, malgré les choses se compliquent puisqu’ils n’ont pas de support. Optimiste a d’autres chapeaux. “ Dès mon enfance, j’avais l’ambition de devenir un animateur de Radio, puis, en 2014 je me rendais dans une école de communication, un an après, j’ai obtenu mon Diplôme avec succès. ”, confie l’animateur de l’émission « SHOW OPTIMISTE LA » sur les ondes de la Radio Téléwanavision, 88.9 FM.
À bonne idée pas de limite
Supporté par ses parents et ses anciens professeurs, Henri-Claude poursuit avec conviction. “ L’idée continue à faire son chemin. En 2020, j’ai rencontré deux amis, il s’agit de Jocilien Saintilmond et Oscar Innocent qui se sont intéressés par l’idée et réellement je les ai intégrés dans le staff administratif. ”, ajoute l’ancien étudiant du lycée René Théodore de la commune.
Du coup, sans moyens Économiques, ils travaillent corps et âme pour la réussite de l’école. Ces sangs neuf viennent avec l’idée d’ajouter quelques options techniques pour cela le nom a été modifié de IRLAC en IRLAC-FP. Intéressant, en Août dernier, ils ont réalisé leur première Cérémonie de Graduation et 56 jeunes ont été Diplômés.
“Jusqu’à ce moment, nous travaillons sans relâche pour la bonne marche de l’institution malgré les difficultés quotidiennes car certains citoyens et les Hommes politiques n’encouragent pas ces genres d’activités. ” a mentionné l’étudiant en 3e année Sciences juridiques de l’école de Droit et des Sciences économiques de Fort Liberté (EDSEFL).
Une oeuvre pour la communauté
Le savoir qui ne partage pas est presque sans aucune valeur. À nous d’aider aux avancements de la communauté par les actions entreprises, ces jeunes ont bien compris cela. L’institution est très utile selon le témoignage de la population. La commune de Ouanaminthe, devrait avoir une école de ce genre depuis belles lurettes. À ce fait, la population estime que la commune frontalière avait un problème de techniciens en plomberie, carrelage, cosmétologie et de journalistes professionnels, nous a expliqué les responsables.
“C’est pas encore la réussite totale, mais nous avançons vers nos objectifs, avec IRLAC-FP, nous aimerions quand quelqu’un parle d’école professionnelle dans le Grand Nord pour qu’on soit la référence. ”, relate Henri-Claude MATHIEU. Toutefois, il y a des embûches. “L’un de nos plus grands défis à relever, c’est de construire notre propre local. Le problème de local est la plus grande difficulté rencontrée ”. A-t-il poursuivi tout en espérant trouver de bons samaritains pour supporter ce noble projet.
Mais le peu de chose déjà réalisé les motivations à travailler davantage et à utiliser d’autres stratégies pouvant les aider à atteindre leur objectif. “ Pour les jeunes qui aimeraient entamer une telle activité, vous ne serez pas capable de construire un capital economique réelement mais un capital social. ”, confie le chrétien catholique.
Pour l’instant, ils sont au nombre de 4 à la tête du staff. Il s’agit d’Henri Claude MATHIEU, PDG, Jocilien SAINTILMOND, Directeur pédagogique, Oscar INNOCENT, Conseiller aux affaires académiques et Youseline ILFRAUS, Secrétaire. Ils ne sont pas nombreux les jeunes qui commencent à zéro pour être devenus des héros du quotidien.
Le gouvernement marocain a le profond regret de n’avoir pas pu sauver la vie du petit Rayan tombé dans un puits asséché dont l’accès a été très difficile. Encore une fois, un autre drame similaire s’est produit. Il s’agit de Khalid Ch âgé de 7 ans se trouvant mort dans un puits rempli d’eau, ce lundi 7 février 2022.
Alorsque le petit Khalid, âgé de 7 ans jouait près d’un puit de 40 mètres de profondeur, à Douar Sebt Dar Ben Hssein sis Caïdat Sidi Abderrazak, dans la municipalité de Tiflet, province de Khémisset, au Maroc. Après une chute, l’enfant s’est trouvé dans la fossée sans que personne ne sache s’il est noyé, selon ce qu’a rapporté le journal marocain l’Hespress.
Retrouvé mort par ses parents, Khalid Ch serait atteint de la trisomie 21, a rapporté le journal Cnews. À présent, une enquête est déjà en cours en vue de connaître la vraie cause de cet incident douloureux qui fait suite au départ de Rayan.
Illustration. Crédit Photo DR
Les chutes dans les puits sont devenues très fréquentes au Maroc. Le départ successif des Petits Rayan et Kahlid a laissé la royauté dans une profonde tristesse. Ce n’est pas le seul pays à connaître un tel incident. En 2019 en Espagne, en Andalousie, julien, un enfant de 2 ans était décédé après avoir chuté dans un puits creusé de plus de 100 mètres de profondeur.
Le gouvernement ANDC-IMPACT a organisé, ce jeudi 10 février 2022, sa deuxième conférence pour le bonheur de l’instruction. Les invités et les étudiants de l’Académie Nationale Diplomatique Consulaire ont eu droit à leur dose de connaissance sur un sujet particulier : « se vêtir et bien communiquer quelles sont les astuces pour s’y prendre », avec des intervenants de taille.
Ayant des explications convainquantes et une voix appropriée, M. Dangelo Neard a pris le plaisir de donner certaines astuces pour charmer madame la communication lors d’une prise de parole en public. Selon le DG du BNH, avant de vouloir communiquer, il faut se demander qu’est ce qu’on veut les gens ressentent, retiennent et fassent. Aussi, le non verbal, le para verbal, le discours et le stress étaient des thèmes de la partie.
Myriame Farah Dacius/ Crédit photo : HNO
L’élégance qui est d’ailleurs la distinction dans l’habillement et dans les manières a été bien représentée par Mme Myriame Farah DACIUS, PDG Colors Glam et M. Jean Bart James, DG Kafou Fashion. L’apparence compte certaines personnes arrivent même à dire le paraître est l’être. Pour Jean Bart l’apparence, le style et les bonnes manières constituent le fondement du monde protocolaire. Pour sa part, Mme Myriame a mentionné que les vêtements sans les têtes zéro, et les têtes sans vêtements zéro, il faut savoir les mixer surtout dans les grandes occasions.
Dangelo Néard, Directeur Général de la Bibliothèque Nationale d’Haïti. Crédit photo: HNO
Souvent le bon déroulement d’une activité repose sur le MC. À ce fait, Me Richardson Bigot de la RTVC avait assuré son rôle de Modérateur. Dans la série, déjà une deuxième conférence, L’ambassadeur Epaphras Gibbs s’est félicité pour cette initiative et dit c’est un honneur et un plaisir d’avoir organisé quelque chose de différent, qui passe de l’ordinaire à l’extraordinaire.
Notons que le Gouvernement ANDC-IMPACT est une entité qui s’introduit petit à petit à l’Académie Nationale Diplomatique et Consulaire, qui prône le changement global, le savoir-faire et le savoir être, pour une nouvelle génération.
Cristiano Ronaldo Jr, 11 ans, fils de la superstar Cristiano Ronaldo, a paraphé à l’académie de Manchester United. Le jeune prodige suit ainsi les traces de son père, ancien et à nouveau joueur du club anglais.
D’après les informations, Cristiano Jr avait joué à l’académie du club à plusieurs reprises ces derniers mois, après le retour de son père au club l’été dernier. Talentueux, il a officiellement signé un contrat professionnel avec United. Bougie sur le gâteau, Cristiano Junior portera le dossard 7; numéro mythique de son père CR7 dans tous ses clubs.
L’information a été relayée par un coéquipier de Cristiano Ronaldo Jr et par sa mère Georgina Rodríguez. “ Poursuivre nos rêves ensemble. Maman t’aime. ”, a-t-elle écrit sur Instagram.
Pour sa part, le portugais n’a pas encore réagi publiquement à la signature de son fils. Cependant, il y a quelques jours, l’ancien joueur du Real Madrid a publié des photos de lui s’entraînant avec son fils. Le jeune portait déjà un maillot de Manchester United.
L’homme qui est le codécouvreur du virus SIDA et ancien prix nobel de médecine en 2008, Luc Montagnier est décédé le mardi 8 février à l’âge de 89 ans dans un hôpital américain à Neuilly en présence de ses enfants. Une nouvelle qui a secoué le monde scientifique.
L’information a été diffusée le mercredi 9 février dans la soirée sur le site FranceSoir mais il a fallu deux jours pour confirmer son authenticité puisque le certificat du décès a été déposé à la mairie du Neuilly selon Checknews et plusieurs personnages dont la docteure Béatrice Milbert l’ont confirmée.
Pour ceux qui ne savaient pas, Montagnier fait partie des virologues dont leurs travaux de recherches ont été menés jusqu’à la découverte du virus SIDA en 1989. Et cette découverte lui a fallu le prix nobel de médecine en 2008 bien qu’il l’ait partagé avec la professeure Françoise Barré-Sinoussi.
Credit Stéphane de Sakutin/ AFP
S’il était très connu pour ce prix et la découverte, Luc fut devenu dans un temps la paria de ses pairs. Ses travaux en tant que virologue, lui ont permis de diriger un département SIDA et Rétrovirus à Pasteur pendant six années mais aussi l’ont mis au ban de la communauté scientifique.
Notamment ses thèses et « ses prises de position répétées contre les vaccins lui valent en novembre 2017 la condamnation cinglante et officielle de 106 membres des Académies des sciences et de médecine » a souligné France 24.
De jours en jours, les gens dépensent plus d’argent pour être sapés jusqu’au feu des projecteurs. Ces paires de baskets coûtent, plus de 100 000 dollars la paire en moyenne, et plus de 350 000 pour celle la plus chère. À ce fait, la vente aux enchères de 200 paires de baskets Louis Vuitton-Nike, dessinées par le créateur, mort en novembre dernier, Virgil Abloh, a totalisé plus de 25 millions de dollars, a rapporté Sotheby’s à l’AFP, ce mercredi 9 février.
Les œuvres du talentueux créateur américain, né a Rockford en Illinois, continuent de récolter de grandes sommes, hormis, qu’il s’est éteint le 28 novembre dernier. Une surprise, ces chiffres dépassent très largement les premières estimations de la maison de vente, qui misait sur la petite somme de 5 000 à 15 000 dollars la paire, delà, il avait fait démarrer chaque enchère à seulement 2 000 dollars.
En effet, un mariage de marques qu’atirre pas mal de personnes. Ces 200 paires identiques d’Air Force 1, aux couleurs marron, blanc et crème ainsi reprenant les célèbres motifs à damier de Louis Vuitton ainsi que la virgule de Nike, étaient vendues en ligne depuis le 26 janvier. La fin de la vente était prévue le mardi dernier, mais a été repoussée d’un jour face à l’afflux d’enchères. Comme mentionné, la paire la plus chère, une taille 36, a été vendue 352 800 dollars.
À rappeler que, les baskets avaient été présentées en juin 2021, pour la collection printemps-été 2022 de Louis Vuitton, dont Virgil Abloh, roi du streetwear de luxe, était le directeur artistique pour « homme ».
Aussi, Sotheby’s, Louis Vuitton et Nike avaient indiqué que le créateur avait participé avant sa mort à l’organisation de la vente, dont les bénéfices seront reversés à la Virgil Abloh «Post-Modern» Scholarship Fund, une bourse soutenant la formation d’étudiants d’origine afro-américaine et africaine.
Diverses révélations de médias étrangers dont New York Times, CNN entre autres, soupçonnent le Premier ministre Ariel Henry d’être impliqué dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise, en juillet dernier. Du coup, le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana interpelle la justice à agir et à mettre tout en œuvre en vue de faire la lumière sur cette affaire, lit-on dans une note de ce mercredi 9 février.
Le dernier article en date qui indexe le PM est celui de CNN, basé sur les déclarations du juge instructeur Garry Orelien qui s’occupait du dossier de l’enquête. Selon le BSA de Montana, Il est temps que le pays s’affranchisse du règne de l’impunité, de la banalisation de la vie. Les membres du Bureau de Suivi de l’Accord de Montana précisent que la justice doit être rendue aux familles du défunt président, de maitre Dorval, de Grégory Saint-Hilaire, d’Antoinette Duclaire, de Diego Charles entre autres. “ La vie des victimes de la Saline, de Bel-Air, de Delmas… compte. Les coupables doivent être identifiés et sanctionnés selon la loi. ”, a ajouté dans ladite note
Des soupçons d’une potentielle implication dans l’acte pèsent sur le dos du chef de la primature, ses liens avec Félix Badio qui est un suspect clé dans le meurtre de l’ancien locataire du Palais National , selon la DCPJ, serait la cause. “ Les éléments à charge s’accumulent.Le Premier ministre de fait et ses alliés locaux et étrangers ont une obligation morale et judiciaire d’obtempérer ”, suggère le BSA de Montana
À ce fait, le Bureau interpelle la justice à agir aux différentes révélations d’une éventuelle implication du Dr Ariel Henry dans le magnicide de Jovenel Moïse. La lumière doit être faite le plus rapidement possible sur ce dossier, exigent les membres du Bureau de suivi de l’Accord de Montana.
Par ailleurs, ils soulignent que la présomption d’innocence demeure certes la règle ! Mais c’est à la justice qu’il revient de transformer cette présomption en preuve d’innocence.
Une odeur de poivre se répand dans l’air, à travers d’épais nuages de fumée qui s’élèvent, la foule qui s’anime lors d’une manifestation se disperse en quelques secondes. Des policiers ont fait usage de gaz lacrymogène. Les effets de cette substance sont très coûteux alorsque plus d’un en ignore.
Yeux larmoyants, plaques rouges, nausées, spasmes, les effets du gaz ne tardent pas à se faire ressentir comme par exemple: l’irritation des yeux qui conduit à la brûlure de la cornée, l’inhalation du gaz par les voies respiratoires qui provoque des violentes de toux, la sensation de la brûlure au contact de la peau, douleurs thoraciques, dermatite, allergie et tant d’autres effets qui peuvent contraindre les personnes sur place à se déplacer et aussi causer le décès des personnes exposées à une très forte dose.
Depuis quelques années, de nombreux incidents désastreux se sont produits avec l’utilisation des gaz lacrymogènes car exposé à l’augmentation de la toxicité de ces grenades lancées par les forces de l’ordre en Haïti nuit gravement à la santé des personnes atteintes. Sans aucun doute, cela entraîne la nécrose de certains tissus, des œdèmes pulmonaires, l’asthme et même des hémorragies.
Valérie Jasmin, ancienne étudiante à la Faculté d’Ethnologie est asthmatique. Elle raconte : « J’avais l’habitude de me rendre sur les lieux des manifestations, je faisais partie toujours des troupes qui commencent le vacarme et aussi la cible du gaz lacrymogène lancé par les agents UDMO ou CIMO. Un jour, je me suis évanouie car je n’arrivais pas à respirer correctement. Une fois à l’hôpital, j’ai été diagnostiquée asthmatique »
Déjà, la projection de ce produit peut se faire soit à distance soit directement sur les sujets.
“J’ai failli me perdre les yeux », se plaint Anne Christelle Charles, élève au lycée de jeunes filles à Port-au-Prince.
« Il y avait une manifestation qui passait juste à côté de mon école alorsque et ça n’empêche pas à la police de larguer une bonbonne de gaz lacrymogène dans ma salle. Cela me prenait du temps pour savoir ce que sait. De la fumée éparpillée dans la salle et je ne pouvais pas ouvrir mes yeux » a-t-elle ajouté.
Un policier au milieu des gaz lacrymogènes lors d’une manifestation contre le président haïtien Jovenel Moise à Port-au-Prince, le 10 février 2021 (image d’illustration). AP – Dieu Nalio Chery
En réalité, le gaz lacrymogène, c’est un composé chimique sous forme de gel ou liquide dont sa composition provoque une irritation ou un écoulement lacrymal.
Il existe plusieurs types de ce gaz : oculaires 2-Chlorobenzylidène malonitrile appelé aussi « CS », des initiales de Corson et Stoughton ; Chloroacétophénone (CN ) ; Dibenzoxazépine (CR) et l’irritant respiratoire « piment OC » mais en France et en Haïti, le plus utilisé lors des manifs c’est la bombe lacrymogène Gaz-CS 80-500 ml-armurerie lavaux, nous a confiés un policier issu de l’Unité Départementale du Maintien D’Ordre ( UDMO).
Cependant, avant de découvrir que le cyanure soit reconnu comme source principale de nocivité dans le gaz CS, ce dernier a été considéré comme une arme inoffensive pour la santé. Car d’après les toxicologues Alexander Samuel et André Picot de l’Association Toxicologie Chimie (ATC), à chaque l’inhalation, la molécule de gaz lacrymogène CS se métabolise dans le corps humain en deux molécules de cyanure. Il bloque par la suite une partie de la chaîne respiratoire tout en créant un stress oxydatif. Même à petites doses, il affecte les yeux (risque de cataracte, brûlure de la cornée, gonflement des paupières) le fonctionnement du cerveau, du foie et des reins.
En effet, Anne Christelle Charles confirme après avoir vu un ophtalmologue .
« Toute de suite, on m’a emmenée à l’hôpital, l’ophtalmologue a versé un liquide dans mes yeux et m’a donnée, par la suite, rendez-vous pour huit jours. Je m’y retournait sur 15 jours. Le docteur a révélé que j’ai 60% de chance d’atteindre de la « cataracte ». En suite il m’a prescrite des médicaments. Dès lors je continue de répondre aux rendez-vous »
À noter que la cataracte est une maladie de l’œil liée à l’opacification du cristallin, normalement transparent.
Connaissant le risque d’être exposé à ce gaz, les ophtalmologues recommandent de rincer immédiatement les yeux une fois en contact et aussi d’éviter de porter des lentilles de vue car le gaz pouvant se coincer sous les lentilles et entraîne la détérioration de la vue.
Il est conseillé de bien se laver préventivement le visage et les vêtements avec du savon, ce qui empêche les gaz de se fixer. Bien que le Maalox est censé neutraliser les gaz,la meilleure des protections est le masque à gaz. Cependant, le masque à gaz est considéré comme une arme dans beaucoup de pays et son utilisation est interdite sans autorisation.
La Fondation Fabienne Colas a reçu, hier, un financement de 3 millions de dollars du gouvernement canadien pour créer Festwave Institute. Ce nouvel institut qui est un rêve de longue date de l’actrice internationale travaillera avec l’industrie pour compléter la formation existante afin de contribuer à créer une industrie du film de la télévision plus inclusive et équitable.
L’institut Festwave aidera plus particulièrement les noirs qu’évoluent dans le cinéma canadien. “ Les créateurs noirs canadiens ne manquent pas de talent. Ils manquent d’occasions et de soutien. ”, indique l’actrice haitiano-canadienne, dans une note publiée sur sa page Facebook.
À ce fait, l’Institut compte travailler avec l’industrie du cinéma pour compléter les formation existantes et contribuer pour la création d’une industrie de film et de la télévision sans exclusion. “ Nous voulons tous voir un Canada où tout le monde travaille ensemble côte à côte, où chacun a une chance équitable d’être mentoré et formé, d’être vu, entendu, promu et soutenu comme il le mérite.”, a-t-elle souligné dans cette note.
“Le Festwave Institute aidera tout le monde à refléter la réalité de notre culture canadienne. Cela n’aurait pas été possible sans l’engagement et le soutien de Développement économique Canada pour les régions du Québec. En travaillant ensemble, nous montrerons comment nous pouvons changer le paysage de l’industrie cinématographique et télévisuelle canadienne ”. A confié la native de Port-au-Prince.
Notons que La Fondation Fabienne Colas est la plus grande organisation pour la culture noire au Canada. Créée en 2005, cette institution est un organisme artistique à but non lucratif qui se consacre à la promotion de la diversité et de l’inclusion dans le cinéma, l’art et la culture au Canada comme à l’étranger.
La route de l’aéroport, plus précisément dans la zone de Sonapi, a été, ce jeudi matin 10 février, le théâtre d’une deuxième manifestation des ouvriers venant de plusieurs factories. À peine rassemblés, les protestataires sont contraints de vider les lieux suite à l’usage abusif de gaz lacrymogène et aussi des tirs des forces de l’ordre.
À 8 heures, une foule de personnes massées devant les locaux de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) pour exprimer leur ras-le-bol face au salaire de misère dont les patrons d’usines ne veulent pas d’ajuster.
Les ouvriers réclament de meilleures conditions de travail et exige une augmentation de 1500 gourdes comme salaire minimum. Trente à quarante cinq minutes plus tard, la manifestation a été dispersée par la police, mais cela n’a pas empêché aux travailleurs de revenir sur le lieu par petit groupe.
Depuis mercredi au cours de la journée, ces personnes en grandes majorités des femmes sont affluées sur le béton, désespérées, elles ne cessaient de réclamer le 1500 gourdes pour huit heures de travail. Alorsqu’un dollar américain équivaut à 101.77 selon le taux de référence calculé par la BRH pour ce jeudi 10 février 2022
Ces gens n’envisagent pas lâcher l’affaire, ils font appel aux autorités étatiques pour dire un mot à propos de leurs revendications.
De son côté, le conseil supérieur des salaires invite tout un chacun au calme. Des dispositions sont en cours en vue de soumettre à l’exécutif les nouvelles recommandations liées à la fixation du salaire minimum pour les différentes branches d’activité du secteur privé des affaires.
200 femmes seront dédommagées d’une indemnité de 244 millions de dollars par l’Université de Californie aux États-Unis après avoir été subies des agressions sexuelles de la part de James Heaps, un ancien gynécologue. Ce dernier est un empoyé à ladite université qui a accepté de payer pour son forfait, rapporte le journal 20 minutes.
Le règlement a été annoncé lundi par certains des avocats représentant 200 femmes qui ont déclaré avoir été pelotées ou autrement maltraitées par le Dr James Heaps au cours d’une carrière de 35 ans. Le procès a déclaré que l’université avait ignoré, des décennies, de plaintes et avait délibérément dissimulé des abus.
CP: Al Seib / Los Angeles Post
De ce fait, une action de groupe engagée par plus de 5000 patients a été conclue par un dédommagement de 73 millions de dollars. Même si l’Université de Californie à Los Angeles a commencé à enquêter sur Heaps en 2017 et il a pris sa retraite l’année suivante après que l’école ait refusé de renouveler son contrat. Heaps a également été accusé au pénal l’année dernière de 21 chefs d’infractions sexuelles impliquant sept femmes. Malgré ça, il n’a pas hésité à plaider non coupable et a nié tout acte répréhensible.
Néanmoins, c’est également un problème que rencontre les femmes quelques soient l’institution et aussi un des nombreux règlements massifs de ces dernières années par les universités pour résoudre les plaintes d’abus sexuels contre des professeurs.
Joseph Ratzinger dit Pape Benoît XVI est épinglé dans un rapport de 8 000 pages du cabinet Westpfahl Spilker Wastl (WSW) recensant plus de 400 victimes de violences sexuelles de 1945 à 2019 dans l’archidiocèse de Munich et Freising en Allemagne. Un archevêché qu’il a dirigé de 1977 à 1982. A rapporté le journal RFI
Selon ledit rapport, avant qu’il devienne pape, le cardinal Joseph Ratzinger, à l’époque, était au courant de l’implication de certains prêtres dont Peter Hullermann dans les abus sexuels à l’égard des enfants. Donc, il est soupçonné d’avoir caché l’affaire dans le tiroir.
Après la publication du rapport accablant, l’ancien souverain pontife exprime sa profonde honte.
«Je ne peux qu’exprimer, une fois encore, à l’égard de toutes les victimes d’abus sexuels ma profonde honte, ma grande douleur et ma demande sincère de pardon.J’ai eu de grandes responsabilités dans l’Église catholique. Ma douleur est d’autant plus grande pour les abus et les erreurs qui se sont produits au cours de mon mandat en différents lieux » a déclaré l’ancien pape de 2005 à 2013 dans une lettre datée du mardi 6 février.
Le pape Benoît XVI Photo : AFP/VINCENZO PINTO
« Dans toutes mes rencontres avec les victimes d’abus sexuels de la part de prêtres, surtout pendant mes nombreux voyages apostoliques j’ai regardé dans les yeux les conséquences d’une très grande faute » a-t-il ajouté, selon le journal RFI
Par ailleurs des conseillers de l’ancien pape émérite ont pris à contre pied le rapport allemand et ont rejeté toutes allégations relatives à une prétendue implication du pape dans des scandales sexuelles. « En tant qu’archevêque, le cardinal Ratzinger n’a été impliqué dans aucun acte de dissimulation d’abus » ont déclaré les conseillers tout jugeant erronnées les données soulevées dans ledit rapport.
Assurant n’avoir jamais couvert des prêtes qui ont des comportements relatifs à la pédophilie, l’ancien Cardinal de Munich remercie, dans ladite lettre, le pape François pour son soutien et sa confiance.
La Police Nationale d’Haïti a procédé à l’arrestation de 5 individus, le vendredi dernier, dans le département du Sud-est et a récupéré deux pistolets. Ce mardi, dans le département du Centre, environ 5 individus ont été également appréhendés par les forces de l’ordre.
Selon une note publiée sur la page Facebook de l’institution policière, la police était alertée de la présence d’un groupe d’individus armés qui se trouvaient à bord d’un véhicule X-terra de couleur blanche, immatriculé AA-27587 provenant de Fond Jean-Noël en direction de Port-au-Prince.
Une patrouille composée du SDPJ et de l’UDMO, dépêchée sur les lieux, a appréhendé les nommés Cesar Mikenson alias Nanal et Mentor Luckenson, le vendredi 4 février dernier, à Meyer, ils étaient 5 passagers à bord du véhicule.
Au cours d’une fouille de la voiture, la PNH a récupéré dans le capitonnage deux pistolets dont un Glock 22 de calibre 40, série CCR590 et un Zastava de calibre 9mm, serie Z-M70A-0005152, deux chargeurs, sept cartouches de calibre 40 et trois cartouches de 9mm, en présence du juge de paix Fritz Palanquet et de l’avocat des personnes interpellées.
Aussi, dans le département du Centre, lors d’une opération visant à placer hors état de nuit tout individu qui cherche à troubler la paix publique, les policiers ont interpellé plusieurs individus pour diverses infractions.
Il s’agit d’Adelson Mesidor, âgé de 19 ans, natif de Belladère, accusé de tentative d’assassinat et associations de malfaiteurs ; Joachim Wilner, 29 ans, originaire de Maïssade, accusé d’assassinat sur la personne de Miranot Jean, en République Dominicaine ; Elmetus Décès, 35 ans, natif de la localité « Savàn Alèn » Hinche, pour sa part est accusé d’assassinat sur la personne de Gilles Gelès; aussi Dorvil Fadner allias Trom originaire de « Savàn Alèn » accusé de complicité dans le crime perpétré sur Gilles Gelès et Siméon Peter Peterson, 22 ans, originaire de la localité de « Savàn Alèn » accusé de vol de Cabris.
Selon la note de l’institution, ces individus, pour l’heure, sont gardés à vue en attendant des suites judiciaires.
Gaëlle Bien-Aimé, figure remarquable dans le milieu artistique haïtien est lauréate de la résidence d’écriture francophone « Afriques-Haïti 2022 ». Une initiative organisée par ALCA nouvelle-Aquitaine et l’Institut des Afriques en Nouvelle-Aquitaine.
La résidence d’écriture francophone a été créée dans l’objectif de favoriser l’émergence des talents littéraires africains et haïtiens sur la scène internationale. Dans ce sens, chaque année, depuis 2018, un auteur africain ou haïtien est accueilli à Prévôté à Bordeaux avec un projet d’écriture traitant toute sorte de sujet. Cette année c’est la comédienne haïtienne Gaëlle Bien-Aimé qu’est la lauréate. Selon l’Institut des Afriques, de10 février au 3 mars 2022, l’autrice sera à la maison des écritures (La Rochelle). Du 4 au 30 mars 2022, à la maison des auteurs et autrices – Des Francophonies à la Scène (Limoges) et puis du 30 mars au 3 mai 2022 à La Prévôté (Bordeaux).
Parcours et palmarès de la dramaturge
Gaëlle Bien-Aimé, journaliste, comédienne, humoriste, activiste militante a déjà un parcours glorieux et un palmarès très enrichissant. Elle a passé trois ans à étudier les arts de la scène à le Petit conservatoire, initié par Daniel Marcelin.
CP:Ticket Magazine
En 2010 elle a commencé à suivre des stages en Ethnodrame « Théâtre et Rituel » à l’École Supérieure d’Acteur de Cinéma et de Théâtre (ESACT) à Liège, en Belgique. Elle a fondé sa troupe dénommée » Corps et Âme », puis en novembre 2015, elle reprend une formation intensive en humour à l’École Nationale de l’Humour à Montréal( Canada). Membre de Nègès Mawon , Gaëlle Bien-Aimé est aussi enseignante à Act, une école d’art dramatique dont elle est la cofondatrice en 2018.
Le projet en résidence « Port-au-Prince et sa douce nuit » de l’activiste dresse un tableau noir de la ville de Port-au-Prince, un fiasco de crise et d’insécurité où est la vie n’existe presque pas. Une ville où la dramaturge a vu le jour en 1987 qui represente la mise en scène d’une panoplie de violence, de corruption et de crime quotidiennement.
« Dans une maison à Pacot (quartier huppé de Port-au-Prince) une femme garde ses bougies allumées. Un couple a perdu le sommeil et l’espoir mais s’aime assez pour attendre les lendemains ensoleillés sur une ville fantôme. Combien de temps cela durera-t-il ? Ils s’embrassent, s’engueulent, la ville vient se placer au milieu de leur amour et s’apprête peut-être à les séparer. Comme elle l’a fait pour toutes les cellules de cette société (familles, organisations) qui ont explosé parce que quelqu’un a dû partir. Partir pour survivre. » Tel est le résumé du projet de l’humoriste Gaëlle Bien-Aimé
Gaëlle Bien-Aimé/ CP: Ticket Magazine
C’est une activiste militante qui a à son actif plusieurs pièces de théâtre, de monologues et un spectacle de stand-up. Elle a ecrit: –Kenbe M, Création visuelle, 2021 -Tranzit, pièce écrite, jouée et publiée, 2020 -Que ton règne vienne, pièce écrite, 2020 Elle a joué « Avilir les ténèbres » une pièce de Jean D’Amérique, mise en scène de Gaëlle Bien-Aimé, 2020 – Limyè, adaptation théâtrale des morceaux de Manno Charlemagne, 2018 – Stand-up #JeSuisGaëlle, spectacle humoristique, 2017 – Comédienne dans la pièce Un arc-en-ciel pour l’occident chrétien, mise en scène par Pietro Varasso, 2016 -Talon aiguille, talon d’Achille, écrite et mise en scène par Gaëlle Bien-Aimé, 2015 -Le Genre et le nombre, spectacle d’humour sur l’éducation sexuelle, 2011
Gaëlle Bien-Aimé est ce « potomitan » qui s’engage dans une lutte sans faille dans la société haïtienne, à travers ses pièces, ses écrits…contre toute forme de violence dont sont victimes les femmes haïtiennes . Et son engagement, d’autant plus, dans l’organisation féministe « Nègès Mawon » l’a bien montré. Pour une deuxième fois l’autrice sera de retour à La Rochelle.
Ce lundi 7 février 2022 ramène la date qui aurait marqué la fin du mandat de l’ancien président Jovenel Moïse s’il ne s’était pas fait assassiné, il y a sept mois de cela. Depuis lors c’est le Dr Ariel Henry, nommé deux jours avant ce crime qui est au pouvoir. Et son un mandat fait l’objet de constestation surtout à partir de ce lundi 7 février. En ce sens, le président du sénat Joseph Lambert prononce sur le sur la situation.
Dans son allocution prononcée, ce lundi 7 février en sa résidence, le sénateur Lambert fait croire que « le Dr Ariel Henry est inapte à organiser ou à préparer, bien sûr, de bonnes élections ». Malgré sa présence, d’autant plus, les institutions étatiques sont roujours en défaillance.
Selon le parlementaire, le chef de la primature n’est pas mesure de montrer sa légitimité de son mandat en regardant les conditions déplorables de la vie des citoyens « L’Etat n’a pas d’autorité et est incapable d’agir sur l’insécurité car Ariel Henry n’est même pas mesure de dire en quoi consiste son mandat alors que les conditions de vie de la population continuent de se dégrader » a-t-il martelé.
Face à cette situation chaotique, le sénateur Lambert croit fermement que seul le consensus peut amener le pays sur la voie de libération car la détérioration de la société haïtienne est manifeste pour exiger le consensus au lieu d’une confrontation jugée stupide.
Pour cela, papatounen dit réitérer sa position ferme sur la date de ce lundi 7 février en affirmant qu’à minuit le premier ministre Ariel Henry n’a aucune légitimité pour continuer à rester au pouvoir.
Les grands savants disent que le chiffre 7 est signe de la perfection. Pourtant, en Haïti, surtout sur le plan politique, elle reste une date événementielle souvent sans trop grandes qualités. Elle a laissé sa trace depuis avant la constitution de 1987 et continue de faire parler d’elle.
À ce fait, voyons ces deux échantillons de notre histoire. Avant l’occupation d’Oncle Sam soi le 7 février 1914, cette date marqua l’arrivée à la capitale d’Emmanuel Oreste Zamor à la tête de son armée. Puis, il a été proclamé, le 8 février 1914 chef du pouvoir exécutif par les généraux de son armée dite révolutionnaire, il fit une entrée très remarquée à Port-au-Prince. Puis, le lendemain, l’Assemblée fit de lui le président de la République d’Haiti pour une période de sept ans. Mais son gouvernement dura seulement 8 mois et 19 jours.
Aussi, le 7 février 1957, Franck Sylvain a été nommé président provisoire d’Haiti. “ Après une attente angoissée de cinq jours, le corps législatif réuni en Assemblée nationale finit par élire Me. Frank Sylvain, président provisoire d’Haiti. La population de Port-au-Prince acclame le nouveau président. » écrit Armand Pierre dans le livre « L’armée et les événements de 1957, p. 51 ». Cependant, il a été forcé de démissionner le 2 avril suivant et a été remplacé par un Conseil de 15 membres nommé « Conseil Exécutif de Gouvernement ».
L’histoire récente
Après environ 29 ans de dictature, père et fils, le 7 février 1986 marqua la chute du régime duvalieriste, précisement, Jean-Claude Duvalier qui était président à l’époque en remplacement de son père, François Duvalier, Papa Doc, mort le 21 avril 1971.
« Désirant entrer dans l’histoire la tête haute, la conscience tranquille, j’ai décidé de passer le destin de la nation, le pouvoir aux Forces Armées d’Haïti. »A déclaré Jean-Claude dans sa note d’adieu avant de partir pour la France. Chute suivie de pillages et d’autres événements qu’on connait tous.
Quelques temps après, le 7 février est devenue la date fixée par la Constitution de 1987 pour l’investiture des présidents élus. À ce jour, Haiti a connu 5 investitures en cette date: François Leslie Manigat en 1988, Jean Bertrand Aristide élu et investi deux fois, 1991 et 2001, René Garcia Préval, en 1996, Jovenel Moise en 2017.
Les événements se suivent. Les gouvernements continuent de se trébucher. Commencement du bicentenaire de l’indépendance, le 7 février 2004, dans la capitale se réunissait la manifestation de soutien au président Aristide de plusieurs dizaines de milliers de personnes. 10 février, l’opposition politique et la « société civile » regroupées au sein de la plate forme démocratique prennent leurs distances vis-à-vis de l’insurrection armée.
En dehors du pays, le Français, M. Christian Poncelet, président du Sénat, a prononcé un message pour le bicentenaire de l’indépendance d’Haïti, au Sénat le 7 février 2004.
Toutefois, le 29 février 2004, Jean Bertrand Aristide est contraint de quitter le pays à bord d’un avion américain escorté par le personnel de sécurité de l’armée américaine. À la suite de cela, des forces militaires américaines puis françaises et internationales prennent le contrôle du pays dans le cadre de la mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en Haïti( MINUSTAH). Puis, l’économiste libéral et ancien employé de l’ONU domicilié aux Etats-Unis Gérard Latortue accède à la présidence le 12 mars 2004 en remplacement de Jean-Bertrand Aristide.
Depuis lors, on dirait que les faits ne font que se reproduire. Le 7 février 2019 devrait être un jour de fête pour deux raisons. Premièrement c’est un jour qui marque le début de la transition démocratique en Haïti avec le départ du dictateur Jean Claude Duvalier. C’était aussi le jour de la prise de fonction de l’ex-président Jovenel Moïse, qui marque ses deux ans. Ni l’un ni l’autre n’a été commémoré. C’était plutôt un jour de protestation où les pneus enflammés et les barricades érigés dans tous les coins à travers le pays.
Encore, le 7 février 2021, on s’était réveillé avec l’histoire d’une prétendue tentative de coup d’état. Le gouvernement avait annoncé avoir déjoué un projet de coup d’état et une tentative d’assassinat contre la personne du président Jovenel Moïse, impliquant ainsi plusieurs personnalités dont un juge à la Cour de Cassation et une inspectrice de police.
Une annonce surprenante, le même jour le présent s’était rendu au carnaval de Jacmel. À l’époque l’opposition réclamait depuis quelques temps le départ du président dont, disait-elle, le mandat expirait le 7 février 2021. Le gouvernement quant à lui affirmait que le mandat du chef de l’État expirera l’année suivante en cette date.
Palais National avant 12 janvier 2010/ photo internet
Notons que 23 personnes furent arrêtées par la suite dans affaire et trois juges de la cour de Cassation ont été mis à la retraite en l’occurrence, Yvickel Dieujuste Dabrézil, Wendelle Coq Thélot et Joseph Mécène Jean Louis
Le 7 février 2022, le suspens est plutôt grand. Le premier ministre Ariel Henry ne compte pas plier bagages. Un président et un premier ministre a été élu et devraient être installés en cette date. Le 1/3 du Sénat, pour sa part, attend l’écharpe présidentielle des mains du Secrétaire Général du Palais National pour être transmise au MUPANAH.
Intelligente et très talentueuse à son âge , Nègès Da a su capter beaucoup de monde avec sa voix mélodieuse, pleine d’énergie. Elle avait l’habituded’interpréter les chansons des artistes haïtiens particulièrement les musiques vaudous. Son départ prématuré laissé une plaie dans le coeur de sa famille et ses admirateurs
Cette étoile partie trop tôt a eu le temps de vivre seulement pendant huit ans sur cette terre en laissant derrière elle tout un peuple attristé, une mère adoptive effondrée et un vide immense dans le cœur de tous ceux et celles qui l’ont aimée ou pour qui elle avait apporté du bonheur.
Jusqu’à date, la cause de sa mort n’est pas encore révélée au grand public mais la famille de la défunte pointe du doigt la responsable du Mouvman Agrikilti ak Elevaj, Martine Phebe dit Thòy’Art.
Accusée dans la complicité de la mort de la fillette, Thòy’Art a été auditionné par le commissaire du gouvernement d’Aquin Jean Hervé Janvier le jeudi 3 février néanmoins, le dossier a été classé sans suite.
Quelques semaines de son refoulement des États-Unis, l’ancien sénateur du Nord, Jean Charles Moïse a pris la parole devant des milliers de gens, ce dimanche 6 février 2022, sur la place des héros de Vertières à Cap-Haïtien. Lors de son allocution, il a prononcé sur ses prochains voayages et a donné sa position sur la situation actuelle du pays.
En effet, le leader du parti politique « Pitit Desalin » a déclaré qu’il sera au Cuba mardi prochain pour des vérifications de santé. “ Je serai de retour sur le continent africain, le 17 février prochain. En juin, je me rendrai également en Russie. Zizirit pi rèd !! ”, a affirmé sénateur Moïse qui est d’ailleurs très amer envers les États-Unis ces derniers jours, en présence des milliers de gens venant d’horizons divers.
Plus loin, il n’a pas raté l’occasion pour réagir sur la conjoncture actuelle du pays. Il a précisé qu’il ne supporte ni Ariel ni le Sénat ou du moins Montana. “ Le gouvernement d’Ariel doit rétablir la sécurité et monter un CEP pour l’organisation des élections. J’enterre l’accord de Montana ; pas de questions de pouvoir au plus capable, mais il doit être aux mains du plus grand nombre. Il n’y aura pas de transition de 4 ans, le pouvoir ça se prend aux élections ”. A-t-il martelé sous les applaudissements de la foule.
Photo internet
D’un autre côté, l’ancien maire de Milot a confié qu’il avait convoqué tous ces gens pour leur demander leurs supports afin de continuer la bataille. Avec eux à ses côtés, on ne peut pas l’éliminer, a-t-il fait savoir. Étant donné qu’il ne soit pas seul; il va continuer le travail déjà entamé.
Par ailleurs, il a lancé des mots pour la jeunesse et la diaspora. Ses différentes décisions sont pour la jeunesse et il va donner l’indépendance économique à Haïti et la diaspora pourrait investir, confie-t-il.
L’insécurité prend de plus en plus d’essor. Le révérend pasteur Lochard Rémy a été enlevé, ce dimanche matin, à Tabarre, alors qu’il se rendait à l’église. L’homme de Dieu très connu pour ses chansons a un palmarès bien rempli.
En effet, Lochard Rémy est le titulaire de l’Eglise de Dieu Eben-Ezer qui se trouve à l’avenue Christophe, zone de la faculté des sciences humaines (FASCH).
Il est un chanteur très remarquable du secteur évangélique, Lochard Rémy est l’auteur de plusieurs morceaux populaires à succès dans le secteur évangélique, dont « Haïti 2004 ». Cette chanson traitait et traite la situation du pays.
Le pasteur Lochard Rémy chante plusieurs autres tubes ( albums et singles) à succès dans le milieu protestant en Haïti. Voyons : Consolation (Gospel)
Adoration
An nou mete tèt ansanm
Consolation
Dans le nom
Eben ezer
Espri
Gen bondye
Gerizon
Je t’aime
Plus loin, il y a cet album qui attire beaucoup l’attention, Lè a rive (Gospel) composé de plusieurs titres : « Lè a rive », « Temwanyaj », « Enmi yo kanpe », « Senyè m pap negosye w », « Jesus seul », « Masire m nan kris », « Nan sous la », « Pitye map mande w senyè » et « Sou bwa kalvè ». Qui n’a jamais savouré un de ces tubes ??
Le pasteur est adulé par plus d’un pour ses chansons motivantes. Le secteur évangélique se met déjà en branle pour demander la libération du révérend.
Estherline Rebecca Renous est une jeune adolescente âgée de16 ans tuée lors d’une tentative de kidnapping, à Canapé-vert, dans la soirée du vendredi 4 février 2022. Deux autres personnes on été tuées aussi dans le même drame, selon les explications des témoins.
Vers 8 heures du soir, des individus lourdement armés, sans cagoule tentent d’enlever un citoyen à bord d’un véhicule dans cet axe routier. Selon un témoin, voulant garder l’anonymat, qui a vécu la scène, a confié à notre rédaction que les caïds étaient à bord d’un Nissan Patrole et un autre véhicule Land Cruiser dit Zo Reken. L’un des deux portait une plaque de service de l’État.
Impact de balles dans le mur, à l’entrée de chez Rebecca
Selon ses dires, il a été le premier sur qui les caïds ont pointé leurs armes mais il a eu la chance de s’échapper. Pris en échec dans le rapt, les hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule dans lequel s’est trouvé le cible. Le véhicule était blindé. En pleine détonation, la jeune adolescente a reçu un projectile en sortant de chez elle pour aller rejoindre sa mère.
En outre, d’autres témoignages font croire que deux autres personnes dont les noms ne sont pas révélés ont été tuées dans le même drame dans la zone.
L’insécurité ne cesse d’accroître dans la zone. Un citoyen surnommé Hilaire à été enlevé récemment. Le mercredi 26 janvier 2022, un jeune mécanicien a été tué. Le chanteur Kontagana est accusé de ce meutre.
Pi fò ajan Direksyon Admistrasyon Penitansyè (DAP) ki afekte nan prizon sivil Kwadèboukè pa vin nan pòs yo, daprè sa Fondasyon Je Klere fè konnen nan yon nòt li soti 3 fevriye 2022 a. Prizonye yo k ap sibi sitiyasyon sa lanse anpil apèl dezolasyon, nan sans sa Fondasyon an lanse yon SOS pou otorite Leta yo.
Daprè FJKL abandon prizon an gen anpil konsekans. “ Prizonye k ap jere lòt prizonye. Lè fanmiy pote manje pou prizonye pa gen ajan pou resevwa l, manje sa yo oblije tounen pandan prizonye ap soufri grangou. Se prizonye k ap jere kuizin prizon an, lè yo deside fè manje, yo vann plat manje yo 200 goud. Pa gen dlo pou prizonye sèvi, galon dlo trete ap vann 375 rive 500 goud.” sa nou li nan nòt la.
Sitiyasyon an katastrofik nan selil yo, bokit prizonye yo fè bezwen yo konn pase yon semènn e plen debòde, akoz selil yo pa ouvri. Movè lodè ak bèt ki kale anndan selil yo fè vi prizonye yo tounen yon lanfè. Enfimri pa ouvri, prizonye paka jwenn medikaman e menm fanmiy paka pote, pa gen vizit. San bliye nan moman ti grip la ak ti fyèv la ap fwape fò anndan.
Gen yon efektif 1030 moun ki fèmen anndan kote gen 324 sèlman ki kondane, daprè FJKL. Sou papye, gen 109 ajan Direksyon Admistrasyon Penitansyè ki afekte nan prizon an. Pou rive 3 fevriye a, Fondasyon an ka pale de prezans 2 ajan ki sou tèt Miradò yo sèlman.
FJKL mande Enspeksyon Jeneral lapolis la fouye je pou konn sa ki lakoz ajan yo kite prizon an. Yon lòt kote idantifye ajan ki kite Peyi a ki kontinye ap resevwa chèk yo. Fondasyon an mande DAP pou mete yon ekip sou pye pou kontwole kòb frè, gaz ak manje k ap livre nan prizon an. Pou fini yo mande pou Direksyon PNH la pran mezi pou garanti sekirite tout prizonye ki anndan prizon an.
Coup dur pour le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg qui a perdu potentiellement 24 milliards de dollars, dans la soirée d’hier, suite à la chute du cours de Meta dont il détient 13% des parts. Les résultats qualifiés de décevants ont été annoncé par lui. À ce fait, le multi-milliardaire a été vraiment pulvérisé dans les échanges d’après-clôture de la Bourse, rapporte BFM TV.
Une nouvelle qui secoue le monde. En effet, après l’annonce, le cours de Bourse du géant de la Silicon Valley a rapidement décroché. Ce mercredi, l’action de Meta s’est effondrée de plus de 20%, tout s’écoule en chute libre. De 320 dollars avant la clôture, l’action ne valait plus que 249 dollars dans la nuit.
Tout cela ne reste pas sans conséquence, en quelques heures seulement, la fortune de l’homme d’affaires qui a 13% des parts de l’entreprise dont il est le fondateur a potentiellement perdu. Jusqu’à ce mercredi, Mark était la septième fortune de la planète avec un patrimoine estimé par Bloomberg à 121 milliards de dollars et il a virtuellement perdu 24 milliards de dollars.
Le cours de Meta a confirmé la dégringolade en séance, ce jeudi. À ce fait, la fortune du milliardaire de 37 ans ne serait plus « que » de 97 milliards de dollars. Selon les informations, Mark sortirait ainsi du top 10 des plus grandes fortunes de la planète. Un club dont il fait partie sans discontinuer depuis 2015.
L’ampleur de la chute va au delà d’une simple perte d’argent pour Mark Zuckerberg. Avec une chute qui évaluerait à 24 milliards de dollars, la dégringolade pourrait se classer parmi les plus grosses chutes enregistrées. Jusqu’ici la plus importante est celle qu’a connu Elon Musk en novembre dernier. Le patron de Tesla avait perdu 35 milliards en une séance (et même 50 milliards sur deux jours) à la suite de la publication sur Twitter d’un sondage qui avait fait polémique.
Mais pour Zuckerberg, la situation est plus problématique, d’après les analystes de chiffres. Panne récente du groupe Facebook, menacé de démantèlement comme la plupart des géants du web, Mark est dans de beaux draps. Il faut mentionner que Facebook est de plus en plus concurrencé par les plateformes TikTok et Youtube ce dernier temps.
L’artiste international haïtien Wyclef, ancien membre de Fugees a été au podcast du rappeur Matth, ce mardi 01 février 2022. Lors de cet entretien, la vedette haïtienne a profité de faire savoir que son amitié avec le manager de même nationalité que lui, Jacques Agnant, plus connu sous le nom de Haïtian Jack, aurait été à la base du conflit.
2Pac Shakur, ce grand rappeur qu’est devenu une icône du rap, a eu de son vivant plusieurs adversaires dans le même domaine qu’il évoluait dans les années 90. Parmi lesquels on peut citer: « The Fugees » ce groupe basé aux USA qui définitivement n’existe plus composait de figures comme Laurin Hill un artiste américain, Pras Michel et Wyclef deux artistes haïtiens.
« Immédiatement 2Pac sait que vous êtes l’ami de son ennemi; il vous considère aussi comme son ennemi.” A-t-il relaté. En effet, c’est ce qui a déclenché la polémique entre Fugees dont il en faisait partie et la légende du rap. Parce qu’il allait avoir de très bonne relation avec Haïtian Jack, l’un des plus grand gangster à New York et adversaire de Pac, auparavant qu’était son bon prochain et qu’il l’a accusé de participer dans la tentative de son assassinat en 1994.
Le 13 février 1996, le groupe « The fugees » a sorti son deuxième album titré « The Score », sur ce projet on a trouvé ce morceau « Cow boy » qu’est considéré comme un disc track adressé à 2Pac. Et, pour répondre à cette attaque, le concerné a sorti la musique « When we ride our ennemies », selon laquelle certains personnes ont même avoué qu’il leur a donné une correction.
Il faut souligner que, 2Pack Amaru shakur a été assasiné le 7 septembre 1996 à Las Vegas. Mais avant de quitter ce monde il a offert au mouvement du rap 5 albums studios dont « The Don Kiluminati : The 7 days Theory » qui a eu plus de succès. Quant au « The Fugees », les membres ont réalisé deux albums dont l’un soit « The score » a gagné un Grammy Award.
Après sa déportation depuis quelques jours du dossier, le juge instructeur Garry Orélien a finalement remis, ce mercredi 2 février, le dossier de l’enquête relatif à l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moise au Doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Bernard Saint Vil.
À ce fait, Me Bernard Saint Vil promet de désigner au plus vite un nouveau juge devant conduire l’instruction du dossier du meurtre odieux du défunt. Un assassinat qui aura 7 mois dans quelques jours.
Il faut souligner que le magistrat Garry Orelien avait sollicité du Doyen Bernard Saint Vil une prolongation de délai pour ramener l’instruction à terme, mais cette demande a été rejetée. De ce fait, le juge a décidé de plier bagages. Maintenant, le Doyen Bernard Saint Vil a le dossier en main et il promet de faire ce que de droit.
À rappeler que le juge instructeur Garry Orelien fait l’objet de diverses accusations de corruption dans le cadre de cette enquête, selon le Réseau National de Défense des Droits Humains ( RNDDH ), qui sollicite une enquête auprès du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ ) à l’endroit du magistrat.
La Corée du Nord a lancé, le dimanche 30 janvier 2022, son septième missile le plus puissant depuis 2017 et a atteint une altitude maximale de 2.000 km et a parcouru environ 800 km en 30 minutes avant de tomber en mer du Japon. À cet effet, les États-Unis n’ont pas tardé à demander une réunion d’urgence jeudi concernant cet essai nucléaire. Rapporte l’agence 20 minutes.
Le porte-parole du département d’État américain confiant à l’agence Yonhap qualifie ces essais de missiles de violation claire des résolutions de l’ONU.
À noter que, lors de son dernier puissant missile tiré en 2017, le conseil de l’ONU avait pris une décision à l’unanimité et aussi imposé à trois reprises de nouvelles sanctions économiques lourdes à la Corée du Nord pour ses essais nucléaires et de missiles.
Cette réunion devrait se dérouler en l’absence du public. « On espère que le Conseil sera en mesure de parler d’une seule voix » a indiqué sous couvert de l’anonymat un diplomate. « On devrait au moins insister pour que le Conseil exhorte la Corée du Nord à respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » et « s’il n’en est pas capable, alors nous avons un problème », a-t-il ajouté.
Toujours selon le diplomate, les Nord-Coréens « font des progrès constants sur la balistique, améliorant la portée, la précision et la létalité de leurs missiles. Ils ont en leur possession plusieurs engins nucléaires et ont fait plus de 60 essais en laboratoire. A un moment, s’ils mixent les deux technologies, alors le niveau de menace sera intolérable »
Cependant, depuis l’arrivée du Joe Biden à la tête de la république étoilée, le président Kim Jong-un a rejeté toutes les propositions de dialogue faites par le chef d’État américain et a menacé le 20 janvier de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles, s’y disant contraint par la politique « hostile » des Etats-Unis à son égard.
Un habitant de Londres (Angleterre) complète ses fins de mois en proposant à des gens de faire la queue dans diverses files d’attente à leur place. Pour plus d’un, cela est un peu particulier.
À ce fait, cet homme de 31 ans facturerait jusqu’à 20 livres, soit 24 euros, une heure d’attente. Cette initiative a démarré lorsqu’il cherchait du travail « un peu partout, sans trouver », a-t-il indiqué au journal The Sun.
Delà, il est tombé sur la plateforme « TaskRabbit », qui propose aux particuliers de déléguer des tâches de la vie quotidienne à des professionnels. Grâce à cette application, l’homme a trouvé du boulot et a pu élargir son offre.
Il ne s’arrête pas là, en effet, il propose également de garder des animaux, aider au déménagement ou encore faire les courses de ses clients. Malgré tout, son activité première reste de faire la queue à leur place. Une activité qui lui a déjà permis de gagner 200 euros en une journée.
“La plupart du temps, je fais la queue pour aller récupérer des tickets pour des spectacles ou concerts ”, raconte-t-il. Un travail qui ne « nécessite aucune compétence particulière, ni même un travail acharné », a-t-il précisé.
Robert Samuel, un citoyen américain assure avoir gagné 14 000 dollars en une seule journée devant une bergerie Apple , rapporte le site URBANIA. L’idée lui est venu suite à la sortie d’un nouvel iPhone et qu’il n’a pas de sou pour l’acheter. Il a décidé de faire l’annonce sur Craiglist qui propose le service de faire la queue pour le nouvel objet Apple. Sans peu tarder, il a trouvé un client. Dans la file, de temps à autre, des clients viennent. Robert a fait son beurre.
L’Office de Protection du Citoyen (OPC), dans une note portant la signature de Monsieur Renan Hedouville, condamne énergiquement les attaques violentes perpétrées contre le Sous-Commissariat de Bon Repos et les locaux de la station de Radio Télé Zénith FM, survenues dans la nuit du 30 au 31 janvier 2022.
» L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), Institution Nationale indépendante de Droits Humains, condamne sans réserve, les attaques violentes perpétrées contre le sous commissariat de Bon Repos survenues dans la nuit du 30 au 31 janvier 2022 et qui ont occasionné la mort par balles d’un policier: Joseph Jork Blada. Un autre policier est sorti grièvement blessé au cours de ces attaques. Peut-on lire dans la note qui ajoute que » Toujours dans la même soirée, le local de la station Zénith FM, situé à Bon Repos a été aussi l’objet d’attaques violentes. Selon des informations rapportées, des bandits armés ont lancé des « cocktails Molotov » sur l’enceinte de la station à Bon Repos (bloc lilavois). »
L’institution oeuvrant dans le domaine des droits humains se dit préoccupé par la montée exponentielle des actes de violence à l’encontre des policiers ainsi que des travailleurs de la presse pour ce début de l’année 2022. Selon l’OPC, c’est à l’État haïtien de prendre sa responsabilité pour protéger les vies et les biens des citoyens du pays.
En effet, l’institution exige une enquête relative à ces attaques criminelles aux fins d’identifier les auteurs et de les punir conformément à la loi pénale.
De son côté, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) dénonce ces attaques aussi et rappelle que, le 14 mars 2019, le photojournaliste Vladjimir Legagneur a été dans le quartier de Grand Ravine pour réaliser un reportage, depuis il a disparu. Le jeudi 6 janvier 2022, les journalistes Wilguens Louissaint et John Wesley Amady ont été tués lors d’une fusillade à Laboule 12, commune de Pétion-Ville. Une attaque orchestrée par des gangs armés dans cette zone.
Incroyable mais vrai ! Une habitation complètement renversante a été ouverte récemment dans la ville colombienne de Guatavita, cette attraction touristique connait déjà un vrai succès auprès du public.
Depuis son ouverture le 8 janvier 2022, cette maison atypique installée à la périphérie de Bogota, est devenue la nouvelle sensation touristique de la Colombie. Elle suscite un immense engouement auprès des Colombiens qui s’y pressent pour s’immortaliser en photo de manière inédite et surprenante
Cette maison construite à l’envers, a été conçue par son propriétaire autrichien Fritz Schall, installé en Colombie avec sa famille depuis l’an 2000. L’idée lui est venue en 2015 après avoir visité avec ses petits enfants dans son Autriche natale, une maison similaire. Il s’était alors promis d’en bâtir une sur le sol colombien.
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En effet, la pose de la première pierre a commencé en 2020 mais la pandémie de Covid-19 a retardé la construction de ce curieux édifice, baptisé depuis son inauguration en janvier 2022 « La casa loca » (La maison folle). “ Tout le monde m’a regardé comme si j’étais fou. Les gens n’y croyaient pas ”, a déclaré Fritz Schall à l’agence Reuters. “ La pandémie nous a un peu ralentis, mais elle est construite désormais et nous l’avons inaugurée il y a trois semaines », a-t-il ajouté.
Qu’est ce qui se cache derrière cette réalisation ?
On se demande bien s’il y aurait une raison secrète. “ La maison est à l’envers. Elle est inclinée de cinq degrés vers la gauche et de cinq degrés vers l’arrière ”, a expliqué le proprio au journal colombien El Tiempo, précisant que cela contribuait à une illusion d’optique. “ C’est la raison pour laquelle on l’explique au public dès l’entrée car une fois à l’intérieur de la maison, le lieu génère des vertiges et désoriente le cerveau, il faut attendre que le corps s’adapte à cette illusion d’optique créée par cet espace complètement inversé. ” a-t-il poursuivi.
Alors, dans cette maison renversée, les visiteurs marchent donc sur les plafonds qui devraient être à la place des sols. De plus, tous les meubles et les éléments de décoration ont été installés et collés de manière inversée, donnant l’impression au public qu’ils vont leur tomber sur la tête, mais c’est plutôt l’occasion pour les visiteurs de s’amuser à se mettre en scène en réalisant des selfies insolites.
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Il y a un toujours un prix à payer. Celui d’entrée pour visiter cette habitation inhabituelle est de 18.000 pesos colombiens, soit environ 4 euros par adulte, et 14.000 pesos, soit un peu plus de 3 euros, par enfant (gratuité pour les enfants âgés de moins de 3 ans). Il existe également un tarif spécial famille (deux adultes et un enfant) fixé à 46.000 pesos colombiens, soit un peu moins de 10,50 euros.
En projection en République Dominicaine, le film « Freda », réalisé par l’actrice haïtienne Gessica Généus, a remporté le prix principal de la 14è édition du Festival « Santo Domingo Global Film Festival », ce dimanche 30 janvier, dans la catégorie long métrage fiction.
En effet, l’Haïtienne Gessica Généus continue de faire la fierté du pays. Après sa participation au Festival de Cannes, l’actrice polyvalente a encore frappé avec « Freda ». Le film a été en projection en République Dominicaine, le vendredi 28 janvier 2022, et a remporté, dimanche, le prix meilleur premier film de la République Dominicaine.
À noter que “Freda”, qui a également reçu une mention au Festival de Cannes, est filmé en créole et traite l’histoire de la jeunesse haïtienne qui évolue entre l’incertitude et la volonté d’aller de l’avant au milieu d’une profonde crise politique et socio-économique, rapporte l’agence espagnole EFE.
» Freda » au festival de Cine Global de Santo Domingo/ photo tirée sur la page Facebook de l’actrice
Toujours lors de ce concours, le film mexicain “Sin señas particulares”, premier long-métrage de la réalisatrice Fernanda Valadez, a reçu une mention spéciale dans la même catégorie. Plus loin, le prix du meilleur documentaire a été attribué à “Map of Latin American Dreams”, de l’Argentin Martin Weber, et celui du meilleur court métrage à “The Name of the Son”, de l’Argentine Martina Matzkin.
Notons qu’après sa grande première à Cannes, le film “Freda” est arrivé au Festival mondial de Saint-Domingue, présentant une histoire aux accents autobiographiques, dans laquelle des femmes sont confrontées à des décisions difficiles, parmi lesquelles le dilemme d’émigrer ou de rester dans une Haïti en crise.
“Les femmes doivent cesser d’être en position de victime”, défend Gessica Généus, réalisatrice et scénariste du film, dans une interview accordée à EFE.
Beaucoup de gens attendent impatiemment la première projection du film en Haïti. On ne sait pas si on aura Freda à nos portes puisque le moment est aux activités carnavalesques.
Photo tirée sur la page Facebook de l’artiste Rutshelle Guillaume
La formation musicale haïtienne, Gabel qui évolue dans le milieu du compas a sorti une nouvelle chanson en vidéoclip, titrée » Poko pare « , dans la soiré du jeudi 27 janvier 2022, en collaboration avec la diva Rutshelle. Sur le morceau, Flav et Ruth expriment les raisons pour lesquelles ils ne sont pas encore prêts à mettre fin à leur relation amoureuse.
Pour plus d’un Gabel est bonnement de retour. Dans ce nouveau tube, le compas love est au rendez-vous. Le chanteur Flav déclare être amoureux réellement et veut remonter le bon temps en se rappelant à sa copine comment cela a été bien débuté entre-eux, tout en précisant, leur relation est le résultat d’une très bonne amitié qui soit solide. La compatibilité a été la force de leur engagement. “ Rien ne pouvait nous séparer, notre visage reflétait toujours de très bon sourire ”, exprime le docteur love.
L’artiste a profité de reprocher à sa compagne de tout gâcher en étant négligente. Mais à la fin, en bon gentleman il lui a fait savoir qu’ils doivent prendre leurs responsabilités pour sauver leur amour. Par ses agissements, c’est comme s’il était également coupable.
Pour sa part, Rutshelle Guillaume aka la rebelle ne s’est pas rebellée aux accusations qui lui sont faites par son compagnon. Au contraire, avec sa magnifique voix sur un ton triste elle témoigne le besoin de son pardon car elle ne peut pas vivre sans lui. Elle est consciente de l’ensemble des souffrances qu’elle lui a infligées.
Comme stipule le vieil adage : « il n’y a pas d’effet sans cause ». Ce qui explique la sortie de ce tube « Poko pare » de Gabel est pour annoncer leur sixième album qui sortira sous peu. À rappeler que Gabel n’est pas le seul Jazz dans le secteur qui fait courir des bruits sur la sortie de leur nouvel opus pour cette année. Nous citons : Harmonik, Enposib, Zenglen…
Tranblemanntè, sa nou rele lakay nou goudougoudou a se yon fenomèn natirèl ki pa gen anyen pou wè ak lòm. Dènye jou sa yo tè a pa sispann souke kò l nan Peyi a sitou nan gransid la. Anpil moun premye reyaksyon yo se pete kouri sa konn lakoz yo viktim. Gen anpil etid ki pale sou konpòtman nou dwe adopte non sèlman nan moman sekous yo men tou aprè sekous yo.
Gen yon eslogan nou tout konnen pa bò lakay « Tranblemanntè se pa yon fatalite se pare pou n pare ». Men anpil moun toujou ap mande tèt yo kòman yo ka rive fè sa.
Kisa pou w fè pandan yon tranblemanntè fò?
Laswis se youn nan Peyi ki fè plis travay nan sa. Pi bon konpòtman ki apwopriye a depann de sitiyasyon ou twouve w ladan. Si w andedan yon kay
1) Pran refij anba yon tab ki solid.
2) Pran prekosyon ak objè ki ka tonbe (biblo, liv, mèb lou, televizyon elatriye)
3) Evite rete prè fenèt ki ka kraze.
4) Evite kouri deyò, kouri desann yon eskalye oswa pran yon asansè.
5) Li rekòmande pou kite bilding/gwo apatman an sèlman lè anviwònman an sekirize.
Deyò oswa nan machin ?
Si ou deja deyò rete la pandan w rete lwen gwo kay ki fèt an beton, pon, pilòn elektrik, gwo mi, gwo pye bwa, oswa nenpòt lòt bagay sansib ki ka tonbe. Menm bagay la tou aplike si w nan machin ou. Konpòtman ki kòrèk la se lè sa a kanpe machin ou pi vit posib san w pa soti pandan tranblemanntè a. Men konsa tou li nesesè pou kite pon yo, tinèl ak pasaj anba tè.
Pwoteksyon e preparasyon
12 Janvye 2010, 14 dawout 2021 e dènye sekous yo Ayisyen yo fè fas pi plis ak tranblemanntè. Men gen mwayen pou prepare pou fè fas a kalite evènman sa a. Pwoteksyon tranblemanntè enplike yon varyete mezi prevansyon ak preparasyon. Pi enpòtan nan sa yo se konstriksyon ki reziste tranbleman tè.
Lè w konpòte w kòrèkteman epi w pran mezi ki apwopriye yo nan ka yon tranblemanntè, ou pwoteje tèt ou ansanm ak lòt moun ki bò kote w.
CP:Reginald Louissaint/AFP
Claude Prépetit
Enjenyè-jerològ Claude Prépetit, responsab Biro Min ak Enèji ki okipe afè sismoloji nan peyi a, pa janm rate okazyon pou sansibilize sitwayen yo sou danje konstriksyon reprezante e raple Leta responsabilite l.
Enjenyè Claude Prépetit se otè tou liv « Tout savoir ou presque sur les risques naturels » ki pale sou anpil bagay nan sans sa. Daprè jerològ la, premye bagay la se kay la ki dwe byen konstui pou pwoteje w kont tranblemanntè.
“Ou ka kache anba tab, lento pòt oubyen nan kwen.Pa kouri monte eskalye, pa kouri ansanm pou evite tonbe youn sou lòt epi ranje mèb byen ak rete lwen recho nan kizin ”, se pami konpòtman nou dwe afiche daprè Claude Prépetit.
Nan plizyè entèvyou li patisipe enjenyè a fè konnen, menas yo la, yon tranblemanntè mayitid 7 ap fè anpil dega. Men tou li fè konnen gen avanse ki fèt, gen « brochure sur la construction maçonnerie chaînée » ki disponib pou moun k ap bati kay. Epi Ayiti gen rezo siveyans sismik ki la pou bay enfòmasyon lè gen sekous. CEMANAH gen yon selil ki travay sou afè sounami (Tsunami). San bliye gen lekòl ki fè egzèsis similasyon pou etidyan yo.
Un lit est recouvert de décombres à cause du tremblement de terre de magnitude 5,9, à Gros Morne, à Haïti, le 7 octobre 2018. AP/ Dieu Nalio Chery
Konstriksyon sismik
Si meyè pwoteksyon an rete fason kay la konstui fòk nou wè de ki kalite konstriksyon n ap pale. Konstriksyon sispèk yo ofri pi bon pwoteksyon kont tranblemanntè. Risk sismik la kapab redwi siyifikativman lè yo bati nouvo konstriksyon ki imedyatman montre bon konpòtman ak bon rezistans nan tranblemanntè ak nan amelyore sekirite sismik nan bilding ki egziste yo nan okazyon yon transfòmasyon oswa asenisman, nan mezi entèvansyon sa a nesesè.
Tranblemanntè ak twomatism
Fenomèn natirèl sa lè l fin pase toujou kite tras sikolojik li lakay anpil moun, sa ki fè gen anpil moun ki konn twouve yo nan sityasyon yo di yo santi tè a ap tranble san poutan pa gen okenn goudougoudou vre. Se sa pwofesyonèl an sante mantal yo rele twomatis la. Kidonk Se pa yon konpòtman nòmal.
Seri moun ki twouve yo nan jan sityasyon sa yo dwe al wè yon pwofesyonèl an sante mantal pou ede yo fè fas ak difikilte sa yo pou evite li debouche sou lòt konpòtman ki kapab bay yon seri konsekans grav.
Aprè tranblemanntè 14 dawout 2021 an, gen kèk òganis ou asosyasyon ki nan domèn sante mantal ki te mete yo disponib pou bay sipò sikolojik ak viktim yo tankou AHPSY, ALLÔ PSY HAÏTI ki limenm toujou bay sipò sikolojik gratis anliy selon sa prezidan estrikti a Emmanuel Croimet fè nou konnen.
Sikològ la tou pwofite bay kèk konsèy moun dwe adopte sitou lè yo sou chòk aprè sekous yo. 1) chache yon espas kotew santi w an sekirite 2) Eseye rete kalm, pa panike. 3) Si w santi w sou chòk, pratike egzèsis. respirasyon(enspirasyon/ekspirasyon). 4) Konte sou prezans rezo sosyal ki nan antouraj ou. 5) Sipòte moun ki plis afekte nan antouraj ou si w santi w gen ase fòs mantal pou sa. 6) Epi kontakte yon pwofesyonèl si w santi w depase.
Goudougoudou 12 janvye 2010 mete sou sa 14 dawout 2021 an voye anpil konpriyòt ale nan peyi san chapo. Anplis 24 janvye ki sot pase a, 2 moun mouri, 52 blese plis 782 kay kraze nan yon lòt tranblemanntè ki fèt nan depatman Nip peyi a.
Nan sans sa a pou pwoteje tèt nou, nou dwe koute konsèy otorite konsène yo, espesyalis yo ak pwofesyonèl nan sante mantal yo.
C’est lors d’une promenade en plein air en compagnie de son petit ami Asap Rocky que la chanteuse barbadienne Rihanna de 33 ans a dévoilé son ventre rond dans les rues de New-York.
Après beaucoup d’attentes et de rumeurs auprès de ses fans, c’est devenu officiel ! Rihanna est enceinte ! Sur les clichés qui ont dévoilé ce lundi 31 janvier par Daily Mail, sourires aux lèvres et dans les bras de son compagnon, Rihanna exhibe son baby-bump.
À travers sa veste rose ouverte, on peut admirer son ventre rond et son compagnon Asap Rocky, 33 ans, qui s’apprête à bientôt découvrir les joies de la paternité, passait tendrement ses bras autour de Rihanna, en l’embrassant affectueusement ou encore en la tenant par la main. Une preuve de leur jolie complicité.
Le rappeur Asap Rocky et la créatrice de la marque Fenty Beauty avaient gardé la bonne nouvelle pour eux tout comme ils avaient choisi de ne pas dévoiler leur relation qui date, d’après les rumeurs, en 2013. Mais c’est en décembre 2020, que des médias ont révélé le love story entre les deux artistes. Néanmoins, la future maman a attendu le mois de mai 2021 pour officialiser cet amour publiquement.
L’économiste Fritz Alphonse Jean est élu président de la transition suite aux élections organisées par le Conseil National de transition (CNT) ce dimanche 30 janvier 2022 à l’hôtel Ritz Kinam. Par ailleurs l’ancien sénateur Steven Irvenson Benoît,pour sa part, est élu Premier ministre.
Les candidats retenus pour les élections était au nombre de 6 dont deux pour le poste de président provisoire.
Il s’agit d’Edgar Fils Leblanc et Fritz Jean Alphonse qui, lui-même a fini en tête avec 25 voix contre 15 voix depuis au premier tour. Quant au poste de premier ministre, l’ancien parlementaire Steven Irvenson Benoît a battu son adversaire Jean Hérold Buteau au second tour avec 26 voix contre 14.
Après le scrutin qui s’est déroulé à main levée avec 42 électeurs, les responsables du CNT ont tout de suite annoncé les résultats. Les élus devront s’installer à la tête du pays le 7 février prochain à la place du premier ministre Ariel Henry qui a préalablement boudé la démarche des acteurs de l’Accord de Montana.
« Le vote d’aujourd’hui represente pour nous le symbole de l’honneur, de respect, de la dignité, de l’intégrité pour la transition de rupture » a scandé le président élu Fritz Jean Alphonse qui salue les multiples efforts des signataires de l’Accord de Montana lequel a accouché les élections d’aujourd’hui.
Le chef de la primature Ariel Henry reste convaincu que le prochain locataire du Palais National sera un président élu démocratiquement. Tenant compte sa position à quoi peut-on s’attendre le 7 février prochain ?
Laissés sans modèles et, souvent, sans directives, certains jeunes se donnent à fond pour créer un chemin, hormis de tout ce qui se passe à l’ordinaire. Wildor Pierre Louis de son nom d’artiste Wildor le béni a une histoire symbolique.
Âgé de 26 ans, le talentueux a lancé sa carrière musicale, socio-évangélique depuis 2016. Il est réalisateur et fondateur de Tizèimage entertainment. Mais la tâche n’a pas été facile.
Parcours et difficultés
En 2011-2012, la situation n’était pas rose pour lui. Le décès de sa mère a dû lui conduire à la capitale chez un oncle. Le natif de Léogane a laissé sa ville natale pour venir à Port-au-Prince afin de poursuivre ses études classiques. “ Malheureusement en rhéto j’ai du laisser tomber en raison de problèmes économiques, je devais trouver de l’argent pour subvenir à mes besoins. Par manque de moyens je ne pouvais pas choisir les deux à la fois ”, nous raconte Wildor le béni.
De là étant, il a choisi d’apprendre des métiers professionnels comme techniques Windows. Par sa passion pour la musique, en 2016, il a intégré Schenatsar école de musique et a laissé son dévolu sur la guitare et la technique vocale.
De parents agriculteurs et éleveurs, il a pu grandi en famille avec son frère et sa sœur. L’ancien élève de l’institution St Charles Borromé a pris un cours intensif en vidéographie à « Preview ».
La musique et lui
Le dicton dit: qui ne risque rien n’a rien. Abandonner presque tout pour prendre une voie plus ou moins incertaine, aujourd’hui, l’artiste peut en témoigner.
Wildor le béni a déjà à son palmarès 7 musiques dont 4 ont été vidéoclipées. mwen renmenw Jezi, li benim, anvayi nou, mwen gen yon mèt, bonDye beniw, ret tann sezon w et la toute dernière en date « Siksè zanmim » featuring Wilson Pontura. Tels sont ses différents titres.
Ses tubes évangéliques sont souvent des chansons de témoignage personnel à titre d’exemple le morceau « Li benim » ou des paroles d’encouragement envers les autres. Pour le social, les inspirations de l’ancien élève du lycée Anacaona de Léogane sont souvent tirées de la réalité pour pouvoir encourager les gens à prendre conscience pour un monde meilleur.
“ La musique pour moi, c’est une passion, une profession, une mission en plus un outil pour impacter le monde avec un message positif. Elle apporte beaucoup choses dans ma vie, des amis(es), tout un entourage entre autres.” A expliqué l’homme passionné des films et de la lecture.
Siksè zanmi m. Wildor le béni ft Wilson Pontura
Ses expériences et conseils
On dit souvent si on en tire pas de leçons ; il n’y avait pas d’expériences. “ Si ça change d’abord c’est grâce à Dieu. Ensuite, c’est parce que j’ai décidé de chercher à travailler, de prendre la voie professionnelle au lieu de tout laisser. Dieu venait à mon secours en m’aidant à trouver des bonnes idées. Je n’ai pas vraiment trouvé de l’aide des autres et ceci jusqu’à présent.” a-t-il confié.
Georges Soros disait: « L’organisation parfaite de la société est hors de notre portée ». On connait tous les hauts et les bas, le plus important est de savoir comment en sortir. “Ces expériences m’ont fait compris, dans la vie, il faut toujours établir la différence entre un besoin et une nécessité. Il faut toujours mettre la nécessité en premier lieu, elle est un besoin urgent ”. A-t-il souligné.
Wildor le béni n’a pas loupé l’occasion pour s’adresser à la jeunesse. “C’est certain qu’ il y a des jeunes comme moi qui ont des rêves à réaliser les difficultés sont beaucoup devant eux. Je leur demande de redoubler de force soyez patient, ils vont avoir besoin de plusieurs années de travail sans relâche pour changer leur vie. Alors soyez patients et déterminés. La prière est importante. A conseillé Wildor le béni.
Pour l’heure, le chanteur a des projets en studio pour continuer de louer Dieu. Les mélomanes auront à déguster de nouveaux tubes sociaux et évangéliques de sa part.
Au moins 33 individus ont été interpellés à Croix-des-bouquets lors d’une opération policière menée hier samedi 29 janvier. Deux présumés bandits du puissant gang 400 mawozo figurent dans la liste, selon une note publiée par la PNH sur sa page Facebook.
Il s’agit de Cadet Micherline âgée de 21 ans, concubine de Steeve ou Siliman, chef de gang opérant à Michaud. Elle était à bord d’une motocyclette et accompagnée de Louis Christ Wordel,(16 ans) et Germain Shaskia, 29 ans qui ont été également arrêtés.
Aussi, Désilus Dérilus (25 ans) et Jean Rony(16 ans), arrêtés à la rue St Dominique en flagrant délit en possession de la somme de 190 500 gdes, volées dans un dépot au préjudice de Welky Norky, selon la note.
En suite, le nommé Ti Sourit et Bébéto ainsi connus, membres actifs du gang des 400 mawozo, a été arrêté. Un véhicule de marque Toyota Rav4 a été confisqué. L’institution n’a pas relevé l’identité des autres personnes interpellées.
À rappeler que le 27 janvier 2022, les forces de l’ordre ont mis la main au collet de 13 individus toujours dans la commune de la Croix-des-Bouquets, plus précisément à Raquette lors d’une opération.
Le grand événement mondial de l’Organisation des Nations Unies(ONU), activité baptisée World Youth Model United Nations(WYMUN) aura lieu à Dubaï, du 20 au 23 mai prochain.
En effet, VIL Cheventong représentera Haiti à ce grand événement qui réunira plusieurs jeunes venant du monde entier pour discuter sur les divers problèmes mondiaux et trouver des solutions convenables.
Interviewé par le media Empire Magazine, le jeune entrepreneur vivant à Dubaï depuis près d’une année a exprimé sa fierté de participer étant que représentant du bicolore haïtien à cet événement mondial. D’après lui c’est le fruit de ses travaux acharnés depuis sa descente en terre arabe.
« De part mon expérience, je me permets de parler au nom de la jeunesse haïtienne. Nos jeunes haïtiens peuvent accomplir des choses extraordinaires. On doit les encourager et surtout apprécier leurs incalculables efforts à leurs justes valeurs », a déclaré Vil Cheventong tout en sensibilisant les autorités haïtiennes à créer plus d’opportunités pour que les jeunes puissent émerger.
Cheventong croit également dans la potentialité de la jeunesse haïtienne, qui malheureusement est en manque de support les empêchant à progresser. « On a la capacité de hisser notre drapeau et de montrer également au monde entier qu’Haïti n’est ce coin perdu et abandonné de la terre qu’ils ont dû penser. Mais plutôt, une grande richesse à exploiter », a souligné le designer.
Vil Cheventong sera accompagné d’une équipe composée de Louis Sara Magdalina(Cheffe d’Operation d’Empire Magazine) et Charles Richard(PDG de CBC, une agence immobilière très connue à Dubaï).
Qui est Vil Cheventong ?
Vil Cheventong est un natif de Kenscoff, un ancien du milieu médiatique en Haïti, il est un ancien collaborateur des médias Safety Promo et United Media. Photographe et Rédacteur, Il est également diplomé en marketing Management et actuel étudiant en ingénierie informatique à Dubaï. Vil Cheventong est PDG du média Empire Magazine, présent dans plus de dix pays à travers le monde, parmi lesquels, la France, le Cameroun et Dubaï, là où il réside depuis quelques temps.
L’Agence régionale pour la protection environnementale de la Toscane (Arpat) a adressé une amende de 2.000 euros à Don Leonardo Guerri, un prêtre de l’église Sainte-Marie à Coverciano aux portes de Florence, en Italie hier vendredi 28 janvier. Le curé a été accusé d’avoir fait sonner trop la cloche de son église, rapporte Il Corriere Fiorentino.
Depuis plusieurs années, le prête s’est trouvé dans un conflit avec ses voisins qui sont à bout avec ses concerts de sonnerie incessante. Entre 8h à 21h la cloche a sonné 200 fois de reprises. Ce qui a troublé la tranquillité et le sommeil des voisins. Alors que le cardinal Giuseppe Betori, archevêque de Florence avait demandé à ses paroisses « d’éviter de mettre à rude épreuve le sentiment de dévotion chrétienne » des riverains.
Ne portant pas attention aux grognes de ses voisins, l’ecclésiastique s’est vu infliger d’une amende de 2.000 euros. À présent il s’est trouvé dans l’obligation d’utiliser ses cloches seulement pour faire appel aux fidèles de l’eglise pour la messe ou la prière.
Ce n’est pas la première fois que ces genres de conflits se produisent. La cloche de l’église Boissettes (Seine-et-Marne) en France ne sonne plus ni la nuit ni le jour après qu’un couple qui habitait en face de l’église a porté plainte pour nuisances sonores. La justice avait tranché sur l’affaire par un arrêt municipal réduisant les cloches au silence.
Le siège de la société américaine Moderna, le 8 mai 2020 à Cambridge (Massachusetts). (MADDIE MEYER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Un vent d’espoir après quarante ans de recherche. Moderna a annoncé, ce jeudi 27 janvier, être entré dans une première phase d’essais cliniques pour son vaccin à ARN messager visant à neutraliser le VIH. Les premières doses ont été injectées à des volontaires.
À cet effet, l’entreprise américaine de biotechnologie, accompagnée par l’organisation International AIDS Vaccine Initiative, a indiqué que les essais seront menés sur le territoire des Etats-Unis sur 56 adultes en bonne santé et séronégatifs.
Une nouvelle qui rappelle également le coup d’accélérateur que la technologie de vaccin à ARN messager a pu donner au secteur de la santé, notamment contre le Covid-19.
Dans les faits, Moderna aurait conçu un vaccin capable de stimuler la production d’anticorps (les bnAb) dont il est établi qu’ils peuvent s’attaquer aux nombreux variants du VIH, le virus responsable de la maladie du Sida. Selon les chercheurs, ce vaccin permettrait « d’éduquer les lymphocytes B, qui font partie de notre système immunitaire, à produire ces anticorps ».
Détails
Ce candidat vaccin expérimental se résume, pour l’heure, à l’injection d’un immunogène identifié par les laboratoires. Cette substance serait capable de provoquer une première réponse immunitaire. Parallèlement, un immunogène de rappel sera injecté par la suite, est-il détaillé.
La nouvelle réconfortante est que l’immunogène identifié avait déjà démontré l’an passé une réponse immunitaire positive contre le VIH et ses variants. Mais, il n’avait pas été apporté via la technologie à ARN Messager. “ Compte tenu de la rapidité avec laquelle les vaccins à ARN messager peuvent être produits, cette plate-forme offre une approche plus souple et réactive pour les tests et la conception d’un vaccin ”, a précisé Moderna dans un communiqué. Les phases d’essais devraient durer jusqu’en 2023.
Les recherches
“D’autres immunogènes seront nécessaires pour guider le système immunitaire sur (la bonne) voie, mais cette combinaison d’une stimulation et d’un rappel pourrait être le premier élément clé d’un schéma vaccinal possible contre le VIH ”, a estimé auprès des médias David Diemert, responsable scientifique de l’essai à l’université George Washington.
Parallèlement à la recherche portant sur un vaccin, d’autres travaux s’attèlent à un traitement efficace et moins contraignant que ceux proposés actuellement.
Le Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA) est transmissible par voie sexuelle, par voie sanguine et de la mère à l’enfant. Cette maladie est considérée comme l’une des plus graves des deux dernières décennies.
13 individus ont été appréhendés, le jeudi 27 janvier 2022, à Raquette, dans la commune de la Croix-des-Bouquets, lors d’une opération menée par plusieurs unités de la police nationale d’Haïti.
Selon une note publiée sur la page Facebook de l’institution policière, ces 13 individus sont suspectés dans l’assassinat du policier CIMO, Jean Caleb Amos Innocent, la semaine dernière.
Ils ont été retrouvés en flagrant délit dans un garage entrain de démolir un véhicule Chevrolet rouge immatriculé : AA-66217. Le policier se trouvait à bord de ce véhicule lors de son exécution.
Aussi, ce samedi matin, Molière Alias Makly, Yvenson Renelus, Occius Reynold et Joseph Albert ont eu leur arrestation pour association de malfaiteurs et vol de motocyclettes, à Bas Morne Cabri et ses environs.
D’après l’institution policière, l’arrestation des nommés Molière et de Renelus suivie d’une filature a permis aux agents d’appréhender Occius et Albert des présumés acheteurs de motocyclettes. La police a récupéré 2 motocyclettes et a saisi une somme de 99 250 gourdes.
La compagnie téléphonie mobile Digicel dans une note datée du 27 janvier 2022, acheminée à la rédaction de Passion Info Plus, dénonce le chantage d’un groupe d’individus ayant agressés ses équipes techniques et attaqués ses véhicules.
Dans cette note, la compagnie explique que les agressions de ce groupe d’individus ont occasionné des dégâts de matériels et des blessés.
Suite à ces agressions ayant occasionné des dégâts matériels, ses abonnés en particulier dans les zones de St Michel de l’Attalaye, Ennery, Dondon, St Raphael, Pignon, Milot, Pilate, Limbé, etc qu’un site majeur dans la zone de Marmelade est hors de service, affectant plus de 100,000 abonnés, peut-on lire dans la note.
Selon la Digicel, ces individus ont commis ces actes parce qu’ils réclament de la Digicel la construction et l’asphaltage de 10 kms de route publique alors que la compagnie n’a ni l’autorité ni la capacité pour ce faire, a indiqué la Digicel.
La compagnie dit déploré ces actes et fait appel auprès des autorités étatiques afin que force de droit s’exerce et qu’elle puisse opérer en toute quiétude, a souligné la note.
Le leader du parti politique « Pitit Dessalines » Moïse Jean Charles a été retenu et placé en garde à vue après son arrivée aux États-Unis avec une délégation revenant du Nigéria. Selon le journal Miami Herald, l’ancien parlementaire aurait eu des liens douteux avec le narcotrafiquant Diosdado Cabello après s’être fait fouillé son téléphone portable par des agents de CBP.
Diosdado Cabello est connu comme un grand barron au Vénézuela, 58 ans, il était président de l’Assemblée nationale du 5 janvier 2012 au 5 janvier 2016, également, président de l’Assemblée constituante du 19 juin 2018 au 18 décembre 2020. La liste est longue, en 2002, il a été nommé vice-président par Hugo Chávez après une carrière longuement durée dans les forces armées.En 2010, il a été élu député.
Accusations par les USA
Le département du Trésor américain a imposé, en 2019, des sanctions contre lui et considéré comme l’un des hommes les plus puissants du Venezuela. Diosdado Cabello Rondón a été accusé de trafic de stupéfiants et de corruption aidé par l’État, alors que l’administration intensifiait sa campagne de pression contre Caracas.
Les États-Unis pensent que Cabello et Maduro dirigent le soi-disant « Suns Cartel », une organisation qui implique des hauts fonctionnaires du régime et qui contrôle le trafic de drogue au Venezuela. En mars 2020, le ministère américain de la Justice a inculpé Maduro, Cabello et 13 autres responsables gouvernementaux pour trafic de drogue et a placé d’importantes primes sur leurs têtes. « Apparaître sur une photo avec Diosdado Cabello est l’équivalent vénézuélien d’être photographié avec » El Chapo « Guzmán », a déclaré une source du renseignement américain surveillant les activités au Venezuela, faisant référence au violent baron de la drogue mexicain Joaquin « El Chapo » Guzmán.
Toute une série de sanctions a été imposée par l’administration de Trump contre l’élite dirigeante du président Nicolás Maduro. De ce fait, Cabello et Maduro font tous deux face à des accusations de trafic de drogue aux États-Unis et ont des primes sur la tête de 10 millions de dollars et 15 millions de dollars, respectivement.
Moïse Jean Charles et Diosdiado Cabello
L’ex-maire de Milot, visite souvent des pays de l’Amérique du Sud entre autres Venezuela, selon lui, à la recherche d’une coopération Sud-Sud. Il a été signalé et Interrogé sur son téléphone, il a d’abord présenté un téléphone analogique non intelligent. Les agents des douanes et de la protection des frontières ont ensuite retrouvé ses compagnons de voyage et récupéré son téléphone intelligent. Au fil du temps, ses photos et ses contacts n’ont pas aidé sa cause. Parmi eux se trouvait une photo avec Carolys Helena Pérez González, une ancienne ministre vénézuélienne des Femmes et de l’Égalité des genres dans le gouvernement de Maduro qui sert souvent de dépanneur et de lien entre le régime vénézuélien et ses contacts en Haïti. Selon le journal
Selon une source, Pérez avait organisé une rencontre en juin dernier à Caracas entre Moïse Jean Charles et Diosdiado Cabello, est le numéro 2 des personnes les plus puissantes du Vénézuéla. Toutefois, cette rencontre n’était pas publique à en croire les informations.
L’ancien sénateur Moïse Jean Charles a été retenu et gardé à vue après son arrivée aux États-Unis avec une délégation revenant du Nigéria. Les agents du CBP ont fouillé son téléphone portable. Selon le journal américain Miami Herald, les contacts du sénateur Moïse avec le chef réputé d’un cartel de la drogue vénézuélien Diosdado Cabello serait la cause de ces sanctions.
Selon le journal, des sources proches de l’incident ont déclaré au Herald que pendant sa détention, le téléphone intelligent de Moïse avait été vérifié par des agents après qu’il avait tenté de le leur cacher. Lors du contrôle, ils ont trouvé des « contacts douteux » et des photos de lui avec des membres clés du régime vénézuélien. D’autres sources familières avec les visites de Moïse au Venezuela ont déclaré qu’au cours d’au moins un de ces voyages, il avait rencontré le numéro 2 du régime, Diosdado Cabello, le chef réputé d’un cartel de la drogue vénézuélien. Cabello et Maduro font tous deux face à des accusations de trafic de drogue aux États-Unis et ont des primes sur la tête de 10 millions de dollars et 15 millions de dollars, respectivement.
Un porte-parole du CBP, citant les règles de confidentialité, a refusé de dire au journal américain pourquoi le leader charismatique a été expulsé. De plus il a fourni une liste de plus de 60 raisons pour lesquelles une personne titulaire d’un visa américain peut se voir refuser l’entrée aux États-Unis. Tout visiteur voyageur, citoyen américain ou résident permanent peut être soumis à une inspection secondaire à son entrée aux États-Unis. Il peut être aléatoire ou résulter d’informations préalables entre les mains d’agents du CBP.
Les agents ont ensuite retrouvé ses compagnons de voyage et récupéré son téléphone intelligent. Au fil du temps, ses photos et ses contacts n’ont pas aidé sa cause. Parmi eux se trouvait une photo avec Carolys Helena Pérez González, une ancienne ministre vénézuélienne des Femmes et de l’Égalité des genres dans le gouvernement de Maduro qui sert souvent de dépanneur et de lien entre le régime vénézuélien et ses contacts en Haïti. Selon une source, Pérez avait organisé une rencontre en juin dernier à Caracas entre Moïse et Cabello.
Moïse, qui fait souvent la promotion de ses voyages sur les réseaux sociaux, n’avait pas divulgué publiquement la rencontre, mais une photo partagée avec le Herald montre les deux hommes souriant et se saisissant en premier.
Une autre photo montre les deux hommes avec Pérez debout devant un drapeau vénézuélien. Selon sa chronologie Twitter, Jean-Charles Moïse était au Venezuela la semaine du 21 juin, environ deux semaines avant l’ assassinat de Jovenel Moïse , qu’il considérait publiquement comme un ennemi politique, pour assister à une célébration des « 200 ans de la bataille de Carabobo ». », qui a scellé l’indépendance du Venezuela. Les États-Unis pensent que Cabello et Maduro dirigent le soi-disant Suns Cartel, une organisation qui implique des hauts fonctionnaires du régime et qui contrôle le trafic de drogue au Venezuela.
En mars 2020, poursuit Miami Herald, le ministère américain de la Justice a inculpé Maduro, Cabello et 13 autres responsables gouvernementaux pour trafic de drogue et a placé d’importantes primes sur leurs têtes. Le Venezuela, longtemps un ennemi diplomatique des États-Unis, est de plus en plus considéré comme un arrêt au stand pour les expéditions de drogue à destination des États-Unis en provenance de Colombie, passant souvent par Haïti ou la République dominicaine. « Apparaître sur une photo avec Diosdado Cabello est l’équivalent vénézuélien d’être photographié avec » El Chapo « Guzmán », a déclaré une source du renseignement américain surveillant les activités au Venezuela, faisant référence au violent baron de la drogue mexicain Joaquin « El Chapo » Guzmán qui purge actuellement sa vie dans un prison fédérale américaine.
L’ancien parlementaire haïtien a été invité au sénat de la république pour expliquer les faits, il n’écarte pas la possibilité aussi de conduire les États-Unis en justice pour violation de droit.
D’après une étude menée par des chercheurs espagnols, la consommation de weed pourrait améliorer les rapports sexuels et l’orgasme, relatait Insider le 19 janvier.
Cette étude a été menée par des chercheurs de l’université d’Almeria, en Espagne avec pour objectif de chercher à connaître l’impact de la consommation de marijuana sur les rapports sexuels. Les chercheurs ont interrogé 274 Espagnol(es) âgé(es) de 18 à 30 ans.
Sans trop grandes surprises. En effet, ils ont constaté que ceux et celles qui consommaient du cannabis avant un rapport sexuel témoignaient d’expériences plus satisfaisantes que les répondant(es) qui ne consommaient rien ou qui mélangeaient cannabis et alcool.
Plus loin, 89 hommes et 185 femmes volontaires ont été interrogé(es) dans le cadre de l’étude. Parmi cette sélection, certains consommaient du cannabis, de l’alcool, aucun des deux ou les deux ensembles. Pour que la sélection soit réussite, les personnes consommant d’autres drogues ont été exclues. Les chercheurs ont questionné les participants et participantes sur leur âge, leur orientation sexuelle, leur niveau d’éducation, leur niveau de consommation de cannabis et d’alcool, ainsi que leur activité sexuelle.
Incroyable ! Les résultats ont révélé que les personnes qui consommaient régulièrement de la weed étaient plus susceptibles d’avoir une meilleure activité sexuelle que ceux qui ne consommaient pas dutout la substance.
Aussi, les consommateurs de cannabis seraient également plus excités et auraient de meilleurs orgasmes. Ces conclusions « doivent être interprétées avec prudence », préviennent les auteurs de l’étude, car l’échantillon est trop faible pour généraliser les résultats.
D’autres micro-études ont été réalisées sur le cannabis et la vie sexuelle. Certains pensent qu’une étude mondiale serait plus convaincante. Plus d’expérience personnelle peut mener à de véritables conclusions.
Les gens se recourent de plus en plus à différents produits pour avoir une performance sexuelle. En Haïti, ces substances sont nombreuses ( wòch, sòspwa, Stud, kleren tranpe…) et fumée de l’herbe vient d’allonger la liste.
Un homme de nationalité anglaise âgé de 79 ans se retrouve dans l’incapacité de fermer les yeux après une série d’opérations de chirurgie plastique ratées, relatait le quotidien britannique Daily Star le 15 janvier.
L’homme de nom complet, Pete Broadhurst a décidé de passer sur le billard en 2019. Qui pis est, la mère de ses deux enfants venait de rompre avec lui à cause de son physique. En effet, la victime au cœur brisé avait subi une intervention dentaire qui lui avait laissé des séquelles au visage, notamment des joues de hamster.
Tout étant courageux, il a décidé de réparer cette déformation et de lisser certaines rides sur son visage. Au total, les différentes opérations lui ont coûté 11 000 livres, soit environ 13 000 euros. Le retraité a effectué un lifting du cou (opération de chirurgie esthétique destinée à retendre la peau), une blépharoplastie sous les yeux et une rhinoplastie. Mais après une intervention qui a duré neuf heures, Pete a senti quelque chose de différent sur son visage.
“ J’avais l’air d’avoir été battu. C’était horrible, et je ne pouvais pas fermer les yeux ”, raconte-t-il. “ J’ai été malade toute la nuit. Le lendemain de l’opération, j’ai souhaité ne jamais y être allé.” A-t-il poursuivi. Finalement, l’homme s’est rendu à l’hôpital deux semaines plus tard pour faire enlever ses points de suture. Il a expliqué son problème aux médecins qui lui ont expliqué qu’il s’agissait d’effets secondaires normaux.
Pourtant, quand le senior anglais s’est rendu dans un autre hôpital pour effectuer un examen de la prostate, les médecins ont remarqué que quelque chose n’allait pas.
Le chirurgien de Pete a finalement organisé une intervention gratuite afin de corriger les défauts causés par la première opération. Une greffe de peau a été effectuée sur son visage afin d’aider la peau de ses joues à rejoindre ses paupières. Mais deux ans plus tard, il est toujours incapable de fermer totalement les yeux.
“Je me sentais déjà déprimé et cela n’a fait qu’empirer les choses. Maintenant, je ne m’inquiète que pour le confort de mes yeux. Cela va au-delà de mon apparence. Je veux juste être soulagé. Je veux dire aux autres de faire attention, car cela peut gâcher votre vie. ” A-t-il lamenté.
Pete Broadhurst est désormais incapable de conduire une voiture ou de distinguer les expressions faciales des gens. Il a également perdu confiance en lui, alors qu’il avait effectué la première opération pour palier ce problème. Le retraité anglais a été contraint de chercher de l’aide auprès de chirurgiens turcs, où il doit retourner pour un suivi.
Les opérations de chirurgie esthétique et la dépigmentation de la peau sont aussi monnaie courante en Haïti. Surtout la dépigmentation. Beaucoup d’haitiens utilisent à outrance des produits éclaississants qui peuvent avoir des conséquences majeures pour leur santé.
Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Nesmy Manigat, a remis, ce lundi 24 janvier 2022, des lettres de nomination à 500 étudiants finissants issus de plusieurs entités de l’Université d’État d’Haïti et des institutions étant sous la tutelle du MENFP. Cette remise de lettre de nomination a eu lieu à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’éducation.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du programme « Lekòl pa ka tann » prôné par le MENFP. Ces jeunes sont issus de l’Ecole nationale de Géologie appliquée, l’Ecole Normale Supérieure, et de la formation initiale accélérée, entre autres.
“ Les 100 recrues qui se trouvaient sur place sont issues de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), de l’Ecole Nationale de Géologie Appliquée (ENGA), de la faculté de Droit et des Sciences économiques de l’université d’État d’Haïti, de la Formation initiale accélérée (FIA), de l’école nationale des Arts (ENARTS), du centre de Formation des enseignants de l’école fondamentale (CEFEF). Des cas de régularisation de la situation d’un certain nombre d’enseignants ont également été touchés », a fait savoir le ministre.
Mère de Grégory Saint-Hilaire avec une plaque
Selon un communiqué du MENFP, ces lettres de nomination signées par le chef du gouvernement et des Permis provisoires d’enseigner (PPE) certifiés par le ministre de l’Éducation Nationale ont été remis à ces jeunes diplômés qui aspirent à enseigner aux niveaux du fondamental et du secondaire.
La cérémonie de remise s’est tenue en présence du Premier ministre Ariel Henry. Par ailleurs, des éducateurs et des éducatrices, notamment ceux qui ont facilité la reprise des activités scolaires dans les zones précaires, ont été honorés par la primature et le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), dans le cadre d’une cérémonie organisée au Karibe Convention Center, ce lundi, à l’occasion de la quatrième Journée internationale de l’éducation, célébrée autour du thème : « Changer de cap, transformer l’éducation », selon un communiqué du MENFP.
Wilkens Risemé, le marchand ambulant/ Capture Twitter
À rappeler que Wilkens Risemé, marchand ambulant présenté par Marc Guerson Philistin dans un reportage et professeur de physique au lycée Toussaint Louverture de Port-au-Prince, a reçu sa lettre de nomination signée par le premier ministre.
Aussi, Grégory Saint-Hilaire, assassiné au sein de l’École Normal Supérieure (ENS), a été honoré à titre posthume. Sa mère courageuse a reçu sa plaque sur les applaudissements de ses camarades.
À travers une lettre mise en ligne dans la semaine écoulée, signée par plus de cent millionnaires de diverses nationalités qui demandent aux gouvernements de leurs pays dont États-Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, le Danemark, l’Autricre, les Pays-Bas, la Norvège et l’Iran d’exiger les riches de payer plus d’impôts. Une demande qui s’inscrit dans l’objectif de réduire les inégalités dans le monde.
Selon le dernier rapport publié par l’Oxfam indiquant qu’environ 160 millions de personnes sont entrées en pauvretés depuis l’apparition du covid. Des riches se sentant interpeller par la montée des inégalités dans le monde se montrent préoccupés et se disent conscients de l’augmentation de leur fortune depuis la crise sanitaire dans le monde.
«Alors que le monde a énormément souffert ces deux dernières années, la plupart d’entre nous avons vu notre richesse augmenter pendant la pandémie a exacerbé les inégalités à travers le monde », reconnaît les millionnaires en ajoutant «Pourtant, peu voire même aucun d’entre nous ne peut dire qu’il paie sa juste part d’impôts» a fait savoir les riches dans cette lettre, par contre, ils appellent «tous les pays du monde à exiger les riches à payer leur juste contribution», écrivent ils.
«Un nouveau milliardaire toutes les 26 heures depuis la découverte du virus», confirmaient le porte-parole de l’Oxfam France, Quentin Parinello, qui expliquaient l’intensification de la pauvreté dans le monde tout en invitant les candidats français à mettre au centre de leur programme “une politique de lutte contre les inégalités”.
Les inégalités riches-pauvres voient une montée sans précédent depuis la pandémie. Un record depuis 110 ans.
Le gouvernement américain déconseille à ses ressortissants de voyager en République Dominicaine à cause la flambée de variant de la Covid-19 et de la montée de l’insécurité, selon le Département d’État des États-Unis. Et, l’alerte pour les voyages augmente au niveau 4.
« Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont émis un avis de santé aux voyageurs de niveau 4, en raison d’un niveau très élevé de covid-19 dans le pays”, indique un communiqué de l’entité, cité par le journal dominicain Listin diario.
Plus loin, toujours dans le communiqué, ils demandent à leurs citoyens d’être prudents lors de leur visite en République Dominicaine en raison du niveau de l’insécurité.
Dans une description qu’ils identifient comme “ résumé du pays ”, il indique que les crimes violents, notamment les vols à main armée, les homicides et les agressions sexuelles, sont une source de préoccupation sur le territoire dominicain.
Aussi, ils soulignent “ la grande disponibilité d’armes, l’utilisation et le commerce de drogues illicites et un système de justice pénale faible qui contribuent tous au niveau élevé de criminalité à plus grande échelle ”.
En amples détails, ils disent que les zones non urbaines du pays ne sont pas sécurisées et que la ville, grâce à “une police touristique professionnelle, un système 911 dans de nombreuses régions du pays et une concentration des ressources dans les zones touristiques” a tendance à être mieux gardé.
Ajoute à tout cela, ils ont recommandé à leurs citoyens “ d’être prudents dans l’environnement une fois qu’ils se rendent dans le pays, de ne pas résister physiquement à toute tentative de vol, de ne pas montrer de signes de richesse tels que le port de montres ou de bijoux coûteux ”.
D’un autre côté, l’ambassade américaine en Haïti informe que le service des visas est suspendu jusqu’à nouvel ordre, en raison de la pandémie de Covid-19. Les rendez-vous d’entretien sont également reportés sine die, a indiqué, ce lundi 24 janvier, Kenneth H. Merten qui appelle les postulants à faire preuve de patience.
Noter que cette mesure entrera en vigueur à partir du 29 janvier prochain, a déclaré le chargé d’affaires américain à Port-au-Prince, lors d’une table ronde avec des journalistes haïtiens.
Plus loin, Kenneth H. Merten a toutefois souligné que les services d’urgence pour les citoyens américains demeureront en précisant que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité des postulants et du personnel de l’ambassade en cette période de crise sanitaire marquée par la pandémie de Covid-19.
Il a profité également l’occasion pour dire quelques mots sur la question d’élections. “ Sans le rétablissement du climat sécuritaire, et un consensus politique minimal, les élections paraissent hypothétiques ”, trouve, le chargé d’affaires américain.
La question sécuritaire était de la partie. Sur le plan du renforcement de la capacité opérationnelle de la Police Nationale d’Haïti, il annonce une aide de 15 millions de dollars en appui à l’institution. Des experts pour encadrer les unités du Swat et les gardes frontalières (Polifront) seront bientôt envoyés dans le pays, a-t-il révélé
L’envoi des troupes étrangères sur le territoire nationale n’est pas envisageable, a clairement fait comprendre M. Merten qui croit que c’est aux haïtiens de converger leurs forces pour relever les principaux défis auxquels le pays est confronté.
Ansyen senatè Moïse Jean Charles pandan l t ap soti nan peyi Nijerya nan kad yon vizit te twouve l nan gwo difikilte ak imigrasyon nan peyi Etazini aprè yon eskal li t ap fè pou kapab rantre nan peyi l.
Senatè a ki te anbake nan yon avyon American Airlines fè konnen 2 ajan imigrasyon te debake nan ayewopò a epi pran l yo ale avè l. Si n kwè pawòl ansyen majistra Milo a, imigrasyon ameriken arete l depi yè lendi a bò 4 è epi ta pral mete l nan prizon vè minui edmi.
Pandan arestasyon an, Moïse Jean Charles fè konnen otorite imigrasyon yo t ap poze l kesyon sou koze rankont li ak Nicolas Maduro novanm pase a, Lidè Pitit Desalin lan fè konnen li pa t janm rankontre ak Nicolas Maduro mwa novanm ki sot pase a. Yo te ap kesyone l tou sou sa l te ale regle Nijerya, li fè konnen li te reponn yo konsa: « Si yo vle arete m, yo mèt arete m. M p ap janm di sa m ta pral fè an Afrik ».
Se lè sa yo ta pral mete politisyen an nan prizon bò minui edmi epi lage l bò 8 è maten an pou anbake l nan yon vòl komèsyal American Airlines. Pou Moïse Jean Charles, se paske li frape loksidan fò ki fè yo frape l konsa.
Lidè Pitit Desalin lan revele yo fè l ouvri bouch li epi mete de seri aparèy tout anndan bouch li. Konpòtman sa yo fè Moïse Jean Charles kwè loksidan enkyete epi fè konnen panik sa yo p ap fè l kanpe nan wout.
Ansyen kandida pou pòs prezidan an fè konnen imigrasyon koupe viza l epi avèti l pou l pa mete pye lakay yo pandan 5 ane. Aksyon sa yo, li kalifye yo de lachte.
Nicolas Pierre Rollin dit Alcibiade ce créateur, un humoriste, un comédien qui a écrit son nom en grande lettre pendant son passage dans le théâtre en Haïti. Il a été le plus ancien comédien haïtien en activité avec ses pièces radiophoniques qui resteront immortelles pour des générations à venir.
La vedette Alcibiade a plus de 25 ans sur les ondes de la Radio Caraïbes depuis qu’elle jouait des scènes avec son groupe dénommé « Troupe Biade ». Chaque dimanche, tous les midis, avec sa voix rauque et rigolante combinée avec son immense talent, Alcibiade s’est distingué des autres membres de la bande qui sont aussi des talentueux.
La troupe animait une émission appelée » Détente théâtrale « dans laquelle les artistes présentent des sketchs qui reflétaient notre réalité quotidienne autrement dit la vie sociale des citoyens haïtiens. Move plan ; Piyajè Marye ak kokobe pou rezidans pour citer quelques uns.
Alcibiade était cet homme doté d’une capacité extraordinaire. Dans une interview réalisée chez lui dans la commune de carrefour avec la télé Zéklè il a mentioné qu’il a l’habitude d’incarner quatres personnages dans les petites comédies comme: Alcibiade, La grand – mère, Le Juge et le Houngan.
« Détente théâtrale » a occupé une place importante dans la vie des gens pendant plusieurs années avec son fameux rendez-vous dominical. Après sa mort ,ce vendredi 21 janvier 2022 à l’âge de 83 ans plus d’uns accorde un intérêt particulier non seulement à sa pérennisation comme une icône de la culture haïtienne mais aussi à la continuité de la Troupe Biade dont il est le fondateur.
Ryan Kaji, âgé de 10 ans, est l’un des Youtubeurs les mieux payés de la plate-forme. Ses vidéos, visionnées par plus de 31 millions d’abonnés, mettent en scène son quotidien : ouverture de cadeaux, nouveaux jouets, devoirs… Et plus d’uns s’interroge sur son succès.
Depuis l’âge de 3 ans, le jeune Texan se met en scène sur Internet. Sa chaîne Ryan’s World cumule à ce jour près de 50 milliards de vues. Et derrière le succès du bambin, l’investissement de son père, Shion, et de sa mère, Loann.
C’est en effet grâce à eux que Ryan Kaji, de son vrai nom Ryan Guan, collectionne désormais les contrats et les partenariats juteux (Walmart, Target, Nickelodeon ou encore Amazon).
À 10 ans, la graine de star originaire de Houston a suscité l’intérêt du New York Times Magazine, qui lui a consacré un article et a dépeint, d’abord, une bulle familiale ultra-soudée.
Une famille de diversité
Responsable d’une entreprise de puces électroniques, Shion a quitté le Japon pour les États-Unis et « parle toujours avec un léger accent » au lycée. Professeure de sciences, Loann a elle dû quitter le Vietnam à bord d’un bateau et a vécu, avec sa famille, dans « des camps de réfugiés en Malaisie et à Singapour » avant d’arriver aux États-Unis.
Mais la jolie success-story de la famille Kaji, au parcours multiculturel entre l’Asie et l’Amérique, est malgré tout loin de faire l’unanimité. Entre autres, en raison d’un recours jugé abusif aux partenariats et aux vidéos sponsorisées.
Publicités et difficultés
Le contenu de la chaîne Ryan’s World est en effet bien loin, aujourd’hui, des premières vidéos où l’on voyait l’enfant choisir un jouet chez Target ou déballer des œufs de Pâques.
Les jouets sont désormais imposants et coûteux et les vidéos génèrent presque toutes près d’un milliard de vues.
Selon l’organisme de surveillance publicitaire « Truth in Advertising », qui avait déposé plainte en 2019, «près de 90% des vidéos ont inclus au moins une recommandation produit» à destination des enfants de moins de 10 ans.
Et cette tranche d’âge serait beaucoup trop jeune pour faire la distinction entre un simple avis et une publicité.
Par ailleurs, les revenus générés par la chaîne est de 25 millions de dollars chaque année, soit 22 millions d’euros peuvent sembler exponentiels. Même si, comme le rappelle le New York Times Magazine, “ cela fait plus de dix ans que nous sommes stupéfaits des revenus que touchent certains Youtubeurs, et il n’est pas certain que ces chiffres soient inquiétants ni même plus surprenants. ”
De jour en jour, on n’a plus de preuves que la bonne utilisation de la technologie est rentable.
Pour lutter contre les djihadistes qui sévissent au Burkina Faso depuis 2015, des soldats se sont mutinés dans le pays hier dimanche en réclamant le départ du gouvernement en place qui, d’après eux, n’arrive pas à faire face aux accroissements des violences commises par les djihadistes. La vie du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré plonge le pays dans une inquiétude. Plusieurs médias font croire qu’il a été arrêté par soldats d’autres restent prudent à ces informations.
Des tirs spontanés près de la résidence du président ont été entendus hier dimanche en fin de journée par les manifestants partisans des militaires, ils ont aussi mis le feu au siège social du parti au pouvoir à Ouagadougou. Leur colère justifiée. Ils exigent le départ du chef d’Etat et un moyen efficace pour lutter contre la menace des djihadistes.
« Nous voulons des moyens adaptés à la lutte » anti-jihadiste « et des effectifs conséquents », ainsi que le « remplacement » des plus hauts gradés de l’armée nationale, indique, a fait savoir un militaire de la caserne Sangoulé Lamizana qui a demandé l’anonymat dans un enregistrement sonore parvenu à l’AFP.
Toutefois, tout de suite après ces mutineries, plusieurs sources ont confirmé l’arrestation du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et une déclaration est attendue dans les prochaines heures d’après RFI.
Pour lutter contre les djihadistes qui sévissent au Burkina Faso depuis 2015, des soldats se sont mutinés dans le pays hier dimanche en réclamant le départ du gouvernement en place qui, d’après eux, n’arrive pas à faire face aux accroissements des violences commises par les djihadistes. La vie du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré plonge le pays dans une inquiétude. Plusieurs médias font croire qu’il a été arrêté par soldats d’autres restent prudent à ces informations.
Des tirs spontanés près de la résidence du président ont été entendus hier dimanche en fin de journée par les manifestants partisans des militaires, ils ont aussi mis le feu au siège social du parti au pouvoir à Ouagadougou. Leur colère justifiée. Ils exigent le départ du chef d’Etat et un moyen efficace pour lutter contre la menace des djihadistes.
« Nous voulons des moyens adaptés à la lutte » anti-jihadiste « et des effectifs conséquents », ainsi que le « remplacement » des plus hauts gradés de l’armée nationale, indique, a fait savoir un militaire de la caserne Sangoulé Lamizana qui a demandé l’anonymat dans un enregistrement sonore parvenu à l’AFP.
Toutefois, tout de suite après ces mutineries, plusieurs sources ont confirmé l’arrestation du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et une déclaration est attendue dans les prochaines heures d’après RFI.
L’étoile montante de la culture haïtienne, Dalanchika Malebranche dit Nègès Da âgée de 8 ans seulement, s’est éteinte ce dimanche 23 janvier 2022. Après l’annonce de la nouvelle par le secrétaire général de Thòy’Art en l’occurrence Yenny, les photos de la petite ont occupé les réseaux sociaux.Son implication dans des initiatives avant son départ nous en dit plus.
Après cette nouvelle tracassante qui a renversé toute une famille, certains ont par ailleurs,du mal à croire en son départ d’autres ont crié qu’Haïti a perdu un espoir en raison qu’elle commençait à s’imposer avec sa voix comme une bruyante dans monde culturel.
Malheureusement, peu de monde ne connaîssent pas la Nègès Da, cette figure bourée de talents qui a quitté le monde des vivants de façon prématurée. C’était un mapou en plein bougeon, une petite fille dotée d’une grande énergie dans le secteur vodouesque qui s’en va. Notre chère Haïti prendra du temps pour construire une autre enfant prodige comme Da, une diseuse, une chanteuse qui a ému plus d’un dans ses démonstrations.
La fille évoluait dans un environnement social où la culture du vodou était au centre de son éducation. Le langage du vodou: les salutations, les textes et les chansons qu’elle interprétait avec beaucoup d’énergie et de Passion.
L’artiste a attiré pas mal de gens sur les réseaux sociaux avec ses talents magiques qui lui faisaient preuve d’un futur « potomitan » de la culture haïtienne. Des posts relatifs au coup dur sur les réseaux sociaux montrent comment la nouvelle a laissé beaucoup d’internautes surtout ceux et celles qui apprécient la talentueuse plonger dans la tristesse.
La bruyante de la troupe Thòy’Art faisait partie aussi du mouvement « Agrikilti- Rebwazman-Lelvaj ». Et être engagé, dès cet âge dans une telle initiative montrait ses grandes ambitions de voir une autre Haïti. Son implication a tout dit et a laissé des exemples lesquels montrainent qu’elle construisait un avenir avec beaucoup de fougue et d’espoir qui n’a pas abouti malheureusement.
Le 29 janvier Dalanchika Malebranche allait fêter ses 9 ans, regrettablement elle n’est plus. Une maladie à laquelle elle ne pouvait résister a eu raison sur lui selon les informations.
Très attristée par la nouvelle, l’équipe de Passion Info Plus présente ses sympathies à la famille de la fillete ainsi qu’à l’équipe de Thòy’Art qui propulsait la talentueuse.
La Direction Générale des migrations de la République Dominicaine compte remettre aux citoyens qui habitent dans les zones frontalières un « Habitant frontalier » afin de contrôler les activités commerciales sur le territoire dominicain.
Selon les autorités de ce pays, tous les citoyens haïtiens qui vont mener des activités commerciales dans ces zones doivent munir de leur « habitant frontalier ». L’information a été relatée ce vendredi dans un communiqué.
À partir du 27 et 28 de ce mois, tout haïtien qui entre dans le pays sans avoir l’intention d’y rester auront leurs première carte puisque la première livraison aura lieu dans la province de Pedernales à ces dates. Grâce à ces cartes, les commerçants haïtiens pourront mener librement leurs activités puisqu’ils seront conformés selon les exigences établies par la résolution 09-2021 de la DGM, toujours d’après le communiqué.
Ce projet pilote est envisagé dans la loi sur les migrations 285-04, ainsi que dans son règlement d’application 631-11, pour les étrangers résidant dans une région de la République Dominicaine, limitrophe d’Haïti, dans les provinces de Pedernales, Independencia, Elías Piña, Dajabón et Montecristi. La Direction générale des migrations a fait remarquer que les détenteurs de ce document pourront entrer dans le pays à l’intérieur du périmètre de la frontière pour exercer leurs activités commerciales, mais ils doivent retourner quotidiennement à leur résidence d’origine.
Rapè gwoup Barikad Crew a, Léonard Tout-puissant anpil moun konnen sou non atis li Izokan, deside retounen nan tèt klèb site drapo a Akayè Foutbòl Klèb(AFC).Yon anons ki fèt sou paj Facebook ofisyèl klèb vil natal atis la jodi vandredi 21 janvye a.
Aprè plis pase 6 mwa li fin pase an distans ak AFC, Izolan deside fè yon demi tou pou l tounen nan tèt ekip la. Atis la te pran desizyon sa mwa me ane 2021 pou kèk rezon li te bay nan yon nòt li te pibliye aprè demisyon l ki te fè gwo ekla sou rezo a ak nan sektè espò nan peyi isit.
Mwa me 2021, nan moman klèb l ap dirije a ta prepare pou ale nan konpetisyon lig chanpyon yo «CONCACAF », Izolan te deside òganize yon pwogram pou te ranmase lajan ki t ap sèvi pou reponn ak bezwen ekip la nan konpetisyon entènasyonal sa. Malerezman, sa pa t pase jan sa te prevwa a.
Nan menm epòk sa yon gwo deblozay te pete nan zòn Akayè. Daprè antreprenè a, se yon kout ba pou te anpeche pwogram nan wè siksè. Se te rezon demisyon l.
Fòk nou anonse mwa me k ap vini la, Akayè ap gen pou l al defann koulè drapo ayisyen an nan chanpyona Klèb Chanpyon Karayib yo.
Watson Saintil âgé de 31 ans lance un appel à l’aide afin d’effectuer une opération qui lui coûtera plus de dix mille dollars américains. Depuis 2007, le jeune Watson Saintil vit avec une paralysie à cause d’une maladie connue sous le nom de « Polyarthrite rhumatoïde psoriasique.
Cette maladie se manifeste par de fortes douleurs, des déformations, des raideurs, et avec des plaques rougeâtres sur la peau.
En 2010, Watson Saintil avait subi une intervention chirurgicale qui avait amélioré ses souffrances suite à une prothèse qui a été ajoutée à sa croupe gauche. Il devrait remplacer cette prothèse par l’intermédiaire d’une autre opération chirurgicale, mais le coût est très élevé, c’est la raison pour laquelle qu’il a lancé cet appel à l’aide.
Ça fait un mois qu’il vit avec des douleurs insupportables et a passé plusieurs nuits blanches. Son dernier diagnostic a révélé que ses mouvements devaient être dans un état réduit. Il doit être opéré dans environ deux mois, dans le cas contraire, il aura de nombreuses autres complications et pourrait même perdre la vie.
De ce fait, Carline Ostiné a lancé un collecte de fonds pour venir en aide à Watson Saintil. https://gofund.me/6a61e6fc
La ministre de la jeunesse et des sports, Raymonde Rival, a rencontré le 19 janvier 2022, les membres du comité de normalisation de la Fédération Haïtienne de Football, sur la route de Frères, à l’annexe du ministère. Cette rencontre vise à reprendre les activités du football haïtien, peut-on lire dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.
Cette rencontre selon le communiqué a été sollicitée par les membres du comité. Lors des échanges entre la ministre et les membres du comité, ils ont abordé les sujets tels que les échéances internationales, la délocalisation des matches des sélections nationales, les garanties de sécurité réclamées pour le déroulement des matchs internationaux, le déroulement des compétitions nationales.
Pendant cette rencontre, Madame Raymonde Rival n’a pas caché sa volonté à aider les membres du comité de normalisation afin qu’ils puissent reprendre ses activités footballistiques.
Lors des échanges, Raymonde Rival était accompagnée du directeur général du ministère, Mario Florvil, et de son chef de cabinet, Jean Tholbert Alexis. De l’autre côté, la délégation était composée de Madame Monique André, Jhon Sévère, Carlo Marcelin, Patrick Massenat, et Erchell Tibel, attachée spéciale Fifa-Concacaf.
La jeune australienne âgée de 31 ans, Evelyn Miller met OnlyFans en feu par sa particularité physique unique. La créatrice de contenu pour adultes, Evelyn avait 20 ans quand elle a découvert qu’elle était née avec deux vagins et deux utérus, une condition médicale rare nommée « utérus didelphys », rapporte LADbible.
En consultant plusieurs médecins, Evelyn Miller a découvert qu’elle avait deux vagins et deux utérus. Puis après une rupture amoureuse, Evelyn s’est lancée en tant qu’escorte indépendante pour ensuite rejoindre la plateforme OnlyFans.
“J’ai travaillé comme escorte indépendante pendant environ sept ans, en voyageant dans le monde entier. J’ai pu utiliser un vagin pour mon travail et un vagin pour ma vie privée, ce qui m’a rendu le travail beaucoup plus facile émotionnellement et physiquement ”, explique-t-elle au journal Metro.
“Après avoir arrêté, j’ai lancé OnlyFans, en filmant des contenus pour adultes avec les deux vagins et ça a eu beaucoup de succès.” a-t-elle raconté. La jeune femme dit gagner des milliers de dollars chaque mois grâce à son activité sur le site.
Inconvénients
Même si elle se vante des avantages, Evelyn avoue qu’il y a des inconvénients à avoir deux utérus et deux vagins, comme mettre deux tampons quand elle a ses règles, faire tester ses deux vagins pour les MST quand elle va chez le gynécologue, et même savoir où son partenaire peut éjaculer pendant les rapports sexuels.
“ Théoriquement, je pourrais porter deux bébés à la fois si je le voulais, mais ce serait difficile pour mon corps, donc nous avons dû être prudents à cet égard. ”, précise-t-elle.
On se demande comment elle arrive à avoir des relations sexuelles dans deux vagins.“ Le sexe dans chaque vagin est très, très différent. Je préfère un côté, mais cela dépend de la position et de la forme de l’homme pour savoir dans lequel je choisis de faire l’amour. Le fait d’avoir deux vagins a rendu ma vie sexuelle très amusante. » A-t-elle scandé.
Des difficultés de grossesse
Après avoir consulté un médecin pour une interruption de grossesse à l’âge de 20 ans, Evelyn a été surprise de découvrir qu’elle avait un utérus didelphys, une malformation de l’utérus. Elle apprend dès lors qu’elle vit avec deux vagins sans qu’elle ne l’ait jamais remarqué.
En effet, cette division de son système reproductif signifiait qu’il était risqué de mener une grossesse à terme, car chacun de ses utérus fait la moitié de la taille de celui d’une femme moyenne. Elle a alors décidé de poursuivre l’interruption de grossesse. “ J’ai toujours su que quelque chose n’allait pas chez moi », confie Evelyn. “ J’utilisais un tampon et je saignais quand même. Lorsque j’ai commencé à avoir des rapports sexuels, j’avais l’impression que tout était différent à chaque fois, et ce n’est qu’après cette procédure d’interruption de grossesse que j’ai enfin découvert ce qui n’allait pas. ” A-t-elle souligné.
En 2020, Evelyn a découvert qu’elle était à nouveau enceinte et cette fois, elle comptait la garder. Tout au long de sa grossesse, la jeune femme a été étroitement surveillée par les médecins. “ Je ne peux pas accoucher par voie vaginale, j’ai donc subi une césarienne ”, affirme-t-elle
Suite à l’intervention, elle a pu avoir un petit garçon et il était né en bonne santé. Actuellement, Evelyn est de nouveau enceinte. “ Je suis maintenant à 13 semaines de grossesse et j’ai enfin surmonté mes nausées matinales ”, raconte-t-elle.
Qu’est-ce que l’utérus didelphys?
Depuis l’apparition publique d’Evelyn Miller à propos de sa particularité sexuelle, plus d’uns se questionne sur le fait d’avoir deux vagins.
Utérus didelphys, également connu sous le nom d’utérus double, est diagnostiqué lorsqu’une femme a deux cavités utérines, c’est-à-dire deux utérus. Il s’agit d’un diagnostic rare dont l’incidence est de 1 femme sur 1 000 à 30 000, indique un article du magazine scientifique de l’Institut national de la santé d’Espagne.
Le créateur de la série à succès, Hwang Dong-Hyuk, avait déjà annoncé en novembre dernier qu’il était en train de réfléchir à une suite. En effet, la série à succès Squid Game aura droit à une deuxième saison. Ted Sarandos, co-directeur général et directeur des contenus Netflix, a confirmé la nouvelle lors d’une conférence dans la soirée du jeudi 20 janvier 2022.
» Il y aura absolument une saison 2 « , a-t-il indiqué, sans préciser une date de sortie. » L’univers Squid Game ne fait que commencer ”, rassure le responsable. Une nouvelle qui laisse beaucoup de gens sur le qui-vive connaissant leur attention à ce scénario.
Coup d’oeil sur la série
Mêlant allégorie sociale et violence extrême, Squid Game met en scène des personnages issus des franges les plus marginalisées de Corée du Sud, dont un migrant pakistanais et un transfuge nord-coréen. Tous participent à des jeux d’enfants traditionnels afin de remporter 45,6 milliards de won (33 millions d’euros)… mais les perdants sont tués.
Regardée par 132 millions de personnes dans les 23 jours qui ont suivi sa sortie, la série sud-coréenne est devenue le succès surprise de la rentrée 2021 sur Netflix. Son créateur Hwang Dong-Hyuk avait déjà annoncé en novembre dernier qu’il était en train de travailler sur une suite.
Hwang Dong-Hyuk créateur de la série. CP: Getty Images
“ Il y a eu tellement de pression, tellement de demandes et tellement d’amour pour une deuxième saison que j’ai presque l’impression que vous ne nous laissez pas le choix, mais oui, je vous confirme qu’il y aura une deuxième saison », avait déclaré le réalisateur.
« C’est dans ma tête en ce moment même », avait-il ajouté. « Je suis en train de planifier le process. Mais je pense qu’il est trop tôt pour dire quand et comment ça va se faire. Mais je vous promets: Gi-Hun (le héros, NDLR) sera de retour et fera quelque chose pour le monde. » A-t-il mentionné.
À rappeler qu’au début de l’année, O Yeong-Su a remporté le prix du meilleur acteur dans un second rôle de Squid Game, à la cérémonie du Golden Globe, organisée par l’Association de la presse étrangère d’Hollywood (HFPA). Il joue le rôle Oh Il-nam, plus connu sous le pseudo de joueur 001, dans la série.
L’enquête des autorités américaines sur l’assassinat de Jovenel Moïse en juillet dernier, va de bon train. L’entrepreneur Rodolphe Jaar, suspecté par la justice haïtienne dans le meurtre, a été, ce jeudi 20 janvier, au tribunal à Miami. Les accusations portées à son encontre par la justice américaine sont énormes.
Rodolphe Jaar, 43 ans, a accepté d’être transporté par avion à Miami, hier mercredi, après son arrestation en République Dominicaine. Il est accusé d’avoir rencontré un co-conspirateur haïtiano-américain qui lui a aidé à mener à bien le complot meurtrier et d’avoir aidé lui et les autres anciens soldats colombiens à se mettre en cavale à la suite de l’assassinat de Moïse, selon une plainte pénale du FBI et un affidavit descellé ce jeudi.
Ensuite, lors d’un entretien en décembre alors qu’il se cachait à Port-au-Prince et des semaines avant son arrestation, Jaar a admis aux enquêteurs américains qu’il « avait fourni des armes à feu et des munitions aux Colombiens pour soutenir l’opération d’assassinat », indique l’affidavit du FBI. Aussi, il a déclaré que “ l’opération était passée d’une arrestation… « pour retirer Moïse de ses fonctions » à une opération d’assassinat après le plan initial de capturer le président Jovenel Moïse à l’aéroport international Toussaint Louverture et de l’emmener par l’avion n’a pas avancé.”
Ils n’ont pas tardé à lui emmener au tribunal, lors de sa première comparution devant le tribunal fédéral de Miami, ce jeudi. Jaar a été accusé d’avoir fourni un soutien matériel ayant entraîné la mort du président Jovenel Moïse et d’avoir conspiré pour le tuer ou le kidnapper en dehors des États-Unis. Par ailleurs, le magistrat Lauren Louis a chargé le bureau du défenseur public fédéral de le représenter parce que Jaar a déclaré qu’il n’avait ni argent ni actifs pour payer un avocat, a rapporté le journal américain Miami Herald.
Pour le moment, Rodolphe Jaar sera détenu au centre de détention fédéral de Miami, où il sera placé en isolement en raison de la pandémie de COVID-19. Il est prévu qu’il y aura une autre audience sur sa détention le mercredi prochain et sa mise en accusation le 3 février.
Le procureur adjoint des États-Unis, Walter Norkin, a déclaré qu’il demanderait la détention de Jaar, en notant qu’il était non seulement accusé d’un crime grave passible d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, mais qu’il risquait de fuir. Il a également déclaré que Jaar avait été reconnu coupable de trafic de cocaïne il y a dix ans. Il n’a purgé que quatre ans de prison après avoir fourni aux autorités américaines des informations sur le trafic de drogue en Haïti.
L’enquête de la justice haïtienne rampe, pendant ce temps, plus de six mois après ce crime odieux, l’enquête américaine prend de l’ampleur alors que les enquêtes du FBI et de la sécurité intérieure continuent de se concentrer sur des suspects étrangers et du sud de la Floride, y compris une société de sécurité de la région de Miami, son propriétaire et d’autres suspectent de recruter une vingtaine d’anciens soldats colombiens et de leur fournir une formation, du matériel et d’autres formes de soutien avant l’assassinat du président.
Les enquêteurs américains ont assemblé leur propre dossier en utilisant le travail d’investigation de la police judiciaire d’Haïti. À rappeler que la DCPJ avait produit un rapport de 124 pages de son enquête exhaustive. Le rapport, obtenu par le Miami Herald, décrit des rencontres entre les différents suspects, dont Jaar, et des enregistrements de téléphones portables. Au cours de leur enquête parallèle, des agents fédéraux américains ont également reçu des SMS. Selon l’affidavit du FBI pour l’arrestation de Jaar, l’homme d’affaires haïtien a non seulement fourni des armes aux commandos colombiens pour mener à bien la mission ciblant le président Jovenel Moïse, mais a également rencontré un collaborateur anonyme, identifié comme « co-conspirateur #1 », l’un des trois Haïtiano-américains maintenant emprisonnés en Haïti. Selon Miami Herald, il s’agit de James Solages, qui prétend être un traducteur.
Lui qui se trouvait au domicile du président lorsqu’il a été tué et a crié que l’agression était une « opération DEA ». Selon des déclarations de témoins, Jaar a collaboré avec Solages et d’autres dans un complot visant à faire arrêter Jovenel Moïse à la mi-juin de l’année dernière à l’aéroport international Toussaint Louverture à son retour d’un voyage officiel de trois jours en Turquie.
Cependant, le plan a échoué car « l’avion privé affecté à cet effet n’était pas disponible ». «Selon des déclarations de témoins, Rodolphe Jaar était présent lorsque James Solages a obtenu la signature d’un ancien juge haïtien sur une demande écrite d’assistance pour poursuivre l’arrestation et l’emprisonnement du président Moïse, ainsi que prétendant accorder l’immunité haïtienne pour de telles actions, » dit l’affidavit du FBI.
Mais après l’échec de ce complot initial, « le co-conspirateur numéro 1 » [Solages] a voyagé d’Haïti à Miami le 28 juin et « a fourni le document à d’autres personnes », indique l’affidavit. Toujours selon Miami Herald, James Solages a partagé ces informations avec la société de sécurité de la région de Miami, CTU, détenue par Antonio Intriago. « Selon des entretiens avec plusieurs co-conspirateurs détenus en Haïti, à ce stade, certains co-conspirateurs savaient, ou du moins croyaient, que le plan était d’assassiner plutôt que de kidnapper le président Moïse », indique l’affidavit. Le 1er juillet, « le co-conspirateur n° 1 [Solages] s’est envolé de la Floride vers Haïti pour participer à l’opération.
Ni l’affidavit américain ni le rapport de la police haïtienne ne disent pourquoi les plans ont été modifiés. Mais quelles déclarations recueillies jusqu’à présent allèguent que le plan impliquait un large éventail de personnages, d’un médecin né en Haïti qui aurait embauché les Colombiens pour assurer sa sécurité à deux Américains d’origine haïtienne qui ont déclaré qu’ils étaient des traducteurs.
Au cours de l’enquête, la police haïtienne s’est fortement concentrée sur le rôle de la juge de la Cour suprême Wendelle Coq Thélot. Elle est accusée par les autorités policières haïtiennes d’avoir signé un document sollicitant l’assistance de la sécurité de la CTU.
Le médecin haïtien en question a recruté la CTU et la CTU a recruté les Colombiens. C’est le schéma , a déclaré Léon Charles, alors chef de la police nationale d’Haïti, en juillet, lorsqu’il a annoncé l’arrestation de Christian Emmanuel Sanon, le médecin né en Haïti accusé d’être un auteur intellectuel du complot. La CTU a ensuite inclus une copie du document signé avec la signature du juge Coq Thélot et du magistrat Gerald Norgaisse, demandant l’aide du propriétaire de la CTU, Intriago. Coq Thélot et Norgaisse ont tous deux nié que les signatures s’y trouvaient, et le patron de Norgaisse, Bernard Saint-Vil, qui supervise le juge affecté à l’enquête haïtienne, a également déclaré que la signature n’appartenait pas à Norgaisse.
Entre-temps, ce document est de retour au centre de l’enquête des autorités américaines. Il n’est que d’attendre pour voir les retombées de cette enquête tant suivie.
Pixie Curtis est une jeune entrepreneure australienne et une star sur le Web. À 10 ans, elle a déjà réussi à être millionnaire. La petite fille est déjà propriétaire de deux entreprises. Surprenant, Pixie Curtis pourrait prendre sa retraite à 15 ans.
Pixie a un total prévu de biens d’un montant inimaginable de 13 millions de dollars. Avec l’aide de sa mère, Roxy Jacenko, elle monte un groupe de jouets Pixie’s Fidgets et qui a déjà cumulé plusieurs millions de bénéfices depuis sa création en mars dernier.
Selon les informations, les premiers jouets de l’entreprise ont été vendus en 48 heures, juste après le lancement de l’entreprise. Cette performance a permis en effet à l’entreprise de la petite de faire plusieurs millions de bénéfices en seulement quelques mois. La jeune nantie bénéficie également des gains que génère une entreprise qu’avait créé sa mère alors qu’elle était encore bébé. Cette structure a comme spécialité la vente d’accessoires pour cheveux.
Avec plus de 100 000 abonnés sur Instagram, elle est également une centrale médiatique sur le Web et gagne environ 600 $ par publication unique prise en charge, selon les recherches sur le net.
La mère de la riche petite fille d’affaires s’amuse souvent à dire qu’elle pourrait prendre sa retraite à 15 ans si elle le souhaite. « Notre blague de famille a été que je travaillerai jusqu’à mes 100 ans et que Pixie aura pris sa retraite à 15 ans, je sais certainement qui est le plus intelligent. », a confié sa mère à news.com.
Pixie Curtis est la petite fille de Roxy Jacenko et Oliver Curtis. Pixie est née en août 2011 et le couple s’est marié un ans plus tard soit le 11 mars 2012. Sa mère est une superviseure financière australienne. À l’heure actuelle, elle est à la tête de l’agence de promotion Sweaty Betty et du modèle de robe Sweaty Betty. De plus, son père est un ancien investisseur en entreprise.
La direction générale de la Loterie de l’Etat Haïtien(LEH) informe, dans une note portant la signature de monsieur Jean Luc Ouanche, ce jeudi 20 janvier,les membres des différentes coordinations sur sa décision de mettre lesdites structures en veilleuse jusqu’à nouvel ordre. La Direction affirme que toute opération de recouvrement est interdite tout au long de cette période.
Tout en présentant ses compliments au personnel, la LEH profite de l’occasion pour « informer les membres des différentes Coordinations qu’il a été décidé de mettre ces structures en veilleuse jusqu’à nouvel ordre », lit-on dans cette note.
Plus loin, l’institution souligne à l’attention des concernées que les opérations de recouvrement sont interdites formellement, en attendant que « de nouvelles mesures soient adoptées dans la perspective d’une meilleure organisation du processus de collecte des fonds auprès des opérateurs œuvres dans le secteur des jeux d’Hasard et d’argent en Haïti ».
Selon la LEH, ces opérations doivent suspendre tout au long de cette période de rupture, sans en préciser la durée.
Au moins quatres individus ont été appréhendés lors d’une opération policière menée, hier mercredi 19 janvier, à Cité Doudoune, un quartier situé non loin du Centre-Ville de Croix-Des-Bouquets. Par ailleurs , plusieurs présumés bandits ont été stoppés dans des échanges de tirs avec des agents de l’ordre, informe la PNH via une note publiée sur sa page Facebook.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un plan global visant à démanteler les réseaux de gangs opérant dans la commune de Croix-des-Bouquets, toujours selon la note publiée par l’institution.
Les quatres individus interpellés répondent aux noms de Roberson Aristide né le 6 Mars 1988 à Zoranjé (Croix-des-Bouquets), Roselie Chérismé née le 22 Avril 1979 à Roche-à-Bateau (SUD), Emmanuel Sylvestre né le 22 Décembre 1986 à Port-au-Prince et Denis Lespérance né le 15 aout 1995 à Belle-Anse (sud-Est).
À noter que Roselie Cherismé est la concubine de “Dominique” ainsi connu et présenté comme un chef de gang opérant à “cité Doudoune” et qui serait un allié du groupe des “400 Mawozo ».
Aucours de cette intervention, informe la PNH, plusieurs présumés bandits ont été abattus dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre affectés au commissariat de Croix-des-Bouquets, outre le support des membres d’unités spécialisées dont SWATT, BRI, BLTS, BLVV, BIM, CIMO et la brigade d’intervention de Tabarre.
Robson de Souza dit Robinho est condamné à neuf ans de prison pour viol collectif. Il a été accusé en 2013 d’avoir participé à un viol collectif. Il a été reconnu coupable, ce mercredi 19 janvier 2022, par la Cour de cassation italienne et a été condamné à neuf ans de prison.
Au moment des faits, en janvier 2013, il évoluait à l’AC Milan. La fin du procès a eu lieu ce mercredi matin à Milan où l’ancien joueur du Real Madrid a été reconnu coupable de “violences sexuelles en groupe contre une femme”. À ce fait, le joueur ne peut plus faire appel et devrait purger sa peine, a indiqué le journal l’Equipe.
La jeune femme sortait d’une boîte de nuit au moment où elle a été violée. La star qui est âgée actuellement de 37 ans est accusée d’avoir abusé sexuellement de cette femme âgée de 22 ans, le 22 janvier 2013.
Entre temps le problème qui se pose c’est que le brésilien ne peut pas être extradé puisque la Constitution de 1988 interdit l’extradition des Brésiliens nés sur le territoire. Il est pratiquement impossible qu’ils soient arrêtés sauf en cas de voyage à l’étranger. Pour cela, l’État italien devra émettre un mandat d’arrêt international, a précisé le site footmetcato.
À rappeler que Robinho avait déjà été brièvement arrêté en Angleterre en 2009, où il a été soupçonné d’avoir violé une femme dans une boîte de nuit de Leeds. Une indemnisation de 60 000 euros serait versée à la victime selon les avocats de Robinho, a rapporté le Parisien.
Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Bernard St-Vil
Le Doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bernard Saint-Vil n’a pas validé la demande de prorogation sollicitée par le juge instructeur Garry Orélien, en charge du dossier de meurtre de Jovenel Moïse.
Le délai de trois mois réparti au magistrat instructeur est écoulé et l’enquête marche à bâton rompu. Il a fait une demande de prolongation, le doyen Bernard Saint-Vil, lui, dit se baser sur l’article 97 du décret du 22 août 1995 relatif à l’organisation du pouvoir judiciaire.
Il n’a pas donné une réponse favorable à la requête du juge instructeur Garry Orélien. Alors que ce denier a ce dossier en main depuis le 23 août 2021. Et six mois après ce crime odieux, l’enquête n’a toujours pas abouti.
Pour finir, le doyen précise que, conformément aux dispositions de l’article 97 du décret du 22 août 1995 sur l’organisation du pouvoir judiciaire, qu’il ne peut faire droit à la demande de prorogation de délai produite par le magistrat instructeur. Il ordonne en conséquence que l’ordonnance lui soit communiquée pour faire ce que de droit.
Si on perd du temps ici en Haïti avec l’enquête, États-Unis pour leur part avancent et ont en leur possession de gros poissons.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) écrit, ce mardi 18 janvier 2022, une lettre aux membres du conseil supérieur de la police judiciaire (CSPJ) pour les suggérer d’ouvrir une enquête à l’endroit du magistrat Garry Orelien qui mène l’instruction relative à l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le juge est accusé de recevoir de pot de vin de la part des personnes faisant objet de mandat d’amener et d’interdiction de départ afin de tout annulé. Et même les individus déjà incarcérés dans le cadre du dossier versent des fonds au magistrat instructeur, toujours selon le RNDDH.
Dès sa désignation comme magistrat instructeur, Garry Orelien a commencé à prendre contact avec les personnes concernées et leur a demandé, à chacune d’elles, de lui verser 50 000 dollars américains pour l’annulation de ces mandats, souligne le RNDDH.
Plus loin, l’organisation a précisé que l’une des personnalités dont le nom a été cité pour avoir été en contact avec l’un des suspects dans l’assassinat a versé 2 millions de gourdes au juge pour la levée de son interdiction de départ, cette personnalité avait des soucis de santé.
Ensuite, sans relever l’identité, le RNDDH déclare qu’un ancien directeur de la police nationale d’Haïti a versé 2 millions de gourdes également au magistrat Garry Orelien pour être auditionné. Son audition a eu lieu le 16 décembre dernier.
Aussi, l’un des quatres policiers libérés le 3 janvier dernier aurait versé 25 000 dollars US au magistrat instructeur. À noter que ces policiers étaient également incarcérés dans le cadre du dossier relatif à l’assassinat de Jovenel Moïse. Il s’agit de Paul Eddy Amazan, Wilner Cangé, Cedernier Cicéron et Jacques Sincère.
Les accusations ne manquent pas. Le greffier Elysée Cadet attaché au magistrat Garry Orelien s’est présenté, le 19 décembre 2021, au local de l’entreprise « RJ Rent a Car » où il a affirmé à l’un des responsables de l’entreprise que le magistrat annulera le mandat d’amener et l’interdiction de départ qui avaient été émis à son encontre, s’il accepte de passer un véhicule à son nom, lit-on dans cette correspondance.
Plizyè sitwayen nan vil Iquique nan peyi Chili te rasanble dimanch 16 Janvye 2022 a pou yo manifeste kont migran ki antre nan peyi a, daprè deklarasyon yo, vag vyolans ki ogmante nan peyi a se migran yo ki responsab, selon sa VOArapòte.
Nan kad dewoulman mouvman pwotestasyon sa, te gen anpil tantativ agresyon kont yon ti gwoup imigran ki soti nan peyi Venezyela, ki te oblije al pran pwoteksyon nan men lapolis.
Fòk nou di anpil imigran ki debake nan peyi Chili, dènye ane yo, majorite nan yo soti nan peyi Venezyela, men tou gen ladan yo ki soti nan peyi d’Ayiti ak Kolonbi.
Se pa premyè fwa manifestasyon nan jan sa rive fèt. Septanm pase a, yon mouvman te fèt e yo te rive mete deyò nan vil Iquique yon santèn imigran Venezyelyen . Pami imigran sa yo te gen fanmi ki gen timoun e yo te menm boule afè yo.
Selon plusieurs études, des dysfonctionnements érectiles, liés à l’infection des tissus caverneux, surviennent chez certains malades de Covid-19. Un raccourcissement de la longueur du pénis peut également se produire. Ce qui montre,entre autres, que les manifestations du symptôme de la pandémie sont nombreuses, de temps à autre, il y a eu de nouvelles découvertes.
Dans un podcast de la version américaine de Slate diffusé ce vendredi 14 janvier 2022, un trentenaire raconte comment son infection par le Covid-19 a provoqué chez lui des problèmes d’érection, problèmes qu’il assure n’avoir jamais rencontré jusque-là. Il affirme par ailleurs que son pénis a sensiblement « rétréci », d’environ 4 centimètres. » Ce serait lié aux dommages vasculaires provoqués par la maladie, et mes docteurs affirment que c’est probablement permanent » indique-t-il. Un événement plutôt inquiétant pour lui.
Ainsi, des chercheurs ont publié dès le mois de mai dernier les résultats de leurs travaux dans le « World Journal of Men’s Health », revue médicale reconnue, indiquant que le Covid-19 pouvait bien provoquer des dysfonctionnements érectiles : « Notre étude est la première à démontrer que le Covid-19 est présent dans le pénis longtemps après l’infection chez les humains. Nos résultats suggèrent aussi qu’un dysfonctionnement endothélial lié à l’infection par le Covid-19 peut contribuer à des dysfonctionnements érectiles. »
Toutefois, une pré-étude légèrement antérieure, publiée via la revue médicale spécialisée « Andrology », avait été menée en Italie sur le même thème, en étudiant le cas de 100 hommes, dont 75 avaient contracté le Covid-19. Chez les contaminés, 28% d’entre eux ont connu des dysfonctionnements érectiles, contre 9% chez ceux qui n’ont pas été infectés. D’où le nom donné à cette étude : « Mask up to keep it up », que l’on peut traduire par « Masquez-vous pour la garder droite ». Dans leurs conclusions, les chercheurs encouragent en effet les hommes à utiliser le masque et la vaccination pour prévenir les problèmes d’érection.
Il ne faut pas rigoler avec cela. C’est aussi ce qu’ont conseillé des urologues britanniques dans une vidéo largement diffusée sur internet, dans laquelle ils assurent que les hommes malades du Covid-19 ont 6 fois plus de chances de développer des dysfonctionnements érectiles.
Et à l’image de ce qui est arrivé à l’homme, dans le podcast de Slate, une réduction de la taille du pénis peut également se produire, même si ce n’est « pas très commun » selon le Dr Charles Welliver, un urologue américain. Les problèmes érectiles liés à des facteurs physiologiques, qui ne sont donc pas de nature psychologique, pourraient en effet provoquer ce type de rétrécissement. C’est notamment le cas pour certains patients après un cancer de la prostate comme l’explique le blog Allo Docteur sur Franceinfo.
Le Dr Welliver indique par ailleurs que les hommes malades du Covid peuvent aussi souffrir de priapisme, une maladie qui provoque des érections continues, souvent très douloureuses. Le médecin se veut tout de même rassurant en indiquant que des traitements et des solutions médicales existent.
Conpte tenu de l’attention portée par les hommes à la taille de leur pénis surtout en Haïti, plus d’uns espère que cette question de rétrécissement ne soit qu’une insolite.
Selon un rapport publié ce lundi 17 janvier 2022 par Oxfam Internationale, les données ont révélé l’enrichissement sans précédent des plus riches. Selon l’organisation, la pandémie devient un atout pour les plus riches d’augmenter leur fortune. En effet, l’organisation dénonce les inégalités, plus particulièrement l’Oxfam France qui exhorte les candidats à intégrer la politique de lutte contre les inégalités au centre des leurs programmes, en ce moment de campagne présidentielle.
« Si on regarde en France, les milliardaires ont augmenté leur fortune de 236 milliards d’euros pendant la crise », a fait savoir le porte-parole de l’Oxfam France, Quentin Parinello, ajoutant que cette augmentation ne vient pas des entreprises dans lesquelles ils investissent. Mais, « parce qu’il y a eu un soutien public sans précédent en réponse à la crise, notamment par l’injection des centaines de milliards d’euros dans les marchés financiers ».
Par contre, ce rapport laisse croire que la précarité des populations s’intensifient, les pauvres deviennent de plus en plus pauvres, leurs situations deviennent plus alarmante. Collectées par plusieurs économistes dans le monde, les données présentent que les personnes faisant partie des 50% des plus pauvres possèdent seulement 2% du patrimoine mondial quand les 10% accaparent les 76%.
Et présente le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Amerique Latine comme mes régions les plus inégalitaires. « En 25 ans la part la richesse mondiale possédée par les super riches a triplé en 25 ans », lit-on dans un article publié dans les colonnes de RFI. Les 10% riches gagnent 38 fois plus que les 50% les plus pauvres, une égalité aussi élevée qu’en 1910. Oxfam France, à environ cent jours de l’arrivée des élections présidentielles en France, invite les politiciens à mettre au cœur de leur campagne présidentielle, une politique de lutte contre les inégalités.
Voir la multiplication de leur capital, les riches sont cellles qui polluent le plus, et plus concernées par le changement climatique, d’après le Laboratoire sur les inégalités mondiales. « Le changement climatique pèse le plus sur les pauvres », a expliqué Lucas Chancel, directeur du laboratoire sur les inégalités mondiales.
Le Coronavirus est bénéfique aux super riches. « En 2020, les milliardaires ont augmenté leur patrimoine de 3 600 milliards de dollars », a relaté un co-auteur du rapport.
Se youn aprè lòt plizyè moun ki gen non yo site nan touye prezidan Jovenel Moïse ap jwenn arestasyon yo dènye jou sa yo. Ansyen senatè John Joël Joseph se dènye sitwayen ki sispèk yo arete jiska prezan, nan Peyi Jamayik. Men li p ap transfere Ayiti si n kwè deklarasyon minis jistis ayisyen an.
» Gouvènman an ta pral mande Jamayik pou l voye John Joël Joseph tounen Ayiti. Men akòz pwoblèm sekirite an Ayiti, peyi ki pi pòv nan emisfè a, li ta pi bon pou otorite ameriken yo kenbe Mesye Joseph nan moman sa a.” deklarasyon minis la nan « The wall street journal », jounal blan meriken.
John J. Joseph ki jwenn arestasyon l Samdi pase a, te depanse 12 000 dola vèt pou rantre Jamayik, nan Bato, mwa Desanm pase a. Lè lapolis te mete lapat sou li, li te ofri yo 2 milyon dola vèt pou pa kite yo voye l an Ayiti pou yo pa touye l. Li te gen plizyè dokiman an posesyon l tou. Daprè jounal Peyi Jamayik « Jamaïque Observer ».
N ap raple nan menm dosye asasina prezidan Jovenel Moïse la. Mario Antonio Palacios ak Rodolphe Jaar, 2 sispèk sa yo ap reponn kesyon lajistis nan Peyi Tonton Sam aprè yo te fin jwenn arestasyon pa yo tou.
Les réseaux sociaux sont enflammés, l’artiste haïtien Roody Pétuel Dauphin dit Roody Roodboy, capte encore une fois les mélomanes particulièrement ses fans avec ce nouveau clip vidéo sorti le vendredi 14 janvier en collaboration avec la star nigériane Wiz Ofuasia Isioma dit Wizboyy. Un inattendu qui, déjà, a plu à plus d’uns non seulement par rapport à ce sujet abordé pour la première fois mais aussi à ses ambitions pour l’international.
Le bonheur n’est pas loin. Il est juste là où l’amour peut régner, où les maux peuvent s’effondrer dans l’oubli. Le texte a tout expliqué. L’artiste Roody Roodboy a trouvé ce bonheur fleurir dans la vie d’une jolie femme en qui il voit sa vie heureuse. Une demande en mariage est trop petite, de l’autre côté la vie est belle pour la vedette haïtienne. Dans ce track, les deux artistes sont dans la même voie.
Avec ce tube, fait d’un mélange de créole haïtien et d’anglais Roody Roodboy veut montrer ses grandes ambitions de gagner le cœur du marché international, comme il l’avait déclaré le 17 mai 2017 sur son compte Twitter. « Je travaille d’arrache-pied afin d’avoir un hit international »
En effet, » Marry me » en duo avec Wizboyy, chanteur, compositeur, producteur de musique, jusqu’au moment où nous sommes en train de rédiger cet article, a déjà franchi la barre de 500 000 vues sur la page YouTube de l’artiste sans oublier les autres plateformes. Alors qu’ après l’annonce de la publication du clip vidéo, près de 5 mille internautes,en grande première sur sa page YouTube, en visionnent.
En fait, ça fait quelques années que Roody a adopté le genre musical » Afro » et le combiner avec un peu de compas dans ses musiques si l’on peut citer Tranble, Ankachèt, krazèd fwaye… qui ont connu un succès sans précédent. À rappeler que, durant ces dix dernières années, les musiques africaines ont vraiment marquées le monde musical.
La vedette nigériane Wizboyy est reconnu internationalement avec des morceaux comme « Lovinjistis en featuring Teeyah, puis Fine Baby, …
À rappeler que » Marry me » cette belle vidéo de Roody accompagnée de Wizboyy a pour directeur Smith Étienne et édité par Sardou Merclus. Il nous reste à suivre, dans les semaines à venir, ce que l’artiste va en bénéficier à l’ échelle internationale.
Le Premier ministre Ariel Henry, lors de l'adresse a la nation
Critiqué par certains de n’avoir jamais pipé mot concernant les arrestations relatives à l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, le Premier ministre Ariel Henry dans un tweet publié ce dimanche 16 janvier 2022 a exprimé enfin sa jouissance suite à l’arrestation de Rodolph Jaar et de l’ancien sénateur Jhon Joël Joseph, deux suspects présumés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Ariel Henry promet que ce crime comme tant d’autres ne restera pas impuni tout en envoyant un message aux coupables. « Avec mon gouvernement, aucun coupable n’échappera pas à la justice », a-t-il ajouté.
Bien avant cette sortie, l’ancien ministre des affaires étrangères, Claude Joseph demande au premier ministre de se mettre à la disposition de la justice afin de faciliter la poursuite de l’enquête relative à l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Dans un article publié par New-York Times, Ariel Henry est accusé par Rodolph Jaar d’être en connivence avec Joseph Félix Badio, un présumé suspect du meurtre de Jovenel Moïse.
La formation musicale Zenglen a organisé un concours d’interprétation en novembre dernier où plus de 200 jeunes ont pris part. Sandro Mathieu de son nom d’artiste « Sabor Goall » est sorti vainqueur de cette compétition organisée par la bande à Brutus.
Focus sur ce talent très acclamé sur les réseaux sociaux
Sandro Mathieu né en 1994 est natif de Fort-Liberté, Nord-est du pays. Le jeune artiste a grandi dans une famille de trois enfants (une fille et deux garçons). Si Sabor Goall a pu séduire le grand jury de Zenglen réunissant des ténors de la musique tout cela est dû à son talent et son charisme rien d’apprentissage.
“ Pour moi, la musique est synonyme de vie. C’est une obligation de chanter, immédiatement que je le fasse, je ressens la joie, l’amour, le contentement et le respect ”, nous a expliqué avec un brin de fierté l’ancien élève du lycée Paul Eugène Magloire de Fort Liberté.
Parcours de Sabor Goall
Dès son jeune âge, il a embrassé la musique. La grande sortie c’était dans le collège Anténor Firmin de « Malfeti » l’habitation où il a grandi.
“ J’ai commencé à chanter chaque vendredi dans une activité organisée à l’époque par l’établissement ”, confie le jeune talent. Il a eu sa première expérience musicale dans un ancien groupe de la zone appelé « Fragil ». Il a également produit des morceaux en solo comme « Pouki se mwen » , « Blond », « Pouki se mwen », « Surprise », « Pou ou m’ye », disponibles sur son channel youtube.
Son nom d’artiste a vu le jour lors de sa participation sur un tube carnavalesque. Il chantait une partie de « Salsa » avant de commencer, il a dit « melómano sabor ». Depuis Sabor reste son nom attitré par le public. Sabor mot de la langue espagnole qui signifie « saveur » en français.
Sa participation dans le concours d’interprétation de la formation musicale Zenglen
Zenglen reste l’un des plus grands groupes musicaux du pays, le bon compas l’accompagne toujours et partout ; il cache derrière de nombreux talents dans le milieu musical haïtien. Pour augmenter son effectif, l’idée de donner une chance à la jeunesse révélait être la bonne.
Sandro Mathieu a pris part à ce concours sous la demande de ses fans inconditionnels. “ Ils m’ont beaucoup targué dans des commentaires suite à l’annonce du concours de Zenglen. J’ai jugé nécessaire d’y participer. J’étais confiant que je serais le champion », a indiqué l’étudiant en administration à l’université Roi Henry Christophe du Cap-Haïtien.
Il en a profité de remercier tous les gens qui l’ont supporté, Pascalito beatz, Manager Péan et autres.
L’idée de gagner nous chatouille tous. En sachant qu’il soit le premier gagnant, Sabor Goall était ému et rassasié de félicitations. Un jour qu’il considère comme événementiel et inoubliable dans sa vie. Pour l’instant, il est en attente puisque les suivis avec le groupe sont prévus pour le mois de février.
L’HMI et ses rêves
L’artiste travaille sans relâche afin de peaufiner son talent. L’idée d’intégrer un Jazz lui passait toujours par la tête. Si on se tient à ses paroles, Sandro Mathieu, fils d’un cultivateur et d’une commerçante, rêve grand et projette un long parcours.
“ Pouvoir collaborer avec Zenglen est un exploit. J’aurais la possibilité de chanter avec le groupe et participer sur un album, c’est vraiment important pour moi ”, raconte l’artiste très prometteur, père d’une fille fraîchement née.
Il considère tout cela comme un premier pas. Ayant beaucoup de projets, Sabor Goall est ouvert aux sponsors et à la recherche d’un Manager. “ Je veux être un superstar dans l’HMI, comme Maestro Richie l’un de mes modèles. De comportement et de tempérament, il m’inspire beaucoup. » Ajoute-t-il.
De gauche à droite, Maestro Richie et Brutus Derissaint
À rappeler, le jury du concours était composé entre autres de l’actuel maestro et batteur de la formation musicale Klass, Jean-Hérard Richard (Maestro Richie) et du guitariste du groupe Zenglen, Jean Brutus Dérissaint. Sur une liste de 15 finalistes, Sandro Mathieu est le grand vainqueur de la compétition, les deux autres places sont respectivement attribuées à Jean Wesley Sanon (Wesley Haïti) natif de Cabaret et Davidson Derilus (Dave Cantante) vivant en République Dominicaine.
Jean Wesley Sanon, deuxième du concours Davidson Derilus, troisième gagnant
Moins de 24 heures après que le congrès américain exige l’ouverture d’une enquête sur l’assassinat du président Moïse, l’ancien parlementaire, John Joël Joseph a été appréhendé en Jamaïque, ce samedi 15 janvier 2022, sous l’ordre du FBI. Il était activement recherché par la police haïtienne pour son implication présumée dans le meutre de l’ancien chef d’État.
Avis de recherche de la PNH contre l’ex sénateur
En cavale depuis plusieurs mois, l’ancien sénateur est considéré comme l’un des suspects clé dans le meutre de l’ancien locataire du palais National en juillet dernier. Récemment, des rumeurs faisant croire qu’il a été arrêté au Bahamas, une information qui a été contredite par les autorités dudit pays. Sous la demande formelle de « Federal Bureau of Investigation » (FBI), M.Jhon Joseph a été mis en arrêt par la police Jamaïcaine.
John Joël Joseph n’est pas le seul présumé assassin appréhendé en Jamaïque. En octobre dernier, Mario Palacios Palacios a été arrêté à Kingston par Homeland Security Investigation, puis mis en garde à vue. Après sa libération, il va être à nouveau arrêté au Panama au moment où il s’apprêtait à rentrer chez lui, au Colombie.
FBI se met en branle dans l’enquête relative à l’assassinat horrible du président Moïse alors que la justice haïtienne est coincée dans une lenteur.
La monnaie américaine commence à mettre en valeur certaine figure féminine de couleur dont la poètesse et activiste afro-américaine Dr Maya Angelou, marquant pour la première fois, première femme noire à apparaître sur une pièce de 25 cents. C’est le résultat du vote au Congrès, fin 2020, d’une proposition de loi de l’élue démocrate de Californie Barbara Lee.
« Chaque fois que nous reconcevons notre monnaie, nous avons la chance de dire quelque chose sur notre pays ce que nous apprécions et comment nous avons progressé en tant que société », a déclaré la première femme secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, dans un communiqué.
La pièce commémorative est la première du programme American Women Quarters, qui présente des quartiers, pièces de monaies les plus populaires aux États-Unis, honorant les femmes pionnières de l’histoire des États-Unis, a rapporté l’US Mint dans un communiqué séparé.
La Monnaie émettra quatre autres quartiers commémoratifs cette année avec les autres pièces rendant hommage à Sally Ride, la première femme américaine dans l’espace ; Wilma Mankiller, la première femme leader de la nation Cherokee ; Anna May Wong, la première star sino-américaine d’Hollywood ; et la suffragette Nina Otero-Warren, selon la déclaration de l’US Mint. Le programme se déroulera jusqu’en 2025.
Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement fait pression pour une représentation afro-américaine plus large ayant cours légal. En janvier dernier, l’administration de Joe Biden a annoncé qu’elle accélérerait les efforts pour remplacer l’ancien président populiste Andrew Jackson par Harriet Tubman sur le billet de 20 dollars. L’initiative avait initialement été annoncée, en 2017, sous la présidence de Barack Obama, mais a ensuite été bloquée par l’ancien président Donald Trump, qui est un admirateur de Jackson.
Née à Saint Louis, Missouri en 1928, Maya Angelou de son vrai nom Marguerite Annie Johnson est surtout connue pour ses mémoires de 1969, « I Know Why the Caged Bird Sings », qui a marqué le premier best-seller de non-fiction. Elle a écrit « All God’s Children Need Traveling Shoes publié en 1986. Son recueil de poèmes « Just Give Me a Cool Drink of Water Fore I Die (1971) » a été proposé pour le prix Pulitzer.
En 1993, Maya Angelou a lu son poème « On the Pulse of Morning » à la demande de Bill Clinton lors de son discours inaugural.
L’activiste a également été active dans le mouvement des droits civiques, travaillant aux côtés de dirigeants emblématiques tels que Malcolm X et Martin Luther King Jr.
La liste impressionnante de distinctions de la pionnière est longue si l’on peut en citer quelques unes. North Carolina Award for Literature (1987); Docteur honoris causa de l’université de Caroline du Sud (1989); Prix Candace (1990); Paul Robeson Award (en) (1990); Honorary citizen of Baltimore (1990); Langston Hughes Medal (en) (1991); Horatio Alger Award (d) (1992); une médaille présidentielle de la liberté reçue le 15 février 2011 du président de l’époque, Barack Obama.
Maya Angelou est décédée en 2014 à l’âge de 86 ans des suites d’une longue maladie. La pièce de monnaie sur laquelle est gravée rendra hommage à toute une série de femmes ayant marqué l’histoire des États-Unis
Le Congrès américain a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le meurtre du président haïtien Jovenel Moïse, survenu le 7 juillet 2021,en sa résidence privée. En effet, une loi a été adoptée par le Sénat américain, dans la nuit du jeudi 13 janvier 2022.
Les États-Unis s’impliquent de plus en plus dans l’enquête relative à ce crime odieux où le peuple haïtien attend la vérité sur ce qui s’est passé réellement dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier. Cette loi du Congrès donne trois mois au département d’Etat pour produire un rapport censé, fournir une «description détaillée» des circonstances autour de cet assassinat.
Plus loin, il précise que ce rapport doit aussi examiner s’il y a eu une quelconque ingérence dans l’enquête officielle sur le meurtre du président et si l’un de ses auteurs a pu être employé par le gouvernement américain par le passé, rapporte le Figaro.
«Nous sommes très préoccupés par le fait qu’un gouvernement haïtien à la fois instable et corrompu autorise ou permette de nouvelles violations des droits humains», a souligné ce vendredi le sénateur Ben Cardin, l’un des auteurs de la loi dans un communiqué.
À rappeler cette loi appelle également à une enquête concernant le massacre de la Saline, perpétré en novembre 2018 dans cette zone de la capitale haïtienne. Selon le Réseau de défense des droits humains (RNDDH), en une seule nuit, pas moins de 71 personnes ont été tuées par les groupes armés de ce quartier populaire.
Antonella Roccuzzo, la femme du prodige argentin Lionel Messi, ferait des pressions sur ce dernier pour qu’il quitte Paris et retourner au FC Barcelone, selon le journal El Nacional.
Le charme de la capitale française laisse visiblement Madame Messi de marbre. À cause d’une météo plutôt décevante et d’une période de pandémie pas franchement propice aux rencontres, la femme de l’attaquant du PSG regrette Barcelone et ses amis restés en Catalogne. Toujours selon El Nacional, la situation est telle qu’elle ferait pression sur son époux pour retourner au plus vite dans sa ville de coeur.
Ce n’est pas une décision facile pour Lionel Messi considérant son contrat avec le club parisien. Même si Antonella peut compter sur le soutien de Xavi et Dani Alves pour essayer de faire revenir Messi à Barcelone, le joueur argentin reste engagé pour deux saisons avec le PSG et une troisième en option.
De plus, la situation financière du Barça n’est pas florissante et l’immense sacrifice financier que représenterait un retour de Messi à la maison paraît peu envisageable. Et surtout Jorge Messi, le père du joueur, s’est senti trahi par le Barça et aurait totalement coupé les ponts avec la direction du club et le président catalan Joan Laporta. Dans ce contexte, Antonella ferait bien de s’accommoder à sa nouvelle vie parisienne.
Le président de la République Dominicaine Luis Abinader, par le biais de son administration a pris, ce jeudi 13 janvier 2022, une décision relative à la loi 285-04 sur la migration. Les haïtiens illégaux en terre voisine sont dans le viseur des autorités.
Il s’agit d’expatrier tous les haïtiens en situation irrégulière, et pour eviter des confusions, M. Luis Abinader tient à rassurer, toutefois que cette mesure ne s’appliquera pas pour tous les ressortissants haïtiens du pays mais ceux qui se refusent d’être légaux dont leur situation exige leur expatriation.
À travers cette mesure que le président dominicain veut s’imposer dans le cadre de la loi 20, les entreprises qui veulent engager des travailleurs haïtiens soient dans l’agriculture ou la construction, doivent le faire suivant un processus exigible.
Par le biais de cette décision, Luis Abinader tient à ce que la loi soit respectée tout en affirmant l’expulsion des ressortissants haïtiens en situation irrégulière.
Souvent on accuse des hommes en uniforme de la police ou de l’armée dans les actes de banditisme surtout dans les cas d’enlèvement. Ce mercredi 12 janvier 2022, la Police Nationale d’Haïti a procédé à l’interpellation de 9 individus qui se font passer pour des soldats des forces armées d’Haïti, dans le département du Centre.
Selon les informations communiquées sur la page officielle de la PNH cette opération a été menée par des agents de l’unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO), dans la localité «Twawòch»,4e section rurale Agwaedyond (Rivière gauche), dans le Centre du pays.
Les noms de ces 9 prétendus membres de la FAD’H sont connus. Ce sont : 1- Jules Gason, 64 ans, originaire de Port-au-Prince qui serait un ex-Consul 2- Mulien Bucé, 56 ans, (Cornillon Grand-bois) 3- Jean Claude Adrien 53 ans, 3ème section, localité (Kare savann) 4- Noèl Sauveur 54 ans, (Mirebalais) 5- Dutoire Cherelus, 51ans, (Cerca-Carvajal) 6- Aguenot Fleguemonaire 38 ans, (Bombardopolis) 7- Jonas Isaac 36 ans (Port-au-Prince) 8- Noël Veniel 48 ans (Cerca-Carvajal) 9- Bertolin Sever 31 ans, (Nord-est / Terrier- Rouge).
La police a saisi une arme à feu de calibre 22 et des gilets par balle, plusieurs paires de bottes, des uniformes de couleur vert olive, des casques, des couteaux, des badges, des téléphones portables, entre autres, ont été confisqués par l’institution policière.
Agée de 24, la russe Polina Morugina risque jusqu’à un an de prison pour avoir posé nue à côté de l’église de l’Intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, à Moscou, rapporte le New York post, alors que le Kremlin réprime les personnes partageant des postes osés à côté des églises ou des bâtiments de l’État. La jeune fait partie d’une série d’influenceurs condamnés à des peines de prison pour avoir enfreint une nouvelle loi sur l’indécence.
Pour cet acte jugé immoral, la streameuse encourt une amende pouvant aller jusqu’à 4 109 $ ou un an de prison si elle est reconnue coupable d' »insulte aux sentiments religieux des croyants », a précisé le site Crumpe.
Cependant cette photo a été prise l’été dernier mais a été signalée à la police que récemment. Une fois l’affaire entre les mains des forces de l’ordre, l’influenceuse, comme réaction, a fermé son compte Instagram où la photo controversée a été publiée.
La jeune Polina Morugina n’est la seule à pouvoir se trouver dans une situation pareille. L’année dernière, un couple d’influenceurs Ruslan Bobiev a été condamné à des peines de prison poir avoir organisé une séance photo classée X près de la cathédrale Saint-Basile à Moscou.
En vertu de la loi relative à ces genres de comportement, une peine d’emprisonnement maximale d’un an peut être imposée, mais les procureurs avaient requis une peine de 10 mois. En conséquence, c’est ce qui pourrait arriver à la russe Polina.
Plongé dans le mutisme depuis un certain temps, le parti politique INITE, à travers une note rendue public a exprimé sa préoccupation par la situation dont fait face le pays. INITE pointe du droit Ariel Henry comme un “danger social” pour la nation haïtienne, par conséquent, il exige sa démission sans condition. Ce qui pourrait, selon le parti, soulager le sort de la population.
Évoquant les divers problèmes sociaux qui gangrènent notre société, dont l’instabilité, la faim, l’insécurité, la migration massive de nos jeunes intellectuels, la dérive de la jeunesse, INITE exprime son ras-le-bol. La structure politique n’accorde pas ses violons avec le gouvernement actuel.
“Ariel Henry est un danger social, un danger pour l’économie de notre nation, un danger politique et un présumé assassin de l’ancien chef de l’Etat“, a écrit le parti qui se dit consterné par le fait qu’Ariel Henry décidait d’ajuster le prix d’un gallon de carburant à 250 gdes. Alors que son gouvernement perd quasiment le contrôle douanier, où les contrebandiers font la pluie et le beau temps, et l’argent qui devrait être encaissé pour l’Etat est empoché par des particuliers.
Il ajoute, “il y a plusieurs moyens pour l’Etat de se procurer de l’argent. La solution n’est pas l’ajustement du prix des produits pétroliers. Un acte qui fait répercussion énorme sur cette population dévorée par la misère”.
La démission d’Ariel Henry est recommandée, et il doit se mettre à disposition de la justice haïtienne afin de trouver les vrais responsables de l’assassinat du président, dans le cas contraire, cet acte demeure un mauvais précédent pour les futurs chefs d’Etat. Cette démission servira également de bouffée d’air à la constitution de 1987, amendée, selon la structure politique.
INITE appelle la population à ne pas baisser les bras dans la lutte pour la démocratie où plusieurs jeunes garçons et femmes ont perdu leur vie dans cette bataille visant à changer ce système maffieux. « La délivrance du peuple passera tout d’abord par la démission d’Ariel Henry », a souligné le parti.
Pour conclure, INITE en a profité pour saluer la mémoire des victimes du séisme du 12 janvier 2010, qui a sévèrement secoué Haïti, et avait emporté des milliers de vies, ainsi que celles des journalistes assassinés récemment à Laboule 12 par des individus armés.
Les journalistes issus du Collectif des Médias en Ligne CMEL condamnent avec la plus forte énergie l’assassinat de John Wesley Amady et Wilguens Louissaint, le jeudi 6 janvier 2022 à Laboule 12.Ces travailleurs de la presse, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 11 janvier annoncent leurs supports aux familles de leurs confrères visant à organiser leurs funérailles. En ce sens, plusieurs activités sont prévues en leur honneur.
Les funérailles de John Wesley Amady seront chantées à la ville des Cayes le 15 janvier 2022, affirme le porte-parole de CMEL Robeste Dimanche ,conclut qu’au niveau de la structure, des planifications sont déjà faites, des dispositions sont déjà prises en commun accord avec ses parents afin de lui rendre un dernier hommage.
« Quant au Wilguens, faute de moyens économiques, ses parents sont dans la grande difficulté à organiser ses funérailles. Entant que journalistes, nous avons pris notre responsabilité, et sollicité de l’aide afin de soutenir les parents du journaliste à organiser le dernie hommage » a précisé le journaliste Robeste Dimanche.
Par ailleurs, des activités seront organisées, ce jeudi au niveau du champs-de-Mars, près du kiosque Occide Jeanty en l’honneur des ces confrères journalistes assassinés par des individus armés.
Les révélations de Rodolphe Jaar ont créé des suspens dans le dossier de l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse. Le nom d’Ariel est épinglé dans le meutre, débat sur la fin de son mandat comme premier ministre, une situation qui préoccupe Me Jn Renel Senatus. Lors de la présentation du bilan de ses 6 ans entant que sénateur de la république ce mardi 11 janvier, Me Senatus critique le PM Ariel qui, selon lui, doit répondre aux questions de la justice pour son implication présumé dans le meutre.
« Ariel Henry n’avait pas un mandat parce que celui qui l’avait nommé comme premier ministre c’était Jovenel Moïse or le mandat de ce dernier avait pris fin le 7 février 2021, donc c’est un inconstitutionnel, un illégal qui a nommé un inconstitutionnel, un illégal » a déclaré l’ancien sénateur de l’Ouest.
Selon l’ancien parlementaire de la 50éme législature haïtienne, le neurochirurgien doit quitter le pouvoir d’ici 7 février 2022 parce qu’il n’a aucune base constitutionnelle pour continuer d’occuper le pouvoir.
Cependant, Ariel Henry voulait trancher sur la fin du mandat des dix sénateurs, n’était ce pas une entente trouvée entre les parlementaires et le gouvernement, le bâtiment administratif serait vide depuis ce lundi 10 janvier 2022.
Deplus, l’homme de loi, le Dr Ariel Henry n’est honnête au point de parapher un accord avec lui. »Le fait que Ariel Henry est arrivé au pouvoir et qu’il est indexé dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, qui est membre de son équipe, je me suis dit qu’il n’est pas honnête de collaborer avec lui et de signer un accord avec lui, il faut qu’il aille répondre aux questions de la justice » a-t-il ajouté.
Une position qu’a partagé le colonel Himler Rebu qui invite la justice haïtienne à se sortir de la lenteur dans le dossier afin de pas se trouver dans une situation de complicité.
La science se développe et les découvertes sont de plus en plus de tailles. Des chirurgiens américains ont réussi à implanter un cœur de porc génétiquement modifié chez un homme de 57 ans, rapporte le New York Times le 10 janvier 2022. Une opération considérée comme une grande première mondiale.
L’intervention historique s’est déroulée vendredi dernier à la faculté de médecine de l’université du Maryland, États-Unis. Le patient, David Bennett, avait été jugé inéligible pour une transplantation humaine par les chirurgiens. Ce genre de décision est prise lorsque le receveur est en très mauvaise santé et incapable de recevoir une greffe d’organe. Le malade n’avait alors aucun autre choix que de tenter une greffe animale.
En effet, un cœur de porc génétiquement modifié a ainsi été implanté dans le corps de David Bennett, première opération médicale ce genre. Il est pour le moment en convalescence et surveillé de près pas les chirurgiens, qui observent le comportement du nouvel organe.
« C’était soit mourir, soit faire cette greffe. Je veux vivre. Je sais que c’est un coup dans le vide, mais c’est mon dernier choix », a confessé l’habitant du Maryland un jour avant l’opération. La Food and Drug Administration a délivré une autorisation en urgence pour le bon déroulement de l’opération la veille du Nouvel An. En effet, il s’agissait de la seule manière de sauver le patient qui ne pouvait pas recevoir une transplantation conventionnelle.
“ Il s’agit d’une opération révolutionnaire qui nous rapproche un peu plus de la résolution de la crise de la pénurie d’organes ”, a confié Bartley Griffith, le chirurgien responsable de l’opération.
« Nous procédons avec prudence, mais nous sommes également optimistes et nous pensons que cette première mondiale constituera une nouvelle option importante pour les patients à l’avenir », a souligné le chirurgien.
Le porc qui a permis la prouesse médicale provenait d’un troupeau ayant subi des modifications génétiques. Tous les gènes qui entravaient la compatibilité des organes de porc avec l’homme ont été « éliminés », ainsi qu’un autre gène. qui aurait conduit à une croissance excessive du tissu cardiaque du porc. Six gènes humains ont été insérés dans le génome pour faciliter l’acceptation de l’organe par l’homme.
La greffe d’organes est une nouvelle pratique à laquelle se réfère beaucoup de gens dans le monde entier en cas d’insuffisance d’un organe de naissance. Par exemple, en France, 425 transplantations cardiaques ont été réalisées en 2019. Selon l’association France Transplant, 500 à 600 patients meurent faute d’obtenir une greffe. En 2017, près de 24 0000 personnes étaient en attente d’une greffe. Les porcs constituent les donneurs idéaux en raison de leur taille et de leur croissance rapide.
Nan yon atik jounal ameriken an New-York Times pibliye, li fè konnen gen anpil revelasyon Rodolphe Jaar fè sou dosye asasina Jovenel Moïse. Revelasyon sa yo kapab itil pou pèmèt ankèt la avanse lè nou konsidere gwosè deklarasyon sa yo.
Daprè New-York Times, Rodolphe Jaar avwe li te ede nan plan ki ta pral abouti ak asasinen prezidan Jovenel Moïse. Li te bay 130 mil dola vèt, li te ede jwenn zam, bay kay pou mèsenè kolonbyen yo rete.
Selon menm jounal la, Jaar te ede nan plan sa paske l te espere l ap jwenn avantaj komèsyal nan nouvo gouvènman ki t ap gen pou monte aprè a.
Rodolphe Jaar te kontinye pou l di ak jounal la Félix Badio te mande èd ak Premye Minis Ariel Henry pou l te ka lage pye l. Si n kwè jounal la, Ariel Henry te reponn li l ap pase kèk apèl pou ede l chape poul li.
Mesye Jaar fè konnen plan an se pa t touye Jovenel Moïse men pito arete l. Li fè konnen li pa konn kijan plan an fè chanje, se aprè y ap di l Jovenel Moïse mouri.
N ap raple 7 janvye ki sot pase a fè 6 mwa depi Jovenel Moïse mouri asasinen anndan lakay li aprè mèsenè kolonbyen melanje ak konplisite ayisyen te monte yon plan ki ta pral abouti ak dram sa. Pou kounya plizyè nan yo nan prizon, gen sispèk ki nan kache toujou. Genyen ki nan men lajistis lòt peyi.
Nan kad yon konferans pou laprès Sektè Demokratik ak Popilè a (SDP) t ap òganize jodi lendi 10 Janvye 2022 a, nan lokal yo Delma 75, plizyè militan ki revòlte pete deblozay epi pètibe konferans sila.
Se sou anpil difikilte dirijan sektè a, André Michel te rive kite espas la. Militan sa yo ki kraze tab ak limye ki te nan espas la te an kolè kont politisyen sa yo. “ SDP sou pouvwa, kounya nou bezwen travay. Nou fin fè tout tan ap batay nou pa jwenn anyen. ”, se youn pami revandikasyon jèn gason sa yo.
Depi kèlke tan Dirijan sektè a pa sispann resevwa jouman nan men popilasyon ak militan ki endinye pou alyans yo ak Premye Minis Ariel Henry. Jodi a yo resi kite etap pawòl la pou fè aksyon. Jiska prezan poko gen reyaksyon kote lidè yo.
Konferans sa se te pou pale sou plizyè pwen tankou koze sekirite, manda 10 senatè yo, akò 11 septanm elatriye.
Ce lundi 10 janvier 2022, les responsables du lycée national de La Saline ont procédé à la reprise des activités scolaires dans leur local respectif, après environ trois ans de fuite, en raison des gangs armés qui opéraient au jour le jour dans cet axe.
En marge d’une cérémonie, les élèves, le corps professoral accompagnés de plusieurs autres cadres de l’institution et des cadres du ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), ont hissé le bicolore Haïtien au pic du mât. Un geste marquant le retour au bercail de ces jeunes écoliers(ères).
Les responsables dudit établissement lors de leurs élocutions au micro des journalistes, expriment leur plus grande fierté de reprendre leurs activités dans leur enceinte habituelle. Le directeur du Lycée en a profité pour témoigner sa gratitude au ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat, pour avoir tout misé pour rendre possible la reprise des cours à cet établissement.
Éparpillés dans plusieurs autres établissements scolaires afin de poursuivre leurs programmes, les élèves ont prouvé un sentiment de satisfaction. Certains ont également pris le temps de s’exprimer. Pour eux, le Lycée de Saline reste et demeure un établissement qui sera à jamais gravé dans leurs cœurs.
Cette semaine, le staff administratif reprend les travaux, les professeurs regagneront comme à l’accoutumée les salles de classe pour dispenser des cours aux élèves.
Signalons que, depuis plusieurs années, des hommes armés ont pris le contrôle de ce quartier. Plusieurs personnes ont été tuées puis calcinées. Cette situation obligeait plusieurs riverains à isoler cette zone qui fait toujours partie de la liste des zones de non-droit.
O Yeong-Su a remporté le prix du meilleur acteur dans un second rôle de Squid Game, à la cérémonie du Golden Globe, organisée par l’Association de la presse étrangère d’Hollywood (HFPA).
Il joue le rôle Oh Il-nam, plus connu sous le pseudo de joueur 001, dans la série. Le sud-coréen est secrètement l’initiateur du concours mortel, dans lequel des personnes très endettées tentent de gagner 45,6 milliards de wons (37,9 millions de dollars).
Pour la 79eme édition de ce concours tenue dimanche dernier, O Yeong-Su devient le premier Coréen à remporter ce prix. Il a battu plusieurs acteurs pour pouvoir rafler la mise comme Billy Crudup et Mark Duplass de “The Morning Show”, Kieran Culkin de “Succession” et Brett Goldstein de “Ted Lasso”.
L’acteur de 77 ans n’a pas caché sa langue pour exprimer son contentement. “ Après avoir entendu la nouvelle, je me suis dit « tu es un bon gars » pour la première fois de ma vie. J’espère que tout le monde vit une belle vie. ” a-t-il déclaré.
“ Je flotte dans les airs, je me dis qu’il faut que je me calme et que j’organise mes pensées. Il faut que je me maintienne maintenant.” , ajoute-t-il tout en remerciant les gens du monde entier qui ont apprécié la série coréenne.
Après sa sortie le 17 septembre 2021, Squid Game est devenu le contenu signé Netflix qui a connu le plus grand succès, pour un total de 1,65 milliards d’heures de streaming, 4 semaines après son apparition sur la plateforme.
Avec une carrière en tant qu’acteur de théâtre débuté en 1963, O Yeong-Su est apparu dans plus de 200 productions, et a reçu la reconnaissance de plusieurs prix locaux prestigieux, dont le Dong-A Theatre Award en 1979, le Baeksang Arts Award en 1994 et l’Association nationale du théâtre de Corée du meilleur acteur en 2000. Contenu tout ce succès, l’acteur affirme qu’il a réalisé de grandes choses dans sa vie y compris avoir une nouvelle renommée grâce à la série Squid Game et qu’il est arrivé à un moment où il veut laisser tout ça derrière lui et profiter de la vie.
Au moins 19 morts et plus d’une soixantaine de blessés dans un incendie déclenché dans un immeuble à New York, ce dimanche 9 janvier 2022. Les autorités font croire que c’est l’un des incendies les plus dévastateurs de l’histoire de la ville, cité le journal américain Washington Post.
Plus de 60 personnes ont été blessées alors que la fumée a englouti le bâtiment de 19 étages dans le Bronx, envoyant des dizaines de résidents à l’hôpital dans un état critique alors que plus de 200 pompiers sont intervenus, ont annoncé les autorités. Neuf des personnes décédées avaient 16 ans ou moins, selon un responsable du bureau du maire.
L’incendie semble provenir d’un radiateur défectueux dans un duplex des deuxième et troisième étages juste avant 11 heures, ont annoncé les autorités lors d’une conférence de presse dimanche soir. De la fumée s’est élevée à travers le bâtiment, aidée par une porte ouverte, ont-ils déclaré.
« Nous sommes en effet une ville sous le choc », a déclaré la gouverneure de New York Kathy Hochul (D), et a profité pour jurer aux victimes : « Nous ne vous oublierons pas, nous ne vous abandonnerons pas. ».
Toujours selon les dirigeants, de nombreux résidents de l’immeuble étaient des immigrants d’Afrique, qui « s’efforçaient de gravir les échelons et leur vie a été étouffée », a déclaré le sénateur Charles E. Schumer (D) de New York.
Les autorités ont déclaré que 32 personnes avaient été emmenées dans des hôpitaux dans un état mettant leur vie en danger. Stefan Ringel, conseiller principal du maire Eric Adams (D), a déclaré que dimanche après-midi, 19 de ces personnes étaient décédées, laissant 13 dans un état critique. Le bilan officiel des morts n’avait pas changé dimanche soir.
Rodolphe Jaar dit DODOF, l’un des suspects clés dans l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet dernier, a été arrêté par la police dominicaine ce vendredi 7 janvier 2022, sur la requête des autorités américaines après des révélations faites contre lui par Palacios Palacios, rapporte le journal américain Miami Herald.
Toujours selon les informations, les démarches sont en cours pour remettre l’entrepreneur au FBI à l’issue de Mario Palacios Palacios appréhendé et extradé aux États-Unis également.
Notons que Rodolphe Jaar était informateur à une certaine époque pour DEA. On lui reproche d’avoir logé les mercenaires exécutants du président dans sa maison à Pétion-ville et étant aussi l’un des financeurs du meurtre.
À rappeler qu’en 2013, il a été condamné par la justice américaine pour traffic de drogue.
L’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML) dans une note portant la signature de Godson Lubrun dit condamné avec la dernière rigueur l’assassinat des journalistes Wilguens Louissaint et Jhon Wesley Amady à Thomassin 32, dans la localité de Fessard, zone Laboule 12.
Face à cette situation, l’AHML invite les travailleurs de la presse à la prudence en raison de la montée grandissante des actes de banditisme où des gangs armés agissent comme bon leur semble en plein jour ces dernières années, peut-on lire dans ce communiqué.
L’association presse les autorités à ouvrir rapidement une enquête pour trouver les auteurs de ces actes afin qu’ils puissent comparaître par devant des tribunaux compétents. L’AHML en a profité pour présenter ses sympathies aux familles et amis des deux journalistes assassinés.
Notons que des agents de la PNH ont retrouvé puis récupéré dans une mine de sable hier vendredi 7 janvier 2021, à Thomassin 32, dans la localité de Fessard, zone Laboule 12, les corps des deux journalistes assassinés le jeudi 6 janvier.
Un individu de 38 ans s’est rendu à la brigade de gendarmerie de Fréjus après avoir tranché la tête et le pénis d’un homme, a indiqué la gendarmerie de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur dans un message transmis à la presse, confirmant une information du quotidien régional Var-Matin.
D’une part, le parquet de Draguignan a précisé qu’un homme de 38 ans, s’est présenté « pour dénoncer un homicide volontaire qu’il avait commis la veille sur la commune de Fréjus ». Cet homme « transportait avec lui une tête coupée et les organes génitaux masculins de la victime dont il donnait l’identité aux autorités judiciaires », a précisé le parquet.
L’homme es placé en garde à vue. La police judiciaire de Toulon, chargée de l’enquête, a indiqué à l’AFP qu’il s’était présenté à la gendarmerie de Fréjus, vendredi matin 7 janvier, exhibant une tête humaine. L’homme était connu de la police jusqu’ici pour « des petites affaires » toujours selon l’AFP.
L’homme dont l’identité n’est pas relevé doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique, a indiqué le parquet de Draguignan. Vendredi dans la soirée, les enquêteurs procédaient à des « constatations techniques sur la scène de crime présumée », à son domicile. Ils ont quand bien même déjà eu des pièces à conviction.
Au moins 13 personnes dont 7 enfants ont été tués le mercredi 5 janvier 2021 dans un incendie déclaré et ravagé une maison en rangée de trois étages à Philadelphie, aux États-Unis , a rapporté le journal 6abc Action News.
Malgré l’incendie a été maîtrisé en une cinquantaine de minutes, deux résidents, dont un enfant, ont subi des blessures graves, selon les rapports du journal et moins de 13 personnes ont perdus la vie. « Pour l’instant, le bilan est de 13 (morts) », a déclaré un représentant des pompiers, en précisant que ce chiffre pouvait encore évoluer. « C’était terrible (…) c’est un bilan terrible », a-t-il ajouté,
Les pompiers sont intervenus vers 6 h 30 dans l’immeuble où ils ont trouvé de lourdes flammes provenant du deuxième étage de l’immeuble de trois étages, a rapporté l’Inquirer. Le bâtiment appartenait à la City Housing Authority, même s’il aurait été équipé d’une structure pouvant détecter de la fumée, la police ne revelant pas la cause de drame a cependant déclaré qu’il était mortel.
Le tragique incendie a eu lieu dans le quartier central et résidentiel de Fairmont, où se trouvent les grands musées de Philadelphie. D’après plusieurs médias américains, l’immeuble touché appartient à la ville.
Wilguens Louissaint et Amady Jhon Wesley sont deux journalistes haïtiens de médias en ligne qui ont été tués à Laboule 12, ce jeudi 6 janvier 2022. D’après ce qu’a relevé la Radio Écoute FM, l’un des victimes est son employé. De plus, selon d’autres informations concordantes parvenues à notre rédaction, ils étaient trois à se retrouver dans la zone, dirigée par le puissant chèf de gang Ti Makak.
Alors qu’ils se rendent à Laboule 12, une localité située à la hauteur de la commune de Pétion-ville afin de réaliser un reportage avec le caïd Ti Makak. Selon nos infos, ces deux travailleurs de la presse revenaient de réaliser un reportage avec ledit chef quand ils sont criblés de balles. Et l’autre confrère qui les accompagnait, en l’occurrence Wilmane Vil a fini pas s’échapper.
Wilguens Saint-Louis travaillait pour les médias en ligne Télé Patriote et Tambou Verité, et Amady Jhon Wesley pour Écoute FM.
Malheureusement, la liste des journalistes victimes du phénomène de l’insécurité continue de s’agrandir. Si l’on se souvient de Diego Charles accompagnés de l’activiste Antoinette Duclaire récemment assassinés à Christ-Roi.
Les mesures ne manquent pas pour inciter les gens à se faire vacciner contre le covid-19. Au Québec, selon le Journal de Montréal, les non-vaccinés n’auront plus accès aux succursales de la Société des Alcools du Québec (SAQ), qui contrôlent la majeure partie de la vente d’alcool dans la province, dès le 18 janvier prochain.
Même chose pour sa filiale, la Société québécoise du cannabis (SQC). Selon le journal, un pass vaccinal pourrait aussi être mis en place pour accéder à certains commerces non-essentiels comme les salons de coiffures. On ne joue pas avec les règles dans la province canadienne.
» Les clients devront présenter leur passeport vaccinal en entrant « , a confirmé le ministre de la Santé, Christian Dubé. Les épiceries privées, qui ne dépendent pas de la SAQ pourront néanmoins encore vendre de l’alcool aux non-vaccinés; une porte de sortie pour les grands buveurs.
Le nombre de cas de contractions au covid-19 se voit à la hausse dans le monde entier. Le gouvernement québécois multiplie les mesures restrictives pour inciter les citoyens à se faire vacciner. Dans la province, 84,5% de la population a reçu au moins une dose. François Legault, le premier ministre, avait indiqué la semaine dernière vouloir élargir le pass vaccinal à d’autres lieux. « Je comprends qu’il y a une certaine colère » envers les non-vaccinés, avait-il lancé en conférence de presse.
Notons que la province francophone connaît une forte hausse des cas de Covid-19 et du nombre d’hospitalisation qui atteint des records. Selon l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), le nombre d’hospitalisations pourrait dépasser le seuil atteint lors des vagues précédentes, avec un record de 3000 patients hospitalisés dont 400 en soins intensifs.
Une femme dans le Sud de l’Espagne est accusée d’avoir séquestré ses enfants parce qu’elle s’est fermement opposée à ce qu’ils soient vaccinés contre le coronavirus. Son ex-mari et père de ses enfants âgés respectivement de 12 et 14 ans, a porté plainte contre elle alors qu’il ignorait tout de son sort. Maintenant, la mère était à la disposition de la Justice rapporte Crónica, un média argentin.
Selon les médias locaux, tout a commencé lorsque la femme, identifiée comme Cristina Mariscal (46 ans), a refusé de permettre aux deux préadolescents de recevoir le vaccin anti-covid, comme le souhaitait leur père. Pour cette raison, au début du mois de novembre dernier, il a cessé d’emmener ses enfants à l’école et, quelques jours plus tard, il a commencé à enfreindre le régime de garde partagée avec son ancien partenaire.
C’est précisément le père des mineurs qui a porté plainte contre la femme pour enlèvement de mineurs après qu’il ne savait rien de son sort depuis le 9 novembre dernier. Cependant, sa plainte a fini par être formalisée le 16 décembre et la justice de ce pays lui a accordé la garde de ses deux enfants.
La mère des enfants ayant reçu notification de la plainte contre elle et, selon le parent, a décidé de les retirer. On n’en savait plus rien, jusqu’à ce mercredi matin où il a comparu devant le tribunal de garde de Séville et après s’être identifié, il a remis les mineurs, qui se portaient bien puis a été reçu par leur père, qui en a la garde.
L’avocat de la femme, Borja Gómez Martínez-Fresneda, a expliqué à l’agence EFE que c’était lui qui avait recommandé à son client de remettre les mineurs au tribunal plutôt qu’au commissariat et d’essayer ainsi d’empêcher qu’elle soit emprisonnée. Le tribunal, par la suite, a ordonné son arrestation. Selon EFE, la mère a été placée en garde à vue et ce jeudi, elle sera déférée à la justice et pourrait être accusée d’un délit d’enlèvement de mineurs.
Les causes à défendre sont multiples pour les avocats (es). Une avocate et son client détenu ont été surpris par un surveillant en train de faire l’amour dans un parloir de la prison de la Santé, ce lundi 3 janvier 2022. Ce qui surprend plus d’un, pourtant certains arrivent à se régaler.
Un surveillant curieux de la prison de la santé, à Paris, les a surpris en plein ébat sexuel dans un parloir, alors qu’il effectuait son service. L’agent a été intrigué par le mouvement des ombres derrière la porte vitrée d’un parloir. Et, afin de s’assurer de la sécurité de l’avocate et de son client, il a ouvert la porte et est tombé sur la scène d’une relation sexuelle entre les deux protagonistes.
Si la relation était bien consentie entre les deux adultes, elle pose tout de même deux problèmes. L’endroit où a commis l’acte reste un problème, les relations sexuelles sont bien autorisées aux détenus, mais uniquement dans les unités de vie familiale, pas dans les parloirs. Selon le journal 20 minutes.
Aussi, la relation trop intime entre un détenu et son avocat pose un problème déontologique pour ce dernier et pourrait porter atteinte à la dignité de la profession. Cela, même si les deux parties sont concubines comme cela semble être le cas, contenu ce moment spécial vécu et vaincu.
Le détenu et l’avocate risquent tous deux des sanctions. Le détenu, un homme d’affaires, pourrait écoper de quelques jours en quartier disciplinaire selon une source pénitentiaire citée par Le Parisien. L’avocate, elle, pourrait se voir appliquer une sanction par son ordre qui peut aller du blâme à la radiation.
Les hommes d’affaires aiment vraiment faire des affaires, même la prison reste un espace approprié, et les hommes et les femmes de loi plaident des affaires, disons toutes sortes.
Les faits se sont déroulés à Ariquemes, une ville située à l’Est de l’Etat de Rondônia au Brésil où une jeune fille de 18 ans s’est présentée aux urgences, le 27 décembre dernier avec de fortes douleurs au ventre. Ni elle ni les médecins, qui l’ont renvoyée chez elle jusqu’à deux fois, ne se sont rendu compte qu’elle était enceinte. A rapporté le journal espagnol Crónica Global
La douleur était pire à la maison et sans aucune aide médicale, elle a donné naissance à un bébé avec seulement cinq mois de gestation et un kilogramme de poids. À leur arrivée à l’hôpital, les professionnels ont diagnostiqué que le garçon était mort. Bien que ce n’était pas le cas. Ils ont appelé le salon funéraire et à trois heures du matin le 28 décembre, ils sont allés chercher le bébé et l’ont emmené. Pendant qu’ils effectuaient les procédures pertinentes, l’un des responsables a entendu le bébé soupirer et son cœur battait, poursuit le journal.
Le directeur des pompes funèbres a ramené le garçon à l’hôpital où il a été admis à l’unité de soins intensifs néonatals. Le petit garçon répond bien au traitement et sa grand-mère dit qu’il « bouge beaucoup » et que « son rythme cardiaque est excellent ».
De leur côté, le salon funéraire et la famille ont dénoncé l’hôpital. Les proches disent qu’à leur arrivée ils n’ont pas vu que les médecins avaient une prédisposition à sauver l’enfant.
Les autorités sanitaires ont expliqué au quotidien le Nouvelliste que cette flambée de grippe et de fièvre peut être liée à une propagation du variant Omicron de la Covid-19.
« Oui, le MSPP est au courant des cas de grippe, de fièvre, etc. La Direction d’épidémiologie, de laboratoire et de recherche (DELR ) est en train de monitorer la situation », a confié lundi dernier au Nouvelliste le directeur général du MSPP, Dr Lauré Adrien.
Les cas de contractions au Covid-19 se multiplient dans le monde entier et les variants ne manquent pas. “ Le pays est dans une période où naturellement il y a une flambée de grippe, mais nous ne pouvons pas exclure non plus une recrudescence des cas de Covid-19 surtout avec le variant Omicron, très contagieux, qui, probablement, est déjà en circulation dans le pays, même si nous n’avons pas encore la preuve scientifique », a précisé le Dr Lauré Adrien.
Les gestes barrières restent le meilleur moyen de combattre le virus ainsi que ses variants. Le Docteur Lauré Adrien précise que l’expansion des formes sévères de la maladie est évitable par la vaccination du plus grand nombre. “ Continuons à nous protéger et à protéger nos proches et la communauté. Augmentons notre couverture vaccinale anti-Covid ”, conseille le médecin.
À rappeler le Dr Jean William Pape, responsable des centres Gheskio, a indiqué, hier mardi, sur radio Magik9, que les centres ont déjà enregistré un cas qui est à la fois testé positif au coronavirus et à l’influenza, mentionnant qu’actuellement la population doit faire face à deux épidémies : la Covid-19 et l’influenza qui est une grippe saisonnière. « « Nous sommes presque sûr que le variant Omicron est en Haïti », a-t-il confié tout en conseillant à la population à se faire vacciner.
Direktè Jeneral konpayi Digicel Ayiti a, Jean Philippe Brun, nan kad yon konferans pou laprès yè madi 4 janvye, te pwofite okazyon an pou pale sou desizyon konpayi a pran pou monte plan li yo epi abòde kèk lòt sijè ki lye ak konpayi telefòn lan.
Responsab konpayi a fè konnen ajiste plan yo pa t fasil pou ekip la men an rezon ogmantasyon pri gaz la sitou dyezèl la, konpayi a te oblije repanse bagay yo paske tout antèn konpayi telefòn lan atravè peyi a fonksyone avèk dyezèl. Se rezon sa selon DG konpayi a ki fè yo te oblije pran desizyon sila.
Toutfwa, Philippe Brun fè konnen menm si pri plan an ogmante, kantite minit ak megabayt ap ogmante tou sa k ap ka pèmèt yo fè plis itilizasyon sou sa yo achete kòm plan epi kontinye fonksyone, si n site pawòl Jean Philippe Brun.
Plis pase 200 nouvo travay pral kreye
Yon lòt bò Jean Philippe Brun anonse konpayi a pral pase nan twazyèm faz modènizasyon apati mwa mas k ap vini la kote tout pati Nò nan peyi a pral gen teknoloji LTE a. Pwojè sa selon responsab konpayi a gen yon dire 12 jiska 18 mwa men li endike tou lè peyi a gen kriz sosyopolitik li ralanti Pwojè a paske teknisyen yo gen difikilte deplase de yon andwa a yon lòt.
Philippe Brun nan kad konferans sa revele nan mwa avril k ap vini la konpayi a ap kreye plis pase 200 travay adisyonèl nan peyi a. « Nouvo travay sa yo, se travay ki pral pèmèt nou sèvi diferan konpayi etranje », daprè deklarasyon l. DG a pa t bay twòp detay men pwomèt nan jou k ap vini yo l ap bay plis eksplikasyon.
Se te okazyon tou pou Jean Philippe Brun raple koze ensekirite a poze gwo pwoblèm ak konpayi l ap dirije a paske anpil fwa gen zòn teknisyen yo pa ka travèse oubyen pa ka ale ki vin poze pwoblèm ak kèk sit Digicel, sa ki fè vin gen gwo enpak dirèk sou konpayi a.
L’insécurité qui perdure dans le pays surtout le kidnapping ne reste pas l’unique dédale du peuple haïtien, la route tue également. En 2021, le nombre de cas d’accidents se voit à la hausse.
En effet, L’organisation haïtienne Services Techniques et Opérationnels pour Pallier aux Accidents (STOP-Accidents), a publié son bilan annuel des accidents de la route enregistrés dans le pays pour l’année écoulée. Au cours de l’année 2021, il y a eu 1518 cas d’accidents à travers tout le pays ayant fait au total 5055 victimes dont 740 morts (sur place ou à l’hôpital) et 4315 blessés.
Ces accidents se sont produits principalement sur les routes nationales et les axes routiers secondaires.
Voici le bilan détaillé : Janvier : 92 accidents, 30 morts ; Février : 136 accidents, 24 morts ; Mars : 151 accidents, 62 morts ; Avril : 115 accidents, 70 morts ; Mais : 115 accidents, 44 morts ; Juin : 98 accidents, 37 morts ; Juillet : 112 accidents, 47 morts ; Août : 183 accidents, 65 morts ; Septembre : 122 accidents, 72 morts ; Octobre :124 accidents, 81 morts ; Novembre : 104 accidents, 48 morts ; Décembre : 166 accidents,160 morts
L’organisation réitère son appel à la prudence et demande aux conducteurs d’avoir un comportement responsable afin de réduire les risques d’accident. Plus loin, selon les responsables de Stop Accidents, la situation requiert un minimum des autorités étatiques dont la sécurisation des routes, la régularisation du transport en commun, entre autres.
Alors que les autorités jamaïcaines se préparaient à procéder à la déportation de Mario Antonio Palacios, présumé complice dans l’assassinat du feu président Jovenel Moïse, il se trouve à présent aux États Unis, pour répondre les questions de la justice américaine sur ce crime international auquel il porte les fardeaux de suspect potentiel.
Au cours de sa déportation, les informations diffusées à travers plusieurs sources font croire, qu’il a été saisi par la police panaméene hier lundi soir. À présent, il se trouve en terre américaine, où il est emprisonné à Miami, bien avant son audition.
Rapporté par, RFM en primeur du Miami Herald, il est probable que l’ancien militaire colombien soit accusé de complot pour avoir fourni des matériels ayant conduit à l’exécution d’un leader étranger.
Claude Joseph prend acte de l’arrestation de Palacios
Ce coup des autorités américaines est pour l’ancien ministre des affaires étrangères, Claude Joseph, « un pas dans la bonne direction » dans le cadre de cet assassinat. Il exhorte les autorités haïtiennes à collaborer de près avec les autorités américaines pour parvenir à faire extrader ce suspect dans l’élimination de Jovenel Moïse en Haïti, en mettant en application le « traité d’extradition du 9 août 1904 », afin qu’il puisse répondre aux questions de la justice haïtienne.
Signalons également, toujours dans le cadre de ce dossier, sous ordre du juge Garry Orélien, juge chargé à mener l’enquête relative à l’assassinat de l’ancien locataire du Palais National, a ordonné la libération provisoire de 4 policiers accusés dans cette affaire.
L’année 2022 s’est démarrée en bain de sang. Environ sept personnes ont été tuées et plus d’une dizaine de blessés ont été enregistrées lors d’un conflit terrien, le lundi 03 janvier, dans la localité de Fond-Baptiste, 7ème section communale de l’Arcahaie.
L’ancien candidat à la députation pour la Cité du drapeau et originaire de la zone, Wilner René informe que la plupart des blessés se trouvent dans un état critique.
Les victimes ont été touchées par balles et à l’arme blanche, a-t-il relaté. Il profite pour prendre position en faveur de la tenue d’un conseil de sécurité communal avec les représentants des forces de l’ordre, de la justice et des autorités locales afin d’apporter une réponse à cette situation inquiétante et déplorable.
“ Nous avons seulement une quarantaine de policiers pour une population de plus de 140 mille habitants. ” se lamente-t-il.
Toujours selon lui, ce conflit qui oppose les habitants des localités « Nicolas » et « Dimarand » dure depuis plus d’une vingtaine d’années. Depuis l’indépendance du pays, la question de la terre a déjà fait beaucoup de victimes et ceci continue aujourd’hui en plein 21è siècle.
Fatima Madrigal et Robert Trujillo, ce couple a accueilli ses jumeaux le week-end écoulé, à un écart de quinze minutes, dans la ville californienne de Greenfield. Le premier bébé, du nom Alfredo, est né le 31 décembre 2021 à 23h45 tandis que le deuxième, appelé Aylin, est née quinze minutes plus tard, soit le 1er janvier 2022.
Un miracle pour leurs parents, surtout la mère. « C’est fou pour moi qu’ils soient jumeaux et qu’ils aient des anniversaires différents. J’ai été très surprise et heureuse qu’Aylin arrive à minuit », a déclaré la maman de ces deux enfants où leur histoire enflamme la toile.
Qui ne voulait pas être à la place du médecin de cet accouchement extraordinaire, quand l’apparition des nouveaux nés se font année après année. « Ce fut certainement l’un des accouchements les plus mémorables de ma carrière. Quel plaisir d’aider ces petits à naître en toute sécurité en 2021 et 2022 ! Quelle façon incroyable de commencer la nouvelle année », a scandé Ana Abril Arias, le médecin de la famille.
Avec le temps, la naissance des jumeaux dans le monde prend plus en plus d’ampleur. Selon l’Insee, plus de 1,6 million de paires de jumeaux naissent chaque année sur la planète, soit 3,2 millions d’enfants jumeaux (un bébé sur 40 est un jumeau). En Haïti, d’après la tradition, ces enfants naissent en paire sont appelés “Marasa”.
BlackBerry cessera son service pour ses appareils classiques à partir de ce mardi 4 janvier 2022, selon un communiqué publié le 22 décembre dernier par la compagnie, qui a rappelé à ses utilisateurs la fermeture imminente des services dits hérités. Même les appels d’urgence, les sms … ne marcheront plus.
« Pour rappel, les services hérités pour BlackBerry 7.1 OS et versions antérieures, le logiciel BlackBerry 10, BlackBerry PlayBook OS 2.1 et les versions antérieures, ne seront plus disponibles après le 4 janvier 2022 », indique le communiqué.
Ce la signifie que ses anciens téléphones ne fonctionneront plus de manière fiable pour « les données, les appels téléphoniques, les SMS et la fonctionnalité 9-1-1 », a déclaré BlackBerry.
La société, qui s’est éloignée de la fabrication des téléphones pour devenir une société de logiciels se concentrant sur la fourniture de « logiciels et services de sécurité intelligents aux entreprises et aux gouvernements », a initialement annoncé en septembre 2020 qu’il mettrait fin à son service téléphonique.
Les téléphones BlackBerry étaient autrefois des symboles de statut social parmi les célébrités et les PDG et imprégnaient de nombreuses facettes de la culture pop. Même l’ancien président américain Barack Obama avait voulu de préférence conserver son modèle VZW BlackBerry 8830 personnel.
Toutefois, cette décision de mettre fin aux téléphones blackberry n’affectera pas les nouveaux modèles ayant une nouvelle d’exploitation android .
Un dernier hommage a été rendu, ce lundi 3 janvier à la jeune Medjine Dupuy, tuée à Martissant en plein moment de Noël, le 27 décembre écoulé. Les funérailles ont été chantées à l’église adventiste Morija, située à Diquini 63, commune de Carrefour.
L’assassinat de cette jeune fille de 31 ans par les hommes armés qui contrôlent la rentrée Sud du pays a suscité l’émoi de tous. La cérémonie funèbre s’est déroulée en présence de ses parents, familles, les membres de son église et de sa chorale, ses amis(es) y compris d’autres personnalités. La défunte Medjine DUPUY était membre et secrétaire de la direction de jeunesse de ladite église.
Si on se tient aux différentes réactions sur les réseaux sociaux, on peut imaginer le déroulement des funérailles. Les cris et les pleurs remplacent les mots et les chants.Tout le monde est inconsolable, alors que la cérémonie arrive à peine à se dérouler.
Notons qu’elle laissait Port-au-Prince pour rentrer chez elle, Carrefour, quand elle a été tuée. À bord d’un bus de transport en commun où elle faisait partie des 4 personnes assassinées par balles, ce 27 décembre dans la zone.
Mario Antonio Palacios, l’un des suspects potentiels dans l’exécution du feu président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, arrêté en Jamaïque, ne sera pas extradé vers Port-au-Prince. Ce dernier sera ,plutôt, rapatrié en Colombie, confirme l’ancien ministre des affaires étrangères, Claude Joseph.
D’après les explications de l’ancien chancelier, la déportation de Mario Antonio Palacios, l’un des présumés membres du commando qui pénétrait les périmètres résidentiels du président Moïse est dû à l’incapacité des autorités haïtiennes à fournir des preuves suffisantes pouvant certifier l’implication de Palacios dans l’assassinat de Jovenel Moïse.
“C’est un coup dur pour l’enquête” a lancé Claude Joseph qui pointe du droit les autorités actuelles qui n’ont fait preuve d’aucune envie pour assurer la poursuite de l’enquête, alors que les autorités colombiennes l’avaient assuré de leur coopération.
“Il n y a aucune volonté politique pour faire avancer l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse“, a scandé l’ancien chef du gouvernement sur l’administration de Jovenel Moïse.
Celui de l’homme d’affaires Samir Handal, un autre suspect clé dans le meutre arrêté en Turquie n’est pas encore extradé vers Haïti malgré l’envoi des documents sollicités par les autorités turques.
L’application de messagerie Whatsapp ne pourra plus être utilisée sur certains téléphones portables à partir du samedi premier janvier 2022. Tous les appareils de la version 4.1ou inférieure ainsi que certains modèles d’iPhone de la version iOS 9 ou inférieure ne pourront plus supporter l’application Whatsapp. Selon le journal colombien Noticias Caracol. Nous vous en dressons une liste.
Voici les téléphones iPhones qui n’auront plus utilser WhatsApp à partir de demain 1er janvier 2022.
Apple iPhone SE (16 Go)
Apple iPhone SE (32 Go)
Apple iPhone SE (64 Go)
Apple iPhone 6S (128 Go)
Apple iPhone 6S (16 Go)
Apple iPhone 6S (32 Go)
Apple iPhone 6S (64 Go)
Apple iPhone 6S Plus (128 Go)
Apple iPhone 6S Plus (16 Go
Apple iPhone 6S Plus (32 Go)
Apple iPhone 6S Plus (64 Go)
Dans la catégorie d’android , ces téléphones n’auront plus Whatsapp également.
Dans une note datée du 31 décembre 2021 et acheminée à la rédaction de Passion Info Plus, la compagnie de téléphonie mobile Digicel, a annoncé qu’elle va revoir l’ensemble de son portfolio de plans.
Cette décision est survenue en raison de l’augmentation récente des prix des produits pétroliers a indiqué la compagnie. La charge que représente le diesel qui alimente au quotidien les antennes contraint la compagnie à prendre cette décision, peut-on lire dans cette note.
Ces changements se feront progressivement à partir du 1er janvier 2022 a fait savoir la Digicel. Toutefois, davantage de minutes et de mégabytes seront offerts sur l’ensemble des plans, a précisé la compagnie.
Ces changements seront disponibles sur l’application mobile MyDigicel, les codes *500# et *509#, a conclu la note.
Même un sourd muet mentirait s’il dit n’avoir pas senti le vent des mélodies de Bedjine, dont la voix est teintée d’or cerise. L’autre moitié d’un duo sulfureux avec l’emblématique K-dilak, le messager, elle s’est confirmée avec la sortie, en 2019, d’un son titré « Fo pwomès », dans lequel les deux tourtéreaux font étalage de leurs déboires sentimentaux. Rutshelle Guillaume, une autre figure emblématique qu’on ne peut nier dans le secteur musical haïtien. Elle a gagné le coeur des mélomanes avec ses créations surtout avec son dernier album de QQA.
Plus d’un ignore que Bedjine, à ses débuts, a collaboré avec des artistes comme Matyas Dandò et Fantom, talent hors pair du collectif rap Barika Crew. L’année 2021 a été, pour la Port-au-Princienne de 23 ans, plus que prolifique. Des hits comme « Pouki n’ te marye », « Kita nago », et « Koupab » ont chatouillé les oreilles de plus d’un. Devenu, en un éclair, le chouchou incontestable des mélomanes de la HMI, elle est déjà catapultée au rang de diva.
Depuis quelques semaines, un débat divise l’opinion publique en deux grands spectres : ceux qui soutiennent qu’elle a dominé le game en 2021, et ceux qui, pour prendre le contre-pied, disent que cet honneur revient à la chanteuse Rutshelle Guillaume. Et la toile est ainsi enflammée.
Rutshelle, pour sa part, n’a pas dormi durant l’année 2021. La sortie de son opus QQA ( Quoiqu’il Advienne) durant l’été, a explosé la HMI. Un album tant attendu par les adhérants de la Rebelle. Et cette fidélité de sa fanbase a porté fruit. Seulement deux mois après sa sortie, l’album a collecté environ six millions de lectures sur les plateformes de streamings telles qu’Apple Music, Soundcloud, Spotify, et Audiomack.
Elle a été récompensée par la Digicel aussi pour avoir obtenu plus de streaming sur la plateforme D’music pour le mois d’août dernier.
Sur les quinze morceaux, on peut identifier les voix de Wendy, Salatiel, et même le grand Singuila. Pour clôturer le tout, le dimanche 19 décembre, la cantatrice a été sacrée «meilleur artiste de la diaspora», à la quatrième édition des African Talent Awards, à Abidjan, Côte d’Ivoire. Une reconnaissance qui a mis en liesse la HMI, plus particulièrement les mordus de la rebellion. Et de là nait le besoin de définir une gagnante nationale entre elle et Bedjine, faute d’institutions présidant des awards shows impartials chez nous.
Notre Bélo national, dans son morceau titré Lakou Trankil, avait scandé : «Poukisa w vle match, si n’ nan menm lakou ?» Une philosophie partagée par la moitié féminine du duo Kadjine. Au micro du vloggeur Elooby, donnant son avis sur ce « versus » entre elle et Rutshelle, elle a précisé : «On ne peut enlever aux fans leur plein droit de comparer des artistes qu’ils suivent. En revanche, je dois rappeler que Rutshelle et Bedjine œuvrent pour la communauté haïtienne ». La star haïtienne ajoute que » chacun est sur sa route, roulant à sa vitesse, mais au final, nous faisons le même travail, prenons les mêmes risques pour satisfaire le même public [….] »
«Moi, comment pourrais-je ne pas aimer Rutshelle, une star faisant un travail positif. Je conmais mes efforts, mes sacrifices qui me valent d’être là où je suis. Et elle a fait ses efforts, elle aussi. Donc, je respecte…», conclut-elle.
L’association « Libere Kè w » organisera, ce samedi 1er janvier 2022, sa 3ème édition konbit Soup Joumou autour du thème » Venons célébrer ‘Soup Joumou’ comme patrimoine culturel et immatériel de l’humanité ! ». Elle profitera l’occasion aussi pour commémorer le 218 ème anniversaire de l’indépendance d’Haïti.
Consommée habituellement chaque1er janvier en Haïti, la soupe au giraumon est considérée comme le symbole de liberté et de dignité pour tout un chacun. D’autant plus, le 16 décembre dernier elle est inscrite comme patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO. Une bonne Nouvelle pour la culture haïtienne.
En effet, en vue de sauver cette tradition, depuis deux ans, des citoyens Nathalie Mondésir, Louino Robillard… ont lancé l’initiative dénommée « Konbit Soup Joumou » dans l’objectif de garder en vie les anciennes coutumes, qui avaient joué un grand rôle dans la vie des haïtiens à cette époque que les jeunes d’aujourd’hui ont tendance à rejeter.Cette année, la journée sera ponctuée par des fous rires,des jeux traditionnels, d’animation musicale et d’autres activités.
En ce sens, Libere Kèw invite les compatriotes surtout ceux de la zone métropolitaine de Port-au-Prince à prendre part à ce grand événement annuel afin cultiver chez nous le vivre-ensemble pour le bien du pays. Un rendez-vous tenu le samedi 1er janvier 2022 à Pèlerin 4A# 10. Outre des bols de soupe seront distribués sur des places publiques telles que: Champs de Mars, Carrefour Aéroport, Place Boyer et Place Saint Pierre de PetionVille et autres.
Plus d’un se demande si l’on peut ne pas penser à ce qui se passe à Martissant ces dernières années. Des bandes armées tuent incessamment des citoyens qui empointent ce tronc routier. Cela ne fait ni chaud ni froid à certains dirigeants responsables. C’est le cas de Frantz Elbé, le DG de la PNH face à la tuerie de 4 personnes à bord de deux minibus qui traversaient l’allée.
Dans une vidéo tournée en boucle sur les réseaux sociaux, Frantz Elbé a ri d’une question posée par un journaliste relativement à ce qui se produit à l’entrée Sud de la capitale le lundi 27 décembre 2021. Sa principale préoccupation pour le moment n’est que la fête de l’indépendance aux Gonaïves.
« Gonaïves n’est pas Martissant » a-t-il martelé pour répondre au journaliste. Cet axe routier n’est pas une préoccupation pour ce dernier qui nie les carnages des individus armés sur la jeune Medjine Dupuy et trois autres citoyens. Tous sont raides morts sous les rafales d’armes automatiques. Alors que le chef Elbé s’enfonce beaucoup plus dans le mutisme.
Le numéro 1 de la PNH s’exprime de préférence sur le contexte sociopolitique difficile au cours duquel il a pris les rênes de l’institution. Toutefois Monsieur Elbé a fait savoir qu’il travaille avec le haut commandement afin de répondre aux obligations de l’institution.
Gonaïves n’est pas Martissant cependant un ouvrier ,hier, est blessé par balles alors qu’il travaillait dans la construction des stands pour le 218ème anniversaire de la fête de l’indépendance d’Haïti, aux Gonaïves.
Nobel Peace Laureate Archbishop Desmond Tutu gestures during a press conference about the first 20 years of freedom in South Africa at St Georges Cathedral in Cape Town on April 23,2014. Tutu today celebrated 20 years of freedom in South Africa as a "heck of an achievement", while confirming that he would not vote for the government in May 7 elections. Anglican archbishop emeritus Tutu, 82, is still regarded as a moral beacon for South Africa in the mould of the first post-apartheid president Nelson Mandela, who led the country from 1994 to 1999. AFP PHOTO/JENNIFER BRUCE (Photo by JENNIFER BRUCE / AFP)
Desmond Tutu, ancien archevêque anglican sud-africain, icône de la lutte contre l’apartheid, et prix Nobel de la paix en 1984, est mort ce dimanche 26 décembre 2021, à l’âge de 90 ans, a annoncé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
» au nom de tous les Sud-Africains, sa profonde tristesse suite au décès, ce dimanche de cette figure essentielle de l’histoire sud-africain. Le décès de l’archevêque émérite Desmond Tutu est un nouveau chapitre de deuil dans l’adieu de notre nation à une génération de Sud-Africains exceptionnels qui nous ont légué une Afrique du Sud libérée », a exprimé le président sud-africain.
Il était affaiblit depuis plusieurs mois et s’est éteint ce dimanche. Très connu à travers le monde, il est né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp, en Afrique du Sud. Il était instituteur de 1954 à 1957. Il a été ordonné prêtre en 1961.
Au moins trois personnes ont été touchées mortellement par balles à Martissant ce vendredi 24 décembre 2021, alors qu’elles tentaient d’y traverser en revenant de Jacmel, a-on appris, selon une note signée par le syndicaliste du FUTRAH, Montès Joseph
La traversée de l’entrée Sud de la capitale de Port-au-Prince reste toujours difficile pour les voyageurs. Les gangs armés qui ont fait la mainmise sur ces zones ne chôment pas même dans les jours de fête.
Ils ont tué, dans la soirée du 24 décembre, le coordonateur du Front Unifié des Transporteurs et Travailleurs d’Haïti Guy Polinice, représentant des Nippes et deux autres personnes qui l’accompagnaient, selon une note signée par Montès Joseph, le Coordonateur Général Front Unifié des transports et des travailleurs d’Haïti ( FUTRAH).
Selon la note, Ti Guy, la victime, revenait de Jacmel après sa participation à une distribution des jouets aux enfants, à l’occasion des fêtes de Noël.
Des citoyens, refusant cette vallée de mort, sont passés, parfois, par Saint-Jude pour éviter d’être victime par les caïds de la zone, mais cette route n’est pas toujours possible.
Chaque année, la société internationale de sondages et d’étude de marché basée sur internet, appelée YouGov, dresse le classement des personnalités jugées les plus admirées dans le monde. Pour l’année 2021, le top 10 chez les hommes et chez les femmes est bien connu.
En effet les noms des 5 personnalités masculines de l’année se suivent: L’acteur chinois Jackie Chan arrive à la cinquième position de ce classement. Avec un taux d’admiration de 5,7%, il se maintient à sa place de 2020.
Jackie Chan, lui, il est un acteur et cascadeur mondialement connu pour ses films d’action dans lequel il pratique les arts martiaux, sans oublier sa partie humoristique. En 2002, il obtient son étoile sur le Hollywood Walk of Fame.
Jackie Chan
Le joueur de football, ballon d’or à 5 reprises, Cristiano Ronaldo prend la quatrième place du classement. Le Portugais gagne deux places par rapport à 2020 et connaît un taux d’admiration de 5,8%.
Mondialement connu, admiré et très suivi sur les réseaux sociaux, Cristiano Ronaldo joue actuellement pour le club anglais Manchester United. Il est le seul joueur, avec Lionel Messi, à avoir remporté au moins cinq fois le Ballon d’or.
Cristiano Ronaldo
Les personnalités politiques ont eu aussi leur place. La troisième place du podium est occupée par le président de la République populaire de Chine, Xi Jiping, qui lui aussi se maintient au classement. En 2021, il enregistre un taux d’admiration de 6,5%.
Xi Jiping est depuis mars 2013, le dirigeant de la Chine, il est aussi Secrétaire général du Parti communiste Chinois. Il est le fils de l’un des compagnons de Mao Zedong. Sa popularité a pris de l’ampleur surtout lors de ces algarades avec Donald Trump, l’ex président des États-Unis.
Xi Jiping
Dans ces genres de classement, on ne peut pas écarter les hommes pleins de sous. En seconde position, le milliardaire Bill Gates conserve sa place, avec un taux d’admiration de 6,7%. Entre 2015 et 2019, il siégeait en première place avant d’être détrôné par Barack Obama en 2020.
Homme d’affaires et entrepreneur américain, Bill Gates est le fondateur de Microsoft. Depuis 1996, il fait partie des hommes les plus riches au monde. En 2021, sa fortune est estimée à 124 milliards de dollars.
Bill Gates
Pour la seconde année, Barack Obama conserve la première place du classement des personnalités masculines les plus admirées dans le monde. Une place en haut du podium obtenu grâce à un taux d’admiration de 7,8%.
Barack Obama a été le 44ème président des États-Unis durant deux mandats consécutifs entre janvier 2009 et janvier 2017. Il fut le premier président noir du pays et laisse bien sa trace dans l’histoire du pays de Tonton Sam.
Barack Obama
L’influence des femmes dans tous les domaines prend de l’ampleur de jour en jour, voyons la liste des 5 femmes les plus admirées pour cette année. Tout comme son époux, Michelle Obama conserve en 2021, sa place de personnalité la plus admirée dans le monde, avec un pourcentage d’admiration de 7,1%.
L’ancienne Première dame, Michelle Obama est admirée pour ses nombreuses initiatives en faveur des enfants et des femmes.
Michelle Obama
L’actrice américaine Angelina Jolie, conserve également sa place de numéro 2. Elle obtient cependant le même taux d’admiration que Michelle Obama, 7,1%
Actrice mondialement connue, Angelina Jolie est aussi très investie dans de nombreuses causes humanitaires. Elle défend notamment l’accès à l’éducation pour tous les enfants et milite pour le droit des femmes à travers le monde.
Angelina Jolie
Qui peut la détrôner la Reine Elizabeth II? Elle maintient aussi sa place. Avec 6,1% de taux d’admiration, la reine garde la troisième place du classement des personnalités féminines les plus admirées en 2021. Reine depuis 1952 (couronnée en 1953), Elizabeth II est admirée en son royaume mais aussi à travers le monde. Engagée durant la Seconde Guerre mondiale, et reine à tout juste 25 ans, elle est un exemple pour les jeunes femmes à l’instar d’Angela Merkel, l’ancienne chancelière allemande.
Reine Elizabeth II
En quatrième position, la femme d’affaires et animatrice Oprah Winfrey qui elle aussi se maintient par rapport à 2020. Elle enregistre un taux d’admiration de 5,7%. Oprah Winfrey est connue à travers grâce à son talk-show. Elle est l’une des Afro-américaines les plus riches du XXe siècle et la femme noire la plus riche du monde.
Oprah Winfrey
En dernier lieu, l’actrice américano-danoise Scarlett Johansson prend la cinquième position de ce classement. Elle gagne deux places par rapport à 2020 et a un taux d’admiration de 4,3%. Elle est l’une des actrices les mieux payées au monde et est particulièrement connue pour son rôle de Black Widows dans les films Marvel.
Scarlett Johansson
Ici en Haïti, notre diva Rutshelle Guillaume continue de faire le bonheur de tout le monde dans le secteur musical haïtien.Ce dimanche, elle a remporté le prix « Best diaspora artist 2021 » aux « African Talent Awards ».
La Noël n’est pas seulement une tradition de l’homme, les animaux aussi ont besoin d’un moment spécial pour passer les fêtes. C’est le cas du Zoo de Cali en Colombie où des ours, félins, oiseaux, fourmilliers et tant d’autres animaux qui reçoivent, ce mardi 21 décembre 2021, dans le cadre de cette célébration traditionnelle , des cadeaux contenant leurs aliments préférés.
Dans une vidéo, d’une durée 1:36 secondes, postée sur Le Figaro, les animaux du zoo de Cali sautent de joie et ouvrent leurs emballages contenant leur nourriture préférée. Des tortues, perroquet, singe, papillon, poisson, panda, zèbre…se défilent avec leurs aliments.
Tout ceci c’est pour stimuler les animaux, selon la soigneuse au zoo de Cali, Luisa Del Vasto « Nous cherchons à stimuler les comportements de chacun des animaux dont nous nous occupons», a-t-elle expliqué en ajoutant qu’ «Il est important de faire passer le message aux visiteurs que nous prenons soin de nos animaux, et que pour nous il est important de partager avec eux cette période de Noël». A rapporté le journal français Le Figaro.
Noël c’est le sapin, le repas de Noël, les décorations, outre les cadeaux qui, entre autres rentrent dans les moeurs à la fin du XIX ème siècle. Des animaux de compagnie ont reçu aussi des récompenses pour leur affection tout simplement parcequ’ils sont considérés comme membres de la famille pour plus d’un.
La cantatrice haïtienne, Rutshelle Guillaume, a été sacrée «meilleur artiste de la diaspora», à la quatrième édition des African Talent Awards, ce dimanche 19 décembre 2021, à Abidjan, Côte d’Ivoire.
La quasi-syncope que connaît actuellement le secteur de l’événementiel n’empêche la chanteuse Rutshelle Guillaume, introduite huit ans par son tube poignant titré « Kite m’ kriye », de rester fidèle à ses mots en honorant son rendez-vous au sommet.
Originalement nomminée dans deux catégories, à savoir «meilleur artiste Féminin» et «meilleur artiste de la diaspora», la vedette haïtienne, a remporté le second titre. Une victoire qu’elle savoure depuis la terre de Georges Washington, car actuellement en tournée dans le cadre de l’exploitation de son tout dernier album en date, QQA (Quoiqu’il advienne).
En moins d’une décennie de carrière, la star haïtienne s’est hissée au rang de diva en s’imposant comme l’une des voix les plus influentes de cette génération. Elle s’investie à l’heure actuelle dans une conquête du marché international, ce qui s’affirme par la présence de voix d’outre-mer comme Singuila et Salatiel sur son dernier opus, qui comptabilise des millions sur les plateformes de streaming.
Rappelons que l’African Talent Awards est un événement annuel organisé dans le but de mettre le projecteur sur les meilleurs talents africains, tenant compte des critères comme l’excellence, le sens entrepreneurial, et la promotion de l’africanité à travers le village global.
Depi ayè dimanch 19 desannm lan rezo sosyal yo anflame aprè rezilta 2èm tou eleksyon prezidansyèl nan peyi Chili kote Gabriel Boric genyen kous la. Men anpil moun plis panche sou laj jenn lidè a ki eli prezidan ak sèlman 35 lanne sou tèt li. Se pa ni laj ni bote Gabriel Boric ki mete l nan pozisyon sa jounen jodi a se pito angajman li nan yon pwosesis byen long nan batay pou yon lòt sistèm.
Nouvo eli a, ki fèt nan lane 1986 nan Sid nan peyi Chili, nan yon zòn ki rele Punta Arenas, etidye dwa nan inivèsite Santiago, an 2011 se la li te entegre batay pou edikasyon gratis nan Peyi a. 2012 li eli nan tèt federasyon etidyan inivèsite Chili. Se pa sèl fwa Gabriel t ap eli, ak 27 lane swa 2013-2014 li te rantre nan kongrè a kòm depite sou banyè pati konvèjans sosyal.Twò konsakre ak politik e lit pou Peyi l, nouvo prezidan poko menm pran diplòm li nan dwa.
Pilye nan redaksyon nouvèl konstitisyon Chilyèn
An 2019, Gabriel Boric pran yon lòt nivo nan politik peyi l aprè eksplozyon sosyal ki te pwodui kote te gen anpil dechoukaj ki te fèt e plizyè jou manifestasyon. Se la li te angaje l pou Chili gen yon lòt konstitisyon k ap koupe tout lyen ak rejim diktati Augusto Pinochet te enplante a. Konstitisyon sa toujou nan preparasyon. Gabriel se yon lidè ki trè kritik anvè demokrasi li grandi ladan an.
Anpil moun ap pale de yon Eta-pwovidans
Nan echanj Gabriel Boric te genyen ak AFP avan eleksyon l, li te pote kèk eksplikasyon sou tèm sa. “ Se tankou an Ewòp, yon Eta-pwovidans se yon kote dwa tout moun garanti e yo gen menm privilèj ak nenpòt lajan yo ta posede ”, deklarasyon lidè a.
Nouvo prezidan e ki se pi jenn prezidan Chili konnen gen lòt pwojè. Fè refòm sosyal se youn nan pi gwo objektif li. Nan refòm fiskal li vle fè a tou, li konte fè moun ki pi rich yo patisipe pou Chili gen yon lòt e meyè sistèm sante ak edikasyon, li vle kreye yon nouvo sistèm retrèt.
Gabriel Boric ap gen pou l pran pouvwa 11 mas 2022. Daprè anpil moun, se yon lidè ki respekte pawòl li. Depi byen bonè nan jenès li Gabriel Boric pataje yon gran lanmou pou liv.
Gabriel Boric, âgé de 35 ans a été élu président du Chili après avoir remporté, ce dimanche 19 décembre 2021, le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le candidat de la gauche progressiste a écrasé son adversaire d’extrême droite José Antonio Kast avec 56% des voix, contre 44%. Une victoire saluée par le président sortant Sebastian Pinera.
Selon ce que rapporte un correspondant de RFI sur place, des concerts de klaxons retentissent dans le quartier général de Gabriel Boric, dans le centre de Santiago, la capitale du pays. Le candidat de la gauche est le nouveau président. C’est lui qui a remporté l’élection présidentielle et le second tour qui s’est joué ce dimanche. « Le peuple uni ne sera jamais vaincu » : un chant emblématique de la gauche latino-américaine, est entonné.
Étant leader étudiant, Gabriel Boric, encore à l’université il y a dix ans, était à la tête des manifestations pour la gratuité de l’éducation. C’est une victoire écrasante qu’enregistre la coalition de gauche dont est membre le Parti communiste dans ce duel inédit depuis le retour à la démocratie en 1990. Après 99% des bureaux de vote où les bulletins ont été dépouillés, Gabriel Boric dispose de 11 points d’avance (56%) sur José Antonio Kast, un admirateur de la dictature d’Augusto Pinochet soutenu par l’ensemble de la droite chilienne.
En bon homme politique civilisé, José Antonio Kast a vite reconnu sa défaite. « Je viens de parler à Gabriel Boric et l’ai félicité pour son grand triomphe. Il est aujourd’hui le président élu du Chili et mérite tout notre respect et notre collaboration constructive. Le Chili passe toujours en premier », a écrit sur Twitter José Antonio Kast.
Si certains se craignent que Chili devienne un pays communiste, de son côté, José Antonio Kast, dans son discours de défaite a déclaré que Gabriel Boric méritait « leur respect » puisqu’il a été élu démocratiquement. Tout en précisant qu’il n’abandonnera pas sa lutte contre le narcotrafic et le « terrorisme » qui sévit selon lui dans le sud du pays, là où vivent des communautés de peuples indigènes. Il a également remercié Dieu, sa femme ainsi que ses 9 enfants pour l’avoir soutenu lors de sa campagne. Puis il a terminé en rappelant que la valeur de la famille est primordiale et que le Chili est une grande famille.
Le président sortant, Sebastian Piñera, a, lui aussi, félicité dans une discussion vidéo le nouveau chef de l’État élu qui prendra officiellement ses fonctions le 11 mars prochain. « Nous sommes unis. Nous sommes l’espoir. Nous sommes plus quand nous sommes ensemble. Continuons ! », a tweeté le nouveau président.
M. Gabriel Boric défend l’assemblée constituante et la rédaction d’une nouvelle Constitution en cours en ce moment pour remplacer le texte actuel hérité de la dictature. Il promet aussi de profondes réformes sociales pour aller vers un État-providence plutôt que le modèle économique néolibéral hérité de l’ère d’Augusto Pinochet.
Pour plus d’un, il n’aura pas la tâche facile car le parlement est très fragmenté et la situation économique est affectée par la Covid-19. Un dossier qu’on suit de près compte tenu du flux de compatriotes haïtiens qui vivent là-bas.
L’artiste engagé congolais Alain Chiwirsa dit Alesh est le lauréat de la 40ème édition du prix découverte RFI de cette année. L’annonce a été faite ce vendredi 17 décembre 2021 lors d’une émission en Facebook Live après le vote du grand jury, présidé par Lokwa Kanza et le vote du public. Malheureusement, notre chanteur haïtien, Kebert Bastien dit Keb sélectionné parmi les 10 finalistes, n’a pas pu décrocher le prix pour manque de soutien.
Rappeur engagé et auteur-compositeur originaire de la ville de Kisangani, en République Démocratique du Congo (RDC), Alain Chiwirsa est connu comme l’artiste engagé pour son franc-parler et s’est longtemps positionné comme la voix des sans voix pour dénoncer la mauvaise gestion de la société ainsi que fustiger certains vices devenus normaux pour la population.
Parmis les dix finalistes retenus, la vedette africaine est la seule à pouvoir conquérir le cœur du jury « notamment pour la qualité et l’engagement de ses textes, en français et lingala », disent les organisateurs. Une victoire qui lui a permis de bénéficier une subvention de 10 000 euros, une tournée en Afrique et un concert à Paris.
Par ailleurs, malgré les tournées médiatiques dans la capitale et dans des institutions en province du pays, Keb n’a pas réussi à avoir assez de vote des compriotes haïtiens pour devancer ses compétiteurs afin d’arriver au bout du sommet. Même si Jean Bélony Murat dit Bélo(2006), Beethova Obas(1988) ont déjà décroché le prix, mais serait encore une amène pour la culture haïtienne.
Quarante-trois chameaux ont été disqualifiés, lors du festival du Roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud tenant jusqu’à la mi-janvier 2022 dans un désert au nord-est de Riyad, pour cause de tricherie. Selon l’agence de presse saoudienne SPA, ces compétiteurs avaient subi des injections de botox, selon les résultats d’un examen physique et médical passé aux rayons X.
Plus de 100 000 touristes venant de partout ont pris part à ce rendez-vous annuel qui dure 40 jours en Arabie saoudite . Cette activité culturelle est ancrée dans la tradition bédouine où le roi Abdelaziz accueillie plus de 32 000 environ pour y participer, des prix allant jusqu’à 66 millions de dollars sont réservés pour les gagnants.
La forme naturelle, la taille des lèvres, du cou , de la bosse des chameaux sont des critères de beauté pouvant leur permettre de se hisser au rang des gagnants.
Cependant, l’édition de cette année a enregistré, depuis son lancement il y a 6 ans, plus de disqualifications , soit 43 chameaux ont été exclus pour avoir subi de la chirurgie esthétique, considérée comme une maltraitance, selon un responsable dudit festival. Selon lui , qui a tenu à conserver l’anonymat, a rapporté Le Parisien, « Les autorités tiennent à ce que les chameaux soient présentés sous leur forme naturelle » . Par conséquent, il a précisé que « Les contrevenants font face à de lourdes sanctions et n’auront pas le droit de participer à de futurs concours », a-t-il ajouté.
En 2018, 14 chameaux ont été exclus pour les mêmes raisons. Selon Jason Baker, vice-président senior de l’association de défense des animaux Peta Asia, le concours de beauté est une farce cruelle. « Soumettre un animal à une procédure cosmétique, qu’il s’agisse de la coupe des oreilles, du dégriffage, de l’écornage ou de l’injection de produits de remplissage, est d’une cruauté inouïe et montre que les humains qui utilisent de telles tactiques sont extrêmement laids », a-t-il déclaré.
Si le rire est le propre de l’homme comme a dit François Rabelais, certaines personnes peuvent, pour une raison quelconque s’interdire de le faire publiquement. C’est le cas pour les Nord-Coréens qui ont été interdits de rire, de boire ou de montrer des signes de joie pendant 11 jours pour marquer le dixième anniversaire de la mort de l’ancien dirigeant Kim Jong Il.
Alors que la Corée du Nord commémore le 10e anniversaire de la mort de l’ancien chef suprême de la République populaire démocratique de Corée. En ce sens, les autorités du pays ont ordonné au public de ne montrer aucun signe de joie en signe de respect de la mort de Kim Jong II
Kim Jong Il a dirigé la Corée du Nord de 1994 jusqu’à sa mort en 2011. Il est mort d’une crise cardiaque le 17 décembre 2011 à l’âge de 69 ans. Il a ensuite été remplacé par son troisième et plus jeune fils, l’actuel dirigeant Kim Jong Un, qui est d’ailleurs très populaire dans le monde.
Étonnamment, dix ans après sa mort, les Nord-Coréens sont contraints d’observer la période de deuil de 11 jours. « Pendant la période de deuil, nous ne devons pas boire d’alcool, ni rire, ni nous adonner à des activités de loisirs », a déclaré à Radio Free Asia (RFA) un Nord-Coréen de la ville frontalière de Sinuiju.
Cela n’arrête pas là, toujours selon le citoyen, les Nord-Coréens ne sont pas autorisés à aller faire des courses le 17 décembre date d’anniversaire de la mort de Kim Jong Il. « Par le passé, de nombreuses personnes qui étaient prises en train de boire pendant la période de deuil étaient arrêtées et traitées comme des criminels idéologiques. Elles étaient emmenées et on ne les a jamais revues » dit-il.
En plus, même si un membre de votre famille meurt pendant la période de deuil, vous n’avez pas le droit de pleurer à haute voix et le corps doit être enlevé une fois le deuil terminé. Les gens ne peuvent même pas célébrer leur propre anniversaire s’il tombe pendant la période de deuil.
La période de deuil organisée chaque année pour Kim Jong Il est généralement de 10 jours, mais cette année, elle sera de 11 jours pour marquer le dixième anniversaire de sa mort.
À rappeler que la semaine écoulée Kim Jong-Un a exécuté publiquement 7 Nord-Coréens pour avoir regardé la K-Pop. K-pop est un terme désignant plusieurs genres musicaux originaires de Corée du Sud, caractérisés par une large variété d’éléments audiovisuels et abrégés au terme de K-pop.
Les douze derniers ressortissants américains séquestrés par le gang 400 mawozo le 16 octobre ont été libérés ce jeudi 16 décembre, soit deux mois après, a-t-on appris par le Christian Aid Ministries, ce jeudi 16 décembre 2021. Ils ont été retrouvés tôt ce matin à Morne Cabrit.
Séquestrés à Croix-des-Bouquets ,à la mi-octobre, les 17 missionnaires de nationalité américaine et canadienne sont désormais libres et vont pouvoir rentrer chez eux sain et sauf mais avec probablement des séquelles psychologiques.
Une première phase de la libération avait déjà eu lieu le 21 novembre où deux de ces ressortissants ont pu recouvrir la liberté, puis une deuxième, le 6 décembre, trois autres et maintenant les douze restants.
« Joignez-vous à nous pour louer Dieu que tous nos dix-sept êtres chers soient maintenant en sécurité. Merci pour vos prières ferventes au cours des deux derniers mois. Nous espérons fournir plus d’informations que nous pouvons » a précisé l’organisation religieuse
« Je n’ai pas de mots sur cette épreuve douloureuse, sur ce à quoi vous êtes confronté », écrit un partisan attentionné. « Mais je m’en soucie vraiment, et je prie pour vous aujourd’hui. » A-t-elle poursuivi.
L’organisation humanitaire d’origine mennonite a un double objectif de solidarité et d’évangélisation a loué Dieu pour ce miracle combien louable.
Malgré l’autorisation des vaccins très efficaces depuis décembre 2020 pour combattre le virus corona, celui-ci continue son chemin tout en laissant derrière lui des tas de morts. En effet, parmi les pays affectés à cette pandémie, les États-unis deviennent officiellement le pays le plus endeuillé. Selon le bilan de l’université Jhon Hopkins, ils ont dépassé, le mardi 14 décembre la barre des 800. 000 morts, rapporte le journal français Le Figaro.
Pour seulement l’année 2021, environ 450.000 personnes sont passées de l’autre côté. Le Figaro souligne les États-Unis enregistrent actuellement en moyenne 1.150 décès du Covid-19 par jour, selon les chiffres des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). La vaste majorité des décès sont des personnes non-vaccinées. Environ 72% de la population américaine a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, moins que de nombreux pays, dont la France.
«Alors que nous passons le cap symbolique des 800.000 Américains morts du Covid-19, nous nous souvenons de chaque personne, des vies qu’elles ont vécues, et nous prions pour leurs proches», a précisé le président américain Joe Biden dans un communiqué. «Je sais ce que c’est que d’avoir une chaise vide autour de la table de la cuisine, particulièrement pendant la saison des fêtes, et mon cœur se fend pour chaque famille qui subit cette douleur», a-t-il ajouté.
Le chef du congrès en a profité de sa part, d’observer mardi soir après l’annonce une minute de silence pour les disparus.
«Nous nous rappellerons que 800.000 êtres aimés ne sont pas arrivés jusqu’ici: un père ou grand-père perdu, une mère ou grand-mère, un ami, un visage familier dans le voisinage», a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, dans un communiqué. «Nous connaissons tous quelqu’un que cette maladie a emporté.»
De plus, selon les chiffres officiels communiqués par les autorités, les États-Unis sont en première place dans la liste des pays endeuillés puis vient le Brésil, l’Inde, le Mexique et la Russie. La pandémie a fait au moins 5 ,3 millions de morts dans le monde depuis fin 2019.
Le Secteur démocratique et populaire sort enfin de son mutisme concernant la fixation des prix des circuits. Dans un communiqué daté du 14 décembre 2021, les membres du secteur présentent leurs sympathies aux familles endeuillées suite à l’explosion du camion-citerne dans la ville du Cap-Haïtien, et profitent de demander à Ariel Henry de fixer les prix du transport en commun de concert avec les syndicats.
Le SDP dans ce communiqué dit consterné par le drame survenu au Cap-Haïtien, dans la nuit du 13 au 14 décembre 2021, causant la mort à plus de 70 personnes et plusieurs dizaines de blessés hospitalisés. En ce sens, le SDP allié du pouvoir en place apporte ses sympathies à la population capoise et aux proches des victimes.
L’ajustement des prix des produits pétroliers par le gouvernement défraie la chronique ces derniers jours. Certains chauffeurs ont protesté contre cette augmentation en raison des différends rencontrés avec quelques passagers. De ce fait, le SDP qui dit mener 6-0 encourage son gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec les syndicats de chauffeurs et propriétaires afin de fixer le prix du transport en commun.
Le SDP dit réitérer sa volonté inébranlable de continuer à défendre les intérêts fondamentaux du peuple haïtien qui végète dans la misère et le sous-développement, peut-on lire dans le communiqué du SDP très décrié ces derniers mois.
L’ancien premier ministre haïtien a.i Claude Joseph était au cabinet d’instruction, ce mardi 14 décembre 2021, sur l’invitation du magistrat instructeur Garry Orélien qui mène l’enquête relative à l’assassinat, en juillet dernier, de l’ex-président Jovenel Moïse. Après le report de son audition, l’ancien chancelier haïtien n’a pas rater l’occasion de s’exprimer sur le dossier de l’arrestation de Samir Handal
« Il faut qu’on invite les gens qui ont des plaintes contre eux et ceux indexés dans le dernier article de New York Times aussi. Après avoir permis l’arrestation de Samir Handal, on a utilisé tous les moyens pour m’écarter. Je n’ai pas de regret, je continue la bataille. »A déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères et des Cultes.
Plus loin, M. Joseph confie qu’il a écrit aux autorités judiciaires, moins de 72 heures après l’arrestation de Samir Handal suspecté dans l’assassinat du président, afin d’envoyer les pièces requises par le gouvernement Turc pour son extradition. Aucun effort n’a été fait par le gouvernement d’Ariel Henry pour le transfert de Samir ainsi que celui de Palacios Palacios, raconte-t-il tout en précisant qu’il n’y a pas volonté politique à l’aboutissement de l’enquête.
Dr Claude Joseph a profité l’occasion pour inviter la population à accompagner le juge instructeur ainsi que les gens qui demandent justice pour le défunt président. “ Je n’ai pas peur, c’est pour cela que je suis là. Personne ne peut me faire peur. Ce qui est important pour moi, c’est justice pour le président Jovenel Moïse”. A-t-il ajouté
Accompagné de plusieurs dizaines de supporteurs, Claude Joseph n’avait pas pu être auditionné en raison, d’après le juge instructeur,explique-t-il, que les conditions n’étaient pas réunies. De son côté, l’ancien ministre de la justice Rockfeler Vincent avait boudé son invitation d’hier.
Suite au malheureux incident qui a eu lieu au Cap-Haïtien, zone Samarie, dans la nuit du 13 au 14 décembre 2021, où l’explosion d’un camion-citerne a fait plus de 60 morts, le Réseau National de Défense des Droits Humains à travers un rapport a présenté ses sympathies aux victimes et aux proches de ces derniers.
Selon les premières informations se rapportant à ce drame, vers minuit, le camion-citerne, arrivé au Pont Grand Bois non loin du rond-point de la Samarie, s’est renversé, a rappelé la structure des droits humains pour introduire son rapport de deux pages.
Ayant remarqué que des membres de la population manifestaient la volonté d’aller prendre la gazoline du camion, le chauffeur les aurait invités à s’en éloigner en raison de son explosion probable. En dépit de cet avertissement, des habitants de la zone munis de marteau, ont percé des trous dans le réservoir du camion et ont commencé à emporter la gazoline. Il n’aura fallu que quelques minutes pour que la gazoline qui se déversait à flot dans le Canal Laforcet rejoigne des détritus qui brûlaient non loin de là. Ceci a provoqué une énorme explosion lit-on dans le rapport.
vidéo qui roule en boucle sur les réseaux sociaux montrant des habitants emportant du carburant suite à l’accident du camion-citerne.
Le RNDDH en a profité pour faire le point : les pertes humaines et matérielles sont énormes : en effet, le bilan provisoire fait déjà état de plus de soixante (60) personnes ayant perdu la vie et de plus de quarante (40) autres, gravement blessées. Nombre de survivants-tes se trouvent aujourd’hui à l’Hôpital Universitaire Justinien du Cap‑Haïtien et à l’Hôpital Convention Baptiste d’Haïti. Une vingtaine de maisons ont aussi été incendiées, a indiqué le RNDDH.
Par ailleurs, le RNDDH a aussi remarqué la présence de la direction de la protection civile, la diligence des responsables de la mairie et la manière dont les sapeurs-pompiers se sont dépêchés pour se rendre sur les lieux. Ils ont aussi décidé de creuser une force commune afin d’inhumer les personnes décédées.
Le RNDDH rappelle que le pays a déjà connu cette année plusieurs drames à cause de la mauvaise gestion des produits pétroliers par les autorités étatiques et à cause de leur mauvaise manipulation par des citoyens-nes.
En ce sens, le RNDDH estime que des mesures doivent être rapidement adoptées en vue d’éduquer ces derniers sur les comportements à adopter face à ces produits hautement inflammables.
Un camions-citerne transportant du carburant a causé la mort à plus de 50 personnes, au Cap-Haïtien, zone Samarie, suite à son explosion dans la nuit du 13 au 14 décembre 2021.
Suite à cette tragédie, le PM Ariel Henry sur son compte Twitter a décrété trois journées de deuil national en mémoire des victimes.
Le chef du gouvernement a aussi annoncé l’installation des hôpitaux de campagne afin d’offrir des soins aux blessés qui sont pour la plupart hospitalisés à l’hôpital Justinien et la Convention Baptiste, deux hôpitaux dépassés par les événements appelant du même coup à l’aide.
Ariel Henry au nom de son gouvernement a présenté ses sympathies aux proches et aux familles endeuillées.
Pendant ce temps-là, le bilan partiel continue de s’alourdir à 54 morts dans la ville du Cap-Haïtien où des maisons sont aussi incendiées après cette explosion, selon le maire adjoint du Cap-Haïtien, Patrick Almonor.
Yon trelè ki tap transpòte gaz eksploze, nan lannuit 13 pou louvri 14 desanm lan, nan zòn Samari ak Lafòsèt nan Okap kote kamyon sa te tonbe nan yon kanal epi moun kouri al pran gaz, li eksploze, la ki lakoz plis pase yon trantèn moun fè vwèl pou peyi San chapo.
Pa mank pridans, kèk manm popilasyon an te kouri al ranmase gaz ki tap koule pandan kamyon sitèn lan tonbe epi kamyon an vin eklate. Daprè Benjy Oricia, yon sitwayen nou pale ta fè nou konnen gen anpil ki mouri ak anpil kay boule, anpil fanmiy kontinye ap fè rechèch moun yo ki disparèt. Sipò mande nan lopital « Justinien » kote plizyè moun transpòte, yo bezwen an ijans : Twal gaz, Seròm… Gen yon lòt gwoup viktim yo kouri ak yo lopital « Convention Baptiste » ki Kafou Lanmò.
Si gen enfòmasyon ki fè eta de 25 moun ki mouri kalsine, Delege depatmantal Nò a Augustin Pierrot Degaul ki gentan rive sou plas paka konfime chif yo, men fè konnen gen anpil moun ki pèdi lavi yo ak kay ki detui. “ Mw la kòm responsab, men se regretab nou pa gen mwayen nèsese pou reponn ak yon sitiyasyon konsa. Nou pa menm gen kapasite pou etèn yon dife, pa bezwen di pou yon eksplozyon ”, premye deklarasyon Delege a, pandan y ap egzije sipò lòt otorite Leta an ijans.
Yon lòt bò, majistra vil la( dezyèm manm) ki se Patrick Almonord ki te entèveni maten an sou « Radio Caraïbe » fè konnen dega yo anpil, li nan plis pase 30 moun ki mouri nan dram sila a. Gen lòt ki fè konnen bilan an touche plis pase yon karantèn viktim.
Des révélations fracassantes ont été faites dans un article publié par « the New York Times» journal américain, ce dimanche 12 décembre 2021. Les mois qui ont précédé son assassinat, le président Jovenel Moïse a pris un certain nombre de mesures pour lutter contre les trafiquants de drogue et d’armes. Avant d’être assassiné en juillet, il travaillait sur une liste de puissants politiciens et hommes d’affaires impliqués dans le trafic de drogue en Haïti, avec l’intention de remettre le dossier au gouvernement américain, selon quatre hauts conseillers et responsables haïtiens chargés de rédiger le document. Raconte ce reportage publié par l’agence américaine.
Déterminé, le président avait ordonné aux responsables de n’épargner personne, pas même les puissants qui l’avaient aidé à prendre ses fonctions, ont-ils déclaré au journal américain. Ceci est considéré comme l’une des nombreuses mesures contre les trafiquants de drogue présumés qui pourraient expliquer un motif de l’assassinat.
Après l’assassinat les premières d’informations faisaient croire que les meurtriers s’étaient donnés beaucoup de peine à trouver une chose particulière dans la maison, certains d’une grande somme d’argent en liquide, il semble que ce n’était pas le cas. Lorsque les hommes armés ont fait irruption dans la résidence du président et l’ont tué dans sa chambre, Martine Moïse qui avait fait semblant d’être morte après avoir touché par balles. Elle a déclaré aussi qu’elle a entendu les membres du commando fouillaient dans les affaires de son mari. « Ça y est », ont-ils finalement déclaré l’un à l’autre avant de s’enfuir, a-t-elle confié au New York Times dans sa première interview après l’assassinat, ajoutant qu’elle ne savait pas ce que les hommes armés avaient pris.
Quand les enquêteurs se sont arrivés sur les lieux du crime ils ont trouvé le bureau du défunt président saccagé, des papiers éparpillés un peu partout. Lors des interrogatoires, certains des tueurs à gages capturés ont avoué que récupérer la liste sur laquelle travaillait le président Moïse avec les noms de trafiquants de drogue présumés était une priorité absolue, selon ce qu’a raconté trois hauts responsables haïtiens qui étaient au courant de l’enquête.
Plus loin, ils précisent que le document faisait partie d’une série plus large d’affrontements que M. Moïse a eus avec de puissantes personnalités politiques et commerciales, certaines soupçonnées de trafic de stupéfiants et d’armes. D’après ses collaborateurs, Jovenel Moïse en connaissait plusieurs depuis des années, et ils se sont sentis trahis par son tour contre eux.
Dans les mois qui ont précédé sa mort, Jovenel Moïse a pris des mesures pour nettoyer le service des douanes d’Haïti, nationaliser un port maritime avec des antécédents de contrebande, détruire une piste d’atterrissage utilisée par les trafiquants de drogue et enquêter sur le commerce lucratif de l’anguille, qui a récemment été identifié comme un conduit pour blanchiment d’argent, ajoutent-ils.
Un travail hors pair du journal américain, le Times a interviewé plus de 70 personnes et s’est rendu dans huit des 10 départements ou états d’Haïti pour interviewer des politiciens, des amis d’enfance de M. Moïse, des policiers, des pêcheurs et des participants au trafic de drogue pour comprendre ce qui s’est passé au cours des sept derniers mois de la la vie du président qui a pu contribuer à sa mort. Beaucoup d’entre eux craignent maintenant pour leur vie également. « Je serais idiot de penser que le narcotrafic et le trafic d’armes n’ont joué aucun rôle dans l’assassinat », a déclaré Daniel Foote au journal, qui a été l’envoyé spécial des États-Unis en Haïti avant de démissionner le mois dernier. « Quiconque comprend la politique ou l’économie d’Haïti comprend ça . »
Une figure centrale sur la liste du président Jovenel Moïse était Charles Saint-Rémy, connu sous le nom de Kiko, ont indiqué deux des responsables haïtiens chargés d’aider à rédiger le dossier. M. Saint-Rémy, un homme d’affaires haïtien, est depuis longtemps soupçonné par la DEA (Drug Enforcement Administration des États-Unis) d’être impliqué dans le trafic de drogue. Notamment, il est aussi le beau-frère de l’ancien Président Michel Martelly, qui a sorti M. Moïse de l’obscurité politique et l’a choisi pour lui succéder.
M. Martelly, qui envisage une autre candidature à la présidence, et M. Saint-Rémy ont été extrêmement influents dans le gouvernement de M. Moïse, avec leur mot à dire sur tout, de qui a obtenu des contrats publics auauxquels les ministres ont été nommés, selon des responsables haïtiens à l’intérieur qui parlent au New York Times. Et en dehors de son administration, Jovenel Moïse a fini pas sentir qu’eux et d’autres oligarques étouffaient sa présidence, disent ses collaborateurs.
Les responsables américains disent qu’ils examinent de près les efforts du président pour perturber le trafic de drogue et défier les familles puissantes comme motifs de l’assassinat, et ils notent que M. Saint-Rémy est apparu comme un suspect possible au début de l’enquête. Mais ils avertissent que Jovenel Moïse a menacé de nombreuses élites économiques, y compris un certain nombre de personnes ayant des liens criminels profonds. Contactés par The New York Times, M. Martelly et M. Saint-Rémy n’ont pas répondu à une liste détaillée de questions pour cet article.
Les trafiquants de drogue et d’armes présumés siègent depuis longtemps au Parlement haïtien . De petits avions de contrebande atterrissent fréquemment sur des pistes d’atterrissages clandestines. Des policiers haïtiens ont été surpris en train d’aider des trafiquants de drogue, tandis que des juges sont régulièrement soudoyés pour lancer des affaires. Haïti peut maintenant fournir la plus grande route pour les drogues destinées aux États-Unis, mais personne ne le sait avec certitude car le pays est devenu si difficile à contrôler. Les forces de l’ordre américaines sont incapables d’exécuter un programme d’écoutes téléphoniques dans le pays, ni même de collaborer pleinement avec leurs homologues haïtiens, car la corruption dans la police et le système judiciaire est si profonde, selon des responsables américains.
« Toute personne impliquée dans le trafic de drogue ici a au moins un policier dans son équipe », a déclaré au journal Compère Daniel, le commissaire de police du département du Nord-Ouest d’Haïti, un important couloir de contrebande de transit. “ Il est impossible de faire coopérer des policiers avec moi sur le terrain ” a-t-il plaint. “ Parfois, ils ne répondent même pas à mes appels.” poursuit-il.
Les opérations de la DEA en Haïti ont également fait l’objet d’un examen minutieux, mentionne le journal. Les critiques de l’agence se sont aggravées car au moins deux des Haïtiens soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat de M. Moïse étaient d’anciens informateurs de la DEA . En novembre, la commission judiciaire du Sénat a critiqué la DEA pour les allégations de corruption qui ont circulé autour de ses opérations en Haïti, citant une enquête du Times en août liant le chef de la sécurité du palais de M. Moïse au trafic de drogue. La DEA, accusée par d’anciens agents d’avoir mal géré l’une des plus grandes affaires de drogue en Haïti, a refusé de commenter.
« Le vrai leader n’était pas le président » Lorsque M. Moïse a été choisi par M. Martelly en 2014 pour être son successeur. Les associés de M. Martelly ont déclaré qu’il avait rencontré M. Moïse pour la première fois lors d’une conférence sur l’entrepreneuriat. Mais l’histoire était trompeuse : M. Moïse avait majoritairement grandi dans la capitale, plusieurs des administrateurs d’origine de sa bananeraie disent que c’était un échec, et M. Moïse était déjà un proche collaborateur de M. Saint-Rémy et à au moins un autre trafiquant de drogue présumé.
« Le journal The New York Times continue la série de révélations. En 2000, le président Jovenel Moïse avait rencontré Evinx Daniel, et était devenu un partenaire commercial, selon des proches et des connaissances des deux hommes. M. Daniel, un ami proche de M. Martelly, sera plus tard accusé de trafic de drogue?
L’ex-président Jovenel Moïse a travaillé avec M. Daniel sur l’une de ses entreprises, Mariella Food Products, qui produisait des biscuits avec une écolière à queue de cochon sur l’emballage. Un ancien officier de police haïtien de haut rang a déclaré que l’entreprise était soupçonnée d’être une façade de blanchiment d’argent.
Le journal américain ajoute. L’étendue de l’implication de Jovenel Moïse dans l’entreprise n’est pas claire, mais l’ancien sénateur, Jean Baptiste Bien-Aimé, a rappelé les hommes venus à son bureau pour parler de l’entreprise il y a une dizaine d’années, et a déclaré que les hommes étaient souvent avec M. Saint-Rémy, le beau-frère de M. Martelly. “ Ils étaient toujours ensemble. C’étaient des poissons écrasés dans la soupe ”, a déclaré M. Bien-Aimé.
M. Saint-Rémy a admis publiquement qu’il vendait de la drogue dans le passé, mais affirme que toutes ses entreprises sont désormais légitimes. Les responsables de l’application des lois haïtiennes et les anciens officiers de la DEA qui ont récemment servi en Haïti disent qu’il est toujours considéré comme l’un des plus grands trafiquants de drogue du pays, précise le journal.
Jacques Jean Kinan, le cousin de M. Moïse, a déclaré que lui et M. Moïse ont travaillé avec M. Saint-Rémy dans l’industrie de l’anguille. Avec son beau-frère comme président, M. Saint-Rémy exerçait une énorme influence, exigeant souvent que des licences et des contrats de choix lui soient attribués, notamment des licences d’exportation d’anguilles, selon des responsables du gouvernement de M. Martelly.
Lorsque ses demandes n’étaient pas entendues, il pouvait devenir violent : en 2015, M. Saint-Rémy avait agressé un ministre de l’Agriculture pour avoir passé un contrat sans son consentement, une altercation signalée à l’époque et confirmée par un ancien ministre du gouvernement.
Alors que l’emprise de M. Saint-Rémy sur le commerce de l’anguille se consolidait, Jovenel Moïse a décidé de se retirer du secteur et de se concentrer sur « Agritrans » dans sa ville natale. “ Mon père a dit que la famille Martelly accaparait le commerce de l’anguille et rendait l’accès difficile ”, a déclaré Joverlein Moïse, le fils du président assassiné. L’ex-président est également resté en contact avec son associé, M. Daniel, qui avait ouvert un hôtel aux Cayes, ont indiqué un responsable et un proche.
En 2013, M. Daniel a déclaré aux autorités qu’il avait trouvé 23 paquets de marijuana flottant en mer alors qu’il se trouvait sur son bateau et a décidé de les ramener à la maison. M. Daniel a déclaré à l’époque que lui et M. Saint-Rémy avaient appelé la DEA pour récupérer le chargement qu’il avait découvert. Le commissaire du gouvernement des Cayes de l’époque, Jean Marie Salomon, a douté de l’histoire, soupçonnant qu’il s’agissait d’un stratagème pour dissimuler une affaire de drogue qui a mal tourné après que des habitants soient tombés sur la cachette. Il a arrêté M. Daniel pour trafic de drogue, mais il a déclaré que le ministre de la Justice de M. Martelly était personnellement intervenu et avait ordonné sa libération.
Peu de temps après, M. Martelly s’est rendu à l’hôtel de M. Daniel avec une délégation en signe clair de soutien, a déclaré M. Salomon. « Le message était que la justice n’a pas d’importance », a-t-il déclaré. Notons quelques mois seulement après sa libération, M. Daniel a disparu en 2014, sa voiture abandonnée es retrouvée dans une station-service. Deux personnes un parent de M. Daniel et un policier à l’époque ont déclaré que M. Moïse était l’une des dernières personnes à le voir vivant. M. Daniel est présumé mort.
Interdit par la constitution de se présenter pour deux mandats consécutifs, M. Martelly a commencé à chercher un successeur. Il voulait trouver quelqu’un pour garder le banc au chaud jusqu’à ce qu’il puisse lancer une autre candidature présidentielle et se protéger des allégations de corruption impliquant le détournement de milliards de dollars au cours de son mandat, selon d’anciens responsables des administrations Martelly et Moïse.
Je l’ai dit à Martelly, il faut chercher le vote paysan, quelqu’un qui leur ressemble, quelqu’un à la peau noire », a déclaré un ancien sénateur, Jacques Sauveur Jean, ami et parfois allié politique de M. Martelly. Il a dit que les haïtiens étaient fatigués de l’élite privilégiée à la peau claire qui dirigeait le pays, comme M. Martelly, et estimaient que M. Moïse, avec sa peau foncée et ses origines rurales, les représentait mieux.
Lors d’entretiens, trois des premiers membres du conseil d’administration de l’entreprise de plantation de l’ex-président Moïse « Agritrans », ont décrit l’entreprise comme un échec, avec leurs investissements initiaux perdus et peu mais un champ stérile à montrer pour cela. Mais comme M. Martelly envisageait un successeur, l’entreprise a reçu un prêt de 6 millions de dollars du gouvernement.
Esther Antoine, l’une des directrices de campagne de M. Moïse, a déclaré qu’elle travaillait à polir son image, à se débarrasser d’un bégaiement qui le hantait et à améliorer sa confiance sur scène. Mais pendant la campagne électorale, M. Martelly a occupé le devant de la scène, a-t-elle déclaré, surpassant l’homme qu’il était censé promouvoir.
Mme Antoine, qui craignait que la présence démesurée de M. Martelly ne « noie » son candidat, a déclaré avoir convaincu le président de donner à M. Moïse l’espace pour faire campagne seul. Cela ne convenait pas à la femme de M. Martelly, Sophia, a-t-elle déclaré.
Elle a déclaré que la première dame était devenue méfiante à l’égard de Mme Antoine et l’avait appelée au domicile de la famille Martelly au milieu de la nuit, la réprimandant de ne pas les avoir informés de chaque mouvement de M. Moïse. Mme Antoine a dit avoir repoussé, arguant qu’elle était là pour travailler pour M. Moïse, pas pour la famille Martelly.
« C’est alors que la femme me regarde et dit : Jovenel est une propriété. Vous ne semblez pas comprendre cela », a raconté Mme Antoine. « J’étais choqué. Quand je lui ai demandé de le répéter, elle est alors passée au français : « Jovenel est une propriété. »
L’ancienne première dame n’a pas répondu à une liste détaillée de questions pour cet article.
Lorsqu’il a remporté et pris la présidence en 2017, M. Moïse s’est senti étouffé par M. Martelly mais lui est resté fidèle, ont déclaré ses collaborateurs.
Moïse n’a pas pu choisir son propre cabinet sans l’aval de la famille Martelly ou de M. Saint-Rémy, ont-ils précisé. Les Martelly appelaient souvent M. Moïse, lui criant dessus pour ses initiatives législatives, selon plusieurs personnes qui ont surpris les conversations.
« Le vrai leader n’était pas le président », a déclaré Gabriel Fortuné, proche conseiller de M. Moïse, décédé dans un tremblement de terre d’août dernier, un jour après avoir parlé au . « C’était son parrain, Martelly. Quand on parle du parrain, on parle à l’italienne », a-t-il ajouté, « la famille ».
Mme Antoine a reconnu que M. Moïse a souvent fermé les yeux sur la corruption dans son gouvernement, pour éviter de se faire des ennemis et faire avancer ses propres initiatives.
« Il disait : ‘Laissez-moi les nourrir pour qu’ils me laissent tranquille. S’ils gagnent de l’argent, ils me laisseront faire mon électricité et construire mes routes », se souvient Mme Antoine.
« Ils me tueront » Alors que M. Moïse s’installait dans ses fonctions, il s’est vite rendu compte que le contrôle flétri que M. Martelly et sa famille exerçaient sur la campagne électorale s’étendait à sa sécurité personnelle, ont déclaré plusieurs responsables.
De ce fait, Jovenel Moïse a hérité de Dimitri Hérard, un membre pivot de la force de sécurité présidentielle de M. Martelly qui est devenu le chef de l’unité de police protégeant le palais présidentiel de M. Moïse.
M. Hérard était également un suspect de trafic de drogue. En 2015, lorsqu’un cargo battant pavillon panaméen a accosté à Port-au-Prince avec à son bord 1 100 kilogrammes de cocaïne et d’héroïne, M. Hérard a été vu en train de commander des policiers en uniforme pour charger la drogue dans des véhicules avant de filer avec eux, selon un témoin et Keith McNichols, un ancien agent de la DEA en poste en Haïti qui a dirigé l’enquête de l’agence sur la cargaison de drogue manquante. Mais M. Martelly a protégé M. Hérard d’être interrogé par les enquêteurs dans l’affaire, a déclaré un ancien responsable des Nations Unies.
M. Moïse se méfiait profondément de M. Hérard, selon plusieurs conseillers présidentiels et un diplomate international à qui le président s’est confié. À au moins une occasion, ont-ils dit, M. Hérard a été trouvé en train d’espionner le président pour M. Saint-Rémy, l’informant sur les rencontres de M. Moïse. M. Hérard, actuellement en détention en tant que suspect de l’assassinat, n’a pas pu être joint pour commenter. En janvier, M. Hérard a commandé environ 260 armes à la Turquie dont des carabines M4 et des armes de poing faisant l’objet de l’ordre au palais présidentiel, ont déclaré M. Fortuné et un ancien responsable de la sécurité. Mais au lieu d’armer sa propre unité, ont-ils dit, M. Hérard a vendu la plupart des armes à des gangs et à des entreprises.
« Lorsque Moïse a découvert les armes commandées par Hérard, il n’a pas été surpris – il a eu peur », a déclaré M. Fortuné. Les relations de M. Moïse avec les forces de sécurité présidentielle, déjà en haleine, se sont encore détériorées. Mais cela a changé en février, lorsque M. Hérard a affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’État contre M. Moïse. Soudain, la méfiance s’estompa. Certains anciens collaborateurs, comme Mme Antoine et M. Fortuné, se sont demandé si le prétendu coup d’État était un faux drapeau, pour dissiper les soupçons de M. Moïse à l’égard de M. Hérard.
Dans les coulisses, disent les responsables haïtiens, M. Moïse a commencé à travailler pour abattre ses ennemis perçus. Il s’est entretenu avec ses plus proches collaborateurs et des responsables choisis pour commencer à constituer le dossier décomposant les réseaux de trafic de stupéfiants et d’armes en Haïti, dont M. Saint-Rémy, selon les personnes impliquées dans le document. En février, Josua Alusma, le maire de Port-du-Paix et proche allié de Moïse, a ordonné la répression du commerce de l’anguille, l’industrie dominée par M. Saint-Rémy. Beaucoup d’anguilles vont en Chine, mais la police haïtienne enquête sur l’industrie comme moyen de blanchir des profits illicites.
« Je n’aime pas ce métier. Ça se passe la nuit, tu sais ce que je dis ? dit M. Alusma. « Il n’y a pas de sécurité. » Il a déclaré que l’industrie devait être réglementée et taxée. « Des gens comme Kiko entrent et sortent de la ville », a-t-il dit, utilisant le surnom de M. Saint-Rémy. « Mais c’est nous qui nettoyons ici ses poubelles », a-t-il ajouté, faisant référence aux armes illégales saisies lors d’un raid cette année.
Le même mois, le président a également commencé à discuter des plans de nationalisation d’un port maritime appartenant à des alliés de M. Martelly, où plusieurs cargaisons d’armes illégales ont été trouvées et saisies au fil des ans, ont déclaré deux hauts responsables haïtiens. « Jovenel m’a dit qu’il avait un programme qu’il voulait mettre en œuvre mais qu’il n’a pas pu car, a-t-il dit, ‘Ils vont me tuer’ », a raconté un puissant politicien qui a servi d’assistant informel à M. Moïse, s’exprimant sous condition. de l’anonymat par peur pour sa vie. Le port, a-t-il dit, « faisait partie du plan ».
M. Moïse a également tenté de pousser les douanes, malgré une résistance considérable, à commencer à inspecter les expéditions de M. Saint-Rémy et à percevoir des taxes sur ses marchandises, selon plusieurs assistants présidentiels, deux hauts responsables de la sécurité et un responsable du service des douanes. Les économistes haïtiens estiment que le pays perd environ 500 millions de dollars par an à cause de la corruption à la douane.
Puis, à la mi-mai, les forces de sécurité dominicaines ont arrêté Woodley Ethéart , également connu sous le nom de Sonson Lafamilia, un ami proche de M. Martelly et de M. Saint-Rémy. Lorsque M. Martelly était président en 2015, il a soutenu M. Ethéart après son arrestation pour enlèvement. Cette année, M. Ethéart avait encore un mandat d’arrêt contre lui et a généralement fait profil bas. Mais en mai, lui et M. Martelly ont pris des photos d’eux-mêmes en train de faire la fête ensemble à Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine, qui ont été publiées sur les réseaux sociaux, a déclaré un haut responsable dominicain. Le lendemain, les forces dominicaines ont arrêté M. Ethéart et l’ont extradé vers Haïti.
M. Moïse était ravi, ont déclaré ses collaborateurs. Le téléphone du président a vibré d’appels de M. Martelly et de M. Saint-Rémy, mais il a refusé d’y répondre, selon un ami proche et un conseiller présidentiel.
« Sonson Lafamilia est très proche de la famille Martelly », a déclaré Joverlein, le fils de M. Moïse. « Il est possible que Martelly ait vu dans cette arrestation une sorte de manque de respect, que mon père était un traître et trahissait la famille Martelly. »
Les routes du trafic de drogue dans le Nord d’Haïti ont également subi des pressions. Dans les années 1990, de petits avions Cessna de Colombie ont atterri sur des pistes d’atterrissage en terre à la périphérie de Port-au-Prince. Mais à mesure que la population augmentait, les pistes d’atterrissage sont devenues entourées de bidonvilles. Les habitants pauvres se sont rendus compte de la précieuse cargaison illicite que les avions détenaient et ont commencé à les perquisitionner, selon un responsable de la sécurité.
Ainsi, il y a environ une décennie, les trafiquants ont déplacé les pistes d’atterrissage vers le Nord, à Savane Diane, une zone tentaculaire et isolée. Depuis lors, le commerce de la drogue a évolué et explosé. Les avions ne viennent plus uniquement de Colombie – le Venezuela est également devenu un acteur important, avec des membres de la famille du président Nicolás Maduro arrêtés par la DEA en Haïti en 2015 pour trafic de drogue. Le fils de l’ancien président du Honduras a également été arrêté en Haïti par la DEA
Cette année, M. Moïse a approuvé une zone agro-industrielle à Savane Diane , mais lorsque le projet a débuté, les responsables ont découvert qu’ils se trouvaient à environ trois miles au sud de l’une des pistes d’atterrissage les plus actives d’Haïti pour les livraisons de cocaïne et d’héroïne.
Le petit lac voisin était rempli de poissons, dans une zone où la malnutrition sévit, mais les habitants ne s’en approcheraient pas. Lorsque le ledit journal leur a demandé pourquoi, les agriculteurs ont expliqué que des restes humains y étaient souvent jetés. Et lorsque le times s’est rendu sur la piste d’atterrissage locale, un agriculteur avec une machette à la main s’est approché, demandant si une livraison de drogue avait lieu afin qu’il puisse obtenir un pot-de-vin pour détourner le regard.
Deux bandes de terre déchiquetées – un chemin pour chaque roue – coupent l’herbe jusqu’à la taille. À quelques mètres de la piste d’atterrissage, se trouvait la coque d’un petit avion qui, selon les résidents, s’est écrasé au cours de l’été. L’épave d’un autre avion carbonisé gisait à proximité. Lorsque les voitures de police que l’on voit souvent décharger la cargaison des avions se retrouvent coincées le long des routes accidentées, les conducteurs de tracteurs locaux sont payés quelques dollars pour les remorquer, ont déclaré les habitants. Avant l’arrivée d’un avion, ont-ils ajouté, les agriculteurs coupent l’herbe autour de la piste d’atterrissage et allument des incendies dans des bidons vides afin que les pilotes sachent où atterrir la nuit.
Les collaborateurs de M. Moïse ont déclaré avoir pris connaissance de la piste d’atterrissage après un appel furieux de la DEA Entre mai et juin, la piste d’atterrissage de Savane Diane et une autre dans le nord d’Haïti ont accueilli un trafic démesuré, avec au moins une douzaine d’avions, transportant potentiellement des milliers de kilos de cocaïne, selon les responsables de la sécurité haïtienne. À la mi-juin, la DEA a appelé les autorités haïtiennes, exigeant de savoir pourquoi il y avait eu une telle hausse, selon des responsables haïtiens au courant de la communication.
Lorsque le président Moïse a appris les livraisons à la mi-juin, il était furieux, ont déclaré ses collaborateurs. Puis vint un ordre du palais présidentiel : Détruire la piste d’atterrissage. Mais les autorités locales ont refusé de le faire, selon plusieurs responsables interrogés.
Environ une semaine plus tard, M. Moïse se trouvait à la maison avec sa femme et ses deux enfants lorsque des tueurs à gages ont fait irruption chez lui. Ils avaient été introduits dans l’enceinte présidentielle par les forces de M. Hérard. Dans son témoignage initial, M. Hérard a déclaré qu’ils se sont retirés lorsque les hommes armés se sont identifiés comme des agents de la DEA. Pas un seul coup de feu n’a été tiré entre les assassins et les gardes de M. Moïse. Alors que les hommes armés prenaient d’assaut la résidence, le président a appelé M. Hérard et un autre responsable de la sécurité pour le sauver, a déclaré sa veuve au Times. Aucune aide n’est venue.
L’un des hommes à la tête des assassins, Joseph Felix Badio, était un ancien informateur de la DEA qui a appelé le nouveau Premier Ministre du pays, Ariel Henry, à plusieurs reprises dans les jours qui ont précédé et dans les heures qui ont suivi l’assassinat, selon une copie de la police. rapport. M. Henry, un proche allié de M. Martelly, a nié toute implication dans le meurtre. M. Badio est toujours en fuite, mais dans les semaines qui ont suivi l’assassinat, il a été aperçu dans des véhicules du gouvernement blindés, selon un agent de sécurité impliqué dans l’enquête.
M. Henry a dépossédé le gouvernement des anciens alliés de M. Moïse. Le mois dernier, il a nommé un nouveau ministre de la Justice, Berto Dorcé qui, selon une enquête de la DEA, a soudoyé l’un des juges supervisant l’affaire du navire battant pavillon panaméen avec 1 100 kilos de drogue à bord. Un ancien haut responsable de l’application des lois haïtiennes a également déclaré que M. Dorcé avait déjà passé des mois en prison en lien avec le trafic de drogue.
M. Dorcé n’a pas répondu à une liste de questions pour cet article. M. Martelly est à Miami, où il vit, en train de réfléchir à une autre candidature à la présidentielle, disent ses associés.
Le médecin chirurgien-dentiste a rendu son dernier souffle à l’hôpital en République Dominicaine ,ce dimanche 12 décembre 2021. La nouvelle été confirmée par l’un des membres de la famille.
Makindi Guerrier a été atteint de plusieurs projectiles lors d’une tentative de kidnapping contre sa personne et sa femme, le samedi 4 décembre 2021,alors qu’il se trouvait à Bois-Verna, non loin de sa pharmacie privée quand des caïds lourdement armés lui ont tiré dessus.
Se trouvant dans un état critique après cette attaque, le chirurgien-dentiste a été transféré dans un hôpital en terre voisine où il est passé de la vie à trépas ce matin. Selon les informations parvenues à notre rédaction, plusieurs tentatives ont été faites en vue de lui redonner vie. Malheureusement, il est parti en laissant sa femme et ses deux enfants dans la tristesse.
À rappeler que Dr Ernst Pady a été victime aussi de l’insécurité en face de sa clinique se trouvant à Chemin des Dalles, le dimanche 28 février 2021
Le parti politique « Haïti Devant » a organisé , à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre 2021, une journée de porte ouverte en son local à Péguy-ville. Une activité qui a offert à des dizaines de jeunes participants des séances de formation, une façon de clôturer l’année 2021.
Des séances d’ateliers sur la maroquinerie, maquillage, dépannage cellulaire, télécommunications, outre l’exposition de portraits des jeunes femmes haïtiennes évoluant dans différents secteurs d’activités, exposition aussi de portraits de vêvê sont autant d’activités enrichissantes qui ont animé cette journée du 10 décembre.
«Cet événement est réalisé dans l’objectif de permettre à beaucoup plus de personne d’être consciente de notre réalité comme peuple et annoncer un autre changement » a scandé Jules Dielphen le,membre du parti. Selon lui ces jeunes femmes ici ont déjà préparé une place considérable dans la société haïtienne,ce sont des modeles à suivre, il faut leur donner beaucoup plus de l’importance dans la société.
Selon Benzico Pierre, Secrétaire Général dudit parti, ces portraits des femmes on participé à l’idée d’Haïti Devant qui est la construction de l’avenir. « Nous sommes à la conquête, nous sommes pour une génération d’hommes et de femmes dans une perspective de construction de l’avenir tout étant conscient de ce qu’a été notre passé ». A-t-il poursuivi.
Le membre fondateur dudit parti politique met aussi l’accent ccent sur la présentation du vêvê dans la construction de l’identité nationale.«Tout le monde sait ce que veut dire vêvê dans la conscience collective haïtienne , on a des ‘vêvê de papa Loko, de Danmbala, de Baron Lakwa, de Freda, de La Sirène ‘, c’est un appel d’un retour à la source parce que la journée est fondamentalement articulée autour de la nécessité de faire un retour vers l’identité nationale,un retour sur soi-même de telle sorte qu’on envisage l’avenir avec des meilleurs perspectives » a-t-il scandé.
Le Secrétaire Général Benzico Pierre donne rendez-vous pour le 10 décembre prochain et promet une autre journée beaucoup plus enrichissante.
Joverlein Moïse se questionne sur le comportement de la justice haïtienne et internationale dans l’enquête sur l’assassinat de son père Jovenel Moïse. Dans des publications sur les réseaux sociaux, l’oprphélin confie qu’il a appris de sources fiables que le gouvernement actuel refuse de coopérer avec la Turquie pour faciliter l’extradition de Samir Handal, suspect présumé dans le meurtre.
D’après les informations communiquées par le jeune entrepreneur, il ne resterait que seulement 25 jours aux autorités haïtiennes pour fournir au gouvernement turc des documents nécessaires à l’extradition de l’homme d’affaires. Depuis le 19 novembre 2021 la Turquie a exigé ces pièces. Cependant, le gouvernement haïtien ne pose aucune action en vue de ramener Handal devant la justice haïtienne, et plus les jours passent, plus le délai s’écoule, argue Joverlein.
Plus loin, il n’a pas raté la possibilité de poser des questions sur le cas du Colombien Palacios Palacios arrêté en Jamaïque qui est l’un des exécutants présumés du crime. Le gouvernement en place ne fait aucune démarche pour récupérer Palacios et le mettre à la disponibilité de la justice, se plaint Joverlein Moïse.
Le fils du défunt président s’inquiète qu’au triomphe de l’injustice dans le cadre de l’assassinat de son père et demande aux haïtiens de se lever. « Devant l’injustice, nous sommes tous haïtiens. » a-t-il questionné.
Move nouvèl pou gason k ap itilize sigarèt elektwonik. Gen yon etid ki fenk fèt nan New « York University » ak « Johns Hopkins University », ki pibliye nan « Americain Journal of Preventive Medicine » ki revele aklè nèg ki ap fimen sigarèt elektwonik gen plis pase 2.4% chans pou yo gen pwoblèm pou yo bande pase lòt moun k ap fimen sigarèt klasik la.
Alòs anpil moun konsidere fimen sigarèt elektwonik gen mwens efè sou sante paske yo panse yo rale mwens nikotin ladan l pase sigarèt klasik la, otè prensipal etid la, Omar El Shahawy, te vle asire si sigarèt elektwonik lan pa gen okenn efè vre sou sante nèg ki ap pran yo
Se pou sa syantifik la ak tout ekip li yo analize 45,971 gason ki gen laj ant 20 ak 65 an. Gen kèk ki te ansyen fimè tabak ak genyen ki potko janm fimen. Patisipan yo te separe tou ak moun ki gen pwoblèm kadyovaskilè epi moun ki pa gen pwoblèm. Toutfwa, sa pa ta dwe pran alalejè paske depi dènye rechèch sijere ke malfonksyònman erektil ka yon endikatè nan maladi kè.
« Depi anpil moun sèvi ak sigarèt elektwonik pou redwi enkonvenyans fimen oswa pou ede yo kite fimen, nou bezwen byen envestige relasyon ki genyen ant pwodwi « vaping » ak malfonksyònman erektil, epi konsa pi byen konprann enplikasyon potansyèl yo pou sante seksyèl gason an, » kòmantè. Omar El-Shahawy, yon chèchè nan Depatman Sante Popilasyon nan New York University ak otè prensipal etid la.
Ekip rechèch la te itilize done ki soti nan « Population Assessment of Tobacco and Health (PATH) » Etid, yon etid reprezantatif nasyonalman sou 45,971 Ameriken ki te gade konpòtman fimen ak rezilta sante ki asosye ak konpòtman sa yo. Chèchè yo te konsantre sou 13,711 gason ki gen laj 20 ak plis, ki te rapòte malfonksyònman erektil. Yo te egzaminen tou yon ti echantiyon sou 11,207 gason adilt ki gen ant 20 a 65 lane ki pa te gen risk pou maladi kadyovaskilè.
Moun ki reponn yo te klase nan twa gwoup: moun ki pa janm itilize yon sigarèt elektwonik, moun ki te vape nan tan lontan an, ak moun ki toujou vape (okazyonèlman oswa chak jou) konpare ak moun ki pa janm itilize yon sigarèt elektwonik, itilizatè chak jou yo te gen plis pase de fwa plis chans pou genyen pwoblèm pou bande (2.2 fwa nan echantiyon konplè a ak 2.4 fwa nan ti echantiyon an).
10.2% nan mesye yo kesyone te deklare yo gen pwoblèm pou bande. Toutfwa chèchè yo fè konnen anpil egzèsis fizik redwi risk sa a nan tou de echantiyon yo.
Parmi les dix finalistes retenus pour la 5ème édition du concours dessin » Pa bwè lè w ap kondwi », organisé par la Brasserie Nationale d’Haïti « BRANA S.A » à El Rancho ce jeudi 9 décembre 2021, Rowe Claudy est sorti gagnant. En ce sens, le Manager des Affaires Corporatives à la compagnie, Stephan Dejoie a salué les efforts des finalistes particulièrement le lauréat et promet d’offrir une visibilité particulière.
La conduite et l’alcool ne font pas bon ménage, plus d’un l’ignorent et sont passés, par conséquent, de la vie à trépas à cause d’un manque de contrôle sur la consommation de l’alcool avant de prendre le volant . En vue d’éviter des pertes en vie humaine, la compagnie Brasserie Nationale d’Haïti a organisé des concours, depuis 5 ans , visant à sensibiliser les consommateurs. La 5ème édition a été lancée, cette année sous le thème » Pa bwè lè w ap kondwi »
85 participants avaient pris part à ce grand concours . Dix d’entre eux sont retenus. Il s’agit de Benjamain Kervens, Floreal Wilkens,Kedler St-Hilaire, Laurent Jonathan, Sébastien Hilaire, Rowe Claudy , Garry François, Jean Francisco Silva, Fenelon Katz Nathanaeel, et Denis Karl Henry.
Après la délibération du jury, composé de Rachelle Amilcar, Adassa Romilus Guerrier, Gareau Saintilus, Frantzy Mathieu Terbitus, Jessica Méridien, le jeune Rowe Claudy est sorti vainqueur.
Le dessin du jeune créateur propulsait déjà pas mal des réactions positives, qui selon lui ne lui étonnaient pas. » Les résultats ne m’étonnaient pas par rapport aux feedbacks que j’ai reçus sur mon dessin et les votes également. Je savais que le public était satisfait mais moi je me suis présenté pour m’encourager moi-même » a-t-il martelé.
Selon le Manager des Affaires Corporatives à la BRANA S.A. , Stephan Dejoie les dix compétiteurs traduisent tout ce que la compagnie voulait faire passer dans le concours, qui proscrit de ne pas consommer de l’alcool avant de conduire et ou pendant la conduite Monsieur Dejoie, félicite les participants particulièrement le gagnant et promet de publier leurs œuvres sur tous les sites de Heineken dans 150 pays.
Le grand gagnant Les dix finalistesLes responsables
Angela Merkel,surnommée Mutti, après 16 années à la tête de la chancellerie allemande, a cédé sa place à Olaf Scholz, lors d’une cérémonie de passation de pouvoir ce mercredi 8 décembre 2021. Le social-démocrate de 63 ans a remercié la puissante Merkel pour son travail au cours de ses années à la tête de la première économie européenne.
Une cérémonie qui a duré une demi-heure. Tout étant calme, l’ancienne chancelière a déclaré à Scholz : “ Je sais par expérience personnelle que c’est un moment émouvant d’être élu à ce poste.” A rapporté VOA.
Plus loin, le nouveau chancelier a remercié Merkel pour son travail au cours des 16 dernières années et lui a dit combien de temps son expérience collective l’aiderait dans ce nouveau poste.
Scholtz est un négociateur expérimenté et dit un homme politique chevronné, d’après certains observateurs, qui a quitté le secrétaire général du parti social-démocrate d’Allemagne ( SPD ) de 2002 à 2004 et a plaidé pour une réforme du marché du travail et des coupes dans les aides sociales qui ont laissé de nombreux discours sur l’ancien chancelier Gerhard Shroeder.
Comme action, entant que ministre du Travail de 2007 à 2009, la première coalition de Merkel Scholtz a fait pression pour une main-d’œuvre plus large qui a aidé à protéger des millions de travailleurs pendant la crise financière mondiale.
Le gouvernement Scholz espère moderniser l’Allemagne et lutter contre le changement climatique, sans oublier aussi qu’il doit confronter au défi de gérer la pire vague de la pandémie de coronavirus ( Omicron ).
Le neuvième chancelier de l’Allemagne d’après-guerre a obtenu 395 soutiens parlementaires ce mercredi. La coalition tripartite compte 416 sièges sur 736 à la Chambre des députés. Enfin après 16 ans, la terre d’Adolf Hitler respire un autre air et les attentes sont énormes.
Depuis l’assassinat crapuleux de l’ex-président Jovenel Moïse à son domicile privé, à Pèlerin 5, dans la commune de Pétion-ville, dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier, sa famille et ses collaborateurs(trices) ne cessent de lui réclamer justice. Cependant, 5 mois après, cela n’apporte pas encore de fruit , hormis de plusieurs arrestations qui ont été faites relativement à cette affaire. Face à cette situation estompée, Magalie Habitant et d’autres personnalités continuent de quémander justice malgré la lenteur du système judiciaire haïtien.
La responsable de la structure politique « Kolabore » Magalie Habitant demande fermement justice pour le défunt ainsi que pour les autres personnes victimes des actes de banditisme dans le pays. Lors d’une conférence de presse tenue la veille de ce mardi 7 décembre qui marque le 5ème mois de l’assassinat inédit , l’ex-directrice du SMCRS devant SNGRS a déclaré être avec le peuple haïtien. “ Nous les membres de « Kolabore » nous sommes aux côtés du peuple haïtien ”,a-t-elle martèlé .
Madame Habitant a fait croire qu’elle était toujours à côté de la population. » je continue de demander justice pour lui, quand je luttais à ses côtés je ne bénéficiais rien parce que je croyais dans le pays, j’en crois toujours, je crois toujours en les plus vulnérables, je luttais pour le peuple haïtien, et je continue de lutter pour mon pays » a-t-elle ajouté
Gary Bodeau , ancien député de Delmas pour sa part croit que ce qui s’est passé le 7 juillet dernier, met le peuple haïtien face à ses responsabilités. “ Est-ce qu’on doit courir pour eux afin d’aller en terre voisine et d’autres ?? Ou nous allons nous mettre debout pour notre dignité, pour reprendre notre économie, pour créer un demain meilleur ici pour les enfants qui grandissent ?? ”, a publié le député sur sa page Facebook. Pour l’ancien parlementaire, on devrait répondre à ces questions en cette occasion.
“ Mon combat pour l’aboutissement de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse, en plus de l’affection que j’ai eu pour lui, est une question de principe : personne n’a le droit, sur la terre d’Haïti, de porter atteinte à la vie d’un homme ou d’une femme, surtout pas à celle d’un président en fonction. ” déclare l’ancien premier ministre Claude Joseph, précisant qu’il poursuive son engagement à accompagner le peuple haïtien dans sa quête de « justice pour Jovenel».
Cependant, l’ex-ministre de la justice et de la sécurité publique, Rockfeller Vincent, l’ex ministre des affaires étrangères Claude Joseph et l’ancien directeur général de la police nationale d’Haïti, Léon Charles sont attendus au Cabinet d’instruction par le juge instructeur Garry Orélien pour être auditionnés autour du meurtre de l’ancien locataire du Palais national. La période d’audition s’étendra du 13 au 16 décembre 2021.
3èm jounen Festival Entènasyonal Literati Kreyòl la te dewoule nan lokal « Complexe Éducatif Franck Mésidor » nan komin Senmak, samdi 4 desanm 2021 an.Ane sa se ekriven Lionel Trouillot ki te envite donè evènman an ki te kòmanse premye desanm nan Pòtoprens pou te bout 5 desanm nan.
Twazyèm edisyon festival sa pou lane 2021 an fèt nan 2 komin ki se Pòtoprens ak Senmak. Se yon evènman ki òganize sòti premye pou rive 5 desanm men li te kòmanse nan nan Hôtel Marriott. Se ekriven Lionel Trouillot ki te envite donè. Lè sa otè « Kannjawou » a pran lapawòl pou l plede an favè lang kreyòl la pou amelyore kalite pwodiksyon yo nan lang la.
Festival la dewoule ane sa anba tèm » Literati nan konstriksyon moun ». Nan senmak, anpil moun te fè deplasman an pou vin patisipe nan 3èm jounen sa nan yon bèl anbyans kote, kont, pwezi,chan, konferans, ekspozisyon zèv literè… pou n site sa yo sèlman ki te make 3èm jounen festival la nan lokal Complexe Éducatif Franck Mésidor.
Selon direktè enstitisyon an Frantz Eddy M.Mesidor se yon bèl opotinite pou pèmèt elèv yo devlope lespri kritik lakay yo. « Rive eveye lakay timoun yo yon lanmou pou liv, pou lekti, yon lanmou ekri, nou bezwen eveye lakay ti moun yo sans kritik e sans kritik sa ou p ap jwenn li lòt kote ke nan ekri, nan tande, nan liv » sa li fè nou konnen.
N ap raple, premye edisyon Festival Entènasyonal Literati Kreyòl la te retalize nan lane 2019, nan Pòtoprens ak kèk lòt vil nan pwovens. Lè sa, Manno Ejèn, Gertrude Séjour, Fondasyon Maurice Sixto, epi prezidan festival la Clautaire Saint-Natus Ki te envite donè.
Le ministre des Affaires Sociales et du Travail, Odney Pierre Ricot a procédé à l’installation du nouveau secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées, Monsieur Genard Joseph ce lundi 6 décembre 2021. Dans son discours de circonstance, le secrétaire a fait pas mal de promesses en faveur des personnes à mobilités réduites dans le pays.
« Le gouvernement a fait choix de ce nouveau secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées dans des circonstances très difficiles. Ça vaut combien ce secteur est difficile et confronté à des difficultés et dans l’obectif de ce nouveau gouverment il faut qu’il y ait quelqu’un qui s’y connait et qui pourrait accompagner cette catégorie particulièrement vulnérable pour leur donner de l’espoir, c’est-à-dire de souffler un nouveau leadership dans ce secteur pour permettre une amélioration dans les conditions de vie de cette catégorie » a martelé Odney Pierre Ricot, le ministre des Affaires Sociales et du Travail.
En effet, Monsieur Genard Joseph se dit prêt à travailler avec le ministre des Affaires Sociales et du Travail pour la défense des personnes handicapées, qui représentent selon lui plus de 10% de la population haïtienne. Le secrétaire appelle à la solidarité de tous afin de venir en aide à ce secteur vulnérable. « En ma qualité de secrétaire d’État à l’Intégration des personnes handicapées, je tends la main à vous tous. Aujourd’hui n’était ce pas la solidarité des haïtiens la majorité des personnes handicapées ne serait pas là . N’était ce pas des familles à faibles moyens qui apportent leur support aux personnes handicapées, ce serait le pire », a-t-il scandé.
Monsieur Joseph dit être engagé à lutter pour la défense des droits des personnes handicapées « Aujourd’hui, sur cette chaise roulante, je continue la longue marche ,non seulement je continue la longue marche pour défendre le droit, les droits, tous les droits des personnes handicapées, mais travailler sans relâche pour le bien-être de tous nos frères handicapés. » A-t-il poursuivi.
Le nouveau secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées se montre être plus que déterminé à donner sa collaboration, avec la ferme conviction, à la construction d’une société inclusive. « Je vais continuer la longue marche et ceci avec conviction pour continuer la marche de mes prédécesseurs,dans l’institutionnalisation d’un système de défense des droits et le bien-être de nos frères handicapés mais surtout avec conviction de continuer la lutte pour la construction d’une Haïti égalitaire, stable, et particulièrement vers une société inclusive »
Les personnes handicapées sont nombreuses dans le pays. Cependant, elles sont les plus maltraitées. En juin dernier, les individus armés ont incendié le Camp Lapiste, où des centaines de personnes handicapées avaient trouvé refuge après le puissant tremblement de terre de 2010. Et suite à cet acte malheureux, elles sont obligés de se réfugier ailleurs.
Le médecin chirurgien-dentiste Guerrier Makindi est sorti blessé après une tentative d’enlèvement contre lui et sa femme le samedi 4 décembre 2021, à Bois-Verna, selon les dernières informations. Son épouse est sortie accidentée après cet incident.
Après avoir été touché par plusieurs projectiles, Makindi Guerrier se trouve actuellement dans un état critique et doit laisser le pays pour trouver des soins le plus rapidement possible que nécessite son cas en terre étrangère. Pour ce faire, le médecin a besoin d’une forte somme d’argent pour quitter le pays en raison que les soins sont très coûteux.
De ce fait, les proches et amis du médecin chirurgien-dentiste ont lancé une levée de fonds pour venir en aide à Guerrier Makindi. Pour faire un geste, deux comptes bancaires de la Unibank au nom du Dr Guerrier Makindi sont disponibles: 210-1021-1545805(gourdes)/ 210-1022-1545813(dollars). Ou appellez au numéro 42223437.
Makindi Guerrier avait l’habitude d’intervenir à l’émission Canal Musical, rubrique Rigolo Thérapie sur Caraïbes FM.
Le duo K-dilak&Bedjine fait toujours couler beaucoup d’encre sur la toile avec des morceaux chaudement appréciés par plus d’un. « Pwomèt mwen » c’est tout leur nouveau titre qui caresse le manteau et l’enclume, les réseaux sociaux s’enflamment. Une chanson qui évoque la réalité de certains couples qui immigrent vers d’autres pays.
L’histoire se déroule sous le pont Del Rio, la frontière américano-mexicaine où le couple K-dilak&Bedjine est empêché de rentrer aux États-Unis par les agents de l’immigration américaine. Ils sont contraints de dormir à la belle étoile, sous des tentes pour essuyer leurs situations précaires.
Le texte explique les contraintes et les forces qui interposent entre l’amour et un quitte de vulnérabilité. Les coeurs s’efforcent de s’éloigner, l’amour est en danger. Les deux stars K-dilak et Bedjine luttent pour que ,malgré les épreuves de la vie, l’amour n’échappe pas à leur coeur tout espérant de vivre une vie meilleure. Ils promettent de rester souder dans les bons et mauvais moments. « Pwomèt mwen avèm w ap ye lè moman siksè rive Fò w pwomèt mwen avèm w ap ye pa bay lòt moun triyonfe » chantent-ils
Ils veulent lutter à tout prix pour sauver l’amour de ce carcan de violence des autorités migratoires américaines. « Ann redi pou li, ann redi pou lanmou an baby »
La voix « Pouki n te marye » n’est pas leur premier coup d’essai. Ils ont commencé cette belle aventure musicale avec le titre « Fo pwomès » qui a connu un succès sans précédent. En mai 2021 » Engra » , a totalisé plus de 7 millions de fois. Et ce 4 décembre 2021, ils ont encore brulé la toile avec » pwomèt mwen » comptablise déjà plus de 490 milles fois , plus de 12 milles commentaires et 45 mille j’aimes sur la chaine YouTube de K-dilak Mesaje A en moins de 24 heures.
Le duo K-dilak&Bedjine ne cesse d’épater et de donner le ton dans le secteur musical haïtien. Que de belles plumes sous un mélange de voix liées ,animant chez les fans le goût d’appréciation.
Des agents de la Brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants( BLTS) ont saisi 2 armes à feu et arrêté 3 individus, ce vendredi 3 décembre 2021, lors d’un check de routine à Carrefour Trois Rivière dans la commune de Port-de-Paix. Des substances illicites ont été saisies aussi selon les informations communiquées par le service de presse de la police nationale d’Haïti.
Un BERRETA de calibre 9mm, de numéro série BER 277946, muni d’un chargeur contenant 3 cartouches et un fusil de calibre 12, de marque Spring Fiel , de numéro série A779454, muni de 24 cartouches ont été saisis, selon une note publiée par les autorités policières. À bord un autre véhicule, les agents de l’ordre ont retrouvé aussi un pistolet de calibre 9mm, de marque JENNINGS NINE de numéro série 1367346, muni d’un chargeur contenant 5 cartouches.
La police a aussi mentionné les noms de ces trois individus arrêtés. Il s’agit de STIL Erick Simon. Il est né à Port de Paix le 06 juillet 1973 et SARRETTE Mike, né le 18 janvier 1986 dans la même ville. Ils étaient à bord d’un véhicule Nissan Xterra ,de couleur grise, immatriculé NN-00021. Erick Simon conduisait et avait dans sa poche un paquet de substances assimilées à la marijuana.
L’autre individu arrêté répond au nom de DUPLESSIS Andy, il est né le 20 août 1986, à Pétion ville. Il avait en sa possession le pistolet de calibre 9mm de marque JENNINGS NINE. Pour sa part, il était à bord d’un véhicule Chevrolet Traker immatriculé BB-66592 de couleur grise.
En attente des suites judiciaires, ces trois personnes arrêtées sont sur la surveillance de la DCPJ du Nord-Ouest.
Andrea Ivanova âgée de 24 ans, originaire de Sofia, en Bulgarie, prétend déjà avoir les « plus grosses lèvres du monde ». Elle ne veut pas s’arrêter là. Elle compte faire une nouvelle opération à Noël pour agrandir ses pommettes. Elle a déjà dépensé près de 6000 euros, rien que pour sa bouche.
Andrea prétend avoir les «plus grosses lèvres du monde» et veut ressembler à une poupée Bratz, insolite non. “ J’ai 25 injections dans mes lèvres en ce moment ”, confie-t-elle. Ses lèvres imposantes et de grandes épaisseurs ont attiré l’attention de plus de 9000 utilisateurs d’instagram où elle publie fréquemment des mises à jour sur son look unique, ses publications de Facebook ne se passent pas inaperçues également.
Andrea attire la grande foule de toutes les manières. “ De nombreux hommes du monde entier m’écrivent sur mes réseaux sociaux en me proposant de l’argent, des voyages et en m’invitant à des réunions tout le temps. ”, a scandé la jeune coqueluche des réseaux sociaux, rapporte Sudinfo journal belge. Ses intentions ne s’arrêtent pas là. “ J’aime vraiment les lèvres plus volumineuses et grandes et je voulais vraiment voir comment elles se présenteront sur mon visage. J’ai 25 injections d’acide hyaluronique dans mes lèvres en ce moment ”, révèle-t-elle, cité Sudinfo.
Voulant se différencier des autres, la Bulgare n’a pas seulement touché à ses lèvres. “ J’ai toujours voulu être différente, sortir du lot et être plus excentrique. En plus des lèvres énormes, j’ai aussi une poitrine en silicone. Je porte aussi plus de maquillage, j’aime le maquillage lourd, sombre et glamour, les cheveux artificiels et les faux cils ”. A-t-elle fait savoir.
Pour plus d’un, la beauté est relative qui dit chacun a son goût. Si en Haïti avoir une grosse lèvre se voit aux farouches, vous n’avez plus besoin de s’ennuyer. Andrea rassure que ce n’est pas une malédiction ou du moins une chose infortunée.
L’ancien député de Delmas, Arnel Bélizaire et ses 5 compagnons sont libérés après deux ans passés au Pénitencier National, ce mercredi soir 1er décembre 2021 après la signature de leur libération par le commissaire Gérald Norgaisse. Une nouvelle tant attendue par plus d’un, leur famille en particulier.
En effet, Arnel Bélizaire et consorts ont été arrêtés pour des causes politiques selon leurs avocats. Après une ordonnance en main levée rendue en leur faveur, par la Cour d’Appel de Port-au-Prince, ce lundi 29 novembre 2021, ils ont pu laisser, ce soir, les murailles du bâtiment bleu et blanc se trouvant au centre-ville de Port-au-Prince.
Reçu avec les acclamations d’un public en liesse, l’ancien parlementaire veut parler avec Nenel Cassy. “ Sous vos excuses, je ne peux pas encore parler. J’ai lutté en accord avec mon camarade Nenel Cassy, aujourd’hui, il rejoins Michel Martelly , je ne peux le critiquer. Il faut d’abord lui parler pour savoir si la bataille pour le changement qu’on menait pourrait être gagnée avec les Martellistes. ” précise Arnel Bélizaire.
Plus loin, l’ancien responsable de la radio RCH 2000 affirme qu’il saura comment continuer la bataille pour le changement après ses discutions avec l’ex-Sénateur de Miragoane. Il donne ,rendez-vous ce vendredi 3 décembre, avec la presse.
Le chef de gang de 102 mafia, en l’occurrence Domingo ainsi connu et plusieurs de ses soldats ont été arrêté aux Cayes dans la nuit du 29 au 30 novembre 2021, lors d’une opération menée par le commissaire du gouvernement , Ronald Richemond de concert avec la police. Le numéro 2 dudit gang a pu s’échapper et les recherches se poursuivent visant à le capturer. A rapporté ce matin, Georges Valens, le correspondant le la Radio télévision Caraïbes depuis les Cayes.
Alorsque l’opération a été menée à 3h du matin. Senon les informations, les agents de l’ordre arrivent à metre la main au collet de ces individus faisant partie du Gang « 102 mafia » qui ne cesse de sémer la terreur dans la ville des Cayes.
Parmi ces caïds appréhendés, hormis du chef Margot Domingue alias Domingo, Mondésir Donalson, ainsi connu , pour sa part, est impliqué, en 2017, dans l’assassinat d’un citoyen à l’école Soeurs Salésienes lors d’une activité. Katy, de son côté est reproché d’être impliqué dans des vols à mains armées, braquage et des associations de malfaiteurs. A précisé Cayes infos
En octobre dernier, les agents de l’ordre de la commune des Cayes ont procédé à l’arrestation de trois présumés bandits dont le nommé » Ti komisè » pour leur implantation présumée dans des actes de braquage et des vols à mains armées.
Premye edisyon festival « MOUN SE MOUN » rive fèt pandan 3 jou ( 26, 27, 28 ) Novanm lan. Nan okazyon 9èm anivèsè konpayi atistik Sanba Zele. Sou yon tèm espesyal ki se « Kite Lavi viv ». Anbyans lan te rèd nan site Kapwa Lamò a.
“ Yon inisyativ konsa, se pou n limen pwojektè sou kondisyon lavi nan peyi a ki pa sispann degrade pandan dènye tan sa yo, epi an menm tan montre nesesite ki genyen pou moun viv tankou moun. Kidonk, se yon apèl pou moun pran konsyans. ” Se sa youn nan òganizatè yo fè n konnen, kote se yon ekip jèn ki detèmine pou bay vi ak kilti yon lòt koulè nan peyi a.
Depatman Nòdwès la te orandevou. Aktivite a te dewoule Pòdpè ak Chansòl ( Yon komin ki gen Fwontyè ak Pòdepè ). Moun ki te fè deplasman yo te gen dwa ak 3 kategori aktivite: Konferans-deba, Pèfòmans sou sèn ak Atelye fòmasyon. Envite donè ane sa se te « Jack Sander Céméus » , komedyen e manm konpayi atistik Palto Vanyan. Nan dènye jou festival la, Sanba Zele te jwe KAVALYE PÒLKA, yon pyès Syto Cavé ekri. Men ane pase, pou make 8è lane egzistans gwoup la, yo te mete sou sèn « Pèlen tèt ». Yon aktivite ki te byen dewoule e inisyatè yo kase randevou pou ane pwochen.
Sanba Zele, se yon gwoup ki pran nesans nan lane 2012, sou ban Lise Tètilyen Gilbo Pòdpè. Sou inisyativ 2 kanmarad :Johnsley Bertho ak Fils Aimé Jean Ribert Dominique. Lè yo fenk lanse, yo te sitou konn pwodui Teyat ak Pwezi. Men, nan wout, yo ajoute lòt pratik tankou Penti, Dans, Mizik, Atizana, Kouti. “ Sanba Zele bay Tèt li misyon pou kontinye kenbe flanbo lakilti limen sou depatman an, epi swete wè l gen yon rekonesans nasyonal avan lontan. ” Mo youn nan responsab yo.
La Direction de Formation et de Perfectionnement en Sciences de la Santé du Ministère de la Santé Publique et de la Population (DFPSS/MSPP) a publié les résultats relatifs aux examens d’État du 12 septembre 2021. Un taux de réussite globale de 47.03%, lequel l’Université de la COPSA a grimpé l’échelle pour son département avec 80 % de réussite.
Fondée le 24 octobre 2011, l’Université de la Copsa ( INULACOPSA) a affiché un taux de réussite appréciable pour la session extraordinaire cette année, alors que le DFPSS/MSPP) salue les résultats, lesquels ont atteint d’une belle amélioration par rapport à l’année antérieure.
Aufait, les résultats des ajournées sont passés de 55,7% (dernière session extraordinaire 2019) à 88%. Un taux de réussite de 17,3% des recalés qui avaient des notes éliminatoires et qui avaient bénéficié d’une dérogation spéciale de participation à cette session extraordinaire selon le DFPSS/MSPP.
Dix ans de service au près de la communauté artibonitienne, la COPSA s’adonne à donner une formation de qualité en Sciences Infirmières , Technologie médicale , Technique de pharmacie , Auxiliaire infirmière et Technologie deradioDiagnostic, grace auxquelles plusieurs promotions sont déjà formées. À en croire, Dr FELIX ManeRicot ,Chirurgien Urologue, l’un des responsables.
Désormais, pour une première fois, la COPSA a hissé ses résultats du classement dans le département de l’Artibonite, avec des chiffres rebondissants soit 80% de réussite par rapport à la moyenne des autres institutions issues du même département selon le classement qui suit.
Toutefois, étant un centre privé d’enseignements professionnels et techniques, l’Université de la COPSA – UNILACOPSA a salué les efforts de ses étudiants et se dit prête à continuer de donner une formation de qualité à la population du département.
Chak moun gen yon fason yo satisfè sa yo rele dezi seksyèl yo, si gen moun ( Fi e gason ) se ak patenè yo pou yo kouche pou sa rive fèt, gen lòt ki fè l pou pwòp tèt yo. Si yo toujou ap pale de gason k ap bat laponyèt ebyen fi yo tou konn jere pilsyon sèksyèl yo atravè pratik sèksyèl. Rezon ki pouse yo fè l pa twò diferan youn lòt, genyen ki pa mal pou jwi e pou lòt sa depan de pozisyon an. Konsa tou Yo chak genyen yon rezon ki fè yo fèl.
Pou Nadine ki gen 19 lane k ap fè filo, se yon bon egzèsis mastibasyon ye. Li fè l paske pratik sa ede l konbat estrès epi se nan moman li nève li plis mastibe. Sa pèmèt li repran n kontwòl li. Jèn demwazèl lan pat kache pou l di n kisa aktivite seksyèl sa fè pou li:« Mwen dous Mwen retrouve m pi byen ke lè m ap plimen paske mwen voye pi byen». Se pou n ta wè kontantman ak fyète ki gen sou vizaj elèv la pou l ap pale sou sijè sa.
Si Nadine se sou do li pran pòz pou l jere tèt li, konsa li jwi pi byen. Pou Dieuline ki se yon anpwaye nan admistrasyon piblik la, nenpòt pòz bon depi l kouche epi chwa souvan depan de sansasyon an, nan Lang angle a nou te ka di «feeling» la.
Rezon ki koz Dam 30 ane sa ki marye bay tèt li dwèt pa twò diferan. «Pou estrès epi sa ede m detann mw. Pafwa se lè mari m pa la. Li fè m santi m byen, mwen santi m nan pwòp mond mwen.» se sa li fè n konnen. Si n konprann byen mastibasyon ka fè n vwayaje san monte avyon.
Dieuline di nou tou li pa adikte de pratik sa, men sa pa anpeche l fè l souvan nan lide pou pase yon fantasm oubyen pou l kontinye konn tèt li plis. Se yon madam ki fin pwofesyonèl nèt nan pratik sa, daprè sa li fè n konnen li ka vini nan sèlman 2 minit. Tout fwa mari l pa okouran li konn fè sa, li pa fè l konnen jis pou l pa pran sa mal, men sa pa anpeche li konn kouche bò kote l epi l ap bay tèt li sèvis.
«Mw konn fè rezistans men sa pa mache fò m fèl pou m dòmi pi rapid. Li vreman bon ui. Lè w fin fè l ou tou sou, dòmi pran w san kontwòl». Sa se deklarasyon pa Juna ,25 lane k ap chache yon bon somèy.
Toutfwa, chak moun gen yon moman yo prefere lè y ap fè bagay genlè se menm jan pou mastibasyon si n kwè sa Juna fè nou konnen. « Mastibe a vrèman enpòtan sitou lè w pa deside penetre men ou jis woule tèt krèk la». Se yon demwazèl ki pa woule lang li pou l eksprime l. Si anpil fi se pou estrès yo fè l, Juna li menm diferan sou rezon yo fè l. Depi l kouche lèswa fòk li fè l pafwa li te mèt reziste li paka kenbe, daprè konfesyon li fè nou.
Li te ajoute: «Lè m pa jwenn moun mw plis fè l, depi m jwenn moun ki ka frape m byen mw pa fè l. Lè m jwenn yon nèg byen fè sèks avè m fè m byen voye, ban m anpil bwa m pa mastibe, men depi moun nan pa byen jere m mw mèt fenk fin fè sèks m ap refè l ankò.» epi tou fè nou konnen se nan maten bonè mastibe a bon, nan moman sa li pi dous.
Kisa sikològ yo di nan koze sa?
Apwòch sikolojik yo montre nou pratik sèksyèl sa ki pote non mastibasyon an gen anpil avantaj ,ki vle di li jwe yon gwo wòl nan lavi gason/fi ki pa negosye pratik sa. Seksològ Valérie Major menm rekòmande nou fè l poun sa byen dòmi. Pi lwen , Manfred Schedlowski, ki se yon chèchè swis fè nou konpran n pratik sèksyèl la pèmèt nou bouste sistèm iminitè nou.
Sikològ ki travay sou domèn nan fè konprann gen plizyè faktè ki eksplike sa, pilsyon sèksyèl fi a deklanche pa rapò a yon imaj /son oubyen yon bagay li imajine ki estimile l . Sa konn rive fi a mastibe pou l ka libere l sèksyèlman akoz li pa jwenn yon patnè seksyèl , konsa tou patnè a konn la li prefere mastibe paske nivo sansasyon yo pa menm.
Se yon pratik sèksyèl nòmal, fè l ap pèmèt li konbat estrès, ede li konprann tèt li pi byen selon sa nou li sou sit « psychologue.net » epi konn kò li pi byen, oubyen nou te ka di sa ap pèmèt li jui seksyalite li.
Anpil gason nan difikilte pou yo konn ki konpòtman yo ta dwe genyen fas ak yon fi ki adikte a pratik sa, pafwa genyen ki konn fè yon kraze kite sa olye yo chache jere sa. Men yon jenn sikològ nan Inivèsite Leta Dayiti te krache nou ti mo sa “ tout pratik sèksyèl ou fè twòp gen efè segondè. Tankou la mastibasyon se yon aktivite nòmal,men adiksyon an anòmal paske la li vin tounen yon patoloji. Nan sans sa patnè a dwe mennen l konsilte yon pwofesyonèl an sante mantal pou ede li .”
Gen fanm ki itilize bwòs dan, sentiwon, plim oubyen kreyon oubyen vibwomasè ou « sextoy » pou jwenn plezi y ap chache a, genyen tou ki pa nan twòp konplikasyon, dwèt yo sifi pou jwenn bout plezi a ,alòs mesye yo menm konn itilize likid ki apwopriye pafwa yo jis fè l konsa.
“ Être une conscience c’est s’éclater vers le monde ” Jean Paul Sartre. Depuis des temps la situation du pays tant politique, sécuritaire et d’autres laisse les jeunes à désirer. Si certains décident de quitter à tout prix le territoire une grande partie a fait le choix de résister sans se limiter seulement au pays, surtout mentalement.
Parmi ceux et celles qui tiennent le flambeau de la résistance, on trouve Luis Bernard Henry, un jeune de 24 ans qui se laisse guider par l’ampleur de sa plume et la douceur de l’écriture qui le chatouille depuis le cerveau jusqu’en arrivant sur une feuille. De fait, il est le lauréat du prix littéraire Henri Deschamps cette année, ce prix a été créée en 1975 par les membres de la société « Maison Henri Deschamps ». Il en est le plus jeune récipiendaire de ce prix très convoité.
Si le prix Deschamps est le plus prestigieux prix littéraire en Haïti et l’un des plus importants de la caraïbe, il l’a reçu avec un mélange de sentiment et d’émotions. Le natif des Cayes nous raconte: “ Quand j’ai trouvé la nouvelle il y avait un cris, une euphorie immense ainsi qu’une satisfaction. Puisque recevoir ce prix ça annonce une carrière plutôt intéressante ”.
Dès son adolescence, Luis Bernard Henry a commencé par user l’encre de ses plumes. Le jeune écrivain a gagné le concours avec son roman titré « La petite fille bleue ». Le plus grand obstacle qu’avait l’ancien élève du Collège Frère Odile Joseph de la ville des Cayes, c’était de sortir le cris de lui-même pour faire le livre, autrement dit pour partager ses blessures intimes avec les autres.
La petite fille bleue
Un livre qui met en relief l’histoire d’une enfance bouleversée, d’une révolte… Plusieurs personnages en font partie et décrivent leurs batailles avec des désirs intimes, des blessures et surtout des envies de voyage. Nécessairement la violence quotidienne. “ L’inspiration de cet ouvrage n’est pas précise. Il est tantôt intime et tantôt social. C’est venu d’un profond dialogue avec moi-même. ” A scandé l’étudiant en Philosophie et Sciences politiques à IERAH/ISERSS, tout étant confiant à sa continuité.
Si Marcel Proust a dit : « Autrui est une tombe impénétrable ». Le passionné des belles lettres, pour sa part, nous argue une autre particularité. “ L’écriture est le moyen le plus sûr que j’ai d’aller vers l’autre ”, a confié le chrétien catholique. Notons qu’il est le fils unique de sa mère, une commerçante courageuse.
Luis ne peut jamais oublier sa professeure de littérature en classe de seconde, Mme Prisca Céliscar qui lui a conseillé de lire « Zoune chez sa Ninnaine » roman de Justin Lhérisson. Ce qui a pimenté sa passion pour l’écriture. Fréquentant la bibliothèque de l’institut pour la promotion et le développement de l’éducation et de la culture ( IPDEC ), l’ancien élève du Collège de la Providence des Cayes a croisé le chemin de Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, Albert Camus, James Baldwin… qui n’ont pas tardé à devenir des modèles pour lui.
N’aime pas jouer aux conseillers, Luis Bernard Henry pense que si un jeune veut circonscrire dans le domaine des arts. Il/elle doit vraiment ressentir le monde, vouloir l’appliquer et surtout sentir un acte intime. “ En un mot, si un jeune veut suivre mes traces, il n’a qu’à écrire ”, martèle l’homme qui a pour deuxième loisirs le football.
Le jeune utopiste n’est pas à son premier concours. Avec son texte « la terre des brûlés » au début de l’année, il a été le deuxième lauréat de la 10ème édition du prix du texte Francophone d’Écritures théâtrales Contemporaines de la Caraïbe ( ETC Caraïbe ). Aussi passionné du théâtre, il a une pièce en préparation. La violence et la perte sont entre autres les thématiques.
2 jèn prizonye ki nan penitansye nasyonal ki pote non Trezil Joosnel epi St Ford Ebens Edzer chwazi mete sou pye yon pwojè atizanal ki pote non KATIZANA. Inisyativ la vini nan lide pou yo kapab fè fas ak kèk pwoblèm y ap konfwonte anndan an tankou lite kont fenomèn detansyon prevantiv pwolonje a epi reponn ak kèk bezwen pèsonèl tou.
« KATIZANA mete sou pye nan lane 2017, se aprè yon konsta ki te fèt anndan prizon an kote anpil prizonye swa ki vyeyi epi yo mouri swa yo fè maladi tibèkiloz ak malnitrisyon sou baz detansyon pwolonje epi yo pa janm jije », sa Trezil Richard ki se pòt pawòl estrikti a aprann nou. Pwiske yo vinn pran konsyans sou reyalite y ap viv la, kote yo lage pou kont yo, yo pa gen avoka ki la pou yo, enbyen de prizonye sa yo met tèt yo ansanm pou yo louvri yon atelye desen. Atelye sa ki gen 20 atis ladan l pwodwi kat souwè pou voye vann sou mache a.
Kòm prizonye sa yo pa mobil pou van n kat desen sa yo, yo te oblije ekri plizyè zanmi yo yon lèt envitasyon pou fòme yon komite entèmedyè k ap pwomote KATIZANA epi fè lyen ant prizonye yo ak rès mond la. Yo gentan fè patenarya ak yon kongregasyon ki rele CIM ( Inter Congrégation Missionnaire) epi yon komite ki gen 11 pwomotè ladan l k ap genyen tou pou van n kat desen yo nan peyi lotbo dlo.
Alòs se mwayen sa yo itilize pou yo ka reponn ak kondisyon difisil y ap viv nan prizon an chak jou. Nan sans sa « Lajan sa yo rekolte ap gen pou sèvi prizonye sa yo pou achte savon, pat, manje epi men m peye avoka pou jwenn akonpayman nan kòz yo » si nou kwè Trezil Richard.
Atelye KATIZANA ki nan prizon an gen 20 atis prizonye ladan’n k ap travay andedan selil yo pandan yo sou kaban n yo sa ki fè tou yo fè anpil kat daprè pòt pawòl la toujou. « Atelye a ka pwodui 40 kat pa jou pou yon total 1200 kat chak mwa e se komite a ki responsab pou achte materyèl ki itilize pou koupe bristòl nou itilize a depi deyò paske prizon an pa dakò jilèt. Epi se kongregasyon CIM ki gen misyon pou livre materyèl yo a atelye a ».
Materyèl ki itilize pou pwodui kat desen yo se :Bristòl, kreyon desen, kreyon odinè, règ, plim tout koulè, fet ,egizwa epi gòm.
Atelye desen an travay chak jou paske se yon pwojè ki ede yo jere estrès, evite swisid epi tou sispan n panse ak vanjans Komite a itilize rezo sosyal yo anpil ak medya tradisyonèl pou touche plis moun vin dekouvri bèl istwa KATIZANA, ki ta dwe enspire anpil moun kwè nan rèv yo, yo pa dwe limite.
Environ deux mois après la catastrophe sous le pont de Texas où des dizaines de milliers de personnes en direction des USA à la recherche du pain de vie ont été interceptées et déportées dont des Haïtiens. Le gouvernement mexicain avec la Commission d’aide aux réfugiés cherche à débloquer la situation sans avoir à expulser les migrants, selon Europa Press, média espagnol.
En effet, par le biais de la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés ( Comar ), le Mexique compte offrir une échappatoire aux Haïtiens afin d’éviter leurs expulsions. « Les Haïtiens ne viennent pas au pays pour des raisons de persécution ou de violence généralisée, mais pour des raisons économiques, ce qui les laisse en dehors de la définition de refuge, cependant, ils se rendent au Comar parce qu’ils ne voient pas d’autre option », a expliqué le mardi 23 novembre dernier le chef de l’organisation, Andrés Ramírez.
Plus loin, compte tenu de la condition précaire dans laquelle se trouve Haïti, le chef a fait savoir qu’il serait « des plus inhumains de les renvoyer », bien que, sans statut de réfugié, ils ne puissent pas rester au Mexique, parlant de nos compatriotes en situation irrégulière. « Nous devons chercher des alternatives », a-t-il ajouté dans le cadre d’une visite du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, à Tijuana.
De fait, le Mexique prépare un décret dans lequel « ces alternatives migratoires sont établies et clairement définies afin que tous les Haïtiens ne pensent pas qu’ils doivent nécessairement venir à Comar, dans lequel ils nous placent dans une situation d’effondrement », a-t-il poursuivi .
Rappelant qu’en 2016 des milliers d’Haïtiens ont migré vers les États-Unis et le Mexique, où ils sont restés « avec une carte de visiteur pour raisons humanitaires », qui leur a permis d’accéder à l’emploi et aux services publics, Ramírez a précisé que le décret décrira cette possibilité.
Nommé Secrétaire général de la Présidence par un arrêté publié le 24 novembre 2021 dans le journal officiel de la république « le moniteur », le docteur Josué Pierre-Louis n’a pas eu la tâche facile en ce qui concerne son installation à ce poste, en remplacement de Lyonel V. Valbrun.
Hier jeudi 4h Pm, l’installation était prévue au Palais National. L’heure n’a pas été respectée puisque le Secrétaire sortant, Lyonel Valbrun s’opposait à la rentrée de quiconque au Palais. Jusqu’à 5h les voitures officielles ont été bloquées par les agents de L’USGPN, même les journalistes invités à la cérémonie n’ont pas été autorisé à pénétrer l’espace de sécurité établie. Outre, le directeur général de la PNH, Frantz Elbé qui arrivait à passer alors que son cortège était bloqué à l’extérieur.
Après des négociations entre les concernés, vers 7h Pm le nouveau ministre de la justice et de la sécurité publique, Bertho Dorcé accompagné de List Quitel ministre de l’intérieur, ont enfin procédé à l’installation. Lors de son discours, Me Dorcé a rappelé au nouveau Secrétaire que la situation actuelle demande un travail assidu.
Le nouveau Secrétaire est conscient de cela. “ La situation appelle à des actions politiques et administratives appropriées pour ramener le calme et la sérénité « , martèle-t-il. Et c’est dans ce même cadre que le premier ministre Ariel Henry a jeté son dévolu sur sa personne, selon ses dires. » Il ne sera pas déçu d’avoir placé sa confiance en moi. ” a-t-il poursuivi.
Souhaitant de pouvoir suivre la voie de son prédécesseur et de jouir de ses valeurs, Josué Pierre Louis dit s’attendre à une collaboration sans faille et une disponibilité incontestable de la part des personnelles de la Présidence. En rappelant qu’il soit « de la maison » une façon de dire que ce poste ne lui est pas nouveau, malgré la situation est toute affaire différente.
L’installation d’un nouveau cabinet ministériel a eu lieu ce mercredi 24 novembre 2021, à la résidence officielle du premier ministre Ariel Henry. Dans le présent arrêté, certaines têtes dans l’opposition sont intégrées le nouveau gouvernement alors que Claude Joseph n’est plus Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes.
Dans la formation du nouveau gouvernement, selon un arrêté publié dans le journal officiel du pays, le moniteur, le mercredi 24 novembre 2021 le citoyen Ariel Henry est nommé Ministre de la Culture et de la Communication hormis de son poste de premier ministre. Jean Victor Généus est nommé Ministre des Affaires étrangères et des Cultes . Il remplace Dr Claude Joseph
L’ex-sénateur Ricard Pierre est devenu Ministre de la Planification et de la Coopération externe. Le citoyen Rosemond Pradel , Ministre des Travaux Publics.
Berto Dolce est nommé Ministre Justice et la sécurité publique
Nesmy Manigat est de nouveau Ministre de l’Éducation Nationale et la formation professionnelle
Dr Alix Larsen , Ministre de la Santé Publique et de la population.
Raymonde Vital , Ministre de la jeunesse, des sports et de l’action Civique Et Odney Pierre Ricot , Ministre des Affaires Sociales et du Travail.
Le premier ministre, dans son allocution de circonstance a remercié les acteurs de l’accord du 11 septembre menant à l’accouchement de ce gouvernement. « Je remercie les signataires de l’accord qui ont eu la patience d’attendre sa mise en œuvre ». A-t-il relâché et profite aussi l’occasion pour dresser ses préoccupations avec ce nouveau gouvernement. “ L’un des plus urgents défis à adresser par le nouveau gouvernement sera d’adresser la situation financière du pays. La subvention de l’essence, considérée comme un manque à gagner pour le trésor public, l’augmentation des produits pétroliers est une nécessité ” . A déclaré le chef du CSPN
L’ex-sénateur Ricard Pierre est membre du secteur démocratique et populaire prend le rênes du ministère de la planification et la coopération externe à la place de l’ex-sénateur Simon Dieuseul Desras qui avait coupé les ponts avec le secteur.
Le buteur français du Real Madrid, Karim Benzema, a été condamné à une année de prison et d’une lourde amende suite au litige qui s’oppose depuis six ans le joueur et Mathieu Valbuena pour l’affaire du chantage de la sextape. Le verdict est tombé ce mercredi 24 novembre 2021 par le tribunal correctionnel de Versailles selon Eurosport.Fr
« Karim Benzema s’est personnellement impliqué avec insistance pour tenter de convaincre Mathieu Valbuena de rencontrer son homme de confiance », a expliqué le tribunal lors de son verdict.
Un an de condamnation avec sursis et une amende de 75 000 euros. C’est la peine qu’a reçu Benzema avoir reconnu coupable de complicité directe avec l’affaire. Et contre les quatre autres prévenus de ce dossier qui a secoué le monde du football français, le tribunal correctionnel de Versailles a prononcé des peines allant de dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis à deux ans et demi de prison ferme.
Néanmoins, pour l’impact que cette décision aura sur le futur de l’équipe, le président de la FFF, Noël le Graët tient à être rassurant.
» Je suis content du joueur. Il est performant, il se conduit parfaitement bien. Il n’est pas question que la Fédération prenne une décision qui serait plus forte que la justice. Dans la mesure où Didier veut le sélectionner, la Fédération n’aura aucune opposition. Il n’y a aucun obstacle à ce qu’il continue de jouer en équipe de France » a-t-il déclaré dans une annonce claire à ce sujet dans un entretien accordé à L’Equipe.
La recrudescence de l’insécurité continue son petit bonhomme de chemin dans le pays, ça ne résume plus seulement à la capitale. Entre Gros-Morne et Bassin Bleu, ce mardi 23 novembre 2021, plusieurs passagers ont été kidnappés à bord d’un autobus assurant le trajet Port-au-Prince/Port-de-Paix.
Les villes de province commencent par avoir leur dose de kidnapping. Plusieurs hommes lourdement armés ont pris en otage une vingtaine de citoyens à bord d’un autobus de Winedia Shipping, en direction de Port-au-Prince. Selon les informations parvenues à notre rédaction, les ravisseurs auraient exigé 20 millions de gourdes soit 1 million pour chaque Kidnappé.
Dans une note publiée quelques heures après cet rapt, l’église catholique dans le Nord-Ouest a dressé un tableau sombre de la situation et appelle les autorités à prendre des mesures afin de stopper ce phénomène.
Rappelons que ce n’est pas le premier cas d’enlèvement enregistré dans la commune. Dans la nuit du 25 au 26 Mars dernier, la police a procédé à la libération de trois personnes dont l’agent intérimaire adjointe de la commune de Bassin Bleu.
M’Mah Sylla est décédée à l’hôpital à la suite d’opérations consécutives en raison des viols qu’elle a subi. En effet, la Guinée est troublée depuis samedi après la mort à Tunis, de cette jeune femme des suites d’un viol collectif présumé par des médecins dans une clinique privée de Conakry, trois personnes sont arrêtées et inculpées suite à cette affaire.
Une affaire qui provoque l’émoi sur les réseaux sociaux, plusieurs stars sortent de leurs silences dont Grand P. Une délégation gouvernementale de haut niveau s’est rendue au domicile de la défunte pour présenter les condoléances d’usage et rassurer la famille que justice sera rendue à M’mah Sylla.
Une quatrième personne soupçonnée d’être impliquée dans cette affaire en fuite est activement recherchée. « Nous sommes venus pour apporter notre compassion à la famille, leur apporter notre solidarité, leur dire que ce deuil là est le deuil de tout le monde et nous comprenons l’émotion de tous, mais, nous vous prions de laisser la justice faire son travail », a déclaré Fatoumata Yarie Soumah, la ministre de la Justice guinéenne.
Par ailleurs, au cabinet du ministère de la Santé, une réunion a été tenue autour du ministre Mamadou Péthé Diallo avec un seul point à l’ordre du jour : l’affaire M’mah Sylla. « Notre conversation a tourné autour de savoir si le cadre légal et réglementaire qui gouverne la profession de la pratique privée de la médecine est bien existant et s’il est bien appliqué », a-t-il relaté.
De fait, sur l’initiative du président guinéen, la journée de vendredi prochain sera consacrée à des prières pour le repos de l’âme de M’mah Sylla, disparue regrettablement.
Le comité d’organisation du festival international de Jazz de Port-au-Prince (PAPJAZZ), sous la tutelle de la Fondation Haïti Jazz, annonce, dans un communiqué de presse ce 22 novembre 2021, le report de la 16e édition prévue habituellement pour mi-janvier, à une date ultérieure. La situation sécuritaire du pays, surtout à Port-au-Prince en est la cause de ce report sine die.
Une décision qui vient deux mois de l’ouverture de cet événement international. « Nous avons envisagé un grand nombre de possibilités, mais aucune n’était satisfaisante, pour garantir la sécurité de nos publics « lache les organisateurs, précisant que c’est une décision douloureuse. “ Ce que nous souhaitons vivement, est de pouvoir offrir à notre public local comme global à travers la diffusion en directe, la même programme que celle qui était prévue en janvier 2022 ”. A déclaré Joël Widmaier, directeur artistique du PAPJAZZ et président de la Fondation.
Toutefois, le public sera informé de la nouvelle date de l’édition 2022 à travers les réseaux sociaux, indique la Fondation.
À rappeler que cet événement réunit depuis 16 ans des musiciens locaux comme étrangers pendant 10 jours, sur 8 scènes différentes. Une activité qui est organisée en partenariat avec le Ministère de la Culture, BRH, les ambassades d’Allemagne, Canada, Espagne, États-Unis, France, Suisse, Fokal, l’Union européenne et autres institutions.
L’affaire Amel Lafleur et l’évêque Michaël Jean Lissaint relatif au viol et agression sexuelle suivi de séquestration a été entendue,ce lundi 22 novembre 2021,à la cour d’appel de Port-au-Prince, sans la présence des inculpés. Après la lecture de l’acte d’accusation , l’ordonnance de renvoie, et l’acte d’appel , siégeant en collégialité, le président de la cour a renvoyé l’affaire à la huitaine.
Le pasteur Amel Lafleur et l’évêque Michaël Jean Lissaint de l’Eglise de Dieu indépendante de la porte étroite, sise à Delmas 19 (à l’époque)ont été poursuivis en justice pour détournement de mineur suivi d’agressions sexuelles.
Après l’appel de l’ordonnance du juge d’instruction Joseph Jeudilien Fanfan, le dossier a finalement présenté à la cour d’appel de Port-au-Prince alors que les inculpés n’ont pas été présentés. En conséquence, l’audience a été renvoyée pour huit jours.
Toutefois, la victime se dit impatiente et reste convaincue qu’ils seront jugés pour leurs forfaits. « On attend, on est positif, on croit dans les saints, les morts, les entités positives et bienveillantes, et aussi dans la justice haïtienne […]Je crois que la cour d’appel va maintenir l’ordonnance de renvoi qui demande l’arrestation et le transfert d’Amel Lafleur et son acolyte Michaël Jean Lissaint au tribunal criminel » a-t-elle ajouté
Soupçonnant être possédée d’un esprit démoniaque, pour rappel, l’adolescente avait passé trois ans chez ces hommes de Dieu. Ses révélations font croire qu’ils ont eu plusieurs rapports sexuels avec elle, outre des autres actes de violences qu’elle a subis.
Par ailleurs, d’après l’art. 279 du code pénal haïtien, quiconque aura commis le crime de viol, ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l’un ou l’autre sexe, sera puni de la réclusion.
Outre l’art.281,aussi stipulant la peine sera celle des travaux forcés à perpétuité, si les coupables sont de la classe de ceux qui ont autorité sur la personne envers laquelle ils ont commis l’attentat, s’ils sont ses instituteurs ou ses serviteurs à gages, ou s’ils sont fonctionnaires publics, ou ministre d’un culte, ou si le coupable, quelque qu’il soit, a été aidé dans son crime par une ou plusieurs personnes.-
Dans un entretien avec l’agence Juno7, le leader du parti politique « Pitit Dessalines », Moïse Jean Charles a confirmé qu’il a reçu l’invitation du gouvernement Vénézuelien, pour y prendre part aux élections en tant qu’observateur aux élections régionales et municipales.
Se trouvant actuellement en terre Vénézuélienne pour couvrir la tâche qui lui aie confiée, MJC confie également à la rédaction du journal précité, qu’il profitera de cette opportunité qui pour lui est importante pour la nation haïtienne, de visiter des différents centres de vote, pour avoir une idée sur les processus de déroulement des urnes.
Il annonce également, qu’il prononcera son discours après la fin des élections dans le cadre d’une conférence de presse.
Moïse Jean Charles continue de consolider davantage sa relation avec le gouvernement actuel du vénézuéla, dirigé par Maduro, en dépit de toutes allégations projetées par l’international, plus particulièrement les États-Unis, qui, depuis plusieurs années ne soutiennent pas la présence de Maduro au fauteuil présidentiel.
Le président américain Joe Biden va subir, ce vendredi 19 novembre 2021, un examen sous anesthésie générale dénommée coloscopie de routine. En ce sens, il a dû transférer, temporairement son poste présidentiel à sa vice-présidente Kamala Harris conformément à la procédure prévue par la constitution. A rapporté le média américain BFM TV
C’est au centre médical Walter Reed près de Washington que Monsieur Biden approchant son octogénaire, va subir l’intervention, a annoncé la maison Blanche. « Comme cela a été le cas lorsque le président George W. Bush a subi la même intervention en 2002 et 2007, et conformément à la procédure prévue par la Constitution, le président Biden transférera ses pouvoirs à la vice-présidente pour une courte période, pendant qu’il est sous anesthésie » a poursuivi l’exécutif.
Pour la première fois, une femme a exercé temporairement et formellement les prérogatives présidentielles aux États-unis. Elle a travaillé depuis le bureau qu’elle occupe dans la « West Wing » de la Maison Blanche pendant ce laps de temps, soit 1h25 minutes.
Concernant sa santé, le président Joe Biden a promis la plus grande transparence aux peuples américains. Il ne fume pas, il ne boit pas et en plus , il a déjà reçu sa troisième dose de vaccin contre la Covid-19, depuis fin décembre. Outre les détails du bilan de sa santé, ils seront publiés dans l’après-midi, a précisé la maison Blanche.
Joe Biden reprend ses fonctions présidentielles peu après 18 heures, ce vendredi soir. À noter, il est le président américain le plus âgé dans toute l’histoire des états-unis et a annoncé publiquement qu’il comptait postuler à sa propre succession en 2024. Selon ce qu’a rapporté BFM TV.
Le major des Forces Armée d’Haïti FAD’H, Eddy Marcelin a versé des larmes face aux chaos dans lesquels le pays s’est s’effondré. Dans un discours prononcé ce jeudi 18 novembre 2021, à l’occasion de la commémoration de la bataille de verrières, à MUPANAH, le major demande des matériels afin de rétablir la sécurité dans le pays dans deux semaines.
« Nous sommes entourés de groupes armés. Nous sommes tous prisonniers. Monsieur le premier ministre, tout le monde souffre. Et si les groupes armés n’ont pas encore effectué un génocide, c’est parce qu’ils sont encore humains.La menace plane sur nous tous » a déclaré le major Eddy Marcelin, dans son allocution.
Alors que le premier ministre Ariel Henry crie grenadye alaso Sak ki mouri zafè a yo, Eddy Marcelin, en reponse, affirme qu’il n’est plus le temps de crier alaso et demande au moins un char d’assaut, deux véhicules d’assaut et un hélicoptère de combat pour résoudre le problème de la sécurité. « Dans deux semaines, nous allons mettre fin à ce désordre » a-t-il ajouté.
Le major se montre d’être conscient de la calamité de la population haïtienne lamantée sous le verrou des individus armés « La honte nous couvre le visage tout entier devant le peuple haïtien et nous avons honte de regarder les gens dans les yeux qui souffrent éperdument. Nos jeunes filles sont violées partout où elles sont passées. Et nous attendons de mettre fin au désordre »
Le membre des Forces Armées d’Haïti a garanti de mettre fin à ce phénomène alors que les groupes armés se fortifient de plus en plus et continuent d’imposer leurs lois.
Incriminé maintenant pour deux viols supplémentaires, le footballeur français Benjamin Mendy âgé de 27 ans qui est déjà en détention provisoire, a été présenté devant un juge britannique le mercredi 17 novembre 2021. Ajoutés aux quatres précédents, ces deux viols dont une agression sexuelle commise entre octobre 2020 et août 2021,enfoncent le clou .
Le défenseur international français de Manchester City a fait son apparition devant le juge britannique par visioconférence à la magistrate’s court de Manchester, dans le nord d’Angleterre, pendant 45 minutes. Lors de cette audience, un autre homme de 40 ans, Louis Saha Matturie sans rapport avec l’ex-footballeur français Louis Saha, et dont les liens avec Mendy ne sont pas clairement établis –, a lui aussi été accusé de deux viols supplémentaires, ainsi que d’une agression sexuelle commis entre mars et août 2021 se trouvait aussi devant le juge selon Eurosport
D’après la juge Magareth McComak, les deux hommes comparaîtront à nouveau jeudi matin au tribunal de Chester « pour que ces nouvelles poursuites soient liées à celles lancées en août ». Pour rappel, le procès de Benjamin Mendy doit démarrer le 24 janvier, à en croire l’Eurosport.
Avant sa détention, l’ancien défenseur le plus cher du monde touchait par semaine 100 000 euros de son club Manchester City. À présent, il touche 7 livres sterling soit 8.20 euros par semaine pour son travail en prison selon Linternaute.
Samir Handal, 63 ans, a été arrêté, le dimanche dernier, en Turquie après son atterrissage à bord d’un vol deTurkish Airlines alors qu’il était en transit des États-Unis vers la Jordanie. Après l’arrestation suivit de la détention de l’homme d’affaires, sa famille sort de son mutisme et précise les faits.
La fille aînée de Handal, Samar, a déclaré que les projets de voyage de son père n’étaient pas un secret, a rapporté le journal américain Miami Herald. En effet, avant son voyage en Turquie, son père a informé ses avocats de Miami et d’Haïti ainsi que le bureau du FBI de Miami. Sa destination finale était la Palestine, où il voyageait avec un billet aller-retour pour voir sa mère malade, a-t-elle confié.
Elle a saisi l’occasion pour faire des révélations. “ Mon père ne se cachait pas. Mon père vivait dans sa résidence privée à Miami en utilisant son téléphone portable qu’il avait et qui est enregistré. Nous étions ici, traînant avec des amis puisque le FBI a dit qu’il n’avait rien contre lui”. a-t-elle déclaré.
Un reçu d’un billet d’avion prouve que Samir Handal s’était envolé pour Miami depuis Port-au-Prince le 9 juillet sur un vol d’American Airlines à 13 h 43 et il était contacté par le FBI peu de temps après, si on en croit ses propos. “ Ils l’ont interrogé et nous avons engagé un avocat ici. De tout le monde, il a été dit qu’il avait été innocenté et qu’il n’y avait aucune raison de l’arrêter ; il n’y avait tout simplement rien… Ils ont demandé s’ils pouvaient avoir son téléphone portable à cloner afin que le FBI ait toutes les conversations qui ont été faites entre toutes les personnes à qui mon père a parlé. De toute évidence, ils ne l’ont pas arrêté.» confie-t-elle.
Miami Herald a tenté en vain d’obtenir des confirmations de la part du FBI. “ L’agence ne confirme ni ne nie, ni ne fournit de mises à jour, sur des enquêtes spécifiques », a déclaré Jim Marshall, un porte-parole du FBI au journal. Notons que L’agence d’investigation assiste Haïti dans l’enquête sur le meurtre de l’ex président. Plusieurs personnes à Port-au-Prince et dans le sud de la Floride ont déjà été interrogés.
« Cela inclurait la description des mesures d’enquête que nous avons pu ou non avoir prises, des entretiens que nous avons pu ou non avoir menés et des informations que nous avons pu ou non avoir apprises. » Sibylle Théard Mevs, l’avocate de Handal en Haïti, qui a déclaré que l’arrestation de son client et le moment choisi n’avait aucun sens. Les autorités haïtiennes, a-t-elle dit, savent depuis des mois où se trouvent ses clients car elle les a informés dans plusieurs lettres qu’elle a envoyées, après que son chauffeur ait été arrêté et libéré après avoir été interrogé par la police judiciaire.
« Dans les lettres, nous avons dit qu’il était à Miami, en Floride, avec sa femme, qu’il s’occupait d’elle après son opération », a déclaré Sibylle Théard Mevs, l’avocate de Samir Handal en Haïti, cité Miami Herald. «Je pense qu’il y avait beaucoup de complicité entre les gens, qui avaient besoin de cette arrestation. Il n’a jamais été invité par la police pour être interrogé.» a-t-elle relaté. Hormis l’annonce par la PNH de l’existence d’un mandat d’arrêt contre son client, elle précise que ni elle ni Samir Handal n’en ont été officiellement informés.
Par ailleurs, Samar Handal a déclaré que la relation entre Sanon et son père était une relation professionnelle. Sanon avait loué la maison de son père dans le quartier Delmas 60 pour diriger une clinique, et louait la maison personnelle de Handal pendant trois mois alors que sa maison était en réparation. « Mon père n’a jamais assisté à aucune réunion politique ; nous ne sommes pas des politiciens ». A-t-elle confié.
À rappeler jusqu’à présent, 44 personnes ont été emprisonnées dans cette affaire, dont 18 anciens soldats colombiens, trois haïtiano-américains et des policiers. Le porte-parole de la police nationale d’Haïti, Garry Desrosiers confirme au journal les informations selon lesquelles l’ex-commissaire de police Gilbert Dragon est décédé des suites du covid-19.
Arrêté le 14 novembre 2021 en Turquie pour son implication présumé dans le meutre de l’ex-président Moïse, le 7 juillet dernier, Samir Handal sera bientôt extradé en Haïti. La direction centrale de la police judiciaire ( DCPJ ) a désigné 3 agents pour aller le récupérer, selon le porte-parole de la PNH, Garry Desrosiers lors d’une conférence de presse tenue ce Jeudi 17 novembre 2021.
Samir Handal est appréhendé par l’INTERPOL à l’aéroport d’Istanbul avec le support des autorités turques, après son arrivée sur un vol de Turkish Airlines, provenant de Miami. Après une ordonnance rendue par un tribunal à la demande du ministère turc de la justice, l’homme d’affaires a été incarcéré à Maltepe pour 40 jours en attendant des suites judiciaires que ce nécessite son cas. Trois (3) agents de la DCPJ sont désignés pour le rapatriement de l’homme au plusieurs passeports se trouvant , à présent, à Istanbul, capitale de la Turquie.
Outre le mandat international dit notice rouge décerné contre Monsieur Handal, la DCPJ a décidé de le rapatrier dans l’objectif de poursuivre avec l’enquête relativement à l’assassinat du défunt Moïse. Alors qu’Haïti n’a aucun accord d’extradition officielle avec la Turquie.
Pou ankouraje moun pran vaksen kont kowonaviris la, anpil peyi pran gwo mezi pou sila ki pa vle vaksinen. Konsa tou gen peyi ki ofri moun bèl avantaj tankou : ba yo kado, ba yo rabè, bay lajan .Genyen ki konn menm ale pi lwen pou bay yon plezi sèks. Se ka pou yon klèb sèks nan peyi Laswis ki ofri yon souse bastengal aprè yo fin vaksinen. Selon sa yon medya Laswis ki rele Watson rapòte.
« Pou remèsye moun ki vaksinen yo poutèt yo kontribye pou pèmèt vi nòmal la reprann,Clud Delicious nan Genèv ofri yon sèvis souse kòk a chak moun ki pran vaksen an 3 jou davans ak yon pyès ki pou jistifye sa » se sa Klèb jenès la ekri sou sit entènèt li a. Se yon òf k ap fini 30 novanm nan mwa sa.
Òf sa soulve reyaksyon anpil moun lè nouvèl la Kòman fè laviwonn entènèt la. Men se pa premye fwa Klèb sa ap fè moun vide sou li ak sèvis sa yo. Lane 2018 li te lanse » Café Pipe ». Panda w ap desann yon gòdèt kafe nan gòjèt ou epi yon fanm ap souse kòk ou.
An jiyè pase , Nouyòk ofri 100 dola ameriken pou yon moun ki pran premye dòz vaksen an. Noudjèze te bay yon byè gratis ,nan lopital militè, nan Pòtoprens , lèw fin vaksinen kont kowonaviris la yo baw yon ji jimèks ak yon pate kòde. Jès sa yo se yon fason pou ankouraje moun pran vaksen an pou kwape pandemi an.
Les gallons jaunes s’adonnent à d’autres utilités. Selon une note publiée le mardi 16 novembre 2021 par le Ministère du commerce et de l’industrie , il est interdit formellement, à partir de ce mercredi 17 novembre 2021, aux consommateurs d’acheter de la gazoline et du diesel dans des gallons ou d’autres récipients.
La vente du carburant dans les pompes à essence devient de plus en plus une tâche dangereuse par rapport au mauvais comportement des consommateurs. Gallons ou d’autres récipients en mains, ils se bousculent, se battent entre eux. Ce qui met les pompistes dans de grandes difficultés à distribuer le carburant.
Face à ce véritable désordre “Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI), dans le souci de faciliter une distribution équitable et disciplinée des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire national, avise les propriétaires de pompe à essence en particulier et les consommateurs en général qu’à partir du mercredi 17 novembre en cours, toute vente de gazoline et de diesel dans des récipients sera formellement interdite”, peut-on lire dans la note.
Le Ministère rappelle, dans la même note, à toutes les personnes concernées que, conformément à la loi du 20 décembre 1946 sur la spéculation illicite (marché noir) et au décret du 25 novembre 2020 relatif à la vente sur la voie publique des produits tels que la gazoline et le diesel, il est formellement interdit l’achat et la vente de produits tels que la gazoline et le diesel en gallon et tout autre récipient inapproprié.
Le MIC a ajouté que les autorités compétentes séviront avec la dernière rigueur contre tous les contrevenants à la loi. Et il invite toutes les entités concernées à respecter ces dispositions
L’une des funérailles la plus surprenantes du monde a eu lieu à la ville Accra au Ghana, pays du continent Africain. Une femme a été mise en terre, le dimanche 14 novembre 2021,dans un cercueil sculpté sous forme de pénis.
Gabby Otchere-Darko, un conseiller présidentiel, a publié la vidéo de cet enterrement ayant suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Être vue comme une femme extraordinaire, la défunte a eu 10 enfants, chacun un père différent. Cela lui a valu cette honneur.
D’après ce qu’a relaté le conseiller présidentiel sur Twitter le 13 novembre 2021, «…c’était les derniers rites funéraires avec le cercueil d’une femme extraordinaire qui est décédée en laissant derrière elle 10 enfants de 10 hommes différents au Ghana. Qu’elle repose en paix.».
Considérant qu’elle a mis au monde ces enfants avec autant d’hommes. Cette femme ira dans l’Orient éternel confortablement après avoir tant côtoyé les parties génitales masculines, même pour son repos éternel elle en a une.
Le premier ministre Ariel Henry a effectué une visite à la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (DGPNH) à Clercine, ce mardi matin 16 novembre 2021. Cette visite s’inscrit dans l’objectif d’exprimer la solidarité et le soutien de son gouvernement aux valeureux policiers qui tentent de faire des exploits ces derniers jours face au phénomène de l’insécurité.
D’après ce qu’a déclaré le responsable de la primature, les voleurs et les assassins seront traités de tels, les policiers n’ont pas l’habitude de graisser la patte des bandits, ils continuent de lutter afin d’établir un climat de sécurité dans le pays. » Si les bandits n’arrêtent pas leurs mauvais actes, la loi doit appliquer contre eux « , promet Henry.
D’un côté, il a précisé que les bandits et leurs commanditaires ont la prison ou la mort comme option, d’un autre côté, il a poursuivi pour dire que son équipe gouvernementale s’engage au rétablissement de la sécurité et à la protection des vies et des biens sur tout le territoire.
Le chef du CSPN se dit être conscient du fait que les policiers travaillent avec de faibles et maigres moyens, il promet de les venir en aide.
Afin de convaincre la population lettone à se faire vacciner, une loi a été votée le dimanche 14 novembre 2021. Elle stipule que les députés lettons non vaccinés seront suspendus de leurs fonctions et ne seront plus en mesure de voter. Les employeurs aussi ne sont pas exempts de cette Cette loi qui est entrée en vigueur ce lundi 15 novembre. Selon les informations relayées par le Figaro.
C’est une première pour l’union européenne. Soutenu par 62 sur 100 députés formant l’assemblée, ceux qui ne se font pas vacciner ne pourront pas participer dans les débats ni toucher leurs salaires. Cette mesure juridique ne concerne pas seulement les 9 membres du parlement mais aussi les employés et les membres du conseil. De plus elle devrait s’appliquer jusqu’en juillet 2022 et sera examinée tous les deux mois.
Parallèlement, TVA Nouvelles relate, il est dorénavant possible de mettre en «congé forcé non payé» un employé non vacciné pendant trois mois puis de le licencier avec un mois de salaire pour indemnité s’il persiste à refuser la vaccination. Le gouvernement a aussi durci les règles s’appliquant aux galeries marchandes de plus 1200 m2, interdites aux non vaccinés.
Cette décision a été prise après avoir constaté la montée des cas de coronavirus dans ce pays balte. Soit 3 206 nouveaux cas ont été enregistrés le 27 octobre. Son taux actuel de vaccination est l’un des plus bas de l’Union européenne : 58,1 %.
Plusieurs hommes d’affaires sont suspectés dans le meurtre de l’ex-président Jovenel Moïse le 7 juillet dernier dont Samir Handal. De fait, il a été arrêté ce dimanche 14 novembre dans la soirée, en Turquie a confirmé le ministre haïtien des Affaires étrangères, Claude Joseph au journal américain Miami Herald. Alors qu’il s’était caché à Miami avant de s’y rendre.
Pour Claude Joseph, cela est une étape énorme dans l’enquête. «Je suis moi-même plus que déterminé à rendre justice au président et à m’assurer que cela soit rendu à ses alliés, à sa famille et, plus important encore, au pays. « Lorsque nous rendons justice au président, nous la rendons à toute la nation ». A-t-il martelé, cité Miami Herald.
Cet homme d’affaires suspecté dans ce crime odieux est, donc, appréhendé par l’INTERPOL après son arrivée sur un vol de Turkish Airlines. Le mois dernier Mario Palacios Palacios, un ancien officier militaire colombien, a été arrêté à Kingston, en Jamaïque, et qui est toujours détenu en Jamaïque, malgré une demande d’extradition d’Haïti. À présent, monsieur Handal est sous le contrôle des autorités Turques selon une source diplomatique confiée au journal quotidien Le Nouvelliste.
Notons que la Jamaïque n’a pas de traité d’extradition avec Haïti, ce qui signifie que Palacios pourrait bientôt se retrouver en Colombie, son pays, en vertu d’une ordonnance d’expulsion d’un juge jamaïcain, qui l’a reconnu coupable d’être entré illégalement dans le pays, selon le journal Jamaica Gleaner.
Les agents de l’ordre ont bloqué une tentative de kidnapping à Delmas 65, dans la soirée de ce dimanche 14 novembre 2021. Au moins un individu stoppé mortellement et trois autres prennent la fuite selon les premiers éléments d’information parvenus à notre rédaction.
Les agents de l’ordre ont eu raison sur des individus armés abord d’une pick-up Colorado de couleur noire en plein rapt ce dimanche soir du 14 novembre.En effet, un présumé kidnappeur a été tué et trois autres ont pu s’échapper et sont égarés dans la nature.
Selon les informations , ce véhicule lequel les présumés kidnappeurs utilisaient appartient à l’organisation Food For the Poor saisi lors d’un enlèvement d’une employée dudit organisme il y a deux mois.
Plusieurs plaques de service de l’État et des uniformes de la police nationale d’Haïti ont été retrouvés dans le véhicule
Entre temps, les recherches se poursuivent activement à Delmas 41, 43, 65 ,75 en vue de capturer ces malfrats qui ne cessent de semer la terreur dans le pays.
À rappeler , le mois écoulé, un agent BLTS repondant au nom de Etienne Pierre France Richard de la 26ème promotion a été victime lors d’un acte de kidnapping perpétré par des individus armés sur le professeur Patrice Michel Derenoncourt à la Rue Cameau à Port-au-Prince.
Pour garder leur survie en raison du réchauffement climatique, les oiseaux de la plus grande forêt du monde se sont mis à développer une capacité leur permettant de s’adapter au moindre changement, soit qu’ ils deviennent plus petits, soit que leurs ailes deviennent plus longues selon une étude menée sur 77 espèces d’oiseaux ces quarante dernières années et publiée vendredi, dans la revue science avances
Concrètement, une étude révélée sur toutes les espèces étudiées a permis de comparer leur masse corporelle entre 1980 et 2021. La plupart des espèces ont perdu en moyenne 2% de masse corporelle chaque décennie. En effet, une espèce d’oiseau pouvant peser 30 grammes dans les années 1980, peut peser, aujourd’hui, 27.6 grammes.
D’après l’hypothèse des chercheurs, rapportée par TV5 monde, moins lourds et avec des ailes plus grandes, les oiseaux peuvent voler plus efficacement, en dépensant moins d’énergie. Des ailes plus petites devant porter davantage de poids requièrent en effet de les battre plus vite, produisant davantage de chaleur corporelle.
Dans les coulisses de TV5 monde, Philip Stoufer co-auteur de l’etude pense que les oiseaux évoluant le plus haut étaient ceux les plus affectés par cette perte de poids, par rapport à ceux restant plus près du sol et que le réchauffement climatique affecte probablement d’autres espèces vivant dans le monde, et pas seulement les oiseaux.
La question de biodiversité est l’affaire de tout un chacun indistinctement. Car la disparition des espèces peut ménacer l’écosystème auquel la vie humaine peut être grandement en danger.
Né en 1995, Ricardo Boucher est un jeune poète militant dévoué qui se laisse emporter par le vague de la poésie sur la mer des embûches à surmonter. Grandi entre plusieurs quartiers populaires de la Capitale haïtienne tels que Fort mercredi, Deuxième Avenue, « Savann Pistach », » Ti Bwa » en outre à Grand Ravine, il se sert de la poésie comme moyen de revendication dans une société où les crises socio-politiques font rage.
« Vivre en Haïti n’est pas une tâche facile. Avec la poésie c’est oui, elle est tout ce qui fait qu’elle reste debout et qu’elle puisse s’exprimer quand survient le temps de l’écriture en lui, pour lui et pour les autres », déclare Ricardo Boucher qui décrit l’ampleur de l’art de faire des vers (poésie) dans sa vie.
AMOUREUX DE LA POÉSIE
Il n’est pas né poète, mais on peut dire qu’il s’est frôlé avec les lettres toujours et encore. En effet, il y a un jour où il a laissé les vers découvrirent ses émotions et a embrassé les rimes.
“ C’est en 2015 que tout a commencé, le moment où j’ai rencontré le responsable des Ateliers Franck Fouché, Jean Cajou qui m’a fait découvrir toute la beauté de la lecture et c’est par lui que venait mon amour pour la lecture”, Nous a raconté fièrement, l’ancien élève du lycée Toussaint Louverture, et étudiant à la faculté des sciences humaines.
Ricardo a bien prouvé son amour pour les lettres. En ce sens, il a travaillé tantôt comme bénévole ou parfois comme artiste dans plusieurs festivals comme : Quatre Chemins, En Lisant, Transe-Poétique et Rencontre du Documentaire. Pour lui, la poésie représente une lutte pour exister.
Lors de cet entretien, le jeune poète en a profité pour faire des rappels sur des institutions qui l’ont bercé dans la poésie: “ Je n’oublierai jamais la bibliothèque du centre culturel Araka et le club de lecture de la bibliothèque Monique Calixte ». Le boursier des « résidences par Quatre Chemins » a ajouté » Ces lieux sacrés-là, ils ont une belle part d’humanité dans la construction de ma propre humanité. »
UN POÈTE ENGAGÉ
Son dévouement ne se limite pas seulement à une bibliothèque. En juin 2020 il a lancé le mouvement poétique « Non-assistance à poésie en danger » où il écrit des extraits de parole de certains auteurs sur les murs dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince.
“ Dans une perspective de grande sensibilisation, c’est moi qui ai décidé ou qui décide encore d’aller écrire des vers poétiques sur les murs, dans les quartiers populaires », explique le militant de l’organisation progressiste révolutionnaire ( MOLEGHAF ). « Parce que je pense que la poésie peut être l’une des meilleures possibilités, à travers laquelle on peut mettre debout l’éducation conscientisente.”, a-t-il scandé.
Le jeune Ricardo n’a pas de grand loisir, il est cet obsédé textuel. Tout étant modeste, il se croit devenir poète par défaut. Boursier des résidences par Quatre Chemins, durant deux semaines il a animé une série d’ateliers de poésie à la prison civile des femmes de Cabaret. Pour lui, initier les femmes détenues à l’écriture poétique peut les aider à exprimer leurs déboires, leurs manques…
Le poète essaye de garder son mutisme. Pas de conseils à donner, mais si son monde de poète et d’artiste peut les inciter à faire autres choses, c’est tant mieux.
Lui questionnant sur la voie entreprise par nombreux jeunes de ces zones. Avec un niveau de modestie très poussée, il a dit : “ Moi, je ne sais pas si je suis sur une autre voie, mais réellement j’aimerais bien être la voix qui résonne partout dans les cœurs pour montrer une autre voie.” Ce qui lui inspire la continuité, quoiqu’il advienne.
PROJETS EN COURS
L’éducateur populaire ( social) a une pièce de théâtre en préparation et son tout premier recueil de poèmes. Hormis, en même temps qu’il travaille sur des performances artistiques.
Par sa passion de lire longuement des dramaturges comme : Frankétienne, Guy Régis Jr, Fiodor Dostoïevski, Kateb Yacine, Vladimir Maïakovski, Jean d’Amérique et autres. Il tient son envie d’écrire du théâtre.
Dans cette pièce, il veut apporter sa parole sur toutes les scènes absurdes que connaissent le pays ces derniers temps. Secondo, même qu’écrire une pièce de théâtre n’est pas permis à tout le monde. Certainement, il veut prendre le risque d’en produire une.
Notons qu’il est aussi présentateur de l’émission : La poésie, la poésie, la poésie ! Qui passe tous les samedis à compter de 7 heures Pm sur la page Facebook de KIT MÉDIAS.
Pendant les 5 dernières années, le secteur dit démocratique et populaire n’a pas raté les dates historiques pour fouler le macadam pour dénoncer la mauvaise gestion du pouvoir Tèt Kale. Après l’assassinat de son principal adversaire, en l’occurrence Jovenel Moïse, le 07 juillet dernier, le secteur ne se voit même pas à la loupe dans la rue.
Désormais, les anciens opposants au régime PHTK a changé de pôle. Ce 18 novembre 2021 sera consacré à la réflexion.
Le SDP organisera une journée de réflexion stratégique afin d’analyser la situation politique globale et pour adopter des dispositions par le biais d’une résolution, peut-on lire dans une note publiée samedi 13 novembre 2021.
La journée du 18 novembre prochain qui marquera le 218ème anniversaire de la bataille de verrières sera consacrée à la réflexion,annonce-t-il.
En ce sens, les acteurs de ladite structure ont mis sur pied un comité constitué d’anciens députés en l’occurrence Ulrick St Cyr et Joël Costumé outre des membres comme : Daryl Baltazar, Jeanty, Claudy Sidney, Chela Martimé et Valida Rivière.
A rappeler que le Porte-parole de la SDP, André Michel, avait déclaré lors d’une conférence de presse tenue le 20 octobre dernier, qu’ à partir du 1er novembre, s’il n ‘ya pas de gouvernement de consensus, le secteur démocratique et populaire foulera le macadam le 18 novembre 2021.
L’ancien sénateur Moïse Jean Charles se positionne sur la crise de carburant qui perdure dans le pays. Dans une interview accordée à la Radio Télé Ginen, ce vendredi 12 novembre 2021 ,le leader de Pitit Dessalines a affirmé que ce sont les propriétaires des produits pétroliers qui ont créé la rareté en vue de forcer l’Etat Haïtien à leur rendre une perte dont ils avaient fait.
« Le confit s’est déclenché dans le secteur économique qui avait perdu la moitié du profit tiré des produits pétroliers habituellement, maintenant, ils exigent l’Etat Haïtien de leur rendre la perte et la doubler », a révélé l’ancien maire de Milot.
L’ancien parlementaire n’a pas mâché les mots pour dénoncer les manigances des acteurs dans ce secteur qui ont causé la rareté. « Ils exigent l’Etat haïtien aussi de hausser le prix du carburant sur le marché » a-t-il ajouté en précisant ce que ce ne sont pas seulement les individus armés qui ont empêché le transport des produits pétroliers dans les pompes à essence.
Par ailleurs, Jimmy Chérizier alias Barbecue a annoncé, ce vendredi,avoir observé une trêve afin de permettre à ce que les stations de service soient alimentées. Outre les centres hospitaliers, les ambassades,l’école etc.
L’ANADIPP a,subséquemment annoncé la reprise de ses activités au Terminal Varreux pour faciliter l’approvisionnement des pompes en carburant.
Les autorités dominicaines continuent de maltraiter les compriotes haïtiens. Même les plus vulnérables ne sont pas épargnés. En pleine déportation, des femmes haïtiennes enceintes agressées et violées sexuellement par des agents de l’immigration dominicaine. Alorsqu’elles étaient hospitalisées, selon les explications,sur les ondes de la radio Caraïbes ce vendredi 12 novembre 2021, de Marie Yolaine Versus, membre d’ une organisation des droits humains à Belladère.
Au moins 45 femmes haïtiennes dont 28 sont enceintes sont rapatriées à Belladère par les autorités migratoires dominicaines, le mercredi 10 novembre 2021. Selon madame Yolaine Versus, Une femme, en pleine déportation, en pleine ceinture de 7 mois a été violée.Un agent de l’immigration dominicaine l’a touchée sexuellement et a perforé ses doigts dans son vagin. A relevé madame Versus.
La situation des femmes haïtiennes en République dominicaine est très critique face à la vague déportation dominicaine, s’emmelée d’une brutalité atroce. Ce mouvement de déportation commence depuis la montée du phénomène de l’insécurité dans le pays. Cependant, il est de coutume que les femmes traversent en terre voisine pour aller prendre soin surtout accoucher.
Il y en a qui vivent légalement là-bas depuis un bon nombre d’années ,il y a en d’autres qui vivent en Haïti mais qui rentrent en République dominicaine pour aller prendre soin selon les propos de madame Versus. Subitement, les autorités dominicaines prennent des mesures défavorables. Elles font la chasse aux femmes haïtiennes qui sont enceintes. Rentrer dans des centres hospitaliers dans tous les coins du pays, les prendre et les rapatrier.
Qui pis est, un homme se fait casser les bras en pleine fuite pour s’empêcher de se faire capturer par des agents de l’immigration. De plus, une femme qui a laissé son bébé acouché par césarienne a été expulsée. En effet les autorités haïtiennes sur la frontière ont exigé les autorités migratoires dominicaines de retourner avec eux
À cause de la situation chaotique dans laquelle est plongée le pays, les États-Unis et le Canada volent au secours de leurs citoyens ressortissants sur le sol d’Haïti. Le département d’État à exhorté les citoyens américains de plier bagages pour se retirer d’Haïti, dans une note publiée ce jeundi 10 novembre 2021. Le Canada, également a sonné l’alarme.
« Les citoyens américains devraient examiner attentivement les risques de voyager ou de rester en Haïti à la lumière de la situation actuelle en matière de sécurité et des problèmes d’infrastructure ». Peut-on lire dans la note du département d’État américain.
Plus loin , il décrit un tableau sombre de la situation alarmante du pays pour appuyer les motifs selon lesquels les citoyens américains doivent quitter Haiti. « les pénuries généralisées de carburant peuvent limiter les services essentiels en cas d’urgence, notamment l’accès aux banques, les transferts d’argent, les soins médicaux d’urgence, Internet et les télécommunications, ainsi que les options de transport public et privé ».
Le gouvernement canadien de son côté, part de ce même constat pour demander à ses ressortissants de faire pareil. « Si vous êtes en Haïti et que votre présence n’est pas essentielle, envisagez de quitter si vous pouvez le faire en toute sécurité », a exhorté le gouvernement canadien à ses ressortissants en Haïti.
Toutefois, l’ambassade des États-Unis en Haïti va faire diligence pour aider les Yankees à quitter le pays si les vols commerciaux ne sont pas disponibles. Mais pour l’heure, « Les sièges sur les vols commerciaux restent actuellement disponibles » a ajouté le département d’État.
La situation haïtienne n’est pas le seul cas auquel les États-Unis se font du souci pour leurs citoyens. Ils ont exhorté également à ceux qui se sont retrouvés sur le sol éthiopien à faire pareil, en raison de l’insécurité qui bat son plein.
Les lauréat(es) de la 7e Edition du Prix Jeune Journaliste en Haïti. Photo : Denilson Mentor
Germina Pierre Louis, Ronel Paul et Peterson Luxama, sont les premiers lauréats des 3 catégories du Prix du Jeune Journaliste en Haïti pour l’année 2021. La cérémonie de remise du prix initié par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a eu lieu mercredi 10 novembre 2021 à Port-au-Prince.
Pour cette 7e édition, le concours s’est déroulé du 1e septembre au 1e octobre 2021. Le thème retenu cette année : « La société haïtienne face aux risques climatiques, environnementaux et sanitaires ». Presse écrite, radiophonique et audiovisuelle sont les 3 catégories énumérées par les organisateurs.
Peterson Luxama, journaliste à la Radio Télévision Caraïbes a été sacré premier lauréat dans la catégorie presse radiophonique avec son reportage titré : « Cité Michel ou la menace silencieuse ». Dans ce reportage, le jeune reporteur/présentateur décrit la réalité de ce quartier situé à l’entrée Sud de la capitale, précisément à Fontamara 43.
Contacté par la rédaction, le natif de Torbeck se dit fier et croit que ce prix l’encouragera davantage dans son métier. « L’auditoire ne peut pas consommer constamment de la politique. L’idée est de traiter des sujets dits tabous », a expliqué l’ancien journaliste de la Radio Sans Fin (RSF). Peterson Luxama invite en ce sens les journalistes à allumer les projecteurs sur des sujets non factuels.
L’homme qui préconise le « journalisme utile », précise que ce prix lui prouve que « l’échec n’est jamais total ». Le premier lauréat de la catégorie presse radiophonique, dédie ce prix à toute l’équipe de la salle des nouvelles de la RTVC ainsi qu’à ses amis.
L’ancien élève du lycée Louis Joseph Janvier de Carrefour, a été suivi par le journaliste de la Radio Model FM, Jean Samuel Mentor, sacré deuxième lauréat dans cette même catégorie. Il a été récompensé pour son reportage titré : « OPADEL, une organisation paysanne, construit des maisons pour affronter des séismes, ouragans et tempêtes ».
Pour la catégorie presse écrite, Germina Pierre Louis, Journaliste au quotidien le Nouvelliste et à Radio Magik9 a raflé le premier prix, avec son reportage intitulé : « L’enfer des sargasses». Dans ce texte, la jeune journaliste met au grand jour l’impact des sargasses sur la santé des gens, sur l’environnement et sur l’économie.
L’ancienne journaliste de la radio Méga affirme avoir reçu ce prix avec un sentiment de responsabilité. « Continuer à se former, ne pas se contenter d’avoir un micro, d’être célèbre. Le journalisme est un métier hautement intellectuel, il faut mettre vraiment la barre très haute », a-t-elle conseillé aux jeunes Journalistes, particulièrement les femmes.
Germina Pierre Louis, première lauréate de la catégorie presse écrite. Photo : Denilson Mentor
Germina Pierre Louis est la deuxième femme a avoir reçu ce prix, dans la catégorie presse écrite. L’ancienne co-présentatrice de l’émission Booster est secondée par Katia Jean François, avec son reportage « Konbit plastik à l’assaut de la pollution plastique en Haïti ».
Ronel Paul, pour sa part, est le premier lauréat pour la catégorie presse audiovisuelle, avec son reportage intitulé : « Cohabiter avec des déchets sauvages. Quelles conséquences ? ». Le journaliste de la Radio Référence FM est suivi de Shylène Pempin, sacré deuxième lauréate pour son reportage : « Le littoral de village Alpha, à la croisée d’une bidonvilisation et d’une pollution alarmante ».
Notons que les gagnants de la 7e Edition se rendront au Burkina Faso pour un voyage professionnel, dans la perspective de consolider les liens entre Haïti et l’Afrique. Outre les autres primes reçues, les 6 gagnants beneficieront également d’un mois de stage dans un média international. Cette année, environ une trentaine de jeunes journalistes ont pris part à ce concours initié par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Deux amoureux se sont vus infliger une bastonnade, le lundi 8 novembre par la population pour avoir eu des relations sexuelles. La scène, jugée barbare, s’est déroulée dans le village Ouassa-Kpodjy au Bénin. Au moins, 9 individus suspectés dans cet acte, à la suitte sont interpellés par la direction départementale des affaires sociales et microfinance police, selon ce qu’ ont rapporté les médias béninois.
À genoux, torse nu, ligotées et brutalement battues au centre du village, ces deux personnes dont leurs noms n’ont pas été révélés, ont été accusées d’avoir passé outre la tradition laïque du village qui stipule « Une femme du milieu, qui a perdu son mari ou qui a divorcé de son mari, n’a plus le droit d’avoir un amant ou d’épouser un autre homme du village en seconde noce »
Apparemment, il y a quelques jours la veuve, âgée de 60 ans, s’est rendue dans la nuit chez son fiancé, un jeune homme déjà approchant de la quarantaine. Quelqu’un qui avait entendu parler de cette romance naissante, la suivit jusqu’à sa destination et a rapidement rapporté aux partisans de Zangbeto la nouvelle. D’après Zenith Info.
Après la bastonnade, les victimes ont eu l’obligation de payer une grosse somme d’argent, outre, 4 bouteilles de soda et de boissons sucrées aux « anciens » avant qu’ils ne soient bannis du village.
La femme, selon le verdict des responsables de cette scène de torture, le principal « accusé » dans cette affaire est interdit de parler à qui que ce soit, de sortir de chez elle si elle doit rester au village. Il est également interdit à quiconque d’acheter ou de vendre tout article ou marchandise de quelque nature que ce soit d’elle.
L’insécurité ne cesse de battre son plein dans la capitale haïtienne ainsi que dans les villes de province. Les États-Unis, par le biais de son secrétaire d’État adjoint du bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois, Todd Robinson, ont annoncé avoir fait don de 60 véhicules blindés et 200 équipements à la Police Nationale d’Haïti, lors d’une conférence de presse, tenue le mardi 9 novembre 2021, à l’ambassade des États-Unis en Haïti.
Selon les déclarations de Todd Robinson, une première tranche de 19 véhicules a déjà été remise. Les 41 autres véhicules et les 200 équipements de protection seront arrivés au pays dans les jours à venir. Monsieur Todd Robinson a précisé que ces matériels seront surtout assignés aux unités de la PNH qui luttent contre le trafic des stupéfiants et aux unités d’anti-gangs afin de contribuer à la protection des communautés ainsi qu’à maintenir l’ordre public.
La population est toujours aux abois, les cas de kidnapping grimpent, les groupes armés font la loi et ont même mis le premier ministre Ariel Henry et le ministre de la justice Liszt Quitel en déroute. Hier dans l’après-midi du mardi 9 novembre, les bandits armés ont incendié un véhicule de l’armée à Martissant.
Plus d’un mois, le pays fait face à l’absence total de carburant dans les pompes à essence alorque les autorités politiques et policières continuent de donner de l’espoir. En effet, une conférence de presse a été organisée ce mardi 9 octobre par le CSPN à la résidence privée du premier ministre ,Ariel Henry. Cette crise était à l’ordre du jour.
Le ministre de la justice et de l’intérieur, List Quitel le premier intervenant à cette dite conférence, a profité pour rassurer la population que le Gouvernement travaille jour et nuit pour résoudre la crise de carburant qui perdure.
Enold Joseph, ministère de la défense pour son état, informe que l’État avait même loué des camions-citernes en vue de procéder à la livraison des produits pétroliers. Ces camions chargés n’ont pas pu arriver dans les stations d’essence, mais plutôt vendus au marché noir. D’autre part, selons ses propos, les chauffeurs de camions ne manifestent non plus la volonté de livrer le carburant.
Alors que, le directeur général de la police nationale, Frantz Elbé affirme que police a un plan de sécurité pour la distribution du carburant. De fait, un dispositif de sécurité est mis en place au terminal Varreux pour permettre à ce que les stations de service soient alimentées.
En dépit de cette mesure, les pompes sont encore vides, il n’est pas en mesure non plus de donner la raison qui empêche l’approvisionnement.
Cependant, il a insinué que ce n’est pas l’insécurité qui empêche aux chauffeurs de travailler puisque les produits comme « Ciment, l’huile, riz sont transportés sauf les produits pétroliers » a-t-il martelé.
A rappeler ,les individus armés à l’entrée Sud du pays ont saisi, la semaine écoulée , au moins 9 camions-citernes remplis de produits pétroliers. Ce point n’a pas été soulevé dans la conférence du CSPN.
Décrit comme un scrutin sans surprise les élections présidentielles du 7 novembre 2021 au Nicaragua, les États-Unis, l’Union Européenne et l’Espagne ont tranché. Ils rejettent d’un revers de la main les résultats qui ont permis à Daniel Ortega d’être réélu pour une quatrième fois alorsque ses adversaires sont en prison.
L’homme puissant du Nicaragua semble continuer de garder le fauteuil présidentiel pour un quatrième mandat de cinq ans après les élections présidentielles du dimanche 7 novembre 2021. D’après les résultats partiels rendus publics,ce lundi 8 novembre, par le tribunal électoral Daniel Ortega est en tête de la liste avec 75.92% des voix , d’après ce qu’a rapporté L’AFP.
Paradoxalement, le président Ortiga avait exclu les trois principaux partis d’opposition des courses électorales en ayant conduit à l’arrestation de ses sept adversaires.
Par ailleurs ,moins de 48 heures après la publication de ces résultats, le président américain, Joe Biden n’a pas tardé de qualifier ce scrutin de pantomime, ni libre ni juste et certainement pas démocratique. L’Union Européenne de son côté, à travers son haut représentant des affaires étrangères et sécurité, Jhon Bowell pense que ce qui le caractérise, c’est son absence en légitimité. Daniel Ortega « _a éliminé toute concurrence électorale crédible, privant le peuple du Nicaragua du droit d’élire librement ses représentants_» A-t-il relaté.
Cependant, bien qu’il devance très largement le candidat libéral, Walter Espinoza qui est en deuxième position avec 14.4% des voix, celui-ci est accusé par l’opposition d’être un allié de Daniel Ortega. Néanmoins, d’après RTS Info, seul le taux de participation réel pourrait donner une idée de l’adhésion des Nicaraguayens au « ticket » formé par Daniel Ortega et son épouse Rosario Murillo, vice-présidente depuis 2017. Le tribunal électoral a donné un taux de participation de 65,34%, tandis qu’un observatoire proche de l’opposition, donnait un taux d’abstention de 81,5%.
Pour assurer sa réélection, Daniel n’ a pas hésité à faire la chasse aux opposants. Au moins 39 personnalités politiques, hommes d’affaires, paysans, étudiants et journalistes ont été arrêtés depuis juin.
Le “Cornerstone Christian University” a rendu hommage, samedi 6 novembre 2021, à l’ex-sénateur Moïse Jean Charles. Le leader du parti “Pitit Dessalines” a reçu le titre de “Honoris Causa », et hissé désormais au rang des grands comme docteur.
Créé au 20ème siècle soit en 1918 par l’université Rhenes 1, en France, l’honoris causa est l’un des prestigieux titres decernés par les universités à des personnalités provenant de différents domaines politiques, social, économique… C’est une distinction qui s’accentue sur la compétence et l’excellence.
L’ancien élu du Nord est l’une des figures emblématiques haitiennes qui a reçu ce titre pour avoir posé sa marque dans le domaine politique. Dans son allocution, Dr Jean Charles Moïse a remercié le “Cornerstone Christian University” pour ce geste combien louable.
« L’université a fait choix de moi comme Docteur avec le titre Honoris Causa, je remercie le comité de m’avoir sélectionné », a-t-il lâché en faisant croire que cet acte envoie un message au monde entier « L’université a fait choix de moi non seulement elle m’a fait un honneur mais aussi elle a montré au monde entier que la lutte que je menne est une lutte pour tenir vivant l’idéal dessalinien qui s’accentue sur la souveraineté nationale, intégrité territoriale, unité nationale, stabilité économique et justice sociale où chacun surtout ceux les plus faibles peuvent bénéficier de la richesse du pays ».
Par ailleurs, Moïse Jean Charles a dédié ce titre honorifique aux femmes et hommes vaillantes du pays et ceux de la diaspora. Plus loin l’ancien magistrat de Milot demande à la jeunesse haïtienne et celle du monde entier à se mettre ensemble pour construire un monde meilleur.
Plusieurs figures du parti politique Pitit Dessalines étaient présents à cet événement, notamment Sarah Poisson, Muraille Jean Myrtho et d’autres personnalités étrangères.
Naquit le 10 octobre 1985, à Hinche, François Borgia Charlemagne Péralte fût le fruit de l’union entre le Général Rémi Massena Péralte et d’une couturière, Marie-Claire Emmanuel ; sa seconde épouse. Crucifié le premier novembre 1919, Charlemagne Péralte un homme de grande carrière et l’un des plus grands héros haïtiens du 20ème siècle.
Un parcours exceptionnel
Il grandit à Hinche, dans une cité herbeuse du Plateau Central. Servant la messe dans l’église de Hinche célébré à l’époque par le curé Pocro et qui lui avait appris le catéchisme. Charlemagne étant toujours un enfant, a dût laisser sa ville natale pour s’installer à la capitale, en vue de poursuivre son éducation scolaire où il rentra au pensionnat de « Chez Monsieur Benoît» dans le quartier de Tête-Bœuf. Et il fit la connaissance du Général Edmond Polynice, homme pleine d’histoire à titre d’exemple il était l’exécuteur de Charles Oscar Étienne le 28 juillet 1915.
En 1904, son père mourra. Il a Laissé l’institution de Saint-Louis de Gonzague pour retourner à Hinche. Il apprit d’arpenteur-topographe pendant environ un an selon le curriculum de l’époque. À 19 ans, ce métier lui avait été déjà utile pour assurer la continuité des traditions de sa famille à Plateau Central. En effet, il fit fructifier les propriétés, il avait des guildives, des moulins.. Attaché à son travail de fermier, d’éleveur et de distillateur, il s’y adonna corps et âme.
Il a aussi occupé plusieurs postes administratifs. Charlemagne Péralte fut nommé Vice-consul d’Haïti à Commendador, Elias Piña, en République Dominicaine. Il se positionna en 1908 aux côtés d’Anténor Firmin. Sur la présidence d’Antoine Simon, il a été élu maire de Hinche. Passé de Juge de paix de Mirebalais. Sur la gouvernance d’Oresre Zamor il était commandant de l’Arrondissement de Port-de-Paix. La liste est longue…
Ses actes d’héroïsme
Charlemagne Péralte a eu l’habitude de se révolter. En janvier 1915, lui et son cousin Dupéra Péralte ont pris les armes à Lascahobas pour lutter contre Davilmar Théodore qui s’opposait à Vilbrun Guillaume Sam.
Après la prise du pouvoir par Sam, Charlemagne qui s’intallait à Pétion-ville est nommé commandant d’arrondissement à Léogane où il a reçu à pein fouet la souillure du territoire par les occupants américains.
Le 17 août 1915 soit 5 jours après l’élection à la présidence du pays par Sudre Dartiguenave, Léogane était assiégée par les occupants. Des dizaines de soldats venant en train étaient aux gares, le bateau de guerre américain «Eagle» était sur la mer. Le commandant du bateau demande à Charlemagne Péralte de lui remettre la ville. Chose qu’il a refusée catégoriquement, précisant qu’il reçoit de l’ordre venant uniquement du président de la République.
Le chef des corps venus par train demande à Charlemagne l’Hôtel de la ville pour loger ses soldats. Il a encore opposé et déclare que l’établissement est le siège de la souveraineté nationale, des forces étrangères ne peuvent pas y loger. Les militaires américains qui avaient compris que Charlemagne Péralte était prêt à défendre la ville jusqu’à la dernière cartouche, restèrent sur leurs bateaux. Léogâne était la seule ville où le bicolore national continuait à flotter et des patrouilles haïtiennes la parcouraient.
Révoqué quelques jours plus tard par le président Dartiguenave, il quittait Léogane la tête haute. Passant à Port-au-Prince, il rendît visite au Général Polynice. Il lui aurait dit : “ Général, je rentre chez moi. Mais j’ai confiance en mon étoile. Je soulèverai le peuple et mettrai les américains hors du pays. ”
Le 10 octobre 1917, alors qu’il fêtait son trente deuxième anniversaire. Ce soir-là, le cadeau était spécial. Les cacos ont attaqué la ville de Hinche, marquant le début de sa bataille avec les occupants.
Échec de l’attaque, Charlemagne Péralte et ses frères, du côté de son père, Saül; St-Rémy et Jules ainsi que des cousins et d’autres notables ont été arrêtés. Condamné le 14 janvier 1918, Charlemagne est envoyé à la prison du Cap pour purger sa peine à cinq ans de travaux forcés. Dans sa souffrance, il a préparé son évasion.
Le 3 septembre 1918, Charlemagne s’échappait avec son gardien le gendarme Luczama Luc. Retrouvé le Plateau quelques jours après, il s’organise à noter que la population locale n’a pas été désarmée. Indigné face à la Corvée, à Pignon, il lança le cri de la révolte. Dans la soirée du 15 octobre 1918, il attaqua une seconde fois les occupants. Une attaque qui a apporté du fruit. Après un an de combat, le résultat est dérisoire. Les cacos arrivaient à contrôler des milliers de kilomètres du territoire en dépit des forces aériennes, maritimes et terrestres qu’avaient les américains.
Blessé au bras, le 15 juin 1919, il a reçu l’aide des guerrileros dominicains « gavilleros ». Charlemagne s’impose de plus en plus. Il a même envoyé des missives aux chefs de mission diplomatique de Grande-Bretagne et de France en Haïti, pour les expliquer le but de sa guerre qui est de la libération sine qua none de son pays.
Trahison de Charlemagne
Les cacos ont même frappé à la Capitale. Faute de pouvoir vaincre Charlemagne Péralte et ses troupes, les américains se sont obligés d’utiliser de vils moyens. La trahison était leur recours. Ce fameux Jean Baptiste dit Conzé s’est rangé sur la bannière de Charlemagne Péralte.
Le capitaine Hermann H. Hanneken et l’architraîte Jean Baptiste Conzé seront à la tête d’une vaste opération pour l’éliminer sur la bénédiction des autorités de Washington. Edmond Jean-François garde de l’armée occupante, se fait passer pour un déserteur afin d’infiltrer les Cacos. Après maintes réticences de sa part, Charlemagne a donné la bénéfice du doute à Conzé et a planifié une attaque contre la Grande-Rivière du Nord.
Du 31 octobre au premier novembre 1919, après une minutieuse planification a eu lieu. Conzé avait déjà communiqué le plan aux occupants.
En direction de la Grande-Rivière du Nord, les cacos ont pris dans un guet-apens préparé par les hommes de Hanneken. Edmond le faux déserteur conduit le capitaine et une vingtaine de gendarmes au camp de Charlemagne dans les montagnes. Déguisés en paysan et les visages barbouillés en noir, ils se font passer pour des messagers de Conzé qui vont annoncer la prise de la ville.
Charlemagne assit près d’un feu, de loin Hanneken le reconnaît. Les deux hommes se font face, dans une poussière de seconde Charlemagne a compris le coup. Tentant de dégainer son revolver, Hanneken lui a tiré deux balles en plein cœur. Charlemagne tombe, les hommes de Hanneken dût profiter pour faire un carnage.
Le cadavre de Charlemagne Péralte a été débarqué dans le parc bestiaux de la gare du Cap puis acheminer à l’Arsenal du Cap, pour y être identifié. Après, le corps a été exposé nu sur une porte dans la cour l’Arsenal. Crucifié à l’instar du Christ, le 3 novembre le corps sera inhumé au camp de concentration de Chabert, près du Trou-du-Nord.
Le Chargé d’affaires de France, le même de sa mise en terre, a dit ceci en son hommage : “ Cette capture et cette mort privent les Cacos d’un de les chefs les plus avisés, et il est à présumer que Charlemagne sera difficile à remplacer ”. Il disait vrai, le mouvement allait continuer avec son lieutenant, Benoît Batraville. Trahi à son tour, il est assassiné le 20 mai 1920 dans son repaire à Barrière-Roche et est enterrée au cimetière de Mirebalais.
Un article ne sera pas assez pour reproduire le parcours de ce valeureux révolutionnaire nationaliste qui a marqué le 20ème siècle à sa façon. Celui qui a fait trembler les américains. Y aura t-il un nouveau Charlemagne à nous relever de notre descente aux enfers ??? Où notre quotidien est occupé par toutes les puissances.
Documentation.
Jacques Barros, HAÏTI de 1804 à nos jours, Tome I et Il
Dr Georges Michel, un centenaire ( 1885-1985 ) CHARLEMAGNE PÉRALTE
Le fils aîné de l’ex-président Joverlein Moïseaffirme avoir détenu pas mal d’informations au sujet de cet assassinat de son père. Environ 4 mois après cette nuit tragique, Joverlein Moïse révèle que sa voiture a été attaqué, le jour de l’assassinat le 7 juillet dernier. Il intervenait à l’émission « Le Point » sur Télé Métropole vendredi 5 novembre 2021.
Depuis sa résidence au Canada, Joverlein Moïse revient sur cette nuit tragique. Dans cette interview très suivie sur les réseaux, le fils aîné de l’ancien président défunt déclare qu’il était en contact avec la famille dans la soirée de l’assassinat, particulièrement sa sœur Jomarlie Moïse et des responsables de sécurité du Palais National. « Je détiens des informations sur ce qui s’est passé la nuit de l’assassinat. Je les garde pour l’instruction, a-t-il relaté, fermement.
Par ailleurs, Joverlein confie que sa voiture avait été attaquée par des hommes armés, alors qu’il était en route pour l’Ambassade américaine, le 7 juillet 2021. « J’étais accompagné de ma femme, de ma petite fille et des fidèles employés. Nous étions tous pris dans une embuscade. Mais nous nous sommes sortis sain et sauf, puisque nous étions protégé par des gardes rapprochés », rapporte-t-il. Pour Joverlein Moïse, « la fameuse nuit du 7 juillet a été très dur et très choquant ! »
Dans son intervention, Joverlein rappelle que son père savait, en travaillant sur certains grands dossiers, qu’il allait dérangé certaines personnalités puissantes du pays. « Je n’aurais jamais imaginé des réactions aussi violentes », a-t-il dit. Selon Joverlein, cet assassinat prouve que son père était entrain d’opérer de sérieux changement dans le système et détenait de grande vérité.
« Les oligarques haïtiens et leurs alliés nationaux et internationaux devraient être désespérés pour se recourir à une violence aussi féroce », pense Joverlein, regrettant de n’avoir pas eu le temps d’échanger avec son père le soir de sa mort.
Hormis les rumeurs, le fils de l’ex-président et entrepreneur, déclare qu’il avait de très bons rapports avec Martine Moïse. « J’avais 3 ans quand mon père a divorcé avec ma mère. En son absence, une grande partie de mon éducation a été assurée par ma belle mère », a rappelé Joverlein Moïse. Ce dernier se dit prêt à apporter tout son support à Martine Moïse, dans sa carrière politique.
En France, la majorité des éleveurs de volaille vont obliger de confiner leurs oiseaux afin de limiter le risque de contamination de la grippe aviaire. Trois basse-cour ont déjà été contaminées dans l’Ardennes et Aisne. Outre des pays comme l’Allemagne, en Italie et aux pays-bas qui en sont déjà touchés, selon les médias français.
Face à la montée de la grippe aviaire dans le pays, le gouvernement français a publié, un arrêté le vendredi 5 novembre 2021 dans le journal officiel qui contraint les éleveurs à confirner leurs volailles. D’après l’institut Pasteur, la grippe aviaire est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux d’élevage dont le taux de mortalité est très élevé. Si la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme, certains sous-types parviennent parfois à franchir la barrière des espèces : c’est le cas du virus H5N1, pathogène pour l’homme et présent en Asie.
En conséquent, pour éviter les contacts avec les oiseaux migrateurs, potentiellement porteurs du virus d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), tous les éleveurs doivent enfermer leurs animaux et aussi pour éviter l’abattage de plus de 3.5 millions de volailles, principalement des canards.
«Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe. Notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique, dont trois foyers dans des élevages allemands», recense le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. «Au même instant, la claustration de tous les élevages professionnels a été décidée aux Pays-Bas à la suite de la détection d’un foyer dans un élevage de poules pondeuses. En Italie, six foyers ont été détectés dans des élevages de dindes de chair dans la région de Vérone depuis le 19 octobre», poursuit le ministère.
Cependant, cette mise à l’abri pose un problème pour les éleveurs car ils affirment que les oiseaux risquent de s’entretuer et se battre lorsqu’ils sont ensembles.
Le Conseil National de Sécurité de la république dominicaine a activé pour une deuxième fois ce vendredi 5 novembre 2021, l’opération dénommée “Gabion ». Cette mesure a pour objectif de renforcer le niveau de sécurité à la frontière terrestre, Maritime et aérienne avec Haïti. Selon ce qu’a rapporté le journal dominicain Diaro Libre.
L’opération Gabion lancée, ce vendredi 5 novembre, par le gouvernement dominicain indique que seuls les citoyens dominicains et le personnel diplomatique dominicain ou étranger en poste en Haïti seront autorisés à se rendre sur leur territoire via l’aéroport Joaquín Balaguer d’El Higüero.
Parallèlement, les vols vers Haïti sont suspendus, incluant la circulation des véhicules et des personnes. De plus, les marchés binationaux sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, a rapporté le journal.
Pour rappel, l’opération Gabion a été activée pour la première fois le 7 juillet dernier après l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse. Illico, le président dominicain avait convoqué en urgence le haut commandement militaire et les fonctionnaires membres du conseil national de défense et de sécurité à une réunion au ministère de la défense (MIDE).
Des mesures qui surprennent plus d’un, compte tenu de l’entretien téléphonique qu’ a eu le premier ministre Ariel Henry avec Monsieur Abinader cette semaine et l’envoi d’une délégation haïtienne en terre voisine était même mentionné.
Claude Joseph, ministre des affaires étrangères et des Cultes
Le ministre haïtien des Affaires étrangères Claude Joseph dit regretter que ses déclarations aient créé des malentendus, notamment entre lui et le président dominicain, Luis Abinader. Il a précisé que « l’objectif était d’appeler les gouvernements des deux Pays à œuvrer pour lutter contre l’insécurité sur l’île », a rapporté Diaro Libre, un journal dominicain.
Le chancelier haïtien a félicité le président Luis Abinader pour ses expressions de solidarité avec Haïti sur la scène internationale, lors d’une intervention sur Magik9, détaillée par journal Le Nouvelliste. Cependant, il a affirmé avoir publié le message « au nom du principe de réciprocité, une marque de diplomatie ». « Quand il y a un problème en République dominicaine, nous exprimons également notre solidarité avec le Pays », a-t-il ajouté.
Claude Joseph a profité pour préciser son point de désaccord avec le président de la voisine. « Si ses actions sont sincères, nous en Haïti devrions le féliciter, bien que le président Abinader n’ait jamais consulté le gouvernement haïtien sur les décisions prises sur Haïti ».
Dossier de suspension de visas étudiants
En attendant que la décision sur le visa soit réexaminée, le ministre Claude Joseph a regretté la mesure prise par le Gouvernement de suspendre le programme de visa pour les étudiants haïtiens, tout en espérant qu’« au nom de la sagesse » les autorités réexamineront cette décision, selon Diaro Libre. Pour lui, cette décision contredit l’expression de solidarité que le Président Abinader sollicite de la communauté internationale pour Haïti.
À rappeler lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 3 novembre, le président dominicain a bien précisé qu’il n’y aura pas de renouvellement automatique de visa pour les étudiants haïtiens et cela rentre dans le plan pour protéger son territoire.
Démarches internes
Les déclarations du ministre haïtien des Affaires étrangères ont installé un nid de frelons en République dominicaine, a écrit Diaro Libre.
Dans l’intervalle, le Jeudi 4 novembre, Luis Abinader a eu une importante réunion avec les différents Partis politiques de son Pays sur la crise haïtienne.
« Il est regrettable que le tweet ait été interprété de cette manière. Cette décision n’est pas proportionnelle à un tweet, qui invite les deux gouvernements à travailler ensemble pour résoudre une série de problèmes auxquels l’île est confrontée », a conclu Claude Joseph.
Le président dominicain Luis Abinader a déclaré, ce mercredi 03 novembre 2021, lors d’une conférence de presse, qu’il doit proteger son pays et profite pour annoncer qu’il n’y aura pas de changement de statut pour les étudiants haïtiens en République Dominicaine,de même, aucun renouvellement de visa automatique.
Plus de 24 heures après cette décision, de suspendre le programme relatif aux visas des étudiants haïtiens en République Dominicaine, Luis Abinader a apporté des précisions sur le contexte de cette résolution. Selon le président dominicain, c’est son devoir de protéger son pays pour éviter l’accès à des dangereux. « S’ils ne vérifient pas là-bas, nous le faisons ici, car c’est une société organisée », a-t-il expliqué.
Toutefois, Luis Abinader a garantie que les étudiants haïtiens n’auront pas de problème “ Ces étudiants n’auront non plus aucun problème[…], Ce qui se dit, c’est qu’il n’y aura pas de renouvellement automatique et qu’il faut le vérifier car je dois protéger ce pays ». A-t-il précisé en informant que « très prochainement » il donnera une conférence de presse afin de fournir de plus amples informations sur la question haïtienne.
Une décision très mal vue par la sénatrice dominicaine, en l’occurrence Faride Raful qui la qualifie d’erreur. De son coté le ministre haïtien des affaires étrangères et des Cultes, Claude Joseph ne voit pas en quoi sa recommandation peut déranger le membre du parti PRM.
Le démocrate afro-américain Eric Adams, âgé de 61 ans est devenu le nouveau maire de la ville New Yorkaise mardi 2 novembre d’après l’annonce qui a été faite dans les chaines américaines CBS et NBC. Selon les résultats préliminaires, Il a écrasé son adversaire Curtis Sliwa en raflant 70 % des suffrages exprimés contre 23 % de la part de son rival républicain et devient le deuxième maire noir de la capitale économique américaine.
« Ce soir, j’ai réalisé mon rêve et, de tout mon cœur, je vais lever les barrières qui vous empêchent de réaliser les vôtres » a crié le nouveau maire lors de son discours dans un hôtel à Brooklyn. Une victoire qui l’a rendue plus que fier surtout pour lui, cette élection a représenté une revanche sociale pour le « petit gars » qu’il était dans sa jeunesse et donc pour les New-Yorkais des classes populaires d’après les dire des plusieurs médias étrangers.
Elevé par une mère femme de ménage et cuisinière et un père boucher à Brooklyn et Queens, Eric a connu la délinquance et les interpellations policières violentes avant de devenir capitaine de police et d’y créer un syndicat de lutte contre le racisme. Par la suite, il est entré en politique, élu local démocrate de l’Etat et de la ville de New York, tremplin vers la mairie a rapporté Franceinfo.
En remportant cette victoire, Eric Adams a succédé le démocrate Bill de Blasio et va devoir gérer le plus gros budget municipal des États-unis: 98,7 milliards de dollars pour l’exercice 2021-2022.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le dernier bilan de la pandémie dans le monde s’élève à 5 millions de morts. Les Etats-unis arrivent en tête avec environ 748 mille décès recensés. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter, malgré les différents types de vaccin déjà disponibles.
Ce dit bilan prend en compte seulement les informations communiquées par les autorités nationales de santé des différents pays touchés par le Covid-19.
Depuis l’apparition de la pandémie, environ 248 millions de cas ont été recensés à travers le monde. Les Etats-unis, l’Inde, le Brésil, le Royaume-uni et la Russie, se retrouvent dans le Top 5 des pays les plus touchés par le Covid-19.
Malgré les campagnes de vaccination dans plusieurs pays, l’Organisation Mondiale de la Santé ne cache pas son inquiétude face à une éventuelle recrudescence des cas de mortalité, où le bilan officiel pourrait multiplier par 3. En 2020, le secrétaire général de l’ONU, Antióno Guterres a déclaré « qu’on devrait vivre avec le virus pendant un certain temps ».
Déclaré en mars 2020 en Haïti, le virus a fait plus de peur que de mal. Dès le début, le Ministère de la Santé Publique et de la Population fournissait des données sur les gens infectés, guéris et décédés. Depuis des mois, cette stratégie de communication s’est arrêtée.
Depuis le 14 juillet 2021, 500 000 doses de vaccin ont été octroyées au pays. Selon les informations disponibles, jusqu’à date, environ 27 000 personnes ont été vaccinées, sur un total de 250 000 à raison de deux (2) doses par personne.
La géante société américaine Facebook a annoncé, ce lundi 1er novembre 2021, avoir supprimé un réseau de plus de 1000 faux comptes gérés par une usine à trolls du gouvernement nicaraguayen. Ces individus utilisaient des faux profils pour manipuler le débat public en ligne.
Ce réseau est créé depuis avril 2018 dans un contexte politique fragilisé où il y a eu de fortes répressions sur des manifestants qui réclamaient la démission du président Daniel Ortega. Dans le cadre des Comportements Inauthentiques Coordonnés (CIB), la société américaine, renommée « Meta », a annoncé avoir détecté et supprimé au moins 937 comptes Facebook, 363 comptes Instagram, 140 pages Facebook et 24 groupes du réseau social. Ces informations découlent des conclusions du rapport d’enquête sur le comportement inauthentique coordonné d’octobre 2021.
Le président du Nicaragua, Daniel Ortega. CP:Reuters
Cette ferme à trolls, utilisant également d’autres plateformes en ligne telles que TikTok, Twitter, YouTube, Blogspot et Telegram, comprenait des comptes gérés par des responsables du parti au pouvoir, le Sandinista National Liberation Front (FSLN), de la Cour suprême du Nicaragua et de l’Institut national de sécurité sociale du Nicaragua selon ce même rapport d’enquête.
Ce réseau, travaillant pour le gouvernement de Daniel Ortega, ayant deux comptes fantômes aussi, a été décelé depuis son siège de l’Institut nicaraguayen des télécommunications et des services postaux (TELCOR) à Managua.
Selon le média français Ouest-France, Facebook compte plus de 35 000 personnes chargées de modérer les échanges et de lutter contre les abus, comme les campagnes de manipulation de l’opinion. De ce fait, environ 1.3 milliards de faux comptes sont déjà supprimés pour des comportements inauthentiques coordonnés.
Des individus ont abattu le major de l’armée dominicaine Jose Ferreras Cuevas lors d’un braquage ce lundi 1er novembre 2021, alors qu’il quittait sa résidence dans le secteur villa liberacion à l’est du Santo domingo, selon le journal dominicain Listin Diaro.
La nouvelle a fait la une des journaux dominicains et des réseaux sociaux. Des individus à bord d’une moto ont abattu de plusieurs projectiles, José Cuervas, un major de l’armée dominicaine pour son téléphone portable alors qu’il quittait sa résidence à Villa Liberación, selon les informations rapportées par le journal dominicain Listin diario.
Les voleurs sont partis et laissent le corps du défunt impacté d’une balle dans la région de l’abdominale et une autre dans sa main gauche. Ces individus ont abandonné aussi la moto sur laquelle ils ont commis l’acte. José Cuevas est décédé à l’hôpital Centras des forces armées après avoir été transféré par l’hôpital El Almirante.
Par ailleurs, plusieurs personnes sont déjà placées en détention à des fins d’enquête sur ce crime horrible contre le chef José Cuevas selon le porte-parole de la police nationale, Diego Pesqueira.
Malgre sitiyasyon kriz sosyopolitik ak ensekirite peyi a ap fè fas, anpil sitwayen pa rate premye jounen randevou pou selebre « lavi nan lanmò » ak gede yo yè premye novanm 2021 an.
Anpil pechè latè te desann nan gran simityè Pòtoprens pou banboche ak mò yo, epi te tou pwofite vizite papa Bawon lakwa, nan lide pou ba l ochan epi liminen pou fè demann yo. Tout kalite bouji, kafe, lòt kalite bwason, pen, espageti, ak lòt kalite manje te dekore tab Gede yo, san bliye kèk je kreve (lajan) yo te pote kòm ofrann pou yo.
« Gede se yon moman espesyal ki rezève nan koutim nou chak ane pou nou vini fè ti rankont ak kèk fanmi zanmi oubyen pwòch nou yo ki ale devan epi kite nou isit sou tè modi sa. Yo vini pase wè nou nan jou sa yo. Anpil ladan yo pote kichòy pou nou tou, li ka sou avni nou oubyen yon lòt bagay ki petèt gen pou wè ak lavi nou kòm banbochè latè. », temwanyaj yon sitwayen sou kouvèti anonim ki te gen balèn nan men l ak anpil je kreve, gode kafe l, pou l dyaloge ak yon pwòch li ki antere nan gran simityè Pòtoprens.
Satisfaksyon yo pa fin konble, nan ti koze nou te gen ak kèk ladan yo. « Ane sa fèt mwen panse li pa t ap bèl, menm si li pa fin nòmal. Si te gen pow pow mwen pa t ap vini. Anpil frè m yo pa la, genlè se koz pwoblèm gaz la. Epi pa gen ase je kreve ane a. Nou konprann tou se pwoblèm ki genyen nan Peyi a», daprè gede sa ki pote non Ti pis, ki swete wè lòt ane gen plis lapwòpte pou yo, pou plis banbochè latè patisipe ak yo.
Yon lòt bò, David Nerlande, Wòb blan, Mouchwa blan, boutèy piman, ak anpil gete te pale konsa, « m santi m kontan pou m layite m pou m danse gede a, paske m swaf sa. Nou se ginen fòk nou selebre, se jou nou jodi a pou nou pran plezi nou ak mò yo».
Pou lòt ane, atant yo pa diferan, gede « Ti pis » ki te pale ak nou nan paragraf anlè tèks la mande pou banbochè yo sispann ak koze kidnapin nan, paske li rekonèt anpil frè l ki pa desann nan simityè, gen sa yo ki sòti Petyonvil ak anpil lòt kote, se paske pa gen gaz epi pa gen lajan. Gede yo rekonèt sitiyasyon pèp ayisyen an ap fè fas la, yo swete vini lòt ane epi jwenn plis je kreve, epi swè yo reyalize, pou lapè ak lavi reprann jan sa dwe ye.
Quelques heures après un bras de fer entre le ministre haïtien des Affaires Étrangères et des Cultes( MAEC) Claude Joseph et le président dominicain Luis Abinader sur Twitter ce lundi 1er novembre 2021, le gouvernement dominicain a annoncé une pause indéfinie au programme spécial de visas pour les étudiants haïtiens.
« Le gouvernement dominicain a décidé de suspendre indéfiniment le programme de visa spécial pour les étudiants haïtiens en République dominicaine », a tweeté le vice-ministre des Affaires consulaires et des migrations, Jatzel Román.
Une annonce qui surprend plus d’un puisqu’elle s’est faite juste quelques heures après que le chancelier haïtien dit « encourager le gouvernement dominicain et celui d’Haïti à travailler d’un commun accord pour enrayer le problème de l’insécurité sur l’île ». Une approche qui n’a pas ébranlé le gouvernement dominicain qui décide de suspendre indéfiniment le programme spécial des visas des étudiants haïtiens.
Ces derniers temps la situation est très tendue entre les deux pays partageant l’Île surtout après la vague de déportations des Haïtiens en provenance des USA. Alorsque la semaine écoulée M. Luis Abinader a même décliné sa participation à la COP26, selon lui, voulant prendre le temps pour se pencher sur les problèmes d’Haïti.
Considérant les emballages de problème ayant les jeunes sur leurs têtes, certains décident de ne pas se battre, mais d’autres respectent le dicton stipulant qu »Il y a toujours une faible reste ». Ces deux jeunes filles nées en 2001 le prouvent bien et défient la chronique en tout genre.
Xaviera Raphaëlla Élie a vu le jour le 24 juillet 2001 à Port-au-Prince. Charmée par la lecture, elle a fréquenté le collège l’Excellence en classe secondaire, dès lors elle commence à utiliser sa plume bien encrée pour produire des poèmes qui exprimaient à l’époque sa solitude d’être séparé de ses amis (es).
« Tout au long de mes études secondaires je n’ai pas cessé de dévorer des livres de différents auteurs jusqu’à devenir bibliothécaire dans mon école et dans ma zone. » Nous a raconté l’ancienne élève de Notre-Dame du Rosaire.
Xaviera Raphaëlla Élie
Née le 17 octobre 2001, pour sa part, Elisabeth Elustin n’est pas différente. Elle a bien profité de son adolescence pour s’énamourer des mots. En 2018 elle a écrit un texte titré « Nwèl pa nou an diferan», chanté à l’époque par l’équipe chant du collège l’Excellence lors de sa participation au concours de chant de Noël scolaire réalisé par la Radio Télé Kiskeya. » Mon texte détenait le deuxième prix, je me voue corps et âme à l’écriture. J’écris sur de nombreuses plateformes en ligne ». Nous a confié le membre d’AtouAyiti et l’une des fondatrices du blog Rexiz.
Élisabeth Elustin
« Déflorer nos maux »
Un recueil de nouvelles regroupant 10 textes qui traitent des sujets jugés tabous dans la société comme : Suicide, homosexualité, infidélité, virginité, religion… Les lecteurs de leurs différents blogs (DayiPost, Rexiz, jeunes influenceurs) les ont poussées à la publication de ce recueil et marque un début dans le monde de la littérature.
Selon les auteures, ces thèmes ont été choisis dans le but de mettre à nu certains sujets dont on n’ose pas en parler souvent en public ou dans la société en soi. « Nous sommes des jeunes et nous faisons souvent face à des situations qui nous rongent sans vraiment savoir vers qui tourner et être souvent incompris(e). Une jeunesse incomprise livrée à elle-même et ces maux qui les rongent, nous avions pensé que la meilleure manière de les déflorer serait par l’entremise de notre plume. » A scandé Élisabeth voulant expliquer l’inspiration cachée derrière cet ouvrage.
» Obstacles à leurs portes »
Ayant de fortes passions pour la lecture et l’art basant sur leurs différentes expériences littéraires et d’autres outre leurs collaborations comme blogueuses surtout sur Rexiz, qui parle de littérature avec plus de 200 articles publiés et des milliers visiteurs, à deux, elles conçoivent que le chemin soit plus facile vers la quête du succès.
Mais tout n’a pas été rose pour elles. “ À chacune des étapes que nous franchissions nous avons eu des difficultés différentes” nous explique Exaviera toute étant forte face à ses souvenirs de mauvais goût. Trouver une maison d’édition était notre plus grand embarra, mais nous avons su garder l’espoir et par la persévérance tout s’est arrangé. » A poursuivi l’aînée d’une famille de deux enfants.
Économiquement, elles n’ont reçu aucun support ou financement, si on croit en leurs propos. Mais pour les relectures et les encouragements et surtout le peaufinage des amis et des profs les ont grandement aidé. Elles profitent pour saluer et remercier leur public de jeunes qui les ont beaucoup soutenues aussi.
« Des mots aux jeunes »
Face à la dégradation des conditions de vie de la population haïtienne où les jeunes sont les plus grandes victimes surtout avec le slogan « Timoun 2000 » porté par un ensemble de discours négatifs, elles rappellent ,toutefois que les 2000 n’offrent pas que ceux on dit seulement. Mbappé, Vinicius, ils sont également de cette génération. Toujours selon elles, si aujourd’hui nous avons cette tendance ce n’est pas si difficile à comprendre. Que nous offre cette société ? Nous sommes livrés à nous-mêmes, les jeunes sans guide sont obligés de prendre la voie la plus facile.
En effet, les jeunes écrivaines appellent aux jeunes à se former, à lire, à se fixer des objectifs et de mettre des stratégies en place afin de les atteindre. Plus loin, elles disent à eux de se souvenir que la chance est 95% de travail acharné et 5% de hasard donc il faut être toujours prêt.
“ Vous êtes jeunes vous vous êtes sentis incompris au moins une fois de votre existence, vous avez l’impression que ces sujets tabous ne méritent pas d’être,vous allez sûrement vous retrouver”. Par ces mots, les influenceuses invitent les jeunes à se procurer de cet ouvrage enrichissant.
Ci-joint,«Déflorer nos maux» est actuellement en vente à Astérix au prix de 1000 gourdes et sera bientôt disponible sur Amazon.
Au moins un mort et trois blessés par balles suite à un braquage perpétré par des individus armés dans l’enceinte du collège Saint-Louis de Bourdon cet après-midi 30 octobre 2021.
Selon les premiers éléments d’information dont dispose la rédaction Passion Info Plus, il s’agit d’un braquage ayant transformé en un véritable événement tragique. Un parent, suivi par des individus armés abord d’une motocyclette jusqu’à l’enceinte de l’école est atteint de 7 projectiles, suite à un refus de donner une somme d’argent à peine reçue d’un frère, policier, selon une source voulant garder l’anonymat.
En effet, la victime est passé de la vie à trépas en route pour l’hôpital, plus précisément à Bois-Verna. Outre un agent de sécurité répondant au nom de Ronald Matin a été touché par balles au niveau de sa poitrine et est actuellement en oxygène. Un élève est touché au niveau son cheville droite, et un autre citoyen a été touché de dos lors de cet événement tragique. Alors que les individus armés sont partis sains et sauf mais sans l’argent.
L’enceinte de l’établissement scolaire à été très animé par les parents qui venaient récupérer leurs enfants après avoir appris la nouvelle.
Environ 24 heures après sa demande aux responsables des réseaux sociaux de suspendre les comptes de barbecue, Dorisca Robert et Bousta John, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince Me Frantz Louis Juste a été transféré et remplacé par Jacques Lafontant ce vendredi 29 octobre 2021.
Me Jacques Lafontant est retourné à son poste de commissaire du gouvernement après le tribunal de première instance de Port-au-Prince et remplacé à ce poste Me Frantz Louis Juste qui a été transféré à Mirbalais.
Le nouveau chef de poursuite salue le Premier ministre Ariel Henry pour avoir placé sa confiance en lui et promet de satisfaire les besoins du peuple haïtien en ce qui a trait aux dossiers de justice. « Je vais me mettre au travail sans désemparer de manière à gresser valablement les grands chantiers qui m’attendent et pour combler les grandes attentes de la population » A-t-il relaté.
À titre de rappel, le nouveau chef du parquet a été blâmé en juillet 2020, sous l’administration Moïse-Jouth, pour avoir refusé d’exécuter l’ordre de son titulaire Rockfeler Vincent dans le dosier d’Arnel Bélizaire. Suite à un échange très musclé avec lui, Me Lafontant avait démis de ses fonctions.
Le milieu carcéral haïtien relève d’un vaste désordre par rapport à son fonctionnement depuis des années. Irresponsabilté de l’État, complicité des prisonniers avec les chefs de prison ou d’autres réponsables. Selon les révélations de l’ancien directeur général du pénitencier national, en l’occurrence Me Frantz Charles Deronet, à l’intérieur même des prisons, des cas de kidnapping sont enregistrés au jour le jour.
La gestion des centres pénitentiaires haïtiens ont été toujours catastrophiques tant sur le plan hygiénique qu’administratif.
Tenant compte des droits des prisonniers qui sont totalement bafoués, les responsables des prisons se font complice quand ils facilitent les détenus à reproduire les mêmes forfaits lesquelles ils sont incarcérés.
Selon l’ancien directeur du Pénitencier National, Me Frantz Charles Deronet qui intervenait sur les ondes de radio Caraïbes, sans langue de bois, il fait des révélations regrettables.
« Les bandits qui prennent le contrôle du pays ne sont pas différents de ceux incarcérés dans les prisons, ceux-ci prennent aussi le contrôle du milieu carcéral » a-t-il relaté.
De ce fait, leur présence met en danger la vie des responsables ou agents affectés dans la prison qui eux-mêmes craignant pour leur sécurité, sont prêts à se rabaisser devant ces caïds, qui sont extrêmement dangereux même en étant incarcérés.
« Les agents sont très menacés à cause de la présence des bandits dans la prison[…],Ils se trouvent souvent dans une situation inconfortable, parfois ils rentrent dans une vaste corruption avec eux » toujours selon Me Deronet.
« Des bandits qui sont des chefs de gang avant leur détention rencontrent leurs bandits subalternes en prison, ils continuent de se comporter en chef et sont mieux traités dans les cellules » a renchérit l’ancien responsable de prison.
À l’interieur de la prison, les bandits font triompher leur loi comme à l’extérieur,les prisonniers doivent en obéir sinon ils risquent de se faire châtier.
Qui pis est, ces détenus possèdent de l’argent pour se faire traiter comme des VIP. Ils peuvent se payer des services entre les mains des agents ou d’autres prisonniers[…] ,ils achètent de bonnes nourritures, des matelas. Selon certains témoignages, parfois ils font venir des femmes pour avoir un moment de plaisir érotique, selon Me Frantz Deronet. Alors que selon les règlements internes de la prison, les prisonniers ne doivent pas se procurer de l’agent ou autres objets comme téléphone portable, Chaîne, ceinturon etc.
Selon les révélations de l’ancien directeur du Pénitencier National, ce qui parrait spectaculaire c’est qu il y’a eu des cas de kidnapping dans les prisons. Des détenus kidnappent d’autres détenus et exigent de fortes sommes d’argent. C’est un véritable désordre au niveau des prisons auxquelles l’administration pénitentiaire haïtienne n’a pas pu malheureusement avoir le contrôle.
Au temps jadis, la prison a été un lieu pour les détenus de réfléchir ou tout carrément changer de fusil d’épaule. Ces derniers temps, les milieux carcéraux sont très avantageux pour certains prisonniers. Planifier des crimes, concocter des kidnapping et d’autres actions répréhensibles, les prisonniers ont plus de liberté que des citoyens paisibles.
Le Premier ministre Ariel Henry, lors de l'adresse a la nation
Le Premier ministre Ariel Henry s’est adressé à la population, tôt ce vendredi 29 octobre 2021, sur la situation chaotique du pays particulièrement la question du carburant qui n’arrive pas encore dans les pompes. Dans un discours préenregistré diffusé par la Télévision Nationale d’Haïti, le neurochirurgien a promis des améliorations.
« Je veux que tout le monde le sache; il n’y a pas de rareté de carburant. Le produit est disponible dans les terminaux, et d’autres commandes sont déjà placées afin d’anticiper la demande qui va être très élevée», a informé le chef du gouvernement. Le Dr. Ariel Henry a aussi mentionné avoir mis sur pied une cellule de crise qui travaille sans relâche afin de déterminer les meilleures décisions à prendre dans cette situation, confuse.
Plus loin, tout étant réservé le premier ministre a confié :« Beaucoup d’autres dispositions seront adoptées afin de résoudre définitivement ce problème. Permettez que je sois un peu discret pour le moment. Vous verrez les résultats dans les prochains jours». Et d’autre part, il a profité l’occasion pour saluer le comportement des citoyens, selon lui qui ne se sont pas laissé entrainer dans l’anarchie.
La police nationale a déjà créé un couloir de sécurité afin d’assurer que les camions quittent les terminaux pour alimenter les stations à esssence, annonce le chef de la Primature. Ariel Henry, en mode de donneur d’ordre, suggère les citoyens de faire preuve de discipline dans le but de faciliter la distribution du carburant dans le pays, ce produit qui vend aux prix dérisoires sur le territoire depuis un certain temps.
Par ailleurs, l’ancien ministre des affaires sociales a réagi à propos des gangs armés qui contrôlent plusieurs axes routiers de la capitale et qui empêchent même la livraison du produit pétrolier. M. Henry a promis une réaction sévère «la prison ou la mort pour ces gens». Il en a profité pour faire aussi des dénonciations. D’après lui, des acteurs de différents secteurs se font complices des bandits et deviennent les ennemis de la population.
Voulant déposer une gerbe de fleurs au Pont-rouge en mémoire du père de la patrie Jean Jacques Dessalines le 17 octobre dernier, le PM Ariel Henry s’est obligé de rebrousser chemin sur les coups de feu des hommes armés de la zone. Ce jeudi 28 octobre, sous une pluie de cartouches de ces individus, le ministre Liszt Quitel s’est échappé à Cité Soleil.
Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Bernard St-Vil
Le bureau du juge d’instruction Garry Orelien qui mène l’instruction du dossier relatif à l’assassinat de l’ex président Jovenel Moïse, a été saccagé par des individus non-identifiés dans la nuit du mercredi 27 octobre.
« Suite à des vérifications de routine ce matin, on a découvert que la porte du bureau du juge a été défoncée ainsi que la porte du greffe du tribunal où sa série a été démontée », relate le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bernard St-Vil. Des traces d’effraction sont constatées dans un coffre-fort se trouvant dans le bureau. » A informé le doyen.
Apparemment rien ne manque dans le bureau du juge Orélien, selon le magistrat et déclare qu’après évaluation ils seront en mesure d’indiquer l’étendue des dégâts. La DCPJ a été informée de cet acte via son bureau des affaires criminelles et les constats ont été faits.
Le magistrat précise que les procès verbaux concernant le dossier de l’ancien président sont protégés et il est en mesure de confirmer qu’ils ne se trouvaient pas dans l’enceinte du bureau du juge d’instruction.
C’est une énième fois que ces genres de cas se produisent au Palais de justice de la capitale. Me Bernard St-Vil informe qu’il y aura une enquête suite à ce pillage et rappelle l’année dernière la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a arrêté un employé du dit tribunal pour son implication dans ces actes de cambriolage.
La rentrée principale du tribunal n’a eu aucune effraction, il semble que les individus ont eu la voie libre, confirme-t-il. Notons que la voiture du juge Garry Orélien a été attaquée à Delmas 95 récemment par des inconnus, au fief de l’ancien policier Ernst Julmé dit «Ti Greg», arrêté le 7 octobre dernier par des agents de le Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale (BOID).
Le président-directeur général de Facebook Mark Zuckerberg
Le président-directeur général de Facebook Mark Zuckerberg a officiellement changé le nom de son géant en Meta, a-t-il annoncé à l’occasion de la conférence Facebook connect tenue ce jeudi 28 octobre 2021.
Comme s’était annoncé depuis une semaine environ, désormais, la société américaine Facebook a changé de nom et devient Meta.« À partir de maintenant, nous allons être un méta vers en premier et non Facebook », a déclaré Mark Zuckerberg selon le site Kulturegreek.
L’avenue de cette nouvelle marque pour le patron du géant californien est de montrer sa grande vision pour l’avenir en précisant les raisons de ce changement. «Notre marque était trop liée à un seul de nos services», a-t-il expliqué. « J’ai beaucoup pensé à notre identité[…] À l’avenir, j’aimerais que nous soyons vus comme une compagnie du méta vers» a-t-il poursuivi.
Toutefois, selon le jouranl Libération, le réseau social Facebook même ne va pas changer de nom tout comme Instagram, WhatsApp et Messenger.
Ce changement va pouvoir aider ses utilisateurs à travailler depuis chez eux, de suivre des cours, jouer à des jeux, communiquer avec des proches, faire des achats, assister à un événement.
Jan nou konnen li an ratman gaz la mete anpil gwo antrepriz komèsyal nan gwo difikilte nan tout dènye jou leve tonbe yo. Sa ki lakoz yo pa ka rive bay popilasyon ayisyen an sèvis. Sa nou rele «Mezon transfè» yo se youn nan sektè ki touche ak pwoblèm sa, ki vin mete anpil fanmi ki gen lespwa sou dyaspora nan gwo difikilte ekonomik.
Depi lansman operasyon « Fèmen Peyi » wikenn pase a, aktivite komès, lekòl, transpò nan kapital pòtoprens la ak anpil lòt vil nan peyi a pa fonksyone. Sa ki vle di biwo transfè yo fèmen pòt tou nan lide pou respekte pawòl sendikalis yo ki vle fòse leta rezoud pwoblèm gaz la. Pandan tan sa, anpil fanmi ap fè fas ak gwo difikilte ekonomik sitou anpil ladan yo ki pa gen lòt espwa aprè yon pwòch oubyen yon fanmi ki nan dyaspora ki pou voye yon ti tchotcho pou yo jwenn mwayen pou ravitaye yo.
Temwanyaj nou rive jwenn bò kot kèk konsène pa rann biwo transfè yo responsab.Men pito, diskou yo ale kont leta ki li menm ta dwe mete tout mwayen nesesè pou fè lavi reprann nan mitan popilasyon an. « Pou biwo transfè yo fonksyone, yo bezwen gaz la tou, paske òdinatè ak lòt materyèl sèvis yo se kouran ki fè yo mache, nou pa ka akize yo», reyaksyon yon jèn ki pat vle bay non li, li gen fanmi nan dyaspora tou ki konn ede li rezoud kèk ti pwoblèm lè moman yo difisil pou li.
Sa ki plis avize yo wè sitiyasyon ekonomik peyi a ki kapab vin plis katastwofik nan jou k ap vini yo si toutfwa bagay la ret konsa. « Yon peyi ki te deja ap fè fas ak yon kriz sosyopolitik san parèy, ki vin wè pwoblèm gaz ki se yon pwodwi tranvèsal jan yo di l la, kote tout aktivite sanse paralize. Se pa sèlman moun ki viv sou kont dyaspora ki frape fò. Anpil sektè ap pran gwo kou tou, pa gen lavi daprè sa n ap gade la. Se tout peyi a ki pran nan viris la », analiz yon jèn etidyan nan Fakilte Syans Moun nan Inivèsite Leta nan ti bat bouch redaksyon an te gen avèk li.
Ensekirite a daprè li se premye faktè ki mete popilasyon an nan tout difikilte l ap fè fas antyèlman.« pèp la pa mande plis, yo jis bezwen sekirite pou yo kapab ale nan aktivite yo. Pèp ayisyen pa ekzijan pase sa, se yon pèp ki nayif, se otorite yo ki pa vle konprann pèp la ».
Biwo transfè yo gen yon enpòtans kapital nan sosyete a. Yo kenbe responsabilite anpil angajman dyaspora ki gen swa yon fanmi oubyen anplwaye yo k ap viv Ayiti. Nan ka envès la, kèk paran isit ki gen pitit yo lòtbò dlo konn itilize menm mwayen sa pou yo voye yon ti degaje pou yo.
Sitiyasyon an ap agrave pi plis, anpil enstitisyon deja anonse fèmen pòt pou kesyon gaz la ki pa sispann fè lago nan aktyalite isit. Lopital piblik, ak prive blije ralanti sou fonksyònman yo. Pa twò lontan sa, RFI, ki se yon radyo entènasyonal ki gen anèks li nan peyi Dayiti, fè konnen y ap oblije kanpe emisyon yo, paske sit yo pa alimante pou kenbe emetè estasyon an nan Boutilye.
Operasyon « fèmen peyi » sektè transpò a te lanse a fini jodi mèkredi 27 oktòb. Men youn nan sendikalis yo ki se Jacques Desroches fè konnen si Leta pa bay yo sa y ap mande a ki se sekirite pou fasilite gaz rive nan ponp yo, 3 novann k ap vini la y ap rebalanse, kidonk,pòt biwo transfè yo riske rete fèmen.
En vue de faciliter la distribution du carburant coincé depuis plus d’une semaine dans le terminal Varreux à Cité Soleil, le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales Liszt Quitel s’est rendu ce mercredi 27 octobre 2021 et a dû vider les lieux illico sous des raffales d’armes automatiques du Gang G9.
Après la mise en déroute du premier ministre Ariel Henry par le gang G9 le 17 octobre en direction du Pont Rouge c’est autour du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales qui a failli laisser sa peau à Cité Soleil.
La démonstration des tout-puissants aujourd’hui traduit l’impuissance des autorités à recourir au secours de la population particulièrement les patients souffrant dans des centres hospitaliers à cause de la pénurie d’essence.
Les individus armés continuer d’imposer leurs lois. Seul eux pouvant décider sur la la distribution du carburant dans les stations de service. Quant à Liszt Quitel qui est à la fois ministre de la justice et ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales il a échoué.
Carrefour de l'Aeroport, Port-au-Prince, 27 Octobre 2021
Après deux journées de grève lancées par les syndicalistes du transport en commun contre l’insécurité, quelques chauffeurs dans différentes régions du pays tentent de reprendre leurs activités avec un effectif réduit alors que le carburant n’arrive pas encore dans les stations de service.
Le transport en commun reprend service timidement après l’opération » fèmen peyi » lancée par les syndicalistes du secteur contre l’insécurité particulièrement le kidnapping. Ce qui, en autre a paralysé toutes les activités scolaires, commerciales à travers le pays outre des Centres hospitaliers qui montent au créneau face à cette crise mettant la vie humaine en détresse.
Alorsque depuis la semaine écoulée, les pompes ne sont pas alimentées, le prix d’un gallon diesel ou gazoline est la hausse à travers les rues soit 1000 jusqu’à 3000 gourdes. Cela entraine une montée expotentielle du prix des circuits sans oublier l’explosion des prix des courses à moto.
La reprise des activités du transport en commun est toujours sous le verrou de la pénurie d’essence encore stagnée dans le terminal Varreux à Cité Soleil. L’approvisionnement est encore dans l’ultime impasse suivant la déclaration du chef de gang G9, Jimmy Chérizier qui réclame d’abord la démission du premier ministre Ariel Henry.
Le Président américain Joe Biden est directement engagé dans des initiatives stratégiques en vue de récupérer les 17 missionnaires dont cinq enfants enlevés par le gang «400 mawozo» depuis 11 jours. Dans une conférence de presse tenue mardi 26 octobre 2021, la Maison Blanche a annoncé le déploiement de spécialistes en récupération d’otages en Haïti, pour aider a la libération de ces citoyens.
« Toutes les options possibles sont envisagées pour assurer leur liberté », a rapporté le journal américain Miami Herald, citant les déclarations du conseiller américain à la sécurité nationale. Jake Sullivan a déclaré que Biden continuait d’être informé quotidiennement de la situation des otages, qui implique 16 Américains et un citoyen canadien qui travaillent pour Christian Aid Ministries, basé en Ohio, état des USA.
“ Le président est particulièrement soucieux du bien-être des enfants, dont le plus jeune a huit mois. Je donne personnellement une mise à jour sur cette question,chaque jour au président, qui s’intéresse profondément à ce que nous ramenons chacune de ces personnes à la maison en toute sécurité », a déclaré Sullivan, toujours selon Miami Herald.
En plus des trois agents du FBI qui étaient déjà sur le sol,les États-Unis ont envoyé un autre équipe. « un nombre important de spécialistes de l’application des lois et de spécialistes de la récupération d’otages pour travailler en étroite collaboration avec le ministère, les familles et le gouvernement haïtien pour essayer de coordonner et d’organiser une récupération » a confié Sullivan.
Toujours selon ce qu’a rapporté le journal, le Président Biden est plus inquiet pour la vie des enfants enlevés, en ce sens Sullivan a déclaré que: « L’aspect des enfants est quelque chose sur lequel le président est évidemment assez concentré, pour s’assurer qu’ils sont pris en charge et qu’ils rentrent bien à la maison »
À rappeler que la semaine écoulée, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux «Lanmò san jou» le chef du gang qui a procédé à ces enlèvements, menaçait d’exécuter les otages si on ne le paie pas la rançon de 17 millions dollars exigée.
Depuis des mois le pays fait face à une grande crise de carburant dans les pompes à essence. Ce dernier mois la situation perdure et empire la misère des citoyens.
De ce fait, des gens décident d’utiliser les différents points frontaliers reliant Haïti et la République dominicaine, tels que Jimaní, Pedernales, Elías Piña et Independencia. Ils jouent le rôle d’échappatoire pour des Haïtiens qui veulent acheter des produits pétroliers et les revendre ensuite à des prix dérisoires. Ils sont des centaines à recourir à cette voie pour retrouver un peu de carburant, mentionnant des médias dominicains.
Selon le journal dominicain Listin Diaro, des motos, des véhicules privés et des camionnettes, venant d’Haïti sont constatés dans les stations de service comme Pedernales, Barahona, Elías Piña, Bahoruco et Independencia, en République dominicaine.
Listin Diaro rapporte aussi que les autorités dominicaines ne restent pas indifférentes, ils mobilisent des membres de l’Armée, du Corps spécialisé pour la sécurité des frontières terrestres (Cesfront) et de la Police nationale pour surveiller ces localités et d’empêcher les haïtiens à traverser la frontière avec du carburant.
Notons que de nombreuses entreprises ferment déjà leurs portes face à ce fléau et même des hôpitaux fonctionnent au ralenti. Pendant ce temps, la livraison du carburant est empêchée par des hommes armés qui exigent la démission du premier ministre Ariel Henry.
Jimmy Cherisier alyas Barbecue fè konnen sou antèn Radyo Mega nan emisyon Boukante Lapawòl se Ariel Henry ki pou kite primati a pou peyi a ka debloke epi pou gaz la ka soti nan tèminal varreux ki estoke 70% rezèv gaz Larepiblik la.
Pou sa fèt, Ariel Henry dwe demisyone pou ale reponn kesyon lajitis sou dosye asasinay Jovenel Moïse, toujou daprè ansyen polisye UDMO a.
« Se batay politik m ap fè mwen pa anfas lapolis, polisye yo soti nan matris pèp la », deklarasyon bawon ba Delma a. Batay k ap fèt la se nan enterè popilasyon an, si n ka kwè chèf G9 la. Barbecue vle montre tou li enkyè pou sitiyasyon sekirite Peyi a e menm deklare: « Mw pè chak jou pou yo pa kidnape fanmiy mw nan lari a ».
Pòt pawòl G-9 la demanti enfòmasyon ki ta fè kwè yo mande Leta 50 milyon goud pou bay pase ak gaz la epi li sigjere ak PM Henry pou pran konsyans paske se li ki bloke Peyi a. Si l kite sa a 8è, 5 minit aprè zòn varreux ap debloke san bezwen sipò Lapolis ak Lame, selon sa l di.
Li raple li prè pou l chita pale ak tout moun pou peyi a chanje, depi PM lan kite sa. « Mw p ap negosye an kachèt, y ap rele m bandi nan radyo y ap negosye avè m an kachèt. »
Dario Antonio Úsuga dit Antoniel escorté par des agents des forces militaires colombiennes.
Les forces militaires Colombiennes ont capturé l’un des plus puissants chefs de cartel de la drogue en Colombie. Une information confirmée par le Président Iván Duque, lors d’un discours national, tenu samedi 23 octobre 2021.
Dario Antonio Úsuga dit Antoniel a été arrêté lors d’une intervention des forces militaires colombiennes dans les montagnes les plus reculées de la capitale de Bogotà. Désormais, l’homme considéré comme le dealer le plus recherché en Colombie est sous les verrous.
Antonie âgé de 50 ans, est connu comme le responsable du « Clan del Golfo » qui selon les autorités colombiennes est l’une des bandes armés la plus violente du cartel de la drogue. Ce groupe à un certain moment était dans le collimateur du département d’état américain dont les accusations font croire qu’il détient des membres de groupes terroristes dans leur sein.
5 millions dollars étaient la somme disposée par le DEA pour récompenser quiconque pouvant donner la piste menant à la condamnation ou capture de Antonil Dairo Usúga, inculpé dans la distribution internationale de cocaïne. Antoniel a également participé dans l’assassinat de plusieurs policiers, de soldats et de dirigeants civiques, selon la justice colombienne.
Le président colombien Iván Duque a fait savoir lors de son allocution que « c’est le coup le plus dur qui a été porté au trafic de la drogue au cours de ce siècle dans notre pays », a réjouit le premier citoyen colombien. Usúga Antonio Dairo, est pour le président colombien l’un des plus réputés chefs de cartel de la drogue dans le monde.
Le président de la République dominicaine, Luis Abinader a averti aux Dominicains, ce dimanche 24 octobre 2021, de ne pas se rendre en Haïti à cause du problème de la sécurité selon le journal dominicain Listin Diario.
« Nous avons prévenu les Dominicains de ne pas aller en Haïti ». Telle est une déclaration choc du chef d’État Dominicain Luis Abinader ce dimanche 24 octobre à cause de l’insécurité particulièrement le kidnapping, en poursuivant pour dire qu’ : « il n’y a pas de sécurité en Haïti, n’y allez pas il n’y a pas de sécurité ». Il a évoqué, de plus, le cas de deux chauffeurs dominicains qui ont été kidnappés en début de ce mois d’octobre, qu’il souhaite de les ramener sains et saufs à leur terre natale, en s’assurant que le gouvernement suit la voie diplomatique, selon le Journal.
Ces derniers années, le pays est hachuré en rouge à cause d’un climat d’insécurité à nul autre pareil qui y perdure et qui n’épargne personne. Jusqu’a présent, les 17 ressortissants américains sont encore entre les mains du gang « 400 mawozo » qui exige 17 millions de dollars pour les libérer.
Annoncé pour ce lundi 25 octobre 2021, l’opération baptisée « Fèmen peyi » en raison de la rareté de carburant, contraint l’ambassade de France en Haïti à fermer ses portes à partir de ce lundi 25 octobre 2021.
Suscitant la colère des milliers de citoyens à travers tous le pays qui espèrent voir une résolution à ce problème de pétrole , connu comme un produit transversal, le syndicaliste Jacques Desroches de la FOSSA a annoncé ce week-end la suspension de toutes les activités quotidiennes sur tout le territoire haïtien pour ce lundi, dans le but de forcer les autorités à trouver solution à cette pénurie d’essence, causée par la montée en puissance de l’insécurité, empêchant la livraison de carburant dans les pompes.
En effet, à travers une note publiée sur son site officiel, les responsables de l’Ambassade de France en Haïti annoncent la fermeture de leurs portes. « Considérant la gravité de ces appels et le risque potentiel de violence qu’ils pourraient engendrer, à l’instar de certaines autres ambassades et organisations internationales, l’ambassade de France sera fermée au public ce lundi 25 octobre », a précisé la note.
Plusieurs institutions œuvrant dans le pays ont également annoncé la suspension de leurs activités. C’est le cas pour plusieurs centres hospitaliers qui lancent des appels à la détresse aux autorités haïtiennes.
Le prix d’un gallon grimpe au prix de deux mille gourdes. Les prix des circuits sont révisés à la hausse. À prendre ou à laisser, est le seul choix accordé aux passagers qui sont les véritables victimes de cette situation.
En Haïti, la pénurie du carburant a soulevé la colère de la population, particulièrement les motocyclistes, qui n’ont pas pu vaquer à leurs activités habituelles. Après la pénurie du carburant, vient ensuite la hausse des prix des circuits, aggravant ainsi la situation dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans certaines villes de province.
Dans un communiqué de presse publié le 15 octobre 2020, le Ministère des Affaires Sociales et du Travail a fixé les prix des transports en commun. Une décision prise par rapport aux prix de l’essence sur le marché à cette époque. Cependant, la fixation des prix ne veut pas dire pour autant que les pompes sont toujours remplies de carburant. De temps à autres, les pompes sont vides, les prix des trajets grimpent. Sous prétexte de respecter les principes sanitaires pour éviter la propagation de la Covid-19, les prix augmentent de plus en plus, sans aucune communication des autorités sur la modification des prix fixés en octobre dernier.
Aujourd’hui le problème de la pénurie du carburant est beaucoup plus complexe. L’essence n’arrive pas dans les pompes. A travers les rues dans tous les dix départements du pays, les chauffeurs de transport en commun achètent entre 500 jusqu’à 1 500 gourdes le gallon. Cependant, certains ont évoqué le problème de la sécurité qui est à la base de ce manque. En guise de preuve sous cet aspect, les chauffeurs de camions transportant des produits pétroliers rentrent en grève, en signe de protestation contre l’insécurité, particulièrement le kidnapping. Cette situation entraîne au cours de la semaine écoulée, des mouvements de protestations. Des motocyclistes crachent leur colère dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province, paralysant entre autres certaines activités commerciales et scolaires.
Photo : Odelyn Joseph
À cause cette pénurie, les prix des circuits augmentent 2 à 3 fois plus que les prix fixés en octobre dernier par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail.
Le circuit Route de frères- Pétion-ville est passé de 20 gourdes à 50 gourdes, Carrefour de l’aéroport-Pétion-Ville est passé de 20 gourdes à 50 gourdes, Carrefour de l’aéroport-Gérald Bataille est passé de 15 gourdes à 25 gourdes; Canapé-vert-Centre-ville est passé de 15 gourdes à 25 gourdes; Pétion-ville-Centre- ville est passé de 25 gourdes à 50 gourdes; Carrefour-Centre-ville est passé de 25g à 50 gourdes; Cavaillon-Les Cayes est passé de 25 gourdes à 50 gourdes; Cavaillon-Saint-Louis est passé de 20 gourdes à 50 gourdes ; Saint-Louis- Les Cayes est passé de 50 gourdes à 100 gourdes.
Les prix de ces circuits sont révélés pour seulement ce vendredi 21 octobre 2021, alors que les courses des motocyclistes varient différemment de temps à autres.
Photo : Jeanty Junior Augustin
Au centre-ville de Cavaillon, un motocycliste exige jusqu’à 4 000 gourdes pour transporter un malade à l’hôpital « Lumière de Bonne Fin », 4ème section communale. Un circuit qui coûtait 150 gourdes auparavant.
Notons que dans certaines zones du département du Sud, les automobilistes paient jusqu’à 1 500 gourdes et plus le gallon.
Des rhumes qui coulent de votre nez, vous éternuez, cela entraîne des malaises parce que ça nuit à votre santé. Désormais des études ont montré que faire l’amour est un facteur favorable à l’organisme contre la grippe. Autrement dit, faire l’amour permet une bonne circulation sanguine et augmente des anticorps dans le sang pour lutter contre le refroidissement.
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Wilkes-Barre en Pennsylvanie (Etats-Unis) sur la fréquence des rapports sexuels des étudiants âgés de 18 ans et plus, faire l’amour est un facteur préventif contre la grippe. Réalisés sur 111 étudiants du campus, les recherches, dirigées par le docteur Carl Charnetski ont conclu que les personnes ayant des rapports sexuels régulièrement ont des meilleures défenses immunitaires. Leur salive montre des quantités supérieures en lgA ou immunoglobuline A, un anticorps de l’organisme qui lutte contre le refroidissement. Autrement dit, faire l’amour plusieurs fois par semaine produit de l’immunoglobuline A ,qui protège d’avantage votre organisme contre les infections et les virus. Et le système immunitaire va être stimulé lors d’un sommeil profond favorisé par l’hormone de l’ocytocine qui améliore la circulation sanguine. Cet hormone est libéré lors du rapport sexuel.
Une autre étude similaire, citée par Bio à la Une a été réalisée par Queens University de Belfast en Irlande du Nord dans les années 90 soit 1997 sur les effet bénéfiques de l’amour, la lutte contre la dépression (selon une étude du psychologue américain Gordon gallup également ),la réduction du risque d’accident cardio-vasculaire, la prévention de la rhume, de la grippe sont autant d’avantages que vous procurent les rapports sexuels réguliers selon les résultats de cette étude.
Des multiples d’études ont été réalisées sur les effets bénéfiques de l’amour, cependant, ces deux ci-dessus sont peut-être ignorées. Alors profitez-vous régulièrement de votre horloge sexuel afin de prévenir certaines infections contre l’organisme.
Pour protester contre la pénurie d’essence qui fait rage depuis plusieurs mois dans le pays, plusieurs citoyens en particulier des motocyclistes ont décidé de barricader plusieurs coins de la capitale haïtienne et notamment dans certaines villes de province.
Delmas 30, 47, 73, 75, Carrefour de l’aéroport, Lalue, Canapé Vert, Juvenat, sont les artères à éviter. Pneus enflammées et plusieurs autres objets jonchent les chaussées. Selon plusieurs motards prenant part à ce mouvement, le prix d’un gallon de gazoline s’élève à environ 1000 gourdes sur le marché informel, alors que dans les pompes les propriétaires font croire que leur réservoirs sont vidés.
L’association des chauffeurs de transport de produits pétroliers dans une note publiée ce jeudi, decide de rentrer en grève pour protester contre l’insécurité qui sévit dans le pays.
À Jérémie chef-lieu du département de la Grand’Anse, la situation est pareille, des motards ont décidé de paralyser la circulation dans plusieurs coins de la ville. Il en est de même dans le Nord, et au Cap-Haitien.
Le journaliste Marc Guerson Philistin, lauréat du Prix Rock Cadet (Catégorie chroniqueur judiciaire)
Le journaliste Marc Guerson Philistin a reçu mercredi 20 octobre, le Prix Rock Cadet 2021, dans la catégorie « chroniqueur judiciaire ». Le reporteur/présentateur de la Radio Télévision Caraïbes a été honoré pour sa contribution dans l’avancement de la justice en haïti, à travers ses différents reportages. Initié par la structure denommée « SOS Liberté », ce prix récompense des journalistes et hommes de loi qui, dans leur secteur respectif, travaille pour la lutte contre la corruption et l’impunité au niveau de l’appareil judiciaire Haïtien.
« C’est avec un sentiment de fierté que j’ai reçu cette distinction », a déclaré Marc Guerson Philistin, lors de la cérémonie déroulée au local de l’Ecole de la Magistrature. Lors de son allocution, le co-présentateur de l’édition de nouvelles « Dènye Okazyon » a dédié son Prix aux différentes victimes des actes de criminalité en Haïti. Sur la liste, le journaliste Diego Charles, la militante et journaliste Marie Antoinette Duclaire, le photojournaliste Vladjimir Legagneur, le bâtonnier Monferrier Dorval ainsi que l’étudiant Grégory St-Hilaire.
Joint au téléphone par la rédaction de Passion Info Plus après la remise du Prix, le journaliste a remercié les membres du jury qui ont fait choix de lui cette année. « Cela prouve qu’il y a des gens qui observent quotidiennement mes travaux », a réagit l’homme des grands reportages.
Marc Guerson Philistin, lors de la cérémonie de remise du Prix Rock Cadet 2021
Après six années d’accréditation au Palais de justice de Port-au-Prince, Marc Guerson Philistin nous confie qu’il a toujours traité pas mal de dossiers de justice, ce qui lui a permis d’avoir une idée du fonctionnement du système judiciaire. « Je ne dois pas arrêter. Le travail doit continuer », a scandé le juriste de formation, saluant les membres du jury qui ont fait choix de lui a l’unanimité. Aussi, il adresse ses mots de remerciement aux juges, avocats, greffiers et huissiers evoluant au sein de l’appareil judiciaire.
Notons que le Prix Rock Cadet initié par « SOS Liberté », a également honoré cette année, la doyenne du tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets, Grécia Norcéus, et le professeur Serge Henry Vieux. Ces derniers ont reçu cette distinction dans les catégories Magistrat et Avocat.
L’ancien Président américain, Donald Trump vient de lancer son propre réseau social « Truth Social » pour résister face à la tyrannie des géants de technologies. L’annonce a été faite par lui-même dans un communiqué rendu public le mercredi 20 octobre 2021.
Appartenant au groupe Trump Media & Technology ( TMTG ), il s’agit d’une structure qui va fournir des podcasts « non-woke » et un service de vidéo à la demande. Pour l’ancien locataire de la maison blanche, cette nouvelle plateforme lui aidera à résister face à la tyrannie des géants de technologies qui ont usé leur pouvoir unilatéral pour réduire au silence les voix dissidentes en Amérique, a-t-il avancé.
« Nous vivons dans un monde où les talibans ont une énorme présence sur Twitter alors que votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable » a regretté Donald Trump.
Le lancement généralisé est prévu pour le premier trimestre de 2022, mais « Truth Social » sera accessible en version bêta sur invitation dès ce novembre. Toutefois, l’application est déjà disponible en précommande sur l’App Store.
A noter que Donald Trump a eu l’idée de lancer son propre réseau social, « Truth Social » après avoir été banni en janvier de Twitter, Facebook et YouTube, qui l’accusent d’avoir utilisé leurs plateformes pour inciter ses partisans à la violence avant l’assaut contre le Capitole. Cet acte inédit dans l’histoire des États-Unis, a coûté la mort à au moins cinq (5) personnes.
« Repenser la nation » est le thème retenu cette année pour la deuxième édition du festival des idées « Ench ap li », lancée par la Bibliothèque Municipale de Hinche et Sant Kiltirèl Louvri Je, du 29 novembre au 5 décembre 2021. En cette date, une série d’activités de formations et d’ateliers sont prévues pour les jeunes de la ville.
Conscient de l’inexistence d’activités socio-éducatives et culturelles, d’échanges et d’un vide intellectuel qui existent dans la ville de Hinche, dans l’idée d’arriver à un changement social dans ladite ville, Malachy Bastien à travers le « Sant Kiltirèl Louvri Je » se met en complicité avec la Bibliothèque Municipale de Hinche pour implanter le festival des idées « Ench ap li ». Une initiative enrichissante qui se déroulera du 29 novembre au 5 décembre sous le thème « Repenser la nation ».
L’initiateur et coordonnateur général de ce festival le jeune écrivain Malachy Bastien croit que c’est par l’idée on doit repenser la société parce que le problème est d’ordre d’idées. « c’est par l’idée qu’on parviendra à une transformation sociale c’est la raison pour laquelle Hinche lit pour comprendre et pour transformer. A-t-il précisé. Sa formation en politique, en Anthropo-sociologie entre autres lui ont pousés à faire devenir Hinche une autre ville sur le plan intellectuel. « Pas d’espace de rencontre, de débat contradictoire, nous avons besoin d’y créer une ouverture d’esprit en vue de transformer l’espace en s’inscrivant dans une démarche de la domination de l’esprit sur l’esprit, de ce fait on doit agir » a-t-il martelé.
Au cours de ce festival, il y aura des formations pour les élèves sur atelier d’écriture, art plastique, formation psychosociale sur le développement personnel, outre des visites des sites historiques et patrimoines matériels de la ville de Hinche. De plus, le choix de la date du festival cette année est historiquement stratégique. Parce qu’au fait, » la première indépendance du pays a été proclamée un 29 novembre 1803, et le 5 décembre 1492 Christophe Colomb a fait une conquête découverte faisant croire qu’il a découvert l’île d’Haïti » a-t-il précisé. En effet, le choix de la clôture de cette série d’activités s’inscrit dans une perspective de désaccord avec la démarche de Christophe Colomb et mettre en valeur l’héritage de l’armée indigène, selon l’auteur de » Quand Jerry Tardieu s’échappe du parlement haïtien ».
Plus de 517 ans d’existence, la cité de Charmagne Péralte commune et chef-lieu du département du centre est dotée de la cathédrale catholique la plus vieille du département soit cinq siècles d’existence et d’un site touristique « Bassin Zim », le plus visité de la région.
Ce 20 octobre 2021 ramène le vingtième anniversaire d’existence du groupe Médialternatif, l’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML) salue la longévité et le professionnalisme de ce grand organe exemplaire dans le milieu média en Haïti. Comme pionnière dans la diffusion d’informations en Ligne en Haïti, l’unité Alterpresse de ce groupe média s’est toujours distinguée. Cette agence de presse en Ligne constitue une mine inépuisable pour les jeunes professionnels de la presse en Ligne.
Prônant une presse en Ligne responsable, l’AHML voit son crédo connecter aux objectifs tant éditoriaux que professsionnels du groupe Médialternatif. En tant que première organisation de Médias en Ligne existant en Haïti, l’association s’estime en droit de proposer le Groupe Médialternatif comme prototype aux nouveaux médias diffusant en Ligne en vue d’un usage plus responsable du numérique.
L’AHML, pour finir, adresse aux membres du personnel du Groupe Médialternatif les voeux de courage et de succès en continu.
Si l’on en croit les informations que disposent le site américain The Verge, Facebook va changer de nom. L’annonce de cette décision se fera le 28 octobre 2021 par le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg.
On connait tous l’appellation Facebook, pour cette application utilisée partout dans le monde. Et pourtant, il pourrait bien disparaître dans quelques jours. L’entreprise Facebook aurait prévu d’amorcer une bombe en changeant de nom. Et ce, dans les jours qui viennent, à en croire toujours le site américain The Verge.
Le PDG et fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg aurait prévu d’en faire l’annonce officielle le 28 octobre, à l’occasion de la conférence annuelle de l’entreprise. Pour le moment, Facebook répond « ne pas commenter les rumeurs et spéculations ».
Par ailleurs, cette décision intervient pendant que Facebook a annoncé, la semaine dernière, qu’il compte créer de nouveaux emplois en Europe pour développer le « métavers », un nouvel environnement virtuel qui proposera une interface en trois dimensions. Il se peut que le nouveau nom de l’entreprise refléterait cet élargissement des activités.
Même si cela reste un secret de grandes envergures, potentiellement le nouveau nom de l’entreprise pourrait avoir un lien avec le mot « Horizon », prophétise The Verge, puisque « Horizon Worlds » est déjà le nom choisi pour la plateforme de réalité virtuelle encore en développement de Facebook. Il n’est que d’attendre pour voir les suites.
Enlevés samedi dernier à Croix-des-Bouquets par les gangs du 400 mawozo après avoir visité un orphelinat dans ladite commune. Un million de dollars américain est la valeur de chacun de ses 17 citoyens étrangers dont 16 américains et un canadien qui sont membres de l’organisation internationale Christian Aid Ministries, selon les informations relayées par le média américain CNN, des propos recueillies du ministre de la justice haïtienne, Liszt Quitel lors d’une entrevue.
Les négociations se poursuivent entre les responsables de l’organisation et les ravisseurs, tout en suivant les consignes de la police haïtienne en collaboration avec les agents du FBI en Haïti. 17 million de dollars est la somme réclamée, soit 1 million de dollars pour chaque personne. Quitel précise toutefois, que les agents du FBI sont en Haïti pour apporter leurs aides, pas pour diriger les processus.
Quitel informe que les gangs du 400 mawozo, s’assurent toujours de la sécurité de leurs otages, pour cela, ils ont un endroit très éloigné de leur base habituelle pour les cacher. « Le gang a des endroits où ils gardent généralement leurs otages afin qu’ils puissent sentir que les otages sont en sécurité. Ils se sentent à l’aise de les garder là-bas », a expliqué Liszt Quitel a CNN.
Les 400 mawozo n’ont fait preuve d’aucune inquiétude, si l’on croit aux dires du ministre de la justice. «les ravisseurs ont été avertis de nuire aux otages et des conséquences pour eux. Mais ils ne sont pas influencés par ces avertissements » souligne t-il.
Environ quatre jours depuis l’enlèvement de ces citoyens étrangers, les négociations pourront prendre des semaines, puisque les ravisseurs tiennent à leurs exigences. Durant les discussions les individus n’étaient pas agressif, selon une source de la sécurité haïtienne, dont CNN elle même garde sous couvert d’anonymat.
Après le cessez-le-feu sur ce tronçon, cette bande fait de l’enlèvement une recette importante pour se procurer de revenus financiers. Des dizaines de personnes ont été enlevées, de fortes sommes ont été réclamées pour obtenir leur libération.
Le syndicaliste Montès Joseph, Coordonnateur Générale du Front Unifié des Transporteurs et des Travailleurs d’Haïti (FUTRAH), dans une note de presse publiée hier lundi 18 octobre 2020, a annoncé la levée du mot d’ordre de grève dans le pays, à l’exception pour le grand Sud.
Selon le syndicaliste, cette décision est endossée par une trentaine d’organisations syndicales, peut-on lire dans la note qui en profite pour remercier les citoyens pour leur solidarité à ce mot d’ordre de grève qui a paralysé les activités commerciales et le transport en commun dans la capitale et dans des villes de province hier lundi.
Suite à l’annonce de la levée de grève par le syndicaliste Montès Joseph, les organisations syndicales STTH et APCH ont balayé d’un revers de main la décision du syndicaliste, tout en rappelant que le mot d’ordre de grève se poursuit pour ce mardi 19 octobre 2021.
« STTH/APCH sezi wè yon pakèt sendika transpò ki pa t lanse grèv ap soti nòt pou leve grèv », ont lancé les deux organisations syndicales pour critiquer le comportement des autres associations grévistes qui ont mis fin à la grève.
En ce sens, STTH et APCH font appel aux syndicalistes, établissements scolaires, activités commerciales en les invitant à rester solidaire pour une deuxième journée de grève.
Pour ce mardi, les activités commerciales fonctionnent au ralenti. Les portes des banques commerciales et des écoles sont restées fermées. Quelques rares pompes à gaz et market ont ouvert leurs portes. Si le transport en commun était totalement paralysé hier lundi, pour aujourd’hui ce secteur fonctionne au ralenti. Nos journalistes ont remarqué plusieurs véhicules privés, des voitures assurant le trajet des passagers, et aussi des taxi-motos qui font le va-et-vient.
Ces deux décisions qui ne s’accordent pas créent de la confusion au sein de la population, et montre un peu plus les désaccords existant dans ce secteur syndical.
Plizyè dizèn sitwayen te rasanble douvan Konpayi telekominikasyon Digicel nan zòn tijo jodi lendi 18 oktòb 2021 an nan lide pou fòse reponsab Konpayi Maarten Boute ap dirije a retounen sou dezisyon sou koze ogmantasyon frè sèvis moncash la.Yon sit-in ki te pral fòse fini anba gaz lakrimojèn fòs lòd yo.
Nan tèt avni Jan-Pòl II douvan Digicel la te okipe. Pizyè jèn fanm ak gason te deside plante pikèt yo douvan Konpayi blan e wouj la pou mande Maarten Boute retounen sou dezisyon li pran monte frè tranzaksyon sèvis moncash la. Sitwayen yo te tou pwofite mande PDG a pou rache manyòk li nan peyi a. Anplis, plizyè jounalis ki te sou plas pat kache kòlè yo sou ansanm move sèvis Konpayi sa ap remèt na peyi a.
« Kesyon moncash ka se youn nan sèvis majorite popilasyon an itilize paske yon moun ki gen moun an pwovens li pa oblije ale an pwovens pou al pote kòb bay fanmi. Sa se te yon bon sèvis li te ye pou popilasyon an tout moun te konn itilize men w paka leve yon bon maten pou ogmante pri yo a 40 % e panse ou ta sipoze avize kliyantè la. Sèl sa n ap mande se retouen sou desizyon li an » pou site jounalis repòte Radyo « Zénith » Robeste Dimanche.
Yon lòt bò, jounalis Richardson Bigot ap plenyen sò pa li, li tou pwofite mande tout abòne Konpayi telefòn selilè a leve vwa yo « Tout sitwayen k ap sèvi ak Digicel dwe pou yon rezon yon lòt dwe pran lari a menm yon moun k ap sèvi ak lòt Konpayi dwe leve vwa l paske Digicel ap vòlò minit nou, entènèt nou pa bon, rezo a ap mal fonksyone ». Anpil wòch nan lari a, kawotchou boule, revandikasyon sou revandikasyon marande ak anpil eslogan ,pawòl piman bouk pou te chofe sit-in nan ki pral kraze anba anpil gaz lakrimojèn.
Malgre grèv ilimite sendikalis yo te lanse a , sa pat anpeche kèk sitwayen vin rele nan zòrèy responsab Digicel yo pou tounen soudezisyon ogmantasyon frè moncash yo ki te fiske pou rantre an aplikasyon jodi lendi 18 oktòb 2021 an, sa ki rive fèt nan yon mesaj konpayi a voye bay kliyan li yo.
Originaire du Cap-Haïtien, Skason Baptiste s’est imposé par son influence, son engagement ainsi que par ses publications pertinentes sur les réseaux sociaux. Auteur de deux ouvrages, l’un des deux a été classé deuxième best-seller à la 24 édition de Livres en Folie.
Né le 02 octobre 1989, Skason Baptiste est journaliste. « Je voulais être mécanicien. J’étais motivé par mon attirance pour les motocyclettes. Mais après les études classiques, j’ai choisi le journalisme », a mentionné l’ancien étudiant de l’Excel, une école de communication et de journalisme. « Avec ce métier, je pensais que je pourrais aider la société, les influencer positivement » a poursuivi l’homme qui prêche l’honnêteté.
Le Morinois est l’auteur de deux livres: « L’art de bien communiquer », le deuxième, une œuvre basée sur la communication en générale. L’ancien élève de l’école Marie Immaculée nous rappelle que le succès de ces deux livres, lui a permis d’envoyer des enfants démunis à l’école.
Un homme de grande histoire
Skason Baptiste n’a pas grandi dans le luxe. Les 25 premières années de sa vie peuvent être considérées comme un tableau de confusion, de dédales et d’énormes précarités. Son premier ouvrage intitulé « Ce que raconte une jeunesse », deuxième best-seller de la 24ème édition de Livres en folie, en 2018. Un ouvrage autobiographique. Selon lui, l’idée c’était de vouloir partager ses péripéties avec cette jeunesse livrée à elle-même. Sa mère est morte, quand il avait 13 ans laissant derrière elle 5 enfants, élevé par ses tantes et son père qui, avant, n’a pas voulu assumer ses responsabilités.
De 2010 à 2013, l’ancien élève du Collège Pratique du Nord était chauffeur de taxi, et a connu toutes sortes de difficultés. Skason Baptiste avait l’habitude de dormir dans les rues, parfois chez des amis sur le coup d’arnaque. Surprenant ! à l’époque, il étudiait le journalisme et publiait déjà des articles. « Les gens pensaient que j’étais déjà un grand journaliste, des gens m’offraient de l’argent. J’ai refusé alors que je n’avais rien », a raconté l’étudiant de l’université de Lille-France, en journalisme multimédia.
« Pour surmonter tous ces problèmes, mon premier supporteur était Skason Baptiste ainsi que les gens qui m’ont humilié », a déclaré l’homme de 32 ans, père d’une fille et d’un petit garçon adoptif, sourd-muet. « Mes camarades et Valéry Numa ont contribué à construire la personne que je suis aujourd’hui. Aussi, Daly Valet m’a offert un emploi, ce qui m’avait permis de payer une chambre avec un ami. Je suis fier parce que j’étais et je suis toujours honnête », a martelé l’ancien élève du Lycée National Philippe Guerrier.
D’AUTRES FACETTES
Skason, cet homme de courage et rempli d’humilité, ne considère pas tout cela comme une réussite. Il est vrai qu’il peut répondre à certains besoins de base aujourd’hui, mais le jeune ecrivain pense qu’il n’y a pas de changement réel, si les problèmes du pays ne sont pas résolus, si les gens sont toujours dans l’extrême pauvreté et vivent toujours dans la peur, surtout avec le kidnapping. Pour lui, c’est tout simplement une question d’effort.
Selon lui, des engagements massifs avec des citoyens honnêtes et compétents peuvent changer le pays.
« Je ne peux pas être sénateur ou autre, puisque je peux partager des réflexions, ce n’est pas suffisant » a fait savoir l’entrepreneur, voulant répondre à ses milliers followers qui lui demandent de se porter candidat. Souvent il anime gratuitement des conférences, une façon pour lui d’aider et d’influencer les jeunes.
L’homme barbu, modeste et humaniste, veut par cette démarche, contribuer amplement au developpement de la communauté, que par la religion. Il s’engage dans la politique parce que celle-ci, dit-il, peut aider à combattre la misère.
Des conseils aux jeunes
« Partagez avec les gens, guidez les plus faibles. Et surtout, se respecter et n’hésitez pas à oser. La lecture est recommandée, entourez-vous de personnes positives », a suggéré l’influenceur à la jeunesse haïtienne. D’un autre côté, le journaliste conseille aux jeunes de ne pas se limiter et les invite à être insatiables pour les bonnes choses, prêts à souffrir pour garder leurs valeurs morales.
Attristé face à la situation du pays, Skason, avec son devouement, compte sortir un troisième livre sur la motivation. Cet ouvrage sera publié avec la participation de Noodjeen Niou Ibraïme, une petite fille de 6 ans qui cache derrière une grande histoire partagée sur sa page Facebook. La sortie officielle du projet est prévue pour Août 2022. La sensibilisation doit commencer à la base, ce projet avec cette fillette en est le commencement.
S’il y a une chose qui peut déranger Skason Baptiste le plus, c’est le mensonge. Charmé par la vérité, étonnamment il ne considère que le travail et les conférences comme loisirs.
L’enlèvement de 17 personnes dont 15 missionnaires américains selon les infos disponibles a eu lieu le samedi 16 octobre à la mi-journée à Latremblay 17 dans la commune de la Croix-Des-Bouquets. Suite à ce rapt soupçonné d’être l’oeuvre du gang 400 mazowo, une équipe du FBI est déjà arrivée en Haïti.
La maison blanche a réagi après avoir été informée qu’ aumoins 15 missionnaires américains sont enlevés en Haïti plus précisément à Croix-des-bouquets . «Nous nous sommes informé des nouvelles des ressortissants américains kidnappés ce samedi à la Croix-des-Bouquets. Le bien-être et la sécurité des Américains restent et demeurent une priorité”, a déclaré un porte-parole de l’administration Biden, cité par l’AFP. En effet, une équipe du FBI est déjà en Haïti pour enquêter sur le kidnapping des missionnaires américains dont un enfant de deux ans, raporte le TV5 monde
Alorsque les missionnaires et leurs familles revenaient d’une visite dans un orphelinat situé dans ladite zone au moment où les caïds les ont attaqués . Selons les informations supplémentaires, il s’agissait, pour certains de ces membres d’une organisation religieuse basée à l’Ohio, un État des USA, c’est tout leur premier voyage en Haïti.
Les missionnaires sont très malheureux dans cette zone contrôlée par « 400 mawozo ». Au mois d’avril dernier, sept religieux dont deux citoyens Français ont été enlevés par ce groupe armé et puis libérés contre rancon après plusieurs semaines de séquestration.
Ce 17 Octobre 2021, date de la commémoration de l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, ne fut pas comme les autres, a-t-on observé. En effet, les gangs armés de la coalition dénommée G9 An Fanmi e alye ont repoussé le gouvernement du Premier Ministre intérimaire, Ariel Henry qui s’apprêtait à honorer le Père de la patrie en déposant à Pont Rouge, une gerbe de fleurs aux monuments considérés comme la tombe de Dessalines qui s’y trouve.
Des tirs d’armes automatiques des bandits du G9 sbires du Tout-Puissant Chef de Gang du G9 Jimmy Chérizier dit Barbecue ont eu gain de cause de la PNH. En dépit du fait que le Commandant en Chef de la Police Nationale, Léon Charles ait pu accompagner d’agents policiers à affronter les malfrats du Bas de Delmas et de la zone du carrefour de l’aviation, les membres du gouvernement haitien ont rebroussé chemin et offert les hommages au Père de la Nation au Musée du Panthéon National (MUPANAH).
Après cette mésaventure du PM Ariel Henry, son gouvernement et son Chef de la Police, c’est Jimmy Chérizier dit Barbecue vêtu de blanc qui a honoré Jean-Jacques Dessalines au Pont Rouge par une gerbe de fleurs.
Me Samuel Madistin a confirmé dans la presse tôt, ce dimanche 17 Octobre 2021, que la bagatelle de 20 millions de gourdes a été octroyée aux gangs pour faciliter le Premier Ministre et son gouvernement à effectuer cette sortie officielle dans cette zone contrôlée depuis plus de 3 ans par des gangs.
Un policier de la 26ème promotion vient d’être assassiné par des individus armés ce samedi 16 octobre 2021 aux alentours du stade Sylvio Cator
Il s’agit de Etienne Pierre F. Richard, issu de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants(BLTS). Selon les premiers éléments d’information parvenus à la rédaction de Passion info Plus, le policier a été abattu en tentant de déjouer une tentative de kidnapping dans ladite zone.
Ils étaient quatre à bord du véhicule quand les malfrats ont tiré en leur direction. L’un de ces frères d’armes est aussi blessé lors de cette attaque. En ce moment ,il reçoit les soins que nécessitent son cas, à en croire les informations.
À rappeler que le phénomène du kidnapping prend de plus en plus de l’ampleur dans le pays, ces derniers mois. Seulement pour le mois de septembre dernier, 117 cas d’enlèvement ont été recensés selon le CARDH.
Chak moun gen yon fason li jere pilsyon sèksyèl li sitou lè li pou kont li. Swa li refoule anvi a oubyen li chache yon mwayen li pase li. Yo fè l an solo sa vle di mesye yo mastibe » bat laponyèt » epi medam yo menm bay tèt yo dwèt konsa tou yo konn itilize plizyè lòt materyèl pou satisfè tèt yo si n ap pran sèkstòy.
Se yon zouti ki gen lontan depi l ap voye fanm monte nan 7èm syèl. Daprè listwa, li menm wè latè avan Jezi Kri. Ki kote li sòti? Kijan l rantre nan pratik sèksyèl yo? Magre Leta ayisyen entèdi yo enpòte l men medam ayisyèn yo nan dènye tan sa yo pa negosye li pou plizyè rezon.
« Sex-toy » nan lang kreyòl vle di bout lèg. Se yon zouti ki egziste depi nan lane 40 avan Jezikri. Se te rèn Ejip, Cléopâtre ki te konn itilize l pou bay tèt li plezi, e se li menm ki te fè l selon antwopològ, sikyat, seksològ franse Philippe Brenot. Aprè, nan lane 1883, yon medsen anglè, Joseph Montimer Granville pral kreye youn ak vapè pou l te ka swanye fanm ki te konn gen maladi yo rele isteri men sa pa t anpeche kèk medsen fanm te itilize l pou yo pase ray anvi yo. Se konsa, yon syèk aprè, yon antrepriz ameriken ki rele « vibratex » te kòmanse ap frabrike sekstòy nan peyi japon men li te gen fòm lapen akòz gouvènman japonè te entèdi repwodiksyon ogàn seksyèl sou okenn fòm. Sa lakoz, yo te rele l “rabbit”.
Parèt li nan peyi Dayiti pimante plezi seksyèl lakay medam ayisyèn yo
Nan dènye tan yo sekstòy vinn yon pyès enpòtan pou anpil fanm ayisyèn ki gen anvi seksyèl. San bliye gason itilize li tou si n pran omoseksyèl yo. Li vin parèt plis sou mache a depi aprè fim « Fifty Shades of Grey » te soti a. Menm jan ak moun lòtbò dlo, anpil ayisyen pran plezi itilize sekstòy swa lè y ap fè bagay ak patnè yo oubyen lè yo pou kont yo.
Vanessa Alexis, yon jèn fi 24 lane, fè konnen mennaj li pa Ayiti, sèl mwayen pou li rete fidèl ak mesye li a se itilize fo bwa.“ mwen itilize sekstòy pou m aprann konnen tèt mwen konsa mwen fasilite ògasm mwen lè m pral nan relasyon ak mennaj mwen paske m gentan konn zòn ewojèn yo, m ap ka gide l. Epi, sa evite m twonpe l tou, chak lè mwen anvi, mwen fè l voye foto ban m aprè mwen rale zouti m, mwen kòmanse bay tèt mwen plezi ».
Menm jan ak jenn fi sa anpil fi chwazi itilize sekstòy pa sèlman pou yo ka rete fidèl men tou pou aprann konn tèt yo. Se sa k fè nan zafè sekstòy, gen sa ki long, tankou yon bwa pou fasilite penetrasyon; gen sa ki gen (2) de tèt, youn pou klitoris la, youn pou chouchou n lan epi genyen sa yo rele vibwomasè a, li kout, jis depoze l sou klitoris lan epi li ap vibre l. Genyen ki mache ak kouran, ak pil, anplis genyen ki fèt menm jan ak fa medam yo konn pase nan bouch yo a. Sa a menm bay Cassandra Joseph yon lòt plezi “ mwen se yon fanm ki klitoridyèn, mwen renmen sèks anpil epi mwen pa bezwen gason pou fè m voye…mwen sèvi ak sekstòy ki gen menm fòm ak fa, koz li pi aksesib pou m mete l nan valiz mwen, pandan mwen nan biwo a, mwen jis pase nan douch lan epi plezi gaye…. Men mwen prefere gade sa sekrè paske anpil moun toujou pran m pou madivinèz” daprè sa li di.
Itilizasyon sekstòy fèt an kachèt paske sosyete a toujou diskriminen moun ki ap sèvi ak yo, sou baz moun sa se madivinèz jan Cassandra di an. Men puiske legliz gen yon pozisyon radikal sou koze sèks avan maryaj, Jasmine St-Jean lage l nan pratik solo a annatandan li marye « ou imajine nan legliz mwen an si pastè a konnen m ap fè sèks pandan mwen poko marye, l ap metem sou ban epi li ap imiliyem devan lòt fidèl yo. Enbyen puiske li pa vle m fè sèks avan maryaj kòm mwen poko ap marye, mwen achte sèkstòy mwen pou m pase anvi m. Men mennaj mwen te vinn kenbe m li te fache, li te menase m l ap di pastè a sa »
Gen anpil gason ki konn ap jije fi ki sèvi ak fo bwa.Yo konn menm mete entèdiksyon oubyen kraze relasyon an sou baz se yon vye bagay. Jhonny se yon egzanp. « mwen te toujou gade sa mal lè yon fi ap itilize yon bagay konsa pou l foure anndan l, men yon lè mwen pat la, mennaj mwen di m li anvi m, sèl mwayen pou l pase anvi an, se itilize youn. Nan kòmansman , mwen pa t dakò men li te pale avèk mwen; pase pou li al pran yon lòt nèg sou mwen, pito li itilize l, se plezi li ye kanmenm » selon limenm.
Vann sèkstòy, vibwomasè… se yon biznis ki rantre anpil lajan paske moun yo toujou ap chache yon lòt plezi sèksyèl pou pimante seksyalite yo. Nan sans yo pa pè depanse pou bay tèt yo plezi. Jean-Luc gen yon boutik anliy ki rele plezipam 509 sou enstagram, li fè konnen pri sèkstòy yo kòmanse nan 20 pou rive nan 85 dola ameriken, e preske chak jou li antre plis pase 200 dola.
Se vre li rantre lajan men al achte nan peyi etranje pou antre avèk yo pou vin vann li isit an Ayiti a se yon lòt, paske nan atik 52 nan kòd dwanye a, leta ayisyen entèdi enpòtasyon tout liv, tablo, fim ak objè ki gen karaktè seksyèl sou teritwa nasyonal la, sa lakoz, Jean-Luc ak tout lòt moun ki ap vann yo, toujou fè yon acha klandesten epi yo asire yo, yo pa vann timoun zouti sila.
Sèkstòy gen gwo enpòtans nan lavi seksyèl itilizatè yo sitou sou jesyon relasyon yo ak patnè yo . Men tou li kapab yon sous maladi. Li kapab non sèlman fè chouchoun nan anfle lè w itilize li twòp men li kapab pote enfeskyon si toutfwa itilizatè a pote neglijans ak li. Kòm rekòmandasyon ,chak lè yon fin sèvi ak li, li dwe lave l byen, siye l epi mete l yon kote li p ap pran pousyè ak salte.
Imaj pou ilistre atik la. Kredi foto a se pou Vladjimir Legagneur. Nou pran foto ilistrasyon sa sou sit LoopHaïti.
Pandan galon gazolin ak dyezèl ap vann ant 500 a 1000g nan lari selon kote ou ye a, pri gaz pwopàn nan menm sanble pa gen limit nan dènye tan yo tèlman l ap monte.Distribitè yo monte pri galon yo jan yo vle jiska 300g anba bab ak 2 nawè ministè komès alòs konsomatè final yo menm ap plenn.
Pandan tout dènye tan yo, pwodui petwolye yo pa gen yon pri fiks. Se yon veritab gagòt, pa gen okenn kontwòl sou kòman ak sou ki pri distribitè yo vann li. Se sa k fè nan chak ti kwen se moun k ap vann gazolin ak dyezèl ak yon pri ki 2 a 3 fwa plis ke pri li vann nan ponp yo. Kanta pou gaz pwopàn nan menm pri a se galope l ap galope monte.
Nan lide pou konnen kisa ki lakoz pri gaz pwopàn nan ap monte konsa, redaksyon Passion Info Plus la te jwenn ak Myrtil Aritil ki se youn nan sipèvizè adjwen Sodigaz ki fè nou konnen « gen 2 aspè ki fè pri gaz pwopàn nan monte nan peyi a se lè ke dola a monte sou mache chanj lan epi pri gaz la menm monte sou echèl entènasyonal la. Si se pa youn se lòt ». Anplis, monte desann nan pa depann de yon estòk ki poko fin vann vizavi varyasyon sou pri a sou mache entènasyonal la. « Menm si w te genyen l nan estòk la depi l desann sou echèl entènasyonal la ou desann li tou, nou pale selon Konpayi nou ladan l lan » selon Mesye Myrtil.
De (2) mwa pa ko pase pou galon gaz pwopàn nan rete ak menm pri a. Mwa septanm nan nan zòn metwopolitèn nan, galon gaz pwopàn nan te vann 265 goud, pou mwa oktòb la li vann 275 goud. Gen kote nan depatman Lwès la galon an vann 300g. Nan depatman Sidès la, (1) yon galon gaz pwopàn vann 325 goud, swa 1625 goud pou (5) senk galon. Nan Pòdpè, gen kote ki vann galon an 250g pou n site sa yo sèlman. Sa ki vle di chak Konpayi oubyen distribitè yo depandaman de zòn ou ye a fiske pri pa l anba bab mouche ministè komès ki sanble pa gen nawè pou konstate veritab dezòd sa.
Sa se yon fich resan yon moun ki achte gaz pwopàn nan yon Konpayi
« se yon pwoblèm estriktirèl, Ministè komès pa regile pri yo sou mache a leta pa mete yon pri fiks sou mache a se sa ki lakoz chak moun fiske pri pa yo » pou site anplwaye Konpayi Sodigaz la Ki mande ministè pou pran tout dispozisyon l pou pa kite se distribitè a k ap fiske pri pwodui petwolye yo sou mache a.
Si nou byen konprann si monte gaz pwopàn nan peyi Dayiti depann de monte desann dola a sou mache chanj lan enbyen pri gaz pwopàn nan la fenk kare monte paske chak jou lè nou konsidere goud la ki pa sispann pèdi valè li devan dola a ki preske 100g nan biwo mezon transfè yo.
Front view portrait of an ill woman blowing using tissue walking in a park with fog
La France n’a pas encore pu se défaire du Covid-19, elle est en train de faire face à une nouvelle épidémie: la bronchiolite. Certainement, les cas de ce virus se déchaînent tellement que le pays a déjà enregistré 886,2 cas et c’est deux fois plus que les taux enregistrés l’année dernière et en 2019. Selon Santé Publique France, les régions Grand-Est et Ile-de-France sont désormais en phase épidémique.
La bronchiolite fait partie des maladies hivernales, elle est courante et très contagieuse. puisqu’elle est due au VRS ( Virus Respiratoire Syncytial ), les adultes et les les enfants les plus âgés sont généralement porteurs sans avoir de symptômes. Elle se transmet par la salive, les éternuements, les mains et elle reste également sur les objets souillés. C’est une maladie qui se caractérise par une toux, une respiration difficile, rapide et sifflante chez les bébés, principalement les nourrissons. D’ailleurs, sur 10 000 bébés qui sont enregistrés en urgence, 886,2 ont été hospitalisés.
A ce stade, la france risque d’avoir cette année une plus forte circulation du virus de la bronchiolite “ la situation épidémiologique favorable du SARS-CoV-2, la levée des restrictions sur les transports internationaux et la moins bonne application des mesures barrières vont permettre à nouveau la circulation virale du virus respiratoire syncytial (VRS) prévient le conseil scientifique dans son avis du 5 octobre. » L’épidémie de bronchiolite pourrait être de grande ampleur compte tenu d’un déficit d’immunité collective acquise significatif pour les enfants nés après mars 2020 « selon ce meme avis.
Actuellement, la prudence est de mise et la prévention repose principalement sur les mesures d’hygiène :
Se laver les mains avant d’approcher un nourrisson. Cela doit durer 30 secondes, avec de l’eau et du savon ou en utilisant une solution hydroalcoolique s’il n’est pas possible de se laver les mains
Éviter, quand cela est possible, d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés (transports en commun, centres commerciaux, etc.), où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées
Ne pas partager les biberons, sucettes ou couverts non lavés
Aérer la chambre en ouvrant les fenêtres au moins 10 minutes par jour
Ne pas fumer à proximité des bébés et des enfants
Nettoyer régulièrement les objets avec lesquels le nourrisson est en contact (jeux, tétines…).
Henry Robert Pierre ak Bantou Rose F. Evashnaah marye Samdi 10 Oktòb pase a nan lokalite Gebeau, vil Jeremi. Yon seremoni ki te koumanse 11è pou rive 4è nan yon anbyans kiltirèl.
Timoun yo ki abiye ak rad karabela
Fas ak kalite imaj espesyal k ap pataje sou rezo sosyal yo de evènman sa, sal redaksyon nou t al foure je gade. Abiman lokal, kote timoun tankou granmoun epi moun nòs yo te abiye ak rad karabela epi sandal atizanal po kui.
Anpil Moun ap pale de seremoni vodou. Yon pwòch fanmi an fè n konnen: « Lide a se te pou valorize kilti Peyi a, se te lide 2 moun yo. Dam marye a se yon agwonòm, li te fè pati gwoup dans responsab kilti nan depatman an ki se madam Galerne Dupoux, ki kontribiye nan reyisit seremoni an. Epi se la yo twouve timoun pou fè kòtèj la, san bliye envite yo ki te fè efò pou respekte protokòl la », selon eksplikasyon pwòch la.
Menm fotograf maryaj sa te rantre nan dekò a. Nou te fè yon ti pale ak Almando Etienne, ki se responsab «Mr click studio photo vidéo» prodiksyon ki reyalize seremoni an. Selon sa l di, maryaj sa t ap prepare depi 2 mwa, moun marye yo te deside nan yon rankont pou fè popilasyon an benefisye de maryaj la. Olye yo ale achte wòb ak lòt abiman byen chè yo te prefere bay koutirye ak atizan fè travay la.
Resepsyon an pa t diferan. Ji natirèl, kann kale, mango, anana… Epi manje lokal tankou tontonm, mayi kole ak Zaboka…
Moun yo ki nan resepsyon an.
2 moun yo di yo kontan reyisit seremoni an. Yo ansanm lontan, lide maryaj sa t ap boujonnen depi plizyè lane. Si n ka kwè pawòl reyalizatè a.
Yon lòt kote, mizik yo te rete lokal pa t gen DJ men pito yon twoup lokal ki te vin chante mizik angaje. Tout nan resepsyon an anbyans lan te kontinye anba chalè mizik kreyòl ak angaje.
N ap raple se 2 prèt katolik ki te selebre maryaj sa, men pa nan yon legliz pito nan yon choukoun ki twouve l lan yon ansyen lakou ki gen yon long istwa kote yo menm afilye l ak epòk esklavaj. Gen plizyè granmoun k ap viv nan lakou sa. Yon maryaj ki sisite anpil reyaksyon nan sosyete a lè nou konnen kouman sa abitye òganize òdinèman.
La tentative devant aboutir à la mise en place d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) menée par le Premier Ministre Ariel Henry a été échouée, a-t-on constaté. En effet, divers secteurs ont répondu par la négative à l’invitation du locataire de la primature à désigner un membre à représenter au CEP. Le secteur des femmes, la Conférence Episcopale d’Haïti (CEH) et le secteur des paysans ont tous été catégoriques dans la réponse constituant une fin de non-recevoir envoyée au Premier Ministre. Les conditions préalables a la réalisation des élections dans le pays ne sont pas encore réunies, scandent les responsables de ces secteurs choisis à faire partie de la composition de l’organe électoral.
La communauté internationale et d’autres secteurs de la vie nationale exigent un accord inclusif pour la période intérimaire débouchée depuis l’assassinat de Jovenel Moise, le 7 juillet dernier. Ariel Henry et quelques organisations socio-politiques ont paraphé un document d’accord depuis le 11 septembre 2021 qui fait face à des grognes de part et d’autres. Par ce refus des secteurs de la société civile de participer au CEP, Ariel Henry essuie son premier échec cuisant quant à la réalisation des élections dans le pays dans le plus bref des délais.
Pwomosyon 2013-2017 ak 2014-2018 fin fè estaj pou ministè edikasyon nasyonal depi 2 ane, daprè pwotokol ki te siyen ant ministè a ak ENS. Aprè 10 mwa estaj yo dwe ba yo lèt nominasyon, dosye a rete nan enpas si n ka kwè sa Jean Ronald OLYCÉ ki fè pati gwoup diplome yo fè n konnen.
Malgre ansyen Minis Agénor Cadet te deside redui tan estaj yo pou 7 mwa, sa pa pote twòp fwi. Pwofesè yo ap tann lèt yo depi 2 lane. « Nou mande ak minis Marie Lucie Joseph pou ba nou lèt nominasyon nou nan lide pou n al konble vid ki gen nan Lise yo. » Pawòl Pwofesè istwa Jean Ronald.
« Nou fin fè estaj olye yo ba nou lèt la se nan lari yo lage nou nan fè manifestasyon. Olye yo ba nou lèt la pou n al travay ak pitit moun ki pi mal yo nan Lise yo se gaz ak bal y ap ba nou lè nou pran lari a pou n di nou vle al travay. Nou p ap ale Chili ak Brezil pou n al fini anba pon Tekzas, se malere ak malerèz yo ki te finanse etid nou, nou dwe tounen al fòme pitit yo nan Lise yo. » Se kòlè Berno ANTOINE ki se yon diplome nan syans natirèl ak chimi te lage nan mikwo jounal la.
N ap raple se nan batay pou te jwenn lèt nominasyon sa yo, yo te rive asasinen etidyan Grégory St-Hilaire anndan lakou lekòl nòmal siperyè a. Yon lane aprè, anyen pa fèt pou l jwenn jistis ni pou kamarad li yo jwenn lèt nominasyon y ap reklame depi 2 lane a.
En pleine réunion sur zoom, un petit garçon âgé de deux ans a accidentellement tué sa mère le 11 août dernier avec l’arme de Veondre Avery, son père. Ce dernier a été inculpé hier le 12 octobre pour homicide involontaire par négligence.
Âgée de 21 ans, la vie de Shamaya Lynn a été détruite par son fils de deux ans alors qu’elle assistait à une réunion sur zoom. C’est l’une de ses collègues qui a alerté les services de secours » Une des filles s’est évanouie, elle saignait. Sa caméra est allumée, son bébé pleure au fond de la pièce » a t-elle décrit.
L’arme chargée, sans le cran de sûreté, se trouvait dans un sac à dos Pat’Patrouille, une série télévisée pour enfants et à la portée du garçonnet. Néanmoins, l’incident a été déroulé pendant l’absence du père, à son arrivée, malgré son essaie de réanimer sa compagne, c’était en vain. Elle était déjà morte.
Un drame tristement banal, le père âgée de 22 ans accusé de ne pas avoir mis son arme hors d’atteinte et de négligence envers son fils, est placé en détention. Toutefois, la date du procès n’est pas encore révélée.
Le journaliste phare Valéry Numa, animateur de l’émission « invité du jour » sur la radio Vision, annonce qu’il va quitter l’émission une vingtaine d’année après. Rubrique qui diffusait sur les ondes du 99.3 chaque 8h du matin.
Le réalisateur du film à succès «Braquages en série» estime que ce sont les mêmes personnes qui ont causé la chute du pays, qu’il continue de recevoir et toujours disponible pour parler. Pour lui, c’est fatiguant psychologiquement.
Selon lui, ces gens contrôlent les espaces politiques et finalement rien ne change. « Je pense qu’il y a des sacrifices si on devrait faire, il faut qu’on voit les résultats », mentionne le journaliste entrepreneur.
Toutefois, le réalisateur du film-documentaire «Chili à tout prix !» a fait savoir qu’il continue la rubrique Vision 2000 à l’écoute sur les ondes de ladite radio 1h-3h, où il traitera les dossiers de grandes envergures qui mériteraient l’opinion d’une personne particulière.
Une décision qui surprend plus d’un, compte tenu le niveau d’écoute de cette émission.
Alors que le pays fait face à une crise socio-politique exagérée. La situation sanitaire de son côté laisse traîner les doutes à cause de la pandémie du COVID-19 détecté sur le sol en mars 2020. Les deux nouveaux variants identifiés par le ministère de la santé publique (MSPP), dont Delta et Mu menacent la population qui risque d’affronter une quatrième vague, (voir le non respect des mesures barrières), si l’on se réfère aux analyses du Dr. Jean William Pape.
“Pour l’instant, le variant Delta représente environ 5% de cas de COVID-19 en Haïti, il risque de devenir prédominant dans un contexte où les gestes barrières sont autant négligés que la vaccination” dess propos de William Pape rapportés par le quotidien Le Nouvelliste.
Conscient du faible pourcentage de la pandémie dans la couche la plus vulnérable, Mr. Pape craint encore que la variante Gamma puisse causer de sérieux dégâts dans cette couche, il explique que « les variants sont importés d’un pays vers Haïti et se propage parmi ceux qui ont la possibilité de voyager. Cette réalité explique l’impact relativement faible de la COVID-19 dans les zones les plus défavorisées en Haïti », confie le spécialiste en maladie infectieuse à la rédaction du Nouvelliste.
L’arrivée des 500 000 doses de vaccins anti-Covid en Haïti, a suscité les débats dans l’opinion publique. Une grande partie de la population ne partage pas l’idée de se faire vacciner. Par conséquent, les autorités sont obligés d’échanger ces doses qui seront périmées en novembre prochain, à d’autres pays, suivant les démarches du programme baptisé Covax, qui vise à eviter les gaspillages de vaccins.
Jusqu’à date, le dernier bilan présenté par le ministère de la santé public fait état de 25 035 personnes vaccinées. Un chiffre très faible depuis le lancement du campagne de vaccination en juillet dernier par le MSPP.
La porte-parole de la PNH, Marie Michelle Verrier a apporté un démenti formel à propos des témoignages de Joana Dorceus au micro de Magik 9 hier mardi 12 octobre 2021, voulant faire croire que sa déposition à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a été rapportée à ses ravisseurs.
“Toutes les informations collectées par la DCPJ révèlent que la dame a planifié son enlèvement”, a déclaré madame Michel Verrier aux micros des journalistes Robinson Geffrard et Roberson Alphonse. La porte-voix de l’institution policière annonce l’ouverture des dossiers à la DCPJ, qui se dit prête à partager les informations.
« Les impacts identifiés sur la voiture de Joana Dorceus ne venaient pas d’armes à feu » confirme la porte-parole. Joana était en parfaite communication avec les personnes identifiés comme kidnappeurs bien avant son enlèvement présumé, selon les prélèvements de l’enquête. Toutefois, elle rejette catégoriquement les déclarations de Joana, en soulignant qu’elle voulait assurer son dossier d’asile politique, en utilisant la voie du kidnapping.
Aucune arrestation n’est encore faite dans le cadre de ce dossier, mais la PNH ne raccroche pas l’enquête. Joana Dorceus est pour l’instant recherchée par la PNH en collaboration avec la police internationale (INTERPOL), suite aux annonces faites par sa famille sur son départ du pays. Une disposition prise par les autorités policières pour faire lumière sur ce dossier contenant des nuances, si l’on en croit les déclarations de Marie Michelle Verrier.
Elle discréditent les diverses rumeurs voulant faire croire qu’au sein de la DCPJ, des policiers sont de connivences avec des kidnappeurs. La DCPJ aligne des mesures strictes en ce qui a trait à la diffusion de ces informations, selon Michel Verrier. « Anndan DCPJ pa gen yon Polisye ki nan relasyon ak kidnapè. Si tout fwa yon moun te oze fè sa, direksyon jeneral ap sèvi kont li », a conclu madame Verrier.
Le secrétaire d’état américain Anthony Blinken a annoncé sur son compte Twitter ce mardi 12 octobre 2021 l’arrivée de Kenneth Merten dans le pays à titre de chargé des affaires Américaines en Haïti. Monsieur Merten qui doit succéder à la diplomate Michel Jeanne Sison a déjà été ambassadeur des États-Unis en Haïti de 2009 à 2012.
Point de rumeur, c’est officiel. L’ancien ambassadeur des États-Unis en Haiti Kenneth Merten est de retour au bercail pour pouvoir défendre les intérêts de l’oncle Sam sur le sol Dessalinien. La nouvelle a été confirmée par le secrétaire d’état américain Anthony Blinken qui n’a pas caché sa joie face à ce choix stratégique de la maison blanche. « Je suis fier d’annoncer que l’Ambassadeur Kenneth Merten reviendra à @USEmbassyHaiti pour servir en tant que Chargé d’Affaires. » a tweeté le Secrétaire d’État Blinken.
Ce visage connu dans le jeu diplomatique Américano-Haïtienne va devoir agir afin de stabiliser les tensions entre Haïti et les États-Unis qui ne cessent de susciter des interrogations depuis la démission de l’envoyé spécial pour Haïti, Daniel Foot.
Dans ce contexte, le Secrétaire d’État Blinken en profite pour rappeler que « les États-Unis sont un partenaires indéfectibles d’Haïti » et restent déterminer à soutenir le peuple haïtien, qui depuis plusieurs années fait face à une crise socio-politique sans pareille.
À rappeler que Monsieur Merten, qui est de la vieille école, n’avait pas hésité de prendre parti en faveur de l’ex président Joseph Michel Martelly, alors qu’il était encore en fonction à la tête de l’ambassade des Etats-Unis en Haïti.
« Le président Michel Martelly n’est pas américain » avait-il déclaré publiquement le 8 mars 2012 lors d’un discours tenu au palais national pour assurer la défense du chef de l’État face à un groupe de sénateurs qui voulait destituer le président Martelly pour cause de double nationalité.
Joana Dorceus, est une jeune dame qui a été enlevée le 17 janvier 2021 à Thomassaint, commune de Pétion-Ville, par des individus non identifiés, puis a été libérée contre rançon après 4 jours passés entre les mains des ravisseurs soit le 21 janvier. Intervenant au micro de Magic 9 ce mardi 12 octobre 2021, elle a fait des révélations choquantes qui pourraient bien fragiliser la crédibilité de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Invitée à l’émission Panel Magik(100.9), la jeune dame a retracé la scène de sa séquestration en janvier dernier. Un moment qu’elle a su vivre avec courage, selon ses explications. Dorcéus très choquée pour avoir fuit sa terre natale, affirme avoir fait sa déposition à la DCPJ après sa libération. Des informations qu’elle n’aurait pas dû confier à l’institution, puisqu’elle venait d’aggraver les choses.
La journaliste et chanteuse qui pour le présent est obligée de se réfugier ailleurs, confirme avec certitude que les informations qu’elle confiait à la DCPJ après sa libération ont été communiqués aux bandits. Les bandits après sa déposition, l’ont rapporté en fil et en aiguille tout ce qu’elle venait de soumettre comme témoignage à la police judiciaire.
Depuis lors, elle n’était rien que la cible de ces individus qui le suivaient partout. D’autant plus, ces hommes le contactaient directement sur son portable pour l’informer sur sa position actuelle, juste pour la démontrer leur puissance. De ce fait, Joana et sa famille étaient contraintes de ne rester un jour de plus en Haïti, la seule solution était de trouver refuge ailleurs.
Face à cette situation, la tâche s’annonce encore plus compliquée pour la population, les bandits ont leurs propres sources policières, si l’on s’appuie sur les déclarations de cette jeune dame. À quel saint se vouer ? est la question qui est jusqu’à date sans réponse. Pendant ce temps là, les bandits se baladent partout, sans la moindre inquiétude. Ils font bon leur semble sous les regards incompétents des autorités.
Enlevé samedi dernier par des hommes armés en sa résidence privée, à la plaine du Cul-de-Sac, l’évêque Eliodor Devariste de l’église Méthodiste a recouvré sa libéré contre rançon dans la soirée du lundi 11 octobre 2021.
Selon les informations parvenues à notre rédaction de sources combinées, il a été libéré pour un montant dont nos différentes sources ne sont pas en mesures de communiquer. Pour l’instant, le berger de l’église “Méthodiste Libre” est avec sa famille, qui célèbre son retour sain et sauf.
Les actes kidnapping se multiplient dans la zone métropolitaine. Les hommes religieux sont les principales cibles de ses ravisseurs depuis plusieurs semaines. En effet, plusieurs agents de police sont remarqués en position dans les parages de plusieurs lieux de cultes. Une disposition qui serait une stratégie pour mettre fin à cette série d’enlèvements visant les religieux.
L’ancien Député Arnel Belizaire et consorts sont retournés au Pénitencier National après la décision de la cour d’appel de Port-au-Prince ce lundi 11 octobre 2021 de renvoyer le dossier des prisonniers politiques à la huitaine soit le lundi 18 octobre 2021.
Après 24 mois en prison, Arnel Bélizaire, Pierre Killick Senelus et consorts étaient à la cour d’appel de Port-au-Prince ce lundi 11 octobre 2021 pour être auditionnés. En pleine audience , le juge a reporté le dossier des prisonniers politiques à la huitaine soit le lundi 18 octobre 2021.
Selon les propos recueillis par Juno7 auprès de l’un des avocats plaignants me André Michel qui a expliqué qu « À l’audience, l’affaire a été convoquée et retenue par le commissaire du gouvernement. Le parquet a exposé l’affaire, il a donné lecture de la citation envoyée aux inculpés et l’ordonnance du juge d’instruction attaquée en appel a été lue. Après la lecture de l’ordonnance la cour a renvoyé d’office l’affaire à huitaine ».
La décision de la cour a soulevé, en effet, des grognes auprès des prisonniers qui sont obligés de regagner leur cellule au Pénitentier National .Toutefois, le juge se donne garantie que le dossier sera entendu le 18 octobre 2021. Ce qui n’empêche pas aux supporteurs et familles des prisonniers de manifester leur colère.
« Stealthing » nan lang anglè a se non yo bay pratik sa lè yon moun deside retire kapòt la san l pa jwenn konsantman patnè l. Se yon « vyòl sipriz » daprè analiz yon avoka nan bawo « Pari » nan peyi « Lafrans », mèt Avi Bitton.
Plenyen yo pa sispann fèt chak jou nan peyi Lafrans, sitou bò kote medam yo ki di mesye yo trayi yo anpil fwa lè y ap fè sèks, akoz yo konn deside retire kapòt la san avèti yo sa. Yon pratik ki kapab ogmante risk pou moun pran maladi nan fè bagay ak gwosès san preparasyon yo.
Viktim yo ki pa deside pote plent daprè jiris la, Mèt Avi Bitton, se paske pa gen lwa sou koze sa. Yon lwa li plede pou otorite fransè yo panche sou li pou limyè te ka fèt sou jan pratik sa ap miltipliye nan sosyete fransè a.
N ap raple w, malgre li poko rekonèt kòm yon zak vyòl nan peyi Lafrans, anpil peyi deja adopte lwa ki kalifye zak sa « Vyòl sipriz ». Swis, Nouvèl-Zeland, ak eta Kalifòni(Etazini) ki siyen l jedi ki sot pase a, se kote lwa sa etabli, daprè jounal « FranceInfo ».
L’élégance des femmes sur les talons hauts, leurs pas magiques avec des petits bruits entendus, dans les soirées de gala, dans les défilés de mode… No comment! Sinon de prendre le temps pour en chérir avec les yeux. Comme si, à l’origine, les talons hauts étaient destinés à elles, mais l’histoire nous en dit plus.
L’origine des talons hauts remonte depuis l’Antiquité avec les cavaliers perses qui les utilisaient pour se tenir les pieds bien accrochés sur leurs étriers. Dans l’Égypte antique, la majorité de la population marchait pieds nus et les bouchers sont obligés de porter des talons hauts pour éviter de patauger dans les sangs. Des peintures murales égyptiennes datant de 3500 ans avant Jésus-Christ montrent la gravure des signes de port de talons hauts uniquement par des hommes.
Il faudra attendre l’arrivée de Catherine de Médicis avec des talons hauts à la cour de Venise au 16ème siècle, à l’occasion de la préparation de son mariage en 1533 avec Henri II, le futur Roi de France. Et le Roi Louis XIV, à cette époque en portait aussi pour compenser sa petite taille d’ailleurs il aimait ça. Du cours des gens vont imiter le Roi. Des hommes et des femmes issus de la Noblesse et de la bourgeoisie en portaient.
Cependant, au fil des années les hommes ne portaient plus les talons hauts .Cela commençait à perdre la valeur masculine devant la gent féminine en 1740. Alors qu’à l’époque de la Révolution française ni les hommes ni les femmes ne portaient de talons hauts.
Au 19 ème siècle avec leur réapparition, même si des gens comme John Lennon, David Bowie et Elton John en portaient , les talons hauts seront, désormais destinés aux femmes avec la création des bottines à talon de la reine Victoria de Grande-Bretagne. Delà, les talons hauts vont prendre une dimension sensuelle et érotique avec des prostituées, des danseuses qui les utilisaient souvent.
Aujourd’hui, les talons hauts restent des symboles efféminés, et les hommes de leur côté portent des chaussures plates jugé plus appropriées, plus masculinisées. Mais certaines célébrités comme Justin Bieber, Kenye West portent souvent des bottes à talon. Peut-on s’attendre à un retour à la valeur initiale des talons hauts?
Le mouvement Disc Joker a pris de l’ampleur en Haïti durant ces dix dernières années. Il est l’activité d’une personne qui fait tourner les platines dans des soirées pour mettre de l’ambiance par la musique.
Kemissa Trecile plus connue sous le non DJ Kemissa défiait les conceptions, elle fait son chemin et s’est faite remarquée dans cette tendance. « Il n’y a pas beaucoup de femmes, je voulais montrer que les femmes peuvent le faire aussi. » A confié la femme de 32 ans, passionnée de la musique.
Hormis d’être une DJ, Kemissa a étudié les sciences juridiques à l’université de Versailles en France. Souriante, elle nous a expliqué que c’était pas chose facile de se lancer et de faire le double travail. « Quand je parlais avec ma famille et mes amis (es) de mon projet, les réactions étaient majoritairement négatives », souvient l’ancienne élève de l’institution du Sacré-Cœur de Turgeau.
À la grande surprise, elle nous a confié qu’elle n’a aucun sponsor. Elle a pris à elle seule les dépenses de ses activités.
Sceptique en raison de la situation sécuritaire du pays, pour elle, c’est de la persévérance et de l’espoir. « Cela devrait servir d’exemple aux jeunes, quand vous croyez dans vos rêves. S’investir et avancer », a suggéré la juriste qui possède une spécialité en droit commercial international.
DJ Kemissa a fait sa grande première en 2015. Deux années plus tard, elle a lancé son brand «Au top Kemissa». Selon ses explications, c’est une petite entreprise où des jeunes tentent de s’en sortir en travaillant comme: photographes, danseurs..
« Dès le commencement, vous ne trouverez pas de résultats », l’une des phrases forte qu’elle a martelée sur un ton confiant et sincère. Et aussi, la femme dévouée nous a dit qu’elle ne veut pas s’affoler pour parler de réussite, mais aujourd’hui on le connait dans le milieu. Le travail continue malgré ce n’est pas confortable, a-t-elle ajouté.
Elle est fière surtout de son style unique, la touche de tambour dans ses mixages. « Je sers de mes déceptions comme pont. » A déclaré l’amoureuse du basket-ball, grande supporteuse de cette fédération.
DJ Kemissa apporte sa contribution citoyenne
Elle participe à de nombreuses initiatives et anime des conférences. La native de Delmas nous a expliqué que c’est bien d’impliquer dans la communauté, on devrait tous et toutes contribuer à l’avancement de la société, a-t-elle conseillé.
« Préparons nous à mettre nos mains à la pâte », suggère l’activiste féminine. Toujours selon elle, les jeunes bourrés(es) de compétences ont l’obligation de faire un faisceau pour le changement du pays. « Une seule personne ne peut pas tout arranger, ce sont les citoyens et les citoyennes qui développent les pays », a lâché la femme simple, et audacieuse qui est toujours prête à oser.
Voulant se porter candidate à une poste élective. Kemissa Trecile appelle les jeunes à s’engager et avoir des plans méticuleux pour rester forts face à ce système. Elle a ajouté qu’on puisse voir ce que font les gens au lieu de garder sur leurs apparences. Elle a profité de rectifier pour les gens qui le jugent souvent pour sa couleur de peau. « Mes parents viennent du grand Sud, je suis du pays et étant DJ ça prouve que je valorise les relations humaines », a rappelé la femme élevée par une mère gestionnaire et un père policier.
Kemissa en mode conseillère
Kemissa n’a pas raté la possibilité de parler aux jeunes filles, elle les suggère de prendre conscience de la société et surtout éviter d’être naïves. La clé c’est l’éducation d’après elle, et profite pour les dire de se former. Les choses ne sont pas faciles, pour les femmes c’est pire, a-t-elle souligné.
« N’ayez pas peur de vous. Imposer afin de conquérir votre place dans la vie quotidienne » conseille la DJ, étant toujours disponible pour échanger avec les jeunes. Elle a continué pour les dire que face aux manques de moyens économiques pour pouvoir payer les études, elles peuvent utiliser la technologie. « Il y a des cours en ligne gratuits, l’université YouTube est là », a ajouté la chrétienne catholique.
La jeunesse peut quand elle veut. Les traces sont là. Les aînés nous ont tracé la route. Qu’on en consulte et corrige ce qui devrait pour le demain qu’on rêvera d’être meilleur, a conclu mademoiselle Kemissa.
« Depi se moun ou kwaze sou entènèt li pa fouti bon moun », se sa yo souvan di. Men ka a pa blije jeneralize paske gen moun ki rive jwenn satisfaksyon ak yon moun yo rankontre sou entènèt, swa sou Fesbouk,Watsap, Enstagram elatriye.
Devlopman teknoloji a pote yon veritab chanjman nan tout sosyete sou latè nan sa ki gen pou wè ak kominikasyon sitou avèk vini rezo sosyal yo ki vin yon lòt zouti endispansab nan relasyon moun ak moun. Genyen moun ki itilize yo pou fè biznis, gen lòt ki itilize yo pou fè zanmitay oubyen chache konstui yon relasyon. Sa konn rive atant yo pa konble, men sa pa anpeche yo rete konfyan se sou rezo sosyal pou yo jwenn yon moun ki pou ede yo nan pakou pwofesyonèl yo oubyen pou jwenn yon viza, rezidans oubyen lòt avantaj.
Sarah se yon jenn fi ki gen 28 lane sou tèt li, yon etidyan nan Inivèsite Leta a ki gen (9) nèf mwa nan relasyon ak yon jenòm li te rankontre sou Fesbouk . « Nou fè 5 lane ap pale sou Fesbouk avan nou resi rankontre, premye fwa n ap wè se te nan yon aktivite kiltirèl nan inivèsite a mw te envite l ». Sete yon jou espesyal pou etidyan an. « Pandan y ap pase yon mizik Alan Cavé «j’ai besoin de toi» li veye m li bo m epi mw bo li tou devan tout lòt etidyan ki te nan espas la. » Jan jèn etidyan an ap detaye relasyon li ak jenòm nan, li montre ou se yon relasyon konsa li te reve genyen.
Sarah pa sèl moun ki viv sa. Jessica pat ka kenbe ri pou li te eksplike nou kòman avanti pa li a te kòmanse. “Aprè demann zanmi sou Fesbouk nou pat janm pale jis youn te toujou ap tag lòt anba yon seri piblikasyon. Sa te dire (2) de mwa, aprè nou vin ekri sou mesennjè.”
Jenn fi 25 lane a di nou, mennaj li gen menm laj avè l, se aprè (5) senk mwa ap pale sou Fesbouk ak Watsap yo te resi vin rankontre. Men depi avan rankont la yo te renmen. Li menm di nou depi nan ti jwèt tag la li te gentan santi lanmou an ap boujonen. Sak plis fè li plezi, se paske se sou rezo sosyal li jwenn moun lan epi li menm rive fè li konfyans epi relasyon an bati.
Pakont, Yannick Bernard limenm wè bagay yo sou lòt ang. Li pridan anpil. Pou limenm, pa gen okenn santiman nan foto oubyen videyo yon moun poste vre . « Sitou nan moman sa yo, gen familyarite ak yon moun mw kwaze sou rezo sosyal se pa pridan, paske wè yon moun nan foto oubyen videyo sa pa dekri moun nan vrèman. Pafwa se fantasm moun yo ki fè yo fè l mwen p ap menm rele sa santiman. Foto e videyo pa ase pou renmen moun nan. », deklarasyon dam nan ki kontnye pou l di « si moun nan rete a distans se paske li gen yon bagay l ap sere si moun lan renmen m l ap fè sakrifis pou n rankontre. »
Epòk rezo sosyal Fesbouk fenk parèt, anpil moun nan legliz sitou kretyen pwotestan yo te gen yon pozisyon radikal sou rezo a kòmkwa se kote djab tayè banda ki dira pou yo ta konsidere li kòm yon espas pou chache yon relasyon. Menm si kounye a pozisyon yo chanje, men genyen ki toujou kenbe distans yo. « Rankontre yon moun sou rezo sosyo pa yon pwoblèm, men rantre nan relasyon ak moun sa kòm kretyen m ap mande w kisa Bondye di w. Pou kretyen tout bagay depann de mo li ak Bondye… », deklarasyon James, yon kretyen pwotestan.
Sepandan, gen lòt, lanmou sou rezo sosyal mennen kè yo labatwa si n ap li listwa yon jenn fi 29 lane ki kwaze yon mesye marye sou Fesbouk a 1nè dimaten. « Dabitid mwen pa dòmi bonè. Pandan m ap triye nan lis moun ki voye demann zanmi banm yo, mwen wè yon bèl titonton byen kanpe. Kounye a mwen reponn li nan menm nan li te anliy li salye m, li di m: HI! depi lè sa nou komanse pale epi nou vin renmen men se aletranje li t ap viv. Nou fè 3 lane ansanm. Lè li rantre li desann lakay paran mwen, li banm machin, li te banm tout sam bezwen. Yon lèm jwenn yon travay k ap peyem 15 mil goud li dim l ap peyem kòb la poum pa al travay li p ap kitem al fè jounen deyò pou 15 mil goud. Li te pwomèt mwen yon viza. Li te renmenm m anpil. Men yon lè mwen vin dekouvri se yon mesye marye li ye. Sak pi di a se avèk yon pwòch mwen li marye malgre m diskite avèk li li pa vle avwem, e mwen gen prèv. M gen foto, m gen videyo. Mwen pa vle voye yo ba li pou evite twòp dega. Li te pwomèt mwen viza men m vin dekouvri apre 3 lane li marye avèk yon fanmim. Li marye ak yon pitit kouzin manmanm. Malgre nou kite pou jiskounye a li pa vle avwem li te marye ». Aprè eksperyans sa, Jennifer pako vle avantire li ak pyès moun paske l gen yon santiman regrè k ap boulvèse li » Mwen regrèt paskem te gen lòt moun sou wout mwen m te kabab genyen yon fwaye men domaj sa mal pase e m vin mefyan anpil, mwen selibatè pou kounye a », se sa jenn demwazèl la fè konnen.
Lanmou sou rezo sosyal mennen lwen kote ou pa t ap menm panse, si n ap raple nou listwa Fanette Dorce, yon jenn lewoganèz fi ki te kidnape tèt li pandan (2) fwa nan mwa avril 2020 epi mande paran li 350 mil goud pou l te ka bay avoka pou yo te ka al libere yon prizonye li te kwaze sou Fesbouk.
Plusieurs congressman recommandent au département d’État de reconsidérer la déportation des migrants haïtiens, dans une lettre adressée au secrétaire de la sécurité intérieure Alejandro Mayorkas et au secrétaire d’État Anthony J. Blinken le jeudi 07 octobre 2021.
Voulant montrer leurs indignations et leurs déceptions face au traitement cruel infligé aux Haïtiens à la frontière américano-mexicaine , un groupe de congressman s’appuie sur la rentrée en vigueur le 03 août dernier du programme de statut temporaire (TPS) pour Haïti et le tremblement de terre du 14 août 2021 dernier et tant d’autres problèmes pour demander une main levée pour le pays.
Ils rappellent à Mr Mayorkas que le pays faisait face à de graves préoccupations sécuritaires, des troubles sociaux, une augmentation de violation des droits humains, une pauvreté invalidante et un manque de ressource de base. Outre le tremblement de terre inclus les déportations massives.
Premièrement ce groupe de sénateurs appelle à l’administration américaine d’établir un programme de réintégration pour les rapatriés et de travailler avec les pays de la région afin de s’assurer que les haïtiens vivants en dehors de leurs pays d’origine sont accordés de la protection, d’assistance et d’informations à propos de leurs droits.
Deuxièmement , ils demandent à l’administration de s’assurer que les haïtiens présents sur ladite frontière d’être capable d’appliquer pour asile.
Plus loin, ils continuent pour appeller à l’administration d’aider le pays à travers une consultation complète avec un soutien politique à une grande partie de la société civile et des acteurs politiques à fin qu’il puisse se sortir de sa crise constitutionnelle.
En définitive, ces ce rappellent les autres péripéties qu’en subissent le pays afin de réitérer leurs demandes à l’administration de Biden, d’agir rapide et avant de nommer un nouveau envoyé spécial pour Haïti pour travailler avec leurs partenaires commerciaux dans la région pour trouver une solution immédiate et placer en protection les immigrants haïtiens en difficulté.
Une correspondance paraphée par une dizaine de sénateurs, parmi eux Patrick Leahy qui se fait passer de nombreuses fois, pour un défenseur d’Haïti au congrès.
La porte-parole de la PNH, Marie Michelle Verrier, lors d’une conférence de presse à la DCPJ, a dressé ce vendredi 8 octobre 2021, le bilan des activités menées par l’institution policière au cours de son opération baptisée « Mache Pran Yo » allant du premier au 30 septembre 2021.
Selon la porte-parole, 27 opération ont été réalisées. Durant cette période, la PNH a procédé à 821 arrestations, 18 armes à feu, 150 véhicules, 110 motocyclettes ont été confisqués. 20 individus ont été stoppés et 5,25 kg de marijuana ainsi que 249,91 autres kg ont été saisis, a ajouté la porte-parole de l’institution policière.
Le responsable de la PNH, Léon Charles, lors de son intervention, a profité pour rappeler que cinq policiers ont été assassinés, cinq commissariats ont été attaqués et 17 armes saisies par des gang qui imposent leur loi dans la commune de Cité Soleil.
Léon Charles très décrié ces derniers temps, promet de travailler d’arrache-pied pour reprendre le contrôle du Centre-ville de Port-au-Prince, occupé par des gangs armés.
Lors de cette conférence de bilan, les responsables de la police ont présenté Lubin Junior Ridge aka Rick Jean et Julmé Ernest alias Ti Greg, un ancien policier qui dirigeait Delmas 95. Lors de leur arrestation, ces deux individus étaient à bord d’un véhicule de couleur bleue, et avaient en leur possession une arme 9mm et des projectiles de calibre 12 et 762.
Depi kèk tan an Ayiti, itilizasyon entènèt vin prèske tounen yon nesesite pou moun k ap itilize sèvis konpayi telekominikasyon ki gen nan peyi a. Nan yon sondaj Cable.co.uk soti, yo montre pri mwayèn 1 GB entènèt nan rejyon Karayib la se nan peyi Dayiti li pi bon mache.
Toujou nan menm sondaj sa a, pami lòt peyi ki vini an tèt nan pri entènèt la pi abòdab nan rejyon an nou jwenn: Ayiti, Gwadloup, Repiblik Dominikèn ak Dominik pou n site sa yo sèlman.
Pou ale pi lwen, done sondaj gwoup la montre 1 GB entènèt koute an mwayèn $ 0.85 an Ayiti, pandan menm 1GB entènèt sa koute $ 1.51 nan Repiblik Dominikèn ki se peyi vwazen nou.
Pou yon moun itilize sèvis entènèt youn nan konpayi sa yo li oblije achte yon plan, nan chak konpayi plan yo diferan ak lòt, tout pa koute kliyan yo menm kòb. Gwoup la di nan pri itilizasyon 1 GB entènèt sa ki mwen chè a sou yon peryòd 30 jou an Ayiti se: $ 0.27, sa pi wo a se $ 1.90
N ap souliye rapò sa gwoup Cable.co.uk soti nou jwenn sou sit web www.altemajeanmarie.com pa pran an kont bon jan kalite sevis entènèt la pou chak peyi sa yo.
Jean Marc Charles ki se direktè lise nasyonal Petyonvil agrese fizikman yon jèn elèv ki pote non Gaëtan ARCELIN, ki gen 16 lane, k ap fè NS3. Nan kontak redaksyon an te fè pou genyen plis detay, nou te fè ti pale ak kèk elèv nan etablisman sa ki te bay vèsyon yo ak repòtè nou sou sa k pase a.
“Se pantalon jenòm nan direktè a estime ki twò «Skinny» epi twò kout. Li di l ap koupe l epi elèv la pa dakò. Li mande elèv la depliyan l, pandan l ap chache li pou l ba li l, li pouse l epi pran depliyan an chire l epi voye Gaëtan lakay li”, se temwanyaj nou pran nan bouch kèk kanmarad Gaëtan ki fè nou konnen tou, se pa t sèl viktim nan ki te sou lakou a pou enspeksyon sou inifòm yo.
Nan entèvyou sa, anpil nan elèv nou te gen chans pale yo te pwofite denonse jès sa direktè lekòl la fè a yo estime ki sal imaj li. Yo fè konnen tou, se pa premye fwa y ap sibi agresivite fizik sa yo. Gaëtan ki se viktim nan pa t deside entèvni malgre tout tantativ redaksyon an te fè pou jwenn vèsyon pa l sou sa k fin pase a kote anndan anpil kòmantè sou rezo sosyal yo, entènot pa sispann kritike jès li a.
Yon mach te anonse pou te fèt jounen jedi a nan Petyonvil kont zak sila sou inisyativ kèk kanmarad Gaëtan. Elèv pa t ka prezan paske responsab lekòl yo te fèmen baryè epi anpeche yo sòti si nou ka kwè temwanyaj yon zanmi viktim nan ki montre l vrèman solidè epi blame direktè a.
Pandan videyo a t ap chofe rezo yo, epi anpil elèv t ap fè pase kòlè yo. Sous nou rapòte direktè a fè yon jès grandè nan lakou lekòl la. Jean Marc Charles te pase men nan kou elèv la epi prezante ekskiz li bay adolesan 16 lane a piblikman devan tout elèv nan lekòl la epi te mande elèv la pou l ekskize l tou.
Elèv yo vle mache pou denonse Jean Marc Charles nan lise a.
Anpil elèv lise petyonvil toujou montre kòlè yo malgre jès direktè a. “L ap pran pòz li renmen nou pandan se pa vre” se sa yon elèv lise a ki rete sou anonima tankou anpil lòt deklare. Yo rapòte direktè Jean Marc gen brekè pou bay timoun yo kouran ak minòt pou minote yo. Daprè yo, li menm ak ekip li a abitye afiche konpòtman sa yo sou elèv yo, aprè yo menase mete yo deyò si yo deside revandike dwa yo. Temwanyaj sa yo tou pa diferan de sa ansyen elèv lise a ki viktim de sitwayen sa rapòte sou rezo a.
Nan jou k ap vini yo, elèv yo anvizaje mache pou mande Respekte dwa yo kòm liseyen epi mande ministè edikasyon nasyonal (MENFP) panche sou fason responsab lise yo ap trete elèv yo, patikilyèman Jean Marc Charles ak ekip li a nan lise Petyonvil.
James Solages, l’un des assassins présumés de l’ex-président de la République Jovenel Moïse, a répondu aux questions du juge d’instruction Garry Orelien qui mène l’enquête relativement à ce dossier, ce jeudi 7 octobre. Une date qui marque aussi le troisième mois depuis cet acte a eu lieu.
Le directeur général du service de l’immigration Joseph Cianciulli, était aussi devant le juge. Il informe qu’il devait répondre aux questions qui concernent la rentrée des étrangers dits impliqués dans l’exécution de l’ancien locataire du Palais National. « J’ai donné les infos que j’ai » relate Mr Joseph après l’audition qui selon lui a été extraordinaire. « Le juge est satisfait et c’était très bien l’audience.Naturellement, je promets de rester à la disposition de la justice ». A-t-il martelé.
Trois mois après ce meurtre, l’enquête semble faire son chemin. Plusieurs personnes ont été entendues par le magistrat. Parmi eux : Dimitry Hérard, ancien commandant de l’Unité de Sécurité générale du Palais National (USGPN), Jean Laguel Civil, ancien coordonnateur de la sécurité du président, Louis Edner Gonzague Day, ancien ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Vladimir Paraison, coordonnateur de la sécurité du Palais National et ainsi que la veuve du défunt, Mme Martine Moïse. Outre que le juge Orélien a ordonné l’arrestation des trois chefs d’opérations du Palais National, parmi les quatre qui accompagnaient l’inspecteur général Vladimir Paraison lors de sa comparution. Tels Jacques Sincère, Wilner Cange et Cicéron.
À rappeler que l’ancien patron de l’Agritrans Jovenel Moïse a été mutilé dans sa résidence privée dans la nuit du 7 au 8 juillet 2021, par un commando de 28 hommes armés d’après les autorités policières. L’enquête se poursuit même si les auteurs intellectuels sont toujours dans l’ombre.
black metallic number 2000 on black background, digitally generated image.
Konpòtman ou, atitid ou nan yon anviwònman sosyal konn fè menm anviwònman sa kategorize ou epi ba ou yon karakteristik ki pwòp ak ou parapò a sa li jije ki bon oubyen mal men si li pa ta sa vre; estereyotip.
Pa gen twò lontan, nou tande nan bouch anpil jenn bray, jenn fi, adolesan e menm adilt yon sèl eslogan ki se « timoun 2000 ». Sou rezo sosyal yo menm se pa pale okontrè se la endividi yo kalifye timoun 2000 afiche yo poste swa foto oubyen videyo. Eslogan sa tatiyèt kiryozite nou pou n al chache tante eskplike sa li charye dèyè li kòm valè, kòm jijman epi sou kisa li chita egzat? Kisa ki fè yo plase yon seri endividi nan yon espas tan epi atribye a yo yon seri valè?
Nan tout lang sou latè genyen yon fenomèn ki rele IN VITRO, IN VIVO . In vitro a se mo oubyen ekspresyon ki rantre nan lang la kote se yon gwoup moun ki mete yo dakò pou mete li, pakont In vivo a limenm se yon seri mo oubyen ekspresyon ki rantre nan lang lan san se pa moun ki kreye li, li jis vini suivan jan reyalite sosyete a ap evolye a. Moun nan vini ak mo a epi moun vin renmen l si n ka pran yon egzanp: fè wana mache. Sa konn rive mo a oubyen ekspresyon an tou rete nan lang la konsa tou aprè yon ti tan li disparèt.
Jounen jodi a se yon koze Timoun 2000 k ap pale nan lari a , sou entènèt atravè rezo sosyal yo. Men lè nou ale pi lwen nan refleksyon nou, nou vin wè eslogan sa pa piti parapò a sa li charye dèyè li andeyò lòt konotasyon yo ba li yo.
Jan nou di l la, se yon eslogan ki charye yon bann bagay dèyè l pou montre endividi ki fèt nan peryòd 2000 yo nan peyi Dayiti yo diferan ak jenerasyon avan an men diferans lan chita sou yon pèsepsyon negatif ki travèse jenerasyon 2000 lan ki montre konpòtman yo manifeste tout sa k pa bon lakay yo, sa yo jije jenerasyon avan peryòd 2000 lan pa genyen. Yo di timoun 2000 yo cho, pye yo lejè, yo vakabon, yo plis renmen pwogram pase lekòl, yo plis sou fè bagay ki p ap itil yo anyen, yo pa respekte granmoun, yo bandi, yo renmen zen, yo renmen tou pare si nou t ap site sa yo sèlman. Angwo timoun 2000 yo se kategori moun ki echwe paske yo nan tout sa k pa bon. Modèl diskou sa yo sòti anndan vant dinamik sosyete a ki, limenm nan yon pèpetyèl chanjman charye yon seri faktè sosyal, kiltirèl deyè li ki kapab enfliyanse endividi a pou kanplie li jan li bezwen li ye a. Sa ki vle di « Timoun 2000 » la se pa nan syèl li sòti, se sosyete a ki bay li epi ki fè li konstui yon modèl pèsepsyon sou tèt li. « Le sentiment d’identité oscille donc entre un pôle représenté par l’idéal du moi et le surmoi, marquant l’intériorisation des modèles sociaux, et un pôle traduisant la perception que le sujet a de lui-même dans son engagement au sein d’une réalité sociale mouvante ». ( Edmond Marc, 2005). E se sou sa menm sosyete sa ba w la li pral kategorize ou kòm endividi epi ou pral defini tèt ou nan yon santiman idantite. « Je peux aussi me définir à partir des caractéristiques variées que les circonstances rendent plus ou moins saillantes : en tant qu’appartenant au sexe masculin ou féminin ; en tant que jeune ou adulte; en tant qu’exerçant telle ou telle profession ; en tant qu’adhérant à telle religion, telle idéologie, telle famille politique ; en tant qu’appartenant à telle classe sociale, à telle ethnie ou à telle nation »( Edmond Marc, p. 121)
E remak nou fè, endividi ki fèt nan peryòd sa yo asepte sosyete a wè yo konsa andepi tout sa eslogan an charye dèyè li kòm valè negatif. Dayè yo montre sa nan konpòtman yo. Men pou n konprann paradòks sa nou al founi je n nan yon tèks Gustave-Nicolas Fischer ekri ki rele » les conceps fondamentaux de la psychologie sociale » kote li di , nan yon chapit ki pote tit idantite sosyal « idantite a se pwodui yon pwosesis entèraktkif ki genyen ant endividi a ak chan sosyal la, li pa sèlman yon eleman nan karakteristik endividyèl yo ». Sa ki vin fè nou konprann timoun 2000 yo enskri yon chema idantite. Idantite sa ap kale yo paske Kounye a, sosyete a fè nou wè yo se yon pwoblèm nan entèraksyon yo. Ò chanje konpòtman yo se pa yon bagay fasil paske yo pa fòme yon gwoup. E Jan Kurt Lewin di l la » li pi fasil pou modifye abitid manm yo nan yon gwoup ke abitid endividi ki izole youn lòt yo » .
Sosyete yo enskri yo nan yon pèpetyèl chanjman, chanjman sa yo kreye nouvo atitid, nouvo konpòtman, nouvo panse lakay chak moun suivan evolisyon reyalite yo parapò a faktè enflyans yo. Kidonk ap toujou gen yon mo, espresyon oubyen yon eslogan pou falifye youn oubyen plizyè moun ansanm, Timoun 2000 la se youn ladan yo. Nou ka toujou gade li ak yon lòt linèt pou pèmèt moun konprann li pi byen.
Referans FISCHER ,Gustave-Nicolas, les concepts Fondamentaux de la psychologie sociale,2020. MARC, Edmond, psychologie de l’identité: soi et le groupe, ed,Dunod, 2005 OBERLÉ, Dominique, La dynamique des groupes,ed,PUG,2015
L’ancienne première dame de la république Martine Moïse a répondu ce mercredi 6 octobre 2021 à l’appel du juge d’instruction Garry Orélien dans le cadre de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse. La veuve se dit prête à collaborer avec la justice et appelle aux autres à faire pareil.
Après une trentaine de minutes environ au bureau du doyen Benard Sainvil, Mme Martine Moïse a dû traverser dans le cabinet du juge d’instruction Garry Orélien pour se présenter dans le dossier du défunt Moise. Alors que le parage du parquet était craqué de millitants se réclamant Jovenelistes qui étaient venus en support à l’ancienne première dame. Après environ quatre heures de temps d’audition, Martine Moïse appelle ceux et celles détenteurs d’un mandat ou avis de recherche dans le dossier à faire pareil afin de faire avancer l’enquête.
« Tout le monde sait que le président Jovenel est un homme institutionnel, il croit au renforcement des institutions c’est la raison pour laquelle j’exhorte ceux et celles qui ont des informations, un mandat ou avis de recherche à venir participer dans l’enquête afin de parvenir à une conclusion ».
« Tout le monde dit qu’on ne va pas trouver justice pour Jovenel Moïse en Haïti mais moi je crois que je vais en trouver parce que c’est là que je vais commencer et continuer. Je demande justice matin ,midi et soir jusqu’à ce que je le trouve pour le président Jovenel Moïse » a-t-elle poursuivi.
Cependant la veuve se dit prête à se présenter également au Parquet dans le dossier de l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval alors que des militants jovenelistes ont malmené un citoyen qui réclame son arrestation dans ce dossier .
La crise socio-politique en Haïti reste de plus en plus un débat intéressant dans la presse. Trouver une solution à cette situation est une énigme pour les autorités actuelles, et les hommes politiques, ainsi que plusieurs personnalités intellectuelles de la société haïtienne qui continue de se poser des questions à travers leurs discours. Michel Soukar, intervenant à l’émission “Le Point” sur la Radio Télé Métropole, a fait une lecture sur la crise actuelle.
“La faillite continue” a lancé le professeur Soukar pour introduire son analyse. Ces approches font croire que les autorités sont dans l’ombre. En effet, il pointe du droit les américains qui sont les véritables détenteurs du pouvoir en Haïti. La possibilité d’une “occupation américaine” n’est pas nécessaire pour lui, “ici les américains ont tout » a t-il argumenté, « quels politiciens haïtiens oseraient refuser une proposition américaine? » a questionné Monsieur Soukar pour expliquer à quel niveau notre classe politique depend d’eux (les américains). Par contre, ils nous font tous croire qu’on est indépendant et libre de décider. Un discours qu’il espère « qu’on y mette fin », mais “ça dépend de tout un peuple”.
Questionné sur le rôle des élites économiques, intellectuelles et politiques dans cette lutte qui consiste à mettre fin aux discours renards des américains, L’ascendant Libanais, a fait savoir “qu’il n y a pas d’élite en Haïti. “Il y a quelques citoyens dans le pays, qui sont des individus brillants qui auraient pu réussir dans n’importe quel pays, et ont fait le choix de vivre sur ce territoire et font leurs travaux. Mais, étant que corps, consciences et organisations socio-politiques, ils n’existent pas”.
“Quelle organisation économique et financière qui, dans la crise actuelle a fait une proposition?”, pour appuyer sa thèse. Il y a plein de banques, toutes sont représentées par une organisation quelconque, aucune proposition de projet national n’a été faite par ces structures, a ajouté Soukar qui requiert des preuves pour contrecarrer ses dires.
Pour venir sur le sujet phare de l’actualité haïtienne(l’Insécurité),l’historien a ponctué « la question de l’insécurité pour le présent quart d’heure il n’y a aucune force locale pouvant faire faire face à lui ». Selon lui, c’est l’une des choses qui fait la part belle des gouvernements dominicains, costariciens et américains.
D’autant plus, Mr Michel Soukar en a profité pour expliquer, que cette affaire de Démocrate et Républicain aux États Unis, via leur politique en Haïti, « se kabrit tomazo menm plim menm plimay». La seule différence les Républicains selon lui font preuve de radicalité, tandis que les démocrates sont des “hypocrites assassins ».
Lè (2) de patnè ap fè sèks ke nou rele souvan fè « bagay », anviwònman an se youn nan faktè ki ta dwe jwe an favè yo pou pèmèt yo byen pase. Men si espas sa pa apwopriye sa ap anpeche yo jui seksyalite yo a jan yo ta vle li ye a, paske gen anpil jwèt oubyen ti bri eksitan tankou sa nou rele alsiyis la ki p ap posib. Alòs genyen se anmwey yo rele. Men an reyalite kisa k fè yon fi/gason fè alsiyis lè l ap fè sèks ? Estera? Estipidite? Kisa k fè yo fè li? Men poukisa tou yo oblije fè li?
Alsiyis se yon sonò seksyèl ou pwodui lè w ap fè sèks. Natirèlman, li se yon aksyon envolontè paske pafwa ou konn pa ka anpeche ou fè li selon jan nivo sansasyon an ye a. Men chak moun konn fè li yon fason diferan selon nivo sansasyon an. Oh my God! Oh my God !, Wich! Wich! Wich!, Wouyyy wouyyy!, Ayyy! ayyy! ayyy!, Sssss aaaayyy!, Woy!woy!woy! , Omerde! O merde Fuck ! Pou n site sa yo sèlman. Men li enpòtan pou n ta konnen ki kote eksitasyon seksyèl yo sòti ki mennen nou nan chimen pa anvi tounen sa.
Eksitasyon seksyèl yo sòti nan ògàn sans nou yo tankou si nou ta pran kòm egzanp zye parapò a sa nou wè nou gen yon atirans pou li epi ki esksitan men eksitasyon seksyèl yo pran nesans abityèlman nan sèvo a paske li bay repons a yon jès, yon panse oubyen yon imaj kèlkonk. Pi lwen, jan Frédérique Xavier di nou an, nan » Guide d’éducation à la sexualité humaine, à l’usage des professionnels) » Ke li te gason oubyen fi, omoseksyèl oubyen etewoseksyèl, toutan nou fè n ap viv la, chak nan nou pwodui yon seri sansibilte ewoktik.Tip sansibilite sa yo antre dirèkteman nan memwa ewotik nou ki li menm pral pèmèt nou jwenn plezi seksyèl la lè nou nan sitiyasyon an.
Lè nou vire yon lòt bò, gen seksològ ameriken sa yo masters&Johnson ki pral pale sou repons seksyèl pito yo menm. Alò repons seksyèl la se yon seri reyaksyon ofizyolojik, sikolojik kò nou fè pou bay yon sik seksyèl, sa nou pral montre ou la. Seksològ masters&Johnson di sik seksyèl la genyen 4 faz ladan l.Yon faz Eksitasyon, yon faz plato, yon faz ògasm epi yon faz rezolisyon si n ap eksplike.
Premyeman etap, eksitasyon an se lè sansasyon plezi a kòmanse pran pant, sa vle di l ap monte apre yon imaj , yon son oubyen yon ti atouchman ki eksitan, nou ka rele estimili. Faz sa pa konn pran anpil tan. Nan faz sa alsiyis la kòmanse ap boujonnen. Dezyèman, faz plato a. Li menm se faz ki long nan, ki kapab varye jan entansite a ye. Se faz sa ki pouse fi a oubyen gason ap fè gwo alsiyis, pale tout lang. Men li konn mete patnè yo nan difikilte lè yo pako ka rive nan faz ògasm nan. Lè sa anpil kalori ap boule, la alsiyis pèmèt patnè yo gen yon bon liberasyon seksyèl. Ansuit, faz ògasm la li menm ki make fen faz plato a li monte rapid, Nan ògasm la, alsiyis la konn transfòme an gwo kri , gwo rèl, se tankou lè yon fanm ap fè pitit oubyen tou fi a konn nan nivo sa se kòmsi li gen yon raj, tou de patnè yo se rakle y ap rakle paske miskl yo kontrakte. E li nòmal. Lakay gason an nan faz sa l ap vini ( ejakile) kanmèm pakont lakay fi a li kapab kanpe. Dènye faz la yo rele li rezolisyon. Eksitasyon seksyèl la bese lakay tou de patnè yo. Aprè yon ti tan yo ka rekòmanse.
Pafwa zozo a oubyen dwèt la konn pa ko menm fè chimen li fi a kòmanse yon konsè alsiyis san pa gen okenn eksitasyon seksyèl. Estipidite? Non. Gason an konn pako santi anyen tou li tonbe fè alsiyis.Toujou estipidite ? Non. Se youn nan rezon ki fè li enpòtan pou konnen enpòtans alsiyis genyen lè n ap fè fè sèks.
Selon » Psychologue.net » Alsiyis la pèmèt ou amelyore libido ou paske pandan rapò seksyèl la sa konn rive lespri youn oubyen lòt patnè yo oubyen toulède konn byen lwen, lè sa se yon bon alsiyis volontè ki pou pèmèt yo retounen sou chan batay la. Pafwa fi a oubyen gason an fè alsiyis la se pou mete youn lòt an konfyans, pafwa se pou chanje rit la konsa tou se mete plis piman nan rapò seksyèl la.
Pou n fini, nou kapab di asiyis la jwe yon gwo wòl nan rapò seksyèl yo, li mete patnè yo sou brenzeng yo, li pemèt yo pataje yon lòt filing nan yon lòt nivo. Kidonk, alsiyis la mete piman nan plezi pou n kapab jui li pi byen.
Referans -Basson R.(2000) The Female Sexual Response: A Different Model, Journal of Sex &Marital Therapy
www.cairn.info/ les sources d’excitation sexuelle, page 247
Jan anpil moun konnen, yon patwouy lapolis te tiye pou pi piti twa jèn gason pandan yon jèn gwoup mizikal ki rele « New Wave » t ap choute yon videyo mizik jou ki te 21 septanm pase a nan Nò Aleksi, Ravin Pentad ki debouche sou Lali. Aksyon sa te fè anpil pawòl, atravè anpil medya sa te anime deba yo. Anpil kòmantè te fèt sou zak sila. Se rezon, yon ekip Passion Info Plus t al sou plas 5 jou aprè zak sila pou gen plis detay.
Li te 5 è nan aprèmidi, ekip Passion Info Plus la te koumanse vizit li an depi nan tèt Riyèl Vayan, ale tonbe anndan yon geto ki pote non Site Choun ki se baz gwoup la menm epi rive nan Ravin Pentad ki kole ak baz nèg yo. Ekip la te rann li nan yon estidyo ki nan Ravin Pentad, se nan espas sa nou te rankontre 3 nan 4 atis gwoup la epi prezidan gwoup sa ki se Jean Claude Mirville Exumé ki gen kòm responsabilite kowòdone pou gwoup mizikal la.
Lè nou te rive, atis yo te ap mete vwa pou fè yon mizik omaj pou moun ki te mouri jou swa a pandan videyo a t ap choute a. Se moman sa tou, yo te aksepte ba nou kèk detay.
Pa t gen bon zam daprè prezidan gwoup la
Enfòmasyon ki rive jwenn redaksyon an pa yon sous nou ki gen koneksyon ak katye a, fè nou konnen gwoup mizikal sa te koumanse choute videyo mizik la vè 9 è nan aswè. Mizik sa rele « Arsenal » kote nan sèn videyo a kèk moun ki t ap patisipe te gen fo zam nan men yo, yon fason pou sèn yo ale ak sa k ap dekri nan mizik sila. Se moman sa vè 10 è 30 yo konsa, yon patwouy polis zo reken selon temwanyaj sous sa, soti sou Lali rive nan espas la epi simaye katouch sou moun ki te la epi lakoz moun mouri ak lòt ki soti blese.
Prezidan gwoup la ki t ap pale fè konnen yo pa t gen otorizasyon papye lapolis ki ta ba yo dwa fè videyo oubyen aksepte yo pote fo zam pou videyo a. Men, pi lwen nan deklarasyon li yo, li fè konnen rezon kifè sa pa t nan lide yo se paske yo te jije nan moman an se nan blòk yo videyo a ap monte, yo pa t janm panse yon bagay konsa te ka pwodui.
Saimbert Alens ki gen non atis Outsider, te bay eksplikasyon ki fè yo menm nan gwoup la deside vin ak yon mizik konsa. Selon sa l di, mizik sa se reyalite vi geto a yo menm yo vle fè pase ladan l, se rezon mizik la pote non « Arsenal ». Pou kontinye, Muscadin Mike Mardoche ki gen non atis Mike ajoute pou l di se montre gran piblik la reyalite jan moun ap viv nan geto a kote gen moun si se pa zam yo kenbe, yo p ap viv.
Si kèk moun ap gade vizaj, fason yo abiye pou bay nèg yo etikèt sou rezo a, atis Mike te kontinye pou l di New Wave se yon gwoup rap ki legal, ki anrejistre nòmal tankou tout lòt gwoup, se pa yon gwoup gang, se pa paske yo yon fason pou moun baze sou sa pou jije yo.
Jean Claude Mirvil Exumé menm jan li deklare l anpil lòt kote, refè konnen ke gwoup la pa t gen bon zam nan moman videyo a, se fo zam yo te mete pou monte sèn yo epi kritike lapolis ki pa menm poze kesyon li aji. Responsab la pa vle lonje dwèt pou l di se yon move kout dwèt yo ta fè, tout fwa li swete jistis pou moun ki tonbe yo.
Gen nouvo pwojè nan wout
Reginald Toussaint aka Atis Polo’s rasire moun k ap swiv gwoup yo batay la p ap kanpe, y ap kontinye avanse malgre sa k fin pase yo. Li anonse gen pou pi piti 2 pwojè ki ap kuit nan kizin jistan yo panse pou yon album oubyen mixtape.
3 novanm ki fèt yo, Polo’s fè konnen gwoup la p ap fè okenn aktivite pou respè moun ki mouri yo epi moral yo tou ki pa fin twò bon selon sa l di.
Gen moun ki touche pa bal pandan aksyon an
Pandan aksyon sa te fin fèt la, gen kèk moun tou ki pran bal ki pa grav nan sa repòtè nou te arive wè. Genyen tou se bal ki eflere yo, pami yo yon jèn gason yon katouch flote l zòn kwis li ki te ap obsève lè videyo a ap monte a. Pou kounya li koumanse fè mye aprè li fin panse plizyè fwa.
N ap siyale tou okenn atis gwoup la ki t ap choute videyo a pa gen anyen. Yo te getan chape poul yo pou evite yo viktim.
Yon jou aprè aksyon an, Ravin Pentad te bloke
Zòn lan te bloke yon jou aprè kote sitwayen yo t ap eksprime kòlè yo fas ak sa k pase a. Yo estime se mechanste epi di nèg yo pa t gen bon zam se fo zam. Yo te monte barikad, machin pa pase, kawotchou t ap boule.
Gaz ak katouch te fè kenken
Vè 2 è nan menm jou sa, zòn lan te enpratikab kote wòch ak boutèy t ap tire. Pou riposte lapolis te tire epi bay anpil gaz lakrimojèn pou eseye kalme kòlè sitwayen zòn yo.
Fas ak gaz ki t ap bay la anpil moun te kouri kite kay yo, machin pa t pase deyò sou wout Nò Aleksi a, moun t ap eseye demake espas la tou.
Aksyon sa ki fin pase a gen kèk moun k ap kesyone pou mande ki rezon lapolis tire? Èske se yon operasyon ki te vin mennen? Èske te gen ripòs bò kote estaf ki t ap choute videyo a? Èske se bon oubyen fo zam? Anpil kesyon ki merite bon jan ankèt ki ka bay repons pou retire tout sispisyon nan dosye sa.
Detay sou New Wave
Gwoup sa ki t ap choute videyo a daprè tout detay nou rive jwenn kreye 3 out 2017. Li gen 4 atis ladan l, li baze nan blòk Ravin Pentad nan yon ti lokalite ki pote non « Site Choun ». Gwoup sa gen yon mizik trap ak tout videyo anpil moun ki renmen mizik ka konnen ki rele « I m a loco » ki konn abitye woule sou Tele Sky chèn 32 selon detay yo.
Les réseaux sociaux et messageries du groupe MarK Zuckerberg a connu ce lundi 4 octobre une lourde panne sans précédent ,ce qui a causé une perte d’environ 6 milliards de dollars
«Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément», a tweeté Andy Stone, un porte-parole de Facebook.
En effet, les applications commencent à fonctionner peu à peu après des heures de dysfonctionnement. Certaines personnes se plaignent pour l’arrêt de leurs applications alors que le Wall Street publie déjà des chiffres sur les pertes financières évaluées à 5,9 milliards de dollars suite au crash.
Les responsables n’ont pas encore donné trop de détails à ce qui serait à la base de cet fameux incident. À rappeler que c’est pour la première fois le géant californien de la technologie a subi une panne de si longue durée. En 2019 ça a dû produire et elle a duré seulement quelques minutes.
Rentrée au pays dans la soirée du vendredi premier octobre dernier afin de répondre aux questions du juge qui instruit le dossier de l’assassinat de son mari, l’ex première dame Martine Moïse s’en profite de son séjour à d’autres fins.
En effet, elle a débarqué dans la partie Sud du pays, frappé par le cataclysme du 14 août 2021, pour prendre son bain de foule et lors de l’un de ces prises de parole à Fond Rouge dans la Grand-Anse, elle a promis aux paysans qu’elle continuerait d’être à leurs côtés ; pour planter de l’igname, du cacao… Et a aussi promis que ses visites ne s’arrêtent pas là.
«Je suis à vos côtés, je ne vais pas vous laisser tomber. J’irai voir le juge pour trouver la justice pour mon mari. La bataille ne fait que commencer et on ne s’abstient pas.» A martelé la veuve de Jovenel Moïse dans le Sud, dans l’après midi du dimanche 3 octobre. Sous son maillot tagué de ce slogan «Nou mande jistis pou prezidan Jovenel Moïse».
À rappeler qu’elle a été reçu sur l’acclamation des centaines de personnes hurlaient «Men manman nou» cette veuve qui ne compte pas lâcher l’affaire, envisage de se porter candidate à la présidence.
Dans l’enceinte de l’Université Quisqueya (UNIQ), ce 30 septembre 2021, a eu lieu la cérémonie de la grande Finale du concours de dissertation nationale autour du thème « Insécurité et Violation des Droits humains en Haïti ». Le jeune capois Wadlandjy ETIENNE est sorti gagnant de cette deuxième édition organisée par le Centre Muse Haïti (CEMUH), en partenariat avec la police communautaire Éducative (EDUPOL/PNH), Loop Haiti, Eduvilaj, Université Quisqueya (UNIQ).
Pour le lancement de l’activité, le directeur de la communication de l’Université Quisqueya, Mr. Alain Sauval a prononcé les mots de bienvenue. Il en a profité de son allocution pour remercier particulièrement le PDG du CEMUH, Mr. Jerry REGISTE pour ce projet ainsi que ses œuvres qui constituent grandement au changement de cette société, impliquant les jeunes du pays.
Par la suite, le directeur général du Centre Muse Haïti, Mr. Carl CANGÉ prenant la parole, a évoqué la situation insécuritaire qui sévit dans le pays et a attiré l’attention de la foule sur l’hégémonie des hommes armés à Martissant, qui obligent des milliers de riverains à évacuer cette zone pour trouver refuge ailleurs. Le DG plaide pour une action pouvant ramener la paix publique, pour que les fils et filles du pays puissent vivre paisiblement.
Le Professeur Nesmy Manigat a également pris part à cette cérémonie à travers le réseau ZOOM, pour représenter la structure « Eduvilaj « . « transformer le temps libre des jeunes en temps éducatifs, c’est l’urgence de l’année académique 2021-2022 » a prononcé l’ancien titulaire du MENFP, qui a félicité le Centre Muse Haïti d’avoir conceptualisé cette initiative.
Il en a de même exprimé son indignation sur la crise que fait face le pays. Il a continué pour saluer d’une manière éloquente les jeunes qui ont participé à ce concours, particulièrement les finalistes, selon lui qui ont encore une fois prouvé que la jeunesse haïtienne est «disponible pour les bonnes aventures quand on lui offre les opportunités ».
« L’heure est aux idées, aux solutions, et aux actions », a t-il conclu.
Suites aux doléances, les candidats ont étalé leur texte devant la foule en laissant les jurys désignés le vainqueur de cette énième édition. Wadlandjy ÉTIENNE a été désigné champion, il est issu du Collège Pratique du Nord du Cap-Haïtien. Yzadora LUNDY de l’Ecole Congréganiste de Ste Thérèse de Pétion-Ville et Marie Claude Annie AURELUS ont respectivement occupé les 2e et 3e place.
Journaliste de la Radio Télévision Caraïbe (RTVC) depuis environ six années, Marc Guerson Philistin ne cesse d’attirer les attentions avec ses reportages de plomb.
Pendant ces cinq dernières années, il est fort difficile d’écouter une édition de nouvelle sur la RTVC sans avoir à consommer un de ces reportages et pendant ces six derniers mois les travaux de l’homme de 29 ans natif de Port-au-Prince, enflamment les réseaux.
Rue Chavannes, Port-au-Prince. nous nous retrouvons au local de la RTVC, étant costaud sur un sourire d’enfer, le prodigue nous accueille avec toute convivialité. « J’ai fait mes premiers pas à la radio Mégastar, dans l’émission Ti-Mégastar avec Kens Fortuné, regretté de mémoire, conquis mes premières armes où je présentais une rubrique chaque vendredi entre minuit et une heure du matin», a affirmé l’ex étudiant de l’ISCOM.
Entre 2012 et 2013, il a intégré la salle des nouvelles de cette station:« Je travaillais comme reporter et j’étais l’un des présentateurs du journal samedi matin, j’ai laissé cause de boycottage et problème de pays. Après deux ans de travail, j’ai seulement reçu 3 000 gourdes de la part du responsable, un mois de décembre», a ajouté le juriste de formation, tout en rigolant sur ces souvenirs motivants.
Face à ses dédales, le combattant n’a pas dû abandonner, Marc a poursuivi et reste attacher à son rêve le plus cher de devenir le plus grand reporter du pays. « J’étudiais le droit quand Jean Ernst Pierre m’a appelé en 2015 pour un stage à radio Espace FM. À minuit je devais laisser la station chaque soir à bord d’un moto, malgré l’insécurité qui bat déjà son plein à l’époque», ajoute-t-il, supporté à l’époque par son grand frère James Philistin.
Fils d’un père plombier et d’une mère commerçante, Marc Guerson Philistin se considère insatiable en terme de connaissance, il nous a dit :« C’est toujours bien d’avoir plusieurs métiers à son compte».
L’idée des grands reportages
Étant journaliste de la RTVC depuis août 2015, l’homme inspiré, traitait souvent les sujets de justice. Mais ça change et il y a toute une multitude de raison, jovialement, Marc nous raconte :« Je posais cette question (Que font les jeunes ?) Et c’est à partir de cela j’ai commencé. Il y a de sujets plus utiles que ceux de la politique quotidienne, il y a des jeunes qui font des choses grandioses et qui ont besoin de nous pour parler d’eux. Rendrons notre micro utile et utilisons notre 6ème sens comme journaliste.»
En effet, depuis le 05 août dernier, date qui marque son anniversaire, Marc nous lubrifie l’oreille avec ses reportages hors de l’accoutumée. Qui n’a pas entendu ou du moins touché par ses reportages avec : – Lucner Dormelus (Nèg pwaro a) cet homme qui chantait pour attirer les gens à acheter ses produits.
Magdalina Cherival cette dame qui vivait dans les rues avec deux enfants, démunis de tous.
Berlange Estrena (Machann pen an) elle vendait ce produit pour payer son université.
Rose (Ti pitit 13 ane a) cet adolescente violée par sept hommes à Bois-Moquette et laissée enceinte.
Dave Noël (Ti gason 13 ane ap vann sirèt nan bus) orphelin de père et de mère, procédait à cette activité pour survivre.
Rose André (Dam 5 timoun yo) laissant Martissant à cause l’insécurité et vivait dans un endroit invivable. Et tant d’autres…
« Je commence par voir la réalisation de mes rêves, aujourd’hui on peut compter sur moi comme reporter», souligne l’ancien élève du lycée Toussaint Louverture, tout étant modeste et humble. Je peux aider avec mon micro et ça me plaît. J’ai le strict minimum pour survenir à mes besoins et de supporter les autres.» A ajouté le chrétien d’inspiration protestante, sur un ton d’espoir et de confiance.
Le co-animateur de l’émission Sabado Latino chaque samedi (1h-3h) sur la RTVC nous a dit qu’il est fier d’être journaliste et ce qui l’encourage aussi c’est l’appréciation des autres. «J’ai été victime d’injures seulement lors du dossier Amel Lafleur», relate le journaliste investigateur en droits humains, formé par la Cour inter-américaine des droits humains.
«Le journalisme est un métier prestigieux, le secret pour rester au dessus de tous soupçons est de se respecter. Tant vous le ferez les gens feraient de même. Quand vous êtes présents quelque part faites vous remarquer, avoir toujours des tenues vestimentaires normales. Et surtout continuez de vous former amplement», conseille le correspondant de Noticias Caracol, un média de la Colombie, en Haïti. « Je fais des reportages en Espagnol aussi. Tout cela est dû à mes apprentissages, je collabore avec tant d’autres médias: Vénézuélien, Dominicain, Uruguayen… Ne vous contentez pas seulement du journalisme.» A poursuivi l’ancien élève de L’institution mixte nouvelle Jeruzalem.
Notons qu’il a été honoré par le ministère de la jeunesse des sports et de l’action civique (MJSAC) l’année dernière et en 2019 Marc Guerson Philistin a gagné le prix du deuxième reporter de la radio télévision Caraïbe (RTVC).
Souvent pour échapper à leurs responsabilités et pour clarifier leurs méfaits, nos jeunes avancent le problème de modèle. Il reste à savoir quel type de personne dans la société qu’ils veulent suivre.
Dans le Bas de Delmas à Delmas 3 et Delmas 5, par l’entremise de Combite pour la Paix et le Développement (CPD) plusieurs dizaines de jeunes écoliers sont en passe d’apprendre la lecture, l’écriture, la poésie et le slam.
Il s’agit d’un projet du CPD comportant les composantes suivantes : ateliers d’écriture et de lecture, concours de productions de texte, bibliothèque mobile, club de lecture , causeries et ateliers sur les thématiques de droits humains, citoyennté active, socialisation, service d’accueil et appui psycho-social.
Sur la place publique de Delmas 3 se tiennent les ateliers de lecture avec les jeunes écoliers tandis qu’au Centre Sportif Dadadou des écoliers reçoivent des cours de poésie, de slam et d’écriture en général.
Signalons que ce projet est financé par USAID, PADF et réalisé par CPD.
Le quartier du Bas de Delmas se trouve confronter aux violences armées des gangs depuis plusieurs mois.
Le professeur Auriole Antoine ne trouve pas de mots pour expliquer la profondeur de sa douleur après avoir vécu une mauvaise expérience en prison, après s’être reproché d’être un déporté et membre du groupe gang dénommé « 400 mawozo ».
Le 08 août 2020, des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) ont procédé à l’arrestation du professeur Auriole Antoine à « Lakou nouyòk » alors qu’il était en train d’acheter un bidon d’eau. La police lui a reproché d’être un déporté et membre de 400 mawozo, dirigé par Lanmò San Jou de son vrai nom Wilson Joseph.
Rejoins au téléphone par la rédaction de Passion info plus après sa libération, le jeune professionnel connaît la descente aux enfers. Il ne peut plus reprendre ses activités professionnelles à cause d’une étiquette de gang que la police lui a attaché. Par contre, ces accusations ne tiennent pas selon lui. « Je ne suis pas un déporté, je n’ai aucune relation ni de près ni de loin avec 400 mawozo. Je n’étais pas gang, je ne le suis pas et ne le serai plus et en plus je n’etais pas né pour être gang » a-t-il martelé.
Ne trouvant pas assez de preuves de son arrestation par la police, la justice a libéré Auriole Antoine le 30 août 2020. Aucune excuse ne lui était accordée par des autorités » après l’erreur de la police, aucune autorité ne m’a appelé pour me demander excuse pour ces accusations erronées » a-t-il reproché.
En effet, le professeur demande à l’État haïtien de prendre en charge non seulement de son dossier parce qu’il est devenu un rejet social mais aussi de réparer ces erreurs afin qu’il puisse s’intégrer dans la société » j’ai besoin de me réintégrer dans la société comme auparavant parce que je suis mal vu dans mon entourage ». Et au-delà de cette mauvaise expérience dans sa cellule avec pleins d’autres jeunes garçons, Auriole plaide contre la détention préventive prolongée qui reste un défit pour la justice haïtienne.
De professeur d’anglais dans plusieurs écoles de la commune Croix-des bouquets à la coupe des cheveux dans un barbershop qui paie en pourcentage, la vie du professeur Auriole Antoine se trouve dans cette impasse douloureuse.
Ansyèn Premyè dam nan Martine Moïse retounen nan peyi Dayiti yè vandredi premye oktòb 2021 an nan lasware aprè l te fin pase plizyè jou nan peyi Etazini.
Martine Moïse debake nan ayopò Kap Ayisyen an alòske vòl la te pwograme depi 10zè nan maten. Vèv la te pran lapawòl nan yon tikout konferans pou laprès li bay nan salon diplomatik la, li fè konnen li kontan retouen lakay, li pa t kapab rete deyò ankò. » mwen kontan aswè a paske finalman mwen retounen lakay, kò m toujou di l lakay se lakay. Mwen retounen pou plizyè rezon mwen retounen paske fòk mwen te retounen, m pat ka rete deyò ankò paske lakay te manke m » pawòl ansyèn Premye Dam nan.
Madanm nan fè konnen tou li retouen pou l vin pase yon minit rekèyman douvan tonm mari l ansyen prezidan Jovenel Moïse pou l pale ak li. Men tou, li pwofite voye yon mesaj bay popilasyon Nò a pou di li pral pi prezan nan depatman an pou l ka ede yo fè agrikilti atravè fondasyon li. »Pwogram ke m te kòmanse m ap rekomanse yo atravè Fondasyon m, ede moun yo plante kafe, ede moun yo plante kakawo, kote ki gen dlo ki ka wouze, ede yo avèk diri, mayi, pwa paske si pa gen manje gen anpil lòt bagay ki pa ka fèt » selon sa li di.
Martine Moïse gen randevou 6 oktòb nan pakè Pòtoprens pou l al reponn kesyon jij Enstriksyon Garry Orélien nan kad ankèt sou asasinay ansyen prezidan Jovenel Moïse la.
Le premier ministre Ariel Henry a installé ce vendredi 1er octobre 2021, les six nouveaux membres de la quatrième judiciature du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), dans l’enceinte de ladite institution.
En présence de plusieurs cadres de l’appareil judiciaire, le premier ministre Ariel Henry et les membres de son cabinet ministériel, le secrétaire général du CSPJ, Me. Jean Robert Constant a levé le rideau. Me. Constant dans sa prise de parole a fait le point sur les événements qui ont fait obstacle à l’installation depuis juillet dernier des membres du CSPJ. Le décès du magistrat René Sylvestre et l’assassinat du président de la république le 7 juillet dernier ont maintenu cette séance. Il a également souligné, la crise socio-politique du pays et l’insécurité qui bat son plein dans la capitale haïtienne, ont causé de sérieux obstacles à cette installation, a t-il expliqué.
“Le temps n’est plus au beau discours, mais à l’action” a adressée le secrétaire général aux six conseillers. Il les invite à poursuivre les travaux de leurs devanciers. Il en profite pour les rappeler que, dans une telle conjoncture l’appareil judiciaire devrait relever de grands défis et se montrer à la hauteur de l’attente de la population.
En effet, pour la mise en contexte de ces souhaits, l’organe administratif de l’institution selon lui “doit donner le ton et permettre à chaque magistrat, chaque cadre de l’appareil judiciaire les moyens adéquats pour accomplir leur tâche”.
“L’existence du pouvoir judiciaire est la garantie de l’indépendance des juges“ a introduit dans son discours, le premier ministre Ariel Henry après avoir assisté à la prestation serment des six conseillers.
“Le CSPJ constitue à mes yeux un pilier essentiel dans la consolidation des acquis démocratiques et du principe de la séparation des pouvoirs. Toutes nos institutions démocratiques sont actuellement dysfonctionnelles. Mon devoir est de remettre le pays sur les rails de la démocratie et de l’état de Droit. En commençant par rendre le CSPJ opérationnel, j’ai voulu lancer un signal fort que notre pays est en route pour revenir à un fonctionnement normal de nos institutions. Il reste encore beaucoup à faire, mais c’est le premier pas qui compte », poursuit le chef de la primature.
Promettant la continuité et de travailler de concert avec l’appareil judiciaire, Ariel Henry rappelle aux conseillers qu’ils prennent fonction à un moment où les concitoyens se questionnent sur la justice du pays. Les suspicions sur les juges doivent cesser, selon les souhaits du chef de la primature qui exprime son vouloir de voir la justice regagnée la confiance de la population haïtienne.
À noter que les citoyens Frantzy Philemon (représentant de la cour de cassation, Vice-président), Carves Jean (commissaire du gouv. près de la cour de cassation, conseiller), Durin Junior Duret (Représentant des cours d’appel), Wando Sainvilier( représentant des tribunaux de première instance, conseiller), Nadère Desir(Représentant des tribunaux de paix, Conseiller), Evens Fils, représentant des barreaux d’Haïti, Conseiller), sont nommés pour une durée de trois ans.
Yon ti detay sou bougonnen kliyan konn genyen lè pri plan konpayi telefòn yo monte
Souvan nou toujou remake pil pale lè konpayi telefòn tankou Natcom oubyen Digicel anonse y ap monte plan minit oubyen entènèt. Konsomatè yo konn kalifye sa de vòlè, toupizi kliyan elatriye. Men, menm konsomatè sa yo pa plenyen anpil konsa pou lè yon mèt kay monte kay li, pou manje ki monte, pou lekòl tou ki monte. Anpil nan yo toujou ret kwè ke se paske lavi chè ki fè bagay yo monte men yo inyore konpayi yo tou.
Nan yon ti ankèt nou mennen nan youn nan 2 konpayi telefòn peyi a genyen, yon sous fè nou konnen konpayi kote l ap travay la konn bezwen 113 jiska 115 goud pou achte dola pou konpayi a ka achte bagay pou fonksyone, sa ki konn pa bon pou yo.
Nan koze endis pri konsomasyon an, gen pwodui varyasyon anyèl yo chanje soti nan 10, 6, elatriye pandan ke pou koze telekominikasyon anpil fwa dola a monte epi pri plan konpayi yo konn toujou rete menm jan.
Nou ka pran kèk egzanp: Si w te konn achte yon sachè espageti 50 goud epi dola ameriken ap monte se rete ou rete ou wè sachè espageti sa vin 55 goud oubyen 60 goud. Epi nou remake pri entènèt ak apèl nan konpayi yo rete menm jan.
Nou panse konpayi yo ta dwe bay plis detay pou eksplike moun yo rezon ki fè yo konn monte pri plan yo, yon fason pou konsomatè yo ka an mezi konprann. Lè sa konsomatè a p ap pran konpayi telefòn lan, moun k ap vann manje a oubyen ki gen lòt biznis kòm vòlè oubyen piyajè, men lè sa nou menm konsomatè ap plis egzije bò kote dirijan nou yo pou fè bagay yo mache byen, pou lavi chè bese, pou moun viv byen epi tankou moun.
Le Groupe Impact a organisé ce jeudi 30 septembre 2021, une conférence de débat autour du thème « l’implication des jeunes dans les affaires socio-politiques du pays ». Cette activité a eu lieu dans les locaux de l’Académie Nationale Diplomatique et Consulaire (ANDC).
Madame Chantal Volcy Céant était l’intervenante pour débattre le thème. L’experte en Sciences Sociales a surtout mis l’accent sur l’implication des jeunes. Selon elle, les jeunes doivent s’impliquer pour espérer un nouveau changement.
Lors de ses interventions, elle fait appel aux jeunes du pays de changer leur mentalité pour espérer une nouvelle Haïti tout en rappelant que la solidarité, le fait de s’entraider, peuvent nous permettre d’avancer et de progresser.
Pour terminer, Chantal Volcy Céant recommande aux jeunes d’être des modèles pour eux-mêmes s’ils ont des difficultés à trouver des repères.
Lors de cette conférence, une partie artistique a été réservée. Le slameur Steevenson Chery « Pire Blâme » a marqué les esprits avec un texte bien rédigé.
Le groupe Impact est une structure regroupant des anciens et actuels étudiants de l’ANDC. Epaphras Gibbs est l’ambassadeur de cette structure.
5 405 personnes déportées sont déjà rentrées dans le pays, 3 719 personnes à Port-au-Prince (1 098 hommes, 1 083 femmes, 1086 enfants) et 1 602 personnes au Cap-Haïtien (1 098 hommes, 352 femmes, 152 enfants). Du 19 au 29 septembre 2021, a informé le DG de l’Office National de la Migration, Jean Négot B. Delva lors d’une conférence de presse, ce jeudi 30 septembre.
Ces migrants sont reçus selon les normes relatives à la déportation, précise le responsable. Il a rappelé que cela ne va pas arrêter là. Hormis les États-Unis où 7 à 8 vols proviennent par jour, maintenant il est question du Mexique et aussi du Bahamas, a indiqué Jean Négot Bonheur Delva.
En ce sens, le chef de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en Haïti Guissepe Loprete informe que le Mexique aura deux vols par semaine tandis que le Bahamas envisage quatre vols. Plus de 1 000 migrants arrivent par jour dans le pays, le responsable de l’OIM appelle aux pays déportateurs de consulter les autorités Haïtiennes avant de planifier les vols puisque l’aéroport international Toussaint Louverture a un espace limité. Il a aussi déclaré que la somme prévue pour tous les rapatriés sera donnée.
Notons que plus de 85 000 migrants sont encore en route pour l’Amérique, relatent les autorités Panaméennes, selon Fox News.
Le rappeur américain Lil Uzi Vert a fait parler de lui ces derniers temps avec sa plus vive folie de tout faire pour être l’homme du siècle alors que son diamant de 24 millions de dollars incrusté dans son front a été arraché par des fans lors d’un concert.
Lil Uzi Vert de son vrai nom Symere Woods est un jeune rappeur américain de 26 ans qui se fait implanter dans son front un diamant rose naturel de 11 caras. Ce métal précieux lui a coûté une valeur de 24 millions dollars soit 20 millions d’euros. Lors d’un concert, Lil Uzi a failli tout perdre après s’être fait arracher son diamant rose par des fans. Heureusement pour lui, il l’a retrouvé intact. En effet, la vedette américaine d’après toutes ses dernières publications sur les réseaux sociaux, a remplacé sa pierre précieuse par un simple piercing et laisse son diamant en toute sécurité selon le journal CNEWS.
La Star voulait aussi faire acquisition d’une planète WASP 127-B, une étoile dont la masse est supérieure de la planète terre, et est plus grande également que le Jupiter. Un rêve qui paraîssait impossible de réaliser parce qu’en fait, les objets de la nature sont considérés comme un patrimoine de l’humanité a précisé dans 20 minutes Éric Lagadec, président de la société française d’astronomie et d’astrophysique.
Ensuite, selon le traité de l’espace du 10 octobre 1967, signé par plusieurs pays membres des Nations-Unies sur » les principes régissant les activités des États en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la lune et les autres corps célestes » il est interdit à toute nation ou citoyen de réclamer un quelconque droit sur la lune et les autres corps célestes.
La Star américaine ne s’arrête pas là. Il veut faire aussi une expérience technologique d’Elon Musk, dans l’unique objectif d’avoir la connaissance des Dieux. Il cherche à se faire implanter une puce électronique dans son cerceau d’ici 2022. Mais les essais cliniques commenceront bientôt, selon la plate-forme Konbini
Les réseaux sociaux sont très enflammés ces derniers temps par plein d’extravagantes vedettes qui voulaient se faire l’affaire du siècle. D’un côté, le fameux rappeur mexicain Dan Sur s’est implanté des chaines en or sur son crâne, d’un autre côté, Lil Uzi Vert un diamant dans son front alors qu’au final la dernière expérience technologique de ce dernier crache toujours des doutes sur sa réussite chirurgicale.
L’obligation est faite à tous les employés de la compagnie téléphone Digicel de se faire vacciner contre le Covid-19, informe la dite entreprise dans une note datée du mercredi 29 septembre.
Cette publication mentionne: «Ceci étant dit, toutes les études scientifiques ont démontré que la vaccination est la solution pour éradiquer la propagation du virus, limiter la gravité des cas, et protéger efficacement les individus. En outre, le vaccin permet aussi d’atténuer les effets du Covid-19 même dans les cas les plus défavorables.
Vu la tendance mondiale et les consultations auprès des instances médicales tant nationales qu’internationales, la Digicel a donc opté pour la vaccination incontournable de ses employés sous réserve de contraintes médicales.
Avant la fin du mois d’Octobre, la Digicel exige une carte de vaccination ou un test négatif hebdomadaire à tout son personnel. Cette décision est prise dans l’objectif de protéger les employés tant dans leur sphère de travail que familiale, a précisé la note.
À rappeler que le ministère de la santé publique et de la population(MSPP) a lancé une campagne de vaccination le vendredi 16 juillet dernier, suite à la livraison de 500 000 doses de vaccins COVID-19 donnés par les États-Unis par le biais du mécanisme COVAX.
Ce jeudi 30 septembre 2021, les deux envoyés spéciaux des États-Unis sont attendus en Haïti. Il s’agit du secrétaire adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental, Mr. Brian A. Nichols et le directeur principal du conseil de sécurité nationale pour l’hémisphère occidental, Juan Gonzalez.
Comme annoncé suite à la lettre de démission de l’ex envoyé spécial Daniel Foote, le 22 septembre dernier, deux nouveaux émissaires américain fouleront le sol ce mercredi. Ils auront pour mission de discuter sur des points tels que la migration Haïtienne, Sécurité, soutien et rétablissement après le passage du séisme du 14 août dernier.
Avant d’atterrir sur le territoire haïtien, ils débuteront leur pèlerinage à Miami, Floride, pour entamer les discussions avec les représentants cubano-américains et haitiano-américain.
Par contre, en Haïti du 30 septembre au 1er Octobre, ils rencontreront le premier ministre Ariel Henry, des représentants de la société civile et le ministre des affaires étrangères, Claude Joseph. Ces discussions seront également fixées sur la réalisation des prochaines élections.
Partout dans le pays, le taxi-moto est une activité qui bat son plein pendant ces 20 dernières années. De jour en jour, le nombre de conducteurs de ce moyen de déplacement augmente dans la capitale ainsi que dans les villes de province. Un grand nombre de gens l’utilisent pour gagner leur pain quotidien, certains s’en profitent à d’autres fins.
Étant à la rue Charlemagne Peralte, dit Morne Hercule, des klaxons sont à entendre partout et toutes sortes. On vous appelle par ci par là, c’est la réception dans cette station de taxi-moto en pleine rue, mélangée au marchands de rue. « Mon frère cette moto est tout ce que j’ai. Fort souvent, la journée n’apporte pas trop, mais chaque jour je suis obligé de venir ici, c’est mon unique activité », nous raconte Robenson Noël, jeune homme dans la vingtaine, souriant et jovial. J’ai un client, je vous laisse, vous pouvez parler à mes confrères », a lâché ce chauffeur de taxi-moto.
Jack Désilus, barbu avec la tête rasée, nous répond à propos de l’embouteillage que crée leur stationnement dans cette partie, de la commune de Pétion-ville. « Nous sommes conscients de cela, mais on n’a pas d’autres endroits où stationner. On pourrait libérer l’espace si les responsables de la mairie nous proposent une autre alternative. » Nous a dit le quinquagénaire, qui traîne derrière lui plus d’une dizaine d’années dans ce domaine.
Je conduis les matins, dans les après-midis je me rends à l’université, ce véhicule me facilite la tâche avec les frais quotidiens et les documents, a affirmé John Baptiste, orphelin de père. Le plus grand problème c’est l’insécurité, vous n’êtes pas sans savoir que beaucoup de crimes qui se font dans le pays. Les malfrats utilisent des motocyclettes, préjudiciable pour la majorité de valeureux jeune conducteur de moto taxi. À l’état de régulariser le secteur de prendre de nouvelles mesures afin de contrôler les motocyclistes, a ajouté le jeune étudiant en droit, d’un ton rempli d’émotions.
La plateforme des associations de moto d’Haïti (PLAMOTAH) a pris des mesures depuis le 03 mai 2018, avec différentes mairies de la capitale dans un exercice d’identification des chauffeurs de taxi-motos. Ils devraient obligatoirement porter une chasuble tagué d’un identifiant. On dirait que ce projet a pris la poudre d’escampette. Pourquoi une telle initiative a été sombré dans l’échec ? l’État devrait-il pas encourager cette idée? Pendant ce temps l’insécurité fait son chemin, les gens essayent de s’approprier et l’État de sa part s’abstient.
L’implication de certains conducteurs de taxi motos, dans les actes de banditisme n’est pas le seul mal à considérer. Les chiffres des accidents sont aussi considérables, caractérisé par un taux élevé de décès et des handicapés relevés. La sécurité routière a-t-il un oeil sur ce secteur d’activité ? Au local des différents annexes de médecin sans frontières, les retombées de ces cas d’accidents sont énormes. Et l’organisation « STOP ACCIDENT » tire la sonnette d’alarme chaque jour sur les dangers de la route dans le pays. Pendant chacun s’occupe de ses affaires. Il est nécessaire pour les motocyclistes d’être accompagnés par des syndicats responsables pour l’amélioration de ce secteur en plein essor.
Le porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) tient l’audience sur les réseaux sociaux et dans l’actualité politique depuis plusieurs semaines, plus précisément après l’accord d’une gouvernance apaisée entre le premier ministre Ariel Henry et plusieurs structures de l’opposition, dont le SDP. En effet, les déclarations de Me André Michel laissent traîner beaucoup de nuances. Ils tentent d’éclaircir.
Lors d’une intervention aux micros des journalistes, l’ancien opposant farouche de Jovenel Moïse, questionné sur sa cohabitation avec Ariel Henry, désigné par l’ancien président(son ennemi juré) a justifié « Si se te pou Jovenel Moïse, Ariel Henry pa t ap premye minis. Se yon kominite entènasyonal ki mete Ariel Henry premye minis ».
« Monsieur Ariel Henry n’a pas les provisions légales et constitutionnelles pour monter un Gouvernement. La Communauté internationale est en train de faire fausse route. Il faut un consensus largement large, assorti d’un accord Politique, pour sortir de l’impasse politique actuelle. » avait tweeté André Michel, qui déplorait l’installation d’Ariel Henry comme chef du gouvernement. Un gouvernement qu’il qualifiait « de facto ».
André Michel précise « qu’un gouvernement de facto est un gouvernement établi en dehors de la loi sur la base d’un consensus». Seul un accord politique permet d’installer un gouvernement, a rappelé André Michel. C’est ce qui a été mis en application par le SDP et ses alliés le 11 septembre dernier.
Par ailleurs, en ce qui a trait à l’insécurité qui gangrène le pays. Le porte parole du SDP plaide pour un changement à la tête de l’institution policière, c’est l’un des points essentiel de l’accord signé. Il se montre toujours opposé au défunt président. « Se Jovenel Moïse ki te mete gang yo, e l te mete anpil », a t-il scandé.
La révocation hier lundi 27 septembre 2021, des membres du conseil électoral provisoire, est pour l’avocat « un pas important dans l’accord. Il en profite pour annoncer que le procès des prisonniers politiques et les policiers emprisonnés illégalement dont Abelson Gros Nègres, sont sur la bonne voie. Il a rassure que ces derniers recouvreront leurs libertés dans les prochains jours. Me. Michel tient à signaler que la libération des prisonniers politiques est une obligation pour le gouvernement actuel.
Espèm , nan langaj vilgè kreyòl la yo rele li dechay , genyen yon pakèt enpòtans, sa ki vle di li pa la sèlman pou kenbe espèmatozoyid pou repwodiksyon. Nan yon rapò seksyèl si yon patnè bwè espèm lòt, gen moun ki di se yon pwoblèm, se chache maladi mete nan kò, gen lòt ki di li bon paske li pèmèt senti fi a vin laj, li fè fi a vin devlope piplis. Ansanm diskou sa yo pouse nou pou nou chache konnen dabò kisa espèm nan oubyen dechay la ye? Kisa k fè lè yon moun bwè li se pa yon pwoblèm oubyen se yon pwoblèm?
Nan yon rapò seksyèl mouvmante oubyen sansyèl, ejakilasyon an konn vini avan menm lè ou te swete l vini an. Sa konn rive lè nivo sansasyon an wo, patnè yo konn bliye tèt yo, lè sa fi a konn pran souse sèks ”zozo” gason an epi gason an ejakile nan bouch li san okenn ezitasyon.
Espèm si n ap eseye defini li, se yon likid ki libere pandan yon ejakilasyon ki fèt pafwa nan yon rapò seksyèl. Likid sa se gamèt mal la yo rele testikil la oubyen (2) de boulgrenn nan ki pwodui li. Lè sa se yon volim 4 mililit espèm ki libere ak plizyè milyon espèmatozoyid.
Selon anpil etid ki fèt, bwè epèm lan pa yon move bagay ditou okontrè li bon non sèlman pou fonksyònman kò paske li gen vitamin C ak B12 ansanm ak pwoteyin antibakteryen ladan li epi li rich an minepotasyòm, manyezòm, men tou li bon pou sante mantal ou. si n ap site yon Sikològ ameriken ki rele Gordon Gallup ki di meyè fason pou konbat kèplen lèmaten se bwè espèm. E li fè konnen tou lè yon fanm ansent bwè likid sa, sa ap pèmèt kò li devlope yon tolerans ak materyèl jenetik li. Nan etid ki pibliye nan Archives of Sexual Behavior, li mennen nan kanpis Inivèsite Albani nan Nyouyòk sou 293 fanm sou rapò seksyèl. Enbyen etid la montre lè fanm yo fè bagay san kapòt epi yo pratike sèks oral « nan bouch » sa konbat depresyon. Gen òmòn tankou serotonin ak melatonin ki libere ki yo menm kalme anksyete.
Selon Sally Robertson, Diplome nan Syans byomedikal nan Inivèsite Greenwich. Nan yon atik li pibliye nan « News Medical Life Science » li montre valè kiltirèl espèm nan genyen lakay yon seri pèp.Tankou nan Papwazi-Nouvèl-Gine moun kwè espèm nan bay gason ki pi jenn yo matirite seksyè. Nan kilti oryantal antik yo ,genyen yon seri wòch presye, ki bèl anpil, yo menm panse se ak espèm Dye yo fèt.
Pou montre enpòtans total kapital likid sa genyen yo menm itilize li nan manje pou bay manje a yon lòt savè. Genyen yon enfimyè ameriken ki rele Paul Photenhauer ,li gen yon ti non Fotie Nan lane 2008, li pibliye yon liv ki pote tit « Natural Harvest: a collection of semen based- receipes » nan lang kreyòl la li rele « Rekòt natirèl: yon koleksyon resèt abaz espèm » Foti ap montre ki enpòtans oubyen kalite nitrisyonèl espèm nan genyen nan yon manje paske li gen pwoteyin ak vitamin. »Espèm pa sèlman nourisan, men tou pwopriyete li genyen pou kwit manje a bay bon gou, se tankou diven, ak fwomaj. Gou espèm nan konplèks epi li dinamik »( Naturel harvest, p.9)
Nan dokiman an, li prezante 25 resèt ki fè avèk espèm.Tankou la pou prepare yon kafe ilandè avèk krèm » ajoute 2 ti vè wiski, 2 kiyè kafe kasonad cho flèch epi , yon ti kras krèm epi (1) yon kiyè espèm si li frèch menm kite l fonn nan wiski a dabò »(p.14)
Yon lòt kote, lè ou pran yon (1) tas kètchòp, (3) twa kiyè siwo myèl, (1) yon kiyè ji sitwon epi (1) yon bèl kiyè espèm lè w fin badichonnen li melanje li byen aprè (10) dis minit » . La ou gen yon sòs babekyou espesyal S.( P. 36)
Pou nou fini, espèm nan gen enpòtans total kapital pou fonksyònman kò a paske se yon akimilasyon pwoteyin li ye. Angwo, bwè espèm jwe anpil pozitivman sou sante mantal moun nan. Men tou li toujou enpòtan pou konnen ijyèn patnè ou annafè a paske sa kapab genyen gwo konsekans sou fizyoloji ou. Sitou lè gigit la blesse. Viris Iminodefisyans Imen( VII/ HIV),èpès klamidya…, tout kapab transmèt.
Referans biblyografik
Photenhauer, P.(2008), Naturel Harvest :A Collection of Semen-Based Recipes
Gallup, Gordon G.; Burch, Rebecca L.; Platek, Steven M. (2002). « Le sperme a-t-il des propriétés antidépressives ? ». Archives du comportement sexuel .
Dans une interview accordée ce mardi 28 septembre avec la chaîne américaine CNN, le Premier Ministre Ariel Henry déclare qu’il comprend le pourquoi les États-Unis ont expulsé des milliers de migrants Haïtiens aux frontières du Texas et informe que les élections prévues pour ce mois de septembre seront repoussées pour l’année prochaine, après une révision de la constitution haïtienne, il a aussi fait des révélations sur ses appels avec Joseph Félix Badio.
Nous avons vu certains des mauvais traitements subis par ces Haïtiens et cela nous a beaucoup frappés », a déclaré le docteur Henry à CNN. « Ce que nous disons, c’est que tant qu’il y aura des pays qui sont mieux lotis que d’autres, il y aura toujours un appel vers ces plus riches. » A-t-il poursuivi, voulant réagir sur les agressivités dont ont été victimes nos compatriotes par des officiers de police de Homeland, à Del Rio.
Il a aussi déclaré: «Nous ne sommes pas responsables de leur déportation » et Haïti « ne peut s’immiscer dans les affaires intérieures des États-Unis » — cependant « tous les Haïtiens qui retournent sur leur terre natale ont droit à un accueil ».
Intervenu sur la révocation des membres du CEP et la réalisation des prochaines élections, le chef de la CSPN n’a pas caché sa langue. « Le train a déraillé depuis un certain temps en Haïti ». « Nous voulons avancer le plus rapidement possible vers la restauration de la démocratie par le biais d’élections.», a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement a déclaré que les membres du conseil électoral avaient été licenciés parce qu’ils « ne pouvaient pas organiser d’élections », et que le processus pour les remplacer était en cours.
« Nous avons pris la décision aujourd’hui d’arrêter ce conseil électoral et d’en former un autre, qui sera plus consensuel et qui sera accepté par l’ensemble de la société », a-t-il ajouté.
Le responsable de la primature a déclaré que les élections auraient lieu après une révision de la constitution du pays : « Nous réviserons la constitution dans les premiers mois de l’année à venir et les élections auront lieu immédiatement après ».
Le dossier de l’assassinat de l’ex occupant du Palais national, Jovenel Moïse était de la partie. « C’est important pour nous que le président Jovenel Moise ait justice, c’est fondamental pour nous et nous allons donner tous les moyens à la justice pour que justice soit faite », a-t-il déclaré. « Nous ne voulons pas interférer dans ce procès… Je ne demande même pas à savoir ce qui se passe dans l’affaire. Ce que je dis, c’est que le président doit avoir justice et que cette justice doit être accompagnée de juges indépendants. »
Parlant de ces prétendus contact avec l’un des suppects dans l’exécution du chef de l’État. « Cela signifie que pour moi, ce n’était pas un appel important, si je ne m’en souviens pas », a-t-il déclaré. « Je n’ai aucun intérêt à être associé à ces personnes et je ne l’ai jamais été et je ne le serai pas. »
Intervenant sur le dossier des personnes qui ont été arrêtées. « Je demanderai au ministère de la Justice de faire un suivi et s’il y a des innocents, ils devraient être libérés. Nous ne voulons pas garder des gens en prison simplement parce qu’ils sont colombiens ou parce qu’ils sont pris pour assassins. et qui ne sont pas des assassins », a déclaré Henry.
Et définitive, il a abordé le dossier de l’insécurité. « Nous avons demandé aux pays amis un soutien spécifique pour soutenir la police, la capacité de combattre ces bandits et de sortir de la vie publique, pour que l’économie reprenne, pour que nos enfants puissent vaquer à leurs occupations de manière régulière », a-t-il dit.
Depuis 1980, le 27 septembre est consacré à la journée mondiale du tourisme, par l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Le Groupe d’Appui et de Réflexion sur le Tourisme Haïtien (GARTH) préconise une stratégie pour la participation de tous. Cette structure saisit l’opportunité de cette thématique pour ouvrir le débat sur les fondamentaux nécessaires au redressement du tourisme. La relance du Tourisme dans le grand Sud après le séïsme dévastateur du 14 août 2021 ravageant le Sud, les Nippes et la Grande-Anse, la planification structurante du secteur sur le long terme et le renforcement de la capacité des acteurs évoluant dans cette filière constituent les défis à relever, peut-on lire dans une note de presse publiée par la dite organisation.
Plus loin, le GARTH insiste sur l’importance du tourisme dans la vie économique et se positionne : « Tourisme et croissance inclusive » est une interpellation sur l’apport du Tourisme dans l’Économie. Dans le cas spécifiquement haïtien, les crises structurelles et conjoncturelles des dernières années ont mis à plat les petites et moyennes entreprises qui vivent du tourisme. L’État, en tant que régulateur, doit garantir la pérennité de l’activité touristique sur tout le territoire en s’assurant d’instaurer un climat de sécurité. Il n’est pas superflu de rappeler que tant que dure ce climat de terreur en Haïti tant que le développement du tourisme passera pour une vanité. »
Par ailleurs, le vendredi 24 septembre écoulé, le ministère du tourisme d’Haïti a procédé au lancement du week-end du tourisme en Haïti. Toute une série d’activités ont été organisées rentrant dans la célébration de cette journée mondiale.
À rappeller qu’Haïti occupe le dix-neuvième place en terme de destination touristique dans la caraïbe, alors que, la République Dominicaine est le leader régional.
Le réseau social chinois Tiktok annonce des mesures strictes visant à limiter les utilisateurs de moins 14 ans de 40 minutes par jour et ils n’auront pas accès au service la nuit aussi. Cette mesure sera applicable avant le mois de juin 2022, selon un communiqué de ByteDance.
La compagnie chinoise ByteDance se lance dans la lutte contre la cyberdependance. Dans un communiqué paru le samedi 18 septembre 2021, la compagnie chinoise annonce des nouvelles mesures à l’instar de ses utilisateurs via la nouvelle version Tiktok dénommée Douyin. Désormais les utilisateurs de moins de 14 ans auront à passer seulement 40 minutes par jour sur la plate-forme et ils n’y auront pas accès aussi de 22h du soir à 6h du matin.
“Afin d’augmenter encore la protection des jeunes, nous avons annoncé avant le 1er juin que nous mettrons en place les mesures de protection de la jeunesse les plus strictes de l’histoire de la plateforme », a expliqué la compagnie ByteDance dans le communiqué selon le journal français LCI.
Toutefois, les utilisateurs de moins de 14 ans auront de préférence accès à d’autres contenus à caractère éducatif “des expériences de vulgarisation scientifique nouvelles et intéressantes, des expositions dans des musées et des galeries, de beaux paysages à travers le pays, des explications sur les connaissances historiques ». « Ces contenus pourront éveiller l’intérêt des enfants dans un certain domaine, leur permettre d’apprendre et d’en tirer quelque chose en regardant la vidéo » poursuit ByteDance selon LCI.
En outre, le réseau a ordonné aux parents d’aider leurs enfants à configurer leurs vrais noms et passer en mode jeune afin de respecter les nouveaux principes.
Le réseau social de courtes vidéos musicales Tiktok est placé en 8ème position selon le rapport d’App Annie (intitulé « State of mobile 2021 »), en dépit de ses plus de 600 million d’utilisateurs actifs.
Plusieurs riverains de la commune de Croix-des-bouquets sont contraints de laisser leur maison pour fuir la terreur des gangs armés. Et toutes les dernières démonstrations scandaleuses de ces derniers prouvent réellement leur puissance dans la commune.
Après les habitants de Martissant, Bel-air et du bas Delmas, c’est au tour de ceux de la commune de Croix-des-bouquets, le fief du gang baptisé « 400 mawozo » dirigé par Joseph Wilson alias Lanmò San Jou. Face aux dernières démonstrations de force de ce groupe, les Cruciens se retrouvent dans l’obligation de laisser leur maison pour aller se réfugier chez des amis ou des proches dans des zones plus ou moins tranquilles, comme le haut Delmas, Petion-Ville , Clercine … Certains d’entre eux y laissent la commune pour aller s’installer définitivement à la campagne, d’autres ont laissé définitivement le pays.
« Ce n’était pas une décision facile à prendre mais nous sommes obligés de nous fuir d’ici. Vue la situation sécuritaire de la commune, moi et ma famille devrons laisser notre maison pour aller à Delmas, louer une maison pour 3 mille dollars ou 4 mille dollars or on n’avait pas cela dans notre budget » nous dit un jeune professionnel qui habite la commune depuis plus de 5ans.
Pointant du doigt sur les autorités du pays qui sont impuissantes face aux caïds, une dame se vante, par ailleurs de la tranquillité jadis de la commune « Autrefois, Croix-des-bouquets était une zone paisible, ton seul souci était l’embouteillage et après se plaignent les habitants qui n’avaient pas d’autres préoccupations. Au-delà des impacts économiques, psychologiques notamment sur les enfants avec leur résultat scolaire insatisfait, cette situation sécuritaire est abominable » en témoigne t-elle.
Après Croix-des-bouquets, Torcelle et Laboule ont été également réputées pour des zones paisibles et résidentielles. Aujourd’hui, elles sont devenues des zones de cibles avec une présence constante des gangs armés qui imposent leur loi et ne cessent de terroriser la population.
Face à cette situation inédite, personne n’est épargnée. Et la Police ne peut ni rassurer ni protéger les citoyens. Au-delà de ça, aucune opération policière contre les gangs n’a encore porté fruit pour combler l’attente de la population.
Detail sur la photo de couverture: Des armes saisies en 2011 à Abidjan par des gardiens de la paix des Nations unies (image d’illustration).
Marie Claudette VICTOR est la directrice générale de KIHARA CRÉATION ET DÉCOR située au numéro 18, Rue Chavanne prolongée Dupont, commune de Pétion-ville. Cette entreprise évolue dans la confection de vêtements sur commande et la décoration événementielle.
Marie Claudette VICTOR est une jeune mariée de 27 ans et mère d’un garçon. Cet atelier est, selon elle, la concrétisation d’un rêve d’enfance.
Tenue décontractée, souriante, assise sur une chaise, Marie Claudette nous accueille chaleureusement dans son atelier, lancé le 19 mai 2016. Cet atelier est logé dans une pièce d’environ deux mètres de large et trois mètres de long remplie de fournitures de couture qui assurent le fonctionnement du shop incluant quatre machines à coudre, des toiles de différentes couleurs, des certificats ancrés au mur et un tableau d’où la photo décrit sa personne, étant styliste et designer.
La jeune entrepreneure est native de Pétion-ville, elle a grandi avec la couture: « Nous sommes cinq enfants, quatre filles et un garçon, je suis la quatrième. Dieu merci ma mère et mon père étaient présents. Marie Lucienne Dacis m’a tout appris à propos de ce métier, qui en est la haute couture, elle est ma mère et mon mentor », a expliqué l’ancienne étudiante de l’ISNAC en informatique bureautique, d’un brin de fierté. « Ma mère est ma source de motivation, je n’ai jamais fréquenté une école de haute couture je fais que suivre sa trace. Mes amis(es) m’ont beaucoup aidé aussi, de ce fait, à avoir l’occasion de l’anniversaire lycée Benoit Batraville, mon ancien lycée, en 2016, j’étais en philo, on a décidé d’organiser un défilé, nous étions 5 amies et camarades. C’était le lancement de Kihara. », a-t-elle ajouté.
Dès mon enfance je confectionne des vêtements, je cousais des habits de poupée pour mes amies, j’ai même eu un shop, nous dit la passionnée de la couture, jovialement.
« Kihara est tout un staff. Nous contribuons tous ensemble quand il y a un job, le nom vient de moi, mes amis(es) m’appellent comme ça pour les intimes c’est Kiki. On n’a pas encore d’étiquette, nous travaillons sur un projet d’un shop moderne, respectant les normes en vendant des produits standards, étranger et local. », précise la femme avec la beauté dans l’âme et le visage raffiné sous ses tresses enroulés style « dreadlocks » teintées en jaune. Ayant le collier d’un tambour au cou.
La jeune dame mariée dès ses 23 ans nous en parle : « Je peux oser de parler de réussite de là où je viens d’habillement de poupée à cet atelier. Aujourd’hui j’habile des artistes, des journalistes connus de la place, et d’autres gens… Ma machine à coudre est mon passe-temps, stressé ou contente, sur elle je me penche pour digérer les émotions. L’argent n’est pas mon seul objectif, par mes travaux je me vends et mes créations aussi. dans tout ce que je fais il faut que je laisse mon empreinte », explique la femme exigeante.
Marie Claudette VICTOR fait partie d’une faible minorité qui ne décide pas de vivre à l’ordinaire, en faisant des choses ou du moins en s’engageant dans des activités extraordinaires. S’inscrite dans cette faible minorité qui croit dans l’avancement, rassurante elle conseille aux jeunes : « Regardez-vous vous-même, apprenez à vous connaitre et là vous trouverez quelque chose vous pouvez faire et vous aimez, ne faites le pas parce que vous voyez d’autres gens entrain de le faire. Le commencement n’est jamais facile, la vie ne fait aucun cadeau et ce que vous réalisez ou travaillez dessus faites-le bien. Moi, je respecte les principes, la réussite de mon travail réside dans la discipline et la rapidité. Quand vous fonctionnez dans le non-respect des principes vous travaillez une fois et après les gens n’ont plus besoin de vous. »
Elle nous a avoué quelle est extrêmement sensible pour ses droits. À la question de savoir si elle est autoritaire, sur un éclat de rire, elle a martelé cette phrase : « On me dit cela puisque j’opte toujours pour le respect de mes droits. » Étant styliste elle nous a aussi dit qu’elle est simple et ne s’affole pas pour ce qu’elle n’a pas, selon elle, c’est une preuve de sa patience même quand elle est vraiment dévouée.
Sylner Lafaille, un diacre de la première Église Baptise de la Rue de La Réunion est assassiné , et une fidèle a été enlevée ce dimanche 26 septembre par des hommes armés au moment qu’ils s’apprêtaient à assister au premier culte d’adoration.
Le phénomène de l’insécurité continue de battre son plein dans le pays surtout dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. L’un de nos reporters sur place confirme qu’au moins deux personnes sont blessées par balles lors d’une attaque d’hommes armés contre la première église Baptiste de Port-au-Prince, située à la rue de la Réunion. Parmi ces blessés le diacre Sylner Lafaille, qui n’a pas survécu à ses blessures, est mort à l’hôpital. Les bandits ont également kidnappé une femme dont les informations font croire qu’elle est l’épouse de la victime.
Cette attaque a créé un vent de panique, où, les fidèles pour s’échapper se sont dispersés dans toutes les directions. Aly Loubert, pasteur assistant de l’église, précise que ces hommes armés, qui n’ont pas pénétré l’enceinte de l’église étaient à bord d’un véhicule de marque Nissan Patrol Blanche, immatriculée service de l’État. Selon lui , ces individus ont créé la panique pour séquestrer des personnes.« Malgré ces dérives nous avons quand même clôturer le culte », a t-il ajouté. Il a insisté que ces hommes ont contourné les alentours de cette église pour s’échapper après avoir commis leur forfait.
À présent que les portes de la première église Baptiste de Port-au-Prince sont fermées. Trois cultes d’adoration sont inscrits dans le programme du dimanche. Après la scène, les responsables ont décidé de suspendre les deux autres cultes pour ce dimanche 26 septembre 2021.
L’insécurité continue son vagabondage dans le quotidien de la population haïtienne alors que les autorités policières ont annoncé l’opération « mache pran yo » afin de traquer les bandits.
Le président dominicain Luis Abinader est préoccupé par la crise socio-politique et économique qui sévit en Haïti depuis plusieurs années. Abinader enjoint les pays de la région à “s’occuper d’Haïti”, selon les informations relayées par le journal dominicain Listin Diario.
“La question haïtienne ne concerne plus seulement la République dominicaine, mais ce sont tous les pays qui doivent se mettre ensemble pour s’occuper d’Haïti”, a déclaré le chef du gouvernement voisin à l’occasion de la commémoration du jour de la Notre-Dame de Las Mercedes.
Abinader a aussi réagi sur la situation insecuritaire en Haïti. Il promet d’apporter son soutien. Il a évoqué le mot “Pacifier” la nation voisine dans cette intervention, selon Listin Diario. Cependant, il a précisé “qu’il ne peut pas participer à un groupe qui va pacifier le territoire haïtien” et ce pour des raisons historiques, diplomatiques et prudentiellles.
Haïti devient de plus en plus un point important dans l’actualité de la presse internationale. La montée en puissance des gangs, la lutte des politiques pour le contrôle du pouvoir, l’assassinat crapuleux du président en sa résidence privée le 7 juillet dernier, sont des éléments clés qui animent les débats dans la presse internationale.
Ajouter à ces faits, les cas de Kidnapping ne cessent d’être signalés dans la zone métropolitaine. Personne n’est exempt. Docteur, entrepreneur, écoliers, universitaires, avocats et même les travailleurs de la presse sont victimes du banditisme. Les forces de l’ordre sont impuissantes face aux bandits. La population est livrée aux abois.
Par ailleurs, nos compatriotes continuent de fuir leur terre natale par milliers pour prendre refuge dans d’autres pays, à la recherche d’une condition de vie bonifiée. Et ce en dépit des mauvais traitements infligés par les gouvernements d’autres pays envers eux.
Le premier ministre Ariel Henry a intervenu ce samedi 25 septembre 2021, sur la tribune des Nations-Unies (ONU), dans le cadre de la session ordinaire. Lors de cette intervention, le Chef de la primature a fait le point sur le dossier relatif de l’assassinat du feu président Jovenel Moïse en sa résidence privée le 7 juillet dernier. Un dossier dont le numéro un de l’actuel exécutif fait montre son engouement à faire lumière sur cet acte crapuleux. En effet, il sollicite l’intervention de l’ONU dans ce dossier.
Les auteurs, co-auteurs, et tous ceux qui ont commandité l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moïse doivent subir leur sort, selon le Premier Ministre. Un crime qu’il qualifie de “transnational”.
De ce fait, il appelle à l’aide des Nations-Unies pour rendre justice au défunt président, sa famille et le pays, pour lui qui est une dette. Ariel Henry a fait savoir que l’enquête en cours est vraiment difficile. Aucune manœuvre politique et campagne médiatique ne peut faire obstruction à sa détermination, d’après les dires du Premier Ministre.
Pour rappel, Ariel Henry avait renvoyé le Commissaire du Gouvernement Me Berd Ford Claude, qui voulait l’interroger sur les révélations faites en rapport avec lui dans le cadre du dossier de Jovenel Moïse puis à l’inculper au pénal et à lui interdire de quitter le pays.
Les appels passés avant et après l’assassinat de Jovenel Moïse entre Ariel Henry et Félix Badio dispersé dans la nature, l’élément clé de cet assassinat jusqu’ici, ont été confirmés par la compagnie Digicel.
Environ 40 suspects sont gardés par la Justice présentement . L’enquête relative à l’assassinat de Jovenel Moïse traîne encore dans les couloirs de la justice à l’instar de l’ancien Bâtonnier Me Monferier Dorval, Gregory Saint Hilaire, Rospide Pétion, Néhémie Joseph entre autres.
Yon relasyon oubyen lanmou long distans se lè 2 patenè ansanm youn p ap viv pre lòt. Anpil fwa sa ki konn lakoz sa se kesyon vwayaj, sèvis militè, elatriye. Redaksyon jounal Passion Info Plus te enterese ak sijè sa, li te entèwoje plizyè koup ki te deside konfye nou kèk bagay sou koze sila.
Vanessa se yon jèn fanm k ap viv Ayiti pandan mennaj li ap viv Matinik. Selon sa Vanessa di nou, sa fè 1 an ak 8 mwa li twouve l nan relasyon long distans ak mennaj li a ki rele Evens.
Si anpil moun konn di yo pa kwè yo ka jere relasyon long distans paske yo ap gen mefyans ki blayi nan mitan yo, Vanessa sou bò pa l fè konnen li menm ak mennaj li jere sa trè byen. Mennaj li Evens nou te kontakte di li menm ak Vanessa fè tout sa ki nesesè pou jere koup la tankou yon koup nòmal.
Sandy ki abite Lali rete kwè 2 moun k ap viv relasyon long distans p ap janm ka alèz menm jan ak 2 moun ki toujou kwaze kote youn nan bra lòt toutan. Pou Sandy ki gen 28 lane, li fè konnen pa gen pyès metòd pou ta fè yon relasyon long distans byen mache.
Si Sandy rete kwè pa gen metòd pou koze relasyon long distans ta byen mache, Evens sou bò pa l te eksplike ki metòd li anplwaye ak mennaj li Vanessa pou fè koup la santi pa gen vid nan mitan yo. Selon sa l di yo fè anpil dyalòg ak Kominikasyon ki baze sou apèl ak videyo epi lè sa posib se fè ti sipriz youn lòt ak konplisite zanmi oubyen fanmi.
Pwogrè Teknoloji a ede relasyon long distans yo byen jere
Béatrice sou bò pa l ap viv Etazini, mari l ap viv Ayiti, yo poko gen pitit. Béatrice nan relasyon long distans depi septanm 2015, 2 lane aprè li ta pral fiyanse epi marye marye an desanm 2018.
Béatrice rete kwè gras ak avanse teknoloji yo sa ede jere relasyon long distans lan paske moun yo toujou pale pandan li dakò teknoloji a pa an mezi rezoud absans fizik moun lan ki afekte dèfwa emosyonèlman koup k ap viv relasyon long distans lan selon sa li revele nou.
Kesyon telefòn ak apèl videyo jwe yon gwo wòl nan koze sa, se rezon Evens nan eksplikasyon li yo te eksplike se metòd li menm ak Vanessa anplwaye pou kenbe relasyon an. Se menm ka a bò kote Béatrice ki marye epi Etazini pandan mesye marye l pa bò isit.
Jere yon relasyon long distans èske li fasil?
Sandy jèn demwazèl ki rete Lali a pa t kache nou pou l di: « Moun lan anba pye w la ou pa gen kontwòl li ou pa ka jere l epi se relasyon long distans pou w ta ka jere ». Repons sa se pou Sandy montre koze jesyon sa pa piti, fòk yon moun gen kè.
Bò kote koup k ap viv relasyon long distans yo repons yo pa t twò fasil pou ta montre sa pa gen twò gwo bagay ladan l pou w jere. Vanessa ki pa bò isit fè konnen li gen anpil bon ak move moman ladan l pandan l konkli pou l di viv lwen moun ou renmen pa janm fasil.
Mennaj li Evens ki Matinik pa t twò diferan tou nan repons li yo. Sitwayen an rete kwè dwe gen anpil lafwa ak pèseverans pou sa fonksyone epi ajoute pou l di 2 moun ki nan relasyon yo dwe kwè anpil epi kreye mwayen pou sa fonksyone.
Béatrice li menm fè konnen relasyon long distans mande anpil konfyans. Ki ta vle di yon koup ki pa pare, ki pa gen Kominikasyon antre yo, p ap ka fè relasyon sa oubyen relasyon an p ap dire. Madan marye sa vante tèt li ak mari l pou l di gen pwogrè ki fèt parapò ak premye ane relasyon yo paske vin gen konfyans youn pou lòt.
Koup ki nan relasyon long distans yo bay plis enpòtans ak sa ki rele konfyans avan tou, yon fason pou fè relasyon an mache pandan yo kominike anpil. Sandy menm jan ak yon pakèt moun toujou rete kwè koze relasyon long distans p ap mache, yo pa nan pratik sa.
Vanessa fè konnen kategori moun sa yo gen chwa yo li pa t vle konseye moun sou chwa ak opinyon yo. Yon lòt bò, mennaj li Evens rete kwè se yon gwo defi koze relasyon long distans ye epi fè konnen si yon moun gen ase konfyans nan tèt li, li pa pè avanti, pa gen anyen ki konplike nan sa.
Béatrice li menm di li p ap kont yon moun ki di l p ap fè relasyon long distans paske moun sa ka gen anpil rezon ke li menm li pa konnen ki ka fè l pa vle rantre nan yon relasyon konsa paske sa mande anpil sakrifis ak efò gen moun ki ka pa deside fè sakrifis sa yo pou yon relasyon.
10 bagay ki ka kenbe yon relasyon
Nan yon rechèch konbine sal redaksyon an te fè pou gade sa k ka fè yon relasyon dire, nou te dekouvri 10 bagay ki ka fè koup yo jere relasyon yo.
Premye bagay la se konfyans lan moun yo temwanye nan atik la. 2-Pa kite plas pou jalouzi mete pye. 3-Pou patenè yo toujou pran nouvèl youn lòt. 4-Apèl videyo. 5-Pou patenè yo rezève tan youn pou lòt. 6-pale de pwojè. 7-Fè sipriz. 8-Voye bèl ti foto. 9-toujou deklare lanmou youn pou lòt. Epi viv vi nou.
Rodrigue Milien, parolier et acteur haïtien, est décédé ce samedi 25 septembre à Miami, à l’âge de 75 ans.
Malade depuis plusieur années, la légende de la musique haïtienne nous a quittés physiquement aujourd’hui. Il souffrait de troubles de mémoire, de l’hypertension arterielle et de l’hyperglycémie sans oublier des crises cardiaques chroniques qui l’ont frappé. Il vivait dans un nursing room à Miami.
»Mwen p ap janm bliye ou cheri, pou tout sa w pase pou mwen … », qui n’a jamais entendu ce refrain ? Cela nous rappelle son temps de triomphe et de la mélodiee de sa voix. Son groupe était connu sous le nom de Combite Créole, avec Toto Nécessité ou en solo, sa carrière nous marquera à jamais. Il était le comédien-acteur du film »Ala mizè pou Rodrigue » et chanteur-compositeur de plusieurs albums comme : Nesesite, Lougawou, Losyon nan bouyon, nostalji…
À rappeler que le vendredi 31 mai 2016, il a été honoré par l’ex président Michel Joseph Martelly et un nouveau studio, portant son nom, a été inauguré à la radio télévision nationale d’Haïti (RTNH)
Des journalistes de médias en ligne, à travers le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti BINUH, le Haut commissariat des Nations Unies et l’Association Haïtienne des Médias en Ligne AHML ont bénéficié de deux (2) journées de formation sur les procédures spéciales et les organes conventionnels des Nations Unies pour la protection des journalistes. Une formation qui s’est déroulée du 23 au 24 septembre 2021 à Port-au-Prince.
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti, le Haut Commissariat des Nations Unies en partenariat avec l’Association Haïtienne des Médias en Ligne, présidé par Godson Lubrun ont organisé ces deux journées de formation sur les droits humains pour des journalistes des médias en ligne. Une initiative qui vise non seulement la formation des journalistes mais aussi la promotion des droits humains en Haïti. « L’objectif est de permettre aux journalistes plus particulièrement ceux en ligne de familiariser avec les notions de base en droit de l’homme d’une part mais aussi de les permettre de se retrouver dans le réseau sur la promotion des droits de l’homme en Haïti » à martelé Aimé Mtoumba Kakolo ,le responsable de l’Unité de Monitoring des Droits de l’Homme en Haïti du Haut Commissariat des Nations-Unies. Et au final permettre à ce que ces journalistes puissent contribuer à la défense et la promotion du respect des droits de l’homme en Haïti, a-t-il fait savoir.
Cette formation a visé également à prôner une presse qui fonctionne selon l’éthique et la déontologie du métier de journalisme particulièrement dans les médias en ligne. C’est la raison pour laquelle l’Association Haïtienne des Médias en ligne AHML se lanse dans cette série de formations afin de combattre certaines dérives dans le secteur « on croît beaucoup en la formation des journalistes ,on croît aussi à la professionnalisation dans la presse et sur toute la presse en ligne » a déclaré Godson Lubrun, le Président de ladite structure.
Désormais, 25 journalistes des médias en ligne ont été certifiés après deux journées de formation, et au reste la série va continuer selon le président Godson Lubrun.
Cadet Doolgophy se non Ayisyen sa ki sove Anne Christelle Charles ki gen 10 lane ki manke nwaye. Manman li ki rele Marie Michelle malerezman mouri nwaye nan rivyè « Daryen » ki twouve li ant Kolonbi ak Panama, daprè eksplikasyon Doolgophy bay ak sal redaksyon Passion Info Plus.
Daprè sa sitwayen an fè nou konnen, gen plizyè lòt moun ki ale nan dlo rivyè sa epi genyen ki arive mouri tou pa bal oubyen vòlè touye yo nan forè ki rele daryen an lè yo pa jwenn anyen sou yo oubyen si yo pale mal.
« Mwen regrèt mwen pa t ka sove plis moun, se sèl timoun lan mwen gentan pran manman li ale nan dlo a devan m. Lòt moun ki te la te jis rete ap gade », deklarasyon Cadet Doolgolphy.
Li kontinye pou l di n li rive pale ak papa Anne ki twouve l Ayiti. Li fè papa timoun lan konnen li pran responsablite l. Li mande sipò tout bon pwochen ki enterese pou ede li avè l, paske selon sa l di li pèdi tout afè li nan wout. Li pwomèt pa twò lontan l ap fè yon live sou paj LAKAY NOU TV ak Anne.
Moun sa yo kite Chili depi 4 Dawout pou rantre Etazini yo travèse plizyè Peyi, pase anba anpil anraje jis pou arive fè rèv peyi tonton Sam lan vin reyalite. N ap raple nou Cadet Doolgophy twouve l Meksik nan moman an ak ti pitit 10 lane sa.
L’émissaire américain en Haïti Daniel Foote a remis sa lettre de démission ce mercredi 22 septembre 2021, dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain Antony Blinken. Après cette décision, plusieurs fonctionnaires du gouvernement américain ont réagi, notamment la Secrétaire d’État adjointe Madame Wendy Sherman qui a apporté des précisions relatives à la décision de l’envoyé spécial des États Unis.
“Je ne m’associerai pas à la décision inhumaine et contre-productive des États-Unis d’expulser des milliers de réfugiés haïtiens et d’immigrants illégaux en Haïti” a écrit Daniel Foote dans sa lettre de démission.
Selon la secrétaire d’état adjointe, madame Wendy Sherman, Daniel Foote souhaitait une intervention des troupes militaires américaines sur le territoire haïtien, où les groupes armés font établir leurs lois depuis un certains temps.
Par contre, le porte-parole de la Maison Blanche, Ned Price, de son côté, rejette les arguments de Daniel Foote. « L’envoyé spécial Daniel Foote à déformé les circonstances de sa démission a rapporté le média “Le Louverture”
En outre, à travers une correspondance rendue publique par le service de presse du département d’État américain, “il y a eu plusieurs conversations politiques de haut niveau sur Haïti, où toutes les propositions, y compris celles portées par l’envoyé spécial Foote, ont fait l’objet d’un examen complet dans le cadre d’un processus politique rigoureux et transparent”. Selon cette correspondance de la Maison Blanche, “certaines propositions ont été préjudiciables à leur engagement envers la promotion de la démocratie en Haïti”.Celles-ci ont été rejetées. “Son affirmation selon lesquelles ses propositions ont été ignorées est tout simplement fausse”, a confirmé le service de presse du département américain.
Suite à la démission de l’ambassadeur Daniel Foote, deux nouveaux émissaires des États Unis devraient fouler le sol haïtien la semaine prochaine. Il s’agit de Brihan Nichols et Juan Gonzales. Ils auront la mission d’évaluer la situation de la crise actuelle que fait face la population haïtienne, et discuter avec les différents acteurs de la vie nationale.
Endivi ak zam yo pa rive idantifye kidnape jounalis Frantzie Siméon ayè jedi 23 oktòb la nan zòn avni kristòf «Rue 3» pandan li t ap chache wout kay li.
Frantzie Siméon ki se yon jounalis vin lonje lis moun machin kidnapin nan leve pote ale. Daprè sa yon pwòch li fè konnen, li te nan wout pou l rantre lakay li ayè jedi a nan moman yon gwoup moun yo pa rive idantifye pran l epi ale avè l.
Aprè anlèvman an, fanmi an poko gen nouvèl li ni an kontak ak kidnapè yo pou konnen konbyen kòb yo mande pou lage jounalis la.
N ap raple w, Frantzie Siméon se yon ansyen jounalis prezantatris Radyo Nasyonal Dayiti epi ansyen kolaboratris MINUSTAH fm.
12 vols sont effectués du dimanche 19 septembre au mercredi 22, dont onze (11) à l’aéroport international Toussaint Louverture où 332 femmes, 545 hommes et 404 enfants ont été rapatriés en provenance des Etats-Unis et un au Cap-Haïtien avec 83 hommes à bord, a informé Jean Négot Bonheur Delva coordonnateur de l’Office national de la migration.
6 autres vols sont prévus pour ce jeudi, poursuit le coordonnateur. Le grand Nord (Nord, Nord-est et Nord-ouest) et l’Artibonite sont les départements ayant le plus grand nombre de migrants. Ces migrants proviennent du Chili, du Brésil et dans d’autres pays de l’Amérique.
Trois personnes testées positives à la Covid-19 ont été recensées parmi eux, à travers des tests de dépistage du MSPP. D’autres organismes de l’État s’engagent dans ce processus de réception, dont le ministère de l’intérieur s’occupant de la question de documentation. La police nationale d’Haïti et la sécurité publique de ses côtés assurent la protection et la transportation de nos compatriotes déportés de force, dans des conditions inhumaines.
Le coordonnateur déplore, cependant, l’attitude de l’État haïtien, qui n’a accordé aucun budget à l’Onm, dénonce-t-il. « On a reçu un appui financier par l’OIM, et les migrants reçoivent 10 000 gourdes, de la nourriture et des kits hygiéniques », explique-t-il. Le coordonnateur informe, parallèlement, qu’un task force a été formée avec le ministère du commerce pour aider les rapatriés de trouver des activités de revenues, et le ministère de l’intérieur qui les accompagnera à retrouver leurs documents de voyage et d’identité.
Passant par le Panama puis le Mexique pour conquérir l’Amérique à travers la frontière du Texas, ces migrants ont été interceptés et transférés à leur pays d’origine.
Une vive tension ne cesse de régner depuis plusieurs jours dans la commune de la Croix-des-Bouquets non loin de Port-au-Prince, capitale d’Haïti .À l’origine de cette situation abominable, les opérations policières visant à traquer les malfrats du fameux gang baptisé <<400 mawozo>>. Au moins un policier a été blessé lors de ces affrontements, a rapporté l’institution policière.
Depuis après l’échec de l’opération de la PNH du 12 mars dernier, à village de Dieu, bastion du gang 5 secondes, l’on assiste à une montée en puissance des hommes armés. Ces derniers imposent haut et fort leur loi dans quasiment toutes les communes de l’aire métropolitaine.
À noter que l’événement du 12 mars a démobilisé un grand nombre de policiers. Ceux-ci ont avoué ne plus avoir confiance à l’institution ce serait, à la base, l’une des causes de l’affaiblissement de l’institution policière. Les gangs se renforcent et attaquent les policiers à leur gré, constate-t-on.
Il y a que quelques mois, des individus armés avaient procédé à une attaque systématique puis vandalisé plus de 6 commissariats. Ces postes de Police ont été répertoriés à Duvivier Sierra, deux (2) à stations à Gonaïves et à Drouillard, les 5 et 6 juin dernier. Le sous-commissariat du Portail Saint-Joseph et de la Saline quant à eux ont subi leur sort. Une situation qui oblige des policiers à abandonner leur poste.
Selon les témoignages de certains membres de la population, des policiers collaborent avec les gangs où ils sont obligés de rester passifs afin d’échapper à la violence des gangs, l’arrestation, l’emprisonnement et révocations des policiers, Le Fantôme 509 qui reste jusqu’ici un mystère, les conditions de travail périlleux, le maigre salaire et le manque d’équipements sont, entre autres, des difficultés auxquelles font face l’institution policière.
La PNH fait face à une crise institutionnelle et infrastructurelle à l’instar du pays. De l’autre côté, les bandes armées se renforcent, multiplient et accaparent plus de territoire. La situation chaotique qui règne à Martissant, la prolifération des gangs dans des zones passibles comme Laboule, Croix-des-Bouquets entre autres. Les défis sont énormément comparés aux difficultés que confronte l’institution.
La population, grande victime de ces actes ne sait à quel saint se vouer. Seules les intrépides circulent dans des zones connues comme zone de non droit. En dépit de toutes mesures annoncer du côté des autorités pour faire face aux banditisme, la situation s’empire de plus en plus.
Au moins deux morts et plusieurs blessés dans une fusillade, dont la police est l’auteure, qui a eu lieu ce mardi 21 septembre, à la rue Nord Alexis, Ravin Pintad. Par contre, des rumeurs font état de onze morts. La Police Nationale d’Haïti a réagi pour essayer d’éclaircir les faits.
Deux morts et plusieurs blessés dans une fusillade perpétrée dans la nuit du 21 septembre 2021 à la rue Nord Alexis, Ravin Pintad. Alors qu’un groupe de jeunes trappeurs, répondant au nom de « New Wave », shootait une vidéo avec des fausses armes dans la zone selon des explications recueillies des témoins. Par ailleurs, la porte-parole de la Police Nationale d’Haïti, Marie Michelle Verrier, lors d’une conférence de presse ce mercredi 22 septembre a fait savoir qu’il y a eu des détonations dans la zone, et les agents de l’ordre ont dû intervenir suites à des informations communiquées par les riverains. De plus, Madame Marie Michelle Verrier informe qu’une enquête déterminera si ces armes sont vraies ou fausses.
À rappeler jusqu’à présent aucun chiffre, sur le nombre réel de personnes victimes, n’est encore communiqué.
L’ambassadeur haïtien aux États-Unis, Bocchit Edmond s’est entretenu avec le congressman américain Jamaal Bowman sur la situation des immigrants haïtiens en situation irrégulière qui tentaient de traverser la frontière américano-mexicaine à Del Rio(Texas).
Les débats ont portés sur la condition des migrants haïtiens en situation irrégulière qui tentaient de traverser la frontière américaino-mexicaine, pourchassés sur le long de la frontière par les gardes côtes américaines. Selon le congressman Bowman, ce pour parler était l’occasion pour eux “de montrer de l’amour et de prendre soin de leur famille haïtienne”. “Les images obsédantes de la frontière doivent envoyer un appel de clairon à faire plus pour Haïti” a réagi le congressman Jamaal Bowman sur le comportement des gardes côtes américaines envers les haïtiens. Mr. Bowman se dit hâte de travailler de concert avec le chancelier haïtien pour “rétablir et guérir la nation haïtienne”.
Le diplomate Edmond Bocchit remercie le congressman pour sa préoccupation préoccuper par la situation regrettable de Haitiens à Del Rio. Il en profite pour féliciter les autorités américaines qui décident de faire lumière sur ce dossier afin de traiter et corriger les dérives.
Par ailleurs, le League of Haitian American Diaspora Alliance Network(LHADAN), à travers une correspondance adressée à l’administration Biden/Harris, s’est montré préoccupé par la situation de ces milliers d’immigrants haïtiens. En effet, la structure a offert 80 hectares de terre aux gouvernements mexicains et américains pour loger ces citoyens en grande difficulté au Texas. Néanmoins, qu’ils(les haïtiens) attendent les décisions de la justice sur leur dossier, et ce conformément aux prescriptions de la convention de Genève, relatives à l’asile dérogatoire.
Des milliers d’immigrants haïtiens ont refoulé le sol après avoir été rapatriés par les autorités américaines.
À travers un tweet fait sur son compte officiel, le chef de la primature, Ariel Henry, avait annoncé qu’il prendra en charge ces compatriotes expulsés par l’administration américaine. En effet, depuis leur arrivée en Haïti, l’assistance promise par le PM Ariel Henry semble loin de la piste d’atterrissage.
“Les dispositions sont déjà prises du côté des autorités pour les offrir un meilleur accueil” avait tweeté le premier ministre Henry après l’annonce de la série des rapatriements d’immigrants haïtiens sur le territoire américain, débuté ce dimanche 19 septembre 2021.
Ces personnes critiquent les autorités haïtiennes d’avoir négligé leur retour dans cette situation, alors que le PM Henry assurait « qu’ils ne seront pas laissés pour contre ». Les témoignages recueillis par l’un de nos reporters laissent croire qu’une mince somme a été donnée à ces derniers pour rentrer chez eux.
“Les dirigeants haïtiens nous ont donné 1 500 gourdes comme frais pour assurer seulement notre voyage nous permettant de rentrer chez nous” a lamenté une mère indignée de son expulsion. Elle explique qu’ils étaient au nombre de 50 familles capturées sur le long de la frontière par l’immigration américaine.
D’autres ont confié également à notre agence qu’ils ont vagabondé pendant environ trois mois pour arriver à la frontière américano-mexicaine.
La misère, l’insécurité, l’instabilité politique signe leur descente en Haïti. Certains prévoient de faire de leur mieux pour retourner soit au Brésil ou Chili, puisqu’ils sont détenteurs des papiers de résidence chilienne ou brésilienne.
Hier lundi, ils étaient 128 à arriver dans le premier vol, parmi eux 45 adolescents et 83 adultes. Plus de trois cents ont refoulé le territoire pour cette deuxième journée de rapatriement.
Le gouvernement avait donné aux rapatriés un frais de 10 000 gourdes lors de la première journée de rapatriement tandis que pour cette deuxième journée le frais était seulement de 1 500 gourdes.
À signaler que le pays devrait rapatrier environ 14 000 compatriotes pendant cette série de déportations américaines, selon les chiffres disposés par l’Office National de le Migration (ONM).
L’ancien commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-Au-Prince, Me Jean Danton Léger se positionne sur la situation actuelle du pays et se dit avoir le regret du départ dans l’au-delà de l’ancien président Jovenel Moïse pour n’avoir pas pu comparaître devant la justice pour ses massacres, ses crimes financiers et ses violations flagrantes de la constitution.
Dans une interview accordée au journal Passion info plus, Me Danton Léger, ne révélant pas sa maladie après quatre mois de convalescence sort de son mutisme pour donner sa lecture de la situation alarmante du pays.
Au fait, il a éprouvé un sentiment de regret de l’assassinat de son adversaire farouche Jovenel Moïse pour n’avoir pas eu le sort de la justice pour ses crimes. « J’ai le regret de sa mort, parce qu’il devait être en prison pour ses crimes de sang, crimes financiers et ses violations flagrantes de la constitution » déclare-t- il. De plus, il ne souhaitait pas apprendre une telle nouvelle parce que la bataille était plutôt frontale selon lui.
En outre, l’ancien chef de la poursuite, observe de près ses collègues de l’opposition qui ont paraphé l’accord d’Ariel qu’il a critiqué pour avoir mis de côté la constitution du 29 mars 1987 et se dit préoccupé de préférence de l’insécurité qui bat son plein dans le pays.
« C’est pas une question de monocéphale ou bicéphale c’est de préférence que pouvons-nous faire pour que la sécurité revienne dans la cité afin que le peuple haïtien puisse avoir un mieux-être et respirer en plein poumon un certain air pur et vivifiant de la liberté pour que les parents puissent envoyer leurs enfants à l’école » lache-t-il . Mais » le Secteur démocratique et populaire qui rejoint Ariel Henry si c’est dans le but d’arriver à la révolution afin de changer le système pour que le peuple haïtien ait un mieux être j’ai aucun problème parceque moi je suis un homme de changement » poursuit-il.
Avec une crise politique stable et une gangsterisation on ne peut plus c’est déjà un véritable poids lourd pour le peuple haïtien. Mais Me Jean Danton Leger croit qu’il ya des solutions et se vante de l’absence des gangs durant son passage en 2017 comme chef de la poursuite..
Des policiers dont plusieurs à cheval sont déployés sur la frontière américano-mexicaine pour capturer certains migrants voulant fuir la déportation.
La frontière américano-mexicaine était totalement débordée avec un total de 14 mille migrants majoritairement Haïtiens qui veulent entrer aux États-Unis selon le maire de la ville Del Rio Bruno Lozano.
Ils s’étaient installés sous et autour du pont international Del Rio qui sert de frontière entre le Mexique et les États-Unis d’Amérique. Pour y arriver certains ont passé environ 5 mois. Il y eu des femmes qui sont accouchées au cours du voyage pour citer le journal Associed Press.
Le pont international Del Rio est l’un des points fixes stratégiques à travers lequel les migrants de l’Amérique latine sont passés pour se rendre chez Biden.
En réponse à le flux de ces migrants qui viennent du Brésil, du Chili, du Nicaragua, du Venezuela, d’Haïti…, les autorités migratoires américaines ont dû les deporter de leur pays d’origine.Un premier de trois vols organisés est arrivé sur le tamac ce dimanche 19 septembre avec plus de 200 compatriotes.
Par ailleurs, certains migrants veulent fuir la déportation. Sur la page officielle du journal britannique Reuters, plusieurs photos ont montré des policiers à cheval essaient de capturer des migrants avec des cordes. Qui plus est, les autorités mexicaines ne veulent pas aussi les garder sur leur territoire.
Pourchassés par la misère, l’insécurité généralisée, les compatriotes ont dû quitter le pays à la recherche d’une vie meilleure alors qu’ils sont contraints de retourner au pays à cause de leur irrégularité.
Près de deux mois plus tard, l’énigme demeure entière autour du décès de l’ancien commissaire du gouvernement. Me Claudy Gassant avait, en effet, été retrouvé mort dans sa résidence de Santo Domingo l’après-midi du 31 juillet 2021. Aux proches et aux autorités, son épouse avait raconté la version d’un suicide expliquant que l’ancien directeur de l’ULCC (Unité de Lutte Contre la Corruption) était devenu dépressif suite à un test positif à la Covid-19.
Mais depuis lors, notre investigation sur cette affaire nous a permis de faire des découvertes les unes plus intrigantes que les autres. Parmi ces découvertes étranges, il y a celle où Smith Augustin, ambassadeur d’Haïti en république voisine nous a menti sans aucune hésitation. Dans le cadre de notre enquête, nous avions contacté le diplomate le 2 septembre 2021 afin de savoir quelle assistance l’ambassade avait fourni à la famille de Me Gassant. :« Nous sommes disposés à entreprendre des démarches en vue d’obtenir des informations officielles sur l’enquête des autorités dominicaines. Mais il faudrait qu’un parent nous en fasse la demande » avait déclaré Smith Augustin.
Or, nous avons la preuve qu’un parent de Claudy Gassant avait contacté l’ambassadeur en ce sens depuis le 1er août dernier donc au lendemain du drame. « Bonsoir Ambassadeur Augustin, Je suis Lunes Gassant, l’un des frères de Me Claudy Gassant. Je voulais avoir des nouvelles officielles. Merci de bien vouloir me contacter dans la mesure du possible », avait écrit Lunes Gassant, frère de la victime. Ensuite, il y a eu plusieurs appels téléphoniques entre les deux hommes.
D’ailleurs, dans un article publié le 2 août par Le Nouvelliste, l’ambassadeur d’Haïti en République Dominicaine avait dit: « Dans les prochains jours, il devrait y avoir le rapport d’autopsie et celui de police sur les interrogatoires. La famille de Me Gassant a déjà contacté l’ambassade pour les suites. Nous sommes à leur disposition ».
Alors pourquoi Smith Augustin a t-il tenté de nous faire croire qu’il n’était pas encore en contact avec la famille de Me Claudy Gassant? Pourquoi aucun suivi n’a été fait comme il l’avait promis à Lunes Gassant et affirmé au journal Le Nouvelliste?
La veuve de Claudy Gassant, ancienne employée de l’ambassade d’Haïti
Entretemps, nous avons aussi appris que Saradgine Gassant, veuve de l’ancien commissaire du gouvernement, avait travaillé à l’ambassade d’Haïti. Un document officiel signé par Bocchit Edmond, ministre haïtien des affaires étrangères à l’époque montre que Saradgine Gassant avait démissionné de son poste de conseillère à l’ambassade d’Haïti en République Dominicaine en octobre 2019. Jusqu’ici, les raisons officielles de cette démission ne sont pas connues. Cependant, de sources concordantes, nous savons que Claudy Gassant avait conseillé à son épouse de démissionner à cause d’une grosse affaire de corruption au sein de cette ambassade.
L’attitude de l’ambassadeur haïtien Smith Augustin aurait-elle quelque chose à voir avec les liens professionnels passés avec la femme du défunt?
Une chose est évidente. Au vu de nombreux éléments dont nous avons pu rassembler durant cette investigation, la mort dans des circonstances troublantes de Me Gassant semble de moins à moins à un suicide comme a voulu le faire croire sa veuve. Et, l’ambassadeur haïtien Smith Augustin devra expliquer les motivations de ses mensonges sur le dossier. Le diplomate n’a pas répondu à nos insistantes demandes de commentaires.
Le premier convoi de déportation d’immigrants haïtiens irréguliers sur l’administration Biden est arrivé ce dimanche 19 septembre 2021, sur le sol haïtien.Ils sont au nombre de 290 qui ont refoulé le territoire haïtien en raison de leur situation irrégulière.
Le gouvernement américain préoccupé par l’arrivée des milliers d’immigrants étrangers décident de réactiver les séries de déportation. Néanmoins, une source diplomatique américaine a révélé que 10 000 haïtiens peuvent être déportés.
Deux convois sont prévue pour arriver dans les prochaines heures. Le premier convoi est arrivé aux environs de 1h45, l’autre pourrait atterrir vers les deux heures 45.
Pour rappel, à travers un tweet, le premier ministre haïtien a annoncé que les dispositions sont déjà prises du côté des autorités pour accueillir ces déportés et a assuré qu’il seront assistés par son gouvernement.
La situation de plusieurs milliers d’immigrants haïtiens à la frontière Del Rio, au Texas, interpelle le chef du gouvernement haïtien. À travers un tweet fait sur son compte officiel, Ariel Henry se dit prêt à accueillir ces milliers de compatriotes, et promet de leur donner assistance.
“Nous sommes très préoccupés par les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles vivent plusieurs milliers de nos compatriotes à la frontière américano-mexicaine” a introduit le PM Henry dans ce tweet.
Se solidarisant à ces compatriotes, il les assure que des dispositions sont déjà prises pou leur offrir un meilleur accueil à leur retour dans le pays. “Ils ne seront pas laissés pour contre” a t-il ajouté.
Cette semaine, le gouverneur de l’Etat du Texas Greg Abbott a ordonné au ministère de la sécurité publique et la garde-côte nationale du Texas d’envoyer du personnel et des véhicules pour fermer six points d’entrée le long de la frontière sud, dans l’unique but de repousser des milliers d’immigrants empruntant la voie clandestine pour fouler le sol américain.
« Le département de la sécurité intérieure prévoit d’augmenter les vols d’expulsion vers Haïti pour dissuader les haïtiens qui accablent del Rio, au Texas, a déclaré à cnn un responsable des douanes et de la protection des frontières » les déclarations du Président Joe Biden rapportés par CNN.
De plus en plus, plusieurs compatriotes fuient leur terre natale, à la recherche d’une vie meilleure dans d’autres pays, et ce dans des voyages clandestins qui peuvent même coûter leur vie. Ce fléau est dégradant pour le pays qui connaît des moments difficiles depuis plusieurs années. La crise continue de s’amplifier sous les yeux des autorités et hommes politiques qui ne défendent que leurs intérêts mesquins, au détriment de cette population assoiffée de vivre comme des vrais humains.
Yon nouvèl ki parèt enkwayab men ki vrè. Estefany Benitez yon Bolivyèn jwenn yon dwèt moun anndan yon Burger nan yon restoran ki rele Fast Food nan vil “Santa Cruz” nan peyi bolivi, 12 septanm ki sot pase la.
Enfòmasyon yo rapòte, Estefany Benitez te pase manje nan restoran sa ki rele Fast Food nan vil “Santa Cruz”. Demwazèl la ki te kòmande yon burger, aprè yo sèvil te remake yon bagay dwòl anba dan l pandan l t ap manje burger a. Pa kiryozite pou l konnen kisa l ye, li te fè gwo sezisman. Li wè se dwèt yon moun ki te nan Burger a.
Aprè konsta sa, Estefany Benitez t al konsilte anplwaye restoran yo, demwazèl la fè konnen yo pwopoze l pou yo sèvi l pla ki fè l plezi a kòm rekonpans. Yo ajoute tou, Burger yo vini tou prepare nan restoran, se pa yo ki responsab sèn sa.
Aprè ensidan sa, jounal Daily Mail rapòte bout dwèt sa, se bout dwèt yon anplwaye antrepriz la ki te pèdi yon pati nan endèks li pandan l t ap prepare yon Burger. Sosyete “Hot Burger“ bò kote pa l pote ekskiz epi rekonèt tò l.
Une pléiade de migrants dont des Haïtiens en majorité, en route vers les États-Unis d’Amérique bloqués à Del Rio, une petite ville frontalière du Texas. En attendant la bénédiction des autorités migratoires américaines, dormir au sol, pas de nourriture, pas d’eau, sont autant de problèmes qu’ils y confrontent.
Ils sont enfants, femmes, jeune hommes, majoritairement des Haïtiens, des Cubains, des Vénézuéliens et Nicaraguayens à vouloir franchir la frontière pour se rendre aux États-Unis. Sous et autour d’un pont, Ils se sont installés depuis plusieurs jours. Selon le maire de la ville de Del Rio , Bruno Lozano, rapporte le journal Reuters, Ils sont au total 8 mille 200 qui se sont réfugiés dans ce point, depuis la matinée de ce vendredi 17 septembre. Empêcher de rentrer au États-Unis, les migrants sont obligés de faire aller-retour de Del Rio à Mexique à la recherche de l’eau, de la nourriture pour ne pas mourir de faim.
Par ailleurs, les autorités américaines particulièrement le gouverneur de l’État Texas, Greg Abbott, ordone au ministère de la sécurité et de la garde duTexas de prendre des mesures drastiques à travers six points d’entrée au long de la frontière du Mexique et les États-Unis d’Amérique pour empêcher la rentrée massive de ces migrants. « La pure négligence de l’administration Biden à faire son travail et à sécuriser la frontière est consternante. J’ai ordonné au ministère de la sécurité publique et à la Garde nationale du Texas d’envoyer du personnel et des véhicules pour fermer six points d’entrée le long de la frontière sud afin d’empêcher ces caravanes d’envahir notre État » déclare-t-il selon CNN. « La crise frontalière est si grave que le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis demande notre aide car ses agents sont débordés par le chaos ».
Contrairement au président Biden, l’État du Texas reste déterminé à sécuriser notre frontière et à protéger les Américains. » Poursuit-il Par contre, selon la porte-parole du ministère de la sécurité intérieure Marsha Espinosa, « la Garde nationale du Texas violerait la loi fédérale si elle le faisait unilatéralement ».
À rappeler, pour citer Voa Kreyòl et Reuters, 195 mille migrants sont arrêtés pour seulement le mois d’août sur la frontière selon les données du gouvernement américain. malgré tout, cela n’empêche pas qu’ils continuent massivement de tenter de franchir la frontière en quête d’une vie meilleure.
Les avocats de la première dame Martine Moïse dans une correspondance adressée au juge d’instruction près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Garry Orélien, demande de reporter la date d’audition de la première dame relative à l’enquête de l’assassinat du président de la république Jovenel Moïse, le 7 juillet dernier à Pèlerin 5.
Portant la signature des avocats Wilson ESTIMÉ, Guy ALEXIS, Emmanuel JEANTY, adressée au juge Garry Orélien, ils sollicitent le juge de reporter la date d’audition de la première dame invitée à comparaître devant la justice haïtienne le 20 septembre prochain. Ils soulignent à l’attention du juge Orélien que cette date est retenue par plusieurs historiens comme date de naissance du père fondateur de la nation Jean Jacques Dessalines.
D’autant plus, l’exposante(Martine Moïse) en raison de ses blessures se trouvent actuellement en terre étrangère pour prendre les soins que nécessitent son cas, a précisé les avocats de l’ancienne première dame Martine Moïse.
En effet, ils réclament que la nouvelle date soit fixée à partir du 6 octobre 2021, afin “qu’elle puisse non seulement se présenter au cabinet du Juge Garry Orélien”, mais répondre également “à toutes les questions que l’instruction jugera utiles et nécessaires” ont ils conclu.
Fè sèks toujou rete yon sijè tabou nan sosyete ayisyèn nan menm jan tou nan anpil lòt sosyete. Li se tou yon bezwen fizyolojik, sa ki vle di yon bagay kò a bezwen. Nan sezon lete ki fè cho anpil, gen anpil koup ki konn pafwa manke satisfè yo epi reponn ak dezi sa akoz chalè a. Daprè yon sondaj « Opinion Way » nan peyi lafrans, gen 47 pousan Fransè ki wè anvi dezi seksyèl yo diminye nan sezon lete. Nan menm optik sa nou pote pou ou 5 pozisyon ki ka pèmèt patnè yo jere plezi a pi byen lè li fè cho epi evite twòp swè melanje nan likid ògàn yo.
1- Pozisyon ekè (sa nou rele isit pan kabann). Men nan pozisyon sa, fi a kapab alonje sou yon tab kote 2 pye l fèmen sou fòm triyang nan senti gason an. E lè sa penetrasyon an ap fèt pi fasil san pa gen twòp kontak kò ak kò.
2- Pozisyon lyann: 2 patnè yo ap kanpe epi fi a ap bay do l pou pase yon pye l nan nivo anch gason an. Gason an bò kote pa l ap soutni dèyè fi a epi kreye koulwa ki pou pèmèt li byen penetre. Pi souvan pozisyon sa fèt nan douch.
3- Pozisyon tig (sa nou rele bak chat isit la): men nan ka sa pou plis plezi, fi a ki sou jenou l ap alonje pati siperyè li plat epi kite dèyè l an tèt katedral pou pèmèt gason an gen kontwòl tèren an. (pozisyon sa mande anpil souplès).
4- Karelaj: san twòp travay, gason an ap alonje l sou do epi ratresi jenou l yo pou sèvi yon sipò ak fi a k ap bay do l pou l chita pandan penetrasyon an ap fèt. Gason an ap gen aksè pou kenbe fès patnè l la san pwoblèm epi asiste tout jès yo.
5- Pozisyon pyèv: sa pou anpil fi ki ka parèt twò di. Nan pozisyon sa fi a ki kouche sou do ap gen pou l pase yon pye l sou zepòl gason an ki li menm sou jenou l, pandan l pozisyone nan mitan janm fi a. Konsa penetrasyon an fèt pi fasil toujou san twòp kontak kò.
Apre nou fin li pozisyon sa yo. Jwi dezi seksyèl nou san twòp konplikasyon.
iPhone 13, iPhone 13 mini, iPhone 13 Pro et 13 Pro Max sont les quatre nouveaux modèles dévoilés ce mardi 14 septembre 2021, dans la galerie du géant américain Apple.
Lors de la traditionnelle keynote de septembre 2021, la compagnie américaine Apple a lancé ses quatre nouveaux modèles iPhone de série 13, qui ne sont pas trop différents esthétiquement de la gamme 12. Mais, petites différences du design, une nouvelle version d’ios, numérotée 15, de nouveaux modules photo 12 mégapixels, nouvelle batterie sont autant de nouveauté apportée dans les iPhone série 13.
En ce qui a trait à l’autonomie de la série 13, selon les explications du phonandroid, la firme promet jusqu’à 19 heures d’autonomie en lecture vidéo, 15 heures en streaming vidéo et 75 heures en lecture audio pour l’iPhone 13.
1,5 heure de plus que le 12 mini soit 17 heures en lecture vidéo, 15 heures en streaming vidéo et jusqu’à 55 heures en lecture audio pour l’iPhone 13 mini.
Pour l’iPhone 13 Pro, l’Apple promet jusqu’à 22 heures de batterie en lecture vidéo, 20 heures en streaming vidéo et 75 heures en lecture audio. Finalement, l’iPhone 13 Pro Max, avec une autonomie de 2,5 heures de plus que l’iphone 12 Pro Max, promis une autonomie allant jusqu’à 28 heures en lecture vidéo, 25 heures en streaming vidéo et 95 heures en lecture audio.
Par ailleurs, la gamme 13 qui sera disponible d’ici 24 de ce mois est compatible 5G grâce à la présence d’un modem Snapdragon X60 de Qualcomm.
L’absence de réaction de la part de la Fédération Haïtienne de Football plus d’une semaine depuis que le sélectionneur Jean-Jacques Pierre et des joueurs cadres sont à couteaux tirés est à la fois inquiétante et aberrante.
Aucun communiqué à la presse et aucune décision adoptée à l’interne alors que joueurs et entraineur s’offrent en spectacle par médias interposés. Un triste constat pour le sport roi haïtien qui essaie à peine de se relever du plus grand scandale sexuel de l’histoire du football mondial impliquant des responsables d’une fédération suite aux suspensions à vie notamment du Dr Yves Jean Bart et de Rosnick Grant.
Durant une diffusion en direct le 5 septembre 2021 sur les réseaux sociaux par le média Haiti Tempo, les grenadiers Duckens Nazon et Kevin Lafrance s’en étaient pris sévèrement au sélectionneur national. « Je pense qu’il (Jean-Jacques Pierre) n’était pas qualifié pour le poste. Il a fait des erreurs et ça a divisé le groupe. Je n’ai jamais vécu ça en sélection. Avant, on était des frères, c’était comme une famille » avait déclaré Duckens Nazon.
Ces grenadiers et plusieurs autres, qui avaient boudé la convocation de Jean-Jacques Pierre pour jouer en amical début septembre pour un dossier de primes de matchs passés jamais payés, reprochent au sélectionneur ce qu’ils appellent son amateurisme. Duckens Nazon avait insisté sur le fait que le sélectionneur ait eu à critiquer publiquement ses joueurs dans un live facebook d’un ami qui n’est même pas journaliste. Ces cadres de la sélection nationale avaient aussi accusé Jean-Jacques Pierre de souvent faire fuiter des informations sur les coulisses de l’équipe. « Jean-Jacques Pierre est un hypocrite. Il ne sait pas gérer un groupe. Il ne peut pas gérer une sélection nationale » avait lancé pour sa part Kévin Lafrance.
De son côté, l’entraineur haïtien avait réagit dans un article du média français sofoot.com. « Si un joueur vient en sélection pour faire passer ses idées, qu’il change de cap, qu’il passe ses diplômes et qu’il vienne de l’autre côté. Quand on est Haïti, on se doit de projeter autre chose. »
Et ça semble avoir mis de l’huile sur le feu puisque Duckens Nazon a dû lui répondre à travers un live très pimenté sur sa page facebook cette fois-ci. Une situation plus qu’embarrassante.
Le silence radio des membres du comité de normalisation installé par la FIFA afin de mettre de l’ordre dans cette institution gangrénée entre autres par la corruption durant le règne de Jean-Bart porte à se poser les questions suivantes. La FHF est-elle dirigée? Que font Monique André et Yvon Sévère, les deux membres restants du comité suite à la démission, en juillet dernier, du controversé Jacques Letang.
Contactée par PassionInfoPlus, Monique André estime qu’il s’agit d’une affaire administrative. « C’est une question administrative, doit-elle être traitée par la voix des ondes? » a-t-elle répondu à une demande de commentaires.
Sans le dire ouvertement, ces joueurs cadres des grenadiers réclament la tête du sélectionneur Jean-Jacques Pierre. Le comité de normalisation est attendu au tournant. Monique André et Yvon Sévère vont devoir assumer car une décision devra être prise.
Alors que l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse fait brûler le torchon au sein de l’institution étatique. Parallèlement, le parti Haïtien Tèt Kale(PHTK), bannière dont le président Jovenel Moïse a été élu président d’Haïti connaît des moments difficiles. Plusieurs membres se sont déjà jetés à bord de ce navire. Beaucoup de révélations relatives à l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet dernier fragilisent de plus en plus la réputation de cette structure.
« J’ai l’honneur de vous informer que je démissionne de mon poste comme membre fondateur du parti phtk pour convenance personnelle » a écrit l’ancien chanteur Jacques Sauveur Jean dit Jackito, dans une correspondance adressée au président de ladite structure Liné Balthazar. L’ex sénatrice Dieudonne Luma Etienne, Jacques Stevenson Timoléon ont également pris la porte de sortie. Des décisions prises après la signature de l’accord entre le gouvernement d’Ariel Henry avec plusieurs structures de l’opposition pour l’apaisement de la crise politique qui sévit dans le pays.
Au sein du gouvernement PHTKiste, les discordes se font ressentir. Renald Luberice, le secrétaire général du conseil des ministres s’oppose fermement à la présence d’Ariel Henry à la tête de la primature. Ce dernier s’appuie sur les révélations faites par le RNDDH dans son rapport sur l’assassinat de Jovenel Moïse, indiquant qu’Ariel Henry a eu des discussions téléphoniques avec le recherché par la justice dans cette affaire J. Felix Badio, avant et après l’assassinat du chef de l’état.
Pour faire lumière sur ce dossier, des décisions prises par l’ancien commissaire du gouvernement Bed-Ford Claude, récemment l’interdiction de départ du premier ministre Ariel Henry du pays, a suscité sa révocation à ce poste par le premier ministre, précisant que ce dernier a commis des « fautes administratives ». Il a été immédiatement remplacé par Frantz Louis Juste.
D’autant plus, la situation devient de plus en plus compliquée pour le parti Haïtien Tèt Kale. Le journal américain New York Times rapporte bien avant l’assassinat de Jovenel Moïse, qu’il y avait une brouillerie entre Joseph Martelly et Jovenel Moïse. Ce, après que Michel Martelly proposait à Jovenel Moïse de remanier son cabinet ministériel et nommé Ariel Henry comme chef de son gouvernement. Jovenel Moïse insistait de conserver plusieurs responsables des postes ministériels dont le ministère de la justice et des finances, également le commissaire du gouvernement, selon le New York Times.
Une guerre entre les Jovenelistes qui réclament justice pour l’ancien président et les alliés de Martelly est déclaré au sein du gouvernement. Le parti PHTK perd des plumes. Jovenel Moïse a t-il été trahi par son entourage ? Si l’on se permet de faire retro sur la déclaration de sa femme Martine Moïse, invitée à comparaître devant la justice le 20 septembre prochain. L’affaire reste beaucoup plus tendue. Le PHTK sur la pente d’un crash.
Le Premier Ministre Ariel Henry et des membres de son gouvernement tels que le secrétaire général du conseil des ministres, Renald Lubérice, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Rockfeller Vincent entres autres, sont à couteaux tirés.
Suite à la révélation de la compagnie téléphonie mobile Digicel sur les appels passés entre le Dr Ariel Henry, et Joseph Felix Badio impliqué selon le rapport de police dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, le chef du gouvernement se lance dans une bataille sans merci contre le ministre de la justice et le secrétaire général du conseil des ministres.
Dans un conseil des ministres spécial, le premier ministre a poussé vers la sortie ces deux membres suite à l’invitation du commissaire du gouvernement a.i Me Berdford Claude, relatif à répondre aux questions du parquet sur les conversations téléphoniques passées entre lui et Badio le 7 juillet dernier jour de l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Après la signature des partis politiques de l’opposition de l’accord baptisé « gouvernance apaisée et efficace » pour la période intérimaire de la primature, le premier ministre exerce une autorité aveuglement.
Les Jovenelistes se battent afin que justice soit rendue au feu président Jovenel Moïse vue que d’après eux le chef du gouvernement a trahi. Ce dernier fait tout de son mieux pour montrer le degré de son pouvoir.
Hier, la journée a été mouvementée. Le chef de la primature a révoqué le commissaire du gouvernement a.i Me Berdford Claude, et l’a remplacé immédiatement par Monsieur Frantz Louis JUSTE. Ce dernier a été installé quelques minutes après sa nomination par le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales.
La situation politique est critique et exorbitante. En ce moment les acteurs politiques ne cherchent qu’à tirer leur épingle du jeu sans tenir compte de la condition infrahumaine de la population qui croupit au jour le jour dans une misère indésirable.
Lame gineyèn nan bay Prezidan Alpha Condé yon lèt demisyon pou li siyen, li refize, alòs plizyè peyi di yo prè pou akeyi chèf leta a ki toujou nan men militè ki te ba li koudeta 5 septanm 2021 ki sot pase a.
Jiskaprezan, Alpha Condé pa rive antann li ak militè yo k ap yaya kò yo nan Palè prezidansyèl la nan plas prezidan an. Nan diskisyon, lame a remèt li yon lèt demisyon pou li siyen men li refize. Nan sans sa, gen anpil enkyetid sou eta sante li nan men fòs espesyal la. Men Selon jounal « Jeune Afrique » te gen yon delegasyon Cédeao ki te gen ladan li Robert Dussey (Togo), Shirley Ayorkor Botchwey (Gana), Alpha Barry (Bikina) ak Jean Claude Brou, prezidan Òganizasyon Cedeao a ki te vin rankontre Alpha Condé 10 septanm nan, yo fè konnen chèf leta a byen.
Nan veritab galimatcha sa, lavni Alpha Condé nan dlo, kèk peyi zanmi ap chache yon ti plas pou akeyi mesye a. Prezidan Kongo Brazavil la Denis Sassou-Nguesso di li prè pou l akeyi prezidan an ak bra louvri. Latiki di li prè pou resevwa li pou yon ti tan laswenyay , Lafrans ale pi lwen pou li fè konnen non sèlman li ap resevwa li pou swen medikal yo men tou pou kelkeswa lòt bagay.
N ap raple prezidan Alpha Condé te rive sou pouvwa a 21 desanm 2010 aprè yon koudeta militè ki te fèt 23 desanm 2008 apre lanmò prezidan Lansana Conté ki te nan tèt peyi a depi 1984. Lè sa Militè yo te dirije peyi a jiska 2010 sou komandman kapitèn Mussa Dadis Camara lè Alpha Condé li menm pral ranpòte eleksyon yo nan dezyèm tou.
Les discordes continuent de faire poudre au niveau de l’Etat haïtien. Ce mardi 14 septembre 2021, Me Bed-Ford Claude est révoqué à la tête du Parquet de Port-au-Prince par le Premier Ministre actuel, Ariel Henry et remplacé par Me Frantz Louis Juste.
Une journée mouvementée dans l’actualité politique suite à une requête du ministre de la justice et de la sécurité publique (MJSP), Rockefeller Vincent, demandant au commissaire du gouvernement a.i Me Bed-Ford Claude d’interdire au premier ministre Ariel Henry de laisser le pays pour son implication présumée dans l’affaire Jovenel Moïse, ce qui a été appliqué à la lettre par le CG.
Le premier ministre Ariel Henry par la suite a demis le commissaire Bed-Ford Claude de ses fonctions, “pour faute administrative” selon une correspondance de la primature.
En effet, Me Frantz Louis Jules est désigné pour diriger ce poste par le premier ministre. L’installation a été faite cet après-midi par le ministre de l’intérieur Listz Quitel suivant les ordres du chef de la primature.
Parallèlement, les rumeurs laissent croire dans la foulée que le président du sénat, Joseph Lambert va prêter serment comme président provisoire de la république d’Haiti.
Dan Sur, est un rappeur-reggaeton mexicain qui fait la une sur les réseaux sociaux après avoir fait implanter chirurgicalement des chaînes en or dans le crâne.
Dans une vidéoclip titrée 《ses Siente Sola》postée il y a un mois environ sur sa chaîne Youtube, le jeune artiste mexicain de 23 ans a fait une intervention chirurgicale afin qu’il puisse se faire implanter des crochets dans le crâne et y accroche des chaînes en Or.
Selon New York post,《la vérité est que je voulais faire quelque chose de différent parce que je vois que tout le monde se teint les cheveux. J’espère que tout le monde ne me copie pas maintenant》explique la star mexicaine dans une vidéo sur Tiktok.
Par ailleurs, certains médias font croire que la jeune vedette a inspiré du rappeur américain Lil Uzi Vert qui a dépensé 24 millions de dollars pour un diamant rose qu’il a implanté dans son front.
L’insécurité refait surface dans un contexte sociopolitique et économique désastreux. Les groupes armés que ce soit ceux de Cité Soleil, de la Croix-des-bouquets, de Martissant ne chôment pas. Ces derniers jours, le pays fait face à des cas de kindnaping, de vols, de viols et d’assassinats.
Les enfants, les femmes sont des catégories les plus protégées même en temps de guerre. Depuis quelques temps, les femmes sont victimes soient d’enlèvements ou de viols collectifs soient les deux en même temps, parfois elles sont assassinés par des malfrats.
Plusieurs personnes ont témoignés, la dernière en date est un père qui a vu des hommes lourdement armés violé ses deux filles âgées de 14 et 17 ans durant une heure de temps, ils ont volés leur argent et des objets importants.
D’autres témoignages laissant croire que la plupart des femmes kidnappées sont souvent violées par des hommes armés qui exercent leur droit sans toutefois respecté l’intimité de la personne.
Des femmes sont victimes de crime passionnel de la part de leur conjoint ceux qui rend difficile la vie des femmes dans un pays très machiste.
Dans cette situation délicate les droits fondamentaux de la personne humaine et surtout les droits des femmes sont violés au jour le jour. Il existe une entité étatiques, le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes qui ne remplissent pas sa fonction dans la situation difficile et surtout avec les femmes qui sont des victimes à part entière des actes d’insécurité.
Malgré la violation flagrante des droits de femmes, rien n’est fait afin que justice soit rendue aux femmes victimes soient de la part de leur conjoint ou des individus armés qui impose leur loi sur le territoire depuis des lustres.
Le cinéma haïtien de nouveau à l’honneur sur la scène internationale. La jeune actrice Néhémie Bastien fait partie de la liste d’une vingtaine d’artistes sélectionnés, qui seront à l’honneur dans la sixième édition du grand événement africain “Sotigui Awards”, a rapporté Loop Haïti.
Prévu pour le 11 jusqu’au 13 novembre prochain, l’actrice principale du long métrage de la réalisatrice haïtienne, Gessica Généus, représentera le cinéma haïtien dans la course pour le prix Sotigui, cette année, après sa nomination par l’académie des Sotigui.
Une vingtaine d’acteurs venant de l’afrique centrale, australe, de la diaspora, de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, du Ghana et du nigeria, seront mis en avant. L’événement se déroulera autour du thème “Statut de l’Artiste et rémunération équitable des acteurs-comédiens du cinéma africain et de la diaspora”.
L’office de la Protection du Citoyen (OPC) à travers une correspondance adressée ce lundi 13 septembre 2021, à la représentante des Nations Unies en Haïti, Mme Helen La Lime, sollicite la mise en place d’une commission d’enquête internationale, en vu de faire lumière sur le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse en sa résidence privée le 7 juillet dernier.
Une note selon l’OPC qui fait suite après avoir « appris avec indignation la confirmation des relevés téléphoniques entre le premier ministre Ariel Henry et Joseph Felix Badio, un individu activement recherché par la police nationale d’Haiti, pour son implication présumée dans l’assassinat du président Jovenel Moïse », peut-on lire dans cette correspondance.
Par conséquent, le protecteur du citoyen Renand Hedouville, enjoint les responsables des Nations Unies à diligenter une commission d’enquête internationale visant à poursuivre l’enquête afin que toutes personnes impliquées dans cet acte soient traduites devant la justice, conformément au Droit Pénal International et au droit de l’Homme.
Le dossier de Jovenel Moïse refait sérieusement surface dans l’actualité. L’OPC se montre de plus en plus atterrer par les révélations faites sur le premier ministre actuel dans cette affaire.
Par ailleurs, la sécurité du commissaire du gouvernement, Me Bed-Ford Claude devrait être renforcée, suivant la requête du ministre de la Justice Rockefeller Vincent dans une correspondance adressée au DGPNH, Léon Charles. Une décision prise en raison des menaces dont le commissaire du gouvernement fait l’objet depuis cinq jours, si l’on en croit Rockfeller Vincent.
La monotonie dans les rapports sexuels est l’un des problèmes que confrontent souvent des partenaires faute de connaissance de certaines postures pouvant les aider à avoir une jouissance sexuelle épanouie. Les postions sexuelles sont nombreuses, mais il y en a une pouvant créer de nouvelles sensations lors d’un rapport sexuel. Elle s’ appelle « Le Moulin à vent ». C’est quoi le Moulin à vent? D’où vient-il? Voulez-vous essayez de faire tourner ses ailes?
En fait, Le Moulin à vent est une prise de position peu connue dans les pratiques sexuelles. Elle est une variante du missionnaire. À rappeler que la position du missionnaire c’est cette pratique sexuelle que les missionnaires chrétiens, qui étaient renvoyés pour évangéliser les îles pacifiques prêchaient les peuples autochtones (Bronisław Malinowski,1929).
Cette pratique remonte aussi depuis la période préhistorique avec les dinosaures selon une étude de paléontologues du Museum d’histoire naturelle de Berlin, rapporte le Sunday Times. Bref, le moulin à vent est une pratique sexuelle où l’homme est au-dessus de la femme. Étant appuyée sur ses deux bras sur le lit, la femme joue avec ses pieds. L’homme se prosterne et les pieds de la femme passent au-dessus de ses bras.
Mais c’est une pratique qui se fait en trois phases au moment du coït. D’abord, lorsque la femme a replié l’une de ses jambes sur sa poitrine, son vagin devient plus étroit et a tendance à pousser le pénis à l’extérieur, dans ce cas l’homme doit garder un rythme approprié pour y rester. Ensuite, pour élargir son vagin et permettre à une pénétration profonde du pénis, la femme place l’une des jambes en l’air et l’autre au repos.
Finalement, lorsque la femme met ses deux jambes en l’air en même temps , l’excitation est devenue plus forte surtout chez l’homme. C’est la phase la plus douce dans le moulin à vent. Cette position permet au vagin d’être lubrifié naturellement même s’il est recommandé de vous faire lubrifier avec de la salive d’abord avant la pénétration.
En guise de conclusion, les rapports sexuels sont très bénéfiques pour votre santé, diversifier vos pratiques sexuelles à travers différentes postures du kamasoutra peut vous aider à vivre de nouvelles sensations avec votre partenaire.
Après la signature de l’accord pour l’apaisement de la crise politique qui gangrène le pays depuis plusieurs années entre plusieurs partis politiques de l’opposition et le premier ministre Ariel Henry. Du coup, le chef de la primature bénéficie de la plaidoirie de ces adhérents. Madame Edmond Supplice Beauzile en est la preuve.
Elle défend Ariel Henry des accusations portées contre lui dans l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse le 7 juillet dernier.
“Ariel Henry est un médecin respecté. Il n’est pas un assassin ”, a élogé madame Beauzile au micro de Magic 9, hier dimanche 12 septembre 2021. Les personnes qui s’inscrivent dans cette pratique à souiller la personnalité du chef de la primature, ne le fait que pour gagner leur part du gâteau, a ajouté la présidente du parti politique Fusion des Sociaux-démocrates Haïtiens, qui vient de parapher l’accord.
Pour rappel, l’OPC avait réclamé dans une note, “la démission du premier ministre Ariel Henry”, pour son statut de suspect dans l’affaire Jovenel Moïse, révélé dans le rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Ce samedi 11 septembre 2021, un petit nombre de structures politique (autour d’une vingtaine) ont paraphé un document d’accord pour « une gouvernance apaisée » proposé par le Premier Ministre, Ariel Henry. Du nombre de ces entités signataires, le tonitruant avocat du Secteur Démocratique et Populaire, Me André Michel. Lui et ses camarades politiques supportant Ariel Henry signent pour un partage de responsabilité dans l’exécutif monocéphal entériné par l’international en Haïti depuis l’assassinat de Jovenel Moïse.
Par cet accord qui est en parallèle à l’accord de Montana du 30 août proposant un exécutif bicéphal, les acteurs et les rôles sont inversés. La nouvelle opposition commence à prendre forme. Du banc des nouveaux opposants, les anciens conseillers et imminences grises de Jovenel Moïse. Ils s’affichent en troubles-fêtes au pouvoir du PM Ariel Henry. Rénald Lubérice, Guichard Doré et Alfredo Antoine sont visiblement les premiers à lancer la première manifestation de l’opposition. Eux, ils opinent et lâchent du pavé dans la marre, d’un côté. De l’autre, le gâteau a visiblement été tranché et partagé à André Michel, Ricard Pierre, Jean Tholbert Alexis, Edmonde Supplice Beauzile, Rosemond Pradel, Sorel Jacinthe, Génard Joseph, Emmanuel Ménard et d’autres…
Pendant ce temps, la tourmente continue pour Ariel Henry. Invité pour ce 14 Septembre par le Commissaire du Gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Bedford Claude qui trouve qu’effectivement au matin du 7 juillet Joseph Félix Badio poursuivi dans l’assassinat de Jovenel Moïse lui conversait, Ariel Henry doit faire face à l’Office du Protecteur du Citoyen de Renand Hédouville réclamant dans une note datant du 11 Septembre 2021 sa démission.
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) demande la démission du Premier ministre Ariel Henry afin que ce dernier puisse se mettre à la disposition de la justice, suite à la requête rendue par la Digicel au commissaire du gouvernement Bed-Ford Claude, confirmant plusieurs appels téléphoniques qu’il a entretenus avec Joseph Félix Badio.
Dans une note parue ce samedi 11 septembre 2021, le protecteur du citoyen, Renan Hédouville réclame la démission du Premier ministre afin que ce dernier puisse se mettre à la disposition de la justice suite aux révélations de son entretien téléphonique avec Joseph Félix Badio. » Au nom du droit à la vérité et dans la perspective de la poursuite de l’enquête en cours sur l’assassinat du président jovenel Moïse, monsieur Ariel Henry doit incessamment démissionner et se mettre à la disposition de la justice » peut-on lire dans la note.
L’institution poursuit pour demander à la communauté internationale de pas supporter Ariel Henry pour son implication présumée dans l’assassinat de l’ancien locataire du palais national.
Par ailleurs, sur son compte Twitter, le chef de la primature déclare que « les vrais coupables, les auteurs intellectuels et les commanditaires de l’assassinat odieux du président Jovenel Moïse seront identifiés, traduits en justice et punis pour leur forfait »
La compagnie américaine Google a bloqué les talibans à son service de courriel Gmail après leur victoire en Afghanistan et se dit prête à « prendre des mesures temporaires pour sécuriser les comptes » des membres de l’ancienne administration afghane.
D’après l’agence de presse Reuters, le géant américain a en effet verrouillé temporairement plusieurs boîtes mails de ministères et de personnalités politiques. Cette mesure a été prise en vue de protéger les comptes des personnalités faisant partie du régime déchu surtout les opposants. D’après Reuters, environ une vingtaine d’organismes du gouvernement afghans auraient utilisé les serveurs de Google pour gérer leurs messageries officielles, à l’instar du ministère de l’industrie et de l’enseignement supérieur et du ministère des Finances notamment.
Par ailleurs, cette mesure pourrait ne pas déplaire au gouvernement américain qui a connu une déroute honteuse des soldats Talibans en août dernier.
Dans une correspondance adressée au premier ministre Ariel Henry, le commissaire du gouvernement Bed-Ford Claude invite le chef du gouvernement à répondre aux questions selon son voeu dans le cadre du dossier relatif à l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince Me Bed-Ford Claude a envoyé une invitation à l’encontre du premier ministre Ariel Henry suite à la confirmation de la compagnie téléphonie Digicel relatif aux appels passés dans la nuit de l’exécution entre le Dr Ariel Henry et l’un des présumés auteur intellectuel de l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Selon la compagnie téléphonie mobile, Dr Ariel Henry et Joseph Felix Badio ont échangé deux appels dans la nuit du 7 juillet à 4h02 et 4h30 AM. Le premier entretien téléphonique entre les deux compères a duré environ 3 minutes et le second appel 4 minutes et le donné du GPS a localisé le premier ministre à l’hôtel Montanna et Joseph Felix Badio quant à lui se trouvait à Pèlerin 5 le lieu où les assaillants ont exécuté le défunt.
En guise de rappel, plusieurs organisations dont le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et l’organisation Politiques Viv Haïti ont pointé du doigt et porté plainte contre le chef du gouvernement dans le cadre de l’assassinat du président Jovenel Moïse survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet, en sa résidence privé à Perlerin 5, par un commando armé se faisant passer pour la DEA.
Désormais, les texans possédant légalement une arme à feu peuvent la porter en public sans obtenir de permis ni formation grâce à une nouvelle loi qui est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021.
« House Bill 1927 » est le nom de cette loi sur le port d’armes à feu qui est entrée en vigueur le 1er septembre 2021 dans l’Etat du Texas .Elle permet aux texans âgés de 21 ans et plus possédant une arme à feu de la porter ouvertement en public sans obtenir de permis, ni formation Toutefois, elle exclut les personnes reconnues coupables d’un crime, d’une agression, de violence domestique ou de menaces terroristes.
Cette décision est saluée par le sénateur de l’Etat de Texas, républicain et parrain de ce projet de loi, Charles Schwertner. « Ce projet de loi, pour moi, est une restauration de la foi et de la confiance de nos citoyens », déclare-t-il. Cependant, d’autres voix sont contre et font savoir qu’il faut avoir un niveau de compétence pour manœuvrer une arme d’épaule. « Posséder une arme à feu et pouvoir la déployer en toute sécurité nécessite non seulement une familiarité avec le système d’arme, mais également un niveau de compétence », a déclaré Frank Straub, directeur du Center for Mass Violence Réponse Studies à la National Police Foundation.
Par ailleurs, l’Etat de Texas a enregistré un nombre élevé de fusillades soit 14% cette année avec environ 3200 fusillades par rapport à la même période en 2020 durant laquelle 2800 fusillades ont été enregistrés selon les données compilées par le Gun Violence Archive(GVA).
D’autres États comme Él’Iowa, le Tennessee, le Montana, l’Utah et le Wyoming – avaient adopté également une législation autorisant une certaine forme de portage d’arme sans permis cette année.
Le gouvernement par le biais du Ministère de l’Education Nationale et la Formation Professionnelle avait annoncé la réouverture des classes pour le 21 septembre pour les zones non affectées par le séisme, et le 4 octobre 2021 pour les zones touchées. Une rentrée des classes toujours incertaines dans un contexte sociopolitique et économique alarmante avec l’insécurité et la crise politique qui persistent surtout après l’assassinat crapuleux du 58ème président, Jovenel Moïse en sa résidence privé à Pèlerin 5, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
L’insécurité bat son plein depuis quelques temps dans le pays, une recrudescence du kidnapping ces derniers jours et les gangs armés qui ne cessent de terroriser la population avec des crépitements d’armes automatiques surtout dans des zones stratégiques comme Cité Soleil, Croix-des-bouquets, Martissant et autres.
Ils tuent, ils violent et s’affrontent jour et nuit pour conquérir d’autres territoires jugés importants au regard des autorités étatiques.
La pénurie d’essence est devenue la marque de fabrique de l’Etat haïtien, il est difficile de passer une centaine de jours sans qu’il y ait une crise de carburant. Ce qui a un impact direct sur le prix des circuits et les produits de première nécessité. La crise de carburant plonge le pays dans un black-out totale nul n’est exempt, l’électricité d’État d’Haïti (EDH) dans une note se dit dans l’incapacité d’alimenter son réseau en carburant.
Le passage du tremblement de terre du 14 août dernier qui a complètement détruit le grand Sud, avec des pertes évalués à environ 1.1 milliards de dollars est une situation qui vient empirer la situation économique déjà catastrophique avant le passage du sinistre avec un taux d’inflation de 16%.
Depuis dimanche dernier, les autorités américaines ont rapatrié plus de 500 compatriotes haïtiens se trouvant à la frontière américano-mexicaine. Selon des informations, l’administration de Biden envisage d’expulser environ 10 000 haïtiens.
Les conditions d’apprentissage, les méthodes d’apprentissage sont entre autres des points noirs qui entourent la nouvelle année académique. Entre réussite et échec le doute se plane quant à cette nouvelle rentrée scolaire jusqu’à l’aboutissement de l’année académique 2021-2022.
Le comité consultatif indépendant a remis le projet de la nouvelle constitution au Premier ministre, Ariel Henry, lors d’une cérémonie organisée à la primature, ce mercredi 8 septembre 2021.
L’élaboration de cette nouvelle constitution a été la mission de l’ancien président Jovenel Moïse assassiné en sa résidence privée le 7 juillet dernier.
L’un des membres du CCI, Me Mona Jean a remis le projet de la nouvelle constitution au Premier ministre Ariel Henry lors d’une cérémonie officielle à la résidence officielle du Premier ministre. Le secrétaire général du palais national Agr. Lyonel Valbrun a lui aussi reçu le document.
Le Premier ministre Ariel Henry a félicité les membres du CCI pour l’aboutissement de ce projet, tout en sollicitant le support de tous les secteurs afin d’adopter cette nouvelle constitution. Le chef du gouvernement se dit attristé du fait que le président Jovenel Moïse n’a pas pu voir concrétiser l’un de ses rêves à savoir doter le pays d’une nouvelle constitution.
Le pays fait face à de graves crises surtout après l’assassinat crapuleux du président Jovenel Moïse qui vient empirer la situation sociopolitique du pays. Plus d’un se pose la question est-ce que le pays est dû à la constitution ou à l’application de la loi mère du pays.
Assassinat de Jovenel Moïse: Deux mois après, l’enquête judiciaire toujours dans l’impasse
Ce 7 septembre 2021 fait exactement deux mois depuis que le 58èm président de la république Jovenel Moïse a été assassiné en sa résidence privé à Perlerin 5.
Deux mois après le dossier relatif à l’assassinat du président Jovenel Moïse est toujours par devant le cabinet d’instruction. Le juge Garry Orélien a été désigné par le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bernard Saint Vil après que le juge Mathieu Chanlatte s’est déporté du dossier pour des motifs personnels. De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer justice en faveur du président Moïse tout en dénonçant la passivité des autorités judiciaires et policières dans l’enquête.
L’ancienne première dame, Martine Moïse via son compte Twitter continue de réclamer justice pour son mari tout en évoquant le côté discriminatoire de cet acte crapuleux. L’ancien président Michel Martelly quant à lui croit que justice en faveur du défunt est l’une des plus grandes priorités du peuple haïtien, tout en rappelant quand on sème l’impunité on récoltera l’insécurité.
Pour sa part, le premier ministre, Ariel Henry se dit déterminé à ce que justice soit rendue au président Jovenel Moïse afin que les coupables soient déférés par-devant la justice. A Port-de-Paix et dans la capitale des partisans du président Moïse ont organisés des mouvements de protestation en vue de réclamer justice en faveur du 58èm président de la république dénonçant que le premier ministre Ariel Henry ne montre aucune volonté afin de faire jaillir la lumière autour de ce crime crapuleux.
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